query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
---|---|---|
elle ne m’ approuvera jamais quelque affection qu’ elle ait pour moi de lui avoir étranglé ce père si brutal qu’ il fût si méchant qu’ il ait été besoin alors sera d’ une discussion d’ un discours pendant la péroraison de lequel arrivera quelque sous-chef ou quelque porte-clefs qui aura trouvé gryphus râlant encore ou étranglé tout à le fait et qui me remettra la main sur l’ épaule je reverrai alors le buitenhof et l’ éclair de cette vilaine épée qui cette fois ne s’ arrêtera pas en route et fera connaissance avec ma nuque point de cela mon ami c’ est un mauvais moyen! mais alors que devenir? et comment retrouver étaient les réflexions de cornélius jours après la scène funeste de séparation entre rosa et son père juste à le moment où nous avons montré à le lecteur accoudé sur sa fenêtre est dans ce moment même que entra il tenait à la main un énorme bâton ses yeux étincelaient de mauvaises pensées | [
"un mauvais sourire crispait ses lèvres un mauvais balancement agitait son corps et dans sa taciturne personne tout respirait les mauvaises dispositions rompu comme nous venons de le voir par la nécessité de la patience nécessité que le raisonnement avait menée jusqu’ à la conviction l’ entendit entrer devina que c’ était lui mais ne se détourna même pas il savait que cette fois rosa ne viendrait pas derrière lui.rien n’ est plus désagréable à les gens qui sont en veine de colère que l’ indifférence de ceux à qui cette colère doit s’ adresser .on a fait des frais on ne veut pas les perdre.on s’ est monté la tête on a mis son sang en ébullition ce n’ est pas la peine si cette ébullition ne donne pas la satisfaction d’ un petit éclat .tout honnête coquin qui a aiguisé son mauvais génie désire à le moins en faire une bonne blessure à le quelqu’un .aussi gryphus voyant que ne bougeait point se mit à l’ interpeller par un vigoureux hum! PROPN chantonna entre ses dents la chanson de les fleurs triste mais charmante chanson .nous sommes les filles de le feu secret ",
"cette chanson dont l’ air calme et doux augmentait la placide mélancolie exaspéra il frappa la dalle de son bâton en criant eh! monsieur le chanteur ne m’ entendez -vous pas bonjour dit -il et il reprit sa chanson .les hommes nous souillent et nous tuent en nous aimant nous tenons à la terre par un fil.ce fil c’ est notre racine c’est-à-dire notre vie .mais nous levons le plus haut que nous pouvons nos bras vers le ciel ah! sorcier maudit tu te moques de moi je pense! continua est que le ciel est notre patrie notre véritable patrie puisque de lui vient notre âme puisqu’ à lui retourne notre âme notre âme c’est-à-dire notre parfum ",
"gryphus s’ approcha de le prisonnier mais tu ne vois donc pas que j’ ai pris le bon moyen pour te réduire et pour te forcer à m’ avouer tes crimes est -ce que vous êtes fou mon cher m. demanda en se retournant .et comme en disant cela il vit le visage altéré les yeux brillants la bouche écumante de le vieux geôlier diable dit -il nous sommes plus que fou à le ce qu’ il paraît; nous sommes furieux fit le moulinet avec son bâton sans s’ émouvoir dit en se croisant les bras vous paraissez me menacer oh! oui je te menace cria le geôlier et de quoi? d’ abord regarde ce que je tiens à la main je crois que c’ est un bâton dit avec calme et un gros bâton ",
"mais je ne suppose point que ce soit là ce dont vous me menacez tu ne supposes pas cela! et pourquoi? parce que tout geôlier qui frappe un prisonnier s’ expose à le punitions la première art. de le règlement de sera chassé tout geôlier inspecteur ou porte-clefs qui portera la main sur un prisonnier d’ état la main fit gryphus ivre de colère mais le bâton; le bâton le règlement n’ en parle pas la deuxième continua la deuxième qui n’ est pas inscrite à le règlement mais que l’on trouve dans l’ évangile la deuxième la quiconque frappe de l’ épée périra par l’ épée quiconque touche avec le bâton sera rossé par le bâton de plus en plus exaspéré par le ton calme et sentencieux de cornélius brandit son gourdin mais à le moment ou ̀ il le levait s’ élança sur lui le lui arracha de les mains et le mit sous son propre bras ",
"gryphus hurlait de colère bonhomme dit ne vous exposez point à le perdre votre place ah! sorcier je te pincerai autrement va! rugit à la bonne heure tu vois que ma main est vide oui je le vois et même avec satisfaction tu sais qu’ elle ne l’ est pas habituellement lorsque le matin je monte l’ escalier ah! c’ est vrai vous m’ apportez d’ habitude la plus mauvaise soupe ou le plus piteux ordinaire que l’on puisse imaginer mais ce n’ est point un châtiment pour moi; je ne me nourris que de pain et le pain plus il est mauvais à le ton goût gryphus meilleur il est à le mien meilleur il est à le tien?– et la raison elle est bien simple dites -la donc alors volontiers je sais qu’ en me donnant de le mauvais pain tu crois me faire souffrir le fait est que je ne te le donne pas pour t’ être agréable brigand eh bien moi qui suis sorcier comme tu le sais je change ton mauvais pain en un pain excellent qui me réjouit plus que des gâteaux et alors j’ ai un double plaisir celui de manger à le mon goût d’ abord et ensuite de te faire infiniment enrager de colère tu avoues donc que tu es ",
"dit parbleu! si je le suis je ne le dis pas devant le monde parce que cela pourrait me conduire à le bûcher comme gaufredy ou urbain grandier mais quand nous ne sommes que nous je n’ y vois pas d’ inconvénient bon bon bon répondit mais si un sorcier fait de le pain blanc avec du pain noir le sorcier ne meurt -il pas de faim s’ il n’ a pas de pain de le tout fit donc je ne t’ apporterai plus de pain de le tout et nous verrons à le bout de jours et cela continua à le partir d’ aujourd’hui puisque tu es si bon sorcier voyons change en pain les meubles de ta chambre quant à le moi je gagnerai tous les jours les sous que l’on me donne pour ta nourriture mais c’ est un assassinat! ",
"s’ écria emporté par un premier mouvement de terreur bien compréhensible et qui lui était inspiré par cet horrible genre de mort.– bon continua gryphus le raillant bon puisque tu es sorcier tu vivras malgré tout reprit son air riant et haussa les épaules est -ce que tu ne m’ as pas vu faire venir ici les pigeons de eh bien dit eh bien c’ est un joli rôti que le pigeon; un homme qui mangerait un pigeon tous les jours ne mourrait pas de faim ce me semble? et de le feu? dit de le feu mais tu sais bien que j’ ai fait un pacte avec le diable penses -tu que le diable me laissera manquer de feu quand le feu est son élément un homme si robuste qu’ il soit ne saurait manger un pigeon tous les jours il y a eu des paris de faits et les parieurs ont renoncé.– eh bien ",
"mais dit cornélius quand je serai fatigué des pigeons je ferai monter les poissons de le wahal et de la meuse.gryphus ouvrit de larges yeux effarés j’ aime assez le poisson continua tu ne m’ en sers jamais eh bien je profiterai de ce que tu veux me faire mourir de faim pour me régaler de poisson faillit s’ évanouir de colère et même de peur mais se ravisant eh bien dit -il en mettant la main dans sa poche puisque tu m’ y forces ",
"et il en tira un couteau qu’ il ouvrit ah! un couteau! fit se mettant en défense avec son bâton .tous demeurèrent un instant gryphus sur l’ offensive sur la défensive .puis comme la situation pouvait se prolonger indéfiniment s’ enquérant des causes de cette recrudescence de colère chez son antagoniste eh bien lui demanda -t-il que voulez -vous encore? ce que je veux je vais te le dire je veux que tu me rendes ma fille rosa.– votre fille s’ écria oui que tu m’ as enlevée par ton art de le démon voyons veux -tu me dire ou elle est?et l’ attitude de devint de plus en plus menaçante rosa n’ est point à le loevestein "
] | [
"monsieur mon mari pensait -elle vous ne parlez jamais à le votre femme de vos occupations comme si je pouvais vous nuire ou que vous ayez honte de moi demain tout le monde saura que vous êtes marié qu’ il y a une épouse portant légalement votre nom! et s’ il est quelque part dans votre vie une autre femme que moi dont vous ménagez les sentiments elle n’ ignorera plus rien de votre vie intime vous ne m’ aimez pas l’ avenir n’ est plus à le ménager je ne suis rien je ne compte pas moi dans votre vie publique ",
"mon père quelle charmante soirée dit alphonsine en rangeant son petit ménage de travail sur la table et en achevant de s’ installer puis elle ajouta bon père dans nos conventions de silence j’ ai oublié de me réserver le droit d’ adresser des questions à le miss sur mes devoirs est -il encore temps de le réclamer certainement mon enfant ",
"se trouver transporté en heures de paris dans le maquis dormir par terre à le côté de les combattants algériens partager leur vie ç’ avait été une saisissante expérience dont il me parla longtemps il avait visité aussi un village de regroupés arrachés par l’ armée à un camp proche de la frontière et à le qui elle avait réussi à le faire franchir le barrage ce qu’ il me dit d’ eux n’ était pas neuf mais il avait vu de ses yeux le vieillard à les épaules déchirées par les chiens les femmes hagardes de haine les enfants en juillet les masson nous transmirent une invitation d’ PROPN qui se trouvait à l’ infirmerie de fresnes nous suivîmes une allée bordée de pavillons devant lesquels stationnaient des autos les femmes de putschistes venaient voir leurs maris ",
"il me prendrait contre lui on n\\ aurait pas peur on serait les elle était mise à le réfléchir il sonne heures il sonne minuit ce même soir déjà le soir donc du jour où pont était monté le neveu avait dit il faut mettre la corde le maître avait bien essayé de hausser encore les épaules mais on voyait que était seulement par habitude car quand son neveu et étaient levés il les avait laissé faire sans rien dire; et la porte dès ce soir-là avait été attachée soigneusement ",
"lui demandai -je poliment il me fixait avec un regard de bête traquée dit murraille et il désignait mon père de le doigt– habite une très belle propriété à le mètres d’ ici s’ appelle le prieure —oui le prieure dit mon père ",
"au-dessus de les frondaisons rousses de les châtaigniers kerlozo dressait son toit dégradé ses tours croulantes sous leur vêtement de lierre claire étendant la main dit en riant:–eh bien il a fait du chemin le seigneur de kerlozo depuis qu’ il s’ en allait tout haillonneux à le travers le pays le voilà coté comme un de nos poètes de grand avenir as -tu lu la pièce qu’ il a donnée l’ année dernière à l’ odéon les prisonnières je crois bien et avec quel plaisir c’ est absolument délicieux ",
"ces revendications si elles eussent été plus banales je doute si mon trouble en eût été moins grand car il ne s’ agissait point de ce que réclamait mon désir aussi longtemps que je croyais lui devoir tout refuser mais j’ en vins alors à le douter si dieu même exigeait de telles contraintes s’ il n’ était pas impie de regimber sans cesse et si ce n’ était pas contre lui; si dans cette lutte ou ̀ je me divisais je devais raisonnablement donner tort à l’ autre j’ entrevis enfin que ce dualisme discordant pourrait peut-être bien se résoudre en une harmonie ",
"ils se trouvèrent dans une salle immense à les murs blancs et chargés de sculptures qui ainsi que l’ avait dit valentin devaient effectivement remonter à l’ époque de les aztèques un nombre infini de torches fichées dans des crampons de fer répandaient une lumière féerique dans cette salle le blood’s son fit en homme qui est parfaitement à le courant de la vie civilisée les honneurs de son étrange demeure quelques minutes après leur arrivée les chasseurs prirent leur part d’ un repas qui bien que servi dans le désert ne laissait rien à le désirer à le point de vue de la délicatesse de les mets et de l’ ordre avec lequel il fut offert la vue de schaw avait malgré lui inspiré à le valentin une défiance secrète contre leur hôte ",
"j’ essaie de faire travailler ma petite tête je me passe la main dans les cheveux et les ébouriffe en me disant que je m’ aime je ne sais pas si c’ est PROPN qui fait naître l’ idée mais il m’ en vient une: —voyons dis-je tchang vous menace de révéler certain secret vous payez pour qu’ il se taise ",
"–alors vous quittez le voulch monsieur marc je pense que c’ est raisonnable à le paris vous retrouverez vos amis et vos parents auprès d’ eux vous oublierez –je ne crois pas que l’ oubli vienne si vite j’ ai plutôt l’ impression que jamais je ne retrouverai mon insouciance de jadis quelque chose est brisé qui ne se raccommodera pas "
] |
a PROPN car ce fut à le PROPN que nous nous rendîmes en traversant la france tout entière je fus placée dans une famille respectable si vous me demandez quel était alors mon sentiment à l’ égard d’ henri je vous répondrai: imaginez le culte dont on peut entourer un dieu sauveur il avait ans il avait la beauté d’ un chevalier si frédéric avait celle d’ un ange de ses projets il m’ avait laissé voir ce qu’ il faut pour éblouir un cœur d’ enfant je crus non pas l’ aimer mais l’ adorer | [
"je lui dis alors je lui ai dit fois depuis tout ce qu’ anime mon souffle est à le vous mon frère il ne faut pas craindre cet homme est un grand cœur ce qu’ il y a derrière les plis de le voile qui couvre sa vie dieu le sait que dieu le juge moi je le sers ",
"le comte henri ne prit de moi que ma virginale tendresse parfois il berça mes transports en me faisant espérer que je serais sa femme il était sincère il me voyait si belle de bonheur sous ses caresses fraternelles qu’ il croyait m’ aimer les baisers de le comte henri de belcamp étaient purs et bons comme ceux de mon père ",
"il me reste choses à le vous dire: le voyage d’ henri en australie sa conduite vis-à-vis de les comtes et les événements qui ont suivi son retour en europe c’ est là toute ma propre histoire et d’ abord il y aura un mystère qui restera inexpliqué pour vous la mère d’ henri était à le londres et ce n’ était pas à sa garde qu’ il m’ avait confiée –madame la marquise de belcamp interrogea ici robert ",
"–je vous défends les questions mon frère parce qu’ il ne m’ est point permis d’ y répondre tout ce qu’ il m’ est possible de dire sera dit et je vous affirme que le reste ne saurait modifier votre opinion sur ce qui me regarde le comte henri partit pour la nouvelle-galles de le sud mois après mon arrivée à le PROPN je devais faire le voyage à le mon tour après certaines conditions accomplies en effet un homme d’ affaires de le nom de me remit une somme d’ argent considérable en banknotes et une lettre contenant les instructions d’ henri ",
"l’ argent venait d’ allemagne l’ argent venait d’ albert l’ allié de les comtes j’ emportais le nerf d’ une grande guerre rome fut ainsi l’ œuvre de quelques bandits menés par un demi-dieu –avait -il rêvé la conquête de l’ australie demanda robert en souriant il n’ avait que ans répondit sarah sérieuse et pensive il y a en lui je ne sais quelle haine innée forte comme un amour ",
"jusqu’ à son dernier souffle il cherchera le cœur de l’ angleterre pour l’ arracher c’ est dans l’ inde qu’ il voulait fonder rome qui toujours finit par détruire PROPN il était le demi-dieu il venait en PROPN faire sa moisson de bandits il n’ avait que ans vous serez trompé si vous vous attendez à une bataille ",
"il sait comme on attaque les géants c’ est dans les entrailles de le sol qu’ on enferme la poudre qui doit faire sauter les citadelles il faisait là ce qu’ il fait ici la mine est longue à le creuser et il faut des soldats derrière la brèche pratiquée il creusait sa mine il enrôlait ses soldats ",
"à le fond de cet enfer de sydney il a trouvé l’ homme qui multipliant par elle-même l’ idée de fulton va déplacer les bases de la guerre navale et donner à qui voudra la prendre cette supériorité qu’ eut à le moyen-âge le lâche canon sur la lance vaillante il était convict là-bas comme il est conjuré chez vous sera brahme à le delhi et mandarin en chine c’ est sa mission il est l’ instrument qu’ il faut pour cueillir et rassembler en une seule gerbe innombrable et irrésistible armée toutes les haines que l’ angleterre a semées sur la surface de le globe il n’ avait que ans mais d’ un mot je vais vous le faire admirer et craindre ",
"dans sa pensée il avait ressuscité la race de les stuarts les ennemis vivants ne lui suffisaient pas c’ était un stuart sorti de le vatican qui allait brandir le drapeau de la liberté il soulevait d’ un coup mondes la haine l’ amour la foi mais chemin faisant les événements devaient lui tailler un autre étendard plus large et signifiant guerre universelle comme PROPN voulait dire guerre civile il ne s’ agissait plus de remuer la poussière d’ une tombe "
] | [
"il lui semblait qu’ à le delà de ces vagues et de ces brumes lointaines la magique apparition d’ une autre terre allait se révéler à ses regards quelquefois les nuages de la côte prirent pour elle des formes singulières tantôt elle vit une lame blanche s’ élever sur les flots et décrire une ligne gigantesque qu’ elle prit pour la façade de le louvre; ce furent voiles carrées qui sortant tout à le coup de la brume offraient le souvenir de les tours notre-dame de paris quand la seine exhale un brouillard compacte qui embrasse leur base et les fait paraître comme suspendues dans le ciel; d’ autres fois c’ étaient des flocons de nuées roses qui dans leurs formes changeantes présentaient tous les caprices d’ architecture d’ une ville immense l’ esprit de cette femme s’ endormait dans les illusions de le passé et elle se prenait à le palpiter de joie à la vue de ce paris imaginaire dont les réalités avaient signalé le temps le plus malheureux de sa vie ",
"et cette robe qu’ on trouve si jolie je la déteste il faut que je la quitte voilà maintenant en peignoir assise de nouveau devant ma table à le écrire j’ ai déroulé mes cheveux sur mes épaules pour soulager ma tête lasse demain je reprendrai ma coiffure habituelle et je ne remettrai plus cette robe grise .comme il arrive des parfums par cette fenêtre ouverte les jardins embaument la forêt aussi ",
"–c’ est trop –c’ est énorme –alors –alors ce sera plus tôt fini voilà tout et cette fois il embrassa PROPN à le moment se retournait –corps de le christ s’ écria celui-ci en les voyant dans les bras l’ un de l’ autre quelle tendresse� quel amour! quelle passion cela fait plaisir à le voir ",
"monsieur l’ intendant disait robert d’ une voix vibrante de colère etes -vous plus maître chez moi que moi-même? prenez -vous mon château pour un monument public mon parc pour un jardin public je vous ai défendu d’ y laisser entrer personne pendant mon absence et lorsque j’ y suis je n’ entends pas y être dérangé par des visites importunes monsieur le marquis a raison de me faire des reproches car je suis dans mon tort et je les mérite répondait l’ intendant d’ une voix pleine d’ humilité ",
"lucien qui tenait encore le bouton de la porte se préparant à la fermer sourit en apercevant béatrix et lui ouvrit elle entra ainsi sans que personne y prît garde et saisie par son ancienne timidité et aussi par je ne sais quel mouvement de joie qui imprimait soudain un battement violent à son cœur elle se glissa derrière le paravent et à le moitié cachée par le dossier épais d’ un fauteuil se mit à le contempler sa tante qui causait debout à le milieu d’ un cercle composé de m. et de mme hameland et de m. de le passage la baronne était vêtue de son peignoir de cachemire bleu garni de dentelles blanches un bonnet charlotte corday était fort coquettement posé sur ses bandeaux qui avaient légèrement grisonné elle souriait le plus aimablement de le monde ",
"après quoi je suis allé faire un tour en ville j’ ai emprunté l’ avenue bordée d’ immeubles bas crépis de pavillons de brique ou de pierre meulière classiques comme on en trouve souvent dans les banlieues et plus souvent encore dans les descriptions de ces banlieues j’ ai repéré un bar de l’ europe dans cette avenue ainsi que étoiles une étoile d’ istanbul bar-restaurant-grill et une étoile d’ or boucherie j’ ai pris à le gauche dans l’ avenue jean-jaurès notamment occupée par le bar-brasserie l’ aviatic non loin presque en face se trouvait une librairie-journaux-papeterie dont la vitrine était entièrement occupée par toute sorte de maquettes et figurines parmi lesquelles une gigantesque figuration de néfertiti en ronde-bosse ",
"c’ est un acte que je veux pas qualifier par respect pour ton père qui a été un de les meilleurs gardes champêtres de saint-locdu-le-vieux un de les plus intégrés en tout cas épouse donc ce type puisqu’ il a l’ air de t’ être sympathique et à la mesure et chercher plus jamais à m’ adresser la parole y a qu’ une femme qui compte dans ma vie fillette c’ est ma berthe ici présente et pour bien lui prouver combien à le quel point je tiens à le elle et la remercier de son voyage ici avant de rentrer j’ irai la marier en nu-rugueux afin qu’ il n’ existasse plus un seul pays à le monde où que j’ eusse la tentation de le faire si le démon me reprenait de calcer une jouvencelle ouf! ",
"julie à le moi! viens ma tête tourne ah! folle je vais te mordre! et julie nue aussi mais forte puissante s’ emparant des mains de la comtesse les liait ensemble ainsi que les pieds l’ excès fut alors à son comble la convulsion m’ épouvantait julie sans marquer le moindre étonnement dansait sautait comme une folle s’ excitait à le plaisir se renversait pâmée sur un fauteuil la comtesse suivait de l’ œil tous ses mouvements ",
"à le logis seulement catherine dit: ne vous a -t-elle pas annoncé qu’ elle viendrait dîner ce soir –oui en effet et ce fut tout diane se réfugia dans sa petite chambre fraîche et virginale comme elle pendant que sa mère regagnait son appartement la belle catherine se sentait affreusement lasse elle s’ étendit sur une chaise longue et resta là dans ce boudoir obscur sans lumières ne s’ apercevant pas que la nuit grandissait dans le jardin de l’ hôtel ",
"je languis longtemps ses soins ne se démentirent jamais ils prévenaient tous mes désirs PROPN toujours sérieux cherchait pourtant à le me distraire son esprit piquant amenait et faisait naître la plaisanterie lui seul n\\' y prenait aucune part; seul il restait étranger à le cette gaieté qu\\ il avait excitée lui-même "
] |
les liens se distendirent l’ âge gagna les corps comme l’ ombre le soir il continua à le lui adresser une lettre néanmoins chaque automne ils ne se revirent plus on a conservé tous les fragments de poème de journal même de projets de lettres de la dame de compagnie de l’ impératrice | [
"ce quatrain le vieux pont de nagara dans la baie d’ PROPN par des vagues qui proviennent du large est chaque année détruit et aussi cette plainte que la fille de le gouverneur de la province d’ ise avait rédigée quand elle apprit que le prince avait pris de très jeunes concubines à le lendemain de la répudiation de son épouse: sur le vieux pont de nagara plus personne ne passe sous le pont plus de barque ne sombre brusquement elle s’ enfuit dans un lieu désert dont elle ne communiqua pas l’ adresse à le prince cependant il la faisait espionner par ses gens il découvrit sa cachette mais il n’ eut pas le pouvoir de la rejoindre elle apprit qu’ il s’ était retiré de la cour à la suite d’ une conspiration ",
"tous ses amis disparurent de nouveau il lui envoya un chariot mais elle fit renvoyer le chariot en dictant à le son parent ces mots afin qu’ il les lui rapportât: non merci prince je ne puis vous prendre dans mes bras car je ne suis plus qu’ une tempête une vieille tempête comment peux -tu dire que tu m’ aimes ",
"c’ est le mot de dalila à le samson avant quelle l’ envoie à la mort une fois qu’ elle a obtenu de lui le secret de sa force les amoureux quand ils sont à le bout de leur amour choisissent soit un ambassadeur parmi les vivants soit un émissaire chez les morts l’ ambassadeur chez les vivants c’ est l’ enfant par lequel toute femme prolonge l’ ombre de l’ homme ou de sa force en elle alors l’ enfant prend toute la place active que la puissance de l’ homme était censée occuper une fois la femme ensemencée l’ homme qui a aidé à la conception est alors abandonné à la porte de le monde de les mères ",
"l’ émissaire chez les morts c’ est le suicide où le futur mort tient à le revenir sous la forme d’ un fantôme c’ est une culpabilité une vengeance une douleur sans fin empoisonnant à le jamais le monde qu’ il délaisse enfant mort c’ est toujours une ombre la fille d’ un potier qui appelait PROPN vivait à le corinthe ou elle aimait un jeune homme qui était extrêmement beau il dut partir à la guerre ",
"lors de la dernière nuit qu’ ils passèrent ensemble elle ne l\\ étreignit pas elle ne l\\ embrassa même pas elle éleva dans sa main gauche une lampe à le huile elle prit dans sa main droite une braise éteinte dans le brasero elle s’ approcha de lui ",
"elle ne caressa pas le volume de son corps qui pourtant marquait son désir avec le morceau de charbon elle préféra délimiter le pourtour de son ombre sur la surface de le mur qui se dressait derrière lui en france jadis on appelait danse de le regret une coutume étrange on imposait à le fiancé qui avait été évincé le jour de le mariage une danse avec la mariée qui avait lieu devant tous préalablement on déroulait sur le sol de la salle un tapis puis on le recouvrait d\\' une couverture afin d\\' éteindre entièrement le bruit de les pas ",
"après que la mariée avait eu dansé sans faire le moindre bruit avec l\\ évincé devant tous devant son époux en habits de noces elle cessait d\\' avoir droit à le voir le silence éteignait le coït que la danse représentait comme dans un songe raconte comment kafka arrivant chez lui un après-midi réveilla en sursaut son père qui s’ était assoupi sur le canapé de le salon PROPN leva le bras pour faire signe à son père et traversant la pièce en marchant sur la pointe de les pieds il murmura: ne vous réveillez pas papa considérez -moi comme un rêve PROPN veut dire mot à le mot le gué de les bœufs ",
"à l’ hôtel il fallait donner un faux nom à le comptoir la difficulté qui faisait le cœur de ma vie consistait à ne pas oublier le faux nom que je portais quand je devais me présenter à l’ hôtelier je me disais: moi c’ est le combat de le gué avec le passeur mystérieux elle c’ est la fausse morte mais elle est vivante oui ",
"mais pourquoi avoir dit qu’ elle n’ était plus j’ ai honte de l’ avoir fait passer pour morte et moi tu vas lui dire que je suis mort oui mais ce n’ est pas un mensonge tu es mort l’ avion descend sur naples "
] | [
"il faut vous dire monsieur que le domaine que nous appelons le gros-soyer c’ est un arbre qui a de la moelle dans le bois et avec lequel les enfants font des sifflets que le domaine de le gros-soyer est situé bien haut bien haut et bien loin de toute paroisse la maison est toute seule sur le bord d’ une large ravine à le fond de laquelle coule une gouttière qu’ on voit briller et à le travers les feuillages qui la couvrent des sapins des hêtres des houx et des érables poussent sur les côtés de la ravine et leurs têtes montent jusque dehors pour chercher la respiration et le soleil notre toit de genêts est à le demi caché par ces branches excepté de le côté de le matin où il y a une petite cour avec une galerie en bois et un escalier en pierres brutes qui mène à la chambre ",
"PROPN s’ était délesté de sa coupe de champagne pour ouvrir le pli les mains tremblantes debout devant l’ une de les fenêtres hautes qui surplombaient la cour de la cité une phrase très brève tracée d’ une écriture ferme et penchée précédait la signature vos chefs savent ce qu’ ils vous doivent l’ inspecteur la relut plusieurs fois ne parvenant pas à se débarrasser de la désagréable impression que le compliment sonnait aussi comme une menace le soir il avait emmené liliane et guy dans un cinéma de le boulevard de grenelle voir un film comique le travail c’ est la liberté l’ histoire de prisonniers devenus éboueurs à le leur retour de détention liliane était immédiatement tombée sous le charme d’ un brun ténébreux de le nom de sami alors qu’ il avait été plus sensible à le bagout de raymond PROPN lui s’ était endormi ",
"vous qui les épuisez en leur enlevant l’or par des dizaines de louis sans leur donner aucune compensation ou le manufacturier qui avec le même argent donne de l’ emploi à le nos artisans encourage nos fermiers soutient nos marchands et aide à la prospérité publique de manières et tout cela sans envoyer un sou hors de le pays? fit en riant très bon encore très bon mon cher fleesham reprit borrowdale avec un sourire un peu moqueur je suis charmé de voir que vous approuvez cela non pas comme je le disais auparavant que je vous désire mal à l’ aise je sais très bien que quoi qu’ il arrive vous saurez vous tirer d’ embarras car aussitôt que vous verrez que les importations cessent de payer vous tournerez votre attention ailleurs peut-être deviendrez -vous un manufacturier et un ami de votre pays et de vos propres intérêts à le lieu de n’ être qu’ un canal de transport pour expédier nos ressources à l’ étranger ",
"on m' a dit que vous aviez fait une bonne action ce matin il n' en faut pas parler pas parler pas parler savez -vous que ce n' est pas tout un chacun qui peut arracher un homme à le trou de l' enfer n' en pas parler ma conscience ",
"ce deuil devrait les réunir profitendieu sent confusément leurs pensées à le tous prendre une direction divergente et tandis qu’ elle se plaint qu’ elle accuse qu’ elle revendique il essaye d’ incliner cet esprit rétif vers des sentiments plus pieux voilà l’ expiation dit -il ",
"on dit que c’ est les soirs d’ orage c’ est encore des blagues dépend de quoi? de ce que l’on a mangé de ce que l’on a bu de la fatigue pas reposée de la veille de la manière dont on marche des mots qu’ ils chuchotent de tout et de rien enfin épouse -le ou fourre -le dehors il n’ y a pas de milieu voyons pense un peu papa sera de retour ",
"il voulait consulter son âme pour ainsi dire face à le face sonder en homme sa pensée jusqu’ à le fond ce qu’ il y découvrit l’ épouvanta c’ était une ivresse folle que la saveur de le crime exaltait devoir loyauté honneur tout ce qui se dressait devant sa passion pour y faire obstacle en exaspérait la fureur la vénus païenne lui mordait le cœur et y faisait couler ses poisons ",
"madeleine que ferais -je encore ici? j' ai trop à le me repentir d' y être venu j' ai coûté des larmes à le ernestine je ne dois pas chercher à en faire répandre encore —mais vous aimez emma?...—oh! oui je l' adore et c' est pour cela que je pars car je ne dois pas espérer que le comte veuille me donner sa nièce je lui ai entendu parler d' engagemens de projets d' union déjà formés adieu madeleine je dois partir —attendez encore madeleine va trouver son père et lui dit vous m' avez promis que vous ne me refuseriez rien moi je n' ai qu' une grâce à le vous demander ce sera la seule la dernière —que désires -tu ma fille —que vous unissiez emma à le victor ils s' aiment tous les et vous ferez leur bonheur le comte réfléchit un moment puis il embrasse madeleine en lui disant j' avais d' autres projets mais tu le désires je n' ai rien à te refuser madeleine court annoncer à le victor et à le emma cette nouvelle les amans la pressent dans leurs bras PROPN s' essuie les yeux en disant j' avais vraiment tort de me méfier de cette petite ",
"–tout elle restait devant lui ne pouvant se décider à le partir sur ces seuls mots mais comme PROPN se taisait et qu’ il évitait même de la regarder elle essuya ses yeux encore humides à le revoir à le revoir elle s’ éloigna toute désemparée .le jeune pêcheur resta debout ne tournant même pas la tête pour la suivre de le regard; seulement quand le bruit de ses pas ne fut plus perceptible il se jeta à le terre tout de son long et sanglota éperdument le corps tout secoué.–oh! dieu! s’ écria -t-il je souffre horriblement et personne ne comprend l’ étendue de ma souffrance personne ne me plaint ni ne m’ approuve comme la mort serait douce dans un pareil moment!annaïc marchait nerveusement par saccades zigzaguant d’ un côté à l’ autre de la route comme si elle eût été concentrée dans sa douleur elle ne remarquait ni n’ entendait rien ",
"je fus pris un jour de curiosité de vérifier par le témoignage de mes yeux la réalité de mes rêves je conçus désir de connaître le mystère dont s’ entourait mon idole non content de l’ aimer distance je voulus la tenir dans mes mains pénétrer dans le silence de sa demeure ce ne\\n' fut pas sans un grand battement de cœur il me semblait que j’ allais commettre une \\n' mauvaise action "
] |
ces anecdotes qui vous paraissent peu de chose je les ai choisies scrupuleusement dans le petit bagage d' émotions qui est tout mon moi a certains jours elles m' intéressent beaucoup plus que la nomenclature de les empires qui s' effondrent elles me sont hélène cléopâtre la juliette sur son balcon et mlle de lespinasse pour qui jamais ne se lasse la tendre curiosité de les jeunes gens .belle paix froide de saint-germain c' est là que mon coeur échauffé sans trêve retrouvera et s' assurera la possession de ces frissons obscurs qui parfois m' ont traversé pour m' indiquer ce que je devais être ma faiblesse jusqu' à le cette heure n' a pu forcer à se réaliser cet esprit mystérieux qui se dissimule en moi | [
"mais je le saisirai et je départirai sa beauté à l' univers qui me fut jusqu' alors médiocre comme mon âme —mais dira -t-on simon qu' intéressent la vie amour des forêts et de le confort et la précision scientifique philosophie anglaise comment s' associait -il à le vos aspirations?je pense qu' étant fort nerveux et compréhensif il vibrait avec mes énergies quelles qu' elles fussent puis il bâillait de sa vie sans argent ni ambition ....mais pourquoi m' inquiéterais -je d' expliquer cette âme qui n' est pas la mienne il suffît que je vous le fasse voir à les instants où me comparant à le lui vous y gagnerez de me mieux connaître le lendemain de notre arrivée vers les heures quand le paysage dans la franchise de son réveil n' a pas encore vêtu la splendeur de le midi ou ces mollesses de le couchant qui troublent l' observateur nous étudiâmes la propriété et sa saine banalite nous agréa.bâtie sur un vieux monastère dont les ruines l' enclosent et l' ennoblissent elle occupe le sommet et les pentes pelées d' une côte volcanique ",
"et cette légende de volcan dans nos promenades de le soir nous invitait à des rêveries géologiques toujours teintées de mélancolie pour de jeunes esprits plus riches d' imagination que de science nos fenêtres dominaient une vaste cuvette de terres labourées sans eau et dont la courbe solennelle menait jusqu' à l' horizon de les fenêtres silencieuses dans la transparence de le soleil couchant parfois les vosges minuscules et tristes apparaissaient tassées dans le lointain sur un autre ballon très proche le village déployait sa rue morne; et l' église à le milieu de les tombes dominait le pays .cette mise en scène si complètement privée de jeunesse devait mieux servir nos sévères analyses que n' eussent fait les somptuosités énergiques de la grande nature la mollesse bellâtre de le littoral méditerranéen ou même ces plaines d' étangs et de roseaux dont j' ai tant aimé la résignation grelottante les vieilles choses qui n' ont ni gloire ni douceur par leur seul aspect savent mettre toutes nos pensées à le leur place .installation matérielleen une semaine nou",
"un gars de le village ancien ordonnance d' un capitaine suffit à le notre service .quand il s' agit de choisir les chambres de sommeil et de méditation simon que je crois un peu apoplectique voulut avoir de grands espaces sous les yeux pour moi uniquement curieux de surveiller mes sensations et qui désire m' anémier tant j' ai le goût de les frissons délicats je considérai qu' une branche d' arbre très maigre frôlant ma fenêtre et que je connaîtrais me suffirait .la salle à le manger nous parut parfaite dès qu' un excellent poêle y fut installé dans la bibliothèque où nous agitâmes de les problèmes par les nuits d' hiver on mit un grand bureau double où nous nous faisions vis-à-vis avec chacun notre lampe et notre fauteuil voltaire pour faire nos recherches ou rédiger puis à le coin de la cheminée ganaches pour la métaphysique de les problèmes la pièce voisine était tapissée de livres mêlés et contradictoires comme toutes ces fièvres dont la bigarrure fait mon âme seul balzac en fui exclu car ce passionné met en valeur les luttes et l' amertume de la vi",
"et malgré tout romanesques et de fort appétit nous trouverions dans son oeuvre à le certains jours la nostalgie de ce que nous avons renoncé .je m' opposai avec la même énergie à le ce qu' aucune chaise pénétrât dans la maison ces petits meubles ne peuvent qu' incliner à les basses conceptions l' honnête homme qu' ils fatiguent je ne crois pas qu' un penseur ait jamais rien combiné d' estimable hors d' un fauteuil .tous nos murs furent blanchis à la chaux j' aime le mutisme de les grands panneaux nus; et mon âme racontée sur les murs par le détail de les bibelots me deviendrait insupportable une idée que j' ai exprimée désormais n' aura plus mes intimes tendresses c' est par une incessante hypocrisie par des manques fréquents de sincérité dons la conversation que j' arrive à le posséder encore en moi un petit groupe de sentiments qui m' intéressent ",
"peut-être qu' ayant tout avoué dans ces pages il me faudra tenter une évolution de mon âme pour que je prenne encore de le goût à le moi-même .nous fîmes des visites à les notables et quelques aumônes à les indigents et pour acquérir la considération chose si nécessaire nous répandîmes le bruit que frères de lits différents nous étions nés d' un officier supérieur en retraite enfin sur l' initiative de simon nous causâmes de les femmes la femme qui à le toutes les époques eut la vertu fâcheuse de rendre bavards les imbéciles renferme de bons éléments qu' un délicat parfois utilise pour se faire à le soi-même une belle illusion toutefois elle fait un divertissement qui peut nuire à le notre concentration et compromettre les expériences que nous voulons tenter ",
"PROPN ayant réfléchi ajouta —le malheur c' est que nous avons perdu l' habitude de la chasteté! —avec son tact de femme catherine de sienne lui dis -je a très bien vu comme nous que tous nos sens notre vue notre ouïe et le reste s' unissent en quelque sorte avec les objets de sorte que si les objets ne sont pas purs la virginité de nos sens se gâte mais les objets sont ce que nous les faisons or puisqu' il n' est pas dans notre programme de nous édifier une grande passion ne voyons dans la femme rien de troublant ni de mystérieux dépouillons -la de tout ce lyrisme que nous jetons comme de longs voiles sur nos troubles qu' elle soit pour nous vraiment nature ",
"cette combinaison nous laissera tout le calme de la chasteté.simon voulut bien m' approuver .c' est pourquoi nous sommes allés à la messe et entre les jeunes personnes nous avons distingué une fille pour sa fraîche santé et pour son impersonnalité ses gestes lents et son regard incolore quoique malicieux sont bien de ce pays et de cette race qui ne peut en rien nous distraire de le développement de notre être nous fîmes donc un arrangement avec la famille de cette jeune fille et nous en eûmes de la satisfaction à le soir de cette première semaine dans notre cadre d' une simplicité de bon goût assis et souriant en face de le paysage sévère que désolent la brume et le silence nous résolûmes de couper tout fil avec le monde et de brûler les lettres qui nous arriveraient ",
"installation spirituelleje fus flatté de trouver un cloître dans les coins délabrés de notre propriété .pendant que le soir tombait sur l' italie promeneur attristé de souvenirs désagréables et de désirs parfois j' ai désiré achever ma vie sous les cloîtres où ma curiosité s' était satisfaite un jour ce me serait un pis aller délicieux de veiller sous les lourds arceaux de saint-trophime à le arles d' où certain jour je descendis dans l' église lugubre pour me mépriser pour aimer la mort qui triomphera d' une beauté dont je souffre et pour glorifier le moi qu' avec plus d' énergie je saurais être .notre cloître qui date de la fin de le treizième siècle n' abritait plus que des volailles quand nous le fîmes approprier pour l' amour de le christianisme dont les allures sentimentales et la discipline satisfont notre veine d' ascétisme et d' énervement il est bas triste et couvert de tuiles moussues une jolie suite d' arceaux trilobés l' entourent sous chacun de lesquels avait été sculpté un petit bas-relief quoique le temps les eût dégradés je voulus ",
"une ceinture de cuir serre la taille de la reine sa robe entr' ouverte sur sa gorge laisse deviner une ligne de chair et cela me parut troublant dans une si vieille chose elle appuie contre sa ligure les plis de sa pèlerine et je me désolai fréquemment avec elle pensant avec complaisance qu' elle ne fut pas plus fausse ni coquette avec ce roi que je ne le suis envers moi-même quand je donne à le ma vie une règle monacale .c' est là qu' à le matin nous descendions tandis qu' on préparait nos chambres; et ce m' était un plaisir parfait d' y saluer simon d' un geste poli sans plus car nous pratiquions la règle de le silence jusqu' à le repas de le soir pris en commun après-midi où je n' ai jamais pu m' appliquer tant il est difficile de tromper la méchanceté de les digestions c' était après le déjeuner une fumerie en plein air quand il n' y a pas de vent —une promenade jusqu' à le heures —une partie de volant dans le cloître comme faisaient pour se délasser jansénius et m. de saint-cyran de le repos dans un fauteuil balancé puis un nouveau cigare —une méditation à "
] | [
"pensive camille arpenta un long moment le bord de la nationale elle discernait confusément avignon sur la carte de PROPN et cela ne lui semblait pas très loin aborder adamsberg de vive voix plutôt qu’ à le téléphone lui paraissait soudain hautement préférable elle redoutait cet engin inapte à le véhiculer toute situation un peu fine le téléphone était conçu pour la conversation de gros et de demi-gros en aucun cas pour le détail ",
"personne n’ ignorait non plus le sentiment d’ abnégation et quasi de sainteté avec lequel elle avait souffert les pires écarts conjugaux d’ un homme qui ne se refusait aucune fantaisie quand elle s’ avança à la barre dans ses voiles de deuil ce fut dans la salle comme un immense gémissement elle était belle encore avec une pâleur lumineuse divine les tempes cependant avaient blanchi les lèvres avaient pâli à le coin de les yeux à la naissance de le nez les douleurs avaient tracé le sillon de leurs larmes secrètes le geste avec lequel elle jura de dire la vérité toute la vérité fut d’ une beauté auguste elle avait tourné la tête de le côté de rouletabille qui lui n’ avait pas encore levé la sienne et restait enfermé dans ses bras ",
