Datasets:

crazyjeannot
/

fr_literary_dataset_base

Dataset card Data Studio Files Files and versions Community

Split (1)

train · 400k rows

query stringlengths 0 1.1k	pos sequencelengths 9 9	neg sequencelengths 10 10
en me levant je sentis son regard se poser sur moi puis il revint à l\' orchestre avec la mêmenonchalance que j\' avais remarquée ans plus tôt je ne devais rien lui rappeler sinon que cette guerre laissait derrière elle quelques décombres ambulants .je restai de longues minutes dehors sous une pluie battante fumant cigarette sur cigarette quand mon paquet fut complètement vide je retournai à l\' entrée la fin de le concert était proche je partis à la recherche d\' un taxi et donnai à le chauffeur la consigne de attendre	[ "je dévisageais toutes les femmes qui une à une quittaient le thé‚tre à le point de susciter l\\ effroi par la seule vertu de ce visage désarticulé qui avançait inquisiteur dans la nuit.lorsqu\\ elle apparut enfin elle était à le bras d\\' un homme de mon ‚ge prestance sa probable bonne éducation ne parvenaient pas à le dissimuler un empressement que clémence semblait vouloir repousser pour le moment en évitant toutefois offense un refus définitif elle était donc libre puisque courtisée homme semblait déployer beaucoup d\\' énergie pour l\\ amener elle était pas décidée à se laisser conduire .cette élégance étudiée ce raffinement de l\\ homme que tout avait épargné me paraissaient insupportables autant que ce jeu de séduction qui ne voulait pas finir à le moment o je sentais la haine me gagner clémence renvoya son prétendant de ce geste dela main qu\\ ont les femmes pour couper court le bell‚tre la raccompagna jusqu\\ à un taxi qui stationnait à le quelques mètres de celui que j\\' avais réservé engouffrai dans le véhicule en ordonnant à le chauffeur de ne se l", "c\\' était une question de vie ou de mort voyant qu\\ il agissait une affaire de femme il me répondit qu\\ il ne pouvait rien me promettre et qu\\ il ne souhaitait pas accidenter son véhicule je lui promis une forte somme il parvenait à le garder le contact ou une balle dans la tête parole d\\' officier il le perdait homme qui paraissait trop jeune pour avoir fait la guerre prit ma menace très à le sérieux et se pencha sur le volant comme pour pousser son automobile .la poursuite dura près de minutes sous un déluge de neige fondue nous étions à la veille de ", "le taxi immobilisa finalement place de breteuil clémence en sortit et engouffra dans un bel immeuble dont je guettai les fenêtres une à une dans espoir en voir une allumer ne éclaira son appartement donnait sans doute sur arrière importe je connaissais désormais son adresse et me sentis rassuré un petit banc en bois à l\\' armature de fer était posé sur le bord de la place presque face à le l\\' entrée de son immeuble je m\\' y installais tous les samedis et dimanches matin ", "le premiersamedi était encore un jour de neige entre noîl et le jour de il tombait de gros flocons gorgés d\\' eau je gagnai néanmoins ce qui allait devenir mon poste d\\' observation je étais enfoui dans un grand manteau de laine et dans une écharpe qui dissimulait mon visage les heures passèrent sans elle appar en revanche les occupants de son immeuble remarquèrent ma présence et prirent un air préoccupé devant cet homme immobile sous la neige probablement gagné par le froid ", "pour ne pas attirer davantage l\\ attention je quittai mon poste dépité et de mauvaise humeur tout m\\' inquiétait j\\' imaginais qu\\ elle avait été là que de passage et elle y réapparaîtrait pas avant des mois ou encore elle était alitée pour de longues semaines ou qu\\ elle était simplement partie en province soir comme chaque samedi je rejoignis weil à le notre bistrot ", "je lui trouvai l\\ plus vif que habitude lui à le contraire me trouva éteint et en inquiéta il craignait une de ces dépressions qui menaçaient tous les grands blessés et qui en conduisaient encore certains à se donner la mort.je le rassurai sur ce point que se passe -t-il alors en ans et demi je ne t\\' ai jamais vu comme une femme une femme tu es fou ou quoi? adrien tu es mon ami je sais ce que tu ressens et je vais être direct est un luxe qu\\ on ne peut pas se permettre tu comprends ", "arrête tout de suite tu te prépares trop de souffrances tu sais ce que c\\' est amour pour des gens comme nous est comme si on nous attrapait par intestin et 'on nous le déroule jusqu\\ à le bout tu te rends compte de le plaisir! ", "parles -en àpenanster il te dira la même chose que moi tu es comme un soldat pendant tu n\\ as aucune chance est une longue histoire PROPN est plus compliqué que cela et arrête un peu de me parler de charcuterie calme -toi on va commander une bonne bouteille de cahors et puis quoi voyons le menu ", "tiens des tripes ce serait bien des tripes non? raconte-moi cette histoire je te promets de ne pas te donner de leçons une fois que j\\' en eus terminé avec ce qui m\\' apparaissait soudain comme le récit un rêve et qu\\ est -ce que tu vas faire je vais la regarder sans qu\\ elle me voie tu sais comment a appelle voir sans être vu?- oui PROPN est une forme de voyeurisme " ]	[ "oui comme ce doit être triste d’ être un monstre on en a le cœur serré je vous supplie de sortir de là s’ il en est temps encore vous êtes malheureux et sans doute même est -ce parce que vous étiez malheureux que vous vous êtes réfugié dans les raffinements de le vice et malheureux vous l’ êtes doublement à le présent; ", "la seconde présentait une armée de flacons de boîtes et de vases de toutes tailles coiffés d’ argent à le chiffre couronné sur la troisième s’ étalaient tous les outils et instruments de la coquetterie moderne innombrables à les usages compliqués mystérieux et délicats dans ce cabinet rien que chaises longues et quelques sièges bas capitonnés et moelleux faits pour le repos de les membres et de le corps dévêtu puis tenant un mur entier une glace immense s’ ouvrait comme un horizon clair elle était formée de panneaux dont les côtés latéraux articulés sur des charnières permettaient à la jeune femme de se voir en même temps de face de profil et de dos de s’ enfermer dans son image ", "mais de la poitrine haletante de le jeune homme sortit un cri de désespoir et il chancela comme un homme ivre si grande était pourtant sa force qu\\ il contint cette mer immense de douleur qui venait de se déborder dans son âme mais il n\\ essaya point de parler et d\\' un pied lourd incertain il sortit lorsque le dernier de les pas de son fiancé vint résonner à son oreille lugubre comme le bruit de la pelle de le fossoyeur sur une tombe aimée marie-louise évanouit jours durant bienville resta renfermé sans vouloir en sortir dans la chambre que m. de frontenac lui avait assignée à le château ", "je crois dit -il à la comtesse en rentrant le soir que j’ aurai fort à le faire le jour où tu me permettras de tirer l’ épée il faut être juste aussi ce marquis de la varenne ne me va point il sera cause de quelque malheur ici et je conçois que les colons le haïssent j’ eusse été tout prêt si par bonheur je ne t’ avais pas rencontrée à me ranger de leur côté contre lui n’ oublie jamais répondit la comtesse d’ un ton de menace que ces mêmes colons qu’ ils haïssent ou qu’ ils aiment m. de la varenne ce qui m’ importe peu ont fait à le ta sœur la plus sanglante de les injures ", "la lune voguait nef éclatante parmi l’ azur de le firmament la brise chantait doucement dans le feuillage cette fin était tranquille et belle entourée des splendeurs de la nuit et des élans purs de la prière mais mary doutait pour elle fergus ne pouvait mourir ainsi ", "le principe de l' égalité et de la démocratie était à le fond de les esprits et travaillait en sens contraire de l' ordre monarchique les princes alliés ne tardèrent pas à le quitter paris: alexandre en se retirant fit célébrer un sacrifice religieux sur la place de la concorde un autel fut élevé où l' échafaud de louis avait été dressé prêtres moscovites célébrèrent l' office et les troupes étrangères défilèrent devant l' autel le te deum fut chanté sur un de les beaux airs de l' ancienne musique grecque ", "je le suis sans scalps bien plus que toi sachem on me dit: bonjour ils m’ appellent ainsi beaucoup me serrent la main et me paient à le boire te considèrent -ils? non ", "–c’ est très heureux que je sois venu dit -il à le rose il est difficile à le tes maîtres de se faire mousser tu comprends tandis que moi c’ est tout naturel j’ inspire confiance je connais mon devoir et je n’ y vais pas avec le dos de la cuiller je lui soigne sa publicité à le ton patron ", "est -ce que vous avez jamais rencontré un honnête homme se rendant à un alibi ou en revenant c’ est clair appuya c’ est clair! d’ ailleurs poursuivit le président si m. PROPN peut nous démontrer qu’ il est coupable nous le condamnerons tout comme nous avons condamné blaireau qui n’ a pas su nous prouver qu’ il était innocent vous ne ferez pas cela monsieur lerechigneux à le nom de l’ ordre à le nom de la tranquillité de montpaillard je vous en conjure ", "mais regarde-moi ah fit -il et je frémis de constater que sa voix changeait et qu\\ à le accent désespéré un ton extase succédait exaltation enivrement oui je le crois que tu m\\' aimes ah merci merci c\\' est la première fois depuis des semaines que je sors de mon cauchemar que j\\' ai un peu de douceur à le respirer à le sentir oui je sens que tu m\\' aimes maintenant " ]
les parisiens ces badauds infatigables s’ étaient réunis en groupes autour d’ un savoyard et de son singe il est vrai que cet animal surpassait tous ceux que l’on avait vus depuis longtemps il dansait le menuet faisait l’ exercice trottait à l’ anglaise sur un gros caniche noir enfin son éducation était parfaite de mémoire d’ homme on ne rencontra un général jacquot aussi fashionable	[ "une veste écarate brodée sur toutes les coutures rembourrée comme l’ uniforme d’ un élégant officier un chapeau à la bonaparte orné de galons d’ or et de le plus magnifique panache formaient son accoutrement il agitait sa coiffure avec tant de grâce il faisait des révérences si distinguées que son maître recueillit une ample moisson de gros sous qu’ il cacha dans sa poche après la représentation en prenant le chemin de la rue de la mortellerie où il monta gaiement les étages d’ une misérable maison réjouissez -vous mère cria -t-il en entrant dans la mansarde réjouissez -vous voici de quoi vous avoir du tabac et de le bouillon ", "PROPN a gagné sa journée dieu te bénisse adrien répondit la vieille femme j’ avais grand besoin de toi car je suis bien souffrante ", "l’ enfant posa jacques par terre courut vers sa mère et l’ embrassa une larme dans les yeux donne-moi jacques mon enfant c’ est nôtre soutien c’ est presque notre ami le singe sauta de lui-même sur les genoux de la malade et aussitôt la mère et le fils se mirent à le caresser il y avait entre ces êtres une singulière union ils formaient un monde à le eux seuls et certainement le bouleversement d’ un empire n’ eût pas autant touché les savoyards que la perte de jacques adrien raconta ses prouesses en lui étant son habit et son chapeau qu’ il essuya proprement et serra sur une planche le seul meuble de ce galetas ", "ensuite il s’ occupa de sa mère son trésor fut bien vite dépensé il veilla toute la nuit assis sur un tas de paille entre le singe qui dormait et la vieille femme qu’ une fièvre violente agitait de convulsions et comme il pleurait le malheureux enfant de ans il pleura tant que le somme il vint à son secours ", "sa tête retomba près de celle de jacques bientôt on n’ entendit que les plaintes de la mère qui ne les contenait pas depuis que son fils ne pouvait plus l’ écouter heureux âge où les larmes amènent le repos où la joie succède si promptement à la douleur nous ne sommes pas encore accoutumés à la terre nos âmes conservent quelque chose des anges qu’ elles viennent de quitter il y a un reflet de le ciel dans les yeux d’ un enfant et dans son sourire un reste de la béatitude qu’ il a perdue le matin madeleine se trouva si mal que son fils ne voulut point la quitter ", "comment faire il n’ y avait pas d’ argent et jacques seul pouvait en gagner adrien avait un associé à qui appartenait le canichenoir il se résolut à le lui confier jacques et à le s’ en rapporter à le lui pour le partage de les bénéfices ce fut une cruelle séparation ", "PROPN suivit l’ ami de son maître bien malgré lui et adrien resta triste jusqu’ à le soir a l’ heure accoutumée le singe ne revint pas grande alarme dans le ménage l’ enfant descendit fois à le devant de lui il alla à la demeure de pierre il n’ était pas rentré l’ infâme voleur ", "jours entiers se passèrent sans nouvelles heureusement la vieille se portait mieux et des voisins charitables étaient venus à le leur secours dès qu’ elle put se passer de lui adrien courut inutilement tout paris pour retrouver son jacques enfin après longues semaines il regagnait un soir son logis malheureux et découragé lorsqu’ il vit un cercle nombreux et entendit es éclats de rire oh c’ est jacques dit -il c’ est jacques qu’ on admire ", "il se mêla à les curieux à le force de pousser il arriva à le premier rang bientôt il découvrit son singe chéri qui lui-même le reconnut et courut à sa rencontre les spectateurs pris pour juges de le différend entre les artistes n’ hésitèrent pas nouveaux salomons à le rendre la pauvre bête à le celui qu’ elle aimait tant il y eut grande recette " ]	[ "dit coco s’ il savait à le quoi il applaudit jamais de bêtises autant dire que je ne servirais plus à le personne ni à le moi-même il me retiendrait de me ruiner d’ être dupe se ruiner on le peut toujours une fois de plus même quand on n’ a rien les aigrefins il les dépiste de loin ", "cela n’ empêcha pas dès le lendemain les journaux d’ indianapolis d’ annoncer leur présence audit PROPN comme la plupart de les capitales d’ états occupe à le peu près le centre de le territoire et de ce point les voies ferrées rayonnent en toutes directions à le regarder la carte de l’ indiana on dirait une toile d’ araignée dont les fils sous forme de railroads sont tendus entre les degrés géodésiques qui lui servent de limites sur côtés l’ ohio à l’ est l’ illinois à l’ ouest le kentucky à le sud et la pointe de le lac michigan à le nord .autrefois si cet état justifiait le nom de terre indienne il est actuellement très américain bien que ses premiers colons aient été des émigrants français n’ est pas dans cette région que PROPN aurait rencontré quelques sites pittoresques le pays est plutôt plat seulement ondulé de coteaux très propice à l’ établissement de les chemins de fer il s’ est prêté à un grand développement commercial le sol est particulièrement propre à le toutes les variétés de produits agricoles riche en terres arables non moins rich", "il jeta les yeux sur la lettre qui ne contenait que ou lignes une petite croix était tracée en haut de la page je ne comprends pas dit -elle de nouveau de quoi peut -elle avoir peur ces religieuses sont si bizarres avec leurs craintes superstitieuses ", "jusque-là il avait selon son expression donné de le cœur sur quelques filles d’ occasion courant les brasseries l’ elysée montmartre ou ce moulin de la galette cher à les impressionnistes le farouche renoir l’ avait immortalisé dans son tableau en compagnie d’ une jeune truande de les plus accortes et de les plus éveillées mais madeleine avait passé là-dessus victorieusement elle avait éteint toutes les chandelles comme le soleil éteint les étoiles dès le premier soir PROPN se sentit dépaysé dans son monde accoutumé les beaux yeux de madeleine avaient indiqué d’ autres mirages à le jeune peintre ", "dans ces moments-là les manières dont nous nous plaisons à le entourer ordinairement nos gestes pour les faire paraître moins inélégants davantage raffinés toutes ces manières volent en éclats l' annonce de la mort nous fait redevenir nous-mêmes simplement elle gomme la patine d' artifices dont nous nous couvrons et qui nous sert à le avancer masqués la mort de ceux que nous aimons nous dénude la femme tortille sous son nez son petit mouchoir qui n' a plus de forme ", "je l’ observais à la dérobée tandis qu’ il buvait je ne voyais pas la différence d’ âge qu’ on m’ a fois reprochée par la suite ni la moue qui selon mon père marquait son visage d’ amertume n’ existaient que le bleu pâle de ses yeux la transparence de sa peau l’ ourlé sensuel de ses lèvres la finesse de ses mains la douceur de sa voix un pêcheur est venu échouer son bateau sur le sable et il s’ est dirigé vers le patron de la paillote un canaque lui aussi en tenant devant lui des poissons-perroquets des becs-de-canne des labres à le moyen d’ un fil de fer passé entre les ouïes —dites-moi monsieur trager vous êtes venu en calédonie pour les vacances ou pour votre travail? l’ un ni l’ autre chère viviane ", "quand le fouet de les rois ne suffit pas le fouet de dieu siffle à le son tour dans l’ air et fait marcher les peuples l’ hiver vint accompagné de la famine .la faim et le froid ouvrirent les portes de l’ année PROPN fut rempli de troupes les rues de patrouilles ou fois les armes furent chargées devant la foule qui mourait de faim .puis les armes chargées lorsqu’ il fallut s’ en servir on ne s’ en servit point un matin le avril jours avant l’ ouverture de les états généraux un nom circule dans cette foule .ce nom est accompagné de malédictions d’ autant plus lourdes que ce nom est celui d’ un ouvrier enrichi.réveillon à le ce qu’ on assure réveillon le directeur de la fameuse fabrique de papiers de le faubourg PROPN réveillon a dit qu’ il fallait abaisser à le sous les journées de les ouvriers .ceci c’ était la vérité .la cour ajoutait -on allait le décorer de le cordon noir c’est-à-dire de l’ ordre de saint-michel.ceci c’ était l’ absurdité il y a toujours quelque bruit absurde dans les émeutes et il est remarquable que c’ est surtout par ce bruit -là qu’ elles", "ils demandèrent donc à le gorka d\\' un commun accord qu\\ il les relevât de leur mission ils avaient un prétexte trop légitime dans les fiançailles de fanny pour que boleslas ne leur rendît point leur parole cette retraite fut une seconde catastrophe dans son impatience de trouver d\\' autres témoins et qui parlassent haut et ferme gorka courut à le cercle de la chasse le hasard voulut qu\\ il tombât sur de ses camarades un marquis cibo romain et un prince pietrapertosa napolitain qui étaient assurément les mieux choisis pour pousser l\\ affaire la plus simple à ses pires conséquences ", "d’ une certaine manière nous avons essuyé les plâtres frais de l’ université sur le modèle de les campus américains on l’ avait implantée à l’ écart de la ville à le milieu d’ un parc boisé en bordure de la rivière le chantier n’ était pas achevé qu’ il était déjà inadapté sans doute n’ avait -on pas vu assez grand pour les jeunes gens issus de la génération de les bébés d’ après guerre qui se mettaient massivement à le faire de les études supérieures quand quelques années plus tôt ils se seraient arrêtés à le brevet ou à le certificat d’ études ce qui obligeait à le rajouter des campements de fortune ", "à l’ étage la fameuse fenêtre s’ ouvrit et quelqu’un se pencha vraisemblablement pour essayer de comprendre la raison de la panne ou pour en évaluer l’ étendue ajusta son tir et appuya sur la détente le bruit un soupir n’ était décelable qu’ à le très courte distance un soupir ou le bref gémissement que pousse parfois celui qui s’ agite dans son sommeil l’ homme se penchait toujours " ]
comme pour confirmer ce soupçon PROPN a la ̂ché qu' il n' excluait pas de s' installer bientôt à le paris pour des raisons professionnelles bien sûr luc a fait observer qu' il venait de s' installer à le prévessin bien sûr bien sûr mais cela n' empêchait pas de louer un pied-à-terre et de revenir à la maison pour les week-ends PROPN a haussé les épaules j' espère que tu n' es pas en train de faire des conneries un soir de la semaine suivante tard jean-claude lui a téléphoné de l' aéroport de genève	[ "sa voix était oppressée il se sentait très mal il craignait de faire un infarctus mais il ne voulait pas aller à l' hôpital il pouvait conduire il arrivait une demi-heure plus tard blême très agité la respiration forte et sifflante il poussait la porte de la maison laissée entrouverte pour qu' il ne réveille pas tout le monde PROPN l' a examiné et a diagnostiqué seulement une crise d' angoisse ", "ils se sont assis face à le face comme de vieux amis qu' ils étaient dans le salon faiblement éclairé la nuit était calme à l' étage cécile et les enfants dormaient bon alors a dit luc qu' est -ce qui se passe si jean-claude comme il l' a raconté était sur le point cette nuit-là de la ̂cher toute la vérité la première réaction de son confident l' a fait battre en retraite une maîtresse le rendait fou que ce soit corinne l' indignait il n' avait jamais eu d' elle une très haute opinion ce qu' il apprenait confirmait sa méfiance ", "mais jean-claude jean-claude tromper florence c' était une cathédrale qui s' effondrait de façon assez peu flatteuse pour son ami il considérait comme allant de soi une distribution de les rôles lui était le brave type guère expérimenté en amour et elle la sirène qui par pure malice pour s' assurer de son pouvoir et détruire un foyer qu' elle enviait l' enserrait dans ses filets voilà ce qui arrivait quand on n' avait pas fait les coups à le ans on se retrouvait à le bientôt en pleine crise d' adolescence jean-claude essayait de protester de ne pas sembler penaud mais fier de cette aventure d' y jouer à les yeux de PROPN le rôle de ce séduisant docteur romand dont le reflet flottait dans les miroirs de le royal monceau ", "peine perdue PROPN lui a fait promettre à la fin de rompre à le plus vite et une fois que ce serait fait de tout dire à le florence car le silence est le pire ennemi des couples à le contraire une crise surmontée en commun peut se révéler leur meilleur allié s' il ne le faisait pas ou tardait à le faire c' est lui luc qui en parlerait à le florence pour leur bien à le tous il n' a pas eu besoin de montrer son dévouement en dénonçant son ami à sa femme ", "à la mi-août jean-claude et corinne ont passé ensemble jours à le rome il avait insisté pour qu' elle lui accorde ce voyage qui a été pour elle un cauchemar leurs versions également elliptiques s' accordent sur ceci: le dernier jour elle lui a dit qu' elle ne l' aimait pas parce qu' elle le trouvait trop triste trop triste ce sont les mots qu' ils emploient tous les il a pleuré supplié comme il l' avait fait ans plus tôt avec florence et comme florence elle a été gentille ", "ils se sont quittés en se promettant de rester toujours amis il a retrouvé les siens en vacances à le clairvaux un matin tôt il est parti en voiture dans la forêt de PROPN son père qui la gérait autrefois lui avait montré un gouffre où une chute serait fatale il dit qu' il a voulu s' y jeter qu' il s' y est jeté mais a été retenu par des branchages qui ont écorché son visage et déchiré ses vêtements ", "il n' a pas réussi à le mourir mais ne sait pas non plus comment il s' en est sorti vivant il a roulé jusqu' à le lyon pris une chambre d' hôtel et téléphoné à le florence pour lui dire qu' il venait d' avoir un accident sur l' autoroute entre genève et lausanne il avait été éjecté de la voiture une mercedes de fonction de l' oms qui était complètement écrabouillée on l' avait transporté en hélicoptère à l' hôpital de lausanne d' où il appelait affolée florence a voulu accourir et s' affolant à le son tour il a commencé à le minimiser ", "il est rentré le soir même à le prévessin à le volant de sa propre voiture les écorchures causées par les ronces n' évoquaient que d' assez loin un accident de la route mais florence était trop bouleversée pour y faire attention il s' est jeté en travers de leur lit en pleurant elle le serrait contre elle pour le consoler lui demandait doucement ce qui se passait ce qui le faisait souffrir elle avait bien senti que quelque chose n' allait pas les derniers temps ", "sans cesser de pleurer il lui a expliqué que s' il avait perdu le contrôle de la voiture c' est qu' il avait subi un choc terrible son patron à l' oms venait de mourir d' un cancer qui le rongeait depuis plusieurs années à le cours de l' été les métastases s' étaient multipliées il savait bien que tout espoir était perdu mais le voir mort il a continué à le sangloter toute la nuit florence très émue était en même temps surprise d' un tel attachement à ce patron dont il ne lui avait jamais parlé lui aussi a dû penser que cela ne suffisait pas " ]	[ "vous ne trouvez pas citoyen je ressens une ivresse profonde perdu dans cette multitude qui me jette à les oreilles \\n' tout ce qu’ elle pense de moi ma réserve quand on frappe sur le journal en disant est -ce tape là voyons me vaut de la part de les enthousiastes qui me trouvent tiède des moues de colère aussi des bourrades sournoises qui me cassent les côtes mais me rapiècent le cœur il me semble qu’ il n’ est plus à le moi ce cœur qu’ ont écorché tant de laides blessures que c’ est l’ âme même de la foule qui maintenant emplit et gonfle ma poitrine oh! il faudrait que la mort vînt me prendre qu’ une balle me tuât dans épanouissement de la résurrection ", "il redoubla de grâce et d’ amabilité cette séduction triompha d’ une crainte passagère et madame alla jusqu’ à le engager m. dorimont à le revenir la voir PROPN s’ éloigna très satisfait de cette première visite sous la porte cochère il aperçut un homme qui le regardait attentivement cet homme semblait être pour l’ attendre ", "cette enseigne plut à le mon ami elle prolongeait pour lui les charmes d’ une nuit coûteuse de manières retardait l’ arrivée de la conscience il entra donc à le sans-souci la chaleur de la salle lui fut agréable mais la fumée était si dense qu’ il dut fermer une minute ses yeux gonflés d’ insomnie et de vin ", "–sous bruxelles –oui ils émigrent momentanément –pourquoi donc émigrent -ils –je ne sais c’ est l’ ordre ", "voici le contenu la lettre je suis une de les très rares femmes que vous avez ardemment désirées et que vous n' avez\\n pu posséder cherchez dans vos souvenirs et vous me reverrez jeune belle de visage et \\n' de corps et d' un excitant disiez -vous d' un montant je m' arrête dans la crainte\\n d' être trop vite reconnue vous me plaisiez j' aime l' expression un peu dure de votre\\n visage vos lèvres sanguines votre regard clair et froid vous êtes mon type ", "les gens de la ferme et le voiturier lui-même qui comprenait que le voyage était fini entouraient le jeune militaire en lui adressant des paroles de bienvenue le pauvre garçon ne paraissait guère en état de répondre à ces témoignages affectueux évidemment il tombait de faiblesse; ses jambes se dérobaient sous lui la tête lui tournait; à le peine pouvait -il prononcer quelques mots ", "je conviens m. que mon litre de veuve me donne la liberté dé faire un choix sans que mes parens puissent s’ en formaliser mais il me semble qu’ il eût été plus séant de vous adresser d’ abord à le mon frère lancelot fut abasourdi de la réplique il ne lui étoit pas venu à l’ idée qu’ PROPN pût concevoir celle qu’ il voulût l’ épouser ne sachant trop que répondre PROPN fit quelques excuses et promit de réparer sa faute ", "qui t’ emplira maintenant quand je vais avoir tout accompli puis il ajouta en se levant et en marchant à le grands pas rester chef de misérables routiers de brigands sans honneur non non et de nouveau il retomba dans le silence et la réflexion lorsque ses serviteurs apportèrent des lumières quelques larmes sillonnaient sa sombre figure chapitre le moine d’ obazine et hugues hommes d’ armes introduisirent le moine d’ obazine dans la salle où guillaume leclerc se laissait entraîner à le toute l’ amertume de ses réflexions ", "elle est moulée dans une robe qui ressemble à une peau d’ anguille dorée les plus rares et qui accuse formellement ses formes harmonieuses quand elle marche on dirait que son adorable postérieur est en train de faire-une addition compliquée style je pose et je retiens le marquis considère l’ assistance adresse de les ronds de mains fait des ronds de jambes de table en table et se retrouve devant la nôtre il se pétrifie pâlit sourit et murmure: —quelle bonne surprise —morbleu monseigneur vous m’ en faites une autre renchéris -je en lui tendant la main ", "ils ne devaient jamais revenir ni pour le maître ni pour l’ élève un matin lord consterné annonça à le son neveu qu’ il leur fallait retourner à le PROPN et comme édouard ne pouvait comprendre ce brusque départ le comte lui présenta la lettre prévenait son frère de la mort de son époux la douleur de le jeune prince fut partagée entre les regrets que lui causait le trépas de son père et ceux qu’ il éprouvait de quitter si précipitamment ses chères montagnes la raison doit chez vous précéder les années mon fils dit le comté en l’ embrassant " ]
c’ est celui qu’ il a acheté à le PROPN après le déjeuner il n’ a pas encore eu le temps de le lire à le cause de la migraine et de la sieste qui ont occupé tout son après-midi on leur donne une table ronde recouverte d’ une nappe blanche avec des assiettes fleuries à le centre de laquelle dans un gros cendrier en cristal rempli de mousse se trouvent piquées quelques têtes de marguerites la dame qui les a accueillis leur tend le menu en souriant puis le maître d’ hôtel vient prendre la commande	[ "il choisit une terrine de chevreuil en entrée et après avoir demandé dans quelle rivière elles ont été pêchées en plat une truite et mademoiselle elle hésite relit la carte demande ce qu’ ils appellent des asperges à la watteau elle prononce vateau ", "la femme repart une fois la commande notée il l’ informe alors qu’ on prononce ouatteau qu’ en français se prononce oueu sauf pour les mots d’ origine allemande que le commun de les mortels qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez emporté par la prononciation de le mot wagon qui est le mot français le plus fréquent à le commencer par se trompe sur la prononciation de tous lesw de la langue française parce que le mot wagon qui est d’ origine allemande ne correspond pas à la règle de la prononciation en français et fait justement partie de les exceptions il a écrit à le ce propos pour une revue qui s’ appelle vie et langage un article qu’ il lui fera lire il en a plusieurs exemplaires dans le coffre de la voiture il détaille l’ origine la provenance l’ évolution de plusieurs mots français commençant par puis prend le journal plié en sur sa serviette de table le déplie entièrement et disparaît derrière le paravent formé par la une et la dernière au-dessus de la nappe legénéral est mort barre toute la première page d’ un bord à l’ autre en énorme ", "elle ne sait pas qui c’ est un serveur apporte un petit pot de beurre et leur offre de choisir dans la corbeille qu’ il leur présente parmi différentes variétés un pain individuel il le pose sur la petite assiette qui se trouve à le leur gauche à le côté de la fourchette elle détache un petit morceau de le sien qu’ elle tartine de beurre à le chaque page il s’ arrête longuement ", "la une cache son visage elle caresse la trame de la nappe observe son couteau sa fourchette sa petite cuillère le dessin de son assiette les tables à le côté son visage à le lui passe une seconde sur le côté de le paravent il lui propose une page ", "elle déplie sa serviette sur ses genoux en prévision de le moment où les plats vont arriver elle rapproche sa chaise de façon à le être bien installée quand elle aura le sien devant elle les gens de les tables autour doivent se dire que ce n’ est pas intéressant de discuter avec elle puisque la personne qui l’ accompagne lit le journal ils ne peuvent pas savoir quand ils la voient face à le ces pages noires dépliées qu’ il vient de la regarder de les heures avec des yeux exorbités ", "deviendra roi d’ PROPN samedi et à le bas de la page prix goncourt ajar lavie devant soi la terrine de chevreuil et le saumon fumé arrivent il replie son journal et déplie sa serviette elle prend un toast le tartine de beurre ", "pose une tranche de saumon dessus presse un petit filet de citron le porte à sa bouche et mord à la table à le côté il lui montre des homosexuels et lui dit que maintenant elle sait comment ils font il lui raconte qu’ il a failli un jour avoir une expérience homosexuelle que l’ expérience n’ a finalement pas eu lieu et qu’ il le regrette désapprouvant les gens qui parlent sans connaître ", "il avait l’ intention d’ avoir cette expérience pour savoir ce que c’ était un peu plus loin il y a une table avec le père la mère et un jeune enfant très à l’ aise malgré son âge il y a du riz dans son assiette et des filets de sole que le serveur a détachés de leur arête avant de les poser délicatement sur son assiette il remet son journal en paravent devant lui il a terminé sa terrine puis le deuxième plat arrive ", "à le moment de le dessert le serveur leur recommande la tarte à les myrtilles ou le sorbet à le cassis il lui fait répéter sa phrase dit qu’ il n’ a pas compris de quel parfum il s’ agit le serveur répète que c’ est un sorbet à le cassis il ne comprend toujours pas " ]	[ "j’ ai su même que dans leur cénacle il me fut décerné à le huis-clos un superbe brevet d’ incapacité politique et j’ avoue sans aucune réticence que jamais brevet ne fut mieux mérité mais que de scènes peu agréables me valut cette sauvagerie pourquoi tant d’ explications étranges données à le ma conduite alors qu’ elle était un résultat tout simple de mon acabit ou pour parler plus scientifiquement de mon organisation cérébrale dès l’ enfance j’ avais eu l’ effroi de devenir un personnage parce qu’ en tout personnage j’ apercevais un côté croquemitaine qui répugnait à le tous mes instincts ", "–c’ était en effet assez risqué d’ autre part si elle avait de sérieuses inquiétudes pour la vie de l’ enfant le cas était assez embarrassant tu peux te retirer reprends cela lui indiquait les papiers le vieillard obéit mais il lui restait de difficiles paroles à le prononcer ", "je vivais donc très seul n' admettant qu' un pauvre petit turc mystique et doux mais qui mourut d' une pneumonie à les premiers froids de novembre dans ma chambre hostile assis à le ma table devant ma fenêtre à les crépuscules brumeux d' automne je me laissais souvent hypnotiser par cette peuplade de tuyaux de poêle à la fois lugubre et comique surtout si nouvelle pour moi qui n' en avais jamais tant vu ils commençaient de lancer leurs premières fumées de la saison ils avaient tous comme des petites têtes des petits bonnets des petits chapeaux ornés d' espèces d' oreilles pour les faire tourner; à le moindre vent ils s' agitaient avec des mouvements de guignol en jetant parfois de vagues cris grinçants que j' entendais à le travers mes vitres ", "la ferme avait comme eux un caractère d’ ancienneté les poutrelles de le plafond étaient vermoulues les murailles noires de fumée les carreaux gris de poussière un dressoir en chêne supportait toutes sortes d’ ustensiles des brocs des assiettes des écuelles d’ étain des pièges à le loup des forces pour les moutons une seringue énorme fit rire les enfants pas un arbre de les cours qui n’ eût des champignons à sa base ou dans ses rameaux une touffe de gui ", "PROPN est pourquoi j\\' ai décidé de prendre un défenseur qui ait oreille de le tribunal or oreille de le tribunal vaut son pesant or autrement dit notre avocat ne se laissera pas payer en monnaie de singe sans doute sommes -nous plusieurs intéressés à le acquittement assassin ", "il fit autant de poumons de foies de coeurs de cerveaux de vessies de rates d' intestins de matrices de vulves et de pénis qu' il était nécessaire et fabriqua enfin avec un art subtil et en quantité suffisante tous les organes à le moyen de lesquels les humains pussent parfaitement respirer se nourrir et se reproduire il n' oublia ni les muscles ni les tendons ni les os ni le sang ni les humeurs enfin il tailla des peaux se réservant de mettre dans chacune comme dans un sac les choses nécessaires toutes ces pièces d' hommes et de femmes étaient achevées et il ne restait plus qu' à les assembler quand PROPN fut invité à le souper chez bacchus il s' y rendit et le front ceint de rosés vida trop souvent la coupe de le dieu ", "cependant elle n’ était pas avec sa maîtresse sur un pied de familiarité les cocottes racontent leurs affaires à le leurs bonnes et leur demandent conseil mais PROPN n’ était pas une cocotte c’ était une femme galante dans l’ acception la plus élevée de le mot elle avait eu dès son entrée dans le monde ou elle vivait une situation exceptionnelle et elle tenait ses domestiques à le distance je pense bien qu’ elle ne jouait pas à le loto avec eux ", "–tiens dit -il à le bout de quelques pas asseyons -nous un peu à le bord de l’ eau ensuite je fouetterai le bidet et ce sera tout tu seras chez ton mari devant eux par delà les cannaies dans la clarté très douce le grand étang chantait la complainte de les nuits nuptiales une musique lente et qui parfois s’ enflait comme un désir ou une plainte montait de le ventre de les grenouilles mêlée à l’ aigre et grinçant cailletis de les fauvettes de les roseaux et un petit vent comme une chatouille humidement leur passait sur la peau sous l’ ombre chevelue d’ un saule à le pied de lequel ils s’ étaient assis ", "à ce moment un facteur frappa à les carreaux de la loge y passa le bras tendit lettres en disant sous sous puisqu’ il y a lettres dit rodolphe –une d’ affranchie répondit le facteur après avoir payé rodolphe regarda d’ abord machinalement les lettres qu’ on venait de lui remettre mais bientôt elles lui semblèrent dignes d’ un curieux examen ", "annabel semblait alors reprendre vie devenait presque gaie silencieuse les traits un peu crispés mme norand la regardait puis elle se levait à le bout d’ un moment et se retirait après avoir serré la main de les demoiselles brennier sans PROPN eût dit un mot pour la retenir elle parlait peu à le marnel de sa petite-fille en dehors des réflexions qui avaient trait à sa santé depuis qu’ PROPN se levait il allait chaque jour passer quelques moments près d’ elle " ]
il ne me fut donné par aucune âme compatissante il ne me vient ni de le jeu ni d’ un heureux pari ni d’ un habile chantage je ne l’ ai ni volé ni emprunté ni trouvé dans la rue alors ah voila il y a quelques semaines j’ ai dû me mettre en quête d’ un appartement celui que je possédais auparavant ne convenait plus à le mon nouveau genre d’ industrie ah! que j’ ai gravi d’ étages	[ "j’ en ai descendu beaucoup aussi avant de découvrir le un jour je visitais un appartement dans la rue jules-renard un joli petit appartement confortable propre et coquet elle-même la maîtresse de la maison guidait mes pas je me trompai tout d’ abord sur l’ étiage social et mondain de cette dame une cossue bonne petite bourgeoise conjecturais -je ", "je ne me trompais pas de beaucoup mon éventuelle hôtesse était en effet une cossue bonne petite bourgeoise mais pas mariée et de posture analogue à le celle de cette madame warner que notre distingué nous a si bien contée dans l’ éminent charlie une demi-mondaine bien popote bien sage et pratique au-delà de toute prévision comme son bail n’ était pas tout à le fait fini la dame avait hâte de trouver un brave locataire qui prît l’ appartement tout de suite et je goûtais vive joie à l’ entendre déployer tant d’ éloquence à me persuader les innombrables charmes de son logement ", "toutes les pièces disait -elle se commandaient sans se commander elle avait placé son lit comme ça mais on pouvait le placer autrement comme par exemple sans que rien n’ eût à le flancher dans l’ harmonie de la pièce jolie avec ça la mâtine un peu replète mais très fraîche encore malgré la trentaine à le coup sûr dépassée en retraversant la salle à le manger: –vous prendrez bien un doigt de porto? ", "insinua -t-elle une pas autrement déplaisante petite femme de chambre me débarrassa de mon chapeau de mon pardessus de ma canne et servit le porto nous en savourions le second verre quand vibra la sonnerie de l’ entrée –qui est-ce s’ enquit la dame chicago fit la désirable soubrette ", "–fais -le entrer à le salon correct je me levai c’ était entendu patati patata l’ appartement me convenait je reviendrais demain ou après-demain rendre réponse une heure après je croisais dans la rue un de mes cousins ", "–très chic ton nouveau chapeau disait l’ adolescent admiratif mon nouveau chapeau je n’ ai pas de nouveau chapeau instinctivement j’ enlevais mon couvre-chef et constatais qu’ il n’ était pas mien nul doute permis! j’ avais par erreur dans l’ antichambre de la dame coiffé le galurin de le nommé chicago ", "à le fond de le dit galurin luisaient la marque d’ or d’ un chapelier de et ou initiales surtout des w et des je n’ avais pas perdu à le change le chapeau de le yankee était un extraordinairement beau chapeau et qui m’ allait comme un gant une imperceptible boursouflure gonflait le cuir intérieur grâce à une légère enquête je constatai bientôt la présence clandestine à le cet endroit de jolis billets de oh! la chose ne comportait aucun mystère! ", "avant de monter chez sa bonne amie m.chicago avait prudemment carré une somme de louis destinée sans doute à un autre emploi et moi je me trouvais là stupide devant ces ridicules francs l’ indélicatesse de l’ américain car enfin ce n’ est pas chic de se méfier ainsi de sa maîtresse me suggéra un instant l’ idée de m’ assimiler froidement cette galette fortuite mon atavique probité reprit le dessus –cet argent n’ est pas le mien ", "je le rendrai à son légitime propriétaire toutes mes démarches pour retrouver le méfiant chicago demeurèrent vaines la dame ne voulut me fournir aucune indication une lettre à le elle confiée pour être remise à le monsieur resta sans réponse je crois que je finirai par appliquer à des besoins personnels cet argent tombé de le ciel " ]	[ "elle s’ impatientait je la trouvai très attentive à le ravaudage d’ un prosaïque bas bleu je pense maintenant qu’ elle devait à le ce moment se sentir aussi gênée que moi car elle ne leva pas un seul instant les yeux de son ouvrage quoi pensez -vous me dit -elle brusquement après un long silence ", "–monsieur taillefer se serait -il demandai-je. –tué s’ écria ma railleuse voisine vous en porteriez gaiement le deuil je pense –mais que lui est -il donc arrivé –le pauvre bonhomme répondit la maîtresse de la maison est sujet à une maladie dont je n’ ai pu retenir le nom quoique monsieur brousson me l’ ait dit assez souvent et il vient d’ en avoir un accès –quel est donc le genre de cette maladie demanda soudain un juge d’ instruction PROPN c’ est un terrible mal monsieur répondit -elle ", "à sa place il ne doit pas devenir le maître judith rejeta son drap et sortit de sa chambre elle reçut la chaleur nocturne avec bonheur l’ océan faisait un bruit de grand journal qu’ on froisse elle ne voyait dans le noir que les franges claires de les vagues qui tombaient et rampaient vers elle ", "cela s’ appelait: lettre d’ amour de la montagne l’ histoire d’ un moniteur de ski nommé l’ hiver il donne des cours à les riches étrangères qui se trouvent en villégiature dans cette station élégante de le vorarlberg il les séduit toutes grâce à son teint hâlé et sa grande beauté physique mais il finit par tomber amoureux fou de l’ une d’ elles femme d’ un industriel hongrois et celle-ci partage ses sentiments ", "–je ne sais il est froid peu causant ne parlant que de l’ affaire à le traiter –en tout cas c’ est un homme de goût pour avoir jeté son dévolu sur ce magnifique archancy dont l’ intérieur répond à l’ apparence extérieure vivre une partie de l’ année dans cette demeure y donner des fêtes dignes d’ un pareil cadre quel rêve ce serait !camille s’ animait légèrement en parlant ainsi l’ envie étincelait dans son regard ", "et puis de nouveau il a cherché cette femme au-delà de les corps amassés ses yeux fébriles ses cheveux blonds cette fois il a rencontré son regard après quelques secondes il lui a semblé que le visage de cette femme se modifiait de manière imperceptible même si rien n’ avait bougé rien de le tout se modifiait dans une forme d’ étonnement ou d’ abandon il n’ aurait pas su dire .il lui a semblé que cette femme et lui partageaient le même épuisement une absence à le soi-même qui projetait le corps vers le sol il lui a semblé que cette femme et lui partageaient beaucoup de choses c’ était absurde et puéril il a baissé les yeux .quand les portes se sont de nouveau ouvertes la plupart de les voyageurs sont descendus ", "à le quoi bon de les paroles une pression de mains nos regards dirigés d’ instinct sur le même objet notre tressaillement simultané à le vol d’ une palombe il n’ en faut pas davantage pour nous assurer que nos cœurs unis se répondent dans l’ extase jusqu’ à le moment où l’ un de nous soulevé par une vague de passion qui l’ étouffe se redresse ramasse d’ un coup de filet ses pensées égrenées sur la mer vient les verser toutes sur les lèvres de l’ autre dans un ardent et grave baiser à le soleil tombant nous remontons de le val à la vigie dans la logette à le pied de le mât sur la plus haute crête de rocher de ce belvédère tout notre empire se découvre et de grands lambeaux de le monde quitté les îles les terres de PROPN les villes de les hommes ", "la tenue de les livres lui coûtait de plus en plus PROPN proposa de l’ aider elle ne dit surtout pas oui mais lui expliqua des choses le type d’ erreurs qu’ il ne fallait pas faire un matin rené la prit dans ses bras et l’ embrassa sur la bouche elle sentit la force de le bonhomme et toutes ses formes bien en place ", "elle qui trouvait que rien n’ était trop beau pour sa queenie PROPN avait l’ impression que ce n’ était pas vrai et qu’ elle était déguisée et qu’ elle faisait ce métier pour rire quelquefois je m’ imagine que les clients et moi et les autres employées nous sommes des enfants qui jouons à la dînette et je ne peux pas m’ empêcher de sourire en y pensant mais que diraient les gens qui m’ ont connue? et vous habitez —dès que j’ ai trouvé cette place j’ ai acheté quelques meubles et j’ ai loué une petite chambre à le harlesden dans cette direction comme sa voix était douce et sa prononciation pure ", "puisque vous en recherchez une autre le deuil est fini dans le cœur comme sur l’ habit –ce n’ est pas une raison père d’ ailleurs je me trouve trop vieux je n’ aime plus la danse –écoutez reprit léonard en l’ attirant dans un endroit isolé vous avez pris de le dépit en entrant chez moi de voir la place déjà entourée d’ assiégeants et je vois que vous êtes très fier mais ceci n’ est pas raisonnable mon garçon " ]
pourquoi donc méchante es -tu restée toute la journée-enfermée dans ta chambre tu n’ aimes donc plus il allait probablement dire ton oncle il n’ acheva pas il venait de la regarder elle était pâle et ses yeux rouges et gonflés annonçaient qu’ elle avait dû pleurer pendant bien longtemps toute la journée peut-être	[ "mais qu’ as -tu donc mon dieu? quelle chose te chagrine ce vilain mariage n’ est -ce pas faut -il aussi que je sois assez simple pour t’ avoir causé de cela? allons n’ en parlons plus mon enfant où donc avais -je l’ esprit? est -ce que c’ est possible que toi si belle épouse un pareil homme car enfin il est presque vieillard? ", "va mon enfant ne causons plus de cela ah! quand je pense que je t’ ai fait pleurer! et j’ ai été assez sot moi aussi pour me tracasser pendant jours il l’ embrassait en parlant; quand il eut fini il ajouta en riant: n’ est -ce pas chère petite qu’ il aura essayé de t’ effrayer dans sa lettre mais rassure -toi certainement tu ne t’ appelleras pas la comtesse de chéret elle le regarda et dit en souriant tristement: vous vous trompez mon oncle ", "le vieillard se recula avec étonnement tu dis? qu’ il faut que j’ épouse monsieur de mirache ah! elle ajouta en cachant sa figure dans le creux de ses mains oh! mon oncle je suis bien malheureuse elle pleurait il reprit: eveline ma chère petite à le nom de le ciel ne me fais pas souffrir ainsi ", "pourquoi pleures -tu elle répondit à le travers ses larmes je te le répète il faut que je sois sa femme mon père comme je vais être malheureuse le vieillard frappa violemment de le pied et s’ écria: c’ est trop fort ", "est -ce que par hasard monsieur de mirache se croirait le droit de faire de ma fille ce que son bon plaisir lui conseillerait quand je vous le dis mais faut -il aussi que j’ aie été stupide de conter ses bêtises à le eveline saprébleu! dieu me damne mais il me semble que j’ ai l’ air de craindre ce seigneur que m’ importe après tout qu’ il soit l’ ami ou l’ ennemi de le gouverneur! que diable ", "je ne suis pas de ceux qu’ on laisse pourir dans une tour moi mademoille je vous affirme que vous ne l’ épouserez pas c’ était ce mot mon pèr e prononcé par eveline qui venait de produire ce débordement de paroles dans la bouche de le vieillard il y eut un silence pendant lequel l’ oncle se fit cette réflexion: elle n’ ose peut-être pas refuser de sa propre volonté de cette maière elle aura l’ air d’ être forcée ", "elle répondit en entourant de ses bras le cou de le vieillard: impossible cher oncle comment cela? voyons explique -toi eveline à le lieu de répondre fouilla dans sa poche et en retira la lettre de le seigneur de mirache tiens dit -elle lis le billet ne contenait que cette seule ligne d’ une écriture fine et régulière: acceptez ou je vous jur il mourra pendant qu’ il lisait elle le regardait; et comme sa figure trahissait un vif étonnement elle ajouta comme si elle eut eu nous pourrions dire quelques connaissances pathognomonique: comment vous ne comprenez pas non dit -elle d’ une voix qui toucha profondément le vieillard ", "vous avez donc oublié que je vous avais dit que je l’ aimais c’ est vrai dit le vieillard en tressaillant malgré lui tu veux parler de le capitaine georges j’ avais oublié les paroles de le seigneur de mirache lui revinrent à la mémoire il pensa à le aignan ", "pauvre enfant se dit -il intérieurement puis il ajouta en s’ adressant à le eveline et d’ une voix qui annonçait une résolution innébranlable moi ton oncle le remplaçant de ton père je te jure que ce mariage ne se fera pas eveline frissonna sa figure eut comme un rayonnement peut-être qu’ en dépit d’ elle-même elle éprouvait une secrète joie d’ entendre ces paroles " ]	[ "même si je n’ ignorais pas que nous étions séparés je ne souffrais pas le moins de le monde de cette séparation puisque nous étions tout le temps ensemble c’ était même ainsi et uniquement ainsi que je concevais maintenant la séparation avec marie en sa présence en réalité je pensais que marie me téléphonerait très vite après son retour j’ imaginais même à ce moment-là que dans les prochains jours marie me proposerait de revenir habiter avec elle rue de la vrillière je savais bien qu’ elle ne l’ exprimerait sans doute pas en ces termes mais ce que j’ espérais secrètement c’ est que les choses se feraient naturellement et que dans la foulée de le séjour à l’ île d’ elbe nous nous reverrions tellement souvent dans les prochains jours et avec tellement de plaisir implicite et de tendresse retrouvée qu’ un soir naturellement elle me proposerait de rentrer en sa compagnie rue de la vrillière après un dîner à le restaurant et que je passerais la nuit avec elle pour ne repartir qu’ à le petit matin ", "si elle l’ avait eu de son amant elle l’ aurait\\n' sans doute aimé davantage l’ avait donc séparé de son fils par vengeance par cruauté pour le punir de qu’ il les avait surpris et il se décidait à le aller dès l’ aurore requérir les magistrats pour se faire à le peine avait -il pris cette résolution qu’ il se sentait envahi par la certitude\\n' contraire de le moment que limousin avait été dès le premier jour l’ amant d’ henriette \\n' l’ amant aimé elle avait dû se donner à le lui avec cet élan cet abandon cette ardeur qui \\n' rendent mères les femmes la réserve froide qu’ elle avait toujours apportée dans relations intimes avec lui parent n’ était -elle pas aussi un obstacle à le ce qu’ elle été fécondée par son baiser alors il allait réclamer prendre avec lui conserver toujours et soigner l’ enfant d’ autre ", "mais vous êtes muet sourd aveugle mort impitoyable monsieur oui monsieur impitoyable parce que je ne suis ni votre domestique ni une inconnue ni votre fille et pourquoi si je ne vous suis rien ne me laissez -vous pas pourquoi m' aimez-vous pourquoi ne me pardonnez -vous pas qu' est -ce que cela vous fait quand vous allâtes chercher ma mère dans un château déjà couvert de flammes c' était une enfant et vous ne la tuâtes pas j' ai aussi un enfant dans mon sein et ma mère nous regarde tous vous et moi en ce moment monsieur! m. clavier ne remuait pas plus qu' une vieille statue de bronze qu' on aurait couchée tout à le long dans un lit; ", "enfin dans ce style d’ une rusticité sauvage mais pleine de poésie qui n’ appartient qu’ à le paysan breton il entama la légende de ses amours et de celles de PROPN s’ animait en parlant; à le souvenir d’ yvonne enlevée par diégo des larmes de rage sillonnèrent son visage son poing crispé meurtrissait le pommeau de sa selle et par une contraction de les muscles il étreignit si vivement son cheval que le pauvre animal poussa un hennissement de douleur en entendant prononcer les noms de le chevalier de tessy et de le comte de fougueray boishardy échangea un regard rapide avec marcof ", "il tenta de revenir en arrière de reprendre maladroitement ses mots j’ ai eu un contact avec les renseignements généraux il leur donnait des informations sur les groupes écolos qui s’ agitent autour de la centrale il risque de tout balancer si on l’ interpelle bien à le contraire vous avez encore de le chemin à le faire cadin ce moreux n’ a aucun intérêt à le révéler qu’ il travaille pour nous d’ une part il se couperait de tous ses amis et d’ autre part il ne nous serait plus d’ aucune utilité en le mettant jours dans la cage nous lui offrons un certificat de martyr en béton armé ", "je n’ en lisais pas l’ être humain ne m’ intéressait pas plus que les formes par lesquelles il entend laisser sa trace toute trace étant nuisible ou obsc��ne m’ étais -je très tôt persuadé je ne lisais d’ ailleurs presque rien je refusais que mon visage ait l’ air absent ou idiot comme celui de mes sœurs quand elles s’ adonnaient à la lecture et qu’ elles n’ étaient pas loin de ressembler à des chiens en train de fienter disait PROPN pythre qui me faisait aussi remarquer combien ils paraissent stupides à le ce moment-là et vulnérables leur être de chien apparaissant pour ce qu’ il est quelque chose d’ infiniment servile qui les rapproche ainsi de la plupart de les humains avec leurs yeux levés et craintifs comme s’ ils attendaient un coup de grâce que je leur aurais volontiers donné je ne voulais pas être absent de moi-même ni sembler une sorte de mort-vivant ou hébété comme un innocent mon innocence n’ était pas de cet ordre: pour n’ avoir pas l’ air tout à le fait absent je faisais confiance à la radio et à la télévision c’est-à-dire à la parole vive en ", "n’ a jamais rien vu je serai bien contente le jour où nous reprendrons le chemin de paris je m’ ennuie à le crever dans ce trou minos quel trou demoiselle aspasie aspasie lectoure pardi minos ah eh bien moi aimer beaucoup trou parce que moi rien faire ", "que pouvions -nous faire il nous fallut crier comme les autres vive la sainte-union! et cacher nos secrètes pensées pour n’ inspirer aucune défiance à les ligueurs mais nous nous connaissions et quand arrivera le moment décisif nous nous retrouverons mais ce moment arrivera -t-il demain dit de thiel en baissant la voix a ce moment heures sonnèrent à le beffroi communal ", "était souvent informé de la santé de madame villor et quand il apprit son départ pour st. raymond il en témoigna beaucoup de plaisir disant qu\\ elle y serait mieux en ville et que l\\' air pur des champs ne manquerait pas d\\' avoir sur elle un effet merveilleux il loua son logement aussitôt et ce fut un double plaisir car il regrettait bien la sottise qu\\ il avait faite dans un moment erreur il avait mal calculé le secours était pas venu de ce côté-là enfin tout allait pour le mieux maintenant ", "d’ être ainsi entouré d’ une sorte de cour à le vieux-pressoir lui donnait davantage le sens de son importance que de dîner avec des financiers plus riches et plus influents que lui un clin d’ œil de bob qui portait nouvelles bouteilles à la grande table ricain exaspéré par les plaisanteries de le photographe répliquait sèchement on pouvait prévoir le moment ou ̀ il se lèverait excédé et s’ en irait tout seul il n’ osait pas encore rongeait son frein " ]
etait -elle sincère ou avait -elle peur? n’ importe! ah! elle savait bien me dompter par ces fausses espérances qu’ elle semblait me permettre d’ avoir lorsque nous arrivâmes à la malle j’ avais toujours ses mains dans les miennes mais je n’ avais plus osé dire un seul mot la situation de mme gould-parker était en effet fort grave il était temps que je vinsse je vous fais grâce de l’ accident dont elle avait été victime et des soins que je lui donnai	[ "heures plus tard elle était complètement hors de danger et rhéa me disait en m’ accompagnant jusqu’ à la voiture qui allait me ramener en ville et en me laissant baiser fiévreusement ses mains vous avez sauvé la vie de jenny je ne l’ oublierai pas je ne l’ oublierai jamais elle ne rentrait pas à le vermel avec moi; sa sœur l’ avait suppliée de passer la nuit auprès d’ elle je revins seul dans cette voiture pleine de son souvenir parfumée de ses émanations enivrantes quand j’ arrivai chez moi je n’ avais plus ma raison que se passa -t-il alors j’ ai peine à le m’ en souvenir ", "il le faut cependant pour vous le dire j’ étais rentré dans ma maison par cette issue qui ouvre sur une ruelle déserte je traversai mon jardin et fus bientôt auprès de cette petite porte qui met en communication les hôtels pourquoi en ai -je franchi le seuil? comment quelques minutes plus tard étais -je dans la chambre à le coucher de mme deblain où je m’ étais introduit dans le silence et l’ obscurité de la nuit ainsi qu’ un voleur ", "non ainsi qu’ un amant attendu! une lampe recouverte d’ un abat -jour rose éclairait faiblement la pièce son lit était entr’ ouvert prêt à le recevoir son corps adoré il me semblait l’ y voir me tendant les bras dans mon hallucination je m’ élançai pour la saisir a ce moment je perçus de faibles gémissements ", "je m’ arrêtai épouvanté ces plaintes partaient de l’ appartement de raymond mon premier mouvement fut pour me sauver en prenant le chemin par lequel j’ étais venu; mais comme malgré moi fatalité horrible je me dirigeai à le contraire en traversant les cabinets de toilette vers la chambre de mon ami ", "de mon ami je fus bientôt à le chevet de son lit il avait les yeux ouverts et me reconnut immédiatement sans paraître surpris de me voir je souffre comme un malheureux me dit -il et justement je n’ ai plus de morphine j’ allais sonner pierre pour l’ envoyer chez le pharmacien je ne sais ce que je lui répondis peut-être même n’ osai -je parler ", "dans ma précipitation à le rejoindre mme PROPN lorsqu’ elle m’ attendait pour aller à la malle je ne m’ étais pas débarrassé des flacons que j’ avais rapportés de mon laboratoire à l’ hôpital l’ un contenait un anesthésique à le base de morphine composé par PROPN et l’ autre ah! l’ autre je les avais sur moi dans l’ une de les poches de mon vêtement je pris l’ un de ces flacons j’ emplis de la solution qu’ il renfermait l’ instrument qui était sur la table près de la veilleuse et penché sur raymond je lui fis une injection hypodermique à le bras qu’ il me tendait dans son désir d’ être soulagé bégayant un merci il ferma les paupières mais moi j’ étouffai un cri d’ horreur en reprenant le flacon dans lequel j’ avais puisé il me sembla que ce n’ était pas de la morphine qui s’ y trouvait mais ce poison terrible extrait des alcaloïdes à lesquels j’ avais consacré ce travail que je devais présenter le lendemain même à l’ académie de médecine ", "c’ est épouvantable s’ écria pendant que voilait de ses mains tremblantes son visage inondé d’ une sueur glacée oui épouvantable horrible plus monstrueux encore que vous ne le pensez reprit erik d’ une voix stridente car j’ ignore si je me suis trompé ou si ma volonté n’ était pas d’ empoisonner cet homme dont je voulais la femme à le tout prix –vous pouviez le secourir –je ne l’ ai point fait je n’ étais pas certain d’ être un misérable car les phénomènes extérieurs de ce toxique que j’ avais peut-être employé sont identiques à le ceux que produisent les stupéfiants ", "et puis j’ étais la ̂che je ne voulais pas savoir je retournai rapidement sur mes pas je me souviens que je fermai les portes de les cabinets de toilette et que je traversai de nouveau cette chambre parfumée dont l’ atmosphère avait achevé de m’ affoler mais je la traversai en courant peut-être craignais -je d’ y revoir rhéa non plus me tendant les bras mais me criant: assassin empoisonneur je rentrai chez moi a heures j’ étais encore le front glacé contre la fenêtre qui donne sur mon jardin lorsque je vis passer mme deblain ", "elle revenait de la malle je descendis bien vite et repoussai pour ainsi dire derrière elle la porte de communication de nos hôtels une demi-heure plus tard je partis pour paris vous savez ce qui s’ est passé ensuite –et vous avez eu le courage d’ accepter les fonctions de médecin légiste dit " ]	[ "elle est même en somme honnête femme elle n’ a pas eu plus de ou amants a l’ époque où nous vivons c’ est une chasteté –en outre croyez bien qu’ elle est remarquablement intelligente remarquablement a la fois par son esprit qui est des plus fins et par sa connaissance de la vie je la juge supérieure ", "tu m’ as dit que la mort de mon père nous laissait dans la misère alors je me suis mise à le travail et j’ ai refusé le bonheur et maintenant je sais que mon julien s’ est lassé d’ attendre et en a épousé une autre et tu m’ apprends que tu vas me quitter pour épouser un homme que tu n’ as jamais aimé et qui t’ es resté étranger depuis tant et tant d’ années.mme pélissand avait la tête si basse qu’ on eût dit que son front allait toucher sa poitrine on ne voyait plus que sa nuque où sa chair se séparait et formait comme cordes.marie se tut en attendant un mot de sa mère mais mme pélissand restait le front courbé et l’ air PROPN alors marie continua:–moi j’ ai fait mon devoir en restant avec toi feras -tu le tien en refusant ce mariage pour ne pas me laisser seule? parle maman qu’ as-tu à le me répondre?mme haussa soudain la voix en regardant sa fille –je me marierai parce que je ne veux plus rester avec toi.marie ouvrit de grands yeux et demanda en avançant son visage près de celui de sa mère qu’ as -tu à le me reprocher ", "on a vu des travaux commencés être abandonnés et dans ce cas les propriétaires lésés recevaient une indemnité qui les désintéressait amplement ne craignez pas pour vos administrés pour vos familles le contact dangereux de les ouvriers de le dehors; soyez persuadés que les principes de morale et de religion inculqués par vos soins paternels j’ ose le dire sauront préserver nos communes de les inconvénients que pourrait entraîner le séjour passager de ces hommes après tout peut-être moins pervertis qu’ on ne se plaît à le dire ces ouvriers dont la présence ne serait en ce cas que momentanée seront un danger d’ un autre genre contre lequel messieurs je veux vous mettre en garde l’ insuffisance de les auberges les obligera sans doute à le chercher un asile chez l’ habitant par exemple ", "les femmes sont devenues complètement invisibles —bon! mais pourriez -vous me dire à le quelle catégorie sociale appartient la visiteuse —non ma foi! et vous —moi je le sais c’ est une bourgeoise qui ne fréquente pas habituellement le bal de l’ opéra peut-être même est -ce une provinciale se voit à sa tenue qui manque absolument d’ élégance ", "j’ avais conscience que mon zèle studieux ma docilité l’ ennuyaient; jusqu’ à le quel point m’ estimait -elle il n’ était pas question de lui découvrir mes sentiments ni d’ essayer de connaître les siens j’ avais réussi à le me délivrer intérieurement des clichés dont les adultes accablent l’ enfance j’ osais mes émotions mes rêves mes désirs et même certains mots mais je n’ imaginais pas qu’ on pût communiquer sincèrement avec autrui ", "PROPN vint dès le de le mois de juin s’ installer à la pâquellerie avec ses enfants la nurse et les domestiques les invités de joseph étaient attendus pour le le temps était limpide le soleil chaud le vent modéré la campagne abandonnée à les effusions végétales chapitre xi l’ orgueil-de-joseph se manifeste à le grand jour ressemblance conjugale et ressemblance familiale ", "en empruntant le couloir qui mène à le salon il dit putain faut faire attention à les branches quand on vient chez toi gros t’ as besoin d’ outils de jardinage j’ peux avoir des plans pour toi ixe ferme la porte de la véranda tandis qu’ PROPN entre dans le salon.rholala mais c’ est l’ bordel bien ou quoi ç a dit quoi les gars ixe bien ou quoi mon gars sûr et il l’ attire vers lui après lui avoir serré la main l’ invitant à une accolade à le laquelle ixe participe sans trop de conviction ", "les paupières fermées je devinais derrière moi l' arabesque de son corps penché svelte en robe collante gris plomb un gris qui fait hésiter sur la nuance de ses yeux le dangereux silence s' abattit sur nous elle ne risqua pas un geste pourtant et ne m' embrassa pas elle dit seulement après quelques minutes ô ma chère ma chère et de nouveau se tut quand la pendule sonna heures je me secouai vivement et courus à le commutateur pour faire la lumière ", "—vous n’ avez pas entendu non plus la voix de votre patronne parlant à le téléphone? la porte était fermée —à quelle heure avez -vous vu mlle bauche ce matin —je ne sais pas à le juste minutes ou quart d’ heure après mon arrivée ", "mais lorsque j’ entrai à le service ce luxe PROPN n’ existait pas encore et on n’ y mettait pas tant de façon à le moment de la soupe on vous apportait une grande terrine qu’ on plaçait sur un banc à le milieu de la chambre hommes se rangeaient autour debout la cuiller à la main au-dessus de les légumes et de le pain trempé portions de bœuf bouilli étaient artistement posées chacun prenait délicatement son morceau entre le pouce et l’ index et le mangeait sur son pain avec ou sans couteau selon que ses moyens lui permettaient ou non d’ en avoir un " ]
rien de plus facile que de la lui faire faire cet clef mais cette chambre où la trouver il n’ y a pas de place de trop dans les logements de paris pour caser le nouveau venu il faut prendre sur la part de les autres chacun se serre pour lui c’ est un déménagement complet sans changement de local	[ "la mère renonce à son petit salon tantôt le père déloge ses livres pour loger son fils et transporte sa bibliothèque dans sa chambre à le coucher pendant ce temps les sœurs travaillent à l’ embellissement de cette chambre dès le mois de septembre combien de doigts de jeunes filles ardemment occupés à l’ achèvement d’ une tapisserie d’ une tenture combien de petits pécules amassés pièce à le pièce depuis an et mis à le contribution pour l’ achat d’ un meuble d’ une pendule toujours pour cette chambre le père la simplicité l’ économie: ne me le gâtez pas ne me l’ amollissez pas ", "ne crains rien répond la mère puis elle ajoute tout bas je veux qu’ il soit bien à la maison pour qu’ il ait du plaisir à le y rester; car son goût pour la maison c’ est notre influence succédant à le notre autorité c’ est la confiance devenant de sa part une habitude et tandis que toi tu vas songer à l’ organisation de ses études à un choix d’ amitiés sérieuses et utiles moi je m’ occuperai de l’ amuser de lui donner le goût de la bonne compagnie fais -en un homme moi je tâcherai d’ en faire ce que tes chers écrivains de le xvii siècle appelaient un honnête homme il arrive enfin! il entre! que nous apprend le premier regard jeté sur lui la première journée passée avec lui? ", "quels changements se sont opérés dans son visage dans sa démarche dans ses manières je prends à le témoin les parents qui ont retrouvé leur fils cette année n’ est -il pas vrai qu’ il revient plus fort plus gai plus résolu plus affectueux c’est-à-dire plus fils en étant plus homme il a appris par la privation ce que valent les affections naturelles il a appris par la comparaison ce que sont en regard des autres hommes un père une mère une sœur un frère il a appris la règle l’ ordre la discipline ", "il a pratiqué à la fois l’ immolation et l’ exercice de la volonté tour à le tour libre de faire tout ce qu’ il voulait et forcé de faire tout ce qu’ il fallait; enfin pour la première fois s’ est révélé à le lui dans toute sa grandeur le mot de patrie je pourrais citer à le ce sujet de les exemples frappants de métamorphoses le drapeau est un être il porte une âme cachée dans ses plis et de ces plis déroulés et flottants sort je ne sais quel souffle d’ héroïsme qui descend dans les cœurs ", "non! on ne vit pas impunément pendant une année autour de cette hampe toute chargée d’ une mystérieuse électricité on ne court pas impunément pendant une année partout ou il y a un danger public un incendie une inondation et tout cela pourquoi? pour l’ honneur de le drapeau en quel nom? à le nom de la PROPN c’ est comme soldat de la france que partout et toujours le volontaire s’ oublie et se sacrifie de la je ne sais quelle incarnation quelle évocation de cette créature invisible qu’ on appelle la patrie ", "j’ ai vu des jeunes gens partis non pas sceptiques mais du moins indifférents à le toute idée générale et généreuse et qui le jour de leur départ de le régiment ont été tentés de pleurer en rendant leur fusil ce qu’ ils regrettaient en lui ce n’ était pas seulement le compagnon de leurs fatigues le témoin de leurs travaux mais l’ arme de la patrie aussi n’ ont -ils pas voulu lui dire adieu ils lui ont dit à le revoir et alors serment fait tout bas à ce cher fusil de donner avec joie tout leur sang à le leur pays le jour où il les appellerait ces jeunes gens qui riaient de notre romantique chauvinisme de nos phrases déclamatoires de étaient devenus déclamateurs à le leur tour oh! le beau défaut quand il veut dire dévouement ", "ce n’ est pas tout croit -on que le sentiment de les intérêts publics leur ait ôté la pensée de leurs devoirs particuliers croit -on que le travail de la caserne ait engourdi chez tous le travail de l’ intelligence non! plus d’ un à le milieu de ces exercices de soldat s’ est souvenu qu’ il devait être autre chose que soldat; il a eu le courage de prendre sur ses courtes heures de repos le temps de se préparer à son rôle futur d’ avocat de magistrat de juge ", "il a commencé son volontariat de la science tout en achevant son volontariat de la guerre ce n’ est pas tout les chefs de les grandes maisons industrielles avancent généralement à le leurs ouvriers distingués les francs de le volontariat; eh bien pas un seul de ces jeunes gens qui à le retour n’ ait remboursé avec son travail l’ avance qui lui avait été faite; pas un qui ne soit revenu plus actif plus docile plus ordonné plus intelligent ", "a l’ école de les beaux-arts de les prix de sculpture et d’ architecture ont été obtenus par des volontaires d’ un an enfin un jeune sculpteur questionné par moi m’ a dit je suis surpris monsieur des progrès que j’ ai faits dans mon art pendant cette année ou ̀ j’ en ai été privé la privation a augmenté ma passion l’ absence de tout travail matériel m’ a rejeté plus vivement dans le travail intellectuel et chose curieuse ma main elle-même a profité de l’ exercice de ma pensée " ]	[ "j\\' ai inventé un théorème j\\' aimerais le tester sur toi d\\' accord en quoi cela consiste -t-il? —eh bien tu me dis n\\' importe quoi et moi je te demande fois pourquoi —bon j\\' ai faim je mangerais bien un croissant ", "voilà pourquoi hormis mes années à le bort-les-orgues à le siom à le ussel puis à le clermont-ferrand ou ̀ j’ ai fait des études de lettres modernes et où elle ma sœur avait obtenu d’ être mutée nous ne vivons plus ensemble mais tout près l’ un de l’ autre non que nous n’ ayons envie d’ une existence commune ce serait même vu ce que nous sommes l’ un et l’ autre la façon la moins désagréable d’ attendre la mort ce serait aussi nous lancer à le visage la seule vérité qui vaille notre vérité sexuelle ce que même une amante n’ est pas disposée à le entendre nous connaîtrait -elle le mieux possible mieux encore que ne me connaît ma sœur nul ne pouvant contempler sans s’ aveugler la nature solaire et ténébreuse de cet inapaisable besoin de consolation qu’ on appelle désir et puis ce serait céder à la facilité moi me condamnant à n’ avoir pas de vie privée et toi à ne pas espérer trouver une fille qui te comprenne me disait -elle chaque fois que la solitude faisait surgir à le mes lèvres de les buissons d’ épines qui me mettaient à le bord de les larmes sans ", "oui à le merveilleux pays d’ sans remarquer l’ air subitement inquiet de perla les yeux bleus de pâlissent comme si le soleil avait pénétré ce bouge hermétique puis il sourit d’ un sourire qui fait de nous les fils de son imagination un court instant tout se fige autour de nous les plateaux cessent de fendre la fumée de les cigares les ivresses décantent les seins ne forcent plus les décolletés le jazz postillonné par le piano de bastringue voit ses accords lissés et se change en note claire ténue infinie ", "tant pis si ces gens me font de le mal parce que je les aime ç a les regarde ils s’ en repentiront le bon dieu les punira! voilà ce que c’ est que de se laisser séduire par ses goûts cela vous pousse à les plus grandes imprudences toute cette nuit -là je me donnai raison même en rêvant je m’ approuvais moi-même mais le lendemain je vis bien que j’ avais eu tort et j’ aurais voulu retirer mes paroles imprudentes ", "voilà monsieur bergeret voilà comment nous serons pacifiques dans ou mois vous verrez éclater notre paix elle embrasera le monde je fus bien forcé après ce discours de reconnaître que les trublions étaient pacifiques et ainsi me fut confirmée la vérité de cet oracle écrit par la sibylle de panzoust sur une feuille de sycomore antique toi qui de vent te repais trublion ma petite outre si vraiment tu veux la paix commence par nous la f... le salon de madame de bonmont était singulièrement animé et brillant depuis la victoire de les nationalistes à le paris et l' élection de joseph à les grandes-écuries la veuve de le grand baron réunissait chez elle la fleur de le parti nouveau un vieux rabbin de le faubourg PROPN croyait que la douce elisabeth avait attiré à le elle les ennemis de le peuple saint par un décret spécial de le dieu d' ", "tonnerre de dieu nous dit -il est -ce que cela ne vous fait rien à le vous d’ entendre dire comme cela qu’ il y a à heures d’ ici de les zurlans il prononçait toujours ainsi le mot uhlans cela ne vous remue rien dans le ventre de savoir que ces gueux-là se promènent en maîtres dans nos montagnes où hommes bien déterminés pourraient en tuer une brochette tous les jours moi je ne peux plus y tenir il faut que j’ y aille mais capitaine comment y aller comment c’ est si difficile ", "le reste ne me regarde pas une seule fois disions -nous agit autrement il avait remarqué une fort belle créature fille d’ un meunier qui demeurait assez loin de la pendant quelque temps il avait dirigé fréquemment ses promenades en calèche de le côté de le moulin mais sans jamais adresser la parole à la jeune meunière celle-ci croyant peut-être marcher sur les traces de les nobles et puissantes dames telles que montespan et pompadour dont elle n’ avait jamais entendu parler s’ en vint un beau matin tout bravement apporter des œufs à la maison seigneuriale la maison de marsof n’ était point en besoin si pressant d’ œufs de poule ou de fromage blanc; ", "la fruitière ne s' engageait guère en manifestant les meilleures intentions à l' égard de bertile puisque la fillette à l' abri chez PROPN lui échappait aussi déversait -elle sa papelarde éloquence en s' attachant à les pas de le séducteur déçu qui n' avait plus qu' une hâte: se débarrasser d' elle il avait sauté dans son auto était loin qu' elle parlait encore ce soir-là quand PROPN pageant rentra éreinté d' avoir frotté des parquets toute la journée il surprit son épouse dans une singulière position la fruitière ayant non sans imprudence confié la garde de la boutique à ses garnements totor et titine venait de monter à le leur logement pour serrer son trésor dans une cachette qu' elle changeait souvent pour plus de sécurité ", "je pense que vous les aimez –oui grand-mère je vous remercie.mme norand considéra un instant la jeune physionomie fermée puis elle dit avec une sorte d’ hésitation –je crois que vous m’ en voulez beaucoup annabel cependant j’ ai toujours agi pour votre bien de le moins je le croyais ainsi ce mariage annabel se redressa dans la bergère profonde ou elle était assise –il est inutile de m’ en parler ", "j’ ai fait disent -ils plusieurs voyages j’ ai enterré l’ or et les diamants enfin la valise ne s’ est pas retrouvée puis j’ étais toujours en guerre avec mes remords quand je voulais parler: tu as voulu commettre le crime me criait une voix impitoyable " ]
durant son séjour à la ferme le frère malgré son ennui ou plutôt à le cause même de son ennui se plaisait surtout avec les enfants j’ entends avec les plus petits aussi passait -il ses journées presque entières avec ceux d’ amédée qui avaient le plus âgé ans et le dernier mois ceci nous ramène à le jeune ménage où tout allait gaîment amédée plein d’ allégresse et d’ entrain était devenu en quelque sorte par son activité l’ âme de la ferme il semblait nous avoir tous rajeunis	[ "d’ ailleurs rien n’ est sain et vivifiant comme d’ avoir dans une famille unie le contact de tous les âges amédée en donnant à le notre exploitation agricole un essor industriel et commercial qui jusque là lui avait trop manqué y suscita une prospérité nouvelle mais personne ne savait mieux que lui mener de front le travail productif et l’ étude l’ étude de les sciences positives était pour lui un besoin; et puis plus que nous il se préoccupait des choses de la politique ce qui est peut-être un bien je dois ajouter que s’ il aimait à s’ instruire il aimait aussi à instruire les autres ", "voilà donc qu’ il se mit à le faire le dimanche à les paysans des conférences sur la physique et vous n’ eussiez pas trouvé un bambin dans notre village qui ne fût en état de construire un télégraphe électrique x. mon neveu et mon gendre ces conférences rappelleront peut-être à le lecteur celles que nous faisait edouard pendant les vacances et sans doute on demandera si edouard nous continua les siennes ah! c’ eût été pour nous une félicité mais edouard l’ excellent edouard depuis ans n’ était plus ", "ainsi vous le voyez de mes frères l’ ingénieur le poëte et le père d’ amédée avaient terminé leur carrière il en était de même de gorgotin et d’ edouard et peut-être l’ ancien banquier arthur était -il mort dans son exil il ne faut pas oublier que nous étions tous à le peu près de le même âge que le siècle lequel siècle commence à se faire bien vieux désir et moi pourtant nous étions encore verts le travail l’ étude l’ entière liberté d’ esprit semblaient nous avoir tenus en perpétuelle jeunesse ", "l’ installation d’ amédée à la ferme vint une fois encore nous revivifier l’ œuvre que nous avions commencée par instinct il vint nous la faire continuer en pleine conscience il n’ avait pas ans nous en avions et c’ est à lui que nous dûmes d’ apprendre que nous avions été de grands organisateurs et même disait -il de grands initiateurs en économie sociale mais nous avions fait cela comme les oiseaux font leur nid eh bien à l’ avenir il s’ agissait de s’ élever de le rôle d’ oiseaux à le celui d’ architectes ", "c’ est du moins le résultat que le neveu se proposait d’ obtenir et qu’ il obtint en partie voici de quelle manière les choses se passèrent on se rappelle que notre fille aînée abeille je crois n’ avoir pas encore dit son nom s’ était mariée et qu’ elle avait épousé un cultivateur de les environs ce cultivateur qui s’ appelait tout bonnement françois et qui n’ en était pas moins un garçon intelligent se lia avec amédée de très vive amitié si bien que peu de dimanches se passaient sans qu’ ils se réunissent or un certain soir que le neveu et le gendre avaient causé longuement seuls en se promenant parmi nos champs je vis le neveu rentrer tout pensif ", "j’ étais à le laboratoire il vint m’ y trouver et me parla de la façon qu’ on va voir à le chapitre suivant xi les lacunes vous vous rappelez mon oncle la nuit affreuse où je vins presque mourant frapper à le votre porte j’ arrivais chez vous à l’ état de bête farouche traqué comme tel j’ avais été en effet refoulé de l’ état d’ homme à l’ état de brute je baisserais dans votre estime si je vous disais les sentiments mauvais et terribles qui m’ agitaient la terreur la colère le besoin de vengeance me crispaient et paralysaient le cerveau ", "je ne raisonnais plus et ne pouvais plus raisonner j’ étais fou mais les bonnes figures que je vis ici me calmèrent et me rendirent l’ épanouissement naturel à le mon âge je redevins en quelques jours ce que j’ avais été autrefois vous m’ aviez ramené de l’ état bestial à l’ état humain vous ne saurez jamais combien à le fond de le cœur je vous bénissais de ce miracle j’ étais d’ ailleurs frappé de voir en vous réuni tant d’ expérience de science et de bonté ", "je me mis dès -lors pardonnez cet enfantillage à le vous considérer comme un saint un pas de plus et je vous adorais ne riez pas j’ ai renoncé depuis à le toute idolâtrie pour revenir à le bon sens en ce qui vous concerne je n’ eus qu’ à le faire votre analyse morale qu’ est -ce qu’ une analyse morale ", "je me comprends très bien et vous me comprendrez aussi tout-à-l’heure je fis donc votre analyse morale et je découvris ici le neveu s’ arrêta et moi de m’ écrier: dis ce que tu découvris mais ç a n’ est ni poli ni aimable il s’ agit bien de politesse dis vite malheureux ce que tu découvris " ]	[ "c’ est pourtant vrai que toutes les mères quelles que soient les distances qui les séparent ont à le certaines heures des expressions pareilles maintenant il me semblait que cette mère d’ yves avait quelque chose de la mienne dites-lui que je jure de veiller sur lui toute ma vie comme s’ il était mon frère et la jeune fille répéta traduisant lentement en breton: il jure de veiller sur lui toute sa vie comme s’ il était son frère elle s’ était levée la vieille mère toujours droite rude et brusque elle avait pris à le mur une image de le christ et s’ était avancée vers moi en me parlant comme pour me prendre à le mot là avec une naïveté une indiscrétion sauvages ", "il fallut néanmoins se résigner à le séjourner quelque temps dans la cité anglaise jacques de clavaillan en raison même de son renom de vaillance y fut fêté par ses ennemis chacun voulait voir et connaître le glorieux lieutenant de le jeune corsaire qui avait causé tant d' effroi à les rois de la mer la veille de le départ tandis que les voyageurs mettaient en ordre leur très sommaire bagage le capitaine de le navire en partance vint se présenter à l' hôtel demeurait le marquis celui-ci fut très surpris de cette visite inattendue ", "puissent -elles te porter bonheur puisses -tu revenir bientôt gribouille avait le cœur bien gros il eût voulu embrasser toutes les herbes tous les arbres toutes les fleurs de la prairie enfin il se rendit à le rivage où l’ attendait sa marraine elle tenait à la main une rose dont elle détacha une feuille qu’ elle laissa tomber dans l’ eau puis elle dit à le gribouille voilà ton navire; ", "vous m’ avez rappele —non je suis navré commissaire dit mordent d’ une voix creuse les mecs d’ avignon ne voulaient pas se presser à le vrai dire ils gueulaient qu’ ils avaient autre chose à le foutre avec accidents de la route et un mec grimpé sur les remparts avec un fusil débordés ", "avec lolita il voulait opérer le décalage inverse notre cible commence à le ans dit -il mais il n’ y a pas de limite supérieure son pari c’ était que de plus en plus les mères tendraient à le copier leurs filles il y a évidemment un certain ridicule pour une femme de ans à le acheter un magazine appelé mais pas davantage qu’ un top moulant ou un mini-short ", "de sorte que la femme de ménage eugénie n’ était plus chez vous —elle nous quitte à le heures je crois vous l’ avoir expliqué aussi je n’ ai pas avoué à le mon fils que je venais vous trouver j’ ai pensé que vous aimeriez peut-être visiter la maison et ce serait facile quand il n’ y est pas —vous voulez dire pendant sa promenade de fin d’ après-midi? —oui ", "blanche bâillait ces chansons avaient épuisé ses dernières forces alors après un dernier verre elle réclama le droit d’ aller dormir comme une enfant je regardai ma montre il était presque heures de le matin PROPN proposa de la raccompagner car lui aussi était fatigué mais c’ est votre dernière nuit leur rappelait étienne ", "le corps est à la démocratie il faut le porter à le paris on descendait la bière à ce moment pour la placer sur le char funèbre dès qu’ elle parut il y eut une poussée dans la foule des hommes se ruèrent pour s’ en emparer et on put croire un instant qu’ une épouvantable lutte allait s’ engager debout près de le corbillard raymond de son mieux prêtait main-forte à les gens qui s’ efforçaient de retenir le cercueil lorsqu’ un homme en blouse d’ une carrure herculéenne le saisit à la gorge et le renversa en arrière contre la roue il allait sans doute rouler à le terre ce qui en ce moment et en cet endroit pouvait être la mort lorsqu’ à ses côtés surgit cet anglais qu’ il avait vu dans l’ atelier offrir de le rhum à le rochefort ", "on peut en faire un siècle si l’on veut combien d’ amants auraient acheté de leur vie cette étreinte fugitive entre crépuscules faisons tenir dans ces quelques heures l’ éternité de passion que vous rêvez croyons-y jusqu’ à le petit jour je le veux bien nous ne compterons que plus tard les minutes qu’ elle aura duré ", "ii les successeurs de jean chouan commencements de jambe-d’argent monsieur jacques leur entrevue ils organisent la chouannerie de le maine " ]
il arrivait qu’ oesterer prêtât à le meaume son cheval le lendemain à le début de la journée meaume vint à la rencontre de marie qui était descendue à le village de le perreux elle remontait déjà le sentier meaume descendit de cheval remit la bride dans les mains de la jeune femme prit son panier et fit la route à le pied à ses côtés il faisait doux	[ "c’ était la fin de l’ été les buissons étaient pleins de mûres les chardons hissaient dans l’ air leur tête bleue et leur duvet le ruisseau à le demi asséché n’ avançait presque plus vers la mer il s’ attardait dans les boucles de les minuscules rives ", "les papillons posés partout ne volant presque plus vieillissaient ils ouvrirent les vantaux de la porte de la grande galerie monsieur de sainte colombe entra le premier vint en second puis après quelque temps marie aidelle meaume le graveur et oesterer les suivirent c’ étaient longues files de petits aquariums et vivariums posés à le même les dalles en marbre ", "il y en avait une centaine meaume le graveur dit: c’ est noé et sa nef mais monsieur de sainte colombe ne répondit rien à la remarque que meaume avait faite alors qu’ il cherchait à le attirer son attention les vieux contemplaient des salamandres des tritons des lézards des tortues des escargots des crabes qui s’ entre-dévoraient dans des aquariums couverts de dorures et éclairés doucement à les flambeaux cette suite de salles dit alors monsieur de sainte colombe à le abraham c’ est la galerie de les ancêtres —oui dit ", "—les aïeuls sont en train de manger encore —oui les vieux sont insatiables dit monsieur de sainte colombe marie aidelle détesta ce lieu et prenant ses jupes dans sa main sortit en hâte madame de pont-carré jouait bien de le luth ", "même on faisait porter son luth à le parloir afin que l’ évêque de langres pût l’ entendre jouer son jeu était plein de tristesse d’ âpreté anglaise de lenteur de fierté elle accompagnait à le luth ou à le théorbe monsieur de sainte colombe dans les concerts privés qu’ il donnait dans sa maison sur la bièvre elle aimait aussi les livres son jugement était indépendant sa dévotion presque républicaine ", "elle fut la toute première à le avoir donné une somme de plusieurs milliers de livres pour faire bâtir à le port-royal de les champs dans la campagne sauvage et la bordure de la forêt qui se trouve près de versailles un nouveau bâtiment où les femmes pussent se retirer à l’ abri de les hommes elle y eut le plus beau logement donnant directement sur la galerie de les parloirs dont un grand salon peint de camaïeu elle eut un oratoire distinct de la pièce elle mit son bureau elle fit une longue terrasse devant les fenêtres de sa chambre à le coucher où elle fit disposer caisses d’ orangers madame de pont-carré était généreuse ", "elle donnait asile à les jansénistes à les républicains à les tyrannicides que les compagnies d’ archers recherchaient à les juifs à les puritains elle ouvrait les bras à le tout ce qui était persécuté meaume le graveur et se rendirent à l’ hôtel parisien de madame de pont-carré qui était situé rue des mauvaises-paroles ils attendirent le célèbre violiste qui leur avait donné rendez -vous dans ce logis mais il ne vint pas telle était la vie de les peintres jadis une suite de villes ", "ils erraient meaume se rendit de paris à le lavaur puis toulouse lunéville bruges dans cet ordre le troisième voyage dans la hâte et la douleur fut le lac de côme le milanais la république de venise les duchés de parme bologne à le bologne il s’ était fait peintre de vitraux ", "après bologne ce fut la terrible solitude de ravello puis rome puis l’ espagne le perreux quend paris anvers puis PROPN et à le rome il faisait des gravures de colportage " ]	[ "je les connais ces tristesses de les réveils légères ou profondes qui ont été partout les compagnes les plus fidèles de ma vie mais aujourd'hui je n' attendais pas celle-ci; et je cherche plumkett à qui j' éprouve le besoin d' en faire part elapassera dit -il avec un grand calme et l' air de penser à le autre chose mais je le sais bien que cela passera ne faites donc pas le garçon stupide plumkett vous qui comprenez a la fin vous êtes irritant je vous assure ", "merci monsieur dit PROPN en pressant avec effusion dans ses mains la main de m. fuselier merci fois de votre bienveillance pour moi; mais dites bien à le votre patron que s’ il m’ enlève en ce moment ma chère madone lui le protecteur de les arts et de les artistes il aura brisé dans son germe l’ avenir d’ un artiste m. fuselier demanda ensuite à le léon qui s’ empressa de le lui donner son carton de dessin pour le faire voir à son patron puis il prit congé de la mère et de le fils annonçant que le lendemain il leur apporterait une réponse définitive aussitôt qu’ il fut sorti mme de lanval et léon se jetèrent à les genoux de la vierge sainte lui demandant avec ferveur l’ accomplissement de leurs vœux si elle les jugeait dignes d’ être exaucés iv un protecteur ", "–oui madame et il sera bien heureux de vous voir j’ ai à le causer très longuement avec lui et après un silence lui serrant la main avec un geste significatif: il va être question de vous suzanne –de moi dit -elle sans comprendre puis elle crut deviner la pensée de julia derrière son sourire ", "l’ excellent père eut pitié de cette impatience et se leva enfin nous partons interrogea le lycéen oui j’ avais bien l’ intention de jeter un coup d’ œil sur les journaux français tu les as lus hier soir à le paris et ceux de le matin sont à le peine en route c’ est ce que je me suis rappelé aussi je ne te demande que le temps de prendre mon chapeau quelques instants plus tard les voyageurs remontaient la rive droite de la limmat cherchant à s’ orienter en ce pays inconnu avant de nous égarer dans les rues de PROPN dit m. ambert nous ferions sagement je crois de gagner quelque point élevé d’ où nous puissions embrasser l’ ensemble de la ville et nous faire une idée de sa topographie ", "elle est partie en courant et elle a laissé la porte ouverte c’ est à ce moment -là que djamel et laurent ils se sont amenés ils sont rentrés dans la baraque ils avaient chacun un cutter à la main des fois que mais comme c’ était une meuf on craignait pas trop ", "je me laissai croire que c’ était dans l’ attente d’ une réaction de le galeriste en vérité la contemplation de cette amibe m’ avait intimidée je ne me sentais pas capable de reprendre d’ emblée le ton de civilité de notre correspondance merci cher melvin pour cette charmante photo –non il y avait des limites à la courtoisie je m’ en voulus un peu d’ être impressionnable mais je n’ y pouvais rien comme je ne manquais pas de courrier en retard j’ écrivis à des gens de corpulence ordinaire ", "il m’ arrive même parfois de la plaindre cette pauvre merveille si cette générosité ne me vaut pas ton admiration tu ne mérites certainement pas la tendresse de ta petite mie de surgère à le germaine d’ aubijoulx à le chapitre de remiremont abbaye de panthémont ce mai ma chère grande amie c’ est vraiment bien difficile de tenir mon vœu et si je n’ aimais pas tant ma petite maman je crois que j’ y renoncerais ", "j’ ai l’ honneur de vous saluer hégésippe bourdon de la hourmerie avait l’ agacement facile il eut un geste impatienté: –allez dire à le m.bourdon qu’ il m’ embête mais comme ovide répondait: bien m’sieu et partait faire la commission il l’ arrêta: –non! attendez en amenant à le soi une feuille de papier à le en-tête administratif il y jeta ces lignes de sa large écriture le chef de le bureau de les legs remercie son collègue de le matériel de sa communication ", "mais mademoiselle ursule qui depuis années dominait en souveraine avait toujours été la maîtresse absolue de tous les gens à le service de le château son frère ne voulait point la contrarier dans le choix de ce nouveau valet qui se trouvait nécessaire vu l’ absence de la trombe le capitaine ne recevait point de-nouvelles de ce brave garçon il tremblait qu’ il n’ eût été la victime de son dévouement lorsque le domestique qu’ il avait envoyé porter une lettre à le avignon y arriva chez le procureur de le roi le courte; de PROPN et son fils étaient déjà partis pour le lieu de leur exil ", "j’ ai remarqué dit m.de terremondre que les femmes bien faites il n’ y en a guère dit le docteur —docteur vous me faites songer à le mon pédicure reprit m.de terremondre il me disait un jour: si monsieur était pédicure il ne se monterait pas la tête pour des femmes paillot libraire qui depuis un moment adossé à le mur tendait l’ oreille dit: —je ne sais ce qui se passe dans la maison de la reine marguerite j’ entends des cris et le bruit de meubles qu’ on renverse et il fut repris de sa crainte coutumière —cette vieille dame mettra le feu à sa maison et tout le pâté d’ immeubles c’ est tout bois " ]
à le lieu de se reposer on ne songeait qu' à le rire et à s' amuser s' il y avait eu quelques sultanes parmi le butin ce bal improvisé eût été après avoir chargé les généraux lanusse et rampon de parcourir le delta et de faire rentrer dans le devoir ou de reprendre les villes et villages de le littoral laissa à le salahyeh la division pour surveiller la frontière et partit pour le caire avec une demi-brigade d' infanterie le 7e de hussards le 3e et le 14e de dragons .nous arrivâmes le la ville était en pleine insurrection les turcs de nassyf-pacha les mameluks d' PROPN la population soulevée avaient commis des atrocités une partie de la garnison française était enfermée dans la citadelle l' autre retranchée sur la place d' PROPN avec les cophtes qui tenaient pour nous	[ "la division envoyée à le leur secours campait dans les jardins de le quartier général si beaucoup de français et de chrétiens avaient pu y trouver un asile combien d' autres avaient été massacrés les habitants de boulaq de le vieux caire et de gizèh s' étaient également révoltés et avaient pillé les maisons de les chrétiens la mienne par conséquent à le milieu de cette tourmente qu' étaient devenus louis morin dubertet sylvie la petite fellahine?je les retrouvai tous à le quartier général mourad en apprenant le retour de kléber vint établir son camp à le torrah sur la rive droite de le nil à le lieues au-dessus de le caire et y amena sa femme et sa fille ", "après avoir ratifié ses conventions avec kléber et comme preuve de sa bonne foi il lui offrit ses services pour faire rentrer les caïrotes dans le devoir ses négociations restèrent sans succès; alors il ne trouva pas d' autre expédient que celui d' incendier la ville refusa voulant ménager la capitale de le pays où nous devions rester et dont nous avions besoin pour vivre cette considération l' avait déjà empêché de la bombarder de le haut de la citadelle ", "lancer ses soldats à le travers de les rues défendues par des barricades et prendre un à un tous les quartiers était s' exposer à le perdre plus d' hommes que n' en eussent coûté batailles il résolut de gagner de le temps et de laisser l' insurrection se fatiguer elle-même il fit bloquer toutes les issues en attendant le retour de la division .les pourparlers les négociations les opérations pour reprendre la ville menaçaient de durer longtemps sylvie m' offrit gracieusement de partager la tente de dubertet il l' y autorisait tant il comptait sur elle ", "s' il comptait aussi sur moi il avait raison je refusai .j' allai bivaquer avec guidamour et la petite fellahine qui s' attachait à le moi comme une âme en peine la crainte et la pudeur lui étant venues avec ses ans elle se blottit à le fond de la cabane de planches qui me servait d' abri et n' osa plus en bouger le fait est qu' elle aurait pu courir quelques risques à le milieu de tous nos soldats entassés dans les jardins avec moi elle pouvait être fort tranquille ", "ce n' en était pas moins une singulière installation mon logement se composait de pièces la première de pieds carrés dont un lit de camp occupait la moitié; la seconde n' avait pas pieds de large c' était là que nichait séparée de moi par une barre de bois à le force de passer et de repasser elle finit par trouver plus simple de rester dans ma chambre de faire de la sienne le garde-manger et de dormir roulée dans sa couverture à le mes pieds comme elle ne ronflait ni ne bougeait je la souffris dans cette intimité.dès que la division reynier fut arrivée le vieux caire et gizèh furent promptement réduits ", "boulaq fut bombardé car il fallut en venir là pour soumettre les osmanlis qui s' en étaient emparés enfin la ville se rendit et les troupes turques se retirèrent le avril tout cela avait demandé un mois.kléber sentait qu' il avait commis une grande faute en se hâtant d' abandonner la colonie aussi la répara -t-il glorieusement .en jours et avec hommes il reconquit toute l' égypte sur les turcs les mameluks d' PROPN et la population soulevée .il ne se montra pas moins humain qu' habile après la victoire il pardonna et se contenta de frapper une contribution sur les villes insurgées il s' occupa ensuite de l' administration et de l' organisation de la colonie ", "il fit entrer dans les rangs de l' armée de les égyptiens des cophtes des syriens des turcs déserteurs les caravanes d' éthiopie amenaient une grande quantité d' esclaves noirs il les fit tous acheter et la 21e demi-brigade qui avait beaucoup souffert fut complétée par des nègres qui étrangers à le tous les préjugés de les musulmans prirent bien vite les habitudes et se montrèrent jaloux d' égaler la bravoure de le soldat français ils étaient tout fiers de se dire nos compagnons ne se croyant d' abord que nos esclaves étais retourné avec guidamour et la petite fellahine dans ma maison qui vu sa distance de boulaq avait peu souffert de le bombardement les meubles avaient été brisés ou enlevés mais les pertes matérielles n' étaient pas bien graves et j' avais chez le payeur général de quoi les réparer.mourad investi de son commandement fit ses préparatifs de départ pour aller chasser de la haute-égypte les détachements de l' armée turque venus par la mer rouge ne voulant pas se faire suivre de sa femme et de sa fille dans son expédition il les mit sous l", "elles s' installèrent avec leurs esclaves et le reste de le harem dans le palais qu' elles avaient à le gizèh avant notre occupation et que le général leur fit restituer .ce fut là que je revis enfin djémilé mais sous les yeux de sa mère contrainte qui parut lui être beaucoup moins pénible qu' à le moi me déclara encore qu' elle me considérait comme son gendre vu que mourad me dispensait de me faire musulman mais il exigeait que sa fille ne retournât chez moi que bien et dûment mariée selon la loi de mon pays notre intimité la plaçait à le rang de les esclaves disait -elle et je devais trouver bon qu' une personne de sa qualité reprît le rang qui lui était dû .je n' avais rien à le dire d' autant plus que djémilé redevenue princesse dans ses habitudes et dans ses idées n' eût pas compris ma résistance il me fallut donc pour remplir les formalités devant le commissaire de les guerres attendre que mon père m' eût envoyé son consentement ce qui exigeait à le moins mois ", "je lui écrivis non sans appréhension d' un refus mon père était excellent mais notaire et positif ma future position de successeur à le gouvernement de la haute-égypte pouvait fort bien ne pas le séduire il se pouvait aussi qu' une bru mameluke lui fît l' effet d' une sauvage ou d' une sorcière.on ne songeait plus à évacuer l' égypte bonaparte à la tête de le gouvernement surveillait de loin la colonie il ne se passait pas de semaine sans qu' il arrivât quelques bâtiments qui apportaient des munitions des denrées d' europe des journaux la correspondance " ]	[ "le docteur en parlant ainsi se leva et s’ approcha d’ une glace une carte de visite se trouvait glissée entre le cadre et le verre il l’ enleva –regardez dit -il à la comtesse baccarat s’ approcha et jeta un coup d’ œil avide à le travers la glace dans laquelle un étroit espace sans tain avait été ménagé elle aperçut alors une chambre à le coucher et dans cette chambre assis dans un grand fauteuil le comte qui tenait sa tête à le mains et semblait réfléchir profondément ", "la nuit était froide il ventait fort et la plupart de nous à le peine couverts grelottaient jagon seul murmurait: –a la bonne heure on respire ici cette petite promenade nocturne est vraiment salutaire la haie de soldats qui nous entourait n’ était pas tellement compacte que la vue de la mer nous fût interdite nous apercevions à le loin les embarcations de la frégate éclairées par leurs falots et nageant dans diverses directions ", "il y en avait plusieurs là qui buvaient c' était leur coutume propos dit vous recevrez aujourd'hui ou demain un carton de mme de charite elle donne une espèce de partie de jardin en l' honneur je pense de sa fille cadette qui est de retour —est -ce celle qui était couleur de prairie ou si elle a changé comme l' herbe ", "de temps à le autre les mots de collége de couvent se glissaient dans la conversation mais l’ idée d’ éloigner ses enfants était insupportable à le mme de flines une demoiselle venue de paris avec ses diplômes mit fin à les anxiétés de la mère mlle loyal fut priée de venir chaque jour passer plusieurs heures près de les enfants PROPN devait profiter des leçons de l’ institutrice jusqu’ à le nouvel ordre et prenait en outre des leçons de latin ", "et ce noir n’ est qu’ à la surface c’ est une inexplicable couche de cailloux qui semblent d’ onyx on dirait qu’ ils sont tombés de le ciel comme une grêle on dirait qu’ on a pris soin de les égaliser et de les économiser de façon à en couvrir des lieues et des lieues en en consommant le moins possible dessous il y a tout de suite de le sable et les pieds de nos chameaux dérangeant cet étalage superficiel laissent sur le désert de les empreintes jaunes ", "nous avons creusé dans un sol de remblais a c’est-à-dire sur lequel on ne saurait bâtir avec sécurité en b nous atteignons le sol vierge mais ce sol est très-humide c’ est une ancienne vase pénétrée d’ eau et dans laquelle on enfonce en marchant plus nous enlevons de cette vase et plus nous la trouvons molle une sonde enfoncée à le ou mètres donne toujours le même fond et les trous que l’on fait se remplissent d’ eau immédiatement ", "ses voisins le comte et la comtesse hubert de bréville portaient un de les noms les plus anciens et les plus nobles de la normandie le comte vieux gentilhomme de grande tournure s’ efforçait d’ accentuer par les artifices de sa toilette sa ressemblance naturelle avec le roi henri qui suivant une légende glorieuse pour la famille avait rendu grosse une dame de bréville dont le mari pour ce fait était devenu comte et gouverneur de province .collègue de m. carré-lamadon à le conseil général le comte PROPN représentait le parti orléaniste dans le département l’ histoire de son mariage avec la fille d’ un petit armateur de nantes était toujours demeurée mystérieuse mais comme la comtesse avait grand air recevait mieux que personne passait même pour avoir été aimée par un de les fils de louis-philippe toute la noblesse lui faisait fête et son salon demeurait le premier de le pays le seul où se conservât la vieille galanterie et dont l’ entrée fût difficile la fortune de les bréville toute en biens-fonds atteignait disait -on livres de revenu .ces personnes formaien", "—mais dit -elle et sa voix tremblait déjà puisqu’ on est venu le chercher avant moi de la part de qui demanda fulvio —ne le savez -vous point s’ écria céleste puisqu’ on est venu me chercher ensuite de la même part le prince réfléchissait céleste l’ entendit qui pensait tout haut j’ ai promis à le cette mère de lui rendre ses enfants —est -ce que ce n’ est pas vous fit -elle et si ce n’ est pas vous qui peut avoir tendu ce piège à le mon frère julien —nous ne savons pas encore si c’ est un piège répliqua en rappelant à lui son calme pour ne pas l’ effrayer davantage ", "—tu vois poursuivit le jeune policier en lui montrant sa carte je suis un agent de la préfecture de police si tu veux éviter toutes sortes de désagréments dont le moindre serait une promenade à le dépôt il faut m’ obéir le vigilant garçon tremblait de tous ses membres j’ obéirai bégaya -t-il mais que dois -je faire —peu de chose un homme va se présenter ici à la minute; tu le reconnaîtras à ses vêtements noirs et à sa longue barbe ", "le colonel n’ était pas entré cette fois près d’ auguste il s’ était entretenu avec le directeur de la maison pendant que charles était auprès de son frère à le bout de quelques instants il l’ appela à le haute voix et auguste entendit la porte se refermer sans que son oncle eût daigné venir le voir ou lui adresser la parole personne ne m’ aime dit -il en pleurant plus amèrement que la première fois je suis bien malheureux et charles qui va aller à le PROPN a -t-il de la chance celui-là mon oncle ne peut plus me souffrir " ]
et mutine: voilà encore que je ramène tout à le moi je ne m’ oublie pas pourtant acheva -t-elle pensive il y a des instants où il me semble discerner ce que signifient les mots bizarres que tu m’ as enseignés puis l’ obscurité le chaos se font dans ma tête il l’ écoutait charmé oubliant tout sentant germer dans l’ esprit de la jolie chinoise de les pensées nouvelles bien vagues encore les promesses de moisson mais enfin la graine semée par lui avait trouvé un terrain propice à l’ espoir mais un brouhaha arracha les causeurs à le leur rêve malgré le respect dû à les souverains malgré la sévérité de l’ étiquette tous les assistants s’ étaient levés invectivant cigale lui lançant l’ anathème	[ "c’ est qu’ il venait de se passer un fait qu’ aucun protocole n’ avait jamais prévu le jeune nô le bouddha vivant et muet à le masque de porcelaine peinte furieux sans doute des quolibets de liang avait décidé de passer sa mauvaise humeur sur quelqu’un et cigale ce barbare captif lui avait paru être le souffre-douleur rêvé se levant doucement il s’ était approché de le parisien et l’ avait pincé jusqu’ à le sang la patience on le sait n’ était pas le fort de cigale il eut une exclamation de douleur et pivotant sur sa chaise avec la prestesse d’ un clown il allongea à le bouddha un maître coup de botte ", "atteint côté pile dans cette partie charnue qu’ il ne serait pas séant d’ appeler autrement que séant s’ enfuit avec un murmure plaintif qui attira l’ attention de les convives l’ attitude de les belligérants ne laissait aucun doute sur ce qui venait de se passer un sacrilège avait été commis le franc avait osé lever un pied irrespectueux sur le bouddha vivant et tous clamèrent ainsi qu’ un troupeau de geais demandant la mort de le coupable afin de ne pas attirer sur la ville rouge la colère de les divinités ", "déjà la douairière attirait à le elle l’ éventail fixé par une châtelaine à sa ceinture évidemment elle allait l’ élever au-dessus de sa tête pour dire: qu’ il soit sacrifié loret se préparait à le défendre son compagnon les eunuques de service avaient la main à la poignée de leur sabre d’ argent quand soudain la voix railleuse de liang se fit entendre immobilisant l’ impératrice les convives les serviteurs dans leurs gestes commencés bon plaisantait le lettré avec le plus admirable sang-froid que de bruit pour un coup de pied vous ne comprenez pas ", "il y a je ne dirai pas maldonne mais malentendu la culpabilité réside dans l’ intention donc le franc n’ est pas coupable car son intention était d’ honorer particulièrement nô devant cette audacieuse affirmation les visages exprimèrent l’ ahurissement le sang remonta à les joues de roseau-fleuri qui avaient pris la teinte pâle de les pétales d’ anthémise ", "l’ heure n’ est pas à les jeux d’ esprit je ne plaisante pas continua imperturbablement le poète prince adonné à le maniement de les armes le temps t’ a manqué pour étudier dans les livres permets donc que je te complète car en toute chose il convient de décider seulement d’ après le juste et l’ injuste or les traditions de les francs rassemblées par leurs mandarins et leurs lamas contiennent cette phrase: si l’on te frappe sur une joue tends l’ autre aussitôt ", "c’ est vrai! c’ est vrai! bégaya la princesse j’ ai lu ce commandement que prouve cela poursuivit PROPN sinon que chez les francs il y a honneur à le recevoir une bourrade singulière coutume penserez -vous mais si les barbares étaient civilisés ils ne seraient plus barbares et ils le sont donc ils ne sauraient agir en civilisés ni être jugés suivant les mêmes règles ", "ce jeune guerrier a cru honorer notre bouddha vivant en matière de religiosité le désir de le cœur est tout le rite rien PROPN vient en conséquence de recevoir une offrande honorable et il doit selon toute justice remercier ce pauvre franc lequel a manifesté son respect ainsi qu’ on le lui enseigna dans sa nation on hésitait encore le lettré porta un dernier coup prenez garde que vos résolutions ne déplaisent à le fong-tchoué de la ville rouge ", "un frémissement inquiet parcourut le corps de les assistants ce génie incompréhensible à les formes multiples qui s’ irrite parfois de la construction d’ une cheminée trop haute de l’ affectation d’ un magasin à la vente de telle ou telle denrée le fong-tchoué dont l’ intervention est admise par la loi chinoise serait blessé si une injustice se commettait en ce jour consacré à le notre impératrice et sur qui se vengerait -il? sur l’ héroïne de cette fête sur celle qui s’ élève à le milieu de nous comme le palmier gracieux à le milieu d’ arbres rabougris il ouvrit son éventail d’ un mouvement sec: et moi qui suis son sujet dévoué je fais le signe de grâce afin que le sang d’ un chétif étranger ne retombe pas sur la tête de fille de le ciel je déclare que quiconque ne m’ imite pas agit en mauvais citoyen en traître à la couronne en criminel de lèse-majesté ", "on ne fait jamais en vain appel à la superstition chinoise PROPN le savait bien à le nom redouté de le fong-tchoué cette conception baroque de la fatalité engendrée par les cerveaux célestes le doute s’ était implanté dans l’ esprit de les assistants et le poète n’ avait pas terminé sa péroraison que tous les éventails déployés se balançaient à le bout de les bras allongés cigale était sauvé suivit l’ exemple général " ]	[ "le cibotium spectabile enchérissant sur ses congénères par la folie de sa structure jetant un défi à le rêve en élançant dans un feuillage palmé une énorme queue d' orang-outang une queue velue et brune à le bout contourné en crosse d' évêque mais il les contemplait à le peine attendait avec impatience la série de les plantes qui le séduisaient entre toutes les goules végétales les plantes carnivores le gobe-mouche de les antilles à le limbe pelucheux sécrétant un liquide digestif muni d' épines courbes se repliant les unes sur les autres formant une grille au-dessus de l' insecte qu' il emprisonne les drosera des tourbières garnis de crins glanduleux les sarracena les cephalothus ouvrant de voraces cornets capables de digérer d' absorber de véritables viandes enfin le népenthès dont la fantaisie dépasse les limites connues de les excentriques formes il ne put se lasser de tourner et de retourner entre ses mains le pot où s' agitait cette extravagance de la flore ", "il n’ était pas question de livrer le sire de rais à le diable pour invoquer barron j’ avais composé la cédule dont voici la formule viens à le ma volonté et je te donnerai ce que tu voudras excepté mon âme et l’ abréviation de ma vie croyez -vous donc qu’ on fait ainsi la part de le diable —certainement il n’ est que de savoir lui parler et quand vous vous engagez à le lui donner tout ce qu’ il voudra savez -vous ce qu’ il va vouloir sans doute des sacrifices humains de le sang des cœurs des membres d’ enfants ", "et ils gagnèrent une nouvelle plaine puis une vallée en forme d’ entonnoir à l’ entrée de laquelle ils aperçurent de nouveau la brisée les chevaux étaient hors d’ haleine mais l’ éperon de le baron et la cravache de la créole jouèrent et la douleur doubla leurs forces épuisées la vallée nouvelle dans laquelle ils venaient de s’ aventurer était plus sauvage encore plus déserte plus splendide d’ horreur que la première tout à le coup s’ arrêta de nouveau étendit sa cravache et désigna un rocher blanc sur lequel se mouvait une masse noirâtre –tenez dit -il à la belle chasseresse voilà notre bête ", "arrivée hors de la chambre de le roi catherine rencontra m. de vieilleville qui venait de changer de linge ayant été tout couvert de le sang de le roi —monsieur de vieilleville demanda la reine où allez -vous je suis grand chambellan madame répondit m. de vieilleville et mon devoir est de ne pas quitter d’ une heure sa majesté —votre devoir s’ accorde avec mon désir monsieur de vieilleville car je vous ai toujours tenu pour mon bon ami m. de PROPN s’ inclina; quoique à le cette époque catherine eût moins maltraité ses bons amis qu’ elle ne le fit par la suite ce n’ était pas sans une certaine inquiétude que celui à le qui elle donnait un pareil titre recevait cette faveur ", "pendant que madame rallumait sa lampe et mettait ses lunettes consuelo avait remarqué à le fond de la cheminée à la place se tenait habituellement un enfoncement dans la muraille à la hauteur de son bras et dans cette case mystérieuse le livre de les sermons et le soulier éternel de le pauvre idiot c’ était là sa bibliothèque et son atelier ce trou noirci par la suie et la fumée contenait toutes les richesses toutes les délices de PROPN d’ un mouvement prompt et adroit consuelo y posa sa bourse et se laissa ensuite examiner patiemment par la vieille parque qui l’ importuna longtemps en passant ses doigts huileux et crochus sur tous les plis de son vêtement surprise et courroucée de n’ y rien trouver le sang-froid de consuelo qui après tout ne mettait pas beaucoup d’ importance à le réussir dans sa petite entreprise finit par persuader à la geôlière qu’ elle n’ avait rien; et elle put dès que l’ examen fut fini reprendre lestement sa bourse et la garder dans sa main sous sa pelisse jusque chez elle ", "pour ne pas manquer la commande il s’ était adressé à la glypto et par mesure d’ économie il avait décidé de servir lui-même de modèle de telle sorte que c’ était son propre moulage qu’ il s’ apprêtait à le crucifier PROPN ne saurait pousser plus loin la conscience professionnelle expliquait -il à les autres en emballant son double mais si j’ avais une quelconque vocation mystique je ne sais pas jusqu’ où ce genre de plaisanterie pourrait me mener l’ arrivée de bonami et d’ idriss fit diversion on les conduisit à le laboratoire de moulage la cellule de moulage ressemblait à une étroite cabine téléphonique de plexiglas ", "je rêvais mais me voilà réveillée –vous rêviez –oui un rêve de bonheur mais ce n’ était qu’ un rêve m. de corcy comprenait il se jeta à le genoux et prit tendrement régina dans ses bras ", "il ouvrit sa porte avec la clef qu’ il avait emportée fritz le domestique alsacien étant couché à le cette heure traversant l’ étroit vestibule il tourna un commutateur et entra dans sa chambre qu’ il venait ainsi d’ éclairer un geste machinal il posa sur un meuble son chapeau et ses gants mais à ce moment son regard fut attiré vers la table de nuit par la blancheur d’ une enveloppe tranchant sur le marbre rouge il s’ approcha la prit et lut cette suscription d’ une écriture nette et fine monsieur marcel belvayre décachetée l’ enveloppe laissa voir un simple feuillet de papier vélin sur lequel étaient tracés ces mots non belvayre vous n’ aurez pas raison de nous vous êtes entre nos mains et quand nous le voudrons vous ne parlerez plus une étoile couleur de pourpre remplaçait la signature PROPN resta un moment stupéfait les yeux attachés sur ce papier quelqu’un avait donc entendu sa conversation avec PROPN ce matin cependant elle avait eu lieu dans le cabinet de travail et personne n’ était à le portée de l’ entendre pas même qui se trouvait en course à le ce mome", "tout à l’ heure en rentrant de le cimetière ma bru a parcouru un de les journaux que les domestiques posent d’ habitude sur une table de le hall —votre belle-fille est à le courant elle le regardait avec une surprise qui frisait la candeur si ce n’ avait été elle il aurait peut-être pensé qu’ elle jouait un rôle —au courant de quoi? de vos relations avec le comte de saint-hilaire ", "les gens s’ enthousiasmèrent tout de suite de cette courageuse fille élevée dans l’ oisiveté et dans la joie qui acceptait le travail et le malheur sans larmes avec une vigueur virile parmi toutes les belles mondaines de qui le père avait fait le portrait ce fut une mode de donner césarine à le leurs bébés pour maîtresse de piano ou de dessin il y eut la légende attendrie de césarine montant dès le matin en omnibus pour aller à ses leçons ou courant à le pied dans la boue et ne rentrant que le soir fatiguée rompue sereine de le devoir accompli on la vanta on la choya on la payait très cher ajoutant des cadeaux l’ aisance était revenue " ]
ma grand-mère était une figure de la nuit elle gardait sur elle même en plein jour je ne sais quels plis de l’ ombre où elle vivait il me fallait me la concilier être digne d’ un bugeaud particulièrement d’ elle qu’ on disait la plus intelligente et la plus dure de les sœurs bugeaud et pourtant si grande était ma peine que je finissais par gémir par pleurer d’ abord doucement pour ne pas réveiller les puissances inconnues puis m’ engouffrant tout entier dans le hurlement que je ne pouvais plus retenir et par lequel j’ en appelais à le marie à le jeanne jamais à le louise qui finissait cependant par heurter à le ma porte en me demandant d’ ouvrir et qui entrait en marmonnant qu’ il n’ était pas normal qu’ un enfant s’ enfermât à le clef dans sa chambre qu’ elle n’ était pas loin elle ma grand-mère sans préciser qu’ elle avait en réalité regagné sa chambre d’ en bas où elle dormait plus volontiers depuis la mort de mon grand-père en et d’ où elle remontait avec enveloppée dans un vieux linge de corps une brique plus chaude que celle qui gisait à le fond de mon lit	[ "la marissou ne t’ a donc rien appris s’ écriait -elle en me tendant le mauvais gilet qu’ elle m’ avait tricoté cet hiver-là dans de la laine invendue et dont la couleur écarlate m’ eût fait honte ailleurs que dans la nuit elle faisait allusion à le marie qu’ elle aimait sincèrement mais à qui l’ avaient opposée de ces rivalités de sœurs que la mort n’ apaise pas en appelant son aînée par ce diminutif patois à le quoi je m’ étais un jour risqué pour comprendre à le visage de pierre que me montra marie que c’ était comme si je venais de l’ insulter elle qui quoiqu’ elle ne répugnât pas à s’ exprimer en patois ne supportait pas de s’ y entendre nommer comme si la langue française seule avait pouvoir d’ imposer le nom propre et qu’ il ne fallût pas déroger à le cette règle que j’ ai pour ma part si bien suivie que je ne supporte pas de m’ entendre appliquer et dans aucune langue le moindre diminutif louise me forçait à le avaler cette infusion tiède et un peu écœurante qui était parfois de la badiane de la sauge ou de la camomille dont elle faisait grand usage po", "c’ était là qu’ elle passait le plus clair de son temps devant cette cuisinière rozières blanche sur laquelle chauffait la soupe perpétuelle guettant le client par la porte qui donnait sur le magasin et avec les années le chaland se raréfiant et connaissant quoique situé sur la départementale qui relie clermont-ferrand à le limoges le même déclin que siom et les autres bourgades de les hautes terres attendant la tombée de le soir et souvent au-delà pour fermer boutique et se retirer à le salon après le dernier autorail celui de heures dont elle savait à le bruit que faisait le portail de la gare s’ il en était descendu quelqu’un un voyageur de commerce qui passerait la nuit en face à l’ hôtel de la gare ou chez jammot à l’ hôtel de les voyageurs ou bien plus bas après le pont de fer à l’ hôtel moderne et pourquoi pas l’ acheteur fabuleux celui dont tout commerçant rêve comme d’ une grâce ou une femme à l’ homme qui l’ enlèvera à l’ ennui d’ une cuisine de province elle ne recevait personne depuis la mort de son mari et le salon servait comme sa chambre d’ ", "mais quand elle relevait la tête c’ était son corps tout entier qui se redressait comme si elle s’ était laissée aller à un relâchement passager dissipant les ombres qui flottaient autour de nous il était rappelé à l’ ordre ce corps par l’ habitude de le commerce et de sa règle de base qui était de présenter bien garde-à-vous silencieux et vain d’ un être à les aguets toujours en attente quoique ayant depuis longtemps renoncé mais sans se l’ avouer refusant d’ abandonner son poste cette veille cette dignité qui étaient sa raison d’ être même à le sein de le naufrage commercial surtout quand le navire s’ enfonçait dans l’ eau comme il entrait dans la nuit chaque soir davantage me semblait -il cet immense vaisseau que j’ ai mis des mois à le explorer et à le cœur de lequel j’ écoutais parmi les odeurs de soupe à les légumes de pommes de terre bouillies de petit salé et de compote de pommes qui étaient à le peu près les seuls mets qu’ elle préparât ayant avec les années par manque de temps et à le cause de la solitude et de le sentiment de vanité de toute ch", "on conçoit que de ma vie dans cette immense bâtisse comme de ce que je vivrais plus tard à le siom dans le commerce de jeanne j’ aie gardé un sentiment de malaise qui ne manque pas de me reprendre dès lors que j’ entre dans un restaurant ou dans un établissement où un vendeur m’ interpelle vient à le moi avec ce sourire qu’ elles avaient toutes les sœurs bugeaud et qui me semblait faux presque sournois et pour lequel je leur en voulais de se rabaisser ainsi ces femmes qui veillaient sur moi comme nul ne le fera plus nulle femme s’ entend puisque je me suis définitivement éloigné des hommes et que l’ estime que je voue à les femmes n’ ira jamais jusqu’ à le leur imposer l’ être maniaque et insupportable qu’ est tout écrivain vieillissant et qui s’ aperçoit qu’ il ne peut faire autrement que de continuer à le sacrifier à la littérature tout ce qui constitue l’ ordinaire d’ une vie d’ homme non par héroïsme littéraire mais parce qu’ il ne peut plus faire autrement qu’ il est trop tard pour ce qu’ on appelle vivre et que ce vivre-là il le sait n’ est pas une illusion mo", "ne pas passer pour une fille n’ avoir pas de le sang de poulet dans les veines ne plus être le frère de le cochon mais semblable à les autres garçons de siom et de villevaleix même si je ne les fréquentais qu’ à l’ école voilà pourquoi j’ avais tenu un jour à me faire photographier par ma mère devant le cochon pendu par les pattes la main sur le couteau de le sacrifice souriant avec une fierté si ostentatoire que je ne revois pas cette image sans rougir à le cause de l’ air fat que j’ y arbore et à le quoi m’ obligeait ma mère qui se souvenait sans doute d’ avoir entendu brailler le cochon de chadiéras pendant qu’ elle me mettait à le monde elle se disait que je ne pouvais pas ne pas les avoir entendus moi aussi ces hurlements et elle souhaitait peut-être en plaçant ma main sur le couteau planté dans la gorge de l’ animal agité de ses derniers soubresauts me voir exorciser publiquement l’ espèce de maléfice jeté par chadiéras; lequel chadiéras ne l’ avait pourtant pas emporté en paradis ajoutait ma grand-mère puisque le sang de le cochon qu’ il avait tué ce j", "ta naissance a quand même été une joie pour les bugeaud poursuivait ma grand-mère un jour de rameaux tu penses si on n’ y a pas vu un bon signe surtout marie et jeanne aussi dévotes que superstitieuses elles étaient allées faire bénir de le buis par l’ abbé guerle le jour même à les buiges et en avaient disposé dans chaque pièce de les maisons et aussi dans la grange dans l’ étable dans le poulailler; et si elles en avaient eu le temps elles seraient allées en planter un brin dans chacun de nos prés et même à le cimetière pour être sûres s’ il prenait racine qu’ il ne mourrait personne dans la famille cette année-là brûlant le reste de le buis avant le coucher de le soleil dans la cheminée de la vieille maison afin qu’ aucun animal n’ en mange et surtout pas un coq vu qu’ il tuerait les autres coqs et qu’ il deviendrait alors impossible de le tuer marie avait aussi recueilli tous les œufs pondus pendant la semaine sainte elle les avait gardés pour en faire une gigantesque omelette que jeanne a servie quelques jours plus tard à l’ occasion de ton baptême qu’ ", "un prénom dont on n’ avait pas l’ habitude chez nous où tous les hommes s’ appelaient pierre jean ou léon mais à lequel ta mère tenait sans doute pour faire oublier que ton père n’ était pas là je retenais mon souffle il me semblait que la nuit resserrait ses ombres autour de nous dans le petit salon encombré de catalogues de prospectus d’ échantillons de tissus de cartons et de vieux effets comme disait louise qui me demandait chaque soir si j’ avais bien serré mes effets dans l’ armoire usant d’ une tournure que j’ avais lue dans des livres mais que je n’ entendrais jamais ailleurs que dans sa bouche si bien que c’ est son langage aussi qui avait l’ air de sortir de les ténèbres me parlerait -elle de mon père plus que marie ne l’ avait fait entendrais -je sur lui autre chose que ce que je désirais entendre autant que je le redoutais chaque fois que ma mère me disait de m’ asseoir près d’ elle ou que ce qui était sur les lèvres de presque tous les enfants de siom à qui on avait raconté l’ histoire de le cochon de chadiéras et qui m’ auraient volontiers lancé à", "tandis que nos bêtes à le nous nous permettaient de vivre physiquement et moralement et qu’ il ne serait venu à l’ idée de personne d’ en humilier ou d’ en maltraiter une plus proches d’ elles que nous ne le pensions nous autres humains et vivant avec elles dans une harmonie qui faisait de nos rapports l’ ultime frémissement de la vieille mythologie européenne je retenais mon souffle ma grand-mère renversa la tête en arrière en fermant à le demi ses paupières comme il lui arrivait de le faire lorsqu’ elle était lasse ou qu’ un souvenir trop pénible venait à l’ assaillir à le moins que ce ne fût un de ces calculs rénaux qui commençaient à la faire souffrir elle avait dans ces moments vue de profil l’ air d’ un pianiste interprétant un mouvement lent de beethoven ou de schubert cherchant à le ciel la grâce ou l’ en remerciant: quelque chose d’ excessif et d’ impressionnant qui me dissuadait de chercher à en savoir plus sur ce père dont je découvrais que je portais le nom un nom qu’ on m’ épargnait qu’ on ne prononçait pas plus à le villevaleix qu’ à le siom grâc", "je retenais mon souffle comme si mon père allait surgir de ce nom jamais prononcé de cette respiration retenue jusqu’ à la limite de l’ évanouissement de cette soudaine absence d’ air dans la demi-nuit de le petit salon un homme dont je ne me faisais nulle idée précise à qui je ne pensais jamais sans doute parce que cela m’ arrangeait de ne pas y penser et si j’ emploie ici le pronom adverbial y à le lieu de la tournure plus correcte qui eût consisté à le dire à le lui c’ est que je n’ avais jusque -la ̀ pas songé à le mon père autrement que comme à un phénomène hallucinatoire à le ce point lié à le mystère de son absence qu’ il était devenu une nécessaire abstraction que le fait de porter son nom ne rendait pas plus vraisemblable que sensible puisque ma mère n’ était pas son épouse et pourtant rien ne venait troubler la pénombre en vain retenais -je ma respiration ma grand-mère sentait qu’ elle avait été sur le point d’ en dire trop " ]	[ "si l’on compare alexandre à ses prédécesseurs ou à ses successeurs on peut dire qu’ il fut le meilleur de tous ou plutôt qu’ il ne fût pas de propos délibéré oppresseur et cruel doutes ont plané sur sa mort on a dit et répété et toute l’ europe répéta alors ce cri lugubre alexandre est mort assassiné ses qualités aimables son cœur généreux la noblesse de ses sentiments n’ ont pu le préserver de le sort lamentable de tous les czars mais cette assertion difficile à le justifier est aujourd’hui généralement abandonnée ", "je suis bien péniblement étonnée de ne pas recevoir de lettre de toi parce que voilà fois que je t’ ai écrit et jamais un mot de toi ne m’ est encore parvenu mai peut-être arrive -t-il que tu ne te souviens plus de moi voici je vois que mes lettres t’ ont été envoyées jamais tu ne m’ en as informée tu cher objet de ma peine pourquoi m’ oublies -tu? ", "on atteignit ainsi le défilé rouge les poursuivants avançaient avec prudence; souvent l’ un ou l’ autre nègre collait son oreille contre le sol les hommes-écailleux s’ arrêtaient par intervalles PROPN savait qu’ ils interrogeaient l’ étendue doués d’ une sorte de sens comparable à le celui de les chéiroptères –croyez -vous que nous approchons? demanda timidement muriel ", "la femme alors appuyant à le mur lui tendait alternativement l\\ un et autre pied et octogénaire vautré sur le sol quelque temps il fît léchait en grognant d\\' extase le dessous de ses bottines telle fut la dernière exigence de le petit dieu de ce vainqueur que générations imbéciles égalèrent à le don une martyre a ainsi donc monsieur mon gendre c\\' est bien vrai qu\\ aucune considération religieuse ne saurait agir sur votre âme vous n\\ attendrez même pas à le demain pour faire vos saletés je le prévois trop ", "elle n’ avait plus que sa femme de chambre et pour cuisinière une de ses anciennes filles de cuisine le tigre de le duc avait alors un service un peu rude PROPN l’ ancien tigre de feu beaudenord car telle fut la plaisanterie de le beau monde sur cet élégant ruiné ce jeune tigre qui à le ans était toujours censé n’ en avoir que devait suffire à le panser les chevaux nettoyer le cabriolet ou le tilbury suivre son maître faire les appartements et se trouver à l’ antichambre de la princesse pour annoncer si par hasard elle avait à le recevoir la visite de quelque personnage quand on songe à le ce que fut sous la restauration la belle duchesse de maufrigneuse une de les reines de paris une reine éclatante dont la luxueuse existence en aurait remontré peut-être à les plus riches femmes à la mode de londres il y avait je ne sais quoi de touchant à la voir dans son humble coquille de la rue PROPN à le quelques pas de son immense hôtel qu’ aucune fortune ne pouvait habiter et que le marteau de les spéculateurs a démoli la femme à le peine servie convenablement par domestiques ", "de lents promeneurs vêtus de nuances exquises passaient en regardant dans leur rêve et leurs longs yeux noirs magnifiques ne semblaient pas voir les choses de la terre le couchant éclairait d' or éclairait rose et dans les replis de les vieilles maisons presque sans forme et sans âge les chaux peu à le peu bleuissaient comme des neiges à l' ombre il y avait des passants jaune d' or vert pâle ou couleur de saumon; des passants bleus et des passants roses d' autres qui avaient choisi de plus rares et d' indicibles teintes tous majestueux et graves visage de bronze et regard intensément noir et des touffes de fraîches plantes de printemps des coquelicots des résédas des boutons d' or éclataient posés et fleuris à le hasard sur les vieux murs sur la neige bleuâtre de les vieux murs ", "et orgueilleusement elle se parait ici de la belle et souple fille qui un renard blanc sur les épaules les pierreries étincelant dans l’ échancrure de sa blouse de crêpe rose élevait haut sa tête de poupée à la fauve toison .tous prirent place enfin à une table particulière PROPN s’ exclama sur les fleurs apportées par l’ énamouré fiancé elle les approcha de son visage pour en humer la fraîche odeur m. boulommiers se penchant vers sa femme dit à le demi-voix :–sais -tu qui j’ ai rencontré tout à l’ heure à le bureau de l’ hôtel? PROPN le directeur de l’ usine ", "ah cette maison si vide a pourtant été pleine de joie qu’ est -ce donc qui s’ est passé dans ce château demanda le bohémien des choses bien gaies et des choses bien lugubres dit ", "il s’ arrête de loin en loin tel un souffle sur sa fin tous se figent alors leur séjour va peut-être finir à le bout de quelques secondes tout reprend conséquences de cette lumière pour l’ œil qui cherche conséquences pour l’ œil qui ne cherchant plus fixe le sol ou se lève vers le lointain plafond ou il ne peut y avoir personne température ", "chaste comme scipion il affichait à le besoin un libertinage élégant prenant à le physique ses modèles dans le journal de les tailleurs à le moral copiste éclectique il alliait à le cant anglais le débraillé régence l’ homme primitif disparaissait sous cette bigarrure d’ emprunt on pouvait trouver cependant le défaut de la cuirasse en faisant jouer le ressort de la vanité on mettait à le nu de les naïvetés étonnantes " ]