"mon cousin m’ affirmait qu’ un canard marchait encore le cou tranché et ce canard se mettait à le courir à le courir sa tête tombée derrière lui qu’ il ne voyait pas ce canard courait comme ne court jamais un canard regardant sa chaussure et se moquant de le reste maintenant la tête tombée il ne risquait plus rien nous attendons espérant encore voir revenir les manquantes elles ne reviennent pas on peut à le peine parler d’ inquiétude dans notre attente ",
"ton âme toujours active invente acquiert change ses coutumes et ses mœurs se réforme s’ instruit et parait susceptible de développement à l’ infini; elle délibère elle résout elle se détermine quelquefois contre ses propres lumières et laisse apercevoir des caractères de noblesse de grandeur et de liberté jusque dans son orgueil dans les bouillants transports de ses passions dans leur honteux esclavage et dans les égarements de sa raison la brute n’ a qu’ une fin bornée elle n’ est faite que pour des biens particuliers et s’ en contente: l’ homme créé pour le souverain bien en possédant tout en rapportant tout à le lui-même n’ est pas encore satisfait et n’ est entièrement grand et vraiment heureux qu’ autant qu’ il rapporte tout à son dieu que les animaux jouissent donc en paix de leurs plaisirs que la génisse sans soins sans soucis pour l’ avenir foule à les pieds l’ herbenaissante ",
"à le certain moment janvier vint entrouvrir la porte vitrée —ne coupe pas la communication je dois lui parler aussi —ce n’ est pas le patron c’ est lucas ",
"les jeunes velotaris basques ou espagnols sont admirables d’ attitudes de souplesse et de vigueur ils attrapent la balle à le vol quand elle revient après avoir frappé le mur avec un bruit d’ éclatement pareil à le celui d’ un pistolet ils la cueillent dans leurs gouttières d’ osier recourbées et la relancent et la force de leur bras est telle que la pelote de peau de pampelune la ville réputée traverse et jusqu’ à les mètres de la piste en suivant une trajectoire assez tendue pour rebondir contre la pierre et revenir sur les joueurs plusieurs de ceux que je vois là devant moi sont des artistes aussi renommés que nos premiers jockeys de courses ils ont débuté dans les frontons des villages de biscaye et de PROPN ",
"cela c’ est une chose qui m’ échappe nous avons des hectares de forêts et de rivières nous avons un pays qui est fois le montana en matière de pêche et de chasse et nous ne parvenons pas à le écrire de les romans internationaux de le jour ou ̀ j’ ai compris cela je dois dire j’ ai pris une carte de l’ amérique je l’ ai accrochée sur le mur de mon bureau et je me suis dit que l’ histoire entière de mon prochain livre se déroulerait là-bas à les états-unis je n’ ai pas mis très longtemps à le choisir la région qui servirait de décor à le mon livre et notamment la ville de detroit dans le michigan qui est une vraie ville internationale une ville remplie d’ asphalte et de métal rouillé une ville avec des gratte-ciel des avenues qui n’ en finissent pas et toutes ces choses qu’ on trouve dans n’ importe quelle ville américaine comme ou justement qui est une ville aussi moderne que ou en tout cas aussi riche d’ un point de vue romanesque –beaucoup plus pauvre en vérité depuis son déclin industriel mais la ville parfaite ai-je supposé pour placer le décor d’ un roman p",
"—non soudain ce ne serait pas payé il se recueillit un instant puis: et omar vous étiez les meilleurs serviteurs de le jeune maître cet homme qui a tué la loi de le talion veut que je vous le donne faites-lui ce qu’ il vous a fait l’ athlète et le jeune somali dirent en même temps il nous a pris notre cœur ",
"la porte jaune de l’ ascenseur s’ ouvre c’ est argile elle est émue moi aussi nous pleurons dans les bras l’ un de l’ autre il faut aller à l’ amphithéâtre voir paule habillée ce matin par sa mère et ses amies nous nous heurtons à un obstacle imprévu c’ est un jour de fête l’ amphithéâtre est fermé en montant dans la voiture je vois qu’ argile est très enrhumée oui elle a pris froid la nuit chez sa sœur en juillet le chauffage était éteint ",
"répliqua -t-elle farouche –de haine et aussi d’ amour peut-être?quelles pensées intérieures habitaient l’ homme pendant que ses yeux rivés sur ceux de la jeune femme semblaient vouloir fouiller son âme jusqu’ à le fond –et c’ est contre cette autre femme que vous vous êtes dressée orane? demanda -t-il avec douceur c’ est pour l’ atteindre que vous avez crié à le plein jour vos sentiments et ceux que vous m’ attribuez officiellement pour l’ atteindre et vous atteindre également .sa voix avait perdu toute arrogance ce n’ était plus que celle d’ une petite fille qui avoue ses fautes et qui s’ attend à en subir le châtiment cependant elle demeurait rigidement dressée devant lui et comme il la regardait de trop près elle tourna la tête pour lui dérober une larme qui roulait encore sur sa joue bas "
] |
il rengaina paisiblement et attendit le baron contempla d’ abord son épée brisée d’ un œil hébété puis la rage la honte et la défaite le jetèrent dans un accès de frénésie après avoir contemplé son épée d’ un coup d’ œil rapide il inspecta beaurevers le soupesa pour ainsi dire toujours est -il que d’ un geste violent il tira le poignard qu’ il avait à la ceinture et marcha sur beaurevers le poing levé en grondant: la dague la dague ou je t’ étripe bien que dans sa fureur il n’ arrivât pas à s’ expliquer clairement beaurevers comprit très bien ce qu’ il voulait dire lui aussi avait sa dague à la ceinture | [
"il dédaigna de la tirer de le fourreau il attendit de pied ferme sans faire un geste en enjambées fut sur lui et voyant qu’ il ne se mettait pas en garde hoqueta: tu ne veux pas tant pis pour toi il leva et abattit le poing armé dans un geste foudroyant c’ est ce qu’ attendait beaurevers il pivota sur les talons et s’ effaça simplement ",
"le bras de rospignac s’ abattit dans le vide emporté par son élan il chancela alors à son tour beaurevers leva le poing et le laissa tomber comme une masse sur le crâne de son adversaire PROPN s’ affaissa à le moitié assommé d’ un bond beaurevers fut sur lui ",
"d’ un coup de pied il envoya dans le ruisseau le poignard échappé de la main de le baron il se baissa saisit rospignac à le col et à la ceinture et l’ enleva comme une plume tu vois que je suis plus fort que toi de toutes les manières dit -il et avec une froideur effrayante maintenant retiens bien ceci si tu tiens à le ta peau ne t’ avise plus de nous suivre ou de nous faire suivre moi et mes amis comme tu le fais depuis quelque temps file maintenant et que je ne te retrouve plus sur mon chemin chose incroyable montra un calme stupéfiant après une telle algarade il se secoua passa son mouchoir sur sa joue que zébrait une marque sanglante redressa les plis de ses vêtements froissés et se campant devant beaurevers les yeux dans les yeux d’ une voix blanche tu as eu tort dit -il de ne pas me tuer quand tu pouvais garde -toi bien beaurevers garde -toi bien tu tomberas dans mes mains vois -tu et je te jure que je ne ferai pas grâce moi! –bien dit froidement beaurevers je me tiens pour dûment averti ",
"file maintenant! pas encore répondit avec le même calme extravagant il se dirigea vers PROPN et s’ inclina galamment devant elle madame dit -il les excuses que je me suis refusé à le faire sous la pression de la menace je veux vous les adresser spontanément je vous prie humblement de pardonner à un malheureux que la jalousie affole et conduit en aveugle et qui se désespère de voir son amour cruellement repoussé ayant prononcé ces paroles d’ une voix basse ardente avec un air de noblesse qui ne manquait pas de grandeur rospignac s’ inclina une dernière fois devant PROPN et se dirigea d’ un pas qu’ il fit rude insolent vers le cercle de badauds qui s’ était formé autour d’ eux se retourna et montrant de le doigt la trace sanglante qui balafrait sa joue cria: nous nous retrouverons beaurevers et il partit sans attendre la réponse ",
"à l’ hôtel de cluny lorsque se fut éloigné beaurevers à le son tour regarda d’ une façon significative les quelques curieux tenaces qui s’ obstinaient à le baguenauder autour de lui ils comprirent aussitôt que l’ air de la place devenait malsain pour eux et ils se hâtèrent de tirer à le large un seul de ces curieux s’ entêta c’ était un vieux mendiant cassé voûté sordide croyant avoir éloigné les indiscrets beaurevers s’ approcha de et gardez -vous bien ma petite fiorinda dit -il ",
"les excuses de ce rospignac ne me disent rien qui vaille il doit méditer un mauvais coup –je ne suis pas dupe et je saurai me garder je l’ espère mais vous-même monsieur de beaurevers vous voici un ennemi implacable sur les bras et par ma faute –ne croyez pas cela depuis quelque temps rospignac et moi nous sommes à les prises dans une lutte sourde acharnée ",
"ce n’ est pas le hasard qui m’ a amené ici c’ est rospignac lui-même que je suis depuis ce matin et il faut que je me remette à ses trousses je ne veux pas m’ en aller cependant avant de vous avoir dit ceci: si quelque danger vous menace n’ hésitez pas à me faire appeler un appel de vous rue froidmantel et vous me verrez accourir –je n’ oublierai pas fit -elle d’ une voix étranglée par l’ émotion ",
"sans paraître remarquer cette émotion il reprit: si vous avez besoin d’ un refuge sûr allez trouver vous savez où la trouver? –à la petite maison de la croix de les petits-champs je suppose –c’ est cela à le bientôt –dieu vous garde monsieur de beaurevers il allait s’ élancer ",
"se ravisant il ajouta: si par malheur j’ étais absent vous pouvez vous adresser à le m.le comte de louvre vous n’ aurez qu’ à le adresser votre appel chez moi rue froidmantel il lui parviendra mais ceci seulement en cas de péril de nécessité absolue cette fois il partit alors le mendiant sortit de derrière son arbre et s’ éloigna péniblement il n’ alla pas loin d’ ailleurs "
] | [
"lucrèce quand il découvrit à le rome l’ œuvre grecque d’ épicure affirme dans qu’ il fut saisi d’ une joie de nature sexuelle accompagnée de frissons qui avaient quelque chose de divin horror les murailles de le monde lui ont semblé soudain s’ écarter dans l’ espace comme une porte qui s’ ouvre sur la surface d’ une paroi laissant passage à une vue immense c’ est ainsi que les ravissements noétiques commencent par une violente dislocation de la continuité temporelle dans le rythme de lequel se reconnaît un corps puis il s’ agit d’ un abandon de la maîtrise de soi comparable à le ce qui est ressenti lors de l’ éjaculation spermatique ou encore lors de l’ évanouissement psychique à la suite d’ une émotion ou lors de l’ évanouissement physique à le cours d’ une danse ou à le terme d’ une transe une perte de les repères ravage entièrement l’ âme ",
"la frayeur de cet indigne poltron choisi par une vengeance féminine était telle qu’ il ne voulait rien écouter et résistait à la séduction infinie de la jeune femme oubliant sa pudeur pour arriver à le but qu’ elle s’ était tracé il était devenu une sorte de joseph après la lettre mme était obligée de le retenir par le pan de ses habits à le moment ou ̀ il cherchait à s’ enfuir en abandonnant à le besoin sa jaquette en place de le manteau légendaire la voix de retentit et il apparut terrible dans sa furie d’ ivrogne et de jaloux .le domestique l’ avait bien trouvé à le pavillon henri mais dans un tel état d’ ivresse qu’ on ne put même le réveiller une de les femmes qui faisaient partie de l’ orgie trouva drôle de lire cette lettre si pressée .quand elle en eut pris connaissance elle n’ eut point de cesse jusqu’ à le ce que par des révulsifs énergiques elle eut fait sortir marcellus de sa prostration bachique ",
"c’ est beaucoup c’ est beaucoup trop —comment tu es fou! s’ écrièrent les sœurs mœrsh les foudroya d’ un regard rapide —en effet reprirent -elles ç a semble un peu exagéré elles commencèrent de s’ entretenir à le voix basse en se rapprochant insensiblement de leur frère ",
"elle reprit ma mère suivit la reine dans un voyage que cette princesse devait faire en poméranie sa majesté aimait à le voyager la nuit ma mère était dans sa voiture et moi je la suivais immédiatement avec une gouvernante et femmes de chambre quoique je n’ eusse pas encore ans je me rappelle cependant tous les événemens de ce malheureux voyage si je puis donner cette qualité à la cause d’ un bonheur qu’ il n’ est que moi qui puisse apprécier ",
"une vraie montagne verte! merde vous entendez ce que je cause? une montagne verte elle s’ est plantée dans le sol que toute la terre en a tremblé à l’ époque à le gros machin comment déjà le existe vous dites d’ accord à le nord estrême de le groenland ",
"brusquement forville eut la sensation précise que les choses en effet avaient tourné contre lui et qu’ il était le prisonnier de l’ homme qu’ il avait tenu à le bout de son fusil sa décision fut immédiate il s’ élança vers le palier boniface s’ y trouvait déjà comme un planton de garde il se précipita vers une de les fenêtres ",
"m. marais s' en approcha sur la pointe de le pied gaiement et souriant d' avance à le succès de sa chasse mais à le peine son regard eu ̂t-il passé à le travers de le tamis qu' il se rejeta en arrière avec effroi balbutiant d' une voix altérée —venez donc ici ma commère je vois chandelles moi! on dirait qu' ils ont fait la fin à le bonhomme la veuve qui était restée auprès de la porte ne fit qu' un saut jusqu' à la muraille pendant que ce cri s' étouffait dans sa gorge: le gouverneur assassine chez moi! à les trois-marchands ",
"fit le mari en souriant il est de corps facile à le satisfaire mais d\\' quand je songe à ses désespérants aphorismes de autre soir nous prions cependant pour que dieu éclaire tiens dit -il soudain à sa femme nous invoquerons saint nolasque et PROPN que PROPN représente toujours avec des cloches ils sont un peu de la partie ils se feront certainement les intercesseurs de les gens qui les révèrent eux et leurs emblèmes ",
"allez -y comme vous voudrez aramis quant à le moi j’ irai non pas car je ne vous laisserai pas aller ainsi ce n’ est plus un homme ce n’ est plus athos ce n’ est plus même le comte de la fère que vous trahirez par cette faiblesse c’ est un parti tout entier à lequel vous appartenez et qui compte sur vous qu’ il soit fait comme vous dites répondit tristement athos et ils continuèrent leur chemin .à peine arrivaient -ils par la rue de le pas-de-la-mule à les grilles de la place déserte qu’ ils aperçurent sous l’ arcade à le débouché de la rue sainte-catherine cavaliers étaient d’ artagnan et porthos marchant enveloppés de leurs manteaux que relevaient les épées ",
"les échos de la montagne en retentissaient je crus avoir commis un meurtre et je me mis à le fuir mes cousins m’ arrêtèrent en poussant un grand cri je levai la tête à le pas de moi un ours de la plus belle taille s’ amusait à le fourrager dans un magnifique champ d’ avoine à le notre vue il huma l’ air grogna et s’ enfuit dans la direction de la montagne je m’ élançai à sa poursuite un coup de feu retentit une balle siffla à le mon oreille et je vis l’ ours s’ affaisser en poussant un gémissement lamentable "
] |
mais si vite qu’ elle courut l’ orage courait encore plus vite qu’ elle et sa voix formidable lui criait dans le dos qu’ il la gagnait si elle avait été dans son état ordinaire elle aurait lutté plus énergiquement mais fatiguée affaiblie la tête chancelante la bouche sèche elle ne pouvait pas soutenir un effort désespéré et par moment le cœur lui manquait heureusement le bois se rapprochait et maintenant elle distinguait nettement ses grands arbres que des abatis récents avaient clairsemés encore quelques minutes elle arrivait à le moins elle touchait sa lisière qui pouvait lui donner un abri que la plaine certainement ne lui offrirait pas et il suffisait que cette espérance présentât une chance de réalisation si faible qu’ elle fut pour que son courage ne l’ abandonnât pas que de fois son père lui avait -il répété que dans le danger les chances de se sauver sont à le ceux qui luttent jusqu’ à le bout | [
"et elle luttait soutenue par cette pensée comme si la main de son père tenait encore la sienne et l’ entraînait un coup plus sec plus violent que les autres la cloua à le sol couvert de flammes cette fois le tonnerre ne la poursuivait plus il l’ avait rejointe il était sur elle il fallait qu’ elle ralentît sa course car mieux valait encore s’ exposer à le être inondée que foudroyée elle n’ avait pas fait pas que quelques gouttes de pluie larges et épaisses s’ abattirent et elle crut que c’ était l’ averse qui commençait ",
"mais elle ne dura point emportée par le vent coupée par les commotions de le tonnerre qui la refoulaient enfin elle entrait dans le bois mais l’ obscurité s’ était faite si noire que ses yeux ne pouvaient pas le sonder bien loin cependant à la lueur d’ un coup de foudre elle crut apercevoir à une courte distance une cabane à le laquelle conduisait un mauvais chemin creusé de profondes ornières elle se jeta dedans à le hasard de nouveaux éclairs lui montrèrent qu’ elle ne s’ était pas trompée c’ était bien un abri que des bûcherons avaient construit en fagots pour travailler sous son toit fait de bourrées à l’ abri de le soleil et de la pluie encore pas encore et elle échappait à la pluie elle les franchit et à le bout de forces épuisée par sa course étouffée par son émoi elle s’ affaissa sur le lit de copeaux qui couvrait le sol ",
"elle n’ avait pas repris sa respiration qu’ un fracas effroyable emplit la forêt avec des craquements à le croire qu’ elle allait être emportée les grands arbres que la coupe de le sous-bois avait isolés se courbaient leurs tiges se tordaient et des branches mortes tombaient partout avec des bruits sourds écrasant les jeunes cépées la cabane pourrait -elle résister à le cette trombe ou dans un balancement plus fort que les autres n’ allait -elle pas s’ effondrer elle n’ eut pas le temps de réfléchir une grande flamme accompagnée d’ une terrible poussée la jeta à la renverse aveuglée et abasourdie en la couvrant de branches quand elle revint à le elle tout on se tâtant pour voir si elle était encore en vie elle aperçut à une courte distance tout blanc dans l’ obscurité un chêne que le tonnerre venait de frapper en le dépouillant de le haut en bas de son écorce projetée à l’ entour et qui en tombant sur la cabane l’ avait bombardée de ses éclats ",
"le long de son tronc nu de ses maîtresses branches pendaient tordues à la base secouées par le vent elles se balançaient avec des gémissements sinistres comme elle regardait effarée tremblante épouvantée à la pensée de la mort qui venait de passer sur elle et si près que son souffle terrible l’ avait couchée sur le sol elle vit le fond de le bois se brouiller en même temps qu’ elle entendit un roulement extraordinaire plus puissant que ne le serait celui d’ un train rapide c’ était la pluie et la grêle qui s’ abattaient sur la forêt la cabane craqua de le haut en bas son toit ondula sous la bourrasque mais elle ne s’ effondra pas l’ eau ne tarda pas à le rouler en cascades sur la pente que les bûcherons avaient inclinée à le nord et sans se faire mouiller perrine n’ eut qu’ à étendre le bras pour boire à sa soif dans le creux de sa main ",
"maintenant elle n’ avait qu’ à le attendre que l’ orage fût passé puisque la hutte avait résisté à le ces assauts furieux elle supporterait bien les autres et aucune maison si solide qu’ elle fût ne vaudrait pour elle cette cabane de branchages dont elle était maîtresse cette pensée la remplit d’ un doux bien-être qui succédant à les efforts qu’ elle venait de faire à ses angoisses à ses affres l’ engourdit et malgré le tonnerre qui continuait ses coups de foudre et ses roulements malgré la pluie qui tombait à le flots malgré le vent et son fracas à le travers les arbres malgré la tempête déchaînée dans les airs et sur la terre s’ allongeant à le milieu de les copeaux qui lui servaient d’ oreiller elle s’ endormit avec un sentiment de soulagement et de confiance qu’ elle ne connaissait plus depuis longtemps c’ était donc bien vrai que se sauvent ceux qui ont le courage de lutter jusqu’ à le bout ix le tonnerre ne grondait plus quand elle s’ éveilla mais comme la pluie tombait encore fine et continue brouillant tout dans la forêt ruisselante elle ne pouvait pas ",
"cela n’ était ni pour l’ inquiéter ni pour lui déplaire la forêt avec sa solitude et son silence ne l’ effrayait pas et elle aimait déjà cette cabane qui l’ avait si bien protégée et où elle venait de trouver un si bon sommeil si elle devait passer la nuit là peut-être même y serait -elle mieux qu’ ailleurs puisqu’ elle aurait un toit sur la tête et un lit sec comme la pluie cachait le ciel et qu’ elle avait dormi sans garder conscience de le temps écoulé elle n’ avait aucune idée de l’ heure qu’ il pouvait être mais à le fond cela importait peu quand le soir viendrait elle le verrait bien ",
"depuis son départ de paris elle n’ avait eu ni le loisir ni l’ occasion de faire sa toilette et cependant le sable de la route fouetté par le vent d’ orage l’ avait couverte de la tête à les pieds d’ une épaisse couche de poussière qui lui brûlait la peau puisqu’ elle était seule puisque l’ eau coulait dans la rigole creusée autour de la hutte c’ était le moment de profiter de l’ occasion qui lui avait manqué par cette pluie persistante personne ne la dérangerait la poche de sa jupe contenait en plus de sa carte et de l’ acte de mariage de sa mère un petit paquet serré dans un chiffon composé d’ un morceau de savon d’ un peigne court d’ un dé et d’ une pelote de fil avec aiguilles piquées dedans elle le développa et après avoir ôté sa veste ses souliers et ses bas penchée au-dessus de la rigole qui coulait claire elle se savonna le visage les épaules et les pieds ",
"pour s’ essuyer elle n’ avait que le chiffon qui enveloppait son paquet et il n’ était guère grand ni épais mais encore valait -il mieux que rien cette toilette la délassa presque autant que son bon sommeil et alors elle se peigna lentement en nattant ses cheveux en grosses tresses blondes qu’ elle laissa pendre sur ses épaules n’ était la faim qui recommençait à le tirailler son estomac et aussi quelques morsures de ses souliers qui à le certains endroits lui avaient mis les pieds à le vif elle eût été tout à le fait à l’ aise l’ esprit calme le corps dispos contre la faim elle ne pouvait rien car si cette cabane était un abri elle n’ offrirait jamais la moindre nourriture mais pour les écorchures de ses pieds elle pensa que si elle bouchait les trous que les frottements de la marche avaient faits dans ses bas elle souffrirait moins de la dureté de ses souliers et tout de suite elle se mit à l’ ouvrage ",
"il fut long autant que difficile car c’ était de le coton qu’ il lui aurait fallu pour un reprisage à le peu près complet et elle n’ avait que du fil ce travail avait encore cela de bon qu’ en l’ occupant il l’ empêchait de penser à la faim mais il ne pouvait pas durer toujours quand il fut achevé la pluie continuait à le tomber plus ou moins fine plus ou moins serrée et l’ estomac continuait aussi ses réclamations de plus en plus exigeantes puisqu’ il semblait bien maintenant qu’ elle ne pourrait quitter son abri que le lendemain et comme d’ autre part il était certain qu’ un miracle ne se ferait pas pour lui apporter à le souper la faim plus impérieuse qui ne lui laissait plus guère d’ autres idées que celles de nourriture lui suggéra la pensée de couper pour les manger des tiges de bouleau qui se mêlaient à le toit de la hutte et qu’ elle pouvait facilement atteindre en grimpant sur les fagots quand elle voyageait avec son père elle avait vu des pays où l’ écorce de le bouleau servait à le fabriquer des boissons "
] | [
"une quinzaine de gus pioncent dans le petit salon et l\\ épouse de le taulier dort dans le box de la réception avec ses enfants et sa vieille mère je choisis le tambour de mais provisoire coin de solitude vous avez un client nommé hans brocation dis -je à le cet homme de bien il est masseur dans l\\ équipe de le papier hygiénique le patron de la crèche hausse les épaules est possible avec ce qui est arrivé comme populo sur les côtelettes en fin de journée vous pensez bien que je n\\' ai pu assimiler les noms ",
"à la porte on frappait à le coups redoublés isidore faiblit tout de suite dominé par son adversaire c’ était la fin une main se leva au-dessus de lui armée d’ un couteau et s’ abattit une violente douleur lui brûla l’ épaule ",
"voyons disait romailler de toute façon ils ne peuvent pas être là avant heures parlant de romain et de le mulet parce qu\\ elle inquiétait parlant de romain et de le mulet à le pluriel parce qu\\ ils devaient venir ensemble alors repasse un peu après heures ou bien est -ce que tu veux l\\ attendre ne parlant plus que de romain voilà une chaise mets -toi mais elle était trop agitée pour attendre et elle revint à le heures à le heures et demie à le à le heures et demie à le midi romain n\\' était toujours pas arrivé non d\\' ailleurs qu\\ il se fût rien passé de grave mais est qu\\ il avait volé à le son père un vieux fusil de chasse il avait été cacher le jour de la montée non loin de le chemin sous des feuilles sèches comptant bien y reprendre dès que occasion en présenterait et occasion en présentait ",
"d’ ailleurs la folie de le comte avait fait tant de bruit à le paris depuis jours que le mulâtre en avait ouï parler en apprenant que la comtesse désirait le consulter il avait contremandé sur-le-champ visites qu’ il avait à le faire dans la soirée et il était demeuré chez lui pour attendre cette femme célèbre à le tant de titres et qu’ il n’ avait jamais vue lui l’ homme de science qui n’ allait jamais dans le monde que pour y exercer sa profession les jeunes femmes furent introduites dans cette grande pièce encombrée de livres et de tables dont le docteur avait fait son cabinet de travail le mulâtre se leva à le moment où la porte s’ ouvrit et vint à le leur rencontre –monsieur dit la comtesse en prenant le siège que lui avançait le docteur je viens à le vous comme ceux qui ont longtemps erré dans l’ ombre viennent à la lumière ",
"j’ ai remarqué en riant qu’ il avait l’ air d’ un fantôme —vous l’ avez vu peindre? une fois il avait son chevalet ce soir-là dans la partie de l’ atelier que nous pouvions découvrir et il peignait furieusement qu’ appelez -vous peindre furieusement —je ne sais pas il me donnait l’ impression d’ un possédé —vous avez vu d’ autres personnes dans l’ atelier une femme elle se déshabillait ou plutôt il lui arrachait presque ses vêtements —grande et brune ",
"chaque feuilleton devient une chaire chaque journaliste un prédicateur il n’ y manque que la tonsure et le petit collet le temps est à la pluie et à l’ homélie on se défend de l’ une et de l’ autre en ne sortant qu’ en voiture et en relisant pantagruel entre sa bouteille et sa pipe ",
"elle ne l’ avait pas fait sortir une seule fois depuis le départ de son père ce fut seulement à les vacances de pâques qu’ elle vint la chercher l’ appartement qu’ habitait madame solaville était vaste élégant et situé dans le quartier de la madeleine elle l’ occupait avec ses filles blanche et lucie paul un collégien de ans venait seulement les jours de congé prendre possession d’ une jolie chambre ",
"le sénateur baron de croisselles a prouvé en termes admirables que dieu rentre victorieux dans les âmes de race un instant égarées tous les membres de le parti\\n royaliste et catholique suivaient le convoi avec un enthousiasme de triomphateurs parlant de cette belle mort après cette vie un peu troublée vicomte PROPN s’ était tu on riait autour de lui quelqu’un dit: PROPN c’ est l’ histoire de toutes les conversions la petite marquise de PROPN dormait encore dans sa chambre close et parfumée son grand lit doux et bas dans ses draps de batiste légère fine comme une dentelle caressants comme un baiser ",
"tandis que toi tu as des habits plus propres avec ton grand caban de limousine tu as l’ air d’ un berger qui voyage francs entre tes mains n’ étonnera pas et puis tu n’ as peut-être pas tant souffert que moi tu as mangé tantôt et moi depuis jours j’ ai faim il dit ces derniers mots à le voix basse honteux et terrible le visage sous l’ haleine de l’ autre —tu vois que le marché est bon tu as peur qu’ elle soit fausse tiens écoute -la sonner la voilà donne-moi tes sous mais l’ homme s’ écartait repoussant la pièce tendue ",
"voici qu’ il a ceint leurs fronts d’ une auréole brillante et qu’ il les a présentés par une admirable loi psychologique à le respect et à l’ amour de les autres hommes car le respect et l’ amour telle est la couronne de le malheur rien n’ est émouvant comme le spectacle de la vertu ou de le génie malheureux l’ âme doucement entraînée cède sans résistance à le mouvement sympathique qui l’ attire peu à le peu vers celui dont la vertu ou le génie l’ avait déjà fascinée et que maintenant elle voit infortuné la première a un charme irrésistible qui captive le cœur naturellement porté à le aimer ce qui souffre bien peu savent résister à une pareille puissance et malheur à le qui refoulant ces sentiments à le fond de sa poitrine émue n’ ouvre la bouche en face de la vertu et de les larmes d’ ailleurs presque inséparables que pour vomir contre elles l’ injure et l’ outrage "
] |
lui aussi était dans la nécessité de disparaître à le nouveau de sortir de la villa pour y revenir le plus normalement possible tous purent profiter de ce que sur l’ initiative de françoise qui avait fait rentrer tout le personnel les jardins étaient redevenus déserts pour s’ y glisser et gagner la grève de PROPN ils atteignirent la cabane sans autre aventure et donna les premiers soins à le chéri-bibi: mon vieux soupirait le bandit t’ as des mains de femme et tu me dorlotes comme une poupée j’ en ai l’ âme en pleurs! mais tout de même j’ ai le cuir déchiré et je connais quelqu’un qui n’ a pas son pareil pour ces blessures -la | [
"c’ est le docteur yoyo retourna à le nice et rentra à la villa avec une auto le soir même le docteur veillait chéri-bibi quand m. d’ haumont se présenta à la villa thalassa les domestiques lui apprirent en quelques mots l’ événement de la soirée effrayée par l’ irruption de la police mme d’ haumont s’ était couchée elle reposait maintenant ",
"après quelques minutes où dans la solitude de le cabinet de toilette il avait fait disparaître les dernières traces d’ un labeur de forçat PROPN s’ en fut entrouvrir la porte de la chambre de françoise celle-ci dormait d’ un sommeil si profond que le malheureux remercia le ciel et referma la porte à la vérité dans ce sombre acharnement de le mauvais sort à le poursuivre il y avait des éclaircies un soudain retour heureux de les événements qui le sortait de l’ abîme à le moment ou ̀ il croyait en toucher le fond cette femme qui reposait si paisiblement derrière cette porte lui redonna un peu de calme il avait cru qu’ il allait falloir mentir encore inventer des choses tout de suite expliquer son retard et montrer un visage de comédie déjà par un effort suprême le dernier d’ une journée bien remplie il s’ était préparé à le cela ce n’ était pas seulement de ses effets qu’ il avait fait la toilette mais de son regard mais de son sourire ",
"et voilà qu’ elle dormait quand il se retrouva seul chez lui il eut une détente farouche et il tomba dans un fauteuil en riant d’ un rire sourd et stupide qu’ il arrêta net de le reste car il lui faisait peur et cela touchait à la folie événement formidable palas était tranquille jusqu’ à le lendemain matin alors il s’ endormit comme une bête il ne rêva même pas de le bagne chapitre descente à le fond de l’ abîme lui aussi passa une nuit excellente grâce à de certains médicaments primaires dont yoyo avait le secret et il fit lui des rêves des rêves admirables ",
"il rêvait qu’ il avait débarrassé à le jamais palas de les bandits qui formaient le seul obstacle à le son bonheur quand il se réveilla il était encore plein de cette idée charmante et il tâcha pendant quelques instants à se rappeler par quel coup heureux et terrible il était parvenu à un aussi enviable résultat la mémoire qu’ il avait de son rêve lui faisait défaut sur ce point capital et il ne s’ en montra point autrement chagriné car il ne manquait point de confiance en son imagination à l’ état de veille dès qu’ il s’ agissait de débarrasser la société de quelques mauvais garçons il venait de décider à le part lui de conférer de cette chose importante à le plus tôt et dans le plus grand secret avec son ami la ficelle et un sourire de bon augure errait déjà sur sa lèvre monstrueuse quand petits coups secs frappés à la porte de l’ huis le firent se dresser la mine terriblement hostile car il ne connaissait point cette manière de frapper qui est la ̀? c’ est moi répondit une voix de femme qui le fit tressaillir ",
"ouvrez -moi monsieur chéri-bibi de le grabat ou il était étendu tira le cordon qui faisait jouer le verrou et une femme parut c’ était mme d’ haumont avec elle entra toute la lumière de la rade et PROPN dans ce taudis dans ce trou d’ ombre à le fond de lequel remuait l’ ombre de chéri-bibi surgit comme une âme en visite comme une douce flamme de le paradis attirée dans l’ antre d’ une sorcière par quelque invocation irrésistible à le fait sur le foyer en cendre finissaient de cuire dans un chaudron des herbes et ingrédients diaboliques apportés la nuit même par yoyo et qui n’ étaient peut-être point seulement destinés à des cataplasmes pour que macbeth s’ en vînt vers les sorcières de minuit il avait fallu peut-être un miroton moins compliqué que celui qui mijotait dans le pot de le piaye roucouyenne ",
"connaissait le secret de toutes les mixtures et il pouvait beaucoup demander à le leurs vertus PROPN put penser que c’ était à la toute-puissance de le sorcier qu’ il devait l’ apparition de cette fée sur le seuil de sa nuit entrez gentille dame exprima le plus doucement qu’ il put le monstre frissonnant françoise avait bravement refermé la porte PROPN soupira il ne la voyait plus ",
"tout à le moins avait disparu cette forme de lumière qui l’ avait soulevé de son grabat dans un émoi de tout son être PROPN aimait la beauté il l’ avait jadis fréquentée pendant des heures heureuses et sublimes et c’ était un homme qui n’ avait pas hésité dans son temps à le accomplir de les exploits mythologiques nous voulons dire dignes de la mythologie pour un sourire de femme or si peu qu’ il la vît dès qu’ elle eut repoussé la porte il voyait bien que mme d’ haumont ne souriait pas certes non! que venait -elle faire chez lui elle ne lui avait jamais adressé la parole ",
"il l’ avait quelquefois promenée en barque mais ç’ avait toujours été comme s’ il n’ avait pas existé pour elle elle passait tout le temps de la promenade à le mêler ses yeux à les yeux de palas ils les yeux de mme d’ haumont n’ avaient jamais eu un rayon pour le pauvre pêcheur sylvio c’ était un miracle qu’ elle sût même qu’ il existât qu’ il habitât ces planches à le bord de l’ eau monsieur fit la voix grave de françoise une voix qui ne tremblait pas je suis mme didier d’ haumont ",
"je vous ai reconnue madame fit chéri-bibi en hochant la tête et pour dire quelque chose j’ ai le vertige pensait -il l’ attente fait que tout tourne autour de moi il n’ attendit pas longtemps moi aussi je vous ai reconnu monsieur j’ ai reconnu tout à le coup le pêcheur quand mon mari vous a pressé dans ses bras il y eut à le fond de l’ antre un grognement rauque qui était aussi un gémissement et puis plus rien et ce fut encore la voix grave de françoise qui reprit je vous ai aperçu aussi monsieur la nuit où vous avez sauté par la fenêtre de le bureau et vous n’ avez rien dit? je me suis évanouie —évidemment cette fois le silence fut long on entendait seulement la vaste poitrine battante de chéri-bibi je comprends finit -il par dire dans un souffle et dans un sourire dans un effroyable sourire qu’ elle ne vit pas car elle se serait assurément enfuie effrayée devant une créature de dieu qui pouvait avoir des sourires pareils "
] | [
"où est -ce que je trouverai le garagiste parut réfléchir il est parti avec à le moins minutes de retard le bateau aujourd’hui dit -il après un assez long silence l’ île ne possédait pas d’ hôtel évidemment ni la moindre pension de famille quelques particuliers seulement louaient de temps à le autre une pièce inoccupée d’ accès mal commode et sans aucun confort la meilleure solution pour connaître les possibilités de le moment était de s’ adresser à le café à l’ espérance sur le quai ",
"moi voici le plaisir que je me suis donné pour mon carnaval mais si cette toile est véritablement si précieuse ai -je répondu elle doit avoir un haut prix eh eh a dit m. PROPN d’ un ton de nonchalance orgueilleuse dans un bon temps et avec un bon amateur cela peut valoir quelque chose comme francs j’ ai fait un soubresaut en arrière ",
"le maître auxiliaire connaissant imparfaitement les élèves confiés à sa garde n’ avait pas remarqué qu’ ils lui manquaient le soir à le dortoir le vide de couchettes avait été mis à le compte de retardataires restés chez leurs correspondants bref c’ est seulement à l’ étude de le matin que constata les absences et reconnut que perroche et tanguy manquaient à son total il savait bien lui qu’ ils avaient été privés de sortie et ne pouvaient pas par conséquent s’ être attardés chez leur correspondant il s’ était assuré après le lever que personne ne restait à le dortoir pour cause de maladie ",
"et si accessoirement j’ en avais voulu un de mec alors que je fais tout pour les éviter depuis ma libération de les griffes de mentidor l’ homme qui mentait sans remords ou qui fabulait comme un porc ou qui inventait en technicolor bref un ex-petit ami qui considérait que la parole est d’ argile et le bobard est d’ or forcément ç a m’ a fait de le tort ",
"enfin ajouta -t-il avec un soupir si la volonté de dieu est que je me détache avant de quitter le monde de cette dernière et chère illusion pourquoi me révolter dans heures l’ humilité sera pour moi une vertu plus obligatoire que vous ne pensez messieurs ainsi monsieur le comte dit chalux vous prononcez vos premiers vœux demain décidément m. d’ PROPN ne répondit qu’ en s’ inclinant m. de pampelone le regardait avec un étonnement mêlé d’ admiration m. de chalux se récriait encore en protestant contre une résolution qui lui paraissait d’ une folie sublime ",
"tout lui était égal tem bossette m' en avait averti: une place ou une autre une maison ou une autre ces phrases-là prononcées devant nous avaient le don d' exaspérer mon père mais il se contenait il faut reprit -il une hiérarchie dans les familles nous sommes en république et je tiens pour la liberté mon père comprit qu' il était parfaitement inutile d' insister ",
"vous faites fausse route monsieur l’ inspecteur dit -il gravement mais il advient que votre enquête par un contrecoup injuste entre en plein dans ma vie secrète et m’ oblige à une confession pénible en dehors de ma femme pour qui j’ éprouve surtout de l’ affection et de le respect j’ ai depuis quelques mois une liaison à le paris c’ est avec cette jeune femme que j’ ai dîné hier soir elle m’ a conduit jusqu’ à la gare saint-lazare et ce matin je la retrouvais dès heures ",
"mince dit dans quel état que tu l\\' as mise cette pauv\\' recommençait était pas croyable y en avait que pour elle de quoi grimper à les arbres te jure de le coup il arrête de sepresserle pus de ses boutons me regarde mauvais et se met à lui palper les paturons en lui soulevant les pieds pour y regarder la sole mince dit qu\\' est -ce qu\\ elle a des coupures des cailloux de ballast est coupant figurez -vous bon dieu dit esquinter une bête comme est et merde que je lui gueule vous auriez préféré que ce soit moi les autres arrêtent de piocher et regardent tu vas la fermer qu\\ me gueule aussi suffit comme va creuser ton trou avec quoi? que j\\' dis une pelle-pioche c\\' est pour quoi faire? qu\\ me dit quelle pelle-pioche et me dit est une bite ",
"mais pourtant j’ ai le droit bon dieu! –oui dit avec elle dit j’ ai des embêtements je ne suis jamais seul toutes les fois que je commence à m’ occuper d’ elle sexuellement c’est-à-dire avec mon âme il y a un homme il s’ interrompit ",
"madame a plus ces demoiselles mégret pour traîner madame en excursion et venir dès le matin pour cueillir toutes les roses de la maison ce est plus monsieur roland qui fera endêver madame en lui jetant des petits graviers dans sa chambre —rose il y a de quoi nous occuper dans la maison je ne sais pas si déménagements valent un incendie mais je suis sûre que mois d\\' absence valent une inondation tu as vu le rideau de dentelle c\\' est rien madame a pas vu la lingerie des crottes de souris partout et le parquet mangé "
] |
samedi il pourrait partir l’ esprit tranquille et soutenir marcel qui soutenait laurence d’ ici là il ne se rendit pas à le travail et acheta un matériel suffisamment performant il ne regretta pas tous ces moments passés à le lire de les revues sur la technologie de pointe et les meubles modernes il fut même satisfait que ce temps lui fût enfin rentable pendant toutes ses démarches il ne repensa pas un seul instant à l’ hector d’ avant celui capable d’ agir dans l’ unique intention d’ obtenir un objet | [
"comment faisait -il pour ne pas comprendre à le quel point il avait rechuté sa maladie en le rattrapant lui avait bandé les yeux on avait heureusement un ami qui encore et toujours allait nous expliquer notre vie et pourtant marcel n’ en menait pas large il savait que si laurence avait le malheur de perdre le match l’ ambiance à la maison serait des plus mauvaises et on pouvait toujours rêver pour revoir un hachis parmentier en vrai ",
"ce n’ était évidemment pas la pensée principale de marcel et tout son cœur s’ unissait en ondes cosmiques avec le sous-dieu délégué à les affaires de ping-pong il ne faisait pas le fier de petits maux d’ estomac le narguaient et c’ est finalement à le cause de ce malaise que les amis en arrivèrent à le parler de le lavage de vitre voulant divertir espérant ainsi atténuer les échappées gastriques de son ami tentant par tous les moyens de concentrer vers un ailleurs cet homme qui manquait de l’ asphyxier hector pensa bien faire en racontant ses dernières péripéties il se mit donc à le expliquer comment il avait caché une caméra sur le haut d’ un meuble PROPN qui se déclencherait à le chaque mouvement dans l’ axe d’ une vitre sale ",
"sa démarche fut couronnée d’ un grand succès car marcel choqué par ce qu’ il venait d’ entendre arrêta net tous ses pets dépité il demanda quelques informations complémentaires comment tout cela avait commencé comment une si folle idée lui était venue à le peine les explications finies il dévoila l’ atrocité de son diagnostic hector tu as replongé dans un premier temps hector pensa piscine ",
"puis il sortit la tête de l’ eau pour comprendre le sens figuré de le mot replongé il lui fallait du silence pour digérer la terrible annonce tout concordait chaque parcelle de sa nouvelle passion collait instant par instant à sa vie d’ avant cette fascination foudroyante pour un objet et l’ envie irrépressible de le collectionner cette fascination foudroyante pour un moment de sa femme et cette envie irrépressible de le revivre ",
"il énonça alors en détachant chaque syllabe cette sentence je collectionne les moments où ma femme lave les vitres hector répéta fois cette phrase la sueur la frénésie il collectionnait un moment de sa femme encore et encore le choc de l’ évidence et plus il y pensait plus il avait envie d’ un petit coup de lavage de vitre ",
"il était déjà accro il essaya de ne pas pleurer et pourtant comment faire pour ne pas penser à le cette terrible question était -il possible d’ être un autre homme en rencontrant brigitte il avait cru toucher à la merveille de l’ unicité à la femme de les femmes unique dans chacun de ses gestes unique dans sa façon unique de se mordiller les lèvres de passer ses mains dans ses cheveux de le matin avec sa grâce et son élégance femme des femmes unique en écartant les cuisses et pourtant rien à le faire toujours la même saloperie lancinante et absurde toujours cette vie de ver de terre à le mener dans une terre réduite marcel lui prêta son mouchoir ",
"il promit de l’ emmener à le deauville manger des moules tout irait mieux cette idée de les moules aurait pu l’ achever mais de manière surprenante hector reprit quelques couleurs le souvenir de le lavage lui fit esquisser un sourire une brèche dans sa bouche le malaise paradoxal de le collectionneur est qu’ il trouve dans son vice sa plus grande source de réjouissance ",
"transformé en collection mentale le moment de le lavage de vitre était devenu sa possibilité de ne pas vivre une vie molle lors d’ une séance de psychanalyse on lui dirait qu’ il cherche à le tuer le père quand brigitte lavait les vitres c’ était son refrain c’ était la chanson que chantent les amoureux sous la pluie l’ absurdité de sa vie avait le charme de les clichés alors il n’ était pas malheureux il lui suffisait simplement de penser à son secret ",
"pour se sentir bien il avait trouvé la solution ne pas chercher à le guérir il était comme un point c’ est tout il aimait les lavages de vitres de sa femme comme d’ autres aiment aller à les putes en promenant le chien il allait entamer une énième vie souterraine bien sûr il y avait une part non négligeable de risque filmer à le son insu la femme de sa vie on avait vu mieux pour la paix de le ménage "
] | [
"distribuant à le mieux son grand corps il occupe le plus succinctement possible son milliardième de croûte terrestre ici de le sable brûlant elle voudrait partir tout droit comme la mère de rose dans l’ élément liquide elle voudrait croire qu’ il y a entre la mer et elle un pacte sublime qui exclut le reste de l’ humanité pourtant hormis le fait qu’ elle sait à le peine nager il lui semble qu’ elle doit sauver monsieur ici côté plage quelque chose entre les pointes de ce triangle rose sixtine et monsieur bihotz l’ appelle de toute urgence ",
"j’ y étais mal protégée contre les journalistes et les indiscrétions mouloudji et me parlèrent d’ une chambre meublée où ils avaient habité rue de la bûcherie la locataire qui leur avait succédé voulait la quitter je m’ y installai en octobre je mis des rideaux rouges à les fenêtres j’ achetai des lampadaires en bronze vert exécutés d’ après de les idées de giacometti par son frère je suspendis à les murs et à la grosse poutre de le plafond de les objets que j’ avais rapportés de mes voyages ",
"c’ est une maîtresse dont les leçons ne me manqueront pas non plus dit régine j’ aurais pourtant voulu ne jamais faire connaissance avec elle reprit gaîment mme duvivier elle n’ est pas si dure ni si désagréable qu’ on le pense dis -tu vrai? n’ est -ce rien que la satisfaction de pouvoir se suffire à le soi-même quant à le moi je suis très-fière de savoir gagner ma vie et il n’ y a pas de crésus qui contemple ses trésors avec plus d’ orgueil et d’ amour que je ne regarde moi chaque semaine le produit de mon travail ",
"peut-être est -elle vraiment morte sans me rappeler que l' atmosphère nous entourant alors répercutait en les rendant audibles aussitôt formulées les intuitions les plus secrètes et bien que fut à le jamais bannie de ces lieux toute nuance d' ironie dans une cascade de rires un peu aigres j' entendis le chœur de les autres me répondre par le même haut-parleur sonore de l' air nous sommes tous vraiment morts supplices le cri ii m' arrive assis dans l' attitude de la méditation ou brusquement à le milieu d' une conversation il m' arrive de pousser un long cri un cri atroce effrayant un cri venu de plus loin que le plus lointain en moi a vrai dire je ne fournis aucun effort ",
"l’ attention de les lecteurs le goût de le public se sont déplaces on est fatigué de sornettes on demande un ragoût plus substantiel la politique sous toutes ses formes l’ économie sociale sont d’ un intérêt supérieur à des biographies d’ actrices et à des cancans de foyer quant à les nouvelles à la main le fond est épuisé ",
"juliette commençait à le être intriguée l’ enfant se dressa sur la pointe de les pieds souleva le globe de verre de la pendule et glissa ses doigts sous le socle qui supportait le sujet en bronze doré représentant l’ agriculture et l’ industrie en toilettes de bal.«je te la donne dit -elle en tendant une lettre .avant de reconnaître l’ écriture de l’ oncle PROPN juliette eut la certitude qu’ il s’ agissait de la lettre volée l’ enveloppe était ouverte elle déplia la lettre et lut: mon cher honoré le cheval noir a été pris de coliques à le commencement de la semaine juliette hésitait la lettre pincée entre doigts elle rougit et dit tout bas à le clotilde remets -la sous la pendule et n’ en parle à le personne en quittant la salle à le manger clotilde donna de le coude à sa sœur alors hein? la grand-mère avec le prussien lorsque juliette passa devant son père occupé d’ atteler ses bœufs il murmura en lui jetant un regard de colère et de tendresse: sale tête de bois juliette s’ arrêta ",
"l’ explosion de la dynamite se produisit un roulement sourd se propagea à le travers le réseau de les galeries souterraines et revinrent aussitôt vers la paroi de la caverne monsieur james monsieur james s’ écria le vieil overman voyez ",
"avec le temps l’ autre jour il suivait la rue de seine le quartier avait changé depuis l’ époque lointaine de la femme à les cheveux rouges et de le prêtre défroqué et pourtant il voyait s’ avancer vers lui sur le trottoir ou ̀ il marchait une femme de haute taille avec une canne de loin il la reconnut bien qu’ il ne l’ eût pas rencontrée depuis ans celle qui selon l’ état civil était sa mère elle n’ avait plus les cheveux rouges mais blancs ",
"a rancé abattu et par conséquent plus puissant bossuet continua de s’ adresser pour le soulagement spirituel de ses amis je vous recommande lui écrivait -il de mes principaux amis et qui m’ étaient le plus étroitement unis depuis plusieurs années que dieu m’ a ôtés dans jours par des accidents divers le plus surprenant est celui qui a emporté l’ abbé de PROPN qu’ un cheval a jeté par terre si rudement qu’ il en est mort une heure après à le ans disparut vite un carme déchaussé s’ était jeté à la trappe depuis plusieurs années il s’ appelait dom gervaise: ses talents sa piété séduisirent trappe et le témoignage de m.demeaux acheva de le déterminer ",
"—ma bonne amie ma bonne amie! s' écria m. laballue je vous assure que vous exagérez —ta ta ta! je sais ce que je dis dans tous les cas ce ne sont pas des gens à le fréquenter ah bien nous en prendrions des moeurs sur le paquebot qui nous ramena d' algérie en dit casimir se trouvait une superbe créature née à l' île bourbon mon petit fit félicie allons va jouer un peu plus loin "
] |
irrité il l’ attrapa par le bras et la secoua légèrement bon sang c’ est quoi ton problème ils se regardèrent avec intensité chacun cherchant dans les yeux de l’ autre la vraie nature de son âme PROPN décela une infinie lassitude dans ceux d’ PROPN lui devina l’ indicible terreur qui hantait la jeune fille c’ est quoi ton problème répéta -t-il | [
"elle tourna la tête —je voudrais je voudrais ne plus jamais avoir peur et de quoi as -tu peur? de tout pour la première fois depuis longtemps fut habité par un sentiment positif —attends -moi ici demanda -t-il ",
"j’ en ai pour une dizaine de minutes de retour dans son bureau PROPN retrouva le cameraman qui s’ impatientait il s’ excusa pour son retard et pressé d’ en terminer à le plus vite suivit à la lettre les instructions de le preneur d’ images grâce notamment à le concours de lyzee tout fut dans la boîte en moins d’ une demi-heure alors que le technicien remballait son matériel PROPN en profita pour jeter distraitement un coup d’ œil à le courrier de le jour qui traînait sur son bureau ",
"un pli attira son attention un faire-part de mariage à le papier nervuré fermé par un ruban depuis qu’ il s’ était réveillé ce matin il s’ était bien douté que la journée qui l’ attendait allait être difficile en lisant le prénom féminin qui ornait la missive il comprit qu’ elle serait terrible ce que j’ ai aimé que je l’ aie gardé ou non je l’ aimerai toujours andré breton l’ amour fou le faire-part à la main resta un long moment immobile paralysé et meurtri par ce qu’ il venait d’ apprendre ",
"PROPN PROPN se mariait aujourd’hui et elle tenait à le lui faire savoir il chercha une adresse sur l’ enveloppe mais il n’ y avait ni timbre ni mention de l’ expéditeur quelqu’un avait sans doute déposé l’ invitation ce matin mais dans quel but? l’ informer ou le narguer mentalement il lui sembla entendre la voix de son ancienne amoureuse lui murmurer: tu vois espèce de nul je suis capable de vivre sans toi je suis heureuse sans toi j’ aime quelqu’un d’ autre que toi il ferma les yeux et revit son visage très distinctement la douceur de ses traits la flamme de son regard ses mèches de cheveux rebelles qui s’ échappaient avec grâce de son chignon il sentit l’ odeur de sa peau entendit son rire contagieux et la voix qu’ elle avait lorsqu’ elle prononçait son prénom ",
"et PROPN le démolissait il essaya de lutter refoulant ses souvenirs comme il savait si bien le faire depuis des années tout c’ est de l’ histoire ancienne tant mieux que céline soit enfin heureuse n’ oublie pas que c’ est toi qui l’ as quittée ",
"pour son bien mais ces mécanismes de défense semblaient aujourd’hui inopérants à le lieu de retrouver un semblant de sérénité il constata que ses paupières le brûlaient où serait -il aujourd’hui s’ il n’ avait pas quitté céline qui serait -il? pour échapper à le regard curieux de le cameraman il détourna la tête et se planta devant la baie vitrée contraint d’ affronter la ville et son ciel aveuglant ",
"des larmes plein les cils il posa ses mains sur la paroi de verre et approcha son visage de la fenêtre comme devant un miroir il aperçut son reflet dans la vitre depuis combien de temps ne s’ était -il pas vraiment regardé dans une glace il avait devant lui un homme faible et seul plein de contradictions un homme à le bord de le gouffre brisé par le chagrin et la honte ",
"un homme engagé dans une lutte contre PROPN une lutte sans merci contre son ennemi intime ce personnage de le gentil thérapeute– gendre idéal bien propre sur lui qu’ il avait construit de toutes pièces ce double plus que parfait qui lui avait apporté notoriété et fortune mais qui en prenant le contrôle de sa vie avait fini par le détruire il cligna des yeux et sentit les larmes qui coulaient le long de ses joues c’ était étrange car ces derniers temps seul l’ alcool réussissait à le faire pleurer jamais peut-être il ne s’ était senti aussi vulnérable comme si un barrage avait cédé à l’ intérieur de lui laissant libre cours à le flux de ses émotions ",
"sans doute ne pouvait -on pas vivre indéfiniment dans la maîtrise et le refus de toute sensibilité il sentait toujours la présence de le cameraman derrière lui qui l’ empêchait de s’ abandonner pleinement à sa douleur pourquoi ce type ne sortait -il pas de la pièce dégage s’ il te plaît tire -toi "
] | [
"ensuite ils songèrent à l’ estaminet saint-éloi y acceptèrent une tournée de le porion richomme vaguèrent dès lors de débit en débit sans prétexte histoire uniquement de se promener –faut aller à le volcan! dit tout d’ un coup levaque qui s’ allumait .les autres se mirent à le rire hésitants puis accompagnèrent le camarade à le milieu de la cohue croissante de la ducasse dans la salle étroite et longue de le volcan sur une estrade de planches dressée à le fond chanteuses le rebut de les filles publiques de lille défilaient avec des gestes et un décolletage de monstres; et les consommateurs donnaient sous lorsqu’ ils en voulaient une derrière les planches de l’ estrade il y avait surtout des herscheurs des moulineurs jusqu’ à des galibots de ans toute la jeunesse de les fosses buvant plus de genièvre que de bière quelques vieux mineurs se risquaient aussi les maris paillards de les corons ceux dont les ménages tombaient à l’ ordure que leur société fut assise autour d’ une petite table étienne s’ empara de levaque pour lui expliquer son idée d’ une caisse de ",
"norman –tu as gagné va chercher tes affaires quand revint avec sa valise et son sac à le dos ce fut qui l’ accueillit elle lui montra sa chambre qui donnait sur la voie ferrée –va prendre un bain lui dit -elle ",
"alors voyant que le sang ruisselait sur la poitrine de le blessé se troubla comme s’ il avait vu ruisseler son propre sang et le visage immobile le terrorisa une affection terrible et douce palpitait dans sa chair les temps qu’ ils avaient vécus ensemble s’ élevaient en images chaotiques il revoyait les sylves les landes les brousses les marécages et les rivières où ils mêlaient leurs énergies où chacun était pour l’ autre une arme vivante cependant assemblant des feuilles et des herbes qu’ il écrasait sur la pierre les pressa contre les plaies de son compagnon et les paupières de PROPN se relevèrent ",
"PROPN d' un saut s' installa tout à le coup à le quelques pouces de le cacatoès lequel se livra\\n immédiatement à une gymnastique désespérée cherchant de toutes parts le bâton de salut il pût poser en sûreté ses pattes frémissantes PROPN fit le tour de la cage sans se presser en amateur clignant de l' œil la queue\\n dressée en l' air et se passant la langue sur les lèvres comme un gourmand qui savoure bon repas par avance le perroquet perdant la tête à le force de la rouler sur ses épaules pour épier dans tous\\n' les sens les mouvements de son ennemi se mit à le crier mais ces menaces aussi vaines que formidables n' arrêtèrent en rien dans manœuvres audacieuses il se borna à le redresser les oreilles puis rassemblant toute son énergie il glissa une patte téméraire à le travers barreaux malencontreux dans la direction de le perroquet réfugié dans son dernier\\n' retranchement c'est-à-dire à le sommet de sa cage ",
"peut-être parce que je l’ avais connue enfant parce que nous étions cousins bien que sans parenté très proche peut-être aussi il s’ arrêta un instant puis reprit à le voix plus basse peut-être parce que l’ amour qu’ elle avait pour moi était trop discret trop concentré trop silencieux c’ était de la dignité dit mme brice sans doute je suis seul coupable de n’ avoir pas pu partager cette noble tendresse et la mémoire de madeleine me sera toujours chère il se tut et sembla revivre en lui-même les jours passés parfois amers bien que lui seul eût connu leur amertume —enfin ma mère reprit -il lorsqu’ elle est morte vous savez si je l’ ai sincèrement pleurée ",
"on parlait de renforts qui devaient nous venir de tizi-ouzou de chasseurs à le pied d’ artilleurs un spahi soutenait même qu’ ils étaient à le kilomètres à le delà de l’ oued-aissi nos amis kabyles assis en rond par groupes prêtaient l’ oreille et voilà qu’ un coup de fusil part personne n’ a jamais su d’ où ni comment; le sous-lieutenant qui regardait tranquillement manger ses chevaux les mains croisées sur le dos pousse un cri: il venait de recevoir par derrière une balle qui lui traversait l’os où s’ emboîte la cuisse et qui lui pénétrait jusque dans le ventre ",
"le lutetia n’ existe pas encore son rapport d’ expédition est publié dans la revue de la société de géographie laquelle ans plus tôt avait publié le récit d� rimbaud de son exploration africaine rapport sur l’ ogadine aujourd’hui ogaden boulevard saint-germain yersin franchit le porche de la société de géographie où cariatides soutiennent l’ une la terre et l’ autre la mer.à sa conférence assistent côte à le côte la petite bande de la rue dutot et la petite bande de la rue mazarine les savants pasteuriens et parmi eux émile roux qui vient d’ éteindre son bec et d’ accrocher sa blouse blanche à la patère de le vestibule et les géographes explorateurs et parmi eux auguste pavie retour de le laos et de son vice-consulat de on s’ étonne de le talent de ce jeune homme à le croiser ainsi les petites bandes comme PROPN à le siècle prochain réunira les petites bandes de la nouvelle vague et de le nouveau roman les journalistes qui pour les besoins d’ efficacité de leurs papiers sont toujours un peu caricaturistes et physiognomonistes sont curieux de savoir quelle tê",
"cette année-là j’ essayais de voir avant la rentrée de l’ après-midi une grande de cinquième la cherchant de le regard à le milieu de son rang elle était menue la taille fine des cheveux noirs mi-longs et frisés qui lui cachaient le front et les oreilles un visage plein et laiteux doux je l’ avais peut-être remarquée parce qu’ elle portait les mêmes bottillons de cuir rouge à le fermeture que moi alors que la mode était à les snow-boots de caoutchouc noir la supposition qu’ elle puisse me remarquer et me parler ne m’ a jamais effleurée j’ avais du plaisir à la regarder ses cheveux ses mollets ronds et nus à le saisir ses paroles ",
"elle tressaillit violemment et s’ arrêta; ils étaient à le pas l’ un de l’ autre la brume tourbillonna sur elle-même avec la grâce d’ un félin qui s’ étire s’ envola dans les branches où elle resta suspendue en gouttelettes transparentes et le soleil inonda les jeunes gens de sa chaude clarté PROPN fit -elle tout bas comme si elle avait peur de sa propre voix ils restèrent muets ",
"marie était seule présence de l’ aventurier dans cette grande salle dont l’ aspect était bien capable d’ épouvanter l’ imagination timide d’ une jeune fille cette pièce immense n’ était éclairée que par un seul flambeau dont la lueur vacillante se reflétait sur les murs noircis et poudreux un silence effrayant avait succédé à les bruyantes acclamations de les convives et n’ était interrompu par aucun bruit de le dehors ricomer placé à le quelques pas de marie la contemplait en silence et semblait se complaire dans ce spectacle il se passait en lui quelque chose d’ inexprimable "
] |
vous avez oublié m. d’ autanne reprit la comtesse sur un ton de perfide insinuation l’ antipathie que vous inspiriez à le m. de la varenne à le bord de la frégate l’ humiliation que votre parole hautaine lui avait infligée vous avez oublié ou plutôt vous ne saviez pas comme je le savais moi qui ai été sa confidente la haine qu’ il professe pour les colons mais cela ne suffit pas interrompit henri pour commettre de telles infamies vous doutez encore | [
"mais ce qui vous convaincra peut-être de la culpabilité et de la complicité de le marquis c’ est ce que vous paraissez avoir oublié aussi l’ amour de la varenne pour votre sœur et votre refus de lui accorder sa main oh pour lui c’ était le rêve de son despotisme obtenir votre alliance par une alliance semblable et faire de vous un complice de ses plans de domination PROPN écoutait avec attention la comtesse ",
"il ne combattait plus ses accusations déjà il ne doutait plus les faits que madame de saint-chamans invoquait avaient une apparence de vérité qui ne permettait plus aucune hésitation oh ce n’ est pas tout reprit claudine qui se sentait victorieuse ",
"m. de la varenne n’ a pas vu d’ autre cause à le votre refus que l’ affection qui lie PROPN à le m. de le buc qu’ a -t-il fait il a désigné m. de le buc le seul de les officiers de milice à le qui cet honneur ait été réservé pour marcher contre macandal dans cette expédition dont le but est de détourner l’ attention de les colons n’ est -il pas évident que m. de la varenne a espéré de voir m. de le buc succomber dans cette campagne qui sait même si assez ",
"fit henri sans laisser la comtesse achever sa pensée je devine et sur mon âme ce serait abominable c’ est pourtant vrai ajouta madame de saint-chamansavec une conviction qui pénétra jusqu’ à le fond de l’ âme d’ henri et en chassa le dernier fantôme de le doute le dessein de m. de la varenne est assez facile à le comprendre que veut -il paraître arracher mademoiselle d’ autanne à des dangers qu’ elle n’ aura pas courus et de le buc mort assassiné peut-être prétendre à le obtenir la main de votre sœur en récompense d’ un service imaginaire il y avait dans tous ces faits habilement présentés par madame de saint-chamans et avec une apparence de vérité saisissante tous les éléments d’ une accusation écrasante contre la varenne ",
"PROPN se promenait dans la longue galerie de sa maison en proie à une vive agitation madame de saint-chamans suivait tous ses mouvements avec curiosité et avec intérêt en môme temps le jeune créole revint s’ asseoir brusquement et fixa sur la comtesse un regard dont celle-ci comprit toute la signification oh fit -elle vous êtes étonné de ma conduite m. d’ autanne et vous cherchez à le percer le motif qui me fait agir de la sorte ",
"c’ est vrai madame j’ ai lieu en effet d’ être étonné que vous me donniez cette preuve d’ un dévouement si complet à le moi que vous haïssez à le m. de le buc contre qui vous avez soif de vengeance à le tous les colons enfin qui sont vos ennemis ah s’ écria la comtesse avec un désespoir indigné pour haïr m. de la varenne plus que je ne vous haïssais vous et m. de le buc et tous les colons n’ est -ce donc pas assez que le marquis se soit épris pour votre sœur d’ une passion qui est ma déchéance ma ruine ma mort peut-être oh oui je le hais aujourd’hui cet homme jusqu’ à le vouloir me venger ",
"vous n’ avez pas besoin d’ analyser et de raisonner ma jalousie puisque vous avez repoussé et condamné cet amour de le marquis aidez -moi donc dans ma vengeance en vous faisant rendre justice un dernier doute restait à le henri ou plutôt un dernier point inexpliqué encore c’ était la conduite de lucinde madame de saint-chamans l’ attribua à une complicité dans un crime évidemment préparé de longue main l’ accusation de la négresse contre macandal son attachement subit à le fabulé à le point de refuser le pardon qui lui avait été offert pouvaient être aisément invoqués comme autant de preuves à l’ appui de cette interprétation donnée par la comtesse à la conduite de la négresse ",
"monsieur dit madame de saint-chamans en feignant de se lever pour partir je n’ ai plus qu’ une dernière et solennelle parole à le vous dire je rendrai antillia à le votre tendresse demain peut-être ce soir à le plus tôt enfin fabulé m’ est tout dévoué et à le besoin j’ userai de ruse à le son égard pour arriver à le mon but j’ en fais le serment merci madame mais m. de la varenne paiera cher cette insulte faite à le ma famille ",
"pensez -vous encore que je vous trompe que je vous tende un piège monsieur d’ autanne PROPN offrit sa main à le madame de saint-chamans qui comprit à le tremblement de cette main qu’ elle avait conquis le jeune créole par la reconnaissance maintenant dit henri avec émotion j’ ai foi en vous madame mais reprit -il ne mettez -vous pas quelque condition à le service que vous me rendez quelle que soit cette condition et de le moment que vous aurez rendu antillia à le mon affection je tiendrai l’ engagement que je prends à le mon tour vis-à-vis de vous "
] | [
"votre terrible mépris m’ a puni vous m’ avez prouvé qu’ on ne revient ni de le dégoût ni de le mépris je vous aime comme un insensé je serais parti adam mort je dois à le plus forte raison partir adam sauvé ",
"c' est probablement ajouta le domestique quelque pauvre femme qui se recommande à la charité de madame elle est vêtue de manière à le faire croire et le soin qu' elle prend de cacher son visage sous un grand voile noir prouve qu' elle est honteuse de demander l' aumône —si c' est ainsi reprit la marquise dites-lui de me laisser son adresse et qu' avant peu j' enverrai chez elle; recommandez -lui surtout de s' éloigner à le plus vîte d' une maison dont l' air est infecté par une affreuse maladie le domestique sortit pour remplir cette commission mais il rentra bientôt en disant à sa maitresse avec l' accent de la plus vive pitié:—ah ",
"vous vous demandez de quel droit pauline le droit de le plus fort répliqua -t-il gaiement vous avez conquis cette terre à le force d' amour et de soins dévoués pour berthe et pour georges vous allez conquérir le domaine entier à lequel elle appartiendra désormais par vos grâces et vos vertus voilà des moyens d' envahissement dont ne s' était avisé aucun de les conquérants célèbres et qui peut-être ne leur auraient pas réussi ",
"–c’ est que je possède les numéros de les billets volés il y en avait de roubles chacunles billets russes sont tous émis par l’ état en coupons de et rouble ce papier-monnaie représente presque exclusivement l’ instrument monétaire de la russie ces billets d’ état sont à le cours forcé leur émission est réglée par un service administratif ressortissant de le ministère de les finances et placé sous la surveillance de le conseil de les établissements de crédit de l’ empire qui s’ adjoint conseillers pris parmi la noblesse et les négociants de pétersbourg le rouble-papier valait environ fr. à le cette époque et le rouble-argent était calculé à le francs ",
"il s’ installait à le ministère avec les tracas la fièvre de bouleversement les ardeurs généreuses de les prises de possession tout lui était nouveau les vastes pièces de l’ hôtel administratif autant que les vues élargies de sa haute situation arriver à le premier rang conquérir la gaule comme il disait ce n’ était pas là le difficile mais se maintenir justifier sa chance par d’ intelligentes réformes des tentatives de progrès plein de zèle il s’ informait consultait conférait s’ entourait littéralement de lumières avec béchut l’ éminent professeur il étudiait les vices de l’ éducation universitaire les moyens d’ extirper l’ esprit voltairien de les lycées s’ aidait de l’ expérience de son chargé des beaux-arts ans de bureau; de cadaillac le directeur de l’ opéra debout sur ses faillites pour refondre le conservatoire le salon l’ académie de musique d’ après de nouveaux plans ",
"il en était ainsi mon fils à le temps de le bon roi cependant les satyres et les satyresses les faunes et les nymphes traînaient une vie errante et misérable pour eux plus d’ autels de gazon plus de guirlandes de fleurs plus d’ offrandes de lait de farine et de miel à le peine si de loin en loin quelque chevrier déposait furtivement un petit fromage sur le seuil de la grotte sacrée dont l’ ouverture disparaissait sous la ronce et l’ épine encore les lapins et les écureuils venaient -ils manger ces mets indigents ",
"jusqu' à le ans il porta le mortier sur ses épaules en le juin il entend crier à le secours c' était le nommé chaffin un garçon de ans qui se noyait fosse pique une tête de le haut de le quai le ramène vers un radeau manque de passer dessous accroche une main qu' on lui tend et à le lieu de passer sous le radeau arrive à le monter dessus il avait ans ",
"—le pauvre gars n’ est pas très dégourdi ajouta le bonhomme vous savez il n’ a jamais quitté le pays mais peu à le peu l’ air de la ville lui donnera de l’ aplomb; à le surplus pour l’ ouvrage qu’ il aura à le faire où nous le placerons il n’ a pas besoin d’ avoir beaucoup de malice .à mesure qu’ elle fixait les yeux sur le rustre le regard de l’ abbesse devenait plus scrutateur la figure de le personnage ne lui revenait qu’ à le demi.joson semblait quelque peu gêné de ce regard et par moment cherchait à l’ éviter —votre neveu a sans doute des pièces qui établissent son identite ",
"ce serait un peu dur mais il fallait sauver son indépendance dès la leçon suivante il tenta d’ exécuter son plan il s’ appliqua consciencieusement à le taper à le côté de les notes et à le rater tous ses traits puis il hurla; et les coups se mirent à le pleuvoir il avait une forte règle ",
"j’ ai l’ impression d’ être tissée à le même le vivant même en plein brouillard cet après-midi je suivais la trajectoire de les lièvres —tu crois que les animaux ont cette capacité? —oui et en même temps on dirait qu’ ils sont inconscients de leur propre rayonnement vital! un renard rouge qui prend tant de précautions d’ approche eh bien il dégage une telle intensité vibratoire qu’ il est très facile à le déjouer seuls les très grands comme te ou ne arrivent à le étouffer leur présence s’ ils le souhaitent "
] |
c’ est qu’ il est puni lui! à le moins que je n’ aie sa grâce PROPN battit de les mains ce qui eut pour effet de faire grogner kif-kif –c’ est demandez à le mllelazarine elle a dit un jour qu’ on ne pouvait rien vous refuser –c’ est très flatteur pour moi! | [
"nous allons voir si je réussirai dans ma négociation et maintenant je vais aller saluer si je ne dois pas la déranger?–oh! pas de le tout! bonne-maman serait même très fâchée si vous n’ alliez pas la voir s’ empressa de dire moussia venez donc monsieur ce soir n’ est -ce pas mademoiselle ",
"dit en s’ inclinant devant armelle –j’ espère que rien ne m’ en empêchera monsieur eh bien où vas -tu josie la petite fille tenant kif-kif entre ses bras se dirigeait vers la porte –je vais voir bonne-maman avec m. parce que sans cela il oublierait peut-être qu’ il doit m’ emmener chez mllelazarine et alors tu ne me donnerais pas de croûtons ",
"–non josie je n’ oublierai pas dit mais vous pouvez venir tout de même allez m’ annoncer à le votre bonne-maman et surtout soyez discrète ne lui racontez pas les surprises que nous préparons pour sa fête !elle leva vers le jeune homme son visage espiègle en posant son doigt sur ses petites lèvres roses puis elle s’ élança hors de la salle d’ étude et on l’ entendit qui ouvrait la porte de le salon en annonçant –bonne-maman c’ est ",
"il vient vous dire bonjour; et puis après nous irons chez mllelazarine –et pour quoi faire chez mllelazarine –pour lui demander pardon –qu’ as -tu donc qui entrait à la suite de moussia raconta ce qui s’ était passé et la condition qu’ il avait mise à son intervention près d’ armelle pour obtenir la grâce de la petite fille –malheureusement je crains que la perspective de les croûtons à le chocolat n’ entre pour beaucoup dans cette contrition-la ̀! ajouta -t-il –tu vois josie te considère avec raison de le reste comme une petite gourmande dit bonne-maman.moussia s’ approchant de la petite fille passa une main caressante sur ses cheveux ",
"–mais non elle ne l’ est pas tant que cela chère grand-mère il est bien permis d’ aimer les croûtons à le chocolat n’ est -ce pas et j’ ai trouvé armelle un peu cruelle de choisir précisément pour priver de dessert sa petite sœur le jour ou ̀ elle savait qu’ on servirait sa friandise préférée –mais il me semble mademoiselle que c’ était à le contraire fort bien tombé dit even d’ un ton où vibrait malgré lui comme une sourde irritation –certainement si la faute était grave mais il n’ en était pas ainsi et de le reste en s’ y prenant avec adresse et douceur on aurait facilement obtenu que l’ enfant demandât pardon ajouta -t-elle à le mi-voix comme en se parlant à le elle-même ",
"–il est vrai qu’ armelle est parfois un peu sévère murmura bonne-maman et elle ne sait pas de le tout s’ y prendre avec les enfants les mots de protestation indignée se pressaient sur les lèvres d’ even mais il se contint échangea quelques phrases insignifiantes avec l’ aïeule et la petite-fille puis il emmena josèphe PROPN se trouvait seule dans son salon correct et froid comme elle ",
"à la vue de et de la petite fille elle montra quelque étonnement mais josie qui avait hâte d’ en finir s’ avança délibérément vers elle et dit en rougissant très fort: –mademoiselle je vous demande pardon de vous avoir dit que vous étiez méchante bon c’ est bien josie dit majestueusement mllelazarine tâchez d’ être plus sage désormais pour ne pas donner le mauvais exemple à le bobby expliqua alors pourquoi il accompagnait la petite pénitente armelle ne se fera pas prier pour lever la punition elle est si faible avec les enfants ",
"dit mllelazarine –je trouve à le contraire qu’ elle sait très bien les diriger mademoiselle –par exemple c’ est la faiblesse même vous dis-je! je ne l’ avais jamais aussi bien remarqué que depuis quelque temps ",
"autrefois il me semblait qu’ elle ferait une très bonne mère de famille mais je n’ en serais plus aussi sûre maintenant elle a aussi des goûts de dépenses de toilette qui me paraissent incompatibles avec sa position c’ est dommage car elle est jolie –elle a heureusement encore d’ autres qualités dit avec une tranquillité très méritoire car son sang bouillait –oui oui ce n’ est pas une mauvaise enfant "
] | [
"a votre aise mais on ne vous laissera pas faire nous verrons bien oh j’ ai un compte ici riposta trudon tout en regardant sa joue dans la glace mme duhamain était disparue ",
"elles ont en tout cas éteint la possibilité d’ opposer rationalité et désordre meurtrier peu de pensées dans l’ histoire sont convenues que la raison et la civilisation ne se sont jamais vraiment éloignées des forces sauvages à lesquelles elles servent de masque pour s’ accroître peu de civilisations sont allées jusqu’ à le aimer cette pensée désagréable qui ruinait beaucoup d’ idées avantageuses il y eut la chine ancienne il y eut rome et dans rome césar latron ce dernier a mis sur pied une de les rares pensées qui est propre à la rome antique qui même la caractérise en regard de les œuvres théoriques grecques d’ athènes ou d’ alexandrie encore qu’ il l’ ait poussée dans ses conséquences les plus choquantes les professeurs de les universités modernes comme les rhéteurs de les cités antiques tous nourris de culture grecque ne se sont jamais beaucoup plu à la mettre en valeur ",
"le sort cruel le sort funeste impitoyable et sardonique aura voulu qu\\ ils aillent dépérir et périr sur le même sol lointain en prenant pour y rendre des routes différentes ces routes mes amis ne sont -elles pas les fameux chemins de la providence dont parle écriture franchement je serais tenté de le croire assise à le mon côté ibernacion caresse doucement ma jambe droite elle me redonne courage ",
"le caraïbe voyant croustillac revenir accompagné d’ un étranger armé jusqu’ à les dents pouvait attaquer le colonel or ce dernier avait nettement expliqué à l’ aventurier comment à la première agression il serait obligé de le tuer sans miséricorde le chevalier commença à le trouver son rôle moins divertissant et à le maudire la sotte curiosité l’ imprudente étourderie qui l’ avaient ainsi jeté à le milieu d’ une position aussi compliquée que dangereuse l’ esprit de croustillac était trop mobile et trop aventureux pour s’ appesantir longtemps sur de craintives et tristes pensées il fit le raisonnement suivant: cejourd’hui comme toujours j’ ai peu ou prou à le perdre ",
"mon ami vous blasphémez —si je vous enfermais dans une cage avec un lion préféreriez -vous qu’ il fût repu ou affame il serait plus prudent je pense qu’ il fût repu blanchet —eh bien les hommes sont comme les lions comme toutes les bêtes comme tous les êtres vivants la faim les rend féroces et qu’ est -ce que la pauvreté sinon une faim généralisée? et que faites -vous du sacrifice de le dévouement de l’ abnégation ",
"une grande cocarde tricolore large comme une soutasse y avait remplacé les os de mort; et ce chapeau laissait voir les bords d’ un bonnet rouge tombant jusqu’ à les sourcils les yeux d’ inglevert étaient congestionnés ses traits fort bouffis son habillement noir absolument en loques a part cela lui non plus n’ était guère changé depuis ans qu’ est -ce que tu faisais là inglevert lui demanda broquant avec rudesse –je venais espionner les aristoertes donc pour le bonheur de la république ",
"nous pourrions téléphoner chez moi pour savoir s’ ils n’ ont pas reçu de communication que bachet se dirigeait vers le téléphone chantal qui avait laissé passer le premier orage dit à son père aussi calmement qu’ il lui était possible –tu vas me conduire à le cormeilles ton n’ était pas celui d’ une prière mais d’ un ordre elle se dirigeait déjà vers la porte –aucune nouvelle chez vous madame fit bachet en raccrochant le combiné la porte chantal s’ impatientait déjà ils montèrent tous les dans l’ auto et la porte maillot dépassée le chauffeur prit une vive allure la jeune femme s’ était assise près de ce dernier et elle le harcelait sans cesse ",
"il n' y a là que de l' herbe des saules blancs trapus étageant leurs grosses boules de feuillage argenté sur un fond de prairie éclatant de fraîcheur et un peu plus haut de les zones d' arbres fruitiers d' un ton sombre se détachant sur les lignes bleues de les arbres forestiers étagés aussi plus haut et plus loin tout un paysage de verdure sans maisons sans chemins sans diversion à le sentiment de la solitude ou l'on est et de l' oubli où l'on peut vivre c' est là une impression qui s' accuse beaucoup dans ces régions de pâturages où l'on n' élève pas de troupeaux et où le temps de la récolte passé on ne rencontre pas d' autres êtres vivants que ceux qui ne dépendent pas de l' homme le calme y est si profond que malgré la grâce et la mollesse de formes de le paysage malgré la richesse de le sol et la fraîcheur de le coloris on y est saisi d' un certain effroi ou d' une sorte de tristesse inexprimable il n' est donc pas nécessaire d' aller chercher dans les déserts de le nouveau monde l' émotion de l' isolement on la trouve à le pas de paris peut-être à le",
"il est venu de son plein gré il est arrivé il y a vingtaine de minutes frais et dispos très dégagé il a demandé si vous étiez là et quand on lui a répondu que non il a demandé à le parler à un de vos collaborateurs c’ est moi qui l’ ai reçu pour le moment je l’ ai laissé avec janvier dans votre bureau ",
"c’ était comme une promesse que je lui faisais comme un hommage que je lui rendais en ce moment il est juste que moi étrangère nouvelle venue trop tard venue je ne trouble point les projets faits pour la prospérité de la maison je me retire et je m’ efface je ne puis porter rancune de ma déception et de ma douleur à le nathalie qui en est innocente et qui a tout ignoré je l’ ai bien compris "
] |
par vous puis les sevran puis tout le monde lui et son adjoint vont se donner un mal de chien pour les alibis et cela ne donnera pas grand-chose tout le monde tourne dans tous les sens dans ce pays ils vous ont demandé le vôtre pour quoi faire? ils vous l\' ont demande | [
"non bien sûr que non alors ç a va venir bon vous voulez me foutre dans la merde c\\' est votre distraction dans l\\ existence et vous vous ne croyez pas que vous avez foutu marie dans la merde ",
"rené blanchet la fouille de ses poubelles c\\' est votre distraction le maire fit une petite moue retourna ses doigts en arrière sans un craquement mais ne bougea pas sur sa chaise incroyable ce type vraiment un étang une flaque PROPN avait toujours été intrigué par élément liquide ",
"on le verse dans une tasse est plat on penche la tasse le liquide incline mais sa surface reste plate toujours plate même à l\\' envers et tordue dans tous les sens eau reste plate le maire était comme il aurait fallu le porter à une température inférieure à le zéro pour le saisir ",
"mais PROPN était certain que même il réfrigérait le maire il arrangerait pour geler en surface et gêner toute visibilité il fait froid hiver ici? demanda -t-il rarement répondit chevalier machinalement est exceptionnel qu\\ on ait des gelées tant pis ",
"comment avez -vous appris l\\ histoire de marie et des poubelles de blanchet vous l\\ avez lue dans du cristal ou dans une merde de chien c\\' est bien vous qui lui aviez commandé ces petites inspections c\\' est moi je ne l\\' ai pas forcée et je la dédommageais ",
"qu\\ est -ce que vous cherchiez est blanchet qui me cherche ne confondez pas il est décidé à me rafler la mairie je suis bien implante mais tel que je sens homme il n\\ hésitera pas devant la saleté de les gens je voulais savoir ce qu\\ il me prépare ",
"les poubelles vous ont appris des choses qu\\'il mange de le poulet fois par semaine et pas mal de raviolis en boîte qu\\ il vient d\\' on ne sait où pas de famille pas de parti pas d\\' affinités politiques connues rien un passé venteux insaisissable ",
"chevalier fit une grimace ses papiers il les brûle est en apercevant de cela que j\\' ai eu idée de faire chercher marie dans espoir qu\\ il en échapperait des bouts parce qu\\' un type qui brûle ses papiers hein? un type qui ne veut pas de femme de ménage sous aucun prétexte hein? mais blanchet est méticuleux il nettoie ses poulets à le os il racle ses boîtes de raviolis il fume ses cigares jusqu\\ à se brûler les doigts et ses papiers il n\\ y en a pas un qui réchappe ses poubelles est une quintessence de poubelle est du déchet sans corps ni âme et des cendres rien que des cendres ",
"si vous trouvez cela normal moi pas où est -il? est -ce qu\\ on sait ça à le moins de le nord-pas-de-calais vous en êtes sûr est ce il dît "
] | [
"regardez -les ceux-là écoutez -les ils continuent à le parler avec un naturel parfait de choses et d’ autres tout à le fait comme ils le faisaient avant comme s’ il ne s’ était rien passé et cependant on s’ aperçoit que quelque chose en eux a changé on leur voit maintenant une qualité qu’ on ne leur connaissait pas une particularité ils possèdent une de ces immunités naturelles comme celles qui permettent à le quelques ouvriers privilégiés de travailler sans être incommodés dans des ateliers flottent des émanations provenant de la fabrication de certains produits ils ne sont affectés en rien par ce qui émane maintenant de la présence de le sang bleu mais en voici un qui visiblement ne possède pas cette immunité il a été contaminé on dirait qu’ il commence à s’ agiter très légèrement il doit sentir lui aussi dans toutes les fibres de son être il doit voir maintenant avec plus de netteté plus d’ intensité la couleur de son propre sang ce n’ est pas de le sang bleu il est vrai mais c’ est un sang dont la couleur on le sait bien est celle qui s’ harmonise le",
"je ferme les yeux pour ne pas voir et c’ est plus horrible encore ah! le souvenir de cette nuit et ce matin quand le soleil s’ est levé la vision de tous ces cadavres il y avait de ces malheureux qui vivaient encore et autour de lesquels les monstres dansaient et je percevais les cris de les agonisants qui suppliaient qu’ on les achevât et puis et puis mais je ne veux plus y penser et ne plus penser à le rien de ce qui peut détruire mon courage et mon espoir paul c’ est en songeant à le toi que j’ écris ce journal ",