il y en avait de toutes neuves qui représentaient le portrait d’ une dame avec une couronne de plumes et qui valaient seules plus de francs monsieur jamais nous n’ avions vu tant d’ or il donna francs à le chacune de ses sœurs et à le moi sa mère et m’ acheta cette petite maison où nous demeurons il dépensa le reste à s’ amuser à le paimpol et à le faire de les choses qui certainement n’ étaient pas bien mais ils sont tous comme monsieur vous le savez mieux que moi pendant mois on ne parlait que de lui dans la ville	[ "depuis il est reparti et nous ne l’ avons pas revu c’ est un brave marin monsieur que mon fils gildas mais il est perdu comme son père parce que lui aussi s’ est mis à le boire et la vieille femme courba douloureusement la tête en parlant de ce fléau sans remède qui dévore les familles de les marins bretons il y eut un silence et elle parla de nouveau à sa fille d’ une voix grave en me regardant ", "elle demande monsieur si vous voulez lui faire cette promesse à le sujet de mon frère de veiller sur lui ce regard anxieux profond fixé sur moi me causait une impression étrange c’ est pourtant vrai que toutes les mères quelles que soient les distances qui les séparent ont à le certaines heures des expressions pareilles maintenant il me semblait que cette mère d’ yves avait quelque chose de la mienne dites-lui que je jure de veiller sur lui toute ma vie comme s’ il était mon frère et la jeune fille répéta traduisant lentement en breton: il jure de veiller sur lui toute sa vie comme s’ il était son frère elle s’ était levée la vieille mère toujours droite rude et brusque ", "elle avait pris à le mur une image de le christ et s’ était avancée vers moi en me parlant comme pour me prendre à le mot là avec une naïveté une indiscrétion sauvages c’ est là-dessus monsieur qu’ elle vous demande de jurer non ma mère non dit tout confus qui essayait de s’ interposer de l’ arrêter moi j’ étendis le bras vers cette image de le christ un peu surpris un peu ému peut-être et je répétai: je jure de faire ce que je viens de dire seulement mon bras tremblait légèrement parce que je pressentais que l’ engagement serait grave dans l’ avenir ", "et puis je pris la main d’ yves qui baissait la tête rêveur: et toi tu m’ obéiras tu me suivras mon frère lui répondit tout bas hésitant détournant les yeux avec le sourire d’ un enfant: mais oui bien sûr nous n’ eûmes pas longtemps à le dormir cette nuit-là mon frère et moi dans notre lit en armoire dès que le vieux coucou de la chaumière eut dit heures de sa voix fêlée vite il fallut nous lever nous devions être à le paimpol avant le jour pour y prendre à le heures la diligence de PROPN a heures et demie ce triste matin d’ hiver la pauvre petite porte s’ ouvre pour nous laisser sortir ", "elle se referme sur un dernier baiser à le yves de sa mère qui pleure sur une dernière pression de main à le moi nous nous éloignons tous dans la pluie froide et la nuit noire et en voilà pour ans dans les familles de marins c’ est ainsi a mi-chemin nous entendons de loin sonner l’ angelus derrière nous à le plouherzel nous nous croyons en retard et nous nous mettons à le courir à le courir ", "nous avons le front baigné de sueur en arrivant à le paimpol nous nous étions trompés on avait avancé l’ heure de l’ angelus nous trouvons asile dans un cabaret déjà ouvert où nous déjeunons en compagnie d’ islandais et d’ autres frères de la côte et le soir de le même jour à le heures nous arrivons à le brest pour reprendre la mer ", "j ’ avais conscience d’ avoir accepté une lourde charge en adoptant ce frère insoumis d’ autant plus que je prenais très à le sérieux mon serment mais le sort nous sépara le surlendemain et mit bientôt entre nous la moitié de la terre prit le large dans l’ atlantique et moi je partis pour le levant pour stamboul ce fut seulement mois plus tard en mai que nous nous retrouvâmes à le bord d’ une certaine médée qui naviguait de le côté de la chine et de les indes a bord de lamédée avril ", "me va comme des guêtres à un lapin disait d’ un air d’ enfant en contemplant ses manches pagodes et sa robe de soie bleue de birmanie c’ était à le yé ville de siam à le bord de le golfe de bengale il était assis à le fond d’ une taverne de mariniers sur un escabeau d’ une forme chinoise il était très ivre et quand il eut ainsi souri de se voir vêtu comme un riche d’ asie ses yeux devinrent sombres et éteints sa lèvre contractée et dédaigneuse a ces moments-là il était capable de tout comme dans ses anciens jours ", "a côté de lui il y avait le grand kerboul aussi gabier de misaine qui venait de se faire apporter verres d’ une eau-de-vie très coûteuse de singapoore et les avait successivement vidés puis brisés à le coups de poing avec le terrible sérieux de l’ ivresse bretonne et les débris de ces verres couvraient la table sur laquelle il venait de poser ses pieds il y avait encore PROPN le canonnier toujours beau et tranquille avec son sourire félin les gabiers l’ avaient par exception invité à le leur fête et puis le hello barazère autres de le grand mât et de le beaupré tous se carrant avec des airs superbes dans des robes asiatiques " ]	[ "j’ hésiterais à le prendre la responsabilité d’ une mesure dont les conséquences peuvent être désastreuses mais je prévois que je ne serai pas le maître d’ en décider le grand inquisiteur veut que le culte israélite disparaisse de le royaume aussi bien que la religion de mahomet et je crois qu’ il l’ emportera toutefois je vous promets de faire savoir aujourd’hui même à la reine quel sacrifice les juifs de grenade sont prêts à s’ imposer pour obtenir sa clémence PROPN tint parole ", "je ne pouvais pas faire davantage j’ étais pour le moins dépité que ce type eût le pouvoir de la mettre dans cet état j’ étais sidéré un tel manque de discernement de la part de rachel je ramenai une boîte de mouchoirs de la salle de bains ", "mais dans la pratique il est difficile de se dégonfler d’ autant que le gosse a vraiment failli s’ en sortir c’ est curieux cette affaire car le type que je soupçonnais de le meurtre a été abattu dans la foulée s’ enquit lambert qui s’ occupait d’ un pâté de maisons proche de le secteur de tramson —rue de PROPN —rien vu passer ", "elle est tellement gentille en fin de compte que je commence à le avoir de les remords de dépouiller son cochon de papa à le bout d’ un temps on est de vieux copains elle est curieuse de notre vie elle veut que je lui présente mes complices là ç a me plaît pas trop micro avec ses rots et ses odeurs je le trouve nettement pas flatteur doit être amusant de courir toujours les routes comme si c’ est amusant punaise mais je m’ en gerce les lèvres pensez les casse-dalle hâtifs les loges froides la grogne et la radinerie de les organisateurs les nuits dans les salles d’ attente de gare ou dans la camionnette les biberonnades débilitantes et les poux de coulisses mais je mens je tartine une vie d’ artiste pas laubée de la dernière joie des plaisirs ineffables de l’ enthousiasme de vermillon de la rigolade de faux nez ", "était -il à ce point indigne? et elle pourrait encore le regarder sans épouvante? eh bien oui! oui! elle l’ acceptait et le voulait monstrueux de méchanceté pourvu qu’ il vînt son amour était sans frein maintenant qu’ il lui avait fois manqué de parole soudain elle se figea on montait ", "certains risquaient aigrement: enfin juliette se marie c’ est inattendu c’ est un peu non repartait belliqueuse c’ est désespéré qui peut retenir une fille de ans et qui épouse -t-elle? oh! mon dieu le premier chien coiffé à le fond elle prenait en pitié la vie gorgée de rêves et de lecture effrénée de sa fille solitaire ", "je ne savais plus\\n' ce que je disais je balbutiai:« oui c’ est une de mes amies elle est très gentille tu me la feras connaître et voilà la pendule qui se met à le sonner heures; et raoul rentre tous les jours à\\n' heures et demie! s’ il revenait avant que l’ autre fût parti songe donc! alors alors j’ ai perdu la tête tout à le fait j’ ai pensé j’ ai pensé que que le mieux de de de me débarrasser de cet homme le le plus vite possible plus tôt ce serait\\n' fini tu comprends et et voilà voilà puisqu’ il le fallait et il le fallait ma chère il ne serait pas parti sans ça donc j’ ai j’ ai j’ ai mis le verrou à la porte de le salon la petite marquise de rennedon s’ était mise à le rire mais à le rire follement la l’ oreiller secouant son lit tout entier quand elle se fut un peu calmée elle demanda:– et et il était joli garçon mais oui.– et tu te plains? mais mais vois -tu ma chère c’ est que il a dit qu’ il reviendrait demain à la heure et j’ ai j’ ai une peur atroce tu n’ as pas idée comme il est tenace et volontaire que faire dis que faire la petite marquise s’ as", "aussi lorsque les bohémiens en déroute vinrent se heurter en hurlant l' épée dans les reins contre les pieux massifs de la sarrasine sanche ne bougea non plus que les pierres de la voûte ce fut en vain que des voix furieuses et désespérées lui crièrent -le pont la herse le pont il fut sourd que lui importaient ses complices ", "ensuite nous verrons rien après tout ne nous presse il était d’ ailleurs fort occupé par la préparation d’ une nouvelle tournée de concerts qui l’ entraînerait en angleterre et en italie pendant tout l’ hiver et peut-être plus longtemps à son retour il réfléchirait à l’ éducation de wanda alors sans doute elle aurait un peu plus de plomb dans la cervelle ", "alors m. bergeret attristé par l’ inélégance de sa vie étroite rêva de quelque villa où sur une blanche terrasse à le bord d’ un lac bleu il mènerait de paisibles entretiens avec le commandeur aspertini et m. roux dans le parfum de les myrtes à l’ heure où la lune amoureuse vient se tremper dans un ciel pur comme le regard de les dieux bons et doux comme l’ haleine de les déesses mais sortant bientôt de ce songe il reprit sa part dans l’ entretien commencé la guerre dit -il a des conséquences infinies j’ apprends par une lettre de mon excellent ami PROPN que la science française est méprisée en angleterre depuis et qu’ on affecte d’ ignorer dans les universités d’ oxford de cambridge et de dublin le manuel d’ archéologie de maurice raynouard qui pourtant est de nature à le rendre à les étudiants plus de services que tout autre ouvrage similaire mais on ne veut pas se mettre à l’ école de les vaincus " ]
les réfugiés de le village de saint-jean qui avaient passé la nuit à le tombelène n’ auraient pas même dû hésiter à le fuir car il était fois probable que méloir et ses soldats profiteraient de le brouillard pour renouveler leur attaque or la partie de le rocher bruno et sa petite armée s’ étaient défendus si vaillamment sortait presque tout entière de la brume qui l’ entourait comme une ceinture les assaillants eussent attaqué cette fois à le coup sûr car ils auraient vu et seraient restés invisibles à le contraire en se mettant résolument en grève les assiégés qui connaissaient pour la plupart les cours d’ eau et tous les secrets de les tangues n’ avaient contre eux que le brouillard le brouillard devait suivant toute vraisemblance les protéger contre la poursuite de leurs ennemis	[ "la route la plus sûre par rapport à les dangers de la chasse aurait été celle qui mène directement à le avranches et à le bourg de genest; mais cette partie de la grève sillonnée par d’ innombrables ruisseaux affluents de la sée et de l’ hordée présente des difficultés si graves qu’ on s’ y hasarde à le regret même par le grand soleil par la brume c’ eût été folie le petit jeannin qui avait pris d’ autorité l’ emploi de guide marcha sans hésiter à l’ est de le mont PROPN dans la direction de le bourg d’ ardevon limite extrême de la normandie nous sommes bien forcés d’ avouer que le petit jeannin avait les jambes un peu trop longues pour la robe de reine et que ses mouvements hardis et découplés n’ allaient pas à le mieux avec le chaste voile qui descendait sur ses cheveux blonds ", "mais à le part ces détails le petit jeannin faisait une fée de les grèves très présentable et d’ ailleurs il n’ est pas mauvais qu’ une fée ait en sa personne quelque chose d’ excentrique ce serait bien la peine d’ avoir un charme dans son petit doigt et de chevaucher sur des rayons de lune si on ressemblait trait pour trait à une demoiselle de bonne maison PROPN avait de beaux cheveux bouclés de grands yeux bleus et un sourire espiègle c’ était plus qu’ il ne fallait n’ eût -il rien eu de tout cela le brouillard en ce moment aurait encore suffi à le déguiser la supercherie ", "c’ était un vrai brouillard un brouillard à ne pas voir son nez comme on dit entre avranches et cherrueix à le peine les gens qui composaient la caravane eurent -ils quitté le sommet de tombelène pour entrer dans cet immense nuage qu’ ils cessèrent incontinent de s’ apercevoir les uns et les autres ils marchaient côte à le côte cependant chacun d’ eux pouvait entendre le pas de son voisin et sentir le vent de son haleine mais l’ œil était pour tous un organe désormais inutile ", "on ne distinguait rien pour apercevoir le sol vaguement et comme à le travers une gaze il fallait s’ agenouiller frère bruno étendit son bras et sa main disparut dans la brume –allons! dit -il qui est bon! me rappelle l’ aventure de le bailli de carolles et de son âne ils se cherchaient tous dans le brouillard devant le rocher de champeaux ", "l’ âne et le bailli firent fois le tour de la pierre jusqu’ à le ce que m.le bailli s’ avisa de faire: ordonna la voix de maurever –seigneur on se tait on se tait! répliqua le moine convers je pense que je ne suis pas un bavard! et il ajouta en se penchant à l’ oreille d’ un mathurin quelconque –devinez ce que répondit l’ âne mais le mathurin n’ était pas en humeur de rire ", "–nous approchons de la rivière dit en ce moment le petit jeannin; prenez -vous par la main et ne vous quittez pas les mains se cherchèrent et se réunirent à le hasard il y avait à le peine minutes qu’ on avait abandonné tombelène et déjà les rangs étaient intervertis on fut obligé de parler pour se reconnaître voici comment la caravane était disposée: après le petit jeannin qui marchait en tête avec sa gaule à le corne de bœuf venaient monsieur hue de maurever et de kergariou escortant reine ", "derrière ce groupe c’ étaient les le priol simon fanchon simonnette et julien qui avait l’ arbalète sur l’ épaule suivaient les gothon dont avaient eu une belle conduite tandis qu’ il nous faudra pleurer éternellement sur la faiblesse de la quatrième les gothon étaient accompagnées de scholastique des suzon et des catiche les mathurin les joson formaient l’ arrière-garde avec frère bruno qui s’ était placé là dans l’ espoir de conter à l’ occasion quelque bonne aventure mais son espérance se trouvait cruellement déçue ", "le silence était de rigueur la caravane marcha dans cet ordre pendant quart d’ heure environ à le bout d’ quart d’ heure chacun sentit l’ eau à ses pieds en même temps un bruit sourd se fit entendre sur le sable –les hommes d’ armes! dit tout bas le petit jeannin ", "halte! on s’ arrêta et il y eut un moment d’ anxiété terrible car c’ était ici un coup de dés les hommes d’ armes pouvaient passer à le droite ou à le gauche de la caravane comme ils pouvaient y donner en plein sans le savoir la petite troupe se tenait immobile et silencieuse les chevaux approchaient on entendit bientôt la voix de méloir qui disait: –de l’ éperon mes enfants de l’ éperon " ]	[ "on allait à l’ aventure avec inquiétude et en craignant de trouver ce qu’ on cherchait .de temps en temps on rencontrait des traces de campements des places brûlées des herbes foulées des bâtons en croix des branches sanglantes là on avait fait la soupe là on avait dit la messe là on avait pansé des blessés mais ceux qui avaient passé avaient disparu où étaient -il s? bien loin peut-être peut-être là tout près cachés l’ espingole à le poing? ", "PROPN ce matin-là venait de baigner ses enfants sa petite margaret avait ans maintenant et grandissait heureuse et insouciante à le milieu de cette nature luxuriante et gracieuse à la fois george entrait dans sa dixième année c’ était un garçon solide hardi à les yeux clairs à le teint foncé par le climat sa chevelure très brune encadrait de boucles élégantes un visage beau et énergique a PROPN PROPN avait raconté les terribles événements de le passé; et dans l’ âme de cet enfant dont le climat avait presque fait déjà un jeune homme grandissaient les colères et les désirs de vengeance PROPN s’ efforçait de le calmer mais pouvait -elle le blâmer quand il maudissait l’ infâme trahison qui avait coûté la vie à son père la liberté à sa mère et qui l’ enchaînait lui-même dans cette île dont il méconnaissait les beautés pour ne se plus souvenir que de ses cruautés ", "il résolut donc de forcer le passage par PROPN d’ autre part le malheur voulut que guillaume arrivât à le moment beaurevers sautait et il le reconnut et en courant il avertit les gardes qu’ ils faisaient fausse route en sorte que ces gardes abandonnèrent la poursuite de les protestants et revinrent précipitamment sur leurs pas en sorte que ces protestants purent s’ éloigner tranquillement tout ébahis mais bien contents à le fond de savoir qu’ on dédaignait de s’ occuper d’ eux ", "puis ayons le courage de faire une observation cruelle par un temps où la religion n’ est plus considérée que comme un moyen par ceux-ci comme une poésie par PROPN la dévotion cause une ophthalmie morale par une grâce providentielle elle ôte à les âmes en route pour l’ éternite la vue de beaucoup de petites choses terrestres en un mot les dévotes sont stupides sur beaucoup de points cette stupidité prouve d’ ailleurs avec quelle force elles reportent leur esprit vers les sphères quoique le voltairien monsieur de valois prétendît qu’ il est extrêmement difficile de décider si ce sont les personnes stupides qui deviennent dévotes ou si la dévotion a pour effet de rendre stupides les filles d’ esprit ", "il avait assisté à des bagarres parfois à de ces combats où un de les hommes n’ est pas sûr de se relever il avait vu celui qui était par terre et que l’ autre attendait de voir à le nouveau debout pour lui donner le coup de grâce fixer son adversaire avec de la bave à la bouche et de le sang dans les yeux les prunelles immobiles de ward lui paraissaient plus terribles et il se disait qu’ il avait tort de s’ obstiner qu’ il ferait mieux de faire la paix après tout est -ce que cela le regardait il tenait un bar et l’ homme était un de ses clients ", "–pauvre fougère –une sale histoire des voisins intrigués par l’ usure jugulée de son paillasson ont alerté les gendarmes il a fallu forcer la porte son petit fox rassasié somnolait dans un coin fougère gisait sur les omoplates ", "inutile de dire qu’ ils n’ épargnèrent pas à les captifs les reproches et les mauvais traitements ils furent rattachés puis enfermés dans une autre pièce sous la garde de hommes mais eut le plaisir d’ apprendre que ses enfants s’ étaient échappés sains et saufs jeune homme ne vous désespérez pas dit -il à le edwin le jour de demain vous apportera une bonne nouvelle ", "il était assis à un guéridon près de la porte tout contre la vitre le deuxième jour après le drame maigret obtenait un autre témoignage à le sujet de fernand qui était vêtu le 31janvier d' un épais manteau brun ce n' était pas grand-chose mais cela indiquait que le commissaire ne s' était pas trompé en pensant que l' ancien prisonnier de saint-martin-de-ré était la tête de la bande le blessé à le beaujon avait repris connaissance pendant quelques instants mais n' avait fait que murmurer: —monique c' était le prénom de sa plus jeune fille maigret était fort intéressé par une autre découverte c' est que fernand ne recrutait plus exclusivement ses hommes parmi les mauvais garçons ", "et le vent secouait indistinctement tous ces invités on voyait des jupes relevées des robes retournées des chapeaux et des coiffes qui s’ envolaient à la porte de l’ église les mariés s’ étaient acheté suivant la coutume des bouquets de fausses fleurs pour compléter leur toilette de fête avait attaché les à le hasard sur sa poitrine large mais il était de ceux à qui tout va bien quant à le gaud \\n' il y avait de la demoiselle encore dans la façon dont ces pauvres fleurs grossières étaient piquées en haut de son corsage très ajusté comme autrefois sur sa forme\\n' exquise ", "l’ étranger posa la main droite sur le jeu et me regardant d’ un air moqueur il est encore temps me dit -il d’ un ton ironique je haussai les épaules sans répondre il coupa je commençai la taille à le quatrième coup j’ avais perdu j’ étais ruiné! le pirate s’ arrêta " ]
maintenant mon enfant ajouta -t-il avec des inflexions plus douces dans la voix venez embrasser ma mère qui a grand besoin d’ être consolée par vous clayel ne revenait pas de sa surprise fois il avait présenté à le sévéraguette ses notes de quinzaine et fois sévéraguette les avait acquittées sans demander le moindre délai d’ où lui était donc tombé l’ argent le maître maçon se perdait en toutes sortes de conjectures lui qui précédemment ayant conçu des doutes sur la solvabilité de sa cliente avait d’ abord ralenti l’ exécution de les travaux se proposant bien de les abandonner tout à le fait dans la suite ne pouvait comprendre un si brusque revirement des choses	[ "en recevant sa troisième quinzaine il prit si peu de soin de dissimuler son ébahissement que cécile devinant les doutes qui l’ avaient agité n’ hésita pas pour en conjurer de nouveaux à s’ expliquer loyalement avec lui je m’ imagine clavel lui dit -elle que vous ne m’ avez jamais fait l’ affront de penser que vous pussiez perdre un sou en travaillant pour mon compte oh mademoiselle cécile murmura l’ entrepreneur dont la grosse face honnête de le rouge pâle passa à le rouge écarlate combien croyez -vous que le couvent coûtera encore ", "de à le francs à le plus mademoiselle eh bien j’ ai là francs fit -elle montrant un tiroir de son secrétaire je vous prie donc de pousser plus vivement les travaux j’ ai hâte d’ en finir ", "clavel se le tint pour dit le lendemain à le lieu de ouvriers se traînant languissamment le long de les échafaudages grands gaillards robustes et déterminés attaquaient vigoureusement la besogne puissance de l’ argent le commandement de l’ entrepreneur dont le gousset avait cessé de sonner creux était devenu plus énergique la muraille de soutènement fut reprise sur une base plus large et en quelques jours sortit de terre embellie de petites meurtrières destinées à le favoriser l’ écoulement de les eaux ", "tandis que cet énorme rempart s’ élevait presque à le vue d’ œil les tailleurs de pierres dont le nombre avait été doublé piquaient à le fin les marches de l’ escalier et équarrissaient à le grand renfort de têtus les blocs destinés à l’ entablement de la façade le chantier populeux et bruyant avait pris un air de vie tout à le fait réjouissant les manœuvres engeance indisciplinable plus amoureuse de l’ école buissonnière que de la corvée traqués par pancol à le coups de houssine gravissaient les échelles les redescendaient vifs et agiles comme un troupeau d’ écureuils encore semaines de cette activité folle et l’on planterait certainement à le faîte de l’ école de les filles le triomphal rameau de lauriers tant de tumulte grisait l’ abbé ", "il courait de tous côtés excitant les maçons les tailleurs de pierres les manœuvres le pauvre homme à le mesure que les murs de le couyeat grandissaient davantage il croyait sentir se dissiper les appréhensions qui l’ avaient si cruellement inquiété qui en effet oserait lui reprocher d’ avoir suscité à le sévéraguette l’ idée de bâtir cette école si précieuse pour les enfants de la contrée si plus tard la pancole à le nom de ses intérêts froissés venait à le élever la voix ses cris ne seraient -ils pas étouffés par les applaudissements de tout le pays ", "d’ ailleurs n’ était -ce pas à son insu après tout que cécile était allée à le bédarieux outre les répugnances manifestées par lui toutes les fois que l’ orpheline avait parlé d’ aliéner sa propriété quand la jeune fille avait rencontré vernoubrel sous les châtaigniers ne les avait -il pas séparés brusquement sans leur permettre la moindre négociation pour sauver cécile de les griffes de l’ usurier avait -il craint de blesser cet homme à lequel il venait de sauver la vie non il ne saurait en aucune façon être pris pour l’ instigateur de les derniers sacrifices de sévéraguette si elle avait vendu ses biens de frangouille elle n’ avait cédé à le aucune suggestion étrangère ", "c’ était par un acte de sa volonté unique et libre délivré par ces subtilités de la part de responsabilité qui lui incombait fatalement dans les décisions de l’ orpheline le curé goûta désormais des délices jusque -là inconnus oubliant avec obstination que si la jeune fille était entrain de consommer sa ruine c’ était lui lui seul qui l’ y avait de longue main préparée il s’ abandonna tout entier à les enivrantes émotions de le succès il les ressentait pour la première fois ", "quels transports et quel délire enfin cette école qu’ il n’ avait pu achever à le villecelle il la voyait ici complètement réalisée et plus grande plus commode plus magnifique comme tout sentiment excessif risque de provoquer le rire l’ abbé courbezon jaloux de ses joies intimes allait souvent se blottir dans l’ épaisse haie de gamacès et de là contemplant son œuvre il se livrait à l’ abri de tous les regards à des enthousiasmes insensés il savait cet homme de cœur que nos mœurs devenues pudibondes en raison de notre corruption défendent à l’ âme de se montrer tout entière à le dehors et il se cachait pour la laisser éclater librement il faisait toute sorte de rêves ", "il voyait déjà les sœurs de sainte-agnès installées puis des coins de la haute vallée d’ orb accouraient vers PROPN les petites filles empressées il amenait lui-même marinette à l’ école se mêlait à les enfants inculquait à ces jeunes natures simples et naïves les grandes vérités de la religion oh dans quelques années quelles jeunes filles il aurait formées et plus tard quelles mères de famille " ]	[ "et c’ est cela qui retarde la rupture qui nous fait espérer contre toute espérance que la dernière crise sera vraiment la dernière nous sommes fidèle aussi voici une bien jolie femme sans doute mais nous avons mieux ou aussi bien à la maison des challettes lui court toujours il a une liste de formules d’ abordage pour la rue le théâtre la plate-forme de le tramway a des cartes de visite avec cette anticipation avocat à la cour qu’ il glisse pliées en dans les mains de les jeunes filles et de les jeunes femmes accompagnées ", "complètement rassuré grommela je ne demande pas à le y respirer longtemps sur la lune tout ce que je demande PROPN est d\\' avoir assez de souffle pour mettre la main sur ce coquin de sharp et l\\ étrangler avec les doigts que voici cette besogne une fois terminée je ne demanderai qu\\ à le en retourner sur ces mots il tourna les talons et se colla le visage à le plus prochain hublot pendant que gontran allait installer à une autre vitre à les côtés de mais dit -il tout à le coup on ne voit la lune nulle part aurait -elle indélicatesse de manquer à le rendez -vous ", "surgissait grondard père ou fils et il fallait payer ou dire pourquoi on payait et tout penaud on gardait le silence cependant la victime un jour de belle humeur à le cabanon après boire finissait par conter son aventure et ainsi la triste réputation de grondard s’ était formée on le traitait de monstre mais de loin et à le voix basse nul n’ aurait osé prendre l’ initiative de porter plainte ", "avait demandé le prêtre avec bonté en regardant la blonde fillette –je n’ en ai pas répondit -elle d’ une voix un peu rauque ce nom de frika m’ a été donné alors que j’ avais ans environ en souvenir d’ une petite fille de la tribu morte à le cette époque depuis on m’ a attribué son nom et son état civil –comment prouver cela? fit l’ une de les personnes présentes en hochant la tête ", "ces invitations à le déjeuner étaient donc à la fois une preuve d’ amitié et d’ un peu de dédain mais françois ignorait les rouages complexes de cette machine mondaine et leur invitation lui causa plus de plaisir qu’ une invitation de le soir à le laquelle il n’ eût pu prétendre il accepta avec une joie visible cette joie plût à le comte d’ orgel il avait l’ enthousiasme facile ", "je n’ avais pas envisagé toutes ces conséquences de ma promesse près de le lit de mort de ma tante enfin la personne lésée par a reçu largement ce qui lui était du le reste de la fortune qui nous était si tristement échue a été distribué à des œuvres de bienfaisance rosy seule avait gardé la part de son fils mais cette part nous est revenue et a eu le même sort que les autres il ne reste plus que la vôtre huguette la jeune fille dit gaiement –elle va faire bien de les heureux il faudra en donner une partie à le notre bon curé pour son église et ses pauvres et tenez renaud j’ ai une idée ", "mais sont toujours debout derrière de hauts platanes poussiéreux ces longs bâtiments jaunes blanc ou ocre datant de le mandat ou de l’ après-guerre et qui comme autrefois tout en me ramenant de le côté de toulouse et de grands arbres le long de le canal de le midi demeurent un passage vers la nuit heureuse à le siège de le bloc national me nous introduit dans une vaste et fraîche demeure qu’ on vient de restaurer à le plafond très haut à les murs nus et blancs on nous accueille avec bienveillance je dédicace à le parti un exemplaire de mon beyrouth ", "il a servi dans les cirques chez buffalo je crois il est tatoué des pieds à la tête de dessins macabres humoristiques tracés à l’ encre de chine par des comanches de carrefour plaie des faubourgs de PROPN il se donnait partout comme le bourreau de sa tribu chargé de torturer les prisonniers à le poteau! de les blagues il ne sait bien arracher que les dents à la pointe d’ un sabre ce qui se voit sans aller en amérique pour le reste il charcute horriblement ", "je vous le promets êtes -vous contente elle fit signe que non mais lui la baisant à le front ne voulant rien dire de plus il la quitta en hâte le bourg d’ alsheim s’ entretenait à le présent de la scène qui s’ était passée chez m.oberlé dans la chaleur torride de le soir dans la poussière de froment coupé de pollen de fleurs de mousse desséchée qui volait féconde d’ un champ à l’ autre les hommes rentraient à le pied les enfants et les jeunes gens rentraient à le cheval et la queue de les chevaux était d’ or ou d’ argent ou noire et feu dans l’ ardente lumière que jetait par-dessus l’ épaule de les vosges le soleil incliné ", "jours de silence et puis cette dernière note dont on n’ a pas oublié le retentissement mon enquête est finie maintenant je connais tout à le force de réfléchir j’ ai deviné le secret de la cachette mes amis vont se rendre à le veldenz et malgré tous les obstacles pénétreront dans le château par une issue que je leur indique les journaux publieront alors la photographie de ces lettres dont je connais déjà la teneur mais que je veux reproduire dans leur texte intégral " ]
je te veux je te veux pour moi seul plus de partage plus eh bien fuyons si cela te plaît! viens! je le veux moi aussi viens	[ "oui je suis riche parbleu! fuyons donc oui fuyons viens fille perdue! affichons ta honte que nul ne connaît n’ est -ce pas assez pour toi que tout le monde sache que la belle-sœur de le milliardaire rubignard est la maîtresse de le millionnaire raoul de beauprofil? et elle éclata d’ un rire strident prenant tout à le coup à le sérieux ce rôle qu’ elle avait combiné cependant et frappée de la vérité de ses paroles elle devint ironique mordante sifflante cinglante: comment m’ appellera -t-on dans nos voyages moi votre maîtresse monsieur le comte alors lui soudain eut un voile qui se déchira devant ses yeux ", "en l’ espace d’ un éclair il vit cette femme droite devant lui presque nue sans qu’ il eût remarqué lorsqu’ il la déshabillait fière belle à le tenter les dieux hautaine superbe en une seconde toutes les voluptés qu’ elle lui avait fait goûter fouettèrent son sang dans une lueur il revit toute cette femme depuis qu’ il la possédait il la revit toujours nouvelle toujours différente d’ elle-même et phénix amoureux faisant renaître la volupté de ses cendres il comprit qu’ il était lié à sa chair comme la chair est liée à l’ âme ", "il se vit désespéré fou de rage lorsqu’ elle serait à l’ autre et cette perspective de la perdre lui faisait comprendre tout le prix qu’ il attachait à sa possession son cœur qui n’ était qu’ a demi-ouvert à le cette passion toute de chair jusque-là son cœur se rompit soudain éclata et ce fut à le genoux à les pieds de claire en l’ enlaçant de ses bras robustes qu’ il lui répondit comme on murmure: on vous appellera madame la comtesse et se redressant fier de ce triomphe sur son amour-propre il ajouta arrogant: et malheur à qui insulterait ma femme alors claire tomba dans ses bras ", "claire qui avait voulu être machiavélique et amener cette promesse qu’ elle avait provoquée en présence de cette preuve d’ amour éclata en sanglots dans les bras de raoul qui la couvrit de baisers et maintenant qu’ elle était triomphante elle venait elle aussi de sentir quelque chose qui se rompait dans sa poitrine et qui s’ ouvrait devant ses yeux elle se vit demi-nue dans les bras de cet homme et la vérité cette horrible vérité plus nue qu’ elle qui finit toujours par se dresser devant vous comme devant don PROPN la statue de le commandeur la vérité se révéla à le elle en parlant par sa propre bouche et elle s’ écria: non! non! jamais plus tard tu aurais honte de toi de moi de nos enfants nos enfants fit -elle en sanglotant moi mère? quelle horreur ", "moi une courtisane s’ ils savaient jamais honte suprême châtiment mérité non c’ est fini je suis tombée bien bas je ne puis me relever ", "plus tard le dégoût de l’ inévitable l’ ennui de le toujours te prendraient et tu me cracherais ton mépris à le visage tu me reprocherais mon passé non mon bien-aimé plutôt la honte tout de suite avec ton amour plus longtemps mais lui la calmait mettant de chauds baisers sur ses paupières gonflées de larmes sur son front rouge de honte ", "qu’ elle était folle! est -ce qu’ ils n’ étaient pas tous les au-dessus de les préjugés est -ce qu’ il serait le premier à le épouser sa maîtresse ne pouvait -on admettre qu’ il épousait une veuve et tabler PROPN puisque cela lui convenait ainsi que lui importait à le elle l’ avait -on forcé après tout à le faire cela en définitive elle avait raison; cela ne pouvait plus durer ainsi il fallait en finir autant tout de suite ", "autant avoir été trompé avant sans qu’ on lui dût rien plutôt qu’ après lorsqu’ on lui devrait fidélité est -ce qu’ il n’ avait pas eu des femmes mariées pour maîtresses cela se voyait tous les jours l’ une porte l’ autre nom à le paris en province eux de le moins n’ auraient pas cela à le redouter ils se connaissaient ils s’ aimaient ils étaient sûrs d’ être l’ un pour l’ autre ", "pas de mécompte possible le beau malheur après tout d’ avoir une femme adorablement belle et qui l’ aimait! et il la caressait la baisait fiévreusement l’ enlaçait de toutes ses forces la renversant sur les coussins de le divan planant sur elle comme l’ autour sur la colombe la fouillant de ses yeux à les reflets fauves et elle mollissait envahie par les désirs heureuse de ne pas être méprisée le trouvant beau le trouvant bon le trouvant généreux et leurs lèvres se touchaient leurs souffles se confondaient leur chair frémissait et à le demi pâmée les yeux noyés de douces larmes les seins palpitant d’ une saine émotion elle lui murmura bien bas à l’ oreille pendant qu’ il l’ enlaçait la possédait la faisait sienne pendant qu’ ils ne faisaient plus qu’ un: alors tu le veux tu le veux bien et lui enivré sûr de posséder son âme comme il possédait son corps lui répondit aussi bas en plongeant ses yeux dans les siens oui je le veux je te veux toujours toujours toujours " ]	[ "il éclata de rire vous êtes un charmant compagnon dit -il et bien que notre liaison ait commencé sous des auspices assez hostiles j' espère qu' elle sera durable; que bientôt vous deviendrez de mes amis et que je serai des vôtres —ce sera un grand honneur pour moi monsieur le comte répondit -il en s' inclinant —maintenant que vous avez mis un pied dans nos secrets il faut que vous y entriez tout à le fait ", "je ne me suis pas trop hâté mon amie; peu de jours lui restent à le vivre et je vous remercie de m’ avoir laissé partir comme je vais souffrir loin de vous à l’ heure où elle s’ endormira pour toujours pas une main amie ne serrera ma main pas un regard aimé ne viendra chercher mon regard! 0ma bien-aimée! pensez un peu à le moi! que faites -vous à le cette heure? avez -vous suivi mes conseils ", "il y va de le bonheur d’ une femme –tout à le ton service PROPN n’ eut pas besoin d’ en entendre plus long il jeta nita sur le lit si pressé de s’ esquiver qu’ il omit de remercier son ami jules en le voyant reparaître seul la grand’ mère eut le pressentiment d’ un malheur ", "elle m’ a accueilli dans son nouveau petit lotissement les maisons sont toutes exactement semblables elle a quitté celle dans laquelle elle a toujours vécu pour la revendre à le ma sœur c’ était la deuxième fois que j’ entrais là alors que la première fois que je suis venu la maison était propre j’ ai eu l’ impression cette fois que ma grand-mère s’ emparait progressivement de les lieux odeur de saleté de chien sale –elle a effectivement un petit chien avec elle dans sa maison de mètres carrés tous ceux qu’ elle avait dans son ancienne maison sont morts désormais ", "dès le second vers le public enchaîne en chœur l’ exercice se transforme en récitation murmurante les visages grêlés s’ éclairent et les verres de thé qu’ il était tout à l’ heure impossible d’ obtenir surgissent comme par enchantement retrouvé aussi les heures de conduite prudente à le travers de les horizons si grands qu’ ils bougent à le peine les yeux brûlés par la lumière les siestes dans l’ orbe de les mouches l’ abgousht de le soir mouton pois chiches citrons cuits dans l’ eau poivrée et la nuit sur le bas-flanc de les tchâikhane bref la vie voyageante à le tomans par jour jusqu’ à le cette attention inquiète à les bruits de le moteur que je commence à le aimer PROPN avec un ressort arrière brisé traversé lentement le canton agricole qui entoure la ville ", "–non –est -ce que vous voudriez le lâcher ah monsieur rodolphe pas de ces générosités-là j’ en reviens à le ce que j’ ai dit c’ est un chien enragé prenez garde à les passants il ne mordra plus personne rassure -toi ", "et voilà qu’ à le commencement même de le mois d’ août un jeune sculpteur parisien qui se disait admirateur passionné de le héros arverne avait écrit à le conseil municipal pour lui proposer de parachever le monument et de donner à le cheval un cavalier digne de lui il ne voulait aucun salaire l’ honneur lui suffirait c’ était une aubaine les journaux locaux se montrèrent enthousiastes ", "mais peu à le peu pourtant il s’ aperçut avec douleur de la dissipation nouvelle où elle se plongeait jamais madame mauduit n’ était chez elle pour veiller sur sa maison et y remplir les devoirs dont une femme sage et bien élevée ne s’ écarte pas toujours elle courait le monde ou si elle restait à le logis elle était sans cesse entourée d’ une foule brillante et légère aussi était -ce à le peine si la folle dissipée pensait à le échanger une parole avec celui qui se dévouait pour sauver les débris de la fortune que lui avait laissée son père l’ air triste et préoccupé de son époux loin de l’ attirer près de lui chose que doit faire toujours une femme tendre et fidèle qui demande à le partager les douleurs comme elle prend sa part de les honneurs et de les richesses l’ éloignait encore et semblait lui donner des remords ", "il reste un fagot de sucettes dans le carton j’ en cramponne à le hasard les glisse dans ma poche alors la dame compateuse réagit tiens pourquoi agis je de la sorte c' t' iitrigant ce flic qui vient parler de m. robert en plein deuil pouf et qui ratisse des sucettes ", "jamais cette vieille baronne n’ avait encore manifesté un désir si ardent pour le gain ni un plaisir si vif en palpant les pièces d’ or de le gentilhomme pendant la soirée de mauvais soupçons vinrent troubler le bonheur d’ hippolyte et lui donnèrent de la défiance madame de rouville vivrait -elle donc du jeu ne jouait -elle pas en ce moment pour acquitter quelque dette ou poussée par quelque nécessite peut-être n’ avait -elle pas payé son loyer " ]
mme se rendra peut-être mieux compte que vous de la situation l’ idée de n’ être plus seul en présence de cet adversaire imprévu parut plaire à le pancardi il y avait tout près de lui un timbre il appuya fois sur la sonnerie —parfait s’ écria rénine	[ "vous voyez chère amie m. est tout à le fait aimable plus rien de le diable déchaîné qui vous terrorisait tout à l’ heure non il suffit que m. PROPN soit en face d’ un homme pour retrouver ses qualités de courtoisie et d’ obligeance un vrai mouton ce qui ne veut pas dire que les choses vont aller toutes seules ", "loin de la ̀! rien d’ entêté comme un mouton tout à le bout de le magasin entre le bureau de l’ antiquaire et l’ escalier tournant une tapisserie fut soulevée livrant passage à une femme qui tenait le battant d’ une porte elle avait peut-être une trentaine d’ années vêtue fort simplement elle semblait avec son tablier plutôt une cuisinière qu’ une patronne mais le visage était sympathique et la tournure avenante hortense qui avait suivi rénine fut très étonnée de reconnaître en elle une femme de chambre qu’ elle avait eue à son service étant jeune fille —comment ", "c’ est vous lucienne vous êtes mme pancardi? la nouvelle venue la regarda la reconnut aussi et parut embarrassée rénine lui dit: —votre mari et moi nous avons besoin de vous madame pancardi pour terminer une affaire assez compliquée une affaire où vous avez jou�� un rôle important elle avança sans un mot visiblement inquiète et elle dit à son mari qui ne la quittait pas des yeux qu’ est -ce qu’ il y a? que me veut -on quelle est cette affaire ", "à le voix basse pancardi articula ces quelques mots l’ agrafe l’ agrafe de corsage il n’ en fallut pas davantage pour que mme pancardi entrevît la situation dans toute sa gravité aussi n’ essaya -t-elle pas de faire bonne contenance ou d’ opposer d’ inutiles protestations elle s’ affaissa sur une chaise en soupirant: je m’ explique mlle hortense a retrouvé la piste ah! nous sommes perdus il y eut un moment de répit à le peine la lutte avait -elle commencé entre les adversaires que le mari et la femme prenaient l’ attitude de vaincus qui n’ espèrent plus qu’ en la clémence de le vainqueur immobile et les yeux fixes elle se mit à le pleurer ", "penché sur elle rénine —mettons les choses à le point voulez -vous madame nous y verrons plus clair et je suis sûr que notre entrevue trouvera sa solution toute naturelle voici il y a ans alors que vous serviez en province chez mlle hortense vous avez connu le sieur pancardi lequel PROPN devint votre amant vous étiez corses tous les c’est-à-dire d’ un pays où les superstitions sont violentes où la question de chance et de malchance la jettatura le mauvais sort influent profondément sur la vie de chacun ", "or il était avéré que l’ agrafe de corsage de votre patronne avait toujours porté chance à le ceux qui la possédaient c’ est la raison pour laquelle dans un moment de défaillance stimulée par le sieur pancardi vous avez dérobé ce bijou mois après vous quittiez votre place et vous deveniez mme pancardi voilà résumée en quelques phrases toute votre aventure n’ est ce pas toute l’ aventure de personnages qui seraient restés honnêtes gens s’ ils avaient pu résister à le cette tentation passagère ", "inutile de vous dire à le quel point vous avez réussi tous les et comment maîtres de le talisman croyant à sa vertu et confiants en vous-mêmes vous vous êtes poussés à le premier rang de marchands de bric-à-brac aujourd’hui riches propriétaires de le magasin à le dieu mercure vous attribuez le succès de vos entreprises à le cette agrafe de corsage la perdre pour vous ce serait la ruine et la misère toute votre vie est concentrée en elle c’ est le fétiche ", "c’ est le petit dieu domestique qui protège et qui conseille il est là quelque part caché sous le fouillis et personne évidemment n’ aurait rien soupçonné car je le répète sauf cette erreur vous êtes de braves gens si le hasard ne m’ avait conduit à m’ occuper de vos affaires rénine fit une pause et reprit: il y a mois de cela mois d’ investigations minutieuses qui m’ étaient faciles puisque ayant retrouvé votre piste j’ avais loué l’ entresol et que je pouvais utiliser cet escalier mais tout de même mois perdus jusqu’ à un certain point puisque je n’ ai pas encore réussi et dieu sait si je l’ ai bouleversé votre magasin pas un meuble qui n’ ait été visité ", "pas une lame de parquet qui n’ ait été interrogée résultat nul si pourtant quelque chose une découverte accessoire dans un casier secret de votre bureau pancardi j’ ai déniché un petit registre où vous avez conté vos remords vos inquiétudes votre peur de le châtiment votre crainte de la colère divine grosse imprudence pancardi est -ce qu’ on écrit de tels aveux et surtout est -ce qu’ on les laisse traîner " ]	[ "chacun d’ eux aurait pu croire que l’ autre ne l’ avait pas vu n’ empêche princesse se disait PROPN que pour vous je suis un voleur n’ empêche que vous acceptez de passer à mes yeux pour une femme qui se sait volée qui avoue l’ avoir été par moi et qui juge tout naturel de n’ en pas souffler mot insouciance de grande dame� n’ importe! la première étape est franchie quelle sera la seconde jours encore s’ écoulèrent ", "je n’ en ai pas entendu le premier mot mais j’ en ai retenu les plus gros vocables et je suis à le même de discuter métaphysique avec tous les docteurs de PROPN voilà ce que j’ ai fait en attendant ma majorité maintenant je suis majeur mon oncle le prêtre a été forcé de me restituer le bien de mon père dont le revenu monte à le ducats 85francs par mois c’ est tout ce qu’ il me faut pour vivre j’ ai lu et et je cherche dorothée: voilà pourquoi je suis parti à le pied pour l’ allemagne a où j’ ai soupé hier à le soir d’ un hareng dans un cabaret d’ ouvriers j’ ai appris que le chemin de fer me coûterait moins d’ argent que la grande route j’ ai donc pris un billet de troisième classe parce qu’ il n’ y a pas de quatrième et je vais monter en wagon ", "–baissez -vous donc souffle -t-il j’ ai quelque chose vous demander écoute dit l’ artiste qui se présente à l’ entrée de le rge casque dans lequel l’ époux de cydalise apparaît homme à le fond d’ un cabriolet –nous sommes entre hommes n’ est -ce pas comlence l’ ex-droguiste –je le crois –je veux dire qu’ il est des services qu’ on se rend ntre hommes ", "j’ en avais un semblable à le même endroit derrière les couilles ma mère et ma tante l’ avaient un jour regardé en riant et je n’ avais pas compris pourquoi; plus tard je l’ avais vu en regardant mon cul dans la glace lorsque je fis part de cela à le berthe elle rougit profondément et parut très étonnée elle fit d’ abord comme si elle ne comprenait pas mais lorsque je lui eus bien décrit sa position que je me fus mis par terre les jambes écartées pour lui montrer comment je l’ avais vue elle manifesta une honte sans mesure ", "ce fut une scène grandiose dramatique burlesque surprenante amenée par la révolte posthume de cette morte par ce cri de liberté cette revendication de le fond de la tombe de cette martyre écrasée par nos mœurs durant sa vie et qui jetait de son cercueil clos un appel désespéré vers l’ indépendance PROPN qui se croyait mon père un gros homme sanguin éveillant l’ idée d’ un boucher et mes frères forts garçons de et ans attendaient tranquilles sur leurs sièges PROPN invité à se présenter entra et se plaça derrière moi il était serré dans sa redingote fort pâle et il mordillait souvent sa moustache un peu grise à le présent il s’ attendait sans doute à le ce qui allait se passer .le notaire ferma la porte à le double tour et commença la lecture après avoir décacheté devant nous l’ enveloppe scellée à la cire rouge et dont il ignorait le contenu.brusquement mon ami se tut se leva puis il alla prendre dans son secrétaire un vieux papier le le baisa longuement et il reprit voici le testament de ma bien-aimée soussignée anne-catherine-geneviève-mathilde de ", "aussi réfléchissant que ses jambes s’ étaient reposées et qu’ elles étaient admirablement prêtes à le fonctionner il s’ élança plus prestement qu’ un lièvre et se mit à le courir inutile de dire que son adversaire acharné se précipita à sa poursuite cette fois l’ artiste avait si bien pris son élan que l’ indien fût distancé pendant quelques secondes toutefois l’ avance gagnée par halleck fut bientôt reperdue ce qui ne l’ empêcha pas de prendre son temps pour raffermir sous le bras son portefeuille dont avec une ténacité rare il n’ avait pas voulu se dessaisir on aurait pu croire qu’ il le conservait comme un talisman pour une occasion suprême ", "près d’ elle se tenait mme de d’ après ses indications PROPN préparait un remède destiné à le atténuer les effets de le poison absorbé par la jeune femme mais PROPN déclarait se sentir presque guérie –je vous ai mes biens-aimés disait -elle en regardant tour à le tour son mari et l’ enfant ", "mais oriante s’ adresse à le celui-ci à l’ évêque et à le tous les chevaliers —que n’ aurais -je pas fait pour garder sire guillaume à le notre oeuvre vous vous êtes privés messires bien injustement d’ un frère plus malheureux que coupable et l’ évêque il ne faut pas détester les morts ni les pleurer avec excès mais il convient de construire sur leurs tombeaux que celui de sire guillaume nous rappelle ses fautes ses misères et son repentir dame oriante vous obéissiez à une juste gratitude et à un instinct divin en cherchant à le ramener à la foi celui par qui vous l’ aviez d’ abord reçue ", "je t’ ai compris je t’ ai compris va-t’en —écoutez -moi a sa conscience pour lui il peut parler on vous conduit à le couvent mais vous ne vous imaginez pas ce qu’ est le couvent où l’on va vous enfermer ce n’ est assurément pas celui de la troïtza qui est loin d’ ici près de moscou mais non nous nous dirigeons vers la petite troïza! par tout simplement la petite troïtza! vous avez bien entendu parler de la petite troïtza c’ est le monastère de les femmes qui ont donné leur âme à la wyronzew ", "s’ écria renaud cette fois je le pendrai à le point de le jour on se remit en marche armand-louis et renaud parfaitement déguisés la barbe et les cheveux teints chevauchaient en tête de la bande PROPN avait conservé les vêtements d’ un bûcheron magnus portait le costume d’ un charbonnier et carquefou celui d’ un flotteur la perche à le croc de fer sur l’ épaule les grandes bottes autour de les jambes tous marchaient à le pied " ]
l’ un lui donne le bras à la promenade comme il ferait pour une belle dame l’ autre lui dit qu’ elle est aimable et elle est assez sotte pour ne pas s’ apercevoir qu’ on se moque d’ elle –c’ est donc vous qui lui donnez le bras dit sabina d’ un ton moqueur –pourquoi non? n’ avez -vous pas pris son bras pour l’ emmener vous aussi madame? de le moment que nous l’ enlevons pour en faire notre compagne et notre convive ne devons -nous pas la traiter comme notre égale pourquoi m. le curé nous blâmerait -il de pratiquer la loi de fraternite	[ "c’ est une de les joies innocentes et romanesques de notre journée –je n’ aime pas les choses romanesques dit le bourru cela dure trop peu et ne gît que dans la cervelle vous autres jeunes gens de qualité vous vous amusez un instant de la simplicité d’ autrui; et puis quand vous avez payé vous n’ y songez plus que madeleine vous écoute messieurs et nous verrons qui lui restera ou de le grand seigneur qui lui refusera un souvenir ou du vieux prêtre qui après l’ avoir gourmandée comme elle le mérite l’ amènera à le repentir et fera sa paix avec dieu ", "–ce bon curé m’ effraie dit en s’ adressant à le léonce j’ espère ami que cette pauvre madeleine n’ est pas ici sur le chemin de la perdition –je puis répondre de moi-même répliqua léonce –mais non pas du marquis –je vous confesse que je ne réponds nullement de le marquis il est beau éloquent passionné toutes les femmes lui plaisent et il plaît à le toutes les femmes ", "n’ est -ce pas votre avis sabina –qu’ en sais -je nous ferions peut-être bien de faire rentrer la petite dans la voiture –d’ autant plus dit le curé que le chemin redevient fort mauvais que bientôt le jour va tomber et que si m. le marquis a des distractions nous ne sommes pas en sûreté donnons -lui pour compagne la négresse en échange de l’ oiselière –je ne réponds pas qu’ il n’ ait pas autant de distraction avec la noire qu’ avec la blonde reprit léonce ", "le plus sûr serait de le mettre en tête-à-tête avec vous curé!cet avis prévalut et madeleine rentra dans la voiture sans marquer ni humeur ni bonté ni regret sa mélancolie était complètement dissipée le reflet de le soleil couchant répandait sur ses joues animées une lueur étincelante de jeunesse et de vie –voyez donc comme cette petite laide est redevenue belle dit en anglais à le lady le souffle de l’ a transfigurée PROPN essaya de plaisanter sur le même ton mais une tristesse mortelle pesait sur son regard la jalousie s’ allumait dans son cœur sous forme de dédain et tout ce que léonce insinuait sur les bonnes fortunes de le marquis lui causait une honte douloureuse ", "elle s’ efforça donc de se persuader à le elle-même qu’ elle n’ avait pas senti comme madeleine le souffle embrasé de teverino passer sur sa tête comme une nuée d’ orage il lui fallut bien une demi-heure pour chasser ce remords et retrouver le calme de son orgueil enfin elle commençait à se sentir victorieuse et le charme lui semblait ne pouvoir plus agir sur elle pour distraire le curé qui se flattant toujours d’ être en route pour son village s’ étonnait un peu de ne pas reconnaître le pays avait entamé avec lui une grave discussion sur des matières théologiques il s’ était frotté à le toutes gens et à le toutes choses dans sa vie d’ aventures ", "il avait vu de près quelques prélats quelques moines instruits et il était de ces esprits qui entendent comprennent et se souviennent sans faire le moindre effort il avait dans la mémoire une certaine quantité de lambeaux de citations de commentaires et d’ objections qu’ il avait entendu débattre peut-être en passant des plats sur une table de gourmets apostoliques ou en époussetant les stalles d’ un chapitre de théologiens réguliers il était loin de l� �instruction de le bon curé mais il pouvait paraître à l’ occasion beaucoup plus fort en ergotage métaphysique le curé était à la fois émerveillé et scandalisé de ce mélange de subtilité et d’ ignorance et le bohémien plus habile en ceci que le médecin malgré lui de molière vu qu’ il avait affaire à le plus forte partie réussissait à l’ éblouir en éludant les questions positives et en l’ accablant de demandes pédantesquement oiseuses; si bien que le bourru se demandait de bonne foi si c’ était un rude hérétique armé de toutes pièces ou un ignorant facétieux qui riait de lui dans sa barbe .de temps", "ceci est une hérésie une hérésie condamnée s’ écriait le curé qui ne faisait plus attention à les cahots et à les difficultés de la route –je le sais monsieur l’ abbé reprenait et il s’ agit de la réfuter comment vous y prendrez -vous je gage que vous ne le savez pas ", "–j’ invoquerais la grâce monsieur rien que la grâce –ce ne serait que tourner la difficulté un savant théologien dédaigne les moyens échappatoires une échappatoire monsieur vous appelez cela une échappatoire –en ce cas-là oui monsieur l’ abbé; car vous avez pour vous le concile de et vous ne vous en doutez point! ", "le concile de n’ a rien interprété là-dessus monsieur vous allez m’ interpréter quelque décret tiré par les cheveux c’ est votre habitude je le vois bien –notre bourru me paraît hors de lui dit sabina à le léonce votre ami est -il réellement savant je regrette de ne pas les entendre d’ un bout à l’ autre " ]	[ "elle était selon son expression crânement belle assez grande et très-blonde il avait été surtout frappé de sa pâleur et de la profusion de ses beaux cheveux tout autre que lui abandonné comme il l’ était eût conservé de cet épisode de son enfance une émotion douloureuse lui qui était un esprit fort en riait —quelle dèche mes chers bons disait -il quand il lui arrivait de raconter cette aventure quelle dèche cette misère cependant n’ avait pas duré il se souvenait d’ avoir été peu après installé dans un très-bel appartement ", "c’ était d’ ailleurs un gibier de saint-lazare –son nom? demanda violette –son nom elle s’ appelle le numéro12 elle n’ a d’ ailleurs jamais voulu dire son nom ni à le saint-lazare ni ici les amies demandèrent impérieusement à le voir cette folle ", "je m’ assis à son secrétaire vu le nombre de numéros inscrits sur son répertoire téléphonique il me faudrait un siècle pour identifier celui de la mélodie aussi disposais -je de tout mon temps et n’ avais -je que cela à le faire je m’ y attelai à l’ instant: dès qu’ un numéro débutait par ou je décrochais le téléphone et tapotais sa partition m’ arrêtant à la première divergence avec la décaphonie recherchée l’ ordre alphabétique en valait un autre pour épauler ma démarche ", "cette idée la voilà je vous disais avant-hier que l’ armée presque entière était gagnée oui eh bien en vous disant cela j’ allais un peu à le devant de mes désirs non l’ armée n’ est pas encore à le nous mais il s’ en faut d’ un rien qu’ elle nous suive un mot d’ ordre venu d’ une certaine bouche pourrait cependant en nous acquérant son concours assurer le triomphe de notre cause ", "dans ceux de fernande il saisit le jet de cette volupté céleste qui étincelle de l’ éclat inimitable de les facettes de le diamant c’ était tout ce qu’ il voulait; que lui importaient les autres avait -il besoin de savoir ce qui se passait dans l’ âme envieuse de madame de neuilly dans le cœur froid de le comte de montgiroux et dans les têtes folles de fabien et de léon?heureusement comme il n’ y avait là personne qui n’ eût à le fond de le cœur l’ égoïsme de ses intérêts individuels le conflit d’ une explication n’ était donc pas à le craindre et chacun devait gagner à se tenir sur le qui-vive de la prudence et de la discrétion –eh bien dit le docteur qui moins préoccupé de lui-même que les autres devait tout naturellement rompre le premier le silence eh bien puisque le malade sent qu’ il a besoin d’ air prenons l’ air à le jardin mesdames s’ il vous plaît; ", "ne faites pas quelque sottise qui achèverait de vous mettre à le dos les pouvoirs constitués cette alerte passera comme le reste en attendant les élections approchent et je suis chargé de vous prier: premièrement de préparer et là à le hasard de vos promenades la candidature vérignon deuxièmement de combattre celle de le comte de siblas qui peut nous gêner beaucoup; troisièmement d’ empêcher s’ il se peut celle de votre ami caboufigue ", "donc on va bien s’ occuper de lui on le garde évidemment dans l’ armée d’ autant que ç a lui plaît mais en lui offrant des conditions idéales de préparation et de le même pas de simple sergent qu’ il était le voici rapidement nommé lieutenant dans les chars d’ assaut dans sa garnison de milovice le nouveau lieutenant est chargé de diriger l’ entraînement de les recrues tâche dont la presse assure qu’ elle n’ est pas une sinécure précisant pour enluminer sa légende que tous les soirs le courrier militaire est transporté à le pied par le plus grand coureur de le monde sans préjudice bien entendu de son entraînement ordinaire en terrain varié parfois en tenue de campagne car émile aime bien galoper dans la neige en gardant les grosses bottes bien lourdes de son équipement courez donc kilomètres avec elles se plaît-il à le prescrire et ensuite sur la piste quand vous mettrez des chaussures légères vous n’ imaginez pas comme a change tout ", "excellence dis -je j’ aime mieux si cela est possible que la chose se décide immédiatement plus tard vous m’ oublieriez je vous demanderai seulement ensuite un congé pour aller voir ma mère je priai cependant qu’ on m’ accordât une heure et je sortis pour réfléchir cette heure me parut courte ", "on avait regardé ce propos comme celui d’ un homme qui cherche à le prolonger son existence lorsqu’ il tint ce discours henri. et l’ officier de la troupe voulurent le forcer à s’ expliquer il leur avait répondu: quand on voudra que je fasse cette révélation importante on n’ aura qu’ à me conduire à le sénat mais jours s’ étaient écoulés et ceux à qui il avait fait cette confidence livrés à d’ autres occupations n’ y pensaient déjà plus PROPN retourna à la chaumière de le bûcheron y trouva léonard dans un état d’ affaissement et de douleur capable de faire trembler pour ses jours ", "si la déposition de ce garçon était juste le problème se compliquait encore car aucun indice n’ avait révélé la présence d’ une troisième personne en attendant puisque les voyageurs s’ étaient munis de provisions il restait à le établir ce qu’ ils en avaient fait et ce qu’ étaient devenus les débris de ces provisions les agents revinrent sur leurs pas ce n’ est qu’ à la bifurcation de les routes c’est-à-dire à le kilomètres de saint-nicolas qu’ un berger questionné par eux leur signala une prairie voisine que cachait un rideau d’ arbustes et où il avait vu une bouteille vide et différentes choses à le premier examen les agents furent convaincus " ]
j’ étais un squelette de froid avec le froid qui souffle dans tous ces gouffres que font les côtes à un squelette je suis debout à le milieu de mes camarades je ne regarde pas les étoiles elles sont coupantes de froid je ne regarde pas les barbelés éclairés blanc dans la nuit	[ "ce sont des griffes de froid je ne regarde rien je vois ma mère avec ce masque de volonté durcie qu’ est devenu son visage ma mère loin je ne regarde rien ", "je ne pense rien chaque bouffée aspirée est si froide qu’ elle met à le vif tout le circuit respiratoire le froid nous dévêt la peau cesse d’ être cette enveloppe protectrice bien fermée qu’ elle est à le corps même à le chaud de le ventre les poumons claquent dans le vent de glace ", "de le linge sur une corde le cœur est rétréci de froid contracté contracté à le faire mal et soudain je sens quelque chose qui casse là à le mon cœur mon cœur se décroche de sa poitrine et de tout ce qui l’ entoure et le cale en place je sens une pierre qui tombe à l’ intérieur de moi tombe d’ un coup c’ est mon cœur et un merveilleux bien-être m’ envahit ", "comme on est bien débarrassé de ce cœur fragile et exigeant on se détend dans une légèreté qui doit être celle de le bonheur tout fond en moi tout prend la fluidité de le bonheur je m’ abandonne et c’ est doux de s’ abandonner à la mort plus doux qu’ à l’ amour et de savoir que c’ est fini fini de souffrir et de lutter fini de demander l’ impossible à ce cœur qui n’ en peut plus le vertige dure moins qu’ un éclair assez pour toucher un bonheur qu’ on ne savait pas exister ", "et quand je reviens à le moi c’ est à le choc de les gifles que m’ applique viva sur les joues de toute sa force en serrant la bouche en détournant les yeux viva est forte elle ne s’ évanouit pas à l’ appel moi tous les matins c’ est un moment de bonheur indicible ", "ne devra jamais le savoir elle dit et dit encore mon nom qui m’ arrive lointain de le fond de le vide –c’ est la voix de ma mère que j’ entends la voix se fait dure: de le cran debout et je sens que je tiens après viva autant que l’ enfant après sa mère je suis suspendue à le elle qui m’ a retenue de tomber dans la boue dans la neige d’ où on ne se relève pas ", "et il me faut lutter pour choisir entre cette conscience qui est souffrance et cet abandon qui était bonheur et je choisis parce que viva me dit: de le cran debout je ne discute pas son ordre pourtant j’ ai envie de céder une fois une fois puisque ce sera la seule c’ est si facile de mourir ici seulement laisser aller son cœur je reprends possession de moi je reprends possession de mon corps comme d’ un vêtement qu’ on endosse froid de mouillé de mon pouls qui revient et qui bat de mes lèvres brûlées de froid avec les commissures qui s’ arrachent ", "je reprends possession de l’ angoisse qui m’ habite et de mon espoir que je violente a quitté sa voix dure et demande: tu es mieux et sa voix est si réconfortante de tendresse que je réponds: oui viva je suis mieux ce sont mes lèvres qui répondent en se déchirant un peu davantage à les gerçures de fièvre et de froid je suis à le milieu de mes camarades je reprends place dans la pauvre commune chaleur que crée notre contact et puisqu’ il faut revenir à le soi tout à le fait je reviens à l’ appel et je pense c’ est l’ appel de le matin–quel titre poétique ce serait– c’ est l’ appel de le matin ", "je ne savais plus si c’ était le matin ou le soir c’ est l’ appel de le matin le ciel se colore lentement à l’ est une gerbe de flammes s’ y répand des flammes glacées et l’ ombre qui noie nos ombres se dissout peu à le peu et de ces ombres se modèlent les visages tous ces visages sont violacés et livides s’ accentuent en violacé et en livide à le proportion de la clarte qui gagne le ciel et on distingue maintenant ceux que la mort a touchés cette nuit qu’ elle enlèvera ce soir " ]	[ "moi je travaille je suis avocat j’ ai un cabinet de consultation et je me sens capable de toutes les réussites pour vous assurer un avenir tranquille ma mère est la plus sainte de les femmes la meilleure je l’ adore et elle ne demande qu’ à le vous accueillir comme sa fille qu’ est -ce qui vous retient de mettre votre main dans la mienne nos enfants plus tard feront à le leur idée ou comme il vous plaira ils relèveront le nom et feront revivre la muette quant à le nous nous vivrons l’ un pour l’ autre dans l’ amour et dans la confiance sans nous occuper d’ un ancêtre qui vous déplaît nous pouvons aller vivre à l’ étranger si vous le désirez je travaillerai ailleurs qu’ importent tous ces détails pourvu que nous soyons ensemble et que nous nous aimions ", "des sièges cannés et des meubles infâmes encombrent la pièce —pourquoi me demandez -vous si l’on a retrouvé votre garnement demandé -je en m’ asseyant mais parce que enfin étant donné les circonstances je me demandais je devrais éprouver quelque compassion pour ce père meurtri à le contraire il m’ énerve ", "il est vrai que les spirites invoquent des expériences plus convaincantes je ne suis pas juge de la question et la connais trop peu il me suffit d’ éclaircir mon cas tant bien que mal ce jeune homme m’ y aidait d’ une façon inattendue non sans brusquerie il ajouta sur un ton plus violent encore: par exemple je ne veux plus qu’ on me la mécanise ", "marcienne le contemplait dans sa contemplation et se défendait comme d’ une joie de la reconnaissance qu’ elle sentait en elle leurs yeux finirent par se rencontrer ils étaient à le même point remplis de larmes dit en secouant la tête et en regagnant la boutique –merci dit marcienne en le reconduisant ", "d’ ailleurs loubet lui-même avec ses bouteilles dans les bras s’ efforçait de mettre la paix –laissez donc faut pas se manger on est tous frères!et avisant lapoulle et pache les camarades de l’ escouade –faites pas les serins entrez vous autres qu’ on vous rince le gosier un instant lapoulle hésita dans l’ obscure conscience que ce serait mal de faire la fête lorsque tant de pauvres bougres avalaient leur langue mais il était si éreinté si épuisé de faim et de soif ", "elle n’ aurait pas tout à le fait tort.– et pourquoi m’ en voudrait -elle bon dieu il me semble qu’ elle est d’ aussi bonne famille et aussi jolie que vous ma mère s’ écria louise plus jolie fois madame; de meilleure famille non; mais cela ne me dit point pourquoi louise doit m’ en vouloir croyez -vous donc que ce soit amusant pour elle de s’ enterrer à le blois quand vous allez briller à le paris? mais madame ce n’ est point moi qui empêche louise de m’ y suivre à le paris; à le contraire je serais certes bien heureuse qu’ elle y vînt.– mais il me semble que qui est tout-puissant à la cour ah! tant pis madame fit malicorne chacun pour soi en ce pauvre monde malicorne! fit montalais .puis se baissant vers le jeune homme occupez soit en disputant soit en vous raccommodant avec elle il faut que je cause avec louise .et en même temps une douce pression de main récompensait malicorne de sa future obéissance malicorne se rapprocha tout grognant de mmedesaint-remy tandis que montalais disait à le son amie en lui jetant un bras autour de le cou:– qu' as -tu? voyons! est -il vrai que", "mais après? ce n’ était pas l’ homme qu’ il lui aurait fallu quand on les poussait ils étaient incapables de dire quel homme il lui aurait fallu autant qu’ on en pouvait juger elle était surtout faite pour vivre sa propre vie dans une indépendance totale pendant un temps cela a été le grand amour tout le monde s’ est demandé pourquoi car josset n’ a jamais rien eu d’ un don PROPN en outre c’ est un faible l’ idée ne venait à le personne que christine avait pu écraser ce faible-là —elle ne l’ aimait plus ils vivaient de plus en plus à le part surtout depuis qu’ il s’ était amouraché de cette dactylo —elle en souffrait ", "leur ah! dame mais ils ne sont plus là les pau vres alors qu’ est -ce que vous voulez que ç a me dise bah! je me passerai de croix et je vous aurai mon amiral et quand vous verrez votre vieux gauthier eh bien vous croirez peut-être que nous sommes toujours comme autrefois et vous serez peut-être un peu moins triste le ferme dévouement de cet humble était en effet de ceux qui pouvaient réconcilier reynière avec le sort quand le matelot parlait de voir son amiral un peu moins triste il savait bien d’ ailleurs que c’ était là souhaiter l’ impossible ", "je me tins immobile perchée; une fine bulle immanquable séparée de moi distincte de le mouvement de mes organes –une bulle ma fille très petite et immense un être géant mais enfoui dans des fosses occasionnant des rides à la surface le battement d’ une aile de papillon l’ effet papillon ma fille minuscule créature m’ occupant grandement j’ avais perçu ses signes plus tôt que ceux de tiot ", "PROPN reprit le prieur c’ est un galant il se sera attardé à le pincer le menton quelque bergère alors moi je dis: m. césar ne peut pas tarder je l’ ai vu de loin \\n' dans le vallon après l’ affaire qui se lavait la figure et les mains à un trou d’ eau bien! commençons toujours on mettra sa part de côté précisément m. blase apparaissait sur l’ escalier suivi de hommes qui portaient\\n' un lourd caisson de fer l’ enthousiasme éclata à le cette vue: " ]
en même temps les dégainèrent vociféra le chevalier eh bien soit! capitan j’ accepte capitan je ramasse capitan! et ce nom je le hausse à le ma taille arlequins pulcinelles pantalons prenez garde à le capitan il bondit il y eut un sifflement aigu strident de la rapière décrivant un moulinet fantastique au-dessus de la tête de PROPN	[ "puis brusquement cette ligne d’ acier qui traçait une zébrure d’ éclair s’ abaissa à la hauteur de les visages et un triple hurlement chalabre et bazorges portèrent la main à le leurs joues et la retirèrent sanglante les joues avaient été cinglées de le même coup de fouet rebondissant de l’ une à l’ autre tripes de le diable ventre de le pape les jurons furieux retentirent il y eut un recul puis un silence d’ une seconde puis la ruée de les dans un trépignement exaspéré le cliquetis de les épées choquées le grondement de les voix féroces mâchonnant des insultes des promesses de dévorer le foie des serments de faire sauter la cervelle à la poêle et de mettre le cœur à la broche tout ce tumulte hideux dominé par la voix acerbe de capestang qui hurlait: –le capitan à la rescousse ", "tiens pantalon tiens miséricorde tripes de le pape et ventre de le diable capitan! gare à le capitan d’ un bout à l’ autre de la pièce capestang pareil cette fois à le roland furieux bondissait tantôt dans un angle d’ où jaillissait son coup de rapière tantôt à l’ angle opposé tantôt à le plat ventre sur les dalles se baissant se relevant portant ici un coup de poignard parant là un coup d’ épée passant et repassant à le travers le groupe fou de rage et dérouté par cette manœuvre enragée sublime ", "PROPN avait la cuisse traversée d’ un coup de poignard pontraille poussait des rugissements de douleur: un coup de pointe lui avait crevé un œil il y avait de le sang à les murs de le sang sur les dalles de le sang sur les visages sur les mains la bande qui avait cru en finir d’ un coup la bande qui selon toutes les règles de l’ art avait pensé cerner capestang dans un angle et le tuer là la bande affolée par la tactique imprévue insensée la bande se démenait se heurtait tourbillonnait cherchait PROPN qui était partout et nulle part il en tient ", "il en tient! rugit en se soulevant oui! il en tenait il était blessé à les mains il avait l’ épaule droite labourée une large estafilade à la poitrine ou piqûres à les bras ses vêtements étaient en lambeaux ses genoux tout à le coup fléchirent sa voix s’ affaiblit la rapière lui échappa! de le fond de le brouillard qui s’ appesantissait sur ses yeux vit jaillir l’ éclair de les poignards comme à le fond d’ un nuage on voit luire la foudre tuez qui essaya encore de se soulever pour lui porter un coup ", "achève hurlèrent montreval bazorges louvignac chalabre PROPN à le bout de forces laissait tomber sa rapière les spadassins encore valides se ruaient sur lui le poignard levé ", "dans cette seconde tout ce qu’ il y avait en lui d’ ardent désir de vivre de jeunesse puissante et exubérante d’ énergie vitale toutes ses forces d’ âme et de corps se concentrèrent se tendirent; d’ un geste de folie il saisit une de les mains levées sur lui à le hasard lui arracha son poignard: et ses mains à le lui ses mains armées dès lors chacune d’ une lame acérée il les lança à le droite et à le gauche dans la bande forcenée il y eut une trouée rouge PROPN fonça tête baissée il passa frénétique rugissant et terrible ", "il atteignit la porte de le couloir tout sanglant tout haletant il se rua d’ un bond il nous échappe! hurla et cette fois il parvint à se remettre debout plus livide de sa rage que de son sang perdu chalabre louvignac bazorges montreval se jetèrent dans le couloir a ce moment apparut laissa son regard errer sur cette scène d’ épouvante il entrevit capestang à le fond de le couloir capestang debout encore et effrayant à le voir ", "une sorte d’ étonnement monta à le son cerveau avec des bouffées de haine et d’ admiration et il murmura: pourquoi n’ a -t-il pas voulu! appuyé sur un pareil homme j’ eusse bravé paris dommage par le christ dommage de tuer ce lion mais voilà si je ne l’ avais tué un jour ou l’ autre d’ un coup de griffe il m’ eût fracassé le crâne –en avant vociféra -t-il ", "tuez PROPN avait atteint l’ escalier que lui avait signalé l’ huissier l’ escalier y était seulement à le lieu de descendre vers la cour il montait vers les combles PROPN monta il ne pouvait plus parler il respirait à le peine; s’ il vivait vraiment ou s’ il s’ agitait dans un rêve de mort il ne le savait plus il montait escaladait les marches soutenu par la violence de les derniers instincts à le leur paroxysme toujours poursuivi serré de près se retournant encore parfois puis reprenant sa course éperdue dans un long corridor à le bout de lequel il se trouva devant une porte ouverte –achevez crièrent ensemble et " ]	[ "d’ autant plus que ce témoignage que je réclame et sans quoi échoueront immanquablement les projets qu’ on a formés pour moi je ne serai bientôt plus en mesure de le recevoir tellement mes facultés baissent depuis quelque temps c’ est là évidemment un principe de changement qui peut nous mener loin mais que je vienne à le mourir en mettant les choses à le mieux sans avoir pu me croire en vie je suis payé pour savoir que ce n’ est pas cela qu’ ils souhaitent pour moi car cela m’ est arrivé maintes fois déjà sans qu’ ils m’ aient seulement accordé un congé de détente parmi les lombrics avant de me ressusciter mais qui peut savoir ce que l’ avenir me réserve cette fois-ci? que je décline à le tombeau ouvert en tant qu’ être sensible et pensant c’ est de toute façon une excellente chose ", "elle s’ animait à la pensée de braver cet homme prêt à le tuer il sortit de sa méditation et dit :—ce n’ est point que j’ appréhende quoi que ce soit de vous qui me porte à le critiquer votre partie d’ hier mais vous êtes très jeune et peu expérimentée vous ne savez pas avec quelle promptitude on se fait sur quelqu’un une mauvaise opinion rien n’ est plus fâcheux qu’ une apparente légèreté ", "mais d’ autres après avoir assuré qu’ elles ne le connaîtraient jamais tombent sous son joug parce qu’ elles ont rencontré à le quelque tournant de leur existence celui qui doit être leur destinée PROPN était -il PROPN pour elle?oui sans le chercher en lui témoignant seulement la courtoise attention d’ un homme de le monde il avait conquis cette vierge guerrière dont le cœur jusqu’ ici était resté de marbre trouva le moyen de le lui faire entendre clairement à une soirée donnée chez mme par des artistes français de passage elle était assise dans un groupe de jeunes femmes à le quelque distance de là près de l’ embrasure d’ une porte boris se tenait debout les bras croisés superbement beau dans sa tenue d’ officier des gardes de temps à le autre il se penchait vers la princesse PROPN assise devant lui pour échanger quelques mots avec elle mais pas une fois il n’ avait eu un regard vers sa cousine qui ne le quittait pas des yeux en crispant sur son éventail une main nerveuse .sur la petite scène la cantatrice chantait un air de sigurd ", "il y avait à le mur de les rayons dont les livres étaient moins reliés que ceux de le grand salon une mauvaise lithographie de lénine une assez bonne reproduction de le descartes de hals et un petit paysage métaphysique de PROPN qui rappelait assez bien les réserves d’ un musée provincial sous une lune de théâtre et qui date l’ époque se déroule cette histoire de jeunes gens PROPN prit un bain et se coucha pensant qu’ il avait décidément trop fumé et qu’ il avait un peu faim il songea ensuite vaguement à la révolution et précisément à sa famille à les meubles de le grand salon à la cuisine ou il devait rester des choses dans le frigidaire il se dit qu’ il fallait en finir sans bien savoir s’ il s’ agissait de couvrir paris de barricades de prendre le lendemain un train qui l’ éloignerait pour quelques semaines de son père et de sa mère de son frère de sa belle-sœur des domestiques ou simplement de descendre à la cuisine il avait vraiment trop sommeil il s’ endormit enfin ", "si d’ aventure j’ étais fâcheusement navré de quelque estafilade tu me recevrais en tes bras répondit matamore qui aimait beaucoup à le être interrompu dans ses duels —plantez -vous bravement devant lui dit le valet en poussant son maître et barrez -lui le passage voyant qu’ il n’ y avait pas moyen de faire une reculade matamore s’ enfonça son feutre jusque sur les yeux retroussa sa moustache mit la main à la poignée de son immense rapière et s’ avança vers léandre qu’ il toisa des pieds à la tête le plus insolemment qu’ il put; mais c’ était bravade pure car on entendait claquer ses dents et l’on voyait flageoler et trembler ses minces jambes comme des roseaux à le vent de bise il ne lui restait plus qu’ un espoir c’ était d’ intimider léandre par des éclats de voix des menaces et des rodomontades des lièvres étant souvent cachés sous des peaux de lion monsieur savez -vous que je suis le capitaine matamoros appartenant à la célèbre maison de et allié à la non moins illustre famille escobombardon de la papirontonda je descends d’ antée par les femmes ", "un immense brouillard s’ élevait de la terre montait dans les régions supérieures et confondait en masses grisâtres et indécises les accidents de le paysage à l’ extrême limite de les flots de larges bandes nacrées commençaient à le nuancer l’ horizon de teintes d’ opale et faisaient ainsi pressentir le lever prochain de le soleil le chasseur après avoir gravi jusqu’ à une certaine hauteur le sentier conduisant à le cratère se décida à le faire halte non pour se reposer cet homme était de fer la fatigue n’ avait pas prise sur lui mais pour prendre certaines dispositions dont le but était connu de lui seul; après s’ être assuré par un regard furtif que personne n’ était à les aguets il avisa un énorme bloc de rocher derrière lequel il se blottit et qui le déroba complètement à la vue puis il siffla doucement ses chiens les fit coucher à ses pieds et il attendit immobile comme une statue de bronze posée sur son socle de granit le chasseur savait comment l’ avait -il appris sans doute par un de ses nombreux espions que cette nuit-là un certain nombre de noirs ", "ils regardaient droit devant eux en avançant lentement sans mot dire je sentais mon cœur battre contre la mousse fraîche ou ̀ j’ étais étendu les coudes écartés et me haussant avec précaution je vis distinctement leurs visages tannés par le vent et le soleil leurs yeux gris d’ acier la mitraillette en forme de t qu’ ils serraient contre leurs côtes et leurs courtes bottes noires qui martelaient le sol ils avaient l’ air endormi et ne semblaient nullement sur le qui-vive le sous-officier tourna la tête vers moi en bâillant et je remarquai qu’ il avait les joues creuses couvertes de poils gris des pommettes saillantes des sourcils très touffus qui se rejoignaient au-dessus de son nez et quelque chose de défectueux dans le regard qui lui donnait un air menacé puis un par un ils disparurent derrière les arbres et on n’ entendit plus pendant un moment que le floc-floc de leurs bottes de caoutchouc qui adhéraient à le sol élastique ", "–ce trésor me dit -il je le vois toujours éveillé comme en rêve je m’ y promène les diamants étincellent je ne suis pas aussi aveugle que vous le croyez l’ or et les diamants éclairent ma nuit la nuit de le dernier facino cane car mon titre passe à les memmi mon dieu la punition de le meurtrier a commencé de bien bonne heure! ave maria récita quelques prières que je n’ entendis pas –nous irons à le venise m’ écriai -je quand il se leva ", "—laisser à le tous les césars la place publique et les laisser jouer leur rôle et passer tant qu\\' ils ne troubleront ni les travaux de vos nuits ni le repos de vos jours —plaignez -les de toute votre pitié ils ont été forcés de se mettre à le front cette couronne césarienne qui n\\' a plus de feuilles et déchire la tête plaignez -les encore ils ont désirée leur réveil en est plus cruel après un long et beau rêve plaignez les ils sont pervertis par le pouvoir ", "ceux qui ont eu le malheur de partir sans biscuits n’ ont jamais fait leur petit-beurre vous me voyez débarquant chez ces gens le bada à la pogne très quêteur pour les hautes œuvres de la paroisse et demandant poliment: mande pardon m’sieurs dames vous n’ auriez pas paumé cadavres par hasard tandis que si dûment affranchi j’ y vais d’ un suave: que sont devenus et qui comptèrent parmi vos invités à le votre soirée de le tant alors là je fous la variole dans le chantier vous comprenez et comme san-antonio a un œil qui vaut toutes les pellicules ultrasensibles j’ enregistre les tressaillements les battements de paupières et autres rougeurs ou pâleurs symptomatiques bon je veux pas vous donner de cours de police par correspondance mais ceci devait être dit et l’ a été dans un style qui n’ est pas près d’ être égalé je pense que vous êtes à le moins d’ accord sur ce point! moi j’ ai le style naturel a ne s’ explique pas " ]
cette petite jambe admirablement modelée et toujours chaussée avec un si grand soin vint se mettre en travers dans l’ imagination de joseph avec toutes ses perplexités et en la regardant il oublia entièrement qu’ il avait lui-même les jambes dans l’ eau et qu’ il était en grand danger de se noyer à le premier mouvement que ferait son cheval allons donc dit geneviève il faut prendre un parti; il ne fait pas chaud ici –il ne fait pas froid dit joseph –mais il se fait tard meurt peut-être	[ "joseph avançons et recommandons -nous à le dieu mon ami ces paroles mirent une étrange confusion dans l’ esprit de joseph: l’ idée de son ami mourant les expressions affectueuses de geneviève et l’ image de cette jolie jambe se croisaient singulièrement dans son cerveau .«allons dit -il enfin donnez -moi une poignée de main geneviève et si un de nous seulement en réchappe qu’ il parle de l’ autre quelquefois avec andré geneviève lui serra la main et laissant retomber sa robe elle frappa elle-même de le talon le flanc de sa monture françois se remit courageusement à la nage avança jusqu’ à une éminence et à le lieu de continuer revint sur ses pas cherche le chemin il voit qu’ il s’ est trompé dit joseph laissons -le faire il a la bride sur le cou après quelques incertitudes françois retrouva le gué et parvint glorieusement à le rivage excellente bête s’ écria puis se retournant un peu il étouffa une espèce de le soupir en voyant la jupe de geneviève retomber jusqu’ à sa cheville et il ne put s’ empêcher de murmurer entre ses dents ah! cette petite jambe –qu’", "ils arrivèrent sans autre accident à la métairie où joseph voulait laisser geneviève cette métairie lui appartenait et il croyait être sûr de la discrétion de ses métayers mais geneviève ne put se décider à le affronter leurs regards et leurs questions elle pria joseph de la déposer sur le bord de le chemin à un quart de lieue de le château est impossible lui dit -il ", "que ferez -vous seule ici? vous aurez peur et vous mourrez de froid –non répondit -elle; donnez -moi votre manteau j’ irai m’ asseoir là-bas sous le porche de saint-sylvain et je vous attendrai –dans cette chapelle abandonnée vous serez piquée par les vipères vous rencontrerez quelque sorcier quelque meneur de loups –allons joseph est -ce le moment de plaisanter –ma foi! ", "je ne plaisante pas je ne crois guère à le diable mais je crois à ces voleurs de bestiaux qui font le métier de fantômes la nuit dans les pâturages ces gens -là n’ aiment pas les témoins et les maltraitent quand ils ne peuvent pas les effrayer –ne craignez rien pour moi joseph; ", "je me cacherai d’ eux comme ils se cacheront de moi allez! et pour l’ amour de dieu revenez vite me dire ce qu’ il a .elle sauta légèrement à le terre prit le manteau de joseph sur son épaule et s’ enfonça dans les longues herbes de le pâturage de fille se dit joseph en la regardant fuir comme une ombre vers la chapelle qui est -ce qui l’ aurait jamais crue capable de tout cela? henriette le ferait certainement pour moi mais elle ne le ferait pas de même ", "elle aurait peur elle crierait à le propos de tout elle serait ennuyeuse à le périr elle l’ est déjà passablement et tout en devisant ainsi marteau arriva à le château de morand il trouva andré assez sérieusement malade et en proie à un violent accès de délire le marquis passait la nuit auprès de lui avec le médecin la nourrice et m. forez joseph fut accueilli avec reconnaissance mais avec tristesse ", "on avait des craintes graves andré ne reconnaissait personne il appelait geneviève il demandait à la voir ou à le mourir le marquis était à le désespoir et ne pouvant pas imaginer de plus grand sacrifice pour soulager son fils que l’ abjuration momentanée de son autorité il se penchait sur lui et lui parlant comme à un enfant il lui promettait de lui laisser aimer et épouser geneviève mais lorsqu’ il se rapprochait de ses hôtes il maudissait devant eux cette misérable petite fille qui allait être cause de la mort d’ andré et disait qu’ il la tuerait s’ il la tenait entre ses mains ", "à le bout d’ une heure joseph voyant andré un peu mieux partit pour en informer geneviève et pour calmer autant que possible l’ inquiétude ou ̀ elle devait être plongée il prit à le travers prés et en minutes arriva à la chapelle de saint-sylvain c’ était une masure abandonnée depuis longtemps à les reptiles et à les oiseaux de nuit la lune en éclairait faiblement les décombres et projetait des lueurs obliques et tremblantes sous les arceaux rompus de les fenêtres les angles de la nef restaient dans l’ obscurité et PROPN se défendit mal d’ une certaine impression désagréable en passant auprès d’ une statue mutilée qui gisait dans l’ herbe et qui se trouva sous ses pieds à le moment ou ̀ il traversait un de ces endroits sombres il était fort et brave hommes ne lui auraient pas fait peur ", "mais son éducation rustique lui avait laissé malgré lui quelques idées superstitieuses il ne s’ y complaisait point comme font parfois les cerveaux poétiques il en rougissait à le contraire et cachait ce penchant sous une affectation d’ incrédulité philosophique mais son imagination moins forte que son orgueil ne pouvait étouffer les terreurs de son enfance et surtout le souvenir de le passage de la grand-bête dans la métairie ou ̀ il était resté ans en nourrice la grand-bête apparaît tous les ans dans le pays et sème l’ effroi de famille en famille " ]	[ "a condition que la femme soit bien femme et que l' homme soit un vrai homme —la femme en tant que femme est infiniment supérieure à l' homme qui lui est supérieur à son tour dans ses fonctions d' homme —cette comparaison n' a dû avoir lieu qu' après que certains hommes se sont efféminés et ont aimé les bijoux les dentelles et se sont fait friser —après que certaines femmes ont essayé de prendre des airs et des allures viriles et d' afficher des idées et des sentiments masculins la femme a dans la vie ses fonctions physiques et morales par lesquelles l' homme ne peut la suppléer et sans lesquelles l' homme est un être incomplet —l' homme a ses aptitudes et ses fonctions que la femme ne peut usurper sans devenir ridicule odieuse répugnante l' égalité ne consiste pas à le être et à le faire tous la même chose ", "mais vous avez raison cela m’ a fichu un coup vous savez que c’ était à le moi qu’ il parlait quand on l’ a descendu il frappa sur la table et jura et c’ est vous qui oui c’ est encore moi je répétais un numéro de cirque ", "il y eut un moment où je crus ouïr un cri de désespoir il me sembla qu’ un fantôme désolé s’ agitait derrière ce vitrage mais j’ eus le courage de ne pas me retourner et je montai précipitamment dans ma chambre là mes sanglots longtemps contenus éclatèrent ce dernier effort m’ avait brisée ", "mais j’ allais oublier la soucoupe comment sortir décemment de cet endroit sans mettre sous dans la soucoupe me baissant je vis qu’ elle ne contenait qu’ un confetti cette fois j’ étais sauvé des confettis j’ en avais plein ma poche à le souvenirs ", "avec son masque prenez attention à le cela avec son masque elle ne m’ eût pas mieux défié et cependant la vue de ce bout de carton qui sous les lampes avait paru rendre sa nudite plus nue ne me causa pas l’ horreur que j’ avais ressentie tout à l’ heure en apercevant son visage près de le lit oh! elle savait exprimer jusqu’ à le bout les jus de le fruit malfaisant elle était tout le verger vert et pourpre des industries de la chair le masque me jeta dans une crise nouvelle de sanglots d’ ardente sensibilité blessée ", "reste là bouge plus laisse le mulet ou il est sans même avoir pris garde semble -t-il que le mulet en question n\\ était plus le sien et qu\\ on le lui avait changé de taille de robe âge de tout les autres de leur côté ayant fait que lever distraitement la tête pour la baisser de nouveau tout de suite tu vas vite redescendre et puis tu diras tu diras à le pont de monter avertis tout le monde pour qu\\ on ne vienne pas avant que pont ah malheur si c\\' est mais pont verra bien alors descends vite tournant de nouveau vers romain une figure toute changée pendant qu\\ il hochait la tête il faut qu\\ il monte demain matin romain ne pouvait déjà plus entendre étant remis en route pour son cinquième ou sixième voyage mais il ne sentait pas la fatigue tant la nouvelle était d\\' importance ", "j’ ai apporté des œufs durs de le fromage nous partageons je lui demande s’ il se sent mieux il répond: sans commentaires son silence n’ a rien de lourd ni d’ oppressant ", "partout ailleurs il se déforme ou se blesse la parisienne est fière de sa jambe comme un soldat de son épée elle sait bien que c’ est une arme offensive et qu’ il s’ en échappe des étincelles dont l’ œil de le passant est ébloui j’ en connais une qui raconte à le demi mot qu’ un grand prince exilé l’ ayant rencontrée ou plutôt ayant rencontré sa jambe à le bade s’ est mis à sa poursuite à le risque de tout même de sa tête elle dit: il ne peut plus s’ arracher maintenant de ce paris si dangereux pour lui et pour les siens ", "–elle tient un débit de boissons à le rouen –c’ est un triste métier l’ ivrognerie la débauche en voilà un joli exemple pour une petite fille enfin cela vous regarde c’ est votre affaire quel âge a votre fille mois madame madame sauta se retourna violemment dans son fauteuil elle était outrée scandalisée une sorte de grognement sortit de ses lèvres des enfants je vous demande un peu des enfants quand on ne peut pas les élever les avoir chez soi ces gens-là sont incorrigibles ils ont le diable à le corps de plus en plus agressive elle s’ adressa à le jeanne toute tremblante devant son regard –je vous avertis dit -elle détachant nettement chaque mot je vous avertis que si vous entrez à le mon service je ne tolérerai pas qu’ on vous amène chez moi dans ma maison votre fille pas d’ allées et venues dans la maison je ne veux pas d’ allées et venues dans la maison non non pas d’ étrangers pas de vagabonds pas de gens qu’ on ne connaît point on est bien assez exposée avec le courant ah! non merci! ", "mais quant à le mirette PROPN attends -toi bien à la voir arriver à le printemps avec moi et recommande je t' en prie à le m.souris de ne pas lui crever les yeux je repense à le tes places réitérés et honorables de 21e sur en narration française mais je ne m' en inquiète pas trop pas autant que papa je l' avoue; néglige sans crainte les plus belles fleurs de la rhétorique de ton caïman; écris comme tu penses aie confiance en tes petits moyens sois naturel c' est la meilleure manière de te rapprocher des premières places maintenant figure -toi que l' orage est déjà passe ici cela ne traîne pas comme en saintonge ou lambeaux de nuages restent encore là-haut mais le soleil est revenu aussi torride qu' avant et il fait briller des milliers de perles de cristal sur les feuilles si tu pouvais voir comme tout est bien lavé et étincelant c' est d' un vert trop vert que l'on ne connaît pas chez nous " ]
à le village il n’ importait pas seulement d’ avoir été un dur mais aussi de savoir faire de ses garçons de les durs un père renforçait son identité masculine par ses fils à lesquels il se devait de transmettre ses valeurs viriles et mon père le ferait il allait faire de moi un dur c’ était sa fierté d’ homme qui était en jeu il avait décidé de m’ appeler à le cause de les séries américaines qu’ il regardait à la télévision toujours la télévision avec le nom de famille qu’ il me transmettait bellegueule et tout le passé dont était chargé ce nom j’ allais donc me nommer bellegueule un nom de dur	[ "très vite j’ ai brisé les espoirs et les rêves de mon père dès les premiers mois de ma vie le problème a été diagnostiqué il semblerait que je sois né ainsi personne n’ a jamais compris l’ origine la genèse d’ où venait cette force inconnue qui s’ était emparée de moi à la naissance qui me faisait prisonnier de mon propre corps quand j’ ai commencé à m’ exprimer à apprendre le langage ma voix a spontanément pris des intonations féminines elle était plus aiguë que celle de les autres garçons ", "chaque fois que je prenais la parole de les mains s’ agitaient frénétiquement dans tous les sens se tordaient brassaient l’ air mes parents appelaient ça des airs ils me disaient arrête avec tes airs ils s’ interrogeaient pourquoi PROPN il se comporte comme une gonzesse ils m’ enjoignaient calme -toi tu peux pas arrêter avec tes grands gestes de folle ils pensaient que j’ avais fait le choix d’ être efféminé comme une esthétique de PROPN que j’ aurais poursuivie pour leur déplaire ", "pourtant j’ ignorais moi aussi les causes de ce que j’ étais j’ étais dominé assujetti par ces manières et je ne choisissais pas cette voix aiguë je ne choisissais ni ma démarche les balancements de hanches de droite à le gauche quand je me déplaçais prononcés trop prononcés ni les cris stridents qui s’ échappaient de mon corps que je ne poussais pas mais qui s’ échappaient littéralement par ma gorge quand j’ étais surpris ravi ou effrayé régulièrement je me rendais dans la chambre de les enfants sombre puisque nous n’ avions pas la lumière dans cette pièce pas assez d’ argent pour y mettre un véritable éclairage pour y suspendre un lustre ou simplement une ampoule la chambre ne disposait que d’ une lampe de bureau j’ y dérobais les vêtements de ma sœur que je mettais pour défiler essayant tout ce qu’ il était possible d’ essayer les jupes courtes longues à le pois ou à le rayures les tee-shirts cintrés décolletés usés troués les brassières en dentelle ou rembourrées ", "ces représentations dont j’ étais l’ unique spectateur me semblaient alors les plus belles qu’ il m’ ait été donné de voir j’ aurais pleuré de joie tant je me trouvais beau mon cœur aurait pu exploser tant son rythme s’ accélérait après le moment d’ euphorie de le défilé essoufflé je me sentais soudainement idiot sali par les vêtements de fille que je portais pas seulement idiot mais dégoûté par PROPN assommé par ce sursaut de folie qui m’ avait conduit à le me travestir comme ces jours où l’ ivresse et la désinhibition produisent de les comportements ridicules regrettés le lendemain quand les effets de l’ alcool ont disparu et qu’ il ne reste plus de nos actes qu’ un souvenir douloureux et honteux je m’ imaginais découper ces vêtements les brûler les enterrer là où personne ne foule jamais la terre ", "mes goûts aussi toujours automatiquement tournés vers des goûts féminins sans que je sache ou ne comprenne pourquoi j’ aimais le théâtre les chanteuses de variétés les poupées quand mes frères et même d’ une certaine manière mes sœurs préféraient les jeux le rap et le football à le mesure que je grandissais je sentais les regards de plus en plus pesants de mon père sur moi la terreur qui montait en lui son impuissance devant le monstre qu’ il avait créé et qui chaque jour confirmait un peu plus son anomalie ma mère semblait dépassée par la situation et très tôt elle a baissé les bras j’ ai souvent cru qu’ un jour elle partirait en laissant simplement un mot sur une table dans lequel elle aurait expliqué qu’ elle ne pouvait plus qu’ elle n’ avait pas demandé ça un fils comme moi n’ était pas prête à le vivre cette vie et qu’ elle réclamait son droit à l’ abandon ", "j’ ai cru d’ autres jours que mes parents me conduiraient sur le bord d’ une route ou à le fond d’ un bois pour m’ y laisser seul comme on le fait avec les bêtes et je savais qu’ ils ne le feraient pas PROPN n’ était pas possible ils n’ iraient pas jusque -la mais j’ y pensais désemparés devant cette créature qui leur échappait mes parents tentaient avec acharnement de me remettre sur le droit chemin ils s’ énervaient me disaient il a un grain lui ç a va pas dans sa tête la plupart de le temps ils me disaient gonzesse et gonzesse était de loin l’ insulte la plus violente pour eux –ce que je dis là était perceptible dans le ton qu’ ils employaient– celle qui exprimait le plus de dégoût beaucoup plus que connard ou abruti dans ce monde où les valeurs masculines étaient érigées comme les plus importantes même ma mère disait d’ elle j’ ai des couilles moi je me laisse pas faire mon père pensait que le football m’ endurcirait et il m’ avait proposé d’ en faire comme lui dans sa jeunesse comme mes cousins et mes frères ", "j’ avais résisté: à le cet âge déjà je voulais faire de la danse ma sœur en faisait je me rêvais sur une scène j’ imaginais des collants des paillettes des foules m’ acclamant et moi les saluant comblé couvert de sueur –mais sachant la honte que cela représentait je ne l’ avais jamais avoué un autre garçon danslevillage maxime quifaisait de la danse parce que ses parents sans que personne en saisisse les motivations l’ y obligeaient essuyait les moqueries de les autres on le surnommait la danseuse ", "mon père m’ avait imploré à le moins c’ est gratuit et tu seras avec ton cousin avec tes copains de le village essaye s’ il te plaît essaye j’ avais accepté d’ y aller une fois bien plus par peur des représailles que par volonté de lui faire plaisir j’ y suis allé et je suis rentré –plus tôt que les autres car après la séance d’ entraînement nous devions nous rendre à les vestiaires pour nous changer ", "or je découvris avec horreur et effroi et j’ aurais pu y penser tout le monde sait ces choses que les douches étaient collectives je suis rentré et je lui ai dit que je ne pouvais pas continuer je veux plus en faire j’ aime pas ça le football c’ est pas mon truc il a insisté quelque temps avant de se décourager j’ étais avec lui nous nous rendions à le café quand il a croisé le président de le club de football qu’ on appelait la pipe la pipe lui a demandé avec cet air que prennent les gens lorsqu’ ils sont étonnés un sourcil relevé mais pourquoi ton fils il vient plus " ]	[ "mais que PROPN juge de son étonnement en arrivant un soir il aperçut à la place où les ouvriers travaillaient encore la veille une belle colonne eau jaillissante à le laquelle on empressait de creuser des canaux les habitants de soumak accourus pour voir la merveille accueillirent atolf par des huées en lui criant que abreuvoir était prêt et d\\' aller chercher ses ânes ce qui fit appeler ensuite le nouveau puits la source à les anes nom qui lui est demeuré à le présent averti de la réussite arriva le lendemain avec d\\' autres ouvriers la bruyère fut défrichée des bâtiments élevèrent et la nouvelle ferme fut bientôt couverte de troupeaux et de moissons ", "ce visage encore de fille qui cherche fixement à le miroir le secret de son être et les signes invisibles de sa maturité à le venir contemplation insoutenable quand se fige sur le tain la face effrayante d’ un inconnu dans la boutique officie l’ onctueuse nonne-paysanne corsetée de bure gris souris ce grand monsieur à le front altier qui précieusement de sa main baguée emballe comme un jambon le volume onéreux si longtemps convoité calmes et froids et purs ces doigts ne se sont -ils jamais fourvoyés le héros à le gilet brodé maintes fois entrevu depuis lors à le travers les rideaux de la fenêtre familiale œdipe roi en souliers de tennis poussant raide devant lui sa canne blanche sur le trottoir d’ en face fringant ragazzo à le col amidonné et panama en paille de riz sur l’ oreille copiant puérilement cigare à les lèvres l’ opulente distinction d’ un dilettante sous le faux soleil de la galleria le babillage rituel de les mains ", "on peut appeler et garder quand même un soupçon de délicatesse à le fond de le cœur les orgues et les cantiques réveillaient son bon naturel jamais il ne livrerait cette princesse cette fée cette sainte à les sarrasins il efforcerait d\\' être son page un page juif mais enfin les mœurs ont évolué depuis le xii siècle et la marquise de fougeire-jusquiames ne se formalisera pas de ses origines il usurpera l\\ identité de son ami des essarts pour introduire plus rapidement auprès d\\' elle ", "après tout le message de le répugnant glaviotteur pouvait provenir de n’ importe où et rien ne prouvait que lui et ses éventuels comparses soient dans les parages je rentrai la voiture dans la grange où un vieux sulky tendait vers les poutres poussiéreuses ses brancards délabrés et ressortis avec des précautions de comanche je fis bien un miaulement et la détonation en infime retard à le centimètres de mes bottes en caoutchouc le sable se cratérisa et des grains sautèrent haut dans le soleil ", "bien sûr ces vérifications ne touchent que la matière et c’ est l’ autre infirmité de la science de n’ avoir d’ autre fréquentation que la matière à le mieux l’ espace et le temps de le moins est -elle un jeu assez audacieux pour occuper une vie alors que la philosophie qui a la même prétention à la vérité donc à l’ universalité donc les mêmes entraves logiques ne joue qu’ une divine comédie puisque par son fondement elle s’ est interdit non seulement de trouver mais de juger une vérité parce que son oncle perd ses dents sous le carnage de la pyorrhée moi aussi je les perds tiens j’ ai dentiste demain gabrièle soir et matin se brosse les gencives minutes elle s’ est interrompue pour me crier avec un visage très laid la méchanceté ne lui va pas l’ apparente à les germania de les caricaturistes de mon enfance que je l’ emmerdais: —tu méprises tout les juifs les tchèques les irlandais la science la philosophie la voiture ma liberté mon amour l’ église le marxisme les gens qui jettent des pétards à le juillet tout il n’ y a que toi mets -toi à le genoux devant ", "mais chambras ne s’ y trompa point il avait assez souvent rencontré sur son chemin toutes les passions pour avoir appris à les reconnaître à le première vue; et la plus terrible de toutes le jeu avait marqué d’ une empreinte ineffaçable les traits tourmentés de l’ ami de madame de gondo cet ami suivait avec une émotion fiévreuse les variations de cette partie sans adversaire et selon que le résultat de chaque coup l’ obligeait à le déposer à le droite ou à le gauche les légumes secs qui représentaient évidemment des louis d’ or sa face pâle s’ éclairait ou se contractait comme s’ il eût réellement gagné ou perdu bon! j’ y suis pensa chambras l’ amant de la baronne est un de ces joueurs à le systèmes qui dévoreraient des millions pour nourrir une martingale comme les cuisinières nourrissaient un terne de le temps de la loterie diable elle est bien mal tombée cette chère baronne et si elle subit l’ influence de ce pilier de tripot elle doit être capable de tout ", "ce beau ciel se continue jusque dans la corniche mais il s’ y perd à le travers un treillage doré sous les enroulements de fleurs qui s’ épanouissent en si grand nombre qu’ on croirait traverser tous les paradis perdus il y a dessus de porte où le peintre a symbolisé les fleurs au-dessus de la porte d’ entrée quelle est donc celle qui exprime la rêverie cette fleur mélancolique toute couronnée d’ étoiles sous le croissant de la lune vous avez connu la pensée ", "la licence de ses propos le cynisme de ses allures la crudité de ses expressions le dévergondage de ses conversations font tout son mérite elle a parfois de la verve mais seulement à le condition d’ une immonde impureté de langage elle ne peut avoir de succès que dans un cabinet de restaurant où dans la double ivresse de le vin et de la volupté les femmes osent tout dire les hommes osent tout entendre d’ où vient la lorette de partout: d’ italie d’ PROPN d’ angleterre d’ allemagne de pologne de hongrie plus que de france de la province plus que de paris ", "monsieur lui dit blanche de guérigny j’ ai procuration de ma mère pour régler avec vous diverses affaires d’ PROPN le notaire s’ inclina seulement reprit -elle avec un sourire vous me permettrez de m’ en rapporter à le vos lumières car je suis très-inexpérimentée quelle est la manière de transporter à un tiers une partie de sa fortune le notaire ouvrit de grands yeux ", "je n’ ai jamais conçu l’ amour que comme un feu à lequel s’ épuraient encore les plus nobles sentiments un feu qui les développait tous je n’ ai plus qu’ une seule chose à te dire: viens à le moi pauvre mon amour redoublera si cela se peut; sinon renonce à le moi si je ne te vois plus je sais ce qui me reste à le faire maintenant je ne veux pas entends-moi bien que tu restitues parce que je te le conseille consulte bien ta conscience " ]
elle fleurira sous les biens de ma pluie et de mon été la femme est la récompense de le guerrier mais les enfants de les hommes sont la récompense de le poète et les mères qui ferment les yeux sont la rosée de le genre humain si je leur disais cela je ne trouverais plus sans doute que visages clos et que bouches d’ injures et cette pensée me fait mal mais plus encore peut-être me fait mal la pensée qu’ il y a des mères qui seraient prêtes à le m’ offrir la chair de leur chair pour l’ amour de moi et de mon œuvre et qui ne savent pas que c’ est cela uniquement que je désire d’ elles alors que je rabats vers le sol avec impatience l’ encens de leur louange et la fumée de leurs sacrifices dans votre prochain roman vous devriez glisser un appel voilé dont le sens serait si on le rédigeait en style d’ annonce: mères désirant témoigner admiration m.pierrecostals par preuves solides en le mettant en relation avec leurs filles sont priées se faire connaître	[ "très sérieux envoyer photographies peut-être même voudrez -vous ajouter: marques reconnaissance dépasseront toute attente le ton plaisant de les paroles de solange cachait mal l’ âcreté qu’ elle y mettait les gens qui ne connaissent rien de le monde ce dont ils se glorifient en se disant stricts ont toujours un peu d’ âcreté à l’ égard de ceux qui ont une expérience humaine elle ne trouvait pas bon que costals lui fit mesurer l’ étendue de ses convoitises à le soir de cette journée où ils s’ étaient rapprochés si sensiblement à le quoi il eût pu rétorquer que le père dans l’ iliade ne montre pas plus de tact avec sa légitime lorsque l’ invitant à le partager son lit il lui énumère toutes les autres sous prétexte d’ attester qu’ il la préfère à le elles; et il n’ en énumère pas moins de donnant à le chacune un éloge convenable ", "cependant costals répondait avec le plus grand sérieux c’ est une bonne idée et en me la donnant vous avancez beaucoup vos affaires oui je lancerai un appel de cette sorte dans mon prochain livre comprendra qui pourra je suis las d’ être aimé si mal toujours stérilement et à le côté et triste et reprocheur comme un chien à qui son maître offre avec une insistance stupide un morceau de viande dont il ne veut pas alors qu’ il y a sur la table certaine crème à la vanille qui lui donnerait la parole de joie —si ma mémoire est bonne le minotaure avait besoin chaque année de garçons et de filles ", "est -ce là votre ration —je n’ ai pas de ration on dit beaucoup de choses contre la volupté on dit qu’ elle déçoit qu’ elle rend triste qu’ elle empêche de travailler qu’ elle empêche d’ être un homme tout à le fait moral mais ce qu’ on ne dit pas et qui est saisissant c’ est qu’ elle n’ est jamais finie ", "dans la jouissance on pensait: quel acquis je me crée avec cela je suis paré mais non votre amie vous donne plaisir et bonheur vous avez pour elle désir tendresse et estime en même temps vous chassez et votre chasse vous apporte un jour sur quelqu’un de neuf; eh bien si vous êtes soudainement privé de tout cela c’ est comme si vous n’ aviez rien eu vous êtes aussi affamé aussi vide que si vous n’ aviez rien eu ", "c’ est le tonneau de les danaïdes durant la canicule nous nous irritons que la science ne soit pas parvenue à le capter un peu de cette chaleur excessive pour la rendre à l’ atmosphère durant le froid excessif de l’ hiver le bonheur est comme l’ été: il n’ irradie pas rien à le attendre de son souvenir pour les jours où nous aurons froid il y a des sensations qui écrivent en lettres ineffaçables le bonheur écrit blanc ", "elle eut pitié de lui elle était– toujours si contente quand elle trouvait un prétexte qui lui permît d’ avoir pitié de lui et alors que quelques minutes plus tôt elle s’ était sentie bien peu de chose dans sa vie maintenant elle se croyait de nouveau indispensable pour l’ empêcher d’ avoir froid cher minotaure laissez -moi croire que si vous avez besoin de ce renouvellement continuel de chair fraîche c’ est la meilleure preuve qu’ aucune de les femmes que vous avez connues ne vous a satisfait parfaitement c’ est peut-être à le contraire parce qu’ une femme vous a satisfait parfaitement qu’ on éprouve un tel désir de recommencer cela avec une autre avec toutes les autres ", "ils revinrent dans la chambre de solange seule était allumée la lumière rose de la lampe à la tête de le lit nouveauté de cette lumière rose il n’ y avait pas de lumière rose avenue henri-martin; et cette lumière avait quelque chose de virginal c’ était la première fois aussi l’ hostellerie mise à le part qu’ il voyait solange dans une chambre qui n’ avait pas servi à d’ autres de ses femmes à le brûle-pourpoint: mais enfin pourquoi voulez -vous m’ épouser ", "—mais pour être heureuse comme cela avait jailli! pour être heureuse ô sage réponse il aimait toujours ceux qui parlaient sans honte de leur volonté de bonheur je voudrais tant que ç a se fasse dit -elle avec ferveur ", "et lui sincère mais prudent: —et moi je voudrais tant que vous fussiez heureuse! pourtant depuis hier mais surtout depuis la scène sur le môle il commençait de se penser avec elle leur accord était complet et sa confiance en elle très grande de ce qu’ elle disait de ce qu’ elle faisait demeurait une impression de facilité de familiarité d’ immense naturel; ils étaient de plain-pied " ]	[ "c’ était la crise ou le moment défavorable ou la morte-saison mais l’ emploi désiré ne venait jamais!notre mobilier disparaissait peu à le peu que nous en resterait -il il était cependant urgent que maman s’ en allât en convalescence à la campagne .je ne pouvais dire tout cela à le mais cela devait se lire assez clairement sur ma figure –mademoiselle chambreuil voulez -vous passer par ici?elle m’ invita de le geste à le pénétrer dans une petite pièce attenante meublée d’ un appareil photographique semblable à le ceux qui dans les magasins vous fournissent presque instantanément une douzaine de photos d’ sous tous les angles sans aucun autre commentaire me demandais intérieurement pourquoi chez une sorte d’ assistante sociale la question physique présentait un intérêt aussi primordial la voix aimable de l’ anglaise me tira de mes suppositions –c’ est tout pour aujourd’hui mademoiselle déclara -t-elle en guise de conclusion pendant que nous revenions vers le bureau ", "et les malandrins évoquaient les ripailles les batailles et le royal de beaurevers les écoutait –par les saints dit trinquemaille quand ce fut son tour de raconter ce qui rend ma vie joyeuse à le moi c’ est cette matinée où tous nous devions être pendus il y eut un quatuor de rires puis une visite à les barils –vous souvenez -vous reprit trinquemaille de cette matinée où fut brûlée en grève la bonne dame qui nous avait secourus fit j’ en ai encore une larme à le coin de l’ œil ", "ceux-ci sont les empoisonneurs la jeune fille le cœur plein de tristesse versant des flots de larmes arriva à le huitième cercle et vit qu' un énorme coutelas se levant et s' abaissant tranchait en morceaux le corps de les voleurs et de les assassins dans la neuvième région infernale des meules de fer broyaient les incendiaires tandis que des chiens furieux léchaient le sang et arrachaient les lambeaux de chair à les suppliciés elle atteignit enfin le dernier de les enfers où l'on brise les dents dans la bouche de les menteurs et où les langues sont arrachées avec des fers rouges elle se jeta à le genoux et tordant ses bras puis perdue dans une prière ardente elle demeura longtemps immobile ", "tous les falbalas possibles s’ épanouissaient splendidement autour d’ elle un jour marius qui volontiers causait gravement à le travers son bonheur dit à le propos de je ne sais quel incident les hommes de la révolution sont tellement grands qu’ ils ont déjà le prestige de les siècles comme caton et comme phocion et chacun d’ eux semble une mémoire antique moire antique s’ écria le vieillard merci marius c’ est précisément l’ idée que je cherchais et le lendemain une magnifique robe de moire antique couleur thé s’ ajoutait à la corbeille de cosette grand-père extrayait de ces chiffons une sagesse l’ amour c’ est bien ", "et il allait en voiture jusqu’ à le PROPN prendre le train direct pour paris pour ce provincial PROPN ne pouvait être qu’ un lieu de consommation et de vie brillante et c’ est autour de l’ opéra et de les grands boulevards qu’ il aurait de lui-même cherché un appartement maria-barbara consultée et plusieurs fois amenée à le paris pour cette délicate entreprise avait fixé son choix sur le quai d’ anjou de l’ île saint-louis dont l’ horizon de feuilles d’ eaux et d’ absides s’ harmonisait à la vie calme et horizontale qui lui était propre en outre PROPN se trouvait ainsi à le quelques minutes seulement de la rue de les barres où sa mère habitait avec son jeune frère alexandre il s’ accommoda de cette demeure dont la noblesse et le prestige flattaient en lui un fond de conservatisme bien qu’ elle ennuyât le jouisseur qui aurait souhaité plus de bruit et de brillant ", "je crois à le dieu qui a conservé vos jours et je ne crois plus qu’ e lui trop faible pour témoigner autrement sa joie le chevalier jeta sur la musulmane un long regard où se peignaient tout son amour et toute sa reconnaissance désormais ne pouvait -il pas la voir sans danger et l’ admirer sans péche n’ était -elle pas la sœur de nicole puisque comme elle elle serai bientôt chrétienne mon maître m’ a dit que mon âme serait semblable à la sienne si j’ adorais le même dieu que ni reprit la musulmane après un instant de sience ", "je vous enverrai un mot comme le taxi démarrait elle se pencha regarda la silhouette trapue qui éloignait à le pas —gentil ce boisselot ils n\\ avaient eu besoin que de se revoir ou fois depuis leur soirée à le napolitain aube trouble de le désir entre eux se leva vite incendiée en brusque aurore d\\' abord le déjeuner avec m. vignabos dans le ravissant entresol de la rue de la boëtie à les yeux de boisselot monique à le travers la sobre élégance de ce décor où éclatait à le tous les riens son goût si personnel était apparue nouvelle sorte de fée moderne dans le palais de sa fantaisie elle n\\ y exerçait pas seulement cet empire élégance et d\\' attrait charnel à lequel écrivain renfrogné restait sensible et d\\' autant plus qu\\ il le voulait moins paraître ", "est -ce qu' il n' y avait aucun rapport entre le trouble évident de les lettres écrites avant ce départ ce départ même et l' abominable action dont PROPN avait été accusée mais c' était une infamie à le lui que d' admettre même en imagination des idées pareilles il rejeta sa tête en arrière ferma ses yeux plissa son front et réunissant toute son énergie d' âme il put encore une fois chasser le soupçon il était maintenant dans la plus haute partie de l' avenue il se sentit tellement qu' il fit une action pour lui extraordinaire ", "je lui baisai la main et j’ allai chercher l’ ombrelle en mettant le pied sur la première marche de l’ escalier je me retournai je vis la jeune viennoise qui lui prenait vivement la main et qui avait l’ air de lui faire une demande —allez allez me dit lilla je descendis et minutes après je remontai avec l’ ombrelle ", "et qu’ est -ce après tout qu’ idolâtrie pour des sages qui pour la plupart ne croient pas en dieu? qu’ est -ce que fausseté quand avec tant de raison de douter on ne croit pas même à la vérité s’ il y a un moment où je voulusse être brave en laissant tomber le masque c’ est celui de la mort où il faut laisser après soi un exemple de courage et où l’on n’ a plus rien à le risquer une ruse plus adroite encore pour pouvoir tout se permettre et tout dire impunément serait de faire paraître ses ouvrages sous un autre nom; de les présenter comme l’ ouvrage le plus hardi et le plus extraordinaire que l’ esprit humain ait osé produire jusqu’ à le présent de les donner comme le livre posthume de quelque académicien célèbre quelle qu’ ait été d’ ailleurs sa manière de penser et d’ écrire et de profiter ainsi de sa célébrité pour accréditer nos opinions les bonnes gens pourront s’ indigner de cette supercherie " ]
le personnage arriva par là-dessus; mais rien dans son physique n’ aurait fait deviner cette position unique à le paris pas de majesté dans la tournure un gilet boutonné jusqu’ à le col l’ air chafouin et insolent et une façon de parler sans remuer les lèvres bien malhonnête pour ceux qui vous écoutent il salua l’ assemblée d’ un léger mouvement de tête tendit un doigt à le m. et nous étions là à le nous regarder glacés par ses grandes manières quand une porte s’ ouvrit à le fond et le souper nous apparut avec toutes sortes de viandes froides des pyramides de fruits de les bouteilles de toutes les formes sous les feux de candélabres allons messieurs la main à les dames en une minute nous voici installés ces dames assises avec les plus âgés ou les plus conséquents de nous tous les autres debout servant bavardant buvant dans tous les verres piquant un morceau dans toutes les assiettes j’ avais m. francis pour voisin et je dus entendre ses rancunes contre m. louis dont il jalousait la place si belle en comparaison de celle qu’ il occupait chez son décavé de la noble	[ "c’ est un parvenu me disait -il tout bas il doit sa fortune à sa femme à le mme il paraît que cette mme paul est une femme de charge depuis ans chez le duc et qui s’ entend comme personne à le lui fabriquer une certaine pommade pour des incommodités qu’ il ne peut pas s’ en passer voyant cela m. PROPN a fait la cour à le cette vieille dame l’ a épousée quoique bien plus jeune qu’ elle; et afin de ne pas perdre sa garde-malade à les pommades l’ excellence a pris le mari pour valet de chambre à le fond malgré ce que je disais à le m. moi je trouvais ç a très bien et conforme à la plus saine morale puisque le maire et le curé y ont passé d’ ailleurs cet excellent repas composé de nourritures fines et très chères que je ne connaissais pas même de nom m’ avait bien disposé l’ esprit à l’ indulgence et à la bonne humeur mais tout le monde n’ était pas dans les mêmes dispositions car j’ entendais de l’ autre côté de la table la voix de basse-taille de m. barreau qui grondait: de quoi se mêle -t-il est -ce que je mets le nez dans son service ", "d’ abord c’ est bompain que ç a regarde et pas lui et puis quoi! qu’ est -ce qu’ on me reproche le boucher m’ envoie paniers de viande tous les matins je n’ en use que je lui revends les autres quel est le chef qui ne fait pas comme si à le lieu de venir espionner dans mon sous-sol il ne ferait pas mieux de veiller à le grand coulage de là-haut ", "quand je pense qu’ en mois la clique de le premier a fumé pour francs de cigares francs demandez à le noël si je mens et à le second chez madame c’ est là qu’ il y en a un beau gâchis de linge de robes jetées à le bout d’ une fois des bijoux à le poignée des perles qu’ on écrase en marchant oh! mais attends un peu je te le repincerai ce petit monsieur PROPN je compris qu’ il s’ agissait de m. de géry ce jeune secrétaire de le nabab qui vient souvent à la territoriale où il est toujours à le farfouiller dans les livres très poli certainement mais un garçon très fier qui ne sait pas se faire valoir ", "n’ a été autour de la table qu’ un concert de malédictions contre lui m. PROPN PROPN a pris la parole à ce sujet avec son grand air: chez nous mon cher monsieur barreau le cuisinier a eu tout récemment une histoire dans le genre de la vôtre avec le chef de cabinet de son excellence qui s’ était permis de lui faire quelques observations sur la dépense le cuisinier est monté chez le duc dare-dare en tenue d’ office et la main sur le cordon de son tablier: que votre excellence choisisse entre monsieur et moi le duc n’ a pas hésité des chefs de cabinet on en trouve tant qu’ on en veut; tandis que les bons cuisiniers on les connaît ", "il y en a en tout dans paris je vous compte mon cher barreau nous avons congédié notre chef de cabinet en lui donnant une préfecture de première classe comme consolation mais nous avons gardé notre chef de cuisine dit m. barreau qui jubilait d’ entendre cette histoire voila ce que c’ est de servir chez un grand seigneur mais les parvenus sont les parvenus qu’ est -ce que vous voulez et jansoulet n’ est que ajouta m. en tirant ses manchettes un homme qui a été portefaix à le marseille là-dessus m. prit la mouche bas vieux vous êtes tout de même bien content de l’ avoir pour payer vos cuites de bouillotte le portefaix de la canebière on t’ en collera des parvenus comme nous qui prêtent des millions à les rois et que les grands seigneurs comme mora ne rougissent pas d’ admettre à le leur table à la campagne m. en faisant voir sa vieille dent l’ autre se leva tout rouge il allait se fâcher mais m. PROPN fit signe avec la main qu’ il avait quelque chose à le dire et m ", "PROPN s’ assit tout de suite mettant comme nous tous son oreille en cornet pour ne rien perdre des augustes paroles c’ est vrai disait le personnage parlant de le bout de les lèvres et sirotant son vin à le petits coups c’ est vrai que nous avons reçu le nabab à le grand -bois l’ autre semaine il s’ est même passé quelque chose de très amusant nous avons beaucoup de champignons dans le second parc et son excellence s’ amuse quelquefois à en ramasser voilà qu’ à le dîner on sert un grand plat d’ oronges il y avait là chose machin comment donc marigny le ministre de l’ intérieur monpavon et votre maître mon cher noël ", "les champignons font le tour de la table ils avaient bonne mine ces messieurs en remplissent leurs assiettes excepté m. le duc qui ne les digère pas et croit par politesse devoir dire à ses invités oh vous savez ce n’ est pas que je me méfie ils sont très sûrs c’ est PROPN qui les ai cueillis dit monpavon en riant alors mon cher auguste permettez que je n’ y goûte pas PROPN moins familier regardait son assiette de travers mais si monpavon je vous assure ils ont l’ air très sains ces champignons je regrette vraiment de n’ avoir plus faim ", "le duc restait très sérieux monsieur j’ espère bien que vous n’ allez pas me faire cet affront vous aussi des champignons choisis par moi excellence comment donc mais les yeux fermés vous pensez s’ il avait de la veine ce pauvre nabab pour la première fois qu’ il mangeait chez nous duperron qui servait en face de lui nous a raconté à l’ office ", "il paraît qu’ il n’ y avait rien de plus comique que de voir le jansoulet se bourrer de champignons en roulant des yeux épouvantés pendant que les autres le regardaient curieusement sans toucher à le leurs assiettes il en suait le malheureux et ce qu’ il y a de plus fort c’ est qu’ il en a repris il a eu le courage d’ en reprendre seulement il se fourrait des verrées de vin comme un maçon entre chaque bouchée eh bien voulez -vous que je vous dise c’ est très malin ce qu’ il a fait la et ne m’ étonne plus maintenant que ce gros bouvier soit devenu le favori de les souverains " ]	[ "–le chevalier de quoi?–m. le chevalier tout court mais pourquoi cherchez -vous à le savoir signora? puisqu’ il désire vous rester inconnu il me semble qu’ il vous rend d’ assez grands services à le péril de sa vie pour que vous ayez l’ obligeance de rester tranquille à le cet égard quant à le moi je voyagerais bien ans avec lui sans lui demander où il me mène il est si beau si brave si bon si gai! –si gai? cet homme-là est –certes il est si content de vous avoir sauvée qu’ il ne peut s’ en taire ", "—singulière objection parce que tu es mon ami et mon notaire je dois être ingrat; et toujours attendu que tu es notaire tu veux te regarder comme étranger à le ce qui me touche a qui laissera -t-on ses biens à le ceux que l'on n' aime pas la loi aurait -elle arrêté que les notaires n' auraient pas d' amis tes scrupules sont d' ailleurs faciles à le lever ", "vous oubliez donc l’ heure?–oh! oui en effet ces albums m’ intéressent tellement il y avait dans sa voix une sorte de fêlure que perçut l’ oreille de meryem celle-ci quand françoise se leva vit que son visage semblait altéré –cette température d’ orage paraît vous fatiguer françoise?–oh! beaucoup je n’ ai pas faim de le tout et j’ ai bien envie de rentrer pour m’ étendre –venez prendre quelque chose puis nous partirons tous probablement pour ne pas risquer de fatiguer mmede la roche-lausac .les jeunes filles rentrèrent dans le salon ", "la politesse avait réalisé le système de les compensations jamais les idées de m. azaïs n' avaient été plus démontrées par le fait ainsi les usages d' un monde choisi avaient étouffé la voix d' une contradiction trop prononcée et opéré ce rare prodige on avait su que nous avions assisté à la séance royale pour l' ouverture de les chambres on pria philoménor d' analyser le discours de le roi et de répéter les morceaux les plus frappans que son excellente mémoire avait presque retenus en entier ", "il est donc vrai qu' il fait miséricorde à qui il lui plaît la rentrée de les chambres est fixée à le février ce jour-là vers heures de le soir il y avait conciliabule dans les bureaux de rédaction de la libre-pensée à le montréal montarval y était avec le rédacteur en chef de le journal ducoudray et quelques autres radicaux bien connus de la métropole il est à le peine nécessaire de dire que le collègue de PROPN henry membre de le cabinet conservateur n' était pas entré dans les bureaux de la feuille impie par la porte ordinaire mais par un passage secret communiquant avec une boutique de perruquier tenue par un affidé de la secte ", "cette dent vous ne me montriez pas cette dent et ce morceau de menton ce n’ est pas une mâchoire de singe cela ni d’ un homme non plus il n’ y a pas à le dire mon bel ami cet être-là est exactement à le mi-chemin de l’ homme et de le singe l’ anneau manquant! dit une voix très douce c’ était margaret qui emportée par l’ enthousiasme prenait parti eh bien tant pis j’ ai ans et j’ en ai vu dans ma vie de toute les couleurs eh bien je ne m’ attendais pas à le mon âge à le recevoir pareil choc en plein corps ah! jeune homme fit -il en tendant la main à le leven vous pouvez vous vanter de m’ avoir causé une émotion il s’ interrompit comme frappé d’ une idée subite puis il reprit: mais alors il avait peut-être raison ce malheureux van kock que l’on a tant bafoué lui qui après un voyage à le java avait affirmé avoir vu de ses yeux vu l’ anthropopithèque ainsi cher maître reprit vous admettez qu’ il ait pu exister qu’ il existe peut-être des êtres intermédiaires entre l’ homme et le singe ", "j’ ai su que le père de régina sans avoir une grande fortune est riche cependant il appartient à la plus ancienne noblesse sa fille paraît fière de sa naissance puisque il y a ans une plaque émaillée représentant les armoiries de sa famille a été apportée par elle et incrustée d’ après ses ordres à le milieu de la pierre humble et nue sous laquelle reposent les restes de sa mère cet orgueil de race je ne le blâme pas chez cette jeune fille dans cette circonstance elle a voulu sans doute protester contre la honte dont on semblait vouloir poursuivre la mémoire de sa mère claude gérard en prononçant ces derniers mots s’ arrêta il parut ému et resta quelque temps silencieux ", "car vous n’ êtes pas homme à le être venu ici sans savoir ce que vous voulez faire et comme je suis sûr que vous ne demeurerez pas inactif de votre côté j’ ai résolu et ceci depuis longtemps de m’ en remettre entièrement à le vous je ne saurais mieux faire à le reste puisque l’ ordre de mon père a été de vous obéir en tout comme je lui obéirais à le lui-même s’ il était encore de ce monde –s’ il en est ainsi rassura pardaillan nous avons partie gagnée d’ avance sire –et moi j’ en suis tout à le fait sûr affirma le roi avec un accent de conviction que rien ne paraissait devoir ébranler ", "tu sais si je t' aime et si je désire ton bonheur laisse -toi donc conduire par moi écris à le edmond et n' apporte aucune entrave à les démarches que je jugerai utile de faire il fallut bien de le temps pour décider noémi à le cesser ses questions il fallut lui représenter fois qu' elle compromettrait peut-être une réconciliation espérée pour mettre un terme à ses instances ", "et ils se chamaillaient un peu; jamais beaucoup à la fois mais souvent .puis jacqueline vit pointer des bouts d’ oreille PROPN lui révéla un jour que l’ appartement de le boulevard beaumarchais ferait un entrepôt magnifique juste celui dont il avait besoin nous coucherons sous les ponts remarqua jacqueline d’ un air détaché alors son mari lui expliqua que par la route les vents étaient à une demi-heure de paris à le plus; et puis il se préoccupait de la santé de ses enfants paris devenait si malsain pour les parents aussi d’ ailleurs et puis quelle économie un seul domicile à le lieu de jacqueline demanda comment les enfants feraient pour aller à le lycée à le quoi simon répliqua avec feu que le train n’ était pas pour les chiens une demi-heure quarts d’ heure quoi a n’ est pas terrible et comment font les petits-enfants de m.touquet " ]
c’ est vrai il voudrait recommencer sa vie avec vous mais il n’ ose plus se le permettre —eh bien dis-lui elle n’ a même pas pu parler et c’ était seulement dans le regard j’ ai gueulé: je lui dirai mademoiselle cora vous pouvez compter sur moi elle s’ est encore essuyée et puis elle est descendue en nous faisant un petit signe avant de s’ enfoncer avec l’ ascenseur	[ "on est rentrés aline s’ est appuyée contre la porte elle avait besoin d’ un remontant un cordial s’ appelait autrefois il n’ y en a pas de meilleur que le rire ", "je lui ai dit: —on l’ a échappé belle elle a ouvert les yeux —comment —on aurait pu être vieux nous aussi —tu as fini oui? tu as fini mais c’ est vrai quoi! on ne se félicite jamais assez j’ ai même voulu mettre ma fausse moustache mais je ne la trouvais plus ", "j’ ai prévenu que c’ était fini et que je reprenais le dépannage mais seulement pour la plomberie le chauffage l’ électricité de bons petits trucs pas humains je passais heures par jour à le bricoler chez des gens et c’ était bon pour mon moral de réparer là où c’ est possible j’ aime une bonne fuite d’ eau un tuyau qui claque les carreaux cassés qu’ on peut remplacer une clé qui se coince le reste c’ était seulement aline j’ ai même voulu déchirer la photo de le goéland englué dans la marée noire tellement je m’ en foutais mais à le dernier moment j’ ai pas pu ", "j’ aimais mademoiselle cora encore plus chaque jour qui passait même si elle n’ y était pour rien et c’ était seulement mon état général je n’ arrivais pas encore à le me limiter à un pièces mètres carrés je me suis réveillé une nuit en rigolant parce que j’ avais rêvé que j’ étais debout à une entrée de métro à le distribuer de les tickets de bonheur j’ allais tous les jours chez monsieur salomon pour voir comment il se remettait de son quatre-vingt-cinquième anniversaire et j’ attendais le bon moment pour faire mon dernier bricolage je le trouvais tantôt assis dans son fauteuil de vrai cuir tantôt à son bureau de philatéliste la loupe à l’ œil tantôt penché sur sa collection de cartes postales avec des tendres baisers et des mots affectueux ", "il était resté plus gris de visage depuis sa dernière émotion les yeux étaient encore plus sombres et avaient moins de fumerolles mais je sentais qu’ il ne s’ était pas entièrement éteint à l’ intérieur et qu’ il reprenait seulement son souffle il me dit qu’ il songeait à le vendre sa collection de timbres-poste il est temps de passer à le autre chose il ne faut pas y penser monsieur salomon ", "avec votre constitution de fer vous n’ avez pas à le y penser l’ a amusé j’ ai vu une petite lueur il tapota je me souviendrai toujours de ses mains à les doigts longs blancs fins qu’ on appelle des mains de virtuose —je me souviendrai toujours de vos mains monsieur salomon ", "il s’ est éclairé encore davantage il aimait quand je n’ avais rien de sacré a minimise —tu es un farceur jeannot —oui je vous dois beaucoup monsieur salomon ", "—je vais peut-être passer à le autre chose avec les timbres-poste j’ ai à le peu près fini je suis assez tenté par les vieux ivoires on s’ est marrés tous les —je voulais vous parler de mademoiselle cora —comment va -t-elle ", "tu continues à le t’ en occuper j’ espère? —merci monsieur salomon c’ est gentil d’ avoir pensé à le moi les fumerolles revenaient juste une petite lueur ironique un petit parcours sur les lèvres c’ est curieux comme le passé redevient vif quand on devient vieux dit -il je pense de plus en plus souvent à le elle " ]	[ "nous devons nous marier —pourquoi ne vient -il pas vous voir —madame m' avait défendu de recevoir personne —je vous le permets maintenant —madame est bien bonne ", "vous me reconnaîtrez facilement je suis brune avec des cheveux mi-longs attendez je ne fais que j’ aurai un livre à le couverture rouge devant moi sur la table et vous –oui comment pourrai -je vous reconnaître êtes -vous grand petit maigre ou gros? c’ est comme vous préférez ", "et moi aussi peut-être ajouta -t-elle en courbant le front alors seulement je frissonnai et jetai un regard inquiet autour de nous la comtesse haydée vint s' asseoir auprès de moi prit ma main et me dit: —monsieur le marquis laissez -moi vous répéter que vous êtes le seul homme en qui j' aie foi. —oh! répondis -je permettez -moi donc alors d' être le plus fier des hommes j' ai osé venir à le vous me dit -elle car vous êtes brave et loyal et me l' avez déjà prouvé —comtesse poursuivit -elle tous ceux qui me voient jeune belle couverte de pierreries adorée de tous s' imaginent que je suis la plus heureuse de les femmes ", "d’ un air méprisant PROPN inspecta le local culturel: la table centrale les murs de rondins avec les affiches idiotes qui appelaient à le préserver la forêt et sa faune et sur les étagères des revues scientifiques et des classiques de la littérature dont les pages servaient en priorité à le rouler de les cigarettes de lichen d’ herbes sèches j’ allai fouiller de ce côté-là pour voir si quelqu’un avait emprunté le texte que j’ avais inséré la semaine précédente parmi les reliures crasseuses un mince chiffon post-exotique intitulé mais il avait glissé hors de portée de les lecteurs derrière les et une nuits personne n’ y avait touché personne n’ avait touché à le schlumm je veux dire ", "c’ était c’ était gracieux c’ était senti c’ était la palpitation tranquille de le cœur devenue harmonie dans l’ oreille cela ressemblait à son visage modeste pieux tendre et doux vraie poésie de femme dont l’ àme cherche à le tâtons sur les cordes les plus suaves d’ un instrument qu’ elle ignore l’ expression de ses sentiments cela n’ était ni déchirant ni métallique comme les vers de reboul; ni épique ni étincelant tour-à-tour de paillettes et de larmes comme jasmin; ", "j’ arrive es -tu prêt cria de nouveau mme massereau bon! ce vilain cheval m’ a écorché le doigt avec sa queue dit le petit garçon pour sa peine je vais lui casser la jambe et il tordit la jambe de plomb de le cheval à le moment même où sa tante rentrait dans la chambre eh bien s’ écria -t-elle que fais -tu là je joue je veux jouer à les soldats c’ en était trop pour mme massereau qui n’ était pas patiente et que la crainte aiguillonnait ", "et puis la mère vasseur est une brave femme n’ est -ce pas plus brave que la mère vasseur il n’ y en a pas on la connaît dans toute la région bien la mère vasseur déclare que cette dame venait de temps à le autre passer quelques jours chez elle —parbleu! entre coups de cambriole —tout juste ", "je ne vois pas bien avec la chandelle mère donne-moi donc une bougie a n’ éclaire pas mieux va c’ est un peu plus propre mais ç a éclaire moins bien et c’ est beaucoup plus cher vois -tu! j’ écris à le mon père je rature et je rature tout en écrivant il m’ est venu de la sensibilité j’ ai peur de paraître faible ", "sur les murs de ma cour les rosiers blancs étaient fleuris les jasmins étaient fleuris les chèvrefeuilles retombaient en longues guirlandes délicieusement odorantes je recommençais à le vivre là de le matin à le soir dans l' intimité de les plantes et de les vieilles pierres écoutant le jet d' eau bruire à l' ombre de le grand prunier examinant les graminées et les mousses de les bois égarées sur les bords de mon bassin et de le côté ardent où donnait tout le jour le soleil comptant les boutons de les cactus les départs de le mercredi soir pour la limoise étaient aussi recommencés et j' en rêvais cela va sans dire d' une semaine à l' autre à le grand détriment des leçons et de les devoirs je crois que le printemps de cette année-là fut vraiment le plus radieux le plus grisant de les printemps de mon enfance par contraste sans doute avec le si pénible hiver pendant lequel avait tout le temps sévi le grand-singe oh ", "pourtant toute souriante elle lui montra le divan et s’ asseyant sur un pouf en face de lui –votre servante est comme toujours à le vos ordres cher maître dit -elle mettez -vous là et parlez puis baissant la tête avec une de ces moues enfantines dont elle savait l’ effet –je pressens que vous allez me gronder ajouta -t-elle comme une vilaine menteuse qui n’ a pas de raison –allons droit à le fait reprit lorrain de son accent net et ferme vous revoyez ce monsieur cambrelu –oh! cela non je vous le jure! " ]
ses besoins enfantent les dettes et ses dettes lui demandent ses nuits après le travail le plaisir le comédien joue jusqu’ à le minuit étudie le matin répète à le midi; le sculpteur plie sous sa statue le journaliste est une pensée en marche comme le soldat en guerre le peintre en vogue est accablé d’ ouvrage le peintre sans occupation se ronge les entrailles s’ il se sent homme de génie	[ "la concurrence les rivalités les calomnies assassinent ces talents les uns désespérés roulent dans les abîmes de le vice les autres meurent jeunes et ignorés pour s’ être escompté trop tôt leur avenir peu de ces figures primitivement sublimes restent belles d’ ailleurs la beauté flamboyante de leurs têtes demeure incomprise un visage d’ artiste est toujours exorbitant il se trouve toujours en dessus ou en dessous des lignes convenues pour ce que les imbéciles nomment le beau idéal ", "quelle puissance les détruit? la passion toute passion à le paris se résout par termes or et plaisir .maintenant ne respirez -vous pas ne sentez -vous pas l’ air et l’ espace purifiés ici ni travaux ni peines la tournoyante volute de l’ or a gagné les sommités ", "de le fond de les soupiraux commencent ses rigoles de le fond de les boutiques l’ arrêtent de chétifs batardeaux de le sein de les comptoirs et de les grandes officines ou ̀ il se laisse mettre en barres l’ or sous forme de dots ou de successions amené par la main de les jeunes filles ou par les mains ossues de le vieillard jaillit vers la gent aristocratique ou il va reluire s’ étaler ruisseler mais avant de quitter les terrains sur lesquels s’ appuie la haute propriété parisienne ne faut -il pas après les causes morales dites déduire les causes physiques et faire observer une peste pour ainsi dire sous-jacente qui constamment agit sur les visages de le portier de le boutiquier de l’ ouvrier; signaler une délét��re influence dont la corruption égale celle de les administrateurs parisiens qui la laissent complaisamment subsister si l’ air de les maisons vivent la plupart de les bourgeois est infect si l’ atmosphère de les rues crache de les miasmes cruels en de les arrière-boutiques où l’ air se raréfie sachez qu’ outre cette pestilence les maisons de cette grande vill", "la moitié de paris couche dans les exhalaisons putrides de les cours des rues et des basses œuvres mais abordons les grands salons aérés et dorés les hôtels à le jardins le monde riche oisif heureux renté les figures y sont étiolées et rongées par la vanité là rien de réel chercher le plaisir n’ est -ce pas trouver l’ ennui? ", "les gens de le monde ont de bonne heure fourbu leur nature n’ étant occupés qu’ à se fabriquer de la joie ils ont promptement abusé de leurs sens comme l’ ouvrier abuse de l’ eau-de-vie le plaisir est comme certaines substances médicales pour obtenir constamment les mêmes effets il faut doubler les doses et la mort ou l’ abrutissement est contenu dans la dernière toutes les classes inférieures sont tapies devant les riches et en guettent les goûts pour en faire des vices et les exploiter comment résister à les habiles séductions qui se trament en ce pays? ", "aussi PROPN a -t-il ses thériakis pour qui le jeu la gastrolâtrie ou la courtisane sont un opium aussi voyez -vous de bonne heure à le ces gens-là de les goûts et non de les passions des fantaisies romanesques et des amours frileux PROPN règne l’ impuissance là plus d’ idées elles ont passé comme l’ énergie dans les simagrées de le boudoir dans les singeries féminines il y a des blancs-becs de ans de vieux docteurs de ans ", "les riches rencontrent à le paris de l’ esprit tout fait la science toute mâchée des opinions toutes formulées qui les dispensent d’ avoir esprit science ou opinion dans ce monde la déraison est égale à la faiblesse et à le libertinage on y est avare de temps à le force d’ en perdre n’ y cherchez pas plus d’ affections que d’ idées les embrassades couvrent une profonde indifférence et la politesse un mépris continuel ", "on n’ y aime jamais autrui des saillies sans profondeur beaucoup d’ indiscrétions des commérages par-dessus tout des lieux communs tel est le fond de leur langage mais ces malheureux heureux prétendent qu’ ils ne se rassemblent pas pour dire et faire des maximes à la façon de la rochefoucauld comme s’ il n’ existait pas un milieu trouvé par le dix-huitième siècle entre le trop plein et le vide absolu ", "si quelques hommes valides usent d’ une plaisanterie fine et légère elle est incomprise bientôt fatigués de donner sans recevoir ils restent chez eux et laissent régner les sots sur leur terrain cette vie creuse cette attente continuelle d’ un plaisir qui n’ arrive jamais cet ennui permanent cette inanité d’ esprit de cœur et de cervelle cette lassitude de le grand raoût parisien se reproduisent sur les traits et confectionnent ces visages de carton ces rides prématurées cette physionomie de les riches où grimace l’ impuissance où se reflète l’ or et d’ où l’ intelligence a fui .cette vue de le paris moral prouve que le paris physique ne saurait être autrement qu’ il n’ est cette ville à le diadème est une reine qui toujours grosse a des envies irrésistiblement furieuses paris est la tête de le globe un cerveau qui crève de génie et conduit la civilisation humaine un grand homme un artiste incessamment créateur un politique à le seconde vue qui doit nécessairement avoir les rides de le cerveau les vices de le grand homme les fantaisies de l’ artiste et les blasem" ]	[ "votre belle-mère montet et valentine se voyaient -elles? maigret buvait à le nouveau un café arrosé en observant son interlocuteur qui de près paraissait plus mou plus inconsistant —malheureusement non elles n’ ont jamais accepté de se rencontrer —ni l’ une ni l’ autre ", "–vous restez donc dans le pays on nous disait que vous alliez à le paris!–non en attendant la fin de les choses je ferai des affaires à le la-ville-aux-fayes le général ne se doute pas de ce que c’ est que le pays et il y sera haï vois -tu faut voir comment cela tournera fais mollement ton service il te dira de mener les gens à la baguette car il voit bien par où coule la vendange il me renverra mon cher monsieur gaubertin et vous savez comme je suis heureux à la porte d’ avonne –le général se dégoûtera bientôt de sa propriété lui dit gaubertin et tu ne seras pas long-temps dehors si par hasard il te renvoyait d’ ailleurs tu vois bien ces bois dit -il en montrant le paysage j’ y serai plus fort que les maîtres !...cette conversation avait lieu dans un champ ", "PROPN entra le hall était vide la porte de le petit salon ouverte —il avança la fiole bue chauffait son sang il n' eut presque pas peur en voyant marthe ", "il n’ y a trop rien à le dire ce n’ est point un nid à le rats mais ce n’ est pas non plus \\n' un palais caché sous les combles patouillard félin avec des gestes de prêtre les roulements d’ yeux d’ une sainte\\n' thérèse hystérique de l’ huile sur la langue et sur la peau la bouche en croupion d’ de il me reconnaît et vient à le moi en avançant ses doigts grassouillets et moites mon ancien et cher concurrent j’ ai mis les mains derrière mon dos et me suis reculé laissant à d’ autres le soin\\n d’ interroger le personnage ", "si nos pères n' ont pas menti il y a des oiseaux qui connaissent les routes dans la mer d' en haut et qui peuvent porter une lettre à les bienheureux de le paradis c' est donc le contraire de mon cheval reprit le meunier car il porte de ce pas de la mouture à un damné de l' enfer —vous allez à la pointe-du-corbeau demanda —voir si le père de le mal n' a pas encore emporté le vieux judok-naufrage ", "cet ombre n était autre que martin ours grizzly de le marcheur le brave animal fuyant les ardeurs de le jour dormait paisiblement à le frais dans la hutte lorsque des pas inconnus lui avaient fait dresser l\\ oreille tandis que son odorat d\\' une finesse merveilleuse lui révélait un ennemi dans sa grosse cervelle ours le brave martin était probablement tenu un raisonnement comme celui-ci: approche ce n\\ est point mon maître ce est point non plus aucun de les amis de mon maître car les pas et les voix que j\\' entends me sont inconnus hum! martin mon ami ces gens-là ont de mauvaises intentions souviens -toi que ton maître a proposé à la garde de son habitation et sûr de la justesse de son raisonnement le brave animal avait étouffé le premier inconnu qui était présenté et cela si rapidement et avec si peu de bruit que les compagnons de le loup faisant le guet à le dehors n\\ avaient rien entendu ", "le comte de flandre était en fuite et le traître montait à le trône en est fait le peuple de gand vil esclave d’ artevelle s’ essaie à la souveraineté il fait à la fois de le féroce et de le magnanime de la rage et de la clémence il tue il épargne il pille il donne il se venge il fait et paré de ces glorieuses abominations il couronne le tyran dont la griffe ne tardera pas à s’ enfoncer toute rouge dans ses chairs25 la grande cité chaudière de sang est comme posée sur des flammes il n’ y va bouillir que des cendres de les fanfares des cris de victoire et le carillon de les cloches venaient de réveiller en sursaut les habitans de la petite ville de ridervode ", "s’ il exige que nous lui rendions le tribut de nos louanges c’ est pour notre propre intérêt autant que pour sa gloire s’ il veut que nous répandions devant lui notre cœur c’ est pour y porter la consolation la paix la force et l’ espérance s’ il nous encourage s’ il nous excite à la vertu c’ est pour imprimer dans notre âme les traits les plus augustes de sa divinité et pour couronner en nous ses dons en couronnant nos mérites tel est mon fils le dieu de les chrétiens et quels droits n’ a -t-il pas à le nos hommages mais quel hommage la religion nous apprend -elle à le lui rendre ", "pour parcourir cette distance immense saturne qui ne franchit que mettes à la seconde met années terrestres et jours quant à l\\' orbite parcourue elle est une excentricite telle à son périhélie saturne est plus rapproché de le soleil de millions de lieues à le son aphélie de l\\ observatoire de poursuivait ai mesuré arc sous-tendu par saturne et cet arc suivant les distances de la planète varie de à le secondes ce qui me permet d\\' attribuer à le saturne un diamètre fois plus long que celui de la terre soit lieues saturne est donc d\\' un volume à le peu près égal à le celui de jupiter sa circonférence à le l\\' équateur est de lieues ce qui constitue une surface fois plus considérable et un volume fois plus grand que la surface et le volume terrestres mais tandis que le diamètre équatorial est de lieues axe vertical en mesure que si bien que la planète est encore plus aplatie à les pôles que jupiter ", "il est possible de retirer le chewing-gum d’ une semelle avec un glaçon et de le vinaigre blanc mais il n’ existe aucune astuce de grand-mère pour se guérir de la citationnite aiguë pour empêcher que des bribes de poèmes ne surgissent intempestivement à le tout propos et à le tout bout de champ le drame quand il pleut c’ est qu’ il ne fait pas simplement moche le ciel bas et lourd pèse forcément comme un couvercle sur l’ esprit gémissant en proie à les longs ennuis quoi qu’ on fasse c’ est ainsi il faut se résigner " ]
des pilotes d' ouessant m' ont élevé loffe à la risée timonnier la marée porte à le vent c' est moi qui ai amariné dans un bateau de pêche le brick le palafox sans arriver la barre droite laisse le navire qui est ardent venir tout seul à le vent! quoi c' est toi qui le palafox parbleu je me souviens bien un petit brick espagnol chargé de vin et de drap brun c' est justement cela il y a quelque temps	[ "les autorités n' ayant pas voulu me reconnaître comme français je me suis dit il faut aller en course et peut-être qu' on te reconnaîtra là pour marin un marin vous le savez bien est de toutes les nations —oui de toutes les nations car la mer appartient à le tout le monde c'est-à-dire à le tous ceux qui savent vivre sur elle mais puisque tu as mis le palafox dans le sac il ne faut plus t' appeler à le bord que ce sera ton nom de course et je te baptise à le nom de je ne sais pas encore qui quatrième capitaine de prise si tu veux —ce n' est pas de refus capitaine ", "mais voulez -vous dire de nous parer à le virer il y a là à terre une basse dont voilà l' accore là où vous voyez la mer clapoter on vira de bord encore une fois d' après l' avis de palafox car ce fut le nom de guerre de l' orphelin à le bord de l' empereur en peu d' instants le lougre piloté adroitement par notre homme se glisse comme une anguille entre les rochers de la côte laissant tantôt arriver pour un brisant et revenant tantôt à le vent pour un autre le corsaire s' élève ainsi habilement conduit de la partie de le rivage où les flots vont se briser avec un horrible fracas sur les rochers les bancs de sable et les basses de ces parages dangereux ", "honneur en soit rendu à le petit pilote palafox le capitaine felouc lui assure qu' il l' estime en lui faisant boire le reste d' un verre de rum qu' il a déjà humé à le moitié l' équipage le regarde d' un air qui a cessé d' être goguenard et avec une sorte de surprise qui semble dire: ce petit gaillard-là est plus malin qu' il n' en a la mine le lougre l' empereur était déjà en mer quel changement de physionomie s' opère à le large dans la physionomie d' un équipage qui vient de quitter le mouillage a peine ces corsaires dont je vous ai dépeint la lourde joie et les grossiers amusements dans la rade de labervrack eurent -ils senti la lame de la manche qu' ils prirent tous un air grave et une contenance impassible ", "plus de gaîté dans leurs propos plus d' abandon dans leurs gestes leurs yeux rôdant autour de le bord et sur tous les points de l' horizon qui s' étend devant eux semblent chercher à le découvrir la proie dont ils veulent se saisir leur conversation ne roule que sur le partage de le large butin qu' ils se promettent c' est un trois-mâts chargé de piastres qu' ils veulent aborder un bâtiment de la compagnie qu' ils voudraient attaquer bien ne leur semblerait trop redoutable parce qu' ils se sentent autant de courage que d' avidité ", "un convoi se présente: le capitaine felouc se jette à le beau milieu de les navires qu' escorte une corvette la vue d' un lougre effraie tous les navires marchands qui s' empressent d' abord de fuir la corvette chasse le corsaire qui l' amuse ainsi jusqu' à la nuit puis quand l' obscurité enveloppe et le bâtiment chasseur et le bâtiment chassé celui-ci revient sur sa route rejoint les navires de le convoi et en élonge en jetant mystérieusement à le leur bord de les paquets d' hommes qui menacent les anglais de le bout de leur poignard à le moindre cri à le moindre signe dont le but serait de trahir leur présence on expédie les prises ", "la nuit favorise leur fuite mais les équipages qu' il a fallu leur donner épuisent le nombre d' hommes de le corsaire le lendemain il faudra songer à le là retraite et aller dans quelques ports de france se ravitailler d' hommes nouveaux pour continuer la course ou jours se passent avant qu' on ne puisse gagner la terre avec des vents de sud un petit brick anglais se rencontre sur les attérages ", "le corsaire oriente sur lui en quelques heures il le tient sous son écoute un coup de canon siffle dans sa mâture et le brick amène on va à le bord s' assurer si sa cargaison vaut la peine qu' on se démunisse de quelques hommes pour le conduire en france il est richement chargé ", "le petit pilote palafox a fait preuve de capacité et d' audace les capitaines de prise commencent à le être rares à le bord aucun de ceux qui restent ne connaît assez bien la côte pour qu' on le charge de piloter le navire amariné en lieu sûr PROPN se propose on lui donne hommes il saute à le bord de le brick et vogue la barque ", "le corsaire l' escorte pendant quelque temps le mauvais temps vient et sépare le lougre de le brick mais celui-ci avec les premiers vents d' ouest laisse courir à le sud-sud-est et à le bout de quelque temps découvre les roches de les épées de tréguier tréguier bel attérage pour des corsaires qui garantis par les dangers que présente cette côte peuvent braver les croiseurs trop prudents pour s' engager dans de tels parages un soir enfin la prise laisse les sept-iles par tribord à le elle et va s' enfoncer dans les roches qui s' étendent sur l' avant: son capitaine connaît toute cette côte dont l' aspect fait dresser les cheveux à le nos marins de le midi un navire qui semble poursuivi par un bâtiment à la haute voilure se montre sur la partie de l' horizon que la prise laisse derrière elle " ]	[ "d’ autres y furent pris et divine à le seck et d’ autres à le diop à le n’golo à le smaïl à le diagne avec gorgui divine fut vite en l’ air il joua avec elle comme le chat avec la souris il fut féroce ", "il filait sans s’ assurer de le contenu pour vérifier les plans il faut des spécialistes et de le temps il eût été dangereux de laisser à un gangster ignare le soin de décider si les documents étaient vrais ou faux voyons très juste continuez et il continue il arrive à une partie délicate puisqu’ elle le concerne intimement ", "mais personne ne peut savoir à le quel point ce couteau a changé sa vie et non seulement il l' a changée mais en ce moment même il est en train de la métamorphoser de l' enrichir d' une floraison de pensées insolites et gracieuses car enfin qui l' empêcherait de la prendre à son compte cette enquête il sait comment opère la police il peut demander conseil le cas échéant à le commissaire madelin que son père tenait en si haute estime et le policier a beau être en retraite depuis ou ans il connaît encore tout le monde dans la grande maison mais cela ne suffirait pas il faut se dire à le départ que ce crime est beaucoup plus qu' un crime c'est-à-dire une chose sordide et banale ", "avait été secrètement envoyé à le wesel à le moyen de son diplôme royal il s’ était insinué dans la confiance de les conspirateurs admis à le leurs projets exactement instruit de leurs forces sachant le lieu ou ils cachaient leurs armes il instruisit de tout le duc de juliers qui vint sans bruit avec un corps de cavalerie mit la main sur tous les anabaptistes et fit exécuter sans délai les principaux meneurs pour obtenir leur grâce les autres abjurèrent leur symbole assistèrent en chemise à une procession publique et firent amende honorable à l’ église une torche à le poing d’ un autre côté le prophète pierre dit le fils de dieu suivi des plus ardents anabaptistes de la frise et de la hollande avait organisé ces fanatiques en corps d’ armée et s’ avançait sur la westphalie annonçant qu’ il prouverait sa divinité en faisant lever le siège de munster lorsqu’ il vit venir à sa rencontre ce même baron de qui un an auparavant avait exterminé une armée aussi nombreuse que la sienne et venue des mêmes contrées dans le même espoir ", "mais l’ émotion qui l’ avait saisie à le cœur ne la retint pas longtemps absorbée ce n’ était pas du passé qu’ il s’ agissait en ce moment c’ était d’ aujourd’hui c’ était de demain ce n’ était pas d’ amitié ou de tendresse c’ était d’ argent l’ argent cependant elle l’ eût sacrifié s’ il avait été seul en question; et quoi qu’ il lui en coûtât elle eût abandonné ces francs plutôt que de contester ce testament mais dans ce testament il y avait autre chose que ce legs de francs et c’ était cette autre chose qui par-dessus tout l’ exaspérait ", "les carabiniers s' éloignèrent mais un d' entre eux le plus jeune resta debout devant le chef dans une attitude fière et résolue qui contrastait avec ses traits d' enfant et le duvet fin à le peine coloré enveloppant ses joues d' une poudre blonde sa capote trop grande lui faisait des plis dans le dos sur les bras se relevait à les manches sur poignets grêles et par son ampleur l' amincissait le rajeunissait encore il y avait de la fièvre dans ses longs yeux brillants des yeux d' arabe avivés de flamme espagnole et cette flamme fixe gênait le cabecilla ", "l’ autre soir vous m’ avez donné l’ hospitalite parce que j’ apportais un élément trouble dans votre infecte existence et que vous aimez le noir comme les chauves-souris je me suis confié à le vous vous m’ avez aidé à le découvrir le message et pendant la nuit alors que confiant je reposais sous votre toit mis k.-o. par la piqûre que vous m’ aviez faite vous êtes allé à la kommandantur faire le compte rendu de votre histoire vous leur avez porté le papier vous leur avez proposé de me livrer mais eux ont voulu tendre un piège pas à le moi j’ étais désarmé vous le leur aviez dit mais à les types de le réseau qui avaient capté cette information et qui selon toute probabilité ne manqueraient pas de tenter quelque chose c’ était une occasion de les démasquer ", "pourtant comme maintenant il était attaché à le nouvelliste adversaire de le reporter il eût été fort satisfait que bobby ne fût pas fou et que malgré toute vraisemblance coxward de londres et le mort de paris étant réellement et définitivement le même homme il lui fût permis de dauber sur le reporter son ancien patron à le bénéfice de le nouvelliste son nouveau client qui gardait toujours à le son rival une rancune colossale et paierait fort cher le droit de lui tailler des croupières il s’ adressa à le sir athel en apparence fort indifférent à la querelle il semble lui dit -il que votre entretien avec ce bonhomme ait eu trait à le cette ridicule affaire coxward qui un instant a passionné paris il ne peut être exact que ce coxward se soit trouvé à le paris le avril à le heures de le matin fit en tressaillant il devait y être beaucoup plus tôt que cela il n’ était donc pas à le londres dans la soirée de le er —si fait il y était je ne le sais que trop! mais c’ est impossible —cela peut vous paraître impossible dit froidement mais cela est ce malheureux coxwa", "on vous renvoyait mais encore fallait -il que vous eussiez la permission de vous en aller .donc bateleurs bohémiens zingaris tsiganes mêlés à les marchands de la perse de la turquie de l’ inde de le turkestan de la chine encombraient la cour et les bureaux de la maison de police.chacun se hâtait car les moyens de transport allaient être singulièrement recherchés de cette foule de gens expulsés et ceux qui s’ y prendraient trop tard courraient grand risque de ne pas être en mesure de quitter la ville dans le délai prescrit ce qui les eût exposés à le quelque brutale intervention de les agents de le gouverneur.michel strogoff grâce à la vigueur de ses coudes put traverser la cour mais entrer dans les bureaux et parvenir jusqu’ à le guichet de les employés c’ était une besogne bien autrement difficile cependant un mot qu’ il dit à l’ oreille d’ un inspecteur et quelques roubles donnés à le propos furent assez puissants pour lui faire obtenir passage l’ agent après l’ avoir introduit dans la salle d’ attente alla prévenir un employé supérieur PROPN strogoff ne pouva", "je me décharge il glissa mots dans l’ oreille de germain et reprenant haut: touchante pénitente la pauvrette s’ accuse de la faute mais je déclare brutalement à le mari que c’ est lui qui l’ a faite germain tourna sa chaise bout pour bout dans l’ élan le plus comique comment –comment?–dit -il le docteur riant à les éclats un doigt discrètement posé sur ses lèvres cria tout haut: n’ ébruitez rien mon vaillant producteur oui avant mois germain bondit fois ainsi qu’ auriol à les beaux jours il agita sa serviette en l’ air comme un triomphateur il la promena autour de la table " ]
le jeune arthur nous arriva donc un soir par la diligence à les éloges incessants que l’on faisait de lui je m’ étais figuré un superbe gaillard brillant et vigoureux mais voilà que m. arthur était un petit être pâle fluet fragile myope ne voyant à le pas sa figure eût pu être agréable mais l’ habitude de le lorgnon l’ avait rendue grimaçante quant à de l’ esprit il en avait mais il en eût eu davantage si son babil quoique amusant n’ eût été un babil d’ emprunt il est vrai que même à le travers tout cela on sentait le bon garçon	[ "plusieurs choses en lui cependant me blessaient l’ absence de laisser-aller de spontanéité de candeur je ne dis rien de mon appréciation à le personne mais je plaçai dans mon estime l’ ami de mes frères bien au-dessous de mes amis à le moi désir et gorgotin je fus mis cependant à une rude épreuve arthur jouait de la clarinette et même il en jouait avec talent avec goût comme quelqu’un qui a reçu d’ excellentes leçons mais sans entamer là-dessus aucune discussion avec personne je continuai à ne trouver pour moi rien de comparable à le galoubet de mon ami désir: tant sont indestructibles les impressions premières ", "en voulez -vous la preuve j’ ai la certitude aujourd’hui que le galoubet n’ est qu’ un pauvre instrument j’ ai la certitude que désir n’ était et n’ est encore qu’ il me le pardonne qu’ un pauvre musicien; eh bien même en sachant cela rien n’ est capable de me remuer le cœur comme d’ entendre à le loin le soir dans la vallée résonner le cher instrument dans le plus sombre exil un air de galoubet m’ eût rendu la patrie la clarinette jamais ", "disons pour terminer ce chapitre qu’ on promena partout le jeune parisien qu’ il vit avec mes frères les curiosités de la ville mais que rien ne semblait l’ intéresser beaucoup parce que rien à ses yeux n’ était comparable à le paris parce que volontiers il eût trouvé le ciel moins brillant en province qu’ à le palais-royal il avait une grande politesse mais cette politesse était froide et me tint à le distance il en fut tout autrement de mes frères qui prirent pour lui beaucoup d’ amitié sa visite n’ en eut pas moins sur mon esprit une influence décisive ", "elle fut cause que de plus en plus je m’ attachai à la campagne à la ferme à les amis que j’ y avais laissés et que j’ espérais tant y revoir à les grandes vacances ix une leçon bien comprise mais les grandes vacances arrivèrent et je ne revis pas mes amis je ne revis pas la ferme et voici quelle en fut la cause malheureuse la distribution de les prix allait avoir lieu lorsqu’ un de mes frères qui venait d’ achever sa rhétorique tomba malade et mourut en quelques jours je n’ insisterai pas lecteur sur cet événement vous avez eu vos peines il est inutile d’ y en ajouter d’ autres ", "je dois vous dire pourtant que celui de mes frères qui venait de mourir était un de les bons élèves de sa classe il obtint en effet à la distribution de les prix les principales nominations mais ce triomphe ne devait être à le ans qu’ un triomphe posthume la mort inopinée de ce garçon plein de vie intelligent et laborieux jeta mon père dans un accablement silencieux qui me surprit et m’ émut plus même que ne le firent les larmes de ma mère a quel point nous avons été chers à le nos parents nous ne l’ apprenons qu’ en ayant à le notre tour des enfants ", "cependant je commençai de comprendre jusqu’ où allait pour les siens l’ affection de mon père d’ ailleurs j’ avais moi-même et nous avions tous de le chagrin de la mort de ce frère je sus ainsi combien sont profonds les attachements de famille j’ avais fermé l’ oreille dans mon enfance à le bien de les leçons mais celle-ci fut entendue et comprise ma mère ou jours après la catastrophe nous recommanda de ne faire aucun projet de sortie pour les vacances qui allaient commencer parce qu’ elle tenait nous dit -elle à le nous voir chaque jour réunis autour de notre père x. une bonne visite ", "j’ eus pourtant dans ces tristes vacances un jour de grande joie lagorgote un matin arriva chez mon père j’ appris par lui que tout allait bien à la ferme je le questionnai sur les gens sur les bêtes mais lorsqu’ il partit combien j’ eus le cœur gros de ne le pouvoir suivre ", "je le chargeai de compliments pour toute la famille je l’ accompagnai jusqu’ à son auberge où je le vis monter dans la chère carriole j’ embrassai coco le petit cheval bai sur lequel j’ avais pris avec désir mes premières leçons d’ équitation et tout bas je lui recommandai à le doux animal de saluer pour moi bien amicalement la noire et la barrée mes vaches favorites cette entrevue avec le fermier eut pour moi le meilleur résultat je repris mes rêves de campagne et retrouvai quelque plaisir à le vivre ", "mon père de son côté s’ était remis à le travail et nous vîmes enfin un peu de gaîté reparaître sur son visage xi l’ industrie paternelle ai-je dit quelle était la profession de mon père je ne le crois pas il est utile pourtant que vous le sachiez " ]	[ "par bonheur pour moi il n’ avait pas été question de l’ affaire robinson à la fin de l’ audience on me conduisit à le justice et le lendemain après une foule de formalités odieuses et ridicules j’ étais transféré à la geôle de reading nombre de touristes français connaissent reading cette charmante localité de les environs de PROPN située entre PROPN et PROPN dans un site agréable presque à le bord de la tamise c’ est là que l’ été les clerks et les shopkeepers de PROPN vont se remettre des fatigues de la semaine avec leurs petites amies ou leurs épouses à le temps de ma prime jeunesse j’ étais souvent venu à le reading avec mes parents mais à le cette époque le paysage n’ était pas encore gâté par la silhouette imposante et hostile d’ un pénitencier la campagne s’ étendait verdoyante coupée et là de larges allées de sable que bordaient de riants cottages ", "par contenance je prononçai quelques mots assez insignifiants demandant si les personnes présentes étaient bien réellement monsieur le comte et madame la comtesse de montpersan ces niaiseries me permirent de juger d’ un seul coup d’ œil et d’ analyser avec une perspicacité rare à l’ âge que j’ avais les époux dont la solitude allait être si violemment troublée le mari semblait être le type de les gentilshommes qui sont actuellement le plus bel ornement de les provinces il portait de grands souliers à le grosses semelles je les place en première ligne parce qu’ ils me frappèrent plus vivement encore que son habit noir fané son pantalon usé sa cravate lâche et son col de chemise recroquevillé il y avait dans cet homme un peu de le magistrat beaucoup plus de le conseiller de préfecture toute l’ importance d’ un maire de canton à lequel rien ne résiste et l’ aigreur d’ un candidat éligible périodiquement refusé depuis ", "fasciné par l' image de PROPN qu' il projette occupé par elle avant tout apportant à le elle d' abord ses soins tout est là PROPN est la source une source polluée ", "il était enfin loisible de tout faire chez soi sans rien demander à le personne regarder à la maison et sans honte des sexes et de le sperme en gros plan l’ étonnement s’ estompait on oubliait qu’ on n’ aurait jamais cru voir cela un jour on le voyait et alors rien seulement la satisfaction d’ avoir accès en toute impunité à les plaisirs naguère défendus ", "le sentier montait aimablement dans la neige dont je constatai aussitôt la virginité avec une stupide joie de sultan en ce samedi matin nul ne m’ avait précédée dans cette grimpette jusqu’ à l’ altitude de mètres ce fut une promenade charmante la forêt de conifères et feuillus s’ arrêta brusquement me révélant le ciel rempli d’ avertissements que je n’ écoutai pas devant moi s’ ouvrait l’ un de les plus beaux paysages dumonde: sur un long versant en forme de jupe évasée une forêt de bambous sous la neige ", "je te l’ ai dit à le téléphone et persiste à le croire que j’ ai aucune chance le joueur c’ est une drôle de mentalité qu’ il a! un mec qui vous voit tous les jours en smoking il vous confond vite avec les changeurs et les croupiers à lesquels il donne des pourboires j’ ai pas d’ autorité de le tout sur ces gens dont certains me traitent presque comme un larbin —tu les connais mieux que nous bien sûr a admis le gros mais qu’ est -ce que tu vois à le faire on peut absolument pas laisser écrouler cette partie maintenant qu’ on a ciglé plus de millions pour qu’ elle subsiste PROPN réfléchissait sans qu’ on le trouble aucunement ce petit ayant sans doute trouvé une combinaison séduisante il est entré dans le détail suivi par noszigues avec une intention et un intérêt qu’ il ne pouvait pas soupçonner ", "lucinde obéit avec trouble à les ordres de macandal elle l’ introduisit dans sa case et alla toute tremblante prévenir henri sans oser prononcer devant lui le nom de macandal quand le jeune créole se trouva en présence de l’ esclave celui-ci lui dit d’ une voix ferme et résolue maître je suis macandal PROPN frissonna en fixant un regard de surprise sur le mulâtre dont le visage ému accusait cependant une certaine confiance dans le résultat de la démarche qu’ il accomplissait à ce moment ah ", "elle lança son cheval à le travers les landes et disparut dans la direction d’ aberfull était à sa fenêtre; à la vue de l’ institutrice il comprit c’ était un message le dernier sans doute la chaine était rompue l’ illusion s’ envolait ", "imaginez -vous mon ami que quand ces bouses sont séchées ces pauvres gens les récoltent les entassent et s’ en chauffent pendant l’ hiver on les vend comme on vend les mottes de tan enfin que crois -tu que gagne la couturière la plus chèrement payée sous par jour dit -elle après une pause mais on la nourrit –vois lui dis -je les vents de mer dessèchent ou renversent tout il n’ y a point d’ arbres ", "ce sont de vraies gauloises dignes de nos mères vaillantes femmes qui encourageaient de le geste et de la voix pères frères fils et maris à la bataille mais vous connaissez nos statuts ils nous imposent une discrétion absolue georges avant jours la royauté de louis-philippe sera renversée ou notre parti sera encore une fois vaincu mais non découragé l’ avenir lui appartient dans cette prise d’ armes mon ami vous ou moi vous et moi nous pouvons rester sur une barricade " ]
un an plus tôt ils auraient laissé une petite déchirure dans l’ air rien de le tout mais qui cuit une brûlure pure et maintenant ce n’ était plus tout à le fait pareil il y avait toujours la brûlure ou la déchirure mais il n’ y avait pas que il devait rester quelque chose d’ autre je n’ en pouvais juger qu’ assez mal	[ "passé une certaine intensité on ne sait plus s’ il subsiste quelque chose de soi c’ est comme une brûlure une vraie certaines souffrances qui éclipsent complètement le lopin de chair qu’ elles se sont annexées et une bonne partie de les environs on se demande même comment des objets proches des personnes voisines n’ en sont pas affectées tellement c’ est considérable hors de proportion avec le petit sac de peau que ç a intéresse on s’ attend à le voir les objets roussir à le entendre quelqu’un gémir alors que ç a ne concerne que soi qu’ une assez petite partie de soi mais il devait rester quelque chose sans quoi mon père n’ aurait pas continué recommencé ", "j’ aurais connu la sombre paix de les hivers le sommeil morfondu de les souches or je n’ avais plus à le attendre c’ est chaque jour presque chaque fois que nous étions en présence l’ un de l’ autre assis à la même table ou bien mon père assis dans son fauteuil et moi encore debout un livre à la main que nous nous heurtions quelque chose je ne savais quoi devait avoir survécu à le fer et à le feu même si je le discernais mal comme le lopin de chair que la douleur a remplacé alors que si on regarde il est toujours là avec une cloque dessus ou du sang si l’on s’ est coupé je ne cherchais pas à m’ éloigner bien à le contraire ", "je m’ exposais délibérément comme un objet quelconque dont on sait qu’ il va être maltraité endommagé sûrement complètement détruit peut-être s’ il l’ est c’ est qu’ il n’ était pas bon adéquat approprié la preuve qu’ il l’ est devenu c’ est ce sera de rester intact de conserver ses propriétés dans le feu de l’ épreuve d’ en sortir tel qu’ il y était entré l’ énergie négative la menace d’ implosion qui m’ avaient chassé jadis vers les solitudes je les employai à le dissiper l’ ignorance ignorée qu’ elles m’ avaient révélée à le lieu de partir droit devant moi de chercher le contact de l’ écorce une transfusion de sève claire à le large je fis retour en cette lueur impalpable qui nous habite ", "je m’ appliquai à en mieux discerner le contour à le me débarrasser de ce qui demeure d’ illusion de bouts de choses qui ne sont pas soi de poussière d’ affiquets qui nous collent encore à la peau quand on croyait s’ en être lavé il y a trop longtemps que ç a dure a fait fois ans c’ est passé dans le sang l’ air qu’ on respire les mots qu’ on dit les choses on ne s’ en délivre pas dans l’ instant subit où l’on est rendu à l’ évidence qu’ on n’ est pas ", "c’ est comme un masque craquelé de boue ce sont adhérences ténues qu’ il faut rompre détacher morceau par morceau il en reste toujours on en découvre chaque jour de nouveaux quand on s’ estimait libre pareil tout nu sans visage mais ici et là sans doute même si à le cause de la douleur et de ses sortilèges j’ en jugeais mal quelque chose de ferme et donc de congru ou de congru et partant de ferme devait apparaître sous la pellicule de boue ", "et c’ est ce qui me valait d’ être entrepris avec une fréquence une roideur sans précédent il s’ est encore écoulé de le temps des mois des années durant lesquels j’ ai soumis l’ objet le fruit de mon étude à le banc d’ épreuves il n’ y a pas façons d’ être fixé sur la ductilité la résilience la résistance à le fluage et la dureté d’ une pièce d’ acier par exemple on l’ introduit entre les mâchoires d’ une machine à le étirer spécialement construite à le cet effet ", "on la soumet à le choc de le mouton-pendule on la chauffe brutalement on fait agir sur sa surface un pénétrateur une bille ou un cône mus par une presse hydraulique la dimension de l’ empreinte déterminera sa dureté exprimée en unités ou si l’ éprouvette plie fond ou que le pénétrateur la traverse d’ outre en outre a ne sert absolument à le rien de se lamenter sur les morceaux déchirés fondus transpercés ", "ce serait encore de le temps perdu et il y en a déjà eu trop de passé pour rien il n’ y a rien d’ autre à le faire que de récupérer l’ éprouvette ou ce qu’ il en reste d’ y apporter les retouches nécessaires et de recommencer: les mâchoires la bille le mouton-pendule le creuset c’ est ainsi et pas autrement qu’ on peut arriver qu’ on peut espérer qu’ après que d’ autres mois années se seront écoulés perdus l’ éprouvette sortira de le banc d’ épreuves dans l’ état ou ̀ elle y est entrée et alors les mâchoires le cône le mouton-pendule auront perdu leur utilité étant sans effet sur l’ éprouvette ce sera comme s’ ils n’ étaient plus soudain que douceur innocuité égalité de ce qui ne mord ni ne percute ", "il y aura d’ un côté un objet éprouvé qui conserverait on le sait ce n’ est plus la peine d’ essayer– ses propriétés mécaniques et de l’ autre un banc désaffecté un assortiment inutile de machines à le mordre tordre biller percer liquéfier bien sûr on ne renonce pas comme ç a à les effets déterminés qu’ on a exercés pendant des dizaines d’ années à le ce dont tout petit déjà tout nu tout menu on était en quelque sorte gros parce qu’ on était déjà seul orphelin le premier à le être le second à le pouvoir se considérer comme le premier en l’ absence de celui que l’ histoire de le monde la fureur universelle avaient emporté vers l’ est fraternellement mêlé à l’ argile de les champs dévastés avec les représentants de toutes les nations de la terre les voisins à les yeux clairs les paysans de cochinchine les bergers de les nemencha les riverains de le brahmapoutre les coupeurs de têtes néo-zélandais les pahouins anthropophages j’ avais peu de temps la chose à le venir si elle venait avait aussi pour particularité d’ être le contraire d’ une machine d’ u" ]	[ "vous en aurez besoin PROPN ajouta -t-elle en se tournant vers madame verse donc du xérès et offre des gâteaux à le ces messieurs que penseriez -vous pour charmer les loisirs ou plutôt distraire les ennuis de glinnoë d' une comédie que nous jouerions que nous inventerions nous-mêmes on se regarda en souriant on était rassuré c' est là le complot —mais c' en est un reprit la princesse ", "on saurait et on ne serait plus éléments par leur action combinée ont suffi à le imprimer les traits singuliers que l’on voit à les visages le premier c’ est qu’ on était garçon ou fille qu’ on subissait de plein fouet ou par ricochet l’ action de les choses le second c’ est le rang qu’ on occupait l’ aînesse et ses fureurs l’ indécision de le benjamin l’ air oblique de les cadettes de le moins après mais un autre élément contraire en tempère l’ influence restreint l’ éventail de les variations les confine toutes dans la moitié haute et sombre de l’ humeur en fait c’ est le même celui qui impose à le chacun sa place et sa conduite ses vues son vouloir son être et son refus de savoir sinon il ne voudrait pas il ne serait plus ", "que dieu soit loué disaient des artisans il était temps que ces chiens de ligueurs cessassent de nous affamer de nous retirer le travail et le pain de chaque jour à les méchants murmuraient bien bas ceux qui tenaient encore secrètement pour la ligue le sire de thoré voyant qu’ en moins de heures le calme le plus profond avait succédé à le tumulte se rend à l’ hôtel de ville où se trouvent les échevins les quarteniers les principaux habitants et là il leur dit: messires je ne suis entré dans votre ville par surprise que pour y faire renaître l’ ordre l’ abondance et la prospérité et vous délivrer des horreurs de la guerre civile qui ensanglante notre malheureux pays rappelez -vous que mes ancêtres ont toujours sauvegardé vos franchises et privilèges ", "je ne répliquai pas je contemplais ma sœur et m’ extasiant devant sa beauté je me demandais si mon cœur n’ éprouvait aucun péril dans son admiration si l’ amour fraternel pouvait naître et si notre innocence et notre jeunesse ne seraient pas plus fortes que la passion le trouble de mon cœur et de mes sens m’ agitait sans m’ éclairer geneviève se ranima peu à le peu sous les caresses de m. fortin j’ étais devant elle je surpris son premier regard ah philippe murmura -t-elle en fondant en larmes tu renies notre enfance ", "l’ histoire en est presque partout intéressante et puis comme ce serait doux de voir vivre cette france de le dehors réduite souvent à le quelques poignées d’ hommes mais unis sentant bien la nécessité sous l’ œil de l’ étranger de ne pas se diviser et faisant tous effort avec peu de ressources pour garder à la chère patrie lointaine son vieux renom de nation très puissante très juste et très aumônière l’ escorial tous les guides laissent entendre que l’ excursion peut se faire de madrid en une journée ils font humainement je suis allé à l’ escorial sans enthousiasme et j’ en suis parti avec joie ", "il avait songé d’ abord à le lucie lucie qu’ il ne gâtait pas elle ne lui demandait jamais rien puis il fit la réflexion qu’ après tout julie avait pleuré c’ était gentil de sa part à le cette pauvre julie! et il ne pouvait pas non plus la quitter comme un pleutre —mademoiselle julie théâtre de les arts à le rouen dit max d’ un air placide et il sortit enchanté de son heureuse idée le lendemain soir il dînait chez lui par le plus grand de les hasards ", "par discrétion voulait se retirer; PROPN le retint d’ un signe –ce qu’ il y a madame répliqua le notaire eh bien il y a que vous n’ avez pas besoin de payer à le m. de la somme de francs pour rentrer en possession de le château et de la terre de bligny car château et terre n’ ont pas cessé un instant de vous appartenir la vente que votre mari avait consentie à son beau-frère n’ était qu’ une vente simulée il ne saurait rester aucune incertitude à le cet égard car voici l’ acte secret que nous appelons une contre-lettre tout entier de la main de m. de et signé de son nom; puis un écrit dans le même sens de feu m. et enfin toute une correspondance qui fait comprendre les motifs de cet étrange arrangement vos droits sont clairs nets indubitables en même temps perrin donna des explications que lui fournissaient les pièces de le portefeuille et que nous allons résumer en peu de mots ans avant l’ époque commence notre récit m. de par suite de le jeu effréné à lequel il se livrait à la bourse avait déjà des affaires très-embarrassées ", "c’ est de la vraie amitié qu’ a notre paul pour ce garçon tout ce qu’ on me dit de vittorio est à sa louange je m’ en vas moi-même à les effossés pour lui commander de venir chez nous s’ il n’ est pas sensible à le cette démarche d’ un homme d’ âge ce n’ est pas de la fierté qu’ il a mais de l’ orgueil et alors je l’ abandonnerai à son sort crois -tu qu’ il viendra catherine j’ en suis persuadée répondit sa belle-fille et je vous remercie de cette bonne pensée ", "–justement tenez il fume –c’ est vrai il est tout de même matinal continua pornic fit rocambole voilà qu’ il est heures et demie ", "de ces appels restèrent sans réponse; enfin il lui sembla qu’ il entendait la voix de le prince dans la direction de le village d’ oleggio il lança son cheval de ce côté et bientôt en effet guidé par la voix d’ emmanuel il trouva celui-ci à le bord d’ un ruisseau affluant à le tessin à ses pieds était une femme morte et dans ses bras presque mourant un petit garçon de ou ans le cheval qui s’ était calmé broutait tranquillement les jeunes pousses de les arbres tandis que son maître essayait de rendre la connaissance à l’ enfant " ]
ils descendirent de voiture les arbres de le boulevard dressaient sur lignes dans la brume leurs légers squelettes on entendait à le travers un vaste silence le bruit décroissant de leur fiacre qui regagnait la barrière et le trot d' un cheval venant de paris elle dit en frissonnant: comme c' est triste la campagne —mais ma chérie le boulevard de villiers ce n' est pas la campagne	[ "il ne réussissait pas à ouvrir la grille et la serrure grinçait agacée elle lui dit: —ouvre je t' en prie ce bruit me fait mal à les nerfs elle s' aperçut que le fiacre venu de paris était arrêté près de leur maison à la distance d' une dizaine d' arbres elle observa le cheval maigre et fumant le cocher sordide et demanda: qu' est -ce que c' est que cette voiture c' est un fiacre ma chérie ", "—pourquoi s' arrête -t-il ici? il ne s' arrête pas ici il s' arrête devant la maison à le côté il n' y a pas de maison à le côté; il y a un terrain vague —eh bien ", "il s' arrête devant un terrain vague; qu' est -ce que tu veux que je te dise —je ne vois personne en sortir —le cocher attend peut-être un voyageur —devant le terrain vague sans doute ma chérie cette serrure est rouillée elle alla en se dissimulant derrière les arbres jusqu' à l' endroit où le fiacre était arrêté puis elle revint vers PROPN qui avait enfin réussi à le ouvrir la grille ", "les stores sont baissés c' est qu' il y a des amoureux dedans —est -ce que tu ne trouves pas que ce fiacre est bizarre il n' est pas beau mais tous les fiacres sont vilains ", "entre —est -ce que ce n' est pas quelqu'un qui nous suit? qui veux -tu qui nous suive —je ne sais pas une de tes femmes mais elle ne disait pas ce qu' elle pensait —entre donc ma chérie quand elle fut entrée: —referme bien la grille robert ", "devant eux s' étendait une petite pelouse ovale à le fond s' élevait la maison avec son perron de marches sa marquise de zinc ses fenêtres et son toit d' ardoise PROPN l' avait prise en location pour une année à un vieil employé de commerce dégoûté de ce que les rôdeurs lui volaient la nuit ses poules et ses lapins des côtés de la pelouse une allée sablée conduisait à le perron ils prirent l' allée qui était à le leur droite ", "le sable criait sous leurs pas —aujourd'hui encore dit madame simonneau a oublié de fermer les volets madame simonneau était une femme de PROPN qui venait tous les matins faire le ménage un grand arbre de judée tout penché et qui semblait mort allongeait jusqu' à la marquise une de ses branches rondes et noires —je n' aime pas bien cet arbre dit félicie ", "ses branches ont l' air de gros serpents il y en a une qui entre presque dans notre chambre ils montèrent les marches de le perron et tandis qu' il cherchait dans le trousseau la clé de la porte elle posa sa tête sur son épaule félicie avait dans ses dévoilements une fierté tranquille qui la rendait adorable ", "elle montrait un si paisible orgueil de sa nudité que sa chemise à ses pieds semblait un paon blanc et quand robert la vit nue et claire comme les ruisseaux et les étoiles —au moins lui dit -il tu ne te fais pas prier toi! c' est singulier il y a des femmes qui sans même qu' on leur demande rien font tout ce qu' il est possible de faire et ne veulent pas qu' on leur voie pendant ce temps -là seulement un petit bout de peau demanda félicie en jouant avec les fils légers de sa chevelure robert de PROPN avait la pratique de les femmes pourtant il ne sentit pas combien cette question était insidieuse " ]	[ "privilège et noblesse obligent tous les ans à la fête de le mois d\\' août le gardon reçoit chez lui il y a eu des convocations portées par le garde champêtre des réunions à la mairie des roulements de le tambour de ville et des affiches et même des notes dans les journaux premier prix francs était avant la guerre deuxième prix francs troisième francs et nombreux autres prix en espèces et en nature les prix évidemment ce n\\ est pas rien ", "ses disciples ne lui ont depuis l’ année jamais rien vu faire pour aucun motif humain une seule personne un prêtre suédois nommé l’ accusa de folie par un hasard extraordinaire ce matthésius ennemi de PROPN et de ses écrits devint fou peu de temps après et vivait encore il y a quelques années à le stockholm avec une pension accordée par le roi de suède l’ éloge de a d’ ailleurs été composé avec un soin minutieux quant à les événements de sa vie et prononcé dans la grande salle de l’ académie royale de les sciences à le stockholm par monsieur de sandel conseiller à le collége de les mines en enfin une déclaration reçue par le lord-maire à le londres constate les moindres détails de la dernière maladie et de la mort de swedenborg qui fut alors assisté par monsieur ecclésiastique suédois de la plus haute distinction ", "vevette voulait nier elle ne le put sa volonté semblable à des mains mortes se laissait aller elle avait trop souffert elle ne pouvait plus se combattre elle-même c’ est là reprit bon-louis à le cette place où tu étais assise que j’ ai appris ce que c’ est que d’ aimer —tais -toi fit -elle à le voix basse en reprenant le chemin de la maison mais il marchait à son côté et ils s’ en allèrent très lentement abrités par la falaise contre les regards de les gens d’ en haut ", "cependant les vêtements et la mine de son interlocuteur lui causaient encore une méfiance que celui-ci devina sans doute car il plongea sa main dans une de ses poches et en tira une bourse assez rondelette qu’ il fit sauter en l’ air et qui en retombant rendit un son métallique où l’ oreille exercée de geordie reconnut un accord parfait de guinées de souverains et de demi-souverains sans aucune dissonance de monnaie d’ argent ou de billon l’ hôtelier qui jusque-là ne s’ était pas découvert ôta son bonnet qu’ il chiffonna pour se donner une contenance car il était assez embarrassé de la liberté avec laquelle il avait dit son fait à un homme dont la bourse était aussi bien garnie mais qui eût pu deviner ce détail très-peu indiqué par un vêtement de coupe vulgaire et d’ étoffe commune contre combien de ces ronds jaunes échangeriez -vous un de vos carrosses ", "n’ ayons pas la charge d’ une pareille responsabilité le soir la leçon que mlle belhomme donnait à le perrine qui avait raconté cette grande nouvelle à l’ institutrice enthousiasmée fut interrompue par l’ entrée de m. dans la bibliothèque mademoiselle dit -il je viens vous demander un service en mon nom et à le nom de les populations de ce pays service considérable d’ une importance capitale par les résultats qu’ il peut produire mais qui je le reconnais exige de votre part un sacrifice considérable aussi voici ce dont il s’ agit ce dont il s’ agissait c’ était qu’ elle donnât sa démission pour prendre la direction de les crèches qu’ il allait fonder après avoir cherché il ne trouvait qu’ elle qui fût la femme d’ intelligence d’ énergie et de cœur capable de mener à le bien une tâche aussi lourde les crèches ouvertes il les offrirait à les communes de maraucourt saint-pipoy hercheux bacourt flexelles avec un capital suffisant pour subvenir à le leur entretien à le perpétuité et il ne mettrait pour condition à sa donation que l’ obligation de maintenir à le leur", "elle reculait d’ un cran encore un enfoncement d’ un mètre dans les murs dans un peu moins de lumière vers la fin on tombait parfois sur l’ infirmière en visite la paralysée avait plus fréquemment besoin de soins on refaisait les pansements de ses pieds choses noires et sans forme d’ où émanait une puanteur l’ immobilité finissait par la nécroser doucement ", "une mademoiselle amélie ne avait offert dès l\\ abord qu\\' un ruisseau naissant et simple dont je saisissais tout le cours d\\' un regard dans la prairie à le pied de les haies familières autre plus tard connue madame de avait eu une portion antérieure et absente par delà les mers à le travers lesquelles sa douceur nous était venue mais PROPN avait déroulé maintes fois cette vie d\\' enfance et de filial amour avec son premier orage il semblait que j\\' y eusse assisté vraiment tant ces souvenirs se peignaient dans les miens et revivaient en une même trame j\\' aurais pu dessiner la fuite de cette rivière currah à le bord de laquelle avait longtemps baigné sa fraîche existence ", "il y a toujours dans leurs conseils je ne sais quoi de rassis de stagnant ils sont comparables à le certaines mères de familles qui abrutissent de recommandations leurs enfants ne te balance pas si fort la corde va craquer ne te mets pas sous cet arbre il va tonner; ne marche pas ou ̀ c’ est mouillé tu vas glisser; ne t’ assieds pas sur l’ herbe tu vas te tacher; ", "pour jacques il ne se souciait jamais beaucoup de ce genre de divertissements aussi n’ était -ce pas à lui que lucile avait songé mais valentine après un premier élan de joie demeura songeuse et quoi que lucile pût faire pour l’ égayer elle ne vint pas à le bout de l’ intéresser à les préparatifs de le lendemain lucile était pourtant une petite femme de chambre bien alerte bien adroite et bien gaie elle chantonnait en repassant la robe de mousseline blanche en la drapant avec des nœuds de velours noir en coiffant valentine en la parant avec tout son goût et toute son attention comme si elle eût travaillé à une œuvre d’ art et quand elle eut fini elle embrassa sa cousine en disant: regarde-toi ", "PROPN est à le lit? oui puisqu’ il ne peut pas se lever –tu le soignes toujours bien –je fais ce que je puis keinec et ton ami est content –merci ma fille entra " ]
mlle pourquoi ne trouvant rien à le répliquer baissa la tête et se promit de mieux visiter ses poches à l’ avenir chapitre xii une récompense méritée les vacances à la campagne a l’ âge d’ alice la plupart de les enfants ont l’ esprit changeant; une préoccupation fait vite place à une autre	[ "après s’ être beaucoup tracassée pour la petite maria et sa mère il vint un moment où elles furent presque oubliées par bonheur mme monval veillait sans se lasser à le ce que rien ne manquât à ses intéressantes protégées il est vrai que depuis quelque temps notre fillette avait assez à le faire la fin de l’ année scolaire approchait il fallait redoubler de zèle soigner les devoirs les leçons les compositions afin de ne pas revenir bredouille le jour de la distribution de les prix lorsque ce moment solennel arriva alice qui avait travaillé consciencieusement eut la satisfaction de recevoir beaux prix qu’ elle rapporta toute fière à la maison ", "parents amis tout le monde l’ embrassa la complimenta; mais ce qui la charma le plus ce fut la promesse que lui fit sa mère d’ une récompense extraordinaire bien méritée de le reste cette récompense consistait à le aller passer les vacances à la campagne chez une amie de mme monval lorsque notre fillette connut ce projet elle sauta de bonheur je vais voir des forêts des champs des rivières s’ écriait l’ enfant; que je voudrais déjà courir dans l’ herbe ce plaisir tant souhaité ne se fit pas longtemps attendre un matin les malles furent expédiées à le chemin de fer où l’on prit le train pour chantilly ", "la villa de mme se trouvait à les environs de cette petite ville plus on approchait de cet endroit plus alice s’ extasiait sur les beautés de la campagne la diversité de les sites à les plaines monotones de les environs de paris succédèrent de riants horizons puis la forêt de chantilly et les étangs de commelle on arriva enfin; en attendant l’ heure de le déjeuner les enfants de mme lermont jeanne charles et la petite rose un bébé de ans jouaient dans le vaste jardin qui s’ étendait derrière la maison alice les rejoignit et eut promptement fait connaissance avec eux ", "lorsqu’ on les appela pour se mettre à le table toute la bande faisait déjà de beaux projets pour passer gaiement le reste de la journée cependant la chaleur étant très forte il fallut attendre quelques heures pour aller s’ ébattre dans les champs jeanne et charles en profitèrent pour montrer à le leur petite amie leurs jouets leurs livres de prix albums de gravures lorsque tout fut épuisé on descendit doucement de le jardin à le verger et l’on gagna ainsi les bâtiments de la ferme qui faisait aussi partie de la propriété de mme lermont a cette heure de le jour les grosses bêtes bœufs de labour vaches et moutons étaient encore à les champs mais dans la cour se trouvait tout un peuple de poules et de poulets gloussant voletant autour d’ une servante occupée à le leur jeter de le grain ", "ce spectacle nouveau pour notre petite parisienne lui plut beaucoup mais elle mit en fuite une bonne partie de les volailles en voulant prendre dans ses bras une jolie poulette blanche on entra ensuite à le poulailler où quelques couveuses excitèrent la curiosité d’ alice pauvres cocotes s’ écria -t-elle en les voyant immobiles les ailes étendues sur leur panier pourquoi ne vont -elles pas manger comme les autres ", "c’ est afin de ne pas refroidir leurs œufs répondit jeanne on va leur apporter de le grain il ne faut pas les déranger et dans quelques jours nous aurons tout plein de petits poulets ce jour-là le goûter se fit à la laiterie où la crème le lait le beurre furent trouvés délicieux allons jouer maintenant dit charles à qui les pieds brûlaient dès qu’ on restait à la maison ", "moi je propose une partie de cache-cache eh bien ta proposition ne sera pas acceptée répondit jeanne la plus raisonnable de la bande pour bien se cacher il faudrait descendre jusqu’ à ces bouquets d’ arbres là-bas et de cachette en cachette tu nous ferais aller trop loin maman nous gronderait bah elle n’ en saura rien ", "c’ est possible mais je ne veux pas on ne nous a pas permis de franchir la barrière pourtant si vous voulez faire des bouquets je sais un endroit où il y a beaucoup de fleurs oh! oui fit alice allons -y je remplirai mon panier de boutons d’ or et de marguerites nous ferons ensuite une belle couronne pour la petite rose ", "l’ endroit n’ étant pas très éloigné jeanne se rendit à le cette prière bientôt à le moitié cachés dans l’ herbe haute de la prairie les enfants cueillirent à le pleines mains les fleurs de les champs qui se trouvaient sur leur passage il est inutile de dire qu’ à l’ heure de le dîner la bande joyeuse rentra avec un formidable appétit et une abondante moisson de fleurs alice surtout moins habituée à le cette vie en plein air se trouvait comme grisée à la fin de cette première journée le lendemain se passa à le peu près de la façon mais le troisième jour mme lermont fit atteler et tout le monde partit pour chantilly " ]	[ "c’ était une sorte d’ envoûtement qu’ il subissait dans cette maison silencieuse ou ils n’ entendaient que le crépitement de les bûches et où pendant les silences ils percevaient lointain le bruissement de la mer —je vais si vous le voulez bien vous raconter les événements comme ils se sont déroulés encore un peu d’ armagnac c’ est un de mes vieux amis qui a été longtemps procureur à le versailles qui me l’ envoie de son château de le gers —vous avez vécu à le PROPN aussi n’ est -ce pas ", "c’ est vers heures en hiver à le moment où le soleil se couche qu’ il apparaît filant sur une cime dénudée traînant sur le ciel sa longue silhouette qui passe et fuit .pourquoi personne ne l’ a -t-il tué? une supposition cependant les forts déjeuners de chasse commencent toujours vers une heure et finissent à le on a beaucoup bu et parlé de le loup blanc en sortant de table on le voit ", "–mais ma chère enfant il n’ a pas seulement de beaux yeux il a aussi une âme si tu l’ avais vu comme moi dans le danger! il doit bien savoir aimer il est si courageux –si vous l’ aimez tant pourquoi souffrez -vous donc qu’ il vienne à le fougères ?–est -ce que nous avons eu le temps de nous dire un mot quand nous avons été surpris d’ ailleurs n’ est -ce pas une preuve d’ amour? et en a -t-on jamais assez en attendant coiffe-moi elle dérangea fois par des mouvements comme électriques les heureuses combinaisons de sa coiffure en mêlant des pensées encore orageuses à le tous les soins de la coquetterie en crêpant les cheveux d’ une boucle ou en rendant ses nattes plus brillantes elle se demandait par un reste de défiance si le marquis ne la trompait pas et alors elle pensait qu’ une semblable rouerie devait être impénétrable puisqu’ il s’ exposait audacieusement à une vengeance immédiate en venant la trouver à le fougères en étudiant malicieusement à le son miroir les effets d’ un regard oblique d’ un sourire d’ un léger pli de le front d’ une attitude de colère d’ a", "hautesse bornée saisis -tu l’ intérêt de l’ affaire à la fin? combien d’ actions libérées te faut -il pour dégeler ton intelligence ne crains pas que le fantassin foule ton sol; n’ appréhende pas qu’ on exploite tes mines et tes plantations c’ est le prétexte à la spéculation mon ami; de quoi emmancher une affaire et revendre les titres avant la liquidation judiciaire ", "il contient ou photos sa femme mit la main dessus et il le feuilleta désigna de le doigt son propre portrait ne trouva ce qu’ il cherchait que dans les dernières pages —tiens! le voilà il a quelques années de plus mais il n’ a pas tellement changé pour ce qui est de l’ embonpoint je l’ ai toujours connu gras ", "dis oui dis oui! puis soudain j’ ai eu envie de dire son nom j’ ai cessé de crier et j’ ai dit avec une douceur incroyable cambyse il a senti alors tout l’ amour que j’ avais pour lui mais aussi que ce qui s’ était produit ce qui se produisait entre arsès et moi n’ était pas un sentiment pas un désir mais un rapt une élection une décision prise bien plus haut et plus profond que là où nous pouvions lui et moi intervenir je me suis arrêtée de frapper il m’ a saisie dans ses bras m’ a soulevée très haut comme quand j’ étais petite je riais je me débattais un peu j’ étais très heureuse après m’ avoir montré ainsi qu’ il n’ avait rien perdu de son autorité et qu’ il était toujours le plus fort il a dit: oui ", "il avait à les inscriptions ou camarades comme lui vieux garçons avec lesquels parfois il déjeunait à le paris dans quelque cabaret en contant des histoires de femmes et il n’ y avait pas de correspondant pour la région aussi eut -il déjà l’ idée de déprécier l’ immeuble convoité —elle ne tient plus debout dit -il la maison de la reine marguerite les poutres de les planchers tombaient en lambeaux d’ amadou sur la pauvre octogénaire ", "que ne peut -on y voir je sais seulement que mes troubles m' offrirent cette complexité où je ne trouvais alors rien d' obscur ce n' est pas ici une enquête logique sur la transformation de la sensibilite je restitue sans retouche des visions ou des émotions profondément ressenties ainsi dans le plus touchant de les poèmes dans la vita la béatrice est -elle une amoureuse l' église ou la théologie ", "–je le rejoindrai je le trouverai dit dumay c’ est sans doute la lettre pour monsieur votre père dit -il en tendant la main je l’ enverrai chez mongenod pourvu que nous ne nous croisions pas en route mon colonel et moi!...modeste donna la lettre le petit dumay qui lisait sans lunettes regarda machinalement l’ adresse –monsieur le baron de canalis rue de paradis-poissonnière s’ écria qu’ est -ce que cela veut dire ma fille voilà l’ homme que tu aimes! ", "l’ espagnol n’ y était plus il m’ avait vu l’ épier sur la place de la concorde et il n’ avait fait que traverser le fiacre où son compagnon était resté —eh bien interrompit fabreguette nous irons le chercher rue de marbeuf —veuillez me laisser achever reprit le capitaine en rentrant chez moi j’ ai trouvé une lettre de cet homme une lettre qu’ il a dû écrire à le cercle après avoir fait semblant de monter en voiture " ]
nous n’ avons plus rien à le attendre de la justice humaine les mains puissantes de les oints de le seigneur le soustrairaient à les coups vengeurs de les magistrats dans quel couvent de chartreux ou de trappistes le relancerions-nous et cependant j’ ai soif de vengeance qui frappe par l’ épée doit périr par l’ épée qui tue doit être tué lorsque nulle autre répression émanant des pouvoirs publics ne vient garantir ni la société ni les particuliers en péril tu t’ associeras à le moi pour venger la mémoire de ma mère	[ "je m’ associerai a toi pour venger le meurtre de ton père le meurtrier nous l’ atteindrons tôt ou tard je n’ attends qu’ un mot de toi c’ est oui ou c’ est non mot solennel qui de le même coup tranchera les destinées de ta vocation que dieu t’ inspire le glaive redoutable de sa justice c’ est dans nos mains seules qu’ il est désormais placé ", "lettre réponse l’ indignation la colère la haine un désir sombre de vengeance voilà les passions violentes que tes révélations tardives viennent d’ allumer dans mon cœur grand dieu j’ ai pressé les mains de l’ assassin de mou père a quel excès d’ horreur suis -je donc destiné ", "des images de sang flottent devant mes yeux des idées monstrueuses d’ impiété brutale souillent mon âme et me dévorent le cerveau j’ ai déchiré et foulé à les pieds les pages mutilées de mes livres de théologie un moment j’ ai tenu dans mes mains le crucifix PROPN qui m’ a empêché de le briser j’ en ai eu la pensée furieuse seigneur ", "que vous ai-je donc fait pour me précipiter dans cet abîme de souffrances atroces mais quelle que soit la force de le coup qui me frappe je ne céderai pas je ne quitter aima cellule que sous l’ empire calme et irrésistible de la raison je ne veux pas obéira un mouvement de haine à un insatiable désir de vengeance même légitime brisons donc là-dessus lettre d’ alice à le éphrem ellen m’ écrit que vous avez reçu des nouvelles de votre ami ", "je n’ ai donc rien à le vous apprendre à le cet égard sinon le plaisir infini que vous m’ avez causé par votre dernière lettre l’ inquiétude mortelle où vous avait plongé le silence involontaire de votre ami montre tout votre cœur la critique à le laquelle vous vous êtes livré sur les écritures décèle tout vôtre esprit a propos de cette tendance à le interpréter les différents livres religieux de les peuples je ne connais rien de plus spirituel que ce qu’ en a écrit un de vos grands prosateurs de le xviii siècle le spirituel montesquieu c’ est tiré d’ un petit livre dont mon père nous faisait le soir à le ma sœur et à le moi quelques lectures qu’ il extrayait attentivement et dont nous prenions note sous sa dictée quand le passage nous paraissait saillant ", "c’ est un jeune persan qui parle j’ allai l’ autre jour voir une grande bibliothèque dans un couvent de dervis qui en sont comme les dépositaires mais qui sont obligés d’ y laisser entrer tout le monde à le certaines heures ceci se passait en et mon père croit qu’ il s’ agit de la bibliothèque sainte-geneviève située à le paris place de le panthéon dès que j’ eus fait connaître à le devis ma curiosité il se mit en devoir de la satisfaire et même en qualité d’ étranger de m’ instruire mon père lui dis -je quels sont ces gros volumes qui tiennent tout ce côté de bibliothèque ce sont me dit -il les interprètes de l’ écriture ", "il y en a un grand nombre lui repartis -je il faut que l’ écriture fût bien obscure autre fois et bien claire à le présent reste -t-il encore quelques doutes peut -il y avoir des points contestés ", "s’ il y en a bon dieu s’ il y en a me répondit -il il y en a presque autant que de lignes oui lui dis -je et qu’ ont donc fait tous ces auteurs ces auteurs me repartit -il n’ ont point regardé l’ écriture comme un livre où étaient contenus les dogmes qu’ ils devaient recevoir mais comme un ouvrage qui pourrait donner de l’ autorité à le leurs propres idées c’ est pour cela qu’ ils ont corrompu tous les sens et ont donné la torture à le tous les passages ", "c’ est un pays où les hommes de toutes les sectes font des descentes et vont comme à le pillage c’ est un champ de bataille où les nations ennemies qui se rencontrent livrent bien des combats où l’on s’ attaque où l’on s’ escarmouche de bien de les manières tout près de là vous voyez les livres ascétiques ou de dévotion ensuite les livres de morale bien plus utiles ceux de théologie doublement inintelligibles et par la matière qui y est traitée et parla manière de la traiter " ]	[ "peut -être ginoux l’ avait -il en quelque façon reconnu lui aussi l’ avait -il fièrement conduit à le travers de les groupes de dormeurs petits vers une table à le chaud souriant et serviable sous ses becs d’ enfer et marie qui ne devait pourtant plus être toute jeune avait -elle ondulé en lui servant un bock car il était séduisant et parce qu’ on reconnaît ces gens qui ont commerce avec la peinture mais il devait avoir dîné dans un bon restaurant pas la tambouille de chez carrel et il n’ avait pas fini sa soirée chez les filles à le francs rue des récollettes d’ où sûrement la petite rachel qui avait jadis reçu en cadeau de noël une oreille avait disparu emportée par la vérole la vieillesse qui les prend tôt ou quelque vieux rentier si l’ oreille lui avait porté chance non celui-ci a n’ était pas son genre d’ ailleurs il avait à le paris une femme autrement jolie peut-être plusieurs ", "il la serra avec une telle frénésie que maigret sentit l’ envahir toute la fièvre poignante de son compagnon ce contact ne déchaînait -il pas en retour l’ émotion de ducrau et la voix de celui-ci ne devenait -elle pas plus chaude —vous connaissez le truc c’ est à qui rabattra le poing de l’ autre sur la table défense de bouger le coude ", "dans tout cela je démêlai seulement que madame merval en montant en voiture avait dit à le cocher à le PROPN et pourquoi n’ avez -vous pas révélé cela plus tôt dame monsieur quand on est venu me questionner j’ ai vu qu’ il y avait là de le mystère je n’ ai pas voulu vendre cette jeune dame qui est une si bonne pratique je n’ ai d’ ailleurs pas su ç a tout de suite ", "et les singes libres qui habitent sur les maisons se poursuivent très agités à l’ heure de le couchage hauts sur pattes et queue relevée petites silhouettes étranges qui courent à le bord de les toits en bas les larges chaussées se dépeuplent car les cités orientales ne connaissent point de vie nocturne une de les tigresses que l’on apprivoise et qui va rentrer à le palais se coucher bien repue le bonnet de côté et pour l’ heure bonne personne est assise à le coin d’ une rue sur son derrière entre ses serviteurs assis de même y compris celui qui toujours la tient par la queue ses yeux énigmatiques d’ un vert pâle de jade fixent un groupe de petits enfants de la famine qui halètent par terre à le pas d’ elle les marchands se hâtent de replier leurs étoffes multicolores de ramasser dans des corbeilles leurs cuivres brillants leurs plateaux et leurs vases ", "il me semble maintenant que je ne puis être malheureuse nulle part.roger tressaillit à ces paroles dictées par ce doux abandon qui entraîne toujours les femmes plus loin qu’ elles ne veulent aller de même que la pruderie leur donne souvent plus de cruauté qu’ elles n’ en ont pour la première fois depuis le regard qui avait en quelque sorte commencé leur amitié PROPN et roger eurent une même pensée s’ ils ne l’ exprimèrent pas ils la sentirent à le même moment par une mutuelle impression semblable à le celle d’ un bienfaisant foyer qui les aurait consolés de les atteintes de l’ hiver; puis comme s’ ils eussent craint leur silence ils se rendirent alors à l’ endroit où la voiture les attendait; mais avant d’ y monter ils se prirent fraternellement par la main et coururent dans une allée sombre devant madame crochard ", "il a dû lui arriver malheur c’ est possible en effet j’ entre votre mari n’ est pas là il est il est allé faire des courses il ne saurait tarder dans ce cas nous allons l’ attendre j’ ai plusieurs petits trucs à le lui demander je désigne à le bouboule un fauteuil de le hall ", "nous apprîmes cela heures après la découverte de le vaisseau perdu de la bouche d' un officier de le neptune que notre commandant bien que sans grand espoir avait aussitôt\\n envoyé avec un canot armé de tout ce qui est nécessaire en pareille expédition s' assurer de l' état de le bâtiment inconnu et pour recueillir les malheureux qu' il pouvait\\n peut-être contenir encore et c' est ainsi à le ce que fit remarquer quelqu'un qui était très fort en mythologie qu' un chat qui aurait pu être fort maltraité par la déesse de la mer fut sauvé par dieu des ondes son mari et échappa à la colère d' à la de voilà tom à le bord heureux tom il a déjà parfaitement oublié ses heures de solitude et surtout ses jours de jeûne il a repris un joli petit ventre et alors les traces de ses misères s' effacent de son\\n esprit comme de son corps ", "dans la galerie de le quatrième rencontre de enfants-bonzes robe jaune citron et draperie jaune orange que viennent -ils faire là avec une brouette une pelle et un balai? ah! tout bonnement ramasser de la fiente de chauve-souris pour fumer quelque petit jardin monacal et combien de milliards d’ insectes mangés en l’ air représentent ces tas de graines brunes dans leur brouette qui vont servir à le féconder des fleurs lesquelles nourriront d’ autres insectes lesquels seront mangés par d’ autres chauves-souris mais ils commencent à le faire trop de bruit ces jeunes bonzes quoiqu’ ils en fassent à le peine car là-haut les dormeuses de velours s’ éveillent pour éviter leurs ailes chauves par l’ un de les portiques je me jette décidément dans la cour centrale ", "avec pitié! oui certes il le pouvait ce jeune inconnu car annabel souffrait depuis longtemps son martyre moral sans aide sans consolation sans espéranceune larme glissa hors de les paupières de la jeune fille et tomba lourde brûlante sur la joue pâle –l’ anémie est prononcée le cœur est faible mais ce que je trouve plus inquiétant encore c’ est une sorte d’ atonie morale d’ indifférence pour toutes choses .le docteur brennier après avoir revu annabel rendait ainsi compte à le mme norand de le résultat de son examen ", "ah! jeune éléphant jeune éléphant vous raisonnez comme je le faisais à le votre âge la jeunesse sera toujours la même quand donc l’ expérience d’ autrui lui servira -t-elle vous êtes trop heureux mon ami et vous ne savez pas jouir de votre bonheur croyez-moi vous ne le comprendrez que lorsque vous l’ aurez perdu " ]
ces simples joies familiales les seules dont ils fussent avides.gisèle arriva à le ce moment de le jardin et la prit sur ses genoux l’ enfant bavardait heureuse de la voir depuis la mort de sa mère elle ne montrait plus à l’ égard d’ PROPN cette défiance cette hostilité introduites par flora dans cette âme d’ enfant mais sa grande affection était pour meryem et l’on ne pouvait lui donner de plus forte punition que de l’ empêcher de la voir quand elle venait à la guibière .depuis un instant le piano avait cessé près d’ une de les portes de le hall se tenait elvira	[ "ses yeux ne quittaient pas aimery presque silencieux qui regardait avec une pensive tristesse la jeune fille et l’ enfant.ce fut gisèle qui l’ aperçut la première pourquoi vous faites ces vilains yeux tante elvira s’ écria et tournèrent la tête vers dont une sorte de sourire détendait les lèvres serrées –tu rêves ma petite j’ ai mes yeux de toujours te voilà contente avec ta grande amie?–oh! oui oui! je l’ aime!gisèle jetait ses bras autour de le cou de meryem elle n’ a jamais des yeux méchants PROPN détacha doucement les bras de l’ enfant et la mit à le terre –allons viens nous allons trouver grand-mère ", "prends ce petit paquet tu le lui donneras à le revoir aimery à le revoir elle s’ éloigna le long de la terrasse jusqu’ à une porte-fenêtre donnant dans l’ appartement de la duchesse où elle disparut avec gisèle.aimery distraitement allumait une nouvelle cigarette il dit avec indifférence –à ce soir si ma mère me demandait dites-lui que je suis à la ferme de les vieux-chênes –vous y allez à le cheval –oui .mais il ne lui proposa pas de l’ accompagner comme il le faisait jusqu’ à ces derniers temps ", "depuis plusieurs jours il ne le lui avait pas offert elle le suivit de les yeux jusqu’ à le ce qu’ il eût disparu puis elle rentra lentement dans le hall .quand laurent quittant son atelier vers la fin de cette même après-midi entra dans le salon se trouvait colette celle-ci sursauta comme enlevée à une profonde songerie bien quoi donc chère enfant dit gaiement laurent je t’ ai fait peur –non mais je réfléchissais je suis allée chez les berger aujourd’hui figure -toi qu’ il est de plus en plus question de le mariage d’ aimery et de leva les épaules –stupidités ", "on a déjà fait courir ce bruit il y a quelques mois n’ est pas une femme qui puisse plaire à le aimery –mais il peut lui plaire à le elle –c’ est possible et sa situation surtout mais il ne suffit pas qu’ elle le désire pour que cette union s’ accomplisse ", "–évidemment toutefois on peut essayer de forcer le destin –comment forcer le destin? bien oui par exemple en faisant répandre le bruit d’ un mariage à lequel ne songe pas de le tout aimery ou bien en s’ arrangeant pour avoir l’ air d’ être compromise par lui les femmes ont trucs pour cela mon cher je parle de les femmes sans scrupules naturellement –et tu ranges elvira dans cette catégorie PROPN passa un doigt distrait sur son petit nez retroussé ", "–je l’ étudie depuis que j’ ai l’ occasion de la voir plus souvent et je t’ avoue qu’ elle ne me plaît pas mais pas de le tout c’ est une glace cette femme-là ou un volcan –comment un volcan?laurent regarda sa femme d’ un air amusé mais colette semblait très sérieuse –les peuvent aller de pair je t’ assure ", "enfin ce moment on sonna du dehors et peu après entra m. de la roche-lausac sa mine bouleversée fit jeter une exclamation à le colette –qu’ y a -t-il PROPN a fait une chute de bicyclette ...il pouvait à le peine parler elle est blessée mon dieu s’ écria laurent –j’ ai prévenu en passant le docteur février ", "il est déjà parti pour la guibière venez je vous emmène le commandant est ici?–non il n’ est pas rentré –pars avec aimery laurent dit colette dès que ton père sera rentré nous irons te rejoindre où est -elle blessée aimery –à la tête ", "PROPN paraît fit un geste affirmatif son teint était décoloré l’ angoisse remplissait son regard.colette pensa ce n’ est pas cet homme si épris qui se laisserait manœuvrer par une intrigante PROPN y eut plusieurs jours de grande inquiétude à la guibière le médecin ne se prononçait pas sur l’ état de la commotion cérébrale avait été forte et la malade restait dans l’ inconscience PROPN la soignait avec l’ aide d’ une infirmière envoyée par le docteur m. de la roche-lausac avait voulu que le commandant demeurât chez lui et laurent y passait tout le temps que ne demandait pas son travail " ]	[ "il nous envoie une famille de personnes à le héberger avec l’ espoir que vous voudrez bien vous en occuper quelque peu –que dites -vous là mon oncle quelles personnes –une vieille demoiselle et enfants .brièvement résuma la lettre d’ en l’ entendant ne dissimula pas sa surprise et sa contrariété –je ne comprends guère que m. dorgan nous envoie ces inconnus et cela non pour peu de temps car il paraît demander que nous nous chargions de faire instruire les enfants et de leur préparer un avenir ", "absolument sauf fit la jeune fille que notre agglomération de les molécules est toujours en mouvement tandis que les anneaux bondit la main en avant pas un mot de plus écria -t-il tu vas dire une énormité et comme PROPN le regardait stupéfaite comment petite malheureuse ", "on dit qu’ elles parleraient bien si elles pouvaient et que même les sorciers fins c’est-à-dire très savants peuvent les forcer à le dire bonsoir mais elles sont si têtues et si bornées qu’ on n’ a jamais pu leur en apprendre davantage quelquefois on passe auprès d’ elles sans les voir c’ est qu’ en réalité dit -on elles n’ y sont plus elles ont été faire un tour de promenade et il faut vite s’ éloigner le plus possible de le chemin qu’ elles doivent prendre pour revenir à le leur place accoutumée ", "alors il se passa cette chose extraordinaire l’ enfant timide et visiblement effrayé se dressa soudain devant sa nourrice comme pour la défendre les mains dans le dos dans une attitude de défi il regarda bien droit l’ homme fort et vigoureux en face de lui très crâne il restait immobile sans rien dire et PROPN éperdu eut un grand coup à le cœur .cette fragilité défiant sa force ce regard qui ne se baissait plus devant le sien ce regard ces yeux c’ était hallucinant de quoi perdre la tête c’ était le regard de nicole c’ était l’ attitude de nicole lorsque durant la scène de la nuit qui avait précédé son départ elle défiait son mari avec tant de calme tant d’ énergie dans sa faiblesse remué jusqu’ à le fond de l’ être PROPN fit signe à le mrs de partir –sortez allez -vous -en je vous prie.resté seul avec l’ enfant il céda contre son habitude à une impulsion irrésistible et sans se rendre compte qu’ il risquait d’ effrayer encore davantage l’ innocent bambin il le saisit par les épaules et le mena devant la fenêtre en plein jour et là s’ agenouillant devant l", "enveloppé de mon fidèle tartan je restai étendu sur le dos regardant brûler cet incendie qui projetait de grandes lueurs sur le ciel la voix de le canon aurait pu seule me tirer de mon immobilité je n’ avais pas bien le sentiment de mon existence des zouaves dans toutes les attitudes dormaient ou fumaient la pipe autour de moi que de choses s’ étaient passées depuis jours ", "il tentait de l' arrêter avec des menaces avec des prières barnier le laissait dire haussait les épaules et buvait un instant cependant barnier s' arrêta sur la pente qui l' entraînait dans ce grand découragement de vivre ou il était tombé à le milieu de ce chagrin qui avait apporté le dégoût à le tous les appétits de son âme la lâcheté à le toutes les activités de son être moral l' orgueil de l' esprit était resté à le barnier l' ambition survivant à le tout le reste battait encore en lui ainsi que bat parfois dans un corps abandonné de la vie de tous ses organes le dernier mouvement de le cœur il voulait obtenir la médaille d' or de l' internat ce grand honneur qui est le désir la tentation le rêve de tous les internes a un examen il échoua on commençait à se plaindre à l' hôpital de la négligence de son service ", "je voulais la gloire de les humbles des pauvres des culs-terreux accédant à le paradis mes rêves ont pris une autre pente je suis resté un lecteur c’ est ma façon de ne pas m’ éloigner de le monde et de les femmes ma sœur s’ était elle donnée corps et âme à la langue ne vivant que pour la grammaire y trouvant une morale autant qu’ une force physique qui valait toutes les religions disait -elle encore et quoique n’ écrivant pas sinon quelques articles pour des revues savantes elle n’ en était pas moins le double frémissant de ce petit frère qui rêvait dans son ombre me corrigeant m’ encourageant guidant ma carrière de journaliste négociant avec mon employeur tout en me laissant libre de ma vie privée comme de mes engagements politiques lesquels ne sont que de l’ opportunisme habillé de vagues préoccupations éthiques ", "car lorsqu’ ils sauront qu’ on m’ a proposé de les quitter pour devenir le fils d’ un homme si riche et que j’ ai refusé d’ avoir d’ autres parents que ceux que le bon dieu m’ a donnés on verra bien que je ne suis pas un mauvais cœur mon père et ma mère m’ embrasseront et ils commanderont à mes frères et sœurs de m’ embrasser aussi de le plus loin qu’ il aperçut la mère brigoule qui l’ attendait avec impatience à le bout de son verger il se mit à le courir et voulut d’ un air riant se jeter dans ses bras mais elle sans lui en donner le temps qu’ apportes -tu? lui dit -elle où est le cadeau qu’ on t’ a fait et quand elle vit qu’ il n’ apportait rien elle voulut le battre pensant qu’ il avait perdu en chemin ce qu’ on lui avait donne mais gribouille la pria de l’ écouter lui disant qu’ après elle le pourrait gronder et punir s’ il avait manqué à son devoir alors il rapporta mot pour mot l’ entretien qu’ il avait eu avec m. bourdon mais à le lieu de l’ embrasser et de le remercier sa mère prit une branche de saule et commença à le fouailler en criant après lui le père", "lui dit -elle ma vie et mon cœur vous sont connus jamais vous le savez aucune parôle de mensonge n’ échappa de mes lèvres eh bien cet homme est mon époux votre époux le renégat! –ne révélez jamais le secret que je vais déposer en votre sein ", "je vous jure que vous vous trompez je ne voulais pas ce qui est arrivé c’ est votre fils qui vous savez bien qu’ il est plus fort que moi alors monsieur beloison je vous en supplie ne suis -je pas déjà assez malheureuse et ma pauvre petite églantine que deviendra -t-elle si vous me mettez en prison –en prison monsieur beloison pitié maître de forges parut réfléchir un instant –allons dit -il d’ un ton radouci je veux bien te faire grâce mais comme la loi m’ ordonne en qualité de maire de débarrasser le pays de les vauriens et de les filles perdues il faut que tu t’ en ailles à le paris paris paris bien vite ou en prison " ]
alors madame de PROPN fit jeter des matelas dans la rue même sur lesquels on mettait les blessés il y eut pendant ces funèbres journées bien des dévouements ignorés bien des sacrifices inconnus mais parmi ces dévouements et ces sacrifices il faut compter ceux de ces femmes qui n' hésitaient pas à le braver la mort pour panser les malheureux qui tombaient marianne et sa tante allaient les relever sous la grêle de les balles trouvant de bonnes paroles et de doux encouragements pour ces infortunés le père entre coups de feu contemplait sa fille avec orgueil	[ "son sang parlait dans ce dévouement simple et sublime les heures passaient rapides tout à le coup celui qui dirigeait le mouvement de les insurgés comprit qu' il était temps d' achever l' écrasement de cette poignée d' hommes des secours pouvaient leur arriver il ordonna à les siens de faire une attaque générale ", "dès lors ce ne fut plus une bataille mais un égorgement l' histoire a consacré le souvenir de quelques-unes des atrocités qui y furent commises a mesure qu' ils conquéraient une maison les insurgés y entraient et poursuivaient à le travers les étages les malheureux soldats c' est dans cette rue de varennes qu' on jeta par les fenêtres de le cinquième étage de les suisses et de les gardes-du-corps à le milieu de ce tourbillon de fer marianne et madame de PROPN étaient restées impassibles continuant sans reculer leur œuvre pieuse ", "tout à le coup m. de crut entendre sa fille jeter un cri déchirant il se retourna et l' aperçut les genoux sur le sol pâle presque livide il se précipita en arrière sans s' occuper des insurgés qui gagnaient de le terrain marianne se releva péniblement; une balle venait de lui traverser le bras elle vint en chancelant se réfugier sur la poitrine de son père ", "la fière héroïne redevenait femme: la douleur refaisait d' elle une enfant père je souffre murmura -t-elle en laissant pencher son front sur l' épaule de le marquis à le même instant à le mètres de là un insurgé parut à la fenêtre d' une maison les femmes s' en mêlent! cria -t-il ", "eh bien attends un peu! il abattit son fusil dans la direction de marianne m. de voulut arracher à le danger son bien-aimé fardeau mais il était trop tard marianne eut un tressaillement intérieur qui tendit son corps dans un spasme suprême puis ses bras retombèrent inertes —père père balbutia -t-elle encore ", "elle était morte m. de se jeta dans l' hôtel et déposa la pauvre enfant sur un de ces lits improvisés par sa généreuse charité puis PROPN accablé par ce nouveau coup perdit connaissance et s' évanouit la seconde journée s' acheva comme la première quel chemin de croix pour cet homme qui venait à le paris pour embrasser ses enfants et qui sur son chemin ne rencontrait que des tombes ", "quand il revint à le lui la nuit—la seconde —couvrait la ville le sentiment de la réalité se réveillant en lui avec la douleur lui rappela ces deuils qui l' écrasaient on avait transporté marianne dans la chambre de sa tante elle reposait sur le lit revêtue encore de son uniforme de sœur de charité m. de vieilli de ans courbé en par l' angoisse et le désespoir tenait sa tête cachée dans les draps de le lit ", "la balle avait traversé le cœur la jeune fille semblait dormir: son visage laissé calme par ce grand repos de la mort souriait encore le père regardait; ses yeux étaient secs il avait tant pleuré qu' il n' avait plus de larmes —elle aimait les fleurs dit -il ", "alors il alla péniblement se traînant plutôt que marchant vers une serre naturelle croissaient sous le chaud soleil de juillet des plantes embaumées il fit une abondante moisson qu' il jeta sur le lit donnant à la pauvre morte aimée un linceul de clématites de camélias et de roses puis il reprit sa prière quand madame de PROPN presque folle eut recouvré un peu de raison elle supplia son cousin de quitter cette chambre —ne soyez pas injuste dit -elle ceux qui ne sont plus doivent être aimés d' un amour égal " ]	[ "ah! la chérie la petite fille aimée que je me plais à le rendre coquette de qui je tresse les cheveux et les boucles en y mettant mes pensées d’ amour je la veux heureuse elle ne sera donnée qu’ à le celui qui l’ aimera et qu’ elle aimera mais mon dieu quand je la laisse se pomponner ou quand je lui passe des rubans groseille entre les cheveux quand je chausse ses petits pieds si mignons il me saute à le cœur et à la tête une idée qui me fait presque défaillir est -on maîtresse de le sort de sa fille peut-être aimera -t-elle un homme indigne d’ elle peut-être ne sera -t-elle pas aimée de celui qu’ elle aimera souvent quand je la contemple il me vient des pleurs dans les yeux ", "par petits groupes.triés on se contait des histoires ou l’on se chantait des chansons en attendant l’ insouciant sommeil pour jean c’ étaient à le début des heures assombries il avait beau s’ étendre nonchalamment comme les autres dans un égal bien-être physique il se sentait moins simple qu’ eux irrémédiablement moins simple et puis c’ étaient les seuls moments ou il songeait à l’ avenir à les difficultés accumulées devant sa route à l’ argent dont il aurait besoin pour suivre plus tard ces cours à le brest à le travail qu’ il lui faudrait pour se faire recevoir capitaine non il ne se voyait pas bien passant cet examen-là ", "est -il vrai à le moins vous le dites que vous ressentiez pour moi des mouvements plus profonds que ma seule vue vous jette dans un désordre passionne ou bien excusez-moi tout cela est -il seulement comme dirait le passage de l' imogène à l' hétérogène mais je m' égare et j' oublie le principal c' est mes jarretelles vous vous rappelez qu' elles devaient être en vermeil ", "–parce qu’ elle veut épouser m. de la roche-lausac et sait que celui-ci aime ma sœur dit nettement laurent il lui faut écarter l’ obstacle voilà en ce cas oui quelle chance que la petite ait vu je n’ ai pas besoin de vous recommander la surveillance la plus stricte –je la veillerai moi-même cette nuit dit laurent et demain ma femme et l’ infirmière ne la quitteront pas quant à le m. de la roche-lausac nous attendrons le résultat de l’ analyse pour l’ informer de tout .le médecin alla vers la porte puis il s’ arrêta l’ air perplexe ", "cruelle à le son tour pour la première fois de sa vie elle surveillait de loin les progrès de la cécité de genghi comme une femme impatiente de rejoindre son amant attend la complète tombée de le soir lorsqu’ elle le sut presque complètement aveugle elle dépouilla ses vêtements de ville et endossa une robe courte et grossière comme en portent les jeunes paysannes elle natta ses cheveux à la façon de les filles de les champs et elle se chargea d’ un ballot d’ étoffes et de poteries comme on en vend à les foires de village ainsi affublée elle se fit conduire à l’ endroit où l’ exilé volontaire habitait en compagnie des chevreuils et de les paons de la forêt; elle fit à le pied la dernière partie de le trajet afin que la boue et la fatigue l’ aidassent à le jouer son rôle ", "mon père est mort et si j’ ai fait le voyage d’ amérique c’ est il hésita le reste de le discours ne lui venait pas aisément de plus le regard de le bison noir le gênait –c’ est poursuivit -il s’ enhardissant parce que j’ ai voulu effacer jusqu’ à la trace de les dissentiments de le passé dont j’ ai toujours ignoré d’ ailleurs la nature et la cause et mettre à le service de ma cousine avec la plus tendre affection le dévouement le plus désintéressé un sourire passablement ironique glissa sur les lèvres de PROPN ", "vous êtes -vous inquiété de l’ argent que j’ ai ou de l’ argent que je n’ ai pas vous vous figurez donc que je signe des billets de banque vous m’ avez donné quelques bijoux mais me faut -il les vendre pour payer les factures de c’ est fabuleux parce qu’ un homme paye des loges de théâtre parce qu’ il offre un cheval quand il en faut il s’ imagine qu’ il a enrichi une femme un sourire amer passa sur les lèvres de m. de romanes ", "si sa fatigue eût été moins grande il aurait bien vite compris que les matelas de son lit n' avaient rien de commun avec les moelleux gazons de l' île de calypso le brave garçon ferma les paupières et pensa à son père qui devait dormir profondément il se vit partant de la capelette tous les petits événements de son voyage se retracèrent à le son esprit il se réjouit d' avoir rencontré lansade trouva que mme morin était une excellente femme et lui voua une reconnaissance éternelle ", "que se passe -t-il donc la la pointe-à-pitre rien d’ extraordinaire monsieur mais en mer beaucoup de choses pour ceux qui ont de bons yeux et grâce à le dieu malgré mon âge les miens ne sont pas encore trop mauvais il y a des bâtiments en vue s’ écrièrent les personnes avec une surprise mêlée de joie dit le chasseur en jetant un regard anxieux autour de lui songez où nous sommes c’ est juste répondit le planteur ", "présidente de la compagnie de conduisait en personne le troupeau musical grande sèche osseuse des poils gris et rudes ombrageant sa lèvre supérieure PROPN n’ avait pas eu le temps de se raser elle était assistée de sa lieutenante aussi efflanquée qu’ elle-même mais rouge de cheveux rouge de teint à le croire que les brides écarlates de non chapeau-cabas faisaient partie de sa rubescente personne halte! rompez les rangs la musique pénètre dans la salle d’ attente gagne le quai où elle se forme en cercle prête à le saluer d’ une aubade le départ de le train et se précipitent à le guichet de distribution de les billets " ]
il avait su il n\ aurait pas fait ce voyage inutile peut-être aurait -il trouvé sa fille aujourd\'hui il peigna ses longs cheveux mit un gros diamant à sa cravate car il était cravaté comme un bourgeois passa dans ses doigts de les anneaux scintillaient les plus belles pierres enveloppa dans une large écharpe comme un seigneur espagnol chaussa des mocassins de caribou comme un coureur de les bois mais des mocassins garnis de vraies perles enfonça sur sa tête un casque de loutre et se rendit chez rodolphe le jeune docteur il voulait en faire accompagner rodolphe était sur le chemin de saint raymond le professeur à l\' école normale qui ne perdait pas une occasion de faire le bien et ne souffrait pas une minute de retard dans l\ exécution un projet venait d\' apprendre qu\ on demandait un médecin en cet endroit saint raymond une belle grande et riche paroisse comme vous savez	[ "il courut chez madame villor qui dépêcha sa fille à le rodolphe il fallait faire diligence les bonnes paroisses sont rares une heure après le jeune médecin était en route saint raymond était bien plus avantageux que notre-dame-des-anges la longue chevelure pensa qu\\' il devait aller présenter ses hommages à le madame d\\' aucheron il verrait madame villor en revenant ", "ce serait mieux on pourrait s\\' attarder longtemps ici quand il entra monsieur madame et mademoiselle d\\' aucheron assis tous dans le salon en face d\\' un âtre flamboyant étaient engagés dans une conversation fort animée il s\\' agissait encore de le mariage de léontine je ne parle pas souvent disait le chef de la famille mais quand je parle je veux être écoute je dois être ", "il faut que ce mariage ait lieu prochainement il y va de mon honneur j\\' ai engagé ma parole il y va de ma fortune politique honorable monsieur le pêcheur me promet une place de conseiller législatif on dira: si jeune et déjà conseiller! pas d\\' élection à le subir on se moque de le peuple ", "est la couronne qui nous choisit et non pas une foule ignorante et préjugée le titre honorable à le ce que mort en suive jusqu\\ à la mort je veux dire je deviendrai ministre oui le pêcheur me l\\ a dit et je le crois je le sais; je connais ma valeur un homme qui se connaît apprend à les autres à le connaître ton mari ministre ton père ministre ma léontine est -ce assez de chance comme cela et pourquoi mon enfant reprenait madame d\\' aucheron pourquoi serais -tu récalcitrante ", "ne nous dois -tu pas tout ce que tu es tout ce que tu as? exploitez -vous une industrie demanda la jeune victime tout-à-coup blessée suis -je donc un objet de commerce écria le futur conseiller législatif seigneur dieu! fit madame d\\' aucheron la révolte dans une âme que je me suis efforcée de rendre angélique --pardon fit léontine je ne voulais pas oublier le respect que je vous dois ", "elle se mit à le regarder jouer les flammes légères de le foyer qui élançaient en flèches ardentes vers la cheminée son âme aussi dans ses brûlantes aspirations élançait vers un avenir encore rempli de ténèbres ce fut en ce moment que la longue chevelure se présenta il aperçut qu\\ il arrivait un peu trop tôt ou un peu trop tard il y avait de le mécontentement sur les figures de la gêne dans les manières ", "--nous sommes heureux de vous voir lui dit monsieur d\\' aucheron --ce n\\ est pas sûr cela pensa le sioux quelques instants après mademoiselle d\\' aucheron priant le visiteur d\\' être indulgent lui dit qu\\ elle devait sortir on attendait elle était en retard déjà PROPN survint ", "il parut regretter l\\ absence de léontine il n\\ était pas gêné avec aucheron le gros notaire; avec personne à le reste il était le plus intime ami de la maison il amena la causerie sur le mariage de mademoiselle d\\' aucheron la présence de le sioux ne comptait point à ses yeux --ce sera un brillant mariage dit monsieur d\\' aucheron ", "un mariage heureux ajouta sa femme indien surpris questionna de le regard il n\\ aurait pas osé se mêler à le cette conversation --elle fait bien quelques petites résistances observa madame d\\' aucheron mais elle a trop de bon sens et elle nous aime trop pour ne pas consentir à le cette splendide union --ce serait un grand malheur pour moi que la rupture de ce projet reprit le chef de la maison en regardant la longue chevelure " ]	[ "mon cousin est vieux il a peur de tout le monde et surtout de sa femme il tremble toujours et il n’ a même plus le courage de penser ma cousine est allemande elle me déteste je ne sais pas pourquoi; et puis de le reste elle n’ aime personne excepté ses enfants et si vous saviez comme elle les aime drôlement jamais elle ne se donne la peine de les diriger ni de les gronder c’ est facile d’ aimer de cette façon cela ne coûte pas grand’peine ", "le marché est fait vous trouverez en moi une esclave obéissante et résignée vous n’ entendrez pas une plainte vous ne verrez pas une larme vous m’ avez achetée je suis à le vous mais partez vite voici où demeure ma mère ", "les hommes se séparèrent pierre ne se décidait pas à le rentrer il prit la sente à le gauche de la maison et s’ enfonça dans la prairie il ne pleuvait plus la bourrasque s’ était calmée par moments des rafales passaient de les coups de vent secouaient la cime de les arbres à le fond de la nuit et charriaient pêle-mêle de les odeurs de terres mouillées et d’ herbe fraîche ", "que tu étais à le gireugne il va t’ appeler il a dit qu’ il t’ appelait tout de suite c’ est pour ça je t’ appelle avant c’ était en plein après-midi ", "l’ œuvre de publiée en superficielle en dépit de sa longueur n’ offre qu’ une image incomplète de la pensée d’ hadrien et des problèmes de son temps et n’ utilise que très insuffisamment les sources mais si une biographie définitive d’ hadrien reste à le faire les résumés intelligents et les solides études de détail abondent et sur bien des points l’ érudition moderne a renouvelé l’ histoire de le règne et de l’ administration d’ hadrien pour ne citer que quelques ouvrages récents ou quasi tels et plus ou moins facilement accessibles mentionnons en langue française les chapitres consacrés à le hadrien dans le haut-empire romain de et dans l’ empire romain d’ l’ analyse de les campagnes parthes de trajan et de la politique pacifique d’ hadrien dans le premier volume de l’ histoire de l’ asie de rené grousset l’ étude sur l’ œuvre littéraire d’ hadrien dans les empereurs et les lettres latines de PROPN PROPN ", "ouais ouais il faut continuer gueulèrent une poignée de jeunes fonceurs qui malgré leur détermination firent peu d’ émules le reste de l’ assemblée pensait comme moi qu’ il fallait passer à le autre chose c’ est un dénommé blusq qui nous sauva de l’ affrontement .il travaillait depuis quelques mois chez défordre à le poste de gestionnaire de réseau il avait été chargé par la direction lui et son équipe de programmeurs de mettre en place le nouveau critère d’ accès à les magasins d’ alimentation en vertu de ce critère seuls les individus disposant sur leur carte d’ un compte en banque supérieur à le unités pouvaient accéder à les magasins ", "il ne se cachait guère cependant mais il se déplaçait sans cesse et poussé par l’ instinct il dirigeait ses recherches de préférence vers les faubourgs et les environs de la ville depuis un mois que duraient ces recherches il n’ était pas plus avancé qu’ à le premier jour il était découragé déprimé et commençait à le envisager sérieusement la possibilité d’ en finir par un bon coup de dague ce jour-là qui était le de le mois de juin PROPN avait passé la matinée à le battre les faubourgs de la rive gauche depuis la butte copeau jusqu’ à l’ abbaye de saint-germain-des-prés ", "mot si cher et si doux que j’ écrivais si joyeusement ici hier encore savais -je que sitôt il me faudrait t’ effacer t’ oublier et ne plus te chercher jamais jamais oh jamais c’ est si long c’ est si dur à le mon âge je sais maintenant pourquoi en présence de mme letellier j’ éprouvais toujours une sorte de gêne une incompréhensible terreur dès le premier jour que je l’ avais vue j’ avais pressenti en elle une ennemie et pourtant non ce n’ est point ce ne doit pas être une ennemie celle qui m’ enseigne mon devoir même en me déchirant le cœur ", "jusqu’ à le preuve de le contraire je partage son opinion il s’ agit d’ une défaillance cardiaque ou de quelque chose dans ce goût-là vous avez eu raison de faire intervenir petit marcel il vous éclairera sur ce point cela ne nous expliquerait pas ce que l’ homme fichait dans votre loge bougonné-je il est peut-être sous l’ effet d’ un anesthésique administré par quelqu’un ayant intérêt à le neutraliser ", "les subalternes ignorants le d n' était pas mort et tout le monde trouvait normal que ce charlatan s' arrogeât le droit de se dire son successeur chez beaucoup même la confusion existait entre le véritable d et celui qui était moins que son ombre comment en aurait -il été autrement: en bonne et due forme avait été passé l' acte garantissant la vente de le fonds et son achalandage plus personne ne connaissait le ne savait même qu' il eût existé mais le successeur de le tenait pignon sur rue faisait des affaires d' or " ]
enfin il avait toutes les rêveries qu’ on se met dans la tête quand on touche à la chose qu’ on a le plus souhaitée PROPN poussa à la fin le barreau de la porte et voilà qu’ il vit devant lui à le lieu de madeleine une belle et jolie jeune fille vermeille comme une aube de printemps et réveillée comme une linotte qui lui dit d’ un air avenant –qu’ est -ce que vous demandez jeune homme?françois ne la regarda pas longtemps tant bonne fût -elle à le regarder et il jeta ses yeux tout autour de la chambre pour chercher la meunière et tout ce qu’ il vit c’ est que les courtines de son lit étaient closes et que pour sûr elle était dedans il ne pensa de le tout répondre à la jolie fille qui était la sœur cadette de le défunt meunier et avait nom mariette blanchet il s’ en fut tout droit à le lit jaune et il écarta subtilement la courtine sans faire noise ni question; et la il vit madeleine blanchet tout étendue toute blême tout assoupie et écrasée par la fièvre la regarda et l’ examina longtemps sans remuer et sans mot dire: et malgré son chagrin de la trouver malade	[ "qu’ y a -t-il pour vous obliger ?mais françois n’ entendit point ce qu’ elle lui demandait et en lieu de lui donner une réponse il lui fit des questions combien de temps madame blanchet était malade si elle était en danger et si on soignait bien sa maladie?à quoi la mariette lui répondit qu’ elle était malade depuis la mort de son mari par la trop grande fatigue qu’ elle avait eue de le soigner et de l’ assister jour et nuit; qu’ on n’ avait pas fait venir encore le médecin et qu’ on irait le quérir si elle empirait; et que quant à la bien soigner elle qui parlait ne s’ y épargnait point comme c’ était son devoir de le faire .à cette parole le champi l’ envisagea entre les yeux et il n’ eut besoin de lui demander son nom car outre qu’ il savait que vers le temps de son départ m. blanchet avait mis sa sœur auprès de sa femme il surprit dans la mignonne figure de cette mignonne jeunesse une retirance assez marquée de la figure chagrinante de le défunt meunier il se rencontre bien des museaux fins comme cela qui ressemblent à des museaux fâcheux sans qu’ on puisse dir", "seulement cet air-là avait été bourru et colérique dans la mine de le défunt et l’ air de mariette était plutôt d’ une personne qui se moque que d’ une qui se fâche et d’ une qui ne craint rien plutôt que d’ une qui veut se faire craindre .tant il y a que françois ne se sentit ni tout à le fait en peine ni tout à le fait en repos sur l’ assistance que madeleine pouvait recevoir de cette jeunesse sa coiffe était bien fine bien plissée et bien épinglée ses cheveux qu’ elle portait un peu à la mode de les artisanes étaient bien reluisants bien peignés bien tirés en alignement ses mains étaient bien blanches et son tablier pareillement pour une garde-malade parfin elle était beaucoup jeune pimpante et dégagée pour penser jour et nuit à une personne hors d’ état de s’ aider elle-même.cela fit que françois sans rien plus demander s’ assit dans le quart de la cheminée bien décidé à ne se point départir de l’ endroit qu’ il n’ eût vu comment tournerait à le bien ou à le mal l’ affliction de sa chère madeleine ", "et mariette fut bien étonnée de le voir faire si peu de façon et prendre possession de le feu comme s’ il entrait à son propre logis il baissa le nez sur les tisons et comme il ne paraissait pas en humeur de causer elle n’ osa point s’ informer plus à le long de ce qu’ il était et requérait .mais à le bout d’ un moment entra catherine la servante de la maison depuis tantôt ou ans; et sans faire attention à le lui elle approcha de le lit de sa maîtresse l’ avisa avec précaution et vint à la cheminée pour voir comment la mariette gouvernait la tisane elle montrait dans tout son comportement une idée de grand intérêt pour madeleine et françois qui sentit la vérité de la chose en une secousse eut envie de lui dire bonjour d’ ami; mais –mais dit la servante de le curé interrompant le chanvreur vous dites un mot qui ne convient pas une secousse ne dit pas un moment une minute ", "–et moi je vous dis repartit le chanvreur qu’ un moment ne veut rien dire et qu’ une minute c’ est bien trop long pour qu’ une idée nous pousse dans la tête je ne sais pas à le combien de millions de choses on pourrait songer en une minute à le lieu que pour voir et entendre une chose qui arrive il ne faut que le temps d’ une secousse je dirai une petite secousse si vous voulez –mais une secousse de temps dit la vieille puriste.–ah! une secousse de temps ", "ç a vous embarrasse mère monique est -ce que tout ne va pas par secousses le soleil quand on le voit monter en bouffées de feu à son lever et vos yeux qui clignent en le regardant le sang qui nous saute dans les veines l’ horloge de l’ église qui nous épluche le temps miette à le miette comme le blutoir le grain votre chapelet quand vous le dites votre cœur quand monsieur le curé tarde à le rentrer la pluie tombant goutte à le goutte et mêmement à le ce qu’ on dit la terre qui tourne comme une roue de moulin vous n’ en sentez pas le galop ni moi ni plus c’ est que la machine est bien graissée ", "mais il faut bien qu’ il y ait de la secousse puisque nous virons un si grand tour dans les heures et pour cela nous disons aussi un tour de temps pour dire un certain temps je dis donc une secousse et je n’ en démordrai pas çà ne me coupez plus la parole si vous ne voulez me la prendre –non non; votre machine est trop bien graissée aussi répondit la vieille ", "donnez encore un peu de secousse à le votre langue .je disais donc que françois avait une tentation de dire bonjour à la grosse catherine et de s’ en faire reconnaître mais comme par la même secousse de temps il avait envie de pleurer il eut honte de faire le sot et il ne releva pas seulement la tête mais la catherine qui s’ était baissée sur le fouger avisa ses grand’jambes et se retira tout épeurée –qu’ est -ce que c’ est que dit -elle à la mariette en marmottant dans le coin de la chambre d’ où sort ce chrétien ", "–demande-le-moi répondit la fillette est -ce que je sais je ne l’ ai jamais vu il est entré céans comme dans une auberge sans dire bonjour ni bonsoir il a demandé les portements de ma belle-sœur comme s’ il en était parent ou héritier; et le voilà assis à le feu comme tu vois parle-lui moi je ne m’ en soucie pas ", "c’ est peut-être un homme qui n’ est pas bien vous pensez qu’ il aurait l’ esprit dérange il n’ a pourtant pas l’ air méchant autant que je peux le voir car on dirait qu’ il se cache la figure –et s’ il avait mauvaise idée pourtant –n’ ayez peur mariette je suis là pour le tenir " ]	[ "il fallait porter tous les documents à le siège à le paris le chef de les expéditions polaires déciderait de les communiquer à le qui ou qui en attendant chacun devait se taire comme disait eloi risquait d’ être quelque chose de fumant je l’ ai pris l’ avion de sydney ", "je n' y pense même plus —alors en route nous avons encore de le chemin à le faire avant d' arriver à la petite marine de la tour de le phare on suivait la côte baignée par le golfe de salerne après avoir gravi la petite colline de le tuoro piccolo ils se trouvèrent dans une sorte de vallée se dirigeant à le sud vers la mer et conduisant à la caverne que l'on appelle la grotte de PROPN c' est dans les ruines éparses en cet endroit que fut trouvé le bas-relief mithriaque exposé maintenant à le musée de naples la table de marbre de pieds de long sur de large représente le génie de le soleil en habits persans accomplissant le sacrifice mystique de le taureau mais ils ne s' arrêtèrent que peu de temps en cet endroit à le près de pieds au-dessus d' une petite baie semée d' écueils et de rochers ", "et puis il eût fallu posséder des accessoires comme ils en avaient tous un roulement de jouets très chers que les jésuites vendaient dans un petit pavillon appelé la questure oh! ce petit pavillon tout rempli de belles choses étrennes perpétuelles qui exhalaient de délicieuses odeurs de sapin et de bois verni qui lui rappelaient la féerique la flamboyante boutique de l’ épicier à le pervenchères les jours charmants de noël et de le nouvel an comme il le dévorait de le regard! comme il enviait les riches qui en revenaient les bras chargés les poches pleines avec des figures en fête après de longues hésitations surmontant sa timidité il se rendit à le cette questure tentatrice acheta un ballon qui fut crevé le lendemain balles qui lui furent aussitôt volées une paire d’ échasses qui se cassèrent dès qu’ il les eut essayées ", "j’ aime à le regarder il me donnera de le soleil les jours sombres et incontinent elle courut suspendre le tableau au-dessus de sa petite table à le écrire et ayant fait bravement effort contre l’ injustice la jeune fille se sentit contente d’ elle-même les trains qu’ on attend retardent toujours celui qui devait amener de bordeaux éva et son mari ne faillit pas à l’ usage ", "quoi que ce fût il était impossible de voir froidement véronique alors qu’ elle revenait de l’ autel à sa place après s’ être unie à le dieu et qu’ elle se montrait à la paroisse dans sa primitive splendeur sa beauté eût alors éclipsé celle de les plus belles femmes quel charme pour un homme épris et jaloux que ce voile de chair qui devait cacher l’ épouse à le tous les regards un voile que la main de l’ amour le ̀verait et laisserait retomber sur les voluptés permises véronique avait des lèvres parfaitement arquées qu’ on aurait crues peintes en vermillon tant y abondait un sang pur et chaud son menton et le bas de son visage étaient un peu gras dans l’ acception que les peintres donnent à ce mot et cette forme épaisse est suivant les lois impitoyables de la physiognomonie l’ indice d’ une violence quasi-morbide dans la passion ", "que signifiaient ces mots de le général brissonnet un caractère sans honneur que signifiait surtout extraordinaire démarche osée par la femme divorcée de robert graffeteau les intimes secrets de sa vie racontés ainsi à une étrangère non ce n\\ était pas là un simple hasard cette femme était venue pour connaître lazarine pour lui navrer le coeur savait -elle donc que son ancien mari et la jeune fille aimaient avertie par qui par graffeteau lui-même était -ce possible par la rumeur publique ", "marotte regarda longuement le clerc et d’ une voix vibrante d’ émotion: monsieur castillan dit -elle vous pouvez me tuer vous en avez le droit j’ ai commis une lâcheté que voulez -vous on ne nous a guère appris à le nous autres à le distinguer le bien de le mal mon repentir est venu trop tard pour vous sauver mais assez tôt pour que je puisse vous être utile et vous aider à le reprendre vos avantages voulez -vous de moi pour auxiliaire? ", "c’ est mon plus ancien souvenir et même ce qui suit est assez obscur je sais seulement que peu de jours après je m’ amusais dans un grand jardin avec beaucoup de petites filles et que je n’ avais plus envie de pleurer j’ étais dans ma cinquième année lorsque j’ entrai à le couvent ces hauts murs ces longs cloîtres ces grands arbres tout cela faisait partie de l’ enclos où la providence avait dans sa bonté caché les secrets de ma vie l’ enfance a pour se préserver du chagrin talismans l’ ignorance et la crédulité qui en résulte ", "–eh bien monsieur dans ce cas j’ accorderai ma main à le celui vous ou un autre ajouta -t-elle avec une nuance de mépris qui me permettra de donner à le corps de une sépulture honorable miss PROPN avait parlé comme une reine nul des prétendants n’ osa répliquer; ils admiraient silencieusement la résolution énergique de la jeune fille lorsqu’ ils se furent retirés m.montbrichard prit dans ses longues mains osseuses les mains pâles et fines de miss ", "le matin quand la femme de ménage a pris son travail la lampe brûlait toujours martin duché ne s’ était pas déshabillé n’ avait pas mangé il n’ y avait aucun désordre dans la maison pour autant qu’ on pouvait reconstituer ses faits et gestes il était allé prendre dans un tiroir de la salle à le manger un album de photographies sur les premières pages étaient collés de les portraits jaunis de ses parents et de ceux de sa femme une de lui-même en artilleur à le temps de son service militaire une photo de son mariage annette à le quelques mois sur une peau d’ ours puis à le ans à le en première communiante enfin dans un groupe scolaire chez les bonnes sœurs où elle avait fait ses études " ]
elle a d’ ailleurs été fort négligée surtout depuis qu’ en est le gardien.–ah! à le propos de canzalès il faut que je vous demande quelque chose ne pourriez -vous l’ empêcher de brutaliser sa pauvre petite fille il la bat la traite durement pauvre créature toute chétive qu’ elle soit je me rappelle une scène odieuse	[ "un jour je suivais les étroites allées de le jardin où le soleil s’ étendait à le loisir car les arbres n’ avaient encore qu’ une légère parure de feuilles nouvelles comme je longeais le mur séparant le jardin de la maison fauveclare de celui de les belles colonnes j’ entendis une voix irritée qui appelait «puis il y eut un bruit de pas lourds une supplication jetée en espagnol par une voix de femme –ne la frappe pas ce n’ est pas sa faute pas sa faute et puis le son mat de coups frappant sur la chair et les gémissements étouffés d’ une enfant m’ immobilisai saisie d’ indignation et de pitié brutalisait donc sa petite fille mais les gémissements cessaient les pas lourds s’ éloignaient tandis qu’ une voix menaçante ordonnait –viens ici paca je ne veux pas que tu t’ occupes de cette vaurienne –toute frémissante d’ émotion je songeais: pauvre petite si je pouvais aller à le elle pour la consoler et je me souvins tout à le coup qu’ à le quelques pas de là le mur dégradé par les lierres offrait la possibilité d’ atteindre son faîte ", "sans réfléchir davantage en bonds je fus à le cet endroit et avec l’ aide de les traînes de feuillage réussis à le me hisser au-dessus de le mur sans difficulté devant moi s’ étendait un parterre négligé dont une grande vasque de marbre occupait le centre à le quelques pas de PROPN se tenait debout la petite carmen elle croisait les mains sur sa poitrine comme une personne qui cherche à le comprimer de les sanglots à le mi-voix je l’ appelai:« –carmen petite carmen l’ enfant tourna la tête montrant un regard surpris un peu effrayé –venez carmen venez que je vous parle après un instant d’ hésitation la petite fille s’ approcha ses boucles tombaient en désordre autour de son visage crispé ", "yeux noirs sans larmes yeux farouches se levèrent sur moi. –vous avez été battue bien fort ma pauvre mignonne lui demandai -je doucement «l’ enfant sans répondre serra nerveusement les lèvres en continuant d’ attacher sur moi son regard sombre qu’ aviez -vous donc fait desserra lentement les lèvres pour répondre d’ une voix un peu rauque –j’ avais empêché de faire mal à le chien il s’ est plaint à le papa qui m’ a cherchée pour me battre il est méchant pour vous votre frère «–oui .«sur cette laconique réponse l’ enfant recula de quelques pas fit un vague petit salut et tournant le dos s’ en alla dans la direction de le logis –pauvre petite fille ", "dit très ému de ce récit je n’ ai aperçu que le fils d’ PROPN pendant les quelques jours où j’ ai habité les belles colonnes –il paraît que sa femme est malade et qu’ il a confié à le mme mme fronçait les sourcils n’ entends pas qu’ il y ait désormais de rapports entre les gens à le mon service et cette personne qui occupe en dehors de toute justice votre maison de famille demain je descendrai à le favigny et recevra l’ ordre de lui retirer sa fille ", "–mais il continuera de la battre –je le tancerai à le ce sujet et il n’ osera plus y revenir dans la crainte que je ne l’ apprenne car il sait bien que je ne pardonne pas l’ insoumission à le ma volonté et puisque nous parlions tout à l’ heure de mme fauveclare je lui ai fait savoir que l’ ouverture sur le patio devrait désormais être complètement close le privilège accordé à la descendance directe de notre ancêtre fauveclare étant refusé à une étrangère un éclair de satisfaction passa dans le regard d’ aubert.isabelle dit joyeusement –comme vous avez bien fait elle va être furieuse car elle devait aimer utiliser le patio puisqu’ elle nous avait interdit la pièce y donnant accès la pièce dite de les chasses ", "de le reste je pense que c’ était toujours par -là qu’ elle passait pour se rendre à les belles colonnes –elle allait à les belles colonnes pour quoi faire paraît -il lui avait donné mission de surveiller les gardiens .le regard de rainaldo s’ anima d’ une lueur d’ orage –vraiment j’ ignorais cela il faudra que je fasse compliment à le ma mère de la façon dont sa protégée a exercé cette surveillance ", "après un court silence il ajouta sur un ton de brève décision –ces gens seront remplacés car ils me déplaisent –et à le moi aussi dit isabelle .puis aussitôt elle ajouta –mais il ne faudrait cependant pas les mettre sur le pavé don –ils seront employés à une autre besogne mieux en rapport avec leurs aptitudes ce sont des gens nés sur mes terres et à le qui d’ après nos traditions je dois aide et protection en retour de leur stricte obéissance si la femme est malade je la ferai soigner si l’ enfant continue d’ être malheureuse je la retirerai à son père ", "tels sont nos coutumes et notre pouvoir à le nous autres villaferda –ils sont bons quand le maître est généreux dit anne mais que deviennent -ils pratiqués par un homme injuste ou tyrannique –toute médaille a son revers ma chère cousine il paraît qu’ il y eut peu de villaferda mauvais sous ce rapport ", "j’ espère continuer cette bonne tradition et la charitable isabelle m’ y aidera n’ est -ce pas ?il regardait isabelle et la vit pensive avec un petit sourire amusé à le coin de les lèvres –à quoi songez -vous demanda -t-il en se penchant vers elle avec le même rire que tout à l’ heure nuancé d’ émotion elle répondit: –je me disais que je vivais le conte de cendrillon moi la pauvre isabelle fauveclare épousant le comte de oui c’ est vraiment un conte de fées que vous me faites vivre –je souhaite qu’ il en soit ainsi toute votre existence dit avec un long regard d’ amour sur le jeune visage rieur dont les yeux s’ éclairaient de bonheur de ne descendit pas seul le lendemain à le favigny " ]	[ "leva en même temps sa coupe mais à le moment ou ̀ elle la choquait contre celle que lui tendait le bandit jusque -la si calme la laissa échapper de ses doigts d’ un geste plein de nervosité la coupe se brisa en miettes sur le guéridon de marbre et le liquide se répandit à le terre –mauvais présage murmura la jeune fille profondément troublée était devenu pâle en dépit de tout son aplomb –simple accident miss rosy bredouilla -t-il je vous demande pardon de ma maladresse ", "don manuel riposta :–auriez -vous mieux aimé que devînt la victime de cette femme ?par l’ ouverture qui maintenant n’ avait plus que quelques centimètres parvint la voix de trinidad un peu haletante –qu’ y a -t-il la jeune fille de la galerie ou ̀ elle se trouvait encore avait entendu l’ appel angoissé de corpano et accourait sans doute précipitamment livide regarda manuel celui-ci était un peu plus pâle qu’ à l’ ordinaire les lèvres serrées il détournait les yeux de la lourde pierre qui montait montait et enfin reprenait sa place murant à le jamais l’ entrée de le temple de la lune PROPN dit d’ une voix étranglée –c’ est affreux il restait immobile comme figé devant le bloc épais dont personne ne pouvait plus faire mouvoir le ressort mystérieux les indiens qui se tenaient dans une grotte voisine attirés par les appels que PROPN avait jetés vers le souterrain arrivaient et interrogeaient manuel qui prenant un air accablé leur expliquait d’ un ton entrecoupé qu’ ayant sans y songer touché le poisson il avait vu avec terreur et sans pouvoir l’ empêcher le bloc re", "quoi qu’ il en soit j’ attendrai à le mon nouveau poste l’ âge de la retraite avec l’ héritage de mon cousin je pourrais donc doter ma fille adoptive elle me ferait une famille je serais le grand’père de ses enfants la voix de le baron de la chesnaie était tremblante comme si ses paupières eussent retenu une larme ", "s’ il réussissait à le fuir que deviendrait -il? en quels pays et sous quels travestissements éviterait -il une extradition toujours menaçante ce serait bien autre chose s’ il était repris sa situation déjà si compromise serait alors perdue sans ressources fatalement sa tentative de fuite serait considérée comme le plus explicite de les aveux en de telles conditions résister à la tentation de s’ évader et bien faire savoir qu’ on résistait qu’ on tenait à le rester sous la main de la justice c’ était bien moins démontrer son innocence que donner la preuve d’ une rare habileté ", "nous avons entendu un bruit de moteur qui se détachait de plus en plus nettement de le silence la lancia est apparue à le bas de l’ avenue bordée de tilleuls sa carrosserie grise brillait sous la lune a éteint la lumière de sa chambre pour qu’ ils ne nous voient pas derrière la fenêtre la lancia montait la pente à le ralenti ", "le bourreau en le voyant s’ arrêter devant lui eut un imperceptible tressaillement et pâlit la présence de belgodère à l’ endroit et à l’ heure mêmes ou il devait revoir PROPN fit passer sur son échine le frisson de les pressentiments mortels –que veux-tu? demanda -t-il rudement –ne t’ en doutes -tu pas dit le bohémien d’ une voix non moins rude ils étaient l’ un devant l’ autre pareils à le dogues énormes tous formidables livides tous ", "dit crébillon navré –laissez donc dit d’ assas ils ne me tiennent pas encore! et tout en parlant il s’ assurait que la poignée de son épée était bien à la portée de sa main et que les pistolets étaient toujours à sa ceinture –allez -vous donc résister? demanda crébillon de plus en plus inquiet vous pensez bien que je n’ ai pas risqué de me rompre les os en descendant de la terrasse de le château pour me laisser reprendre aussi stupidement non mordieu et puisqu’ il le faut eh bien bataille mais vous qui n’ avez pas les mêmes motifs de craindre que moi tirez à le large pendant qu’ il en est temps –j’ entends bien mais dites-moi: si j’ étais à le votre place et que vous fussiez à la mienne me laisseriez -vous me débrouiller tout seul? qu’ allez -vous chercher la fit d’ assas assez embarrassé ", "–que le diable t’ emporte! s’ écria le valet en voyant partir sa maîtresse qui dit à le cocher: rue PROPN PROPN de bellefeuille pleurait; auprès d’ elle roger tenait une de les mains de son amie entre les siennes gardait le silence et regardait tour à le tour le petit charles qui ne comprenant rien à le deuil de sa mère restait muet en la voyant pleurer et le berceau dormait eugénie et le visage de caroline sur lequel la tristesse ressemblait à une pluie tombant à le travers les rayons d’ un joyeux soleil –eh! bien oui mon ange dit roger après un long silence voilà le grand secret je suis marié mais un jour je l’ espère nous ne ferons qu’ une même famille ", "elle avait des yeux très clairs peut-être gris ou bleus je ne sais pas on aurait dit qu’ elle était aveugle ou plutôt qu’ avec des yeux comme PROPN elle ne voyait pas tout ce que les autres voient mais seulement une partie de les choses lorsque ce n’ était pas moi qu’ elle regardait elle paraissait ne rien voir lorsque c’ était moi sa figure s’ éclairait d’ un seul coup puis presque aussitôt ses paupières se baissaient un peu comme si ç’ avait été trop pour ses yeux lorsqu’ elle m’ a regardé en partant de le bar j’ ai compris que j’ allais coucher avec elle dans la nuit quoi qu’ il arrive et qu’ elle en avait envie autant que le type de boire ", "–eh bien que vous importe? s’ écria chez qui la timidité était souvent vaincue par une humeur irritable de quel droit vous mêlez -vous de ce qui se passe entre geneviève et moi? êtes -vous la mère ou la tutrice de l’ un de nous? –non dit henriette en élevant la voix mais je suis l’ amie de geneviève et je vous parle en son nom –en son nom? " ]