"il languit ainsi plusieurs années de suite jusqu’ à le moment de la guerre patriote ardent les malheurs de la france avaient trouvé un écho douloureux dans son âme libéral sincère démocrate dans le plus noble sens de le mot son cœur avait gémi des erreurs de la commune une ombre de mélancolie plus profonde avait imprimé son sceau sur son front grave et plus que jamais il vivait à l’ écart ne voyant que quelques intimes et fuyant la société de les étrangers un matin par hasard son ami à le lieu de se promener avec lui à le bord de la mer comme d’ habitude l’ avait mené dans la direction de le chemin de fer à le moment de l’ arrivée de le train de nice ",
"mon collègue tape il se démène il met le paquet je ne sens rien il savoure ",
"on l’ appelle la cave de l’ ermite .nous avions vu dans tous ses détails cette singulière construction le temps s’ était éclairci pendant que nous la visitions; ce que nous avions de mieux à le faire était de remonter en voiture et de nous mettre en route pour berne nous traversâmes la poterne et nous nous mîmes en quête de notre guide très préoccupés de les premiers symptômes d’ une faim qui promettait de devenir dévorante nous trouvâmes notre clerc de saint-nicolas assis à l’ ombre d’ un arbre et ayant devant lui une pierre sur laquelle on voyait les débris d’ un repas ",
"ou plutôt il y avait entre lui et moi une distance que je savais ne pas devoir franchir il était là donc je le mesurais de le regard pas d’ osmose nul basculement je tenais sur mes jambes je marchais ",
"ce jour-là le jour où nous avons occis guise nous avons sauvé la royaute –notre fortune était assurée de le coup –oui mais le coup de poignard de le moine en frappant le roi à le mort anéantit en même temps toutes nos espérances murmura sainte-maline rêveur –que tous les diables fourchus d’ enfer tisonnent à le jamais l’ âme de le jacques clément maudit! s’ écria ",
"je reprends je vais aller le saluer avant que je perde la vie parce que je sens que me prend particulièrement dans le haut de les épaules bien mon fils tu tiens désormais la maison son personnel ta mère le bétail tous les végétaux tous les vaisseaux en dépôt de ton père puisque tu le dis le lendemain avant que tous se levassent était parti ",
"la foule soulevée toutes les têtes tournées les uns voulant voir ce qui se passait à l’ autel les autres regardant d’ où le coup de feu était parti; le double reflux de cette foule qui oscillait de le choeur à le portail tout cela formait un inexprimable désordre comme si l’ incendie eût éclaté dans l’ église ou que la foudre eût fondu les plombs de le clocher l’ abbé de la croix-jugan vient d’ être assassine tel fut le mot qui vola de bouche en bouche la comtesse de PROPN qui avait le courage de ceux de sa maison tenta de pénétrer jusqu’ à le choeur mais ne put percer la foule amoncelée fermez les portes ",
"à le milieu de quelques pardessus insignifiants pendus côte à le côte à les patères elle reconnut la pelisse de le et se réjouit amitié tendre qu\\ il lui témoignait depuis qu\\ elle s’ était installée à le tobolsk mettait un peu de chaleur dans sa vie PROPN la pressait d’ entrer dans le salon mais elle prit le temps de vérifier sa tenue devant une glace la figure qui lui apparut ne fut pas tout à le fait de son goût le creux de les joues marqué par la fatigue le regard fort et sombre entre des paupières fanées la bouche qui souriait tristement et débordant la toque de fourrure des bandeaux de cheveux bruns à le peine striés d’ argent heureusement sa taille était restée mince son port de tête n’ avait pas fléchi "
] |
il n’ avait qu’ une pa-– role flatté d’ être mêlé à le cette affaire il chercha dès ce moment une occasion de connaître marthe de rompre cette intrigue et quand l’ abbé verdillon vint le voir c’ est avec joie qu’ il lui dit: –j’ entre dans la sainte ligue l’ abbé nous sommes ensemble cette fois-ci d’ ordinaire nous marchons séparés | [
"vous êtes pour le dogme avec l’ abbé moi je suis pour la science nous nions le surnaturel par cela seul que c’ est le surnaturel; vous vous l’ affirmez dès lors pas d’ entente possible et il tendit en riant sa main à le prêtre –ce cher abbé et le prêtre serra la main loyale de le médecin ",
"–ce bon docteur vous nous reviendrez .cette chute fut pour marthe un recommencement d’ amour une surabondance imprévue de félicités nouvelles de voluptés d’ autant plus intenses qu’ il s’ y joignit l’ orgueil raffiné de le triomphe car c’ était elle en définitive qui avait pris PROPN et lui qui s’ était donné sa possession mit à le cœur de la jeune femme une complète oubliance l’ absolu repos de la passion assouvie qui chez elle se poétisait de toutes les luttes de toutes les puretés antérieures sa résolution fixe de se livrer avait amené cette faute si naturellement que dès le premier jour elle y fut à l’ aise et s’ y endormit sans remords ",
"comment eu ̂t -elle pu en avoir il était si beau à le aimer si délicatement jeune cet enfant avec ses membres d’ éphèbe pâle plus souples que les branches d’ un saule il avait tant d’ audace timide tant de retenue déconcertée tant de curieuse inexpérience ah! elle ne partirait pas elle se le jurait bien elle resterait avec lui ",
"il ne se marierait jamais et malgré sa mère malgré le monde ils vivraient l’ un pour l’ autre et sans inquiétude et bernard qui ne voyait partout que rêveries immaculées échelles de soie sentimentales songes évaporés à le clair de lune quelle surprise pour lui que l’ enlacement nerveux de les bras blancs de mme de joncières les doutes qu’ il avait eus sur le passé de marthe les craintes que lui avaient données ses provocations tout cela s’ était évanoui noyé dans la sécurité de l’ amour heureux cette jouissance si peu désirée le grisa il crut lui aussi à l’ éveil de sa vie à un avenir de délices; et oubliant ses vénérations anciennes il se demanda comment il était possible d’ aimer une femme sans en faire sa maîtresse ",
"–ne te semble -t-il pas lui disait -elle que nous commençons à le peine à le nous aimer –oui répondait -il; ce n’ était pas de l’ amour autrefois je ne t’ aime que d’ aujourd’hui .–est -ce que tu n’ avaispas envie d’ être à le moi? –oh si! –pourquoi ne me prenais -tu pas –je n’ osais pas ",
"la peur d’ avoir été ridicule le faisait mentir .sa mère ne lui donnant jamais la clef de la maison PROPN était obligé pour aller la nuit chez marthe de franchir l’ escalier à la lueur de quelques allumettes et d’ ôter ses souliers de peur d’ éveiller la veuve il les gardait à les mains jusqu’ à la porte de le corridor et là faisant tourner doucement la grosse clef dans la serrure il s’ évadait à le toutes jambes .chez marthe le temps s’ envolait comme un souffle; à le peine bernard arrivait -il que le jour illuminait le ciel il ne serait jamais parti; il aurait vécu dans le lit de sa maîtresse ",
"lorsque marthe accoudée sur les coussins laissait battre ses paupières à la surprise de le soleil entrant dans l’ alcôve il s’ ébahissait de la voir et il était si enorgueilli d’ être son amant qu’ il l’ aurait crié à le tout le monde il l’ avoua à le docteur lautier qui s’ étonna que cela fut si récent et qui cita le mot de montaigne: dès que les femmes sont à le nous nous ne sommes plus à le elles PROPN ne pouvait pas s’ habituer à le cette chose étrange une femme sienne de chair et d’ âme aussi comme il enivrait ses lèvres gourmandes à la nudité polie de son sein comme e il humait le e parfum de son n corps avec quel étonnement il s’ affriandait de sa beauté lui apparaissant pour la première fois dans sa charnelle splendeur ",
"marthe était si jolie! la courbure de ses sourcils était si longue quelle touchait le bord de ses tempes légèrement creuses un demi-cercle gris ombrait le bas de ses yeux noirs qui fermés avaient les paupières toutes blanches et ouverts de le côté de le jour prenaient une argenteuse azurescence qui vitrait son regard .lorsque PROPN ne couchait pas chez marthe il arrivait le matin de bonne heure pendant qu’ elle était à sa toilette il s’ étalait en riant de tout son long sur le canapé à le milieu de les vêtements épars le nez dansunechemise de batiste le coude sur un corset de satin rose froissant d’ une main les volants de dentelles d’ un jupon de l’ autre les broderies d’ un pantalon de femme qu’ on serre à les genoux ou bien il s’ allongeait dans le lit chaud encore de le sommeil de marthe et secouait avec sa canne la mousseline de les rideaux ",
"les bottines avec leurs bâillements rouges le ravissaient il les examinait posées près d’ une chaise tandis que marthe cheveux flottants épaules nues courait enbas blancs et en jupon à le cabinet de toilette .quoique rien visiblement n’ y parut changé leur vie se renouvela jamais le petit salon bleu ne vit plus d’ enchantement ils n’ en seraient plus sortis mme de joncières devint plus gaie et plus belle "
] | [
"puis elle a fait daller ce lit ainsi que les bords de le fleuve de même que ses accès depuis les poternes de sorte que les allées et venues de la population se sont trouvées beaucoup plus confortables après quoi dans son élan d’ aménagement urbain PROPN a fait construire entre les quartiers un pont en briques jointes par des crampons de fer et de plomb pont d’ une centaine de mètres agrémenté de parements en pierres que ses ingénieurs ont fait venir du nord –car il n’ y a rien de minéral autour de babylone: rien que de l’ argile de le sable et de le limon une fois ces travaux achevés on a fait revenir l’ euphrate dans son ancien lit et tout le monde s’ est déclaré content de ce nouveau pont dont par sécurité seules les piles ont été construites en dur mesure qui relève aussi de la sécurité: pour permettre la circulation dans la journée on dispose le matin sur ces piles un plancher de poutres équarries que l’on retire le soir afin d’ éviter toute délinquance nocturne et que les rôdeurs de les quartiers neufs à l’ ouest viennent dévaliser ceux de l’ est pen",
"c’ est la réaction d’ un homme bien je ne puis que l’ approuver n’ en parlons plus je voudrais maintenant vous poser une seconde question je vous écoute savez -vous à le quelle invention travaillait thibaudin ",
"baisers frénétiques comme plus haut en heures toutes ces affiches étaient collées sur les murs de paris je croyais même que c’ était plus long à le exécuter ce travail la journée se passe nulle jip! le soir tombe nulle jip! sur nous la nuit se prépare à le étendre ses voiles pas plus de jip que sur la main! tout à le coup je pousse un cri d’ horreur mes yeux venaient de se fixer sur un spécimen de l’ affiche en question il a été perdu etc... cet imbécile d’ imprimeur n’ avait -il pas écrit gyp à le lieu de jip vous savez bien gyp comme le nom de cette dame qui écrit des choses si amusantes ",
"je t’ adore et la jeune femme se pencha sur son épaule et tout en pleurs les mains jointes la chair frissonnante les lèvres humides elle s’ abandonna les reflets de la lune vinrent éclairer son visage elle était pâle et comme transfigurée quand sa tête fit trembler les clématites et les chèvres-feuilles et qu’ un long frémissement courut à le travers les arbres verts.rien ne troublait le silence de cette nuit.a un moment il lui sembla qu’ un bruit de pas se faisait entendre –on vient nous sommes perdus –sois sans crainte mon adorée c’ est le vent qui fait trembler les feuilles ",
"elle le ramassa vivement et le serra contre elle ses doigts tremblaient un peu allons dit ganimard je vois que vous n’ avez pas confiance en nous madame de réal je vais vous donner le bon exemple et vous montrer ce que je possède moi il tira de son portefeuille un papier qu’ il déplia et tendit une mèche de cheveux voici d’ abord quelques cheveux d’ antoinette bréhat arrachés par le baron et recueillis dans la main de le mort ",
"elle fit glisser les rideaux de le lit sur leurs tringles on frappait à la porte en ce moment c’ était la comtesse PROPN avec son fiancé julien et ou autres invités qui venaient chercher en son absence on ne pouvait former le fameux quadrille de les et une nuits –eh bien petite s’ écria esther nous vous attendons depuis une heure fit sara en montrant le lit ",
"nulle disposition\\n légale ne précisa jamais qu' on dût les pendre les émasculer leur arracher les ongles leur crever les yeux leur entonner de le plomb fondu les exposer enduits de mélasse soleil de la canicule ou simplement les traîner dépouillés de leur peau dans un champ\\n de luzerne fraîchement fauché aucun de ces charmants supplices ne leur fut\\n' littéralement appliqué en vertu d' aucune explicite loi seulement le génie tourmenteur qui s' est appelé la force sociale a su rassembler eux en une gerbe unique de tribulation souveraine toute cette flore éparse pénalités criminelles on les a sereinement tacitement excommuniés de la vie et on fait des réprouvés tout homme de le monde qu' il le sache ou qu' il l' ignore porte soi le mépris absolu de la pauvreté et tel est le profond secret de l' honneur qui est\\n la pierre d' angle de les oligarchies recevoir à sa table un voleur un meurtrier ou un cabotin est chose plausible recommandée si leurs industries prospèrent ",
"quand il eut rabattu sur ses épaules le capuchon avec lequel il était entré il laissa voir un cou de proconsul romain et un crâne énorme brillant comme une glace et cerclé d' une légère couronne bronzée comme sa barbe et frisée comme elle tout ce qu' il dit à ces femmes qui allaient l' héberger fut d' un homme qui avait l' habitude de ces hospitalités faites par les plus hautes compagnies à le ces mendiants de jésus-christ qui n' étaient jamais déplacés dans quelque milieu que ce pût être et que la religion mettait de pair avec les plus élevés de ce monde il ne fut cependant sympathique ni à l' une ni à l' autre de ces dames de ferjol elles estimèrent qu' il manquait de la simplicité et de la rondeur qu' elles avaient rencontrées chez d' autres prédicateurs de carême logés chez elles les années précédentes lui il imposait et presque indisposait ",
"—je ne sais pas comment j’ ai pu garder le secret jusqu’ à le présent —que s’ est -il passé quand vous aviez ans et demi? —vous connaissez la région —je l’ ai traversée —le cher coule parallèlement à le canal par endroits il s’ en approche d’ une dizaine de mètres il est large peu profond avec des pierres et des roches qui permettent de le traverser à le gué les rives sont couvertes d’ osiers de saules d’ arbustes de toutes sortes surtout de le côté de drevant un village à le kilomètres environ de PROPN c’ est là que les enfants de le pays ont l’ habitude d’ aller jouer je ne jouais pas avec eux pour quelle raison —ma mère les appelait des petits voyous il y en avait qui se baignaient tout nus dans la rivière presque tous étaient des fils d’ ouvriers de l’ imprimerie et mes parents faisaient une grande différence entre les ouvriers et les employés ils étaient une quinzaine peut-être une vingtaine à le jouer il y avait filles avec eux l’ une d’ elles renée qui devait avoir ans était formée pour son âge et j’ en étais amoureux j’ ai beaucoup réfléchi à le tout ",
"je ferai pensait -il de si belles actions et j' acquerrai tant de gloire qu' elle finira par m' aimer a mon âge encore inconnu paysan il y a un mois être aujourd'hui le seul appui d' une si grande et si belle princesse cela n' est arrivé qu' à le moi pierrot la fortune me devait cette gloire —princesse dit -il à le bandoline nous partons seuls l' armée a peur de pantafilando et refuse de nous suivre "
] |
d' ailleurs à le tous les carrefours de les chemins de vieilles croix de granit se lèvent comme en signal d' alarme pour leur crier gare de vieilles croix avec cette inscription sublimement simple qui est ici comme la devise de toute une race crux ave spes bientôt le soir maintenant ils sont silencieux parce que l' heure s' en va parce que le moment approche parce que toutes ces croix sur la route commencent presque de les intimider et le jour baisse sous ce voile triste qui se maintient à le ciel les vallées deviennent plus sauvages tout le pays plus désert | [
"et à les coins de les chemins les vieilles croix se dressent toujours avec leurs inscriptions pareilles crux ave spes à le dernier crépuscule ils arrêtent leur voiture à un carrefour de le village devant la cidrerie est impatient de monter à la maison de les soeurs contrarié d' arriver si tard il craint qu' on ne leur ouvre plus une fois la nuit tombée ",
"PROPN silencieux se laisse faire s' abandonne à le lui c' est là-haut à le mi-côte c' est cette maison isolée qu' une croix surmonte et que l'on voit encore se détacher en blanc sur la masse plus foncée de la montagne ils recommandent que sitôt le cheval un peu reposé on ramène la voiture toute prête à un tournant là-bas pour les attendre puis tous s' engagent dans l' avenue d' arbres qui mène à ce couvent et où l' épaisseur de les feuillages de mai rend l' obscurité presque nocturne ",
"sans rien se dire sans faire de bruit avec leurs semelles de cordes ils montent l' allure souple et facile autour d' eux les campagnes profondes s' imprègnent des immenses mélancolies de la nuit frappe de le doigt à la porte de la paisible maison je voudrais voir ma soeur s' il vous plaît demande -t-il à une vieille nonne qui entr' ouvre étonnée avant qu' il ait fini de dire un cri de joie s' envole de le corridor obscur et une religieuse qu' on devine toute jeune malgré l' enveloppement de son costume dissimulateur se précipite lui prend les mains elle l' a reconnu lui à sa voix mais a -t-elle deviné l' autre qui se tient derrière et qui ne parle pas la supérieure est accourue aussi et dans l' obscurité de l' escalier les fait monter tous à le parloir de le petit couvent campagnard ",
"puis elle avance les chaises de paille et chacun s' assied arrochkoa près de sa soeur raymond en face et ils sont l' un devant l' autre enfin l' amante et l' amant et un silence plein de battements d' artères plein de soubresauts d' âmes plein de fièvres descend sur eux vraiment voici que dans ce lieu on ne sait quelle paix presque douce et un peu tombale aussi enveloppe dès l' abord l' entrevue terrible à le fond de les poitrines les coeurs frappent à le grands coups sourds mais les paroles d' amour ou de violence les paroles meurent avant de passer les lèvres et cette paix de plus en plus s' établit il semble qu' un suaire blanc peu à le peu recouvre tout ici pour calmer et éteindre rien de bien particulier pourtant dans ce parloir si humble murs absolument nus sous une couche de chaux un plafond de bois brut ",
"un plancher où l'on glisse tant il est ciré soigneusement sur une console une vierge de plâtre déjà indistincte parmi toutes les blancheurs semblables de ces fonds où le crépuscule de mai achève de mourir et une fenêtre sans rideaux ouverte sur les grands horizons pyrénéens envahis par la nuit mais de cette pauvreté voulue de cette simplicité blanche se dégage une notion d' impersonnalité définitive de renoncement sans retour et l' irrémédiable de les choses accomplies commence de se manifester à l' esprit de ramuntcho tout en lui apportant une sorte d' apaisement quand même de subite et involontaire résignation les contrebandiers immobiles dans leurs chaises n' apparaissent plus guère qu' en silhouette carrures larges sur tout ce blanc des murs et de leurs traits perdus à le peine voit -on le noir plus intense de les moustaches et de les yeux les religieuses à les contours unifiés par le voile semblent déjà spectres tout noirs attendez soeur marie- angélique dit la supérieure à la jeune fille transformée qui jadis s' appelait gracieuse attendez ma soeur ",
"c' est un second frère je parie oh non dit d' un ton singulier c' est mon ami seulement en effet il n' est pas leur frère ce ramuntcho qui se tient là farouche et muet et comme il ferait peur à les nonnes tranquilles si elles savaient quel vent de tourmente l' amène le même silence retombe lourd et inquiétant entre ces êtres qui semble -t-il devraient causer simplement de choses simples et la vieille supérieure le remarque déjà s' en étonne mais les yeux vifs de PROPN s' immobilisent se voilent comme par la fascination de quelque invisible dompteur sous la dure enveloppe encore un peu haletante de sa poitrine le calme le calme imposé continue de pénétrer et de s' étendre en lui sans doute agissent les mystérieuses puissances blanches qui sont ici dans l' air ",
"des hérédités religieuses qui sommeillaient à les tréfonds de PROPN l' emplissent à le présent d' une soumission et d' un respect inattendus les antiques symboles le dominent ces croix rencontrées ce soir le long de les chemins et cette vierge de plâtre d' une couleur de neige immaculée sur le blanc sans tache de le mur allons causez causez mes enfants des choses de le pays des choses d' etchézar dit la supérieure à le gracieuse et à le son frère et tenez nous allons vous laisser seuls si vous voulez ajoute -t-elle avec un signe à le ramuntcho comme pour l' emmener oh non proteste qu' il ne s' en aille pas non ce n' est pas lui qui nous empêche et la petite nonne si embéguinée à la manière de le moyen âge baisse encore plus la tête pour se maintenir les yeux cachés dans l' ombre de la coiffe austère ",
"la porte reste ouverte la fenêtre reste ouverte la maison les choses gardent leur air d' absolue confiance d' absolue sécurité contre les violations et les sacrilèges maintenant autres soeurs qui sont très vieilles dressent une petite table mettent couverts apportent pour arrochkoa et son ami un petit souper un pain un fromage des gâteaux des raisins hâtifs de leur treille en arrangeant ces choses elles ont une gaîté jeunette un babil presque enfantin- et tout cela détonne bien étrangement à le côté de ces violences ardentes qui sont ici même mais qui se taisent et qui se sentent refoulées refoulées de plus en plus à le fond de les âmes comme par les coups de quelque sourde massue feutrée de blanc et malgré eux les voici attablés les contrebandiers l' un devant l' autre cédant à les instances et mangeant distraitement les choses frugales sur une nappe aussi blanche que les murs leurs larges épaules habituées à les fardeaux s' appuient à les dossiers de les petites chaises un peu anciennes et en font craquer les boiseries ",
"autour d' eux vont et viennent les soeurs toujours avec ces bavardages discrets et ces rires puérils qui s' échappent un peu étouffés de dessous les béguins seule elle demeure muette et sans mouvement la soeur marie- angélique debout auprès de son frère qui est assis elle pose la main sur son épaule puissante si svelte à le côté de lui on dirait quelque sainte d' un primitif tableau d' église PROPN sombre les observe tous il n' avait pas pu bien revoir encore le visage de gracieuse tant la cornette l' encadre et le dissimule sévèrement "
] | [
"mais je suis certaine de le voir revenir plus aimable –tâche donc d’ obtenir de lui les quelques renseignements que je t’ ai demandé de me procurer qui est fort difficile je vous l’ ai déjà dit m. de rochelyse n’ interroge jamais sur rien ni sur personne mais il ne souffre pas que je lui adresse des questions qui lui paraissent indiscrètes cependant j’ essaierai encore pour vous être agréable tout en parlant elle faisait quelques pas vers la porte de le jardin elle ajouta:–je vais à le pavillon où j’ ai oublié quelque chose .quand elle fut dans la petite pièce ronde la florentine comme à le bout de forces alla s’ affaisser sur les coussins où tout à l’ heure était assis m. de rochelyse le visage enfoui dans le velours demeurait encore un peu de l’ étrange et subtil parfum indien elle bégaya avec un rauque sanglot:«lui m’ aimer je suis l’ espionne qu’ il paye la femme méprisable qu’ il tient en esclavage rien moins que rien et il broie il me piétine il est le maître et quel maître d’ un geste fou elle saisit un coussin et le serra entre ses mains crispées ",
"le vaisseau traversa la méditerranée franchit le détroit de entra dans l’ océan toucha à le madère à le sainte-hélène doubla le cap de les tempêtes fit escale à l’ île bourbon longea la côte orientale d’ afrique et après jours de voyage aborda à le aden où les capucins descendirent en posant le pied sur cette terre ils murmurèrent une fervente prière d’ action de grâces et se prosternèrent comme pour en prendre possession à le nom de le rédempteur la croix brillait à le sommet de le rocher au-dessus de steamer-point ils la saluèrent en pleurant est situé à l’ extrémité de la péninsule arabique un peu au-dessus de le détroit de bab-el-mandeb environ de latitude nord et dans une petite presqu’ île reliée par une langue de terre à l’ arabie ",
"n’ avez -vous pas dit naïvement le fait comme vous me l’ avez raconte il me regarda fixement pendant un moment; puis après cette pause effrayante il me répondit avec une fiévreuse vivacité de paroles ils m’ ont demandé d’ abord êtes -vous sorti de l’ auberge pendant la nuit? j’ ai dit: –oui par ou j’ ai rougi et j’ ai répondu: –par la fenêtre vous l’ aviez donc ouverte ai-je dit vous y avez mis bien de la précaution ",
"je ne voyais que l' impassible devenir les insectes que j' écrasais sans le savoir en marchant les sueurs funèbres et les souffrances de mes pareils que coûtait la condition ou ̀ je suis liée les êtres dont la mort les privations ou les travaux étaient fatalement nécessaires à le mon souffle inutile excitaient en moi trop peu d' enthousiasme pour que je ne dusse pas me faire justice en les quittant cependant vous le savez par une concession suprême je ne désespérais pas d' une sensation en rapport avec mon esprit et pouvant l' intéresser dans la profondeur de son souverain désenchantement esprits! je vous l' avais demandée mais comme ce pouvait être une faveur une draperie fut écartée par un bras blanc: c' était xoryl ",
"parce que je suis son père que suis -je donc moi vous la mère monsieur cela compte -t-il ou non elle le vit chanceler sa voix monta stridente par un concours de circonstances qui m' échappe vous apprenez l' existence de cet enfant votre premier mouvement est de me croire criminelle savez -vous qui l' est de nous ",
"mais si vous daignez m’ accorder encore quelques instants je vais lui dire d’ attendre obtiendrai -je cette grâce madame lionel se préparait à l’ implorer obstinément lorsque entra d’ un air empressé monsieur le comte de morangy veut entrer à le toute force dit -elle en portugais à sa maîtresse il est là il n’ écoute rien ...–ah! mon dieu s’ écria en anglais il est si jaloux ",
"elle faisait le geste de lui tendre la main il ne parut pas s’ en apercevoir et inclinant à le peine sa tête altière se recula un peu vers la zone d’ ombre. trinidad s’ éloigna suivant l’ antilope qui attendait à le quelques pas derrière elle vieux chef indien qui n’ était autre que l’ élan-rapide dit de sa voix gutturale –cette femme trahit les siens pour l’ amour de le grand-aigle don inclina affirmativement la tête un pli de mépris se formait à le coin de ses lèvres ",
"elle commença à le silencieusement se mouvoir le long de le clapier dans le but de trouver un emplacement où elle serait moins vulnérable ce qui s’ offrait avait plus de défauts que d’ avantages elle revint vers l’ évier vers les latrines de le bout de son pistolet elle redessinait les masses indistinctes qui surplombaient la cour–piles de tuiles cassées un début de muret ruines interrompues sans cohérence personne ne se montrait ",
"les vins choisis par monsieur de watteville qui pour occuper sa vie et y mettre de la diversité s’ était fait son propre sommelier jouissaient d’ une sorte de célébrité départementale la fortune de madame de watteville était considérable car celle de son mari qui consistait dans la terre de les rouxey valant environ livres de rente ne s’ augmenta d’ aucun héritage il est inutile de faire observer que la liaison très-intime de madame de watteville avec l’ archevêque avait impatronisé chez elle les ou abbés remarquables et spirituels de l’ archevêché qui ne haïssaient point la table .dans un dîner d’ apparat rendu pour je ne sais quelle noce à le commencement de le mois de septembre à le moment où les femmes étaient rangées en cercle devant la cheminée de le salon et les hommes en groupes à les croisées il se fit une acclamation à la vue de monsieur l’ abbé de PROPN qu’ on annonça.–eh! bien le procès? lui cria -t-on répondit le vicaire-général l’ arrêt de la cour de laquelle nous désespérions vous savez pourquoi...ceci était une allusion à la compositi",
"--restez mon ami --mais don votre père essaya de dire sanchez --il m' approuve répondit -elle sèchement on se remit en route heures plus tard on arriva à le pied d' une colline à le mi-côte de laquelle s' ouvrait une grotte naturelle connue dans le pays sous le nom de grotte de les cougouars ou en indien mes frères sont là dit sanchez "
] |
mais je ne le pensais pas à le contraire j’ étais certaine d’ être la seule à le entretenir avec lui cette relation à la fois paisible et passionnée je le sentais harponné ferré –non je n’ aime pas ces métaphores animales qui supposent un chasseur et une proie– je le sentais pris épris et je l’ étais aussi j’ étais déjà unique à ses yeux déjà sortie de le lot des gens l’ amour est une élection pas une sélection | [
"nous nous étions élus mutuellement sur internet nos conversations étaient devenues plus intimes en raison de la distance il me parlait de ses projets m’ y associait tu verras je te montrerai je lui disais que j’ adorais ses photos surtout celles de les femmes pauvres mais souriantes qu’ il postait sur son mur il renchérissait en soulignant leur dignité et l’ admiration qu’ il avait pour elles elles sont magnifiques nos échanges se terminaient maintenant par des petits cœurs des étoiles des je pense à le toi des bisous entre parenthèses je détestais ça écrire ou voir écrit bisous pour moi c’ est un mot d’ enfant je fais des bisous à le mes enfants j’ aurais voulu que chris m’ embrasse qu’ il écrive je t’ embrasse ou baisers avec la dimension sexuelle qu’ on entend dans baisers ",
"bisous c’ est nul a déféminise on n’ a plus de sexe avec bisous non? mais je ne disais rien parce que comment j’ ai dit ça tout à l’ heure? oui je me souviens je ne suis pas à une contradiction près vous savez je suis folle après tout ",
"c’ est moi l’ enfant mais justement je cherchais un homme qui reconnaisse la femme dans l’ enfant ou l’ enfant dans la femme? vous m’ embrouillez bref on a commencé à se dire de les mots doux des mots qui riment avec bisous des mots qu’ on dit sans les yeux ",
"j’ ai même risqué un jour un tu me manques et quand reviens -tu? il a répondu toi aussi et j’ ai hâte de temps en temps sur une photo qu’ il postait j’ apercevais jo dans un coin appuyé sur une planche de surf en discussion avec des filles entrant tout nu dans l’ océan son air goguenard ne m’ atteignait presque plus ni la beauté de son corps brun je scrutais ces images pour tenter de deviner quelle vie ils menaient mais ma douleur concernait à le présent l’ absent celui qui tenait la caméra la morsure de l’ incertitude venait de le hors-champ PROPN était comme la face aimable de jo si vous voulez sa part aimante celle qui m’ avait manqué il m’ envoyait des photos de lotus ou de soucis qu’ il avait prises en pensant à le moi petite fleur m’ écrivait -il ",
"la douceur enfantine de ses cœurs et de ses mots me rendait quelque chose que je n’ avais jamais eu ou si peu ou si loin: une jeunesse la tendresse d’ un premier amour partagé en même temps je faisais cours à la fac j’ expliquais shakespeare racine mlle de l’ amour est un je ne sais quoi qui vient de je ne sais où et finit je ne sais comment ah! comment finit tu parles si je le sais je sais tout maintenant mais à ce moment -là devant mon écran je vivais l’ intrigue sans ironie sans détachement sans savoir j’ aimais seigneur j’ aimais je voulais être aimée j’ étais devenue double oui j’ étais fleur des champs et fleuron de l’ université ",
"je me laissais libre cours ah! oui votre prédécesseur aussi m’ a servi cet argument sans doute que pour lui marchait fort avec ses étudiantes le nombre de collègues qui épousent une de leurs doctorantes c’ est devenu la norme ",
"mais pour une femme ce n’ est pas pareil la reconnaissance sociale le respect que suscitent la réussite professionnelle ou le charisme personnel c’ est bien c’ est gratifiant mais ç a n’ engendre pas l’ amour être respectée pour ses cours ou ses livres c’ est comme une parodie de le désir qu’ on n’ inspire plus l’ admiration nous tue aussi elle ressemble trop à le meurtre quand elle nous coupe en pour toujours le corps d’ un côté l’ esprit de l’ autre à la hache c’ est moi que tu démembres voudrait -on hurler –mais où est passée notre voix nous ne le savons pas nous qu’ on a éduquées à ne pas crier ",
"ici à le moins je crie a fait du bien oui et non personne n’ entend vous oui mais on vous paie pour on vous paie pour que tout le monde comprenne bien que ce n’ est pas de l’ amour vous moi ",
"alors franchement c’ était pas la peine à le demain moi? oui moi je savais à le quoi ressemblait chris d’ abord il y avait sa photo de profil et puis lui il n’ hésitait pas à se montrer il était même assez fier de son physique et il pouvait l’ être –autant qu’ on a raison de l’ être pour une chose qui échappe à le notre volonté je vous montrerai des photos si vous voulez "
] | [
"et comme on la conduisait dans une rue étroite et soigneusement gardée: est -il céans demanda -t-elle vivement à les gens de le roi qui avaient pris la bride de sa haquenée l’ écuyer fit un signe de tête il semblait ému et comme troublé lui-même de le sort à lequel il conduisait la jeune fille toutes les fatigues de le voyage n’ avaient pu effacer l’ éclat de son teint elle rougissait de joie à l’ idée de voir son père elle se penchait en avant sur son cheval comme pour hâter ses mouvements ",
"eh non mes très chers frères à le contraire une sorte d' angoisse m' étreint il me semble que je vais voir déhoter des êtres surnaturels tombés là comme martiens en carême et a ne rate pas les mecs qui jaillissent de l' appareil sont petits coiffés de casques métallisés et vêtus de combinaisons argentées ils portent des lunettes à le verres bleutés et de loin je constate que leur morphologie diffère de la nôtre ",
"ils restèrent tous silencieux pendant un moment on n’ entendit plus que les rumeurs de le quai et les sons de le piano dans le salon où mlle de boissimon jouait le beau danube bleu ah! les enfants sont égoïstes reprit tout à le coup mme des armoises d’ une voix âpre je ne vivais que pour celui-là quand son père est mort j’ étais encore jeune ",
"il connaissait si bien ce geste ravissant de supplication qui lui était familier quand elle désirait obtenir quelque chose elle levait ses mains jointes à la hauteur de son front inclinait la tête fermant à le demi les yeux pour en redoubler l’ éclat quelle langueur voluptueuse avait sa voix quand elle disait: —dis mon bon clément tu veux bien n’ est -ce pas tu veux bien et c’ est pour un autre homme qu’ elle avait ce geste charmant ce regard ces intonations PROPN fut obligé de s’ appuyer à un arbre pour ne pas tomber évidemment hector lui refusait ce qu’ elle souhaitait ",
"ce que je pouvais lui offrir en retour même si je n’ y trouvais pas mon compte n’ était pas grand-chose à le regard de ce qu’ elle avait fait pour moi je la soulevai dans mes bras et la transportai sur la table sans qu’ elle y prêtât de réelle attention occupée comme elle était bonne âme je lui glissai un coussin supplémentaire sous les reins lui épongeai un coin de la bouche avec la serviette pour plus de sûreté j’ ôtai ma chemise ",
"le sens critique en elle se dressait vigoureux versatile chaud et gai comme un jeune lézard elle happait à le vol le trait marquant la tare signalait d’ un éclair des beautés obscures et traversait lumineuse des cœurs étroits je suis rouge n’ est -ce pas demandait -elle à le sortir de quelque âme en forme de couloir elle était rouge en effet les pythonisses authentiques ayant plongé à le fond d’ autrui émergent à le demi suffoquées ",
"elle caressa son sein lourd et douloureux elle aurait de quoi nourrir les le second se jeta avidement sur le mamelon brun que son frère venait d’ abandonner il tétait tout seul elle s’ étira les pas de jacquemort et d’ angel crissaient sur le gravier de la cour ",
"—ta ta ta je ne veux pas qu’ on suppose que mon mari m’ a plantée PROPN le lendemain de les noces la loi m’ ordonne de suivre mon époux partout où il lui plaît de résider le maire me l’ a dit timoléon va à le diable dis -tu?... j’ irai à le diable mais ton piano ma bichette songes-y donc! quelle privation pour toi car nous ne pouvons pas l’ emporter ne m’ as -tu pas dit fois que l’ existence serait vide pour toi sans piano? ",
"transfiguré les yeux rayonnants d' un bonheur immense soulevé par une force irrésistible il se dresse oublieux de le danger méprisant toute précaution l' amour seul le possède et il dépasse de son corps entier la ligne sombre de le rocher est -ce bien toi? la sirène se tourne alors vers le jeune poëte lui tendant les bras et l' enivrant de son plus délicieux sourire viens mon bien-aimé! viens vite je suis fidèle à le rendez-vous julien glacé de terreur voudrait en vain le retenir: paul escalade rapidement le rocher saute sur la plage et court à l' enchanteresse ",
"le grog a un vieux goût chaleureux de tafia et j’ ai l’ impression que nous sommes dans un bateau vent debout à le attendre à le chaud de le carré l’ approche de PROPN vous n’ êtes pas d’ ici nathalie elle a un pauvre sourire d’ enfant battu et j’ ai peur soudain qu’ elle ne se remette à le pleurer je verse ouisquies sur les glaçons pare à le virer camarade "
] |
grâce à les végétaux le commissaire ne connaissait rien à le domaine de la flore mais il savait ce que tout le monde sait: certaines espèces de mousses et de lichens éprises d’ humidité ne poussent qu’ à l’ ombre et fuient toute exposition à le soleil ces plantes obscures devaient donc croître exclusivement à le nord à le pied de les arbres PROPN s’ agenouilla tout en cherchant dans son manteau détrempé l’ étui antichocs ou il conservait toujours une paire de lunettes de rechange intactes a travers ses nouveaux verres il discerna avec précision son environnement immédiat | [
"il se mit en chasse à le pied de les conifères le long de les talus à le bout de quelques minutes les doigts glacés et noircis de terre il comprit qu’ il avait raison près des souches des petits bosquets d’ émeraude des pelotes de fraîcheur se tenaient toujours selon la même orientation le policier sentait les dômes minuscules les surfaces filandreuses les textures de douceur –toute une jungle miniature qui lui indiquait maintenant la voie de le nord PROPN se releva avec peine et suivit le chemin de les mousses ",
"il titubait écrasant des glèbes sentant son cœur battre à l’ étouffée les flaques les écorces les rameaux d’ aiguilles défilaient ses pieds foulaient des caillebotis des sanctuaires de silex des trous d’ épines hérissés d’ herbes légères il suivait toujours les lichens d’ autres fois ils s’ enfonçaient dans des marécages crissants de glace qui creusaient des sillons saumâtres sur le dos de les coteaux malgré sa fatigue malgré les blessures il prenait de la vitesse et puisait des forces dans les parfums tourbillonnants de l’ air ",
"il lui semblait marcher dans l’ haleine même de l’ averse qui venait de s’ arrêter pour reprendre son souffle enfin une route apparut l’ asphalte luisant la voie de le salut de nouveau niémans scruta les bulbes frileux le long de les graviers pour définir la juste direction mais tout à le coup une estafette de la gendarmerie surgit d’ un virage phares en tête ",
"le véhicule stoppa des hommes bondirent pour aider niémans qui défaillait cramponné toujours à le son fusil le policier exsangue sentit la poigne de les gendarmes il entendit des murmures des cris des froissements de ciré les phares dansaient à l’ oblique ",
"dans la camionnette l’ un de les hommes hurla à le chauffeur: l’ hôpital magne à le demi conscient a l’ université quoi? vous êtes salement amoché et l’ université je j’ ai rendez -vous la porte s’ ouvrit sur un sourire pierre niémans baissa les yeux il aperçut les poignets puissants et ombrés de la femme ",
"il scruta juste au-dessus les mailles serrées de le gros pull puis remonta vers le col près de la nuque où les cheveux étaient si fins sous le volume de le chignon qu’ ils ne dessinaient qu’ un halo une brume il songea à la magie de cette peau si belle si unie qu’ elle transformait chaque matière chaque vêtement en un privilège fanny —vous êtes en retard commissaire PROPN tenta de sourire —vous vous ne dormiez pas ",
"la jeune femme fit non de la tête et s’ écarta il avança dans la lumière le visage de PROPN se figea: elle venait d’ apercevoir les traits ensanglantés de le policier elle se recula engloba en un seul regard la silhouette dévastée manteau bleu à le éponger ",
"cravate déchirée tissus calcinés —que vous est -il arrive un accident? acquiesça d’ un bref signe de tête il posa un regard circulaire sur la pièce principale de le petit appartement a travers sa fièvre à le travers les à-coups de ses artères il était heureux de découvrir ce lieu ",
"des murs immaculés des couleurs douces un bureau enfoui sous un ordinateur des livres des papiers des pierres et des cristaux sur des étagères de le matériel d’ alpinisme des vêtements fluorescents entassés un appartement de jeune fille "
] | [
"un jour elle avait jeté en pleine figure à l’ un de les plus puissants tchinownicks de moscou: toi mon vieux tu es président de telle centaine noire ton compte est bon hier tu as été condamné à le mort par les délégués de le comité central à le presnia fais ta prière l’ autre buvait de le champagne de première marque ",
"–dans auction-mart –précisément le patriotisme anglais est un grand sentiment et tout grand sentiment a des inspirations vous avez agi comme si vous aviez su que la machine était un pétard destiné à le faire sauter l’ angleterre une machine infernale s’ écria m.temple –etiez -vous déjà à le scotland-yard quand on envoya de londres celle qui devait éclater contre le premier consul demanda henri!... j’ ai mis votre front sur ma tête monsieur temple tenez il se retourna brusquement et leva le chandelier ",
"–et alors si je l’ aime pas fit paul hargneux tu manges pas ta saucisse –je veux plus manger de viande dit lazare –t’ es végétarien maintenant –je veux plus manger des animaux morts ",
"un de ceux-ci servait de siège à le baron de seldorf qui lisait à le haute voix lothaire à le demi étendu sur un divan taquinait distraitement un petit singe à le pelage couleur de noisette la jolie bête hasardait quelques gestes peureux sans doute habituée à le redouter les variations d’ humeur d’ un maître capricieux et peut-être avait -elle appris à le connaître ce que signifiait d’ inquiétant ce pli sur le front élevé cet autre à le coin de les lèvres durement serrées tapis de haute laine dans le cabinet de travail avait étouffé les pas d’ aélys la jeune princesse frappa à le battant de la porte ",
"il m’ est tout dévoue mais ce soir effrayé par le revenant et par le poignard de don dieu sait ce qu’ il va dire PROPN violemment secoué par don blas le regardait les yeux effarés et sans répondre ah! mon dieu pensa on va lui faire prêter serment de dire la vérité et il est si dévot que jamais il ne voudra mentir par hasard don blas qui ne se trouvait pas sur son tribunal oublia de faire prêter serment à le témoin ",
"comme ni françois ni sa future n’ avaient jamais fait de remarque à le ce sujet ils ne répondirent rien à le cette réflexion saugrenue quand comptez -vous vous marier dit tout à le coup madame avec la vivacité jouée de quelqu’un qui s’ avise d’ une chose à le laquelle il n’ a jamais pensé —dès que les bans seront publiés répondit françois nous avons déjà tant attendu que nous pouvons bien nous presser un peu maintenant ",
"il ne se dissimulait pas qu’ elle ignorait et qu’ elle ne saurait jamais peut-être qu’ il l’ avait demandée en mariage et il voulait le lui faire savoir était la difficulté vu le peu de rapports qu’ ils avaient ensemble .le hasard ce dieu de les amoureux le favorisa comme jamais il n’ eût osé l’ espérer .le lendemain il entendit projeter une partie de cheval en forêt .se procurer un cheval devint une difficulté mais il finit par en trouver un et put de la sorte à le jour désigné se joindra à la cavalcade .comme il y avait beaucoup de monde des papas des mamans des jeunes filles et des jeunes gens il lui fut facile de s’ approcher d’ hélène et de lui dire tout bas et sans être entendu de ses voisines j’ ai à le vous parler mademoiselle écartez -vous un peu de le groupe hélène nous l’ avons dit était audacieuse en tout aussi bien à la mer qu’ à le cheval elle n’ eut pas plutôt entendu ce que lui demandait PROPN que donnant un vigoureux coup de cravache à sa monture elle devança de quelques centaines de mètres ses amies en faisant en sorte de passer le plus possi",
"le porc se frotte à le lui tendrement et bérurier lui rend ses caresses non pas de la main mais de la joue en bref les personnages semblent être à le mieux je regarde interloqué elle est pince-sans-rire la gosse car tu sais ce qu’ elle me dit elle me déclare le plus sérieusement de le monde rassurez -vous ce goret est une truie il n’ est pas question de libérer des instincts contre nature ",
"les grands bateaux mariniers descendaient d’ une allure rapide à la faveur d’ une brise assez fraîche enflant leurs voiles carrées et massives le spectacle était riant et la liberté précieuse pour les causeurs le cercle était presque désert à le ce moment de la saison –bénissons les bains de mer et les eaux qui nous délivrent des fâcheux dit le commandant gaspard c’ est toujours un souci pour moi mon cher philippe que d’ être obligé de causer tout bas ",
"quant à le moi je me présente aujourd’hui en solliciteur –vraiment! s’ écria la marquise ah! mon cher enfant combien vous me faites plaisir soyez certain d’ avance que mon concours le plus dévoué vous est acquis j’ ai osé compter sur cette grande bienveillance madame "
] |
–mais elle a été louée depuis –pas avant elle est demeurée ans inhabitée la vieille dame est morte sans doute et ses héritiers ont dû en tirer parti la vendre ou la louer la vieille dame avait été jeune elle avait été belle elle avait eu un mari un mari jaloux acariâtre insupportable | [
"ceci se passait à le commencement de l’ empire vers le mari était officier a cette époque comme bien tu penses un militaire avait rarement le temps d’ être auprès de sa femme celui-ci était en allemagne à la suite de je ne sais quelle armée victorieuse lorsqu’ il reçut une lettre anonyme qui l’ avertissait charitablement de son malheur le colonel il avait ce grade revint à le paris comme la foudre ",
"puis à le lieu de rentrer chez lui il se logea dans les environs et épia sa femme la belle avait un galant qui se glissait chaque soir dans l’ hôtel un soir madame la baronne l’ attendit en vain le lendemain même attente les jours suivants il en fut de même ",
"l’ amant mystérieux avait disparu les années passèrent l’ empire fit place à la restauration le colonel devenu général obtint un commandement à le paris jamais il ne fit un reproche à sa femme jamais un mot ne lui échappa qui pût lui faire supposer qu’ il savait sa faute ",
"la baronne frappée à le cœur était devenue une pauvre femme amaigrie brisée et demandant la mort tout bas vainement elle avait cherché à le savoir ce qu’ était devenu l’ homme qu’ elle avait aimé etait -il mort ou vivant ce fut pour elle un long mystère en le général fut tué dans les rues de paris ",
"alors la baronne devenue vieille quitta son hôtel de la rue cassette et se réfugia dans un château qu’ elle possédait en touraine elle y est morte sans doute sans rien savoir demanda –probablement –mais que s’ était -il passe ",
"une chose effroyablement simple le colonel avait un domestique qui lui était dévoué a eux ils s’ étaient emparés de l’ amant comme il se glissait dans l’ hôtel avaient étouffé ses cris l’ avaient bâillonné et garrotté puis ils l’ avaient descendu dans le caveau d’ où tu reviens et ils l’ avaient enchaîné par le cou et les pieds –c’ est donc le squelette de cet homme que j’ ai vu? –oui ",
"–et il est mort la PROPN sans doute mais ce n’ est pas tout encore –ah! –tu vas voir et dit rocambole voici où se placent mes souvenirs de le club de les valets de cœur PROPN mon patron avait toujours été frappé par l’ aspect solitaire et mystérieux de cette maison ",
"il me dit un jour il n’ y a là qu’ un vieux domestique qui ne sort jamais si tu veux nous tenterons un bon coup cette maison doit renfermer des trésors cela me va répondis-je une nuit nous pénétrâmes dans l’ hôtel à l’ aide de fausses clés et nous trouvâmes le vieillard dans une chambre de le rez-de-chaussée ",
"un filet de lumière passait sous sa porte nous étions entrés sans bruit PROPN s’ approcha doucement et colla son œil à le trou de la serrure le vieillard n’ était pas couché; il s’ était mis à le genoux devant un crucifix et priait à le haute voix "
] | [
"je ne prétends pas qu’ on n’ en reçoive plus les échos qu’ on ne cède pas encore à le leur appel mais on n’ y passe plus tout son temps on réussit parfois à le passer la porte à le gagner l’ heure qu’ il est et c’ est grâce à des gens qu’ on n’ a pas connus des étrangers qui ont vécu il y a longtemps qui n’ ont pas de visage le vertige dont on est pris quand on voit qu’ on lit ils ont dû l’ éprouver ",
"mais il fallut lui répondre poliment car suzanne l’ avait dit c’ était son mari à le bout de jours de cette existence j’ en avais assez mon séjour à le lincy n’ avait jamais dû avoir de durée bien déterminée je prétextai des affaires j’ alléguai des lettres qui réclamaient ma présence à le paris et je dis à le pierre de faire mes malles le brave garçon m’ obéit avec un empressement qui me prouva que le séjour de le château ne lui agréait pas plus qu’ à le moi ",
"elle n\\ apparaissait que mélancolique et cabrée éperdue de désirs le fourgonnant avec ses yeux insurgeant de ses mains pâles et était incroyable cette canicule exaspérée flambant tout à le coup dans un novembre de corps dans une toussaint usé vanné sans désirs véritables tranquille à l\\' abri de les crises presque impuissant ou plutôt oubliant lui-même depuis des mois il renaissait et cela fouetté dans le vide par le mystère de folles lettres ah mais en voilà assez se cria -t-il en frappant d\\' un coup de poing la table il empoigna son chapeau et fit claquer la porte ",
"un homme à le cheval tire un coup de feu; la flamme semble jaillir de son poing le peloton s’ enlève dans un élan dernier et va s’ abattre sur les misérables dont les mains tremblantes ne trouvent plus les gâchettes de les carabines halte philippe a crie les chevaux fléchissent sous le coup de bride et maintenant il se trouve stupide dans le relatif silence ne sachant plus pourquoi il a commandé cette halte d’ autant que les artilleurs le couchent en joue la paix crie -t-il encore et il continue dans leur langage nous aurions pu vous massacrer mais le temps est venu de l’ amour il ne faut plus se tuer il ne faut plus se tuer nous ne voulons plus tuer nous sommes frères les pauvres frères humains la paix ne la voulez -vous pas prenons la paix aimons-nous sans doute les ennemis crurent -ils qu’ il annonçait la bonne nouvelle d’ une paix réelle subitement conclue car ils abaissèrent leurs armes et puis ce fut un immense éclat de joie ils couraient les uns à les autres et ils s’ embrassaient les guides se mirent à le rire aussi sans savoir l’ adjudant piqua de les et repartit",
"je crois que sans l’ arrivée de meinthe nous n’ aurions pas bougé pendant des jours et des jours nous nous serions laissés mourir de faim et de soif plutôt que de sortir de la villa je n’ ai jamais connu par la suite de moments aussi pleins et aussi lents que PROPN l’ opium paraît -il les procure j’ en doute le téléphone sonnait toujours après minuit à l’ ancienne manière en grelottant ",
"d’ autres y vinrent à le leur suite attirées par cette espèce de vogue subite et aussi parce que tout en raillant les personnes religieuses on a pourtant plus de confiance en elles quand on finit par avoir la certitude qu’ elles sont sincères constatant cette grande amélioration dans sa situation intérieure et touchée de voir son fils substituer avec tant de persévérance à ses mauvaises habitudes une vie de privations et de travail mme voulut lui ménager quelques récréations et lui offrir quelques présents il accepta la première surprise que lui avait ménagée la tendresse maternelle et en montra pour rendre sa mère heureuse une joie affectueuse mais il déclara avec fermeté que tant que ses dettes ne seraient pas payées il n’ accepterait aucune dépense qui lui fût personnelle le soir de ce jour qui était le août PROPN prit à le part m. desvaux ",
"–non riposta -t-elle pourrait être assez naturel s’ il s’ agissait d’ une poursuite intéressée –intéressée –mettons sentimentale le mot est plus juste –et vous avez deviné tout de suite en me voyant derrière vous qu’ aucun sentiment ne dictait ma conduite –aucun sentiment releva -t-elle crânement peut-être pas car si aucune douceur cachée ne se révèle dans votre attitude une haine visible en revanche semble vous animer ",
"sévère en fait de discipline et ne ménageant point les jurons et les punitions à ses voltigeurs qui chantaient aimé pourtant de ses officiers et soldats à le cause de son impartialité tel est le portrait de le lieutenant-colonel de salaberry cet illustre guerrier dont les canadiens-français ont raison d\\' être fiers après avoir loué le mérite et le talent de ceux qui depuis la conquête ont soutenu l\\ honneur et les droits de leurs compatriotes par la plume et la parole il est juste que je rende hommage à le celui dont la vaillante épée a su nous faire craindre et respecter le héros de châteauguay avait reçu en héritage de les traditions glorieuses ",
"ôtez-moi de ce monde je sens que je ne puis plus supporter la vie a genoux dans ma chambre j\\' adressais à le créateur cette prière impie quand j\\' entendis ouvrir ma porte: était amie de madame de la marquise de qui était revenue depuis peu d\\' angleterre où elle avait passé plusieurs années je la vis avec effroi arriver près de moi: sa vue me rappelait toujours que la première elle avait révélé mon sort; qu\\ elle avait ouvert cette mine de douleurs où j\\' avais tant puisé depuis qu\\ elle était à le paris je ne la voyais qu\\ avec un sentiment pénible ",
"beaucoup d’ hommes d’ un certain âge aussi solitaires un panier à le provisions à la main des visages résignés quelques-uns s’ arrêtaient parfois et portaient la main à le leur cœur en attendant la fin d’ un spasme des femmes de toutes les nationalités un jeune enfant sur le bras un garçon ou une fillette accroché à le leur robe —arrête -toi ici et viens avec moi il commençait par les pagliati "
] |
riche et influent par son père PROPN était à le peu près le maître de ses actions il ne montait guère à le bord que pour les revues extraordinaires et passait tout son temps avec sa sœur la journée ils lisaient ou faisaient de longues promenades soit à le cheval soit en canot soit même à le pied; quelques visites et quelques réceptions occupaient leurs soirées ils voyaient peu de monde mais des personnes choisies ou du moins qui semblaient l’ être depuis quelques mois le nombre de leurs amis s’ était accru d’ un jeune homme étranger fort élégant fort brave fort aimable dont la présence avait révolutionné halifax et tourné la tête à la plus charmante moitié de ses habitants | [
"cavalier accompli il parlait avec une facilité égale l’ anglais et le français on ignorait son origine mais à ses avantages personnels il joignait des revenus fabuleux s’ il en fallait juger par ses prodigalités et nul ne songeait à le lui faire un crime de le mystère dont il enveloppait son existence n’ avait -il pas d’ ailleurs ses entrées à l’ hôtel de le gouvernement n’ était -il pas cousin de le secrétaire particulier de qui lui-même l’ avait présenté à la haute société civile et militaire de la nouvelle-écosse? et était gouverneur général c’est-à-dire vice-roi de la colonie ",
"ce mortel fortuné se faisait appeler le comte arthur PROPN nom qui pouvait être anglais comme il pouvait être français le comte arthur lancelot s’ était donc lié avec la famille de le sault; et si les jeunes misses à le marier jalousaient furieusement emmeline les jeunes dandys d’ halifax en voulaient sérieusement à le comte arthur de ses préférences pour bertrand après tout un maudit français dénationalisé disaient -ils cependant arthur n’ avait pas à le halifax une résidence fixe il voyageait beaucoup paraissait et disparaissait subitement on l’ avait épie ",
"on avait cherché à le savoir ou ̀ il allait d’ où il venait peines perdues à le bout de perquisitions ses envieux assuraient sous le sceau de le secret que c’ était un espion de le gouvernement anglais qu’ il surveillait les états-unis avec lesquels la grande-bretagne était alors en hostilités et qu’ il avait établi provisoirement son quartier général dans la capitale de la nouvelle-écosse malgré ces rumeurs et bien d’ autres que nous nous abstiendrons de reproduire aucun de les colons ne pouvait se flatter d’ avoir des renseignements exacts sur le comte arthur quoique les plus notables courtisassent avidement ses faveurs lorsqu’ il habitait halifax c’ était à qui l’ aurait à le dîner en soirée à qui pourrait se vanter le lendemain de l’ avoir possédé pendant une heure ",
"on copiait sa mise sa tournure ses manières on se disputait ses bons mots le journal de la localité la nova-scotia lui consacrait régulièrement une colonne chaque semaine dans ses enfin il était dans ce petit coin de le nouveau-monde ce que le beau brummel fut un peu plus tard à le PROPN vers la fin de mai pendant une absence de le comte arthur le repos de la famille de le sault fut tout à le coup troublé par une de ces catastrophes épouvantables toujours suspendues sur nos têtes et qui nous frappent sans pitié alors que pleins de quiétude pour le présent d’ espérance pour l’ avenir nous nous abandonnons sans crainte sans appréhension à le bonheur de vivre en répandant le bien et la paix autour de nous ",
"PROPN tomba subitement malade ce fut une maladie étrange rapide qui le paralysa dès sa première atteinte confondit la science entière de les plus vieux chirurgiens de marine et mit à le défi les soins empressés dont on entoura le jeune homme le lendemain il ne pouvait plus parler plus bouger le jour suivant il était raide insensible glacé les médecins déclarèrent à ses parents qu’ il avait cessé d’ exister ",
"je n’ essaierai point de peindre la douleur de ces derniers elle fut immense emmeline fut prise d’ une attaque de nerfs qui mit ses jours en danger et sa mère faillit devenir folle avant l’ ensevelissement m. de le sault voulut que le corps fût soumis à un nouvel examen d’ autres praticiens furent mandés ",
"leur rapport ne se rapporta que trop avec le premier PROPN était mort: la vie était éteinte depuis plus de heures le jeune homme avait conquis l’ estime ou l’ affection de tous ceux qui le connaissaient; un concours immense de citoyens accompagna ses restes à le cimetière la plupart de les assistants avaient le visage baigné de larmes ",
"seul de sa famille à l’ enterrement car il n’ est pas d’ usage parmi les anglais que les femmes suivent les convois funèbres m. de le sault ne pleurait pas mais ses yeux secs rougis ses traits altérés disaient assez la violence de le chagrin qui rongeait son cœur PROPN fut inhumé d’ après les rites de l’ église catholique dans laquelle il avait été élevé sur la fosse le prêtre dit l’ office de les trépassés puis tour à le tour et lentement les amis de le jeune homme aspergèrent d’ eau bénite son cercueil le jonchèrent de couronnes d’ immortelles et le fossoyeur arriva avec sa bêche innocent outil qui dans ses mains devient le plus sinistre de les instruments ",
"déjà le cimetière se vidait; déjà ceux qui avaient pris part à les obsèques perdaient leur air grave et recueilli et s’ entretenaient complaisamment des qualités et de les défauts de le défunt et pelletée par pelletée la terre la froide terre tombait s’ entassait avec un bruit sourd caverneux monotone sur le corps de le malheureux bertrand un quart d’ heure après un petit tertre et une croix de bois noir marquaient seuls la place où il gisait le comte arthur lancelot arriva dans la soirée de ce jour à le halifax on lui apprit la fin prématurée de le fils de m. de le sault "
] | [
"que les propriétaires ne s’ alarment point ils n’ ont rien à le craindre: respectez la misère elle respectera l’ opulence l’ assemblée frémit l’ homme de le septembre annonçait -il un mars en tout cas elle comprit le sens et la portée de la nouvelle loi qu’ on lui demandait elle se leva avec empressement et à l’ unanimité elle vota l’ abolition de la contrainte par corps ",
"j\\' avais seulement peur que la môme nadine ne nous laisse seuls avec lui vu que sans elle ç a aurait pas été la même chose comme sympathie elle avait un sourire qui était tout à le fait pour moi quand je leur ai dit comment j\\' avais eu ans d\\' un seul coup alors que j\\' en avais encore la veille j\\' ai encore marqué un point tellement ils étaient intéressés je ne pouvais plus arrêter tellement je les intéressais j\\' ai fait tout ce que j\\' ai pu pour les intéresser encore plus et pour qu\\ ils sentent qu\\ avec moi ils faisaient une affaire ",
"elle lui en voulait et salement de ne pas l’ avoir appelée après la mort de jean-no franchement il n’ avait même pas pensé que ç a pouvait être un événement important pour elle jean-no ne parlait jamais d’ elle jamais dépassant un starbucks il se demande une fois encore ce que ces cafés ont de si particulier pour qu’ il s’ en ouvre autant dans paris ",
"je vous demande seulement catherine de me seconder d’ encourager l’ enfant de lui faire valoir les avantages de sa nouvelle condition et le bien qui en résultera pour sa mère catherine madame peut compter sur moi malgré cette assurance mme PROPN n’ était qu’ à le moitié satisfaite elle songea un instant à se séparer de sa femme de chambre mais pouvait -elle attendre plus d’ une autre ",
"ce soir tout de suite je lui demanderai l’ argent je reviendrai vous resterez à le ros grignon elle déjoignit ses mains en mit une sur l’ épaule de le grand louarn et ses yeux ajoutèrent le sens vrai à le ces mots qu’ elle dit en découvrant ses dents moi aussi je resterais avec vous il se leva tout d’ une pièce cette fois il avait compris fille de rien dit -il je te demande des nouvelles je donnerais ma vie pour en avoir et voilà ce que tu trouves à le me répondre tu ne sais rien j’ en étais ",
"c’ est pour la laisser en arrière qu’ il file si vite mais je ne crois pas qu’ il la perde il la tient trop bien! un cheval un cheval mon royaume pour un cheval criait en pleine bataille PROPN d’ angleterre démonté plus heureux qu’ un tel roi pastouré n’ eut qu’ à se remettre lourdement en selle victoire cria en saluant de son chapeau empanaché la belle tonia qui riait à le balcon là-bas –à présent que nous sommes vainqueurs dit pastouré à le maurin nous pouvons détaler maurin lui passa un de ses tromblons et tous enfilant les rues tortueuses gagnèrent par un détour habile la grand-route qui longeant le golfe de PROPN conduit à le cogolin ",
"il arrangea si bien les choses que ce fut qui à le milieu d’ une fête qu’ elle donnait à son château d’ andilly le présenta à le mmed’ aumale; et la manière fut pittoresque et frappante pour l’ étourderie de la jeune comtesse .dans le dessein d’ égayer une promenade que l’on faisait de nuit sous les bois charmants qui couronnent les hauteurs d’ PROPN octave parut tout à le coup déguisé en magicien et éclairé par des feux de le bengale adroitement cachés derrière le tronc de quelques vieux arbres octave était fort beau ce soir-là et sans s’ en douter parlait de lui avec une sorte d’ exaltation moins d’ mois après cette première entrevue on commença à le dire que le vicomte de malivert avait succédé à le m.der** et à le tant d’ autres dans l’ emploi d’ ami intime de mmed’ aumale .cette femme si légère que ni elle-même ni personne ne savait jamais ce qu’ elle ferait le quart d’ heure d’ après avait remarqué que la pendule d’ un salon en sonnant minuit renvoie chez eux la plupart de les ennuyeux gens fort rangés et elle recevait de minuit à le heures octave sort",
"la mère de était morte peu de temps avant le jour que commence cette histoire et le gall grâce à son activité infatigable avait continué à le prospérer doux et serviable quoi qu’ il eût les passions fougueuses et les habitudes farouches de sa race il était aimé de tous ceux qui rapprochaient en diverses circonstances sa bravoure sa vigueur et son adresse lui avaient concilié l’ affection de le vergobret qui le considérait comme son meilleur guerrier de plus il passait pour être chasseur expérimenté il excellait à le manier un cheval à le conduire un bateau sur la rivière à le lancer une flèche ou un javelot ",
"les mains à le dos le vieux arpente son burlingue montrez -moi ces feuilles de papier à le cigarettes me demande -t-il soudain j’ obéis il regarde les minces feuillets avec une loupe tandis que PROPN remise son matériel dans une poche disponible curieux message n’ est -ce pas ",
"—n’ est -ce point aujourd’hui à le heures et demie de le matin que le roi a été exécute demanda -t-elle —oui madame en entendant crier la mort j’ ai été prise d’ un vomissement de sang —est -il possible madame fit jacques mérey qu’ une chose qui vous est aussi étrangère que la mort de le roi ait produit un pareil effet sur vous la femme de danton "
] |
répéta le vieillard en hochant la tête plût à le ciel qu’ il en fût ainsi mais des signes que vous ne sauriez apercevoir annoncent une tempête à mes yeux plus clairvoyants non! je ne puis rester; lors même que ma tranquillité personnelle serait assurée je ne pourrais rester encore | [
"mon devoir m’ appelle ma fille et la vie de le prêtre n’ est qu’ une longue obéissance à la voix de le devoir il prit la main de sainte et la serra entre les siennes –vous êtes bonne continua -t-il je puis le dire moi qui lis dans votre jeune cœur comme dans un livre ouvert si les orages politiques pouvaient être conjurés par l’ influence d’ une âme angélique votre père et tout ce qui vous est cher serait à l’ abri; mais c’ est une haine folle et furieuse que celle qui pousse les uns contre les autres les enfants d’ une même patrie ",
"c’ est une haine implacable qui rend aveugle et sourd qui durcit le cœur et le ferme à le tous les sentiments de la nature priez dieu sainte priez mais travaillez aussi et souvenez -nous que dans ces luttes dénaturées le rôle d’ une femme chrétienne est tout de charité de paix et de clémence commencez donc enfant votre rôle de femme et soyez à le milieu de nos discordes intestines l’ ange de la conciliation et de la pitié! avant que la jeune fille eût le temps de lui répondre l’ ancien curé de saint-yon s’ inclina profondément devant la croix de son église et disparut derrière les ifs touffus de le cimetière sainte était triste mais elle se sentait forte et courageuse ",
"ce rôle que le prêtre venait de lui tracer c’ était celui qu’ elle avait choisi d’ elle-même dès que sa jeune intelligence avait pu entrevoir et comprendre le malheur de les temps chouans et bleus étaient également ses frères –je serai toujours de le parti de les vaincus se dit-elle et dieu me récompensera en faisant qu’ un jour mon père et mon frère se retrouveront et s’ embrasseront elle rentra la nouvelle de le départ de son fils fut un coup terrible pour le médecin bleu ",
"jusqu’ alors il avait compté le ramener à ses propres croyances mais tout espoir était désormais perdu j’ ai donc assez vécu s’ écria -t-il pour voir mon fils devenir le suppôt de les tyrans sainte n’ essaya point en ce moment de prendre la défense de son frère il fallait pour ce rôle conciliateur qu’ elle s’ était imposé non seulement de la bonne volonté mais aussi de la prudence et de l’ adresse elle attendit ",
"ce soir-là le citoyen saulnier refusa de prendre part à le modeste souper que lui avait préparé sainte il se retira dans sa chambre en silence et passa la nuit en proie à une fièvre ardente la fuite de rené avait doublé tout d’ un coup sa haine contre les partisans de les princes exilés il accusait les chouans d’ avoir séduit son fils et de l’ avoir entraîné dans leurs ténébreuses associations ce soupçon n’ était point sans quelque fondement ",
"rené pendant son séjour à le saint-yon visitait souvent à l’ insu de son père la cabane de le ci-devant bedeau était trop prudent pour endoctriner lui-même le jeune homme il eût fallu se confier à le lui et ne se fiait à le personne mais il y avait sous son toit un autre avocat dont l’ éloquence avait un grand pouvoir sur le cœur de rené était royaliste et elle portait dans la manifestation de son opinion la fougue ardente et indomptée qui était le fond de son caractère quand elle parlait de la mort de louis xvi ou des innombrables meurtres par lesquels la convention déshonorait sa cause son œil flamboyait d’ un éclat étrange ",
"sa voix d’ enfant vibrait et atteignait un diapason presque viril PROPN dévorait la parole de la jeune enthousiaste sa haine propre se fortifiait de la haine de marie et il jurait mentalement de faire une guerre à le mort à le quiconque portait la cocarde à les couleurs il ne songeait pas que ces couleurs étaient celles de le drapeau de son père sainte ignorait cette circonstance ",
"elle avait religieusement exécuté l’ ordre de le docteur et avait cessé depuis longtemps de voir marie celle-ci bien qu’ elle habitât toujours la pauvre cabane de avait pris des habitudes qui ne convenaient guère à la fille d’ un paysan elle portait des robes de demoiselle et il n’ était pas rare de la rencontrer dans les sentiers de la forêt montée sur un magnifique cheval que n’ aurait pas pu payer la vente de le patrimoine entier de et tenant à la main un petit fusil luxueusement orné dont les garnitures d’ argent renvoyaient en gerbes les rayons de le soleil cette conduite semblait à le peine exciter la surprise de les habitants de PROPN avait -on coutume de dire fait comme il veut: sa fille aussi voilà tout ",
"quant à le citoyen saulnier lorsqu’ il parlait de marie il disait il y a dans les veines bleuâtres qui diaprent si délicatement la peau blanche et douce de cette main si fine il y a du sang d’ aristocrate puis il hochait la tête nous verrons plus tard si le citoyen saulnier se trompait les années qui suivirent le départ de rené s’ écoulèrent pour sainte tristes et remplies par d’ inutiles efforts elle dépensait à le miner peu à le peu le courroux haineux de son père plus de patiente adresse qu’ il n’ en faut à le nos diplomates pour minuter leurs amphibologiques protocoles "
] | [
"dans les dernières années pendant lesquelles ma grand-mère pouvait encore se déplacer son corps réduit par les rhumatismes à une architecture précaire et déboîtée ses rares sorties étaient réservées à le pédicure et c’ était moi qui l’ accompagnais on m’ asseyait sur un tabouret dans un coin de le cabinet et j’ assistais à la torture rituelle et énigmatique tout à le coup la vieille dame poussait un petit cri le praticien se moquait gentiment d’ elle déclarant qu’ il allait lui faire des pieds tout neufs qu’ on aurait envie d’ embrasser comme ceux d’ un bébé ce qui la faisait glousser en effet comme une petite fille coquette ma mission était avant tout de la soutenir pendant le trajet ",
"voilà l’ histoire telle qu’ elle s’ est passée —le misérable s’ écria jacques je l’ avais prévu puis se tournant vers madame danton qui restait muette et immobile je vais vous en chercher un moi dit -il et qui ne vous maudira pas ",
"d’ une voix émue le jeune homme félicita chaleureusement sa sœur et la remercia de se montrer si dévouée pour tous un peu de rougeur montait à ses joues et un certain embarras se lisait sur son visage expressif et franc il se disait avec une sorte de remords pauvre hélène elle remplit mon rôle ici en vérité n’ est -ce pas à le moi qu’ incombe le devoir d’ aider ma mère ma sœur va gagner francs et moi rien encore je dépense à le contraire ",
"il m’ entreprend; je lui réponds mais j’ ai l’ esprit ailleurs malgré moi j’ écoute dans la brise chaude qui court sur nos têtes ne résonne pas l’ écho de les fusillades et moment où l’ autre me demande carrément quelles sont mes objections contre la propriété\\n collective je songe à le brideau à le eudes et à le blanqui pourquoi donc s’ est -il tu le tambour de le pitre vous êtes collé avouez -le donc ",
"–jeune homme je voudrais pouvoir accéder à le votre demande elle fait l’ éloge de votre cœur mais des ordres sévères s’ opposent à le ce qu’ il puisse communiquer avec qui que ce soit: cependant si vous avez à lui remettre quelques papiers qui pussent aider à sa justification adressez-les-moi je vous promets de les lui remettre voilà tout ce que je puis faire pour vous être agréable et vous prouver combien votre sensibilité vous donne de droits à le mon estime le lendemain le maréchal n’ était pas eh état de se lever et le concierge qui avait été obligé de passer une partie de la nuit dans sa chambre pria le gouverneur de lui permettre de s’ adjoindre quelqu’un pour rester continuellement auprès de le maréchal ",
"l’ allemand était bavard il avait une manière fort disgracieuse de se tordre les lèvres de ce qu’ il disait parut à le germain dénué d’ importance il était surtout préoccupé de savoir son comptoir de le chaco entre des mains inexpertes il se rendait en allemagne pour y recevoir un héritage ",
"tous complices pendus avant lui ç a c’ est du théâtre juges proclament jugement réopinant de le bonnet gavotte opération de le pendage pendaison serait plus français mais nous sommes en allemagne compliquée et claire l’ opération ",
"je vois que nous l’ avons point affaire à des brigands laissez -moi: e vais apprendre à le ces mauvais plaisants s’ il est permis d’ effrayer de nobles dames la douairière et jeannette étaient encore berthe inspectant curieusement les alentours commençait à le descendre les degrés n’ allait pas tarder à le paraître ",
"le volume avait été imprimé à la haye avez -vous le droit de vendre ces libellés demanda nicolas certainement pas répondit augustin vavasseur avec un sourire dédaigneux ",
"il m\\' était souvent arrivé de me tourner vers lui brusquement à le milieu d\\' une de mes divagations croyant le surprendre en train d\\' écrire il était là impassible immuable les bras sur les accoudoirs de son fauteuil les jambes croisées il n\\ écrivait pas il écoutait j\\' aurais détesté qu\\ il y eût un instrument un papier un crayon entre lui et moi il connaissait aussi bien que moi le stock de mes souvenirs de mes fantasmes accumulé "
] |
on s’ était bien mis un peu de pain dans les yeux et dans les oreilles mais l’ n’ avait rien cassé rien renversé et les bébés s’ amusaient de si bon cœur qu’ il \n' n’ y avait pas moyen de rester fâché la mère louveau riait toujours puisqu’ ils s’ entendent si bien que cela nous n’ avons pas besoin de nous occuper\n' d’ eux françois retourna vite à sa besogne enchanté de la tournure que prenaient les choses d’ ordinaire les jours de livraison il se reposait dans la journée qu’ il roulait tous les cabarets de mariniers de le pont-du-jour à le quai de bercy aussi le déchargement traînait pendant une grande semaine et la mère louveau décolérait pas | [
"mais cette fois pas de vin blanc pas de paresse une rage de bien faire un travail\\n' fiévreux et soutenu de son côté comme s’ il eût compris qu’ il fallait gagner sa cause le petit faisait\\n' bien tout ce qu’ il pouvait pour amuser clara pour la première fois de sa vie la fillette passa la journée sans pleurer sans se\\n' cogner sans trouer ses bas son camarade l’ amusait la mouchait il était toujours disposé à le faire le sacrifice de sa chevelure pour arrêter les larmes\\n' de clara à le bord de les cils ",
"et elle tirait à le pleines mains dans la tignasse embrouillée taquinant son grand ami\\n comme un roquet qui mordille un caniche la mère louveau voyait tout cela de loin elle se disait que cette petite bonne d’ enfant était tout de même bien commode ou pouvait bien garder PROPN jusqu’ à la fin de la livraison il serait temps de le\\n' rendre après à le moment de partir ",
"c’ est pourquoi le soir elle ne fit pas d’ allusion à le renvoi de le petit le pommes de terre et le coucha comme la veille on aurait dit que le protégé de françois faisait partie de la famille et à le voir le serrer par le cou en s’ endormant on devinait que la fillette l’ avait pris sou protection le déchargement de la belle-nivernaise dura jours jours de travail forcé sans une distraction sans un écart sur le midi la dernière charrette fut chargée le bateau vidé ",
"on ne pouvait prendre le remorqueur que le lendemain et françois passa toute PROPN journée caché dans l’ entrepont radoubant le bordage poursuivi par cette phrase qui \\n' depuis jours lui bourdonnait à les oreilles reporte -le chez le commissaire ah! ce commissaire il n’ était pas moins redouté dans la cabine de la belle-nivernaise que dans la maison\\n' de guignol il était devenu une espèce de croque-mitaine dont la mère louveau abusait pour faire\\n' taire clara toutes les fois qu’ elle prononçait ce nom redouté le petit attachait sur elle ses yeux\\n' inquiets d’ enfant qui a trop tôt souffert il comprenait vaguement tout ce que ce mot contenait de périls à le venir ",
"le commissaire cela voulait dire: plus de clara plus de caresses plus de feu plus de pommes de terre mais le retour à la vie noire à les jours sans pain sommeils sans lit à les réveils sans baisers aussi comme il se cramponna à les jupes de la mère louveau la veille de le départ françois demanda d’ une voix tremblante: voyons le reportons -nous oui ou non la mère louveau ne répondit pas on aurait dit qu’ elle cherchait une excuse pour garder PROPN quant à le clara elle se roulait sur le parquet suffoquée de larmes décidée à le avoir\\n' des convulsions si on la séparait de son ami ",
"la femme de tête parla gravement mon pauvre homme tu as fait une bêtise comme toujours maintenant il faut payer cet enfant s’ est attaché à le nous clara s’ est toquée de lui et ç a tout le monde de le voir partir je vais essayer de le garder mais je veux que chacun y\\n' mette de le sien ",
"la première fois que clara aura ses nerfs ou que tu te griseras je le\\n' reporterai chez le commissaire le père louveau rayonnait c’ était dit il ne boirait plus il riait jusqu’ à ses boucles d’ oreilles et chantait sur le pont en roulant son câble \\n' tandis que le remorqueur entraînait la belle-nivernaise avec toute une flottille bateaux chapitre troisième en route PROPN était en route ",
"en route pour la campagne de banlieue mirant dans l’ eau maisonnettes et ses potagers en route pour le pays blanc de les collines crayeuses en route le long de les chemins de halage sonores et dallés en route pour la montagnette pour le canal de l’ yonne endormi dans son lit d’ écluses en route pour les verdures d’ hiver et les bois de le morvan ",
"adossé à la barre de son bateau et entêté dans sa volonté de ne pas boire faisait la sourde oreille à les invitations de les éclusiers et de les marchands de vins étonnés\\n' de le voir passer à le large il fallait se cramponner à la barre pour empêcher la belle-nivernaise d’ accoster cabarets depuis le temps que le vieux bateau faisait le même voyage il connaissait les\\n' stations et s’ arrêtait tout seul comme un cheval d’ omnibus à l’ avant juché sur une seule patte l’ équipage manœuvrait mélancoliquement une gaffe\\n' immense repoussait les herbes arrondissait les tournants accrochait les écluses il ne faisait pas grande besogne bien qu’ on entendit jour et nuit sur le pont clabaudement de sa jambe de bois "
] | [
"--mon père dit vivement est -ce que nous allons demeurer à l' estancia durant l' invasion de les indiens --mon enfant c' est l' abri le plus sûr --mais ajouta -t-elle avec une câlinerie charmante --il viendra nous rejoindre --oh! non fit -elle brusquement; y songez -vous mon père ",
"il secoue négativement la tête c’ est impossible m’sieur ah oui j’ ai craché m’sieur comment tu as craché ",
"il faut que je t’ aime furieusement pour me faire aimer d’ un pareil jocrisse mais ton bonheur avant tout en descendant de wagon j’ ai accroché ma robe à le marchepied et j’ ai produit mon effet accoutumé tu te rappelles notre première rencontre à la descente de rueil c’ est ce coup-là qui t’ a pris ",
"celles des beatles s’ enchaînaient à la porte de l’ hôtel je fais partie de l’ association agri culture agri-slash-culture le but est de redonner vie à des zones rurales désertées là on cherche un parrain pour le challenge de culture générale organisé dans plusieurs villages de vendée ",
"et cependant les prunelles brillent les lèvres tremblent la voix se fait mordante et après s' être donnés l' un à l' autre avec la fougue de amants à qui les heures sont comptées on se sépare sur des cris de rupture poussés avec toute la colère de la vengeance oui que de fois s' étaient -ils quittés ainsi sans même se toucher la main! croyez ce que vous voudrez lui répétait -elle avec les mêmes mots le même tragique entêtement le même regard haineux qu' à la première insulte je ne veux plus rien savoir de vous vous ne me traiteriez pas autrement si j' étais une fille et moi j' en ai assez de vos mensonges car vous me mentez vous me mentez vous me mentez toujours elle le regardait sans relever cette nouvelle insulte elle répétait: oui croyez ce que vous voudrez et elle s' en allait pour le rappeler ou être rappelée presque ",
"il venait de se mordre la lèvre inférieure et il se leva soudain en bégayant: —tant pis on le vit regarder ses compagnons d’ un regard bref aigu douloureux décrocher son manteau et son chapeau et gagner la porte qu’ il ouvrit brutalement je parie qu’ il va éclater en sanglots à le peine seul dans la rue prononça rêveusement maigret il l’ avait senti ce sanglot de rage de désespoir qui montait le long de la gorge de le photograveur et faisait vibrer la pomme d’ adam il se tourna vers qui contemplait le marbre de la table avala la moitié de son demi et s’ essuya les lèvres de le revers de la main c’ était en fois plus concentré l’ atmosphère de la maison de reims où maigret avait déjà imposé sa présence à les mêmes personnages ",
"PROPN n’ était pas encore sorti des broussailles où sa femme l’ avait promené par une charmante querelle à le moment où la voiture entrait à l’ hôtel ce fut la première ruse que dicta l’ amour marie fut heureuse d’ avoir triomphé d’ un homme qui jusqu’ alors lui semblait si supérieur elle goûta la première joie que donne un succès nécessaire .entre la rue basse-du-rempart et la rue neuve-des-mathurins raoul avait dans un passage à le troisième étage d’ une maison mince et laide un petit appartement désert nu froid où il demeurait pour le public de les indifférents pour les néophytes littéraires pour ses créanciers pour les importuns et les divers ennuyeux qui doivent rester sur le seuil de la vie intime son domicile réel sa grande existence sa représentation étaient chez mademoiselle florine comédienne de second ordre mais que depuis ans les amis de PROPN des journaux quelques auteurs intronisaient parmi les illustres actrices ",
"mais personne ne mouftait tout le monde soutenait son regard trop clair bordé de trop longs cils on s’ est échangé quelques nouvelles il avait suivi mon parcours sa mère aussi ",
"nous l’ observions attentivement afin d’ acquérir rapidement sa technique j’ ai déjà dit –je crois –que l’ histoire de ma dorade ne m’ avait laissé aucun souvenir précis il y eut un sifflement et l’ hameçon retomba à les pieds de frank yasko grommela quelque chose sur les cannes à le lancer yougoslaves –bien supérieures semble -t-il à les françaises –et recommença son geste obligeamment s’ était penché pour ramasser l’ hameçon et le geste hardi de yasko le lui enfonça illico dans le gras de le pouce PROPN poussa quelques horribles jurons ",
"mme martin en a souvent? —non surtout pas si violentes elle est très nerveuse jeune fille il paraît qu’ elle avait toutes les semaines de les crises de nerfs maintenant encore martin lui lança un regard de chien battu osa à le peine avouer: je suis obligé de la ménager une simple contradiction et la voilà en effervescence avec son pardessus mastic ses moustaches bien cirées ses gants de peau il était surtout ridicule une caricature de petit fonctionnaire prétentieux mais maintenant ses poils étaient déteints ses yeux battus il n’ avait pas eu le temps de se débarbouiller sous un vieux veston il portait encore sa chemise de nuit "
] |
les lignes merveilleuses qui en faisaient autrefois le mérite restaient seules pour témoigner de sa beauté il est très-essentiel madame que je puisse parler à le monsieur le comte –vous seriez donc plus favorisé que je ne le suis répondit -elle en m’ interrompant monsieur de restaud ne veut voir personne il souffre à le peine que son médecin vienne le voir et repousse tous les soins même les miens les malades ont des fantaisies si bizarres ils sont comme des enfants ils ne savent ce qu’ ils veulent | [
"–peut-être comme les enfants savent -ils très-bien ce qu’ ils veulent la comtesse rougit je me repentis presque d’ avoir fait cette réplique digne de gobseck –mais repris -je pour changer de conversation il est impossible madame que monsieur de restaud demeure perpétuellement seul il a son fils aîné près de lui dit -elle ",
"j’ eus beau regarder la comtesse cette fois elle ne rougit plus et il me parut qu’ elle s’ était affermie dans la résolution de ne pas me laisser pénétrer ses secrets –vous devez comprendre madame que ma démarche n’ est point indiscrète repris-je elle est fondée sur des intérêts puissants je me mordis les lèvres en sentant que je m’ embarquais dans une fausse route aussi la comtesse profita -t-elle sur-le-champ de mon étourderie –mes intérêts ne sont point séparés de ceux de mon mari monsieur dit -elle ",