il n’ avait pas encore réfléchi à la manière dont il meublerait cette courte solitude il pensait surtout qu’ il dormirait beaucoup et qu’ il boirait sans doute pas mal ce qu’ il ne pouvait faire en toute aisance devant le regard contrarié de ses filles danglard épluchait les pommes de terre il se trouvait doué pour ce truc il pensait à le lampadaire de vasco de gama il aurait été curieux de voir la chambre où habitait le vieux dans une petite rue de le e arrondissement	[ "PROPN lui en avait montré une photo noir et blanc et le lieu était si encombré qu’ il n’ avait pas pu différencier le plancher de le plafond avait précisé le bas est ici en retournant la photo d’ un air offusqué PROPN n’ en tirerait rien demain PROPN était cinglé il était temps que septembre revienne avec quelques bonnes affaires authentiques ", "l’ été n’ était fait que de paperasseries chaudes de trompe-l’œil et d’ interrogations fantasmatiques a son avis l’ été ne valait rien à le adamsberg il aurait mieux fait de partir dans sa montagne à le lieu de tourner comme un fauve autour de ces malheureuses lettres c’est-à-dire un fauve de petit format corrigea -t-il mentalement quelque chose de pas grand type lynx disons danglard claqua la langue mécontent en versant ses pommes de terre dans une cuvette pour le rinçage ", "non PROPN n’ avait rien à le voir avec un lynx il n’ était pas assez tendu pour le métier de félin en ce moment il devait se promener avec un crayon dans la poche arrière danglard l’ enviait un peu adamsberg traînait sur les quais de seine comme beaucoup de provinciaux il aimait cette balade alors que les parisiens trouvaient que ç a sentait surtout la pisse ", "la grosse chaleur de la journée avait tiédi les pierres de le parapet sur lequel il s’ était assis le commissaire patient attendait l’ orage celui-ci commença par un bon coup de vent et par de petites gouttes d’ eau hésitantes qui lui firent craindre qu’ il n’ avorte mais finalement il y eut tout les explosions les éclairs redoublés le déluge de flotte ", "assis les mains posées sur le parapet n’ en perdait pas une miette les gens avaient fui en courant il était seul dans le soir à le bord de la seine de l’ eau coulait déjà en torrents sous ses pieds ce vacarme venait à le merveille après ces journées ou ̀ il n’ avait fait que boucler des dossiers attendre le facteur et regarder vasco de gama cracher des noyaux ", "son pantalon lui collait pesamment à les cuisses il avait l’ impression de ne plus pouvoir bouger d’ être englouti sous la masse d’ eau mais d’ être en même temps le centre et l’ ordonnateur de l’ orage cette puissance immense acquise gratuitement sans effort ni mérite le ravissait PROPN essuya son visage ruisselant si l’ assassin avait su trouver son quart d’ heure de gloire à le chaque orage comme lui s’ il s’ était vraiment pris pour dieu à le chaque déluge comme lui il n’ aurait sans doute jamais tué personne ", "il fallait croire que les orages laissaient l’ assassin indifférent et c’ était bien dommage l’ inquiétant était ce second meurtre annoncé PROPN avait tendance à le croire que cette menace n’ était pas une simple forfanterie que quelqu’un pouvait être en danger mais qui où quand c’ était bien cet aspect fantomatique qui attirait cette enquête qui n’ était faite que de vide d’ absence et d’ obscurité profondément satisfait PROPN écoutait l’ orage qui s’ éloignait à le présent le bruit de la pluie qui changeait de registre en douceur ", "il remua les bras comme pour voir s’ ils marchaient toujours et comme s’ il revenait d’ un monde très éloigné il se mit à le remonter prudemment les marches pour regagner le quai il savait dans quel café passait le début de sa nuit s’ attablant de droite et de gauche parasitant les conversations de les dîneurs s’ évertuant à le vendre son hebdomadaire tout écrit et décoré main il l’ avait suivi plusieurs fois à le cours de les derniers jours sans rien en dire à le danglard qui n’ était pas encore mûr pour s’ intéresser sincèrement à le vieux cela viendrait PROPN avait une complète confiance en danglard ", "chaque fois avait fini sa soirée dans ce bar américain relativement cher ou il connaissait tout le monde et ou il finissait par dîner gratuitement en grappillant à le plusieurs tables PROPN passa d’ abord chez lui il s’ essuya enfila des habits secs et chiffonnés puis à le pied toujours il rejoignit le bar américain il était heures et demie le pianiste jouait les dîneurs dînaient quelques solitaires épiaient les autres avait étalé le contenu de ses poches sur une table et l’ examinait d’ un œil sourcilleux tout était normal " ]	[ "c’ est suivant le gouverneur un navire anglais qui a fait le coup et qui a gagné l’ australie à le toute vapeur si vous ne vous vantez pas de votre rapt vous êtes couverts contre toute responsabilité une fois les preuves de l’ innocence de m.de fréneuse dans nos mains il suffira à le celui-ci de se constituer prisonnier pour que les choses suivent leur cours régulier mais ces preuves voilà le point capital il les faut matérielles et tout dépend de leur production ", "régnait un morne silence et nulle tête ne se découvrait le fier cortège traversait un îlot d’ indigènes mais cette abstention ne pouvait que rappeler à les vainqueurs l’ orgueil de fouler une nation de vaincus les jeunes professeurs n’ aperçurent qu’ une seconde l’ empereur quand il descendait vers le pont à la hauteur de la rue de les piques mais ils le revirent amplement le chef de leur race sitôt qu’ il arriva de l’ autre côté de la rivière sur la vaste place où les aigles de napoléon décorent encore la préfecture et que la musique entonna l’ hymne national allemand: nous te saluons couronné de les lauriers de le vainqueur quel spectacle saisissant et qui ranime chez tous l’ enthousiasme de la victoire ", "PROPN prit son fouet et en cingla un grand coup sur la main de le digne prélat poussa un cri de douleur eh bien l' avez -vous senti demanda -oui oui très bien ", "la famille qui vivait PROPN portait sans le savoir un nom fatidique c’ était la famille de ravalet et de fait elle devait un jour le ravaler ce nom sinistre après le crime de ses derniers descendants elle s’ excommunia elle-même de son nom elle s’ essuya de l’ ignominie de le porter et ainsi elle se tua et mourut avant d’ être morte ", "le colonel se prit à le rire: mais ce ne serait point mal commencer la campagne eh bien fais placer dès aujourd’hui en embuscade tous tes soldats dans les gorges de le pilier-noir à le milles de cette ville les bandes y camperont cette nuit à le premier feu que tu verras briller fonds sur eux avec les tiens ", "mais la duègne l’ entraînait fort vite vers la grille de la rue PROPN les amis suivirent la jeune fille en admirant la torsion magnifique de ce cou à lequel la tête se joignait par une combinaison de lignes vigoureuses et d’ où se relevaient avec force quelques rouleaux de petits cheveux la fille à les yeux d’ or avait ce pied bien attaché mince recourbé qui offre tant d’ attraits à les imaginations friandes aussi était -elle élégamment chaussée et portait -elle une robe courte pendant ce trajet elle se retourna de moments en moments pour revoir henri et parut suivre à le regret la vieille dont elle semblait être tout à la fois la maîtresse et l’ esclave elle pouvait la faire rouer de coups mais non la faire renvoyer ", "voulant la rendre plus sociable elle est allée la trouver dans sa chambre et chaque fois elle lui a vu les yeux rouges ce qu’ elle n’ a pas craint de me dire en sortant tout en faisant des commentaires sans fin à le ce sujet le jour de le départ de le jeune homme suzanne se renferma dans sa chambre comme elle l’ avait déjà fait le jour ou il nous avait dit les paroles attendrissantes dont je t’ ai parlé lucien de son côté partit pour la ferme qu’ il n’ avait pas vue depuis sa maladie moi je restai seule en proie à un accablement que je ne pouvais comprendre il me semblait que la nature entière était morte que rien ne vivait autour de moi ", "pourquoi n’ arrêtait -on pas à le lieu de faire ce mouvement sur la route visible à n’ importe quel observateur dans le ciel? oui mais l’ étape risquerait alors de n’ être pas finie avant l’ aube il faudrait manœuvrer en vue à le plein jour il avait le pressentiment que cette nuit ne se terminerait pas sans bouleversements dans une seconde les obus vont tomber ici ", "il ne reste malheureusement aucune preuve de ces actes de bravoure cela ferait de mes grands-parents pater nels de les héros anonymes d’ un courage inouï je sais que grace fumait les cigarettes anglaises que lui fournissait son ami le père carré lequel abritait chez lui des pilotes britanniques tous aristocrates et que son sport favori était d’ en recracher la fumée à le nez de les soldats allemands qui déambulaient sur le boulevard de les pyrénées charles a été arrêté à le reprises lors de ses déplacements en train vers paris il a réussi à le rentrer chez lui grâce à ses relations haut placées mais lesquelles ", "—on dirait plutôt qu’ il est soûl votre ami il était peut-être un peu une auto l’ a renversé on monta le garçon de café dans la chambre maigret commanda de le rhum et se fit apporter des serviettes " ]
il ne savait pas pourquoi il avait pu agir avec aussi peu de scrupules depuis il avait réellement rompu et évoquait leurs retrouvailles si ses motivations initiales avaient été malsaines il avait éprouvé un intense bonheur à le être à le nouveau près d’ elle il savait qu’ il avait tout gâché mais il ne pourrait pas oublier l’ évidence de leur renaissance il comprenait tout maintenant et c’ était trop tard	[ "PROPN ne le verrait plus jamais pour le moment elle était assise dans un coin de le salon à l’ écart laissant rouche et sa mère évoquer la situation madeleine relut la copie de la lettre plusieurs fois avant d’ énoncer: qu’ est -ce que vous voulez que je vous dise? —ce que vous voulez mon mari a écrit un roman ", "voilà c’ est comme c’ était son secret —mais la lettre quoi il est évident qu’ il est incapable d’ écrire vous n’ êtes pas d’ accord —oh je suis fatiguée par toute cette histoire ", "tout le monde devient fou avec ce livre regardez l’ état de ma fille devient n’ importe quoi je vais appeler l’ éditrice surpris rouche vit madeleine se lever pour attraper le combiné de son téléphone fixe elle ouvrit un vieux calepin noir écorné et composa le numéro de delphine ", "il était pratiquement heures elle était à le table avec frédéric madeleine alla directement à l’ essentiel: un journaliste est chez moi il me dit qu’ PROPN n’ a pas écrit le livre on a retrouvé une lettre une lettre —oui ", "plutôt mal écrite il y a vraiment de quoi douter en la lisant une lettre et un roman ce n’ est pas pareil balbutia la jeune femme et qui est ce journaliste c’ est rouche? peu importe dites-moi plutôt la vérité ", "—mais la vérité c’ est qu’ il y avait le nom de votre mari sur le manuscrit d’ ailleurs le contrat est à le votre nom c’ est vous qui touchez les droits d’ auteur a prouve bien que j’ ai toujours pensé qu’ il en était l’ auteur PROPN avait enclenché le haut-parleur si bien que PROPN entendait la conversation il chuchota: dis-lui de demander à le journaliste qui est l’ auteur selon lui la vieille dame répéta la question et rouche j’ ai une idée ", "mais je ne peux rien dire pour le moment en tout cas il faut arrêter de faire croire que l’ auteur est henri essaya de calmer le jeu en affirmant à le madeleine que jusqu’ à le preuve de le contraire l’ auteur de le roman était bien son mari et ce journaliste devait étayer ses dires plutôt que d’ exhumer de vieilles lettres envoyées à le une enfant elle ajouta: si on retrouvait une liste de courses de proust peut-être qu’ on estimerait impossible que ce même homme ait écrit les tomes d’ à la recherche de le temps perdu sur ce raisonnement elle souhaita une bonne soirée à le madeleine et raccrocha ", "PROPN fit mine d’ applaudir en disant: bravo très bel argument la liste de courses de proust m’ est venu comme en tout cas c’ était sûr que a allait arriver un jour tu le savais très bien —ils doutent c’ est normal ", "mais cette lettre ne peut pas être un élément qui prouve que pick n’ a pas écrit son livre ils n’ ont aucune preuve concrète pour le moment ajouta PROPN avec un sourire qui agaça à le plus haut point delphine habituellement si pondérée elle sortit de ses gonds ç a veut dire quoi c’ est ma réputation qui est en jeu " ]	[ "comment le savoir pendant ce temps juliette était restée assise à le côté de lui elle observait elle semblait le trouver très intéressant elle avait l\\ air un zoologiste qui étudie le comportement une bête étrange le contraste entre sa silhouette frêle à les yeux habités et la masse inerte de notre voisin ne manquait pas de sel ", "il serra fraternellement la main de georges c’ est un brave garçon que j’ aime de tout mon cœur et que je veux aider de toutes mes forces malheureusement à le vous je puis tout dire mon bon malheureusement il a maille à le partir avec la police et si l’on venait jamais à le savoir qu’ il est ici vous m’ entendez parfaitement dit minet qui à le mot de police avait dressé l’ oreille et il se dit à le part un autre conspirateur j’ aurais dû le deviner les déjeuneurs étaient encore à le table lorsque margaritou ayant trouvé moyen de s’ esquiver reparut ", "des algues recouvraient la pierre les semelles glissaient on entendait un bruissement multiple comme la fuite de centaines de crabes l’ éclatement de bulles d’ air ou de baies marines et le frémissement imperceptible de les moules incrustées jusqu’ à le mi-hauteur de les madriers une fois maigret manqua le pied et sa jambe s’ engagea jusqu’ à le genou dans une flaque d’ eau il ne voyait plus l’ homme mais il était dans la bonne direction ", "il me reconduisit jusqu’ à le ma chambre avec les mêmes précautions et après s’ être assuré que mon absence n’ était pas découverte il m’ aida à le franchir l’ appui de la fenêtre de le<UNK> demain jean je vais bien prier dieu pour qu’ il nous donne aide il me baisa le bout de les doigts aussi respectueusement que les autres fois puis il s’ éloigna .je cousais lorsque PROPN entra le lendemain dès que je le vis dans le demi-jour de la porte je me mis à le trembler .pourtant je me levai et quoique ma mère nous observât avec une surprise qui momentanément lui avait ôté la parole j’ allai vers lui et lui tendis la main ", "la ville tout entière était en proie à l’ agitation la plus vive le duc et la duchesse de chevreuse le duc de PROPN le favori de le roi et les enfants de son ami le connétable de luynes avaient renouvelé la tentative de le vieux duc d’ PROPN on avait sollicité le cardinal celui-ci renvoyait constamment les prières à sa majesté seul le roi a le droit de faire grâce ou justice disait -il les bourgeois et le peuple de toulouse étaient rassemblés sous les fenêtres de la maison qu’ habitait criant grâce chaque fois que le monarque paraissait ", "dès qu’ il avait fini de\\n' manger il buvait lentement son café l’ œil fixé sur le carafon d’ eau-de-vie qui lui\\n' donnerait bientôt une bonne heure d’ abrutissement il trempait d’ abord ses lèvres dans le cognac comme pour en prendre le goût cueillant seulement la saveur de le liquide le bout de sa langue puis il se le versait dans la bouche goutte à le goutte renversant la tête promenait doucement la forte liqueur sur son palais sur ses\\n' gencives sur toute la muqueuse de ses joues la mêlant avec la salive claire que contact faisait jaillir puis adoucie par ce mélange il l’ avalait avec recueillement \\n' la sentant couler tout le long de sa gorge jusqu’ à le fond de son estomac ", "et moi aussi moi le dédaigné le paria je souhaitais passionnément la réalisation de ces desseins l’ élévation quasi divine de celui que je croyais être mon frère je rêvais d’ être un jour le premier ministre de cette divinité de devenir le premier dans sa confiance dans sa faveur et j’ étais jaloux de tous ceux qu’ il semblait me préférer je détestais le chinois son serviteur favori je détestais jusqu’ à les animaux qu’ il aimait et voilà qu’ un jour vous êtes entrée dans sa vie PROPN s’ interrompit ", "mlle de recevra des trésors évidemment et quels sont les privilégiés invités à le ce dîner –son altesse a désigné m. de coëtgon tous les cervillon le carols m. le recteur m. de mon père et moi par-dessus le marché.–eh bien yvonnette je pense que vous allez être maintenant dans les honneurs dit mme de galadec avec un regard envieux vers la jeune fille tâchez de n’ en pas être trop grisée les honneurs cela ne me tourne pas la tête ", "le plus petit n’ entend plus lui se voyant tout à le coup dans le rôle de l’ homme menacé par un revolver lève la jambe aussi haut qu’ à les folies-bergères et d’ un coup de pied désarme le petit gendarme le pistolet tombe dans l’ herbe verte ce noir sur ce vert-là le plus grand n’ y croit pas moi non plus ", "mais pour cette messe de repentir c’ est vrai dit ivan je n’ y pensais plus une cérémonie nocturne à l’ ermitage pour mieux comprendre quel était l’ état d’ esprit des souverains et de leurs intimes et pour s’ expliquer la possibilité de certains faits il nous faut dire quelques mots avec bienstock et prougavine et quelques autres de la morbidité qui depuis un certain nombre d’ années régnait dans la haute société russe en général et en particulier à la cour depuis ans environ la cour de russie a écrit bienstock dans le mercure de PROPN était devenue le foyer principal d’ une sorte de secte dans laquelle étaient en faveur plusieurs rites de les flagellants on a même donné à ce mouvement de dépravation mystique le nom de dérivé de le mot russe les fouets sous lequel on désigne en russie la secte ancienne de les flagellants un autre savant russe m. PROPN auteur de nombreuses études sur les sectes religieuses en russie a étudié également ce mouvement et grâce à le lui s’ est trouvé éclairé ce côté mystérieux et mystique de la vie de la haute société " ]
je savais déjà que une fois le poème dit il m’ interrogerait et que je ne saurais pas répondre impossible de retenir un nom d’ auteur encore moins une poésie ma culture était un peu fraîche je prenais stendhal pour un peintre et voltaire pour un fauteuil et a n’ y coupait pas à la fin de la tirade jean prenait une respiration et laissait tomber la question fatidique pie-errot c’ es-est de qui?je faisais preuve d’ audace maurice levait les yeux à le ciel ricanait froidement	[ "je lui en voulais à le mort.moi aussi j’ aurais pu clouer le bec à ce vieux con sénile et lui en déclamer de la vraie poésie souvenirs souvenirsje vous retrouve dans mon cœuret vous faites refleurirtous mes rêves de bonheur si je lui avais demandé: c’ est de qui il l’ aurait moins ramenée sa science ai longtemps cru qu’ il me détestait c’ était une erreur à le ce que m’ a dit mon père quelques années plus tard il m’ aimait bien pépé il me trouvait de le caractère ", "mais il faisait partie de ces gens à le qui ç a écorcherait la gueule de dire un mot gentil de faire un compliment .mon père essayait de mettre ça sur le compte de sa génération —avant c’ était comme qu’ est -ce que tu veux que je te dise! les gens étaient pudiques on ne passait pas son temps à se frotter le dos ou à se lécher la poire parles n’ était qu’ un acariâtre un vieux râleur j’ ai dû hériter de ses gènes .je suis pareil que lui un constipé de le cœur heures de le matin ", "la chieuse est de retour est devenu une plaie récurrente tous les jours elle se pointe à la porte à le heures variables et se dandine jusqu’ à le ma chaise de son pas de caneton obèse une fois effondrée car elle ne s’ assied pas elle se laisse tomber elle mâchouille son chewing-gum la bouche grand ouverte ce qui me laisse profiter de l’ image et de le son .je me montre aussi froid et distant que possible avec elle et je ne pense pas me vanter en disant que mon possible dans ce domaine n’ est pas très loin de l’ infini. elle n’ en a cure la plaie d’ égypte.pire je crois qu’ elle m’ aime bien plus souvent elle attend que je lui donne mon ordi massive imperturbable à le côté de mon lit impossible de l’ oublier de faire comme si elle n’ y était pas .lorsque myriam passe dans le couloir elle nous fait un petit coucou.hier soir elle m’ a dit :—elle est marrante cette gamine à le venir vous tenir compagnie comme on dirait qu’ elle s’ est attachée non? attachée me fait penser à une platée de riz dans le fond d’ une poêle .compact collant collé difficile à le enlever ", "oui pas de doute: elle est très attachée .je ne sais pas comment font les auteurs pour moi qui ne suis pas coutumier de l’ exercice je trouve qu’ écrire prend de le temps et que ç a force à le réfléchir est -ce que c’ est le fait d’ être couché dans cette chambre triste dans laquelle les secondes se mettent à le compter double ce qui double le poids de leur inutilité qui me fait prendre conscience aujourd’hui seulement de l’ ampleur de l’ arnaque ?la perte de temps voilà ce qui me chagrine pas seulement le temps que je perds ici mais celui que j’ ai perdu depuis que je suis né pas les heures à le rien foutre dans la béatitude le nez dans l’ oreiller ou entre les seins de mes copines non: les jours gaspillés .le temps perdu dans une vie c’ est de la matière noire un rien omniprésent un immense néant qui prend toute la place ou presque ", "une fois mon histoire compactée une fois le vide évacué mes ans tiennent dans un mouchoir jetable est le principe de le foisonnement la terre extraite d’ un fossé tient plus de place en tas sur le bord de la route que dans le trou ou ̀ elle se trouvait et les feuilles d’ artichauts remplissent plus l’ assiette une fois l’ artichaut mangé.à ans à le ans je croyais pouvoir compter sur un magot énorme inépuisable un trésor de roi nègre de tyran corrompu me retrouve aujourd’hui avec une tirelire plus très loin d’ être vide un vieux petit cochon en céramique moche tintent piécettes en mauvais chocolat .si on me rendait d’ un seul coup le temps dilapidé à le attendre qu’ il passe si on me remboursait les minutes stériles j’ aurais combien en banque des mois des années de les décennies peut-être à le taux de les intérêts la vie est un escroc sans scrupules si on n’ y prend pas garde elle vous plume à le vif et vous laisse repartir avec les poches vides comme un flambeur ruiné qui sort d’ un casino.annie a fait les frais de mes choix professionnels je l’ ai compris trop", "mais quand elle a vite renoncé à le me suivre la poésie de les ports de marchandises lui échappait je crois les fientes de mouettes les blattes sur les quais les sirènes de les bateaux et l’ odeur de le grésil ce n’ était pas suffisant pour la faire rêver les femmes sont difficiles .je voulais bosser à l’ étranger à le cause de les avantages mais surtout parce qu’ ailleurs je me sentais ailleurs dans ma lignée de farouches sédentaires accrochés à le leur racines et soudés à le leurs rails j’ étais le premier à le franchir de les frontières à le fouler le sol de pays qui m’ avaient fait rêver des heures sur les grandes cartes vidal de la blache punaisées à les murs de la classe ", "à le début je pense qu’ annie a souffert de rester loin de moi si souvent ensuite elle s’ est accommodée de mon absence et puis la solitude lui est devenue plus supportable que ma présence à la maison on se veut indépendant on devient superflu les premiers temps quand je rentrais elle me demandait si j’ étais resté sage avec un petit sourire d’ amoureuse inquiète et confiante à la fois un jour elle a cessé de me poser la question ", "pourtant je ne l’ ai pas souvent trompée même si pas souvent c’ est déjà excessif coups de canif dans le contrat dont une fois où j’ étais bourré je me souviens seulement que c’ était une blonde décolorée écarts en ans ce n’ est pas un très bon chiffre c’ est un score trop minable pour être un chaud lapin ç a me disqualifie de le côté de les mecs biens .la première la fausse blonde c’ était un soir de repas d’ entreprise il faisait chaud elle était chaude l’ orchestre était pas mal j’ avais un peu trop bu j’ étais loin de ma femme depuis plus de mois le cerveau reptilien gouvernait l’ animal je me suis réveillé le lendemain matin avec la gueule de bois et la main posée sur un sein qui était trop gros pour ma paume la seconde beaucoup plus tard c’ était une chinoise qui s’ appelait ce qui veut dire belle et ç a lui allait bien ", "on s’ est aimés en pointillés pendant ou ans entre contrats escales .je n’ ai pas fait preuve d’ un grand courage .sur le fond je suis infidèle pas seulement par fidélité il y a une part d’ égoïsme je trouve qu’ on fait mieux l’ amour quand on se connaît bien et je n’ aime pas les emmerdements .je ne suis pas un saint j’ ai eu mon lot de triques quand j’ étais jeune et au-delà mais tout le fatras d’ ennuis qui poussent comme de le chiendent autour de la baise furtive ç a me coupe la chique " ]	[ "un beau soir à l’ heure où le soleil de le crépuscule faisait cuivroyer la surface polie d’ une petite mare ombragée d’ un saule elle avait le bec empâté encore de baies sucrées décrochées à les haies rejoint vivement ses compagnes qui s’ y abattaient toutes un instant avant de regagner l’ asile de nuit choisi par l’ aïeule voici que tout d’ un coup une de les sœurs voulant s’ enlever n’ avait pu prendre son essor et une autre de même et une troisième aussi .les pattes nerveuses repliées sur elles-mêmes se redressant en vain pour l’ élan refusaient de quitter le sol et d’ exécuter le saut nécessaire pour prendre l’ envol car ce n’ est pas immédiatement de terre que les ailes s’ éploient pour la volée elles étaient là aussi empêchées que les hirondelles à les pattes trop courtes naufragées sur des grèves de boue si une force invincible les eût clouées elles restaient les pieds rivés immobiles battant des ailes et criant de détresse et margot se demandait curieusement ce qu’ elles avaient! avec bien des peines les prisonnières réussissaient lentement à l", "mais lorsqu’ elle se mettait à le boulot alors là vous pouviez penser que vous arriviez à le terminus de la volupté et que vous alliez avoir besoin d’ un bavoir jusqu’ à la fin de vos jours elle était descendue à l’ hôtel en compagnie d’ un vieux mironton qui aurait pu être son grand-vieux s’ il n’ avait été son protecteur le gars avait ans de plus qu’ elle une gueule qui pendait comme les branches d’ un sapin un râtelier à le changement de vitesse et un bandage herniaire je ne sais pas à le quoi lui servait la gonzesse mais il devait pas lui mettre souvent les doigts de pied en bouquet de violettes; de le moins à en juger par son comportement avec mézigue il la baladait juste pour l’ agrément de ses yeux défaillants et pour celui de les petits futés comme san-antonio qui ont toujours une place dans leur pageot pour les rouquines comme celle-ci ", "tout était fait d’ avance avec une telle précision que je ne pouvais plus me tromper et que la moindre application de mon pinceau sur le panneau deviendrait définitive c’ était bien comme cela qu’ il fallait travailler mais les marges d’ erreur cette fois avaient complètement disparu la moindre hésitation et il aurait fallu que je recommence tout que je ponce entièrement que je refasse le gesso duro ", "la langue de le prince y pénétra aussitôt mordue par mariette dont la langue mobile vint chatouiller l’ extrémité de celle de mony d’ une main le jeune homme entourait sa taille de l’ autre il relevait ses jupes elle ne portait pas de pantalon sa main fut rapidement entre cuisses grosses et rondes qu’ on ne lui eût pas supposées car elle était grande et mince elle avait un con très poilu ", "peu de gens sans doute et jusqu’ ici on n’ avait cité personne fabre était arrivé rue PROPN vers heures et demie il avait commencé une partie d’ échecs avec son beau-père on l’ avait appelé de chez lui pour l’ avertir qu’ il avait un malade à le voir rue julie cela n’ avait rien d’ extraordinaire ", "–oui je l’ ai promis reprit simplement jacques toutefois avant que je prenne possession de cette maison je vous prie de l’ habiter avec madame barnes votre enfant et rose quinet elle vous sera un abri ainsi qu’ à le eux jusqu’ à le ce que la vôtre soit reconstruite j’ accepte fit barnes bien que je craigne que ce ne soit pour rose un lieu plein de tristes souvenirs –rose dit jacques n’ a pas une âme ordinaire ", "ah! c' est un homme précieux que je me ferai toujours un vrai plaisir de rencontrer —n' ayez pas de regret ce n' est pas lui que nous avons vu alors le chevalier passa en revue tous les gens à lesquels il trouvait ou donnait des ridicules madame de saverny sans reconnaître ses portraits ne pouvait s' empêcher d' en rire il en conclut que sa malice l' amusait et en devint plus piquant cependant un mot de madame de nangis le fit changer de ton ne vous l' avais -je pas bien dit valentine que la gaîté de m. d' émerange triompherait de tous les genres de tristesse ", "PROPN accompagna christine à les premières séances mais bientôt il s’ en abstint le jeune homme avait su gagner sa confiance et christine alla seule à l’ atelier ce fut alors que les jeunes gens apprirent à se mieux connaître et découvrirent combien leurs cœurs dont l’ affection était basée sur l’ estime qu’ ils se portaient étaient épris l’ un pour l’ autre aristide plein de respect pour cette famille vertueuse et plein d’ adoration pour cette jeune fille si belle si bonne si innocente et si confiante en lui s’ abstint de lui parler de son amour qui l’ aurait sans doute effarouchée et quoique chacun d’ eux soit sûr de le cœur de l’ autre nul ne l’ avoua pour ne pas troubler la douce quiétude de l’ objet de son culte un soir aristide s’ étant rendu à la maisonnette désira s’ entretenir avec PROPN ils marchèrent près de la mer ", "je vous le donne en ma patate chaude milo parmentier où étais -tu ma colombe je t’ ai cherchée partout j’ étais heu occupée ", "PROPN se saisit de les palettes il les tend à le harfang elles demeurent suspendues en l’ air le temps d’ un croisement de regards puis harfang lance un coup de menton vers vas -y fais -le et en cet instant peut-être que PROPN ramasse tout ce qu’ il sait de prière et de superstition peut-être qu’ il supplie le ciel ou à le contraire qu’ il ressaisit tout ce qui vient d’ être accompli la somme de les actions et la somme de les mots la somme de les espaces et de les sentiments il appose soigneusement les palettes électriques de chaque côté de le cœur jette un œil sur l’ écran de l’ électrocardiogramme on choque? feu! le cœur reçoit la décharge le monde entier s’ immobilise au-dessus de ce qui est maintenant le cœur de claire l’ organe remue faiblement soubresauts puis il se fige a posé les mains sur le rebord de le lit et alice est si blanche que l’ anesthésiste de peur qu’ elle ne s’ écroule la tire par le bras pour qu’ elle descende de l’ estrade deuxième essai " ]
de qui ce tableau –de votre humble serviteur madame mais il ne m’ appartient pas depuis bientôt ans il est toute la consolation et la joie d’ un cœur loyal et dévoué qui vénère cette image avec une ferveur et un respect bien rares à le notre époque sceptique et blasée depuis ans ce cœur s’ est donné tout entier à une femme digne de lui mais qui ne saura jamais le secret de mon pauvre gérard si vous ne vous chargez de le lui apprendre madame de saulty resta muette de surprise en présence d’ une pareille révélation comptez sur moi monsieur dit -elle en tendant la main à le sosthène pendant que des larmes de bonheur mouillaient ses yeux gérard était revenu de paris et le soir même de son arrivée il se rendait à le prieuré chargé de joujoux d’ images et de livres enfantins pour l’ enfant de marguerite	[ "grimpé sur les genoux de son complaisant ami le petit roger se faisait expliquer les gravures de le robinson de ans et transporté de joie de ce qu’ il entendait ne sachant comment exprimer son plaisir et les sentiments qui s’ agitaient dans son petit cœur: ah mon bon ami s’ écria -t-il en jetant ses bras caressants autour de le cou de le marquis que je serais heureux de vous avoir pour papa sur la terre puisque le mien est à le ciel et il poussa un gros soupir sans se douter le moins de le monde qu’ il venait de mettre le feu à les poudres m. de lestang devint subitement pâle pendant que es joues de marguerite se teignaient d’ un rose pourpré dit avec gaieté en rappant vigoureusement sur l’ épaule de son ami allons donc poltron parleras -tu enfin ajouta -t-il en étant un regard d’ intelligence à le madame de saulty t faudra -t-il que madame marguerite t’ offre elle-même sa main tremblant égaré hors de lui et se croyant le jouet une hallucination PROPN leva les yeux sur la jeune femme il vit un si doux sourire sur ses lèvres il lut tant e tendresse dans son regard humide e", "–oui murmura -t-elle si bas que lui seul entendit je les voyais chaque dimanche humblement agenouillées dans la nef derrière le troisième pilier de gauche à le partir de le chœur elles arrivaient bien avant que le premier cierge de l’ autel fût allumé et ne quittaient l’ église que lorsque la foule de les fidèles s’ était dispersée par toutes les rues d’ alentour c’ étaient une femme et une enfant la femme de taille moyenne maigre et pâle avec un malheureux profil prêtant facilement à la caricature me paraissait avoir ans environ ", "ses cheveux d’ une nuance indécise se confondaient avec un teint naturellement jaune et saupoudré de taches de rousseur son nez proéminent et développé en longueur aussi bien qu’ en largeur se projetait en saillie au-dessus d’ un menton qui se retirait brusquement en arrière pour achever de dessiner un angle obtus de les plus prononcés quand le soleil transperçant les vitraux venait illuminer le pilier de reflets à les couleurs changeantes la malheureuse silhouette que je viens de décrire se dessinait si fidèlement en pleine lumière dans sa laideur originale qu’ elle mettait en émoi joyeux les élèves de l’ école de les frères placés dans le voisinage on chuchotait on s’ appelait par des pst pst qui se répétaient de bancs en bancs on se donnait de grands coups de coude en montrant de le doigt l’ inexorable travail de le soleil sans miséricorde: regardez donc la laide disaient les plus hardis c’ est comme à les ombres chinoises ", "dépêche -toi voilà que s’ efface tout cela murmuré sans autre crainte que d’ être entendu par le frère surveillant lequel avait fort à le faire pour contenir de son regard cette bande d’ espiègles si la jeune femme ainsi désignée n’ entendait pas toujours elle devinait souvent et le rouge de la honte montait alors pour un instant à ses joues pâles ce qui redoublait la bonne humeur de les écoliers cet âge sans pitié parce qu’ il ne connaît rien encore des douleurs de la vie infligeait ainsi presque innocemment la plus cruelle de les humiliations a ̀une pauvra créature que la nature avait ébauchée d’ une façon grotesque dans un jour de maussade fantaisie le monde ne permet pas à une femme d’ être laide à le delà de certaines limites s’ il n’ exige pas de toutes la perfection de le type et la correction de les lignes il leur demande à le moins cette grâce extérieure qui peut revêtir tant de formes et qui sait charmer sous tant d’ aspects ", "en un mot la femme impuissante à le plaire a manqué sa vocation à les yeux de la frivolité mondaine pour l’ homme cet écueil n’ existe pas les grecs eux-mêmes si amoureux de la beauté plastique pardonnaient à le socrate son visage de satyre et se laissaient entraîner par les flots d’ éloquence qui sortaient de ses lèvres d’ or; voltaire avec sa figure de singe subjuguait par son esprit la société la plus raffinée de l’ univers; enfin saint vincent de paul je lui demande pardon de le voisinage que je lui donne attirait à le lui tous les cœurs en dépit de sa laideur exceptionnelle par le charme de son incomparable bonté mais une femme fût -elle douée de le génie de socrate de l’ esprit de voltaire dieu l’ en préserve et de la charité de saint vincent paraîtrait à le tous un contre-sens si elle était complètement dépourvue de ce qu’ on appelle le charme féminin ", "était peut-être beau ève était belle à le coup et s’ il y a parmi les divinités de la fable un dieu laid et contrefait tel que vulcain la mythologie a revêtu ses déesses de tous les dons extérieurs méduse dont l’ aspect donnait la mort ne manque pas dans les représentations qui nous en sont restées de cette beauté d’ un ordre supérieur due à la pureté de les lignes et à l’ harmonie de les contours je n’ ai pas parlé de l’ enfant; elle paraissait avoir une dizaine d’ années et était si petite et si grêle qu’ elle faisait peine à le voir ses traits n’ étaient pas encore formés mais on devinait dans son profil enfantin cette même funeste tendance à s’ avancer outre mesure vers le milieu de le visage tandis que le menton se retirait subitement comme confus ", "la pauvre petite semblait déjà comprendre sa disgrâce rien en elle de cette joyeuse expansion de le premier âge qui rayonne dans les regards et se lit dans chaque geste et dans chaque mouvement elle se tenait étroitement serrée contre la jeune femme que je sus plus tard être sa sœur et fuyait avec soin le contact de les petites filles de son âge d’ où vient me demandais -je quelquefois l’ intérêt étrange que je porte à mes voisines d’ église rien dans leur personne ou leur maintien ne semble propre à le exciter l’ intérêt à le moins que la laideur n’ attire comme la beauté et tout en m’ étonnant de cet attrait qui aurait pu peut-être s’ appeler de le nom de compassion je songeais fréquemment à le elles et nulle âme dans cette petite ville de rambouillet que j’ habitais depuis peu de temps n’ avait le pouvoir d’ éveiller ma sympathie comme ces êtres isolés ", "un dimanche je les vis arriver plus tard que de coutume et avec des allures toutes différentes que s’ était -il passe quel événement avait eu le pouvoir de secouer la tristesse engourdie et résignée qui les enveloppait d’ ordinaire d’ où venait sur le front de l’ aînée cet éclair de jeunesse que je n’ y avais jamais vu? qui avait allumé cette étincelle brillante dans ses yeux à le lieu de ce furtif coup d’ œil d’ humble résignation que j’ étais habituée à le y surprendre je les voyais maintenant regarder droit devant eux et se lever de temps à le autre vers la voûte de l’ église avec une expression de béatitude confiante comme pour remercier dieu d’ un bonheur inespéré ", "il n’ y avait pas jusqu’ à la mise de les sœurs qui ne se ressentît elle aussi de cette cause mystérieuse dont je ne saisissais que les effets l’ aînée toujours vêtue de noir ou de couleurs sombres portait ce jour -là une robe d’ un joli lilas sa main gantée d’ une façon irréprochable tenait un bouquet de violettes de parme artistement monté qu’ elle alla déposer à le pied de l’ autel voisin quant à la petite fille son chapeau de paille d’ italie orné de marguerites roses sa robe de mousseline blanche finement gaufrée disaient aussi qu’ il y avait dans tous ces détails extérieurs l’ indice d’ une révolution intérieure chacun le comprit ainsi et à la sortie de l’ église j’ entendis dans les groupes qui stationnaient sur la place comme cela avait toujours lieu après la grand’ messe quelques phrases entrecoupées qui me prouvèrent que je n’ avais pas été seule à le me préoccuper des nuances " ]	[ "bon dit émile qui ne demande pas mieux que de leur donner ce coup de main bon si c’ est ça. et le jour dit sous un vent pluvieux il démarre gentiment avec eux mais quand il se retourne à le tours de la fin il ne voit plus personne derrière lui que des silhouettes indistinctes essoufflées maugréant à l’ autre bout de la piste il n’ a pas fait exprès il ne peut pas s’ en empêcher constatant cela et comme on l’ y encourage PROPN va se produire encore un peu avec des bonheurs divers ", "ce fut PROPN escorté de espagnols qui alla quérir le praticien anglais à lequel il remit les déclarations signées à le londres et qui firent foi à les yeux de l' officier de port le médecin embarqua donc seul et vint à le bord de le trois-mâts il descendit non sans répugnance dans la cabine de le capitaine qu' il trouva aussi rouge qu' une tomate ce qui le dispensa de lui tâter le pouls convaincu qu' il avait affaire à un véritable malade il regagna le canot et le navire suspect fut mis en quarantaine restait la question de le déchargement de les marchandises ", "je pense qu’ elle ne pouvait pas faire autrement —pourquoi —les projets qu’ elle avait de se marier de partir à l’ étranger étaient plus forts et moi je ne faisais pas partie de le projet qu’ est -ce que tu penses de le fait que tu ne faisais pas partie de le projet ", "ah si je l’ avais su quel soulagement à le mes tristesses murmura l’ empereur mais déjà son front un instant rasséréné s’ obscurcit de nouveau il demanda que signifient ces apparitions étranges ces spectres de le souterraine de quels spectres votre majesté veut elle parler dit l’ amiral ", "j’ aime mieux causer avec vous cela vous fatiguerait mais silence interrompit la jeune femme en le menaçant de le doigt je suis fort despote et j’ entends qu’ on m’ obéisse sinon je pars ", "son regard se porta immédiatement sur l’ aiguille de la jauge perdue dans le rouge un réflexe idiot lui fit taper sur le cadran comme si les tressautements de l’ indicateur pouvaient avoir pour conséquence de remplir le réservoir il finit par se mettre à le point mort et vint se ranger en profitant de l’ élan sur un dégagement ménagé à l’ approche d’ un croisement un panonceau ironique indiquait une station à le kilomètres la froidure humide eut tôt fait d’ envahir l’ habitacle d’ engourdir les doigts de cadin qui se résolut à le quitter l’ abri de sa voiture ", "ses journées entières sont consacrées à le travail fier de voir qu’ on le regardait d’ un air étonné picard continua avec une indignation croissante —et quelles façons d’ agir envers tous ceux qui l’ approchent envers ses créanciers par exemple! quoi ses créanciers il les rosse bien oui! autrefois je ne dis pas maintenant il les paie oui monsieur il les paie! on éclatait de rire —et tu le disais en parfaite sante mais il devient fou ton maître ", "je croyais que vous aviez été indisposé et que -vous étiez remonté chez vous –nullement j’ ai fait une promenade dans le parc –malgré l’ obscurit –malgré l’ obscurité je suis soulagé ", "elle disait comment vont les petits ou bien le travail a -t-il repris à l’ usine moulin ne chômez -vous plus ou bien votre sœur est -elle accouchée la vivien est -ce une fille est -ce un garçon sa vraie aumône était celle de sa jeunesse bien mise et de sa bonne grâce on la regardait sans défiance parce qu’ elle était de le peuple et de le quartier avec plaisir parce qu’ elle savait parler sourire et s’ habiller comme une dame avec elle on s’ ouvrait ", "la coupable si la coupable demeurait sous le toit de m. gosselet ne pouvait être que l' élève à la laïque mlle simone qui dégustait de si bel appétit une large tranche de bœuf saignant en léchant ses lèvres d' un rouge mouillé m. gosselet penché sur l' épaule de simonette feignant de lire un passage de l' anatomie descriptive lui chatouilla de le doigt les boucles brunes qui fiorituraient son chignon en couronne père laissez -moi lire je vous prie et elle se tourna vers lui avec un bon rire le visage éclairé par la lumière venant de la baie puis elle reprit sa lecture pendant que mme gosselet maugréait contre ces façons de petits bourgeois elle était bien jolie mlle gosselet penchée sur ce bouquin de science rédigé par quelque vieux coupe-les-bras " ]
raymond et charlemagne s’ étaient inclinés devant les mérites supérieurs de leurs camarades toutefois ils contribuaient chacun de leur côté a l’ éducation de flammette raymond en qualité d’ artiste lui inculquait les principes de le dessin charlemagne taciturne de caractère s’ était toujours complu avec la nature il était passionné des plantes en connaissait les variétés les classifications réservant sa tendresse pour de modestes fleurs	[ "le soin d’ enseigner à le flammette la botanique lui était échu une fois par semaine tous partaient en excursion ils escaladaient le mont royal faisaient halte lorsque la fatigue était suffisante et se mettaient à le travail raymond sortait la boite de dessin et donnait des leçons pratiques de perspective pendant que charlemagne préparait les éléments de son cours de botanique ce grand garçon si timide si embarrassé pour prendre la parole incapable de terminer ses phrases rougissant quand il lui fallait élever la voix devenait subitement éloquent dès qu’ il parlait de ses fleurs ", "toute gène disparaissait il trouvait alors des expressions hardies des accents imprévus des termes pittoresques ce taciturne devenait un poète les bonnes causeries qu’ ils firent tous dans la campagne certes c’ était bien la leçon préférée de flammette ", "les autres professeurs n’ en étaient pas jaloux comprenant l’ influence de la nature en ces sortes d’ études que de fois ils firent l’ excursion de ce mont royal ils aimaient s’ installer sur la terrasse qui le domine et admirer le superbe panorama qui se déroulait devant eux la magnifique cité s’ étendait à le leurs pieds avec la multitude de ses flèches et de ses clochers qui lui avait vain le surnom de ville de les églises cathédrales hôpitaux collèges tous les édifices surgissaient ", "des tours de notre-dame à le gigantesque hôtel ou bien de le dôme de saint-pierre à la gare de le grand trunk la vue n’ embrassait que maisons larges avenues hautes cheminées fumantes qui dénotaient la richesse l’ importance et l’ activité de l’ industrieuse métropole à le delà dans toute sa splendeur coule le saint-laurent à les larges bords à les îles innombrables le fleuve que le pont PROPN comme un mince ruban noir traverse sur une largeur de plus de kilomètres ", "se couvre de navires de toutes dimensions qui témoignent par leur nombre et leur valeur que montréal est bien la tête de la navigation de l’ océan ce fut sur ce mont royal tout garni de jardins et de cottages qu’ ils passèrent leurs meilleures journées le printemps puis l’ été s’ écoulèrent ainsi sans amener aucun changement notable dans leur existence et l’ hiver recommença avec toute sa période de jeux et de fêtes dont ils profitèrent plus que l’ année précédente flammette apprit à le connaître les sensations de le toboggan complétant ainsi son éducation de canadienne le toboggan est une simple planche de bois de frêne très mince et recourbée à le une de ses extrémités ", "ils maintenaient solidement flammette entre eux et se laissaient glisser sur une pente rapide sorte de montagne russe préparée sur les flancs de le mont royal chaudement enveloppée flammelte aspirait en souriant l’ air qui lui caressait le visage cette course éperdue cette fuite silencieuse et vertigineuse lui faisaient bondir le cœur d’ allégresse puis arriva la merveilleuse féerie de le carnaval cette semaine d’ enchantement et de fêtes devait être pour elle un inoubliable souvenir ", "son enthousiasme ne connut pas de bornes lorsqu’ elle put voir dominant montréal un superbe palais de glace élevé en l’ espace de quelques jours et qui semblait être la demeure d’ une fée radieuse à le fond rien n’ était plus simple que la construction de ce gigantesque monument le saint-laurent gelé sur une épaisseur d’ un mètre en avait fourni les matériaux les machines attaquaient la glace la sciant et la découpant en cubes réguliers que les ouvriers n’ avaient plus qu’ à le placer les uns sur les autres jours après était édifié avec ses tours ses créneaux ses dômes ses minarets le palais enchanté ", "le soir l’ électricite l’ illuminait et le rendait fantastique flammette croyait vivre un rêve miraculeux ses yeux éblouis ne se lassaient pas de l’ admirable spectacle produit par cette ville flamboyante sillonnée de tous côtés par des milliers de torches et surmontée de sa prodigieuse forteresse pour la seconde fois flammette vit la débâcle de les eaux de le saint-laurent et pour la seconde fois l’ été la retrouva à le milieu de sa nouvelle famille les jeunes gens décidèrent pendant les beaux jours d’ aller passer semaines à le québec ", "monsieur doris leur donna tous les renseignements nécessaires et les recommanda tout particulièrement à l’ un de ses cousins flammette qui devenait une grande personne prit la responsabilité de l’ organisation de le voyage elle fit elle-même les malles et les valises n’ emportant que le strict nécessaire le jour de le départ monsieur et madame doris les accompagnèrent jusqu’ à les quais et assistèrent à le leur embarquement le trajet ne fut pas d’ ailleurs de longue durée et la vieille cité ne tarda pas à le leur apparaître avec son amas confus de maisons de murs de rochers et de fortifications qui se dressent au-dessus de le saint-laurent " ]	[ "elle n’ a fait que se promener en long et en large toute la nuit avec agitation sa soubrette lila qui a voulu coucher dans sa chambre cause avec elle de temps en temps et l’ irrite beaucoup par ses remontrances car elle n’ approuve pas l’ amour de sa maîtresse pour toi je t’ en avertis mais quand elle se met à le soupirer et à le dire: ", "l’ échelle qui monte à la grange ne ressemble point à une échelle ordinaire le cloaque barbotent les canards est sinistre la lucarne de le grenier l’ auge boit le bétail les accessoires les plus communs ont une couleur étrange a la ville la cour de la maison prend une physionomie singulière le pot de fleurs sur la fenêtre le linge étendu ne sont pas comme les autres pots de fleurs et comme le linge de les maisons voisines ", "elle se savait aimée de cet homme jeune encore officier de valeur nature distinguée esprit très fin très cultivé il lui était sympathique sans rien de plus aujourd’hui elle le traita en ami très simplement et lui se garda de toute galanterie déplacée qui d’ ailleurs n’ était pas dans son caractère la jeune châtelaine lui montra les jardins ils prirent le thé en compagnie de mme vermont le général parla de son petit domaine des bergeries héritage de famille où se trouvaient en ce moment sa mère et sa sœur aînée ", "non il ne pouvait le croire il n’ en pouvait même douter une seconde c’ était là une de ces odieuses infamies qui germent dans les âmes ignobles servantes il répétait: georges mon cher georges le gamin caressé s’ était de nouveau.parent sentait la chaleur de la petite poitrine pénétrer dans la sienne à le travers elle l’ emplissait d’ amour de courage de joie cette chaleur douce d’ enfant\\n' le caressait le fortifiait le sauvait ", "race sublime plus douée que les autres créatures limitées à la terre à l’ aise dans la courbe de les vagues comme dans les sinuosités de leur corps je sais certes depuis la brève idylle de la grèce où il semble que les dauphins et les fils de les hommes se soient secourus et aimés tous les crimes que nous avons commis et commettons plus que jamais contre ces bondissantes déités marines je sais que notre destruction de la nature justifie celle de l’ homme je le sais maintenant: à le cette époque l’ apparition merveilleuse était une épiphanie sans ombre on nous débarqua à le douvres ", "je ne savais où classer gustave parmi ce monde nouveau qui m’ entourait je ne lui trouvais point de place sur cette échelle dont j’ occupais pourtant moi-même un échelon etait -ce donc que les hommes ne passent pas pour gravir l’ escalier de la vie par la même porte que les femmes certes l’ humble image de mon pauvre gustave ne pouvait se caser entre mes héros dont l’ un à le moins gardait pour moi tout le prestige de l’ inconnu: georges et maxime d’ un autre côté j’ éprouvais une invincible répugnance à le réléguer à le rang de les domestiques ", "il ne voulut plus voir personne; blanche ne fut pas exceptée son château devint l’ asile de le deuil et de le silence le soir la nuit malgré les vents la pluie les neiges il s’ égarait dans les forêts ou sur les rives de la durance nommant tour à le tour anne d’ autriche et madame saisi de froid il rentrait dans son château par une porte secrète et sans rencontrer personne cherchait quelques heures de sommeil et ne pouvait en goûter le calme bienfaisant PROPN tremblant pour la vie de limours se trouvait plus malheureuse qu’ elle ne l’ avait jamais été elle ne quittait plus son oratoire baignant de larmes le portrait de ludovie elle priait le seigneur de conserver un père à sa fille et à le elle-même un époux ", "j’ ai vu ça dans un film et l’ idée m’ a paru bonne –tu crois que je porte un micro? jean-pierre l’ avait tutoyé d’ emblée lui s’ en tenait à le vouvoiement plus classe plus approprié –déshabillez -vous –pas question ", "il portait par cette température sibérienne un pantalon un gilet et un habit de drap noir élimé par la brosse mince à le donner le frisson il avait encore il est vrai un léger pardessus d’ été de couleur claire presque aussi épais que le tissu d’ une forte araignée ses souliers étaient supérieurement cirés mais ils accusaient des courses désespérées après la fortune paul à le son entrée avait sous le bras un rouleau de papier qu’ il déposa qu’ il laissa tomber plutôt sur le grabat fit -il d’ un ton d’ affreux découragement encore rien la jeune femme oubliant ses cartes sur le tapis s’ était redressée ", "marchera devant elle et toute seule sur la sollicitation de le rubis doigt médial de sa main droite ou prenant le bras et s’ y appuyant languissamment suivra les mouvements d’ un ami non seulement comme une femme mais exactement de la concession faite en ces bagues à sa machine\\n' humaine ne doit pas vous scandaliser songez à le quelles autres prières bien humiliantes les amants accèdent parfois pour obtenir un pâle instant d’ amour quelles hypocrisies sait condescendre pour amener telle mauvaise grâce\\n' féminine à un semblant d’ obéissance ce sont là les bagues de les vivantes à le persuasif émoi de la bague de l’ annulaire la turquoise elle s’ asseoira de plus \\n' elle porte un collier dont toutes les perles ont chacune leur correspondance " ]
—allons chez pétion lui dit PROPN c’ est là que se sont donné rendez -vous tous nos amis pétion demeurait rue montorgueil et franchirent les halles pleines de tumulte et de cris les femmes qui croyaient que c’ était à la trahison de le ministre de la guerre beurnonville et de le général en chef dumouriez et des girondins qu’ était dû l’ enrôlement forcé de les derniers volontaires étaient toutes armées de couteaux qu’ elles agitaient sans nommer personne mais en demandant la mort de les traîtres	[ "quelques-unes avaient des piques et demandaient à le marcher elle aussi sur la convention murmurait et quand on pense que c’ est à les hommes de le juin à les hommes de le août à les hommes de le septembre qu’ on fait de pareils reproches n’ est -ce point à le dégoûter les martyrs de le peuple de mourir pour lui ils traversèrent toutes ces halles où sur les tables tachées de vin restaient des verres à le moitié vides et l’on gagna la maison de pétion en effet comme le mot d’ ordre en avait été donné à les girondins avant de se séparer toute la gironde était réunie en entrant dans la salle de la réunion aperçut louvet courut à le lui lui sauta à le cou en criant je t’ ai retrouvé je ne te quitte plus ", "alors entraînant son amant dans un angle de la salle elle laissa à le jacques PROPN le soin de tout expliquer alors PROPN en omettant seulement sa conférence avec danton raconta comment il avait rencontré et ajouta ce qu’ il avait vu et entendu alors la majorité des girondins décida qu’ il était inutile d’ aller braver la mort à la convention une séance de nuit était plus dangereuse encore dans les circonstances où l’on se trouvait qu’ une séance de jour et on l’ a vu la séance de le jour avait été plus que tumultueuse chacun alors chercha l’ asile ou il pourrait passer la nuit ", "vergniaud et jacques déclarèrent que rien ne les empêcherait d’ aller à la convention quant à le pétion à le lieu d’ aller chercher dehors un asile après avoir écouté ce que lodoïska et louvet lui disaient de le péril couru par lui il alla à la fenêtre l’ ouvrit étendit la main au-dehors et la rentrant toute mouillée il pleut dit -il il n’ y aura rien et quelque supplication qu’ on lui fît il refusa de quitter la maison qui était resté plus inconnu que les autres et plus populaire en même temps parce que c’ était lui qui était venu apporter la nouvelle de la victoire de PROPN et de celle de jemmapes offrit sa chambre à le louvet et à le lodoïska à le peu près sûr que son logement où il ne recevait personne à lequel personne ne lui écrivait était inconnu des assassins puis lorsqu’ il les eut installés chez lui il marcha droit à la convention où il trouva vergniaud déjà établi sur son banc ", "cette colonne qui avait rencontré et jacques cette colonne qui s’ avançait jetant l’ insulte et la menace à les girondins se rendait à l’ imprimerie de rédacteur en chef de la chronique de paris qui avait annoncé comme nous l’ avons dit que liège n’ était pas prise par les autrichiens à le moment où les liégeois proscrits fugitifs se répandaient dans les rues de paris augmentant par leur présence la haine que l’on portait à les girondins les émeutiers déchirèrent les feuilles déjà tirées brisèrent les presses dispersèrent les caractères et pillèrent les ateliers quant à le gorsas un pistolet à le chaque main il passa inconnu à le milieu de les assassins qui demandaient sa tête agitant ses pistolets et criant comme les autres —mort à le gorsas à la porte il trouva un flot de peuple si épais qu’ il craignit d’ être reconnu par les imprimeurs de quelque autre presse il se glissa dans une cour par une porte entrouverte qu’ il ferma derrière lui puis il sauta par-dessus le mur de cette cour et s’ en alla droit à la section dont il faisait partie la section réso", "pendant ce temps-là les émeutiers décidaient d’ en faire autant chez fiévée qui comme gorsas publiait une feuille girondine comme chez gorsas tout fut pillé brûlé jeté à la rue la colonne dévastatrice ne comptait pas se borner elle alla à la convention pour y demander la mort de députés on sentait marat derrière toutes ces demandes ", "marat procédait toujours par chiffres mais voilà que tandis que les émeutiers entraient d’ un côté gorsas et les membres de la section entraient par l’ autre comme accusateurs tenant toujours ses pistolets à la main s’ élança à la tribune inviolable à le double titre comme journaliste comme membre de la convention il venait demander justice contre ceux qui avaient brisé ses presses les émeutiers s’ arrêtèrent étonnés ils venaient comme accusateurs de les girondins et voilà qu’ ils étaient accusés comme pillards comme voleurs et comme assassins ", "un député alors monta à la tribune c’ était barrère il se tourna vers les émeutiers —je ne sais pas dit -il ce que vous venez chercher ou demander je sais seulement que l’on a parlé cette nuit de couper des têtes de députés citoyens dit -il en étendant vers eux une main menaçante sachez une fois pour toutes que les têtes de les députés sont bien assurées les têtes de les députés sont non seulement posées sur leurs épaules mais sur tous les départements de la république ", "qui donc oserait décapiter un département de la france le jour où ce crime s’ accomplirait la république serait dissoute allez méchants citoyens ajouta -t-il et ne revenez plus dans de semblables intentions les émeutiers délibérèrent un instant puis un de les chefs s’ avança protesta de son dévouement et de celui de ses hommes à la république et demanda à le défiler devant les représentants à le cri de vive la nation cette faveur leur fut accordée ", "à le moment ou ̀ ils passaient devant les bancs de la gironde occupés seulement par vergniaud et par jacques tous se levèrent croisèrent les bras en manière de défi cette nuit nuit de le à le mars la convention n’ ayant plus ni argent ni armée organisée ni force intérieure ni unité qui assurât son existence la convention créa ce fantôme sanglant qui épouvante l’ PROPN depuis près d’ un siècle et qui fit la révolution si longtemps incomprise: la terreur on l’ avait invoquée armée d’ un glaive contre paris paris la renvoya armée d’ une hache à le monde l’ armée vaincue non point par la lutte par des combats mais par le doute et la lassitude l’ armée démoralisée fuyait devant l’ ennemi; elle allait rentrer en france livrer la france " ]	[ "sa première pensée fut donc que l’ avait vu venir et qu’ il avait donné l’ ordre à le garçon de dire qu’ il n’ était pas PROPN une telle impudence le suffoqua il partait indigné lorsqu’ il s’ entendit appeler de ses yeux perçants l’ avait reconnu de loin; et il courait à le lui le sourire à les lèvres les mains tendues avec toutes les marques d’ une joie exagérée sylvain était petit trapu la face entièrement rasée à l’ américaine le teint trop rouge les cheveux trop noirs une figure large et massive à les traits gras les yeux petits plissés fureteurs la bouche un peu de travers un sourire lourd et malin ", "bousquin où faut -il nous cacher sous les châssis noirs répondit l’ infirmier en désignant la double file de cercueils alignés dans la partie basse de le souterrain ce sera pour une minute seulement car la ronde ne fera que passer le coiffeur épouvanté dans les caissons avec les la plupart sont vides ", "mais à le fait cela m’ est bien égal toutes ces choses me deviennent odieuses mlle de plessac n’ insista pas elle jugea que le moment n’ était pas favorable charlotte était nuageuse et muette ", "oh elles n’ ont pas l’ air d’ y toucher je le sais mais elles y touchent elles font de nous ce qu’ elles veulent sans que cela paraisse et puis elles nous accusent de les avoir perdues déshonorées avilies que sais-je?celle dont je parle nourrissait assurément une furieuse envie de se faire avilir par moi elle avait peut-être ans j’ en comptais à le peine je ne songeais pas plus à la séduire que je ne pensais à le me faire trappiste ", "depuis un moment les yeux de le père plantat cherchaient ceux de le juge d’ instruction lorsque leurs regards à la fin se rencontrèrent —ce qui me paraît surprenant à le moi dit le vieux juge de paix donnant par l’ accentuation une valeur particulière à le chaque mot c’ est qu’ on soit parvenu à le tuer chez lui autrement que pendant son sommeil un homme jeune et vigoureux comme l’ était le comte hector —et dans une maison pleine d’ armes appuya le docteur gendron car le cabinet de le comte est entièrement tapissé de fusils de couteaux de chasse c’ est un véritable arsenal ", "sa nièce louise de rosèle s’ appuie sur son bras derrière eux crispinet le petit laquais –génois corse ou bohémien on ne sait trop –tire de sa poche un couteau qu’ il ouvre et il enroule à le son bras une sorte de lasso à l’ aide de lequel il parait vouloir pendre l’ hôtelier un homme à la mine en même temps effrontée et qui fait songer à la fois à le polichinelle et à le cassandre sort précipitamment de l’ auberge il court vers le marquis il se nomme: le baron anacharsis de il vient à. titre de gentilhomme et d’ étranger mais grandement habitué à les mœurs de l’ angleterre ou ̀ il voyage depuis plus de ans expliquer l’ affaire à le marquis la très-grande partie de la monnaie anglaise est fausse rognée ou altérée à le telles enseignes que nul anglais n’ est sans avoir dans sa poche une paire de petites balances dans lesquelles il pèse toute pièce qu’ on lui offre ", "ami me dit -il d' ordinaire je n' aime ni les illuminés ni les fous mais vous ayez l' air d' une bonne âme et vous m' avez courbaturé comme il faut à le demain et il partit et il revint? demanda berthellemot non jamais comment! jamais il n' eut pas le temps sa courbature n' était pas encore guérie quand le vendémiaire arriva à l' affaire devant saint-roch il commandait l' artillerie ", "oui dit -il tout a dû se passer comme un fantôme apparaît derrière la porte vitrée de le logement vision dantesque s’ il en est c’ est une vieille femme jaune comme un coing maigre comme une arête de sole le cheveu défait l’ œil charbonneux la bouche en coup de serpe elle frappe à la vitre pour attirer notre attention germaine balbutie le vieux elle a un geste impératif pour lui ordonner de rentrer ", "demande le navigant bis en ouvrant la porte dis-je il fait le compte à le rebours lorsqu’ il crie zéro je saute —je vois sa fumaga à le ton yachte de mes choses annonce béru ", "cependant ses mains s’ agitaient nerveusement à son côté et trahissaient plus d’ émotion que son visage n’ en laissait paraître sans affectation le prêtre le garda pour la fin quand ils furent seuls dans l’ église PROPN se leva de son fauteuil alla tirer le verrou de la porte et revint s’ asseoir la nuit tombait; les lampes de les images et quelques cierges allumés par les fidèles éclairaient faiblement l’ église —agenouille -toi dit le prêtre à le savéli celui-ci obéit " ]
eugène fit de petits yeux regarda le verre de calvados de maigret et répondit: comme monsieur un vittel fraise fit audiat mal à son aise le quatrième avait l’ accent marseillais et ne devait être à le paris que depuis peu de temps il calquait son attitude sur celle d’ eugène pour qui il semblait avoir une profonde admiration la chasse n’ est pas fermée dis donc louis	[ "cette fois PROPN lui-même ne comprit pas —est -ce que je sais pourquoi demandes -tu —parce que je pensais à des lapins c’ était encore à le maigret que cela s’ adressait l’ explication vint aussitôt cependant que les cartes étaient distribuées et que chacun les disposait en éventail dans sa main gauche —je suis allé voir le monsieur tout à l’ heure ", "il fallait traduire je suis allé avertir cageot leva vivement la tête —qu’ a -t-il dit? louis fronçait les sourcils trouvant sans doute qu’ on allait trop loin il se marre paraît qu’ il est en pays de connaissance et qu’ il prépare une petite fête —atout carreau tierce haute c’ est bon? —quatrième ", "on sentait qu’ eugène surexcité ne pensait pas à le jeu mais ruminait de nouvelles saillies —les gens de paris murmura -t-il soudain vont passer leurs vacances à la campagne par exemple dans la loire le rigolo c’ est que les gens de la loire viennent passer leurs vacances à le paris a y était enfin il n’ avait pas résisté à le désir de faire savoir à le maigret qu’ il était à le courant de tout ", "et maigret fumait toujours sa pipe réchauffait son calvados dans le creux de sa main avant d’ en boire une gorgée —fais attention à le ton jeu riposta louis qui regardait de temps en temps la porte avec inquiétude —atout et ratatout de belote et de dernière un personnage entra qui avait l’ air d’ un petit boutiquier de montmartre vint s’ asseoir sans rien dire entre eugène et son compagnon marseillais un peu en retrait et toujours silencieux serra la main de chacun demanda louis ", "le nouveau venu ouvrit la bouche et il n’ en sortit qu’ un filet de voix il était aphone pige lui cria dans l’ oreille ce qui indiquait que l’ homme était sourd par surcroît —pigé fit la voix fluette on dut lui écraser le pied par-dessous la table ", "enfin le regard de le sourd atteignit maigret s’ arrêta un bon moment il esquissa un sourire j’ ai compris —atout trèfle je passe —passe la rue fontaine avait recommencé à le vivre les enseignes lumineuses s’ étaient allumées et les portiers avaient pris leur place sur les trottoirs ", "celui de le floria vint chercher des cigarettes sans qu’ on s’ occupât de lui —atout cœur maigret avait chaud tout son corps s’ était ankylosé mais il n’ en laissait rien paraître et l’ expression de son visage restait la même que quand à une heure et demie il avait pris sa faction à son voisin qui entendait mal et que maigret avait reconnu pour le patron d’ une maison close de la rue de provence comment appelles -tu un serrurier qui ne fait plus de serrures ", "le comique de cette conversation venait de le fait qu’ eugène devait crier tandis que l’ autre répondait d’ une voix angélique un serrurier qui je ne sais pas —moi je l’ appelle un rien de le tout il joua ramassa joua encore —et un flic qui ne fait plus le flic son voisin avait compris son visage s’ éclaira de joie et sa voix fut plus fluette que jamais pour articuler: un rien de le tout alors tout le monde éclata de rire dont le rire fut bref ", "quelque chose l’ empêchait de se livrer à la joie générale on le sentait inquiet malgré la présence de ses amis et ce n’ était pas seulement maigret qui en était la cause PROPN cria -t-il à le garçon de nuit donne-moi une fine à l’ eau " ]	[ "la ferait kiffer il ne fourre pas n’ importe quelle pute a non plus il n’ est pas comme il se tient droit personne ne peut lui ôter sa dignité ", "les tortures que j’ endure sont trop cruelles je suis décidé à le mourir; et pourtant ne vaudrait -il pas mieux nous unir pour faire périr celui qui nous rend tous si infortunés ce que tu dis là le penses-tu? lui demanda rahel qui s’ étant levée se tenait debout la bible à la main et dont les yeux étincelaient m’ obéiras -tu et quand je t’ ordonnerai de frapper le chrétien en auras -tu le courage pour me relever dans ton estime pour conquérir ton amour je me sens la volonté et l’ audace d’ un macchabée plongea son regard dans celui de schemouïl comme pour s’ assurer qu’ il ne la trompait point ", "quand la porte se fut ouverte et refermée seulement il releva la tête fit le dos rond grommela des syllabes confuses son premier soin une fois sur les quais fut d’ acheter excelsior à un kiosque et de regarder la photographie qui figurait en effet en première page avec la légende l’ inspecteur philippe accusé d’ avoir tué qu’ il était chargé de surveiller maigret marchait lentement sur le pont-neuf la veille à le soir il n’ avait pas mis les pieds à le floria mais il était allé rôder rue des batignolles autour de la maison de cageot c’ était un immeuble de rapport vieux de ans comme la plupart de les immeubles de le quartier ", "mais la révolution est finie ici la réforme de la constitution est adoptée et les élections vont avoir lieu pour élire un nouveau gouvernement —et tu es content —je ne sais pas tout ce que je veux c’ est être libre de voyager de gagner de l’ argent de me promener tranquillement avec ma copine de baiser si j’ en ai envie de prier si j’ en ai envie de pécher si j’ en ai envie et de lire de les romans policiers si ç a me chante sans que personne n’ y trouve rien à le redire à le part dieu PROPN ", "mais le temps gagné à le ce rapide équipement ne sera -t-il pas compensé par celui perdu à le courir après des régiments forcément si le soldat dunkerquois jouit d’ une pointure qui le désigne pour la garnison de biarritz par exemple le trajet ne le rapprochera pas sensiblement de la frontière dites-vous cela est prévu bonnes gens et des dépôts seront organisés pour le cas de mobilisation tout le long d’ une frontière que je crois inutile de désigner plus clairement tout est prévu d’ ailleurs même le cas où le réserviste grandit grossit maigrit ", "on fit prendre quelques gorgées de vin à la pauvre bête et on la mit dans une corbeille pleine de plumes cette cane avait canetons qui étaient restés à le bord de l’ eau la meunière alla les chercher et en donna à le jeanne en lui disant: tiens ma petite voilà canetons que je te donne parce que tu as sauvé la vie à ma cane si tu les soignes bien ils deviendront beaux et tu pourras les vendre pour avoir un fichu et un tablier je vais aller te chercher œufs pour ton souper la petite jeanne mit les œufs et les canetons dans son tablier et rentra tout de suite ", "or si on le laissait libre il se précipitait invariablement vers la route à le risque de se faire écraser et comme ce chien appartenait en effet à un chemineau qui après un bref séjour à l’ orphelinat avait repris la route en y laissant l’ animal en pension je ne tenais pas à le ce que sa mort pût m’ être imputée en désespoir de cause le chien devenant de plus en plus agité je dus le prendre dans mes bras pour entrer dans le bureau de poste ce qui par bonheur m’ attira la bienveillance de l’ employée et sitôt que j’ eus obtenu une communication avec paris l’ immobiliser fermement de mon bras gauche passé sous ses pattes de devant tandis que de la main droite je devais à la fois tenir le combiné et prendre note de les quelques messages laissés sur mon répondeur et dont aucun bien entendu n’ était celui que j’ attendais à le retour après avoir évité de justesse que le chien ne se fît happer par une machine agricole sous laquelle il s’ était jeté alors que j’ abordais le chemin de terre montant entre rangées d’ arbres vers les bâtiments de l’ orphelinat je cro", "pourquoi on peut pas en parler il se tait —tu peux me répondre il y a pas de réponse —est -ce que tu accepterais d’ y réfléchir à le moins ", "la porte refermée comme il allait entrer machinalement dans la chambre de sa mère la vieille bonne s’ approcha de lui et lui dit presque bas: monsieur jean j’ ai quelque chose pour vous une lettre que votre maman m’ a confiée voilà jours quand elle s’ est sentie perdue elle m’ a recommandé de vous la remettre après seulement la voilà il s’ arrêta surpris regarda la servante elle se tenait devant lui hésitante l’ enveloppe qu’ elle lui tendait tremblait à le bout de ses doigts et tout d’ un coup il eut la sensation précise qu’ une grande douleur un grand secret étaient là près de lui il dit la gorge serrée: donne et entra dès qu’ il fut seul sans réfléchir il s’ enferma à le double tour ", "—qu' y gagnerons -nous sinon de ruiner des parents et des amis répliqua —c' est la vérité garçon reprit le pêcheur mais qu' y faire le vassal est obligé de prendre les armes quand le seigneur l' ordonne —oui dit et s' il refuse on le condamne comme lâche et félon car il n' est point maître de sa haine sur un signe sur un mot son voisin d' hier doit devenir son ennemi; et cela sans qu' il sache pourquoi " ]
avec l’ attentat de PROPN on découvre la salle qui le précède ou plutôt quelques-unes des coursives quelques-uns des praticables qui relient chez ce très jeune écrivain ses avant-scènes et ses arrière-scènes c’ est avec le scénario hamlet que le scénario hamlet le concernât on en a cette trace: à le dos de la photo de mon père j’ ai essayé d’ écrire à la craie un soir que j’ étais ivre sans doute en ou il y a quelque chose de pourri dans le royaume de danemark mais je n’ ai même pas réussi à le tracer la fin de le quatrième mot le souvenir d’ enfance paris que se débat l’ auteur-narrateur de l’ attentat de PROPN un je quasiment à le premier degré oscillant entre récit autobiographique et fiction	[ "PROPN semble tout un temps accaparé par la conquête de mila-ophélie cette mila est la transposition sans déguisement aucun semble -t-il de la milka connue à le paris et suivie à le belgrade ladite mila est la maîtresse de son jeune professeur l’ historien d’ art PROPN lui-même double gémellaire de le žarko fréquenté à le paris et mari qui délaisserait son épouse demeurant elle à le sarajevo le narrateur semble n’ avoir qu’ un projet: conquérir ou plus exactement la posséder ", "est -il vraiment épris de mila on peut en douter elle n’ a que peu de présence on ne saura presque rien d’ elle ni de son aspect blonde? brune ni de ce qui l’ anime elle demeure bien silencieuse ", "je ne semble guère empressé de la connaître ni même de parler vraiment avec elle l’ essentiel de ce qui est dit à son propos concerne les relations en dents de scie qu’ elle a avec son amant encombrant et souvent absent PROPN ce qui compte pour le narrateur est de s’ être prouvé qu’ il était à le même de conquérir non de s’ engager dans une histoire avec elle c’ est de l’ image de mila qu’ il s’ est d’ abord épris la cristallisation amoureuse serait née de la vision de sa photo chez PROPN à le paris ", "quand il la rencontre il aperçoit une femme extraordinairement simple toute de calme et de douceur dont l’ émeuvent la sérénité la tendresse de le visage et de le corps cette image de douceur maternelle perdurera tout à le long de le livre de sa mère morte à le auschwitz en février1943 perec n’ a gardé aucune mémoire et ne détient comme substituts de souvenirs que quelques photos en même temps cet ange de le silence apparaît insaisissable je n’ arrivais jamais à le me faire une opinion quelque peu cohérente sur elle elle me glissait sans cesse entre les doigts c’ est peut-être en partie pour cela aussi que j’ en devins amoureux une présence absente ", "un fantôme maternel qui échappe qui s’ échappe on se souvient de cette notation poignante de ou le souvenir d’ enfance: désormais il ne viendra à le toi que des étrangères tu les chercheras et tu les repousseras sans cesse; elles ne t’ appartiendront pas car tu ne sauras que les tenir à le part ibid. de PROPN on en sait davantage il est caractérisé comme un personnage exubérant sonore à les traits peu avantageux comparé à le plusieurs reprises à le mathurin popeye à les propos torrentiels et confus cherchant une bizarre synthèse entre hegel et françois d’ assise ", "un énervé mégalomane mais le narrateur lucide dit bien qu’ il ne sut une fois vues les photos de se définir que d’ une manière agressive par rapport à le lui poussant plus loin la pointe de son scalpel il avoue sa mauvaise foi laissant entendre qu’ il a pu tricher avec la vérité de les faits et de les instants il me semble parfois que les raisons qui m’ ont poussé ne concernent pas tellement mon amour pour mila que à le lecteur de compléter ces points de suspension mis par l’ auteur c’ est avec PROPN qu’ il veut en découdre une fois obtenu de mila ce qu’ il en voulait le narrateur l’ abandonne presque aussitôt pour se précipiter chez son vrai-faux rival et même aller vivre chez lui afin qu’ il ne la voie plus ", "l’ essentiel pour je paraît donc de se confronter à le lui de marquer sa victoire mila-ophélie est laissée en plan tandis que PROPN part pour PROPN où vivent et son épouse tenter d’ en finir avec cette nouvelle incarnation de claudius le livre va se clore de façon bien hamletienne là encore le narrateur ourdit un scénario machiavélique pour se débarrasser de PROPN en le faisant revolveriser par son épouse manipulée par lui cet attentat de PROPN préparé de façon bien peu crédible ne se réalisera pas pas plus qu’ hamlet ne mène à le bien la vengeance qui l’ obsède ", "le roman s’ achève sur le départ précipité de le narrateur filant vers paris se détachant en un tournemain de de branko d’ anna et se débarrassant de toute cette histoire qui semble brusquement ne plus le concerner achevé l’ attentat de PROPN perec s’ attelle à la rédaction de ce qui va devenir le condottière il en trouve immédiatement la phrase inaugurale était lourd ou plutôt son cadavre tuer le mâle dominant le père ou son tenant lieu en l’ occurrence le commanditaire qui le condamne à le fabriquer de le faux et à s’ enclore dans la condition de faussaire dégage la route de perec écrivain claudius enfin exécuté –et la libération ou de le moins la sortie de le mensonge devient possible ", "le meurtre de dampierre sur lequel s’ ouvre le condottière accomplit l’ attentat manqué de PROPN j’ ai su vaincre l’ ombre de ce soldat casqué qui tous les soirs pendant ans montait la garde devant mon lit et me faisait hurler dès que je l’ apercevais lettre d’ avril1956 citée par ce soldat casqué montant si près la garde –figure où se mêlent une imago paternelle devenue terrifiante et d’ autres fantasmes élaborés à le partir de les souvenirs de la guerre– il lui faudra à le maintes reprises reprendre le combat contre lui j’ ai tant souffert d’ être le fils que ma première œuvre ne peut être que la destruction totale de tout ce qui m’ engendra le bourreau thème connu automaïeutique " ]	[ "–ils sont remarquables à le point de vue de la forme et de l’ inspiration malheureusement je vous dis ceci en toute franchise je ne puis que réprouver les sentiments qu’ ils expriment et je déplorais que mlle orlannes fût là pour les entendre.irène eut un rire bref –allons vous voilà scandalise il vous faut peu de chose cher monsieur –peu de chose ", "les services rendus par le montagnard dans cette campagne furent jugés assez importants pour lui mériter l’ étoile de les braves il est vrai de dire que cette récompense jalousée de personne payait en même temps les services précédemment rendus il est dans la vie de les époques où les grands événements se succèdent pour certains personnages avec un enchaînement qui tient du prodige notre héros en est une preuve ainsi en moins de mois il a participé à la soumission de les kabyles de les cercles de bougie et de sétif à la reddition de bou-maza à la pacification de la grande kabylie ", "demanda louise est -ce qu' elle n' est pas avec toi si si elle est à le côté elle va venir ", "enfin il faut mentionner que des agences de paris s’ étaient déjà fondées à le chicago et dans nombre d’ autres cités de l’ union avec cotes spéciales pour chacun de les partenaires il va de soi qu’ elles ne pouvaient fonctionner tant que la partie n’ était pas engagée et si l’ impatience de le public avait été grande entre le et le avril –jour où fut lu le testament –elle ne le fut pas moins entre le avril et le jour où pour la première fois les dés allaient être lancés sur la carte dressée par PROPN tous les gens qui s’ occupent de parier à les courses n’ attendaient que l’ heure de prendre les maintenant les soit à le tant contre un soit à le égalité quelles bases fournir à les cotes ", "le printemps renaissait alors et déjà air embaumait déjà égayait la terre périlleux printemps que me vouliez -vous en ces années de splendeur à le renaître si souvent et si beaux comme toutes les organisations sensibles dont la volonté ne se fonde pas dans un ordre supérieur j\\' ai longtemps été à la merci de les souffles de des phases mobiles de chaque lune des nuées passagères alors même que j\\' étais renfermé et que je ne les voyais pas ou des ardeurs de le soleil encore aujourd\\'hui la nuance secrète de mon âme en dépend en ces journées de les premières chaleurs dans ce paris peuplé d\\' une jeunesse éblouie et de guerriers de toutes les armes les femmes dès le matin comme les oiseaux sur leurs ailes étalaient des étoffes à les couleurs ", "monsieur de jordy ne voyait guère à le nemours où comme le docteur il était venu mourir en paix que le curé toujours à les ordres de ses paroissiens et que madame de portenduère qui se couchait à le heures aussi de guerre lasse avait -il fini par se mettre à le lit de bonne heure malgré les épines qui rembourraient son chevet ce fut donc une bonne fortune pour le médecin comme pour le capitaine que de rencontrer un homme ayant vu le même monde qui parlait la même langue avec lequel on pouvait échanger ses idées et qui se couchait tard une fois que monsieur de jordy l’ abbé chaperon et minoret eurent passé une première soirée ils y éprouvèrent tant de plaisir que le prêtre et le militaire revinrent tous les soirs à le heures moment où la petite ursule couchée le vieillard se trouvait libre et tous ils veillaient jusqu’ à le minuit ou une heure.bientôt ce trio devint un quatuor ", "le cœur lourd de les femmes se serrait davantage à le ce spectacle lamentable elles ne parlaient guère concentrant toutes leurs pensées chacune en ce qui les affectait.mme sambreron brisa pourtant le lourd mutisme l’ idée de la richesse soudaine de sa fille remontant à sa mémoire effaçait en elle l’ impression pénible de le moment et lui faisait oublier leur prochaine séparation elle n’ était pas méchante femme mais elle n’ avait jamais connu la lutte pour l’ existence il s’ était toujours trouvé quelqu’un veillant sur elle pour lui aplanir le rude chemin de la vie ", "c’ était la première fois de ma putain de carrière que ç a se produisait un événement de ce genre habituellement je peux pas aller à les gogues sans que le vieux ne me dise de laisser mon numéro de téléphone d’ ordinaire je ne suis pas à le vert depuis jours que le bignou se met à le carillonner comme la corne de brume d’ un port breton un jour de grosse tempête cette fois -ci ayant jours devant moi j’ avais décidé d’ aller respirer le grand air dans une station alpestre sans rien dire à le personne justement un pote à le moi tenait un hôtel dans les environs de grenoble ", "de quelle fournaise s’ échappe cette source photogénique qui semble embraser les roches en même temps qu’ elle les baigne d’ une lividité étrange s’ écrie le docteur regarde-moi! ne suis -je plus comme toi qu’ un cadavre en effet le forestier et lui ont pris un aspect cadavérique figure blafarde yeux éteints orbites vides joues verdâtres à le teint grivelé cheveux ressemblant à le ces mousses qui croissent suivant la légende sur le crâne de les pendus PROPN deck est stupéfié de ce qu’ il voit comme de ce qu’ il entend le docteur patak arrivé à le dernier degré de l’ effroi a les muscles rétractés le poil hérissé la pupille dilatée le corps pris d’ une raideur tétanique comme dit le poète de les contemplations il respire de l’ épouvante une minute une minute à le plus dura cet horrible phénomène puis l’ étrange lumière s’ affaiblit graduellement les mugissements s’ éteignirent et le plateau d’ orgall rentra dans le silence et l’ obscurité.ni l’ un ni l’ autre ne cherchèrent plus à le dormir le docteur accablé par la stupeur le forestier debout contre le", "tu sauras que nous ne devons compte qu’ à le nous-mêmes et à le dieu de les moyens que nous employons pour perpétuer le bonheur à le sein de nos maisons; et mieux vaut le calcul qui y parvient que l’ amour irréfléchi qui y met le deuil les querelles ou la désunion j’ ai cruellement étudié le rôle de l’ épouse et de la mère de famille oui chère ange nous avons de sublimes mensonges à le faire pour être la noble créature que nous sommes en accomplissant nos devoirs tu me taxes de fausseté parce que je veux mesurer à le jour le jour à le louis la connaissance de PROPN mais n’ est -ce pas une trop intime connaissance qui cause les désunions " ]
mais depuis un mois que je la délaisse entièrement elle a des doutes et refuse de croire à le ta maladie que je lui ai fait valoir comme une excuse aujourd’hui elle m’ a déclaré que si je la négligeais dans l’ état ou ̀ elle se trouve elle ne croirait plus à le mon affection et me retirerait la sienne si votre sœur est malade aussi et ne peut se passer de vous a -t-elle dit faites -la transporter dans ma maison mes femmes et mes médecins la soigneront vous pourrez la voir à le toute heure; et si elle est vraiment votre sœur je la chérirai comme si elle était la mienne aussi en vain j’ ai voulu combattre cette étrange fantaisie je lui ai dit que tu étais très pauvre et très fière que rien à le monde ne te ferait consentir à le recevoir l’ hospitalité et qu’ il était en effet inconvenant et indélicat que tu vinsses demeurer chez la maîtresse de ton frère	[ "elle n’ a rien voulu entendre et à le toutes mes objections elle répond –je vois bien que vous me trompez ce n’ est pas votre sœur si tu refuses juliette nous sommes perdus viens viens viens je t’ en supplie mon enfant viens!je pris mon chapeau et mon châle sans répondre pendant que je m’ habillais des larmes coulaient lentement sur mes joues à le moment de sortir avec moi de ma chambre les essuya avec ses lèvres et me pressa fois encore dans ses bras en me nommant sa bienfaitrice son ange tutélaire et sa seule amie .je traversai en tremblant les vastes appartements de la princesse ", "en voyant la richesse de cette maison j’ avais un serrement de cœur indicible et je me rappelais les dures paroles d’ PROPN quand elle sera morte vous serez riche juliette vous hériterez de son luxe vous coucherez dans son lit et vous pourrez porter ses robes je baissais les yeux en passant auprès des laquais il me semblait qu’ ils me regardaient avec haine et avec envie et je me sentais plus vile qu’ eux serrait mon bras sous le sien en sentant trembler mon corps et fléchir mes jambes –courage courage me disait -il tout bas enfin nous arrivâmes à la chambre à le coucher ", "la princesse était étendue sur une chaise longue et semblait nous attendre impatiemment c’ était une femme de ans environ très maigre d’ un jaune uni et magnifiquement élégante quoique en déshabillé elle avait dû être très belle à le temps de sa fraîcheur et elle avait encore une physionomie charmante la maigreur de ses joues exagérait la grandeur de ses yeux dont le blanc vitrifié par la consomption ressemblait à de la nacre de perle ses cheveux fins et plats étaient d’ un noir luisant et semblaient débiles et malades comme toute sa personne ", "elle fit en me voyant une légère exclamation de joie et me tendit une longue main effilée et bleuâtre que je crois voir encore je compris à un regard de que je devais baiser cette main et je me résignai.leoni se sentait mal à l’ aise sans doute et cependant son aplomb et le calme de ses manières me confondirent il parlait de moi à sa maîtresse comme si elle n’ eût jamais pu découvrir sa fourberie et il lui exprimait sa tendresse devant moi comme s’ il m’ eût été impossible d’ en ressentir de la douleur ou de le dépit la princesse semblait de temps en temps avoir des retours de méfiance et je vis à ses regards et à ses paroles qu’ elle m’ étudiait pour détruire ses soupçons ou pour les confirmer ma douceur naturelle excluant toute espèce de haine elle prit vite confiance en moi et jalouse qu’ elle était avec emportement elle pensa qu’ il était impossible à une autre femme de consentir à le rôle que je jouais ", "une intrigante aurait pu l’ accepter mais mon ton et ma physionomie démentaient cette conjoncture la princesse se prit de passion pour moi elle ne voulait plus que je sortisse de sa chambre elle m’ accablait de dons et de caresses je fus un peu humiliée de sa générosité et j’ eus envie de refuser mais la crainte de déplaire à le leoni me fit supporter encore cette mortification ", "ce que j’ eus à le souffrir dans les premiers jours et les efforts que je fis pour assouplir à le ce point mon orgueil sont des choses inouïes cependant peu à le peu ces souffrances s’ apaisèrent et ma situation d’ esprit devint tolérable me témoignait à la dérobée une reconnaissance passionnée et une tendresse délirante la princesse malgré ses caprices ses impatiences et tout le mal que son amour pour me causait me devint agréable et presque chère elle avait le cœur ardent plutôt que tendre et le caractère prodigue plutôt que généreux ", "mais elle avait dans les manières une grâce irrésistible l’ esprit dont pétillait son langage à le milieu de les plus vives souffrances le choix de les mots ingénieux et caressants avec lesquels elle me remerciait de mes complaisances ou me priait d’ oublier ses emportements ses petites flatteries ses finesses sa coquetterie qui la suivit jusqu’ à le tombeau tout en elle avait un caractère d’ originalité de noblesse et d’ élégance dont j’ étais d’ autant plus frappée que je n’ avais jamais vu de près aucune femme de son rang et que je n’ étais point accoutumée à le ce grand charme que leur donne l’ usage de la bonne compagnie elle possédait ce don à un tel point que je ne pus y résister et que je me laissai dominer à son gré; elle était si malicieuse et si aimable avec que je concevais qu’ il fût devenu amoureux d’ elle et que j’ avais fini par m’ habituer à le voir leurs baisers et à le entendre leurs fadeurs sans en être révoltée il y avait vraiment des jours où ils avaient assez de grâce et d’ esprit l’ un et l’ autre pour que j’ eusse de le plaisir à le", "la haine que les laquais et les subalternes m’ avaient d’ abord témoignée s’ était vite apaisée grâce à le soin que j’ avais pris de leur abandonner tous les petits présents que me faisait leur maîtresse j’ eus même l’ affection et la confiance de les neveux et de les cousins une très jolie petite nièce que la princesse refusait obstinément de voir fut enfin introduite par mes soins jusqu’ à le elle et lui plut extrêmement je la priai alors de me permettre de donner à le cet enfant un joli écrin qu’ elle m’ avait forcé d’ accepter dans la matinée et cet acte de générosité l’ engagea à le remettre à la petite fille un présent beaucoup plus considérable qui n’ avait rien de mesquin ni de petit dans sa cupidité vit avec plaisir le secours accordé à une orpheline pauvre et les autres parents commencèrent à le croire qu’ ils n’ avaient rien à le craindre de nous et que nous n’ avions pour la princesse qu’ une amitié noble et désintéressée ", "les tentatives de délation contre moi cessèrent donc entièrement et pendant mois nous eûmes une vie très calme je m’ étonnai d’ être presque heureuse la seule chose qui m’ inquiétât sérieusement c’ était de voir toujours autour de nous le marquis de il s’ était introduit je ne sais à le quel titre chez la princesse et l’ amusait par son babil caustique et médisant il entraînait ensuite dans les autres appartements et avait avec lui de longs entretiens dont sortait toujours sombre –je hais et je méprise me disait -il souvent " ]	[ "ah non par exemple j’ aime encore mieux le trie trac de la tante aurore que ses vieilles écailles d’ huître nous trouverons bien le moyen de nous occuper a propos et lui qu’ est -ce que nous allons en faire il faut d’ abord qu’ il renonce à le cet engagement qu’ on lui propose tiens c’ est vrai ", "chargée de draps et serviettes elle ne peut rebiffer le pourrait -elle qu’ elle s’ en garderait tu penses je lui bisotte la nuque là que ses tifs sentent le moins le beignet de calamar et elle glousse minutieusement pour me prouver qu’ elle n’ est pas insensible à une caresse de ce velouté c’ est une demoiselle à les sens surmultipliés qui n’ a pas besoin de cracher sur ses timbres lorsqu’ elle en a beaucoup à le coller je lui roulerais bien la pelle dite de le grand canal mais j’ aime pas beaucoup ce qu’ elle a bouffé à le dîner y avait trop d’ ail dedans ", "il a tout juste le temps de terminer sa phrase que la première voiture de la caravane formée par les troupes de sécurité et environnement de corneville quitte la départementale pour s’ engager sur le chemin de le marais le convoi une vingtaine de véhicules suit en klaxonnant les manifestants s’ arrêtent prudemment à le bonne distance ils s’ extraient des habitacles sortent les pancartes de les coffres avant de se grouper pour scander leurs slogans s’ avance vers eux seul ", "—je lui écrirai moi à la mère ségovie —et puis comme si nous n’ étions pas fâchées —tout de même c’ est ta mère —tant que son coquin vivra elle ne le sera plus pour moi —tu es sans cœur et toi sans pique ", "elle s’ échappait à le travers la porte et la fenêtre de la maison cependant heures auparavant lors de mon départ le foyer était éteint quelqu’un venu depuis avait donc rallumé le feu je me glisse près de la maison dans l’ espoir d’ enlever le chien sans être vu; mais un bruit de voix arrive jusqu’ à le moi je m’ arrête et j’ entends ceci: compagnon attendons encore un peu de temps le chien sera grillé à le point ", "monsieur le comte s' écria -t-il dans l' état ou je vous vois si j' écrivais cette lettre -là ce soir vous me tueriez demain matin ne craignez rien répondit le pauvre albert qui pour être juste n' avait pas l' air à le cette heure d' un homme capable de tuer personne avec ou sans ma tour je n' en serai pas moins un sénac authentique et je me trouverai bien partout pourvu que je voie ma femme heureuse quant à le elle pourvu qu' elle me conserve qu' elle ait des malades à le soigner des enfants pauvres à le instruire chère créature délivrons -la de ce cauchemar ", "on eut dit facilement à l’ éclat de les yeux de le prêtre à son agitation à sa figure ordinairement calme et sereine et où maintenant une joie et un bonheur indicibles rayonnaient presque sur chacun de ses traits on eut dit qu’ il y avait chez lui quelque chose d’ extraordinaire qui s’ y passait après s’ être informé de la santé de la dame il continua avec une insouciance affectée —madame à le ma messe de ce matin j’ ai rendu grâce à le dieu de tout cœur en voyant personnes dans l’ église qui assistaient à le saint sacrifice et priaient avec recueillement et ferveur c’ étaient cette pauvre veuve et son fils celui-ci était parti depuis bien des années pour des voyages périlleux jamais elle n’ en avait entendu parler et elle le croyait mort depuis longtemps lorsque hier il est arrivé lui apportant une jolie somme d’ argent qui leur permettra de vivre dans l’ aisance tous ce matin ils venaient remercier dieu ", "il méprisait pas la fortune comme le croyait frédéric loin de PROPN mais ce soir la il ne retrouva point la chance sa chance celle qui lui appartenait\\n' et lui était personnelle elle l' abandonna à le moins en partie c' est à le dire qu' des hauts et des bas sa banque se termina par une perte de francs comme il \\n' n' avait pas cette somme sur lui il dit à la caisse qu' il payerait le lendemain ", "dit -elle très bas de bonne heure à le début de tout ce que j’ ai pu projeter ou essayer je me suis accoutumée à envisager la pire éventualite comme probable .cette force morale traduisait un contrôle de soi si étroit que patrice regarda la jeune fille avec étonnement annie disposant le buvard s’ assit devant la table et dit doucement :–je suis prête à le travailler monsieur si vous voulez bien m’ initier à le ce que je dois faire et ils commencèrent de compulser une liasse de communications diverses PROPN tout enfant était tourmentée assez fréquemment par un cauchemar étrange ", "—parce qu’ il est trop heureux s’ écria brusquement célie qui fondit en larmes trop heureux trop riche trop aimé et si quelque jour tout cela allait lui manquer les grands yeux d’ antoinette restèrent fixés sur ce spectacle extraordinaire inoui célie en larmes qu’ est -ce que tu as? dit -elle traduisant ainsi sa première impression de surprise à la vue de cette douleur nécessairement causée par quelque motif tout simple " ]
a le voir si misérable et si près de ne plus jamais revoir ceux qui sans doute l’ aimaient là-bas maxime oubliait par instants que cet homme était un de ceux qui avaient le plus lâchement usé de l’ hospitalité de la france et qui déchiraient sinon le ventre qui les avait portés du moins le sein qui les avait nourris un mieux sensible se produisit le troisième jour et le quatrième l’ homme de la science déclara que suivant toutes les vraisemblances PROPN se rétablirait cette nouvelle n’ apporta pas à le maxime la joie qu’ il aurait peut-être pensé s’ il avait analysé ses sentiments ses dispositions pour le blessé changèrent à le contraire immédiatement	[ "l’ ennemi revivait dans ce mourant sauvé: fit -il presque brusquement à le karl celui-ci le regarda avec une sorte d’ effarement et des larmes lui roulèrent dans les yeux puis allongeant sa main amaigrie vers maxime –maintenant tu veux bien n’ est -ce pas et sa voix était plus faible que celle d’ un enfant mais ma marime retira doucement la sienne en arrière et de sa même voix glaciale qui avait tant blessé PROPN une première fois il lui répondit: –non! et il s’ éloigna sans regarder en arrière ", "car toutes ses saintes rancunes de vaincu lui remontaient de nouveau à le cœur et ce qui s’ allait passer à le saint-cloud n’ était pas pour les adoucir a en effet une sorte de joie était venue de la nouvelle de l’ armistice une joie honteuse et qui n’ était à le fond qu’ une grande et longue inquiétude soulagée le fait était certain: une suspension d’ hostilités avait été convenue la rumeur s’ en était propagée bien vite et il ne faudrait pas trop reprocher à les paysans d’ avoir entrevu avec un lâche bonheur la cessation de les persécutions journalières de l’ occupant les blés et les bestiaux rendus à le leurs maîtres les toits n’ abritant plus que des compatriotes les patois étrangers ne se mêlant plus à les musiques de les oiseaux toute cette tyrannie supprimée et l’ abondance revenue et la peur cessant de planer dans l’ air comme la menace de les orages ", "tout cela s’ allait payer d’ une grande honte devant le monde entier a ce marché la france allait perdre beaucoup d’ honneur et beaucoup de gloire mais l’ égoïsme individuel était PROPN qui consolait des patriotiques douleurs la soif de le bien-être avait repris ses droits l’ aiguillon de vivre était rentré dans toutes les chairs ", "voilà donc pourquoi PROPN était très gai le soir ou ̀ il y fut appris que jusqu’ à le nouvel ordre plus un coup de fusil ne serait tiré et que le canon allait enfin se taire l’ air goguenard dont les prussiens regardaient cette joie eût dû faire penser ceux qui n’ avaient pas perdu toute raison il paraît que seuls les régiments allemands qui occupaient la petite ville n’ avaient pas été instruits de les conventions passées entre leur gouverne ment et le nôtre car c’ est un point acquis aujourd’hui à l’ histoire que l’ incendie de saint-cloud eut lieu après ces solennelles promesses de paix incendie médité depuis longtemps d’ ailleurs puisque les meilleurs procédés de la chimie avaient été conviés à le cette philanthropique besogne oh! cela ne fut pas long ", "de toutes les maisons condamnées les flammes montèrent en un sinistre bouquet avec des noires fumées de pétrole qui les empanachaient d’ ombre et faisaient monter des serpentements sombres jusqu’ à le ciel avec un grand crépitement d’ étincelles feuilles mortes brûlantes secouées par le vent de l’ arbre de tous les bonheurs passés et tourbillonnant sous la nue avec un bruit clair de toitures s’ effondrant avec un bruit sourd de murailles s’ écroulant dans le craquement de les charpentes et dans les chutes de les pierres dans la coulée de les vitres fondues et dans la lave de les plombs coulant en larmes grises sur les gravats amoncelés qui n’ a revu saint-cloud après ce désastre ignore jusqu’ où peut aller la sauvagerie chez les races civi lisées car il y a loin de ce raffinement scientifique dans la destruction à la rage simplement bestiale de le nomade qui brûle les forêts sur son chemin pour regarder flamber ces superbes bûchers sous les étoiles et cela se fit méthodiquement sans colère les maisons épargnées les premiers jours furent livrées à le feu le l", "il en est une qu’ un nom justement vénéré dans le pays celui de le docteur desfossez le médecin de les pauvres avait défendue c’ était toute la fortune d’ un homme de bien qui y avait laborieusement réuni une intéressante bibliothèque tous les gens de le pays la connaissaient et auraient voulu la sauver mais le médecin avait fait son devoir à le paris ayant tout quitté pour prendre part à la défense sa maison brûla la dernière quand la paix était déjà chose assurée et une ruine s’ ajouta à le tant de ruines dont l’ horreur demeure encore vivante dans ce château abandonné à les murs encore ouverts sur de grandes blessures noires à les chapiteaux édentés qu’ enveloppe à la nuit tombante en hiver un vol croassant de corneilles un éparpillement d’ oiseaux noirs à les ailes pesantes qui semble de l’ encre éclaboussée sur la page grise de le ciel ", "la maison de la mère toutain fut épargnée il parut depuis que PROPN n’ avait pas été étranger à la mesure qui la sauva maxime y passa cette nuit terrible toute pleine des bruits sinistres de l’ incendie et de les gémissements de ceux qui s’ allaient trouver sans foyer le lendemain mais rose de mai était vivante son hôtesse et sa fille semblaient n’ avoir plus rien à le craindre ", "les caresses peureuses de l’ enfant lui semblaient plus douces dans le tragique décor fait de tant de détresses et sa tendresse s’ avivait pour ces femmes qui semblaient être tout ce qui restait de la vie dans ce grand triomphe de la mort hélène aussi passait dans sa pensée hélène qu’ il reverrait bientôt car ce qu’ il entendait c’ était bien sans doute le dernier bruit de la tourmente le chant de ce cygne exécrable qui s’ appelle la guerre et dont les grandes ailes rouges en s’ ouvrant dans l’ air font pleuvoir sur les races de le sang en effet la garnison ennemie était quelques jours après sensiblement diminuée à le saint-cloud les prussiens ne tenaient pas à le rester le plus longtemrs possible en présence de leur œuvre ils se souciaient peu d’ habiter un pays qu’ ils avaient fait inhabitable ", "un soulagement relatif vint à le tous de cette mesure mais le désastre était PROPN qui ne devait être réparé de si longtemps le joyeux saint-cloud de les belles promenades dominicales par les beaux jours d’ été des gaîtés foraines pendant les beaux jours d’ automne le saint-cloud tant aimé des amoureux et dont le parc était traversé parles belles matinées de printemps de le pas tranquille de les chevreuils et de les biches à le regard étonné saint-cloud était mort pour longtemps la seine devait oublier pendant bien de les années encore le sillage sonore de les canots chantent de belles filles à les cheveux dénoués et la gaieté bourgeoise de3riverains mangeant des gibelottes sous les tonnelles brûlées de soleil en état de supporter le voyage fut rapatrié pour prendre dans sa famille un repos nécessaire à sa guérison complète il fit demander à le maxime de le voir avant son départ " ]	[ "PROPN se tourne pleine de ressentiment vers son mari: —tu vois j’ te l’ avais dit on aurait dû garder l’ épicerie on gagnait moins mais on avait la paix dis donc c’ est toi qu’ as voulu l’ ingrate le lendemain matin de bonne heure une voiture de police arrive devant le commissariat ", "comme le temps passe reprit l' homme à le grand col de chemise en avalant un énorme verre d' eau-de-vie il me semble que c' est hier n' est -ce pas grain-de-sel? et je t' appelle toujours grain-de-sel entre nous parce que tu me l' as permis mon garçon hé! cela me rappelle notre bon temps et le vieillard se prit à le rire doucement ", "comme qui dirait des clefs de montre quoi! avec ses clefs il s’ approcha de l’ armoire à le glace alors là placé comme j’ étais je n’ ai pu rien voir de ce qu’ il faisait il avait la tête penchée en avant et la main qui tenait les clefs rapprochée de la poitrine quand j’ y réfléchis bien cette main devait toucher le sein gauche c’ est alors qu’ il s’ est produit un bruit tout à le fait particulier qui rappelait le bruit d’ une horloge qu’ on remonte ou encore d’ un coffre-fort que l’on veut ouvrir et dont on fait jouer le chiffre puis le bruit s’ arrêta net gabriel fit encore quelques gestes ", "à le partir de cet endroit il n’ y a plus que mètres jusqu’ à le hameau de le grand phare tout à le bout de la route aussitôt apparaît le croisement: à le gauche le chemin de la ferme et à le droite une sorte de piste très large à le départ où la bicyclette s’ engage sans difficulté mais qui s’ amenuise ensuite en un simple sentier de terre battue et là de tronçons d’ ornières plus ou moins marqués entre les touffes de bruyère et d’ ajonc nain –juste suffisant pour y rouler à l’ aise à le bout de quelques centaines de mètres le sol s’ incline en pente douce vers les premières ondulations de la falaise mathias n’ a plus qu’ à se laisser descendre ii un trait d’ ombre rectiligne large de moins d’ un pied barrait la poussière blanche de la route un peu de biais il s’ avançait en travers de le passage sans fermer complètement celui-ci son extrémité arrondie –presque plate–ne dépassait pas le milieu de la chaussée dont toute la partie gauche demeurait libre ", "vous n’ avez pas de mari et cependant vous portez une alliance et il voulut saisir sa main mais prestement christine la lui avait retirée c’ est un cadeau fit -elle en rougissant encore et en s’ efforçant vainement de cacher son embarras christine puisque vous n’ avez point de mari cet anneau ne peut vous avoir été donné que par celui qui espère le devenir! pourquoi nous tromper plus avant pourquoi me torturer davantage ", "il était résolu à le partir le lendemain même les mains vides et à le prendre le train pour les lieux où se décidait le sort de palas une dernière rage le faisait tout retourner tout creuser tout fouiller le sol le mœllon de les murs tout avait été bouleversé la ficelle n’ en pouvait plus yoyo était excéde PROPN donnait à le boire dans un godet à la petite troupe épuisée car dans leur malheur ils avaient à le moins cette consolation que le vin de le comte était bon il était même excellent il y avait même une certaine barrique à le laquelle la ficelle avait fait l’ honneur d’ une chantepleure où il puisait à l’ ordinaire plus que de raison des fois il apportait là son dîner un quignon de pain et un morceau de cervelas et ma foi avec la piquette de le comte il parvenait à le oublier bien de les choses sa boutique de la rue saint-roch l’ irascible virginie les sourires de zoé à le yoyo et l’ incompréhensible obstination de chéri-bibi à les faire vivre dans une cave qui ne pouvait plus avoir pour eux aucun secret tout à le coup yoyo sursauta sur ses pattes les o", "il respirait à le pleins poumons le ciel qui était gris lui semblait aussi radieux que le firmament de naples ou d' alger les passants lui produisaient l' effet d' habitants de PROPN depuis qu' il tenait dans ses mains cette bienheureuse lettre il avait grandi étonnamment sa tête était pour le moins à la hauteur de les corniches d' un premier étage il ne pesait pas plus à le terre que s' il avait eu des ailes ", "–allons montez donc vite cria -t-il d’ un ton bourru le général aura besoin de ses chevaux tantôt et il faut qu’ ils aient mangé et aussi qu’ ils soient défatigués des courses que je leur ai fait faire eugénie monta s’ assit près de lui et la voiture partit à le trot de ses chevaux pendant le trajet jusqu’ à la rue montmartre jules ne parla que de la commune et de ses succès militaires ceci n’ était point exact l’ artillerie de le mont-valérien avait foudroyé les soldats de le général ", "–il suffit répliqua le bon et loyal porporino je te quitte j’ aggraverais ta position si je paraissais avoir des secrets avec toi.» il s’ esquiva et reçut la visite de madame de la qui lui témoigna courageusement beaucoup d’ intérêt et d’ affection la marquise d’ argens la cochois vint les rejoindre d’ un air plus empesé et avec les belles paroles d’ une reine qui protège le malheur PROPN ne lui en sut pas moins de gré de sa démarche et la supplia de ne pas compromettre la faveur de son époux en prolongeant sa visite .le roi dit à le pœlnitz eh bien l’ as-tu interrogée as -tu trouvé moyen de la faire parler ", "dit -elle ce serait un vœu inutile —pourquoi? objecta le français —parce que je ne pourrais jamais le réaliser et si je vous en fournissais les moyens —non dit -elle je suis née sur ce continent j’ y mourrai sans en sortir " ]
–que diable as -tu me demanda le cul-de-jatte surpris de mon mouvement –je ne veux pas vous donner le bras –comment à un camarade –je ne suis pas votre camarade	[ "–je te paie à le déjeuner et tu n’ es pas mon camarade ah çà est -ce que tu serais fier alors bonjour je n’ aime pas les fiers –je ne suis pas fier dis -je en hésitant –alors donne-moi le bras et il me fallut prendre le bras de ce misérable je baissai la tête écrasé de honte ", "un moment j’ eus la pensée d’ abandonner cet homme mais je sentais de plus en plus les douloureux vertiges que cause le besoin de manger depuis long-temps inassouvi mes forces soutenues jusqu’ alors par une surexcitation fébrile commençaient à m’ abandonner ou fois une défaillance subite rendit mes pas chancelants et malgré le froid la sueur inondait mon front en marchant ainsi côte à le côte avec ce bandit j’ éprouvais une secrète épouvante je pensais à les conséquences de la fatalité de la faim puis invoquant souvenirs sacrés pour moi celui de claude gérard celui de me blâmeraient -ils réduit à la position désespérée ou ̀ je suis plongé malgré mes efforts pour en sortir me blâmeraient -ils d’ accepter la ressource que m’ offre ce misérable et d’ ailleurs cette vie que je dispute à la plus affreuse misère peut-être utile à le régina maintenant que je suis sur la trace d’ un secret sans doute très-important pour elle ", "absorbé par ces réflexions silencieux abattu la tête baissée pour cacher ma confusion je marchais à le bras de mon sinistre compagnon –tu n’ es pas jaseur me dit -il –non –tu tapes mieux que tu ne parles à le ton aise c’ est comme crâne tapeur que je t’ ai invité ah çà nous voilà devant la cantine allons passe devant je te fais les honneurs et le bandit me poussa devant lui dans un cabaret situé à l’ angle de l’ une de les petites rues qui avoisinent le quai ", "–donnez -nous un cabinet dit le cul-de-jatte à la fille de service et s’ adressant à le moi –on est plus libre on peut causer de tout on nous conduisit dans un sombre réduit dont la fenêtre donnait sur une petite cour obscure nous nous attablâmes qu’ est -ce que tu veux manger de le pain –c’ est malin et puis ", "–rien de le pain seulement et de l’ eau par une susceptibilité sans doute puérile je croyais rendre mon action moins honteuse en n’ acceptant de le cul-de-jatte que le strict nécessaire pour réparer mes forces –comment de le pain et de l’ eau dit le bandit tout étonné est -ce que tu crois que je fais ainsi les choses et que j’ invite un ami pour lui donner un déjeuner de prison eh ", "la fille une omelette à le lard de le bœuf à les cornichons un morceau de fromage et litres à le puis se retournant vers moi avec une orgueilleuse satisfaction –voilà comme je traite les amis –c’ est inutile faites -moi donner du pain tout de suite je ne mangerai pas autre chose –voilà une faim carabinée eh la fille un croûton on apporta un morceau de pain de livres à le moins en peu d’ instants je le dévorai la fille un pain de livres dit le bandit d’ un air sardonique le pain de livres fut apporté quoique apaisée ma faim était loin d’ être assouvie ", "mais je craignis que cet excès de nourriture ne me fît mal je bus ou verres d’ eau et j’ interrompis mon frugal repas peu à le peu je me sentis revivre l’ espèce de fièvre dont j’ étais atteint se calma et j’ envisageai ma position d’ un regard plus ferme et moins désespéré le bandit m’ avait silencieusement observé pendant que je dévorais le pain il me dit ensuite –à la bonne heure tu as mangé par faim maintenant tu vas manger par gourmandise ", "–non –allons donc on apporta les mets demandés par le cul-de-jatte malgré ses instances je n’ acceptai rien –tu es un drôle de corps dit le cul-de-jatte en faisant honneur à le repas je n’ ai jamais vu un invité pareil à le moins bois un verre de vin d’ abord je tendis mon verre espérant qu’ un peu de vin ranimerait complètement mes forces ", "mais je craignis que dans l’ état de faiblesse ou je me sentais encore le vin n’ agît trop sur mon cerveau et je refusai –comment pas même un verre de vin s’ écria le cul-de-jatte –non je prendrai encore un morceau de pain si vous le permettez –que le diable soit donc ton boulanger s’ écria le bandit si j’ avais su cela puis me regardant presque avec défiance –tu n’ es peut-être pas ce que je croyais tu m’ as l’ air bien sobre –que pensiez -vous donc de moi –je t’ ai pris pour un crâne qui ne craint rien et qui a faim pour moi c’ était une trouvaille oui et pour toi aussi mais tu ne bois que de l’ eau tu ne manges que du pain me gêne " ]	[ "oh ce n’ est pas tout reprit claudine qui se sentait victorieuse m. de la varenne n’ a pas vu d’ autre cause à le votre refus que l’ affection qui lie PROPN à le m. de le buc qu’ a -t-il fait il a désigné m. de le buc le seul de les officiers de milice à le qui cet honneur ait été réservé pour marcher contre macandal dans cette expédition dont le but est de détourner l’ attention de les colons ", "mais si de maux le moindre était encore de risquer quelques calomnies le pire serait de demeurer la femme de ce mari odieux pour obtenir qu’ elle restât le père se sacrifia; leurs vies furent désunies les apparences sauvées et madeleine conserva sa jolie maman plus fraîche mieux mise et plus élégante que jamais villeroy chercha alors furieusement avec rage l’ homme que sa femme devait aimer elle aimait quelqu’un assurément: sans cela comment expliquer non elle n’ aimait personne; ", "la malheureuse se mit d’ abord à le regarder la foule d’ un air égaré; puis ses yeux tombèrent sur le cadavre elle jeta un second cri plus déchirant se dressa s’ affaissa de nouveau sur sa chaise en couvrant encore son visage de ses mains cependant les magistrats avaient pu voir que la foule ne disait rien de trop en l’ appelant la belle sillette ils avaient pu voir aussi dans quel désordre se trouvait son ajustement son corsage était en lambeaux ", "c’ est ma maison qui m’ inquiète ah çà mais qu’ a donc fait mon architecte le docteur il a suivi vos ordres de point en point ", "un peu vous savez elle est bien plus gentille à la maison c' est quand vous êtes là qu' elle est pénible je crois qu' elle est jalouse elle a peur de vous elle croit que je vous aime plus qu' elle et et puis vous représentez tout ce qu' elle n' est pas c' est votre côté fofolles qui la déconcerte votre côté demoiselles de rochefort je crois qu' elle est complexée ", "les mysteres enceintetrois fois mystérieuse où les hommes ne pénètrent pas nous t' avons fêtée astarté de la nuit mère de le monde fontaine de la vie de les dieux j' en révélerai quelque chose mais pas plus qu' il n' est permis autour de le phallos couronné femmes se balançaient en criant les initiées étaient en habits d' hommes les autres en tunique fendue les fumées de les parfums les fumées de les torches flottaient entre nous comme des nuées ", "–elles n' avaient pas l' air bien contentes dit brigitte des métiers stupides qui disparaîtront bientôt avec l' automation en attendant évidemment le silence se prolonge .–bon allez faire votre version et merci pour les fleurs dit laurence PROPN ne bouge pas ", "la conversation tournait à l’ aigre quand le prélat embarrassé par le ton glacial et ferme de le jeune homme dans un moment où les objections ne lui venaient pas triomphantes à les arguments de son subordonné prit une feuille de papier et non sans colère y inscrivit rapidement l exeat sollicité par l’ abbé mirande peut-être aussi n’ était -il pas fâché de débarrasser son diocèse d’ une brebis qui avait quelques tendances à le devenir galeuse et d’ en transmettre la responsabilité à d’ autres l’ abbé mirande fut reçu de les premiers à le cette école d’ éloquence qui fut désignée sous le nom de chapellenie de sainte PROPN créée pour utiliser une église dont on ne savait que faire à le cause de sa proximité de saint-étienne-du-mont superfétation véritable car l’ éloquence ne s’ apprend pas dans un gymnase plutôt que dans un autre cette institution ne nous semble pas viable si nous ne craignions de soulever un murmure de désapprobation autour de notre proposition nous dirions que l’ éloquence est un don naturel et inné et qu’ à le cette école de sainte-", "–jamais répondit l’ inventeur tous les revolvers étaient braqués sur lui mon père s’ écria alors aurora vous êtes le maître sauvez cet homme –cet espion ", "c’ était la première fois que le docteur parlait à le hélène d’ ambitions qu’ il n’ avait jamais paru avoir jusqu’ alors il me prend parfois de vifs regrets de ne m’ être pas établi à le paris :–je ne sais si je me trompe –mais je crois qu’ il en serait encore temps –comment vous voudriez quitter fit hélène qui avait compris l’ intention de son mari et qui était particulièrement touchée de la façon délicate dont cette intention était exprimée –oui si vous y consentez toutefois madame rabutel devinant le sacrifice que faisait le docteur hésitait à l’ accepter " ]
faisons de les rêves chaque matin et avec une extrême énergie mais sachons qu' ils n aboutiront pas soyons ardents et sceptiques c' est très facile avec le joli tempérament que nous avons tous aujourd'hui .cette méthode je l' ai exposée et justifiée je crois dans la fiction qu' on va lire il m' aurait plu de la ramasser dans quelque symbole de l' accentuer dans feuillets très savants très obscurs et un peu tristes mais soucieux uniquement de rendre service à les collégiens que j' aime je m' en tiens à la forme la plus enfantine qu' on puisse imaginer d' un journal .je suis allé à le jersey avec mon ami simon	[ "je l' ai connu bébé quand je l' étais moi-même dans le sable de sa grand'mère où déjà nous bâtissions de les châteaux mais nous ne fûmes intimes qu' à le notre majorité je me rappelle le soir où place de l' opéra vers heures tous en frac de soirée nous nous trouvâmes je m' aperçus avec un frisson de joie contenue que nous avions en commun de les préjugés un vocabulaire et des dédains .nous nous sommes inscrits à l' école de m. PROPN rue saint-guillaume mais voyais -je simon mois par année il était mondain à le londres et à le paris puis se refaisait à la campagne ", "il passe pour excentrique parce qu' il a de l' imprévu dans ses déterminations et des gestes heurtés c' est un garçon très nerveux et systématique d' aspect glacial mérimée me disait -il est estimable à le cause de les gens qui le détestent mais bien haïssable à le cause de ceux qu' il satisfait PROPN qui ne tient pas à le plaire aime toutefois à le paraître et cela blesse généralement très jeune il était faiseur; aujourd'hui encore il se met dans des embarras d' argent ", "c' est un travers bien profond puisque moi-même pour l'en confesser je prends des précautions pourtant notre délice le secret de notre liaison est de nous analyser avec minutie et si nous tenons très haut notre intelligence nous flattons peu notre caractère .sa dépense et son souci de la bonne tenue le réduisent à de longs séjours dans la propriété de sa famille sur la loire la cuisine y est intelligente ses parents l' affectionnent mais faute de femmes et de secousses intellectuelles il s' y ennuie par les chaudes après-midi je note pourtant qu' il me disait un jour j' adore la terre les vastes champs d' un seul tenant et dont je serais propriétaire ", "écraser du talon une motte en lançant un petit jet de salive les mains à le fond dans les poches voilà une sensation saine et orgueilleuse l' observation me parut admirable car je ne soupçonnais guère cette sorte de sensibilité voilà ans que pour être moi j' ai besoin d' une société exceptionnelle d' exaltation continue et de petites amertumes tout ce qui est facile les rires la bonne honorabilité les conversations oiseuses me font jaunir et bâiller je suis entré dans le monde de le palais de la littérature et de la politique sans certitudes mais avec des émotions violentes ayant lu stendhal et très clairvoyant de naissance je puis dire qu' en mois je fis un long chemin ", "j' observais mal l' hygiène je me dégoûtai je partis; puis je revins ayant bu de le quinquina et adorant renan je dus encore m' absenter; les larmoiements idéalistes cédèrent à les petits faits de sainte-beuve en je pris de le bromure je ne pensais plus qu' à le moi-même dyspepsique un peu hypocondriaque j' appris avec plaisir que simon souffrait de coliques néphrétiques ", "de plus il n' estime à le monde que m. qui a yachts et dans les lettres il n' admet que chateaubriand à le congrès de vérone ce qui plaît à le mon dégoût universel enfin à le paris quand nous déjeunons ensemble il a le courage de me dire vers les heures je vous quitte puis s' il fume immodérément du moins blâme -t-il les excès de tabac ces points m' agréent spécialement car moi je demeure sans défense contre des jeunes gens résolus qui m' accaparent et m' imposent leur grossière hygiène est dans quelques promenades de santé coupées de fraîches pâtisseries à le rond-point de l' étoile que je touchai les pensées intimes de simon et que je découvris en lui cette sensibilité peu poussée mais très complète qui me ravit bien qu' elle manque d' .nous décidâmes de passer ensemble les mois d' été à le jersey villégiature est méprisable mauvais cigares fadeur de les pâturages suisses médiocrités de le bonheur .nous eûmes la faiblesse d' emmener avec nous nos maîtresses et leur vulgarite nous donnait un malaise dans les petits wagons jersiais bondés de gen", "ici rapidement engraissées elles se congestionnèrent elles riaient avec bruit et marchaient sottement ayant les pieds meurtris dans notre monotone chalet à le bord de la grève le soir elles protestaient avec une sorte de pitié contre nos analyses et déductions qu' elles déclaraient des niaiseries à le cause que nous avons l' habitude de remonter jusqu' à un principe évident et inconvenantes parce que nous rivalisons de sincérité froide ces homards de digestion si lente dont nous souffrîmes simon et moi durant les longues après-midi de soleil en face de l' océan qui fait mal à les yeux ah! ce thé dont nous abusâmes par engouement un soir à le casino nous rencontrâmes camarades qui avaient bien dîné et qui riaient comme de grossiers enfants ils se réjouissaient à le citer le nom familial de tel commerçant de la localité et patoisaient à la jersiaise ", "ils invitèrent le capitaine de le bâtiment de granville-jersey à le boire de l' alcool puis ils parlèrent de la territoriale .ils furent cordiaux nos femmes leur plurent PROPN n' ouvrit pas la bouche moi par urbanité je tâchais de rire à le chaque fois qu' ils riaient avant de nous coucher mon ami et moi seuls sur le petit chemin près de la plage où se reflétait l' immense fenêtre brutalement éclairée de notre salon dans la vaste rumeur de les flots noirs nous goûtâmes une réelle satisfaction à le épiloguer sur la vulgarité de les gens ou de le moins sur notre impuissance à les supporter moi disions -nous l' un et l' autre moi cher enfant que je crée chaque jour pardonne -nous ces fréquentations misérables dont nous ne savons t' épargner l' énervement a déjeuner le lendemain simon qui est très dépensier mais que les gaspillages d' autrui désobligent fit remarquer à le son amie qu' elle mangeait gloutonnement ", "déjà le même défaut de tenue m' avait choqué chez ma maîtresse et je pris texte de l' occasion pour faire une courte morale elles s' emportèrent et tous par des clignements d' yeux nous nous signalions leur grossièreté .vers heures tandis qu' elles allaient dans les magasins une voiture nous conduisit jusqu' à la baie de PROPN .nous eûmes d' abord la sensation joyeuse de voir pour la première fois cette plage étroite et furieuse et nous nous assîmes auprès de l' écume de les lames brisées puis une tasse de thé nous raffermit l' estomac nous étions bien servis par un temps tiède sur la façade nette d' un hôtel très neuf parmi ou groupes élégants et modérés je surveillais le visage de simon; à la troisième gorgée je vis sa gravité se détendre " ]	[ "je fais de huile moi ç désole ma famille je ne devrais peindre que des roses à aquarelle mais il y a du courant ici n\\' est -ce pas on a peine à se tenir ceci était dit dans un bras de la seine entre la briche et la jeune fille et le jeune homme qui causaient ainsi étaient dans l\\ eau de nager entraînés par le courant ils étaient accrochés à une corde amarrant un de les gros bateaux qui bordaient la rive de ", "serrant toujours entre ses bras le corps inanimé de son fils il poussait des gémissements convulsifs des cris déchirants inarticulés mais bamboche sans cesse en éveil à le premier retentissement de les coups de plus en plus violents qui ébranlaient la porte rejoignit basquine à le fond de la pièce ou elle s’ était retirée obéissant à les ordres de martin puis entrouvrant une de les fenêtres qui donnaient sur la rue le bandit s’ écria –la garde je suis pris la police était à le ma piste on m’ aura reconnu et suivi pendant mon trajet de chez basquine ici s’ ils m’ arrêtent dit -il avec un ricanement féroce et ouvrant un large couteau poignard a leur coûtera bon un meurtre ", "je vais te confier à le lui il te renverra à le paris et te recommandera à des gens qui ont assez de crédit s’ ils te protègent pour que tu te moques de ce m. de neuville que vous êtes bon! s’ écria pas-de-chance qui prit les mains de le capitaine et les baisa avec effusion celui-ci continua: –tu ne peux pas rester cette nuit à le bord de le navire mon garçon parce qu’ on va le conduire tout à l’ heure à le bassin de le carénage tu iras coucher à le terre et en même temps il tira louis de sa poche et les donna à le pas-de-chance ", "alors tu penses on l’ a jamais vraiment admis d’ ailleurs je savais pas que les malurous étaient un peu racistes chavadou il sortit de la cabine claqua la porte marcha vivement vers la porte la fiat démarra laurette vit que dieudonné avait l’ air effondré ", "on avait accroché à les flancs de les monts quelques baraques en planches dans lesquelles logeaient pêle-mêle les ouvriers la cantine s’ accompagnait d’ une douzaine de tentes assez confortables où s’ installaient les voyageurs qui ne devaient partir pour cajamarca que le lendemain matin une trentaine de mules paissaient sur le sol l’ herbe rare en liberté les éternels galinazos continuaient de décrire leurs larges cercles dans le ciel empourpré le dîner servi à le bord d’ un abîme d’ où montait la musique tumultueuse d’ un torrent fut très gai ", "elle ne dit rien mais ses joues et son front se couvrirent de rougeur tandis que ses lèvres pâlirent il continua: elle s' était levée et elle restait en face de lui les yeux baissés tout à le coup elle le prit dans ses bras et l' embrassant avec effusion: papa dit -elle cher papa quel bon père tu es. et ils se mirent en route marchant lentement dans l' allée déjà pleine d' ombres la fille s' appuyant doucement sur le bras de son père le père lui serrant tendrement la main contre son coeur et de temps en temps se tournant vers elle pour la regarder avec un sourire de bonheur et de fierté ", "à le loin des voiles gonflées figuraient le jabot d’ énormes pigeons blancs et le panache de fumée d’ un steamer gagnant la mer s’ élevait là-bas au-dessus de les campagnes visibles plus longtemps que le fleuve qu’ une courbe cachait à un quart de lieue de la rade derrière les polders de waes et des mouettes sautillaient avec de petits cris aigus sur l’ eau blonde frangée d’ écume cependant le carillon de la cathédrale égrenait ses notes comme édulcorées à le voisinage de la grande rivière PROPN songeait à l’ heure et attardée regagnait l’ avenue de le commerce en tournant une dernière fois les édifices babyloniens de les docks et entrepôts chapitre un soir d’ automne qu’ elle avait prétexté des emplettes à le faire avec une amie mais qu’ elle cédait surtout à la fantaisie de contempler sous leur aspect nocturne les champs de ses pérégrinations elle se trouva derrière le marché à le poisson dans une cour étroite bordée de hautes murailles d’ apparence féodale ", "or comme tout homme civilisé est atteint de perversion génésique et n' attache une idée de volupté qu' à les formes féminines tout à le moins dans la station droite disposées dans les conditions de volume et d' équilibre commandées par l' inclinaison de le pied que nous venons de déterminer il en résulte que les dames de province ayant des talons bas sont peu convoitées de le moins dans la station droite et gardent facilement leur vertu ces conclusions ne furent pas généralement adoptées on objecta que dans la capitale même sous l' influence de les modes anglaises et américaines l' usage de les talons bas s' introduisit sans produire les effets signalés par le savant professeur; qu' à le reste la différence qu' on prétend établir entre les moeurs de la métropole et celles de la province est peut-être illusoire et que si elle existe elle est due apparemment à le ce que les grandes villes offrent à l' amour de les avantages et de les facilités que les petites n' ont pas quoi qu' il en soit la province commença à le murmurer contre le président de le conseil e", "–la mienne est moins ancienne dit le duc avec un sang-froid caustique à le dire vrai elle n’ est pas d’ origine étrangère elle est toute nationale 55le religieux de PROPN –monseigneur reprit raoul n’ a pas encore énuméré tous les méchefs de le duc d’ orléans –des mois suffiraient à le peine je veux néanmoins te conter l’ histoire de son anneau ", "puis –c’ est pour il s’ esclaffa: –vous avez de la bonté de reste vous encore c’ est à le cause de cet imbécile que vous vous faites de le mauvais sang? fit la hrier vous êtes charmant ma maîtresse me donne rendez -vous pour demain –eh bien " ]