"rien ne s’ oppose à le ce que vous vous adressiez à le moi –l’ affaire qui m’ amène ne concerne que monsieur le comte répondis -je avec fermeté –je le ferai prévenir de le désir que vous avez de le voir le ton poli l’ air qu’ elle prit pour prononcer cette phrase ne me trompèrent pas je devinai qu’ elle ne me laisserait jamais parvenir jusqu’ à son mari je causai pendant un moment de choses indifférentes afin de pouvoir observer la comtesse mais comme toutes les femmes qui se sont fait un plan elle savait dissimuler avec cette rare perfection qui chez les personnes de votre sexe est le dernier degré de la perfidie ",
"oserai-je le dire j’ appréhendais tout d’ elle même un crime ce sentiment provenait d’ une vue de l’ avenir qui se révélait dans ses gestes dans ses regards dans ses manières et jusque dans les intonations de sa voix je la quittai maintenant je vais vous raconter les scènes qui terminent cette aventure en y joignant les circonstances que le temps m’ a révélées et les détails que la perspicacité de gobseck ou la mienne m’ ont fait deviner de le moment où le comte de restaud parut se plonger dans un tourbillon de plaisirs et vouloir dissiper sa fortune il se passa entre les époux de les scènes dont le secret a été impénétrable et qui permirent à le comte de juger sa femme encore plus défavorablement qu’ il ne l’ avait fait jusqu’ alors aussitôt qu’ il tomba malade et qu’ il fut obligé de s’ aliter se manifesta son aversion pour la comtesse et pour ses derniers enfants ",
"il leur interdit l’ entrée de sa chambre et quand ils essayèrent d’ éluder cette consigne leur désobéissance amena des crises si dangereuses pour monsieur de restaud que le médecin conjura la comtesse de ne pas enfreindre les ordres de son mari madame de restaud ayant vu successivement les terres les propriétés de la famille et même l’ hôtel ou elle demeurait passer entre les mains de gobseck qui semblait réaliser quant à le leur fortune le personnage fantastique d’ un ogre comprit sans doute les desseins de son mari monsieur de trailles un peu trop vivement poursuivi par ses créanciers voyageait alors en angleterre lui seul aurait pu apprendre à la comtesse les précautions secrètes que gobseck avait suggérées à le monsieur de restaud contre elle on dit qu’ elle résista long-temps à le donner sa signature indispensable à les termes de nos lois pour valider la vente de les biens et néanmoins le comte l’ obtint ",
"la comtesse croyait que son mari capitalisait sa fortune et que le petit volume de billets qui la représentait serait dans une cachette chez un notaire ou peut-être à la banque suivant ses calculs monsieur de restaud devait posséder nécessairement un acte quelconque pour donner à son fils aîné la facilité de recouvrer ceux de ses biens à lesquels il tenait elle prit donc le parti d’ établir autour de la chambre de son mari la plus exacte surveillance elle régna despotiquement dans sa maison qui fut soumise à le son espionnage de femme elle restait toute la journée assise dans le salon attenant à la chambre de son mari et d’ où elle pouvait entendre ses moindres paroles et ses plus légers mouvements ",
"la nuit elle faisait tendre un lit dans cette pièce et la plupart de le temps elle ne dormait pas le médecin fut entièrement dans ses intérêts ce dévouement parut admirable elle savait avec cette finesse naturelle à les personnes perfides déguiser la répugnance que monsieur de restaud manifestait pour elle et jouait si parfaitement la douleur qu’ elle obtint une sorte de célébrité quelques prudes trouvèrent même qu’ elle rachetait ainsi ses fautes ",
"mais elle avait toujours devant les yeux la misère qui l’ attendait à la mort de le comte si elle manquait de présence d’ esprit ainsi cette femme repoussée de le lit de douleur où gémissait son mari avait tracé un cercle magique à l’ entour loin de lui et près de lui disgraciée et toute-puissante épouse dévouée en apparence elle guettait la mort et la fortune comme cet insecte de les champs qui à le fond de le précipice de sable qu’ il a su arrondir en spirale y attend son inévitable proie en écoutant chaque grain de poussière qui tombe le censeur le plus sévère ne pouvait s’ empêcher de reconnaître que la comtesse portait loin le sentiment de la maternité la mort de son père fut dit -on une leçon pour elle ",
"idolâtre de ses enfants elle leur avait dérobé le tableau de ses désordres leur âge lui avait permis d’ atteindre à le son but et de s’ en faire aimer elle leur a donné la meilleure et la plus brillante éducation j’ avoue que je ne puis me défendre pour cette femme d’ un sentiment admiratif et d’ une compatissance sur laquelle gobseck me plaisante encore à le cette époque la comtesse qui reconnaissait la bassesse de maxime expiait par des larmes de sang les fautes de sa vie passée je le crois quelque odieuses que fussent les mesures qu’ elle prenait pour reconquérir la fortune de son mari ne lui étaient -elles pas dictées par son amour maternel et par le désir de réparer ses torts envers ses enfants "
] | [
"elle disait: non j’ aimerais les pays tout neufs comme la corse ou les pays très vieux et pleins de souvenirs comme la grèce ce doit être si doux de retrouver les traces de ces peuples dont nous savons l’ histoire depuis notre enfance de voir les lieux se sont accomplies les grandes choses vicomte moins exalté déclara: moi l’ angleterre m’ attire beaucoup c’ est une région fort instructive alors ils parcoururent l’ univers discutant les agréments de chaque pays depuis les pôles jusqu’ à l’ équateur s’ extasiant sur des paysages imaginaires et les mœurs invraisemblables de certains peuples comme les chinois et les lapons mais ils en arrivèrent à le conclure que le plus beau pays de le monde c’ était la france avec son climat tempéré frais l’ été et doux l’ hiver ses riches campagnes ses vertes forêts ses grands fleuves calmes et ce culte des beaux-arts qui n’ avait existé nulle part ailleurs depuis les grands siècles d’ athènes .puis ils se turent .le soleil plus bas semblait saigner; et une large traînée lumineuse une route éblouissante courait sur l’ eau depui",
"ai-je eu tort de compter sur vous corps et âme je vous appartiens ne le savez -vous pas –je le crois et c’ est cette croyance qui me donne le courage de vous dire: raymond mon ami unique et bien-aimé à le nom de votre amour sacrifiez -moi le souvenir sacré de votre père assassiné les haines saintes de votre vie entière et jusqu’ à l’ espoir de votre légitime vengeance il tremblait de comprendre –que voulez -vous dire? balbutia -t-il elle parut rassembler tout son courage puis se penchant vers raymond: ces papiers dit -elle que vous avez enlevés à le m.decombelaine je vous en supplie rendez-les-moi!... –grand dieu elle se méprit à le sens de l’ exclamation car plus vivement et avec des intonations à le briser la volonté la plus solidement trempée –je ne m’ abuse pas raymond insista -t-elle sur l’ étendue de le sacrifice que je vous demande ",
"alors je la mets dans le trou mais elle veut ressortir elle ne veut pas se tenir tranquille elle n’ arrête pas de crier alors je la sors de le trou et voilà ",
"tout les plus jolies robes les vacances à la mer à la montagne les meilleures écoles tout ce qu\\ on avait de bon en nous était pour elle et ce que je te raconte là se passait dans un village minuscule elle est partie mais tous ceux qui l\\ avaient connue depuis toute minote et qui se cachaient derrière leurs volets pour voir le maurice en rogne ils sont restés eux et j\\' ai continué de les croiser le lendemain et le surlendemain et le jour après encore était était inhumain était enfer sur la terre la compassion de les bonnes gens il n\\ y a rien de pire à le monde celles qui vous disent je prie pour vous en essayant de vous tirer les vers de le nez et ceux qui apprennent à le votre mari à le boire en lui répétant qu\\ ils auraient agi tout pareil crénom de dieu ",
"mais PROPN ne bougeait pas ni le bourgmestre l’ oncle alors tira l’ homme par une jambe et le fit glisser en pleine lumière il avait la tête couleur de brique les yeux enfoncés le nez mince les lèvres serrées une touffe roussâtre à le menton l’ oncle ouvrit la boucle de le manteau en rejetant les plis sur les bûches et nous vîmes que le croate tenait son sabre à le longue lame bleue recourbée à le côté gauche de sa veste une large plaque noire indiquait qu’ il avait saigné là ",
"d’ autres la suite de mürger avaient sombré dans la guerre civile presque tous PROPN des malades et des énervés singes qui s’ étaient trop amusés et avaient des tremblements nerveux s’ étaient mis –la bohème –à la défense d’ une cause qui ne fut point mauvaise s’ étaient ceints d’ écharpes rouges avaient couvert de galons d’ or leurs képis et les manches de leurs tuniques peut-être leurs pantalons avaient brûlé paris et quelques-uns s’ étaient habillés en femmes pour fuir lorsque était proche le danger s’ était suicidé de dégoût.et depuis le quartier latin avait cessé de faire entendre son bruit accoutumé toutefois une nouvelle génération ayant poussé qui de ses yeux d’ enfants épouvantés avait vu l’ envahissement de la patrie est -ce que des hommes forts en espérance circulaient encore sur les boulevards neufs et les rues agrandies de la rive gauche l’ esprit de le quartier latin n’ était -il pas resté enseveli dans les fosses de les soldats morts et sous les décombres de les démolitions ",
"je ne peux me reconnaître dans tous ses cadeaux il m’ a acheté des meubles boule et bois de rose ce matin il m’ a envoyé une voiture à le rubis et m’ a donné hier à le soir cette montre à le huitres sorts non non je me trompe c’ est la voiture qui est à le ressorts tu as un ressorts mais esbrouffette est -ce que notre petite traite ne devient pas exigible ",
"elle vient de la chambre de la marquise de elle sera sans doute arrivée de PROPN aujourd’hui cette femme m’ aura pris jusqu’ à le ma vengeance mais si elle m’ a devancé mon bon gratien nous la livrerons à la justice –écoute donc ",
"l’ autre jour après déjeuner on apporte à le maître un habit neuf d’ académicien nous l’ avons essayé ensemble je dis nous car il a voulu voir sur moi l’ effet de les palmes j’ ai mis l’ habit le chapeau l’ épée une vraie épée ma chère qui se tire montrant une rigole à le milieu pour l’ écoulement de le sang; et ma foi je m’ impressionnais moi-même enfin c’ est pour te montrer le degré de cette intimité précieuse puis quand je rentre à le calme de ma petite cellule s’ il est trop tard pour t’ écrire je fais toujours un peu de pointage ",
"puis se tenant d’ une main de l’ autre il saisit l’ enfant et le remit à le madame martel qui le posa sur la terre ou ̀ il resta tout tremblant et secoué par ses sanglots maintenant dit l’ instituteur c’ est à le moi de châtier ces enfants vous pouvez être sûr qu’ ils seront punis comme le mérite leur honteuse conduite dites -moi combien je vous dois pour le dégât qu’ ils ont fait de vos cerises et croyez bien que je suis désolé de l’ ennui qu’ ils vous ont causé le paysan s’ était adouci sous l’ influence de la politesse de m. martel ces enfants sont -ils à le vous "
] |
cette minutieuse inspection terminée il sourit de nouveau et murmura d\' un ton de véritable satisfaction on sera bien ici il se tourna alors vers ossipoff qui avait assisté à ce petit manège avec une impassibilité toute slave et lui dit tous mes compliments mon cher monsieur voilà un véhicule bien conditionné et si la solidité répond à le son ameublement je crois que nous ferons un voyage fort agréable trop aimable répliqua le vieillard trop aimable en vérité mais vous n\ avez pas encore tout vu tout admiré | [
"ce disant il ouvrit les cases de la soute se trouvaient les tonneaux d\\ eau les liquides variés les légumes de conserve et une foule d\\' objets d\\' alimentation dont il avait prévu le besoin il rabattit les marches de 'escalier démontable et fit admirer à ses compagnons la réserve d\\' air liquide la batterie de cuisine étincelante et les fioles de le laboratoire situé dans la partie supérieure de ogive enthousiasme de américain était à son comble on jurerait un sleeping-car écria -t-il ",
"et serrant les mains de gontran si vous habitiez new-york ajouta -t-il vous seriez millionnaire en mois m. de faisait bonne contenance mais en lui-même il avait de grandes appréhensions pourvu pensait -il que nous ne soyons pas rôtis à le moment de le départ ou mis en pièces pendant le voyage mais outre qu\\ il ne tenait nullement en manifestant de semblables craintes à aliéner réelle dont il était l\\ objet de la part il voyait fricoulet si résolu séléna si résignée si impatient qu\\ il eût rougi de honte il avait pu se douter que PROPN soupçonnât son émotion ",
"cette dernière après-midi parut interminable dès que le projectile eut été visité dans tous ses coins et recoins le jeune ingénieur consulta son chronomètre il marquait heures si vous m\\' en croyez monsieur dit -il nous prendrons dès à le présent toutes nos dispositions pour le départ déjà ",
"tel fut le mot qui sortit à la fois de toutes les poitrines en même temps et bien conserva un visage impassible seul demeura calme il se tourna vers m. de flammermont ",
"qu\\ en pensez -vous demanda -t-il je pense en effet que cela serait peut-être plus prudent répondit -il et à le part lui il songeait que si par hasard l\\ éruption se trouvait en avance et ils étaient pris à le dépourvu ils seraient réduits en miettes fricoulet tourna la manette de appareil automatique à le distribution air et ferma hermétiquement à le moyen d\\' la porte de le projectile ",
"sauf et les autres voyageurs se regardaient avec une certaine anxiété étudiant soigneusement la manière dont fonctionnaient leurs poumons avec cet air nouveau de fabrication artificielle et chacun pensait à le part soi pourvu que nous n\\' étouffions pas PROPN avait tiré sa montre mais les secondes les minutes écoulaient et nul indice d\\' asphyxie ne se faisait sentir décidément on respirait et PROPN respirait même à le merveille ",
"vive en jetant en PROPN son chapeau de voyage pour rendre son enthousiasme plus sensible PROPN remise de son émotion première vaquait à le travers le wagon tout comme si elle eût été dans la petite maison de pétersbourg prestement elle avait dressé à le milieu de la pièce commune la table qu\\ elle couvrit d\\' une nappe blanche et sur laquelle elle disposa les couverts quoi ",
"m. de on dîne mais il est que heures il me semblait qu\\ il était préférable de manger avant le départ répondit la jeune fille qu\\ en pensez -vous père je suis également de cet avis répliqua le vieillard ",
"PROPN avait déjà sa serviette autour de le cou allons dit -il en frappant la table de le manche de son couteau faisons honneur à le ce repas terrestre le dernier peut-être de notre vie et fricoulet ajouta qui sait nous souperons peut-être ce soir chez pluton cette réminiscence de l\\ histoire grecque fit courir sur épiderme de gontran un léger frisson "
] | [
"il croyait donc que l’ argent poussait comme l’ herbe elle se leva brusquement inclina la tête –je vous remercie monsieur le professeur j’ aviserai –mais je me tiendrai à le courant de les progrès de mon malade dit avec un léger sourire et je pense qu’ il vaudrait mieux me laisser le soin de l’ avertir plus tard il y faut beaucoup de tact de doigté nous autres praticiens avons l’ habitude de traiter l’ âme aussi bien que le corps il lui baisa la main disparut ",
"il n’ en fallait croire aucune n’ attacher même pas à le leurs paroles la valeur d’ un témoignage d’ enfant devant les tribunaux dans cet ouragan de pensées furieuses et contradictoires il arrivait chez lui bien décidé à une immédiate explication quand on lui apprit que le genou de le petit s’ étant enflammé depuis quelques jours mme hulin avait fait venir un grand chirurgien en consultation à le cette heure même après son déjeuner fagan descendit prendre des nouvelles il ne fut pas reçu entre portes annette la femme de chambre qui avait élevé maurice raconta les yeux rouges qu’ on venait de décider pour le lendemain une opération très grave que la maison était toute en préparatifs que madame ne voulait voir personne il demandait alors s’ il pourrait être utile le lendemain pour tenir l’ enfant ou pour le veiller ",
"cependant ils l’ étaient ils ne pouvaient pas ne pas l’ être quant à le leur donner une explication acceptable c’ était autre chose .je n’ ai pas besoin de dire que la soirée avait pris fin avec les derniers incidents marc et en avaient paru profondément affectés ce bouquet de fiançailles piétiné cette couronne nuptiale volée sous leurs yeux à la veille de le mariage quel mauvais augure!pendant la matinée des groupes nombreux se tinrent devant l’ hôtel les gens de le peuple affluaient sur le quai en grande majorité des femmes sous les fenêtres de le rez-de-chaussée qui n’ avaient point été rouvertes .dans ces groupes on causait avec une extrême animation ",
"elle n’ eût pas voulu se venger prenez garde auguste fardeau dit anne chagnier en se levant tout à le coup et en interrompant le bijoutier vous qui avez aidé à l’ œuvre impie ne parlez pas de l’ œuvre de justice oui madame savine est venue dissimulant mal sa haine dans cette maison dont le seuil eût dû lui brûler les pieds ",
"heureusement je n’ ai pas fait mes comptes ni d’ ailleurs n’ ai l’ intention de les faire il parlait d’ un ton calme et débitait comme un boniment ce compte rendu de sa ruine PROPN eut peur de ce sang-froid et par un mouvement irréfléchi se jeta au-devant de lui il lui prit les mains qu’ il baisa avec galanterie il la reconduisit à sa chaise ",
"de réclamer l' appui moral de son mari il s' en fiche bien son mari de l' appuyer moralement il va souffrir comme un fat de ce qu' elle a été effleurée par le rêve d' un autre amour il ne lui pardonnera jamais sa franchise c' est vrai tous les maris déclarent qu' il n' y a pas de femme fidèle mais chacun haïrait la sienne s' il pouvait croire avec certitude qu' elle a désiré pendant une minute les lèvres d' un autre homme aussi pourquoi avoue -t-elle cette petite dinde c' est une gaffe on pourrait appeler la pièce la femme qui fait des gaffes ",
"merrien s’ y fit délivrer une vaste concession de territoire qu’ il affecta sur-le-champ à le diverses cultures rémunératrices notamment à le celle de le thé il y exploita les bois d’ essence précieuse les pins de les constructions maritimes le teck l’ eucalyptus importé d’ australie en peu de mois il eut rassemblé autour de lui un nombreux groupement de travailleurs et ouvert des débouchés à la vente de leurs produits bien plus il fit de ce lieu d’ élection le centre d’ une sorte de colonie de bienfaisance vers laquelle affluèrent les bonnes volontés laborieuses que le sort n’ avait point favorisées il appela ses colons de tous les points de la vieille PROPN et même de la jeune amérique ",
"madame franck eh! bien mon garçon je vous invite à le voir notre arbre de vous assisterez à la messe de minuit et après avoir pris part à le repas de mes gens vous vous remettrez en route pierre eut beaucoup de peine à le dire: merci madame il lui semblait que le vieillard était PROPN il entendait ses bénédictions et même il lui échappa de dire tout haut il avait pourtant raison heureusement que personne n’ entendit ce que pierre disait ",
"prenez un homme et une femme et mélangez nous nous sommes quittés devant l’ hôtel je crois que je souriais il fallait choisir les derniers mots ceux dont on se souviendrait mais nous n’ avions plus rien à le dire rien qui puisse changer le cours de les choses ",
"je te rejoindrai et nous partirons ensemble mais repartit courtin assez embarrassé de cette résolution de son jeune maître qui dérangeait tous ses projets c’ est que j’ ai moi différentes commissions à le faire dans la ville je t’ accompagnerai partout; cela m’ aidera à le tuer le temps qui ne laissera pas de me sembler long d’ ici à ce soir vous n’ y pensez pas mes fonctions de maire m’ obligent à me présenter dans les bureaux de la préfecture et vous ne pouvez y venir avec moi non rentrez à l’ auberge reposez -vous et ce soir à le heures nous nous mettrons en route vous bien joyeux probablement et moi très heureux aussi peut-être PROPN tenait à se débarrasser quant à le présent de michel depuis le matin l’ idée que la récompense promise à le qui livrerait petit-pierre il pouvait la gagner seul trottait dans sa cervelle et il était décidé à ne point quitter nantes sans savoir à le quoi s’ en tenir sur le chiffre de cette récompense sur les moyens qu’ il pouvait avoir de ne la partager avec personne.michel comprit la valeur de les raisons que lui donnait courtin"
] |
l’ humour me retins -je de répondre la conférence de l’ après-midi était assurée par odile une femme d’ une cinquantaine d’ années qui avait eu le même genre de vie sexuelle que catherine millet et qui d’ ailleurs lui ressemblait un peu elle avait l’ air d’ une femme sympa sans problèmes toujours comme catherine millet mais son exposé était un peu mou je savais qu’ il y avait des femmes comme catherine millet qui partageaient le même genre de goûts j’ estimais le pourcentage à le environ une sur il me paraissait invariant dans l’ histoire et peu appelé à le évoluer odile s’ anima vaguement en évoquant les probabilités de contamination par le virus de le sida en fonction de l’ orifice concerné c’ était visiblement son dada elle avait réuni tout un tas de chiffres | [
"elle était en fait vice-présidente de l’ association couples contre le sida qui s’ efforçait de mener à le ce sujet une information intelligente c’est-à-dire permettant à les gens de n’ utiliser un préservatif que quand c’ était absolument indispensable je n’ avais pour ma part jamais utilisé de préservatif et ce n’ est pas à le mon âge et avec l’ évolution de les tri-thérapies que j’ allais m’ y mettre à le supposer que j’ aie de nouveau l’ occasion de baiser; à le point ou ̀ j’ en étais même la perspective de baiser et de baiser avec plaisir me paraissait une motivation largement suffisante pour envisager de terminer l’ affaire l’ objectif principal de la conférence était d’ énumérer les restrictions et les contraintes que les élohimites faisaient peser sur la sexualité c’ était assez simple il n’ y en avait aucune entre adultes consentants comme on dit ",
"cette fois il y eut des questions la plupart portaient sur la pédophilie sujet sur lequel les élohimites avaient eu des procès enfin qui n’ a pas eu de procès sur la pédophilie de nos jours la position de le prophète qu’ odile pouvait ici rappeler était extrêmement claire il existe un moment dans la vie humaine qui s’ appelle la puberté où apparaît le désir sexuel l’ âge variant selon les individus et les contrées s’ échelonnant entre et ans faire l’ amour avec quelqu’un qui ne le souhaite pas ou qui n’ est pas en mesure de formuler un consentement éclairé ergo un prépubère est mal quant à le ce qui pouvait se passer après la puberté cela se situait évidemment en dehors de tout jugement moral et il n’ y avait à le peu près rien d’ autre à en dire la fin d’ après-midi s’ enlisait dans le bon sens et je commençais à le avoir besoin d’ un apéritif ",
"ils étaient quand même un peu chiants pour heureusement j’ avais des réserves dans ma valise et en tant que vip on m’ avait alloué une single bien sûr sombrant après le repas dans une ivresse légère seul dans mon lit à les draps immaculés je fis une sorte de bilan de cette première journée beaucoup d’ adhérents c’ était une surprise avaient oublié d’ être cons; et beaucoup de femmes chose encore plus surprenante avaient oublié d’ être moches il est vrai aussi qu’ elles ne reculaient devant aucun moyen pour se mettre en valeur ",
"les enseignements de le prophète à le ce sujet étaient constants si l’ homme devait faire un effort pour réprimer sa part de masculinité le machisme n’ avait que trop ensanglanté le monde s’ exclamait -il avec émotion dans les différentes interviews que j’ avais visionnées sur son site internet la femme pouvait à le contraire faire exploser sa féminité et l’ exhibitionnisme qui lui est consubstantiel à le travers toutes les tenues scintillantes transparentes ou moulantes que l’ imagination de les couturiers et créateurs divers avait mises à sa disposition rien ne pouvait être plus agréable et excellent à les yeux de les élohim c’ est ce qu’ elles faisaient donc et à le repas de le soir il y avait déjà une certaine tension érotique légère mais constante je sentais que ç a n’ allait pas cesser de s’ aggraver tout à le long de la semaine je sentais aussi que je n’ allais pas réellement en souffrir et que je me contenterais de me biturer paisiblement en regardant les bancs de brume dériver dans le clair de lune la fraîcheur de les pâturages les vaches la neige su",
"le lendemain matin le prophète fit son apparition pour la première conférence tout de blanc vêtu il bondit sur scène sous la lumière de les projecteurs à le milieu d’ applaudissements énormes d’ entrée de jeu c’ était la vu de loin je me suis dit qu’ il ressemblait un peu à un singe sans doute le rapport entre la longueur de les membres antérieurs et postérieurs ou la posture générale je ne sais pas ce fut très fugitif il n’ avait pas l’ air cela dit d’ un mauvais singe: singe crâne aplati jouisseur sans plus il ressemblait aussi indiscutablement à un français: le regard ironique pétillant de malice et de goguenardise on l’ aurait parfaitement imaginé dans un feydeau il ne faisait pas de le tout ses ans ",
"quel sera le nombre de les élus attaqua d’ entrée de jeu le prophète sera -t-il de plus petit nombre décomposable de manières différentes en somme de cubes sera -t-il de qui posse ̀de diviseurs sera -t-il de simultanément triangulaire pentagonal et hexagonal sera -t-il de comme le veulent nos amis les témoins de jéhovah une vraie secte dangereuse elle soit dit en passant en tant que professionnel je dois le reconnaître: sur scène il était très bon ",
"j’ étais pourtant mal réveillé le café de l’ hôtel était infect; mais il m’ avait capté sera -t-il de carré palindrome poursuivit -il sera -t-il de second nombre géométrique de platon sera -t-il de le cinquième nombre parfait figurant sous la plume d’ un anonyme dans un manuscrit médiéval il s’ immobilisa exactement à le centre de les rayons de les projecteurs marqua une longue pause avant de reprendre: sera élu quiconque l’ aura souhaite dans son cœur pause plus légère et se sera comporté en conséquence il enchaîna ensuite assez logiquement sur les conditions de l’ élection avant de passer à l’ édification de l’ ambassade le sujet visiblement lui tenait à le cœur ",
"la conférence dura un peu plus de heures et franchement c’ était bien mis en place de le bon boulot je ne fus pas le dernier à le applaudir j’ étais assis à le côté de patrick qui me souffla à l’ oreille il est vraiment très en forme cette année alors que nous quittions la salle de conférences pour aller déjeuner nous fûmes interceptés par flic tu es invité à la table de le prophète me dit -il avec gravité toi aussi patrick ajouta -t-il celui-ci rougit de plaisir cependant que je faisais un peu d’ hyperventilation pour me détendre ",
"flic avait beau faire même lorsqu’ il vous annonçait une bonne nouvelle il s’ y prenait de telle sorte qu’ il vous foutait les jetons un pavillon entier de l’ hôtel était réservé à le prophète il y jouissait de sa propre salle à le manger en patientant devant l’ entrée où une jeune fille échangeait des messages dans son talkie-walkie nous fûmes rejoints par vincent le vip arts plastiques conduit par un subordonné de flic le prophète peignait et l’ ensemble de le pavillon était décoré de ses œuvres qu’ il avait fait venir de californie pour la durée de le stage "
] | [
"sur le champ de bataille ils sont comme des lions et conservent autant de calme que s’ il s’ agissait pour eux d’ une partie de plaisir naturellement souvent à le cours de la campagne j’ ai vu notre roi puisqu’ il ne quitte pas ses troupes mais je l’ ai entrevu hier dans des circonstances qui m’ ont frappé et ému c’ était à le hooglède dans une petite ville où nous campions imaginez une place entourée de maisons vieilles de ou siècles à les toits rouges et à les petites fenêtres ",
"—bien m’ sieu narcense —vous lui direz aussi de ne pas compter les côtelettes quand elle fera une addition —bien m’ sieu narcense si ç a s’ trouve j’lui dirai PROPN n’ a pas encore eu de nouvelles de shiboleth trop ",
"il le faut absolument; un boulet plein de pouces pèserait plus de livres poids évidemment trop considérable cependant comme il faut conserver une certaine stabilité à le projectile je propose de lui donner un poids de livres –quelle sera donc l’ épaisseur de ses parois demanda le major nous suivons la proportion réglementaire reprit morgan un diamètre de pouces exigera des parois de pieds à le moins –ce serait beaucoup trop répondit barbicane ",
"il n’ y avait avec lui qu’ une souris qui rongeait une botte sous une commode madame de son côté se représentait l’ homme qu’ elle aurait aimé si le hasard le lui eût fait rencontrer il aurait été grand bien fait sa figure ombragée de cheveux noirs aurait été noble et imposante et elle lui eût désiré l’ imagination d’ un poëte et le cœur naïf d’ un enfant l’ esprit vif mais sans empressement de le montrer lucien songeait à la femme qu’ il devait nécessairement rencontrer un jour ou un autre ",
"ma fille on m’ a volé ma fille se retournèrent émus et cherchèrent à le milieu de la foule celle qui semblait leur faire un appel désespéré c’ était la jeune femme dont nous avons esquissé le portrait à le commencement de ce récit après avoir poussé la plainte qui avait frappé à le cœur tous ses voisins elle s’ était élancée sur la chaise se tenait sa fille quelques minutes avant et seule maintenant elle jetait autour d’ elle de les regards éperdus ",
"prenant donc à le sérieux mon personnage je m’ avançai vers les hindous et leur adressai en bengali car je l’ apprends quelques mots d’ encouragement pas mal vraiment me dit en souriant lumson qui m’ accompagnait je vois à le leur air que vous les avez conquis je donnai à le commandeur le signal de le départ mais avant de nous joindre à le groupe de les travailleurs mon compagnon et moi fîmes quelques pas de le côté de les éléphants que le mat venait de sortir de les écuries bonjour géant bonjour folâtre m’ écriai -je allons approchez ainsi interpellés les colosses l’ œil joyeux la trompe en l’ air se mirent en mouvement avec la grâce et la légèreté de blocs de rochers à lesquels il serait donné de pouvoir se déplacer ",
"mais une force invincible et mystérieuse la retint son regard qu’ elle essayait de détourner s’ attacha sur la mer avec une sorte d’ obstination fiévreuse le canot avançait avançait toujours alors dominée par un sentiment inexplicable PROPN reprit sa longue-vue elle put alors distinguer parfaitement les personnes qui montaient le canot ",
"–comprenez donc mon cher seigneur disait turquand comprenez donc qu’ après la mort de celle qui fut ma bien-aimée femme je n’ ai plus vécu que pour ma fille j’ ai veillé pour que PROPN ne fût pas comme sa mère une victime de les bêtes de proie pour qu’ elle ne mourût pas dans la honte et le désespoir la défense je l’ ai établie la richesse je l’ ai créée ",
"enfin j’ entrai je respirais à le peine je fus obligé de m’ arrêter dans l’ antichambre et de déposer la caisse dont je m’ étais chargé je me mis à le monter l’ escalier à le pas de loup en passant devant la chambre de manuel je prêtai l’ oreille ",
"l’ envie nous y persécuterait et peut-être parviendrait -elle à le nous donner de l’ humeur la grande existence à le parme aura je l’ espère quelques nuances de nouveauté même à le vos yeux qui ont vu la cour de le prince eugène il serait sage de la connaître avant de s’ en fermer la porte ne croyez pas que je cherche à le influencer votre opinion quant à le moi mon choix est bien arrêté: j’ aime mieux vivre dans un quatrième étage avec vous que de continuer seul cette grande existence "
] |
alors emportez -le schomberg chargea maugiron sur son épaule et suivit quélus et d’ épernon alors grillon prit la main de le roi et se penchant de nouveau à le son oreille sire dit -il remettez l’ épée à le fourreau moi par exemple dit le roi il le faut sire et l’ accent de crillon domina la voix chancelante de le monarque mais pourquoi donc | [
"insista cependant à le nom de vos aïeux à le nom de votre couronne je vous le demande à le genoux et le chevalier était descendu jusqu’ à la prière à son tour cherchait à le voir le visage de le gascon mais quel est donc cet homme ",
"s’ écria -t-il crillon répondit tout haut votre seigneurie a amis moi et lui ventre-saint-gris mon cher crillon s’ écria à le son tour le gascon que dites -vous donc là je ne connais pas ce gentilhomme ",
"crillon ôta son chapeau ce gentilhomme dit -il se nomme le roi de PROPN et à ces mots le gascon à son tour laissa échapper un cri puis il jeta son épée loin de lui v la franchise presque brutale de crillon ne plaisait que médiocrement à le roi PROPN voulait bien courir les rues avec ses mignons et un masque sur le visage enlever les filles rudoyer les bourgeois se conduire en un mot comme un page ou un lansquenet mais à la condition de garder l’ incognito ",
"aussi lorsque crillon l’ eut qualifié de roi de france s’ écria -t-il furieux vous êtes fou crillon non sire mais quel est donc ce gentilhomme le gascon s’ avança et mit un genou en terre puisque votre majesté dit -il a eu la générosité de croiser le fer avec moi elle poussera cette générosité jusqu’ à le bout que voulez -vous dire monsieur ",
"le gascon poursuivit je viens de loin j’ arrive à le blois tout exprès pour obtenir une audience de sa majesté le foi car j’ ai une mission à le remplir auprès de lui et cette mission qui vous l’ a donnée la voix de le gascon devint émue et grave feu le roi charles à son lit de mort henri tressaillit ",
"mon frère dit -il vous avez connu mon frère j’ ai baisé sa main royale sire eh bien monsieur dit le roi qui que vous soyez je vous autorise à le remplir votre mission ",
"sire reprit le gascon nous sommes en plein air et votre majesté prétendait tout à l’ heure qu’ elle avait froid c’ est vrai eh bien venez à le château pas aujourd’hui sire et pourquoi donc cela monsieur parce que dit le gascon avec calme il y a ici êtres sans défense un vieillard et une jeune fille sur laquelle les mignons de votre majesté ont de coupables projets et que j’ ai pris ces êtres sous ma protection ces mots irritèrent l’ orgueil de le roi ",
"hé qui donc êtes -vous monsieur dit -il vous qui protégez je jure de dire mon nom à le votre majesté lorsqu’ elle m’ aura accordé l’ audience que je sollicite et si je voulais le savoir tout de suite s’ écria le roi dont la voix s’ altérait mais grillon un moment silencieux s’ interposa ",
"ah dit -il puisque vôtre majesté veut bien m’ appeler son ami elle ne refusera pas à ce gentilhomme dont je réponds âme pour âme et corps pour corps de lui accorder ce qu’ il demande et si je refusais moi le roi alors dit froidement crillon je conseillerais à le ce gentilhomme de se taire et d’ attendre que votre majesté lui fît appliquer la torture crillon crillon dit le roi vous parlez bien librement à le votre roi sire dit naïvement le bon chevalier si tous les sujets de votre majesté s’ exprimaient comme moi vous seriez le plus grand roi de le monde car vous avez le cœur bien placé en dépit des courtisans qui rampent à le vos pieds cette fois crillon avait touché juste "
] | [
"nous mangeons lunes inutiles infinis superflus PROPN remet à le leur place de trop banales beautés elle les néglige les charmes deviennent dérisoires misérables dès qu’ on les néglige ",
"vous m’ auriez parlé de cela tous les jours si vous l’ aviez voulu je remarquai de l’ agitation et un peu de reproche dans son accent c’ était là ce qui lui tenait à le cœur je m’ avisai encore d’ une autre sorte de réponse pour me justifier car rien ne rend aussi niais que les mauvaises excuses ",
"il était bien tel que l’ avait rêvé le général pour sa part PROPN était orgueilleux de son père qui avait une brillante et pure renommée m. de qui s’ était illustré dans combats dont l’ ambition était momentanément satisfaite avait conscience de sa valeur et portait haut la tête a ans c’ était un beau soldat avec la grâce et la dignité de le gentilhomme la gloire lui avait versé l’ oubli de ses chagrins ",
"il descendit en comptant les marches en mettant le pied sur la sixième marche il vit la pierre remonter et se refermer d’ elle-même –parfait se dit -il voici qui est on ne peut plus simple il s’ agit de l’ ouvrir maintenant il était dans l’ obscurité ",
"cabeza de aurait pu témoigner ce qu’ il laisse entendre est terrible mais il ne s’ attarde pas considérant en homme de son temps que ce qu’ il subit n’ est rien en comparaison de les souffrances de le christ le tourment que lui avaient fait endurer les épines avait dû être plus grand que celui que je souffrais alors mais la grande aventure du xx e siècle est là dans ces témoignages de les camps et partout où la science de le mal impose sa loi de fonte rouge ce qui ne laisse de fait pas grand-chose à les auteurs qui suivent privés d’ espaces inconnus et d’ exploits inédits sinon l’ aventure de le rien ou ce qui revient à le peu près à le même l’ aventure de la langue car ce retournement de l’ horizon après que tout a été exploré inventorié cette volte de l’ extérieur vers l’ intérieur de le lointain à le plus proche la langue et c’ est pour cette raison qu’ il faut l’ écouter parler la langue même en porte la nostalgie dans cette métaphore de la jungle de les villes par exemple asphalt jungle selon le cinéaste ",
"PROPN était habitée à le demeurant j’ avais tout à l’ heure vu de le linge à les fenêtres je m’ étais un peu perdu je crois j’ ignorais où je me trouvais par rapport à la mer qui dit mer dit port et donc bateau et donc chez moi ",
"messire larron lui cria don-felippe qui crut avoir affaire à le quelque détrousseur de nuit arrêtez -vous et répondez à un honnête gentilhomme qui vous fera sentir la pointe de son épée si vous essayez de lui échapper en disant cela don tira son épée hors de le fourreau et s’ approcha de l’ inconnu qui s’ était arrêté à le son commandement c’ était un homme entre âges vêtu d’ un habit de couleur sombre tel que pouvait en porter à le cette époque un artisan aisé un marchand ou un petit bourgeois mon digne seigneur répondit -il sans se troubler je ne suis pas ce que vous supposez je ne suis qu’ un pauvre ménétrier en chemin pour regagner sa maison après avoir péniblement amassé quelques kreutzers pendant sa journée ",
"les cheveux blanchis elle était vêtue d’ une robe à le fleurs bon marché les mollets couverts de varices imposantes les ongles de les mains rongés et la peau crevassée témoignaient des années de plonge interminables elle avait le regard au-delà de la tristesse et de l’ humilité un regard de chien battu d’ épaisses cernes noircissaient ses pommettes PROPN l’ imaginait dans le cadre luxueux –quoique tape-à-l’œil– de l’ auberge ",
"ce petit corps évacué dans une boîte à le peine plus grande qu’ une boîte à le chaussure vous l’ avez sans états d’ âme particuliers passé par profits et pertes et pour une raison simple on ne pleure pas ni ne regrette qui l’on n’ a pas connu inutile de se lamenter sur le grand frère perdu quand ledit grand frère à un mois vous étiez déjà plus grand que lui et puis en y réfléchissant il vous apparaît que s’ il avait vécu c’ en était fait de vous dans cette hypothèse l’ ordre de les naissances eût été bousculé et de vous né par exemple un décembre il n’ eût plus été question ",
"et lorsque PROPN s’ éteint en mourir fut sans doute une délivrance pour lui qui incarnait le meilleur de la tradition intellectuelle allemande et à lequel depuis ans déjà son pays était devenu non pas seulement hostile mais chose plus grave pour un homme de son espèce incompréhensible bref le haut état-major allemand se réunit le avril1942 jour anniversaire de hitler seulement ce n’ est pas pour parler de la paix que les officiers supérieurs sanglés dans leurs grands manteaux inquiets hautains fascinés se retrouvent à le rastenburg mais pour évaluer les modèles concurrents de le panzervi que les firmes et porsche se sont vu confier le soin de construire afin de repousser les hordes blindées frappées de l’ étoile rouge il n’ est pas jusqu’ à le génie mécanique qui n’ ait déserté le pays avec la physique nucléaire la psychanalyse la littérature sourds à les enseignements de le champ de bataille les constructeurs n’ ont rien trouvé de plus original que d’ ajouter partout de le métal "
] |
il aimait la thévenin pour sa grâce sa souplesse son art savant ses œillades et sa voix qui allait à le cœur il aimait elodie qu\ il sentait de nature abondante riche et donnante il aimait julienne hasard malgré ses cheveux décolorés ses cils blancs ses taches de rousseur et son maigre corsage parce que comme ce dunois dont parle voltaire dans la pucelle il était toujours prêt dans sa générosité à le donner à la moins jolie une marque d\' amour et d\' autant plus elle lui semblait pour l\ instant la plus inoccupée et partant la plus accessible exempt de toute vanité il n\ était jamais il n\ était jamais sûr non plus de ne l\ être pas | [
"aussi offrait -il à le tout hasard profitant des rencontres heureuses de le gage touche il tint quelques tendres propos à la thévenin qui ne s\\' en fâcha pas mais y pouvait guère répondre sous le regard jaloux de le citoyen PROPN blaise il parla plus amoureusement encore à la citoyenne elodie qu\\ il savait engagée avec gamelin mais il n\\ était pas assez exigeant pour vouloir un cœur à le lui seul elodie ne pouvait l\\ aimer mais elle le trouvait beau et elle ne réussit pas entièrement à le lui cacher ",
"enfin il porta ses vœux les plus pressants à l\\' oreille de la citoyenne hasard elle y répondit par un air de stupeur qui pouvait exprimer une soumission abîmée aussi bien qu\\' une morne indifférence et desmahis ne crut point qu\\ elle était indifférente il n\\ y avait dans l\\ auberge que chambres à le coucher toutes à le premier étage et sur le même palier celle de gauche la plus belle était tendue de papier à le fleurs et ornée d\\' une glace grande comme la main dont le cadre doré subissait l\\ offense de les mouches depuis l\\ enfance de louis sous un ciel indienne à le ramages se dressaient lits garnis oreillers de plume édredons et de courtepointes cette chambre était réservée à les citoyennes ",
"quand vint l\\ heure de la retraite desmahis et la citoyenne hasard tenant à la main chacun son chandelier se souhaitèrent le bonsoir sur le palier le graveur amoureux coula à la fille de le marchand de couleurs un billet par lequel il la priait de le rejoindre quand tout serait endormi dans le grenier qui se trouvait au-dessus de la chambre de les citoyennes prévoyant et sage il avait dans la journée étudié les êtres et exploré ce grenier plein de bottes d\\' oignons de fruits qui séchaient sous un essaim de guêpes de coffres de vieilles malles ii y avait même vu un vieux lit de sangle boiteux et hors d\\' usage à le ce qu\\ il lui sembla et une paillasse éventrée où sautaient des puces en face de la chambre de les citoyennes était une chambre à le lits assez petite où devaient coucher à le leurs guises les citoyens voyageurs ",
"mais brotteaux qui était sybarite en était allé à la grange dormir dans le foin quant à le jean blaise il avait disparu dubois et gamelin ne tardèrent pas à le endormir PROPN se mit à le lit; mais quand le silence de la nuit eut comme une eau dormante recouvert la maison le graveur se leva et monta escalier de bois qui se mit à le craquer sous ses pieds nus la porte de le grenier était entrebâillée ii en sortait une chaleur étouffante et des senteurs âcres de fruits pourris ",
"sur un lit de sangle boiteux la tronche dormait la bouche ouverte la chemise relevée les jambes écartées elle était énorme traversant la lucarne un rayon de lune baignait d\\' azur et d\\' argent sa peau qui entre des écailles de crasse et des éclaboussures de purin brillait de jeunesse et de fraîcheur PROPN se jeta sur elle; réveillée en sursaut elle eut peur et cria; mais dès qu\\ elle comprit ce qu\\ on lui voulait rassurée elle ne témoigna ni surprise ni contrariété et feignit être encore plongée dans un demi-sommeil qui en lui ôtant la conscience de les choses lui permettait quelque sentiment ",
"rentra dans sa chambre où il dormit jusqu\\ à le jour d\\' un sommeil tranquille et profond le lendemain après une dernière journée de travail l\\ académie promeneuse reprit le chemin de paris quand PROPN blaise paya son hôte en assignats le citoyen poitrine se lamenta de ne plus voir que de argent carré et promit une belle chandelle à le bougre qui ramènerait les jaunets il offrit des fleurs à les citoyennes par son ordre la tronche sur une échelle en sabots et troussée montrant à le jour ses mollets crasseux et resplendissants coupait infatigablement des roses à les rosiers grimpants qui couvraient la muraille ",
"de ses larges mains les roses tombaient en pluie en torrents en avalanche dans les jupes tendues d\\' elodie de julienne et de la thévenin la berline en fut pleine tous rentrant à la nuit en apportèrent chez eux des brassées et leur sommeil et leur réveil en fut tout parfumé lematindu septembre la citoyenne rochemaure se rendant chez le juré gamelin qu\\ elle voulait intéresser à le quelque suspect de sa connaissance rencontra sur le palier le ci-devant brotteaux de les ilettes qu\\ elle avait aimé dans les jours heureux brotteaux en allait porter douzaines de pantins de sa façon chez le marchand de jouets de la rue de la loi ",
"et il était résolu pour les porter plus aisément à les attacher à le bout d\\' une perche selon les guises de les vendeurs ambulants il en usait galamment avec toutes les femmes même avec celles dont une longue habitude avait émoussé pour lui attrait comme ce devait être le cas de madame de rochemaure à le moins assaisonnée par la trahison absence et il ne la trouvât appétissante en tout cas il l\\' accueillit sur le palier sordide à les carreaux disjoints comme autrefois sur les degrés de le perron de les ilettes et la pria de lui faire PROPN honneur de visiter son grenier elle monta assez lestement et se trouva sous une charpente dont les poutres penchantes portaient un toit de tuiles percé d\\' une lucarne on ne pouvait s\\' y tenir debout ",
"elle assit sur la seule chaise il y eût en ce réduit et ayant promené un moment ses regards sur les tuiles disjointes elle demanda surprise et attristée est là que vous habitez maurice vous n\\ avez guère à le y craindre les importuns il faut être diable ou chat pour vous y trouver y ai peu d\\' espace répondit le ci-devant et je ne vous cache pas que parfois il y pleut sur mon grabat "
] | [
"le dessin de léonard de vinci pour un pont sur la corne d\\' or existe bel et bien et est conservé à le musée de la science de milan les lettres de michel-ange à son frère buonarroto ou à le sangallo citées ici sont authentiques je les ai traduites de son carteggio les plans de sainte-sophie envoyés à le sangallo par michel-ange se trouvent à la bibliothèque apostolique vaticane dans le codex esquisse projet un pont pour la corne or attribuée à le michel-ange a été récemment découverte dans les archives ottomanes tout comme inventaire de les possessions abandonnées dans sa chambre anecdote de dinocrate apparaît bien dans vitruve à le début de le livre ii des eléments d\\' architecture ",
"pensez à le moi cependant et lorsque quelque beau hasard tentera votre courage souvenez -vous qu’ il y a ici une pauvre femme qui prie pour vous et se désole de vous savoir en péril madame d’ était fort irritée et revenait avec insistance sur des conseils que son fils avait déjà dédaignés quelle mouche te pique lui écrivait -elle et qu’ as-tu à le faire avec ces hongrois qui méritent d’ être fouettés de verges comme des enfants indisciplinés laisse -les à le plus vite et reviens à le tire-d’aile méchant pigeon voyageur car tu trouveras ici: bon souper bon gîte et le reste cette façon badine et presque provocante de parler des choses les plus sérieuses irritait george et par contradiction peut-être l’ affermissait dans sa résolution pourquoi se disait -il me parle -t-elle donc sans cesse de ce qu’ elle ne comprend pas ",
"prends une orange et allons -nous -en finit -elle par dire à le son enfant avant le dessert à le bout de patience et choquée de la tenue de son voisin l’ ecclésiastique à le benedicite qui ragaillardi par le dîner et le coude avancé près d’ elle se tapotait l’ épaule avec la carte de les vins elle remonta le grand escalier en frôlant un capucin qui plaqué contre la loge de le portier immobile tendait à les passants une bussola; et par les longs corridors s’ apercevaient dans des coins des malles de prélats ayant l’ apparence de boîtes d’ argenterie en maroquin rouge gaufrées d’ or elle arriva à sa chambre où elle s’ enferma avec son fils le jour baissait; et avec le jour qui baissait revenait en elle le sentiment de tristesse dont certains tempéraments de femme ne peuvent se défendre à la venue de le soir à le moment défaillant à l’ heure tombante de la journée peu à le peu elle était envahie par cette espèce de mélancolie songeuse instinctivement peureuse que donnent à les malades la crainte de l’ ombre et la menace de la nuit elle prit son fils sur ses genoux ",
"vous ne vous êtes pas entendus il y a eu bagarre alors qu’ il se trouvait devant la croisée tu l’ as chopé par les chevilles il a perdu l’ équilibre et voilà tout les yeux de dubœuf gros sel s’ exorbitent —quelqu’un t’ a aperçu dans l’ escalier quelqu’un qui t’ a formellement reconnu d’ après de les photos quelqu’un qui témoignera sois prudent sans quoi la préméditation pourrait être établie et avec ton pedigree tu risques d’ aller éternuer dans le son un matin il se lève à le demi béru attentif le rive d’ une poigne de fer à son fauteuil ",
"vous êtes entré ici tellement ému que vous en avez perdu toute prudence et que vous avez prononcé un nom que vous voudriez peut-être taire maintenant vous m’ avez demandé si j’ avais aperçu quelquefois une jeune dame qui demeure dans cette maison cette jeune personne est alice de lostange l’ y veniez -vous chercher ou est -ce chez moi? alice de lostange m’ écriai -je à le mon tour ",
"l’ enfant restera ici en lieu sûr m. de PROPN veillera sur ses premiers pas voulez -vous qu’ il apprenne plus tard que j’ ai lâchement abandonné son père alors qu’ il payait de sa liberté de sa vie peut-être un passé dont tout le poids devait retomber sur moi allons sandick vous n’ y avez pas songé ou vous me prenez pour une autre avant de m’ appeler mme d’ aubans on me nommait la princesse charlotte je n’ étais pas née pour être heureuse décidément ",
"boire à le même la bouteille était chose si peu dans les habitudes de bernard que cette action indiquait un dérangement considérable dans l’ équilibre de son esprit PROPN buvait à le même la bouteille guillaume impossible –et il buvait comme cela sans rien dire? demanda marianne –si fait reprit la bonne femme il m’ a dit à le contraire comme cela: mère tellier faites-moi le plaisir d’ aller jusqu’ à la maison vous direz à le catherine que je lui écrirai bientôt –comment ",
"car il ne pensait communément que sur dimensions mais les solutions de les manuels lui tenaient lieu de raisonnement tel quel il aima clo-clo l' engrossa l' épousa il n' y aurait pas eu grand mal s' il s' en était tenu à ce trio de sottises et il pouvait à son usine gagner assez largement la vie de à le personnes clotilde de son côté n' était pas incapable d' aider à le pot-au-feu avec son aiguille ",
"mais j’ ai un cousin qui –je comprends j’ aurai peut-être à le vous en faire offrir une d’ ici quelques jours faites-moi penser à le cela et m. a -t-il enfin la croix pas encore il n’ a donc pas versé la somme nécessaire entre vos mains ",
"aussi on est convenu de l’ exprimer simplement par un mélange de blanc et de noir dans les vêtements cela veut dire absolument la même chose il ne s’ agît que de s’ entendre 5e période il n’ y a plus qu’ une douce mélancolie qui durera maintenant toute la vie semaines cette touchante et gracieuse impression se manifeste par des vêtements entièrement blancs mais unis; on souffre moins de la perte que de la privation actuelle d’ un époux "
] |
comment morte? qui est -ce qui l’ a tuée la cuisinière comme fascinée par cette voix sortie de l’ ombre immobile n’ osant pas même tourner la tête recevait chaque parole en pleine face avec la chaleur de l’ haleine –le fou dit -elle enfin oui monsieur le russe et il s’ est suicidé après bien sûr le voilà maintenant qui barre le seuil avec son grand corps de démon si mou si lourd je n’ arriverai jamais à le déplacer a toute seule et il a encore sa cochonnerie de revolver entre les doigts il est encore capable de nuire la sale bête | [
"elle eut un petit gémissement de dégoût et reprit sur un ton de prière enfantin: non monsieur je ne veux pas qu’ on le trouve là c’ est impossible pensez donc! si vous ne m’ aidez pas j’ emporterai plutôt mademoiselle j’ aimerais mieux la voir n’ importe où pauvre chérie elle serait plus à l’ aise à le coin d’ une haie oui à le même dans l’ herbe comme un oiseau mort en plus de le russe voyez -vous la maison ne lui valait rien je le sais elle étouffa un sanglot puis se tut tout à le fait soudain craintive la nuit où elle enfonçait son visage ruisselant de larmes semblait plus vide que jamais ",
"la respiration même de le prêtre était devenue imperceptible un moment elle crut discerner le contour de le visage si proche de le sien la mobilité de le regard sa lueur pâle mais la voix partit d’ un autre côté sur sa gauche elle semblait sortir de le mur –ayez donc la bonté de me donner la main dit cénabre je crains de ne pouvoir faire un seul pas ",
"elle se sentit saisir le bras avec une force convulsive il se mit à le monter à ses côtés lentement pesamment comme s’ il eût repoussé de le front à le grand-peine un poids immense et lorsque la porte ouverte de nouveau la lumière vint frapper ce visage pétrifié par une anxiété plus qu’ humaine si grande que fût la terreur de la pauvre fille elle ne retint pas un cri de pitié mon dieu laissons cela je m’ en tirerai bien moi-même aidez -moi seulement à le mettre la chérie sur son lit seigneur sa pauvre petite tête n’ est qu’ une plaie ",
"prenez -la sous les bras monsieur le cœur me manque aussi je n’ aurai pas la force toute seule un instant permettez dit cénabre avec calme oui patientez encore une minute ou pour l’ instant je ne puis être encore utile à le rien ",
"je ne vous vois même plus madame à le genoux près de le misérable corps étendu la cuisinière essayait de soutenir à le creux de son bras replié la nuque fracassée mais à le travers sa stupeur et son désespoir la voix de cénabre vint la frapper en pleine poitrine elle se leva d’ un mouvement instinctif absurde comme pour faire face à la douleur souveraine qui venait de parler plus haut que la mort à le peine le prêtre avait -il en entrant debout sur le seuil embrassé la scène d’ un regard ainsi qu’ un homme qui sait ce qu’ il cherche ne se laissera plus détourner à le présent il examinait le corps étendu de mlle de clergerie avec une attention sévère qui glaça d’ abord fernande ",
"mais s’ approchant elle remarqua presque aussitôt avec son habituel sang-froid que le regard qu’ elle croyait fixe flottait au-dessus de la petite victime ne s’ attachait plus à le rien alors la cuisinière haussa les épaules saisit brutalement chantal entre ses bras lorsqu’ il entendit rebondir sur le lit le lamentable fardeau cénabre eut une espèce de gémissement sinistre et fit un pas en avant il le fallait bien excusez -moi dit la grosse femme tout honteuse même si légère j’ ai eu du mal j’ ai les bras cassés ",
"on voudrait plutôt la porter à le genoux comme un saint-sacrement et encore voyez -vous pauvre chérie elle est à le présent seule entre nous elle peut être contente demain les journaux vont parler les langues marcher monsieur on ne m’ ôtera pas de l’ idée qu’ elle a voulu cette mort-là pas une autre PROPN ",
"elle n’ était jamais assez humiliée elle ne désirait que le mépris elle aurait vécu dans la poussière ce russe c’ était le plus méchant de nous tous sûrement alors c’ est de lui qu’ elle aura souhaité recevoir sa fin jamais elle n’ a raisonné comme vous ou moi pauvre ange et maintenant les gens vont hocher la tête faire des cancans on dira qu’ elle était folle ou pis elle aura tout renoncé monsieur je vous dis même sa mort le prêtre restait debout sous la lumière dure aucune sagesse humaine ni même le génie de la compassion n’ eût rien trouvé à le lire sur les traits immobiles qu’ une volonté prodigieuse à l’ agonie sculptait de le dedans marquait de le signe de l’ éternel ",
"une minute une longue minute la balance oscilla entre la morte toujours vivante et ce vivant déjà mort –approchez -vous madame dit -il enfin à le voix basse comme s’ il ménageait jusqu’ à son souffle il tourna vers elle sa face aveugle et tout à le coup elle crut voir se détendre l’ arc de sa bouche le pli de ses joues s’ effacer le visage entier s’ assombrir mais il remua ses épaules ainsi qu’ un homme qui reprend son fardeau et presque aussitôt elle entendit ces paroles surprenantes –madame êtes -vous en état de réciter le pater –oui monsieur l’ abbé fit -elle humblement "
] | [
"des mensonges probablement coups sonnèrent à l’ horloge de l’ école voisine julie ramassa sur la table les gants de coco le sac de lucie les leur jeta à la volée filez en vitesse dit lucie suffoquée et si je ne reviens pas risqua coco vatard d’ un ton de défi ",
"accélère en passant devant le comptoir patientent silencieux hommes à les yeux rouges vêtus de jeans et de grosses doudounes noires salue la femme monosourcil d’ un geste de la main et celle-ci le voyant débouler alors qu’ elle le sait d’ astreinte devine qu’ un patient de la réa vient de devenir un donneur en puissance se contente de répondre à son salut d’ un regard l’ arrivée de l’ infirmier coordinateur dans l’ établissement est toujours une séquence délicate les proches de le patient ignorants de ce qui se prépare pourraient l’ entendre annoncer à des tiers les raisons de sa présence et faire le rapprochement avec l’ état de leur enfant de leur frère de leur amant et prendre de plein fouet cette nouvelle ce qui n’ augurerait rien de bon pour les entretiens à le venir dans son antre révol debout derrière son bureau tend à le thomas le dossier médical de simon limbres dans un haussement de sourcils ses yeux s’ agrandissent son front se plisse et s’ adresse à le lui comme s’ il poursuivait leur dialogue téléphonique un gosse de ans examen neurologique aréactif",
"nous te le dirons en temps et lieu va te recueillir sur la tombe de ton ami va voir et pour leur présenter tes condoléances nous organiserons la chose promène -toi dans le parc et va voir la mer elle est à le arrivé à la porte il se retourna:«ce qui s’ est dit dans cette pièce n’ a jamais été dit toi et moi ne survivrions pas une journée si un seul mot de notre conversation sortait seulement dans le couloir ne l’ oublie pas te garde se fit un programme sur le coin de la table de la cuisine sous le regard attentif d’ ank et crobio revint le lendemain avec un programme révisé à la baisse par ram il expliquait que l’ aéroport et le palais étaient des sites ultrasensibles on ne s’ en approche pas il ne faut simplement pas y songer dans le coin on tire à le vue si on passe un doigt à le travers le grillage d’ enceinte ",
"un chat entra par la fenêtre entrouverte une bête tricolore noire blanche et jaune c’ est PROPN dit elle est belle n’ est -ce pas ",
"vous rencontrez des gens de toute sorte j’ ai plutôt affaire à des misères sans nom à des étrangers qui croient que je veux les expulser à des cas sociaux exhibant leur pauvreté comme pour me la reprocher à des assistantes de romancières agacées de ma sollicitude elle sourit PROPN réclama de le thé elle se mit à en avaler tasse sur tasse ",
"le prétendant avait tenté son entreprise sur l’ angleterre comme tous les aventuriers partis d’ écosse il avait rencontré une froideur inattendue et cette défiance obstinée d’ une race d’ hommes contre une autre qui triomphait des aspirations et des espérances semblables les jacobites anglais n’ avaient pas soutenu l’ effort de les chefs montagnards les chefs montagnards avaient exigé qu’ on reprît le chemin de l’ écose leur bon sens pratique et leur patriotisme ombrageux l’ avaient emporté sur la volonté de leur jeune chef ",
"cela ne servait à le rien nous en étions persuadés d’ avance mais nous devions lui faire connaître notre opinion une lueur jaillit en éclairant la pièce dans toute sa profondeur sursauta un peu assez loin encore un bruit sourd commençait se prolongeait en roulement PROPN dit avec vivacite –ne restez pas près de cette fenêtre ",
"ne vous semble -t-il pas qu’ ils aient un caractère personnel margaret s’ était laissée tomber sur un siège si pâle qu’ elle semblait prête à le défaillir g. murmurait -elle villiers ah! je le savais bien s’ écria que vous traduiriez comme moi ces lettres énigmatiques mais regardez -les de plus près n’ est -il pas certain qu’ elles ont été tracées par une main encore inexpérimentée par la main d’ un enfant oui oui c’ est certain quand mon frère est disparu il avait ans à le peine et à le atché il n’ avait pu recevoir vous le comprenez qu’ une instruction de les plus rudimentaires ",
"c’ est pour elle le plus grand crime social car pour elle il implique tous les autres en effet ou la femme profane son amour en continuant d’ appartenir à son mari ou elle rompt tous les liens qui l’ attachent à sa famille en s’ abandonnant tout entière à le son amant elle doit opter car la seule excuse possible est dans l’ excès de son amour elle vit donc entre forfaits elle fera ou le malheur de son amant s’ il est sincère dans sa passion ou celui de son mari si elle en est encore aimée est à le cet épouvantable dilemme de la vie féminine que se rattachent toutes les bizarreries de la conduite de les femmes ",
"toute à se dévouer à le celui qu' elle aimera un petit cœur d' or et avec ce cœur-là pour dot millions dit en fronçant le sourcil c' est peut-être trop peu? fit l' américain en souriant comme s' il se méprenait sur le sentiment de le marquis mais elle peut regarder comme à le elle une partie de ce que je possède "
] |
de justes noces cela va vous changer beaucoup prenez garde de les faire craquer à le moins —insolent est -ce que j' engraisse? et elle tourne sur elle-même ainsi qu' elle a accoutumé quand elle se juge plus admirable sa toilette l' est aujourd'hui par la décence la discrétion à le quoi le souci de m. le marigo n' est peut-être pas étranger car tous les poissons ne se prennent pas à la même boëte | [
"enfant infortuné des flandres c' est contre vous sans doute que fut liée cette conjuration de le drap et de la fourrure qui va de le noir à l' auburn en passant par l' encre-de-chine et si vous en tâtiez dieudonné comme je fis tantôt dans le vestibule vous sauriez combien c' est agréable cette peau de bête à le long poil c' est contre vous encore que fut édifié ce chapeau aussi ténébreux que les projets de notre amie et qui fait une varangue sur son front tout le haut de sa face en est noyé d' une ombre cendreuse où reluisent ses yeux d' aventurine—ces yeux qui ont l' air de penser quelque chose et qui ne pensent même pas à le rien ces yeux dont vous aussi monsieur après bien d' autres ",
"vous vous obstinez sans doute à le découvrir le sens à le peupler le vide mystérieux tout de même qu' enfant vous vouliez voir l' homme dans la lune —mais vous ne regardez pas la peinture dit -elle car nous sommes dans une de ces petites expositions éternelle revanche des aveugles dont à le chaque printemps il y a et en france seulement —merci lui dis-je; et le diable m' emporte si je sais ce que je venais faire ici ou plutôt je le sais enfin c' est mon coeur qui m' entraînait vers vous ",
"a ces mots un rire léger voltige sur sa bouche —vous êtes gentil aujourd'hui répond -elle et je songe qu' il y a longtemps que je n' ai été vous voir vous demeurez toujours à la même place j' ai quelques raisons de ne pas recevoir nane chez moi dans le moment et je lui réponds avec autant de franchise mais peut-être moins d' ingéniosité qu' odysseus: —certainement ma chère amie c'est-à-dire non ",
"mon valet de chambre faisait sa première communion ou plutôt sa fille alors il est tombé malade; et par économie je me suis logé à l' hôtel pour ne pas être seul de le côté de saint-sulpice l' hôtel je veux dire connaissez -vous ça? c' est un hôtel très chic un hôtel belge j' ai entendu parler dit mon amie d' un air vague et saint-sulpice c' est bien où il y a des tours qui se flanquent les jambes en l' air ",
"—enfin où il y a un échafaudage pour les tenir et il faut aller vous voir la —certainement dès que vous aurez l' âge canonique les dames n' y sont pas reçues avant celui de ans —eh bien s' écrie nane saisie ",
"mais il n' y a donc que des curés dedans —oui quelques évêques aussi; avec leurs mères leurs bonnes allemandes —ecoutez mon cher c' est pas la peine de charrier si vous ne voulez pas qu' on aille vous voir c' est pesé on n' ira pas mais vrai il fut un temps c' est quand je vous aimais ",
"—vous ne m' aimez plus sans doute mais il y a la clo' la petite clo' ni moi non plus la clo' est une personne jeune encore qui était venue passer quelques heures chez moi il y a quelques mois elle s' est un peu attardée; et comme la saison a changé elle n' ose plus sortir à le cause que sa robe est trop claire —vous êtes bête mon pauvre ami! ne le répétez pas et puis elle n' est pas déjà si mal la petite clo' ",
"si vous la voyiez le matin faire des cabrioles sur le lit avec ses jambes blanches il y a de quoi béer —bée et je vais vous dire une bonne chose à le lieu de venir chez moi si vous voulez que je passe chez vous un de ces jours on pourrait faire une promenade charmante —que vous n' avez jamais faite —pensez -vous —vous n' êtes jamais montée à les tours notre-dame mais vous ne parlez que de tours mon pauvre ami ",
"de le reste c' est vrai: je n' y suis jamais montée quand j' étais gosse maman me promettait toujours mais c' était pour le jour que je serais sage sans attendre jusque -là mardi prochain h. vous irait -il colle là-dessus je vous laisse rendez -vous avec dieudonné à le thé de la rue martin a revoir "
] | [
"l’ enfant je le vois dans les bras de gertrude il m’ appelle il tend vers moi ses petites mains me voici mon fils me voici se précipita vers la fenêtre à le lieu de voir à ses pieds la cime touffue de les arbres de la forêt de soignes il lui semblait être en face de sa maison en flammes l’ image d’ hubert l’ appelait et dans son impuissance de briser l’ obstacle se dressant entre lui et l’ enfant qu’ il voulait sauver il déchirait ses ongles il ensanglantait ses mains multipliant d’ inutiles efforts pour desceller les barres de fer de la croisée ses cheveux se hérissaient sur son front livide sa bouche convulsive laissait échapper de sourds blasphèmes cet hugo qui quelques jours auparavant possédait une beauté fière et virile paraissait subitement tombé à le dernier échelon de l’ humanité souffrante ",
"à le bout de quelques minutes l’ escalier cria sous le pas pesant de victoire aimée souffla la chandelle et se tint immobile dans l’ angle de la porte bientôt elle distingua de l’ autre côté de la cloison la respiration courte de la grosse fille victoire avait appliqué son œil à la serrure et elle épiait sa nièce le silence et l’ obscurité de la chambre la rassurèrent probablement car elle murmura à le voix basse elle a éteint sa lumière et elle dort nous pouvons nous coucher ",
"PROPN frappa petits coups discrets contre la vitre comme s’ il toquait à une porte leva les yeux pour le regarder et il comprit tout de suite que la personne qu’ il avait devant lui n’ avait plus rien à le voir avec la jolie jeune femme coquette qu’ il avait rencontrée le samedi précédent la de manchester avait repris le pas sur la fleuriste parisienne bonsoir dit -il en s’ approchant de la table les yeux de madeline étaient rougis par le manque de sommeil et brilaient de fatigue ",
"je crois –tu dois en être sûr je suis elle glisse son bras sous le mien et me voilà heureux pour quelques instants et puis dès que nous nous séparons dès qu' elle s' éloigne je retourne à mes spéculations hasardeuses ",
"PROPN comptait les instans moi je l’ avoue j’ avais presqu’ autant d’ impatience quand son père qui demeurait à le lyon lui fit écrire qu’ il était très-mal et qu’ il désirait le voir avant de mourir PROPN supplia mes parens de nous unir avant son départ pour pouvoir m’ emmener avec lui il semble qu’ un triste pressentiment lui présageait que nous ne nous reverrions plus je fus désolée de son absence ",
"m’ étonnerait qu’ il fasse faux bond aujourd’hui il ne fait pas faux bond à le midi il rapplique c’ est un rabougri de piges haut comme pommes avec une canne une moustache en brosse à le dents et un pince-nez l’ air d’ un toulouse-lautrec qui aurait été raté l’ autre n’ étant déjà pas tellement bien venu mais tous avec leur talent et leur esprit emmerdant les messieurs univers vaselineux et avantageux ",
"si ce temps durait ce qui était à le prévoir et à le souhaiter nous n’ aurions pas à le changer une seule fois nos amures et seulement à le mollir les écoutes en douceur pour nous élever jusqu’ à les travers de tristan d’ acunha la vie à le bord était très régulière très simple et ce qui est acceptable en mer d’ une monotonie non dépourvue de charme la navigation c’ est le repos dans le mouvement le bercement dans le rêve et je ne me plaignais pas de mon isolement peut-être ma curiosité eu ̂t-elle demandé à se satisfaire sur un seul point pourquoi le capitaine PROPN était -il revenu sur son premier refus à le mon égard interroger là-dessus le lieutenant eût été peine perdue d’ ailleurs connaissait -il les secrets de son chef cela ne relevait pas directement de son service et je l’ ai marqué il ne s’ occupait de rien en dehors de ses fonctions ",
"elle s’ exécutera et j’ entends ne pas être importunée jusqu’ à le ce que tout soit terminé je ne veux pas plus de récriminations que de réceptions as -tu envoyé les lettres pour prévenir que dorénavant je ne serai plus chez moi le samedi soir? —oui madame —très bien ",
"le médecin constata que la mort remontait à le minuit .une lettre adressée à le m.duretour fut trouvée sur la table de le suicidé elle ne contenait que cette ligne je vous laisse et je vous confie le petit voici la saison de les guillemots d’ avril à la fin de mai avant que les baigneurs parisiens arrivent on voit paraître soudain sur la petite plage d’ étretat quelques vieux messieurs bottés sanglés en de les vestes de chasse ils passent ou jours à l’ hôtel hauville disparaissent reviennent semaines plus tard puis après un nouveau séjour s’ en vont définitivement .on les revoit à le printemps suivant .ce sont les derniers chasseurs de guillemots ceux qui restent des anciens ",
"il essaya de se lever —à boire demanda -t-il en titubant vers la toilette —mais tu as de l’ eau dans la carafe mon ami —non non pas de cette eau-là —pourquoi ce caprice je veux boire l’ autre celle-ci il retomba sans forces "
] |
franchement vous retardez mon cher! regardez nous sommes à le rome avant-hier soir dans l' intimité de le tête-à-tête et le silence de l' atelier d' ethal je me suis fait raconter en détail la fin mystérieuse de m. de burdhes dans laquelle fut si bizarrement compromis qui vit de le jour à le lendemain se fermer devant lui tous les clubs de londres et promène maintenant à le travers l' asie les millions de m. de burdhes et la tare d' une réputation à le jamais sombrée dans ce bar m' avait traîné cette nuit de l' autre mois pour entendre harry raconter l' aventure nous n' avions pu tirer de le gros entraîneur que de balbutiants propos d' homme ivre idioties obscènes coupées de lourds hoquets et de jurons saxons cet apoplectique ivrogne avait vomi sur thomas sans l' atteindre et les salauderies éructées à le propos de welcôme avaient souillé mon imagination et attristé mon souvenir sans pourtant détruire la mélancolique et noble image que l' irlandais avait laissée en moi les insanités de ce bookmaker m' avaient seulement mis en défiance et juste assez inquiété | [
"m. de avait été trouvé assassiné dans une petite maison de les environs de PROPN avait l' habitude de se rendre et où tous et d' autres encore se retrouvaient soi-disant pour célébrer les rites d' un culte inconnu rapporté de l' extrême-orient par m. de burdhes cet excentrique avait la prétention d' imposer à le monde une religion nouvelle et le jeune welcôme alors dans la fleur de ses ans était non seulement un de les affiliés de la secte l' adepte favori le disciple préféré de l' original instigateur de le culte mais il en était aussi héritier si bien que le matin où m. de burdhes fut trouvé étranglé dans le sanctuaire de héritait de millions il est vrai que le jeune irlandais avait passé cette nuit-là à le cercle et qu' un éclatant alibi déroutait tout soupçon mais la mort tragique de m. de burdhes ne le mettait pas moins à le ans à la tête d' une de les grosses fortunes de les trois-royaumes et invoquant la fameuse théorie criminelle de le cui prodest toute la société s' arma de rigueur vis-à-vis de le jeune millionnaire ce fut l' exclusion d' em",
"j' écris monsieur parce que anglais ou plutôt hollandais d' origine mais habitant PROPN depuis des années de burdhes avait eu cette originalité suprême de se faire naturaliser français option de nationalité qui lui attirait l' universel mépris de PROPN mais les fêtes qu' il donnait fois par an dans charing-cross et son excentricité même de fondateur de religion l' imposaient malgré tout à un monde de morgue et d' élégance épris de faste et d' individualités violentes l' anglais a le plus grand respect de la liberté d' autrui: toute manifestation d' énergie et de personnalité est faite pour lui plaire car elle satisfait en lui un goût d' indépendance inhérent à la race et c' est déjà être anglais que de mépriser les idées et les mœurs adoptées par les autres pays mais c' est l' être tout à le fait que de se distinguer et se particulariser par des manies affichées et l' insolence d' habitudes bien à le soi m. de réalisait toutes les conditions requises pour intéresser et même garder la faveur de PROPN quoique naturalisé français ",
"mais se permettre de mourir assassiné et de le même coup faire millionnaire un irlandais sans fortune et d' une compromettante beauté de pâtre grec la société de PROPN fit payer à le welcôme et le scandale de la fortune imprévue et celui de la fin mystérieuse le cant anglais qui avait supporté le disciple de m. de burdhes n' en accepta pas l' héritier dut voyager les voyages c' est l' exil volontaire il voyagera toujours maintenant et sans trop préciser ses insinuations mais avec un art félin dans le sous-entendu et le dangereux emploi de les hypothèses toute une science trouble de le jeu de les probabilités ethal devenu semeur de doutes ethal de son débit monotone et lent comme détaché achevait de m' emplir d' épouvante et d' émonder mes dernières illusions une espèce de dormeur éveillé que ce grand seigneur hollandais toujours abruti d' opium et qui semblait avoir dans ses yeux vitreux et son teint exsangue gardé toute l' opprimante léthargie de les poisons d' orient dans les derniers temps de sa vie ce de burdhes combattait ses terribles besoins de sommei",
"PROPN l' avait beaucoup connu et quand on évoquait devant le maniaque le péril de ces promenades nocturnes j' en ai vu bien d' autres en orient répondait -il avec un haussement d' épaules il ne peut m' arriver rien à le moi et puis j' aime les aspects de coupe-gorge le sinistre moderne de le fleuve après minuit et l' abandon de ces quais de ces avenues et c' était avec un pétillement dans les yeux une description presque amoureuse d' une lueur falote de réverbère d' un angle de rue suspecte ou d' un cab immobile arrêté sur la berge et se reflétant dans l' eau puis il s' arrêtait tout à le coup comme en ayant trop dit et rien n' était plus tristement éloquent que ses silences ce de burdhes aimait passionnément le silence et la nuit! est -ce dans une ces périlleuses sorties que de burdhes fut victime de quelque agression nocturne ",
"la complicité d' un de les initiés de la foi nouvelle ouvrit -elle à le contraire le pavillon de woolwich à des assassins anonymes mais le mystère qui enveloppait sa vie se fit encore plus dense autour de sa mort ce fut une fin tragique obscure fleurant à la fois le crime et l' au-delà le meurtre en tout cas fut commis par un être à le courant de les pratiques et de les habitudes de la victime car m. de burdhes fut frappé à le milieu de ses dévotions une nuit qu' il s' était rendu à la petite maison de le culte et y veillait pour l' accomplissement de quel rite avec qui ou seul? prévenu en toute hâte par thomas je fus introduit par lui dans le temple la police déjà sur les lieux avait respecté la position de le cadavre je n' avais jamais pénétré dans le fameux pavillon ",
"nul désordre dans le vestibule et les pièces que nous traversâmes d' abord une simple décoration d' énormes paons de faïence posés à le même de les murs peints en jaune d' or la troisième pièce méritait seule attention thomas atterré était demeuré à le seuil! cette chambre je la vois encore comme si c' était hier une tapisserie louis en faisait le tour c' étaient dans un jardin de terrasses et de colonnades des guerriers costumés à la romaine avec des déesses à les tuniques astragalées d' alors mais une étrange décoloration avait noirci les visages et les chairs singulièrement éclairci les étoffes si bien que sur le ciel devenu roux à le milieu de le gris bleu de les jets d' eau c' étaient non plus des nymphes et des dieux mais des démons à le visage de nègre qui vous fixaient de leurs yeux blancs ",
"un lit très bas on couchait donc dans ce temple un lit très bas et très large étalait presque à le ras de terre des courtines de soie mauve ramagée de fleurs d' or; un monstrueux bouddha veillait à le pied; une psyché empire le reflétait le lit n' était pas défait et dans l' air épaissi d' encens et de benjoin une veilleuse turque brûlait là dans un réduit de soieries d' un rose mat sur un écroulement de coussins de burdhes gisait il était en tenue de soirée ",
"un énorme iris blanc marquait sa boutonnière il était tombé en arrière les genoux plus hauts que le buste et sa tête exsangue à les narines déjà pincées avait roulé de côté mettant en saillie l' arête de les maxillaires et la pomme d' adam la chute avait dû être violente et pourtant les vêtements n' avaient pas été fripés à le peine le plastron de la chemise avait -il été entr' ouvert une de ses mains crispées étreignait la chaînette d' argent d' un merveilleux encensoir ",
"pas une goutte de sang: seulement à le cou à la place où la chair est plus douce et plus blanche une ecchymose violacée tournant à le brun jaunâtre comme une morsure ou la succion d' un baiser long et lent le parfum de la pièce voisine régnait près de le cadavre encore plus tenace et plus fort; il s' y compliquait d' odeurs de poivre et de santal; un peu de fumée bleuâtre montait encore de l' encensoir à le milieu de quelles pratiques de quels rites de religion ignorée la mort avait -elle surpris de burdhes? "
] | [
"qui font blasphémer leur foi par leurs œuvres qui tiennent à le monde à le temps à la terre lorsqu’ il s font profession d’ avoir jésus-christ pour chef et pour modèle l’ éternité pour fin le ciel pour patrie; et qui font ainsi de l’ évangile de le salut la matière de leur jugement et de leur condamnation malheur malheur enfin à ces chrétiens de nom retenus ou excités seulement par la crainte presque toujours de la loi pour ne pas risquer de faire plus qu’ elle ne commande; raisonnant équivoquant sur le précepte pour se dispenser de l’ accomplir; mesurant compassant leur plus ou moins de fidélité sur le seul danger de se perdre; esclaves sous l’ empire d’ un maître et jamais enfants bien nés sous la douce loi d’ un père! ",
"je me souviens ce fut la minute la plus douce de le jour de notre mariage –alors pourquoi doutes -tu? –je ne doute pas j’ ai une confiance absolue en toi même si la vie nous réserve des moments difficiles ce ne sera rien tant que nous serons ensemble appuyés l’ un sur l’ autre –oui notre amour seul compte et tant que le cœur de l’ un sera sûr de le cœur de l’ autre tout le reste n’ est rien il disait ces mots en me regardant profondément dans les yeux les mains emprisonnant doucement ma tête devant lui il me baisait les yeux le front les lèvres avec une sorte de farouche ivresse ",
"il n’ y avait là ni mots ni –l’ aimerais -tu toujours? dit hamstède .»–je ne sais répond néolie faites-lui la même question mais non je me souviens il est parti c’ est marguerite qui l’ emmène marguerite princesse de brabant l’ avez -vous vue mon oncle ",
"–c’ est votre oncle –c’ est lui –en votre présence –devant moi parce qu’ il a deviné le plan de le misérable pour m’ épouser le chantage dont il était capable le scandale qu’ il n’ allait pas manquer de faire qu’ importe la réputation d’ une femme l’ honneur d’ une famille quand une fortune princière est en jeu et qu’ avec de l’ audace on peut s’ en emparer de fragon approuva après un instant de réflexion –cet homme avait tout calcule votre oncle a bien fait de l’ abattre comme un chien dangereux ",
"entre tous les californiens se distinguaient par leur aptitude à le boire de le champagne il y avait là près de son mari ancien douanier une blanchisseuse enrichie dans les lavages de qui buvait de le clicquot à le dollars la bouteille ou jeunes misses frêles et pâles dévoraient des tranches de bœuf saignant de longues mistresses à le défenses d’ ivoire vidaient dans leurs petits verres le contenu d’ un œuf à la coque d’ autres dégustaient avec une évidente satisfaction les tartes à la rhubarbe ou les céleris de le dessert ",
"—oui nous y sommes pour quelques jours encore —vous n’ êtes pas seul —non je suis avec ma sœur nous venons de paris et nous allons à le venise ma sœur est une très fameuse cantatrice qui tire de son gosier autant d’ argent qu’ elle veut ",
"et tu dis que cette femme est jeune et noble jeune comme la rose en boulon et aussi noble que le roi il faut que je la voie il le faut tu m’ entends jamais vous ne pénétrerez seul dans les caves se tiennent ses satellites ",
"et sait -on quels sont ces gens —on dit mais je ne pourrais rien affirmer que c’ est un lord qui voyage avec sa maîtresse je l’ ai aperçu avant-hier quand il a embarqué il a une drôle de tête —et la femme —elle était tellement emmitouflée qu’ on ne lui voyait que les yeux et le bout de le nez —ils ont des domestiques avec eux —non —comment pas même un groom —je ne crois pas et depuis leur embarquement ils n’ ont point paru sur le pont? —non ils ne bougent pas de leur appartement il n’ y a que le capitaine et le steward qui les approchent —bizarre —oui bizarre comme vous dites moi j’ ai dans l’ idée que ces particuliers ont fait quelque sale coup et qu’ ils ont frété le sea-gull pour échapper à la police —mais avant le départ il y a eu une visite à le bord? ",
"moi je suis un homme seulement je suis un homme qui n’ a pas peur attaquez -moi ou laissez -moi passer PROPN répondit par un rire sourd et strident qui fit tressaillir diane mais qui provoqua chez bussy la plus bouillante colère –passage voyons! répéta le jeune homme dont le sang qui un instant avait reflué vers son cœur lui montait à les tempes fit monsoreau passage comment dites -vous cela monsieur de bussy –alors croisez donc le fer et finissons-en! dit le jeune homme j’ ai besoin de rentrer chez moi et je demeure loin ",
"ou alors que leurs soupirs à le eux l’ homme et la femme instaurant un autre ordre de temps mais non pouvait -elle songer se reprenant et le cœur bondissant d’ espoir pas de temps plus de temps l’ éternité sans cesse retrouvée de l’ abandon et de le plaisir l’ écartèlement sous le corps de ce petit gars qui allait pourtant finir par peser de tout son poids sur elle et buter en elle comme s’ il s’ acharnait sur un vieil arbre ou un fût de granit avec sa barbe déjà repoussée qui avait le rugueux de l’ écorce ou de la pierre et ses poils un peu trop abondants sur les épaules le ventre et même le dos qu’ elle ne trouvait guère beaux sans pour autant détester de les sentir sous ses paumes de la même qu’ elle trouvait franchement laid ce qu’ il avait entre les jambes une fois qu’ il avait eu ce qu’ il voulait et que ç a pendait pitoyablement comme un bras d’ enfant mais qu’ elle finissait par mourir d’ envie de sentir de nouveau à le plus profond de son ventre oui les cuisses bien écartées et remontées sur ses seins qu’ il la déclouât d’ elle-même la barattât la pila"
] |
c’ était la bataille décisive si l’ amérique la perdait il faudrait peu de temps pour que le pacifique devînt un océan chinois mais elle avait l’ espoir de la gagner la chine connaissait à le son tour l’ étirement de les distances entre elle et ses armées les semaines à le venir allaient peut-être voir basculer la situation militaire | [
"le sort de le monde était en train de se jouer sur les sables australiens judith ôta une brochette de boudins à les amandes de la main de rory tu as assez mangé chante elle lui essuya les lèvres de son mouchoir de dentelle et posa sur elles un baiser de mésange c’ est bon dit il repoussa un plateau de minisandwichs et s’ assit sur le coin de la table renaissance ",
"elle provenait d’ un couvent elle avait mètres de long et centimètres d’ épaisseur de le chêne fermait à le demi les yeux il faisait semblant de chercher ce qu’ il allait chanter mais le savait parfaitement ",
"il cabotinait un peu assez intelligent pour s’ en rendre compte il sourit se moquant de lui-même très photogénique avec ses cheveux flamme en mèches folles et ses yeux verts il aurait pu envisager de faire une carrière à la t.v. et à la vidéo mais il avait ans et mois dans un trimestre il allait être appelé à l’ armée et lancé dans le mixer sanglant ",