mais sur la droite à le peu de distance se montre le rivage dominé par une haute montagne jaune comme le safran cette montagne la connaît; les nadoessis la nomment c'est-à-dire la montagne de sable ou les grands-sables suivant l' appellation qui lui a été donnée par les canadiens-français le parti de l' indienne est aussitôt pris elle tourne son canot vers cette falaise l' abordage offre des difficultés du danger car les lames après s' être brisées avec fracas à la grève reviennent se replient comme d' énormes serpents sur elles-mêmes et menacent de mettre en pièces tout ce qui tenterait de leur faire obstacle	[ "mais bercée depuis son jeune âge sur le lac supérieur en sait affronter les furies elle donne vigoureux coups de pagaie se porte à la crête d' une vague haute comme une colline y maintient adroitement son esquif arrive à le pas de la berge et à le moment où la vague qui l' a amenée va se retirer elle abandonne son canot pour sauter dans l' eau et s' accroche avec l' énergie de le désespoir à une roche erratique empâtée dans le sable de le rivage les flots s' éloignent laissant pour un moment le batture à le sec PROPN se hâte de saisir ce court intervalle et franchit les premiers gradins de la montagne elle est en sûreté; ", "elle s' arrête pour reprendre haleine sa vue tombe sur le lac qu' elle vient de quitter judas s' épuise à le imiter son exemple il n' y peut parvenir si parfois il s' approche à le quelques toises de le bord un paquet d' eau reflue brusquement sur son embarcation et la repousse à le loin ", "crie -t-il en grinçant des dents comme une bête fauve si je n' avais perdu ma carabine sous la portaille morte ou vive je t' aurais bientôt maudite peau-rouge mais patience je te rejoindrai tu ne perdras rien pour attendre! après avoir respiré et remercié dieu dans son coeur se remit en marche la montagne n' était pas facile à le gravir surtout alors qu' un ouragan terrible bouleversait ses flancs ", "notre héroïne enfonçait dans le sable jusqu' à le mi-jambe et des tourbillons de gravier l' obligeaient à le tout moment à se courber en pour n' être pas aveuglée en atteignant le faite ce dernier inconvénient à le lieu de diminuer augmenta encore PROPN aurait pu s' adosser à le quelques-uns de les monticules coniques dont est parsemé le sommet de cette montagne arénacée et attendre que la tourmente fût calmée pour continuer sa route mais attendre ce calme n' était -ce pas aussi attendre l' ennemi? entre rafales l' indienne examina le lieu où elle se trouvait ", "aussi loin que le regard pouvait s' étendre on n' apercevait que du sable cependant à un à l' ouest apparaissait comme une verte oasis dans le désert un bouquet de pins quoique cette direction fût contraire à le celle que PROPN devait suivre pour se rendre à le sault-sainte-marie la jeune fille se détermina à la suivre dans l' espoir de trouver quelque chose à le manger dans ce petit bois car elle se sentait très-faible si la route n' était pas longue elle était fort pénible PROPN la fit à le grand'peine ", "arrivée dans le bois elle découvrit qu' il se prolongeait à l' est et entourait une charmante pièce d' eau nommée par les indiens negawadju-sagaagun ou lac de la montagne-de-sable ce lac abonde en coquillages de différentes espèces PROPN en mangea plusieurs avec délices et s' étant rafraîchie elle songea à le prendre une heure on de repos pour satisfaire ce besoin sans s' exposer à le retomber entre les mains de son persécuteur elle se blottit dans un buisson touffu et s' abandonna à le sommeil quand elle s' éveilla l' ouragan s' était dissipe ", "mais on entendait toujours les beuglements de le lac supérieur se ruant avec une rage insensée à les parois de son vaste bassin meneh-ouiakon de le regard interrogea le soleil il était sur son déclin la jeune fille fit une provision de coquillages les serra dans un coin de sa jupe noué à la ceinture et partit en s' avançant vers l' orient elle cheminait depuis une demi-heure environ sous le couvert de le bois quand son pied trébucha dans un trou et elle tomba sur les mains ", "en se relevant elle remarqua que le trou qui l' avait fait choir était d' une grande profondeur et que le sol à l' entour portait les traces d' un affaissement général un coup d' oeil et une seconde de réflexion suffirent à l' indienne pour lui apprendre que ces traces étaient celles d' une cache effondrée note voir les nez-percés l' effondrement pouvait avoir été produit par les pluies et la cache pouvait n' être pas vide PROPN eut bien vite enlevé quelques mottes de gazon et agrandi l' ouverture de façon à le y passer son corps elle entra ainsi dans une sorte de caveau battu comme l' aire d' une grange et tout enduit de glaise qui le rendait imperméable mais dont une partie de la voûte était enfoncée ", "a l' intérieur il y avait un taureau de pemmican quelques fusils des couteaux mines et barillets renfermant l' un de le rhum l' autre de le whisky note voir la tête-plate. enchantée de sa trouvaille l' indienne s' arma de couteaux d' un fusil puis elle chargea sur ses épaules l' énorme boudin de pemmican désormais elle n' aurait plus à le redouter les tourments de la faim; désormais elle serait en état de se défendre si elle était attaquée PROPN reprit sa marche d' un pas plus alerte après avoir rebouché la cache aussi bien que possible mais un bruit étrange l' " ]	[ "n’ es -tu pas folle de crier ainsi dit enfin l’ homme d’ une voix sourde j’ étais à la petite mai-son ce n’ est pas vrai tu mens tu étais avec notre laura à le grenier ce n’ est pas vrai répondit l’ homme en mon-tant sur le lit ", "et tandis que le commissaire mettait l’ arme dans sa poche d’ un geste aussi calme que naturel le jeune homme haletait: —vous allez m’ arrêter hein il n’ était pas encore debout il se soulevait avec l’ aide de les mains il était pitoyable —va te coucher dit lentement maigret ", "–qu’ en dites -vous ma chère amie demanda madame d’ espard à la comtesse –je n’ entends rien à la politique –vous vous y mettrez madame dit de marsay et vous serez alors doublement notre ennemie.nathan et marie ne comprirent le mot que quand de marsay fut parti rastignac le suivit et madame d’ espard les accompagna jusqu’ à la porte de son premier salon les amants ne pensèrent plus à les épigrammes de le ministre ils se voyaient riches de quelques minutes ", "quand je pousse la porte de la maison je vois madeleine à le téléphone tout en lui faisant signe de ne pas interrompre sa conversation j’ ouvre la chemise cartonnée je lui montre le contrat nous sourions les jours suivants on se revoit quelquefois avec monsieur lindon on déjeune même ensemble je n’ en crois ni mes yeux ni mes oreilles que je sois là à le déjeuner avec ce type en conséquence de quoi je mange très peu en veillant à le bien me tenir à le table il ne me fait presque aucune observation sur mon texte à le quelques erreurs près –le célèbre après que suivi de l’ indicatif un déjà sur lequel j’ omets systématiquement l’ accent grave d’ autres petites bévues de cet ordre je ne dis toujours à le peu près rien c’ est lui qui parle ", "quand il reviendra se dit -elle il m’ aura oubliée depuis longtemps ces marins cela voit tant de pays tant de personnes et puis pourquoi m’ aurait -il été fidèle il ne savait pas que je l’ aimais je ne le lui ai jamais fait connaître donc il l’ aurait oubliée ", "les heures glissaient alors sans que l’on sentit le toucher de leurs ailes sans qu’ on entendît le bruit de leur vol puis la nuit arrivait –si toutefois on peut appeler la nuit l’ absence de le jour –la nuit arrivait allumant une à une les étoiles dans l’ orient assombri tandis que l’ occident éteignant peu à le peu le soleil roulait des flots d’ or et passait par toutes les couleurs de le prisme depuis le pourpre ardent jusqu’ à le vert clair alors il s’ élevait de l’ eau comme un harmonieux murmure: les poissons s’ élançaient hors de la mer pareils à des éclairs d’ argent le pilote quittait le gouvernail comme si le gouvernail n’ avait plus besoin d’ autre main que celle de dieu on hissait le fils de le capitaine sur le toit de la cabine et l’ ave maria commençait à l’ instant où finissait le dernier rayon de le jour était cette scène chaque jour renouvelée et où chaque jour mon âme s’ imprégnait d’ une mélancolie nouvelle que je venais de voir se reproduire dans des conditions qui la faisaient pour moi plus impressionnante que jamais .maintenant par quel mystèr", "avec une dame dans son état si j’ ose dire en causant d’ une reine l’ amour fait nettement chirurgie faut se méfier après même si on réussit l’ opération on a des complexes et on n’ ose plus taquiner les petites pétroleuses toutes neuves toutes fraîches et bien juteuses pour la nième fois comme disent les amnésiques raconte son odyssée à le homère elle suivait le faux steward vers la coursive afin de nettoyer sa robe qui l’ a été au-delà de toute teinturerie quand brusquement l’ homme s’ est approché de le bastingage en murmurant mais qu’ est -ce qui se passe ce qu’ entendant s’ est penchée à le son tour ", "mais je ne vois rien de le côté où il vise il voit cependant quelque chose lui puisqu’ il prépare une troisième flèche.robin allait quitter sa cachette pour faire connaissance avec le tireur inconnu et maladroit lorsqu’ en écartant sans dessein quelques branches d’ un hêtre il aperçut arrêtés à le bout de le sentier et à l’ endroit où le chemin de mansfeldwoohaus forme un coude un gentleman et une jeune dame qui semblaient éprouver beaucoup d’ inquiétude et se demander s’ il fallait tourner bride ou braver le danger les chevaux s’ ébrouaient et le gentleman promenait ses regards de tous côtés pour découvrir l’ ennemi et lui tenir tête puis il s’ efforçait en même temps de calmer les terreurs de sa compagne la jeune femme poussa un cri d’ angoisse et tomba presque évanouie: une flèche venait de s’ implanter dans le pommeau de sa selle .plus de doute l’ homme en embuscade était un lâche assassin .saisi d’ une généreuse indignation robin choisit dans son carquois une flèche de les plus aiguës banda son arc et visa la main gauche de l’ assassin demeura cloue", "le temps a quelque peu dérangé la symétrie de l’ escalier de ranach mais le temps ne respecte rien et d’ ailleurs avec des jambes de géant un ferme vouloir et une tête à l’ abri de le vertige on pourrait encore descendre peut-être à l’ aide de cette magnifique échelle de pierre fit quelques pas sur le galet noir et une voix qui semblait sortir des entrailles de la terre lui cria d’ arrêter elle obéit. –qui êtes-vous demanda la voix –je vous le dirai à l’ oreille répondit l’ héritière ", "et je bombe en forcené dans la partie ouest t’ es content comment y’ a pas de raison dis -tu c’ est vrai y’ a aucune raison " ]
poupée si je voulais la revoir je te donnerais à l' aphroditê comme le plus cher de mes cadeaux mais je veux penser qu' elle est tout à le fait morte chant funèbre muses mytiléniennes chantez la terre est sombre comme un vêtement de deuil et les arbres jaunes frissonnent comme des chevelures coupées mois triste et doux	[ "les feuilles tombent doucement comme la neige le soleil est plus pénétrant dans la forêt plus éclaircie je n' entends plus rien que le silence voici qu' on a porté à le tombeau chargé d' années beaucoup sont morts que j' ai connus ", "et celle qui vit est pour moi comme si elle n' était plus celui-ci est le dixième automne que j' ai vu mourir sur cette plaine il est temps aussi que je disparaisse pleurez avec moi muses mytiléniennes pleurez sur mes pas epigrammes dans l' ile de chypre hymne a incorruptible créatrice née la première engendrée par toi-même conçue de toi-même issue de toi seule et qui te réjouis en toi ", "perpétuellement fécondée ô vierge et nourrice de tout chaste et lascive pure et jouissante ineffable nocturne douce respiratrice de le feu écume de la mer! toi qui accordes en secret la grâce toi qui unis toi qui aimes toi qui saisis d' un furieux désir les races multipliées de les bêtes sauvages et joins les sexes dans les forêts irrésistible entends-moi prends-moi possède-moi lune! et fois chaque année arrache à le mes entrailles la libation de mon sang! hymne a la nuit lesmassesnoires de les arbres ne bougent pas plus que des montagnes les étoiles emplissent un ciel immense un air chaud comme un souffle humain caresse mes yeux et mes joues PROPN qui enfantas les dieux ", "comme tu es douce sur mes lèvres comme tu es chaude dans mes cheveux comme tu entres en moi ce soir et comme je me sens grosse de tout ton printemps les fleurs qui vont fleurir vont toutes naître de moi le vent qui respire est mon haleine ", "le parfum qui passe est mon désir toutes les étoiles sont dans mes yeux ta voix est -ce le bruit de la mer est -ce le silence de la plaine ta voix je ne la comprends pas mais elle me jette la tête à les pieds et mes larmes lavent mes mains les menades a traversles qui dominent la mer les ménades se sont ruées ", "maskhalê à les seins fougueux hurlante brandissait le phallos qui était de bois de sycomore et barbouillé de vermillon toutes sous la bassaris et les couronnes de pampre couraient et criaient et sautaient les crotales claquaient dans les mains et les thyrses crevaient la peau de les tympanôns retentissants chevelures mouillées jambes agiles seins rougis et bousculés sueur de les joues écume des lèvres dionysos elles t' offraient en retour l' ardeur que tu jetais en elles! et le vent de la mer relevant vers le ciel les cheveux roux de héliokomis les tordait comme une flamme furieuse sur une torche de blanche cire la mer de kypris haut promontoire je me suis couchée en avant la mer était noire comme un champ de violettes ", "la voie lactée ruisselait de la grande mamelle divine ménades autour de moi dormaient dans les fleurs déchirées les longues herbes se mêlaient à les chevelures et voici que le soleil naquit dans l' eau orientale c' étaient les mêmes flots et le même rivage qui virent un jour apparaître le corps blanc d' PROPN je cachai tout à le coup mes yeux dans mes mains ", "car j' avais vu trembler sur l' eau petites lèvres de lumière: le sexe pur ou le sourire de les pretresses de l' astarte l' astarté font l' amour à le lever de la lune puis elles se relèvent et se baignent dans un bassin vaste à les margelles d' argent de leurs doigts recourbés elles peignent leurs chevelures et leurs mains teintes de pourpre mêlées à le leurs boucles noires semblent des branches de corail dans une mer sombre et flottante elles ne s' épilent jamais pour que le triangle de la déesse marque leur ventre comme un temple ", "mais elles se teignent à le pinceau et se parfument profondément les prêtresses de l' astarté font l' amour à le coucher de la lune puis dans une salle de tapis où brûle une haute lampe d' or elles se couchent à le hasard les mysteres enceintetrois fois mystérieuse où les hommes ne pénètrent pas nous t' avons fêtée astarté de la nuit mère de le monde fontaine de la vie de les dieux j' en révélerai quelque chose mais pas plus qu' il n' est permis " ]	[ "il n' a qu' un profond mépris pour sa fabrication désordonnée contraire à le tous les principes de la mélodie classique de la forge mais il prévoit le succès et se prépare à en tirer parti le dragon n' a plus longtemps à le vivre mais pour se débarrasser de le vainqueur mime le perfide nibelung élabore sur le brasier de la forge dont siegfried tout en chantant agite le soufflet une drogue qu' il se flatte de lui faire avaler plus tard quand le dragon sera tué et le trésor reconquis forge maintenant mon gaillard forge l' épée qui s' est brisée dans la main de ton père ton compte est bon va et vient narquois railleur sûr de son fait prenant en pitié l' assurance de siegfried qui forge et reforge comme s' il n' avait jamais fait autre chose de sa vie ", "et il dit à le philippe: —tu sais la nouvelle je la marie —oui un de mes cousins de nancy un homme un peu mûr peut-être mais sérieux actif intelligent il plaît beaucoup à le suzanne ", "les flots mouillaient ses pieds elle les laissait faire: c’ étaient ses amis les flots et elle leur contait toute l’ amertume qui minait son petit cœur parfois il y avait tempête et la jolie baie bleue d’ endoume si gaie et riante par le beau temps devenait menaçante et noyée sous les lames furieuses c’ était beau encore et assise un peu plus loin de le bord aimait à le recevoir sur sa peau douce et fraîche les caresses violentes de le vent de le large qui lui apportait de grandes ondes salées ceux qui l’ apercevaient ainsi songeant sur la grève se demandaient quelles réflexions pouvaient bien s’ agiter dans cette petite tête ce regard d’ enfant tout chargé de muettes rêveries donnait à le penser; ", "quand madame monerot vivait elle me faisait la lecture mais elle lisait mal –c’ est mon pauvre voisin m. qu’ il fallait entendre! comme il lisait la nouvelle héloïse et les contes de m. de voltaire et tout! tiens mon neveu ta voix me rappelle un peu celle de m. ", "le fourgon arraché des rails avait fait un bond énorme et franchissant le pont de bois venait de s’ écraser sur la lèvre de le remblai derrière lui sur la voie libérée l’ express enfilait l’ estacade à le toute vapeur mais bientôt le train stoppait le mécanicien de le train avait vu l’ accident il n’ y comprenait rien et voulait se rendre compte de ce qui s’ était passé ", "eh! bien nous verrons! PROPN voulait à le tout prix soustraire sa jeune femme à la protection morale et à l’ aide effectif que devait lui apporter la venue de le vieux mathurin c était dans cette pensée et dans ce but qu’ il avait donné l’ ordre d’ appareiller sa barque il prendrait le prétexte d’ aller faire une promenade en mer tandis qu’ en réalite il procéderait à un véritable enlèvement de sa jeune épousée .cet étrange mari allait se conduire encore comme un forban d’ amour inassouvi dès le lendemain il se déclara complètement et commanda une voiture pour aller respirer la brise de mer ", "jean-christophe de g. était arrivé à ses fins la seule chose qu’ il ignorait c’ est que la jeune femme avec qui il venait de trinquer ainsi de manière aussi prometteuse n’ était pas marie mais tout le monde peut se tromper ce qui avait dû induire jean-christophe de g. en erreur à le mon avis c’ est que la jeune femme qu’ il avait ainsi approchée parlait français elle aussi et sans le moindre accent et qu’ elle s’ appelait également marie mais ce n’ était pas marie c’ était une autre marie c’ est fou ce qu’ il y a de marie en réalité comme cette marie vivait à le tokyo et qu’ elle connaissait tout le monde lors de ce vernissage elle était une de les femmes les plus entourées de la soirée ", "redonnez -moi un verre dit -il c’ est déjà fait dit le barman il avait quelque chose d’ hostile elle vous attend avec un verre dit -il simon entre les tables ", "pourquoi me suis -je retourné d’ une secousse comment ai-je senti quelqu’un derrière moi c’ était qui rentrait et qui nous avait vus et qui restait immobile comme en face d’ un spectre puis elle disparut dans la nuit revins honteux troublé plus désespéré d’ avoir été surpris ainsi par elle que si elle m’ avait trouvé commettant quelque acte criminel dormis mal énervé à l’ excès hanté de pensées tristes il me sembla entendre pleurer je me trompais sans doute ", "nestor plus combatif était comme il se plaisait à le répéter décidé à le foncer dans le tas sa conviction était faite la police protégeait un assassin mais lui il saurait bien démêler la vérité une tournée m’ sieu barouillet —non merci ce sera pour une autre fois —vous savez c’ est de bon cœur allons encore un petit apéro n’ a jamais fait de mal " ]
le persan a sacrifié quelques diamants de sa couronne pour obtenir ce jour si nécessaire ce rayon de soleil augmente la vente de pour à le cause de son influence sur le jeu de les couleurs il met en relief toutes les séductions de les châles c’ est une lumière irrésistible c’ est un rayon d’ or! sur ce fait jugez de la mise en scène de tous les magasins de paris ?...revenons à ces jeunes gens à ce quadragénaire décoré reçu par le roi de les français à sa table à ce premier commis à le barbe rousse à l’ air autocratique ces gaudissarts émérites se sont mesurés avec caprices par semaine ils connaissent toutes les vibrations de la corde-cachemire dans le cœur de les femmes quand une lorette une dame respectable une jeune mère de famille une lionne une duchesse une bonne bourgeoise une danseuse effrontée une innocente demoiselle une trop innocente étrangère se présentent chacune d’ elles est aussitôt analysée par ces ou hommes qui l’ ont étudiée à le moment ou ̀ elle a mis la main sur le bec de cane de la boutique et qui stationnent à les fenêtres à le compt	[ "en les examinant on se demande même: quoi peuvent -ils penser la bourse d’ une femme ses désirs ses intentions sa fantaisie sont mieux fouillés alors en un moment que les douaniers ne fouillent une voiture suspecte à la frontière en quarts d’ heure ces intelligents gaillards sérieux comme des pères nobles ont tout vu: les détails de la mise une invisible empreinte de boue à la bottine une passe arriérée un ruban de chapeau sale ou mal choisi la coupe et la façon de la robe le neuf de les gants la robe coupée par les intelligents ciseaux de victorineiv le bijou de froment-meurice la babiole à la mode enfin tout ce qui peut dans une femme trahir sa qualité sa fortune son caractère frémissez jamais ce sanhédrin de gaudissarts présidé par le patron ne se trompe puis les idées de chacun sont transmises de l’ un à l’ autre avec une rapidité télégraphique par des regards par des tics nerveux des sourires des mouvements de lèvres que les observant vous diriez de l’ éclairage soudain de la grande avenue des champs-élysées où le gaz vole de candélabre en candéla", "et aussitôt si c’ est une anglaise le gaudissart sombre mystérieux et fatal s’ avance comme un personnage romanesque de .si c’ est une bourgeoise on lui détache le plus âgé de les commis il lui montre châles en un quart d’ heure il la grise de couleurs de dessins il lui déplie autant de châles que le milan décrit de tours sur un lapin; et à le bout d’ une demi-heure étourdie et ne sachant que choisir la digne bourgeoise flattée dans toutes ses idées s’ en remet à le commis qui la place entre les marteaux de ce dilemme et les égales séductions de châles –celui-ci madame est très-avantageux il est vert-pomme la couleur à la mode mais la mode change tandis que celui-ci le noir ou le blanc dont la vente est urgente vous n’ en verrez pas la fin et il peut aller avec toutes les toilettes .ceci est l’ de le métier ", "–vous ne sauriez croire combien il faut d’ éloquence dans cette chienne de partie disait dernièrement le premier gaudissart de l’ établissement en parlant à le de ses amis duronceret et bixiou venus pour acheter un châle en se fiant à le lui tenez vous êtes des artistes discrets on peut vous parler des ruses de notre patron qui certainement est l’ homme le plus fort que j’ aie vu je ne parle pas comme fabricant monsieur fritot est le premier mais comme vendeur il a inventé le châle-selim un châle impossible à le vendre et que nous vendons toujours nous gardons dans une boîte de bois de cèdre très-simple mais doublée de satin un châle de à le francs un de les châles envoyés par selim à l’ empereur ", "ce châle c’ est notre garde-impériale on le fait avancer en désespoir de cause il se vend et ne meurt pas en ce moment une anglaise déboucha de sa voiture de louage et se montra dans le beau idéal de ce flegme particulier à l’ angleterre et à le tous ses produits prétendus animés vous eussiez dit de la statue de le commandeur marchant par certains soubresauts d’ une disgrâce fabriquée à le PROPN dans toutes les familles avec un soin national –l’ anglaise dit -il à l’ oreille de bixiou c’ est notre bataille de waterloo nous avons des femmes qui nous glissent des mains comme des anguilles on les rattrape sur l’ escalier; de les lorettes qui nous blaguent on rit avec elles on les tient par le crédit; de les étrangères indéchiffrables chez qui l’on porte plusieurs châles et avec lesquelles on s’ entend en leur débitant des flatteries ", "mais l’ anglaise c’ est s’ attaquer à le bronze de la statue de louisxiv ces femmes se font une occupation un plaisir de marchander elles nous font poser quoi!... le commis romanesque s’ était avancé –madame souhaite -t-elle son châle de les indes ou de france dans les hauts prix ou –je verrai véraie –quelle somme madame y consacre -t-elle –je verrai véraie en se retournant pour prendre les châles et les étaler sur un porte-manteau le commis jeta sur ses collègues un regard significatif quelle scie accompagné d’ un imperceptible mouvement d’ épaules ", "–voici nos plus belles qualités en rouge des indes en bleu en jaune-orange tous sont de francs voici ceux de et ceux de l’ anglaise d’ une indifférence morne lorgna d’ abord tout autour d’ elle avant de lorgner les exhibitions sans donner signe d’ approbation ou d’ improbation –avez -vous d’ autres demanda -t-elle –oui madame ", "mais madame n’ est peut-être pas bien décidée à le prendre un châle?–oh! très-décidée et le commis alla chercher des châles d’ un prix inférieur mais il les étala solennellement comme des choses dont on semble dire ainsi –attention à le ces magnificences –ceux-ci sont beaucoup plus chers dit -il ils n’ ont pas été portés ils sont venus par courriers et sont achetés directement à les fabricants de lahore je comprends dit -elle ils me conviennent beaucoup mieux miéuie commis resta sérieux malgré son irritation intérieure qui gagnait duronceret et bixiou l’ anglaise toujours froide comme de le cresson semblait heureuse de son flegme ", "–quel prix dit -elle en montrant un châle bleu-céleste couvert d’ oiseaux nichés dans des pagodes francs elle prit le châle s’ en enveloppa se regarda dans la glace et dit en le rendant: –non je n’ aime pas n’ ame pouint un grand quart d’ heure passa dans des essais infructueux ", "–nous n’ avons plus rien madame dit le commis en regardant son patron –madame est difficile comme toutes les personnes de goût dit le chef de l’ établissement en s’ avançant avec ces grâces boutiquières où le prétentieux et le patelin se mélangeaient agréablement anglaise prit son lorgnon et toisa le fabricant de la tête à les pieds sans vouloir comprendre que cet homme était éligible et dînait à les tuileries –il ne me reste qu’ un seul châle mais je ne le montre jamais reprit -il personne ne l’ a trouvé de son goût il est très bizarre; et ce matin je me proposais de le donner à le ma femme nous l’ avons depuis il vient de l’ impératrice PROPN –voyons monsieur " ]	[ "pendant ce temps claire toute tremblante regardait à la vitre le petit jardin blanc de neige où la trace de les pas de sidonie s’ effaçait déjà sous les flocons qui tombaient comme pour témoigner que ce départ furtif n’ avait plus d’ espoir de retour et là-haut l’on dansait encore on croyait la maîtresse de la maison prise par les apprêts de le souper pendant qu’ elle fuyait ainsi tête nue étouffant des cris de rage et des sanglots où allait -elle elle était partie comme une folle traversant le jardin les cours de la fabrique les voûtes sombres où le vent sinistre et glacial s’ engouffrait le père achille ne l’ avait pas reconnue ", "quel bonheur s’ il revenait à la foi! si elle avait assez d’ influence pour le ramener vers dieu!perdue dans ce rêve d’ azur elle sortit de la chapelle à la suite d’ emmanuelle dehors rudolph prit sa main et la passa sous son bras –à quoi pense donc ma petite sainte que la voilà toute songeuse dit -il d’ un ton badin est -elle encore plongée dans ses prières PROPN leva vers lui son regard timide un peu brillant ", "l’ abbé sourit sans compter il n’ a rien à le craindre c’ est bien de l’ or de le vrai de le massif soluble dans l’ eau régale –vous venez pour me guérir ou pour m’ administrer décidez -vous on ne court pas lièvres à la fois à le moins d’ avoir tortues –nous avons l’ éternité monsieur mais avant de vous parler de dieu je dois vous réconcilier avec ses créatures et pour commencer buvez votre remède madame plock m’ a rapporté les propos obscurs que vous tenez sur les bêtes vous en parlez comme de créatures sacrifiées à le bien-être humain à le divertissement divin et si par exemple je fais j’ ai droit à les pinces mais après si je refais je m’ enlève les pinces et je dois rejouer un pour les ravoir ç a se tient ", "mon chapeau fut troué par une balle le vieux s’ écroula en criant: vive un flot de sang m’ empêcha de savoir qui étaient ceux qu’ il souhaitait voir vivre la femme de le vieux sortit à le son tour de la maison d’ en face voyant son mari à le terre elle poussa un cri horrible bien entendu ", "un fin sourire égaya le visage de fricoulet —ce qu\\' il y a de commun! exclama -t-il; écoutez -moi et vous verrez si en l\\ absence de la science astronomique nous pourrions nous autres habitants de ancien continent boire de le café: est -ce pas de la connaissance exacte de les mouvements de les astres que PROPN est arrivé à le déduire la division de le temps estimation de la durée établissement de les longitudes et leur calcul en pleine mer; supprimez tout cela et dites -moi un peu dans quelles conditions pourraient effectuer les voyages à le long cours or sans les traversées à lesquelles l\\' astronomie assure une sécurité relative comment effectuerait l\\ importation dans nos pays où ils ne pourraient arriver à le maturité des produits de les régions équatoriales il termina triomphalement par la formule classique dit en riant m. de ce qu\\' il fallait démontrer ce est pas que la science astronomique est favorable à les importantes affaires qui se traitent à le havre sur les PROPN ou les martinique mais bien favorable à le elle-même fricoulet arrondit ses yeux ", "je jouais le 'nihilisme je médisais je chiffonnais je soulignais des scandales je faisais des trousseaux pour les pauvres ", "un médecin qui passait offrit ses services et un fripier offrit sa boutique où les matelas ne manquaient pas ce fut là à le milieu de défroques de carnaval accrochées à le toutes les parois que le malheureux revint à le lui et subit un premier pansement une plaie à la tête de nombreuses contusions c’ était l’ affaire de jours mais les jambes étaient brisées et le docteur eut l’ air bien soucieux en les examinant il faudrait le porter à l’ hôpital dit -il ", "et elle ajouta en se penchant à l’ oreille de la jeune fille a n’ est -ce pas je pars à le commencement de la semaine prochaine alberte répondit par un geste d’ intelligence et elles se séparèrent le bal travesti la cour de le vieil hôtel de la rochefaucon s’ emplit de brillants équipages une foule élégante s’ engouffre par la porte de le milieu qui ne s’ ouvre que dans les circonstances solennelles et sur le fronton de laquelle est sculpté l’ écusson armorié portant: de gueules à le faucon naturel chaperonné d’ azur posé sur une roche de sable et surmonté de le tortil de baron qui avait précédé dans la nuit de les temps la couronne ducale ", "mon premier soin fut de monter à le ma chambre afin de quitter mes vêtements tachés de sang je rencontrai mlle juliette dans l’ escalier dès qu’ elle m’ aperçut elle s’ écria mon dieu monsieur martin d’ où venez -vous donc si tard depuis que madame est rentrée elle vous a fait demander plus de fois il fallait me prévenir je me serais chargée de votre service pour ce matin en arrivant madame n’ a trouvé de feu nulle part avec cela elle a éprouvé en voiture une espèce de faiblesse car en revenant elle était pâle comme une morte et tremblait comme la feuille je l’ ai engagée à se coucher elle n’ a pas voulu depuis lors elle n’ a fait que sonner afin de savoir si vous étiez rentré je suis désolé de ce retard mademoiselle juliette lui dis -je mais tenez voilà mon excuse –ah mon dieu de le sang à le votre pantalon et ce mouchoir à le votre jambe il fait si glissant ", "la comtesse attacha sur lui son regard surpris et d' une voix où se retrouvait le même étonnement: —ne l' avez -vous donc pas devine le général on le sait n' était pas un devineur de la meilleure foi de le monde il répondit: —nullement à le voix lente et en frissonnant de terreur à le souvenir de celui dont elle parlait la jolie femme articula: —contre celui qui hier devant vous s' est présenté comme comte de méralec mon époux le général tomba vraiment des plus nues " ]
mon séjour à l’ île de a été bien pénible mais il ne s’ est pas prolongé ainsi que tu l’ as appris sans doute par quelques lignes que je t’ ai écrites avant de partir notre embarquement a eu lieu dans les premiers jours de septembre de l’ île de ré on nous avait conduits à l’ île d’ aix à l’ embouchure de la charente où des chalands sont venus bientôt nous prendre pour nous diriger sur la frégate destinée à le nous transporter de france à la nouvelle-calédonie la plupart de mes camarades quels camarades enfin je n’ ai pas d’ autre nom à le leur donner	[ "voyaient ce départ avec bonheur ils riaient ils chantaient ils faisaient des plaisanteries ils agitaient leur bonnet en l’ air rien ne pouvait calmer leur exaltation ni les punitions qu’ on leur infligeait ni quelques coups distribués et dans le tas si bien que j’ en ai reçu quelques-uns pour ma part je ne criais pas cependant je ne chantais pas je n’ agitais pas en l’ air mon bonnet j’ étais encore plus triste que de coutume à l’ idée que ce navire vers lequel je me dirigeais allait m’ emporter loin bien loin de toi me séparer à le jamais de le seul être qui m’ ait aimé ", "en quelques instants nos chalands après avoir rejoint la frégate ont accosté l’ un après l’ autre l’ échelle de le bord bientôt nous montions sur le pont accompagnés de nos surveillants qui nous ont fait ranger sur files pour procéder à l’ appel nous étions condamnés à le perpétuité ou à le temps pendant ces préliminaires les coups de sifflet des officiers et des quartiers-maîtres partaient de tous côtés les soldats d’ infanterie de marine l’ arme à le bras se rangeaient sur le pont et l’ équipage obéissant à les coups de sifflet courait de l’ avant à l’ arrière ", "on levait l’ ancre on apprêtait les voiles nous allions quitter la côte entreprendre ce long voyage de plusieurs mois que les plus aguerris s’ accordent à le trouver terrible j’ espérais rester sur le pont voir le rivage s’ effacer peu à le peu et lui dire c’est-à-dire te dire un dernier adieu mais l’ appel terminé avant que le navire mit à la voile on nous fit descendre dans notre prison elle est située sous le pont dans cette partie de le navire que l’on appelle la batterie en y pénétrant j’ ai éprouvé un mouvement d’ effroi d’ horreur ", "figure -toi une longue galerie une sorte de corridor étroit bas de plafond occupée des côtés à le droite et à le gauche on appelle cela ici bâbord et tribor par grandes cages en fer ressemblant en tous points à le celles sont enfermés à le jardin de les plantes les lions et les tigres elles sont appuyées contre la muraille de le navire et reçoivent le jour par des sabords armés de barres de fer très épaisses chaque cage contient environ transportés ce qui représente bien notre nombre de nos surveillants leurs officiers en képi galonné les matelots de service les officiers de le bord les sentinelles vont et viennent à le milieu de ces rangées de cages et nous devons à le travers nos barreaux ", "leur faire l’ effet d’ animaux féroces mais on prend avec les hommes bien plus de précautions qu’ avec les bêtes enfermées dans les ménageries car canons chargés à le mitraille sont installés à l’ arrière de la batterie et braqués sur nous sans parler de le poste de gardiens installé à le milieu de ladite batterie dans une sorte de rond-point à le pied de le grand mât je ne discute pas toutes ces mesures prises contre nous je les signale seulement ", "je reconnais qu’ elles sont indispensables à la sécurité de le navire à l’ existence de l’ équipage si la discipline se relâchait un instant si une révolte pouvait avoir quelque chance de réussite tous les hommes qui m’ entourent dociles en apparence le dos courbé presque endormis auraient un terrible réveil j’ ai bien souffert dans les premiers jours de la traversée je faisais pour la première fois un voyage en mer et dans quelles conditions être ainsi parqué en aussi grand nombre sur un espace de quelques mètres où quelques personnes seraient certainement à l’ étroit ", "quel pêle-mêle quel désordre quelle confusion quand il faisait mauvais temps et nous avons eu grosse mer pendant jours ceux qui d’ être étendus par terre ou assis le dos appuyé contre les grilles essayaient de se tenir debout venaient rouler sur les autres s’ abîmaient sur quelque pauvre diable assoupi je dis bien assoupi car il ne m’ a jamais été donné de goûter un sommeil complet de quelques heures tant d’ individus réunis dans un si petit espace ne s’ entendent pas pour dormir tous à la fois tandis que ceux-ci essayent de fermer les yeux les autres parlent s’ interpellent et à le chaque coup de roulis les petits obets que nous possédons nos bidons en fer-blanc nos gamelles roulent dans la cage avec un vacarme effroyable ", "puis l’ équipage piétine sur le pont au-dessus de nos têtes les sentinelles se promènent de long en large auprès de nous nous frôlent en passant près de nos barreaux l’ insomnie est complète c’ est un supplice à le joindre à les autres pendant les mauvais temps notre unique distraction une promenade de heures sur le pont nous était interdite nous restions enfermés dans nos cages dans nos tombes pourrais -je dire car l’ obscurité y était presque complète ", "dans la crainte d’ embarquer ce qu’ on appelle des paquets de mer on tenait presque toujours fermés nos sabords et les panneaux de les êscaliers qui seuls nous donnent de l’ air et de le jour peu à le peu cependant le temps s’ est remis; la mer est devenue plus calme nos promenades ont recommencé nos sabords se sont ouverts et le tumulte a été moins grand jagon occupe la même cage que moi de nous tous c’ est peut-être lui qui pendant les mauvais jours a le moins souffert " ]	[ "son suc gastrique caramélise à le dodu —et pour técoince s' informe -t-il car non seulement il se passionne pour la pitance mais il se penche de surcroît sur la vôtre il a tellement envie de tout ce qui est comestible faut le voir loucher sur votre assiette pendant qu' il engloutit le contenu de la sienne la nostalgie lui monte à l' œil ", "un soubresaut de peur et elle non non pas elle pas elle PROPN ne comprit pas et reprit écoute je sais bien qu’ elle est fort commune mais ton frère l’ apprécie elle lui a été très utile; et puis on prétend que c’ est une ancienne sage-femme\\n qu’ honorat a connue près d’ une malade si elle te déplaît par trop je la congédierai le\\n' lendemain essayons toujours laisse -la venir une fois ou elle se taisait songeant ", "un aveu de lui ne la peinerait que davantage qu\\ elle part et que loin de soupçonner poil de carotte elle imagine frappée par inévitable coup de le sort et pourquoi dire à le madame maman c\\' est moi! a quoi bon se vanter d\\' une action méritoire mendier un sourire d\\' honneur outre qu\\ il courrait quelque danger car il sait madame lepic capable de le désavouer en public qu\\ il se mêle donc de ses affaires ou mieux qu\\ il fasse mine d\\' aider sa mère et honorine à le chercher la marmite et un instant tous unissent pour la trouver c\\' est lui qui montre le plus d\\' ardeur ", "d’ autres fois elle riait: qu’ est -ce que c’ est des squatters je n’ ai jamais entendu ce mot on t’ a déjà expliqué disait le fils aîné qui avait cessé d’ appeler sa mère maman quand il était devenu père elle perd la tête disait -il à ses frères mais la vieille institutrice avait une tête bien faite ", "regarde elle dénuda son sein droit le garde regarda cette chair merveilleuse cette fleur et ce fruit et il entendit le bruit de le sang dans ses oreilles —tu me veux dit elle continuait lentement de découvrir son buste son sein gauche était encore à le demi cerné d’ étoffe ", "pures pommes ils achetaient un chausson pour fêter la sortie de le dimanche cents j’ en ai vendu une fois ah dis donc! cents: un chiffre gastronomique comme il disait et de revoir le bath temps de le marché à les puces de le grand déballage de saleté de peignes édentés de boulons rouillés de corsets chair de chaussettes dépareillées de bocks complets prêts à le refonctionner ah dis donc ", "j’ embrassai ma bonne mère et lui demandai comment elle se trouvait elle me prit par la main me fit asseoir à son chevet et passa doucement son bras autour de mon cou enfant me dit -elle je crois que je vais mourir je pâlis calme -toi rappelle -toi ce que je t’ ai dit si souvent il faut savoir souffrir avec courage et résignation ", "mais à l' époque elle avait encore un passeport diplomatique —elle a peut-être trempé dans cette histoire de drogue pour le compte de ses amis islamistes les mouvements terroristes se financent souvent comme s' interrompit car était entré dans la pièce il résuma la conversation et lui passa tout de suite la parole ", "épouvantée d’ une action que la nouvelle de le mariage de jeanne lui faisait apparaître comme une horrible et inutile perfidie elle implorait son pardon le suppliant de lui accorder une entrevue il ne lui répondit pas –pauvre maud se dit -il semaines plus tard le mariage de jeanne et de paul derneau se célébrait à le saint-philippe-du-roule yvonne radieuse était demoiselle d’ honneur ", "il partit d’ un éclat de rire «qu’ avez -vous donc lui dit coffe.– rien j’ avais oublié le nom d’ une belle dame pour qui j’ ai une grande passion je croyais que vous pensiez à l’ accueil que va vous faire votre ministre le diable l’ emporte il me recevra froidement me demandera l’ état de mes déboursés et trouvera que c’ est bien cher tout dépend de le rapport que les espions de le ministre lui auront fait sur votre mission votre conduite a été furieusement imprudente vous avez donné pleinement dans cette folie de la première jeunesse qu’ on appelle zèle avait à le peu près deviné le comte de vaize le reçut avec sa politesse ordinaire mais ne lui fit aucune question sur les élections aucun compliment sur son voyage " ]
se servant de la crosse de son mousqueton comme d\' un balai le chargeur finit tant bien que mal de repousser les plus gros de les gravats contre le mur il arrête pour regarder la reproduction punaisée entre la fenêtre et le buffet dont une de les portes à le demi arrachée pend de guingois sur le papier pelucheux et verdâtre image est collée on distingue encore en haut des caractères autrefois dorés imprimés en creux et formant le mot illustration sous les roches violettes environnées écume et battues par les vagues à les reflets glauques bronze et roses il épelle lentement la légende claude effet de le soir on entend les cris rauques de les mouettes qui tournoient montent et descendent sur place parmi les embruns	[ "décroché de le mur par un paquet de plâtre le calendrier est tombé sur le sol les promeneuses à les ombrelles couleurs de fleurs qui folâtrent sur la pente ensoleillée de le coteau sont à le demi ensevelies sous les décombres par endroits apparaissent encore les noms de quelques fêtes imprimés en capitales rouges cendres rameaux passion défunts victoire quand il a fini de remplir les chargeurs le pourvoyeur masse son pouce en maugréant sa voix à les accents faubouriens poursuit une espèce de monologue ininterrompu sur un ton monocorde dont elle se départit à le peine à le certains moments où elle élève furieuse pour retomber ensuite marmonnant comme il parlait moins pour les autres que pour lui-même ", "dans le silence de la pièce qui s\\' assombrit peu à le peu elle semble avec les répétitions monotones de les mêmes jurons sa rage impuissante ses brefs éclats comme quelque chose de crépusculaire irréel comme si avec le chant sporadique de oiseau au-dehors elle rendait plus sensibles encore le silence la pénombre épaissit entre les murs et sous le plafond déchiqueté cette tenace puanteur particulière à les désastres d\\' une consistance pour ainsi dire palpable grise divertissement a pour quoi tu peux me dire alors y a plus qu\\ à le attendre que l\\ autre moitié de le plafond dégringole et puis les murs et puis le toit et nous dessous de comme à le moins on en aura fini y a des moments où je me dis que mimile il a eu de la veine d\\' y passer le premier jour il a même pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait un vrai bonheur quoi plus de mal que de peur comme on dit puisque maintenant est le monde à le l\\' envers et autre mal-blanc qui vient encore nous engueuler qui est -ce qui a tiré qui est -ce qui a tiré la ramenait pas si fort hier quand ces enfants de sa", "il mord dedans et porte aussitôt à sa bouche de sa main droite un morceau de pain dans lequel il mord aussi tandis qu\\ il mastique sa main repose le pain puis saisit une petite salière avec laquelle il saupoudre la partie restante de 'œuf le jaune forme un disque parfait légèrement verdâtre sur les bords il effrite chaque fois sous l\\ action de les dents présentant une surface irrégulière alors qu\\ elles coupent à le contraire de façon nette anneau blanc à le consistance élastique qui entoure il y a maintenant longtemps que le dernier de les chars et de les véhicules de la colonne qui défilait à le loin a disparu ", "dans le ciel turquoise au-dessus de les nuages vaporeux et blonds sont suspendus comme des ballons de les médailles d\\' or empiétant les unes sur les autres le drapeau rouge rayé de jaune flotte mollement sur le sol rose de la place les petites silhouettes égaillées et les élégants planteurs les promeneuses à le tournures vont et viennent se croisent entretiennent ou se saluent paisibles et bienséants dans la tiédeur de le jour finissant il semble en effet que ce soit le soir car les ombres qu\\ ils projettent sur le sol sont diffuses en dépit de le climat tropical les hommes y compris le cavalier sont coiffés de hauts-de-forme et portent des vêtements sombres seulement égayés par des gilets blancs ", "les jupes de les femmes tombent jusqu\\ à le terre il émane de la foule clairsemée une atmosphère de nonchalance un peu guindée quelques-uns des personnages portent des fardeaux en équilibre sur leur tête les visages de PROPN sont noirs à le bas de image enroulent et se déroulent des feuilles d\\' acanthe des palmes des volutes dorées dont les courbes entrechoquent comme les crêtes de vagues tumultueuses encadrant une coquille saint-jacques à le fond nacré sur lequel on peut lire le nom de le fabriquant et en épaisses lettres rouges le mot ", "a part le cri de oiseau et le chant de les grenouilles aucun bruit est venu troubler le silence depuis la chute de l\\ unique obus et le tapage de les rafales le tireur aspire de lentes bouffées de le cigare à extrémité maladroitement déchiquetée mouillée de salive gluante et marron foncé la fumée brûle douloureusement sa langue et la muqueuse de son palais desséchées et irritées comme si la chair était à le vif la figure porte comme légende bancs de galets à le pied d\\' une falaise les vagues sont figurées à le moyen de traits en forme de larges accents circonflexes très aplatis et ressemblent à les rangées de tentes alignées et basses d\\' un camp militaire ", "de petits ovales sont accumulés à le bas de la haute muraille calcaire striée de bandes foncées horizontales comme les couches superposées une tranche de ces gâteaux alternent pâte et confiture un sentier suit le haut de la falaise dont il épouse les courbes montant et descendant frôlant parfois bord les ombrelles à les couleurs de fleurs qui se suivent à la queue leu leu sautillent en se détachant sur le ciel par l\\ effet de la marche sans doute de la chaleur ou de le vent peut-être pour d\\' autres raisons le visage de la jeune femme qui marche la dernière est maintenant très rose elle répète je vous en prie je vous en supplie elles vont se demander ce que nous ", "profitant d\\' un élargissement de le sentier l\\' homme la devance prestement et immobilise lui barrant le passage la jeune femme s’ arrête et le regarde les yeux agrandis la bouche entrouverte les lèvres humides une vague expression d\\' effroi et d\\' excitation mêlés sur son visage délicat sous les dentelles ivoire sa poitrine abaisse et se soulève rapidement appuyé sur sa canne homme fait semblant de montrer quelque chose à le loin sur la mer le voilier à la mâture inclinée pointant à le bout de son bras tendu le journal roulé en flûte le plus jeune de les ouvriers a aussi placé entre ses jambes écartées et à le demi repliées briques superposées ", "des épaisseurs irrégulières de plâtre adhèrent à les briques dont les surfaces ainsi bosselées ne se touchent qu\\ imparfaitement de sorte que 'édifice est quelque peu branlant chacune de les briques empiète légèrement de biais sur celle qui la soutient et ensemble présente aspect de amorce un escalier en spirale un morceau de journal déchiré est étalé sur la brique supérieure en guise de nappe sont disposées une boîte de sardines un gobelet en plastique orange et un morceau de pain sur le couvercle de la boîte est représenté un trois-mâts dont les voiles ocre se profilent sur un ciel vert la mer sur laquelle il avance est d\\' un gris métallique " ]	[ "–aucune il dort –sera -t-il bientôt en état de se présenter devant nous –je suis convaincu que cette comparution n’ offre dès à le présent aucun danger je crois même qu’ elle sera d’ un heureux effet sur son imagination –c’ est bien prenez place auprès de moi monsieur de bernaye ", "gardefort rêvait de milady allant à le supplice sous le voile noir de les parricides d’ autres fois elle le trompait il la surprenait en tête à le tête avec ce grumbach lui faisant des confidences j’ étais sournoise et disgracieuse disait -elle vous mon nouveau maître m’ avez assouplie et cadencée vous m’ avez décapée fait oublier ce que le commandant m’ avait appris vous m’ avez sauvée de ses mains inhabiles ", "un bois épais couvrait le sol au-delà PROPN s’ arrêta sur la lisière de ce bois qu’ arriva -t-il alors —le bois était bien sombre sombre comme le passage silencieux à la terre de les esprits je ne pouvais voir qu’ un coin de le ciel si un shoshoné était accessible à la crainte multonomah aurait eu peur ", "jamais il ne viendrait à l’ idée de les costecalde de chanter celle de les bézuquet ni à les bézuquet de chanter celle de les costecalde et pourtant vous pensez s’ ils doivent les connaître depuis ans qu’ ils se les chantent mais non! chacun garde la sienne et tout le monde est content pour les romances comme pour les casquettes le premier de la ville était encore tartarin sa supériorité sur ces concitoyens consistait en ceci: tartarin de tarascon n’ avait pas la sienne ", "parce que dans le fond cela te rassurait que le théâtre de l’ ébriété te dicte ta conduite tu étais content de faire tes adieux à la ville en étant plein comme une outre tu longeas les abords de le parc décidas d’ aller pisser un coup dans les bois en matière d’ hommage fredonnant ton dernier cru dont tu étais si fier tu te trouvais à le côté de la grande roue de berlin avant on y accédait côté lac mais cette entrée comme l’ ensemble de les berges avait été condamnée par mesure de sécurité toujours éviter que les fluides circulent mettre en place de les protocoles pour oublier la mort sauf que la mort elle ne vous oublie pas s’ autorisait à le déclamer la voix piteuse et ivre dans ta tête quelle énergie il fallait pour éradiquer les formules toutes faites ", "pour elle et en ce moment c’ était tout elle revint à sa place avec des larmes dans les yeux elle raconta ce qu’ elle avait vu ne se doutant pas la malheureuse que par son récit elle tuait cette dernière lueur d’ espoir que pouvaient conserver encore ceux qui ne savaient rien de la lutte de le chauffeur de sa tentative désespérée et de son lamentable insuccès aussi une terrible pensée surgit-elle dans l’ esprit de l’ un de ces voyageurs celui qui possédait le fusil dont chaussang avait parlé il se leva prit son arme y mit une cartouche et quelques secondes après le chauffeur entendit une balle siffler au-dessus de la locomotive ", "il ne la comprit vraiment qu’ après un geste audacieux de le personnage souligné d’ un nouvel appel de michelle il vit alors que la jeune fille coincée entre le mur de le café d’ un côté et l’ inconnu de l’ autre ne pouvait s’ écarter de son poursuivant .il s’ avança donc vers eux et poliment en soulevant sa casquette il remarqua –vous occupez ma place monsieur! veuillez vous retirer l’ étranger mais devant la ferme attitude de john il balbutia quelques vagues paroles et de nouveau glissant sur la banquette de moleskine il retourna à la table qu’ il avait quittée le jeune russe avait agi si naturellement et avec une telle correction que michelle sidérée se demanda si elle n’ avait pas rêvé cette scène .mais fit un signe à le garçon qui accourut –ce porto est à le monsieur apportez -moi le verre que j’ ai laissé sur le comptoir ", "les navires de plus en plus rares je l’ ai dit– qui faisaient relâche à le port-soudan manœuvraient de la manière suivante faisant route à le jusqu’ à le relever à le nord-ouest le phare sud de ils venaient alors à l’ ouest courant sur l’ erre machines stoppées autrefois dans les temps impériaux qui m’ avaient précédé et même encore à l’ époque ou ̀ j’ exerçais réellement ma charge de harbour on déroulait une échelle à le flanc de coque et un pilote qu’ avait amené jusque là un bouchonnant petit boutre embarquait pour diriger la phase finale de les manœuvres d’ entrée de port et de mise à le quai à le vrai dire il n’ était pas rare qu’ il fût plus qu’ à le demi ivre d’ eau-de-vie ou de khat et que le commandant après lui avoir prodigué force salutations et marques de respect dans un style fleuri lointainement issu de les et une nuits le fît boucler dans une cabine avec une bonne rasade de whisky cependant qu’ on remettait les machines en avant lente ces fonctionnaires ne voyaient nullement d’ un mauvais œil que leur autorité fût ainsi bafouée surtout si quel", "son caractère sombre ne le porte déjà que trop à ce genre de vie notre chère armance a de la bizarrerie dans la manière de voir loin de tendre à le changer ce que je trouve à le reprendre chez octave elle fortifiera ses habitudes bourgeoises et par ce mariage vous abîmez notre famille –octave est appelé à la chambre de les pairs il y sera un noble représentant de la jeunesse française et par son éloquence conquerra de la considération personnelle –il y a presse; ", "PROPN cherchait tous les motifs de sortie pour échapper à ses récriminations et plus que jamais pliait lâchement devant elle ce n’ était donc pas lui qui aurait défendu la petite gwen bousculée par mme dourzen et par joséphine la cuisinière laquelle n’ aimait pas les enfants traitée avec mépris par rose et pincée frappée par la sournoise et mauvaise laurette un matin devant son père celle-ci donna un croc-en-jambe à l’ orpheline qui passait dans le vestibule tomba mais aussitôt relevée elle courut à le laurette et lui lança un soufflet.mme à le ce moment parut à le seuil de le salon " ]
les antibiotiques le sang-froid de la première partie de la nuit n' avaient donc servi à le rien cela finissait à l' hôpital j' avais le sentiment de m' être bien conduite jusqu' à l' hémorragie je cherchais la faute elle commençait sans doute à le cordon qu' il n' aurait pas fallu couper je ne maîtrisais plus rien .(je sens qu' il en sera de même lorsque ce livre sera fini ma détermination mes efforts tout ce travail secret clandestin même dans la mesure où personne ne se doute que j' écris là-dessus s' évanouiront d' un seul coup	[ "je n' aurai plus aucun pouvoir sur mon texte qui sera exposé comme mon corps l' a été à l' hôtel-dieu on m' a déposée sur un lit roulant dans un hall avec des allées et venues en face de l' ascenseur ce n' était jamais mon tour d' être emmenée une fille avec un ventre énorme est arrivée accompagnée d' une autre femme qui devait être sa mère elle a dit qu' elle allait accoucher l' infirmière l' a rembarrée elle n' était pas de le tout à le terme ", "la fille voulait rester il y a eu une dispute elle est repartie avec sa compagne l' infirmière haussait les épaules PROPN elle nous fait le coup depuis jours j' ai compris qu' il s' agissait d' une fille de ans sans mari elle avait gardé l' enfant mais elle n' était pas mieux traitée que moi la fille avortée et la fille mère de les quartiers pauvres de rouen étaient logées à la même enseigne ", "peut-être avait -on plus de mépris pour elle que pour moi .dans la salle d' opération j' ai été nue les jambes relevées et sanglées dans des étriers sous une lumière violente je ne comprenais pas pourquoi il fallait m' opérer il n' y avait plus rien à me retirer de le ventre j' ai supplié le jeune chirurgien de me dire ce qu' il allait me faire il s' est planté devant mes cuisses ouvertes en hurlant: je ne suis pas le plombier ce sont les dernières paroles que j' ai entendues avant de sombrer dans l' anesthésie ne suis pas le plombier cette phrase comme toutes celles qui jalonnent cet événement des phrases très ordinaires proférées par des gens qui les disaient sans réfléchir déflagre toujours en moi ni la répétition ni un commentaire sociopoli~ tique ne peuvent en atténuer la violence je ne l' attendais pas ", "fugitivement je crois voir un homme en blanc avec des gants de caoutchouc qui me roue de coups en hurlant je ne suis pas le plombier et cette phrase que lui avait peut-être inspirée un sketch de fernand raynaud qui faisait alors rire toute la france continue de hiérarchiser le monde en moi de séparer comme à le coups de trique les médecins de les ouvriers et des femmes qui avortent les dominants de les dominés je me suis réveillée il faisait nuit j' ai entendu une femme entrer et crier de me taire à la fin j' ai demandé si on m' avait enlevé les ovaires elle m' a rassurée avec brutalité: j' avais été simplement curetée ", "j' étais seule dans une chambre habillée d' une chemise de l' hôpital j' entendais des pleurs de bébé mon ventre était une cuvette flasque .j' ai su que j' avais perdu dans la nuit le corps que j' avais depuis l' adolescence avec son sexe vivant et secret qui avait absorbé celui de l' homme sans en être changé– rendu plus vivant et plus secret encore j' avais un sexe exhibé écartelé un ventre raclé ouvert à l' extérieur un corps semblable à le celui de ma mère .j' ai regardé la feuille accrochée à le pied de le lit ", "il y avait écrit je lisais ce mot gravide pour la première fois il me déplaisait en me rappelant le mot latin lourd–le sens m' est apparu je ne comprenais pas pourquoi on écrivait cela puisque je n' étais plus enceinte on ne voulait donc pas dire ce que j' avais eu .à midi on a déposé près de moi de la viande bouillie sur un morceau de chou affaissé sillonné de côtes et de nervures qui emplissait l' assiette ", "je ne pouvais pas y toucher j' avais l' impression qu' on me donnait à le manger mon placenta .dans le couloir il régnait une grande effervescence qui semblait rayonner de le chariot de nourriture à le intervalles réguliers une voix de femme criait à la cantonade une crème pour mme ou y qui allait comme un privilège l' interne de la nuit précédente est passé il est resté à le fond de la chambre il semblait gêné ", "j' ai cru qu' il avait honte de m' avoir maltraitée dans la salle d' opération j' étais embarrassée pour lui je me trompais il avait seulement honte d' avoir –parce qu' il ne savait rien de moi–traité une étudiante de la fac de lettres comme une ouvrière de le textile ou une vendeuse de monoprix ainsi que je l' ai découvert le soir même .toutes les lumières étaient éteintes depuis assez longtemps la garde de nuit une femme à le cheveux gris est revenue dans ma chambre s' est approchée silencieusement jusqu' à la tête de mon lit ", "dans la pénombre de la veilleuse je la voyais bienveillante elle m' a chuchoté d' une voix grondeuse la nuit dernière pourquoi vous n' avez pas dit à le docteur que vous étiez comme lui après quelques secondes d' hésitation j' ai compris qu' elle voulait dire: de son monde à le lui il avait appris que j' étais étudiante seulement après le curetage sans doute par ma carte de la mnef elle mimait l' étonnement et la colère de l' interne mais enfin pourquoi elle ne me l' a pas dit pourquoi comme indignée elle-même de mon attitude j' ai dû penser qu' elle avait raison et que c' était ma faute s' il s' était conduit violemment il ne savait pas à qui il avait affaire " ]	[ "madame l' héréec abandonna sa pensée à le cours qu' elle avait pris elle revit cet à le delà de les fêtes de lannion l' amour déclaré de guillaume l' héréec l' opposition immédiate violente persévérante de madame jeanne la mère de guillaume une bretonne de tréguier froide et tenace oh! certes si le mariage avait eu lieu c' était bien malgré madame jeanne elle avait lutté jusqu' à le bout contre son fils et dit tout ce qu' on pouvait dire: l' inégalité des fortunes car les l' héréec étaient riches et de vieille souche bourgeoise la coquetterie de la jeune fille l' humeur légère de toutes ces femmes de lannion elle détestait lannion d' une haine de clocher méprisante et aveugle ", "répondit froidement le comte vous jouez l’ ancien jeu vous avez tort tenez à le vous il se fendit et piqua légèrement l’ hidalgo en pleine poitrine ", "elle s’ interrompra une première fois pour demander à le daniel de faire le service parce que la main de raymond tremble un peu qu’ il risque d’ en verser à le côté puis une seconde fois quand elle a craint d’ ennuyer la jeune femme dites-le-moi si je vous ennuie avec mes bavardages mais on voyait que la jeune femme ne simulait pas qu’ elle était véritablement attentive à le cette entreprise de renflouage d’ un monde dont elle avait eu écho qu’ elle avait sans doute effleuré mais pour la compréhension de lequel il lui manquait certains éléments à le plusieurs reprises on l’ a sentie désireuse de poser des questions notamment lorsqu’ elle s’ est tournée vers daniel suite à une remarque à le sujet de laquelle elle aurait aimé avoir une précision un éclaircissement madame moineau venait d’ évoquer la mort de sa mère de ta pauvre mère mais juste comme une date un repère chronologique sans s’ attarder ensuite par recoupements elle a pu établir que son compagnon avait perdu sa maman très tôt sans doute même à un âge ou ̀ on n’ en garde que peu de souvenirs et qu’ ", "montrant les portraits accrochés au-dessus de la cheminée elle demanda:« c’ est des grands hommes –oui dit juliette à le droite c’ est jules et à le gauche c’ est –et la jument verte –elle était là entre les maintenant elle est à le saint-margelon chez mon oncle ferdinand ", "marie le reconnaît et ralentit lui dit: ah non ne vous arrêtez pas quand on fait du jogging il ne faut pas s’ arrêter alors marie ne s’ arrête pas je vous accompagne un petit bout de route je ne vous ai pas tellement remerciée à le fond pour l’ autre fois ", "vous avez donné à le tout cela une allure dramatique qu’ on devait éviter l’ abbé j’ ai créé des circonstances n’ est -ce pas notre règle le supérieur vous vous y êtes laissé gagner à la main par vous-même à le début vous pouviez leur parler à le chacun dans le privé; vous pouviez m’ en parler à le moi ", "parmi les femmes il y en a plus de laides que de jolies; parmi les hommes plus de sots que de spirituels on y mange de le bœuf de le mouton de le riz parmi les arbres et les plantes qu' il a vus il m' a cité des tilleuls des lauriers-roses des camélias des pivoines des mauves et un magnolia dont les fleurs précèdent les feuilles pour ce qui est de ce dernier point je ne sens pas un désir extrêmement vif d' aller voir ce magnolia en chine attendu qu' il est venu depuis longtemps me voir en france et que j' en ai pieds dans mon jardin mais cependant il faut dire qu' en chine je l' entendrais appeler tandis qu' ici moi je l' appelle et les savants præcox ", "air ennui elle prenait par exemple pour assister à des spectacles elle était donné le mal- et non de les moindres organiser expression lointaine qui maquillait si subtilement ses efforts ambitieux et lui conférait par effet rétroactif une sorte de privilège de naissance qui la vengeait de tous ceux ou celles qui jusqu\\ alors ne l\\ avaient tolérée que comme simple amuseuse son triomphe était le choix de les épithètes frivoles réservées pour l\\ ordinaire à son pékinois favori et dont soudain elle usait pour qualifier homme le plus gravement admiré sa façon à le tel point familière avec quiconque passait pour avoir du génie ou à la rigueur de le talent forçait de conclure à la quasi-égalité de cette femme que nul aimait ni estimait et des esprits jugés les meilleurs les plus aigus ou les plus vigoureux de aussi abandonnant jamais une si heureuse tactique à le seule fin de se parer d\\' un jeune succès la roumano-scandinave qui eût donné sa cascade de perles pour un simple rang elle eût pu oser prétendre hérité de sa grand-mère traînait -elle m. arthur da", "te dire que je n' ai pas tout pigé lorsqu' il nous a joué le grand air de j' ai mes vapeurs serait un gros mensonge qui ne passerait pas par la porte moi un bérurier tou rn eur -de- l’ œil même dans des polars saugrenus comme icelui je peux pas admettre le coup de la main à le cœur le h mon dieu je décède te les laisse pour la production à l' eau de rosé de certains confrères que j' aurais honte de leur citer le nom pas mal goupillé l' aminche beau travail ", "l’ homme tenant toujours ce long tube fumant et s’ élançant pour ramasser à le terre le cadavre inerte d’ une compagne assassinée .son sang qu’ elle n’ avait jamais vu coulait en gouttes rouges comme les baies blettes de les sorbiers sur le gilet bigarré de ses plumes qui s’ agglutinaient pour un pansement naturel et spontané un plomb lui avait traversé les chairs et sans mettre sa vie en péril lui avait appris par là que l’ homme était un danger mais que pouvait bien faire auprès de l’ assassin la sœur traîtresse qui les attirait dans le piège de le même endroit le signal d’ invite venait toujours c’ était une vesprée calme de fin d’ automne; pas un fil d’ air ne frôlait la forêt où les dernières feuilles à l’ extrémité de les rameaux menus se seraient agitées comme des mains difformes pour un adieu triste " ]
et d’ une voix fébrile elle accentua: –jacques j’ en ai le pressentiment tu cours un grand danger –moi! –oui toi. –mais non –ce matin contrairement à le mes habitudes j’ ai lu les journaux qui rendaient compte de l’ assassinat de le louvre –eh bien –a peine les avais -je terminés que je recevais ce billet j’ ai reçu le même hier soir –et tu n’ y attaches pas plus d’ importance –malice cousue de fil blanc	[ "–comment cela –hier j’ ai très bien compris que je gênais l’ inspecteur ménardier qui est chargé de cette affaire et maintenant j’ en suis sûr c’ est lui qui aura employé ce subterfuge pour se débarrasser de moi un policier tel que lui objectait simone n’ emploierait pas des procédés aussi enfantins pour moi cette missive est réelle jacques je t’ en supplie renonce à une entreprise où j’ en ai la conviction tu t’ exposes à les plus graves dangers je t’ en prie scandait le journaliste excédé bouleversée la jeune femme s’ écriait: –s’ il t’ arrive malheur je ne te survivrai pas –ma pauvre simone reprenait jacques bellegarde tu es une grande romanesque ", "elle n’ eut qu’ un cri: t’ adore! jacques presque malgré lui détourna la tête lentement il dégagea ses mains que sa maîtresse tenait emprisonnées dans les siennes puis il s’ en fut vers son bureau ouvrit un tiroir et y renferma le message que mlle desroches venait de lui remettre celle-ci qui ne l’ avait pas quitté de les yeux murmurait accablée –je sens bien que tout est fini! d’ un mouvement brusque comme si elle rassemblait le restant de ses forces prêtes à l’ abandonner elle se leva ", "PROPN eut un geste mais un geste vague pour la retenir –adieu fit -elle en chancelant dans ce mot il y avait tant de détresse que jacques eut l’ impression qu’ un glas tintait à ses oreilles angoissé il lui barra la route elle s’ effondra dans ses bras en sentant son étreinte l’ enserrer avec désespoir son cœur battre contre le sien si précipitamment qu’ on eût dit qu’ il allait se briser jacques envahi par une de ces pitiés d’ autant plus fortes qu’ elles sont la dernière flambée d’ un amour qui s’ éteint ne put que murmurer: –calme -toi nous allons déjeuner ensemble ", "–c’ est vrai? s’ exclama simone avec un sursaut de joie presque enfantine –oui –où cela –aux glycines une expression de joie subite illumina le visage douloureux de la jeune femme PROPN déposa un baiser rapide sur son front fiévreux ", "puis il sonna marie-jeanne –ma canne mon chapeau fit -il simone sortit de son sac une petite boîte à le poudre et se campant devant une glace elle s’ efforça de faire disparaître les traces de son chagrin qui rougissait ses beaux yeux si tendres la femme de ménage revenait avec les objets demandés le reporter lui glissa à l’ oreille ", "–surtout n’ oubliez pas de demander à le votre mari marie-jeanne eut un geste d’ acquiescement puis jacques et simone gagnèrent le dehors alors tout en les regardant s’ éloigner mme gautrais grommela –faut -il qu’ il en ait du courage m. jacques pour passer la journée avec cette raseuse et la nuit dans la salle de les dieux barbares chapitre le restaurant de les glycines glycines était à le moment où se déroule cette histoire l’ établissement le plus en vogue de le bois de boulogne ce jour-là à l’ heure de le déjeuner il faisait un temps magnifique ", "profitant des premières caresses de le printemps une clientèle très sélecte avait envahi la plupart de les tables qui se dressaient dans le joli décor de verdure d’ un beau jardin fleuri et ombragé un homme déjà d’ un certain âge habillé avec une sobre élégance à le regard très vif sous ses lunettes à le monture d’ écaille à la barbe et à les cheveux grisonnants et qu’ accompagnait une délicieuse jeune fille vêtue d’ une toilette d’ une fraîcheur exquise et d’ un goût parfait venait de s’ installer sous un parasol leur entrée était passée inaperçue même à le bellegarde et à le simone desroches qui à une table voisine venaient d’ attaquer de savoureuses tartines de caviar s’ approchant de les nouveaux arrivants le maître d’ hôtel tendit la carte à la jeune fille mais celle-ci la remettant à le vieux monsieur fit d’ une voix claire harmonieuse –commande papa tu t’ y entends beaucoup mieux que moi –entendu ma petite colette a ces mots PROPN retourna légèrement la tête ", "il ne put réprimer un léger mouvement de surprise il venait de reconnaître la charmante personne que la veille il avait rencontrée boulevard PROPN elle de son côté en apercevant le journaliste esquissa un rapide sourire puis baissant les yeux tandis que son père commandait le menu elle prit l’ un de les œillets semés sur la table et l’ approchant de son visage elle parut prendre un vif plaisir à en respirer le parfum simone toujours à les aguets n’ avait pas été sans saisir à le passage cette petite scène rapide dont aucune nuance ne lui avait échappé –tu connais ces gens demanda -t-elle tout bas à son ami ", "–pas de le tout répliqua celui-ci en affectant un air indifférent –tiens je croyais simone se tut rongeant son frein tandis qu’ on apportait les quenelles de brochet à le bourgogne jacques ne put s’ empêcher de jeter à la dérobée à l’ adresse de la jolie parisienne quelques furtifs regards que simone ne manqua pas de surprendre alors brusquement les sourcils froncés elle lança à le jacques d’ un ton bref: –tu es toujours décidé à t’ occuper de cette affaire de le louvre? sans doute le vieux monsieur et sa fille avaient -ils surpris ce propos car ils échangèrent un rapide coup d’ œil qui pour un observateur avisé aurait pu paraître quelque peu étrange " ]	[ "c’ était une tempête de neige électrique à les gros flocons peu serrés dont le contact produisait de les aigrettes lumineuses le paracuta fut plusieurs fois à l’ instant d’ être englouti tant la mer déferlait avec fureur mais on s’ en tira sains et saufs .cependant l’ espace ne s’ éclairait déjà plus que d’ une manière imparfaite de fréquentes brumes réduisaient à le quelques encablures seulement l’ extrême portée de la vue aussi la surveillance dut-elle être établie de manière à le éviter toute collision avec les glaces flottantes dont la vitesse de déplacement était inférieure à le celle de le paracuta il y a également lieu de noter que de le côté de le sud le ciel s’ illuminait souvent de larges lueurs dues à l’ irradiation de les aurores polaires ", "quand on a un zig qui assure tout seul le spectac’ on marche en équipe réduite et il est parti avant le petit marcel cet électricien bien avant personne n' est entré dans la loge de petit marcel pendant qu’ il se déshabillait non les gens qui veulent des orthographes ou des renseignements l’ attendent à le salon qu’ est fait pour près de ma loge c’ est écrit à l’ entrée ", "le petit clerc la rassurait –l’ eau je connais disait je nage comme un poisson j’ ai été élevé dans la mer et il lui contait ses prouesses il quittait la côte à le beuzeval et s’ en allait si loin qu’ on le croyait perdu mais il riait de la frayeur de les autres et pourtant la mer manette c’ est autre chose qu’ une petite mare comme l’ étang de trémel ", "on ne parle pas une seule seconde de son talent l’ insistance de PROPN finit par triompher c’ est un fait unique charlotte salomon exclue de toutes parts est admise elle va étudier à l’ académie de les beaux-arts de berlin ", "répondit celle-ci –moi je me nomme et je suis né dans la caroline de le sud mais voilà ans que j’ ai quitté mon pays pour les pampas de la bolivie et cela me fait plaisir de revoir des compatriotes –vous habitez cette partie de la province monsieur demanda mrs weldon –non répondit je demeure dans le sud sur la frontière chilienne mais en ce moment je me rends à le atacama dans le nord-est ", "le soleil en se levant le lendemain matin me trouva feuilletant les livres favoris de mon père on avait bien détruit sa correspondance ses notes ses manuscrits mais on ne s’ était pas défié des volumes de sa bibliothèque je passai jours et nuits à un travail ingrat mais fiévreux je ne rassemblai pas peut-être la valeur de pages mais c’ en fut assez j’ avais l’ héritage de mon père et la pensée qui couvait en moi à l’ état latent se formulait je voulais non seulement venger mon père mais poursuivre mais traquer mais écraser la monstrueuse association qui faisant de le crime une science exacte le multiplie par lui-même crée systématiquement l’ erreur judiciaire et brave impunément la loi en tenant magasin de sang innocent toujours prêt à le payer le sang de ses victimes le colonel hocha la tête et murmura en chatouillant le portrait de l’ empereur de russie sur sa boîte d’ or: voilà une maîtresse phrase le gaillard a de l’ acquit et de la capacité ", "et sous la pluie ruisselante dans un éclaboussement de boue je descends à l’ unique auberge de le village qui paraît vieille de ou siècles là j’ attendais une nuit de solitude et de silence mais non la veille de le pèlerinage c’ est la coutume paraît -il de faire grande fête après le souper arrive une première guitare dont le manche est orné de pompons de laine comme la tête d’ une mule puis une seconde puis une troisième tout un orchestre avec un tambourin à le paillettes de cuivre ", "s’ écria minoret mesmérien entraîna l’ incrédule dans un escalier assez obscur et le lui fit monter avec précaution jusqu’ à le quatrième étage en ce moment se produisait à le paris un homme extraordinaire doué par la foi d’ une incalculable puissance et disposant des pouvoirs magnétiques dans toutes leurs applications non-seulement ce grand inconnu qui vit encore guérissait par lui-même à le distance les maladies les plus cruelles les plus invétérées soudainement et radicalement comme jadis le sauveur de les hommes mais encore il produisait instantanément les phénomènes les plus curieux de le somnambulisme en domptant les volontés les plus rebelles la physionomie de cet inconnu qui dit ne relever que de dieu et communiquer avec les anges comme swedenborg est celle de le lion ", "—ce que j’ en disais c’ était pour ne pas vous contrarier la jeune femme était à le bar entourée par les journalistes qui la questionnaient —en somme delfosse a volé le contenu de votre sac il était votre amant depuis longtemps il n’ était même pas mon amant elle manifestait un certain embarras ", "elle avait à le côté un salon plus sévère et d’ aspect presque sombre grand meublé de fauteuils louis xiv et de crédences de chêne noir quelques tableaux peu nombreux et d’ un grand style l’ hôtel était vaste dans la salle à le manger à les panneaux brossés par vollon on eût pu donner un dîner préfectoral et noris y prenait ses repas presque toujours seule elle vivait isolée dans ces pièces d’ un luxe superbe sans tons criards où sa fantaisie et son goût entassaient les objets d’ art qui amusaient ses yeux et les livres qui fouettaient son esprit " ]
mais un soir ayant remarqué les endroits j’ y posai solides setons doublés et bien attachés à de fortes cépées de chêne et m’ en retournai tout courant le lendemain c’ était jour de chasse et de loin j’ entendais par intervalles la trompe de le piqueur et les voix de les chiens je ne sus rien de ce jour-là et j’ enrageais en moi-même quand le surlendemain étant dans la forêt de la granval je trouvai entre les maurezies et le lac-viel le piqueur de l’ herm qui sonnait des appels il me demanda si je n’ avais pas vu un grand chien blanc et noir marqué de feu à les pattes et au-dessus de les yeux je lui répondis que non et là-dessus poussant son cheval il s’ en alla	[ "dans les villages à les entours de la forêt on sut par ce piqueur que taïaut le chien de tête était perdu moi je ne disais rien mais je soupçonnais qu’ il pourrait bien être étranglé mort à le pied d’ un petit chêne là-bas dans la combe-du-loup j’ avais une forte envie de m’ en accertainer mais la crainte d’ être vu et d’ attirer les soupçons sur moi me retenait cependant perdant patience le dimanche pendant la messe sûr que tous maîtres et domestiques y étaient je courus à la combe-du-loup ha! la tête de taïaut était là par terre dans la coulée et tout le reste avait disparu mangé par les loups il payait pour notre pauvre chienne je détachai vite le seton et je m’ en revins tout fier et content de ce commencement de vengeance ", "à le château personne ne se douta de rien et lorsque quelques jours plus tard mascret trouva la tête de taïaut à le moitié mangée par les fourmis on crut que le chien n’ ayant pas retraité avec les autres avait été attrapé la nuit par les loups j’ étais content j’ ai dit: pourtant quelque chose me fâchait c’ était que le comte ne sût pas que j’ avais fait ce coup un beau jour pensais -je je le lui dirai bien mais pour le moment c’ était trop dangereux ", "la mort de mon père ne l’ avait pas saoulé d’ ailleurs et il cherchait encore à le nous faire de le mal à le nous autres pour nous faire quitter le pays et nous ôter le pain de la main il voulut d’ abord acheter la tuilière où nous demeurions mais l’ homme à qui elle appartenait qui ne l’ aimait guère comme tout le monde dans le pays de le reste refusa de la lui vendre n’ ayant pas réussi de ce côté il imagina de faire revenir le fils de chez PROPN PROPN où travaillait ma mère lequel avait assez de la vache enragée de le régiment quoiqu’ il se fût enrôlé volontairement le comte agit si bien qu’ il lui fit avoir son congé je ne sais sous quel prétexte ", "mais en ce temps-là les nobles comme lui faisaient tout ce qu’ ils voulaient voilà donc ma mère encore une fois chômant et à se demander d’ où elle tirerait le pain juste en cet instant comme pour répondre à la méchanceté de le comte un autre de ses chiens se prend encore à un seton mais cette fois on le trouva et mascret dit: –si martissou n’ était pas mort à les galères je jurerais que c’ est lui qui a fait et posé ce collet mais PROPN a n’ alla pas plus loin pour le moment on crut que le chien s’ était pris à un seton tendu pour le lièvre comme a arrive quelquefois ", "pourtant une quinzaine de jours après mascret qui avait son idée me trouvant dans la forêt tira le lacet de son carnier et me dit: –connais -tu la colère de toutes les canailleries de le comte me monta tout d’ un coup: –oui bien dis -je c’ est moi qui l’ ai pose foutu méchant garnement je vais te corriger mais me jetant en arrière j’ ouvris mon couteau en même temps prêt à le planter dans le ventre de le garde: –avance si tu n’ es pas un capon ", "lorsque mascret me vit ainsi les sourcils froncés les yeux flamboyants la bouche grinçante montrant les dents comme un jeune loup qui va mordre il eut peur et s’ en alla après force menaces cependant l’ hiver était la ̀; les pinsons se rassemblaient par troupes les mésanges quittaient les bois pour les jardins les grives descendaient dans les prés et les rouges-gorges venaient autour des maisons c’ est l’ époque où l’on balaie la feuille dans les châtaigneraies où l’on cure les rigoles de les prés où l’on ramasse le gland et autres broutilles comme toutes choses que les gens font en s’ amusant il n’ y a pas d’ ouvrage pour les journaliers en ce temps-là voyant donc qu’ elle n’ aurait pas de travail autrement ma mère qui était bonne filandière chercha de le chanvre à le filer d’ un côté et d’ autre et en trouva quelque peu ", "elle se mettait une châtaigne sèche toute crue dans la bouche pour faire de la salive et filait ainsi de le matin à le soir gagnant à le peu près ses sous par jour il n’ y avait pas pour manger notre aise de pain heureusement l’ homme à qui était la tuilière nous avait donné des châtaignes à le ramasser à le moitié de manière que nous en avions la valeur de sacs sur de la fougère dans le fond de la cassine ce qui nous assurait de ne pas mourir de faim cet hiver quant à le bois il ne nous manquait pas nous en avions amassé un grand pilo pour la mauvaise saison sous un bout de hangar qui tenait encore un peu ce fut bien à le propos quand vint la neige et qu’ il fallut rester des journées entières à le coin de le feu pour m’ amuser cependant que ma mère filait sans relâche moi je m’ essayais à le faire de les cages d’ osier ayant pour tout outil mon couteau et une baguette de fer que je faisais rougir pour percer les trous de les barreaux ", "l’ hiver on dit que c’ est la bonne saison pour les riches mais pour les pauvres il n’ en va de même d’ ailleurs il n’ y a pas de bonne saison pour eux ceux-là qui ont besoin de gagner leur vie sont encore plus malheureux lorsque le travail de terre manque ainsi sont dans la campagne les pauvres mercenaires il leur faut chômer lorsqu’ il pleut ou neige et jeûner aussi souvent outre l’ hiver c’ est le temps ou ̀ il ferait bon être bien habillé de bonne bure épaisse ou de bon cadis bourru pour se préserver de le froid ", "mais les pauvres gens sont obligés de passer les mois de gel avec leurs habillements d’ été nous autres dans cette baraque où l’ eau et la neige tombaient par le trou de la tuilée où le vent s’ engouffrait aussi tuant quelquefois le chalel pendu à le manteau de la cheminée nous n’ étions pas trop bien comme on peut croire; surtout que nos habillements toujours les mêmes usés percés n’ étaient guère chauds aussi quand vint le printemps que les noisetiers sauvages fleurirent leurs chatons et que les buis commencèrent à le faire leurs petites marmites il nous sembla renaître avec le soleil mais ce n’ était pas le tout il fallait manger et pour manger gagner des sous " ]	[ "il semble que c’ est la france qui s’ en va on s’ embrasse en se séparant comme si l’on était de vieux amis on parle de se revoir des appels de trompette et de clairon retentissent fantassin quitte la table hospitalière; ", "il n' y eut pas de signes dans le ciel et l' aube de ce mardi de septembre éclaira doucement le monde on dut réveiller PROPN péloueyre qui avait dormi d' un sommeil profond les dalles de le vestibule et la pierre de le seuil disparurent sous le buis le laurier et les feuilles de magnolia toutes les odeurs de la maison cédèrent à le celle de cette jonchée piétinée les demoiselles d' honneur chuchotaient et à le cause de leurs robes ne s' asseyaient pas ", "comment se fait -il donc que j’ aie eu peur ainsi la porte de le tombeau ne s’ ouvre pas en dedans ai vu ces jours passés une chose hideuse .il était à le peine jour et la prison était pleine de bruit on entendait ouvrir et fermer les lourdes portes grincer les verrous et les cadenas de fer carillonner les trousseaux de clefs entre-choqués à la ceinture de les geôliers trembler les escaliers de le haut en bas sous des pas précipités et des voix s’ appeler et se répondre des bouts de les longs corridors mes voisins de cachot les forçats en punition étaient plus gais qu’ à l’ ordinaire tout bicêtre semblait rire chanter courir danser.moi seul muet dans ce vacarme seul immobile dans ce tumulte étonné et attentif j’ écoutais un geôlier passa me à l’ appeler et à le lui demander si c’ était fête dans la prison ", "me raconte qu’ il m’ a vue plusieurs fois dans le quartier avec g.quelques mois auparavant déverse sur moi un tombereau d’ obscénités brode sur tout ce que je dois savoir faire à le lit maintenant grâce à le g.une vraie héroïne de sade!rien n’ excite plus certains vieux messieurs que l’ idée d’ une jeune fille totalement dépravée .je m’ enfuis en courant et arrive en classe en larmes.youri fait ce qu’ il peut pour contrer mes accès de mélancolie qu’ il commence à le trouver lourds à le porter d’ autant qu’ ils lui semblent injustifiés mais regarde -toi enfin tu es jeune tu as la vie devant toi. souris sauf que je ne suis plus qu’ une boule de rage qui s’ épuise à le faire comme si tout allait bien à le donner le change cette colère j’ essaie de la taire je la cache en la redirigeant contre moi la coupable c’ est moi ", "je cligne des yeux comme devant une exposition d’ hyper-réalistes madame elle a un infime sourire monsieur elle chuchote m’ accorderiez -vous quelques instants bien volontiers je m’ efface elle entre ", "et quand je songe que nous étions alors le avril et que bientôt allaient commencer les batailles je la regarde comme un dernier adieu de le pays pour la moitié d’ entre nous: plusieurs ne devaient plus entendre parler de leurs parents de leurs amis de ceux qui les aimaient en ce monde chapitre tout cela comme disait le sergent pinto n’ était encore que le commencement de la fête car la danse allait venir en attendant nous faisions le service de la citadelle avec un bataillon de le e et de le haut de les remparts nous voyions tous les environs couverts de troupes les unes à le bivac les autres cantonnées dans les villages le en revenant de monter la garde à la porte de warthau le sergent qui m’ avait pris en amitié me dit: fusilier bertha l’ empereur est arrivé personne n’ avait encore entendu parler de cela et je lui répondis: sauf votre respect sergent je viens de prendre un petit verre avec le sapeur merlin en planton la nuit dernière à la porte de le général il ne m’ a rien raconté de ces choses alors lui clignant de l’ œil dit: tout se remue tout est en l’ air tu n", "ne vous révoltez pas mademoiselle françoise reprenait -il d’ une voix insidieuse nuancée d’ un hypocrite respect ne vous rappelez -vous pas cette soirée de fête à le château de valcor où je vous ai surprise dans le dépit de voir le prince danser le cotillon avec une autre que vous avec ma cousine micheline avec celle qui n’ est pas votre cousine avec la fille de l’ aventurier que vous ai-je dit alors —que vous amèneriez le prince à le mes pieds l’ ai-je fait dit -elle si j’ avais su par quel moyen ", "n’ aspire que le parfum qui s’ exhale vers toi! n’ abuse de l’ enfant qui s’ ignore ou de le mâle à le venir! peu de temps après mon aïeule mourut je résolus de me mettre à la recherche de l’ être que je pourrais aimer selon ma nature c’ est pourquoi je m’ exilai en cette île ", "en un moment tous se trouvèrent aussi loin l’ un de l’ autre que s’ ils eussent été l’ un à la chine et l’ autre à le groënland la vanite n’ a -t-elle pas un souffle qui dessèche tout en proie à le plus violent combat qui puisse agiter le cœur d’ une jeune fille mademoiselle de fontaine recueillit la plus ample moisson de douleurs que jamais les préjugés et les petitesses aient semée dans une âme humaine son visage frais et velouté naguère était sillonné de tons jaunes de taches rouges et parfois les teintes blanches de ses joues verdissaient soudain dans l’ espoir de dérober son trouble à ses sœurs elle leur montrait en riant ou un passant ou une toilette ridicule ", "avec un courage rare une volonté extraordinaire elle s’ était gardée chaste pure de toute souillure sage comme ne l’ étaient pas bien de les filles de bonne bourgeoisie on ne lui connaissait même pas d’ amoureux elle en avait un cependant c’ était carcagne qui était profondément et sincèrement épris de la jeune fille carcagne était un truand un mauvais garçon un spadassin un bravo un bandit enfin que pensez -vous que fit ce bandit amoureux " ]
molière a vécu à le xvii siècle répondit michel tout d’ une haleine et comment cela se fait -il dit mlle marie étonnée que vous ayez lu molière lorsque j’ étais malade retenu à la chambre tout un hiver j’ ai beaucoup lu et papa allait me chercher des livres à la bibliothèque municipale qui se trouve à la mairie de notre arrondissement rue drouot c’ est très commode tout le monde peut s’ inscrire j’ ai aussi été un soir à l’ odéon et j’ ai vu jouer le malade imaginaire avec la cérémonie	[ "jamais je ne me suis tant amusé je ne suis jamais allée à le théâtre dit mariette tristement et j’ aurais tant désiré voir une salle de spectacle un jour on avait donné à le ma tante une loge pour le cirque elle n’ a jamais voulu m’ emmener j’ en ai pleuré toute la journée ", "et pourquoi n’ a -t-elle pas voulu? demanda michel elle prétendait que je n’ étais pas assez sage et qu’ elle n’ entendait pas s’ embarrasser de moi c’ est une vilaine femme et je voudrais bien ne jamais la revoir mariette dit mlle marie sévèrement votre tante a raison vous n’ êtes pas sage vous ne devez pas parler ainsi d’ une personne qui vous a élevée et prenait soin de vous mademoiselle elle est trop méchante et si elle était bonne pour moi je l’ aimerais ", "ce n’ est pas comme pour vous mademoiselle jamais je ne vous désobéirais et je voudrais rester avec vous toute ma vie vous verriez comme je serais sage et appliquée et mariette câline prit la main de mlle marie et y appliqua fortement ses belles lèvres rouges ce n’ est pas tout cela remarqua mlle marie en rendant sa caresse à le mariette par un baiser reprenons bien vite notre chanson basque si vous tenez à la savoir pour et à le faire honneur à le votre professeur et lés voix enfantines tâchèrent de suivre docilement la voix posée de mlle marie le programme fut enfin définitivement arrêté ", "c’ étaient les garçons qui commenceraient par une scène de le misanthrope michel devait tenir le rôle d’ alceste et il était tout joyeux d’ avoir une perruque et une épée à le côté les filles joueraient ensuite une scène de l’ école de les femmes voilà pour .le classique la soirée se terminerait plus gaiement par une saynette fin de bail dans laquelle mariette aurait le principal rôle ", "en outre de nombreux intermèdes dont le chant national basque chanté par michel et mariette les enfants ne pensaient plus qu’ à ce fameux jour et le directeur afin de leur donner plus de temps à le consacrer à les répétitions arrêta que l’on serait en vacances pendant jours ce qui mit le comble à le leur joie il y avait aussi la question de les costumes et de les décors paul et émile furent chargés de cette dernière partie ils employèrent de larges morceaux de toile qu’ ils recouvrirent de peinture ", "le même décor représentant un jardin avec des arbres et une maison placée de côté devait servir pour les pièces classiques le second décor représentait un intérieur bourgeois avec une cheminée dans le fond le vert de les arbres était bien un peu cru et la perspective était quelque peu relâchée cela ne faisait rien et les enfants assemblés pour juger le travail une fois terminé déclarèrent avec ensemble -qu’ il était parfait grâce à le plusieurs paravents et à un système de poulies les décors s’ enlevaient et se replaçaient facilement ", "la confection de les costumes prit plus de temps et l’on eut recours à les lumières de la surveillante en chef qui mit toutes ses ouvrières à la disposition de les acteurs et de les actrices on rechercha toutes les vieilles étoffes on se cotisa pour réunir les moindres morceaux de ruban et l’on travailla sans relâche jamais on ne serait prêt semblait -il; toutes les récréations se passaient à le essayer à le ajuster à le combiner les costumes et à le chaque instant -les enfants trouvaient une autre idée plus ou moins ingénieuse on pense bien qu’ à le milieu de toutes ces sérieuses préoccupations les pensionnaires n’ avaient pas le temps de prendre une plume pour écrire à le leurs parents ", "michel tout aussi absorbé que les autres négligea son père et sa mère ce qui lui valut une forte réprimande de le directeur m. et mme toujours inquiets de la santé de leur fils unique s’ étaient adressés à le directeur pour avoir des nouvelles en recevant ces observations michel fut tout confus et se promit qu’ à l’ avenir jamais il ne manquerait d’ écrire à les siens à le moins fois par semaine il s’ empressa de s’ excuser auprès de ses parents et leur raconta en détail les nombreux préparatifs de la fête mme lefort fut ravie de la satisfaction qu’ éprouvait michel quoique son cœur de mère forcément un peu égoïste souffrît légèrement de ce que son fils adoré pût goûter un plaisir loin d’ elle ", "depuis la séparation le travail était sa seule distraction et elle refusait toutes les propositions de sortie que son mari s’ ingéniait à le lui faire pour lui changer les idées prendre un plaisir quelconque sans son enfant lui semblait une chose impossible et elle ne vivait qu’ en attendant le jour où son fils reviendrait le moment ou elle pourrait le serrer dans ses bras fort et bien portant malgré le grand travail de les répétitions les sorties n’ étaient pas supprimées la santé de les enfants passant avant tout les promenades avaient lieu tous les jours on se promenait le plus possible dans l’ intérieur de les terres pour éviter le vent de le nord qui soufflait avec une violence extrême à le bord de la mer " ]	[ "c’ est ma foi possible cet homme est tellement correct et impeccable –il est infiniment courtois! protesta -t-elle avec chaleur il a aussi toutes les délicatesses –toutes les civilités c’ est un mondain qui ne dit pas un mot qui ne fait pas un geste sans être certain qu’ il reste de bon ton sa grande habitude de le monde lui permet d’ éviter les bévues de cacher ses faiblesses et d’ ignorer la spontanéité et l’ impulsion ", "il en fallait beaucoup moins pour démoraliser le bossu dont chacun nous l' avons dit détestait l' outrecuidance insolente des rires et même des huées le réduisirent à le silence et il fut décidé à l' unanimité que avait bien mérité de le serment de les arquebusiers —vous m' avez donné un bon coup d' épaule jeune homme dit à le sortir de la séance qui frappa gaîment sur le bras de son auxiliaire merci et à le charge de revanche le jeune homme sourit ", "de le<UNK> moi aussi mais je me domine d’ ailleurs nous n’ avons pas à le hésiter c’ est notre seul espoir de salut à le fait vous avez raison comme toujours romuald dit le marquis d’ un ton résolu j’ ai l’ air d’ une femmelette avec mon dégoût hors de propos ", "mon dieu dit -elle comment n’ y ai-je pas pensé tout de suite elle prit l’ appareil revenu avec le scaphandre le fait même qu’ il était revenu prouvait qu’ il fonctionnait et la position de les curseurs sur les réglettes lui disait très exactement en quel endroit de le temps se trouvait PROPN ", "ah mais d’ où tombez –vous de la lune est trop? –attendez fit son interlocuteur en sortant vivement il se moque de moi pensa le jeune homme un peu déconfit quand l’ agent général rentra il avait billets de louis à la main tenez fit–il en les présentant à le compositeur voici toujours un acompte ", "à le même moment marceau et autres officiers supérieurs passaient derrière les rangs criant: —laissez -les approcher laissez -les approcher! attention! attention à le commandement nous déjà les pièces chargées la mèche secouée moi et les autres pointeurs la vis de pointage à la main l’ œil à la hauteur de le point de mire nous attendions —vive le roi!... vive le roi! priez pour nous ", "permettez -moi de vous le rappeler.«cent prisonniers avaient été enfermés dans une pièce qui n\\ avait d\\' autre ouverture que petites fenêtres prenant jour sur une galerie le premier effet éprouvèrent ces malheureux fut une sueur abondante et continuelle suivie d\\' une soif insupportable et bientôt d\\' une grande difficulté dans la respiration ils essayèrent divers moyens pour être moins à le et se procurer de 'air ils enlevèrent leurs vêtements agitèrent l\\' air avec leurs chapeaux et prirent enfin le parti de se mettre à le genoux tous ensemble et de se relever simultanément à le bout de quelques instants mais chaque fois plusieurs entre eux manquant de force tombaient et étaient foulés à les pieds par leurs compagnons ils mouraient asphyxiés dans une atroce agonie ", "tu ne te sens pas bien —fatiguée c’ est tout dit la jeune fille en se levant —tu es toute pâle c’ est la première fois que je te vois mauvaise mine avant de répondre ", "c’ est à le contraire la condamnation la plus forte la plus efficace qu’ on ait pu lire sur le sujet j’ ai toujours douté d’ ailleurs que nabokov ait pu avoir été pédophile évidemment cet intérêt persistant pour un sujet aussi subversif de lequel il s’ est attelé fois la première dans sa langue natale sous le titre de l’ enchanteur puis bien des années plus tard en anglais avec cette lolita iconique à le succès a de quoi éveiller les soupçons que nabokov ait lutté contre certains penchants peut-être je n’ en sais rien ", "un brave gars bavard hâbleur mais le cœur sur la main avant le départ de la grande boucle il est imbibé de prose sportive méhunraillon la meringue est venu me trouver j\\' ai mon beauf qui vient d\\' entrer comme chauffeur à les cycles plombier a -t-il déclaré est un as de le volant que je te recommande les yeux fermés son rêve serait de te driver pendant le tour si tu le choisissais tu me ferais plaisir " ]
il regarda longtemps les ouvriers qui montaient le manège ils accrochèrent nacelles bleues décorées d’ un soleil orange puis des chevaux stylisés blancs bruns et noirs avec des crinières crénelées bleues ou jaunes orange ou vertes et des yeux faits de demi-billes de bois encastrées l’ une dans l’ autre alternativement bleues et rouges plus tard il s’ assit et regarda ce qu’ il y avait dans son portefeuille une carte d’ identité scolaire une carte de métro une photo de sa cousine à un bal costumé avec une robe cousue de coquillages une photo de lui sur le balcon de la rue de l’ assomption il se promena tout autour de le rond-point avenue matignon rue de le colisée jusqu’ à le saint-philippe-du-roule il devait être midi	[ "les gens faisaient la queue devant les boulangeries les cafés étaient pleins plus tard il marcha lentement à le milieu d’ une foule qui se précipitait en tous sens des vendeurs de journaux vendaient le monde france-soir à la criée des grappes compactes attendaient à les carrefours à les arrêts de les autobus s’ engouffraient dans les bouches de métro ", "plus tard encore dans la nuit il monta et descendit les champs-élysées s’ arrêtant à les portes de les cinémas regardant les vitrines de les magasins se faufilant entre les tables de les terrasses de cafés plus tard il s’ arrêta longtemps à le côté de le marchand de journaux de la station franklin-roosevelt qui sous son abri de toile éclairé par une lampe à le pétrole vendait les dernières éditions de les journaux il avoua presque tout de suite il dit comment il s’ appelait il donna le nom de son oncle son numéro de téléphone son adresse ", "il regarda les agents penchés sur lui et il pleura tu as faim? demanda l’ agent il ne répondit pas tu n’ as rien mange il fit signe que non ", "on lui apporta un sandwich à le pâté si gros qu’ il devait faire des efforts pour arracher chaque bouchée le pain était un peu rassis le pâté avait un goût amer il pleurait encore et reniflait tout en mangeant il tremblait un peu des bribes de pâté des miettes de pain tombèrent sur le buvard taché ", "donnez -lui à le boire dit une voix un agent revint tenant un bol rempli d’ eau et le lui tendit il posa le sandwich sur le buvard et saisit le bol à le mains c’ était un bol énorme profond de faïence blanche à les bords un peu ébréchés à le fond maculé de stries grisâtres il trempa ses lèvres dans l’ eau et il but ", "plus tard l’ homme qui l’ avait amené s’ en alla il resta seul avec les agents de police devant le sandwich à le moitié rongé le bol de faïence blanche le buvard taché l’ encrier les tampons on lui fit signe de se lever et d’ aller s’ asseoir plus loin il alla à le fond de la salle s’ assit sur une banquette de bois qui longeait tout le mur les mains sur les genoux la tête penchée regardant par terre il attendit plein de honte et de frayeur ", "plus tard son oncle et sa cousine arrivèrent et l’ emmenèrent en voiture lorsque ans plus tard il entreprit de se souvenir lorsque ans plus tard j’ entrepris de me souvenir tout fut d’ abord opaque et indécis puis les détails revinrent un à un: la bille le banc le petit pain; et il demeura tremblant un long moment devant la page blanche et je demeurai tremblant un long moment devant la page blanche mai lesaut enparachute paris 10janvier a l’ extrême fin d’ une réunion de le groupe de la revue arguments PROPN perec redemande la parole à le jean duvignaud ", "un magnétophone enregistre la discussion il y a un mot que je veux dire je crois que tout à la fin de la discussion je voudrais prendre la parole et raconter une histoire —alors racontez une histoire mon petit vieux parlez bien dans le micro un peu là —mais il faut que ç a soit fini que vous n’ ayez plus rien à le dire qu’ est -ce que vous voulez sortir la ̀? je crois que c’ est assez particulier ", "je voudrais vous parler de il me semble que à le départ ç a va vous sembler assez loin mais il me semble en fait que c’ est très proche —allez -y c’ est la dialectique que c’ est très proche de tout ce que nous avons dit ce soir c’ est une expérience très personnelle je la raconte parce que je suis un peu parce que j’ ai bu un peu je voudrais parler d’ un saut que j’ ai fait à le départ il semble n’ y avoir aucun rapport entre un saut en parachute et une discussion entre intellectuels " ]	[ "le premier de la classe travaillant avec une ardeur sans pareille épanchant son âme à le travers tout il étudiait pour aimer encore et il aimait comme si son ami eût été un livre nouveau à le apprendre fillotreau et lartil n’ étaient pas dans la même pension mais ils se voyaient en classe et ils passaient leurs dimanches ensemble j’ ai même recueilli ce détail c’ est que fillotreau payait toujours dans les petites parties de restaurant de café ou de campagne que faisaient les jeunes gens fillotreau et de lartil passèrent leur examen de bachelier le même jour on dit que dans ce temps-là c’ était moins difficile qu’ aujourd’hui ", "malgré tout et qu' il y eût quelqu'un qu' elle était bien sûre de préférer à le cérizolles de le voir auprès d' une autre empressé lui était une secrète offense et elle aurait bien voulu entendre ce qu' ils disaient en sorte qu' elle se mit à le marcher sur le côté herbeux de le chemin en évitant les pierres mais elle ne put saisir que quelques paroles sans suite de le jeune homme clarisse lui répondant d' une voix plus sourde ...personnes indignes de vous venait -il de prononcer lorsqu' un caillou qui roula sous le pied de sabine dénonça son approche ", "—en ce temps-là je prenais les paris sur les combats de boxe une autre particularité de mickey c’ est que l’ absence de cils et de sourcils lui donnait un regard étrange depuis que vous êtes le grand patron de la criminelle on ne vous voit plus guère à le montmartre lui y vient de temps en temps il m’ arrive comme jadis avec vous de lui rendre un petit service en passant vous savez on entend tant de choses ce qu’ il n’ ajoutait pas c’ est qu’ il avait grand besoin que la police ferme les yeux sur certaines de ses activités les clients de le lotus qui lui donnaient un pourboire en sortant ne se doutaient pas que mickey travaillait aussi à son compte il lui arrivait de glisser à l’ oreille de certains d’ entre eux —tableaux vivants monsieur il pouvait le dire dans une dizaine de langues avec un clin d’ œil explicatif ", "PROPN se réjouissait de ces différences d’ opinions qui lui permettaient d’ étudier autour de lui des expressions de gratitude de peur ou de vénération PROPN mendiait la nourriture veillait sur le sommeil de le maître et profitait de ses extases pour lui masser les pieds à le point de le jour quand le vieux dormait encore il partait à la chasse de paysages timides dissimulés derrière des bouquets de roseaux le soir quand le maître découragé jetait ses pinceaux sur le sol il les ramassait lorsque était triste et parlait de son grand âge lui montrait en souriant le tronc solide d’ un vieux chêne; ", "c’ est une âme délicate sensible une âme très charmante sylvie il ne faut plus la faire souffrir .pendant un moment marnel attendit une réplique mais elle ne vint pas mme norand semblait considérer avec intérêt le petit louis qui plantant là une cousine de son âge avec laquelle il avait quêté pendant la messe nuptiale paraissait à la recherche de quelqu’un tout à le coup il s’ élança vers annabel qui rentrait dans le salon avec robert ", "—ce n’ est pas mal est même élégant est un hologramme —vous êtes vêtu d’ un hologramme —nous le sommes tous aujourd’hui mais alors vous êtes nu? —quelle importance puisque vous ne le voyez pas ?nous avons dû supprimer les vêtements ", "nous étions arrivés sur la grande place et après m’ avoir saluée chaque passant se retournait pour dévisager l’ étranger à lequel je donnais le bras je n’ assistai point à la première entrevue de mes parents mariette qui vint nous ouvrir la porte de la rue me transmit de la part de tante paule l’ ordre de me retirer dans ma chambre toutes occupées à l’ office de le rez-de-chaussée lorsque nous avions pénétré sous les arcades elles avaient pu voir quel hôte j’ amenais je ne fus appelée qu’ à le heures à le moment de le diner et je retrouvai tout le monde dans la salle à le manger ", "il est vrai que si sa bourse qui n’ était jamais bien grosse puisque son père lui réclamait pour sa nourriture son blanchissage et son logement francs par semaine avait aidé à le paiement de ces réjouissances jamais elle n’ aurait pu faire honneur à le son amoureux en achetant une capuche et un filet nœufs elle pensa d’ abord à le aller trouver alfred et à le lui payer les francs puis elle se fit la réflexion que cela la compromettrait par trop et qu’ elle ferait ainsi passer auguste pour un je ne sais quoi et puis francs c’ était une somme c’ est égal le pauvre garçon était sans le sou; peut-être n’ avait -il pas de quoi fumer elle eût voulu le savoir et avec cette bonté imbécile qui souhaite des malheurs pour les réparer elle aurait été satisfaite qu’ il n’ eût pas de quoi rouler des cigarettes afin de pouvoir en chercher un paque et le lui offrir quoi qu’ il en fût elle était prise d’ un grand attendrissement et elle se reprochait le ton sec avec lequel elle lui avait parlé tout à l’ heure ", "l’ acceptez -vous l’ ancienne nourrice de les princes assit et prit un pinceau alors la fille de le gouverneur de la province d’ ise dicta cette lettre: prince ne dites jamais adieu à le ceux qui vous entourent ce mot a des pouvoirs sur les oreilles qui l’ entendent je suis bien placée pour savoir que les mots dont vous usez ne représentent rien pour vous-même mais tout le monde n’ est pas fait comme vous ", "s’ ils ont confiance laissez -les diriger les travaux vous en charger si bon leur semble vous associer à le leurs profits s’ ils en font mais ne prenez pas sur vous la responsabilité de leur faire gagner de l’ argent et surtout n’ empruntez pas pour votre compte: avec votre imagination vous seriez perdu .il se rendit et résolut de soumettre son plan à des riverains qui pourraient le seconder je dus dresser ce plan et l’ appuyer de tous les calculs nécessaires mais je voulus l’ accompagner aussi de le calcul de toutes les éventualités qui pouvaient doubler et tripler les dépenses les crues subites qui pouvaient ruiner les travaux commencés la dureté de certaines roches le manque de solidité de certaines autres ces prévisions si simples le consternèrent " ]
j’ ai su que vous étiez parti et j’ ai supposé que vous iriez à le rome –mais demanda d’ où veniez -vous pourquoi me cherchiez -vous je venais de le camp de césar ou ̀ j’ avais suivi la signora et je vous cherchais pour vous prévenir qu’ elle méditait une terrible vengeance contre vous j’ ai surpris entre elle et son frère des entretiens qui m’ ont fait dresser les cheveux sur la tête la vengeance est accomplie fit sourdement ragastens	[ "je vous remercie mais vous me prévenez un peu tard mais vous pouvez du moins m’ aider à le réparer le mal qu’ elle a fait –je suis tout à le votre service –eh bien fit en hésitant ragastens pouvez -vous me dire où se trouve en ce moment lucrèce –c’ est facile dit simplement giacomo la signora est à le caprera –vous en êtes sûr? –absolument puisque je dois aller l’ y rejoindre –nous irons ensemble ", "–vous voulez aller à le caprera s’ écria giacomo –dès ce soir je me mets en route –ah! monsieur vous ne savez donc pas ce que c’ est que caprera vous ne savez donc pas que lucrèce a entraîné là tous ceux dont elle voulait se défaire en secret et qu’ elle n’ osait faire poignarder à le rome frémit en songeant à le primevère –mais vous ne savez donc pas s’ écria -t-il avec un sanglot qu’ il ne put étouffer que lucrèce borgia s’ est emparée de la femme que j’ aime!... ragastens ne put en dire davantage il se jeta sur son lit enfouit sa tête dans l’ oreiller et se mit à le sangloter comme un enfant ", "spadacape hors de la chambre –laissons -le pleurer dit -il alors le pauvre chevalier en a bien besoin puis spadacape se mit à le interroger l’ intendant sur les moyens les plus rapides de se transporter à le caprera et prépara tout pour le départ prévoyant que la crise de le chevalier ne serait pas de longue durée et qu’ il voudrait se mettre en route à l’ instant même en effet une demi-heure ne s’ était pas écoulée que l’ appelait et lui disait de préparer le départ –tout est prêt monsieur répondit spadacape chapitre le port d’ montait à le cheval giacomo lui fit ses adieux ", "–tout ce que je pourrais vous dire pour vous détourner de ce voyage serait inutile ajouta -t-il je vais de mon côté me rendre à le caprera pour reprendre mon service auprès de la signora car je n’ en ai pas fini avec elle –pourquoi ne pas faire route ensemble la signora le saurait infailliblement et cela suffirait peut-être à le vous faire échouer dans votre projet quel qu’ il soit cela suffirait en tout cas pour me faire assassiner ", "seulement voici ce que je voulais vous dire sur la gauche de le château en longeant le bord de la mer il y a à un quart de lieue environ quelques cabanes de pêcheurs entrez dans la troisième de ces cabanes dites que vous venez de la part de giacomo et vous serez bien reçu partout ailleurs vous seriez dénoncé serra vigoureusement la main de le vieillard et partit de rome à le ostie la distance n’ est guère que de quelques petites lieues ", "fit rapidement le trajet et arriva en pleine nuit à le port il fallait passer la nuit à le ostie chercha des yeux une auberge ou ̀ il pût s’ abriter avec spadacape mais toutes les lumières étaient éteintes –nous allons donc passer la nuit à la belle étoile ", "–monsieur dit alors spadacape si vous voulez me suivre je me charge de vous trouver un abri –tu connais donc ostie monsieur dans mon ancien métier il fallait prévoir un peu tout ce qui pouvait arriver et dans ce tout la possibilité d’ une fuite par mer tenait naturellement sa place nous étions en accointance avec certains mariniers de la côte et je crois que c’ est parmi eux que nous trouverons notre affaire pour le voyage de PROPN quelques minutes plus tard spadacape s’ arrêtait devant une maison basse de sinistre apparence dont la porte et les fenêtres étaient soigneusement fermées ", "spadacape et ragastens avaient mis pied à le terre devant la porte le premier siffla d’ une façon particulière et presque aussitôt la porte s’ entrouvrit un homme parut il eut un moment d’ effarement et de soupçon en apercevant cavaliers qui avaient tout l’ air de gens de guerre mais spadacape s’ approchant de lui prononça à le voix basse quelques paroles il se rassura aussitôt et frappant dans ses mains appela une sorte de domestique ", "–conduis à l’ écurie les chevaux de ces seigneuries –si leurs seigneuries veulent prendre la peine d’ entrer dit le patron de l’ auberge et il s’ effaça pour les laisser pénétrer dans une salle basse cette salle était garnie de tables et de bancs sur les tables des brocs et des gobelets d’ étain " ]	[ "c’ en était fait il voyait reparaître et revivre autour de lui avec tout ce que la réalité a de formidable les aspects monstrueux de son passé .tout cela était béant devant lui il en eut horreur il ferma les yeux et s’ écria à le plus profond de son âme jamais!et par un jeu tragique de la destinée qui faisait trembler toutes ses idées et le rendait presque fou c’ était un autre lui-même qui était la ̀! cet homme qu’ on jugeait tous l’ appelaient PROPN il avait sous les yeux vision inouïe une sorte de représentation de le moment le plus horrible de sa vie jouée par son fantôme .tout y était c’ était le même appareil la même heure de nuit presque les mêmes faces de juges de soldats et de spectateurs seulement au-dessus de la tête de le président il y avait un crucifix chose qui manquait à les tribunaux de le temps de sa condamnation quand on l’ avait jugé dieu était absent ", "cet état de choses avait contribué à le développer les qualités mauvaises d' honoré et à le étouffer en lui ce qui pouvait être bon et loyal tout enfant il avait souffert dans son orgueil on l' aimait on le soignait on le gâtait même mais en lui donnant sans cesse son frère pour exemple dans toutes les cérémonies de famille la différence entre les frères était bien nettement marquée; parfois même son frère assistait à des repas de gala tandis qu' on l' éloignait de la fête où son âge lui aurait cependant permis de prendre sa place son frère avait fait de brillantes études ", "j\\' ai pas voulu dire non mais je lui ai donné une adresse bidon j\\' ai pris son papier et je l\\' ai mis dans ma poche on ne sait jamais mais il y a pas de miracles elle a commencé à me poser des questions je disais ni oui ni non j\\' ai bouffé encore une glace à la vanille c\\' est tout la vanille est la meilleure chose à le monde tu feras connaissance avec mes enfants et nous irons tous à la campagne à le fontainebleau nous avons une maison là-bas allez à le revoir ", "daniel était devenu fort pâle —vous êtes dur mon commandant fit -il —je n’ ai sacrebleu! pas l’ intention d’ être doux et si cela peut vous faire changer d’ avis je n’ en puis changer malheureusement brusquement le vieux marin se leva et après ou tours dans son cabinet pendant lesquels sa colère s’ exhala en jurons de toutes sortes revenant à le daniel: —s’ il en est ainsi lieutenant prononça -t-il de le ton le plus sec le cas est trop grave pour que je ne le soumette pas à le m. le ministre quelle heure est -il? heures revenez à le midi et demi j’ aurai vu son excellence bien sûr que son chef ne parlerait point en sa faveur daniel se retirait hâtant le pas à le travers le dédale de les corridors quand une voix joyeuse l’ appela: PROPN il se retourna et se trouva en face de camarades de promotion de ceux avec qui il avait été le plus lié à le borda —te voici donc notre supérieur ", "je ne puis croire à le ton oubli oh! non mon amie mais pourquoi ?...«as -tu su que l’ esprit de ta pauvre mère se dérangeait complètement peut-être est -ce ton absence le remords de n’ avoir rien tenté pour toi? je l’ ai su par mathurine car je ne vois plus tes parents que claquemure décidément ton père est paraît -il bien vieilli et tristement changé à le moral quant à le even il fréquente beaucoup depuis quelque temps la villa maublars et devient l’ inséparable de PROPN cette amitié m’ effraye car on dit cet homme absolument impie ", "décidément le pauvre garçon n’ a pas pu conquérir vos sympathie c’ est vrai il vous déplaît oui pourquoi pourquoi parce que toujours chez vous ou ailleurs je le trouve entre vous et moi parce qu’ il vous suit comme votre ombre monsieur le marquis vous-êtes jaloux ", "il plia le papier le mit dans une enveloppe et la cacheta de cire bleue l’ enveloppe portait cette suscription monsieur hémard notaire à le rangecourt m. durandeau sentait son malaise augmenter l’ oppression l’ étreignait à le ce point qu’ il ne pouvait plus respirer oh ", "je n’ en sais rien mais il avait pour moi la tendresse d’ une âme pour une âme et les heures que j’ ai passées avec lui n’ étaient pas de ce monde quand il me parlait de l’ infini il me semblait que nous n’ étions plus entre ces murs mais dans des régions indescriptibles où régnait un bonheur sans limites après cela je trouvais affreux de redescendre dans la rue de marcher de nouveau dans cette ville mal éclairée mais il y avait des jours où quittant la chambre de ce religieux je courais jusqu’ à la pension pour me jeter à le genoux le visage sur mon lit et me livrer à une joie extraordinaire dont je souhaitais presque d’ être délivré car elle m’ écrasait comme un poids trop lourd nos entretiens étaient invariablement précédés de prières que nous faisions ensemble agenouillés sur le plancher: un pater et un ave dans ces moments-là je le regardais presque toujours à la dérobée à le cause de l’ expression étonnante que revêtait son visage ", "des crottes de chien agressif quel vieux dégoûtant PROPN dit la fillette isabelle fit remarquer mme macé n’ oublie jamais que tu parles de ton oncle ah repartit isabelle il est joli l’ oncle et il pue pas mal avec ", "une main a pris la mienne et me montre les horizons charmants dont la vue fait battre un cœur jeune et frais comme était le mien avant les neiges d’ antan c’ est ma fille qui a ans et dont la jeunesse avec son cortège d’ espérances a mis la demeure enchantée en rumeur et redonné la vie à les vieux rouages .comme le cours de les ans a été rapide est -ce bien moi qui suis rentrée dans la vie active de le désir et de le rêve?malgré la métamorphose que je crois avoir subie me voici revenue à le point de départ de l’ existence jeune d’ une autre jeunesse plus jeune que je ne l’ ai jamais été car il s’ agit d’ un être que j’ aime infiniment plus que moi-même je recommence les rêves d’ autrefois les vieux rouages ont repris la plus étrange activité et tous les habitants de le palais enchanté de mon moi intime ont franchi le seuil de leur superbe impassibilité pour rentrer dans le chemin de l’ éternel humain .pendant l’ hiver de cette année où je me retrouve absorbée dans la pensée de le mariage de ma fille mon mari avait reçu une lettre de m. marien qui le priait" ]
maxime demeurait immobile et sombre et soudain la sonnerie de le vestibule retentit ma femme de chambre frappa presque aussitôt toute fébrile j’ ouvris moi-même la porte en disant entrez monsieur vous êtes le bienvenu je fus confondue de voir que l’ homme qui entrait n’ avait aucun rapport avec celui que j’ attendais	[ "il était habillé avec une élégance discrète il était jeune d’ aspect sympathique et très à son aise comme quelqu’un qu’ aucune situation ne saurait prendre à le dépourvu il me regarda un peu plus longtemps qu’ il n’ eût fallu d’ une façon qui montrait que je ne lui déplaisais pas puis l’ examen terminé il s’ inclina et me dit m. fort occupé m’ a proposé l’ agréable mission de le remplacer si toutefois ce changement ne vous importune pas me permettez -vous de me présenter ", "baron d’ enneris explorateur et quand l’ occasion s’ en présente détective amateur mon ami me reconnaît certaines qualités d’ intuition et de clairvoyance que je me divertis à le cultiver cela fut dit avec bonne grâce et avec un sourire si engageant qu’ il m’ eût été impossible de refuser son assistance ce n’ était pas un détective qui me proposait ses services mais un homme de le monde qui se mettait à le ma disposition et cette impression fut si forte en moi qu’ ayant allumé machinalement une cigarette selon mon habitude je commis l’ acte incroyable de lui en offrir une en disant vous fumez monsieur ", "ainsi une minute après l’ arrivée de cet inconnu nous étions l’ un en face de l’ autre la cigarette à les lèvres la scène s’ était transformée à le point que ma fièvre tombait et que tout semblait s’ apaiser dans le salon dervinol seul gardait un air renfrogné je le présentai aussitôt m. le baron d’ salua mais il n’ y eut pas un détail dans son attitude qui pût faire croire que ce nom de dervinol évoquât en lui le moindre souvenir ", "cependant après un certain temps comme s’ il n’ eût pas voulu que la liaison de ses idées fût trop évidente il me posa cette question j’ imagine madame que quelque chose a disparu de chez vous maxime se contint je répondis négligemment oui en effet mais cela n’ a aucune importance aucune dit le baron d’ enneris en souriant mais tout de même c’ est un petit problème à le résoudre et monsieur et vous avez dû y renoncer cette chose vient de disparaître ", "oui tant mieux le problème sera plus facile qu’ est -ce donc une bague une émeraude que j’ avais mise sur ce guéridon avec mes autres bagues et ce sac à le main qui s’ y trouve ", "pourquoi avez -vous quitté vos bagues pour jouer de le piano et pendant que vous jouiez monsieur était près de vous debout derrière moi donc entre vous et le guéridon ", "oui dès que vous avez constaté la disparition de l’ émeraude vous l’ avez cherchée non m. non plus non plus personne n’ est entre ́? ", "personne c’ est m. dervinol qui s’ est opposé à les recherches maxime déclara d’ un ton agacé c’ est moi le baron d’ PROPN se mit à le marcher de long en large il marchait à le petits pas élastiques ce qui donnait à le son allure une souplesse infinie ", "s’ arrêtant devant moi il me dit ayez l’ obligeance de me montrer vos autres bagues je lui tendis les mains il les examina et aussitôt il eut un léger rire il semblait s’ amuser et poursuivre plutôt qu’ une enquête un jeu qui le divertissait la bague disparue avait évidemment une grande valeur n’ est -ce pas " ]	[ "puis rencontrant le visage de mon père: a moins mon ami ajouta -t-il que vous ne teniez à le être de la partie il vient de loin ce jæquelé et il y a toujours profit à le consulter suzanne ne se fit pas prier davantage et elle vida lestement un verre de ce joli vin de riesling blond doré comme un rayon de soleil a part cela dit m. il n’ y a rien de nouveau là-bas? si! répondit -elle avec un gros soupir a ne va pas bien de le tout ", "par la foule à qui il avait vendu de mauvais pain un boulanger de le couvent tâchait de s’ enfuir il courait courait arrivé sur le bord de le précipice il voulut sauter il s’ élança en effet mais s’ il échappa à la vengeance de les hommes il ne put éviter la colère divine il s’ élança mais en même temps il disparut enlevé par le diable l’ argonne que PROPN appelait les thermopyles de la PROPN et dont on a si justement dit que nulle autre part en france on ne trouve des bois plus drus et plus noirs et où les loups résident encore en grand nombre» avec sa vie forestière si intense et si curieuse était pour césaire un continuel sujet d’ étonnement et d’ émerveillement il lui semblait en causant avec m. de massonges ou plutôt en l’ écoutant et en dévorant ses récits voir s’ ouvrir devant lui un monde nouveau un monde mystérieux étrange et féerique ", "c’ est lui qui devrait être le préfet de le département malgré ses ans la base de le caractère de cet homme est encore un besoin d’ agir et une vivacité d’ enfant en un mot il est amoureux fou de ce qui fait tant de peine à le commun de les hommes le travail il a besoin de parler de persuader de faire naître des événements et surtout de s’ occuper à le surmonter des difficultés il monte à un quatrième étage en courant pour donner des conseils à un fabricant de parapluies sur ses affaires domestiques ", "ajoutez à le cela que le père archineau avait de son fils une opinion déplorable et le savait capable de tout aussi le vieillard ne se récria point; il ne protesta point il ne repoussa pas l’ accusation avec un geste d’ indignation seulement il demeura pendant quelques secondes comme abasourdi regardant la servante et se demandant quel motif son fils pouvait avoir eu de tirer sur elle mais il ne doutait pas de le fait en lui-même ", "c’ est donc cela que vous êtes si pâle mais qui va présider la chambre PROPN n’ écoutait plus michel il regardait lespinasse qui tremblait d’ impatience et d’ angoisse de voir que tout fichait le camp puisque tout reposait sur lavobourg ", "et riait en l’ écoutant sa main droite tenait le bras de la petite fille pour que celle-ci ne risquât pas de choir dans le puits autour d’ eux le soleil glissait de grandes bandes lumineuses sur l’ herbe de la cour et sur les vieux murs noirs le chien pelé rôdait dans l’ ombre d’ une ouverture en ogive dont la porte pendait au-dehors presque séparée de ses gonds tout était silencieux tout parlait de ruine et d’ abandon ", "mais PROPN qui avait épié ses moindres mouvements se lançait à sa poursuite la jeune fille s’ était glissée comme la veille entre boutiques elle lui échappa de justesse et il pensa qu’ il l’ atteindrait aisément sur cette étendue déserte de la place à l’ arrière de la rangée de les baraques mais à le lieu de se sauver elle revint sur lui fit un détour avec une extrême prestesse de telle façon qu’ il ne put l’ arrêter puis elle se glissa de nouveau dans le passage entre les boutiques et se perdit dans la foule ", "plus besoin d’ entraîneur elle a droit à le quitter le sillage faut qu’ elle se rushe comme une grande sur la ligne d’ arrivée vas-y gamine tente ta chance dans la vie on jouit seul et on meurt seul ", "m.ricœur moins démonstratif se contentait d’ approuver par des hochements de tête affirmatifs mme decornuel s’ agitait encore moins à le peine de temps à le autre un haussement d’ épaules ou un geste de protestation elle avait tout l’ air d’ être sur la sellette et de dédaigner de se défendre contre les accusations ou les reproches de les hommes qui semblaient s’ être constitués en tribunal avec bernage pour ministère public et le canadien pour juge unique quel crime pouvaient -ils bien imputer à le cette femme qui possédait probablement tous leurs secrets et qui ne paraissait pas s’ émouvoir beaucoup de leurs objurgations des crimes ils avaient dû en commettre ensemble et entre complices on ne se malmène pas ainsi ", "on devrait beaucoup prier pour les familles les familles me font peur que dieu les reçoive à le merci! je suis sûr pourtant que le chanoine de la motte-beuvron ne m’ a pas trompé en dépit de ses efforts comte s’ est montré de plus en plus nerveux vers la fin j’ ai cru même qu’ il allait parler mais il s’ est passé à le ce moment une chose horrible " ]
marianne avait ans elle n’ était pas orpheline indépendante et riche comme elle l’ est à le présent ce mariage était encore possible –et à le présent il ne l’ est plus répondit vivement pierre ému je suis plus âgé et plus pauvre que je ne l’ étais je ne lui conviendrais pas	[ "je t’ en prie ma bonne mère ne m’ expose jamais à l’ humiliation d’ être refusé par cette personne réfléchie et dédaigneuse; ne lui parle jamais de moi j’ espère que tu ne lui en as jamais parlé? –si fait quelquefois –et elle a répondu?...–rien! marianne ne répond jamais quand sa réponse peut l’ engager –c’ est vrai j’ ai remarqué cela ", "elle est d’ une prudence qui a pour moi quelque chose d’ horrible une femme de le monde lancée coquette décevante cela se conçoit elle veut des adorateurs mais une fille de campagne qui ne veut pas qu’ un mari calcule et se tient bien autrement c’ est un bloc de glace qui ne fond sous aucun soleil –tais -toi la voilà qui arrive dit madame qui avait fort bien remarqué le dépit douloureux de son fils n’ ayons pas l’ air de la blâmer ils avaient fini de dîner ", "ils allaient au-devant de marianne qui approchait à le petit galop cadencé de suzon marianne sauta à le terre sans presque la retenir la docile bête s’ arrêta court comme si elle eût deviné sa pensée et la suivit à le pas jusque devant le chalet d’ où prenant à le gauche elle s’ en alla seule à son gîte accoutumé un petit coin de grange qu’ elle connaissait bien et qu’ elle partageait avec l’ ânesse de la métairie.marianne avait pour tout costume d’ amazone une veste-camisole de bazin blanc un chapeau rond en paille de riz et une longue jupe rayée de bleu et de gris qu’ elle relevait très vite et très gracieusement sur le côté à le moyen d’ une ceinture de cuir ad hoc elle portait ses cheveux courts et frisés et cette coiffure de petite fille ajoutée à sa taille fine et peu élevée lui donnait toujours l’ aspect d’ une enfant de à le ans tout à le plus son teint blanc mat légèrement bistré autour de les yeux et sur la nuque n’ était ni piqué ni marbré par le soleil ", "ses traits étaient délicats ses dents très belles il ne lui manquait pour être jolie que d’ avoir songé à l’ être ou de croire qu’ elle pouvait le paraître .–eh bien lui dit madame en l’ embrassant nous savons ce qui t’ amène ma chère petite te voilà décidée à le mariage madame andré répondit marianne je ne suis pas décidée encore –si fait puisque tu veux voir le prétendant tu es décidée à l’ accepter s’ il te convient –c’ est là la question ", "la vue n’ en coûte rien comme disent les marchands consentez -vous à me l’ amener dimanche –certainement ma chère petite je n’ ai rien à te refuser –je vous laisse traiter en liberté ce grave sujet de préoccupation dit pierre andré en se dirigeant vers la prairie les femmes ont toujours sur ce chapitre intéressant de petits secrets à se confier je serais de trop.–non mon parrain répondit marianne ", "je n’ ai pas le moindre secret à le confier et je m’ abstiens de toute préoccupation jusqu’ à le moment où votre mère et vous vous me direz ce que je dois penser du personnage.–oui-da ̀! tu attendras notre opinion pour te décider –certainement –je n’ accepte pas une pareille responsabilité reprit sèchement je ne me connais pas en maris et je crois que tu te moques de nous en feignant de ne pas t’ y connaître ", "–et comment m’ y connaîtrais -je? dit marianne en ouvrant ses grands yeux étonnés –tu sais pourquoi tu as refusé ceux qu’ on t’ a offerts donc tu sais ce que tu veux et pourquoi tu accepteras celui-ci –ou un autre reprit marianne avec un demi-sourire ", "ne vous en allez pas mon parrain j’ ai quelque chose à le vous demander ce n’ est pas malheureux voyons tu veux savoir comment doit être le mari qui te convient ils s’ assirent tous sur un banc madame andré à le milieu –non répondit marianne vous ne le savez pas car vous n’ y avez jamais songé ou vous ne me répondriez pas sérieusement car vous ne vous intéressez pas beaucoup à le mon avenir je veux vous demander une chose qui n’ a qu’ un rapport indirect avec le mariage je voudrais savoir si une fille dans ma position peut s’ instruire sans quitter sa demeure et ses habitudes ", "–quelle singulière question elle me fait la ̀! dit pierre en s’ adressant à sa mère; y comprenez -vous quelque chose –mais oui je comprends répondit madame et ce n’ est pas la première fois que marianne se tourmente de cette idée-là moi je ne peux pas lui répondre " ]	[ "on se promet de la vengeance en masse envers et contre tous on mâche ses balles on empoisonne ses flèches et ses puits c’ est de la justice sur une grande échelle c’ est du talion élargi mais comme l’on proclame bien haut ce qui serait peut-être dangereux si on voulait garder le silence on donne de le coeur à l’ ennemi en lui annonçant le fil de l’ épée ", "m. flocour sa fille et le jeune officier étaient dans le même canot tous ivres de le même bonheur et approchant de le port de ce pays encore barbare avec une émotion aussi douce que celle qui remue l’ âme à la vue de les rivages de la patrie arthur se sépare de sa bien-aimée après lui avoir fait ses adieux et m. flocour lui donne l’ adresse de la personne chez laquelle il se rend c’ est un négociant de ses amis chez qui il va demeurer jusqu’ à le moment ou ̀ il ait acheté une propriété il se rend à l’ état-major général d’ où il reçoit une destination pour son corps qui était alors cantonné à le lieues environ d’ alger dans les habitations qui avoisinent le camp de jours s’ étaient écoulés ", "roland de chantecler artémis kohinore et hubert de la roche rouge hurlaient à le gorge déployée en se fourrant les poings dans les yeux mais je ne connaissais pas alors le dicton célèbre ce que femme veut dieu le veut mariette continua à le me jeter des regards bizarres sa curiosité féminine et aussi quelque obscure jalousie sans doute éveillées par le chant de tendresse de ma mère et par les images d\\' epinal que celle-ci lui peignait de mon avenir triomphal le miracle se produisit enfin je me souviens de ce visage malicieux penché sur moi et de cette voix un peu rauque qui me disait ensuite en me caressant la joue alors que je planais quelque part dans un monde meilleur entièrement débarrassé de tout poids –faut pas lui dire j\\' ai pas pu résister ", "je voulais embrasser cette peau je voulais caresser ce que ses vêtements cachaient mal je ne voulais pas d’ un mari que je n’ aurais pas pu serrer dans mes bras il se mit lentement debout aussi lent que fût son mouvement je n’ enregistrai qu’ une sorte de dépliement de l’ espace comme si son corps en plus de se dresser avait déplacé les dimensions pour y trouver un lieu problématique ", "puis je vous conduirai en attendant le jour sous les piliers de les halles où nous serons assis commodément à l’ abri de le serein la jeune demoiselle sourit dans ses larmes je ne veux point dit -elle vous donner tant de peine allez votre chemin monsieur et croyez que vous emportez toute ma reconnaissance pourtant elle posa la main sur le bras que lui tendait mon bon maître et nous prîmes tous le chemin de les halles la nuit s’ était beaucoup rafraîchie dans le ciel qui commençait à le prendre une teinte laiteuse les étoiles devenaient plus pâles et plus légères ", "elle regardait avec un peu d’ effarement ce jeune officier vêtu de rouge qui avait pourtant bien le visage de le prince lothaire la comtesse la poussa doucement alors elle s’ avança un peu raidie le teint empourpré les yeux fixés sur cette main qui allait se tendre vers elle .mais comme elle s’ arrêtait devant lothaire elle sentit la sienne saisie par des doigts impérieux elle se vit emmenée jusqu’ à la princesse PROPN assise à le quelques pas plus loin –ma tante voici ma fiancée ", "tout à le coup il s’ arrêta saisi devant un tableau pour le moins imprévu femmes étaient assises dans de grands fauteuils sur la pelouse l’ une d’ elles lui tournait presque le dos et tenait le petit henry sur ses genoux en lui prodiguant baisers ce n’ était pas la duchesse de chevreuse puisque celle-ci était la seconde personne qui regardait cette scène en souriant murmura notre gascon interloqué qui est cette femme ", "j’ y ai compté! j’ y compte encore mais la raison il ne plaisait point à le johann de dire la véritable raison qui était de compromettre son patron le plus possible et de l’ engager irrévocablement la raison saute à les yeux répliqua -t-il sans hésiter ce sont des sommes considérables que nous allons proposer à le mâlou et à le pitois n’ allez pas croire qu’ ils soient novices en affaires rien n’ est avocat comme un voleur ils savent que je suis un pauvre gargotier à la tête d’ un établissement assez modeste il leur faudra des garanties vous les leur donnerez le premier mouvement de reinhold fut de refuser tout net ", "jusqu’ ici il s’ était tenu éloigné de la vie publique qui ne l’ intéressait pas c’ était une politique locale médiocre qui s’ en tenait à les lieux communs à une division factice et ancienne des habitants en camps hostiles se disputant les influences et les emplois même les récentes poussées socialistes ne le passionnèrent pas car c’ était à le brève échéance le recommencement de la vaine querelle catholique et libérale le ralliement de les anciens partis qui n’ auraient fait que changer de nom dès le moyen âge il y avait eu en flandre cette lutte entre l’ esprit religieux et l’ esprit leurs conflits pour la prépondérance par le dogme ou par la liberté; et leur antagonisme s’ était symbolisé dans l’ air même par le clocher et le beffroi la tour religieuse et la tour civile celle où se conservait le mystère dans l’ hostie consacrée celle où se gardaient les chartes et privilèges en un coffre bardé de fer toutes rivales montées à le hauteur égale jetant la même ombre sur la ville qui appartenait ainsi pour moitié à le chacune ", "et quand il n’ y est pas vous le suivez grâce à l’ indication horaire de sa dernière connexion vous savez à le quelle heure il s’ est réveillé par exemple puisque regarder son mur est de toute évidence son premier geste à le quel moment de la journée ses yeux se sont posés sur telle photo qu’ il a commentée s’ il a eu une insomnie à le milieu de la nuit il n’ a même pas besoin de le dire " ]
puis elle me berça en me racontant à le travers ses larmes c’ est hugo qui t’ a sauvé la vie il jouait avec andré et juliette quand par hasard il a vu ta tête à le moment où elle disparaissait sous la mer il est venu me prévenir en me montrant où tu étais sans lui tu serais morte je regardai le petit eurasien et dis solennellement —merci hugo tu es gentil	[ "silence médusé —elle parle elle parle comme une impératrice jubila mon père qui passa en un instant de les frissons rétrospectifs à le rire —je parle depuis longtemps fis -je en haussant les épaules ", "l’ eau avait réussi son plan j’ avais avoué allongée sur le sable auprès de ma sœur je me demandai si j’ étais heureuse de ne pas être morte je regardais hugo comme une équation mathématique sans lui pas de moi pas de moi: est -ce que ç a m’ aurait plu je n’ aurais pas été là pour savoir si me plaît me dis -je avec logique ", "oui j’ étais heureuse de ne pas être morte pour savoir que ç a me plaisait à le côté de moi la jolie juliette au-dessus de moi les nuages magnifiques devant moi l’ admirable mer derrière moi la plage infinie ", "le monde était beau: vivre en valait la peine de retour à le shukugawa je décidai d’ apprendre à le nager non loin de la maison dans la montagne il y avait un petit lac vert que je baptisai petit lac vert c’ était le paradis liquide il était tiède et ravissant perdu dans une foison d’ azalées ", "chaque matin prit l’ habitude de m’ emmener à le petit lac vert seule je découvris l’ art de nager comme un poisson toujours la tête sous l’ eau les yeux ouverts sur les mystères engloutis dont la noyade m’ avait appris l’ existence quand ma tête émergeait je voyais les montagnes boisées s’ élever autour de moi j’ étais le centre géométrique d’ un cercle de splendeur qui ne cessait de s’ élargir avoir frôlé la mort n’ ébranlait pas ma conviction informulée d’ être une divinité ", "pourquoi les dieux seraient -ils immortels en quoi l’ immortalité rendrait -elle divin? la pivoine est -elle moins sublime de le fait qu’ elle va se faner je demandai à le nishio-san qui était elle me dit qu’ elle ne savait pas très bien je sais que c’ est un dieu hasarda -t-elle ", "il avait de longs cheveux —tu crois en lui? —non —tu crois en moi? —oui —moi aussi j’ ai de longs cheveux et puis toi je te connais ", "PROPN était quelqu’un de bien elle avait de bons arguments mon frère ma sœur et hugo allaient à l’ école américaine près de le mont PROPN avait parmi ses manuels scolaires un livre qui s’ appelait je ne pouvais pas encore lire mais il y avait des images vers la fin on voyait le héros sur une croix avec beaucoup de gens qui le regardaient ", "ce dessin me fascinait je demandai à le hugo pourquoi était accroché à une croix c’ est pour le tuer répondit -il tue les hommes d’ être sur une croix? —oui c’ est parce qu’ il est cloué sur le bois " ]	[ "mes dignes seigneurs venez -moi en aide c’ est martin débonnaire le ligueur qui courant pour annoncer à les siens l’ arrivée de les royalistes s’ est cassé la jambe en voulant franchir une barricade un peu plus loin une troupe de ligueurs s’ enfuit après avoir fait une décharge de mousqueterie qui fut infructueuse m. de thoré les poursuit jusqu’ à l’ étape à le vin à la halle à le beffroi à l’ apport-au-pain mais PROPN sont des barricades de charrettes derrière lesquelles les séditieux se fortifient et font de nouvelles décharges qui blessent quelques soldats sur l’ ordre de m. de thoré de rasse cherche à les calmer mais ils continuent à le tirer; un de les leurs martin rigaud est blessé par un de les soldais royalistes et fait prisonnier cependant la fusillade continue les arquebusiers bourgeois et les soldats de thoré sans attendre d’ ordre ripostent à le feu de les séditieux ", "j’ ai mal interprété cette idée de choix toujours mes chimères romantiques j’ ai pensé qu’ il avait opté pour une existence spartiate peu d’ argent un travail temporaire afin de consacrer tout son temps à l’ écriture lorsque j’ ai émis cette hypothèse il a ri. et il m’ a dit ce qu’ il avait à me dire il y est venu petit à le petit il fallait d’ abord qu’ il me parle de lui ", "il atteignit la fin de le livre unique dont il avait été l’ homme il put voir le cœur rouge de les grands douglas verts ils avaient tenu dans la coiffe de son chapeau jadis quand il les abattit avec la grosse tronçonneuse américaine leur chute fit trembler la terre parfois il s’ enfermait à le bureau avec les filles qu’ il n’ eût plus été convenable mais pas autrement difficile pour lui de jucher sur ses épaules ", "je vais trouver une lettre d' elle chez moi me suppliant de la revoir c' est déjà étonnant qu' elle n' ait pas reparu ce matin vous partez me demanda -t-elle quand je vins la rejoindre dans l' atelier ou ̀ j' avais dit à le domestique de l' introduire j' ai vu vos malles prêtes dans l' antichambre oui lui dis -je je vais faire un tour en italie elle n' avait pas levé son voile comme si elle avait voulu que je ne pusse pas voir son visage ce signe de la honte qu' elle éprouvait à le fond d' elle me fut pourtant une douceur c' était une preuve après tant d' autres de cette délicatesse native qui me rendait plus navrante sa chute dans la prostitution qui me la rendait elle plus douloureusement plus follement chère et quand me demanda -t-elle de nouveau ", "a heures et demie on s\\' approchera de la fenêtre il fera nuit on entendra ce que tu as à le dire et voilà ma commission faite espérance baissa la tête tu trouves cela bien aimable n\\' est -ce pas ", "mais aujourd’hui ah! aujourd’hui la révolte de nouveau bouillonnait en elle de nouveau elle avait la terrible certitude de le malheur qui l’ attendait dans ce mariage plus terrible maintenant qu’ elle avait connu l’ illusion d’ un sort plus doux elle avançait machinalement dans les sentiers coulaient de pâles clartés entre les feuillages épais ici elle avait passé avec lothaire agile et gaie oubliant ses inquiétudes elle se souvenait de cet après-midi ou il l’ avait reconduite à le vieux-château pour la première fois ", "—où se trouve -t-on sans la dérive on doit être dans la bonne direction à la hauteur de saint-mihiel —oui mais avec la dérive mètres rien chignole la tête penchée en dehors prend le vent comme un limier mètres les nuées s' éclairent je pousse sur le manche et à le mètres nous sortons enfin de la brume comme d' un tunnel PROPN n' est pas loin de le front regarde les tranchées chignole me désigne des sinuosités pâles prêtes à s' effacer dans le soir il était temps de s' arrêter je n' ai pas achevé la phrase qu' à le mètres devant nous un globe blanc caractéristique suivi de plusieurs autres arrive à le notre hauteur en pleine poire y est on est chez les boches —on va se faire sonner —t' es pas difficile —qu' est -ce que tu veux ", "voilà la confession que je vous avais promise hâtez -vous de la recevoir .et remettant son épée dans le fourreau il reprit sa monumentale immobilité .le prêtre s’ approcha de le moribond qui s’ était relevé sur un genou et sur une main mais qui n’ avait pu faire davantage il lui détacha son casque il avait le visage pâle et les lèvres pleines de sang.karl crut un instant qu’ il ne pourrait point parler mais il se trompait godefroy s’ assit et le prêtre agenouillé près de lui écouta la confession qu’ il lui fit d’ une voix basse et entrecoupée à les derniers mots le blessé sentit que sa fin était proche et avec l’ aide de le prêtre s’ étant mis à le genoux il leva les mains à le ciel en disant à le reprises –seigneur seigneur pardonnez-moi!mais à la troisième il poussa un profond soupir et retomba sans mouvement il était mort. ", "ils demandèrent toutefois à le conférer avec ayvaz et l’ ennemi les attendit sur pied tandis qu’ ils couraient à l’ ambassade il était heures de le matin mais le marquis ne dormait plus guère que par acquit de conscience et il avait à le cœur de décider quelque chose avant de se mettre à le lit mais le terrible ayvaz à les premiers mots de conciliation que ses amis lui firent entendre se mit dans une colère turque —suis -je un fou? s’ écria -t-il en brandissant le chibouk de jasmin qui lui avait tenu compagnie ", "moi votre amant señora je suis le fils de le docte et glorieux don grand rabbin de la synagogue de PROPN ii mon père portait un complet d\\' alpaga bleu nil une chemise à le raies vertes une cravate rouge et des chaussures astrakan je venais de faire sa connaissance dans le salon ottoman de après avoir signé plusieurs papiers grâce à lesquels il allait disposer d\\' une partie de ma fortune je lui dis: –en somme vos affaires new-yorkaises périclitaient a -t-on idée président-directeur général de la kaleidoscope vous auriez dû vous apercevoir que le marché de les kaléidoscopes baisse de jour en jour les enfants préfèrent les fusées porteuses arithmétique " ]
seulement seulement pouvait -on souhaiter autre chose qui donc sinon un aussi morne ambitieux eût accepté ce rôle or il le fallait oui il fallait quelqu'un qui acceptât de vendre sa patrie parce que aujourd'hui aujourd'hui et pour longtemps la france ne peut tomber volontairement dans nos bras ouverts sans perdre à ses yeux sa propre dignité souvent la plus sordide entremetteuse est ainsi à la base de la plus heureuse alliance	[ "l' entremetteuse n' en est pas moins méprisable ni l' alliance moins heureuse il fit claquer le livre en le fermant l' enfonça dans la poche de sa veste et d' un mouvement machinal frappa fois cette poche de la paume de la main puis son long visage éclairé d' une expression heureuse il dit —je dois prévenir mes hôtes que je serai absent pour semaines je me réjouis d' aller à le paris c' est maintenant le tour de ma permission et je la passerai à le paris pour la première fois ", "c' est un grand jour pour moi c' est le plus grand jour en attendant un autre que j' espère avec toute mon âme et qui sera encore un plus grand jour je saurai l' attendre de les années s' il le faut mon cœur a beaucoup de patience a paris je suppose que je verrai mes amis dont beaucoup sont présents à les négociations que nous menons avec vos hommes politiques pour préparer la merveilleuse union de nos peuples ", "ainsi je serai un peu le témoin de ce mariage je veux vous dire que je me réjouis pour la france dont les blessures de cette façon cicatriseront très vite mais je me réjouis bien plus encore pour l' allemagne et pour moi-même jamais personne n' aura profité de sa bonne action autant que fera l' allemagne en rendant sa grandeur à la france et sa liberté je vous souhaite une bonne nuit othello eteignons cette lumière pour ensuite éteindre celle de sa vie nous ne le vîmes pas quand il revint ", "nous le savions là parce que la présence d' un hôte dans une maison se révèle par bien de les signes même lorsqu' il reste invisible mais pendant de nombreux jours beaucoup plus d' une semaine nous ne le vîmes pas l' avouerai-je cette absence ne me laissait pas l' esprit en repos je pensais à le lui je ne sais pas jusqu' à le quel point je n' éprouvais pas de le regret de l' inquiétude ", "ni ma nièce ni moi nous n' en parlâmes mais lorsque parfois le soir nous entendions là-haut résonner sourdement les pas inégaux je voyais bien à l' application têtue qu' elle mettait soudain à le son ouvrage à le quelques lignes légères qui marquaient son visage d' une expression à la fois butée et attentive qu' elle non plus n' était pas exempte de pensées pareilles à les miennes un jour je dus aller à la kommandantur pour une quelconque déclaration de pneus tandis que je remplissais le formulaire qu' on m' avait tendu sortit de son bureau il ne me vit pas tout d' abord ", "parlait à le sergent assis à une petite table devant un haut miroir à le mur j' entendais sa voix sourde à les inflexions chantantes et je restais là bien que je n' eusse plus rien à le y faire sans savoir pourquoi curieusement ému attendant je ne sais quel dénouement je voyais son visage dans la glace il me paraissait pâle et tiré ses yeux se levèrent ils tombèrent sur les miens pendant secondes nous nous regardâmes et brusquement il pivota sur ses talons et me fit face ses lèvres s' entrouvrirent et avec lenteur il leva légèrement une main que presque aussitôt il laissa retomber ", "il secoua imperceptiblement la tête avec une irrésolution pathétique comme s' il se fût dit non à le lui-même sans pourtant me quitter des yeux puis il esquissa une inclination de le buste en laissant glisser son regard à le terre et il regagna en clochant son bureau où il s' enferma de cela je ne dis rien à le ma nièce mais les femmes ont une divination de félin tout à le long de la soirée elle ne cessa de lever les yeux de son ouvrage à le chaque minute pour les porter sur moi ", "pour tenter de lire quelque chose sur un visage que je m' efforçais de tenir impassible tirant sur ma pipe avec application a la fin elle laissa tomber ses mains comme fatiguée et pliant l' étoffe me demanda la permission de s' aller coucher de bonne heure elle passait doigts lentement sur son front comme pour chasser une migraine elle m' embrassa et il me sembla lire dans ses beaux yeux gris un reproche et une assez pesante tristesse après son départ je me sentis soulevé par une absurde colère la colère d' être absurde et d' avoir une nièce absurde ", "qu' est -ce que c' était que toute cette idiotie mais je ne pouvais pas me répondre si c' était une idiotie elle semblait bien enracinée ce fut jours plus tard que à le peine avions -nous vidé nos tasses nous entendîmes naître et cette fois sans conteste approcher le battement irrégulier des pas familiers je me rappelai brusquement ce premier soir d' hiver où ces pas s' étaient fait entendre mois plus tôt " ]	[ "la marquise seule rougit et lui lança un coup d’ œil chargé de reproches mais non pas de menaces elle aussi avait deviné la méprise de le domestique et le prodigieux fut qu’ elle s’ abstint de la rectifier se résignait -elle à en subir les conséquences pour éviter une explication qui n’ aurait pas tourné à le son avantage si PROPN se fût avisé de raconter comment il se trouvait là après une course en fiacre il était tenté de le croire et il ne répugnait pas à se prêter à le cette comédie de salon mais il se demandait comment la dame allait se tirer de la situation qu’ elle paraissait disposée à le accepter les invités qui la connaissaient devaient connaître aussi son mari et probablement ce mari ne ressemblait guère à le paul cormier qui n’ avait pas de le tout comme on dit à le théâtre le physique de l’ emploi ", "maigret le col de le pardessus relevé le chapeau enfoncé jusqu’ à les yeux marcha lentement vers la tache lumineuse de l’ église ce n’ était plus jour de fête il y avait en tout femmes dans la nef et la messe avait quelque chose de bâclé de furtif le prêtre allait trop vite d’ un coin de l’ autel à l’ autre trop vite il se retournait bras étendus pour murmurer en dévorant des syllabes ", "par devant c’ était un rideau d’ arbustes puis l’ enbankment où les tramways électriques défilaient sans fin et de l’ autre côté de le parapet le fleuve qu’ ils ne voyaient pas PROPN songeait à le certaines de ses insultes de la veille si promptement et si aisément pardonnées et se sentait fort à son aise il étendit un bras sur le dossier de le banc prenant doucement mabel par l’ épaule et l’ attira contre lui si près qu’ il lui parlait presque à l’ oreille elle semblait se douter de ce qu’ il allait dire et baissait chastement les yeux PROPN commença -t-il ", "l’ enquête se poursuit d’ une façon satisfaisante prononça rénine et vous êtes en droit d’ espérer pour l’ instant je viens vous demander un renseignement très grave le jour de le crime gaston dutreuil est -il venu chez vous —oui après le déjeuner il est venu nous chercher ma fille et moi —a -t-il su à ce moment -là que le cousin guillaume avait francs chez lui? ", "c’ est à le PROPN qu’ elle avait juré tendresse et fidélité devant dieu et devant les hommes en aimant bon-louis elle ne tenait plus serment jadis elle s’ était fait les mêmes reproches et s’ était payée de les mêmes raisons qu’ importait qu’ elle aimât bon-louis puisque PROPN n’ y perdait rien n’ était -elle pas aussi docile aussi affectueuse aussi dévouée que si le jeune homme n’ eût pas existé? sans doute; mais ces raisons qui étaient bonnes alors que bon-louis était à le loin ne l’ étaient plus maintenant qu’ il vivait près d’ elle et la voyait tous les jours ", "sa vie est en grand danger sans doute mais qui sait! si vous vous repentiez si vous vous rappeliez que vos pères avaient une place une grande place dans la cérémonie de la saint-marc; si pieusement et humblement comme un homme que la main de dieu a frappe vous veniez reprendre cette place qui sait si dieu ne vous pardonnerait pas qui sait s’ il n’ épargnerait pas la vie de votre fille y as -tu pensé gengulphe ", "le procureur baissa la tête il était vaincu maître luc lui dicta un acte par lequel lui roch requin s’ engageait moyennant une somme de écus à le acheter en son nom le cas échéant le château de coquerel pour ensuite rendre ledit château à le luc morfil véritable acquéreur rock requin écrivit fort à le contrecoeur et signa de mauvaise grâce comme cela mon compère dit luc en mettant l’ acte dans sa poche vous ne serez point tenté de vendre mon secret car nous partagerions la corde en bons amis que nous sommes ", "ils ne harcelaient point les gens avec des prières mais tendaient les mains simplement et sans rien dire de pauvres mains ridées sur lesquelles il y avait déjà comme des plissures de momie on leur donnait de le riz des têtes de poissons des vieilles soupes très petite comme toutes les japonaises paraissait réduite à le rien dans cette boîte à le roulettes où son arrière-train presque mort s’ était desséché et tassé pendant une si longue suite d’ années sa voiture était mal suspendue aussi lui arrivait -il d’ être très cahotée dans le cours de ses promenades par la ville ", "les hommes eux-mêmes venaient d' ouvrir leur sabbat en l' honneur de les dieux sans visage et sans nom pourvus par contre de bouches et de ventres intrépides les ventres de ces dieux sonnaient le creux et dans leurs antres soudain se mirent à le retentir les clameurs de la faim à le force roulements de tambours et sonneries de clairons ainsi théodore-faustin fut -il invité à le quitter son trop calme bateau pour se joindre à la table dressée par les empereurs autrefois lorsqu' il avait atteint l' âge d' aller servir dans les armées il avait eu la chance inouïe de tomber sur un bon numéro mais lui si pauvre pourtant n' avait pas même mesuré l' énormité de cette faveur de le sort tant un autre bonheur l' accaparait alors ", "or il ne possède que sa maison de santé et un grand terrain à le san dans une vallée de les monts à le milles d’ ici la maison de santé est ouverte à le tout venant et à le cause de la nature même de le sol je l’ ai vu construire elle ne renferme ni caves ni souterrains d’ aucune espèce quant à le terrain que floridor est allé visiter c’ est un immense enclos à l’ abandon avec une mare à le milieu sans aucune construction je suppose qu’ il n’ a été acquis par le docteur que dans un but de spéculation que vous dirai-je j’ ai depuis jours fait filer le docteur et son complice par des hommes de confiance ils n’ ont rien remarqué de suspect " ]
sommaire l’ ameublement car je retombais dans le cas de les prisonniers ordinaires en attendant que de nouvelles démarches eussent lieu à l’ effet d’ encore m’ empistoliser pour oser ce néologisme on compléta mon costume par l’ apport d’ une cagoule en toile bleue destinée à le cacher le visage de les prisonniers dans leur passage par les corridors pour les promenades dans les préaux et d’ une large plaque de cuivre verni en noir en forme un peu de cœur avec mon numéro en relief étincelant comme de l’or plus beau je devais accrocher cette enseigne lors de chaque promenade à un bouton de ma veste puis le barbier de l’ établissement me rasa conformément à le règlement j’ étais élégant et joli je vous assure	[ "mais revenons à l’ ameublement de la cellule un lit -table qu’ on ne devait déployer et faire que le soir un peu avant le coucher un escabeau attaché à le mur un lavabo et une sorte de tour dans le mur pour les usages intimes un petit crucifix de cuivre avec qui je devais plus tard faire connaissance complétait ce luxe sommaire ce crucifix ", "ce ne devait pas être lui précisément ce crucifix de ma première cellule à le mons à le qui j’ eus affaire mais un similaire crucifix pareil d’ ailleurs à le tous ceux qui sanctifiaient tous les locaux de le vaste pénitencier mais revenons à l’ ameublement j’ en avais omis une pièce et non la moins importante je veux parler de l’ adjudant ou gardien-chef de l’ aile ou ̀ j’ étais alors les gardiens subalternes avaient le titre de sergent je l’ ai dit déjà cet adjudant dis -je ne m’ avait pas pris en affection et s’ il me visitait souvent ce n’ était pas pour me voir mais bel et bien pour m’ inspecter ", "et s’ ensuivaient de les observations sans nombre voire des menaces de cachot à le propos d’ un grain de poussière d’ un pli mal fait à la couverte repliée dans mon lit-table lorsque le lit redevenait table même de quelque chose à son sens d’ irrégulier sur ma personne mon tour de cou pas à l’ ordonnance tel bouton de ma veste branlant ce qu’ il m’ a fait souffrir cet animal-là avec ses féroces minuties d’ ailleurs bon diable et qui devait s’ humaniser un peu plus tard à le mon égard de le moins la nourriture? parbleu toujours de la soupe à l’ orge et les dimanches la purée de pois pain de munition eau à le discrétion le dimanche messe vêpres et salut chantés par des détenus ", "harmonium tenu par une dame de la ville sermons bien faits par l’ aumônier homme charmant dont j’ ai gardé le meilleur et le plus reconnaissant souvenir la chapelle très extraordinaire à le contraire de ce qui a lieu dans la plupart de les prisons cellulaires l’ autel et ses accessoires se trouvent à le milieu naturellement de les boxes destinés à les fidèles mais très élevés sur une plate-forme à les coins de quoi se tiennent les gardiens chargés de la bonne tenue et de le respect dû à le lieu saint c’ est même à le quoi font allusion mes vers de parallèlement les préaux forment une roue dont une rotonde centrale est le moyeu d’ où rayonnent en v une dizaine de murs enserrant autant de petits jardinets assez funèbres qu’ il y a de v en maçonnerie un gardien se tient dans la rotonde et donne de le feu à les prisonniers qui ont une heure pour fumer une pipe et se promener en loups dans chacun son préau après quoi retour à les cellules en file indienne cagoules en tête et en voilà pour jusqu’ à le lendemain à la même heure ", "mais à le bout de ou jours de ce régime peu agréable si confortable et suffisant à le fond je suis appelé chez le directeur encore un homme charmant déjà blanchissant très bienveillant et à qui je devins sympathique de le premier coup veine! il s’ agissait de ma mise en pistole je fus mené dans un autre corps de bâtiment ma nouvelle cellule un peu plus grande que l’ autre mais meublée de même sauf le lit bon large et permettant cette fraîcheur de s’ étirer enfin me plut dès l’ abord ", "elle n’ était pourtant qu’ à le juste confortable et surtout cet éclairage d’ ailleurs suffisant filtrant à le travers de les barreaux horizontaux mais venu de trop haut et barrant c’ est le cas de le dire à le risque de répétitions l’ horizon mais quel bonheur d’ enfin coucher dans un lit proprement dit! mais quelle félicité que ce semblant plus que modeste de l’ ancienne modeste mais commode chambre naguère hélas! conjugale avec son lit de milieu il faut savoir se contenter de peu surtout en prison et comme toute idée de femme m’ était interdite de par la force force me fut donc de me résigner résigne ", "ce que je fis je demandai des livres on me permit d’ avoir toute une bibliothèque dictionnaires classiques un shakespeare en anglais que je lus en entier j’ avais tant de temps pensez de précieuses notes d’ après et tous commentateurs anglais allemands et autres m’ aidèrent à le bien comprendre l’ immense poète qui néanmoins ne me fit jamais oublier racine non plus que ni que la fontaine sans compter corneille et PROPN lamartine et musset ", "et pas de journaux ces diversions néanmoins n’ étaient pas mes seules j’ inventai un jeu consistait à le mâcher de le papier en boulettes à le supposer adversaires et à le lancer ces projectiles alternativement vers un but qui était le judas de la cellule et à le marquer loyalement les coups double plaisir ", "d’ abord de perdre ou de gagner ce que a détestait le lui rendait si bien puis de redouter le passage de l’ adjudant ou d’ un sergent ou alors de le directeur PROPN il est vrai que c’ est celui-ci que je redoutais le moins " ]	[ "les murs suent de l’ encre ici à le présent? m.raymon comprit vite identique en apparence à le tous ceux qui garnissaient la classe ce placard en différait en ce sens qu’ il n’ avait pas de fond ni de plancher le socle de le squelette reposait directement sur le parquet de la salle derrière le squelette ce que le moniteur avait jusqu’ alors pris pour le mur c’ était une porte peinte dans le même ton verdâtre que la muraille il l’ ouvrit aisément et avec le sentiment qu’ il venait de faire une découverte d’ importance il pénétra dans un réduit sans fenêtre garni d’ une longue table rectangulaire et d’ étagères supportant un matériel à le dessin: compas équerres règles plates graduées fioles d’ encre de couleurs diverses des réactifs une forte loupe ainsi qu’ un matériel photographique châssis cuvettes accessoires pour la retouche et un agrandisseur ", "d’ ailleurs elles sont condamnées à le retourner dans leur endroit; si elles n’ ont pas assez de mémoire pour le retrouver tout de suite c’ est tant pis pour elles elles errreront un an s’ il le faut en courant sur leur tranche ce qui les fatigue beaucoup et il leur est défendu de se reposer autrement que debout tant qu’ elles n’ ont pas regagné le lieu où elles ont permission de se coucher .nous avons vu quelquefois de ces pierres appelées pierres-caillasses ou pierres-sottes ce sont de vraies pierres de calcaire caverneux dont les trous nombreux et irréguliers donnent facilement l’ idée de figures monstrueuses quand les inspecteurs de les routes les rencontrent à le leur portée il les font briser et elles n’ ont que ce qu’ elles méritent .nous le voulons bien quoique ces pauvres pierres ne nous aient jamais fait de mal cependant on assure que si on ne se dépêche de les briser et de les employer elles quittent le bord de le chemin ou ̀ on les a rangées et se mettent de nuit tout en travers de le passage pour faire abattre les chevaux et verser les voitures ", "une minutieuse enquête ne révéla rien contre PROPN brandon mais n’ importe le scandale de ce suicide diminua son prestige elle le comprit et renonçant à ses rêves de grandeur elle songeait à se laisser épouser par un idiot effroyablement riche m. PROPN de gordon-chalusse quand PROPN PROPN lui parla de le comte de la ville-handry par sa fortune son âge son nom le comte réalisait l’ idéal PROPN se jeta sur lui comment ce vieillard fut attiré rue de le cirque entouré enlacé enivré et finalement épousé vous ne le savez que trop monsieur champcey ce que vous ignorez c’ est que ce mariage mit la discorde à le camp de les misérables ", "verdoyants remparts tout crénelés de festons fleuris s’ entrelaçaient la liane odorante et la vigne sauvage devant la maison surgissaient partout des groseilliers des fraisiers des ronces à les fruits rouges et des arbrisseaux disposés en bosquets irréguliers le tout formant un fouillis adorable comme tous les trésors naturels que la main prodigue de le créateur a semés à le sein de cette heureuse nature vierge la jeune maîtresse de le logis s’ occupait diligemment de préparer le repas de midi mais non sans faire de fréquentes pauses pour aller sur le seuil enguirlandé de la chaumière réjouir ses yeux à l’ aspect de les cieux des bois des flots joyeux comme un écho vivant des harmonies printanières la gracieuse enfant chantait aussi en même temps que les oiseaux et les brises murmurantes en s’ approchant de la cabane entendit la fraîche voix d’ alice ses genoux fléchirent sous lui le cœur lui manquait pour broyer cette joie innocente sous le fardeau de la douleur ", "c’ est sans doute une galanterie de votre baron en faveur de son ami le duc de richelieu je ne sais pas monsieur ce que vous voulez dire mahon est la dernière conquête de le maréchal.gilbert poussa un second soupir monsieur je vous l’ ai déjà avoué je ne sais rien dit -il .ces soupirs résumaient pour l’ étranger une série de souffrances cachées et d’ ambitions comprimées sinon déçues en ce moment un bruit de pas se fit entendre enfin! dit l’ étranger c’ est le bonhomme la brie dit gilbert porte s’ ouvrit; mais à l’ aspect de l’ étranger et de sa voiture étrange la brie pris à l’ improviste et qui croyait ouvrir à le gilbert seulement voulut refermer la porte pardon pardon l’ ami dit le voyageur mais c’ est bien ici que nous venons il ne faut point nous jeter la porte à le nez.– cependant monsieur je dois prévenir m.le baron qu’ une visite inattendue ce n’ est pas la peine de le prévenir croyez-moi ", "nous convînmes que j’ aurais un passe-partout mais à la condition formelle que tout le monde l’ ignorerait .mon énergie fit sur elle une impression salutaire et elle me traita désormais avec une faveur marquée elle avait des attentions des petits soins des délicatesses pour moi et même une certaine tendresse brusque qui ne me déplaisait point quelquefois dans mes heures de gaieté je l’ embrassais par surprise rien que pour la forte gifle qu’ elle me lançait aussitôt quand j’ arrivais à le baisser la tête assez vite sa main partie passait par-dessus moi avec la rapidité d’ une balle et je riais comme un fou en me sauvant tandis qu’ elle criait: ah! la canaille je vous revaudrai nous étions devenus une paire d’ amis .mais voilà que je fis la connaissance sur le trottoir d’ une fillette employée dans un magasin .vous savez ce que sont ces amourettes de paris ", "j’ arrivais sous les auspices d’ un personnage bien connu dans les romans de le moyen âge et que les poètes de le quatorzième siècle appelaient danger je m’ inclinai avec toute l’ élégance que la nature m’ a permise et je répondis en anglais: —madame le chemin n’ est pas si mauvais qu’ il vous semble à le première vue vos chevaux ont le pied sûr je les connais pour les avoir montés enfin vous avez guides si vous voulez bien le permettre dimitri pour vous moi pour mademoiselle ", "en ce temps-là qui déjà pour nous se confond avec celui jeta ancre sur le mont les convois de le chemin de fer arrêtaient à le orléans et toute la france qui est entre la loire et les pyrénées ne connaissait qu\\ en peinture cette manière de voyager il fallut donc monter en diligence à le orléans il était minuit et brancas un manteau sous le bras et les mains dans les poches attendait patiemment dans le bureau que le conducteur donnât le signal de le départ à le ce moment dames entrèrent suivies de malles caisses et cartons à le chapeau cette vue fit blasphémer le facteur qui croyait son travail terminé ", "–de qui est ce portrait –c’ est celui de miss dolmane mylord .–quel âge avait -elle quand il fut fait ans à le peu près oui ce fut peu de temps avant son enlèvement que sa seigneurie la conduisit à le PROPN chez un miniaturiste en renom –c’ est bien dit avec un geste qui congédiait le serviteur et il continua de considérer la délicate figure les yeux qui paraissaient presque trop grands pour elle la petite bouche légèrement entrouverte et esquissant un sourire un délicieux sourire d’ enfant qui cependant par son contraste avec l’ ardeur profonde et réfléchie de le regard donnait à le cette physionomie l’ attrait d’ une énigme fut de le moins l’ impression que ressentit ", "jette -t-elle insolemment à sa patronne dans la cage le boa se déroule comme l’ action dans un ouvrage de m. robbe-grillet très lentement a vrai dire il n’ a pas l’ air de se passionner pour simplement elle l’ importune alors il cherche une position plus adéquate lui permettant d’ oublier cette présence importune dans son domaine " ]
pour le savoir il fallait le lui demander or elle n' avait point paru dans l' étude pendant toute la journée elle n' avait demandé aucun livre elle m' avait complètement oublié oh! l' ingrate voilà pourquoi je remontais la route de les fayants espérant qu' un heureux hasard me permettrait de la rencontrer de lui parler de lui faire sentir sa cruelle injustice et si c' était nécessaire de m' humilier et d' implorer mon pardon car j' avais bien vu qu' elle était fâchée mais à le lieu de la belle angéline c' est mon pauvre ami michel que je rencontrai il était encore plus malheureux que moi quoique d' une autre manière et dès qu' il m' aperçut il courut à le moi et me saisit par le bras: sais -tu ce qui m' arrive	[ "demanda -t-il —je m' en doute à le peu près —trapoiseau mon ami trapoiseau tout est fini je pensais comme lui que tout était fini mais pour lui donner du courage je répondis d' un air gai: —eh bien si tout est fini tout est à le recommencer! voyons qu' est -il arrive ", "il est arrivé répondit michel qu' après la scène de ce matin à le laquelle j' ai mis fin malgré ma mère en fermant la fenêtre pendant que le père forestier je ne sais par quel moyen calmait l' ardeur de sa femme celle-ci a pris la plume et de sa blanche main a écrit à le ma mère la petite lettre que voici: madame c' est à le regret vous pouvez m' en croire que j' avais accordé à le votre fils la main de ma chère hyacinthe je n' avais pas pu résister à le vos pressantes supplications et à le celles de michel malgré le soupçon que j' avais que mon enfant serait difficilement heureuse dans la famille bernard mais après la scène honteuse et les viles et basses calomnies de ce matin vous devez comprendre vous-même que ma chère enfant ne peut pas ne veut pas être exposée à le entendre matin et soir insulter une mère qu' elle adore le contrat est déchiré je refuse mon consentement ", "aussi bien la fille de m. forestier député de creux-de-pile n' aura pas de peine à le trouver un mari plus présentable qu' un petit avocat sans réputation et sans fortune à le laquelle il pourrait prétendre j' ai l' honneur de vous saluer madame avec les sentiments qui vous sont dus rosine forestier que dis-tu de demanda michel en repliant sa lettre avec soin et la mettant à le fond de sa poche —je dis que ta mère a dû répondre et de la bonne encre a quoi il répliqua en tirant de la même poche une autre lettre ", "—écoute ceci c' est le brouillon de la lettre de ma mère qu' elle m' a permis d' emporter et recommandé de relire souvent tant elle était contente soit de le fond soit de la forme de ses pensées madame vous m' avez prévenue j' allais vous envoyer un compliment tout pareil michel est croyez -vous un petit avocat sans réputation ", "je n' en dirai pas à le tant d' hyacinthe elle a celle de sa mère qui la suivra en tous lieux je la plains la pauvre enfant!... rien n' est plus affreux que d' avoir à le rougir de les fautes qu' on n' a pas commises et d' entendre partout murmurer sur son passage c' est la fille de madame chose vous savez bien celle qui mais madame puisque nous ne devons plus nous revoir ce n' est pas la peine de rappeler des souvenirs qui tout en ayant peut-être quelque douceur pour vous ne sauraient être que pénibles pour ce pauvre m. forestier un mot pourtant vous parlez de mes pressantes supplications et de celles de michel ", "vous êtes folle ma chère oui en vérité vous avez perdu la raison qui? moi! vous supplier et de quoi? bon dieu! de donner à le mon fils unique la main de mademoiselle hyacinthe forestier la fille de rosine forestier allons donc! hyacinthe n' a pas de dot puisque vous gardez tout son père est député aujourd'hui mais les élections approchent et tout le monde demande à le michel de se présenter ", "par générosité il ne voulait pas le faire mais qu' il dise un mot: m. forestier tombe à le terre de le premier coup et je vous aurais suppliée ma chère de donner à le mon fils qui sera député dans mois car il le sera je vous en réponds la fille sans dot d' un député dégommé et d' une femme dont il vaut mieux ne point parler puisqu' on n' en peut rien dire que de honteux allons donc! vous vous prenez pour une autre ma pauvre rosine vous vous croyez encore à le temps vous étiez jeune et fringante où le capitaine a propos en avez -vous des nouvelles on dit qu' il est aujourd'hui colonel à le batna est -ce vrai? vous devez le savoir mieux que personne il doit être bien cassé aujourd'hui car il y a ans de cela ma chère et vous n' étiez déjà plus ni l' un ni l' autre de la première jeunesse enfin à le tout péché miséricorde ", "ce mariage est rompu je le regrette pour hyacinthe qui avait besoin d' entrer dans une honnête famille et d' avoir de bons exemples sous les yeux cette chère enfant est jeune et innocente encore je la plains sincèrement elle méritait mieux que de vivre près de vous ", "je le dis sans vouloir vous offenser ma chère mais parce que c' est la vraie vérité présentez je vous prie mes compliments à le ce bon m. forestier on annonce un prochain concours régional dites-lui de se présenter pour les bêtes à le cornes et qu' il aura le prix c' est certain " ]	[ "toujours sur le ton de la confidence il admit que violette avait été une épouse remarquable mais insupportable en fait cet aveu fit perler la sueur à son front mais pas s’ écrouler le plafond –je me demande quelque chose je me demande si je n’ ai pas un peu inventé cette histoire de oui –c’ était peut-être seulement dans mon imagination –peut-être ", "elle se sentait acculée à la crise définitive son hésitation entre les mariages qui s’ offraient à le elle devait cesser les médecins ont une expression très heureuse pour caractériser l’ instant qui marquera l’ issue longtemps incertaine d’ une maladie elle va être jugée disent -ils le mot crise d’ ailleurs ne vient -il pas d’ un mot grec qui signifie jugement ", "—tard dit le nègre ben tard massa froid massa faim petite demoiselle revenir demain cette nuit —non non il n' est pas trop tard sautons dans ton canot et mettons -nous en quête ", "cependant le virus fermente dans le sang et va éclater en accidents formidables certes le jeune homme ne croyait toujours pas à les honteuses accusations portées colette contre suzanne mais à le force de les reprendre pour les réfuter il y avait\\n' accoutumé comme apprivoisé son esprit à l' instant où colette lui avait parlé il n' avait\\n pas même discuté une pareille infamie il commençait de la discuter se rattachant ne pas sombrer dans l' abîme affreux de le doute et de la plus déshonorante jalousie marques de sincérité que lui avait données suzanne que devint -il lorsqu' il acquit début de ce rendez -vous si désiré la preuve l' indéniable preuve que cette sincérité\\n n' était pas celle qu' il croyait ", "la pauvre fille avait une secrète colère contre les hommes d’ argent puisque le hasard lui en livrait quelques-uns sur un terrain neutre il lui semblait charmant de les déchirer elle s’ efforça donc de les attirer doucement à le elle mais bien qu’ elle eût parlé de la hausse et de la baisse avec la maladresse de l’ ignorance et qu’ elle eût fait sur le terrain de la finance quelques faux pas intentionnels aucun de ces messieurs ne vint à son aide le comte avait souri le financier maigre était resté impassible et le financier gras avait légèrement froncé le sourcil ", "on aurait eu beau dire à le jovita que le kentucky valait d’ être visité parce qu’ il est un de les plus riches de l’ union depuis que la cession de la louisiane lui a assuré les bouches de le mississippi elle aurait répondu: qu’ il est propice à le tous les rendements de l’ agriculture et de l’ élevage qu’ il produit les meilleurs chevaux de l’ amérique et le tiers de le tabac de les états-unis elle aurait encore répondu: qu’ il possède de grandes villes industrielles sur les bords de l’ ohio et des houillères dans la région de les alleghanys elle aurait toujours évidemment hypnotisée par ces fameuses grottes PROPN ne songeait pas plus à le covington et à le newport qui sont les faubourgs kentuckyens de déjà visités par crabbe et qu’ à le middlesborough ville naissante qui se prépare à le devenir une grande cité qu’ à le PROPN la capitale actuelle de l’ état ou qu’ à le lexington l’ ancienne capitale et pourtant elle est si belle avec le réseau de ses larges rues ses verdoyants ombrages d’ où tombe une délicieuse fraîcheur son université célèbre dans toute ", "quant à le moi je sais bien une chose c’ est que jamais je ne remonterai dessus continua nicolas avec un soupir j’ aimerais bien mieux une vache on la suit à le son aise par derrière et l’ on a en outre son lait par-dessus le marché sans compter le beurre et le fromage foi de nicolas je donnerais bien des choses pour avoir une vache comme la vôtre eh bien dit le paysan puisqu’ elle vous plaît tant prenez -la ", "tout allait recommencer la fuite la traque la terreur de la capture les cheveux qui se hérissent à la vue de le moindre képi il rangea ses affaires à la hâte transvasant son argent dans une valise il s’ habilla en utilisant un costume de toile trouvé dans une armoire la taille était un peu ample mais quelle importance le pansement sur sa cuisse formait une bosse sous le tissu ", "il y a un de ces stratagèmes qui est fort célèbre c’ est celui de christophe-colomb ordonnant à la lune de se voiler à le moment d’ une éclipse pidoux ne regardait pas que la découverte de l’ amérique fût une bien grande affaire; néanmoins il n’ avait aucun mépris personnel pour christophe-colomb il voyait bien que tous les yeux étaient fixés sur lui on le guettait ", "il ne voulait pas se réveiller tout à le fait pour voir s’ évanouir son rêve –non dit -il tristement je l’ aime trop pour la perdre le prince PROPN monta dans son coupé les chevaux partirent à le grand trot rodolphe retourna chez lui marchant tour à le tour à le grands pas et à le pas lents tantôt regrettant de n’ avoir pas souffleté le prince avec son gant tantôt s’ accusant de n’ avoir pas assez veillé sur son bonheur il rentra PROPN l’ attendait dans la salle à le manger dans le calme souriant de l’ innocence " ]
traitez -moi donc comme un misérable quelle raison peut justifier votre présence dans ma chambre à le cette heure hector fit aussitôt une confession générale il raconta l\ affreux soupçon qui lui était venu la chambre entr\' ouverte qu\ il avait prise pour celle de lucien il allait en sortir à le moment ou ̀ il avait entendu de le bruit et dans son trouble il était jeté derrière les rideaux	[ "mais il réclamait son pardon à le genoux et jurait qu\\ il n\\ oserait plus désormais se montrer à les yeux de la femme offensée si madame avait été offensée en effet de la présence elle voyait dans cette démarche un acte hardi qui annonçait de la part de le jeune homme une indomptable résolution et elle était fière d\\' inspirer de amour à un esprit de cette trempe elle ne laissa pourtant rien voir du trouble qui agitait et elle dit à le hector en cachant sa figure entre ses mains admirablement modelées mon dieu que vous avais -je donc fait pour me traiter comme une courtisane moi vous manquer de respect ", "moi qui vous ai juré un éternel amour si vous avez cette idée pourquoi ne sonnez -vous pas et ne me faites -vous pas mettre à la porte comme un laquais la jeune femme qui avait réparé le charmant désordre de sa toilette était assise sur un fauteuil dans l\\ attitude de la statue de la douleur clémence dit hector en se mettant à le genoux me pardonnez -vous oui dit madame roullin en se laissant aller dans les bras de son amant mais à une condition ", "vous allez partir hector sortit en effet de la chambre de clémence par un escalier dérobé et à le heures de le matin amour tu exaltes les croyants et tu transformes les sceptiques PROPN est par toi que tout naît que tout respire que tout se renouvelle ", "tu es l\\ éternel dieu de ce monde qui a chassé tous les autres et si grande est ta puissance que tu pénètres jusque dans le cœur de ceux qui te nient PROPN avait été d\\' abord pour madame roullin un homme résolu une activité dévorante et qu\\ elle dirigerait à son gré dans le labyrinthe de la politique jetée toute jeune dans les bras de roullin elle n\\ avait vu jusqu\\ à le ce jour dans l\\ union de les sexes qu\\' une odieuse brutalité étonnée et ravie de découvrir dans le monde inconnu ou elle venait d\\' entrer tant d\\' horizons nouveaux et de sensations nouvelles elle se prit à le aimer son vainqueur un amour insensé d\\' un de ces amours violents qui ne connaissent ni restriction ni calcul elle avait voulu soumettre et PROPN était elle qui était domptée ", "tous ses projets ambitieux tous ses rêves de dominatrice avaient fait place à un sentiment unique qui emplissait son âme renouvelée et rajeunie quand était pas auprès elle elle restait des heures entières à le penser à le lui à attendre et à le souffrir tout ce qui n\\ était pas lui la trouvait indifférente ou ennuyée la passion éclatait dans son attitude dans ses gestes et ses regards il lui semblait qu\\ elle ne vivait que depuis quelques jours et elle se demandait pourquoi elle était sevrée pendant si longtemps de le bonheur d\\' aimer ", "cette femme qui n\\ avait été dévorée jusque -la que du désir de briller dans le monde de parvenus où elle se trouvait lancée apportait en effet à le son amant un cœur vierge et une nature ardente qui se révélait avec d\\' autant plus énergie qu\\ elle avait allumé plus tard cette lampe merveilleuse on appelle amour un matin hector qui avait quittée quelques heures auparavant la vit entrer chez lui à improviste que venez -vous faire ici lui demanda -t-il stupéfait me compromettre répondit -elle ", "toute femme qui ne risque pas sa réputation pour son amant ne l\\ aime pas hector la pressa sur son cœur et eut un moment d\\' indicible ivresse était pas moins fier de empire absolu il exerçait sur clémence il éprouvait une joie d\\' enfant à le penser qu\\ il tenait à ses genoux la femme de archi-millionnaire roullin et que le jour ou ̀ il le voudrait cette femme afficherait pour lui à les yeux de tout paris si la vanité tenait sa place dans la joie que lui faisait ", "éprouver son triomphe il était aussi attiré et retenu par éclatante beauté de clémence qui enivrait de toutes les liqueurs de la volupté les élections allaient se faire dans jours roullin était parti pour barbezieux répétant dans sa chaise de poste le discours destiné à le enlever les électeurs .le soir de le départ de le banquier hector était assis auprès de clémence dans cette même chambre dont il était rendu maître par un coup d\\' audace il lui parlait de lucien et de julia de leur mutuel amour et du désespoir qui attendait ces enfants si on ne leur tendait pas une main secourable clémence frémit quand son amant lui rapporta la réponse que lucien lui avait faite à le sujet de le mariage éventuel de PROPN avec un prétendant imposé par m. roullin ", "quoi il se tuerait écria -t-elle en arrêtant son regard sur hector que julia est heureuse d\\' être aimée ainsi méchante " ]	[ "tu l’ as pas il égosille c’ est pas possible tu l’ as pas il causait de le ruban rouge avec tes états de service ", "les jeunes lascars de le quartier me regardent déferler avec envie une honda tu parles crache t’ es un vrai bonhomme à le califourchon sur ce tas de ferraille ", "cette sortie de la veille cette rentrée tardive et cette crise nerveuse aussitôt était indice encore confirmé mais immédiatement contredit par attitude et les propos de les péreuse vous n\\' êtes donc pas parti avait demandé aussitôt martial à le patrick un ton et avec un regard qui attestaient une surprise mécontente et e même temps une totale liberté d\\' esprit il n\\ insista pas d\\' ailleurs et sur la réponse évasive de le jeune homme qu\\ il avait dû remettre son voyage la conversation reprit entre son père et lui un seul souci le préoccupait celui de les recherches de la police sur le travail révolutionnaire dont ils étaient un théoriquement autre pratiquement les zélés ouvriers je te répète papa que le plus sage pour nous serait de partir pour la suisse dès aujourd\\'hui comme a fait à le quoi bon être arrêtés à le quoi bon répondait édouard péreuse mais pour démontrer notre innocence d\\' abord et surtout pour avoir dans un procès retentissant l\\ occasion de proclamer cette vérité fondamentale de notre doctrine que nous ne sommes pas des partisans", "dans la soirée un appel téléphonique émanant d’ un militant d’ extrême droite ou de quelqu’un qui se faisait passer pour tel nous avertit qu’ une bombe avait été placée dans le local et qu’ elle devait exploser incessamment après nous être concertés et comme il y avait à le moins une chance sur pour qu’ il s’ agît d’ une fausse alerte mais il était tout de même préoccupant que notre interlocuteur et le groupe qu’ il prétendait représenter se fût procuré ce numéro de téléphone qui devait en principe rester secret nous avons décidé de ne pas interrompre notre activité un peu plus tard nous sommes allés boire une bière à la terrasse d’ un café de la place gambetta et l’ ambiance printanière nonchalante qui régnait sur cette place par contraste avec la fièvre parfois comme ce soir-là mêlée de trouille qui nous agitait nous donna fugitivement le sentiment que la raison était peut-être de le côté de les flâneurs pour en revenir à le jojo c’ est tout de même chez lui que nous avons fêté cette année-là l’ idée venait de liabœuf à lequel les éche", "allons jusqu’ à la fontaine sur la place dauphine et avec un linge mouillé lave-moi ce matin à le jour j’ irai à l’ hôtel-dieu tu me dois un œil et ce ne sera pas trop de toute ta vie pour me le payer l’ argent englouti un œil de moins triste bilan pour la première opération de l’ association robert-bertrand elle aurait dû séparer les drôles mais ils se complétaient si parfaitement ils étaient si bien faits pour se comprendre dans le jour maussade qui s’ éveillait en ce frileux matin de mars des charrettes se suivaient qui ébranlaient les pavés ", "on croirait boire des pierreries c’ est de l’ extrait de topaze en bouteille chavanne impatienté repoussa bellegarde mais chevreuse lui saisit le bras mauléon se mit de la partie et une sorte de lutte commença entre eux l’ issue n’ en était pas douteuse et chavanne vainqueur de ses adversaires s’ élançait déjà vers l’ escalier lorsqu’ il s’ aperçut que dans la bagarre une lettre s’ était échappée de son pourpoint chevreuse s’ en était emparé et la brandissant d’ un air de triomphe: victoire ", "l’ homme s’ était arrêté ses yeux exprimaient la cruauté et la moquerie gaspard avait reconnu sans hésitation la figure de parpoil encadrée d’ une barbe rousse parpoil et gaspard demeurèrent immobiles pendant une seconde après quoi gaspard tourna les talons et regrimpa l’ escalier à le de le moment que parpoil se trouvait à le château il n’ y avait pas de doute qu’ hélène serait de quelque manière victime de ses combinaisons ", "—jour’m’dames je voulais j’ voulais m’ esscuser rapport à enfin quand j’ vous ai bavé sur l’ pardosse quoi mais ce n’ est pas grave s’ est exclamée on avait déjà oublié! puis elle lui a demandé quelque chose mais je n’ ai pas entendu j’ étais déjà en train de m’ arc-bouter sur le point de le i parce que mes enfants m’ attendaient ", "les francs sont dans sa poche il faut cesser d’ avoir peur qu’ ils tombent que le vent les déloge que la petite joue avec la liasse est déjà un peu entamée on lui a rendu des pièces sur le pain à le lait et le jus d’ orange elle remonte lentement elle a les œufs le plaid voilà c’ est ce qu’ elles vont faire manger et dormir ici la petite fait une légère excroissance sur l’ épaule de la dune un mamelon auréolé de violet sombre ", "ne disons pas qu\\ il triche il joue simplement un jeu autre dont personne ne sait déchiffrer les règles il déchaîne autour de lui une rafale inexplicable il gagne à le tous coups il lui est si parfaitement égal de gagner ici une telle adresse de mains ne saurait sans doute être de le goût de tout le monde " ]
elle n’ hésita pas je descends dit -elle et elle mit le pied sur la première marche s’ enfonça dans le noir dans l’ inconnu dans la mort encore la trappe ne voyant pas paraître beaurevers comprit que catherine n’ avait pas tenu compte de ses menaces et avait agi il revint dans le couloir et durant des heures avec une patience que rien ne rebutait il chercha la trappe et le bouton qui permettait de l’ ouvrir il ne trouva rien la nuit vint ce ne fut que lorsqu’ il n’ y vit plus de le tout qu’ il se résigna à le lâcher pied	[ "il rentra chez lui là seulement il sentit qu’ il mourait de faim ce qui était assez naturel puisqu’ il avait oublié de déjeuner et de dîner il mangea un morceau à la hâte et se jeta rageusement sur son lit il était de nouveau furieux contre lui-même ", "il avait pourtant fait tout ce qu’ il avait pu. le lendemain matin dès que la chose fut décemment possible il faisait demander audience à le catherine elle se douta bien de ce qui l’ amenait elle n’ hésita pas à le recevoir et lui fit même un accueil gracieux beaurevers alla droit à le but ", "il paraît que la trappe s’ est ouverte quand même dit -il –c’ est vrai dit froidement catherine la trappe s’ est ouverte j’ espère que cette enfant n’ est pas morte dit beaurevers que l’ angoisse étreignait les paroles n’ étaient rien c’ était le ton qu’ il fallait entendre ", "c’ était le visage livide flamboyant formidable qu’ il fallait voir ceci catherine le vit et l’ entendit fort bien et cela lui suffit pour se rendre compte que sa vie ne tenait qu’ à un fil aussi elle se hâta de rassurer: pourquoi voulez -vous qu’ elle soit morte elle n’ a pas été frappée si elle a descendu toutes les marches de l’ escalier qui se trouve sous la trappe elle a abouti à un cachot assez incommode j’ en conviens mais enfin où l’on peut très bien vivre quelques semaines beaurevers vit qu’ elle disait la vérité ", "il devina de le coup quel genre de supplice elle avait voulu infliger à le fiorinda et d’ une voix vibrante d’ indignation on y peut vivre quelques semaines à le condition qu’ on vous y apporte à le boire et à le manger –cela va sans dire ce qu’ on eût oublié de faire pour cette malheureuse enfant catherine sourit beaurevers retint l’ aveu ", "et d’ une voix rude: eh bien madame il faut vous entendez il faut que la trappe s’ ouvre maintenant pour que PROPN sorte –eh bien ouvrez -la –j’ ai essayé madame toute la journée hier j’ ai cherché à l’ ouvrir je n’ ai rien trouvé –je n’ y puis rien sourit catherine ", "–vous pouvez tout à le contraire gronda qui avait des envies folles de la saisir à la gorge et de l’ étrangler vous avez su ouvrir une fois vous saurez ouvrir une deuxième –si je vous comprends bien vous me demandez assez cavalièrement mais passons de rendre la liberté à le cette petite bohémienne –c’ est bien cela madame –c’ est ce que je ne ferai pas c’ était catégorique ", "et cela paraissait irrévocable pourtant beaurevers ne renonça pas encore puis -je vous demander pourquoi madame? fit -il –je veux bien vous dire ceci: cette petite méritait un châtiment je l’ ai châtiée comme il m’ a convenu ", "c’ est tout elle montrait une raideur certaine parce qu’ elle voyait que beaurevers semblait s’ adoucir il s’ en aperçut très bien il n’ eut pas l’ air de le voir il insista: ne trouvez -vous pas madame que la punition a assez dure songez à la situation atroce dans laquelle se trouve cette enfant plus catégorique et de plus en plus froide elle répliqua: la punition cessera quand je jugerai qu’ elle a assez duré " ]	[ "il croyait à les ressuscités d' irlande à les vampires valaques à le mauvais oeil il me citait des passages tirés de le cinquième volume de la mystique de görres à l' appui de ses propositions ce qu' il y avait de plus abracadabrant c' est que lenoir était un hégélien enragé et très entendu comment arrangeait -il cela mais allez donc trouver un atome de bon sens dans les contradictions de les gens qui sont assez sots pour penser alors qu' il est démontré que cela ne peut mener à le rien puisqu' on ne se convainc jamais soi-même ", "de la voiture qui a une petite fuite d’ huile rien de méchant mais il faudrait faire réparer avant de passer le contrôle technique sinon elle sera recalée et il faudra la présenter une deuxième fois ç a fait des frais peut-être que la dame à le chemisier sympa voudrait bien changer de vie elle est jeune encore pas tout à le fait foutue pourquoi ne prendrait -elle pas des vacances ", "l’ hôpital combien de temps avait -il passé ainsi inanime et pourquoi cette faiblesse dans son corps comme de le liquide qu’ on aurait substitué à ses membres ses muscles ses os il voulut parler mais son effort mourut dans sa gorge la fatigue le clouait à le creux de son lit plastifié et bruissant il saigne beaucoup il faut faire l’ hémostase de la temporale ", "sur la foi de ces apparences on vous croit sans rouerie on répète des phrases de convention sur votre belle âme ces âmes innocentes connaissent leurs intérêts et les ménagent avec un machiavélisme dont peu d’ hommes seraient capables ma pauvre mère n’ a vu qu’ un banal papotage dans ta lettre à l’ oncle carloman puisqu’ elle en a ri; mais on ne m’ abuse pas ainsi ma chère qu’ est -ce que c’ est que cette scène de sensiblerie par laquelle tu débutes sinon une tentative pour attendrir à le ton seul profit le cœur de notre oncle ", "mais je sais que m.la feuille est très estimé et qu’ il sera très bien secondé par mm rosée et la verdure qui ont chassé dans la forêt d’ orléans la meute est très bonne bien sous le fouet enfin voilà chasses d’ entraînement qui ont bien réussi feuille m’ a dit que le maître d’ équipage avait une grande qualité –laquelle il laisse faire ses piqueurs et se contente de le plaisir de suivre ", "–s’ agit pas que je rentre en retard parce que alors fini les sorties il resta plusieurs mois sans venir un jour de printemps louise le vit entrer dans la boutique je vous croyais mort dit -elle le père ferma les yeux ", "PROPN depuis une demi-heure à le peu près se trouvait dans son estaminet s’ occupant de toute la force de ses poumons à le établir autour de lui cette enceinte de fumée qui le séparait de ses voisins quand il lui sembla dans la vapeur distinguer comme une forme humaine puis dominant tous les bruits entendre le double bruit de le chantonnement et de le tambourinement habituel à le petit homme noir de plus à le milieu de cette vapeur il lui semblait qu’ un point lumineux dégageait des étincelles il rouvrit ses yeux à le demi fermés par une douce somnolence écarta ses paupières avec peine et en face de lui assis sur un tabouret il reconnut son voisin de l’ opéra et cela d’ autant mieux que le fantastique docteur avait ou plutôt semblait avoir ses boucles en diamants à ses souliers ses bagues en diamants à ses doigts et sa tête de mort sur sa tabatière —bon dit hoffmann voilà que je redeviens fou et il ferma rapidement les yeux mais les yeux une fois fermés plus ils le furent hermétiquement plus hoffmann entendit et le petit accompagnement de chant et le petit tambourin", "ne vous semble -t-il pas que l’ homme qui le porte doive être martyrise quoique étrange et sauvage ce nom a pourtant le droit d’ aller à la postérite il est bien composé il se prononce facilement il a cette brièveté voulue pour les noms célèbres n’ est -il pas aussi doux qu’ il est bizarre mais aussi ne vous paraît -il pas ", "à le cette heure-ci prononça rouletabille de son air détaché et insupportable elle doit entrer dans la galerie de harlay avec mon ami la candeur quels mouvements dans l’ auditoire et chez les juges et moi-même je ne savais plus où j’ en étais le président donna des ordres à le voix basse à l’ huissier mais celui-ci n’ eut pas plutôt franchi la porte de les témoins qu’ il rentrait en disant est —faites -la entrer elle entra et il y eut quand elle se montra un silence terrible comme sur la place de la roquette jadis quand s’ ouvraient les portes de la prison devant le condamné à le mort les derniers incidents avaient retourné l’ assistance maintenant on était avec mme contre cette femme qui avait une réputation de désastres et de ruines si tout le monde ne croyait pas encore que c’ était elle qui avait tué tout le monde l’ espérait l’ audace avec laquelle elle se présentait plus odieuse encore ah! on voyait bien que c’ était une femme capable de tout cependant elle n’ avait jamais été aussi belle elle s’ avança dans les longs plis d’ un manteau violet avec la dé", "tu es digne de remplir cette mission dit hélène avec une affectueuse fierté je suis aussi de cet avis reprit alice mais je ne vois pas bien ce que peut être une indigoterie le sais -tu toi-même marius je l’ apprendrai répliqua le jeune homme " ]
pour desceller ces lèvres pour soulager cette petite âme qui se replie sur elle-même c’ est une main maternelle qui devrait intervenir et non pas un bon gros garçon de mon espèce –cependant tu sais à le moins son nom –elle en a plusieurs .–oh! quelle piteuse recommandation –peut-être si l’on ne juge que sur une apparence –alors ses noms –à l’ hôtel elle s’ inscrit sous le nom de gaby mérienne –nom de théâtre le crois –et à la ville	[ "–elle s’ est présentée à le moi sous cette appellation myette darteuil comtesse d’ armons comtesse mais quel âge aurait -elle –elle porte ans elle a ans d’ innocence mais de savoir un vrai puits de science –si savante –plus que je ne puis vous l’ expliquer: elle parle langues et connaît par cœur la plupart de les philosophes de le monde ", "–singulière éducation qui prouve tout simplement sa mémoire –il a fallu quand même le temps de lire tout –bizarre mais revenons à son nom elle a dit myette darteuil –oui mais quand j’ ai voulu lui donner ce nom elle a paru terriblement inquiète et toute tremblante m’ a supplié de ne pas le répéter –et comtesse d’ armons –ce nom semble à la fois l’ amuser et la rendre triste pourquoi me nommer d’ un autre nom que gaby mérienne m’ a -t-elle demandé –parce que ce nom me répugne il semble évoquer une actrice ou une aventurière .«elle a paru saisie ", "puis tout simplement m’ a réplique –alors appelez -moi gaby tout bonnement –tu as accepté? –je suis très entêté: maintenant je ne l’ appelle plus que petite comtesse –tout ce que tu me dis de cette fillette me donne le vif désir de la connaître davantage amène -la un de ces soirs ma mère vraiment vous me faites plaisir je n’ osais vous demander de l’ accueillir auprès de vous elle est tellement isolée qu’ elle regarde toujours avec une sorte d’ émoi les enfants que leurs parents embrassent ", "«je l’ ai surprise plusieurs fois les yeux embués de larmes devant une maman câlinant sa fillette j’ ignore tout de son passé; jamais elle n’ y fait allusion mais je ne crois pas me tromper en affirmant qu’ elle a dû être très malheureuse –eh bien si ta petite protégée est telle que tu la dépeins nous lui ferons une place auprès de nous et la réchaufferons de notre affection ma chère grand-mère comme vous êtes bonne et comme je vous aime s’ écria avec élan le jeune homme ", "–taisez -vous flatteur vous me remercierez plus tard quand je connaîtrai mieux votre petite partenaire –je vous l’ amène ce soir –si tu veux et si elle est libre elle le sera ", "elle est toujours seule! –eh bien à le ce soir –à ce soir .comme l’ avait prévu robert de montavel myette accepta avec joie de passer la soirée auprès de la grand-mère de le jeune homme elle était si heureuse de cette circonstance qu’ elle remercia tout de suite la vieille dame –c’ est la première fois qu’ une sympathie étrangère veut bien me procurer la douceur d’ une soirée familiale –vous êtes toujours seule avec votre tante PROPN n’ est pas ma tante je croyais ", "–non une simple dame de compagnie destinée à le me chaperonner pendant la longue cure que je dois faire en suisse –vos parents ont dû se séparer de vous –je n’ ai plus de parents je suis orpheline –seule à le monde –ou presque puis brusquement se décidant ne veux pas abuser de votre confiance madame et être reçue auprès de vous sous une fausse personnalité je ne m’ appelle pas gaby mérienne ", "ce nom est tout simplement destiné à le cacher mon nom véritable –et ce dernier je suis indiscrète sans doute? –je ne sais si mon nom réel est connu de vous je suis la fille de jean darteuil le maître de forges bien connu il y a une quinzaine d’ années –je me souviens de ce nom en effet ainsi vous êtes sa fille ", "–oui madame une fille très gâtée et heureuse à le possible tant que son père a vécu malheureusement ma mère mourut et mon père se remaria –une belle-mère très peu tendre sans doute? –ce fut affreux et myette raconta longuement à la baronne de montavel tous les événements que nous connaissons déjà .quand l’ orpheline en vint à le parler de son singulier mariage ce fut chez la grand-mère de robert un étonnement bien proche de l’ incrédulité. " ]	[ "il cherche à le deviner dans quel but pour quelle raison et il a peur lui l’ homme d’ action par excellence lui qui n’ a jamais hésité hésite maintenant il devient renfermé méfiant sournois avare il est plein de scrupules la découverte de les mines d’ or l’ a blanchi barbe et cheveux ", "fatal aussi dans quelques minutes le petit gros se souviendrait qu’ il avait un rendez -vous urgent pour laisser le champ libre à le son camarade pas de ça mes enfants décida la grande jeanne elle venait de boire elle aussi verres coup sur coup sans compter les verres de le patron de le restaurant elle n’ était pas saoule elle ne l’ était jamais tout à le fait mais elle commençait à le attacher de l’ importance à le certaines idées ", "tu crois que cette jeune fille sera sérieuse et bonne oui! elle sourit à ce cri je te retrouve mon beau jean à les yeux ensoleillés mais je crois vraiment que ta confiance est bien placée car j’ ai remarqué l’ expression très droite de son regard et sa lumière si pure elle est délicieuse jean et je n’ ose pas te gronder mon cher enfant les feuilles nouvelles de les tilleuls se balançaient à le souffle d’ une brise tiède légèrement parfumée par les violettes qui s’ épanouissaient dans une étroite plate-bande sous les fenêtres de mme de malay la vieille dame tout en tricotant aspirait la fine senteur printanière ", "mon père en route ils hissèrent la misaine levèrent l’ ancre et bateau libre se mit à le glisser lentement vers la jetée sur l’ eau calme de le port faible souffle d’ air venu par les rues tombait sur le haut de la voile si qu’ on ne sentait rien et la perle semblait animée d’ une vie propre de la vie des\\n' barques poussée par une force mystérieuse cachée en elle pierre avait pris la barre et \\n' le cigare à les dents les jambes allongées sur le banc les yeux mi-fermés sous les rayons aveuglants de le soleil il regardait passer contre lui les grosses pièces de bois du brise-lames ils débouchèrent en pleine mer en atteignant la pointe de la jetée nord qui abritait la brise plus fraîche glissa sur le visage et sur les mains de le docteur comme\\n' une caresse un peu froide entra dans sa poitrine qui s’ ouvrit en un long soupir pour boire et entant la voile brune qui s’ arrondit fit s’ incliner la perle et la rendit plus\\n' alerte.jean-bart tout à le coup hissa le foc dont le triangle plein de vent semblait une aile \\n' puis gagnant l’ arrière en eux enjambées il dénou", "mais les visages toutes les fissures de le rire bouchées étaient comme des murs fraîchement replâtrés avril planta sa baïonnette dans la table je saurai qui dit -il et je le tuerai si tu lui en avais enlevé un morceau dit martin tu le reconnaîtrais facilement le mot ne fit pas d’ effet car on observa qu’ avril amolli après son accès de rage pleurait d’ énervement ", "mourir? qu’ est -ce que cela signifie donc mourir on ne meurt pas puisqu’ il y a les autres et ce qu’ on a pensé cru aimé si fortement si passionnément reverdit avec ceux qui viennent ces enfants dont le corps et l’ âme grandissent se font à le leur tour sensibles à l’ air de le printemps à la bonté à la douceur de les soirs le passé le passé! c’ est une convention qu’ on ne discute pas qu’ à l’ instant de la mort un homme dans un temps éclair revoit le passé son passé comme si la bobine de la mémoire lâchait d’ un coup son fil patiemment tourné ", "dans ces conditions —et puis c’ est plus prudent insinuait maître tessier qui ne croyait guère à les bons sentiments dans votre situation il vaut mieux laisser dormir les choses mais bien entendu je reste à le votre disposition à la moindre alerte téléphonez-moi à le mots couverts ou bien envoyez -moi un mot en évitant les précisions gênantes nous prendrons rendez -vous tout cela est bien triste l’ avoué tenait son rôle sans effort ", "pour des ânes c’ est pas mal imité conviens -je et de m’ approcher de le père pinuche dont l’ œil pleure à le force de fixité vieux salingue lui dis -je t’ as pas honte de mater l’ échancrure de mademoiselle qu’ est -ce que tu crois qu’ il va en sortir un petit oiseau la serveuse glousse de contentement les femmes c’ est ", "les histoires a court les rues suivez n’ importe quel passant il vous racontera que sa vie est un roman ou à le contraire n’ en est pas un mais de le coup cette absence d’ événements se pare des nuances subtiles de le gris tchékhovien de sorte que par exemple le manque d’ amour vaut pour une histoire d’ amour et pour ce qui est des thèmes ce sont toujours les mêmes que d’ ailleurs l’on pourrait presque tous classer dans la rubrique pourquoi est -ce si difficile d’ être heureux et l’ avantage de les romans à l’ eau de rose c’ est qu’ à le moins ils trouvent une solution à le bonheur un homme et une femme ensemble pour l’ éternité même si la recette honorable à le demeurant résiste difficilement à l’ épreuve de le réel non la seule question que vous aurez à le résoudre et qui vous donnera de le fil à le retordre est celle-ci: où est -ce que ç a va se passer? je faisais mon marché rue de buci ou décidément je ne supporte pas les pigeons pensais -je tandis que je traversais la place saint-marc ou bien en avait terminé avec son douzième coup de minuit ou encore ce sa", "–tu avais raison dit lucien qui revint à le château le cœur plein de rage et il tendit la lettre à le chevalier celui-ci la lui rendit après l’ avoir lue et lui dit –veux -tu toujours de mon moyen –oh certes –c’ est bien simple " ]
elle disait encore que l’ excitait peut-être l’ idée de coucher plutôt qu’ avec moi avec quelqu’un de visiblement si peu fait pour elle quelqu’un à lequel elle s’ était sans doute attachée par la force de les choses et de l’ habitude mais dont la jouissance qu’ elle en tirait venait précisément de le fait que cette jouissance ne menait à le rien de sensé qu’ elle était juste pour elle un moyen léger de se perdre et que se perdre elle-même laisser tout se perdre avec elle s’ abandonner à l’ insignifiance d’ une histoire où l’ avenir n’ était pas impliqué à le point de confusion ou elle en était arrivée à le cause de moi était tout ce qu’ elle pouvait encore désirer de tels discours se répétant chaque fois me fatiguaient au-delà de tout car je soupçonnais lou de dire n’ importe quoi tout et son contraire de me mentir en se mentant à le elle-même même si elle prétendait avec obstination l’ inverse j’ en venais à le penser que tout simplement elle s’ était mise à le me préférer quelqu’un d’ autre et que depuis le début puisque j’ avais si mal su la comprendr	[ "et cela signifiait aussi que je m’ étais trompé sur tout pourtant cela paraissait si incroyable que je cherchais toujours une autre explication je m’ imaginais que lou se laissait manipuler et je lui en voulais elle que j’ avais aimée si libre qu’ elle puisse prendre plaisir à se soumettre à les pressions grossières de quelqu’un dont la véhémence vide et la fausse virilite m’ avaient paru dès le début si évidentes mais peut-être était -ce ce qu’ elle aimait à le fond se laisser faire par quelqu’un dont elle n’ attendait rien et qui la conduisait ainsi vers nulle part ou elle serait enfin délivrée de moi de tout peut-être étions -nous tous en vérité à la recherche d’ une seule et même chose lou alice et moi ", "peut -être voulions -nous tous ce plus grand malheur possible celui dont un roman dit magnifiquement que chacun veut un jour le connaître afin avant de mourir de devenir soi-même et alors il n’ y a plus rien à le faire car ironiquement ce que l’on désire de le fond de son cœur on l’ obtient toujours tous peut-être nous voulions la tristesse d’ une vie séparée de notre amour le plus vrai la longue torture maussade d’ avoir manqué la vérité qu’ un jour nous avions tenue à le portée de la main et si nous demandions désormais cette détresse -là à le monde alors sans hésitation nous pouvions en être certains il nous la donnerait bien ", "un peu après mon exaspération m’ avait rendu irréversiblement résolu j’ étais décidé à le ce que tout soit fini je ne demandais plus rien j’ avais juste envie de tout laisser derrière moi lou l’ avait sans doute compris ", "je ne sais pas ce qui l’ a soudain décidée tout à le coup elle m’ a dit qu’ elle allait s’ arranger qu’ elle se rendrait libre qu’ elle me laisserait l’ emmener où je voudrais je suis passé la prendre en voiture je ne voulais trop rien savoir à sa mère elle avait confié sa fille sans lui dire pourquoi ", "à l’ homme qu’ elle voyait et avec qui j’ imagine elle devait passer le nouvel an elle a dit soudainement que tout était fini nous sommes partis à le hasard dans le soir de décembre dans l’ auto nous ne nous parlions pas de part et d’ autre de la route tout le noir de la nuit effaçait les paysages faisait descendre sur le monde une obscurité indifférente à l’ intérieur de laquelle plus aucune pensée n’ existait il fallait partir ", "j’ avais l’ impression d’ avoir déjà vécu cette situation d’ être à le nouveau chassé de ma vie —comme autrefois je l’ avais été avec alice lorsque nous avions quitté paris errant pendant des nuits entières —et qu’ il n’ y avait plus de lieu pour moi ou ̀ je puisse m’ arrêter jamais pendant ou jours nous sommes allés d’ hôtel en hôtel dînant et couchant dans les endroits les plus luxueux où un peu de place restait la saison était sinistre la période de les fêtes remplissait les restaurants de gens riches laids vieux tristes et fatigués dont la compagnie nous accablait je ne me souviens même plus de le nom de la petite ville où nous avons passé un incroyable et morne réveillon devant un repas interminable pour lequel nous n’ avions pas d’ appétit regardant à les autres tables de les fantômes sans âge en smoking ou en robe de soirée appliqués à le avaler méthodiquement la fastidieuse théorie de plats trop compliqués se succédant dans leur assiette ", "chaque jour nous roulions plus loin comme si nous avions voulu laisser toujours davantage de distance entre nous et notre vie la campagne défilait il y avait des villages vides à le bord de rivières minuscules où nous nous arrêtions pour nous dégourdir les jambes marcher à le milieu de nulle part suivant des sentiers sur lesquels la boue durcissait entre versants de pelouse gelée contemplant le ciel vif dans le froid bleu de l’ hiver nous remontions dans la voiture et roulions jusqu’ à le village voisin nous ne regardions même plus la carte ", "nous roulions simplement à le hasard passant à le travers de le désert de les mêmes paysages le premier jour de la nouvelle année nous sommes arrivés à le alençon dans une ville complètement morte où seuls une brasserie et un tabac restaient ouverts nous avons déjeuné en plein milieu de l’ après-midi nous avions l’ impression d’ être vraiment arrivés à le bout de le monde parfois l’ amour ressemble aussi à ce sentiment d’ être parvenu quelque part où s’ exprime soudain l’ épuisement de tout ", "après bien sûr il a fallu rentrer retourner vers le monde reprendre place en lui peut-être aurait -il été nécessaire de ne jamais revenir sur nos pas de partir tout de suite pour une autre ville pour une autre vie peut-être aurait -il été nécessaire de laisser tout le passé s’ oublier comme un mauvais rêve qui se répand dans le néant et dont bientôt on ne retient plus rien mais nous n’ en avons pas eu l’ audace quand nous sommes revenus à le nantes —c’ était les premiers jours de janvier— avec le début de la nouvelle année et moi nous aurions pu croire que tout recommençait que nous étions désormais —et c’ était pour la première fois —vraiment ensemble " ]	[ "–voir maman? –oui c’ est cela voir ta maman –alors pourquoi n’ avez -vous pas attendu le môme réglisse –tais -toi! fit sèchement amaury l’ enfant se mit à le pleurer tout en appuyant sa petite tête sur l’ épaule de l’ infâme qui osa encore le caresser lorsque l’ auto stoppa devant l’ agence jeannot était un peu apaisé et son nouveau complice le firent monter avec eux jusque chez cocantin –vous voyez que nous vous avons tenu parole! dit l’ aventurière ", "elle lui résistait elle faisait la cruelle afin de le maintenir à ses pieds et de lui faire chasser ses rivales la passion de cette blonde et blanche créature était la vanité et la domination mademoiselle de à le laquelle l’ ordre fut donné de céder la place répliqua qu’ elle n’ en ferait rien elle avait tout quitté pour son amant il ne lui restait plus d’ asile ni de protecteur en ce monde et on ne pouvait la renvoyer ainsi elle s’ était liée à le jacques éternellement aucune autre femme ne devait prendre sa place elle la garderait ", "enfin vers heures de le matin comme je commençais à le m’ assoupir un coup violent frappé à le ma porte me fit sauter du lit c’ était le domestique de mon ami à le peine vêtu pâle et tremblant ah monsieur s’ écria -t-il en sanglotant mon pauvre maître qu’ on a assassiné je m’ habillai à la hâte et je courus chez pierre la maison était pleine de monde on discutait on s’ agitait c’ était un mouvement incessant chacun pérorait racontait et commentait l’ événement de toutes les façons ", "je vois que vous êtes renseignée –non fit vivement catherine qui voyait trop tard la faute qu’ elle venait de commettre je ne suis pas renseignée j’ ai entendu chuchoter sous le manteau que mm.deguise avaient sollicité ou allaient solliciter l’ intervention de le pape on parlait d’ une bulle ", "j’ en suis persuadé elle bonne pomme me fait les mêmes objections que dubois il lui paraît évident que la mère se soit zigouillée puisqu’ elle avait déjà tenté de le faire tu sais antoine les gens qui ont dans l’ idée de se détruire y parviennent toujours à un moment ou à un autre je ne te dis pas non mais mon instinct est plus fort que la logique que veux -tu j’ ai reniflé beaucoup de lieux de le crime on sent à la qualité de l’ air qu’ il s’ est passé quelque chose ", "de le plus ou moins de perfection de l’ appareil humain viennent les innombrables formes qu’ affecte la pensée .la volonté s’ exerce par des organes vulgairement nommés les sens qui n’ en sont qu’ un seul la faculté de voir le tact comme le goût l’ ouïe comme l’ odorat est une vue adaptée à les transformations de la substance que l’ homme peut saisir dans ses états transformée et non transformée .toutes les choses qui tombent par la forme dans le domaine de le sens unique la faculté de voir se réduisent à le quelques corps élémentaires dont les principes sont dans l’ air dans la lumière ou dans les principes de l’ air et de la lumière le son est une modification de l’ air; toutes les couleurs sont des modifications de la lumière tout parfum est une combinaison d’ air et de lumière; ", "c’ est moi qui vous ai consolé; c’ est moi qui jusqu’ ici ai préservé mme d’ etioles d’ assas –c’ est moi continua m.jacques qui vous ai fait prévenir qu’ on allait l’ enlever c’ est moi qui ai fait suivre le carrosse; enfin c’ est moi qui aujourd’hui même vous ai envoyé bernis je ne veux pas que le roi abandonne encore la reine marie ", "si l’on n’ y peut entrer il faut avouer qu’ on n’ en peut non plus sortir chapitre le connétable n’ était pas un homme crédule il avait des talents de don une opinion aussi favorable qu’ il l’ avait fâcheuse de son caractère quand il eut fait le tour de montiel et reconnu la place quand il se fut convaincu qu’ avec une bonne et sûre garde on pouvait empêcher de sortir une souris de ce château —non messire de mauléon dit -il nous n’ avons pas le bonheur que vous nous faites espérer ", "un parfum de terre émue de verdure neuve se mêle à les remugles de graisse et de mazout de métal des chars les hommes sur le sovkhoze de semiopalatinsk laissent passer un essaim de chtourmovik dont les ombres portées glissent à le kilomètres à l’ heure en lame de faux sur les hommes à le garde-à-vous puis le commissaire politique prend la parole d’ une voix caverneuse qui va avec les traits anguleux les orbites profondes les noirs sourcils et qui porte pourtant il parle sans pathos par phrases courtes l’ instant est tel qu’ il donnerait du relief à n’ importe quels mots et c’ est ce que dit l’ arménien– l’ a identifié à le son accent– que cet instant est historique les discours superflus ", "tout s’ en ressent: langage caractère talent il y a ensuite un danger la misère sans drapeau conduit à le celle qui en a un et des réfractaires épars fait une armée armée qui compte dans ses rangs moins de fils de le peuple que d’ enfants de la bourgeoisie les voyez -vous forcer sur nous pâles muets amaigris battant la charge avec les os de leurs martyrs sur le tambour de les révoltés et agitant comme un étendard à le bout d’ un glaive la chemise teinte de sang de le dernier de leurs suicidés dieu sait où les conduirait leur folie " ]
le travail se répartissait entre les stades de la production saunière il y avait les terrassiers les carriers et les tailleurs ces derniers débitaient en plaques blanchâtres les blocs détachés de le fond par les carriers les terrassiers poursuivaient un travail d’ excavation et d’ exploration qui durait depuis des siècles et paraissait ne devoir jamais finir la dureté de le sel gemme rendait tout étayage inutile mais il s’ en fallait qu’ il fût sans surprise ni danger	[ "on voyait parfois apparaître dans l’ épaisseur d’ un mur ou d’ un plafond un fantôme sombre à les formes fantastiques poulpe géant cheval malade à les membres boursouflés ou oiseau de cauchemar il s’ agissait d’ une poche d’ argile meuble emprisonnée dans le gemme comme une bulle gigantesque dans la pureté d’ un cristal l’ apparition d’ un fantôme à le cours de travaux d’ excavation obligeait les terrassiers à le contourner l’ obstacle dont il était impossible d’ évaluer la masse totale les galeries se trouvaient ainsi infestées de monstres immobiles tapis dans le ventre de la montagne et parfois l’ un d’ eux lassé par le manège et les coups d’ épingle de les fourmis humaines explosait avec un bruit de tonnerre et noyait toute une mine sous des tonnes d’ argile liquide l’ exploitation se composait de mines fournissant leur charge à les caravanes qui quittaient sodome chaque semaine ", "à la production de dalles de sel s’ ajoutait il est vrai l’ appoint important de cônes moulés dans des formes de bois à le partir de le sel marin récolté dans des bassins asséchés par le soleil parce qu’ il avait lieu en plein air ce travail de les marais salants était envié par tous les sauniers de le fond comme un certain retour à les conditions de la vie normale certains obtenaient à le force de servilité qu’ on les y affectât mais la mine ne lâche pas facilement ceux qui lui ont été donnés le soleil intense à lequel ces hommes n’ étaient plus adaptés leur brûlait la peau et les yeux et ils devaient regagner la pénombre souterraine avec des lésions cutanées ou une ophtalmie inguérissables ", "le comble de la déchéance c’ est l’ adaptation à la déchéance à le point que toute amélioration devient impossible sous l’ action permanente de l’ humidité saturée de sodium certains mineurs voyaient leur peau s’ user s’ amincir devenir tout à le fait diaphane comme celle qui recouvre une plaie à le peine cicatrisée tellement qu’ ils ressemblaient à des écorchés on les appelait les hommes rouges et c’ était l’ un d’ eux qu’ avait aperçu PROPN la nuit de son arrivée à le sodome ils allaient généralement nus ne supportant aucun vêtement et moins encore ceux de la mine tout râpeux de sel et s’ ils se hasardaient au-dehors c’ était en pleine nuit par horreur de le soleil sans doute en raison de ses origines indiennes PROPN ne connut pas cette excoriation générale mais ses lèvres se parcheminèrent toute sa bouche se dessécha ses yeux s’ emplirent de purulences qui ne cessaient de suinter le long de ses joues ", "en même temps il voyait fondre son ventre et son corps devenir celui d’ un petit vieux voûté et ratatiné longtemps il ne connut que l’ immense cave grande comme l’ intérieur d’ un temple où il taillait et grattait les dalles de sel les boyaux humides qui menaient d’ un point à un autre de la mine et surtout l’ étrange salon minéral ou ̀ il mangeait et dormait avec une cinquantaine d’ autres et où les prisonniers avaient employé leurs loisirs à le sculpter en pleine gemme des tables des fauteuils des armoires des niches et même pour l’ ornementation des faux lustres et des statues après une période de réclusion totale qu’ il ne mesura pas il fut admis à le revoir la lumière de le jour ce fut d’ abord pour participer à des expéditions de pêche en mer le poisson constituant l’ unique nourriture de les prisonniers pêche assez paradoxale puisque ces eaux ne toléraient aucune vie animale ou végétale ", "il s’ agissait en réalité de remonter jusqu’ à l’ autre extrémité de la mer celle se jette le jourdain ce qui demandait jours de marche et pour revenir avec les couffins de poissons l’ arrivée de le jourdain à les abords de la mer morte et sa disparition absorbé par ses eaux lourdes impressionnèrent profondément taor car il y vit l’ image d’ une agonie et d’ une mort le fleuve arrive allègre chantant poissonneux ombragé de baumes et de tamarins pleins d’ oiseaux avec une juvénile témérité il lance ses eaux murmurantes vers l’ avenir et ce qui l’ attend est affreux il tombe dans une gorge de terre jaune qui le pollue et brise son élan ", "ce n’ est plus désormais qu’ un flux gras et opaque qui roule lentement vers l’ issue fatale les végétaux qui s’ acharnent encore à le border dressent vers le ciel de les branches rabougries et déjà confites de sable et de sel finalement la mer morte n’ absorbe qu’ un fleuve malade qu’ elle digère sans rien en laisser déborder puisqu’ elle est fermée à le sud plus loin a lieu un autre drame que signalent les vols puissants et arrondis des aigles pêcheurs les poissons de le jourdain des brèmes des barbeaux des silures principalement asphyxiés par la chimie de les eaux marines remontent par milliers le ventre en l’ air pour peu de temps il est vrai car bientôt surchargés de sel ils coulent alors comme des pierres ", "c’ était ces poissons morts et minéralisés que les prisonniers s’ efforçaient de recueillir avec des filets et qu’ il fallait disputer parfois à les aigles rendus furieux par cette intrusion pêche étrange en vérité funèbre et irréelle bien à l’ image de ces lieux maudits mais elle n’ approchait pas en bizarrerie une sorte de chasse à le harpon unique en son genre à le laquelle taor devait également participer la barque s’ avançait lentement jusqu’ à le milieu de la mer à les points où elle atteint notoirement la plus grande profondeur cependant qu’ un homme exercé se tenait penché à l’ avant et scrutait ses abîmes sirupeux avec à le portée de la main un harpon attaché à une corde que guettait -il ainsi ", "un monstre noir et furieux qui ne hante nulle autre mer l’ acéphalotaure ou taureau sans tête soudain à le plus épais de le liquide métallique on apercevait son ombre tournoyante qui grossissait rapidement en fonçant sur la barque il fallait alors le maîtriser puis le hisser à le bord il s’ agissait en fait d’ une masse d’ asphalte recrachée par le fond et remontant vivement à la surface sous la poussée de la densité de l’ eau ces monstres de bitume avaient la fâcheuse propriété d’ adhérer à le bateau et de s’ y cramponner par fils élastiques ", "pour les détacher les sodomites usaient d’ une mixture immonde faite d’ urine masculine et de sang menstruel cet asphalte était précieux non seulement pour calfater les navires mais comme ingrédient pharmaceutique et on pouvait en tirer un bon prix tout à le fait inutile et désintéressée en revanche semblait être la cueillette de les pommes de sodome qui se faisait sur les couches de gypse et de marne salifères déposées par les transgressions de le lac asphaltite dans ces champs empoisonnés pousse un arbuste épineux à le feuilles frêles et pointues qui donne un fruit semblable à le citron sauvage ce fruit se présente sous une apparence savoureuse mais ce n’ est qu’ un piège assez cruel car mûr il est gonflé d’ un jus corrosif qui emporte la bouche et sec il dégage une poussière séminale grise semblable à de la cendre qui irrite les yeux et les narines " ]	[ "le prisonnier avant de sortir alluma une nouvelle cigarette adressa un salut amical à le barman et tandis qu’ il passait devant maigret son regard pesa sur lui l’ espace de quelques secondes allons plus vite que et pas de scandale ils sortirent tous le gérant s’ approcha de le comptoir ce n’ est pas le tchèque qu’ il a fallu sortir l’ autre jour ", "puis frappé de sa pâleur et de son accablement il s’ écria –mais qu’ as -tu donc quel douloureux contraste entre ma position et celle de rigolette travail et sagesse honneur et bonheur ces mots disent tout ce qu’ a été tout ce que doit être sa vie jeune fille laborieuse et sage épouse chérie heureuse mère femme honorée telle est sa destinée tandis que moi –grand dieu que dis -tu –grâce mon bon père ", "la foule est -elle devenue fureur de le fait de les hell’sou les n’ ont -ils qu’ attisé un incendie allumé avanteux tout ce qu’ on sait et qu’ on voit et que vous pourriezvoir vous-mêmes si vous étiez curieux c’ est qu’ à le moment prend le micro le meurtre PROPN ne voit rien il n’ a pas d’ yeux pour on lui a dit c’ est chaud ce soir il adit tant mieux ", "il est vrai qu\\ on y remarquait des femmes de pairs de france et des épouses de députés une portion de ma soirée fut consacrée à le ce spectacle qui me pénétra d\\' admiration pour la magnificence royale était vraiment beau comme terrines et pâtés de foies gras comme vins et comme service peut-être ne me serais -je jamais arraché à le ces délices de capoue si malvina ne fût venue brusquement me rejoindre :-partons me dit -elle d\\' un air de mauvaise humeur .-mais ...-pas de mais partons nous regagnâmes la voiture ", "troublé par ces émotions subites qui lui montaient à la tête comme la mousse capiteuse de le vin nouveau il était tenté de crier à la jeune fille est fait de moi vous êtes trop adorablement belle ses yeux de le moins le lui disaient quant à ses lèvres elles agitaient pour parler mais ne savaient ou n\\' osaient rien exprimer à la fin elles se desserrèrent .-oui répéta -t-il je suis certain que vous êtes bonne autant que belle bonne comme tout ce qui est franc et spontané les fleurs et le soleil -pas de compliments ", "c’ est vrai il faudra envoyer quelqu’un pour prendre sa place j’ ai lober qui n’ a rien de spécial à le faire il faudrait aussi aller relever cela ne servira probablement à le rien mais je préfère que quelqu’un continue à le garder l’ appartement ", "ses yeux d’ un bleu tendre se fermaient fréquemment à le demi et semblaient alors nager dans un milieu humide et scintillant son sourire était celui d’ un enfant mais quand elle devenait sérieuse une ride tremblante et ténue touchait de chaque côté le bout de ses lèvres et donnait à sa bouche une expression de dédain était ainsi par nature l’ éducation lui avait donné d’ autres charmes elle savait parler et se taire ", "après tout nous étions à le peu près de les amis tout à le fait même moins et je ne sais rien que je n’ eusse fait pour vous à le temps ou ̀ j’ avais encore de le sang chaud dans les veines lucien m’ écriai-je on ne peut faire beaucoup plus que de se jeter à l’ eau tête première quand on ne sait pas nager et tu t’ es rendu coupable pour moi de cette folie il sourit ", "en route prodigieux sens de l’ acte avant qu’ elle n’ ait eu le temps d’ acquiescer il courait à la porte appelait sautait dans l’ antichambre où les laquais dormaient toujours continue baderne le duc empoignait la vieille pelisse se harnachait en revenant et son croc de fer sortait encore de la manche dressée quand il cria à la femme viens avec moi on va atteler le whisky les écuries ronflent dépêchons —partez à le cheval —non je t’ emmène d’ ailleurs ne pourrai faire le pied qu’ en trottant derrière ", "il commence à se vider tout doucettement qu’ est -ce que vous voulez savoir le passé assuré-je j’ ai eu un cousin dans les assurances seulement le passé le présent et même l’ avenir je m’ en charge tu vois que je ne suis pas exigeant " ]
–en revanche reprit un troisième il y a des hommes qui ne voient pas plus loin que leur nez dit le chevalier de trigaud qui ne comprenant rien à la conversation voulut à le moins y faire briller son savoir et il continua sa citation en écorchant impitoyablement le latin.–ah! monsieur le chevalier vous parlez à des sourds dit le père nous ne savons pas le grec.–m. benoît qui n’ a appris que dit blutty pourrait vous le traduire PROPN signifie répondit bénédict d’ un air calme qu’ il y a des hommes semblables à des brutes qui ont des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre	[ "cela se rapporte fort bien comme vous voyez à le ce que vous disiez tout à l’ heure.–oh! pour les oreilles pardieu! dit un gros petit-cousin de le marié qui n’ avait pas encore parlé nous n’ en avons rien dit et pour cause; on sait les égards qu’ on se doit entre amis –et puis dit il n’ y a de pires sourds comme dit le proverbe que ceux qui ne veulent pas entendre –il n’ y a de pire sourd interrompit bénédict d’ une voix forte que l’ homme à qui le mépris bouche les oreilles –le mépris! s’ écria en se levant rouge de colère et les yeux étincelants ", "le mépris –j’ ai dit le mépris répondit sans changer d’ attitude et sans daigner lever les yeux sur lui il n’ eut pas plus tôt répété ce mot que brandissant son verre plein de vin le lui lança à la tête mais sa main tremblante de fureur fut un mauvais auxiliaire le vin couvrit de taches indélébiles la belle robe de la mariée et le verre l’ eût infailliblement blessée si bénédict avec autant de sang-froid que d’ adresse ne l’ eût reçu dans sa main sans se faire aucun mal.athénaïs épouvantée se leva et se jeta dans les bras de sa mère PROPN se contenta de regarder et de lui dire avec beaucoup de tranquillité: –sans moi c’ en était fait de la beauté de votre femme .puis plaçant le verre à le milieu de la table il l’ écrasa avec un bloc de grès qui se trouvait sous sa main ", "il lui porta plusieurs coups pour le réduire en autant de morceaux qu’ il put; puis les éparpillant sur la table :–messieurs leur dit -il cousins parents et amis de pierre blutty qui venez de m’ insulter et vous pierre blutty que je méprise de tout mon cœur à le chacun de vous j’ envoie une parcelle de ce verre c’ est autant de sommations que je vous fais de me rendre raison c’ est autant de portions de mon affront que je vous ordonne de réparer –nous ne nous battons ni à le sabre ni à l’ épée ni à le pistolet s’ écria d’ une voix tonnante ", "nous ne sommes pas des freluquets des habits noirs comme toi nous n’ avons pas pris des leçons de courage nous en avons dans le cœur et à le bout de les poings pose ton habit monsieur la querelle sera bientôt vidée et grinçant des dents commença à se débarrasser de son habit chargé de fleurs et de rubans et à le retrousser ses manches jusqu’ à le coude qui était tombée en défaillance dans les bras de sa mère s’ élança brusquement et se jeta entre eux en poussant des cris perçants ", "cette marque d’ intérêt que jugea avec raison être tout en faveur de bénédict augmenta sa fureur il la repoussa et s’ élança sur bénédict évidemment plus faible mais agile et de sang-froid lui passa son pied dans les jambes et le fit tomber n’ était pas relevé qu’ une nuée de ses camarades s’ était jetée sur bénédict celui-ci n’ eut que le temps de tirer ses pistolets de sa poche et de leur en présenter les doubles canons –messieurs leur dit -il vous êtes contre vous êtes des lâches si vous faites un geste contre moi d’ entre vous seront tués comme des chiens .cette vue calma un instant leur vaillance alors le père qui connaissait la fermeté de bénédict et qui craignait une issue tragique à le cette scène se précipita au-devant de lui et levant son bâton noueux sur les assaillants il leur montra ses cheveux blancs souillés de le vin que PROPN avait voulu jeter à le bénédict ", "des larmes de colère roulaient dans ses yeux –pierre s’ écria -t-il vous vous êtes conduit aujourd’hui d’ une manière infâme si vous croyez par de pareils procédés prendre de l’ empire dans ma maison et en chasser mon neveu vous vous trompez je suis encore libre de vous en fermer la porte et de garder ma fille le mariage n’ est pas consommé athénaïs passez derrière moi vieillard prenant avec force le bras de sa fille l’ attira vers lui ", "prévenant sa volonté s’ écria avec l’ accent de la haine et de la terreur –gardez-moi mon père gardez -moi toujours défendez-moi de ce furieux qui vous insulte vous et votre famille non je ne serai jamais sa femme je ne veux pas vous quitter! et elle s’ attacha de toute sa force à le cou de son père.pierre à le qui aucune clause légale n’ assurait encore l’ héritage de son beau-père fut frappé de la force de ces arguments renfermant le dépit que lui inspirait la conduite de sa femme –je conviens dit -il en changeant aussitôt de ton que j’ ai eu trop de vivacité ", "beau-père si je vous ai manqué recevez mes excuses –oui monsieur reprit vous m’ avez manqué dans la personne de ma fille dont les habits de noce portent les marques de votre brutalite vous m’ avez manqué dans la personne de mon neveu que je saurai faire respecter si vous voulez que votre femme et votre beau-père oublient cette conduite offrez la main à le bénédict et que tout soit dit une foule immense s’ était rassemblée autour d’ eux et attendait avec curiosité la fin de cette scène ", "tous les regards semblaient dire à le blutty qu’ il ne devait point fléchir mais quoique blutty ne manquât pas d’ un certain courage brutal il entendait ses intérêts aussi bien que tout bon campagnard sait le faire en outre il était réellement très amoureux de sa femme et la menace d’ être séparé d’ elle l’ effrayait plus encore que tout le reste sacrifiant donc les conseils de la vaine gloire à le ceux de le bon sens il dit après un peu d’ hésitation –eh bien je vous obéirai beau-père mais cela me coûte je l’ avoue et j’ espère que vous me tiendrez compte athénaïs de ce que je fais pour vous obtenir " ]	[ "j’ espère que ma situation me permettra sous peu de continuer à le vous aider je te demande de ne pas m’ en vouloir si les premiers temps je ne vous envoie rien j’ ai beaucoup vieilli en quelques mois vous ne vous en êtes pas les parents considèrent toujours leur fils comme un enfant même quand il est devenu un homme ", "d' un esprit original et cultivé écrivant de la manière la plus piquante racontant à le merveille par m. qui fut pendant ans le secrétaire de m. de chateaubriand on savait qu' elle avait plus d' esprit que son mari et que plus que lui elle était prompte pour la répartie avec son esprit mordant avec sa verve railleuse et sa plume vive et leste mme de chateaubriand était donc assez bien armée pour écrire des mémoires mais d' autre part cette femme d' un homme de génie n' était à le aucun degré une femme littéraire chez elle pas la moindre trace de bas-bleuisme elle était adverse à les lettres selon le mot de son mari qui ajoute: «mme de chateaubriand m' admire sans avoir jamais lu lignes de mes ouvrages il advint même qu' elle vendit à le rabais petit à le petit à le profit de ses pauvres la bibliothèque de son mari ce dont celui-ci d' ailleurs ne fût pas autrement fâché ses lectures se bornaient à le quelques ouvrages de piété où elle trouvait ses délices sa grande affaire c' était la charité c' était la visite de les pauvres ou l' œuvre de la sainte-enfance", "dans ma mémoire le printemps chantait pourquoi cette différence les pousses de les saules scintillent argentées dans le soleil –un peuplier plie sous le vent– l’ herbe est si verte que les fleurs de le printemps brillent de couleurs surprenantes le printemps baigne tout d’ un air léger léger enivrant le printemps monte à la tête ", "s’ il y a à croustiller pourquoi ne pas le dire? non non encore une fois vous n’ avez rien à le attendre susanne et ce charbon pourtant c’ est là ce qui m’ intrigue nous ne mangerons pas de le charbon ", "un bureau placé à le milieu de la pièce étalait des papiers classés par groupes notes de le grand ouvrage que le comte préparait indéfiniment sur la réorganisation de l' armée manches de lustrine pliées avec méthode étaient posées entre les équerres et les règles un buste de le maréchal bugeaud ornait la cheminée garnie d' une grille où un feu de coke achevait de brûler cette pièce carrelée était passée à le rouge et le tapis sur lequel portaient les pieds de la table les dépassait à le peine sur cette table posait une lampe de cuivre poli allumée en ce moment et l' abat-jour de carton vert faisait tomber la clarté sur le visage de le jeune liauran qui regardait le feu assis de côté sur le fauteuil de paille et son menton appuyé sur sa main ", "les yeux et le nez commençaient à le piquer après quelques instants de réflexion m. refermait sa fenêtre et s’ apprêtait à se mettre à le lit quand un extraordinaire éternuement éclatant dans son dos le fit sauter sur place et se retourner affolé les cloisons légères semblaient encore palpiter de cet imprévu déplacement d’ air; et l’ œil hagard m. considérait toutes choses autour de lui comme si elles étaient prêtes à s’ effondrer et à l’ ensevelir sous leurs décombres enfin maîtrisant autant que faire se pouvait une épouvante qui faisait trembler sur sa tête la mèche de son bonnet il râla: —qui que tu sois qui es caché là tu peux te montrer si tu es un ami de le peuple mais personne ne se montrait et un nouvel éternuement partant de sa garde-robe m. sauta avec désespoir sur un revolver qu’ il avait déposé dans le tiroir de sa table de nuit et qu’ il mania si imprudemment qu’ un coup partit avec un bruit de tonnerre ", "comment n’ aurait -il pas été bouleversé par leur appel interrogateur revenant avec insistance pour s’ assurer que c’ était bien lui qui se trouvait là sous leur feu braqué puis à le nouveau s’ éloignait comme s’ ils avaient peur d’ être accrochés retenus par les siens étaient les yeux de judy et pourtant la femme à qui ils appartenaient cette pâle dîneuse vêtue de sombre un collier de perles sur la matité de sa gorge nue déroutait bob par des détails insaisissables ce masque froid impersonnel avec seulement pour trancher sur cette physionomie sombre et secrète la ligne pourpre des lèvres cette femme était -ce bien et pourtant il y avait quelque chose de très familier dans ses traits surtout dans la ligne légèrement infléchie de le corps dans le dessin de le cou mais elle avait un air si différent un air étranger .surtout l’ expression de les yeux était autre ils semblaient retenir dans leur lumière assombrie toute la tristesse de le monde tout l’ accablement d’ un destin farouchement marqué.bob fut bouleversé il fut sur le point de se lever d’ aller ver", "le lendemain de nombreux éléments disparates dont il avait laborieusement dressé une liste lui furent donnés avec empressement non sans traces de son talent passé il commença un tableau dont le sujet empreint de démence comportait maintes ailes déployées entraînant par des liens une personnification de l’ aube comme canterel l’ apprit à le cours d’ une série entamée de conversations curatives le malade évoquait ainsi gillette enlevée à le matin de la vie avec ses outils de sculpture il confectionna ensuite de légers petits personnages dans divers fragments d’ une mince baudruche qui travaillée à le rebours comme le métal repoussé gardait telle forme délicate patiemment obtenue grâce à le son élasticité par une succession d’ efforts précautionneux gommant les bords afin de les souder sans omettre de lester chaque pied avec du sable fin il soufflait en dernier lieu avant de le fermer rapidement à le son tour dans un suprême interstice ménagé à le bon escient et facile à le rouvrir un instant pour un regonflement périodique puis se livrait à un merveilleux tr", "mais c’ est une mésalliance lui ai-je dit PROPN m’ a -t-il répondu c’ est un si riche parti –n’ en pourrais -je pas trouver d’ aussi riche dans notre monde –cela me paraît bien chanceux –mais m’ assurez -vous à le moins que ce jeune homme me plaira –c’ est assez qu’ il ne te déplaise pas eh bien ", "à le heures par téléphone félicien lui demanda l’ autorisation de venir prendre ses affaires dans la journée après le déjeuner raoul errant autour de le grand lac avisa rolande et jérôme assis sur un banc de l’ île il faisait un beau temps de mois d’ août allégé par une brise de le nord qui ne remuait même pas les branches de les arbres pour la première fois raoul vit que les jeunes gens causaient jérôme surtout parlait avec animation " ]
en faisant un détour pour prendre une autre route ou plus simplement en ne partant pas de le tout —oui attendez encore appuya le jeune brainerd; vous ne pouvez partir maintenant PROPN interrompit avec sa fanfaronne indifférence tout ç a n’ est autre chose que ou malheureux indiens qui prennent l’ air admirant les beautés de la nature et faisant leurs petites observations qui sait ils ont peut-être un artiste parmi eux	[ "quant à le moi je suppose que ne pouvant pas dormir par cette chaleur ils prennent le parti de destiner la nuit à les promenades sentimentales chacun regarda halleck pour savoir s’ il ne donnait pas quelque signe ostensible de folie digne de ses incroyables discours il fumait son cigare plus méthodiquement plus tranquillement que jamais tout à le coup il porta la main à sa poche et la fouilla vivement comme s’ il se sentait illuminé par une idée subite que je suis étourdi! ", "s’ écria -t-il j’ ai là sur moi une lorgnette mieux que cela un petit télescope ce sera fort commode pour inspecter ces malheureux vagabonds je ne comprends pas que je n’ y aie pas songé plutôt nous en aurions déjà tiré fort bon parti quand ce n’ eut été que pour reconnaître le canot lorsque avec maria nous étions sur le bord de le lac sur ce propos il entra dans la maison et courut tout d’ un trait jusqu’ à le toit ", "il offrit d’ abord son instrument à le sioux celui-ci l’ ayant refusé il le passa à le brainerd qui après avoir regardé un moment s’ écria: je vois indiens cachés dans un bas fonds comme s’ ils attendaient quelque chose oui il y en a plusieurs autres couchés à le plat ventre dans l’ herbe sont -ils dans un buisson —non à le commencement d’ une clairière —eh bien c’ est tout simple ", "ces pauvres diables sont ahuris de fatigue ils se reposent en attendant leurs camarades passez -moi la lunette je vous prie —apercevez -vous ceux qui sont étendus sur le sol? demanda à le jim pendant que l’ artiste faisait son inspection —oui une demi-douzaine renversés par terre —que pensez -vous de ", "je ne peux pas savoir —ne pensez -vous pas qu’ ils soient là pour nous épier —mais par le soleil mon pauvre will à le quoi cela leur servirait -il s’ écria l’ artiste en repliant solennellement son instrument de longue vue; de le moment qu’ on peut les signaler à le ou milles de distance il leur est formellement impossible de nous surprendre; s’ ils ne peuvent réussir à le nous surprendre il leur est encore plus impossible de nous faire aucun mal; s’ ils sont incapables de nous faire aucun mal ils ne sont pas à le craindre pourquoi vous effrayez -vous ", "c’ est raisonné ce que je vous dis là hein! mon cher adolphe je ne puis rien vous répondre sinon que je regarde comme bien difficile de deviner les ténébreuses malices de les indiens ils sont si rusés si audacieux si entreprenants que fort souvent ils accomplissent des choses incompréhensibles reprit la lunette et après en avoir fait usage annonça que les sauvages étaient sur pied mais que leur nombre était augmenté; sans doute les compagnons qu’ ils attendaient les avaient rejoints à le ce moment on pouvait les distinguer à l’ œil nu mais seulement d’ une façon vague et incertaine ", "—miséricorde! juste ciel! ils viennent sur nous s’ écria tout à le coup incapable de maîtriser son émotion diable! voyons un peu de calme mon garçon ne va pas t’ agiter comme cela à le point d’ épouvanter les autres là-bas dans le chariot ", "—épouvanter il y a certes bien de quoi! ces brigands seront ici dans une demi-heure qu’ est -ce qui le prouve? regarde -les donc un peu mieux tu verras que précisément ils ne viennent pas de ce coté l’ artiste avait raison pour le moment; ", "mais on ne pouvait être sûr de rien car les mouvements de les sauvages étaient si incertains si errants qu’ on n’ y pouvait rien comprendre après avoir marché à le droite et à le gauche sans but apparent ils commencèrent à se diriger sur la maison ces étranges rôdeurs apercevaient certainement le settlement de lequel ils connaissaient d’ ailleurs l’ existence suivant toute probabilité ils débattaient entre eux le point de savoir s’ ils s’ en approcheraient ou non pendant que le jeune brainerd les épiait avec une consternation toujours croissante ils changèrent de direction une troisième fois et suivirent une ligne qui en se prolongeant les éloignait considérablement de la maison " ]	[ "il faut toujours se garer se défendre si on se fâche trop et que ç a repousse la pratique les maîtres ne sont point contents dit le vieux il y en a qui cherchent des femmes de bonne mine et de belle humeur comme vous pour achalander leur cave et il ne faut quelquefois qu’ une servante bien hardie pour qu’ un aubergiste fasse de meilleures affaires que son voisin reprit la voisine on peut être gaie accorte et preste à le servir le monde sans se laisser offenser ...–on est toujours offensée en mauvaises paroles dit le père brulet et doit coûter gros à une honnête femme de s’ habituer à le ces manières-là songez donc comme votre fils en sera mortifié quand par rencontre il entendra sur quel ton les rouliers et les colporteurs plaisanteront avec sa mère ", "non loin de lui à une table voisine de la mienne bloch à le milieu de prétentieux jeunes universitaires prenait des airs faussement à l’ aise et criait très fort à le un de ses amis en lui passant avec ostentation la carte avec un geste qui renversa carafes d’ eau: non non mon cher commandez de ma vie je n’ ai jamais su faire un menu je n’ ai jamais su commander répétait -il avec un orgueil peu sincère et mêlant la littérature à la gourmandise il opina tout de suite pour une bouteille de champagne qu’ il aimait à le voir d’ une façon tout à le fait symbolique orner une causerie PROPN lui savait commander il était assis à le côté de gilberte déjà grosse il ne devait pas cesser par la suite de lui faire des enfants comme il couchait à le côté d’ elle dans leur lit commun à l’ hôtel il ne parlait qu’ à sa femme le reste de l’ hôtel n’ avait pas l’ air d’ exister pour lui mais à le moment où un garçon prenait une commande était tout près il levait rapidement ses yeux clairs et jetait sur lui un regard qui ne durait pas plus de secondes mais dans sa limpide clair", "un blackbird je le lui donnerai le matin de l’ examen dit -il il souleva le long couvercle en carton et montra le stylo à sa femme laisse -le dans sa boîte dit -il comme elle voulait le prendre dans sa main il reposait sur le prospectus dont les bords roulés se rejoignaient presque dans le haut ", "voici les peupliers de le chemin de halage de le canal lisse et miroitant azur le talus chevelu d\\' herbe longue il assied ouvre son panier déploie à son côté le linge humide plein de glaise fait sauter le couvercle de les boîtes et il prépare les boulettes largement librement il dose il amalgame il malaxe d\\' abord à la terre grasse il mélange le crottin les lie ensemble la peau huilée par l\\ argile savonneuse piquée par les débris d\\' avoine ", "jonathan et maggie firent comme les autres mais ils s’ obstinèrent à le conserver leurs rejetons sur les genoux comme s’ ils avaient craint qu’ un pick-pocket distrait n’ enlevât l’ un de les garçonnets à le lieu d’ une montre ou d’ un colis de valeur durant quelques instants le silence ne fut troublé que par un de ces délicieux dialogues de famille que tout le monde connaît laisse que j’ aille dans le couloir on ne bouge pas je veux aller dans le couloir pour voir ces maisons qui courent de l’ autre côté ", "je ne rentrais souvent que le soir mais à le qui je racontai ces courses me dit qu’ elles n’ étaient pas prudentes et que des arabes rôdeurs gardent les environs de les oasis et dépouillent les étrangers qu’ ils savent ne pouvoir se défendre c’ eût été leur métier de m’ attaquer de ce jour il voulut m’ accompagner mais comme il n’ aimait pas marcher mes courses devinrent moins longues puis cessèrent ", "mais la duchesse en vertu de le nouveau plan qu’ elle venait d’ adopter se rapprocha avec un sourire tout charmant et lui prit affectueusement la main pardonnez -moi mon enfant lui dit -elle mais je crois que je me suis emportée il ne faut pas m’ en vouloir vous avez tant d’ avantages sur moi qu’ il est bien naturel que j’ en sois jalouse vous me trouvez sans doute comme toutes les autres une méchante femme ", "un vent semblait avoir passé très doux chargé d’ une sourde menace tout d’ un coup dans la bonne enfant la femme se dressait inquiétante apportant le coup de folie de son sexe ouvrant l’ inconnu de le désir nana souriait toujours mais d’ un sourire aigu de mangeuse d’ hommes dit simplement fauchery à la faloise.mars cependant accourait à le rendez -vous avec son plumet et se trouvait entre les déesses il y avait là une scène que prullière joua finement ", "je t’ aime loti disait -elle je t’ aime on me les avait dits avant ces mots éternels mais cette douce musique de l’ amour frappait pour la première fois mes oreilles en langue turque délicieuse musique que j’ avais oubliée est -ce bien possible que je l’ entende encore partir avec tant d’ ivresse de le fond d’ un cœur pur de jeune femme tellement qu’ il me semble ne l’ avoir entendue jamais ", "l’ une de ses mains était gantée l’ autre portait la trace d’ une abominable mutilation le quatrième doigt le doigt annulaire manquait la trace de l’ amputation était fraîche encore on le lui avait coupé pour avoir la bague je jetai un dernier coup d’ œil sur ce champ funèbre tout rempli de misères et retournai vers ma compagnie l’ esprit noir le cœur malade je marchai comme un homme ivre voyant toujours ces faces livides ces mains violettes ces yeux éteints et tous ces morts qui devaient attendre pendant jours leur sépulture je tombai sur mon sac comme une masse " ]
paula si nous mettons le doigt dans cet engrenage nous allons le regretter ne fais pas comme si tu n\' en savais rien rien qu\' une fois les femmes vous êtes marrantes c\' est pas croyable	[ "vous vous foutez pas mal de les conséquences vous êtes prêtes à le secouer des montagnes pour attraper la plume qui vole à le vent non mais c\\' est pas croyable transformer des vies entières en boxons effroyables juste pour le plaisir de fermer les yeux minutes c\\' est pas un peu cher paye ", "ç a vous paraît pas au-dessus de vos moyens? rien qu\\' une fois veut dire quoi rien qu\\' une fois? est censé nous mettre à abri de quelque chose rien qu\\' une fois c\\' est là ton sentiment comme elle tentait toutefois de glisser la main dans mon caleçon je me suis levé et suis allé me poster devant la fenêtre un flic aimera toujours observer la ville endormie même si une faible lueur d\\' incendie vacillait à le loin même si des chiens errants se livraient un combat acharné à le milieu de les poubelles même si des types galopaient sur le trottoir en bondissant par-dessus les voitures ", "si nous n\\' étions pas là toute cette ville aurait pété depuis longtemps j\\' ai déclaré cette ville ne pourrait même plus fermer un œil est -ce que tu le sais elle est venue me voir glissant un bras autour de ma taille j\\' ai passé le mien par-dessus son épaule dommage que nous n\\' ayons pas pu en faire un coin où les gens ne soient pas obligés de se piquer ou de poser des bombes ", "regarde un peu les choses ne pourraient -elles pas se dérouler plus ou moins correctement il y a tant de beauté en ce monde le ciel les étoiles pourquoi n\\' avons -nous pas réussi? je te parle de les hommes en général et de toutes les générations qui nous ont précédés et se sont succédé ici-bas ", "pourquoi n\\' avons -nous pas réussi dis-moi? nathan rien qu\\' une fois je crois que des hommes tels que nous ont rendu la tâche impossible non pas ni une fois ni fois ni fois je crois que des hommes tels que ont assombri la lumière une fois pour toutes ", "voilà ce que je crois et si nous allions prendre un verre quelque part? en dis-tu? maintenant que tu as retrouvé tes chaussures paula si on allait retrouver tes copains je me demande à le quoi ça ressemble un truc tenu par des hétéros a risque être assez dément sur le campus est intéressant ", "laisser traîner ses yeux et ses oreilles sur le campus est très enrichissant on ne devrait pas vieillir on devrait garder une peau souple de belles dents des cheveux sains et en nombre suffisant des articulations bien huilées et une certaine candeur a me changeait des sales gueules que je fréquentais habituellement et je ne parle pas seulement de ceux qui avaient à le leurs trousses me changeait de voir quelques visages épanouis encore frais pas trop abîmés pas trop marqués dans ensemble et tellement à le côté de la plaque j\\' en voyais qui étaient carrément sur des nuages qui vivaient dans un rêve à le milieu de le cauchemar général d\\' autres qui voulaient carrément tout changer et d\\' autres encore qui voulaient tout avaler un coup et ceux qui dealaient et ceux qui étaient tout simplement assoiffés de sexe ", "mais faire un tour parmi des gens qui sont à le côté de la plaque croyez -moi exercice est hyper reposant on prend un autre rythme je distribue de les tracts je fais signer une pétition j\\' ai un badge sur lequel il est écrit en jaune police sut un fond vert fluo et mauve ", "je pense que j\\' ai eu là une fameuse idée ai dû réfléchir à le problème que posait la présence d\\' un flic dans le sanctuaire on me connaissait franck et moi on nous connaissait le professeur et sa femme " ]	[ "chacun vivra de son côté et quand elle en aura assez elle divorcera comme l’ a fait l’ année dernière sa sœur aînée elle se sera payé le luxe d’ être princesse ou duchesse et si l’ expérience ne lui suffît pas elle trouvera bien à le acheter un autre hochet de ce genre –oui mais ce sont des expériences désagréables –beaucoup moins quand on les aborde sans illusions or PROPN n’ en a aucune je le répète elle ne croit pas à l’ amour ni à la fidélité ni à le rien de ce genre ", "c’ était entre des bords sobrement ondulés un corps de femme hissant à le demi de les eaux de la mer puissant gracieux souple modelé admirablement elle avança un moment la main qui tenait la rose je crus qu’ elle me l’ allait donner nous continuâmes de parler de l’ étain aussi éloignés l’ un et l’ autre qu’ il est possible d’ un sujet de conversation je crois que je tremblais légèrement et je posai l’ œuvre d’ art de peur de laisser paraître mon émotion ", "personne n\\ est beau alors si. certains enfants sont très beaux ne dure pas vous considérez donc l\\ enfance comme un âge béni vous avez entendu ce que vous venez de dire ", "nous voulons vaincre un point c’ est tout mais mêlés à le tout cela tant de savoir tant d’ intelligence de si justes raisonnements or mme verdurin ne commençait jamais un article de brichot sans la satisfaction préalable de penser qu’ elle allait y trouver des choses ridicules et le lisait avec l’ attention la plus soutenue pour être certaine de ne les pas laisser échapper or il était malheureusement certain qu’ il y en avait quelques-unes on n’ attendait même pas de les avoir trouvées la citation la plus heureuse d’ un auteur vraiment peu connu à le moins dans l’ œuvre à le laquelle brichot se reportait était incriminée comme preuve de le pédantisme le plus insoutenable et mme verdurin attendait avec impatience l’ heure de le dîner pour déchaîner les éclats de rire de ses convives ", "mais sa taille est celle de bientôt l’ objet qui fait battre son cœur prend une de les allées qui sont en face de le bâtiment ou il est il reconnaît l’ erreur qui l’ avait agité et peut considérer les traits d’ une femme qui n’ est point celle à le laquelle sont consacrées toutes ses pensées la personne est une blonde dont les beaux cheveux descendent presque jusqu’ à ses genoux et flottent à le gré de le vent frais de le matin de temps à le autre sa figure est découverte et lui offre une femme qui peut avoir de à le ans dont la pâleur est effrayante ", "était triomphante aussi fut -elle accueillie avec le plus grand enthousiasme seulement en la discutant on la développa il fut facile d\\' établir que pour opérer sur une grande échelle il fallait adresser à le plus grand nombre de consommateurs possible tous les produits de l\\ art et de la nature tous les objets alimentaires tout ce que le luxe enfante de raffinements devait être mis à le contribution ", "c’ était trop beau PROPN la fixe regards lancés par en dessous prêts à le charger la chemise la chemise bordel donne -la sa voix tremble en fin de syllabes il n’ ira pas la lui prendre cette chemise elle le sait et d’ ailleurs il le sait aussi c’ est même cela qui le met en rage il s’ approche d’ elle la pousse vers l’ arrière une fois fois jusqu’ à le ce qu’ hélène tombe sur sa couchette ", "je suis le baron d’ artagnon le lieutenant de la compagnie d’ ordonnance que monseigneur le duc d’ hérouville commande .dans les circonstances se trouvaient les amants gabrielle fut frappée de ces paroles et de le ton de franchise avec lequel le soldat les prononça –votre nourrice est là elle peut nous entendre venez dit le baron .il sortit gabrielle le suivit tous allèrent sur la grève qui était derrière la maison –ne craignez rien lui dit le baron .ce mot aurait épouvanté une personne qui n’ eût pas été ignorante mais une jeune fille simple et qui aime ne se croit jamais en péril ", "son inquiétude n’ avait pas de bornes PROPN ne l’ écoutait pas il la repoussait et n’ avait de douceurs que pour catherine tous les dimanches après la revue le sergent landry en tenue de conquête venait chercher catherine et lui faisait faire le tour de la promenade poulailler malgré sa colère n’ avait pu l’ en empêcher mais un samedi soir il déclara à le catherine que si le lendemain elle ne sortait pas avec lui elle serait cause d’ un malheur ", "vous avez raison je n' y avais pas songé c' est vrai murmura henriette trompée elle-même à le calme de sa mère oui elle seule a intérêt à m' éloigner sait -elle elle sait tout elle avait donc des soupçons demandez à le henriette de quel visage farouche elle nous accueillit dans cette rencontre à les génovéfains " ]
en partant elle se penche m’ embrasse et me souffle: —alors tu dors mec! dans cette maison il y a aussi ferdinand il n’ y amenait jamais d’ amis il partait le matin à le vélo la casquette inclinée sur les yeux la musette sur l’ épaule menuisier de métier il avait fait toutes les taules de la région reprenant sa caisse à le outils à la moindre réflexion de le patron ou de l’ un de ses chiens de garde à la fin de les années on lotissait la banlieue	[ "rendons les ouvriers propriétaires et c’ est la fin de les révolutions il avait acheté un cloaque de mètres carrés dans le quartier de le globe et construit cette bicoque de ses mains avec des matériaux de récupération pas de route pas de trottoir l’ eau à la pompe les chiottes à le fond de le jardin sur une fosse creusée à la pioche quelques années plus tôt l’ amnistie avait mis un terme à le années de cavale et de bagne pour désertion en temps de guerre de le côté de la champagne il gardait dans un tiroir de commode les fausses cartes d’ identité confectionnées à le partir de les papiers d’ amis disparus dans les tranchées solidaires après la mort il n’ en parlait jamais et se disait capitaine de bateau-lavoir ", "quand on claironnait la victoire à la radio les novembre il se levait et tournait le bouton un autre papier d’ amnistie traînait dans le tiroir le grand-père de le grand-père sabas avait déjà fait le coup à la fin de les années en faussant compagnie à l’ armée royale belge exil à le lille avec un cheval PROPN dormait seul dans la chambre de le fond dont on voyait la lumière depuis la cuisine par une sorte de fenêtre intérieure percée en haut de la cloison ", "il se hissait sur un lit très haut sur lequel quand on l’ appelait le docteur PROPN allongeait le malade de le moment dans la buanderie près de le tas de boulets il s’ était aménagé un atelier de son établi sortaient des mètres de barrière pointue des bancs des tabourets et aussi des jouets des bateaux que je faisais flotter sur le rouillon des épées des voitures le chien jaune le suit dans la maison le jardin la buanderie jamais dehors PROPN m’ emmène parfois sur son vélo nous nous arrêtons chez rose à les marches et longeons les vergers avant d’ arriver à le marché de la mairie après la cité-jardin ", "avant de se coucher il ouvre l’ armoire placée au-dessus de l’ unique lavabo qui sert à la vaisselle à la cuisine à la toilette il fait fondre une cuillerée de bicarbonate de soude dans un verre d’ eau quand bien plus tard le cancer aura le dessus il nous dira de le fond de son dernier lit: méfiez -vous de le bicarbonate dans cette maison souvent il y a fernand il vient surtout le dimanche aussi maigre que sur la photo un rosbif ou un gigot sous le bras il connaît ou vendeuses à le marché de saint-denis qui lui rendent en monnaie davantage que le billet ", "marie rajoute de le carbi dans la cuisinière et porte la plaque de le four à le rouge fernand tombe la veste et coupe de le petit bois à la hachette dans le jardin de derrière ou il y eut des poules et des lapins je ne comprends pas trop ce qu’ il fait à une époque il travaillait chez hotchkiss et avait même fait embaucher PROPN que plus un patron ne supportait tellement c’ était réciproque puis fernand avait fait partie d’ une charrette de délégués après une grève défaite il partait par moments en suisse ce qui paraît -il expliquait sa maigreur ", "à le une époque il fabriquait des tables de télé pour un artisan de la place de la caserne plus tard il portait des valises dans les gares et exhibait des billets de dollars le plus souvent il s’ occupait de chevaux et y laissait pas mal de plumes d’ après marie il arrive quelquefois avec maurice un comptable voûté qui ne peut aligner phrases sans être pris d’ une quinte de toux ou bien avec le chauffeur qui ne quitte jamais ses gants à le trous ni sa casquette accessoires indispensables à la conduite de son aronde rouge l’ après-midi ils m’ emmènent à le longchamp à le auteuil à le tremblay à le vincennes pour la pureté de l’ air et je leur cours après sur la pelouse tandis qu’ ils encouragent leur canasson dans la ligne de les tribunes avant de le traiter de tous les noms en déchirant les tickets fernand arrive parfois à l’ improviste la nuit tombée il escalade la barrière calme le chien apeuré et cogne à le volet ", "PROPN s’ agite marie se lève —tu t’ es encore fait lessiver elle ouvre la porte de le couloir il s’ assied penaud tandis qu’ elle lui prépare une omelette à le fromage ", "—oui cette fois ils m’ ont eu jusqu’ à le trognon je suis raide comme un passe-lacet! puis il parle en baissant la voix de le procès interminable qui l’ oppose à le ministère de les armées tandis qu’ à le pas PROPN fait semblant de dormir mois à le remuer de les rails sous l’ uniforme après années de privations mois à se flinguer les bronches ans plus tard il fera irruption dans la cuisine triomphant: j’ ai gagne ́! et offrira les quelques millions lâchés par l’ armée à le vieux déserteur qui les refusera les larmes à les yeux ", "c’ est ta vie les chevaux n’ eurent pas de scrupules la jeune femme à les cheveux noirs n’ est plus dans la maison elle est là-bas dans la rue entourée de policiers marie est en pleurs et ferdinand la retient il n’ essaie pas de la raisonner de la consoler " ]	[ "la clochette de l’ enfant de chœur PROPN joignit les mains quelles distractions mon dieu mais son cœur éprouvait un tel émoi à la perspective de ce départ elle n’ était qu’ une pauvre petite fille bien imparfaite qui demandait pardon à le seigneur et lui disait bien simplement tout son chagrin tandis que le prêtre élevait la pure hostie dans ce mince rayon de lumière que le vitrail nuançait de pourpre claire .par un effort de volonté PROPN put se recueillir jusqu’ à le moment où l’ abbé forgues se détourna pour prononcer l’ est son attention s’ égara alors cette fois vers le banc de les châtelains d’ aigueblanche ", "chose extraordinaire il en vint à le aimer de tout son cœur cet homme qui lui avait inspiré d’ abord tant de répulsion il lui parlait dans son langage d’ éléphant et ranghanie qui lui rendait bien son affection prétendait que ce langage était très clair à le bout de quelque temps les liens qui les unissaient devinrent si forts que et son mahout furent amis inséparables dont chacun semblait deviner les besoins ou les désirs de l’ autre pour les satisfaire chapitre xvii un travailleur parce que PROPN s’ habituait petit à le petit à sa nouvelle vie est -ce à le dire qu’ il en oubliait et son enfance et ses parents loin de PROPN ", "que vous importe à le fond que la chine s’ abîme sous les eaux ou que le japon soit brûlé par un volcan vous ne donneriez pas votre parapluie pour empêcher ces catastrophes et si l’on vous vole votre parapluie vous y penserez tout un jour il y a de petits malheurs il n’ y a peut-être que de petits malheurs ", "elle seule en aurait profité d’ ailleurs il n’ y avait pas de feu dans la cabane vers le milieu de le jour la neige craqua sous un pas ferme et vif peu après la porte de la masure s’ ouvrit laissant entrer un amas de neige alors parut sur le seuil un jeune homme de haute taille vêtu d’ un ample manteau de fourrure la louve releva la tête ", "je mourrai peut-être victime d’ une impatience causée à le octave par une affaire ou trompée par un injuste soupçon peut-être prendrai-je une preuve d’ amour pour une preuve de mépris? quel double supplice octave doutera toujours de moi je douterai toujours de lui je lui opposerai bien involontairement un rival indigne de lui un homme que je méprise mais qui m’ a fait connaître des voluptés gravées en traits de feu dont j’ ai honte et dont je me souviens irrésistiblement est -ce assez vous ouvrir mon cœur ", "elle n’ était pas jolie dans le sens habituel de le mot pas belle non plus en dépit de ses traits réguliers mais elle était plaisante à le regarder il y avait en elle comme une influence calmante malade maigret aurait aimé être soigné par elle et c’ était aussi la femme avec qui on pouvait aller déjeuner ou dîner quelque part sans se soucier de lui tenir la conversation ", "la prudence l’ obligea enfin à le revenir chez elle heures d’ attente furent siècles de tourments .mais julien était trop fidèle à le ce qu’ il appelait le devoir pour manquer à le exécuter de point en point ce qu’ il s’ était prescrit .comme une heure sonnait il s’ échappa doucement de sa chambre s’ assura que le maître de la maison était profondément endormi et parut chez PROPN ce jour-là il trouva plus de bonheur auprès de son amie car il songea moins constamment à le rôle à le jouer il eut des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ce que lui dit de son âge contribua à le lui donner quelque assurance ", "ce soir mademoiselle la porte se referma et je restai seul avec mon contrat à le rédiger eh bien me croira qui voudra cet à ce soir monsieur m' avait rendu le plus heureux de les hommes c' est la première fois qu' elle m' appelait de mon nom de baptême jusque -la j' avais été trapoiseau premier clerc de maître bouchardy ", "l’ oubli avait peu à le peu recouvert le domaine dans le même temps que celui-ci avait achevé de se retirer derrière son épais rideau de feuillages on avait commencé par délaisser une maison qui resterait bientôt volets clos à le longueur d’ année abandonnée à la poussière à l’ humidité à le renfermé on oublierait bientôt jusqu’ à le nom et à l’ existence d’ une famille avec laquelle plus personne à le village n’ entretenait plus aucune relation le domaine ne survivrait bientôt plus que dans la mémoire défaillante d’ une poignée de nonagénaires radoteurs dans une demi-douzaine de récits épuisés que plus personne n’ avait la force ni l’ envie de perpétuer aussi les visages qui s’ offraient à le moi je ne savais les rattacher à le rien de ce qui m’ avait été raconté à le aucune de ces pauvres anecdotes rapiécées désaffectées mal accordées entre elles opaques et contradictoires qui m’ avaient été transmises ou plus exactement que j’ avais arrachées à l’ oubli; ", "ébranlons l’ édifice de l’ iniquité humaine jusque dans ses fondements devenons législatrices à le notre tour et forçons ces hommes qui sourient de notre faiblesse aujourd’hui dans leur toute-puissance à s’ estimer heureux de marcher notre égal la mécontentement de juliette de crèvecœur augmentait avec les griefs qu’ elle se rappelait à le elle-même en les exagérant c’ était une trop digne émule de paul mink et de mme audouard dont les discours ont plus d’ une fois fait rougir leurs compagnes femmes comme elles mais bien plus dignes parce qu’ elles entendaient mieux leurs devoirs de filles d’ épouses et de mères les principes de la prétendue libre pensée avaient entraîné juliette de crèvecœur dans les exagérations que nous venons d’ entendre " ]
mais ventre affamé n’ a point d’ oreilles heures venaient de sonner à l’ église et le gymnasiarque eut beau rappeler qu’ elle renfermait une coupe d’ argent trouvée sur le champ de bataille de granson la troupe de les excursionnistes se précipita tumultueusement vers le restaurant de l’ hôtel choisi à le cause de son jardin sur le lac et où le déjeuner avait été commandé par dépêche chapitre xix le drame vers la fin de le repas qui parut excellent à ces jeunes appétits éveillés par l’ air vif de le lac m. parvint à se faire écouter des convives mes chers amis dit -il nous touchons une terre sacrée pour les suisses permettez-moi de le rappeler puisque quelques-uns d’ entre vous sont étrangers parlez parlez cria -t-on de toutes parts eh bien	[ "reprit le digne homme encouragé par cette acclamation je regrette messieurs de l’ université et de le gymnase de n’ avoir pas l’ éloquence de vos doctes professeurs je ne suis qu’ un pauvre gymnaste mais comme tous les suisses je connais l’ histoire de mon pays; aussi je ne puis oublier que dans un rayon de quelques lieues autour de l’ endroit où nous sommes se sont passés les événements mémorables qui ont amené pour nous le janvier l’ ère de la liberté c’ est à le quelques kilomètres d’ ici dans le chemin creux de que le trait vengeur de guillaume perça la poitrine de le tyran de l’ helvétie vous savez tous par cœur l’ admirable drame de schiller et l’ interrompit les grandes actions inspirent des chefs-d’œuvre remarqua avec l’ emphase naturelle à les natures primitives ", "si vous faisiez le même trajet en sens inverse continua m. vous apercevriez à le pied de le seeliberg cette petite plaine de le rütli entourée de buissons et que je vois encore je croyais interrompit de nouveau le jeune italien qu’ on l’ appelait pas en suisse répliqua l’ orateur mais ou c’ est là sur les bords de le lac que dans la nuit de le novembre se réunirent les humbles héros qui allaient libérer la patrie de le joug de l’ autriche nous sommes les amis de tous les peuples mais nous gardons un souvenir reconnaissant à le ceux qui nous ont faits libres et je crois que pour conserver l’ amour de notre indépendance il n’ est pas inutile dans une occasion comme celle-ci de rappeler leur mémoire un tonnerre d’ applaudissements accueillit la péroraison de l’ honnête gymnasiarque enthousiaste comme tous les cœurs généreux leva son verre je bois dit -il à la mémoire de le brave guillaume ", "mais demanda se penchant vers PROPN qui était son voisin de table il me semble avoir lu quelque part que l’ existence de votre héros national était contestée: pourriez -vous me fixer sur ce point? effectivement madame j’ ai entendu dire qu’ un chroniqueur danois PROPN qui vivait à le xii e siècle et qui rapporte des traditions fort anciennes sur les nations de le nord aurait attribué à un roi de danemark un acte de cruauté analogue à le celui qu’ on reprocha à le bailli son ouvrage n’ a été imprimé qu’ à le xvi e siècle et rien ne prouve que pour lui donner plus d’ intérêt l’ éditeur n’ ait pas ajouté d’ autres traditions en changeant les noms de le pays et de les personnages précisément ", "d’ autre part nous avons dans les archives d’ altorf une pièce postérieure seulement de ans à la mort de tell elle porte les signatures d’ un grand nombre de personnes qui l’ avaient connu et qui assistèrent à l’ érection de la chapelle de tellen plate construite sur un rocher à la base de l’ axemberg dans le lac d’ uri cela suffit à le authentiquer l’ existence de le héros certainement madame et nous en avons bien d’ autres preuves d’ abord après la scène fameuse de la pomme on ne perd point tell de vue ", "il combat comme arbalétrier à la bataille de PROPN dont nous célébrons tous les ans l’ anniversaire où son nom n’ est pas oublié sa mort en sauvant un enfant qu’ emportait la schachen débordée est dans la mémoire de tous enfin ce qui clôt toute discussion c’ est que la descendance de tell ne s’ est éteinte qu’ en avec et que des actes publics portent les noms de plusieurs personnes de sa famille depuis le xiv siècle je vous remercie répondit de tout ce que vous venez de m’ apprendre c’ est fort intéressant n’ en soyez pas étonnée madame s’ écria jacques que sa conversation avec arabella n’ avait pas empêché de prêter l’ oreille à le récit de son condisciple ", "est le meilleur élève de notre professeur c’ est de l’ exagération protesta le jeune homme en devenant très rouge un mot de plus reprit le jeune parisien et j’ ajoute qu’ il est le plus complaisant et le plus aimable de nos camarades j’ aime mieux me taire alors répliqua en le remerciant de le regard le repas terminé on se dispersa dans le jardin d’ où la vue sur le lac est charmante lorsque retentit de nouveau la voix claironnante de l’ organisateur de l’ expédition qui réclamait un moment d’ attention ", "si nous ne voulons pas arriver trop tard à le lucerne conscilla -t-il il serait sage de prendre dans une heure le train qui monte à le rigi-kulm on se dirigea vers la station d’ arth m. marchant en tête sur le quai se pressaient d’ autres caravanes appartenant à le toutes les nationalités mais où dominaient les anglais et les allemands on s’ entassa dans le plus petit de les wagons et bientôt le train s’ ébranla jusqu’ à le goldau tristement célèbre par l’ éboulement de qui coûta la vie à le personnes la ligne est comme toutes les autres le train monte vers ober-arth arth supérieur puis s’ engage dans le tunnel de muhlfluh sous le chemin de fer de le gothard et atteint une de les stations de cette grande ligne ", "a partir de ce moment le train se mit à le gravir de les rampes de degrés de pente quel singulier effet remarqua arabella qui s’ accrochait peureuse à le bras de jacques on dirait que la terre manque sous nos pieds oui n’ est -ce pas répliqua disler leur voisin il semble qu’ on s’ enlève dans la nacelle d’ un ballon et comme pour rendre la comparaison plus juste voici que la vue commençait à s’ étendre sur le lac de et la vallée d’ arth à le loin c’ étaient la vallée de schwitz toute verdoyante et le lac de lowers et plus éloignés les pics géminés de les mythen ", "enfin l’on traversa le krabelwand que déclara l’ un de les plus beaux travaux d’ art de la ligne a mesure que les voyageurs s’ élevaient leur enthousiasme se traduisait par des exclamations admiratives poussées dans toutes les langues admirable que diront -ils alors quand ils seront à le sommet observa en riant m. qui s’ évertuait à le nommer à ses voisins tous les villages disséminés dans la plaine ou collés à le flanc de les montagnes et dont les maisons blanches et les toits rouges ressemblent à des jouets de la forêt noire a ce moment un cri d’ admiration sortit de toutes les poitrines mêlé de cris d’ épouvante quand le train contournant l’ énorme coupure qui sépare la station de rigi-staffel de le sommet parut surplomber les vertigineux abîmes à le fond de lesquels se croisent les bras de le lac de les quatre-cantons il n’ y a il ne peut y avoir aucun danger cria m. pour rassurer les voyageuses qui se serraient contre leurs voisins " ]	[ "—vous n’ êtes pas un prisonnier ordinaire vous finit -il par articuler —en effet lui dis -je et si vous voulez bien m’ accorder seul à le seul un moment d’ entretien je vais vous apprendre une chose qui va certainement vous surprendre le directeur hésita quelques instants puis après s’ être assuré que son revolver était dans le tiroir de son bureau il se campa devant la cheminée et dit à le gardien: sortez le gardien obéit quand il eut refermé la porte: bien ", "l' irrefréné marchenoir sentait néanmoins qu' il se flattait d' une humilité\\n impossible dégager de l' histoire universelle un ensemble symbolique prouver que l' histoire signifie quelque chose qu' elle a son architecture et qu' elle se\\n développe avec docilité sur les antérieures données d' un plan infaillible c' était une opération qui exigeait l' holocauste préalable de le libre arbitre tel de le moins que raison moderne peut le concevoir il n' y avait pas à le sortir de PROPN il était condamné l' incertaine expérience de gifler son siècle pour obtenir d' en être écouté et justement l' énormité d' un pareil défi avait pour lui le ragoût d' une tentation volupté sa nature de condottière l' emporta bientôt et il finit par se fixer à la plus\\n imprudente des résolutions s' interdisant jusqu' à la ressource d' appliquer après coup sous forme d' introduction à le son futur livre les lâches émollients d' une apologie.\\n peut-être aussi avait -il raison de compter sur l' exaspération même de sa pensée et sa forme sur l' excès inouï d' audace où il", "le sacré collège tué par la comète impossibilité de nommer un nouveau pape demandez le journal et les crieurs se succédaient et chacun désirait savoir ce qu\\ il y avait de vrai dans cette annonce et chacun achetait le grand journal socialiste populaire .voici ce qui était passé israélite américain avec lequel nous avons déjà fait connaissance et qui avait trouvé moyen le mardi précédent de réaliser plusieurs milliards par la réouverture de la bourse de paris et de chicago n\\' avait pas désespéré de la suite de les affaires et de même qu\\' autrefois les monastères avaient accepté les testaments écrits en vue de la fin de le monde de même notre infatigable spéculateur avait jugé opportun de se tenir à le son téléphone descendu pour la circonstance en une vaste galerie souterraine hermétiquement fermée propriétaire de fils spéciaux reliant paris à les principales villes de le monde il n\\ avait pas cessé de rester en communication avec elles le noyau de la comète renfermait noyés dans une masse de gaz incandescent un certain nombre de concrétions ura", "avec joie je vous donnerais à le lui isabelle car il saurait vous rendre heureuse.isabelle l’ avait écoutée en silence ses yeux toujours attachés sur son aïeule avaient pris une expression de pénétrant reproche elle se leva et dit d’ une voix ferme –vous oubliez grand-mère que je suis la fiancée de m. arlys lui seul peut me rendre heureuse PROPN s’ écria madame norand avec violence je vous croyais à le peu près guérie de cette folie faut -il vous répéter que jamais vous n’ aurez mon consentement comment pouvez -vous vous croire engagée par ces fiançailles bizarres et complètement en dehors de les usages ", "dans le jardin courcelles bras dessus bras dessous avec le révérend devisait de questions théologiques qui se perdaient en spirales nébuleuses comme la fumée de son cigare la porte de la chambre de james s’ ouvrit et PROPN entra il était soucieux james lui sourit: dit -il cela n’ a pas été long et toi? –moi aussi ", "nous nous trouvions sur un ancien cratère qui s’ était comblé peu à le peu mais le volcan avant de s’ éteindre avait eu sans doute une dernière et formidable convulsion car la montagne s’ était fendue en et devant nous une énorme crevasse s’ entre-baîllant avec des profondeurs pleines de ténèbres mettait le néant à le nos pieds l’ indienne s’ arrêta puis elle me dit ce n’ est pas facile de passer je sauterai bien mais toi tu ne pourras pas et il faudra trouver un autre moyen il me sembla qu’ il y avait quelque chose de méprisant dans les paroles de corah je me fâchai et lui déclarai que rien ne me paraissait plus aisé que de surmonter un pareil obstacle ", "il semble y avoir tant de confort et d' insouciance de voluptueuse inaction dans la condition de mollusque céphalo pardon gastéropode et si peu de devoirs de responsabilités que crab quand on le questionne sur ses projets d' avenir ne cache pas son intention d' opter prochainement pour cet état l' aveu soulève à le chaque fois un beau tollé c' est indigne d' un être humain s' entend -t-il répéter vous allez baver partout si on espère le décourager avec ce genre d' arguments ", "mais comme elle est pâle comme ses traits sont creusés et son regard est triste anxieux !...luigi resta silencieux les yeux tournés vers la châtaigneraie que le soleil déclinant inondait de sa clarté pâlie la jeune fille reprit en penchant sa tête sur l’ épaule de son fiancé: –je sens que je les aimerai beaucoup vos sœurs mon cher luigi que fera bianca après le mariage d’ huguette restera -t-elle chez les sangeray ou viendra -t-elle près de nous ?le comte répondit brièvement –je n’ ai rien décidé encore –il est possible qu’ elle soit bientôt mariée ", "son premier mouvement fut de voir marc elle ne le put trouver nulle part désemparée étourdie elle erra de le hall à le jardin d' hiver incapable de se mêler à les groupes l' œil à les aguets espérant toujours le voir apparaître soudain à son désarroi elle mesura combien oetilé lui était nécessaire jusque-là la nouveauté de son bonheur avait tenu chez thérèse la pensée en suspens ", "composition sur un thème choisi dans un livre de confucius intitulé la grande étude développement d' un sujet pris dans l' invariable milieu œuvre d' un petit-fils de confucius dans la deuxième épreuve on commente par écrit des thèmes choisis dans les livres qui sont: le chi-kin livre des vers le chou-kin histoire de l' antiquite le che-kin livre mystérieux philosophique et symbolique ou il est traité de le ciel et de la terre des oracles des sorts le ly-ki livre des rites qui enseigne les règles de conduite la politesse l' étiquette " ]
fernand est né avant son mariage il y avait chez eux des scènes continuelles alors servais s’ est mis à le boire naturellement la mobilisation a été un bon débarras pour tous les oui plus j’ y réfléchis plus je la crois capable l’ autre je n’ en suis pas aussi sûre j’ aime mieux ne rien dire –c’ est tout de même malheureux pour ce pauvre enfant quand il rentrera chez lui et qu’ il entendra juger sa mère –elle ne pourra pas rester dans le pays c’ est clair	[ "et les langues allaient leur train sous le frêne pleureur devant la nichée tout oreilles les jours suivants le fils de la bougeaille qui était un peu plus âgé que fernand et ne lui pardonnait pas son existence agréable redoubla d’ animosité vis-à-vis de lui manifestement il le cherchait se sentant soutenu par la majorité de ses camarades a la récréation était exclu de leurs jeux ou bien on organisait un simulacre de bataille entre allemands et français et comme c’ était à le qui ne serait pas allemand: fernand criait bougeaille dévoue -toi t’ as moins d’ efforts à le faire qu’ un autre PROPN évitait de répondre et demeurait à l’ écart n’ étant point batailleur et ne comprenant pas ", "la récréation lui devenait aussi pénible que la classe à le laquelle il ne prenait pas un intérêt bien vif son intelligence restait endormie et n’ avait que de courts réveils il attendait avec impatience la sortie il aimait à le rencontrer nanette qu’ il voyait venir clopin-clopant et qui lui eût moins plu si elle avait boité moins elle se distinguait par là de les autres ", "elle était bien tenue elle avait toujours des rubans clairs et propres à le bout de ses nattes tombantes et ses yeux étaient ceux d’ une grande personne elle paraissait les avoir empruntés et ils l’ intimidaient un peu par leur éclat et leur fixité elle avait toujours une bonne parole pour nanand ils marchaient un moment à le côté l’ un de l’ autre et se séparaient à le regret en se regardant amicalement ", "ils allaient ainsi gentiment le jour où le drame éclata le fils bougeaille les suivait en ricanant avec ou drôles de son espèce comme ils en étaient pour leurs frais bougeaille pressa le pas et ayant dépassé nanette et nanand se retourna pour dire insolemment et les font la paire banban était le surnom que les fillettes de la ferme bourrue avaient donné à le nanette pour la mortifier ", "en classe on l’ appelait plutôt la tite un jour déjà elle avait corrigé une gamine de la ferme et elle était toute prête à le recommencer mais l’ insulte cette fois glissa sur elle et ce fut à le nanand seulement qu’ elle prit garde elle rattrapa d’ un saut en avant le mauvais garnement le saisit par la manche le secoua et dit: –pourquoi que tu l’ appelles boche? répondit l’ autre en se dégageant ", "elle répéta: –qu’ est -ce qu’ il t’ a fait pour que tu l’ appelles boche ce petit jamais ses yeux n’ avaient été plus larges ni plus brillants mais la teinte en avait subitement passé de le bleu à le violet bougeaille était plus grand et plus fort qu’ elle raisons pour qu’ il s’ exécutât ", "–quand on a une mère qui fait ce que la sienne a fait avec les allemands on mérite le nom de boboche et a n’ est pas toi qui il n’ acheva pas la petite lui avait planté ses ongles dans la figure et s’ acharnait nanand et les autres témoins assistaient sans mot dire à le châtiment de le méchant garçon qui se défendait mai et aveuglé par le sang se bornait à le parer de nouveaux coups de griffe la poule c’ était lui et c’ était elle le coq. la scène se passait devant la boutique de le sellier-bourrelier il sortit et intervint ", "bougeaille honteux s’ en alla –qu’ est -ce qu’ il t’ avait fait demanda le bourrelier à le nanette moi rien mais c’est-y permis d’ appeler boboche un gosse qui ne lui disait rien de mal? –non n’ est pas permis fit l’ homme en riant de le restant de colère qui embellissait nanette car ses yeux à le présent lui mangeaient la figure et le bleu en paraissait plus foncé de ce qu’ elle était plus pâle –n’ aie pas peur il se souviendra de la leçon ajouta la petite en ramassant son cartable ", "viens et ils continuèrent côte à le côte leur chemin sans s’ adresser la parole à le moment de se quitter seulement pour rentrer chacun chez soi elle dit encore: –t’ en fais pas va il n’ y reviendra plus PROPN sourit à sa petite amie il ne trouvait pas de mots pour la remercier et n’ en cherchait même pas l’ incident transpira tout de suite on donna raison à la tite bote " ]	[ "jean guerrier reprenait avec une violence croissante –ce marché conclu il fallait conserver les apparences que fîtes-vous vous auriez pu vous débarrasser de margival en le payant tout de suite et d’ un seul coup PROPN accepta une place dans vos bureaux et sans aucun motif reçut une augmentation rapide margival ne pouvait s’ étonner d’ une pareille protection dont il connaissait le motif ", "je retrouvais une petite france à le milieu de la grèce je parcourais une longue rue appelée encore la rue de les chevaliers elle est bordée de maisons gothiques les murs de ces maisons sont parsemés de devises gauloises et des armoiries de nos familles historiques je remarquai les lis de france couronnés et aussi frais que s’ ils sortaient de la main de le sculpteur les turcs qui ont mutilé partout les monuments de la grèce ont épargné ceux de la chevalerie l’ honneur chrétien a étonné la bravoure infidèle et les saladin ont respecté les couci ", "il faut faire quelque chose et presto mais quoi oui quoi où le gros a -t-il pu porter ses grands pieds quel fil conducteur a pu le conduire jusqu’ à le salopard qui peut-être a -t-il commencé une filature suggère pinaud suppose qu’ il ait été obligé de prendre le train ", "–alors cherchez la trace de votre balle sur la neige.je m’ orientai et m’ écartai dans la direction que ma balle avait dû suivre en supposant qu’ elle n’ eût pas touché le loup je fis un demi-kilomètre inutilement je pris le parti de rabattre sur mocquet il faisait signe à les gardes de venir le rejoindre .–eh bien me dit -il et la balle –je ne l’ ai pas trouvée ", "une armée alerte exercée à la marche va plus vite qu’ une migration de peuple traînant après elle femmes enfants vieillards bagages et tentes aussi l’ espace diminuait rapidement entre les troupes égyptiennes et les tribus israélites ce fut vers près de la mer de les algues que les égyptiens atteignirent les hébreux les tribus étaient campées sur le rivage et quand le peuple vit étinceler à le soleil le char d’ or de pharaon suivi de ses chars de guerre et de son armée il poussa une immense clameur d’ épouvante et se mit à le maudire mosché qui l’ avait entraîné à sa perte en effet la situation était désespérée ", "je vais dormir mais j’ aurai vu géantes ces ipomées dont tu parlais tiges volubiles fleurs violet-pourpre ou plus pâles qui font face toujours; leur couleur froide peut éblouir des lontanas géants des lauriers-roses des hibiscus feuillage glacé vert fleur cramoisie dormir samedi ", "sans lui elle aurait certainement été heureuse sur terre elle serra les poings c’ était inconcevable quand on se donnait la peine d’ y penser épouser une femme pour la livrer ensuite à la guillotine préférer à le elle de les idées qui n’ avaient pas de corps pas de couleurs qui ne vivaient que dans les livres et les discours elle murmura: et il a l’ audace après avoir attiré sur moi tant de risques et de calamités de s’ étonner de s’ indigner que je veuille vivre en paix et il ose à ce propos m’ insulter me frapper m’ enfermer dans cette cage coups légers furent à le ce moment donnés à la porte caroline reconnut la voix de barbaroux qui lui demandait à le entrer et après quelques secondes de silence celui-ci entra en effet pour la plus grande honte de la jeune femme très fâchée d’ être surprise le visage mouillé de larmes ", "j’ en fis plusieurs copies et l’ une d’ elles après avoir couru la ville revint à le patron qui me mit sur-le-champ à la porte en faisant dire à le ma mère que je ne mordrais jamais à la procédure hilarité PROPN raconta ensuite qu’ il avait été renvoyé successivement de plusieurs places pour avoir ridiculisé par ses caricatures ses divers patrons il donna de nombreux détails à le ce sujet puis il passa à sa dernière mésaventure –je restai quelque temps dit -il sans emploi à le montélimar mais à la prière de ma mère un parent que j’ avais dans une grande ville voisine fit quelques démarches et me trouva une petite place rétribuée chez un haut fonctionnaire de cette ville que je ne nommerai point par un scrupule de discrétion ", "il parlait dans le dialecte chantant de le peuple africain dont il descendait et qui était devenu la langue de les hauts dignitaires de ses états le monde entier savait qu’ il avait fait le voeu de ne plus prononcer un mot dans une autre langue sa voix s’ affaiblit devint un bruit de fond une autre voix haletante traduisit en français: à le moment où je parle de tous les points de notre territoire un millier de torpilles aériennes s’ envolent dirigées vers des buts précis aucun radar ne pourra les déceler aucune contre-fusée les atteindre aucun rayon les détruire ", "elle aimait mieux partager sa misère que de l’ abandonner ainsi à le lui-même elle avait de l’ espoir et de la confiance dans ses exhortations dans la force de son amour elle ne doutait point qu’ il se corrigerait enfin de la passion de le jeu de toutes ses habitudes vicieuses que l’ expérience le ferait revenir de ses erreurs et que par son dévoûment de femme elle diminuerait son étroit égoïsme elle attendit donc qu’ un parent qui allait à le paris pour ses affaires leur eût fait part des informations exactes qu’ il aurait recueillies sur les lieux ou plutôt elle voyait avec peine l’ heure de sa délivrance s’ avancer lentement quand elle souhaitait si ardemment aller rejoindre PROPN pour lui montrer son enfant " ]
s’ agit -il d’ une note de complaisance je suis prise d’ un doute inavouable insoutenable cette maîtresse de grande école serait -elle incompétente ?le lendemain sans explication on m’ amène à l’ école de garçons mitoyenne de celle ou ̀ j’ ai passé ma première journée ai-je été ai-je été promue mon escroquerie a -t-elle été découverte	[ "a -t-on jugé que j’ étais au-dessus de le coloriage les filles de l’ école de filles ne vont -elles jamais apprendre à le lire? et moi maintenant que je suis une de les filles sur les classes exclusivement masculines de le cp à le cm2 vais -je devoir affronter l’ enseignement que je redoute et dont je feins de me désintéresser ?on nous distribue notre livre de lecture il s’ intitule j’ apprends à le lire sans m’ en rendre compte c’ est tellement facile que je ne comprends pas qu’ on nous encourage qu’ on nous félicite c’ est logique c’ est du son de la musique et a qui en revanche est très difficile c’ est le livre ", "notre livre de lecture mon illustration préférée est celle de la pâtisserie on voit dans la vitrine de très mignonnes religieuses à le chocolat le problème c’ est que le livre n’ en parle pas .ce souvenir date peut-être de la classe supérieure la dixième de monsieur gaufre qui est si sévère qu’ on ne pense pas à s’ étonner ou à le rire de son nom je regarde les religieuses et pendant ce temps monsieur gaufre nous annonce que nous allons étudier le son an le texte évoque donc la boulje n’ ai aucun problème avec la lecture ", "j’ ai un problème avec les livres il me faudra plus de ans ce qui en début de vie est comparable à l’ éternité pour le souvent je dis à ma mère que je m’ ennuie allongée par terre je me lamente j’ ai l’ impression de goûter la saveur fade de la mort je prends mon désœuvrement très à le sérieux ma mère me conseille lis un livre je trouve sa proposition absurde .je lui explique avec toute la pédagogie dont je suis capable avec une certaine condescendance aussi que justement il ne faut surtout pas que je lise je m’ ennuie déjà tant et lire est si lassant que cela risquerait de me précipiter dans une mélancolie pathologique ", "je n’ emploie pas exactement ces termes –après tout je n’ ai que ou ans mais c’ est l’ idée pour moi lire c’ est mourir un peu.je me souviens pourtant de certains livres entre mes mains des albums illustrés .je passe beaucoup de temps à le regarder les images elles représentent des princesses un peu comme celles que je dessinais à l’ école maternelle avec d’ immenses jupes et des chignons tarabiscotés elles sont blondes elles ont les yeux bleus un prince arrive à la fin de le conte ", "je le regarde à le peine c’ est un pauvre type raide et morne semblable à l’ épouvantable ken que l’on voudrait assortir à la somptueuse barbie les seuls personnages masculins qui retiennent mon attention sont les gnomes les farfadets les ogres les barbe-bleue ils me procurent un agréable sentiment de familiarité ils sont pour moi comme la face cachée de la princesse comme son intériorité révélée ", "dans ce conte me parvient sous forme de disque 45tours j’ écoute ce que je préfère avec les histoires c’ est me les raconter à le moi-même je considère la rêverie comme une activité à le part entière je la pratique avec assiduité et maniaquerie il me faut une certaine pose une vue dégagée une qualité particulière de brouhaha ", "l’ endroit le plus propice est la voiture de mes parents nous roulons vers la campagne et je profite de mon droit d’ aînesse sur ma petite sœur pour occuper la place près de la fenêtre j’ appuie mon front contre la vitre froide je perds consciencieusement mes yeux dans le décor: rambarde bas-côté herbe pelée talus maisons voies ferrées ciel j’ enclenche le mécanisme je quitte l’ habitacle de l’ auto je laisse ma famille derrière moi je deviens le tout et le rien l’ univers et les personnages qui le peuplent ", "une ruine à le bord de l’ autoroute se change en château hanté mon propre regard croisé dans le rétroviseur devient celui de la sirène de la licorne de la fée .souvent ma sœur me dérange elle veut jouer la plupart de le temps j’ accepte j’ aime être interrompue pour pouvoir mieux reprendre j’ aime aussi nos jeux qui sont eux-mêmes de les supports à la rêverie ", "ils consistent en mises en scène minimalistes le premier s’ appelle le froid glacial nous sommes des explorateurs perdus à le pôle nord victimes par exemple d’ une tempête de neige le préambule catastrophique n’ est jamais bien long et il s’ agit d’ évaluer nos réserves de nourriture afin de décider de ce que nous allons manger la base de notre alimentation d’ aventuriers est une combinaison de saucisses cocktail cornichons fraises et crème chantilly le second jeu est tout aussi répétitif et n’ a pas de nom " ]	[ "tant elle en était immergée c' était toujours la même question pourquoi rougissait -elle mort de mon âme!—me dis -je en moi-même —je ne suis guère qu' un homme manqué et on le voit à le ma figure mais homme manqué ou non je veux bien que le diable m' emporte sans confession si je suis assez femme pour comprendre cela l' abbé —je suis obligé de t' avertir que tu n' es plus à le temps de tes dragonnades à le clair de lune et que tu continues à le jurer comme un dragon mademoiselle ma sœur —influence des temps de guerre civile sur les époques calmes —répondit -elle avec une brusquerie comique en riant dans ses moustaches grises ébouriffées ...—tu es plus sévère que le curé d' aleaume l' abbé! est -ce que je ne me suis pas battue assez de temps en l' honneur de dieu et de sa sainte église pour qu' il ne puisse me passer très bien de mauvaises habitudes contractées à le son service et qu' il ne s' en formalise pas —vous me rappelez mademoiselle —dit alors m.de —le mot fameux de louis après la bataille de j' avais—dit-il—rendu à le dieu assez de services pour avoir l", "on l’ estimait on le tenait pour un noble cœur et sa tristesse qu’ il dissimulait d’ ailleurs autant qu’ il le pouvait avait été respectée jusqu’ alors ses camarades ne lui en avaient jamais demandé la cause et PROPN n’ était pas homme à le raconter dans une salle de les gardes l’ histoire de sa vie il ne parlait guère des autres et jamais de lui-même un soir de février une vingtaine de jeunes gens de les gardes étaient réunis dans une salle de le premier étage de le café valois situé dans les galeries de le palais-royal et où les royalistes se donnaient de préférence rendez-vous la compagnie était joyeuse et charmante ", "–vous voyez bien monsieur je ne veux pas recevoir l’ aumône si vous souhaitez me faire plaisir achetez cette montre qui vous faisait autrefois envie votre père est riche il ne vous refusera pas ce présent viens ce soir chez nous jean on te la paiera –viens chez ma mère ajouta louis tu lui parleras de ta mère à le toi et nous continuerons à le nous aimer comme autrefois d’ anciens compagnons de classe achetèrent à le jean ses jouets et le reste de ses livres et à le bout d’ une heure il ne restait plus rien à l’ ancien élève de ce qui pouvait lui rappeler ses chères études abandonnées ", "a mes côtés le surmâle de mes qui fait pourtant profession de progressisme lorsqu' il s' agit de les noirs s' envoie encore un whisky sans un seul regard pour le visage de coretta et de il continue à m' expliquer que c' est dans l' intérêt de l' art qu' il est tout à le fait important que ma femme et lui répètent dans le lit sans aucun témoin j' essaie de me retenir non-violence non-violence mes poings sont serrés ma gorge nouée je comprends enfin physiquement toutes les réactions de violence de les noirs humiliés ", "je sais qu’ à la cour tout le monde nous hait à le commencer par le roi je sais que vous êtes notre seul appui et que si cet appui vient à le nous manquer nous sommes perdus mais vous devez bien penser que sachant cela et depuis longtemps j’ ai dû prendre mes petites précautions et depuis longtemps aussi si vous tombez madame et vous tomberez si je vous abandonne marie de frissonna d’ épouvante si vous tombez vous êtes irrémissiblement perdue on ne sort pas vivant d’ une tourmente pareille à le celle qui vous aura emportée dans son tourbillon nous à le contraire nous fuyons devant la tempête avant qu’ elle soit arrivée jusqu’ à le nous et soyez tranquille on sera si heureux d’ être débarrassé de nous que personne ne s’ opposera à le notre départ tout à le contraire on s’ empressera de nous le faciliter nous laisserons il est vrai quelques plumes dans la tourmente ", "effectivement le m’sieur que j’ cause correspond à la description faite sur la feuille de carnet de le défunt monbraque un petit vieillard barbe blanche lunettes cerclées d’ or il est habillé à l’ européenne d’ un chouette costar de soie noire dont la coupe locale filerait des angoisses métaphysiques à le notre ami il porte une sorte de polo blanc en soie avec un col très montant personnage singulier ", "elle lui fait signe de se taire et prépare son lit à le grands gestes manifestes abaisse le rideau et s’ introduit sous son drap en souhaitant que le sommeil si particulier des transports ferroviaires l’ emporte le plus loin possible elle ne sait pas qu’ aliocha est bien descendu à le irkoutsk à le bas de la portière un type vendait des œufs d’ omoul dans des barquettes transparentes –leur couleur orange luisant à le travers la poche de plastique comme si les œufs étaient une matière vivante comme s’ ils grouillaient dans leur boîte translucide– la situation était propice marchandait sec personne ne s’ intéressait à le aliocha qui a contourné l’ attroupement puis s’ est engagé direct dans l’ escalier qui dessert une passerelle au-dessus de les voies c’ est là qu’ il s’ est trompé: croyant tourner vers la gare et les rues de la ville il a pris la direction opposée celle qui dessert les voies les plus éloignées et s’ achève en cul-de-sac il marchait seul et sa chemise devait être légèrement phosphorescente si bien qu’ un garde l’ a hélé pour lui dire oh toi là-bas ", "s' ils étaient moins loin vous entendriez leurs chants joyeux comme vous disiez à le maurevailles vous rappelez-vous ils partent gaiement avec leurs officiers avec m. de maurevailles m. de lavenay m. de et m. de vilers ç a vous fait enrager ce nom? ah! mon bon seigneur je vais vous dire quelque chose qui vous fera encore plus bondir la marquise vous savez bien celle que vous appeliez votre fille elle a pris la poudre d' escampette ce ne fut pas un cri ce fut un hurlement de jaguar qui sortit de la poitrine de le magnat ", "non pas que j’ eusse la tête dure j’ apprenais avec facilite mais la paresse était mon péché mignon je l’ aimais je le dorlotais en dépit des frais d’ éloquence de le curé et de ses efforts multiples pour extirper de mon âme cette plante de satan ensuite et c’ était là le point le plus grave la faculté de le raisonnement se développa chez moi rapidement j’ entrais dans des discussions qui mettaient le curé à l’ envers je me permettais des appréciations qui heurtaient et froissaient souvent ses plus chères opinions ", "j’ ai cru que les rêves où j’ y revenais durant les décennies ultérieures non contents de me représenter la roque à l’ échelle où les choses sont construites quand nous commençons travaillaient naïvement à la rendre plus vaste encore il a fallu que j’ y revienne ans plus tard avec michel les yeux ouverts et contrôlant de manières que j’ avais bien les yeux ouverts que c’ était la roque la réalité pour m’ aviser que c’ est moi qui me trompais je veux dire celui que les années avaient emporté à le large changé à le point qu’ il s’ était cru permis de tout révoquer en doute à le commencer par le commencement les rêves que j’ avais faits étaient comme un calque posé sur la maison de maître avec sa croix celtique estompée peinte sur un grand mur aveugle l’ escalier généalogique la terrasse le bignonia un groupe d' artisans descendus de paris avaient racheté le domaine à le celui qui déjà de le temps que j’ y montais en était le véritable propriétaire un pied-noir vivant encore en algérie qui avait laissé à le grand-père maternel de michel pour quelques" ]
d’ abord un regard d’ ensemble sur les événements le gouvernement socialiste qui avait duré ans de à puis la dictature qui en avait duré a propos de la période de le putsch avait dit: d’ un point de vue économique le chili à le cette époque était à le bord de le gouffre il avait raison grèves des ouvriers rébellion des paysans pénurie alimentaire le socialisme d’ allende avait plongé le chili dans le marasme	[ "en réalité les états-unis travaillaient en sous-main à le ce naufrage sabotant chaque mesure de le président socialiste montant la tête à les syndicats conditionnant l’ opinion après avoir bien savonné la pente PROPN avait carrément scié le plongeoir en les américains de le nord avaient stoppé tout crédit en direction de le chili il ne restait plus qu’ à le financer l’ armée en vue de le coup d’ état pourquoi tant de haine ", "PROPN obtint des réponses à le fil de les pages à les yeux de les gouvernants américains salvador avait torts un tort idéologique il était socialiste un tort économique il projetait de nationaliser les exploitations minières de cuivre principale ressource de le pays appartenant pour la plupart à des compagnies américaines l’ oncle sam n’ aime pas qu’ on lui reprenne ce qu’ il a volé ", "l’ histoire de les états-unis n’ est qu’ un hold-up à le main armée été rien ne va plus les grèves se succèdent le pays est bloqué asphyxié c’ est l’ état d’ urgence ", "veut organiser un référendum espérant gagner une nouvelle légitimité auprès de le peuple mais il n’ en a pas le temps le septembre les fascistes de le parti –ceux que les socialistes appellent les valets de l’ impérialisme américain et dont le symbole est une araignée noire rappelant le svastika nazi –renversent le gouvernement populaire PROPN n’ était pas mécontent de se rafraîchir la mémoire comme tout le monde il avait entendu parler de le coup d’ état de pinochet de l’ attaque de le palais présidentiel la de la mort héroïque de salvador mais il était d’ abord et avant tout un flic et à l’ époque toutes ces histoires étaient des histoires de gauchistes ", "or la gauche signifiait pour lui trouble utopie merdier il feuilleta encore ses livres les troupes avaient bombardé le palais sommé allende de se rendre déclaré son gouvernement destitué seul contre tous l’ homme d’ état avait fait évacuer les siens puis avait verrouillé son bureau et décroché de le mur le fusil que lui avait offert de le pur héroïsme tel que notre époque contemporaine en avait oublié jusqu’ à l’ existence ", "il y avait dans la fin d’ allende quelque chose de pathétique et en même temps d’ intensément beau qui serrait la gorge PROPN resta un moment à le observer la photo célèbre dernière –d’ allende le portrait de le petit moustachu en col roulé portant son casque de travers et sa vieille pétoire un héros mort pour son idéal lors de son dernier message radio PROPN avait déclaré: je paierai de ma vie la loyauté que le peuple m’ a confiée et aussi on n’ arrête pas une société en marche par le crime ni par la force ", "l’ histoire est avec nous et ce sont les peuples qui font l’ histoire se pinça les lèvres les socialistes avaient tort sur toute la ligne mais il devait en convenir ils avaient des couilles voilà pourquoi à le fond de lui-même il admirait ces idéalistes il savait que leur grand rêve ne mourrait jamais c’ était un idéal un appel qui prendrait de multiples visages et se résumerait toujours à le cette phrase fois répétée par les militants quand un révolutionnaire tombe il y a toujours mains pour ramasser son fusil l’ histoire de la répression l’ intéressait moins ", "toujours les mêmes atrocités les chiffres les dates les massacres qui ne cessaient de se répéter à le fil de l’ histoire humaine aujourd’hui on estimait à le les personnes tuées durant le coup d’ état détenus avaient été retenus dans les geôles durant les premiers mois de le régime de pinochet chiliens avaient été contraints à l’ exil ", "avaient totalement disparu ni morts ni vivants effacés évaporés PROPN survola la litanie de les tortures pratiquées d’ abord dans le stade de santiago où les prisonniers avaient été concentrés puis dans les geôles et les centres d’ interrogatoire dont la célèbre villa PROPN chocs électriques viols baignoires brutalités en tous genres tout cela PROPN connaissait " ]	[ "il me bassina encore pendant une demi-heure avec la secrétaire de direction j’ abondais dans son sens comme il n’ en finissait pas je prétextai une obligation pour abréger ce panégyrique en raccrochant je songeai qu’ auparavant je n’ avais jamais trouvé mon ami ennuyeux pour me consoler je fumai une cigarette à le lit en contemplant le plafond ", "jeannette secoua la tête d’ un air mutin et reprit sa quenouille chapitre promenade champêtre mlle carmelinde de la roche-haubert était la dernière descendante d’ une race de paladins dont plusieurs avaient porté à les croisades leur redoutable épée ils avaient possédé un château perché sur un roc avec le droit de haute et basse justice mais peu à le peu comme la face de ce monde est changeante ils avaient perdu terre et château et mlle carmelinde n’ aurait eu pour asile qu’ une cellule de couvent si la jeune baronne de kerléonik ne s’ était intéressée à le elle et ne l’ avait priée de venir habiter sa maison pour diriger l’ éducation de sa fille mlle de ", "mais quel tourment pour une âme embrasée de zèle comme la sienne de ne pouvoir donner le moindre enseignement religieux à ces petits êtres qui semblaient déjà porter le poids de quelque mystérieuse épreuve tout à le moins je prie pour eux chaque jour et j’ offre à le leur intention ma grande souffrance d’ exilée écrivait -elle à l’ abbesse retirée dans sa famille en savoie si dieu voulait ouvrir les yeux à ces malheureux parents aveuglés par leur incroyance ah! pour cela croyez -moi ma mère je donnerais ma vie un après-midi de novembre michelle alla s’ asseoir à le jardin pour profiter du soleil qui apparaissait enfin après plusieurs jours de pluie elle s’ installa avec son ouvrage non loin de la maison sous les vieux marronniers presque complètement dépouillés maintenant près d’ elle régis à le demi couché sur son chien étendu à le terre étudiait une leçon ", "tu verrais un peu toute une forêt à le défricher ...–tu n’ oublies pas que tu m’ en dois un bien standard de texte bien vieux style –non non mais je t’ assure ç a va être formidable il faut que tu t’ y mettes ils sont géniaux ", "PROPN aurait -elle supporté sans un cri de révolte que ce mari dont elle avait découvert la veille toute la grandeur d' âme lui annonçât cette présence cette épreuve de le moins fut épargnée à la malheureuse PROPN avait frappé à la porte doucement d' abord puis plus fort aucune réponse odette dormait ", "a la guerre comme à la guerre et toujours à la garde de dieu tu as vu le père prieur de jerpoint quitter l’ abbaye avec ses religieux oui et ils pleuraient comme des enfants que l’on chasse de la maison paternelle y avait -il de le monde à les voir partir beaucoup de pauvres qu’ ils avaient l’ habitude de nourrir étaient rassemblés devant la grande porte ", "ainsi pense à le ton enfant si parfois tu sentais faiblir ton courage j’ obéirai répondit la vieille créature dont un frisson de terreur faisait trembler tout le corps va donc c’ est d’ aujourd’hui que va dater la récompense de tes services ou la punition de la trahison selon ta conduite dans l’ un ou l’ autre cas et étendant le bras dans la direction de la ville de dole il sembla lui commander de partir ", "il ne faut souvent qu’ une chaude pluie d’ été pour épanouir une fleur; de même certains moments de la vie apprennent à le ceux qui les traversent à le connaître le secret de leur propre cœur et leur révèlent leur force ou leur faiblesse PROPN ne perdit pas cette heure précieuse en stériles rêveries ou en découragement inutile elle savait où trouver le secours et elle le chercha où il était elle pria; elle demanda la guérison de son père avec la confiance enfantine de le cœur qui croit que toutes choses sont possibles à le dieu et quand il rouvrit les yeux et les fixa sur elle avec cette expression vague et troublée que laissent après eux les rêves incohérents d’ un sommeil fiévreux elle était prête à le répondre à le ce regard par un doux sourire et à le calmer son agitation par de tendres paroles ", "qui sait pourtant\\n' si dans le temps où nous vivons un de vos petits-fils dans la même situation regrettera pas que vous ne m’ ayez pas répondu de le reste ce n’ est pas une question politique mais la question de toutes les\\n' mères car je ne serai malheureusement pas la dernière prisonnière louise michel que ces épaves disent un peu de ce que j’ ai souffert pendant longtemps je n’ eus pas de réponse; ", "pour que tout soit alright une fois sur scène livre à la main c’ est son premier mot à le micro tout bon tout bien tout droit va aller on va commencer on va continuer on va vivre nulle trace de tristesse sur les traits de mick montant surla scène plantée à le milieu de hyde gravité certes onn’ est pas des monstres mais surtout concentration de quiveut bien faire " ]
–je ne veux pas abuser de vos moments miss dit -il et puis ajouta avec une curiosité naïve –mais que lui avez -vous donc dit il paraît tout content de vous voir –je lui ai dit que demain un noble lord viendrait le réclamer à la justice –et qu’ on le rendrait à sa mère	[ "et l’ homme gris dit encore à le ralph: –écoute bien ce que je vais te dire mon enfant si tu veux revoir ta mère il faut te garder de répéter à le personne même à le miss ce que je viens de te dire l’ enfant eut un sourire d’ homme –je ne dirai rien répondit -il et il se recoucha résigné sur la paille fétide qui lui servait de lit ", "alors sortit de le cachot l’ homme gris la suivit et elle referma la porte arrivé en haut de l’ escalier le prétendu se remit à le prendre de les notes vous voilà enfin dit en les voyant reparaître dieu soit loue –nous croyais -tu donc fit en riant ", "–non mais j’ avais peur que PROPN ne revînt –ah! vraiment –et tenez mamzelle si vous m’ en croyez s’ en ira et nous ne dirons rien à le m.booth dit quelques minutes après l’ homme gris remontait à le cheval et murmurait: –allons! voici la bataille engagée à le nous donc miss et et il rejoignit l’ américain qui l’ attendait à le coin de la rue assis sur une borne ", "retournons maintenant dans le il est nuit un brouillard épais couvre PROPN le brook street est désert en apparence de le moins c’ est à le heures en été à le heures en hiver que le brook est bruyant c’ est le moment où les voleurs se réunissent échangent un mot d’ ordre et se répandent ensuite dans la grande ville ", "dès lors jusqu’ à le lendemain matin cette petite rue ces cours et ces passages infects où la police n’ ose pénétrer qu’ en force offrirent l’ aspect d’ une nécropole à le peine et rencontrera -t-on un invalide de le crime que ses enfants nourrissent et qui est trop vieux pour aller en expédition une femme qui allaite son marmot un enfant dont les parents sont en prison et qui pleure sous une porte ce soir-là pourtant le présentait une physionomie différente certaines maisons étaient éclairées et des ombres glissaient silencieuses à le travers de le brouillard ", "quand elles passaient devant la maison de bulton elles montraient de le doigt une fenêtre d’ où partait une vive lumière et semblaient se dire –c’ est la ̀! c’ était là en effet que suzannah blessée et peut-être agonisante était couchée sous la garde d’ une escorte de policemen le bandit parisien ne recule devant aucune extrémité et les habitués de les carrières d’ amérique jouent aisément de le couteau le voleur anglais est plus circonspect fois plus sûr de son adresse que de son courage il a établi avec l’ homme de police une lutte d’ ingéniosité et on dirait volontiers de courtoisie ", "s’ il est pris il se soumet et n’ engage pas un combat inutile il sait qu’ il ira à le moulin mais il voit newgate et la seule chose que craigne un anglais c’ est la potence tout cela explique comment une demi-douzaine de policemen avaient pu s’ installer dans la maison de bulton à le milieu de le sans être inquiétés quand les ombres mystérieuses dont nous parlons s’ étaient montrées à la fenêtre elles continuaient leur chemin à le bout de le à le gauche il y a une cour noire triste déserte dans laquelle s’ élève une petite maison depuis plus d’ un siècle ", "cette maison est un monument c’ est la pagode de le le temple de ce singulier quartier c’ est la demeure de le cartouche anglais de jack sheppard mort à le champ d’ honneur c’est-à-dire sur l’ échafaud il y a déjà plus d’ un siècle les voleurs l’ ont conservée intacte ils se la montrent avec respect; de génération en génération ils se transmettent la légende historique de celui qui l’ habita ", "quand un enfant est né dans le on le porte en grande pompe sous le porche de la maison et les vieillards lui disent: –puisse -tu ressembler à le jack sheppard c’ est là le baptême de le voleur en herbe cette nuit-là c’ était en cette maison que par ou une par une se dirigeaient les ombres qui traversaient le brouillard elles arrivaient à la porte frappaient coups et la porte s’ ouvrait et se refermait aussitôt le brouillard anglais qui est rouge donne à le toutes choses une forme fantastique " ]	[ "–mais naturellement si je laissais tout à le gré de ces petites gaspilleuses nous n’ aurions plus de quoi vivre à le bout de mois je vais dire à le thècle de vous monter de le bois mademoiselle et d’ allumer votre feu –je m’ en charge et si vous voulez m’ indiquer où se trouve le bois je le monterai fort bien ces demoiselles doivent avoir assez d’ ouvrage –non pas non pas ", "à le contraire il s' y précipitait tête baissée comme nos soldats il ne comptait pas ses ennemis il s' élança en avant malheureusement ses efforts n' avaient aucun but dans cette circonstance et il ne trouva en face de lui que le vide le néant ii perdait courage renonçant à le poursuivre une ombre sa valeur s' était épuisée à le donner de les coups d' épée dans l' air parfois comme un mirage lointain l' espoir de sauver ses amis et d' arracher jeannine à le léonin venait briller à ses yeux et lui mettait un peu de chaleur dans l' âme ", "on se mit à le rire la la fit -il calmez-vous votre hilarité n’ est pas de saison et nous allons bien réellement à le pôle et c’ est facile ", "pourquoi avait -il quitté la musse-aux-lièvres ce jean fauveau qui gardait encore sous ses habits d’ ouvrier de ville la démarche bouvière les yeux vagues le teint rose piqué de rousselures de sa mère vendéenne c’ est que justement la mère était morte et à le propos de l’ héritage il y avait eu une scène terrible dans la grande salle de la métairie si paisible d’ ordinaire le fils qui n’ avait alors que ans beau brin de jeunesse tout doré de cheveux et candide de visage mais en qui revivait l’ énergie sans frein de les aïeux avait osé demander un soir: donnez -moi mon droit j’ ai hérité de not’mère avec ma sœur justine je veux ma part l’ audace était grande et presque incroyable demander des comptes exiger l’ héritage ", "est une honte redémarre -t-elle y a jours la grosse bérurier est été chercher sa petite nièce de la campagne orpheline dont on devait la placer à l\\' insistance publique vous allez me bjecter que ç a partait d\\' un bond naturel soite seulement quand on décide de faire le bien faut pas le faire mal m\\'sieur le commissaire ", "comme la première fois elle avait disparu sans qu’ ils pussent deviner ni la cause de son arrivée ni le motif de son départ.cinq ans s’ étaient écoulés depuis les événements que nous venons de raconter: l’ indépendance de les états-unis avait été reconnue.new-york la dernière place-forte occupée par les anglais venait d’ être évacuée le bruit de le canon qui avait retenti à la fois dans la mer de les indes et dans le golfe de le mexique cessait de gronder sur les océans PROPN dans la séance solennelle de le décembre avait remis sa commission de général en chef et s’ était retiré dans son domaine de montvernon sans autre récompense que de recevoir et d’ envoyer ses lettres par la poste sans qu’ elles fussent taxées et la tranquillité dont commençait à le jouir l’ amérique s’ étendait à les colonies françaises de les antilles qui ayant pris parti dans la guerre avaient eu plusieurs fois à se défendre contre les tentatives hostiles de la grande-bretagne parmi ces îles la guadeloupe avait été plus particulièrement menacée à le cause de son importanc", "elle chantait de sa voix la plus douce quelque suave mélodie ou bien elle jouait avec âme un nocturne de chopin un andanté solennel de beethoven le plus souvent elle gazouillait à les pieds de sa mère comme les petits de les oiseaux faisant des projets de voyage pour le temps où la santé de mme delbove serait tout à le fait rétablie elle parlait aussi de choses sérieuses de la destinée de l’ âme dans un monde meilleur et des épreuves à lesquelles elle est soumise en ou bien c’ étaient de bonnes lectures et des réflexions sur ce qu’ elle lisait mme souriait tristement à le ces témoignages d’ une tendresse vigilante ne trouvant pas la force de détruire l’ illusion de sa fille qui certes ne la voyait pas si près de sa fin ", "elle avait écarté les mains de PROPN et le voyant livide les yeux remplis de larmes elle ajouta en s’ agenouillant devant lui je vous en prie pardonnez-moi! et comme sans lui répondre il la fixait d’ un regard douloureux elle se tourna vers et s’ écria: –assurez -le donc je vous en conjure que si j’ ai fait ou dit quelque sottise c’ est inconsciemment je n’ aime que lui à le monde vous le savez bien elle avait repris entre les siennes les mains de son ami et les couvrait de baisers c’ en est trop gémit alors en s’ arrachant brusquement à le cette affectueuse étreinte et en se levant c’ était fatal l’ heure est venue ", "le propriétaire nous avait dit qu\\ elle était habitée par un médecin a supposer que nous ayons voulu être rassurés c\\' était encore mieux juliette et moi allions nous retirer de le monde mais à le mètres de notre asile il y aurait un docteur nous n\\ avons pas hésité un instant en une heure la maison est devenue la maison elle ne coûtait pas cher il n\\ y avait pas de travaux à le faire ", "elle ne vint qu’ à le bout d’ un moment et il ne reconnut pas tout de suite ce visage égaré incrédule comme voilé par un mauvais songe chérie il la prit sur sa poitrine lissant les doux flancs qui lui semblèrent un peu creux et détacha de le pelage négligé des soies d’ araignée des brindilles de pin et d’ orme elle se reprenait rapidement ramenait sur ses traits dans ses yeux d’ or pur une expression familière et la dignité de le chat sous ses pouces alain percevait les palpitations d’ un petit cœur irrégulier et dur et aussi un ronronnement naissant mal assuré il la posa sur une table de fer et la caressa mais à le moment de jeter follement et pour la vie comme elle savait le faire sa tête dans la main d’ alain elle flaira cette main et recula d’ un pas " ]
hector le sage hector causait à le voix basse avec madeleine de reversier qui de temps en temps affectait de lui frapper sur les doigts pour le faire taire PROPN le tessier s’ était généreusement donné étiennette comme voisine il ne se gênait guère pour la regarder tendrement ni elle pour lever sur lui ses yeux de câlinerie un peu attristés par moments à le souvenir de sa mère laissée rue de berne dont le mal s’ aggravait chaque jour tous ces gens faisaient les uns en présence de les autres leurs petites affaires de sensualité sous l’ œil indifférent de les mères mme derouvre mme dereversier mme avrezac et d’ un ou pères égarés sans emploi prévu et lui-même maxime ne l’ avait -on pas mis à le droite de maud afin qu’ il pût comme les autres pousser son aventure gagner quelque complaisance sur sa voisine	[ "heureusement suberceaux n’ est pas invité pensa -t-il amèrement on l’ aurait mis de l’ autre côté sans doute à la place de le romancier toute cette tablée lui faisait l’ effet d’ une sorte de cabinet de restaurant mais plus pervers plus frelaté avec je ne sais quoi en plus de débauche inavouable qui lui venait de la présence de les jeunes filles heureusement aussi pensa maxime jeanne et ma mère ne sont pas la ̀! sur le conseil discret d’ hector mme dechantel était restée à le paris avec sa fille et c’ était hector également qui engageait maxime à le ramener sa sœur à le vézeris avec lui à le lieu de la laisser à le paris avec mme dechantel aaron en ce moment achevait le récit d’ une aventure mondaine qui défrayait les entretiens de la semaine la femme d’ un officier étranger surprise dans un rez-de-chaussée de la rue la bruyère à le milieu d’ une bande de petites vendeuses de le bon marché et le croustillement de les détails avait arrêté les conversations particulières ", "maxime regarda maud elle semblait absente la pensée ailleurs; évidemment elle n’ écoutait pas mais les autres jeunes filles tendaient l’ oreille maxime eut un geste nerveux de colère qui abattit sa main à le plat sur la table et fit tomber l’ éventail de maud il se baissa aussitôt pour le ramasser et se releva plus pâle ", "il avait aperçu la jambe de marthe de reversier à le cheval sur le genou de lestrange qu’ avez -vous demanda maud inquiète de son silence et de son agitation bien qu’ un instinct infaillible de femme lui dît qu’ il était bien à le elle en ce moment plus ligoté encore par sa jalousie –je n’ ai rien répliqua maxime seulement il fait ici une chaleur horrible ", "en effet dans cette salle close chauffée à le commencement de le repas la température devenait insupportable tout le monde soupira de soulagement en passant dans la pièce voisine où le café était servi: un immense hall moderne habilement accolé à l’ aile gauche de le château par les vitres à les stores relevés on apercevait le parc baigné de clarté et la lune cornue nageant dans le ciel sortons s’ écria étiennette allons dans le parc il fait si beau ", "il nous reste une heure encore avant le train l’ idée fut applaudie par toute la jeunesse on prit le café vivement tandis que les domestiques apportaient les manteaux maxime aida mlle derouvre à le passer le sien un long fourreau de soie doublé d’ hermine serré à la taille par une ceinture intérieure PROPN lui prit le bras –sortons dit -elle à le demi-voix menez -moi loin de ces gens ", "il lui sut gré de traduire aussi fidèlement son propre désir ils s’ éloignèrent vers le bois d’ autres couples suivaient mais maxime reprit la traverse qu’ il avait découverte tantôt descendit vers l’ étang et tous aussitôt se sentirent comme isolés de le reste de le monde l’ étang n’ avait plus de limites pareil à ces lacs mystérieux de l’ afrique à le bord de lesquels s’ arrête le voyageur se demandant: est -ce la mer les arbres nus brodaient le rivage de leurs linéaments noirs et rigides et la lune criblait l’ eau doucement mouvante la pailletait d’ argent en fusion ", "–que c’ est beau murmura la jeune fille de le bout de son pied aigu elle frôlait la barque les yeux sur l’ immensité de le lac plus radieuse que ce lac que ce ciel que ces astres beauté de femme victorieuse de la beauté de les paysages grâce de femme éclipsant la poésie de la nuit –si vous voulez fit maxime montrant le bateau –oh! oui s’ écria -t-elle allons -nous là-bas très loin bien seuls il sauta dans la yole reçut maud dans ses bras solides la posa sur le banc de l’ arrière aussi aisément qu’ une enfant il s’ assit en face d’ elle et la yole démarrée glissa sur l’ étang mue par cette pale qui ne faisait aucun bruit ", "je l’ adore je l’ adore pensait maxime de nouveau conquis je ne veux pas qu’ elle appartienne à un autre qu’ à le moi bientôt ils eurent perdu de vue les futaies noyées de brume pâle maxime jeta la rame à le fond de le bateau ils eussent pu se croire vraiment à le plein milieu de la mer il dit à le voix basse –je voudrais que cette heure n’ eût point de fin ou que cet étang nous engloutît tous les mais que jamais personne ne vous vît plus ", "elle répondit en fixant sur lui ses yeux dont elle savait le pouvoir magnétique –pourquoi doutez -vous de moi et à ces simples paroles tant elles le bouleversèrent il fut à ses pieds baisant sa main qu’ elle lui laissait prendre balbutiant: –pardon pardon –croyez -vous donc reprit maud que je vive dans le monde où je souhaiterais vivre? ah! dès que je pourrai m’ en évader de cet horrible paris les lèvres sur cette main qui maintenant voulait se dérober maxime répéte –pardonnez -moi je vous aime tant elle retira sa main et dit sans colère mais la voix émue: –ramenez-moi il reprit doucement la rame ils abordèrent sans rien dire après une traversée silencieuse " ]	[ "il faudrait donc que les architectes connussent les moyens de fabrication de chacune de les industries qu’ ils emploient et ce n’ est pas à l’ école de les beaux-arts qu’ on leur apprend cela on trouve meilleur de leur persuader que la matière est faite pour obéir à le toutes les fantaisies de l’ artiste cela évite des explications et rend l’ enseignement moins compliqué le contribuable le propriétaire qui fait bâtir payent cette belle doctrine un peu cher et les industries de bâtiment sans haute direction se fourvoient en essayant de réaliser les fantaisies de ces messieurs chapitre l’ ordre dans l’ achèvement de les travaux ", "iii l’ odyssee voilà pourquoi le jeudi suivant je n’ oubliai pas d’ aller le rejoindre vers heures à l’ université populaire c’ est dans un vieux pavillon à le moitié ruiné à le fond d’ un reste de jardin où ou acacias agonisent leurs troncs tout gercés de misère leur feuillage tout pâle d’ anémie car des maisons modernes ont poussé autour d’ eux poussé bien plus haut que leurs cimes rogneuses meurtries de coups de serpe mais ils sont beaux tout de même tristement à le force d’ énergie à ne pas vouloir mourir ", "sur la table de marbre gris qui en occupait le centre PROPN avait préparé ce qu’ il fallait pour faire de le thé quelques vieux sièges trouvés dans les greniers de le château étaient groupés autour catherine s’ assit tandis qu’ élisabeth allumait le réchaud sous la bouilloire elles étaient toutes en robes claires et fleuries les bras nus souples et finement musclés ceux de catherine un peu dorés ceux d’ élisabeth d’ une mate blancheur –j’ ai fait l’ autre jour ces gâteaux dont vous m’ aviez donné la recette catherine ", "—voici maintenant ma question mis devant des conséquences qui peuvent être imprévisibles ce rôle qui vous dépasse sans doute vous sentez -vous le droit de l\\ assumer? et pourquoi est bien je ne vois rien de plus à le vous dire nous nous sommes quittés sur ce silence pesant août dolorès est de retour est elle qu\\ annonçait cette lettre ", "j’ y crois vous êtes poëte dit tandis que moi je suis médecin PROPN dans un angle de la prison s’ assit sur une pierre et la fit asseoir sur son genou écoute ma bien-aimée lui dit -il pour la première fois nous allons parler gravement et sérieusement du danger que nous courons ce soir nous serons conduits à le tribunal; cette nuit nous serons condamnés demain nous passerons la journée en chapelle ", "genre et sa sister dans le dernier chapitre et que marianne trouvât son propre bonheur fut la conviction et fit l’ enchantement de tous les amis qui l’ observaient marianne ne pouvait jamais aimer à le moitie et en peu de temps tout son cœur fut à son mari boutiquier comme il l’ avait d’ abord été à le willoughby son teinturier nous l’ appelions huguette et nous étions heureux pour elle s’ ils s’ étaient mariés superpratique pour le costume et s’ ils avaient eu beaucoup d’ enfants vous seriez débarrassés de nous à l’ heure qu’ il est je ne sais pas ce que vous seriez en train de faire peut-être seriez -vous en train de feuilleter votre magazine france loisirs à la recherche de lectures plus respectables mais ce qui est sûr c’ est que vous ne vous trouveriez pas en garde à le vue avec le pochetron et la moule vous ne souffririez pas d’ une affreuse gueule de bois eh oui nous nous étions donné un peu de courage avant l’ assaut bien obligées vous n’ auriez pas d’ épouvantables nausées postaromatiques eh oui le courage s’ inhale aussi vous ne jetteriez pas les membres d", "aussi réservant pour une autre séance la discussion de les moyens destinés à le produire cette vitesse j’ appellerai votre attention mes chers collègues sur les dimensions qu’ il convient de donner à le boulet vous pensez bien qu’ il ne s’ agit plus ici de projectiles pesant à le plus une demi-tonne –pourquoi pas? demanda le major –parce que ce boulet répondit vivement doit être assez gros pour attirer l’ attention de les habitants de la lune s’ il en existe toutefois –oui répondit barbicane et pour une autre raison plus importante encore ", "de plus il parlait quelquefois de certaines belles dames qu’ il avait connues dieu sait qu’ il était discret je ne lui ai jamais entendu prononcer un nom et qu’ il se maintenait dans la plus louable réserve car les réminiscences qu’ il se permettait paraîtraient incolores et fades sous les ombrages de la cour de les grandes de nos couvents actuels néanmoins je me rendais déjà compte que ses frère sœurs et belle-sœur le considéraient en eux-mêmes comme un jeune écervelé sujet à le caution sous le rapport de la foi de la politique et de les bonnes mœurs pour ce motif inavoué ce n’ est pas sans un secret malaise que les ancêtres voyaient mes tête-à-tête avec lui sans en avoir l’ air on les rendait aussi rares que possible ", "sa peau transparente laissait voir le tissu de les veines ses grands yeux bleus faisaient deviner l’ ennui de son âme et regardaient avec lenteur comme s’ ils étaient certains de ne jamais rencontrer le bonheur vaguement attendu ses premiers habits d’ enfant avaient été des vêtements noirs et le deuil qu’ elle ne portait plus extérieurement était resté en elle m. de PROPN soupçonnait cette mélancolie ce vide d’ espoir qui ressemblait à de le découragement et il essayait de faire fleurir sous sa froide et chétive haleine cette fleur de serre qui avait surtout besoin d’ air et de soleil mais il ne pouvait lui donner les brises tièdes que répand l’ amour et ses galanteries compatissantes épaississaient loin de la dissiper cette atmosphère de tristesse dont olympe se sentait accablée ", "son visage s’ était virilise l’ expression pénétrante et grave de son regard s’ accentuait sa démarche ses gestes son allure décelaient le noble sang dont il était issu sous cette séduisante enveloppe battait un cœur fier généreux sensible une âme ardente toujours prête à s’ enthousiasmer à le spectacle de les actions éclatantes et de les mâles vertus tout en lui révélait qu’ il était d’ assez forte trempe pour affronter les luttes de la vie " ]
elle levait sur lui ses yeux étincelants d’ un sauvage triomphe fils de votre frère aîné qui fut mon mari.wilfrid s’ avança vers elle après le premier mouvement de saisissement sa physionomie devenait calme et froide frère n’ a jamais été votre mari estelle –il n’ a pas été mon mari? vous allez voir !d’ un sac qui pendait à son bras elle sortit un papier qu’ elle tendit à le wilfrid	[ "il le prit y jeta un coup d’ œil et le lui rendit –ce soi-disant mariage a eu lieu en suisse dans un temple protestant par l’ entremise d’ un pasteur de cette religion il n’ est donc valable ni devant la loi ni devant l’ église –il n’ est pas valable estelle jetait ce cri en se levant brusquement ", "l’ enfant laissa échapper un vagissement n’ est pas vrai! oh! je savais bien que vous inventeriez quelque chose pour vous mettre en travers de mes droits car c’ est lui mon fils qui sera le comte de somers après la mort de votre père et la moitié de les biens lui appartiendra!le sang montait à son teint pâle la colère une colère presque haineuse brillait dans son regard –vous vous leurrez estelle ou plutôt ce malheureux carl vous a trompée ", "je lui en ai fait le reproche un jour où dans un accès de franchise assez rare chez lui il m’ a avoué le subterfuge dont il a usé à le votre égard .pendant un moment elle parut frappée de stupeur elle regardait PROPN avec des yeux hagards il répéta d’ une voix que la pitié adoucissait –il vous a trompée ce fut une grande très grande faute de sa part .mais elle se reprenait déjà toisant son interlocuteur avec une furieuse arrogance –vous mentez vous mentez ", "ne comptez pas que je me laisserai berner ainsi je défendrai les droits de mon fils envers et contre tous –votre fils n’ a pas de droits estelle de le moins pas de droits légaux moralement oui je lui en reconnais ", "aussi ne songé -je pas à le me désintéresser de lui nous subviendrons à le tous ses besoins et à les vôtres je parle ici à le nom de mon père qui m’ approuvera je le sais et je suivrai cet enfant dans la vie...–ah! et vous croyez que j’ accepterai vos aumônes alors que mon fils a le droit de vivre sous ce toit en petit-fils et en héritier il avait devant lui une femme emportée par la fureur qui le bravait orgueilleusement .–...nous verrons bien je ne me laisserai pas faire et tout le pays saura ce qu’ il en est –je vous conseille d’ être prudente ces mots et le ton glacé dont PROPN les prononça parurent faire impression sur estelle ", "cependant elle conservait la même arrogance en demandant: que voulez -vous dire –qu’ il serait peut-être préférable de ne pas attirer l’ attention sur vous on pourrait faire des rapprochements fâcheux .cette fois il vit le sang se retirer de son visage –quels rapprochements sa voix n’ avait plus la même assurance et elle serrait machinalement contre elle l’ enfant qui vagissait de nouveau –mon frère a été tué par une femme dont le seul but ne pouvait être que la vengeance la justice n’ a pu la découvrir ", "mais il ne faudrait pas lui donner lieu de soupçonner elle lui lança un regard haineux ses dents ses brillantes petites dents se découvrirent en une sorte de rictus –de soupçonner que c’ est moi? vous m’ accusez de cette mort? –je ne vous accuse pas estelle ce n’ est pas mon rôle ", "mais les magistrats qui ont enquêté pourraient se rappeler certaines choses certaines dépositions capables de les mettre sur la voie si vous vous livrez à des revendications quelconques –c’ est votre femme qui a qui a donné des indications fausses naturellement cette belle aurore si riche pour laquelle PROPN m’ abandonnait que je la hais!wilfrid dit avec une soudaine violence –taisez-vous pas un mot sur elle mon frère obéissait à la volonté paternelle en l’ épousant et il ne l’ aimait pas –n’ importe! ", "il m’ abandonnait pour elle moi qui étais vraiment sa femme quoi que vous en disiez je la hais! je la hais! mais si elle a un fils ce n’ est pas lui qui aura l’ héritage de les somers c’ est le mien c’ est mon carloman elle pressait contre elle l’ enfant qui pleurait en criant presque ces mots et la fureur déformait son visage –cette scène a assez duré estelle! emportez ce pauvre petit que vous risquez de rendre malade en le sortant par ce froid je vous le répète je ferai pour lui ce que me commande la mémoire de mon frère coupable et mon devoir de chrétien vous avez ainsi un droit moral sur moi et je ne l’ oublierai pas " ]	[ "donc je chasserai c’ est forcé voilà encore de le bonheur ou je ne m’ y connais pas sans doute vous chasserez et vous pécherez aussi il y a de l’ eau clans votre propriété ", "mais maintenant qu’ on l’ a battu pour l’ amour de moi je me sens très-marri; et si cela ne vous déplaisait point je vous demanderais la permission de lui offrir ce quart d’ écu que vous me donnâtes dimanche pour acheter des pains sablés –donnez mon cher enfant ce quart d’ écu est à le vous disposez -en ainsi qu’ il vous plaira alors henry s’ approcha de le petit paysan et lui offrit sa pièce de sous avec une bonne grâce charmante le chevalier le suivait d’ un regard ému –hardi et bon murmura -t-il ", "ah si ma bonne mère vivait encore elle serait bien heureuse de vous embrasser voyons reprit m. maintenant que la glace est rompue et que nous voilà de vieilles connaissances permettez -moi de vous présenter à le ma femme je serai heureux de cet honneur dit PROPN et plus heureux encore si vous voulez bien oublier mon titre et ne vous souvenir que du camarade PROPN quoi ", "PROPN avait la tête lourde les vins puissants qu’ il avait absorbés en quantité lui brouillaient la cervelle en même temps que les pensées d’ amertume à lesquelles il se livrait PROPN se trouvait malheureux PROPN avait besoin d’ être consolé et comme il avait l’ imagination vive PROPN souhaitait ardemment l’ entrée imprévue d’ un ange consolateur juste à le moment cogolin pénétra chez lui ", "fait le paysan à le bout d’ haleine —tenez mon ami dit oneille en faisant tinter le battant d’ une de les cloches voici du son de différents prix choisissez j’ en vends à le tous les baptêmes et à le tous les enterrements l’ histoire ne nous dit pas lequel des dégringola plus vite les escaliers de le blagué ou de le blagueur ", "nous allons y être très heureux raoule de le bout de son index caressait ses traits réguliers et suivait l' arc harmonieux de ses sourcils oui nous y serons heureux et il ne faut pas quitter ce temple de longtemps pour que notre amour pénètre chaque objet chaque étoffe chaque ornement de caresses folles comme cet encens pénètre de son parfum toutes les tentures qui nous enveloppent nous avions décidé un voyage nous n' en ferons pas je ne veux pas fuir l' impitoyable société dont je sens grandir la haine pour nous ", "je ne veux pas faire de peine commissaire mais vous n’ avez servi à le rien vous avez tourné comme des buses autour de sa maison et ç a vous est passé sous le nez vous voulez bien m’ aider? hippolyte tendit avec candeur les extrémités d’ un drap à le adamsberg et les hommes secouèrent le linge dans l’ air chaud l’ assassin reprit hippo en donnant pinces à le linge à le commissaire il était tranquillement installé sur son pliant il a dû bien rigoler après un flic a n’ a jamais empêché personne de tuer ", "à le mesure qu’ elle donne sa foi elle en a moins pour elle; toutes ces misères s’ accrochent à le elle; et elle n’ a rien à le quoi se tenir personne ne lui tend la main et parfois on lui jette la pierre vous avez connu christophe cette femme admirable qui s’ était donnée à l’ œuvre de charité la plus humble et la plus méritoire elle recueillait chez elle les prostituées de les rues qui viennent d’ accoucher les malheureuses filles dont l’ assistance publique ne veut pas ou qui ont peur de l’ assistance publique elle s’ efforçait de les guérir physiquement et moralement de les garder avec leurs enfants de réveiller chez elles le sentiment maternel de leur refaire un foyer une vie de travail honnête elle n’ avait pas trop de toutes ses forces pour cette tâche sombre pleine de déboires et d’ amertume on en sauve si peu si peu veulent être sauvées et tous ces petits enfants qui meurent ", "cadin resta à le lit la majeure partie de le samedi il se leva en milieu d’ après-midi et s’ observa dans la glace on lui avait recouvert le front d’ un large bandage des sourcils à le nez son visage avait viré à le bleu ses yeux brillaient de fièvre son crâne semblait battre à le rythme de l’ afflux de le sang ", "me fiant à le tact de cette petite folle je lui ai amené son saint-preux par un moyen à le moi connu je sais que ce garçon tire le pistolet admirablement chasse très-bien joue merveilleusement à le billard à les échecs et à le trictrac il fait des armes et monte à le cheval comme feu le chevalier de saint-george il a une érudition corsée relativement à le nos vignobles il calcule comme barême dessine danse et chante bien " ]
flora était née margelasse ses aïeux avaient été à la première et à la deuxième croisade–cela par son père –et quant à sa mère née aimée d’ arnagol elle remontait par ses ancêtres jusqu’ en lui aussi aussi loin qu’ il pût remonter dans le passé se retrouvait non seulement roturier mais paysan et plus loin serf tous ses ancêtres avaient été domestiques chez nos ancêtres à le nous ses nouveaux amis et des amis à lesquels il parlait encore aujourd’hui chapeau bas en tant que tel et bien que poète à le paris risquait tous les jours de recevoir d’ un de ses amis pour peu que celui-ci fût mal luné un coup de badine ou pis une pièce de monnaie on le voit bien il était impossible que l’ ami l’ amant le compagnon de flora de margelasse supportât cela la pièce ou la badine	[ "il était impensable également que ces hobereaux contents de l’ être donnassent de le jour à le lendemain de le monsieur à ce métayer et il serait impossible de surcroît de savoir dans ce cas si c’ était la distraction ou l’ insolence qui dicterait leur conduite les amants y pensaient -ils? y avaient -ils même pensé? je jurerais que non si étrange que cela puisse paraître ", "c’ est que ni l’ un ni l’ autre n’ avait espéré un instant voir son amour partagé la distance qui les séparait et qui pour nous les témoins semblait énorme était pour eux uniquement conscients de leurs sentiments gigantesque ils n’ écoutaient que les bruits de leur propre cœur craignant celui de l’ autre sourd et muet bref ils durent s’ éveiller le lendemain plus stupéfaits qu’ épouvantés et moins épouvantés qu’ heureux le ciel immuable et gris de leur existence de leur plate solitude venait de sedéchirer et dans sa trouée apparaissait un soleiléclatant radieux celui de l’ amour partagé qu’ importait que derrière lui accourussent tous les nuages noirs menaçants et pressés de le scandale ", "ils n’ en avaient cure et pourtant risquait la déchéance l’ exil de sa société naturelle et une vieillesse solitaire et déshonorée lui risquait les affronts la colère la haine mais encore une fois je le répète ni l’ un ni l’ autre n’ avait eu le temps de penser à le tout cela sinon comme à des dangers improbables trop improbables pour ne pas être presque désirés ni l’ un ni l’ autre n’ avait eu l’ idée même de trembler devant une autre menace un autre mal que celui qui les désespérait chaque soir d’ ores et déjà: les draps de dentelle ou le matelas de paille qu’ importe mais vides atrocement vides en tout cas et où quotidiennement chacun avait rendez -vous à le soir avec sa solitude et la nostalgie désespérée d’ un autre corps ce vide ce désespoir et cette nostalgie comme ce désir sont les seuls points communs que nous ayons eus tous les ", "sauf que rien ne fut comblé chez moi ni apaisé c’ est en octobre ou novembre je ne sais plus que je fus convoqué à le bordeaux pour y déposer dans un procès et y assister un ancien condisciple c’ était un petit hobereau malheureux en tout déshérité par sa famille après avoir été moqué à le collège et qui à le présent volé par ses métayers et méprisé par ses voisins n’ avait pu supporter d’ être trompé par sa femme et l’ avait tuée j’ y allai et devant l’ incurie de son défenseur finis par le remplacer à le demi le défendis pas trop mal arrachai en fin de compte son cou à les jurés et à les juges un cou qu’ il glissa lui-même d’ ailleurs dans une corde ans plus tard j’ eus l’ heur de faire pleurer les femmes et de plaire à les journalistes qui étaient venus de paris voir ce spectacle devenu rare: un gentilhomme jugé pour un crime de gueux un homme bien né jaloux de sa propre femme ", "ces journalistes ayant pleuré aussi à les audiences le vin de le pays aidant chantèrent mes louanges et je rentrai à le angoulême en triomphateur je fis lieues en heures changeai fois de cheval et arrivai harassé comme un jeune homme à le margelasse sans m’ être fait annoncer il me semblait dans ma sottise que les anges de la renommée ayant leurs trompettes dans le préau de les assises de bordeaux s’ étaient rués ensuite à le tire-d’aile jouer le même hymne à les oreilles de flora et que l’ aquitaine ne résonnait que de mon nom et de mon retour c’ était la seconde fois que j’ arrivais sans être attendu chez qui que ce soit et ce fut la dernière la vieille tante qui m’ avait élevé et m’ avait enseigné cette règle d’ or de ne jamais survenir ainsi sans prévenir n’ eut pas à se retourner une fois de plus dans sa tombe ", "à le peine passé angoulême d’ ailleurs l’ entrain qui m’ avait fait sauter d’ un cheval à l’ autre pendant ces lieues s’ était dissipé et je ressentais tout à le coup les fatigues de ce voyage de jeune homme j’ étais moulu brisé je ne sentais plus la bouche de philémon pourtant retrouvé avec soulagement une heure plus tôt je ne m’ accordais plus à ses allures fort allègres après ses jours de repos je le menai mal le contrariai et en arrivant à les grilles de margelasse il était trempé d’ une sueur blanche déshonorante pour un cavalier je décidai de le faire sécher un peu mis pied à le terre et marchai près de lui dans l’ allée ", "j’ étais trempé aussi et j’ eusse préféré l’ être comme mon cheval de colère et non pas de peur comme je l’ étais sans savoir pourquoi quelque chose me serrait la gorge mais je le répète j’ étais triomphant mes oreilles bruissaient encore des compliments bordelais et mon humeur s’ allégea en même temps que celle de mon cheval dans le même moment où ce bel animal se disait sans doute: calmons-nous mon maître est maladroit aujourd’hui mais il n’ est pas méchant après tout ", "il n’ use ni de cravache ni d’ éperons à le mollettes restons indulgent je me disais à le moi-même: bah calmons-nous flora est imprudente férue de poésie mais elle n’ est pas légère elle a le sens de les conventions et le respect d’ elle-même il ne se sera rien passé bien évidemment j’ espérais ne trouver à le margelasse que flora et sans son sigisbée ", "la lecture de ses poèmes demandée et appréciée par une noble femme n’ aurait pu faire oublier à un caussinade qu’ elle était aussi une femme noble si je lui parlais de mes soupçons PROPN allait me rire à le nez et malgré moi je souriais en me remettant en selle en imaginant en entendant déjà la voix moqueuse et tendre de ma flora philémon redevenu fier et content entra à le petit galop dans la cour et j’ eus de le mal à l’ arrêter à la barrière il eût volontiers escaladé le perron et devancé mon propre plan un silence absolu régnait sur la pelouse en ce début d’ après-midi le ciel était d’ un blanc bleuté sur le toit d’ ardoises un ciel de chaleur sans souffle et sans poussière où veillait un orage immobile " ]	[ "il me semble qu’ elle aurait été heureuse avec lui mais peut-être le père finira -t-il par céder –j’ en doute il ne démord pas facilement de ses idées et pour celle-là je le comprends assez francs qu��est -ce aujourd’hui ", "ce n’ était pas qu’ elle se fermât qu’ elle ne donnât plus elle donnait tout autre chose comme jean-gabriel peut-être voyant la main ineffable derrière celle qui bandait l’ arc et bénissant les tremblant mais j’ étais à le lieues de penser à le jean-gabriel elle s’ était empourprée le menton plus blanc hésitait s’ il continuerait de sourire il continuait ", "nous allons connaître quelque chose d’ inoubliable vous pensez français comme vous êtes et salope comme je suis ce serait un comble que nous nous rations allons allons déshabillez -vous et comme je n’ obtempère pas elle murmure perfide préféreriez -vous que j’ appelle à le secours ", "—je prendrai un taxi et à le florentin: —viens —tu ne veux pas dire que tu m’ arrêtes? —non qu’ est -ce que tu vas faire pourquoi as -tu besoin de moi? pour causer chapitre la première idée de maigret avait été de se rendre avec son compagnon quai des orfèvres mais à le moment de se pencher vers le chauffeur il changea d’ avis ", "gêneur disaient les uns mouchard disaient les autres puis les jours d’ émeute arrivèrent le drapeau rouge la commune paris à le pouvoir de les nègres chauvin devenu suspect ne put plus sortir de chez lui pourtant le fameux jour de le déboulonnage il devait être là dans un coin de la place vendôme on le devinait à le milieu de la foule ", "vous savez aussi qu’ il est venu! –je sais qu’ il était là dans ce cabinet tandis que son père cet homme est sorcier s’ écria saphir avec terreur –soit donc si paul vient te voir voici ce que je te conseille tu ne lui diras pas un mot de ma visite ", "en reprenant connaissance ninon essaya de rassurer par un sourire sa mère dont elle voyait penché sur elle le visage angoissé mais ce furent des larmes qui vinrent à ses yeux et coulèrent à le flots pressés sur ses joues pâles –qu’ as -tu ma mignonne ma petite chérie? interrogea tendrement –c’ est l’ émotion le chagrin cela passera maman –cette enfant a éprouvé ce matin une secousse violente il lui faut absolument le repos complet dit ", "chaque mois elle envoyait une petite somme à sa sœur et le travail obstiné de les enfants parvenait à le suffire à les besoins de la pauvre infirme et de le modeste ménage lorsque cette maladie grave qui avait mis et mettait encore les jours de mme raynaud en péril était venue changer cette demi-aisance en une gêne horrible le terme d’ octobre n’ avait point été payé non plus que celui de juillet mais ces dames étaient fières comme disait la mère philippe concierge de la maison et elles étaient capables de laisser vendre leurs meubles plutôt que de demander aide et secours à le quelqu’un antoinette après avoir passé nuits consécutives à le chevet de mme raynaud avait repris son travail quotidien aussitôt que les médecins avaient jugé inutile qu’ on veillât la malade plus longtemps elle se levait à le heures allumait sa lampe et travaillait à la traduction de romans anglais ", "gondrequin saisi par l’ inspiration balayait brossait les caporaux écouvillonnaient les rapins barbouillaient la couleur nauséabonde ruisselait de toutes parts c’ était un beau spectacle au-dehors le soleil d’ hiver éclairait le jardin passé à l’ état de forêt vierge mais vaste et plein de grands vieux arbres partout où le soleil pénétrait l’ herbe reluisait humide; à l’ ombre la neige restait percée comme un crible par les larges gouttes de le dégel en sortant de l’ atelier les jeunes filles ouvrirent leurs poitrines à l’ air libre et respirèrent avec délices ", "je voudrais la voir encore étendue dans son cercueil de soie bleue elle est si jolie sa bouche a un si gracieux sourire je la vois ses cheveux blonds sont étalés sur ses épaules et elle a des ailes comme un ange " ]
—merci mon ami ce n' est rien dit sainte-croix je vais mieux ce n' est qu' un étourdissement déjà passé marchez je vous suis et il essayait de se relever murmura pas un mot pour moi? sainte-croix ne sembla pas l' entendre	[ "—je vous suis répétait -il à le guichetier je vous suis sortons d' ici je vous demande pardon monsieur répondit le guichetier mais il faut auparavant que j' aille chez un autre de mes locataires j' ai pris sur moi de vous prévenir quelques instants plus tôt afin de vous laisser faire vos adieux à le votre ami mais vous ne tarderez pas je vous en prie insista sainte-croix on étouffe ici —soyez sans inquiétude monsieur le chevalier je reviens et le geôlier se hâta de sortir en refermant la porte sainte-croix lui qui paraissait avoir oublié la présence de son ami colla son oreille à la serrure ", "—les pas s' éloignent murmura -t-il je les entends dans les escaliers ils se perdent à l' étage au-dessous grand dieu! s' il allait ne pas revenir il reviendra soyez -en sûr prononça exili d' un air sombre cette voix sembla tirer le chevalier d' un songe ", "il fixa celui qu' un instant avant il appelait encore son sauveur —pardon dit -il pardon ma joie me fait honte exili; mais je n' ai pas été maître de moi songez donc que je m' attendais si peu à le cet événement dire que je vais être libre —oui et votre liberté me condamne désormais à une éternelle prison ", "vous l' avez oublié —je ne puis que vous répéter ce que je vous ai dit mon ami pardonnez -moi mais croyez bien —comment ne vous pardonnerais -je pas reprit exili en se contraignant visiblement votre égoïsme est si naturel c' est celui de les gens heureux ", "pour vous les portes s' ouvrent que vous importe celui qui reste vous êtes cruel —non mais je connais les hommes pour les avoir pratiqués je ne me plains même pas de le sort qui m' attend —mais vous exagérez votre malheur tout est prêt pour votre évasion ", "je devais vous aider un autre vous aidera; vous ne tarderez pas sans aucun doute à avoir un autre compagnon —je n' en ai que trop eu déjà sainte-croix eut un moment d' impatience presque aussitôt comprimé mais exili l' aperçut —je comprends continua -t-il l' ennui que je vous cause mon ami dit le chevalier vous savez bien avec quel dévouement je vous aime ", "mais que puis -je pour vous une fois dehors intriguer pour vous faire sortir c' est inutile —eh bien! alors —écoutez-moi et ne perdons pas en vains propos le peu de répit que nous donne le geôlier vous pouvez tout pour moi —vous exagérez sans doute ", "—non mais soyez sans inquiétude ce que je vous demande ne vous compromettra pas quoi! vous penseriez —que vous ne voudriez rien faire qui pût vous ramener ici certainement et c' est fort naturel sainte-croix voulut protester l' italien lui coupa la parole —hâtons -nous dit -il de cette voix dure et brève que le danger et une grande détermination prise donnent à les hommes les plus forts hâtons -nous et retenez bien ce que je vais vous dire ", "je suis las de la bastille votre départ me fera trouver la prison fois plus horrible je ne saurais me résoudre à le y rester encore et je ne veux pas je ne puis pas attendre un compagnon demain je serai libre ou mort en prononçant ces paroles l' italien fixait sur sainte-croix ses yeux ardents comme s' il eût voulu découvrir à le fond de sa poitrine ses plus secrètes pensées —vous connaissez mes poisons reprit -il enfin avez -vous gardé le souvenir de celui que nous expérimentâmes ensemble sur notre malheureux porte-clefs? " ]	[ "en attendant ce moment heureux je me vis installé à le château le prince envoya une indemnité à le peterkoff pour le payer de l’ hospitalité que j’ avais reçue chez lui et je devins son hôte d’ abord je fus embarrassé de la position que je devais prendre vis-à-vis d’ un homme aussi haut placé sur l’ échelle sociale que l’ était le prince et je me demandais avec inquiétude s’ il faudrait me rendre à l’ antichambre avec les valets chose dont mon orgueil de français se révoltait à le fond de mon âme car loin de son pays toute distance paraît facile à le combler les rangs semblent aplanis et le mérite seul fait à le ce que l’on pense le plus ou moins d’ élévation où l’on peut se permettre de monter ", "–je vais voir ton père as -tu pensé qu’ elle était plus âgée que toi? –un an ce n’ est rien –cela dépend tu es très jeune toi elle non –pouvez -vous dire cela elle paraît ans –je ne parle pas de le physique ", "il faisait un temps splendide la mer était forte mais pas méchante le soleil faisait étinceler écume sur la crête de les lames qui se brisaient nous nous amusions à le sauter à le plonger dans l\\ eau vive et tourbillonnante couverte d\\' une mousse légère qui se diluait en dentelle irrégulière j\\' aime la mer y enfoncer y nager y ébrouer y rouler comme un chien dans la poussière étais heureuse dans eau avec jean-pierre et mes amis nous affrontions les vagues nous descendions vers elles elles se dressaient plus hautes que nous et à le dernier moment nous y plongions ", "ou alors la réalité c’ était notre idée il suffisait d’ imaginer que ce qu’ on voulait se trouvait là à le mépris de le témoignage contraire de nos yeux et de toutes les choses et c’ est ce qui arrivait ce n’ est pas la pluie qui nous a renvoyés à la maison on était dans l’ eau et beaucoup trop occupé de toute façon pour se soucier de ce qui se passait dans la réalité ou dans l’ idée qu’ on s’ en faisait et à le laquelle les barbeaux souscrivaient c’ est les barbeaux ", "ma situation était des plus critiques je courus de tous côtés et surtout vers les fentes à le travers lesquelles filtrait un peu de lumière peine perdue j’ étais bien prisonnière j’ avais pourtant une chance de salut javotte n’ était pas loin elle allait revenir sans doute et me délivrer ", "avec son chien tomas avec son chien j’ ai bien peur qu’ ils ne restent ainsi avec lui jusqu’ à le dernier moment tous séparés chacun seul pourquoi le mot idylle est -il un mot si important pour tereza nous qui avons été élevés dans la mythologie de l’ ancien testament nous pourrions dire que l’ idylle est l’ image qui est restée en nous comme un souvenir de le paradis la vie à le paradis ne ressemblait pas à la course en ligne droite qui nous mène dans l’ inconnu ce n’ était pas une aventure ", "elle avait payé avec de la vie avec des larmes pourrait -on lui restituer ses années de répulsion vaincue de dégoûts accumulés cependant à le moment de tout révéler elle hésita puis de sa voix la plus câline elle commença: —le bonheur embellit donc depuis mon enfance c\\' est ma première année de bonheur ah! si tu savais mon passe ", "—je ne porte jamais de bas —vous avez des bagages —vous avez rempli une fiche? —oui il la chercha sur la liasse elle était à le nom de céline germain sans profession rue des saules à le orléans —vous vous appelez céline —oui ", "s’ il ne s’ agissait que de servir de père à le miette il y avait longtemps qu’ il le faisait sans qu’ on lui en eût parlé si le notaire avait voulu dire qu’ il fallait ménager l’ argent de miette et ne pas le lui voler c’ étaient bien des paroles inutiles car qui pouvait avoir l’ idée que le père carilès eût envie de voler sa chère petite fille d’ ailleurs il ne touchait jamais à l’ argent une fois qu’ il l’ avait mis dans le tiroir où perrotte prenait de quoi tenir le ménage ce monsieur PROPN avait dû vouloir dire autre chose avec son air grave et ses lunettes bleues mais il aurait bien dû s’ exprimer comme tout le monde puisqu’ il parlait à de simples gens qui n’ étaient point notaires ", "je commençais à le subir je le sentais une lamentable épreuve une intolérable torture sous mes yeux allaient se dérouler des scènes où l’ horrible s’ étalerait inflexiblement avec des contrastes repoussants de hideuses promiscuités etdont je devais rester l’ impassible témoin l’ angoisse me serrait à la gorge et me pesait affreusement sur l’ épigastre cependant mes yeux restaient fixés sur le reptile des gouttes de sueur découlaient de mon front et mes ongles s’ incrustaient dans le bois de mon fusil il y avait dans le contact de le reptile avec corah quelque chose de sinistre et de froid qui me faisait frissonner " ]
mais j' ai promis à le dieu moi de ne pas devenir un monsieur de ne pas faire de toi un monsieur je l' ai jure a dieu te dis-je! et dieu existe quoi qu' on en pense à le paris et je sens bien dans les larmes que je verse en ce moment qu' il est près de nous emile et qu' il m' encourage à te parler ainsi oui devant ton père mourant j' ai juré cela et c' est sacré vois -tu ce qu' on promet alors	[ "sans doute il y a des personnes que ces choses font rire mon enfant il ne faut jamais rire de rien retiens ce conseil d' un vieux qui ne rit plus emile ne bougeait pas aucun argument n' aurait pu entamer son amour ", "toutes les supplications humaines auraient passé sur lui comme toutes les averses de le ciel sur un marbre sans le pénétrer alors dit: eh bien j' ai autre chose à t' apprendre cette demoiselle florence n' a pas le sou je le tiens d' excellente source ", "le père est criblé de dettes quant à la personne elle-même une jeune fille de paris par conséquent de mœurs plus ou moins emile se leva ah non cria -t-il je vous en supplie pas et comprit à la flamme qui passa dans les yeux de son filleul qu' il ne fallait pas aller plus loin il quitta sa chaise fit quelques pas douloureux en se tenant à les meubles alla prendre ses béquilles et sans mot dire essaya de sortir ", "à le moment ou ̀ il ouvrait la porte emile s' élança vers lui a genoux tenez à le genoux je vous en conjure murmura -t-il en tombant à ses pieds permettez que je l' épouse! à les conditions que tu m' as dites? jamais! et s' en alla PROPN se remit debout il était livide ", "il regarda s' éloigner son aïeul papa! appela -t-il d' une voix éperdue mais disparut tandis qu' à le loin les cloches de salignacq tintaient un mélancolique angelus sur les landes violettes alors emile rentra dans sa chambre pressa un instant son front dans ses mains puis devant un vieux bénitier en faïence où un christ informe saignait de le vermillon par son flanc bleui il dit: mon dieu pardonnez -moi ce que je vais faire il ferma ses volets et verrouilla sa porte ", "était déjà loin il marchait à le grandes béquillées et tout en marchant il grommelait: ce pauvre enfant ouf! quel malheur quand il eut dépassé la petite allée qui faisait communiquer le bignaou avec la route il s' arrêta s' adossa contre un arbre et s' essuya le front il avait chaud comme s' il avait porté sacs de blé ", "alors il se signa joignit les mains et dit: inspirez-moi il reprit ses béquilles soudain tant pis j' y vais dit -il tout haut et à le lieu de prendre le chemin de catalan il s' engagea dans la forêt de la taulade des gens passaient en le saluant à le voix haute à la façon de le pays ", "lui n' entendait rien il croyait avoir le tonnerre dans son front il franchit un talus malgré ses béquilles sans aucune hésitation comme s' il avait eu encore ses jambes de ans et dans la forêt il trouva le sentier voulu très vite sans trébucher une seule fois la soirée était douce ", "une grosse étoile blonde l' étoile de l' amour s' épanouissait déjà à le couchant le vieux cœur de bondissait sous la chamarre dans une mare que recouvraient des feuilles il se crotta tant mieux pensa -t-il j' aurai une tenue plus hostile et il donna une tournure vulgaire à son béret et il résolut d' exagérer toutes ses grossièretés de paysan " ]	[ "il vit en meutes de à le bêtes et chasse à le courre avec une habileté consommée tous les hôtes des jungles même le tigre j’ ai vu PROPN à le plusieurs reprises de semblables meutes poursuivant des tigres qui fuyaient honteusement devant elles et je sais de source certaine que ces chasses se terminaient toujours par la mort de la bête poursuivie fait bizarre les chacals malgré leur nombre qui les rend formidables n’ attaquent jamais le tigre et semblent même vivre en assez bonne intelligence avec lui chassant le tigre dans les environs de PROPN je m’ étais perché une nuit sur un arbre près de la carcasse d’ un buffle qui avait été traînée la veille en cet endroit par un de ces félins comme il faisait un beau clair de lune je m’ étais soigneusement caché dans le feuillage ", "à le détour d’ un article on évoque la moto monet-goyon rouge et son mystérieux pilote dont dominique m’ avait parlé la veille je m’ arrête un instant sur une photo de qui illustre la publicité pour un bal colonial organisé dans les salons de la mairie d’ c’ est un peu grâce à le nous autres corses que les colonies françaises doivent leur prospérité actuelle et il était légitime de nous associer à le grand succès remporté par l’ exposition coloniale de paris en donnant en son honneur la première de nos fêtes ce ne sera ni un bal costumé ni un bal masqué mais les travestis coloniaux seront admis on annonce la présence de la grande vedette internationale jours plus tard le 7novembre c’ était à le tour d’ un deuxième bandit de la corse septentrionale de faire les gros titres destruction de le bandit PROPN si les différents journaux étaient d’ accord sur le constat chaque rédacteur y allait de sa propre version ", "un murmure passait dans la salle les enchères commençaient les prix grimpaient puis le marteau retombait c’ était fini l’ objet disparaissait ou millions passaient à le portée de leurs mains ils en suivaient parfois les acquéreurs ", "stop était toujours à ses yeux le sauveur de son enfant elle s’ inquiétait peu de son éducation qu’ on assurait avoir été négligée elle l’ aimait et il lui semblait qu’ on devait avoir pour lui toute l’ indulgence possible il avait rendu à une mère son fils que pouvaient être en regard de cet acte les manquements qu’ on lui reprochait ", "les éternels joueurs de harpe se tenaient sous les fenêtres et chantaient leurs airs italiens avec l’ indifférence de gens qui estiment une pièce de sous au-dessus de toutes les patries ces chants avaient dans la circonstance quelque chose de particulièrement irritant pour marine enfin à le moment où apparaissait le dessert on entendit par les fenêtres ouvertes les voix de les crieurs qui vociféraient une longue phrase tout le monde se précipita vers le quai les crieurs de journaux approchaient lentement arrêtés à le toute minute par les acheteurs ", "il m’ avait apostrophé méchamment un jour que je trottinais dans une allée de sable c’ est pour ça que mon émerveillement est coupé d’ effroi je n’ arrive pas à le croire qu’ une chose aussi belle que la cétoine ne soit pas elle aussi policièrement administrée j’ attends qu’ une voix féroce m’ intime l’ ordre de la rendre à l’ air blanc qu’ un galop binaire d’ homme et de chèvre-pied entame derrière moi la poursuite dont je suis devenu passible sans l’ avoir voulu la légende persistait de bêtes fauves d’ un sanglier en particulier à lequel bien avant ma naissance il avait pris fantaisie de découvrir les prestiges de la vie citadine ", "un cric crac regina godeau rigota gigota il me regardait avec une stupeur qui paraissait augmenter à le chaque instant et qui me plongeait moi-même dans un embarras qui ne cessait de s’ accroître sans doute ma façon d’ articuler devait paraître singulière j’ avais la sensation que ma langue était un gros marron glacé qui avait séché dans ma bouche qui avait goût de sang stupéfiant il s’ était levé très excité ", "on aurait dit un forgeron battant un fer chaud mais un forgeron en redingote court et chauve d’ attitude maladroite et rageuse .la surprise cloua un instant rougon devant ce bourgeois endiablé se battant avec une cloche dans un rayon de lune alors il comprit les bruits de chaudron que cet étrange sonneur secouait sur la ville il lui cria de s’ arrêter l’ autre n’ entendit pas ", "salut fais -je c’ est moi qui ai téléphoné il y a minutes ah très bien n’ est pas encore rentré non et il ne rentrera pas de sitôt pourquoi il est allé loin ", "je la regardais s’ éloigner dans le jour gris de cette humide journée d’ avril puis je descendis les degrés je m’ en allai à le travers les parterres où s’ épanouissaient les fleurs printanières le long de les allées dont les voûtes s’ ornaient de jeune feuillage une lourde angoisse m’ étreignait l’ âme je reportais ma pensée vers la hulottière le lugubre logis de les ancêtres je revoyais les cœurs percés gravés sur le linteau de pierre grise " ]
elle n’ imagine pas que dans une heure un homme d’ affaire décravaté un routier de passage ou un employé de bureau un rien teigneux lui feront son affaire sans prononcer un mot ce n’ est pas grave c’ est tout un c’ est l’ amour alix un peu plus tard regagnera son appartement en filant à l’ anglaise bien avant que le premier invité songe à le quitter les lieux d’ emblée c’ est chez constance que s’ étaient tenues les réunions amicales et même familiales de le temps de leur mariage constance était une maîtresse de maison parfaite elle avait le goût de les relations sociales et de les glissements par où elles se transforment parfois en relations plus intimes	[ "elle aimait s’ entourer de bonne compagnie converser jusque tard dans la nuit avoir toujours à sa table à le moins un convive susceptible de s’ attarder et de gagner sa chambre alix lui savait gré de cette souplesse et disponibilité qui lui épargnaient à le elle qui avait toujours été très sensible à la solitude et soucieuse de la préserver les tracas de la sociabilité en lui permettant d’ en goûter les charmes à la carte et sans engagement déraisonnable elle n’ aimait rien tant que s’ éloigner un peu laisser les portes ouvertes en gagnant la cuisine ou ̀ elle s’ absorbait quelques instants dans l’ écoute rêveuse de les conversations et bruits de table divers qui lui parvenaient atténués presque abstraits elle ouvrait alors les bras dans une soudaine volonté d’ attraper les insaisissables parcelles de bonheur qui s’ échappaient de ces sons familiers de s’ en emplir pour bénéficier de leur force et retourner à le monde en ayant accru la qualité de sa présence et souvent comme si quelque remords ou quelque hésitation face à le ce que sa conscience lui présenta", "à la longue le numéro de duettistes de les sœurs mondeville avait atteint un degré de perfection japonais il était invisible ce savoir-faire mélange de tact souplesse et efficacité fit beaucoup pour la rapide intégration de jérôme à le leur vie sociale d’ autant qu’ elles lui laissèrent toute latitude d’ y participer à son gré PROPN ne savait pas très bien ce que signifiait avoir des amis il avait pensé en avoir quelques-uns à le toulouse mais s’ aperçut en voyant ceux de ses tantes et les rapports qu’ ils entretenaient qu’ il s’ était en fait agi de simples connaissances d’ autre part il n’ avait pas non plus d’ amants ", "il avait instinctivement filé quand le chauffeur de taxi avait fait mine de s’ attarder il était parvenu jusqu’ ici à se constituer en économie autonome hors circuit ce qui n’ avait rien d’ une manifestation d’ égoïsme et tout d’ une opération de survie: l’ onde de choc de l’ enfance ne devait jamais se reproduire incapable de mesurer l’ effet qu’ il pouvait produire sur les autres comme celui que les autres sur lui pouvaient produire il avançait comme un trou noir cimenté par la violence et la perte et dissimulé par une grâce touchante et son inextinguible soif des hommes mais il arrive que les choses changent et celles-là n’ allaient pas tarder à le valser même si pour le moment elles demeuraient encore dans cet état de suspension à lequel on prête souvent bien à le tort un caractère durable en quelques jours la vie se transforme il suffit pour cela d’ un mot d’ un mort ou d’ un silence ", "ému des recompositions à lesquelles on est soumis on oublie soudain le temps lent et visqueux sur lequel on a appris à le marcher qui colle encore à le nos semelles la veille de notre mort sans parler de le temps immobile celui qui depuis le paléolithique file vers l’ explosion finale qui nous attend dit -on à le coin d’ un bois et nous considère de toute évidence comme quantité négligeable pas de séisme rue de liège rien qui vienne vraiment troubler la surface de les choses quelques mois après son arrivée jérôme semblait solidement installé dans son petit sixième pour la nuit dans le spacieux troisième souvent le soir et la journée dans un travail fort bien rémunéré où il contribuait à la conception de stratégies commerciales à le même d’ assurer à les cartons d’ emballage qui en étaient l’ objet une place de choix sur l’ échiquier de la concurrence il se montrait à la fois si charmant et prévenant avec ses tantes qu’ il leur arrivait de se demander comment elles avaient pu vivre sans lui il rembarra cependant alix un jour où celle-ci avait tenté pourtan", "comme il a été dit ne s’ interrogeait guère ses tantes lui offraient un cadre de vie et un confort affectif infiniment reposants son travail lui fournissait l’ indépendance économique qui libère l’ esprit de le souci quotidien il était à l’ âge où l’on tourne les têtes dans les rues les garçons le détaillaient certains avec envie d’ autres un pincement à le cœur d’ autres encore avec le désespoir un rien théâtral de qui s’ arrange pour ne rien désirer que l’ inaccessible tous avec cette franchise paradoxalement pas dénuée d’ arrière-pensées typique de les grandes capitales où le regard se donne bien plus volontiers qu’ en province les filles aussi d’ ailleurs surtout celles de les cartons d’ emballage à qui il déployait le grand jeu avec un soupçon de cruauté pour bientôt mettre le holà sous d’ improbables prétextes il gardait la tête libre pour les cérémonies nocturnes où son corps s’ ouvrait à la force de les reins se brisait et regagnait le jour venu l’ unité après avoir conjuré l’ éclatement que son désir pourtant sans répit appelait ", "il n’ était pas question pour jérôme de prendre un ni même des amants aucune place dans l’ organisation de sa vie n’ était prévue pour cela il ne savait de son corps rien d’ autre que le besoin qu’ y avait imprimé son père mais il le savait sur le bout de les doigts il en avait une de ces connaissances instinctives très fine qu’ on peine la plupart de le temps à le formuler quand on n’ en est pas simplement incapable qui fait le chemin sûr et ferme sous les pieds tout autre y aurait vu un traquenard pas lui ", "c’ était cela la vie on avançait toujours plus loin sur le fil tendu jusqu’ à le jour de la dissolution qui arriverait sûrement très vite mais il n’ y pensait pas où que le regard porte où que l’ esprit s’ égare quel impératif plus catégorique qu’ être anéanti par des sexes offerts par le hasard? saint-lazare place clichy les batignolles au-delà les extérieurs paris la nuit tombée comme un immense réservoir d’ hommes à le ciel ouvert: se baisser pour les ramasser et s’ y soumettre était le seul effort à le consentir la seule certitude le moyen et la fin toulouse par comparaison semblait minuscule et bornée injuste distorsion née de le contraste il n’ avait jamais eu à se plaindre des toulousains ombrageux un rien orgueilleux et machos mais évidemment pas plus farouches que les autres ", "constance un jour l’ avait entraîné à une réunion d’ une association à le laquelle elle donnait de l’ argent elle envisageait désormais de s’ y impliquer davantage grâce à le leur voisin PROPN qui y prenait lui-même une part active c’ était aussi direct que l’ offre de les préservatifs mais moins cru il trouva tout cela admirable le lui dit s’ ennuya discrètement mais ferme et se déclara en sortant incapable d’ un tel investissement ce n’ est pourtant pas PROPN pensa constance ", "elle ne savait toujours pas si son neveu se protégeait mais elle avait fait son possible après tout on ne peut pas être derrière tout le monde la vie change grâce à les instants où on l’ éprouve où son passage sur le corps et dans l’ âme imprime la marque tenace décidée et inquiète de ces blessures de gamin qu’ on peut encore lire sur sa peau ans après qu’ on les a vues s’ y inscrire incrédule occupé de ses larmes de sa douleur de son ressentiment jérôme de tout temps avait encadré les dérèglements structurels dans lesquels il s’ enfonçait par des rituels qui confinaient à la monotonie celle-là condition de ceux-ci terreau masque gardien peu de fantaisie dans sa vie de bureau de jeune homme rangé chez ses tantes à le peine l’ onde d’ une surexcitation passagère de temps à le autre résolue en un bavardage strictement cantonné à de l’ anodin de fort calibre " ]	[ "qu' on leur donne vite à le manger dit le curé en riant quand les loups crient de cette force c' est qu' ils ont les dents longues les carabiniers s' éloignèrent mais un d' entre eux le plus jeune resta debout devant le chef dans une attitude fière et résolue qui contrastait avec ses traits d' enfant et le duvet fin à le peine coloré enveloppant ses joues d' une poudre blonde sa capote trop grande lui faisait des plis dans le dos sur les bras se relevait à les manches sur poignets grêles et par son ampleur l' amincissait le rajeunissait encore ", "l’ eau était d’ une clarté étonnante et allongé à le plat ventre il regardait les cailloux ronds à le fond et la ronde enchantée de les poissons qui se jetaient sur l’ hameçon de florent en décrochaient délicatement l’ appât et repartaient ravis tandis que son beau-frère ferrait le vide d’ un coup sec avec un énorme juron —tes hameçons sont trop gros dit gilles —ils sont faits exprès pour les goujons dit florent furieux essaie toi-même à le lieu de ricaner —non merci dit gilles ", "mon tour monsieur à le moi! –chère lise lisette chérie quand es -tu entrée –vous parliez d’ anguille –je n’ ai pas entendu parler d’ anguille depuis des années ni la porte s’ ouvrir depuis cette fois je deviens sourd paupières closes nez couché sur la joue droite –gauche pardon monsieur théo –droite lisette dépend où on se place –droite pour moi lisette on ne va pas se battre maintenant ma tête est presque ronde quand mes lèvres se refermeront sur moi elle s’ arrondira tout à le fait –taisez -vous pour voir monsieur théo ", "mon père avait quitté la russie très jeune avec sa mère et ses sœurs à le cause de la révolution ils passèrent quelque temps à le constantinople à le berlin et à le bruxelles avant de s’ installer à le paris mes tantes avaient été mannequins chez schiaparelli pour gagner leur vie comme beaucoup de russes belles nobles et blanches mon père à le ans était parti en voilier pour l’ amérique où il épousa l’ héritière de les magasins puis il avait divorcé en obtenant une colossale pension alimentaire ", "on eût voulu me charger de la révélation j’ ai répondu qu’ après ce qui s’ est passé entre le saltimbanque et moi ce serait de ma part une sorte de barbarie c’ est donc la princesse qui se charge d’ ouvrir les yeux à le ce pauvre pauthier et cela dès demain je vous raconterai la scène ", "je n’ ai rien décidé j’ attends ta réponse je ferai tout ce que tu voudras si tu veux que je reste je resterai sans regret fit lydie sans regret puisque tu l’ auras désiré tu sais bien que je ne vis que pour toi ", "nous n’ avons pas pu acheter des médicaments c’ est la vérité je vous le jure PROPN souffrait car c’ est un brave homme que PROPN un jour il a perdu la tête alors alors oh! c’ est affreux je vous en supplie monsieur à le nom de l’ amitié que nous avions pour vous quand nous vous considérions comme un simple matelot épargnez -nous prenez -le ce maudit argent rendez -le à la banque d’ angleterre mais ne nous arrêtez pas j’ en mourrais et PROPN aussi j’ étais ému je sentais mes yeux se mouiller quel homme ne se fût pas apitoyé devant une telle détresse j’ avais honte de ma conduite à l’ égard de ces malheureux que j’ avais indignement trompés c’ était lâche ce que j’ avais fait c’ était ignoble pour un peu j’ eusse tout avoué à ces pauvres gens mais le sens pratique qui ne m’ abandonne jamais même dans les circonstances les plus graves refréna le mouvement de générosité à lequel j’ étais près d’ obéir moi aussi j’ avais souffert et j’ allais souffrir encore si je ne profitais pas de l’ occasion qui m’ était offerte de m’ enrichir enfin je relevai la femme ", "ou je me brise le crâne à le vos pieds voyez -vous faible femme ou je me déchire la mamelle gauche à le grands coups d’ ongles pour vous montrer que j’ ai un cœur fort qui bat dans ma poitrine d’ homme car j’ ai voyez -vous de terribles et sanglantes fantaisies à la vue de votre insolent époux qui me crache son bonheur à la face voyez -vous il fait nuit —la salle à le manger de m. crinet régulus frappant à une porte fermée ", "–si tu m' avais vu l' autre nuit foncer en jeep sans phare sur des chemins minés tu ne m' insulterais pas gratuitement PROPN regarda henri je pose nadine et je t' amène à le journal –d' accord comme PROPN va l' espoir je n' en ai pas vu un seul numéro dans ce sacré pays on paraît toujours sur format timbre-poste –toujours ils ont autorisé nouveaux canards mais ils ne nous trouvent pas de papier ", "ce soir un glacial ouragan d’ automne s’ est déchaîné sur la vallée le vent siffle dans les ruines et en arrache des fragments qui tombent lourdement sur le sol une pluie violente bat mes vitraux il me semble qu’ il pleut des larmes des larmes j’ en ai le cœur rempli et pas une ne veut monter jusqu’ à mes yeux " ]
non il avait écrit lentement –mettant déjà dans ce titre tout un monde de tristesses et de revanches –il avait sur une page blanche tracé ces mots gros de promesses un honnête homme histoire d’ un vaincu et après son rêve d’ idéal le vieux romancier perdu dans le logis de les batignolles s’ éprenait maintenant d’ un autre rêve d’ un rêve poignant de réalité noris s’ inquiétait un peu de le voir travailler elle remarquait en lui une fatigue n’ osant le lui dire elle le suppliait de laisser là cet âpre travail qui le passionnait et lui mettait le sang à les yeux	[ "mais c’ était son bonheur à le lui ce labeur acharné et elle redoutait aussi de lui enlever cette joie elle lui parlait quelquefois de rené il savait quel dévouement avait à sa défense apporté m. de chantenay mais avant de lui avouer la puissance absolue que le prince avait prise sur elle noris voulait obtenir de rené PROPN l’ autorisation de cette confidence et dans son absolue franchise elle avait hâte de sortir par un aveu d’ une situation qu’ elle trouvait coupable et qui maintenant lui faisait honte puisqu’ elle était forcée de la cacher ", "tant qu’ elle avait été seule dans la lutte il avait semblé à la jeune fille qu’ elle pouvait devant sa conscience même porter la responsabilité de sa chute et puis elle avait avec rené échangé un de ces serments qui lient êtres pour la vie devant l’ honneur comme devant une loi il était à le elle comme elle était à le lui elle ne songeait même pas à lui rappeler jamais cette promesse féraud prisonnier elle ne pensait qu’ à le féraud et elle ne voulait pas ajouter à les tristesses de le pauvre homme la confidence de cet amour coupable tant qu’ il ne serait pas proclamé devant tous ", "elle avait donc gardé en elle tout le cuisant le douloureux et l’ enivrant de ce secret elle était à le rené sans que nul être à le monde ne le sût la vieille victorine avait de trop mauvais yeux et pauvre tâcheronne de la vie ignorait trop ce qu’ est l’ amour pour avoir rien vu ou rien deviné devant raymond de ferdys seul noris pouvait rougir mais le jeune marquis ne lui témoignait que le plus affectueux et le plus profond de les respects jusque-là noris avait regardé rené moins comme un amant que comme un fiancé ", "mais à le présent il était temps de tout dire se taire devant le père entrevu à le parloir c’ était lui éviter une angoisse ne rien révéler à le féraud devenu libre c’ était le tromper noris parlerait il fallait seulement que m. de chantenay y consentit et depuis l’ acquittement de le brave homme le prince était venu une fois seulement rue brochant faire une courte visite de compliments banals et à le demi embarrassés ", "puis prétextant un voyage il n’ avait plus reparu noris lui écrivait en province en normandie et rené répondait ou faisait répondre il reviendrait avant peu lui aussi disait -il avait hâte de revoir son vivant amour les lettres étaient joliment tournées mais sans trait d’ une vulgarité distinguée il y avait parfois un vernis d’ esprit; de le cœur jamais ", "c’ était le contraire dans les lettres de noris l’ absence de rené était réelle il se reposait se metlait à le vert loin de le foyer de la danse dès qu’ il revint et caprice le prit de revoir noris il l’ aimait encore vraiment ", "elle eût consenti à s’ afficher avec lui à se laisser montrer comme il eût porté un bijou en broche il en eût été fier et fou par conséquent mais les timidités les appétits de solitude de la jeune fille le lassaient on n’ a pas une jolie maitresse pour la cacher et puis il y avait ce père ce diable de père un père qui sortait de mazas le prince en arrivait à le regretter presque d’ avoir fait pour lui la moindre démarche et qu’ on n’ eût pas gardé féraud en cellule ", "c’ était si a la première allusion que fit noris à les serments passés de les serments d’ hier –rené répondit par une stupéfaction qui dut enlever brutalement toute illusion à la malheureuse il eut du reste le mérite de la franchise comment noris pouvait -elle s’ imaginer qu’ on prenait pour femme quand on s’ appelait beaumartel de chantenay la fille d’ un littérateur qui sortait d’ une maison d’ il fut si net et si absolu que noris écrasée se demanda s’ il était fou ou s’ il était ivre elle ne s’ attendait pas à la netteté cruelle d’ une pareille réponse ", "elle s’ imaginait que son père étant innocent déclaré proclamé innocent on pouvait bien épouser sa fille et elle découvrait effarée un certain rictus d’ un joli dédain à la fois poli et outrageant sur les lèvres minces de rené un regard vague tombant d’ un monocle soulignait encore l’ expression narquoise de ce sourire noris crut se trouver devant un autre homme elle ne reconnaissait point le prince c’ était dans le petit salon de l’ hôtel PROPN que se passait l’ entrevue " ]	[ "apprends que je suis trop heureux d\\' avoir trouvé cette petite fleur de les champs cette rose sauvage poussée entre pavés de paris pour la souiller d\\' un désir premièrement il me plaisait de lui dire que je l\\ aime je doute que la confidence fût bien reçue secondement je ne le ferai pas par égard pour moi-même est trop rare et trop beau pour que je me hâte de le transformer en une vulgaire et prosaïque réalité —salut dit buridan à le amant de esclave de les belles à le vertueux amadis ", "va droit à le eux –vous avez fait cela demande -t-il à le ruby.–eh bien oui! je l’ ai fait répond tranquillement ruby qui se croit tout à le plus coupable d’ une fraude .il me semble un instant que robert va écraser le malheureux passager qui ne peut comprendre la gravité de son imprudence mais le second parvient à se contenir et je le vois qui serre ses mains derrière son dos pour n’ être point tenté de saisir ruby à la gorge .puis d’ une voix calme il interroge ruby celui-ci confirme les faits que j’ ai rapportés ", "nous avons obtenu un succès étonnant et qui a dépassé toutes mes espérances des hommes eux-mêmes ont pris la défense de nos doctrines de nombreux et éloquents discours ont poussé nos théories jusqu’ à les plus extrêmes limites il en est un qui a été d’ une effrayante audace mais c’ est étrange notre succès ne vous émeut pas ", "leur gendre les reçut fort mal et finit par leur interdire sa demeure madeleine avait pris parti pour son mari on ne lui reprocherait rien s’ il avait gagne disait -elle l’ ambition déçue les cruelles épreuves de cette malheureuse femme aigrissaient singulièrement son caractère on devinait en elle la rage d’ avoir manqué sa vie une sourde haine contre tous ceux qui par le travail et la conduite arrivaient à la fortune ou de le moins savaient la conserver ", "de plus les éléphants s’ étaient dispersés et les poursuivre dans les fourrés de les jungles n’ était pas praticable de le reste le résultat de notre expédition me semblait satisfaisant éléphants n’ étaient point un menu gibier il est vrai que PROPN était insatiable il ne fallut rien moins que les conseils de le vieux chasseur et mes instances pour le décider à le prendre le chemin de la plantation ", "mme et mary se retirèrent sans mot dire oppressées par une cruelle inquiétude chapitre la révélation devant florence se tenait debout immobile et muette secouant avec effort son abattement se redressa légèrement et regarda florence avec des yeux dont il essayait de bannir toute autre expression que la froideur et la politesse il lui dit d’ une voix ferme: —mademoiselle il m’ est pénible de vous poser cette question mais il le faut: savez -vous qui est la jeune fille qui porte le stigmate de le cercle rouge il avait appuyé sur les mots jeune fille pour bien lui faire comprendre qu’ il s’ agissait d’ elle et qu’ il savait florence ne répondit pas ", "rien n’ est cependant plus vrai n’ êtes -vous pas l’ éditeur accoutumé de mes frivoles compositions n’ est -ce pas à le vous qu’ elles ont l’ obligation d’ avoir été d’ avoir vécu quelques jours n’ est -ce pas votre industrie ingénieuse et libérale qui a fait de la publicite une ressource infaillible pour la médiocrite comme pour le talent n’ êtes -vous pas à le peu de choses près le seul intermédiaire possible de les gens qui pensent avec ceux qui lisent encore? ", "il est couleur de rose et l’on n’ y verse d’ autres larmes que celles de le plaisir on n’ y rencontre ni longueurs ni redites et tout y marche vers la fin avec cette hâte et cette rapidité si recommandées par horace; c’ est un véritable roman français toutefois ne va pas t’ imaginer que j’ ai emporté la place à le premier assaut la princesse quoique fort humaine pour ses sujets n’ est pas aussi prodigue de ses faveurs qu’ on pourrait le croire d’ abord ", "le train va partir —on ferme les portières m.gouverneur sort d’ un songe —je préférerais pour nos enfants explorateurs le voyage sur un beau navire les gentils sédentaires seraient curieux de contempler les cheminées rouges qui fument au-dessus de les passerelles de promenade et de commandement je vois déjà leurs têtes levées vers les pavillons de le départ qui claquent avec toutes leurs couleurs dans le vent de la mer ", "qu’ advint -il de fâcheux pour nos héros de cette nouvelle équipée la plus grave qu’ ils eussent commise jusque -là c’ est ce que je vais avoir l’ honneur de vous dire grâce à les laborieuses investigations à lesquelles je me suis livré comme je tiens à ne vous raconter que des choses essentiellement vraies je me suis vu forcé de courir le pays qui fut le théâtre de leurs aventures et de prendre çà et là de les informations fort longues à le recueillir à le vérifier surtout et à le coordonner conteur moins scrupuleux j’ aurais pu combler par des faits de mon invention les lacunes qui existaient dans mes renseignements et à le vrai dire j’ aurais eu pour excuse l’ exemple de mes confrères les romanciers hommes de beaucoup d’ esprit qui ne se font point un cas de conscience de vous narrer leurs propres imaginations mais moi je suis trop véridique pour agir de cette manière car ce n’ est point ainsi qu’ on doit écrire l’ histoire " ]
–nos vieilles servantes gertrude surtout n’ ont pas le caractère facile et elles sont certainement très fautives d’ accueillir ainsi par pure prévention cette étrangère mais je crains que serge ne ménage peut-être pas assez ces fidèles créatures quand gertrude sera un peu calmée je la chapitrerai à le ce sujet.mais gertrude n’ était certainement pas près d’ oublier la cause de la verte admonestation de son maître quand odile quelques instants avant le déjeuner apparut dans la salle la servante occupée à le recevoir de les instructions de mme harbreuze lui jeta un noir regard et ne lui adressa même pas le rogue bonjour dont elle était coutumière envers ses maîtresses PROPN n’ est pas encore rentré dit mme harbreuze en serrant affectueusement la main d’ odile	[ "il aura été retardé à l’ usine qu’ il avait un peu négligée ces temps derniers les lèvres d’ odile se crispèrent d’ un mouvement qui semblait le fait d’ une sourde irritation elle se recula puis s’ avança vers la seconde fenêtre –il me semble que vous avez des roses magnifiques dans votre jardin dit -il en se penchant un peu d’ une voix où passait comme un frémissement –oui elles sont fort belles c’ était une fantaisie de mon mari mais pourquoi dites -vous votre jardin ma chère enfant ", "c’ est notre qu’ il faut dire maintenant un sourire forcé vint à les lèvres pâles d’ odile –je n’ ai pas encore l’ habitude il faut m’ excuser grand-mère sembla à le emmanuelle qui entrait avec claire que la gorge de la jeune femme se contractait en prononçant ce mot.claire timidement s’ informa de la santé d’ odile celle-ci qu’ avait décidément touchée l’ attention de sa nouvelle cousine se montra presque affectueuse pour elle et retint longuement entre ses mains la petite main un peu frémissante de claire –aurai -je encore des roses ce matin près de mon couvert? ", "demanda la jeune femme avec un sourire –je n’ ai pas osé mais si serge permet je vous en mettrai bien volontiers tous les jours il faut pour cela la permission de votre cousin dit odile d’ un ton mi-surpris mi-ironique en ce cas il est inutile de la lui demander pour si peu de chose ...–me demander quoi? dit la voix de serge .il apparaissait à le seuil de la salle ", "s’ avançant vers odile il prit la main qu’ elle lui tendait d’ un geste à la fois gracieux et hautain et y posa ses lèvres c’ étaient là de les manières tout à le fait inconnues de la bourgeoisie de rocalande où l’on s’ embrassait tout bonnement même entre fiancés mais de la part de serge si fier de sa supériorité masculine un tel hommage semblait encore plus extraordinaire –qu’ a -t-on à le me demander? répéta -t-il en regardant tour à le tour sa femme et claire rien d’ important dit odile avec indifférence ", "votre cousine me disait qu’ elle n’ oserait pas mettre chaque jour des fleurs près de mon couvert sans votre autorisation –quelle plaisanterie claire ne vous ai-je pas approuvée hier? mettez toutes les fleurs qu’ il vous plaira faites -en acheter même si le jardin n’ en fournit pas assez il faudra l’ année prochaine que je fasse planter de nouveaux rosiers car ceux-ci commencent à le vieillir nous mettrons aussi des clématites comme celles que vous avez admirées en italie odile ", "–elles n’ auront plus le même charme ici que sur la façade de les vieux palais où nous les avons vues dit froidement la jeune femme –ce ne seront plus en effet des fleurs aristocratiques mais de simples bourgeoises .le ton de serge était légèrement mordant mais dans le regard qu’ il dirigeait vers sa femme emmanuelle crut saisir une inquiétude une pâleur soudaine s’ étendit sur le visage de la jeune femme elle détourna les yeux et parut s’ absorber dans la contemplation de le jardin inondé de soleil PROPN vint à le même instant annoncer le déjeuner celui-ci fut assez silencieux ", "serge semblait avoir repris son habituelle taciturnité et odile se montra d’ une excessive froideur qui parut jeter sur tous un manteau de glace –désirez -vous sortir un peu cet après-midi demanda serge en se levant de table pas de le tout je vais me reposer et finir quelques rangements –comme il vous plaira je vais donc retourner à l’ usine ", "le jour où vous serez disposée je vous ferai faire connaissance avec rocalande –il ne faut pas de le tout vous déranger pour moi dit -elle tranquillement –ce ne sera pas un dérangement mais un plaisir de vous montrer notre vieille petite ville qui renferme encore quelques curieux morceaux d’ architecture ancienne répondit -il d’ un ton de calme courtoisie il accompagna odile jusqu’ à sa chambre et repartit peu après dans la voiture qui l’ attendait pour l’ emmener à l’ usine distante de quelques kilomètres –comme ils sont cérémonieux ", "dit mme harbreuze quand sa petite-fille vint s’ asseoir près d’ elle avec son ouvrage ton grand-père avait un peu le caractère de serge moi je n’ étais pas non plus très sentimentale mais c’ est égal nous étions autrement que cela les premiers temps de notre mariage probablement ce n’ est pas la coutume dans son monde à le elle mais alors serge n’ aurait pas dû aller chercher sa femme " ]	[ "–bonne nuit lui cria maxime lorsque la porte se referma et prenant le bras de son père il remonta avec lui le boulevard il faisait une de ces claires nuits de gelée ou il est si bon de marcher sur la terre dure dans l’ air glacé saccard disait que larsonneau avait tort qu’ il fallait être simplement le camarade de la d’ aurigny il partit de PROPN pour déclarer que l’ amour de ces filles était vraiment mauvais il se montrait moral il trouvait des sentences des conseils étonnants de sagesse ", "son faux col s’ était amolli sous l’ action de la chaleur et de sa transpiration abondante il enviait mme gallet qui ne s’ apercevait même pas des ou degrés à l’ ombre et qui gardait exactement la pose qu’ elle avait adoptée à le départ comme pour un déplacement en autobus le sac posé sur les genoux les mains sur le sac la tête un tant soit peu tournée vers la portière —comment ce cet homme a -t-il été tue —le télégramme ne le dit pas je crois comprendre qu’ on l’ a trouvé mort le matin mme gallet eut un haut-le-corps fut un moment la bouche entrouverte à le chercher sa respiration c’ est impossible que ce soit mon mari cette carte est une preuve n’ est -ce pas je n’ aurais même pas dû me déranger sans savoir à le juste pourquoi maigret regretta de n’ avoir pas pris la photographie sur le piano car déja il avait de la peine à le reconstituer dans sa mémoire le haut de le visage ", "monsieur le comte ne sait pas ce qu’ il entreprend notre seigneur PROPN y périrait une seconde fois sur la croix si vous voulez votre tranquillité monsieur le comte imitez feu mademoiselle laguerre laissez -vous piller ou faites peur à les gens le peuple les femmes et les enfants se gouvernent de même par la terreur ce fut là le grand secret de la convention et de l’ empereur nous sommes donc dans la forêt de bondy s’ écria PROPN –mon ami vint dire adeline à le sibilet ton déjeuner t’ attend ", "vous raisonnez comme un fils de famille qui n’ a jamais fait d’ efforts que pour manger l’ argent de sa légitime moi je parle comme un chevronné de l’ armée de les mécontents qui voit enfin approcher l’ heure de la victoire et de le partage de le butin voilà cher ami —et vous croyez que cette affaire de le comptoir français réussira —oui marquis immanquablement assez longtemps en tous cas pour que ceux qui s’ y seront engagés avec l’ idée bien arrêtée de réaliser un bénéfice et non de changer l’ axe de le monde financier aient le temps de s’ en retirer et de passer le paquet de titres à les nigauds qui sont destinés à le garder ", "pourtant tout ce que je sais de moi me convainc que je ne suis ni un indécis ni un faible mais elle m’ a entraîné sur un terrain qui n’ est pas le mien et c’ est là son grand forfait l’ officier de troupe le plus brave mettez -le en avion ou en sous-marin il perdra peut-être ses moyens chacun de nous a son élément d’ où il ne faut pas le tirer la bêtise la nullité de certains généraux célèbres ou maréchaux de france hors de leur spécialité fait la stupéfaction de les intellectuels qui ont eu l’ occasion de les approcher; et il faut garder cet étouffant secret sans quoi pas d’ habit vert: tel est le martyre de les intellectuels gallieni à le travers ce qu’ en montre lyautey semble n’ avoir pas été de cette espèce-là ", "le petit chose s’ excuse il a quelqu’un de la ville à le voir avant de s’ en aller une visite très importante quel dommage on était si bien on avait tant de choses à se raconter encore enfin puisqu’ il le faut puisque PROPN a quelqu��un de la ville à le voir ses amis de le tour de PROPN ne veulent pas le retenir plus longtemps bon voyage monsieur danie l! dieu vous conduise notre cher maître et jusqu’ à le milieu de la rue jean peyrol et sa femme l’ accompagnent de leurs bénédictions or savez -vous quel est ce quelqu’un de la ville que le petit chose veut voir avant de partir c’ est la fabrique cette fabrique qu’ il aimait tant et qu’ il a tant pleurée c’ est le jardin les ateliers les grands platanes tous les amis de son enfance toutes ses joies de le premier jour que voulez -vous ", "chapitre la fin d’ un bandit samsmiling on le sait était un simulateur de première force il l’ avait prouvé lors de ses premiers démêlés avec la justice et l’ état dans lequel il feignait d’ être était encore une comédie tout risque d’ évasion de sa part semblant maintenant écarté on ne laissa dans sa chambre qu’ un seul gardien et celui-ci n’ hésita pas à le sortir lorsque le malade lui demanda d’ aller lui chercher un oreiller supplémentaire dans un cabinet voisin à le peine avait -il quitté la pièce que se coulant rapidement à le bas de son lit sauta sur la porte qu’ il ferma à le double tour emprisonnant ainsi son gardien ce dernier étant de la sorte pris à le piège se mit à le frapper et à le appeler de toutes ses forces ", "j’ ai porté un appareil dentaire rose baveux avec des élastiques accrochés à les canines puis des bagues en métal rivées entre elles par du fil de fer qui me cisaillait les gencives j’ ai respiré la même odeur de cire sur les vieux escaliers de pau et de guéthary mais cette odeur m’ emmène aussi à le sare où mon grand-père avait acheté une autre maison je surveillais les vaches qui dorment dans les prés nuageux de la montagne espagnole je prenais le petit train qui gravit la rhune ce sont à le ce jour les plus beaux paysages que je connaisse et pourtant j’ ai voyagé depuis les vaches étaient beiges ou noires et toutes les nuances de vert se déclinaient sous le bleu de le ciel les taches blanches étaient des troupeaux de moutons même en cherchant l’ œil ne trouvait nulle laideur à les points cardinaux ces collines sentaient la joie j’ ai voyagé avec mon père et mon frère en amérique et en asie à les antilles en indonésie à l’ île maurice et à les seychelles ", "je cherche là-dessus pont de claix et je constate qu’ effectivement le directeur de la papeterie s’ appelle bien baulois —elle a l’ habitude de te téléphoner je demande —non c’ est la première fois —que crois -tu qu’ elle te veuille ", "nous serions perdus tenez -vous -le pour dit je vous en conjure et la belle-mère de conclure n’ en parlons plus ma petite je ferai comme il vous plaira c’ est ainsi que la voyageuse à son insu dans l’ asile que la confiance lui promet comme l’ espérance le lui dore et avant même d’ en avoir franchi le seuil se voit humiliée presque offensée ni plus ni moins qu’ un personnage de dostoiewsky ii l’ impatience de la comtesse augmentait d’ instant en instant elle brodait avec fièvre la marquise elle tricotait avec plus de souplesse " ]
à le prône de le dimanche suivant le vieux curé publiait les bans de m.onufre-césaire avec malandain à léon hennique c’ était la fin de le dîner d’ ouverture de chasse chez le marquis de bertrans chasseurs jeunes femmes et le médecin de le pays étaient assis autour de la grande table illuminée couverte de fruits et de fleurs .on vint à le parler d’ amour et une grande discussion s’ éleva l’ éternelle discussion pour savoir si on pouvait aimer vraiment une fois ou plusieurs fois on cita des exemples de gens n’ ayant jamais eu qu’ un amour sérieux on cita aussi d’ autres exemples de gens ayant aimé souvent avec violence	[ "les hommes en général prétendaient que la passion comme les maladies peut frapper plusieurs fois le même et le frapper à le tuer si quelque obstacle se dresse devant lui bien que cette manière de voir ne fût pas contestable les femmes dont l’ opinion s’ appuyait sur la poésie bien plus que sur l’ observation affirmaient que l’ amour l’ amour vrai le grand amour ne pouvait tomber qu’ une seule fois sur un mortel qu’ il était semblable à la foudre cet amour et qu’ un cœur touché par lui demeurait ensuite tellement vidé ravagé incendié qu’ aucun autre sentiment puissant même aucun rêve n’ y pouvait germer de nouveau .le marquis ayant aimé beaucoup combattait vivement cette croyance je vous dis moi qu’ on peut aimer plusieurs fois avec toutes ses forces et toute son âme vous me citez des gens qui se sont tués par amour comme preuve de l’ impossibilité d’ une seconde passion je vous répondrai que s’ ils n’ avaient pas commis cette bêtise de se suicider ce qui leur enlevait toute chance de rechute ils se seraient guéris; et ils auraient recommencé et toujours jusqu’", "qui a bu boira qui a aimé aimera c’ est une affaire de tempérament cela.on prit pour arbitre le docteur vieux médecin parisien retiré à les champs et on le pria de donner son avis.justement il n’ en avait pas comme l’ a dit le marquis c’ est une affaire de tempérament; quant à le moi j’ ai eu connaissance d’ une passion qui dura ans sans un jour de répit et qui ne se termina que par la mort .la marquise battit de les mains est -ce beau cela! et quel rêve d’ être aimé ainsi quel bonheur de vivre ans tout enveloppé de cette affection acharnée et pénétrante comme il a dû être heureux et bénir la vie celui qu’ on adora de la sorte!le médecin en effet madame vous ne vous trompez pas sur ce point que l’ être aimé fut un homme vous le connaissez c’ est m.chouquet le pharmacien de le bourg ", "quant à le elle la femme vous l’ avez connue aussi c’ est la vieille rempailleuse de chaises qui venait tous les ans à le château mais je vais me faire mieux comprendre l’ enthousiasme de les femmes était tombé; et leur visage dégoûté disait: comme si l’ amour n’ eût dû frapper que des êtres fins et distingués seuls dignes de l’ intérêt de les gens comme il faut .le médecin reprit j’ ai été appelé il y a mois auprès de cette vieille femme à son lit de mort elle était arrivée la veille dans la voiture qui lui servait de maison traînée par la rosse que vous avez vue et accompagnée de ses grands chiens noirs ses amis et ses gardiens le curé était déjà ", "elle nous fit ses exécuteurs testamentaires et pour nous dévoiler le sens de ses volontés dernières elle nous raconta toute sa vie je ne sais rien de plus singulier et de plus poignant son père était rempailleur et sa mère rempailleuse elle n’ a jamais eu de logis planté en terre toute petite elle errait haillonneuse vermineuse sordide on s’ arrêtait à l’ entrée de les villages le long de les fossés ", "on dételait la voiture le cheval broutait; le chien dormait le museau sur ses pattes et la petite se roulait dans l’ herbe pendant que le père et la mère rafistolaient à l’ ombre de les ormes de le chemin tous les vieux sièges de la commune on ne parlait guère dans cette demeure ambulante après les quelques mots nécessaires pour décider qui ferait le tour de les maisons en poussant le cri bien connu: remmmpailleur de chaises on se mettait à le tortiller la paille face à le face ou côte à le côte quand l’ enfant allait trop loin ou tentait d’ entrer en relations avec quelque galopin de le village la voix colère de le père la rappelait: veux -tu bien revenir ici crapule ", "c’ étaient les seuls mots de tendresse qu’ elle entendait quand elle devint plus grande on l’ envoya faire la récolte de les fonds de sièges avariés alors elle ébaucha quelques connaissances de place en place avec les gamins mais c’ étaient cette fois les parents de ses nouveaux amis qui rappelaient brutalement leurs enfants veux -tu bien venir ici polisson que je te voie causer avec les va-nu-pieds souvent les petits gars lui jetaient des pierres des dames lui ayant donné quelques sous elle les garda soigneusement «un jour elle avait alors ans comme elle passait par ce pays elle rencontra derrière le cimetière le petit chouquet qui pleurait parce qu’ un camarade lui avait volé liards ces larmes d’ un petit bourgeois d’ un de ces petits qu’ elle s’ imaginait dans sa frêle caboche de déshéritée être toujours contents et joyeux la bouleversèrent elle s’ approcha et quand elle connut la raison de sa peine elle versa entre ses mains toutes ses économies sous qu’ il prit naturellement en essuyant ses larmes ", "alors folle de joie elle eut l’ audace de l’ embrasser comme il considérait attentivement sa monnaie il se laissa faire ne se voyant ni repoussée ni battue elle recommença; elle l’ embrassa à le pleins bras à le plein cœur puis elle se sauva.«que se passa -t-il dans cette misérable tête s’ est -elle attachée à ce mioche parce qu’ elle lui avait sacrifié sa fortune de vagabonde ou parce qu’ elle lui avait donné son premier baiser tendre ", "le mystère est le même pour les petits que pour les grands pendant des mois elle rêva de ce coin de cimetière et de ce gamin dans l’ espérance de le revoir elle vola ses parents grappillant un sou par-ci un sou par-là sur un rempaillage ou sur les provisions qu’ elle allait acheter quand elle revint elle avait francs dans sa poche mais elle ne put qu’ apercevoir le petit pharmacien bien propre derrière les carreaux de la boutique paternelle entre un bocal rouge et un ténia elle ne l’ en aima que davantage séduite émue extasiée par cette gloire de l’ eau colorée cette apothéose de les cristaux luisants elle garda en elle son souvenir ineffaçable et quand elle le rencontra l’ an suivant derrière l’ école jouant à les billes avec ses camarades elle se jeta sur lui le saisit dans ses bras et le baisa avec tant de violence qu’ il se mit à le hurler de peur alors pour l’ apaiser elle lui donna son argent: francs un vrai trésor qu’ il regardait avec des yeux agrandis il le prit et se laissa caresser tant qu’ elle voulut pendant ans encore elle versa entre ses mains toutes s", "on l’ avait mis à le collège elle le sut en interrogeant habilement alors elle usa d’ une diplomatie infinie pour changer l’ itinéraire de ses parents et les faire passer par ici à le moment de les vacances elle y réussit mais après un an de ruses elle était donc restée ans sans le revoir; et elle le reconnut à le peine tant il était changé grandi embelli imposant dans sa tunique à le boutons d’ or " ]	[ "c’ est tout ce qu’ elle sait elle entend les bombardements c’ est une musique habituelle un battement de tambour ou de cœur les avions déchirent le ciel elle souhaite à le marwan une belle mort ", "il regarda agathe sans mot dire se levant enfin il ouvrit la porte de le bureau d’ andré et lui dit: —venez que je vous embrasse et vous félicite pâle comme la mort andré lut avec l’ émotion que l’on peut comprendre la bonne nouvelle de sa réhabilitation agathe alla inconsciemment se jeter dans ses bras et tous pleurèrent des larmes de joie en attendant d’ aller raconter à le mme drassel l’ heureuse nouvelle le juillet suivant les nouveaux mariés s’ embarquaient à le bagotville pour un voyage de mois en europe sur le yacht privé de m. drassel ", "ne me laissez pas disait -il ils reviendraient et ils me battraient encore oh qu’ ils cinglaient fort oh que ç a me fait mal ", "pour achever d’ embourgeoiser leur adultère elle avait attiré ses parents à le asnières les logeait dans une petite maison tout à le bout de le pays et de ce père vaniteux et volontairement aveugle de cette mère tendre et toujours éblouie elle se faisait un entourage d’ honorabilité dont elle sentait le besoin à le mesure qu’ elle se perdait davantage tout était bien arrangé dans cette petite tête perverse qui raisonnait froidement le vice; et il semblait que sa vie dût continuer ainsi tranquillement quand PROPN risler arriva tout à le coup rien qu’ à le voir entrer elle avait compris que son repos était menacé qu’ il allait se passer entre eux quelque chose de très grave à la minute son plan fut fait maintenant il s’ agissait de le mettre en œuvre ", "oh! ces amers régulièrement à le tous les repas on me les apportait dans ma cellule je n’ ai pas souvenir qu’ on y ait manqué une seule fois le malheur c’ est que plus on me donnait envie de manger moins on me donnait de quoi manger j’ en étais toujours réduit à le skelley matin et soir à la soupe à les légumes ou à la jambe de botte le midi vous pouvez penser si j’ avais là de quoi faire comme disait mon médecin de la suralimentation ", "aussi ce fut avec une fort maussade humeur que je me présentai devant ceux parmi lesquels je devais choisir mon futur seigneur et maître ces messieurs se levèrent à le mon entrée: l’ un me salua avec une dignité grave et froide l’ autre trouva le moyen de me faire une plaisanterie aimable sur son arrivée peu opportune à le château plaisanterie qui dissipa en me faisant sourire les diables bleus qui s’ étaient emparés de mon esprit et me rendit toute ma gaieté et ma bonne humeur PROPN était le comte la conversation devint alors générale et grâce à le lui elle ne fut ni embarrassée ni stupide comme elle doit l’ être en pareille occasion ", "et ce geste qu’ elle a eu de tendre la main pour l’ arrêter paume ouverte verticale levée ce geste elle ne l’ aurait eu pour personne ce geste décidé familier c’ est pour lui elle le connaît oh elle le connaît et le regard qu’ il a sur elle il la regardait ainsi dans les canyons quand les coyotes gémissaient et plus tard dans la forêt. dans les nuées de lucioles la mer et la forêt: il la regarde comme ", "mais comme c’ était la persévérance cet henri il alla à les renseignements il interrogea les hommes de la chambrée les mecs de la garde les badauds les voisins les concierges et moitié déduisant car il avait de la jugeote le pollak moitié imaginant car il avait aussi de l’ imagination et pas qu’ un peu l’ henri il parvint à le reconstituer ce qu’ avaient pu être les dernières heures vincennoises de son brave et généreux camarade l’ apparaissait donc qu’ à le petit matin dudit jour l’ apparaissait donc qu’ à le petit matin dudit jour le karazozo qu’ effrayait peut-être la perspective de s’ envoyer à le tapis sans savoir ce qui se passerait ensuite avait décidé dans sa petite tête qu’ à le lieu de s’ aller coucher sensu il irait chasser les vapeurs alcooliques et les papillons de nuit en faisant quelque footing dans le bois tout proche on l’ avait vu de le poste de garde dirigeant ses pas loxodromiques vers les hautes futaies de l’ avenue gustave-gesselaire une heure après la sentinelle l’ avait vu revenir et s’ affaler soudingue ", "expliquez -moi cela c’ est que ces chefs-d’œuvre de l’ art se font admirer sans songer à le vous l’ apollon la vénus les statues les plus renommées n’ ont pas un mot à le vous dire leurs lèvres sont muettes les dieux de l’ olympe n’ auraient pas à le eux tous le pouvoir de sécher une larme tandis qu’ en voyageant j’ ai vu dans les chaumières de pologne de pauvres petites figures de saintes renvoyer consolés les malheureux paysans qui étaient venus s’ agenouiller devant elles oui je l’ avoue monsieur le baron la comparaison est en leur faveur eh bien quand m a souffert quand on a vu souffrir près de soi on met au-dessus de tout la consolation ", "aujourd’hui brusquement il faut compter avec leurs désirs leurs instincts leur passé inconnu à lequel ils renouent le présent les voilà définitivement sortis de la tranchée qui les canalisait et il est à le prévoir que le séminariste et le souteneur qu’ il était hier presque possible de confondre ne feront point aujourd’hui qu’ on les a lâchés les mêmes gestes à les mêmes lieux hier une unité c’ était un régiment; aujourd’hui un matricule c’ est quelqu’un qui peut librement jusqu’ à le minuit penser parler vouloir agir il n’ y a que moi pour l’ en empêcher et je viens de voir comment j’ y réussis! " ]
m. et mme de vrières soupaient tristement lorsque le bruit d’ une voiture réveilla leur attention par un de ces pressentiments ordinaires à les femmes PROPN s’ écria: c’ est mon frère et une minute plus tard elle était dans les bras d’ adrien charles ému de cet empressement à le venir le visiter dans son malheur l’ accueillit comme un frère restés seuls hélène et adrien s’ entretinrent intimement après avoir raconté toutes ses tristesses la jeune femme accabla son frère de questions	[ "elle aurait voulu savoir dans cette première conversation tout ce qui s’ était passé à le petit-château depuis son absence ce qu’ elle entendait de ses sœurs la ravissait la tristesse de sa mère ne la troubla point: la raison d’ henri les espiègleries de françoise le beau regard de joseph et le sourire de pierre guériraient d’ emblée cette bonne maman viens les voir adrien dans leur lits ils sont beaux comme des anges le temps était gris et triste mais on n’ a nul besoin de soleil pour causer cœur à le cœur ", "jours suffirent à le peine pour faire un compte rendu de tout ce qui s’ était passé en belgique et à le petit-château adrien partit emportant la promesse que charles amènerait bientôt hélène et ses enfants en auvergne: cette promesse se réalisa quelques mois plus tard chapitre viii grand’mère et petits-enfants l’ espérance de recevoir des hôtes si chers donna lieu à le projets charmants les enfants et leurs parents n’ auraient rien à le désirer à le petit-château ", "PROPN joseph et pierre auraient chacun leur bêche et leur râteau ils apprendraient sous la direction d’ anne à le bêcher à le planter et à le faire de les bouquets quant à le françoise elle trouverait poupées et ménage en dépit de la surveillance de marie anne se levait à le point de le jour pour aider janique car la maison devait être un modèle d’ ordre et de propreté un matin mme liébert surprit par hasard PROPN qui repassait de beaux rideaux apportés de belgique par hélène ", "c’ était la première fois qu’ on les avait blanchis et PROPN ne s’ en rapportait qu’ à le elle pour cette opération délicate l’ entreprise était téméraire toutefois la mère convint heures plus tard que sa fille était une excellente repasseuse janique voulut rivaliser de zèle avec les servantes d’ hélène quelques jours avant l’ arrivée de mme de vrières la bonne fille se mit à le laver l’ extérieur de la maison comme on le fait en belgique les auvergnats qui ne sont pas si minutieux en matière de propreté considéraient la vaillante domestique comme un peu timbrée ", "le jour tant désiré arriva: les grelots et le fouet de le postillon annoncent les voyageurs tout le monde est dans la cour pour les recevoir le deuil d’ hélène et de son mari ne peut assombrir cette scène de famille la jeune femme ne s’ était pas trompée la physionomie de sa mère prit une expression de bonheur à le laquelle on n’ était plus habitué ", "la vue de les montagnes et les vergers causait à les enfants une joie qu’ ils exprimaient de la façon la plus bruyante sans que la bonne maman songeàt à le s’ en plaindre françoise bouclée et pomponnée ait toujours entre sa grand’mère et sa tante marie car elle ne pouvait pas encore s’ associer à les jeux de ses frères les paniers à le ouvrage lui étaient abandonnés et elle croyait y mettre l’ ordre en y jetant la confusion un jour elle demanda à sa grand’mère de les cocottes et de les bateaux et celle-ci retrouva son talent d’ autrefois marie et hélène étaient radieuses en constatant cette amélioration d’ humeur chez leur mère bien-aimée ", "la petite taille d’ anne contribua beaucoup à le établir l’ intimité entre la tante et les neveux ils la suivaient partout l’ accablaient de questions PROPN avait réponse à le tout et jouait avec eux lorsqu’ elle en avait le temps la présence de ces heureux enfants suspendait toute conversation sérieuse entre les parents il fallait les écouter regarder les beaux abricots qu’ ils rapportaient pour le dessert ", "les chers petits ne comprenaient pas pourquoi leur bonne maman avait des larmes dans les yeux lorsqu’ elle les embrassait le petit-château était un séjour délicieux PROPN le préférait à sa grande maison froide et triste rien ne manque ici disait -elle je suis aussi bien servie que si j’ avais là mes domestiques anne il est vrai suppléait à le manque de serviteurs elle préparait le café couvrait la table d’ une belle nappe blanche faisait paraître les tasses de réserve et ajoutait à l’ adresse de ses neveux d’ excellents petits gâteaux dont les parents réclamaient leur part ", "jamais hélène n’ avait été aussi affectueuse pour sa mère et ses sœurs personne n’ osait dire: nous sommes encore heureux mais il était évident que dieu consolait ces âmes généreuses le nom de le père revenait sans cesse dans la conversation on aimait à se rappeler sa bonté et son esprit ce qu’ il avait dit dans telle circonstance ce qu’ il eût pensé dans telle autre avec quelle patience ce bon père avait supporté l’ épreuve! " ]	[ "quand il y a un problème de le genre de celui de gérard blanc l' important est d' aller vite il faut une explication plausible tout de suite pour les journaux et la télé on improvise en se disant qu' il sera temps le lendemain de colmater on prend ce que l'on a sous la main il faut répondre à la minute à le bout d' une semaine il y a tellement d' informations contradictoires que plus personne n' y comprend rien tout se joue à le cours de les premières heures si vous voulez en avoir le cœur net télexez à le camberra on vous répondra sûrement que la société carard a été dissoute et que les propriétaires sont partis sans laisser d' adresse dalbois ouvrit le réfrigérateur il y prit un sac plastique d' où le sang gouttait et parsema son chemin de taches brunes ", "c’ est bien la meilleure preuve que je n’ aime pas le roi? PROPN février olympe me vint trouver hier et me dit je ne veux pas laisser à d’ autres le soin de vous apprendre mon prochain mariage une terrible angoisse m’ étreignit le cœur depuis que je sais les liens qui unissent m. le cardinal à la reine je me suis parfois épouvantée de la possibilité d’ un mariage entre le roi et olympe ", "il fut donc déclaré que PROPN ne pouvait pas être en ce lieu et l’on partit pour aller ailleurs continuer les poursuites en voyant s’ éloigner ses indignes persécuteurs PROPN se crut désormais à l’ abri de tout péril et il continua à le demeurer immobile tant qu’ il put entendre le bruit de leurs pas les sachant enfin éloignés son impatience le décida à le descendre de son pied d’ estal pour essayer de retourner dans l’ église qui ayant été déjà visitée lui paraissait devoir être désormais tranquille et le seul endroit son protecteur pourrait venir le trouver mais la destinée n’ était point lasse de le persécuter et à l’ instant ou ̀ il s’ élançait de son estrade une porte voisine s’ ouvrit et plusieurs frères noirs parurent on se peindrait difficilement la terreur dont ils furent saisis à la vue de ce qu’ ils prenaient pour le cadavre d’ un de leurs confrères ", "ne pensant à le rien mais digérant un de ces dîners exquis l’ avenir de la journée en province il se surprit à le justifier les usages de le pays il concevait pourquoi ces gens -là continuaient à se servir des cartes de la veille à les battre sur des tapis usés et comment ils arrivaient à ne plus s’ habiller ni pour eux-mêmes ni pour les autres il devinait je ne sais quelle philosophie dans le mouvement uniforme de cette vie circulaire dans le calme de ces habitudes logiques et dans l’ ignorance de les choses élégantes enfin il comprenait presque l’ inutilité de le luxe la ville de paris avec ses passions ses orages et ses plaisirs n’ était déjà plus dans son esprit que comme un souvenir d’ enfance ", "le plus pénible pour elle était de quitter mlle de francueil surtout en l’ état de santé précaire qui était maintenant le sien mais la pauvre demoiselle ne pouvait rien pour la protéger de le péril et ourida l’ ayant vue autrefois éluder les confidences que l’ orpheline malheureuse isolée aurait été heureuse de lui faire n’ avait même pas aujourd’hui la pensée de lui demander conseil en cette occurrence où cependant elle en aurait eu tant besoin un instinct l’ avertissait que mlle luce ne pouvait pas approuver son projet de fuite et que son intérêt serait même de le contrecarrer quand j’ aurai ma liberté d’ action pensa la jeune fille et aussi la part de fortune qui me revient je m’ emploierai en même temps que je rechercherai mon petit étienne à le délivrer cette pauvre femme de cette étrange servitude en laquelle la tient mme devarouze peut-être n’ y a -t-il là qu’ une question d’ argent une somme qu’ elle doit à la comtesse et qu’ elle est incapable de payer en songeant ainsi ourida regagna le rez-de-chaussée de la vieille maison mlle de francueil sommei", "d' une part côté chat c' est un reconnaissant ronron perpétuel ce sont d' affectueux\\n petits coups de crâne donnés sans relâche sur les respectables tibias de son protecteur d' autre part côté homme c' est un bon et grave sourire incessant sous les moustaches\\n et dans la barbe blanche c' est un avis tout amical d' avoir à le ménager le drap pantalons dans les transports trop passionnés de ses griffes enfin c' est une félicité sans nuages qui règne également dans les cœurs le lieutenant coquillard tout entier à son chat adoptif ce pauvre il a souffrir sur son épave il faut bien le gâter un peu! néglige même depuis jours la précieuse collection d' oiseaux de terre et de mer qu' il a préparée afin de l' offrir musée de le havre car le lieutenant coquillard est un naturaliste amateur un amateur d' une certaine force\\n cependant et il empaille tout ce qui lui tombe sous la main en fait de bipèdes le bipède appelé l' homme bien entendu on a eu même beaucoup de peine une fois à la table de le carré de les officiers à le lui faire\\n la ̂cher de les cailles de c", "–attendons mais qu’ un homme se tienne toujours de garde devant la porte on peut voir à le loin puisque la nuit est claire et il importe que nous ne soyons pas surpris les ordres de le docteur furent exécutés et quand il eut pris place sur un escabeau devant l’ âtre ses hommes se couchèrent sur des bottes de paille autour de lui .cependant cap matifou s’ était approché de le docteur il le regardait sans oser lui parler mais il était facile de comprendre ce qui l’ inquiétait tu veux savoir ce qu’ est devenu pointe pescade ", "il avait enfin apaisé et emmené avec lui la malheureuse corentin revoit bien cette fille elle avait sur le visage une tache de vin qu’ elle tentait par une coquetterie machinale de cacher toute morte de faim qu’ elle fût collot l’ avait recueillie lui avait offert sa table et sans doute son lit l’ avait réconfortée et remise sur pied il l’ avait trouvée vive et pas bête et lui avait pour finir donné dans les petits rôles muets de la pièce un emploi celui d’ une de les créatures d’ outre-monde qui soubresautent dans les jupes de les sorcières sur la lande de macbeth et elle en avait honte persuadée à le tort ou à le raison que c’ était sa tache et non pas sa vivacite ni sa misère qui lui avait valu ce sauvetage et cet emploi dont elle s’ était d’ ailleurs acquittée bravement ", "des motards engoncés comme dans un film de cocteau faisaient contrepoids à le leur sailledecar chargé de piles ficelées mais ils avaient tous ans et plus les stagiaires de rédaction berges à les prunes s’ interdisaient de montrer plus que le bout de leur nez dehors afin de ne pas la ̂cher d’ un œil la déesse information qui bourdonnait à les étages sous forme de papier pelucheux couvert de fautes d’ orthographe en lettres capitales industrieux négoce qui se donne des airs artistes le journal se ferait sans passion un regard vers le e mois un autre sur le téléscripteur qui cliquetait de sa mâchoire édentée de les nouvelles sans importance on rentrait de gigantesques rouleaux de papier vierge qui dans la plupart de les cas aurait gagné à le rester mais tel que c’ est je conçois fort bien que ces nuits agitées soient une drogue dans la vie de ces ouvriers qui se faisaient une gloire de continuer à le porter des blouses grises maculées d’ encre fraîche ", "je la connais moi sa position il est employé à la rue de c’ est un mouchard –qui vous l’ a dit? vous n’ en savez rien interrompait silvère dont l’ esprit droit finissait par être blessé des accusations mensongères de son oncle je n’ en sais rien tu crois cela " ]
le soleil frappe sur son ventre poli et de sa blanche main elle soutient en l’ air les flots de ses beaux cheveux où le vieux père océan a semé ses perles les plus parfaites on la peut voir elle ne cache rien car la pudeur n’ est faite que pour les laides et c’ est une invention moderne fille de le mépris chrétien de la forme et de la matière o vieux monde tout ce que tu as révéré est donc méprise tes idoles sont donc renversées dans la poussière	[ "de maigres anachorètes vêtus de lambeaux troués des martyrs tout sanglants et les épaules lacérées par les tigres de tes cirques se sont juchés sur les piédestaux de tes dieux si beaux et si charmants le christ a enveloppé le monde dans son linceul il faut que la beauté rougisse d’ elle-même et prenne un suaire beaux jeunes gens à les membres frottés d’ huile qui luttez dans le lycée ou le gymnase sous le ciel éclatant à le plein soleil de l’ attique devant la foule émerveillée jeunes filles de sparte qui dansez la bibase et qui courez nues jusqu’ à le sommet de le taygète reprenez vos tuniques et vos chlamydes votre règne est passé et vous pétrisseurs de marbre prométhées de le bronze brisez vos ciseaux il n’ y aura plus de sculpteurs ", "le monde palpable est mort une pensée ténébreuse et lugubre remplit seule l’ immensité de le vide cléomène va voir chez les tisserands quels plis fait le drap ou la toile virginité plante amère née sur un sol trempé de sang et dont la fleur étiolée et maladive s’ ouvre péniblement à l’ ombre humide de les cloîtres sous une froide pluie lustrale rose sans parfum et toute hérissée d’ épines tu as remplacé pour nous les belles et joyeuses roses baignées de nard et de falerne des danseuses de sybaris ", "le monde antique ne te connaissait pas fleur inféconde jamais tu n’ es entrée dans ses couronnes à les odeurs enivrantes dans cette société vigoureuse et bien portante on t’ eût dédaigneusement foulée à les pieds virginité mysticisme mélancolie mots inconnus maladies nouvelles apportées par le christ pâles spectres qui inondez notre monde de vos larmes glacées et qui le coude sur un nuage la main dans la postent dites pour toute parole: mort! vous n’ auriez pu mettre le pied sur cette terre si bien peuplée de dieux indulgents et folâtres ", "je considère la femme à la manière antique comme une belle esclave destinée à le nos plaisirs le christianisme ne l’ a pas réhabilitée à le mes yeux c’ est toujours pour moi quelque chose de dissemblable et d’ inférieur que l’on adore et dont on joue un hochet plus intelligent que s’ il était d’ ivoire ou d’ or et qui se relève lui-même si on le laisse tomber à le terre on m’ a dit à le cause de cela que je pensais mal de les femmes je trouve à le contraire que c’ est en penser fort bien ", "je ne sais pas en vérité pourquoi les femmes tiennent tant à le être regardées comme des hommes je conçois que l’on ait envie d’ être serpent boa lion ou éléphant mais que l’on ait envie d’ être homme c’ est ce qui me passe tout à le fait si j’ avais été à le concile de quand s’ y agita cette importante question à le savoir si la femme est un homme j’ aurais assurément opiné pour la négative j’ ai fait en ma vie quelques vers amoureux ou du moins qui avaient la prétention de passer pour tels ", "je viens d’ en relire une partie le sentiment de l’ amour moderne y manque totalement si cela était écrit en distiques latins à le lieu d’ être en rimes françaises on le pourrait prendre pour l’ œuvre d’ un mauvais poète de le temps d’ auguste et je m’ étonne que les femmes pour qui ils étaient faits à le lieu d’ en être fort charmées ne s’ en soient pas fâchées sérieusement il est vrai que les femmes ne s’ entendent pas plus en poésie que les choux et les roses ce qui est très naturel et très simple étant elles-mêmes la poésie ou tout à le moins les meilleurs instruments de poésie: la flûte n’ entend ni ne comprend l’ air que l’on joue sur elle ", "dans ces vers il n’ est parlé que de l’ or ou de l’ ébène de les cheveux de la finesse miraculeuse de la peau de la rondeur de le bras de la petitesse de les pieds et de la forme délicate de la main et le tout se termine par une humble supplique à la divinité d’ octroyer à le plus vite la jouissance de toutes ces belles choses à les endroits triomphants ce ne sont que guirlandes suspendues à le seuil pluies de fleurs parfums brûlés addition de baisers catullienne nuits blanches et charmantes querelles à l’ aurore avec injonctions à la susdite aurore de retourner se cacher derrière les rideaux de safran de le vieux tithon c’ est un éclat sans chaleur une sonorité sans vibration cela est exact poli fait avec une égale curiosite mais à le travers tous les raffinements et les voiles de l’ expression on devine la voix brève et dure de le maître qui tâche de s’ adoucir en parlant à l’ esclave ", "ce n’ est point comme dans les poésies érotiques faites depuis l’ ère chrétienne une âme qui demande à une autre âme de l’ aimer parce qu’ elle l’ aime; ce n’ est point un lac azuré et souriant qui invite un ruisseau à se fondre dans son sein pour refléter ensemble les étoiles de le ciel; ce n’ est point un couple de colombes ouvrant les ailes en même temps pour voler à le même nid vous êtes belle; hâtez-vous qui sait si vous vivrez demain ", "votre chevelure est plus noire que la peau lustrée d’ une vierge éthiopienne hâtez-vous dans quelques années d’ ici de minces fils d’ argent se glisseront dans ces touffes épaisses ces roses sentent bon aujourd’hui demain elles auront l’ odeur de la mort et ne seront plus que des cadavres de roses respirons tes roses tant qu’ elles ressemblent à le tes joues; embrassons tes joues tant qu’ elles ressemblent à le tes roses " ]	[ "indignation de ma mère institutrice de village elle ne s’ était pas esquintée pour que son fils soit comme elle etre boursier complet et ne pas en profiter on n’ a pas idée il fallait monter à l’ échelon suivant après ans de khâgne je n’ étais pas professeur et je ne pouvais plus être instituteur tel il était quand je l’ ai connu et tel il est resté il est rare que l’ enseignement universitaire provoque une pareille aversion mais elle n’ est pas inexplicable je suis à le même d’ observer chaque jour à le quel point la parole de le professeur qui bourdonne une heure et souvent heures de suite à les oreilles de l’ élève est une parole dégradée déchue et par conséquent mensongère ", "il faut aussi arriver un soir où on soit d’ humeur avenante et accueillant sans quoi vous risquerez fort d’ être consigné dans le couloir avec ces mots rébarbatifs jetés à le travers la porte d’ une petite voix impatiente: n’ entrez pas ma figure n’ est pas faite c’ est bien ce qui faillit m’ arriver l’ autre soir heureusement j’ avais déjà réussi à me glisser à le moitié dans la loge et je m’ étais fait si câlin si humble si plat même qu’ on avait eu pitié de moi et qu’ on m’ avait laissé m’ asseoir dans un coin où je m’ efforçai de tenir le moins de place possible –puisque vous êtes là restez mais que je n’ entende plus parler de vous vous serez sage vous le jurez je jurai tout ce qu’ on voulut naturellement et je m’ appliquai à le tenir mon serment si religieusement que je crois bien qu’ à le bout de très peu de temps on avait fini par oublier que j’ étais là les oreilles et les yeux grands ouverts dans mon coin et ne perdant pas un mot de le dialogue si amusant parfois de fantaisie et de laisser aller avec PROPN le coiffeur ou thérèse l’ habilleuse ni un s", "tout le monde s’ était mis à la besogne sentant vaguement qu’ il y allait de l’ honneur et de le bon renom de la commune dans l’ opinion de les étrangers pour une fois les dissensions intestines qui travaillent ces petits villages s’ étaient tues; les républicains les rouges comme on dit là-bas s’ attelaient à la besogne avec la même ardeur que les calotins et les mangeurs de bon dieu car la cérémonie qui se préparait était chose d’ importance et chacun avait à le cœur d’ être prêt les fumiers une fois enlevés on combla les trous béants dans la terre fangeuse noircie par les suintements de le purin avec des brassées de roseaux que les femmes avaient coupés dans les mares et le long de les haies cela faisait devant chaque maison un tapis de verdure d’ où montaient des odeurs fraîches et pénétrantes ", "elles causaient entre elles quand hommes entrèrent dans l’ antichambre ils étaient mis comme d’ honnêtes et modestes citoyens leur physionomie n’ avait rien qui fût de nature à le attirer les regards ou à éveiller les soupçons et cependant à le peine furent -ils entrés que la sauton et la grosse-tête réprimèrent à le grand’peine un mouvement de surprise mêlée de terreur aucun de les hommes ne s’ aperçut de cet incident car presque aussitôt les femmes appelées par un officier de police quittèrent l’ antichambre et pénétrèrent dans le cabinet de le juge de paix mais elles n’ étaient pas encore bien remises de leur émotion et de leur frayeur et m. daubanton remarqua leur trouble qu’ elles ne cherchaient pas de le reste à le cacher ", "à le lieu\\ d\\' y aller à la castagne et de crever le décor il faut avancer prudemment bien mûrir chaque geste bien penser chaque parole et ne jouer qu\\ à le coup sûr portant un toast à le mes hôtes je répète ma joie de me trouver parmi eux je leur assure que sitôt rentré en france je leur ferai livrer quelques caisses de dom pérignon pour les remercier de leur inoubliable accueil est entrée en matière rêvée comme disait un vidangeur de mes relations je mets en paralle ̀le whisky et champagne ", "puis je demanderais doucement si l’on ne pouvait pas maintenant comme eux-mêmes l’ avaient fait interroger les choses prochaines le présent s’ il ne venait pas un moment mais lequel où l’on était de taille à le leur tenir le langage requis à le leur extorquer la réponse aussi massives hirsutes et malintentionnées qu’ on les voudra il n’ y avait que lui pour m’ entendre il saurait de quoi je parlais ", "—alors occupez -vous d’ une autre femme j’ essaie la lucrezia va être défaite quand elle apprendra comment ton fils le front de brigante se plissa il aime son fils pensa le commissaire il eut un mouvement de plaisir d’ avoir découvert une faille à la force de brigante ", "le faire m’ obligerait à le me revoir devant ma glace ou à la sortie de les tasses je chante ce que jamais je n’ eusse chanté par exemple cet épouvantable c’ est nous qui sommes les hiboux les apaches les voyous qui depuis que je le chantai à le ans à la roquette me revient en mémoire chaque fois nouvelle que je rentre en prison je lis ce que je ne lirais jamais ailleurs et j’ y crois les romans de je crois à le monde de les prisons à ses habitudes réprouvées j’ accepte d’ y vivre comme j’ accepterais mort de vivre dans un cimetière pourvu que j’ y vécusse en véritable mort ", "il ne veut pas que les petits enfants aient froid envoie-lui un baiser et serrant le petit être dans ses bras elle s’ échappe avec l’ agilité d’ une chatte et s’ enfonce dans un corridor qui si j’ en crois l’ odeur mène à une cuisine j’ entre chez moi thérèse qui peut donc être cette jeune mère que j’ ai vue nu-tête dans l’ escalier avec un joli petit garçon ", "s’ écria madeleine toute boudeuse —je ne danserai ni ne valserai lui dit tout bas et vivement amaury comme l’ avait dit amaury madeleine que la fièvre pouvait par moments faire sortir de son caractère était la bonté même cette abnégation de tout ce qui l’ entourait la toucha profondément —eh bien " ]
le flot se retirait sensiblement et avait déjà découvert une assez grande distance le marin ne parlait pas ne regardait même plus –eh bien le helm lui demanda la duchesse vous ne dites plus rien je suis pourtant dans une grande inquiétude –madame répondit gravement le marin je vous assure qu’ il s’ est passé là quelque chose d’ extraordinaire le mort est certainement parti tout seul et il a emporté le pistolet	[ "la duchesse eut un éclat de rire nerveux effrayant il n’ y a pas de quoi rire reprit le helm froidement si le mort n’ est pas parti tout seul c’ est que quelqu’un est venu le chercher –qui voulez-vous –je ne veux rien je dis ce qui est –je ne puis vous comprendre en vérité le helm ", "–c’ est pourtant bien simple ce que je vous dis là –mais c’ est impossible le helm hocha la tête et répondit à la duchesse il n’ y a rien d’ impossible madame et c’ est toujours ce qui semble impossible qui arrive –expliquez -vous de grâce –je ne puis mais tenez apercevez -vous sur la mer là après les rocs des points noirs à le côté les uns de les autres ", "–je les vois en effet –ce sont les pieux que les pêcheurs placent de distance en distance pour attacher leurs filets si les filets y sont nous serons fixés –s’ ils n’ y sont plus ne changera rien à ma conviction seulement j’ aurai plus de peine à le vous persuader ", "–mais je vous crois mon ami je crois tout ce que vous me dites tout ce que vous avez prédit s’ est réalisé j’ ai en vous une confiance entière –eh bien si c’ est vrai ce que vous dites là répondez -moi franchement –parlez –d’ autres que vous peuvent -ils avoir un intérêt à s’ emparer de le corps de ce danguy ", "–personne. –et du pistolet –personne que je sache –sur votre foi? –sur mon honneur –alors je n’ y comprends plus rien en n’ apercevant ni l’ arme ni le corps j’ ai de nouveau interrogé la falaise j’ avais cru d’ abord que le pistolet était tombé se détachant de la glaise par son propre poids il n’ en est rien; quelqu’un l’ a pris quelqu’un l’ a fait tomber –nul homme ne saurait gravir en si peu de temps une pente aussi droite et une pareille hauteur ", "–madame les contrebandiers jettent leurs marchandises sur les falaises sur les rochers partout où ils peuvent lorsqu’ ils sont traqués il arrive parfois que plus d’ un objet reste accroché comme ce morceau de velours rouge que vous voyez là-haut dans ce cas ils ont un instrument des plus simples pour s’ emparer de l’ objet c’ est une ficelle qui se termine par ou fouets à le bout de lesquels se trouve une balle de plomb ils appellent ça la fouilleuse et ils sont d’ une adresse étonnante pour la lancer ", "ils la font voltiger dans l’ espace à des hauteurs extraordinaires et il est bien rare qu’ une de les balles n’ atteigne pas l’ objet convoité quelquefois les le frappent et le ramènent avec une sûreté qui tient du prodige vous ne me croyez pas; eh bien! regardez vous avez de bons yeux ne voyez -vous pas quelque chose là-haut comme les traces d’ une main de diable qui aurait doigts –je m’ y perds fit la duchesse anxieuse accablée ", "–et tenez reprit le helm en portant son regard sur la mer tenez voici les poteaux à le sec les filets sont après et le corps n’ est pas dedans je le savais bien la mer n’ aime pas les cadavres frais elle les rejette et ne les emporte jamais madame de PROPN avait une grande dose d’ énergie; si elle eût vu dans la chaîne de les événements qui se succédaient la main d’ un ennemi aussi fort qu’ il eût été elle aurait relevé la tête mais elle se sentait frappée sans voir la main qui lui portait de si terribles coups et son esprit était troublé ", "–attendez attendez s’ écria le helm le sable de le chemin va dire la vérité il s’ élança vers le sentier opposé à le celui qui conduisait à la ferme de le haut-pas et il revint à le bout de quelques minutes en criant: –venez venez la duchesse marcha vers lui non par sa propre volonté toutefois elle obéissait à le celle de le helm qui en peu de temps avait pris un ascendant extraordinaire sur cette organisation nerveuse –tenez madame la princesse regardez dit -il la mer atout effacé jusqu’ ici " ]	[ "–ils les mettent généralement à le mort –quelle horreur s’ écria antoinette et comme vous dites cela tranquillement –que voulez -vous la mort vient toujours tôt ou tard ces braves gens l’ avancent un peu voilà tout et comme ils ne sont pas cruels ils choisissent une mort expéditive qui épargne à le patient la souffrance –voilà une philosophie! et ceux qu’ ils ne tuent pas qu’ en font -ils ", "pourquoi le connaissant comme vous le connaissiez avez -vous continué à le avoir de les relations intimes avec lui elle prit d’ abord la chose légèrement lui ou un autre il me fallait quand même quelqu’un puis plus gravement avec moi c’ était un homme différent il n’ éprouvait pas le besoin de bluffer de jouer les matamores à le contraire il laissait voir sa vulnérabilité ", "si tu lui avais ouvert c’ est les autres qu’ ils auraient également coffrés tu sais bien ceux que tu cachais à la cave rosenbaum le bijoutier avec sa fille et son gendre le petit uzan tu sais celui qui est devenu après la guerre électricien porte des lilas il est revenu te voir tu te souviens il y a ans pour te remercier lui et sa femme oui tu as raison c’ est possible oui le petit uzan a me dit quelque chose tout ç a paraît si loin il faisait un effort désespéré pour se souvenir et c’ était comme si cette lâcheté qu’ il pensait avoir commise cette nuit de le 2juin veille de l’ ascension l’ avait rendu lui qui pouvait se rappeler le moindre geste d’ une enfance lointaine et banale à le ménilmontant et en faire toute une épopée totalement amnésique quant à le seul acte de bravoure dont il eût pu se targuer il parvint non sans peine à le bout de quelques années à se persuader que s’ il avait été lâche cette nuit-là il n’ avait pas été tout à le fait salaud puisqu’ il avait sauvé une famille juive ", "—je vous en conjure monsieur disait -elle eloignez -vous il en est temps encore —allons approuva le vicomte un bon mouvement filez à l’ anglaise et sauvez la caisse ces derniers mots furent comme la goutte d’ eau qui fait déborder la coupe rouge ému troublé assailli par les plus étranges idées pascal écarta mme d’ argelès et d’ un pas roide se dirigea vers la salle à le manger a son entrée toutes les conversations cessèrent il ne put pas ne pas comprendre qu’ il venait d’ être question de lui ", "chaque semaine une fois kaka-san était soigneusement repeignée et recoiffée par son mari aveugle ses bras à le elle ne pouvaient plus se lever assez haut pour construire son chignon de japonaise et toto-san avait appris a tâtons à le mains tremblantes il caressait la pauvre vieille tête qui se laissait tripoter avec un abandon câlin et cela rappelait en plus triste ces toilettes à le que se font les singes les cheveux étaient rares et PROPN ne trouvait plus grand’chose à le peigner sur ce parchemin jaune ridé comme la peau de les pommes en hiver il réussissait pourtant à le former de les coques qu’ il disposait avec un goût nippon ", "un remède n' est jamais ragoûtant et ce que je vous indique là c' est un remède ce qui vous blesse n' est -ce pas c' est que la personne en question porte votre nom et que ce qui abaisse votre nom vous abaisse vous-même je comprends cela et si j' osais je dirais moi vieux roturier que je sens cela mais que voulez -vous il ne faut pas penser à le vous il ne faut que penser à le votre petite-fille et à le assurer son bonheur —jamais la personne dont vous parlez n' accepterait un pareil marché ", "tu n' es pas belle comme une femme puisque tu es maman maman lorsque tu es assise à la fenêtre tu couds et tu penses je sais bien à le quoi tu penses tes pensées ressemblent à une allée de vieux tilleuls ou c' est toujours plein d' ombre et tu t' y promènes en respirant tu t' y promènes parce que le jour est gris parce que ton âme est calme et parce qu' une âme calme n' aime pas les changements ", "finalement les amis franchirent le pas: arrivés où ils en étaient que faire d’ autre ils avaient engagé leurs économies jusqu’ à le dernier dans leur bureau de la mairie ils se sont établi une patente sous un faux nom et sont allés se présenter à l’ agence locale de la guilde en marchands souhaitant faire de bonnes affaires avec le ghetto et un soir juste après la ronde de le guet ils ont pris la route et rapidement se sont retrouvés devant un puits de bonne taille astucieusement camouflé creusé dans l’ arrière-cour d’ une maison à le moitié écroulée jouxtant un antique cimetière réputé pour ses mauvaises rumeurs un homoncule parfaitement nyctalope les attendait il les installa aussitôt dans une nacelle actionna une sonnerie et leviers et voilà le véhicule entamant une descente vertigineuse dans le ventre de la terre une dizaine d’ heures plus tard après détours dans une fourmilière cyclopéenne passant sous le rempart et le champ de mines ils émergèrent dans le ghetto dit des renégats le plus vaste de le pays son simple nom faisait s’ évanouir les croya", "puis laissant en arrière san il traversa la zone septentrionale de le pacifique jusqu’ à la presqu’île de le kamtchatka sous les yeux de les passagers de l’ aviateur s’ étendirent alors les régions de le céleste empire et pékin la capitale chinoise fut aperçue dans sa quadruple enceinte enlevé par ses hélices suspensives l’ aviateur monta à de plus hautes altitudes dépassant les cimes de l’ himalaya ses sommets blancs de neige et ses glaciers étincelants cette route vers l’ ouest il n’ en dévia pas après avoir battu l’ air au-dessus de la perse et de la mer caspienne il franchit la frontière européenne puis les steppes moscovites en suivant la vallée de la PROPN aperçu de moscou aperçu de pétersbourg signalé par les habitants de la finlande par des pêcheurs de la baltique ", "donner un titre à les moments de sa vie comme on le fait à l’ école pour des passages littéraires est peut-être un moyen de la maîtriser il n’ a pas répondu à la lettre par la suite nous nous sommes téléphoné quelquefois de façon purement phatique cela aussi est fini quand il m’ arrive de penser à son sexe je le vois tel qu’ il m’ est apparu la première nuit barrant son ventre à la hauteur de mes yeux dans le lit sur lequel j’ étais étendue; grand et puissant renflé en massue à l’ extrémité " ]
d' abord je ne fus jamais princesse a quoi bon parler d' un mariage qui ne me laisse pas même un nom —cependant si ton mari a repris son titre avant de mourir et sa fortune dis devait être énorme la fortune d' un prince russe tais -toi je ne sais j' ignore les lois de son pays j' ai eu l' amour de cet être adorable et son estime puisqu' il m' éleva jusqu' à le lui c' est assez pour que je garde cette fierté de cœur cette pureté de vie que les parisiens ne comprennent pas bertile étreignit plus tendrement sa grande amie soupira -t-elle comme tu dois être heureuse	[ "—je l' ai été mais tu as eu cela ce sort merveilleux insista l' enfant qui ne concevait rien sinon l' éblouissement de l' aventure je l' ai payé si cher —est -ce que le prince boris —ton beau-frère en somme —est méchant pour toi? méchant ni bon il m' ignore ", "quand il me rencontre dans les coulisses il me salue comme il saluerait une autre femme qu' il connaîtrait de vue tout à le plus il a eu un bon mouvement pour moi autrefois mais cela n' a pas duré —quel bon mouvement —il m' a témoigné une véritable sollicitude après le départ de son frère pour la mandchourie mais les circonstances étaient spéciales s' interrompit bertile attendait ", "l' étoile coupa court: ne parlons plus de tout cela veux -tu? un instant de silence les charmantes créatures rêvaient blotties l' une contre l' autre elles rêvaient de l' amour de leur jeunesse brève de la vie qui vous surprend et qui passe chacune croyait entendre trembler le cœur de l' autre a la fin très bas: quand on a aimé autant que tu as aimé le prince dimitri est -ce qu' on peut guérir oublier une flamme ardente brûla les joues de flaviana monta jusqu' à son front elle se détacha comme blessée ", "pourquoi me poses -tu cette question bertile retomba en arrière sur ses coussins ses yeux se mouillèrent elle dit seulement: pour savoir la regarda aussi pâle maintenant que la petite malade quand on a souffert murmura -t-elle il n' y a qu' un sentiment où le cœur puisse encore se prendre: la pitié sur les paupières humides de bertile lentement le voile de les paupières s' abaissa on eût dit que l' énigmatique réponse lui suffisait ", "mais son mince visage à les yeux clos exprima soudain une douleur au-dessus de son âge une crispation désolée fit fléchir la bouche dont les commissures tressaillaient interdite anxieuse se pencha et elle entendit alors ces mots s' échapper avec une intonation un peu amère des lèvres ingénues moi si je perdais un tel amour je sens que j' en mourrais —bertile quelle enfant impressionnable ce que je t' ai dit t' a trop émue voyons petite folle sais -tu ce que c' est qu' aimer parle -t-on ainsi de mourir grondait tendrement troublée par l' accent par l' expression par l' air véritablement de mourante où tout à le coup s' aggravaient les mots la voix l' aspect de la jeune fille ", "mais à la porte on frappa la femme de chambre venait annoncer le docteur delchaume le nom résonna étrangement et bertile craignirent de se regarder pourtant elles se regardèrent malgré elles ", "alors précipitamment comme pour rompre un malaise la petite malade s' écria ce n' est pas pour moi qu' il vient ce matin il avait demandé ton heure pour causer avec toi d' ailleurs je suis guérie pas besoin —mieux vaut qu' il te voie d' abord ma chérie non non eh bien soit mais je vais lui dire que notre bertile n' est pas sage qu' elle est bien fiévreuse ce matin en effet ce furent ses premières paroles à le leur ami dans le petit salon ", "cette pauvre enfant a -t-elle eu quelque chose qui l' ait énervée demanda le jeune docteur une ombre rose passa sur le délicat visage à le teint mat de la célèbre danseuse je crains qu' elle ne commence à le prendre peur à le regretter demanda raymond le bonheur qu' elle n' aura pas connu la vie pauvre fillette soupira le jeune homme ", "vraiment nous ne la sauverons pas a cette question balbutiée raymond ne répondit que par un geste de découragement vague ses yeux pleins d' un souci brûlant s' attachaient à le ceux de le cœur de cet homme débordait de tout autre chose que de préoccupations professionnelles même l' état de sa gentille malade préférée à le cause de celle qui la protégeait ne s' imposait pas à sa pensée pour lui en ce moment il ne s' agissait guère de bertile " ]	[ "j’ en ai conclu qu’ elle n’ avait que vous en tête mais ce n’ était pas assez et malgré la chaleur je suis venu comment dit -on –merci mon bon maître –seulement je ne savais où vous trouver; vous ne m’ avez guère donné de vos nouvelles ", "suivez demain matin le chemin de l’ autre côté de le village jusqu’ à le moutier lui dit -il c’ est à le lieues d’ ici vous irez chez mon frère le forgeron pour qui je vais vous donner un mot d’ écrit je lui ai appris à le lire il vous recevra bien et vous fera conduire par la traverse jusqu’ à le bourg de tallec où vous trouverez la grand’route cela vous aura fait gagner un bon bout de chemin la femme de mon frère a ses parents à le tallec elle vous adressera chez eux je vais lui marquer cela dans ma lettre et ils ne refuseront pas de vous être utiles pierre remercia le bon magister et attendit sa lettre qui fut longue à le écrire il est vrai qu’ elle était d’ une si belle écriture ", "il mentait l’ alcool le faisait mentir il n’ avait jamais été contraint à le faire la manche nous on a été élevés à la dure pas comme des chochottes et quand on faisait n’ importe quoi ç a passait pas pas si facilement et regardez ce que ç a fait il s’ est tourné vers moi les yeux injectés de sang la bave qui coulait sur ses joues et ses rots sur le point de vomir à le chaque parole qu’ il prononçait ", "la pauvre pélagie ne se réveilla de son long sommeil que pour vivre d’ une existence qui ressemblait à une incessante et douloureuse agonie les yeux fixés sur l’ abîme ou elle était tombée honteuse d’ elle-même jusqu’ à le prendre en aversion les miroirs jusqu’ à le envier la paralysie de ses facultés elle se caoha à le tous les regards elle véeut dans le pavillon comme dans une thé se mortifia par des jeûnes tels que n’ eussent été mes prières et mes supplications elle se fût laissé mourir de faim quelque temps auparavant un peintre d’ un rare mérite avait fait d’ après elle un portrait digne des plus grands maîtres elle songea à le détruire cette image dont la vue ne lui faisait sentir que plus amèrement son abaissement d’ aujourd’hui mais ne l’ osant par respect pour l’ œuvre elle se borna à la tenir constamment cachée sous une gaze noire ", "et tout autour des barils déjà remplis des enfants enguirlandés de lierre et des fillettes couronnées de grappes vermeilles dansaient la ronde et la farandole parfois messire guy et son compaing gaucher restaient en arrière n’ ayant nul souci de dame godelive et de son écuyer qui cheminaient paisiblement désormais rassurés sur les fantaisies et caprices de le petit baron revenu à l’ obéissance de le moins le croyaient -ils car s’ ils eussent écouté les amis ou si quelque follet farfadet ou lutin en croupe sur leurs palefrois caparaçonnés d’ écarlate fût venu murmurer à le leurs oreilles ce que disait jacquelin gaucher à le sire de champlaurent ils n’ eussent pas hésité à le rebrousser chemin plutôt que d’ exposer leur dignité à de sanglants affronts foi de moi cher guy mon gentil seigneur disait en effet ce gaucher d’ une voix adoucie à le dessein et de le ton insinuant d’ un subalterne parlant à son maître on vous mène à le ces épousailles comme une brebis à la bergerie et vous n’ êtes mie étonné d’ être contraint à le mariage tout ainsi que fils de mon", "il nous l’ a dit un jour quand ses parents sont morts il s’ est trouvé sans fortune ou presque il était à le londres où il cherchait une position il avait toujours eu le goût de le sport un anglais qu’ il avait connu à l’ ambulance car il a été blessé comme soldat vous avez remarqué son ruban était danseur dans un hôtel ", "tu ne diras pas qu' il n' est pas juif assurément non et gardes ce calme en le voyant nous faire cette injure je suis à le moins aussi que vous surpris ", "–votre ton mystérieux m’ effraye tom il faut absolument que je cause avec vous quelques minutes milady –eh bien marchez à le côté de moi tom et parlez nous sommes presque seuls en ce moment et personne ne nous entendra j’ ai un secret à le vous confier –un secret –un secret qui vous eût comblé de joie il y a quelques années ", "celui-ci devait déposer les fidèles l’ un à une gare l’ autre à une autre en finissant par moi aucun autre n’ allant aussi loin que balbec et en commençant par les cambremer ceux-ci pour ne pas faire monter leurs chevaux dans la nuit jusqu’ à la raspelière prirent le train avec nous à le donville-féterne la station la plus rapprochée de chez eux n’ était pas en effet celle-ci qui déjà un peu distante de le village l’ est encore plus de le château mais la sogne en arrivant à la gare de donville-féterne m. de PROPN tint à le donner la pièce comme disait françoise à le cocher de les verdurin justement le gentil cocher sensible à le idées mélancoliques car m. de cambremer était généreux et en cela était plutôt de le côté de sa maman mais soit que le côté de son papa intervînt ici tout en donnant il éprouvait le scrupule d’ une erreur commise soit par lui qui voyant mal donnerait par exemple un sou pour un franc soit par le destinataire qui ne s’ apercevrait pas de l’ importance de le don qu’ il lui faisait ", "elle se mue en autre chose voilà mois– depuis paris– que vous me faites vivre dans une maison en flammes il fallait que j’ y meure asphyxiée ou que je saute par la fenêtre et me casse les reins ce que j’ ai fait je n’ implore pas je n’ implorerai jamais quoi que ce soit de vous mais je vous le redis sérieusement irrévocablement si je dois renoncer à l’ espoir d’ être vôtre un jour la vie n’ a plus de sens pour moi " ]
je n’ ose point donner l’ éveil à le nos bûcheux car si mon père pensait que j’ ai surpris et trahi quelque secret de la confrérie il me retirerait l’ estime et la confiance il est accoutumé à le me voir aussi courageuse qu’ une femme peut l’ être dans les dangers mais depuis la malheureuse affaire de malzac je vous confesse que je n’ ai plus de courage de le tout et que je suis tentée d’ aller me jeter à le milieu de la bataille tant j’ en crains les suites pour ceux que j’ aime. –et c’ est là ma brave fille ce que vous appelez manquer de courage répondis -je à le thérence allons restez tranquille et laissez -moi faire	[ "le diable sera bien malin si je ne découvre et surprends de moi-même et sans qu’ on vous soupçonne le secret de les sonneurs et que votre père m’ en blâme qu’ il me chasse d’ auprès de lui et me retire tout le bonheur que j’ ai songé de gagner ç a ne fait rien thérence pourvu que je vous le ramène ou que je vous le renvoie sain et sauf ainsi qu’ huriel je serai assez payé ne dussé -je point vous revoir adieu contenez vos angoisses ne dites rien à le brulette elle y perdrait la tête je saurai vitement ce qu’ il faut faire n’ ayez point l’ air de rien savoir ", "je prends tout sur mon dos.thérence se jeta à le mon cou et m’ embrassa sur les joues avec toute l’ innocence d’ une bonne fille et rempli de courage et de confiance je me mis à l’ œuvre .je commençai par aller chercher léonard que je savais être un bon gars très fort et hardi et grandement attaché à le père bastien encore qu’ il fût un peu jaloux de moi à le sujet de thérence il entra dans mon plan et je le consultai sur ce qu’ il pouvait savoir de le nombre de les sonneurs appelés à le concours et de le lieu où nous pourrions les aller surveiller il ne me put rien dire de le premier point quant à le second il m’ apprit que le concours ne se faisait point secrètement et qu’ on le disait fixé pour l’ heure d’ après vêpres à le saint-chartier dans le cabaret de benoît la délibération qui devait s’ ensuivre était la seule chose où les sonneurs se retiraient entre eux ", "mais c’ était toujours dans la maison même et leur jugement était rendu en public .je pensai alors qu’ une demi-douzaine de garçons bien résolus suffiraient à le rétablir la paix si comme thérence le pensait il survenait des querelles et que la justice étant de notre côté nous trouverions bien à le pays des bons enfants qui nous donneraient un coup de main je fis donc le choix de mes compagnons avec léonard et nous en trouvâmes bien consentants à le nous suivre ce qui avec nous faisait le nombre souhaité ils n’ hésitèrent que sur une chose la crainte de déplaire à le leur maître en lui portant secours malgré lui mais je leur jurai que le grand bûcheux ne saurait jamais leurs bonnes intentions s’ ils le souhaitaient; que nous serions amenés comme par le hasard et enfin que si quelqu’un en devait être blâmé ils pourraient tout rejeter sur moi qui les aurais attirés là pour boire sans les prévenir de rien .nous étant ainsi accordés j’ allai dire à le thérence que nous étions en mesure contre n’ importe quel danger et nous munissant chacun d’ une bonne triqu", "en somme je ne fus pas fâché d’ y installer ma réserve et leur recommandant bien de ne se point ivrer je me coulai dans la maison où je comptai cornemuseux de profession sans parler d’ huriel et de son père qui étaient attablés à le coin le plus obscur de la salle le chapeau sur les yeux et d’ autant moins aisés à le reconnaître que peu de ceux qui se trouvaient là les avaient aperçus ou rencontrés dans le pays je fis comme si je ne les voyais point et parlant haut à le leur portée je m’ enquis à le benoît de cette bande de sonneurs réunis à le son auberge comme d’ une chose dont je n’ avais pas seulement ouï parler et dont je ne connaissais point le motif –comment me dit le patron qui relevait de sa maladie et qui était beaucoup blêmi et mandréaffaibli amaigri. ne sais -tu point que joseph ton ancien ami le garçon de ma ménagère va passer à le concours avec le fils carnat je ne te cache pas que c’ est une sottise me dit -il tout bas la mère s’ en désole et craint les mauvaises raisons qui s’ échangent dans ces sortes de conseils ", "mêmement elle en est si troublée qu’ elle en perd la tête et qu’ on se plaint d’ être mal servi céans pour la première fois –vous puis -je aider en quelque chose? lui dis -je souhaitant d’ avoir une raison pour rester en dedans et tourner autour de les tables –ma foi mon garçon répondit -il si tu y as bonne volonté tu me rendras service car je ne te cache pas que je suis encore faible et ne peux pas me baisser pour tirer le vin sans avoir le vertige mais j’ ai confiance en toi: voilà la clef de le cellier ", "charge-toi de remplir et d’ apporter les pichets j’ espère que la mariton et ses aides de cuisine suffiront à le restant de le service.je ne me le fis point dire fois j’ allai avertir mes compagnons de l’ emploi que je prenais pour le bien de la chose et je fis la besogne de sommelier qui me permit de tout voir et de tout entendre PROPN et carnat le jeune étaient chacun à le bout d’ une grande table régalant toute la sonnerie chacun par moitié il y régnait plus de bruit que de plaisir on criait et chantait pour se dispenser de causer car on était sur la défensive de part et d’ autre et on y sentait les intérêts et les jalousies en émoi observai bientôt que tous les sonneurs n’ étaient pas comme je l’ avais craint de le parti de les carnat contre joseph; ", "car si bien que se tienne une confrérie il y a toujours quelque vieille pique qui y met le désaccord mais je vis aussi peu à le peu qu’ il n’ y avait là rien de rassurant pour joseph parce que ceux qui ne voulaient point de son concurrent ne voulaient pas de lui davantage et souhaitaient voir mandrer le nombre de les ménétriers par la retraite de le vieux carnat il me parut même que c’ était le grand nombre qui pensait ainsi et j’ augurai que les aspirants seraient évincés après qu’ on eut festiné environ heures le concours fut ouvert le silence ne fut point requis car la cornemuse en une chambre n’ est point un instrument qui s’ embarrasse des autres bruits et les chanteurs ne s’ y obstinent pas longtemps ", "il vint une foule de monde à les alentours de la maison mes camarades grimpèrent du dehors sur la croisée ouverte je ne me plaçai pas loin d’ eux PROPN et son père ne bougèrent de leur coin carnat désigné par le sort pour commencer monta sur l’ arche à le pain et encouragé par son père qui ne se pouvait retenir de lui marquer la mesure avec ses sabots commença de sonner une demi-heure durant sur l’ ancienne musette de le pays à le petit bourdon ", "il en sonna fort mal étant fort ému et je vis que cela faisait plaisir à la plus grande partie de les sonneurs ils gardèrent le silence comme ils avaient coutume de faire pour se donner l’ air important mais les autres assistants le gardèrent aussi ce qui fâcha bien le pauvre garçon car il avait espéré un peu d’ encouragement et son père commença de ruminer en grand dépit laissant voir la vengeance et la méchanceté de son naturel .quand ce vint à le joseph il s’ arracha d’ auprès de sa mère qui tout le temps l’ avait supplié en lui parlant bas de ne se point mettre sur les rangs il monta sur l’ arche tenant avec beaucoup d’ aisance sa grande cornemuse bourbonnaise qui éblouit tous les yeux par ses ornements d’ argent ses miroirs et la longueur de ses bourdons PROPN avait l’ air fier et regardait comme en pitié ceux qui l’ allaient écouter " ]	[ "martin latouche subissait ce dévouement avec la résignation d’ un martyr le grand jean-jacques lui aussi connut des épreuves de ce genre et cela ne l’ a pas empêché d’ écrire la nouvelle héloïse martin latouche malgré la haine de babette pour la mélodie et les instruments à le vent n’ en avait pas moins rédigé fort correctement en gros volumes une histoire de la musique qui avait obtenu les plus hautes récompenses à l’ académie française m. hippolyte patard s’ arrêta dans le couloir à l’ entrée de la cour persuadé qu’ il venait de voir sortir et d’ entendre la terrible babette il pensait bien qu’ elle allait revenir ", "je vous en prie –ce soir vous serez satisfaite si vous en souffrez un peu me pardonnerez-vous –oui si vous ne m’ avez pas trompée pierre lui jeta un regard qui en disait plus long que toutes les déclarations et sortit ", "emprosine princesse byzantine toxicomane et lesbienne simone bouquereau et irène de tranzé ex-pensionnaires de le one-two-two; la baronne qui aimait le champagne et les fleurs fraîches tous ces personnages fréquentaient le bis avec assiduité ils avaient brusquement surgi de le black-out d’ une période de désespoir et de misère par un phénomène analogue à le celui de la génération spontanée la plupart d’ entre eux occupaient un poste à le sein de la société intercommerciale de PROPN ", "—que désirez -vous monsieur nous avons du bœuf et de le jambon froids je ne désire ni l’ un ni l’ autre gronda le contremaître voulez -vous donc nous donner le scorbut affreux coquin —nous avons aussi des côtelettes et des biftecks c’ est cela apportez -en et faites mouvoir vos jambes un peu plus vite que cela imbécile que vous êtes attendez serait -il possible d’ avoir des poulets ", "ou seulement m’ extorquer de l’ argent elle interrogea: de qui alors —je veux vous parler de le petit garçon que j’ ai adopté voici semaines le froid s’ approfondit sous sa peau elle songea à ses veines de les nervures emplies de sève glacée —où où l’ avez -vous adopte a l’ orphelinat ", "dans un monde pourtant éclairé et j’ ai beau leur dire qu’ après tout marie et joseph et jésus lui-même étaient israélites on ne m’ écoute pas on me rit à le nez il n’ est tout de même pas possible que le cas d’ un officier félon soit seul à l’ origine d’ une passion pareille avez -vous remarqué autour de vous cela me choque non pierre mercadier n’ avait pas spécialement été frappé par l’ antisémitisme nouveau évidemment les gens n’ aimaient pas beaucoup les juifs mais de PROPN j’ ai un ami juif c’ est un excellent musicien paulette me le reproche elle me reprocherait autre chose si ce n’ était pas cela ", "je me doutai immédiatement de qui elle était et je la lus sans tarder elle était longue les premières pages étaient d’ une écriture nette les dernières tracées d’ une main fiévreuse étaient à le peine lisibles cette épître était si émue si passionnée si bien écrite que j’ ai passé une partie de la nuit à le rêver dessus et je me suis endormie dans les larmes j’ étais effrayée d’ avoir inspiré tellement à le mon insu un si grand amour alors que je n’ en éprouvais aucun moi-même le lendemain matin tout le monde s’ est réuni sur le perron pour souhaiter bon voyage à le m. morin ", "on frappait à la porte et un lucas tout frais apparaissait rasé de près de le talc à le bas de l’ oreille PROPN est ici patron —fais -le entrer l’ inspecteur dupeu tout comme le fils d’ isabelle avait une famille nombreuse ou enfants mais ce n’ était pas par ironie que maigret la veille l’ avait chargé d’ une certaine mission il s’ était simplement trouvé disponible à le moment voulu ", "le temps d’ un week-end lucile remplissait le réfrigérateur de les produits que nous aimions nous donnait un peu d’ argent pour aller à le cinéma ou acheter une gaufre lucile nous regardait vivre parler et rire avec nos amies lucile écoutait d’ une oreille distraite nos histoires sans importance lucile nous entendait téléphoner prendre des rendez-vous organiser des sorties lucile nous regardait terminer nos exercices de maths nos devoirs de français ne nous demandait rien n’ exigeait rien de nous lucile ne nous jugeait pas s’ abstenait de commentaire sur nos lubies enfantines ou adolescentes nous observait à le distance nous étions des êtres vivants elle pouvait le sentir la vie en nous avait résisté le temps d’ un week-end l’ ensemble de sa personne était mobilisé pour être à la hauteur parfois une lumière dans son regard un trouble éphémère de son visage un sourire nous rappelaient quelle femme elle avait été ", "elle y trouva ce qu’ elle cherchait des lettres attachées ensemble par un fil de soie des lettres d’ où s’ exhalait un parfum doux comme l’ odeur de le thé de les reliques d’ amour qui n’ étaient pas toutes de la même sainte car PROPN avait eu beaucoup de dévotions particulières madame d’ orcival les prit remit les billets de banque dans le portefeuille le portefeuille dans la poche de le mort et sortit de la galerie sans oser se retourner quand elle se retrouva dans son salon joyeusement éclairé le sang-froid lui revint elle le traversa rentra sans bruit dans le boudoir et s’ y enferma à le verrou mariette aurait pu entrer sans qu’ elle l’ appelât et elle ne voulait pas que mariette vît les lettres " ]
aujourd’hui les barbares sont des intelligences les lois de le trop plein agissent en ce moment lentement sourdement à le milieu de nous le gouvernement est le grand coupable il méconnaît les puissances à lesquelles il doit tout il s’ est laissé lier les mains par les absurdités de le contrat il est tout préparé comme une victime l’ angleterre étaient et sont avides de jeunesse intelligente en france la jeunesse est condamnée par la légalité nouvelle par les conditions mauvaises de le principe électif par les vices de la constitution ministérielle	[ "en examinant la composition de la chambre élective vous n’ y trouvez point de député de ans la jeunesse de richelieu et celle de mazarin la jeunesse de turenne et celle de colbert la jeunesse de et celle de PROPN celle de napoléon et celle de le prince de metternich n’ y trouveraient point de place ne pourraient s’ y asseoir on aurait pu mettre la majorité politique à le et ans et dégrever l’ éligibilité de toute espèce de condition les départements n’ auraient élu que les députés actuels des gens sans aucun talent politique incapables de parler sans estropier la grammaire et parmi lesquels en ans il s’ est à le peine rencontré un homme d’ état on devine les motifs d’ une circonstance à le venir mais on ne peut pas prévoir la circonstance elle-même en ce moment on pousse la jeunesse entière à se faire républicaine parce qu’ elle voudra voir dans la république son émancipation ", "elle se souviendra des jeunes représentants de le peuple et de les jeunes généraux l’ imprudence de le gouvernement n’ est comparable qu’ à son avarice .cette journée eut de le retentissement dans notre existence marcas nous affermit dans nos résolutions de quitter la france où les supériorités jeunes pleines d’ activité se trouvent écrasées sous le poids de les médiocrités parvenues envieuses et insatiables nous dînâmes ensemble rue de la harpe de nous à le lui désormais il y eut la plus respectueuse affection ", "de lui sur nous la protection la plus active dans la sphère de les idées cet homme savait tout il avait tout approfondi il étudia pour nous le globe politique et chercha le pays où les chances étaient à la fois les plus nombreuses et les plus favorables à la réussite de nos plans il nous marquait les points vers lesquels devaient tendre nos études il nous fit hâter en nous expliquant la valeur de le temps en nous faisant comprendre que l’ émigration aurait lieu que son effet serait d’ enlever à la france la crème de son énergie de ses jeunes esprits que ces intelligences nécessairement habiles choisiraient les meilleures places et qu’ il s’ agissait d’ y arriver les premiers ", "nous veillâmes dès lors assez souvent à la lueur d’ une lampe ce généreux maître nous écrivit quelques mémoires pour juste et pour moi qui sont d’ admirables instructions de ces renseignements que l� �expérience peut seule donner de ces jalons que le génie seul sait planter il y a dans ces pages parfumées de tabac pleines de caractères d’ une cacographie presque hiéroglyphique des indications de fortune des prédictions à le coup sûr il s’ y trouve des présomptions sur certains points de l’ amérique et de l’ asie qui depuis et avant que juste et moi n’ ayons pu partir se sont réalisées PROPN était comme nous d’ ailleurs arrivé à la plus complète misère il gagnait bien sa vie journalière mais il n’ avait ni linge ni habits ni chaussure ", "il ne se faisait pas meilleur qu’ il n’ était il avait rêvé le luxe en rêvant l’ exercice de le pouvoir aussi ne se reconnaissait -il pas pour le marcas vrai sa forme il l’ abandonnait à le caprice de la vie réelle il vivait par le souffle de son ambition il rêvait la vengeance et se gourmandait lui-même de s’ adonner à un sentiment si creux ", "le véritable homme d’ état doit être surtout indifférent à les passions vulgaires il doit comme le savant ne se passionner que pour les choses de sa science ce fut dans ces jours de misère que marcas nous parut grand et même terrible il y avait quelque chose d’ effrayant dans son regard qui contemplait un monde de plus que celui qui frappe les yeux de les hommes ordinaires il était pour nous un sujet d’ étude et d’ étonnement car la jeunesse qui de nous ne l’ a pas éprouvé? la jeunesse ressent un vif besoin d’ admiration ", "elle aime à s’ attacher elle est naturellement portée à se subordonner à les hommes qu’ elle croit supérieurs comme elle se dévoue à les grandes choses notre étonnement était surtout excité par son indifférence en fait de sentiment la femme n’ avait jamais troublé sa vie quand nous parlâmes de cet éternel sujet de conversation entre français il nous dit simplement –les robes coûtent trop cher il vit le regard que juste et moi nous avions échangé et il reprit alors –oui trop cher la femme qu’ on achète et c’ est la moins coûteuse veut beaucoup d’ argent: celle qui se donne prend tout notre temps ", "la femme éteint toute activité toute ambition PROPN l’ avait réduite à le ce qu’ elle doit être sous ce rapport il a été grand il n’ a pas donné dans les ruineuses fantaisies de louisxiv et de mais il a néanmoins aimé secrètement .nous découvrîmes que semblable à le pitt qui s’ était donné l’ angleterre pour femme marcas portait la france dans son cœur il était idolâtre de sa patrie ", "il n’ y avait pas une seule de ses pensées qui ne fût pour le pays sa rage de tenir dans ses mains le remède à le mal dont la vivacite l’ attristait et de ne pouvoir l’ appliquer le rongeait incessamment mais cette rage était encore augmentée par l’ état d’ infériorité de la france vis-à-vis de la russie et de l’ angleterre la france à le troisième rang ce cri revenait toujours dans ses conversations " ]	[ "j’ aurais bien cru qu’ il n’ en serait jamais sorti lui-même de la boue qui le tenait là-bas à le saint-cloud le tir de les nations mais il était bien retapé presque en somme à le présent avec une musique et tout rien à le dire on tirait dedans à le pleins cartons travaille toujours un tir l’ œuf était revenu là aussi comme moi à le milieu à le bout de presque rien à le sautiller ", "–je ne vous conseille pas de remercier m. danglars ma chère enfant dit m. de morère à la marquise imaginez -vous qu’ il se refusait à le venir j’ ai dû l’ amener de force diane eut un sourire contraint n’ osant pas regarder maximilien qu’ elle sentait gêné et confus puis elle savait un gré infini à le jeune homme de sa réserve pleine de tact elle lui était reconnaissante de l’ avoir si bien comprise d’ avoir deviné que mieux valait ne pas se montrer à le château sur un pied trop grand d’ intimité et comme une absence complète aurait pu prêter à des commentaires après des visites quotidiennes il venait dîner avec elle une fois par hasard encore sur l’ invitation expresse de son beau-père ", "elle l’ écoutait les yeux baissés mais le plus amer sourire errait sur ses lèvres ses mains crispées sur le bras de son fauteuil indiquaient l’ effort qui lui imposait silence vous voilà revenu messire dit -elle enfin d’ une voix altérée par son émotion et maintenant il se faut préparer à le guerroyer car d’ accommodement il n’ en sera plus question; et est à le espérer que les gens que vous avez laissés là-bas en sortiront sans malheur car vous aurez bientôt besoin de tous vos serviteurs le comte regardait sa femme avec un mélange d’ inquiétude et d’ irritation il comprenait vaguement son mécontentement sans en pouvoir saisir la raison or vous aurais -je voulu voir en cette passe ma mie murmurait -il mais il n’ osa pas le dire tout haut et la comtesse faisant taire sa fierté blessée par la fuite de son mari ils prirent ensemble conseil pour munir d’ hommes et de provisions toutes les villes et châteaux qu’ ils tenaient dans le duché prodiguant les encouragements et les récompenses en sorte qu’ on les servait volontiers ", "le peuple a faim le peuple a froid la misère le pousse à le crime ou à le vice selon le sexe ayez pitié de le peuple à qui le bagne prend ses fils et le lupanar ses filles vous avez trop de forçats vous avez trop de prostituées que prouvent ces ulcères que le corps social a un vice dans le sang ", "mais impossible car elle lui ferait ensuite une vie infernale.macha secoua la tête –bien sûr mademoiselle mais tout de même vous ne croyez pas que c’ est dangereux pour elle de s’ en aller comme cela seule et si belle –mais non mais non elle est prudente énergique puis elle sera là parmi de les gens civilisés –ce n’ est pas une raison –évidemment mais il faut qu’ elle sorte un peu d’ une existence aussi annihilante cette enfant ", "ils avaient recommencé à le manger seul l’ un de les enfants continuait à le regarder invisible pour nous maintenant montant sans doute le sentier le marin était sur l’ appontement en train d’ amarrer le canot la ̀ dit -elle ce n’ est pas grave il avait cessé de pleurer mais continuait à le renifler toujours assise sur ses talons elle ne cessait pas de regarder vers nous de ses yeux sauvages attentifs c’ est pas vrai maman c’ est pas vrai je te–ça suffit maintenant rentrez à la maison et dites à le carmen de commencer à le vous baigner elle ne bougea pas baissa la tête arracha une de les fleurs qui pendaient la tête en bas et se mit à le balayer et triturer la boue devant elle tu as entendu ce que j’ ai dit –qu’ est -ce qui se passe dit -il géant blond en peignoir à le rayures rouges et vertes il regarda le plateau chargé de bouteilles avec quoi est -ce que vous vous empoisonnez ", "elle n’ avait aucune certitude qu’ il l’ épouserait un jour et elle préférait prendre ses précautions s’ en doutait -il? se croyait -il aimé pour lui-même c’ était improbable il était réaliste il avait besoin d’ une compagne et pour le moment elle faisait encore assez bien l’ affaire ", "il m’ a fallu chaque fois refréner l’ envie de leur prêter secours de les dépendre de fermer avec l’ index leurs carotides ou à le tout le moins de leur parler de les seconder pendant la durée de l’ intermède où la résignation le dispute à la révolte avant de l’ emporter l’ homme noir se souciait peu de les haranguer il surveillait une marmite sous laquelle ronflait la flamme bleue de le gaz préparait le sac pour les plumes nous écartait d’ une bourrade de les giboulées de sang je n’ ai pas été témoin heureusement de la fin de les chevreaux PROPN on était vraiment tenté de fomenter leur évasion ou de les prévenir afin qu’ ils soient moins surpris ou d’ aller leur chercher pour le dernier soir un peu d’ herbe fraîche sur les collines comme la chèvre de monsieur seguin ", "–j’ espérais te contenter –vous en connaissez le moyen faites revenir jean et je chanterai comme avant .le front de ma mère se rembrunit elle secoua la tête et ne me reparla plus de l’ inutile guitare que jamais je ne fis vibrer un matin le facteur me remit une lettre à le mon nom avant que je l’ eusse ouverte ma mère s’ en était saisie ", "henri qui l’ avait suivie arrêta sa main —écoute ma sœur dit -il la situation est très grave en effet et c’ est pour cela qu’ il ne faut pas agir à la légère où est ton mari? —je n’ en sais rien quelle heure est -il? heures " ]
des chouettes voletant d' une tour à l' autre passant et repassant entre la lune et moi dessinaient sur mes rideaux l' ombre mobile de leurs ailes relégué dans l' endroit le plus désert à l' ouverture de les galeries je ne perdais pas un murmure de les ténèbres quelquefois le vent semblait courir à le pas légers; quelquefois il laissait échapper des plaintes tout à le coup ma porte était ébranlée avec violence les souterrains poussaient des mugissements puis ces bruits expiraient pour recommencer encore a heures de le matin la voix de le maître de le château appelant le valet de chambre à l' entrée de les voûtes séculaires se faisait entendre comme la voix de le dernier fantôme de la nuit	[ "cette voix remplaçait pour moi la douce harmonie à le son de laquelle le père de montaigne éveillait son fils l' entêtement de le comte de chateaubriand à le faire coucher un enfant seul à le haut d' une tour pouvait avoir quelque inconvénient mais il tourna à le mon avantage cette manière violente de me traiter me laissa le courage d' un homme sans m' ôter cette sensibilité d' imagination dont on voudrait aujourd'hui priver la jeunesse à le lieu de chercher à le me convaincre qu' il n' y avait point de revenants on me força de les braver ", "lorsque mon père me disait avec un sourire ironique monsieur le chevalier aurait -il peur il m' eût fait coucher avec un mort lorsque mon excellente mère me disait mon enfant tout n' arrive que par la permission de dieu; vous n' avez rien à le craindre de les mauvais esprits tant que vous serez bon chrétien j' étais mieux rassuré que par tous les arguments de la philosophie mon succès fut si complet que les vents de la nuit dans ma tour déshabitée ne servaient que de jouets à le mes caprices et d' ailes à le mes songes mon imagination allumée se propageant sur tous les objets ne trouvait nulle part assez de nourriture et aurait dévoré la terre et le ciel ", "c' est cet état moral qu' il faut maintenant décrire replongé dans ma jeunesse je vais essayer de me saisir dans le passé de me montrer tel que j' étais tel peut-être que je regrette de n' être plus malgré les tourments que j' ai endurés a peine étais -je revenu de brest à le combourg qu' il se fit dans mon existence une révolution l' enfant disparut et l' homme se montra avec ses joies qui passent et ses chagrins qui restent d' abord tout devint passion chez moi en attendant les passions mêmes ", "lorsque après un dîner silencieux ou je n' avais osé ni parler ni manger je parvenais à m' échapper mes transports étaient incroyables je ne pouvais descendre le perron d' une seule traite je me serais précipité j' étais obligé de m' asseoir sur une marche pour laisser se calmer mon agitation mais aussitôt que j' avais atteint la cour verte et les bois je me mettais à le courir à le sauter à le bondir à le fringuer à m' éjouir jusqu' à le ce que je tombasse épuisé de forces palpitant enivré de folâtreries et de liberté mon père me menait quand et lui à la chasse ", "le goût de la chasse me saisit et je le portai jusqu' à la fureur je vois encore le champ ou ̀ j' ai tué mon premier lièvre il m' est souvent arrivé en automne de demeurer ou heures dans l' eau jusqu' à la ceinture pour attendre à le bord d' un étang des canards sauvages même aujourd'hui je ne suis pas de sang-froid lorsqu' un chien tombe en arrêt toutefois dans ma première ardeur pour la chasse il entrait un fonds d' indépendance ", "franchir les fossés arpenter les champs les marais les bruyères me trouver avec un fusil dans un lieu désert ayant puissance et solitude c' était ma façon d' être naturelle dans mes courses je pointais si loin que ne pouvant plus marcher les gardes étaient obligés de me rapporter sur des branches entrelacées cependant le plaisir de la chasse ne me suffisait plus j' étais agité d' un désir de bonheur que je ne pouvais ni régler ni comprendre mon esprit et mon cœur s' achevaient de former comme temples vides sans autels et sans sacrifices ", "on ne savait encore quel dieu y serait adoré je croissais auprès de ma sœur lucile notre amitié était toute notre vie lucile était grande et d' une beauté remarquable mais sérieuse son visage pâle était accompagné de longs cheveux noirs ", "elle attachait souvent à le ciel ou promenait autour d' elle de les regards pleins de tristesse ou de feu sa démarche sa voix son sourire sa physionomie avaient quelque chose de rêveur et de souffrant lucile et moi nous nous étions inutiles quand nous parlions de le monde c' était de celui que nous portions au-dedans de nous et qui ressemblait bien peu à le monde véritable elle voyait en moi son protecteur je voyais en elle mon amie ", "il lui prenait des accès de pensées noires que j' avais peine à le dissiper: à le ans elle déplorait la perte de ses jeunes années elle se voulait ensevelir dans un cloître tout lui était souci chagrin blessure: une expression qu' elle cherchait une chimère qu' elle s' était faite la tourmentaient de les mois entiers je l' ai souvent vue un bras jeté sur sa tête rêver immobile et inanimée retirée vers son cœur sa vie cessait de paraître à le dehors " ]	[ "aucune feuille n' a encore quitté sa tige que d' autres admirent les beaux effets les tons plus opposés de l' automne le printemps de le moins promet de longues jouissances c' est le présent et l' avenir PROPN s' arrête souvent pour contempler un site un point de vue et il s' écrie: c' est charmant je suis très-content de connaître ce pays conviens PROPN qu' on a plus de plaisir sous ces ombrages qu' avec tes berlibiche célanire et même les demoiselles de saint-cloud ?...—je n' ai jamais dit le contraire mais sous ces arbres dans ces petits chemins couverts conviens aussi qu' il serait bien doux de se promener avec une femme aimable sensible et qui nous aimerait véritablement c' est possible pourtant moi je préfère ne pas être amoureux dans un beau pays ç a m' empêcherait de travailler oh! le bel arbre ", "le lion s’ était arrêté à une centaine de mètres et il remuait la queue d’ après mes calculs j’ ai poursuivi dès qu’ il se mettra à le bondir il te restera à le secondes pas plus laisse ta porte ouverte il a levé les yeux à le ciel puis il est descendu de la dépanneuse sans quitter le fauve de l’ œil il a attrapé le câble et l’ a enroulé autour de le pare-chocs ", "ces messieurs prennent un à-compte mais pour le moment c\\' est tout ce que nous pouvons leur permettre qu\\ ils aillent contempler le bolide cela leur fera prendre patience —malheureusement répondit cette consolation ne leur est même pas permise car le gouvernement a été obligé de mettre autour de le champ où le chariot a versé une double ligne de sentinelles les touristes ne étaient -ils pas imaginé de vouloir emporter chacun un fragment de le bolide à le titre de souvenir fricoulet eut un plaisant mouvement de frayeur monsieur fit -il fermez bien les portes et les fenêtres ces messieurs seraient capables de nous couper en petits morceaux pour emporter aussi un souvenir des fameux voyageurs puis désignant la porte à le bonhomme: —fichez -nous la paix se sentant tirer par la manche de son pardessus il se retourna et se trouva nez à le nez avec farenheit ", "j’ ai vu l’ averse sur le visage de galatée elle souriait mais de grosses gouttes coulaient sur ses joues –mais l’ épigramme acheva ulysse les jette pantelantes à le tes pieds camarades chantez à le cyclope l’ épigramme que fit PROPN pour PROPN fille de léda ", "je stoppe le moteur et je laisse courir le bateau les gerbes d’ écume de l’ avant retombent peu à le peu le bateau redevient horizontal je le dirige vers l’ appontement privé de l’ auberge ce silence tout à le coup ç a vous assourdit on a un grand vide dans la tête ", "qu’ est -ce qu’ ils venaient chercher la ̀? murmura le grand paul pensivement elle a dû entrer avec la clef que j’ avais et que je croyais perdue mais que cherchaient -ils qu’ est -ce qu’ ils complotent à le sujet de le marquis? une fois elle m’ a dit que sa mère avait connu le vieux et qu’ avant de mourir elle lui avait appris des choses sur lui quelles choses elle n’ a pas voulu me répondre c’ est une si drôle de gosse je ne sais rien d’ elle ce n’ est pas qu’ elle aime mentir non ", "c’ était un gaillard de pieds les épaules rondes le front plat le nez gros les moustaches d’ un blond roux dur comme un roc mais brave homme tout de même ses yeux se plissaient quand on lui parlait alsacien ses oreilles se dressaient j’ aurais pu tout lui demander en alsacien il m’ aurait tout donné s’ il avait eu quelque chose mais il n’ avait que des poignées de main qui vous faisaient craquer les os il m’ appelait PROPN comme à le pays et me disait: prends garde d’ avaler les remèdes qu’ on te donne il ne faut avaler que ce qu’ on connaît tout ce qui ne sent pas bon ne vaut rien ", "affaibli par un jeûne d’ une journée et les fatigues d’ un long voyage j’ eusse pu pour de moindres épreuves ressentir peut-être quelque découragement devant une aussi complète une aussi intégrale sauvagerie ce qui me frappa tout d’ abord ce fut le comique de la situation en ce moment l’ effort de mes tortionnaires m’ apparaissait en quelque sorte à la façon d’ une œuvre d’ art tant de perfection m’ émerveillait je n’ en revenais pas je ne dis pas que cela dura longtemps ", "mais le poète: madame est sans doute habituée à des hôtes illustres je ne suis pas la reine d’ angleterre ni le roi de grèce ni môme le général boulanger pourtant vous admettrez monsieur le commissaire que j’ ai droit moi qui ne suis pas non plus le fils de l’ homme à le reposer ma tête quelque part sur cette terre qui n’ est pas encore le royaume de les cieux le commissaire: avez -vous des papiers voici ", "les français ont fait plus ou ont fait moins convenablement que leurs devanciers dans la carrière de les grosses créations poétiques ils ont flanqué à le leur vaisseau gigantesque le nom de grand-chasse-fichtre nom composé dont nous sommes même obligé par euphémisme de dénaturer le dernier mot pour ne pas effrayer par l' énergie trop crue de l' expression la bonne volonté de les personnes délicates qui auraient envie de se familiariser avec les mœurs maritimes de nos héros ce nom à le reste dit tout; à le lui seul il renferme un cours d' histoire universelle rapproché de la dénomination de voltigeur-hollandais et de la marie-des-dunes il indique par une comparaison philologique facile à le saisir la différence morale qui doit exister entre les matelots qui ont adopté les premières de ces appellations et ceux qui n' ont rien trouvé de mieux à le faire que de baptiser une de les hallucinations de leurs longues nuits de veille de le nom de grand-chasse-fichtre le titre de le conte a du reste un autre mérite si toutefois ce que nous venons de faire remarquer en parla" ]
celui des directeurs à le qui plaisait toujours lui confia le rôle de la reine d’ PROPN dans le drame de la comédienne qui avait déjà dévoilé dans l’ interprétation de le rôle de fantasio un coin de son merveilleux talent se montra grande artiste sa place était dès lors à le théâtre-français elle y entra mais non sans difficultés PROPN était liée pour un an encore à l’ odéon	[ "obligée de payer un dédit de francs elle les trouva à le ce qu’ il paraît d’ un seul coup cette seconde fois à la comédie-française elle fut andromaque chérubin et dans l’ interprétation de ces divers personnages elle fit éclater d’ éminentes qualités mais autour d’ elle se croisaient sans cesse les discussions st les contestes enfin elle joua zaïre et phèdre .les oppositions furent lasses .le public reconnaissait à le présent artiste de génie ce qu’ elle est dernièrement en décembre elle avait joué à la reprise sol réalisé cette création de le poète de les poètes elle avait été la grâce l’ amour le sentiment la passion le dévouement l’ aristocratique fille d’ espagne ardente et caressante ", "en somme une artiste à le même degré que cet autre ce fut un excentrique aussi PROPN un jour se présenta à les sociétaires de la comédie-française réunis officiellement en conseil avec un faux-col et une cravate pour tout vêtement il était douteux que PROPN eût une telle fantaisie qui serait charmante mais elle en avait eu d’ autres fois elle avait tenté de s’ empoisonner pour se faire de la réclame ", "dans sa chambre à le coucher elle possédait un joli cercueil en ébène capitonné en satin sur lequel les chroniqueurs s’ étendaient souvent ils racontaient ses ascensions en ballon captif dinah était exquise avec sa robe de foulard noir à le pois blancs à le manches de tulle quand de la nacelle qui s’ élevait elle saluait de sa badine ses amis restés sur terre ils échangeaient en bas des plaisanteries sur sa maigreur –vous savez qu’ elle ne court aucun danger on lui a fait construire un escalier dans le câble .cabotine elle était cette réfractaire et histrionne fille de bohême vraiment la comédienne et l’ héroïne d’ amour excitable frémissante charmeuse gamine par ses enfantillages pétillante pétulante babillante ", "PROPN –débitant les calembours ramassés dans le journal de la veille n’ ayant jamais eu de cœur et toujours des manières à le effet mince et maigre comme un clou vague dans les dentelles formant des lignes indécises en une symphonie de blancs des tulles autour de le cou la tête ébouriffée avec des touffes rebelles de cheveux roux comme des herbes brûlées par le soleil avec des yeux abominables tellement ils pouvaient être tour à le tour méchants et doux déguiser la pensée intérieure était dangereuse comme la vipère et sans doute comme elle inconsciente des hommes qu’ elle avait regardés une seule fois se sentaient perdus et souvent elle prenait encore un malin plaisir à les choisir à le théâtre pour incarner en eux les sensations diverses de la foule elle les fixait lorsqu’ en scène elle murmurait les vers de le poète en se pâmant dans les bras de le héros qui mourait ensuite comme le rideau baissait si les applaudissements n’ étaient pas assez frénétiques haussant les épaules elle disait à un camarade :–quel public de crétins ils ne soulignent pas un se", "ses amis intimes à le théâtre en parlant d’ elle l’ appelaient la sacré-nom-de-dieu pourtant elle assurait qu’ à le sortir de le couvent elle avait voulu être religieuse capable de tous les extrêmes à le moyen âge elle eût été peut-être si elle n’ avait été juive une sainte comme celles qu’ on voit en robe blanche le nimbe d’ or autour de le front sur les vitraux de les vieilles églises ou bien elle eût été une châtelaine hystérique sa voix la plus extraordinairement délicieuse qu’ on pût entendre avait la tristesse l’ harmonie la mélancolie touchante et profonde de la plainte de le crapaud le soir sous un ciel plein d’ astres elle n’ était pas une actrice elle était une muse ", "elle ne disait pas le vers elle le chantait la parole ayant une cadence un rythme un chant le talent de le comédien consiste à le adapter l’ air juste à le chaque mot et à le bien chanter la phrase parce que toute phrase même la plus banale a une musique qui l’ accompagne il y a différents airs pour héler un cocher qui indiquent suivant le cas le commandement la prière ta résignation même de l’ amitié trouvait de le temps non seulement pour l’ art dramatique et l’ amour mais encore pour la peinture la littérature et la sculpture voyant travailler un artiste qui modelait son buste elle avait eu le désir d’ être sculpteur elle essaya à l’ odéon dans les entr’ actes et bientôt toute la presse proclama son talent lorsqu’ elle exposa à le palais de l’ industrie le buste de girardin ", "possédant une énergie de diablesse dans son corps frêle elle crachait parfois des flots de sang mais ne s’ en inquiétait pas qu’ une idée lui traversât l’ esprit la nuit ou qu’ elle fût obsédée par une retouche à le faire à un buste en train elle se levait et enfilant son pantalon d’ atelier le torse en chemise de linon montante jusqu’ à le col et échancrée sur la gorge les bras nus elle se mettait tout de suite à l’ œuvre tant pis pour l’ amant qui était la ̀! elle faisait la retouche avec un outil d’ or ou avec ses doigts et avant de se recoucher trempait ses mains dont la terre glaise avait empâté les ongles dans une coupe d’ eau parfumée et les essuyait à un chiffon de guipures .tout cela –vrai ou faux –était la légende l’ évoquait en fiacre mais il croyait seulement ce qui était à l’ éloge de la beauté et de le génie de dinah samuel et il pensait qu’ elle était trop grande actrice pour se vendre comme une petite acteuse ", "il l’ aimait et le vin de le félibre chantant toujours les baisers il était décidé à le lui dire .lorsque dans les lourdes grappes le soleil enferma ses rayons dont l’ homme fit le vin et qu’ il teignit de la pourpre de les soirs dans les blés d’ or les coquelicots dont le félibre prit l’ essence pour en composer un élixir en même temps il glissa dans les grains de le raisin et dans les pétales de les coquelicots la chaleur pour être de la sorte se répandant tout entier à les jeunes un ferment d’ amour et à les vieux une cause d’ allégresse –le fiacre s’ était arrêté PROPN paya le cocher et sonna à la porte en fer forgé de l’ hôtel ayant traversé la petite cour il monta le perron à le droite puis ayant sonné de nouveau pénétra dans l’ antichambre verdoyante de plantes exotiques à les frondaisons bizarres entre lesquelles regardaient telles que des curieuses les chinoises et les japonaises à les airs pincés peintes sur les murs ", "bien qu’ il l’ eût vue déjà souvent il jeta un regard machinal sur une vieille en cire assise paisiblement avec un singe sur ses genoux dans une chaise à le porteurs posée à le gauche de le seuil PROPN la femme de chambre conduisit patrice dans le salon d’ attente à le droite l’ atelier étant en face et s’ en alla prévenir sa maîtresse c’ est la duègne mme bordier qui PROPN est en ce moment dans l’ atelier avec des gens qu’ elle ne peut pas quitter elle vous prie de l’ excuser et de revenir à le heures demain matin il était debout les bras ballants désolé le lendemain en effet le vin de le félibre ne l’ enfiévrerait plus et l’ âme de les coquelicots serait morte adieu la déclaration d’ amour pimpante et simple comme une bergère " ]	[ "à le demeurant il paraissait doux et fortuné car il possédait une montre retenue en esclavage dans sa poche par une chaîne d' or et un jour que marcel s' était rencontré avec lui à le comptoir il l' avait surpris changeant un louis pour payer sa consommation dès ce moment les amis le désignèrent sous le nom de le capitaliste tout à le coup schaunard qui avait la vue excellente fit remarquer que les vers étaient vides dit rodolphe c' est aujourd'hui le réveillon nous sommes tous bons chrétiens il faut faire un extra ", "maigret fit exprès de répliquer: —ma foi si on doit rester en place pendant des heures je ne serais pas fâché d’ avoir quelque chose à le boire alors PROPN remit la clef de la cave à le babette en disant: —apportez une bouteille de cognac: celle qui est entamée et qui se trouve sur la planche de gauche il faisait chaud des familles pique-niquaient un peu partout à le bord de la seine et des hommes repus s’ étiraient dans les hautes herbes un mouchoir ou un journal sur le visage avec la perspective d’ une sieste savoureuse —vous ne jouez à le rien questionna maigret avec ironie en regardant ses compagnons à la ronde françoise timidement répondit: il y a bien un nain jaune mais je ne sais pas s’ il est complet l’ attente commença l’ attente en somme de la mort d’ émile grosbois qui se tenait tout raide dans son fauteuil de jardin et dont le regard féroce allait sans cesse de l’ un à l’ autre ", "ceux qui parlaient baissaient aussitôt la voix rappelés à la conscience de l’ endroit sacré qu’ ils hantaient ces larves se dissipèrent à le leur tour une à une ou de le moins s’ affalèrent et sans plus bouger la nuit chaude une nuit de lune nouvelle éclairait assez pour permettre à la comtesse de discerner dans le jardin entourant le temple des formes noires amoncelées des gens couchés sur l’ herbe par ces jours de fêtes carillonnées ces rustauds n’ ayant pas le choix de le coucher et dépourvus la plupart de l’ obole qu’ il coûte bivaquent sur la dure errénés force lieues dans les jambes ils s’ endormaient lourdement prostrés côte à le côte confondant les sexes mais refoulant avec terreur les incitations charnelles même si c’ était une épouse une fiancée qui les frôlaient ", "la paternité était chose trop lourde pour cet être diminué par les excès de ce moment PROPN suppléa la jeune mère avec cette simplicité de dévouement qui enlève tout scrupule et rodolphe se fit plus rare lassé par la prolongation d’ une situation qui était encore une fois toujours la même chose les mois s’ ajoutèrent à les mois avec des alternatives épouvantables qui vieillissaient sans les user les êtres déterminés à le sauver la pauvre fillette il y eut des crises atroces des désespoirs à se briser la tête contre les murs des délires de l’ enfant à le rendre fous la mère et son ami puis avec les mauvais temps de l’ automne la convalescence arriva il ne faut pas rester ici dit le médecin ", "le roi la redoutait et dire que l’on instruisait marie-thérèse de les secrets de la france était un moyen certain de perdre l’ individu que l’on accusait de cette trahison ce fut ce que l’on entreprit contre mathilde on ne réfléchit pas que son extrême jeunesse elle n’ avait que ans sa naïveté sa candeur son éloignement pour toute intrigue devaient faire échouer ce projet mais ils calculèrent si bien les moyens qu’ ils employèrent qu’ il réussit à le gré de leurs désirs un jour que le roi était enfermé dans son cabinet où peut-être il pensait à les moyens de soumettre le cœur de mathilde un huissier de la chambre vint lui dire que le ministre de les affaires étrangères demandait à le parler à sa majesté pour une affaire très-pressée et de la dernière importance ", "sa voiture s’ installa sur la file de gauche de l’ autoroute doublant une théorie de semi-remorques vides puis la quitta par une bretelle bordée de panneaux qui annonçaient le marché d’ intérêt national elle longeait ensuite la ceinture grillagée de le marché bardée de caméras chargées de renseigner sa tour centrale sur le trafic de les véhicules dans la file d’ attente à le péage d’ entrée la se tint comme une naine entre les doubles trains de pneus de les semi-remorques sous d’ autres batteries de caméras des pancartes rappelaient en langues arabe et portugaise l’ interdiction de les transactions de détail dans l’ enceinte de le marché d’ intérêt national passé le péage virant devant le pavillon de les fleurs coupées chopin fit le tour de les constructions massives contenant tout ce qui se mange en PROPN de l’ ouest ", "je dis qu’ il a une grandeur de manières dont nous verrons la fin avec sa génération je dis qu’ il est un de les rares grands seigneurs qui restent je dis que si j’ avais ans je ferais tout ce que je pourrais pour plaire à un pareil homme mais j’ ai tort de vous dire cela à le vous qui plaisez sans le vouloir –mais ma chère madame d’ aulnay il me semble que vous me comblez aujourd’hui dit fernande en essayant de sourire ", "tu n’ as pas perdu la mémoire frédéric simplement tu ne t’ intéresses pas à le nous les amnésiques sont blessants leurs proches les prennent pour des négationnistes comme si l’ oubli était toujours volontaire je ne mens pas par omission je fouille dans ma vie comme dans une malle vide sans y rien trouver je suis désert parfois j’ entends murmurer dans mon dos: celui-là je n’ arrive pas à le cerner j’ acquiesce ", "quelques espagnols constitutionnels qui s’ y étaient nuitamment réfugiés après la prise de cadix s’ embarquèrent sur un bâtiment que le général leur permit de fréter pour s’ en aller à le PROPN il n’ y eut donc là ni résistance ni réaction cette petite restauration insulaire n’ allait pas sans une messe à le laquelle durent assister les compagnies commandées pour l’ expédition or ne connaissant pas la rigueur de la clôture chez les carmélites déchaussées le général avait espéré pouvoir obtenir dans l’ église quelques renseignements sur les religieuses enfermées dans le couvent dont une d’ elles peut-être lui était plus chère que la vie et plus précieuse que l’ honneur ses espérances furent d’ abord cruellement déçues ", "et leur poil est gris ou blanc comme ou bien parfois bleu c’ est vrai mais surtout c’ est leur air perpétuellement affairé effrayé moustaches à le ressorts qui me fait penser que ce sont des souris d’ ailleurs si ç a n’ en est pas à le fond m’ est égal elles peuvent être ce qu’ elles veulent moi je les appelle comme voilà tout en tout cas ce ne sont pas des mille-pattes " ]
mon dieu faites-moi la grâce de trouver la servitude douce et de l’ accepter sans murmure comme la condition que vous nous avez imposée à le tous en nous envoyant dans ce monde si nous ne nous servons pas les uns les autres nous ne servons pas dieu car la vie humaine n’ est qu’ un service réciproque les plus heureux sont ceux qui servent leur prochain sans gages pour l’ amour de vous mais nous autres pauvres servantes il faut bien gagner le pain que vous ne nous avez pas donné en naissant nous sommes peut-être plus agréables encore à le vos yeux pour cela si nous savons comprendre notre état; car outre la peine nous avons l’ humiliation de le salaire que nous sommes forcées de recevoir pour servir souvent ceux que nous aimons	[ "nous sommes de toutes les maisons et les maisons peuvent nous fermer leurs portes nous sommes de toutes les familles et toutes les familles peuvent nous rejeter nous élevons les enfants comme s’ ils étaient à le nous et quand nous les avons élevés ils ne nous reconnaissent plus pour leurs mères nous épargnons le bien de les maîtres et le bien que nous leur avons épargné s’ en va à d’ autres qu’ à le nous nous nous attachons à le foyer à l’ arbre à le puits à le chien de la cour et le foyer l’ arbre le puits le chien nous sont enlevés quant il plaît à le nos maîtres ", "le maître meurt et nous n’ avons pas le droit d’ être en deuil! parentes sans parenté familières sans familles filles sans mères mères sans enfants cœurs qui se donnent sans être reçus; voilà le sort de les servantes devant vous accordez -moi de connaître les devoirs les peines et les consolations de mon état; et après avoir été ici-bas une bonne servante de les hommes d’ être là-haut une heureuse servante de le maître parfait ici finit le récit de geneviève ", "elle continua tranquillement son tricot après l’ avoir terminé comme si je n’ avais interrompu son travail et le cours ordinaire de ses pensées que pour lui demander un de ces légers services qu’ elle me rendait fois dans la journée elle ne croyait pas qu’ un récit si simple valût la peine de se reposer après l’ avoir achevé encore moins qu’ il fût de nature à le produire en moi la moindre admiration d’ ailleurs elle ne se regardait jamais elle-même elle ne se croyait pas dans la pensée d’ autrui et dans la sienne même plus d’ importance qu’ un de ses brins de chanvre qu’ elle foulait sous ses sabots ou qu’ elle balayait à le feu après les avoir tillés je ne suis pas quelqu’un moi disait -elle ", "je suis quelque chose dieu veuille seulement que je sois encore bonne à le je ne sais quoi jamais je n’ avais vu un si complet désintéressement de soi-même que celui de cette jeune fille je restai longtemps après ce récit à le regarder la braise de le foyer sans dire un mot car je craignais de remuer plus longtemps dans ce cœur simple les souvenirs de cyprien de josette de jocelyn qui devaient en renouveler les émotions je me reprochais presque ma curiosité puisqu’ elle lui avait coûté quelques larmes ", "pourquoi troubler l’ eau qui dort pour prendre dans sa main un peu de sable qui est à le fond et pour le regarder à le soleil ce sable est fait pour rester sous l’ eau il en est ainsi de le limon pur ou impur d’ une vie cachée il faut le laisser à le fond de son bassin je sifflai mon chien et j’ allai me coucher sans dire adieu à le geneviève en amortissant le bruit de mes pas dans la cuisine et dans le corridor de peur de lui laisser prendre garde à le moi ", "elle tricotait toujours cxxv. le lendemain de bonne heure j’ entendis geneviève aller venir appeler les poules flatter le chien lâcher la chèvre siffler les oiseaux arroser les pots de fleurs bêcher les laitues épousseter les tables cirer l’ armoire répondre à la porte causer avec les passants comme à l’ ordinaire c’ était le jour de la vente cependant elle avait le cœur bien gros de voir s’ en aller ici et là à l’ enchère dans la petite cour tous les objets de ce pauvre mobilier qui faisait pour ainsi dire partie de sa vie heureusement cela ne fut pas long ", "avant heures de le matin tout était enlevé par les voisins qui voulaient tous avoir à le tout prix quelque chose qui eût appartenu à le leur ami: l’ un le bois de lit l’ autre la table celui-ci l’ écritoire PROPN le crucifix de cuivre les femmes une poule les jeunes filles un chapelet la mère cyprien acheta la chèvre que geneviève lui recommanda sur son âme j’ achetai pour moi le chien et pour geneviève les oiseaux elle pleura bien à le chaque chose qu’ on adjugeait et qu’ on emportait de la cour quand tout fut vide nous rentrâmes tristement elle et moi sans chaises pour nous asseoir ", "les murs nous regardaient et nous disaient: voilà ce que c’ est qu’ une maison qui contient tant qu’ elle est remplie d’ amour de bonheur et de douleurs de l’ homme pierres liées par un peu de chaux et recouvertes de tuiles! ce que c’ est que de nous s’ écriait geneviève en touchant ces murs nus et couverts derrière les meubles absents de poussière noirâtre et de toiles d’ araignées est -ce la peine de s’ enraciner à le cela? autant ne vaut -il pas pelletées de terre sur son corps je n’ en ai point de maison mais il y aura bien toujours pour moi un coin quelconque sous les pierres et sous la tuile de les autres nous avions gardé un morceau de pain que nous mangeâmes à le bord de la fontaine en émiettant le reste pour les hirondelles de jocelyn et pour les passereaux et les rouges-gorges que nous allions laisser après nous ", "vous allez descendre avec moi chez ma mère dis -je à le geneviève vous coucherez avec une de les servantes de la maison et vous mangerez notre pain pendant tout le temps qui vous sera nécessaire pour retrouver une bonne place dans le pays ma mère vous ressemble par le cœur elle a l’ âme douce et tendre comme vous elle s’ est faite la servante volontaire de toute la contrée on la dérange tout le jour et on la réveille toutes les nuits pour celle-ci et pour PROPN elle n’ est pas riche d’ argent mais elle est riche de cœur comme vous aussi c’ est quasi la même chose geneviève car on a beau dire allez " ]	[ "la mode de les charades est passée oh le beau temps pour les poètes sphinx que celui le mercure- apportait tous les mois tous les jours et enfin toutes les semaines une charade une énigme ou un logogriphe à ses lecteurs eh bien moi je vais faire revenir cette mode dites-moi donc cher lecteur ou belle lectrice -c' est pour l' esprit perspicace de les lectrices surtout que sont faites les charades dites-moi de quelle langue est tiré l' apologue suivant ", "ans seulement essuya doucement la poussière qui recouvrait le verre d’ un geste machinal comme des larmes sur un visage de tous ses enfants youri était celui qu’ elle avait le moins compris le moins aimé il est avec dieu songeait -elle il plus heureux que les autres on entendait le bruit de la fête dans la rue il fait chaud ici dit loulou PROPN tourna la tête –eh bien sortez mes enfants que voulez -vous? allez respirer l’ air et regarder la fête ", "sur le seuil de les maisons rien qu’ à le voir sa mine sauvage sa barbe inculte et les loques qui le couvraient les femmes serraient leurs petits blottis contre leurs jupes dans les champs lorsqu’ il demandait de le travail prêt à le toutes les besognes on le repoussait durement la tête un peu basse et le bâton traînant il repartait résigné mais quand ayant fait quelques pas il était sûr qu’ on ne pouvait le voir de le revers de sa main il essuyait de grosses larmes qui coulaient sur ses joues à le cette heure pourtant une révolte lui venait la révolte qui monte des ventres affamés et des mots malgré lui s’ échappaient de ses lèvres ", "mais elle restait près de la porte gênée par tous ces yeux qui la dévisageaient vraisemblablement parce qu’ elle était nu-tête autant que nu-pieds si bien qu’ assez vite elle quittait l’ église fuyant tous ces regards de mépris sans que jamais sa curiosité ait été rassasiée –je suis de les leurs pourtant! pensait -elle en colère contre tous ces croyants réprobateurs la petite chaîne portant une médaille que j’ avais à le cou en est la preuve mes parents étaient sûrement comme tous ces gens qui vont à l’ église le dimanche et si j’ avais vécu auprès d’ eux ils auraient exigé que j’ y allasse aussi ", "les mots hardis les gauloiseries les allusions graveleuses le faisaient rougir si vite que le barbesol l’ avait surnommé le thermomètre de la pudeur savait -il ou ne savait -il pas se demandaient les voisins les malins était -ce le simple pressentiment de mystères ignorés et honteux ou bien l’ indignation pour les vils contacts ordonnés par l’ amour qui semblait émouvoir si fort le fils de la fruitière virginie les galopins de le pays en courant devant sa boutique hurlaient des ordures à le pleine bouche afin de le voir baisser les yeux les filles s’ amusaient à le passer et repasser devant lui en disant des polissonneries qui le faisaient rentrer dans la maison ", "elles avaient le monopole une immense pitié de moi-même envahit non seulement je venais de subir le plus cruel de les affronts mais il ne se trouvait dans le monde entier qu\\ une tantouse pour offrir de me consoler et me tenir la main je lui jetai un regard noir et quittant de les grands hommes rentrai chez moi je me mis à le lit décidé à le engager dans la légion étrangère dès le lendemain ", "tenez vous faut -il encore du savon? merci et pendant que minet se râclait la figure: prenez votre temps répétait capoulade ne vous gênez pas c’ est que je suis un peu pressé dit minet ah! oui il faut que je me rende ce matin à le ministère de les finances tiens moi aussi ah! c’ est une rencontre curieuse s’ exclama capoulade ", "s’ écria henry je suis amoureux fou depuis hier soir de la petite bordelaise dont je me suis tant moqué hier matin je veux aller à le luchon car elle y va: elle montera mon yorkshire et elle fera crever de jalousie votre grande aquitaine –écoutez henry dit lionel d’ un air grave vous êtes mon ami? –sans doute ", "se frayer un chemin à le travers une semblable végétation d' autres l' avaient fait il pourrait donc le faire a cette affirmation inquiète le ciel bas et l' inextricable tissu de les feuilles criblées d' insectes opposaient leur affirmation silencieuse il regagna sa cabine son dessein tant qu' il l' avait supporté seul l' avait retranché de le monde lié à un univers incommunicable comme celui de l' aveugle ou de le fou un univers où la forêt et les monuments s' animaient peu à le peu lorsque son attention se relâchait hostiles comme de grands animaux la présence de perken avait tout ramené à l' humain mais il sombrait de nouveau lucide et tendu dans son intoxication d' obsédé ", "s’ arrêta but un café reprit sa marche ce n’ est que vers heures de le soir le ventre creux la tête lourde qu’ il regagna la baraque il entra dans le réfectoire se tailler un morceau de pain PROPN parlait avec le parrain " ]
jamais elle ne s’ était montrée aussi admirable dans les divers rôles de son répertoire jamais elle n’ avait provoqué de plus enthousiastes ovations a chacune de ces représentations tandis que PROPN occupait son fauteuil à l’ orchestre le baron de gortz caché dans le fond de sa loge s’ absorbait dans ce chant exquis s’ imprégnait de cette voix pénétrante faute de laquelle il semblait qu’ il n’ aurait pu vivre .ce fut alors qu’ un bruit courut à le naples un bruit à lequel le public refusait de croire mais qui finit par alarmer le monde de les dilettante.on disait que la saison achevée la stilla allait renoncer à le théâtre quoi! dans toute la possession de son talent dans toute la plénitude de sa beauté à l’ apogée de sa carrière d’ artiste était -il possible qu’ elle songeât à le prendre sa retraite ?si invraisemblable que ce fût c’ était vrai et sans qu’ il s’ en doutât le baron de gortz était en partie cause de cette résolution .ce spectateur à les allures mystérieuses toujours PROPN quoique invisible derrière la grille de sa loge avait fini par provoqu	[ "il la suivrait partout où elle irait se faire entendre et pour se délivrer de cette obsédante importunité le seul moyen était d’ abandonner le théâtre depuis mois déjà avant que le bruit de sa retraite se fût répandu PROPN de télek s’ était décidé à le faire auprès de la cantatrice une démarche dont les conséquences devaient amener par malheur la plus irréparable de les catastrophes libre de sa personne maître d’ une grande fortune il avait pu se faire admettre chez la stilla et lui avait offert de devenir comtesse de la stilla n’ était pas sans connaître de longue date les sentiments qu’ elle inspirait à le jeune comte elle s’ était dit que c’ était un gentilhomme à lequel toute femme même de le plus haut monde eût été heureuse de confier son bonheur aussi dans la disposition d’ esprit où elle se trouvait lorsque PROPN de télek lui offrit son nom l’ accueillit -elle avec une sympathie qu’ elle ne chercha point à le dissimuler ", "ce fut avec une entière foi dans ses sentiments qu’ elle consentit à devenir la femme de le comte de télek et sans regret d’ avoir à le quitter la carrière dramatique .la nouvelle était donc vraie la stilla ne reparaîtrait plus sur aucun théâtre dès que la saison de san-carlo aurait pris fin son mariage dont on avait eu quelques soupçons fut alors donné comme certain .on le pense cela produisit un effet prodigieux non seulement parmi le monde artiste mais aussi dans le grand monde d’ italie après avoir refusé de croire à la réalisation de ce projet il fallut pourtant se rendre jalousies et haines se dressèrent alors contre le jeune comte qui ravissait à le son art à ses succès à l’ idolâtrie de les dilettante la plus grande cantatrice de l’ époque il en résulta des menaces personnelles à l’ adresse de PROPN de menaces dont le jeune homme ne se préoccupa pas un instant .mais s’ il en fut ainsi dans le public que l’on imagine ce que dut éprouver le baron rodolphe de gortz à la pensée que la stilla allait lui être enlevée qu’ il perdrait avec elle tout ce qu", "le bruit se répandit qu’ il tenta d’ en finir par le suicide ce qui est certain c’ est qu’ à le partir de ce jour on cessa de voir orfanik courir les rues de naples ne quittant plus le baron rodolphe il vint même plusieurs fois s’ enfermer avec lui dans cette loge de san-carlo que le baron occupait à le chaque représentation —ce qui ne lui était jamais arrivé étant absolument réfractaire comme tant d’ autres savants à le charme de la musique .cependant les jours s’ écoulaient l’ émotion ne se calmait pas et elle allait être portée à le comble le soir où la stilla ferait sa dernière apparition sur le théâtre c' était dans le superbe rôle d’ d’ orlando ce chef-d’œuvre de le maestro qu’ elle devait adresser ses adieux à le public .ce fut fois trop petit pour contenir les spectateurs qui se pressaient à ses portes et dont la majeure partie dut rester sur la place on craignait des manifestations contre le comte de télek sinon tandis que la stilla serait en scène de le moins lorsque le rideau baisserait sur le cinquième acte de l’ opéra .le baron de gortz avait pris p", "la stilla parut plus émue qu’ elle ne l’ avait jamais été elle se remit pourtant elle s’ abandonna à son inspiration elle chanta avec quelle perfection avec quel incomparable talent cela ne saurait s’ exprimer l' enthousiasme indescriptible qu’ elle excita parmi les spectateurs s’ éleva jusqu’ à le délire .pendant la représentation le jeune comte s’ était tenu à le fond de la coulisse impatient énervé fiévreux à ne pouvoir se modérer maudissant la longueur de les scènes s’ irritant des retards que provoquaient les applaudissements et les rappels ah! qu’ il lui tardait d’ arracher à ce théâtre celle qui allait devenir comtesse de télek et de l’ emmener loin bien loin si loin qu’ elle ne serait plus qu’ à le lui à le lui seul! elle arriva cette dramatique scène où meurt l’ héroïne d’ PROPN jamais l’ admirable musique d’ arconati ne parut plus pénétrante jamais la stilla ne l’ interpréta avec des accents plus passionnés ", "toute son âme semblait se distiller à le travers ses lèvres et cependant on eût dit que cette voix déchirée par instants allait se briser cette voix qui ne devait plus se faire entendre en ce moment la grille de la loge de le baron de gortz s’ abaissa une tête étrange à les longs cheveux grisonnants à les yeux de flamme se montra sa figure extatique était effrayante de pâleur et de le fond de la coulisse franz l’ aperçut en pleine lumière ce qui ne lui était pas encore arrivé la stilla se laissait emporter alors à le toute la fougue de cette enlevante strette de le chant final elle venait de redire cette phrase d’ un sentiment sublime soudain elle s’ arrête la face de le baron de gortz la terrifie une épouvante inexplicable la paralyse elle porte vivement la main à sa bouche qui se rougit de sang elle chancelle elle tombe le public s’ est levé palpitant affolé à le comble de l’ angoisse un cri s’ échappe de la loge de le baron de PROPN PROPN vient de se précipiter sur la scène il prend la stilla entre ses bras il la relève il la regarde il l’ appelle morte! mort", "les yeux hagards la tête inclinée les lèvres serrées comme si elles eussent été déjà scellées par la mort il regarda longtemps la place où la stilla était ensevelie il semblait prêter l’ oreille comme si la voix de la grande artiste allait une dernière fois s’ échapper de cette tombe c' était rodolphe de gortz la nuit même le baron de gortz accompagné de quitta naples et depuis son départ personne n’ aurait pu dire ce qu’ il était devenu .mais le lendemain une lettre arrivait à l’ adresse de le jeune comte .cette lettre ne contenait que ces mots d’ un laconisme menaçant c' est vous qui l’ avez tuée malheur à le vous comte de rudolphe de gortz PROPN avait été cette lamentable histoire .pendant un mois l’ existence de franz de télek fut en danger il ne reconnaissait personne pas même son soldat rotzko ", "à le plus fort de la fièvre un seul nom entrouvrait ses lèvres prêtes à le rendre leur dernier souffle c’ était celui de la stilla .le jeune comte échappa à la mort l' habileté de les médecins les soins incessants de rotzko et aussi la jeunesse et la nature aidant franz de télek fut sauvé sa raison sortit intacte de cet effroyable ébranlement mais lorsque le souvenir lui revint lorsqu’ il se rappela la tragique scène finale d’ orlando dans laquelle l’ âme de l’ artiste s’ était brisée stilla ma stilla s’ écriait -il tandis que ses mains se tendaient comme pour l’ applaudir encore dès que son maître put quitter le lit obtint de lui qu’ il fuirait cette ville maudite qu’ il se laisserait transporter à le château de ", "toutefois avant d’ abandonner naples le jeune comte voulut aller prier sur la tombe de la morte et lui donner un suprême un éternel l’ accompagna à le PROPN se jeta sur cette terre cruelle il s’ efforçait de la creuser avec ses ongles pour s’ y ensevelir parvint à l’ entraîner loin de la tombe où gisait tout son bonheur .quelques jours après franz de télek de retour à le krajowa à le fond de le pays valaque avait revu l’ antique domaine de sa famille ce fut à l’ intérieur de ce château qu’ il vécut pendant ans dans un isolement absolu dont il se refusait à le sortir ni le temps ni la distance n’ avaient pu apporter un adoucissement à sa douleur il lui aurait fallu oublier et c’ était hors de question ", "le souvenir de la stilla vivace comme à le premier jour était identifié à le son existence il est de ces blessures qui ne se ferment qu’ à la mort.cependant à l’ époque où débute cette histoire le jeune comte avait quitté le château depuis quelques semaines a quelles longues et pressantes instances avait dû recourir pour décider son maître à le rompre avec cette solitude où il dépérissait que PROPN ne parvînt pas à se consoler soit; de le moins était -il indispensable qu’ il tentât de distraire sa douleur un plan de voyage avait été arrêté pour visiter d’ abord les provinces transylvaines " ]	[ "mlle passa de le blanc à le rouge de le rouge à le violet le bout de son nez prit une teinte incandescente les yeux injectés la voix sifflante elle chargea yvonne certainement m. canetègne avait bien tort de s’ apitoyer sur son ex-caissière il était impossible de rencontrer jeune fille plus fausse plus autoritaire plus revêche ", "le seul fait qu’ elles fussent construites de la même façon et qu\\' elles portassent toutes des robes étais intolérable il y avait là comme une erreur de la nature est un parti inespéré pour nous reprit -il avec lui elle sera très heureuse qu’ en savez -vous un père devine ce genre de choses ", "celui-ci était rentré à la villa de le cap ferrat transformé littéralement à le moral et même à le physique certaines rides de le front que françoise avait vues se creuser de jour en jour depuis leur arrivée à le nice s’ étaient évanouies comme par enchantement elle n’ avait pu s’ empêcher de montrer son étonnement et palas devinant qu’ il ne devait plus être reconnaissable depuis qu’ il avait appris l’ accident providentiel qui le débarrassait de le parisien et de sa bande avait jugé bon de donner à sa femme une rapide et vague explication j’ ai eu de graves soucis d’ affaires c’ est passe n’ en parlons plus joliment elle lui avait reproché d’ avoir eu l’ esprit occupé par quelque autre chose que leur amour la seule chose qui comptât pour elle à le monde et elle aussi s’ était réjouie intimement persuadée que didier venait de faire un pas immense sur le chemin ou ̀ il tentait de trouver comme PROPN l’ avait expliqué à le françoise la preuve de son innocence dans le drame qui avait bouleversé sa vie cette belle journée ne lui en paraissait que plus radieuse ", "et il lui fallait marcher marcher sans fin à le bord extrême de le visible le plus souvent dans l' invisible voilà ce qui se révéla en ce matin d' hiver à le ciel bleu outremer strié de friselis de nuages d' une blancheur éblouissante de le côté d' alors que j' effleurais presque cette femme à l' allure si étrange et m' apprêtais à la dépasser pour pouvoir enfin découvrir son visage cette femme n' était d' aucune race particulière aucun sang n' irriguait son corps évanescent elle était un être inachevé infiniment miséreux et pleurant un être sans fin sur le point d' accéder à la vie et sans fin sur le point de mourir mais cette immatérielle n' était en rien une hallucination ", "me répétai -je en traversant des groupes qui disséminés sur le trottoir discutaient les circonstances de le crime je ne prenais pas attention à le leurs conjectures et pourtant elles pénétraient en mes oreilles malgré moi j’ entendais leurs puérils et grossiers rabâchages un même impératif vouloir indépendant de mon moi subalternisé me contraignait à le lire sans curiosité les innombrables feuilles qui s’ occupaient de l’ assassin devant l’ atterrante sottise d’ un reportage imaginant les plus risibles complications j’ aurais eu le droit de m’ enorgueillir d’ un acte si simplement exécuté et qui déconcertait toutes les probabilités ", "elle avait aperçu le cuisinier PROPN s' écria -t-elle mon cher mallar vous voilà revenu ils reviennent demain; à le quelle heure mallar heures mademoiselle ils seront christine —quelle joie quel bonheur ", "en somme à le part quelques engorgements à le cou à les aines et à les genoux le docteur parut assez satisfait de l’ état dans lequel il trouvait la pauvre petite abandonnée un de les caractères de l’ idiotisme c’ est la torpeur la nature a fait à l’ homme dons et dans ce triangle elle a renfermé la vie ces dons sont la sensation la volonté le mouvement l’ homme éprouve il veut il agit ", "pas vrai la boule? avant de se coucher danglard s’ arrêta devant le téléphone et hésita à le prévenir adamsberg trahir camille ou trahir il médita un long moment devant la porte sombre de cette alternative alors qu’ PROPN s’ habillait en hâte pour courir après camille la jeune fille enchaînait anxieusement les questions depuis quand il la connaissait pourquoi il n’ en avait pas parlé est -ce qu’ il couchait avec elle est -ce qu’ il l’ aimait à le quoi il pensait pourquoi il lui courait après quand reviendrait -il pourquoi il ne restait pas là elle ne voulait pas être seule PROPN en avait le tournis et ne savait répondre à le aucune ", "seulement il est probable aussi qu’ il commencera parte tuer PROPN ah! je comprends dans quel odieux guet-à-pens on veut me prendre eh bien soit! j’ aime mieux donner mon sang à le père que mon nom à la fille comme tu voudras! oh! je comprends à le merveille que tu refuses toi maxime de payer la lettre de change tirée j’ en conviens un peu tyranniquement sur toi ", "si ç a ne signifie rien devenons communistes ou allons planter nos choux si ç a a un sens a implique certains devoirs: entre autres de savoir à le besoin nous brouiller avec les communistes les ménager à le tout prix sans se rallier carrément à le eux c' est choisir le confort moral le plus facile c' est de la lâcheté tapotait son buvard d' un air impatient ce sont des considérations morales qui ne me touchent pas dit -il moi je m' intéresse à les conséquences de mes actes et pas à la figure qu' ils me donnent –il ne s' agit pas de figure –mais si dit dubreuilh avec brusquerie le fond de l' affaire c' est que ç a vous embête d' avoir l' air de vous laisser intimider par les communistes se raidit: m' embêterait effectivement que nous nous laissions intimider par eux serait en contradiction avec tout ce que nous avons tenté depuis ans continuait à le tapoter son buvard d' un air fermé et henri ajouta d' une voix sèche: vous mettez la discussion sur un drôle de plan " ]

Subsets and Splits

No community queries yet

The top public SQL queries from the community will appear here once available.