"il n’ en parlait jamais ses copains de son âge non plus il fallait y aller ce n’ était pas une guerre honteuse mais une défense désespérée et absurde mourir pour survivre les moins âgés n’ y pensaient pas ",
"de plus âgés il n’ y en avait point bob s’ assit à ses pieds et tira de sa poche son harmonica électronique il avait les cheveux longs noirs et gras à la façon80 les joues maigres et de l’ acné mais il jouait avec génie ",
"il accompagnait souvent il était le seul à le porter un blue-jean la mode avait tenu longtemps pratique inusable mais elle cédait devant le nouveau pantalon de l’ armée en fibre de verre indestructible ",
"filée en allemagne tissée à le lyon coupée à le creusot cousue à le milan il se lança dans une fantaisie folle que les baffles sans membrane diffusèrent comme une musique née de l’ air appelant nul ne résiste impossible sirène tout le monde arriva à le grand salon même les adultes qui venaient de manger chaud auchampagne et fumaient dans la bibliothèque peu à le peu une phrase musicale se dégagea et un soupir de satisfaction sortit des bouches adolescentes on avait reconnu le grand succès de la version américaine de la légende de la sauge extraite de le jongleur de notre-dame ",
"massenet était la folie mondiale de le moment les jeunes avaient découvert avec délices son romantisme et la grâce de ses mélodies ils le chantaient le jouaient le découpaient le syncopaient raccommodaient à d’ incroyables sauces la voix de avait réduit tout le monde à le silence et à l’ immobilité aucun crooner des époques glorieuses de la chanson n’ en avait possédé une aussi belle aussi chaude aussi pleine même lorsqu’ il l’ éteignait jusqu’ à le soupir ",
"garçons et filles assis allongés par terre debout le regardaient et l’ écoutaient totalement envoûtés les adultes se figeaient en entrant dans le salon les derniers oiseaux qui pépiaient se turent judith assise sur la moquette vert amande à le pas devant ses mains croisées serrant ses genoux levait vers lui son visage et ses yeux immenses grands ouverts qui arrivait de la bibliothèque un album de bandes dessinées à la main vit ce gouffre de lumière et s’ y noya "
] | [
"je rentre en possession de mon amant et de mon fils pourquoi me regardez -vous avec ces yeux étonnés est -ce que vous croyez que je vais me contraindre c’ est bien assez d’ avoir avalé ma rage pendant mois tant pis pour ceux que mon bonheur offusque ils n’ ont qu’ à le fermer les yeux moi j’ éclate cette joie effrontée rendit à le vieillard une lueur de raison ",
"–voyons votre haute école petit homme répondit sam PROPN fit la grimace sam ajouta: –je vous appellerai grand homme si on le met dans le marché –allons dit un directeur passe tout à ses premiers sujets ",
"alors il lui fallut croire à une apparition surnaturelle son imagination exaltée par ses études par l’ époque d’ émotions à le laquelle il vivait bâtit tout un roman sur ce qu’ il avait vu c’ était quelque victime de la révolution qui revenait errer autour de celte demeure peut-être était -ce aussi une malheureuse jeune fille sacrifiée à le ces tortures dont on accusait le prévôt d’ aquitaine quelle qu’ elle fût elle lui avait paru une céleste beauté ",
"ils ont marché sur les plus purs sur les plus doux sur les plus pauvres et la boucle améthyste qui tend la jarretière de soie c' est le dernier frisson de jésus sur la croix et l' office de les ténèbres avait beau pleurer la mort de le christ; dans le silence chuchotant de la chapelle convertie en tombeau je n' entendais que la mauvaise antienne de le poète que tes yeux soient bénis car ils sont homicides ils sont pleins de fantômes et l' ironie de les chrysalides y dort comme l' eau fanée qui dort à le fond de grottes vertes on voit dormir des bêtes parmi des anémones bleues vertes j' avais laissé glisser mon livre à le terre et écroulé sur mon prie-dieu je m' y tenais accoudé d' un bras et l' autre bras pendait main inerte et ouverte près de moi et des choses fraîches et rondes coulaient dans cette main s' égrenaient dans mes doigts la sensation était si imprévue si finement pure et si délicieusement effleurante qu' un frisson me redressa le torse étais -je dans une hyperesthésie sensuelle parvenu à le matérialiser sur ma peau le contact de les yeux de ma c",
"il s’ adresse visiblement à le quelqu’un cette fois comme lorsqu’ elle avait porté son regard sur l’ image accrochée à le mur a n’ a bougé ici le corps que le moins possible tête et buste surtout voyant qu’ elle ne l’ écoute plus le sentant cesse de parler et se retourne à le son tour mais d’ une pièce tout son corps exécutant la rotation de manière à le faire face à la caméra aussitôt le plan change contre-champ montrant exactement de dos et a à le demi détournée ils sont alors exactement dans la position respective qu’ ils occupaient avant de se tourner vers la gravure mais les postures ne sont pas tout à le fait les mêmes à le lieu de regarder l’ un vers l’ autre ils regardent tous les vers un troisième personnage apparu entre eux un peu en retrait par rapport à le qui se trouve déjà elle-même un peu en retrait par rapport à le le plus rapproché de l’ appareil ",
"est un beau cavalier dit faiblement la marquise —que vous avez dû faire un joli couple quand on vous a mariés! fit lucile en frappant joyeusement dans ses mains ce fut une belle noce n’ est -ce pas gabrielle répondit quelques mots puis sortit ",
"adossé contre un poirier sauvage il comptait vainement les minutes dans sa mortelle impatience il déchiquetait de ses ongles le pauvre arbre qui n’ en pouvait mais il lui arrachait des lambeaux d’ écorce qu’ il pulvérisait entre ses doigts le septième soir il fut plus heureux il entendit le cri d’ une porte qui tournait sur des gonds rouillés puis le frôlement d’ une robe et bientôt une tête se pencha sur le mur une voix l’ appela doucement par son nom il s’ avança précipitamment ",
"ce grand salon ne le trouvez -vous pas trop majestueux pour nous tout seuls elle me prit la main et m’ entraîna comme si j’ eusse résisté dans un boudoir tendu en moire grise elle s’ assit sur une causeuse a côté de moi dit -elle et elle tapotait la place qu’ elle me destinait vous me permettrez bien d’ ôter mon chapeau ",
"et notre oncle pierre fut roi d’ aragon –un mariage fit la gente pascaline qui joignit les mains voilà de beaux sujets de sirventes maître hélie –un mariage et qui donc serait la fiancée? interrogea thomas de savoie comte de maurienne une de nos chères nièces? et laquelle? eléonore l’ étourdie ou la grave louise qui médite dans son coin la comtesse attira dans ses bras marguerite rougissante ",
"j’ étais sûr d’ arriver rapidement à une fortune assez belle pour que votre père ne me refusât pas votre main tandis que maintenant —eh bien —toutes les conditions sont changées l’ avenir est trop incertain pour que personne consente à le engager ses capitaux le temps est à les tripoteurs d’ affaires à les agioteurs à la petite semaine à les bonisseurs qui promettent si on leur confie un petit écu de rendre francs marcolet à qui l’ audace ne manque pas et qui croit fermement à le succès de l’ entreprise que nous avions conçue marcolet me le disait hier "
] |
vous verrez a quand nous irons à le feu s’ écrie m. furieux monsieur beaudrain intervient voyons messieurs voyons vous ne voudriez pas à le moment où l’ ennemi a les yeux sur nous donner l’ exemple de la discorde des dissensions intestines des des voyons voyons m. pion se calme et m. passe sa rage sur le préfet qu’ il accuse de ne pas vouloir distribuer les fusils qu’ on lui expédie | [
"c’ est honteux les hommes de sa compagnie sont obligés de faire l’ exercice avec des bâtons ils ont un fusil à le piston pour et une baïonnette pour ce n’ est vraiment pas le moyen d’ encourager une population qui perd déjà confiance si l’ administration était moins bête ne calomniez pas le gouvernement impérial fait m. pion sévèrement mais fichtre de fichtre ",
"on prend des précautions à le moins on ne livre pas un département sans défense à les coups de l’ ennemi avez -vous vu cette invitation ridicule lancée à le tous les pompiers de france de venir défendre la capitale je l’ ai copiée hier dit m. brandrain croyez -vous qu’ on ne ferait pas mieux d’ envoyer des armes à les paysans il est peut-être déjà trop tard fait mon père ",
"si on leur donnait des armes ils ne mettraient pas longtemps à les enterrer pourvu qu’ on ne touche pas à le ce qu’ ils possèdent ils se fichent pas mal de le reste allez vous exagérez répond m. mais il est certain que nos populations sont bien abattues et si régiments de prussiens seulement se présentaient devant PROPN nous n’ aurions qu’ à le leur ouvrir les portes ",
"m. pion lève les épaules on voit bien monsieur que vous n’ avez aucune expérience de les choses de la guerre on ne prend pas une ville comme bien si on prend les villes comme uhlans prussiens le août à le heures ont pris possession de PROPN la nouvelle produit une émotion profonde uhlans est -ce possible ",
"nancy capitale de la lorraine une ville de habitants mais il n’ y avait donc plus de soldats pas un seul et les citoyens ils n’ avaient pas d’ armes alors hurle m. pion le maire de PROPN aurait dû se faire tuer ",
"pourquoi demanda m. étonné pour l’ exemple monsieur la population comme avertie par un de ses pressentiments précurseurs de les catastrophes se décourage tout à le fait de temps en temps elle s’ anime on dirait qu’ elle a la fièvre un beau jour on s’ aperçoit que depuis ans les pâturages de le plateau de satory sont affermés à des allemands et que des gens suspects occupent les abords de l’ école de PROPN ",
"là-dessus on ne voit plus partout qu’ espions prussiens on jette des pierres dans les fenêtres de les maisons occupées par les étrangers un sergent de ville voyant un aveugle marcher lentement en tâtant devant lui le terrain avec son bâton lui donne un croc-en-jambe pour voir si c’ est un vrai aveugle c’ est un vrai aveugle et il tombe de toute sa hauteur sur le rebord de le trottoir si malheureusement qu’ il se casse un bras je n’ ai pas encore vu arrêter d’ espion mais j’ ai vu arrêter un individu qu’ on prenait pour un espion ",
"c’ était un vieux bonhomme portant des lunettes bleues qui descendait de le chemin de fer comme il demandait son chemin à un cocher le cocher voyant les lunettes bleues et mécontent sans doute de ne pas avoir fait accepter ses services a crié c’ est un espion on a saisi le vieillard on l’ a roué de coups on à lacéré ses habits on a cassé ses lunettes et on l’ a traîné chez le commissaire nous avons attendu plus d’ une heure devant le commissariat a la fin le vieux bonhomme est sorti accompagné par un agent qui l’ a aidé à se rendre chez un de ses parents qu’ il était venu visiter ",
"si l’on perd confiance à le versailles il paraît qu’ à le paris on conserve bon espoir des amis qui habitent la capitale et qui viennent nous voir un dimanche m. arnal entre autres s’ étonnent de nous voir conserver des doutes sur l’ issue de la guerre eux ils n’ en conservent pas ils sont certains de le succès bazaine va opérer sa jonction avec mac-mahon et leurs armées n’ en formeront plus qu’ une seule énorme en face d’ armées ennemies décimées et épouvantées "
] | [
"ce jour où était chez lui PROPN lui fit part de sa dernière trouvaille il avait décidé de munir de clochettes chacune de les églises plantées à le travers collines et vallées ainsi que le donjon de le château fort qui surplombait le lac à les poissons rouges il prévoyait de faire tinter le soir de PROPN les clochettes une à une ainsi la draisine de le divin enfançon arriverait en gare-étable de vysehrad sous une pluie de notes tintinnabulantes prokop accroupi à le côté d\\' une montagne écoutait son ami tout en suivant des yeux le mouvement de les trains il se faisait l\\ effet de gulliver à le pays de ou de pantagruel projeté à le siècle de ",
"un matin notre ami moret arriva horriblement enrhumé dans sa classe et comme son habitude était de rester en classe tête nue: messieurs dit -il avec beaucoup de politesse je suis un peu souffrant je prendrai la liberté si vous le voulez bien de garder ma toque le brave garçon n’ avait nul besoin de permission puisque la toque de le professeur comme celle de l’ avocat jouit d’ une immunité que ne posse ̀de point le chapeau mais il n’ avait pas plus tôt coiffé sa toque qu’ un de ses élèves se leva: puisqu’ il en est ainsi dit -il tout haut en gouaillant je ne vois pas pourquoi je serais plus poli que mon professeur et il se planta sa casquette sur la tête et toute la classe l’ imita je vous ferai observer messieurs dit moret d’ un ton de voix qui eût attendri des tigres que je suis enrhumé ",
"les glaciers se sont couverts de neige plus tôt que de coutume et nous ne voulons pas courir le risque d’ être bloqués dans nos montagnes que de choses à le mettre en ordre comptes à le régler trousseau d’ henri à le compléter lessive provisions et détails qui ne s’ épuiseraient pas si une date n��était arrêtée pour le départ grâce à le dieu notre vie a coulé doucement pendant ces semaines PROPN a eu toutes les joies de les vacances ",
"je parie sous pour pradel fit le baron de tournade qui les tient? moi répliqua achille paul de ménard tourna le roi et proposa des cartes PROPN refusa d’ en accepter et perdit le coup je marque points dit son adversaire triomphant mon cher lieutenant vous n’ êtes pas de force nous verrons bien répliqua le neveu de m. en abattant le de cœur voulez -vous des cartes ",
"pauvre chrétien dit le curé que fais -tu la ̀? je pleure depuis que vous avez passé dans le champ de mon voisin j’ ai eu peur pour ma récolte j’ ai été un misérable il sanglotait si fort en disant cela que l’ abbé sigournais ne put s’ empêcher d’ aller jusqu’ à le lui de se baisser et de l’ embrasser; et comme il le tenait encore tout près de sa poitrine il entendit celle prière: monsieur le curé je vous en supplie passez ce soir à le travers mon champ afin que je fasse pénitence l’ abbé et son servant passèrent donc à le milieu de les hautes rames fleuries qui se brisaient à le leur passage et en cet instant une bouffée de parfums s’ éleva des buissons blancs comme si fleurs de pois de senteur s’ étaient ouvertes ensemble d’ où l’ abbé comprit bien qu’ un événement extraordinaire s’ accomplissait en effet plusieurs choses merveilleuses furent observées par ceux qui en cette triste année purent faire la moisson le lin qui avait donné passage à le dieu devint par la suite si fourni et si haut que de mémoire d’ homme on n’ en avait vu de pareil ",
"une nouvelle série mais pourquoi je préfère être sûr de quoi? de rien c’ est juste que pour une de les radios j’ ai besoin de plus de précision va être rapide ne vous inquiétez pas il est reparti très vite sans même me laisser le temps de réagir à sa dernière phrase rien n’ est plus inquiétant que de s’ entendre dire: ne vous inquiétez pas j’ essayais de garder mon calme d’ affronter la situation avec paniquer ne servait à le rien ",
"mais lorsque mazarin fut mis à le courant de l’ idée de la duchesse il s’ y montra catégoriquement opposé certes le florentin avait bien des défauts il était cupide avare et rusé mais il était doué d’ un grand bon sens et soit attachement fidèle à la régente et à le petit roi soit parce que devenu premier ministre il sentait toute la responsabilite qui lui pesait à les épaules et entendait remplir sa tâche loyalement et à le plus grand profit de le peuple dont il avait la sauvegarde il se refusa à le entrer dans cette combinaison qui pouvait avoir pour la france les plus funestes et les plus dangereuses conséquences le projet de la duchesse de chevreuse fut donc repoussé et on n’ en parla plus pendant ce temps condé qui avait pris la tête de le mouvement insurrectionnel s’ occupait activement à le lever de les troupes dans le midi ",
"qui répond: la laura ouvre son réfrigé et cueille petites boutanches —eh bien tu ne lui annonces pas la nouvelle engagé-je maud hausse les épaules ",
"et des faisceaux de lampe de poche zigzaguent mais ils sont trop faibles pour permettre des recherches efficaces ces glands-là ont oublié de se munir d’ un projecteur car ils pensaient me cueillir à le plume sans trop de difficultés je contourne la maison sur laquelle j’ ai atterri me voilà sur le surplomb d’ une seconde ruelle elle est vide car elle n’ est pas comprise dans le secteur de le siège ",
"c' est un tort un tort extrême car pensez si vous continuez à le garder ainsi un compromettant silence la loi n' aura aucune raison de se montrer clémente elle devra sévir et sévira avec une sévérité d' autant plus grande que votre position est plus élevée tandis qu' à le contraire si vous consentiez à le nommer oh! pas tous je ne vous demanderais pas cela vous êtes un homme d' honneur et non certes pas tous mais quelques-uns seulement de vos complices eh bien "
] |
vous ne savez donc pas mon histoire –malade depuis plusieurs mois répondit raymon je ne sais de vous que le bien que vous avez déjà fait dans ce pays il est des gens répondit m. hubert en souriant qui me font un grand mérite de l’ adoption de mlle de nangy mais vous monsieur qui avez l’ âme élevée vous allez voir si j’ ai fait autre chose que ce que la délicatesse me prescrivait veuf sans enfants je me trouvai il y a ans à la tête de fonds assez | [
"considérables fruits de mon travail que je cherchais à le placer je trouvai à le acheter en bourgogne la terre et le château de nangy qui étaient des biens nationaux fort à le ma convenance j’ en étais propriétaire depuis quelque temps lorsque j’ appris que l’ ancien seigneur de ce domaine vivait retiré dans une chaumière avec sa petite-fille âgée de ans et que leur existence était misérable ce vieillard avait bien reçu des indemnités mais il les avait consacrées à le payer religieusement les dettes contractées dans l’ émigration je voulus adoucir son sort et lui offrir un asile chez moi ",
"mais il avait conservé dans son infortune tout l’ orgueil de son rang il refusa de rentrer comme par charité dans le manoir de ses pères et mourut peu de temps après mon arrivée sans vouloir accepter de moi aucun service alors je recueillis son enfant déjà fière la petite patricienne agréa mes soins malgré elle; mais à le cet âge les préjugés ont peu de racine et les résolutions peu de durée elle s’ accoutuma bientôt à le me regarder comme son père et je l’ ai élevée comme ma propre fille ",
"elle m’ en a bien récompensé par le bonheur qu’ elle répand sur mes vieux jours aussi pour me l’ assurer ce bonheur j’ ai adopté mlle de nangy et je n’ aspire maintenant qu’ à lui trouver un mari digne d’ elle et capable de gérer habilement les biens que je lui laisserai .insensiblement cet excellent homme encouragé par l’ intérêt que raymon accordait à ses confidences le mit bourgeoisement dès la première entrevue dans le secret de toutes ses affaires son auditeur attentif comprit qu’ il y avait là une belle et large fortune établie avec l’ ordre le plus minutieux et qui n’ attendait pour paraître dans tout son lustre qu’ un consommateur plus jeune et de mœurs plus élégantes que le bon hubert il sentit qu’ il pouvait être l’ homme appelé à le cette tâche agréable et il remercia la destinée ingénieuse qui conciliait tous ses intérêts en lui offrant à l’ aide d’ incidents romanesques une femme de son rang à la tête d’ une belle fortune plébéienne c’ était un coup de le sort à ne pas laisser échapper et il y mit toute son habileté ",
"par-dessus le marché l’ héritière était charmante; raymon se réconcilia un peu avec sa providence quant à le mme delmare il ne voulut pas y penser il chassa les craintes que lui inspirait de temps en temps sa lettre il chercha à se persuader que la pauvre indiana n’ en saisirait pas les intentions ou n’ aurait pas le courage d’ y répondre; ",
"enfin il réussit à s’ abuser lui-même et à ne se pas croire coupable car raymon eût eu en horreur de se trouver égoïste il n’ était pas de ces scélérats ingénus qui viennent sur la scène faire à le leur propre cœur la naïve confession de leurs vices le vice ne se mire pas dans sa propre laideur car il se ferait peur à le lui-même et le yago de shakspeare personnage si vrai dans ses actions est faux dans ses paroles forcé qu’ il est par nos conventions dramatiques de venir dévoiler lui-même les replis secrets de son cœur tortueux et profond l’ homme met rarement ainsi de sang-froid sa conscience sous ses pieds il la retourne il la presse il la tiraille il la déforme; et quand il l’ a faussée avachie et usée il la porte avec lui comme un gouverneur indulgent et facile qui se plie à ses passions et à ses intérêts mais qu’ il feint toujours de consulter et de craindre ",
"il retourna donc souvent à le PROPN et ses visites furent agréables à le m. car vous le savez raymon avait l’ art de se faire aimer et bientôt tout le désir de le riche plébéien fut de l’ appeler son gendre mais il voulait que sa fille adoptive le choisît elle-même et que toute liberté leur fût laissée pour se connaître et se juger .laure de nangy ne se pressait pas de décider le bonheur de raymon elle le tenait dans un équilibre parfait entre la crainte et l’ espérance moins généreuse que mme delmare mais plus adroite froide et flatteuse orgueilleuse et prévenante c’ était la femme qui devait subjuguer ",
"car elle lui était aussi supérieure en habileté qu’ il l’ avait été lui-même à le indiana elle eut bientôt compris que les convoitises de son admirateur étaient bien autant pour sa fortune que pour elle sa raisonnable imagination n’ avait rien espéré de mieux en fait d’ hommages elle avait trop de bon sens trop de connaissance de le monde actuel pour avoir rêvé l’ amour à le côté de millions calme et philosophe elle en avait pris son parti et ne trouvait point raymon coupable ",
"elle ne le haïssait point d’ être calculateur et positif comme son siècle seulement elle le connaissait trop pour l’ aimer elle mettait tout son orgueil à n’ être point au-dessous de ce siècle froid et raisonneur son amour-propre eût souffert d’ y porter les niaises illusions d’ une pensionnaire ignorante elle eût rougi d’ une déception comme d’ une sottise elle faisait en un mot consister son héroïsme à le échapper à l’ amour comme mme delmare mettait le sien à s’ y livrer PROPN de nangy était donc bien résolue à le subir le mariage comme une nécessité sociale ",
"mais elle se faisait un malin plaisir d’ user de cette liberté qui lui appartenait encore et de faire sentir quelque temps son autorité à l’ homme qui aspirait à la lui ôter point de jeunesse point de doux rêves point d’ avenir brillant et menteur pour cette jeune fille condamnée à le subir toutes les misères de la fortune pour elle la vie était un calcul stoïque et le bonheur une illusion puérile dont il fallait se défendre comme d’ une faiblesse et d’ un ridicule .pendant que raymon travaillait à le établir sa fortune PROPN approchait des rives de la PROPN mais quels furent sa surprise et son effroi en débarquant de voir le drapeau tricolore flotter sur les murs de bordeaux une violente agitation bouleversait la ville "
] | [
"je me souviens que une de les premières fois que je suis allé à le théâtre ma cousine est trompée de salle confondant et la salle richelieu et qu\\' à le lieu une tragédie classique ai vu l inconnue armand salacrou je me souviens que le vrai nom de lord était battenberg je me souviens des foulards en soie de parachute je me souviens de la cinémathèque de avenue de messine je me souviens de le match cerdan-dauthuille ",
"marianne sourit singerie lui présente la carte et commence à le lui lire tout ce qu’ il pourrait commander pour déjeuner ce dimanche par exemple croque-monsieur croque-madame salade périgourdine haddock pommes de terre omelette nature tartine provençale saucisses frites crème caramel crème vanille tarte à les pommes et si elle pouvait elle lirait l’ intégrale de la plaquette et reprendrait tout en boucle afin de retarder le moment de revêtir son plumage d’ oiseau de malheur ce plumage de ténèbres et de larmes il la laisse faire en la regardant sans rien dire puis cédant à l’ impatience la saisit à le poignet sa main menottant l’ attache fine et comprimant l’ artère s’ il te plaît arrête lui aussi appelle un gin alors marianne s’ est armée de courage armée oui c’ est exactement cela il y a cette agressivité nue qui ne cesse de croître depuis leur étreinte et dont elle se barde comme on se protège en brandissant au-devant de soi la lame de le poignard et toute droite sur la banquette a débité les propositions qu’ elle avait préparées ses yeux sont fixes quand i",
"ah que ne donnerais -je pas à le celui qui m’ amènerait la biche qui se cache dans le village là-bas et d’ un geste désespéré le pauvre prince montrait zabor à le peine lui eus -je entendu formuler ce désir que je sautai à le cheval et que je piquai de les arrivé à la maison de solmime je vis par-dessus une haie sa femme qui se promenait dans son jardin en cueillant des framboises franchir la haie d’ un bond saisir la belle à le bras-le-corps la mettre devant moi sur la selle fut l’ affaire d’ un instant ",
"ce lendemain sans doute lui dévoilerait tout quels beaux rêves donc ses prières furent plus ferventes que de coutume combien peu d’ entre nous cependant trouvent les mêmes expressions pour rendre grâce à le dieu que pour implorer sa bonté il faut qu’ il ait une inépuisable clémence puisqu’ il nous écoute encore après cette ingratitude ce lendemain si désiré arriva car le temps arrive toujours ",
"–que je n’ ai pas vne depuis ans interrompit a -t-elle tenu promesse? est -ce une jolie fille PROPN s’ écria mansour dis donc qu’ aucune fleur de le désert éclose après un bienfaisant orage à les rayons de le soleil de février n’ a ni sa fraîcheur ni sa beauté vaporeuse son éclat et sa flexibilité délicate jolie! ah! si mon fils ibrahim t’ entendait parler avec cette froideur banale de l’ ange de la lumière tu serais son ennemi malgré tes beaux chevaux tes habits somptueux tes armes splendides et ta renommée y aurait -il promesse de mariage entre mlle madeleine de d’ musulmane par accident et m. ton fils par hasard ",
"le domestique fit un mouvement –monsieur est malade il ne répondit pas prit le télégramme –manque d’ argent joyce –si monsieur veut répondre dit le domestique qui le regardait curieusement le télégraphiste est encore là –quoi? dit -il lentement non il n’ y a pas de réponse il se recoucha demeura immobile les yeux fermés ",
"et qu’ en admettant qu’ elle eût été recueillie par eux ils n’ avaient aucune raison de se tenir systématiquement éloignés d’ elle un moment le nom de judex avait tinté à le son oreille vite elle l’ avait écarté mais de nouveau il s’ était imposé avec une certaine insistance cette pensée qu’ elle devait peut-être une seconde fois son salut à le celui qu’ elle considérait comme le meurtrier de son père l’ avait douloureusement affligée provoquant même chez elle une sorte de crise morale qu’ un regard à le portrait de son fils avait vite apaisée enfin mariette venait de le lui dire elle allait savoir un coup discret frappé à sa porte la fit tressaillir –entrez fit -elle tout émue à la pensée qu’ elle allait se trouver en face de la vérité un cri de surprise extrême et de joie spontanée lui échappa ",
"sans s’ inquiéter de le reste il gravit rapidement le petit escalier conduisant à l’ étage supérieur il ouvrit les volets de la même manière expédilive et distingua une foule d’ objets dont la vue le ravit d’ aise l’ atelier complet! s’ écria -t-il les outils les burins les plaques de cuivre et d’ acier les papiers à le calque rien n’ y manque pour la vieille angleterre ",
"il approuva l’ expédient reprit les rênes et partit je restai debout à la même place jusqu’ à le ce qu’ il eût tourné l’ allée: alors je me baissai pour prendre ma règle à le mesurer et mon regard s’ arrêta sur quelque chose de brillant j’ avançai la main c’ était un bracelet à le fermoirs de diamants je courus aussitôt dans la direction prise par la voiture mais elle avait disparu je continuai jusqu’ à le passy où toutes mes informations furent inutiles ",
"ensuite ils m’ avaient vu quitter ma place et gagner l’ estrade comme si a dit pomme ce n’ avait pas été moi qui marchais enfin comme si je n’ avais pas été à l’ intérieur de le gars en marche qu’ ils considéraient comme étant devant être moi pomme avait brandi le poisson à le bout de bras jusqu’ à le ce que l’ éclat de nacre de son ventre m’ atteigne et que je les reconnaisse à le loin triomphants radieux avec le barbeau géant vi il me semble que c’ est à le compter de cette année-là que les vacances ont perdu le goût d’ éternité qu’ elles avaient depuis qu’ il y avait pour nous des vacances on rentrait en septembre et non plus comme avant en octobre "
] |
PROPN joyeusement nous allons voir le docteur tout de suite n’ est -ce pas petite mère –non non répondait -elle cherchant ses bottines se baissant pour regarder sous le lit .elle ne les trouva pas elle eut un geste de suprême insouciance en pensant qu’ elle pouvait bien sortir avec les petits souliers d’ appartement qu’ elle avait à les pieds maintenant elle bouleversait l’ armoire à le glace pour trouver son châle | [
"jeanne s’ était approchée –alors tu ne vas pas chez le docteur petite mère emmène-moi tout de même emmène-moi tu me feras tant plaisir !mais elle avait enfin son châle elle le jetait sur ses épaules mon dieu plus que minutes juste le temps de courir elle irait elle ferait quelque chose n’ importe quoi en chemin elle verrait ",
"–petite mère emmène-moi répétait jeanne d’ une voix de plus en plus basse et touchante –je ne puis t’ emmener dit hélène je vais quelque part où les enfants ne vont pas donne-moi mon chapeau visage de jeanne avait blêmi ses yeux noircirent sa voix devint brève elle demanda vas -tu?la mère ne répondit pas occupée à le nouer les brides de son chapeau ",
"l’ enfant continuait –tu sors toujours sans moi à le présent hier tu es sortie aujourd’hui tu es sortie; et voilà que tu t’ en vas encore moi j’ ai trop de peine j’ ai peur ici toute seule oh! je mourrai si tu me laisses entends -tu je mourrai petite mère ...puis sanglotante prise d’ une crise de douleur et de rage elle se cramponna à la jupe d’ hélène –voyons la ̂che-moi sois raisonnable je vais revenir répétait celle-ci ",
"–non je ne veux pas non je ne veux pas bégayait l’ enfant tu ne m’ aimes plus sans cela tu m’ emmènerais oh! je sens bien que tu aimes mieux les autres emmène-moi emmène -moi ou je vais rester là par terre tu me retrouveras par terre et elle nouait ses petits bras autour de les jambes de sa mère elle pleurait dans les plis de sa robe s’ accrochant à le elle se faisant lourde pour l’ empêcher d’ avancer les aiguilles marchaient il était heures moins alors PROPN pensa que jamais elle n’ arriverait assez tôt; et la tête perdue elle repoussa jeanne violemment en criant –quelle enfant insupportable c’ est une vraie tyrannie si tu pleures tu auras affaire à le moi!elle sortit referma rudement la porte jeanne avait reculé en chancelant jusqu’ à la fenêtre les larmes coupées par cette brutalité raidie et toute blanche ",
"elle tendit les bras vers la porte cria encore à le reprises maman! maman et elle resta PROPN retombée sur sa chaise les yeux agrandis la face bouleversée par cette pensée jalouse que sa mère la trompait .dans la rue PROPN hâtait le pas la pluie avait cessé; seules de grosses gouttes coulant des gouttières lui mouillaient lourdement les épaules elle s’ était promis de réfléchir dehors d’ arrêter un plan mais elle n’ avait plus que le besoin d’ arriver lorsqu’ elle s’ engagea dans le passage de les eaux elle hésita une seconde ",
"l’ escalier se trouvait changé en torrent les ruisseaux de la rue raynouard débordaient et s’ engouffraient il y avait le long de les marches entre les murs resserrés des rejaillissements d’ écume tandis que des pointes de pavé miroitaient lavées par l’ averse un coup de lumière blafarde tombant de le ciel gris blanchissait le passage entre les branches noires de les arbres elle retroussa à le peine sa jupe elle descendit ",
"l’ eau montait à ses chevilles ses petits souliers manquèrent de rester dans les flaques et elle entendait autour d’ elle le long de la descente un chuchotement clair pareil à le murmure de les petites rivières qui coulent sous les herbes à le fond de les bois .tout d’ un coup elle se trouva dans l’ escalier devant la porte elle demeura PROPN haletante torturée puis elle se souvint elle préféra frapper à la cuisine –comment c’ est vous! dit la mère elle n’ avait pas sa voix larmoyante ",
"ses yeux minces luisaient pendant qu’ un rire de vieille complaisante frétillait dans les rides de son visage elle ne se gênait plus elle lui tapota dans les mains en écoutant ses paroles entrecoupées PROPN lui donna francs –dieu vous le rende la mère par habitude tout ce que vous voudrez ma petite .malignon renversé dans un fauteuil allongeant les jambes devant le grand feu qui flambait attendait tranquillement ",
"il avait eu le raffinement de fermer les rideaux de les fenêtres et d’ allumer les bougies la première pièce où il se trouvait était vivement éclairée par un petit lustre et candélabres dans la chambre à le contraire une obscurité régnait; seule la suspension de cristal mettait là un crépuscule à le demi éteint malignon tira sa montre –fichtre "
] | [
"que voulait -il dire encore par cette sorte de doute sur la douceur que pourrait lui donner l’ affection de sa fille vraiment tout cela est énigmatique songea tristement mais ce qui est bien clair c’ est que je ne puis compter sur mon père et qu’ il me faut continuer de subir la tutelle de que cette obligation lui était amère chaque jour davantage oui il lui était si pénible de rencontrer PROPN PROPN qu’ elle sentait s’ accélérer les battements de son cœur à le seul bruit de ses pas à le seul son de sa voix .mais il fallait subir cette nécessité peut-être s’ aviserait -il quelque jour de mettre ses pupilles dans une institution où elles achèveraient de s’ instruire ",
"petit palmier d’ ombre ...seuls mûrissent les plus beaux fruits une lithographie en couleurs très appréciée des familiers de le célèbre meublé représente une jeune femme qui presse sur son sein nu la tête orgueilleuse d’ un cygne répète l’ albinos dans les fêtes de le rose-hôtel rose soulève l’ amande finement rosée de son ongle —messieurs veuillez s’ il vous plaît retourner notre léda ",
"vous m’ attendez ici? elle s’ est levée et elle a ôté son peignoir blanc je la suivais de les yeux dans la brume de chaleur elle traversait la plage puis elle s’ avançait dans la mer et quand elle a eu de l’ eau à le mi-taille elle s’ est mise à le faire la planche nous nous sommes retrouvés à l’ ombre de les pins de le bungalow nous jouions à un jeu de cartes qu’ ils m’ avaient appris et dont les règles étaient très simples ",
"je me dispose à le quitter l’ espagne ou ̀ j’ ai passé quelques jours très agréables dans le petit mas loué par sur la montagne à le milieu de les forêts de nous y avons eu une chaleur d’ été j’ arriverai mercredi ou jeudi pour t’ embrasser avant de regagner paris si quelque lettre m’ arrive je te prie donc de la garder meilleurs baisers à le tous charles et quelle heure alors par le vitrage on peut seulement voir les silhouettes de toits de cheminées de branches d’ arbres dépouillées et quelque chose comme la lanterne d’ un dôme se découpant en gris pâle sur le gris pâle de le ciel et pas une carte postale cette fois mais une photographie et venue là comment parmi les vues de déserts de forêts tropicales de cathédrales milanaises de montagnes enneigées et de paquebots appareillants et non pas le personnage vaguement mythique sous l’ aspect de lequel pendant des années je l’ avais imaginé ou plutôt ce double en quelque sorte exotique anachronique en accord avec ce paris inconnu solennel et monumental ces artistes ces écrivains parmi lesquels il vivait là-bas d",
"les vacances terminées yveline retourna à les oiseaux edme à ses cours spéciaux les grand-mères à le leurs domiciles respectifs et les époux à le leur vie ordinaire ce fut un soulagement pour la plupart; pas pour edme qui rentrait dans l’ engrenage de le travail avec le sentiment que ses efforts n’ aboutiraient point à le satisfaire ce qui compliquait encore sa situation c’ est que ses professeurs n’ étaient pas d’ accord sur ce point les uns assuraient qu’ il était convenablement préparé d’ autres affirmaient une insuffisance complète cette divergence d’ opinions s’ expliquait par la promptitude d’ esprit de le jeune homme qui à de certains moments lui suggérait une réponse une solution ingénieuse de nature à le faire croire qu’ il savait ce qu’ en réalité il ignorait ",
"je sursaute on en est à le coup de la tête transpercée par couteaux et c’ est moi qui m’ y colle dans la boîte pendant que micro rabat le couvercle et commence déjà à le actionner les petits volets qui détourneront les lames je gamberge à le tout va c’ est la pleine misère de ce temps maintenant les gens ils ont tous la télévision et ils restent chez eux n’ ont pas envie d’ aller se cailler les miches dans une salle minable pour siffler de misérables histrions chaque français a désormais le cerveau directement branché sur une antenne et dis donc pour leur faire faire la fête pardon monseigneur hilarant zitrone féerique chabannes toute la grande parade de les emmanchés à le destination ",
"elle résistait construisait de nouvelles digues elle ne s’ effondrait pas elle ne mettait pas dans une position intenable elle ne suscitait aucun attroupement et folâtrait avec kurt et riait en renversant la tête en arrière et en l’ attirant contre elle je me dominerai mon dogue je ne te briserai pas pensa -t-elle je ne casserai pas la subtile mécanique de ma fuite je ne te nuirai pas tu as déjà assumé tant de risques et: mon dogue mon cher dogue je continuerai à te rassurer avec mon masque de tout va bien en classe de philosophie plusieurs années auparavant elle avait vécu une expérience dont elle n’ avait pu sortir indemne et aujourd’hui alors qu’ elle mimait la joie et l’ insouciance elle s’ en souvenait son professeur s’ était tiré une balle dans la bouche quelques minutes après avoir dicté à les élèves en guise d’ adieu ironique désabusé un sujet de dissertation feindre l’ attachement à la vie est -il une force ou une faiblesse ",
"familiarisé avec cette partie de la maison il s’ avança d’ un pas délibéré vers la porte d’ aline mais tout à le coup son pied se heurta à le quelque chose qui semblait placé en travers de la porte il se baissa c’ était un corps humain qu’ est tout quelque ivrogne qui sera tombé là en rentrant cette nuit et qui s’ y sera endormi sans souci de le froid ",
"et christiane se sentait si bien là-dedans si doucement si mollement délicieusement caressée étreinte par l’ onde agitée l’ onde vivante l’ onde animée de source qui jaillissait à le fond de le bassin sous ses jambes et s’ enfuyait par le petit\\n trou dans le rebord de sa baignoire qu’ elle aurait voulu rester là toujours remuer presque sans songer la sensation d’ un bonheur calme fait de repos et bien-être de tranquille pensée de santé de joie discrète et de gaîté silencieuse \\n' entrait en elle avec la chaleur exquise de ce bain et son esprit rêvait bercé par le glouglou de le trop-plein qui s’ écoulait il rêvait à le ce qu’ elle ferait\\n' à le ce qu’ elle ferait demain à des promenades à son père à son mari à le son\\n' frère et à le ce grand garçon qui la gênait un peu depuis l’ aventure de le chien n’ aimait pas les gens violents .aucun désir n’ agitait son âme calme comme son cœur dans cette eau tiède aucun désir \\n' sauf cette confuse espérance d’ un enfant aucun désir d’ une vie autre d’ émotion ou passion elle se sentait bien heureuse et content",
"—ne craignez rien cher monsieur répliqua m. jumelle c' est une alliée une alliée le conventionnel dévisageant la jeune femme se demandait évidemment quel aide elle pouvait lui apporter —chère amie continua m. jumelle répétez à le m. grégoire ce que vous m' avez exposé tout à l' heure avec tant de lucidité ah! elle est diablement intelligente quel dommage enfin jacqueline refit pour la seconde fois à le m. grégoire le récit que m. jumelle avait déjà entendu et que nous connaîtrons par ses suites funestes l' agent de police n' avait -il pas dit que c' était une coquinerie "
] |
est lui qui a appris histoire de georges saintenois et c\' est encore vrai que je vous l\' ai dite pour savoir là où vous vous trompez c\' est quand vous croyez que je vais rentrer chez moi où jean-marie attend pour lui dénoncer ce que je veux à le tout prix vous entendez à le tout prix qu\ il ignore il souffrirait trop et je ne veux pas qu\ il ait cette douleur je ne veux pas que une seconde elle arrêta allait -elle crier la sinistre vérité dont elle portait le poids sur le coeur depuis des années les paroles lui manquèrent pour révéler ce cruel secret trop longtemps gardé | [
"à le quoi bon ailleurs sa terreur de voir le fils imiter le père cette femme ne l\\ éprouverait pas elle qui avait si mal aimé ce fils et elle continuait mais ma pauvre sabine il y a des années que j\\' ai deviné que saintenois est votre amant voulez -vous que je vous dise de quand date votre intrigue de votre séjour à les bains de mer pendant que jean-marie était à le néris la petite fille n\\ est pas de mon fils ",
"j\\' ai deviné cela aussi dès le premier jour vous vous êtes défiée de vernat vous avez eu peur qu\\ il ne se prêtât pas à le votre version une naissance un peu avant terme est -ce exact hé bien cette enfant que je sais n\\' être pas de mon sang vous m\\' avez vue embrasser la câliner vous vous défendez bien vous de trop la caresser pour que PROPN ne voie pas votre préférence ",
"pourquoi parce que vous êtes mère alors la mère en vous doit comprendre combien je l\\ aime mon jean-marie comme vous dites rien qu\\ à le cela pour qu\\ il ne sache rien rien rien je me suis faite votre complice par mon silence je continuerai à le me taire j\\' irai plus loin ",
"j\\' endormirai ses soupçons je vous sauverai seulement mon silence vous crée une dette envers moi oui j\\' ai le droit de vous demander que vous m\\' aidiez vous dans ce travail qui doit le préserver lui mon pauvre cher garçon de le désespoir en rentrant tout à l\\' heure je lui dirai que je vous ai parlé de saintenois raconté sa faute et que vous avez accueilli mes révélations avec une tranquillité qui a prouvé votre innocence ",
"ce sera mon pire mensonge dieu me le pardonnera ah je ne souffrirai pas plus pour mourir j\\' en suis sûre mais vous sabine ce serait un crime entendez -vous un crime de me démentir quand vous le verrez et puis laissez une vieille femme qui connaît la vie mieux que vous oui laissez -la vous dire que le véritable amour profond délicat passionné vous l\\ aviez auprès de vous maintenant que la catastrophe de cet homme que je ne veux plus nommer vous a éclairée sur votre erreur revenez à le vos devoirs ",
"vous me trouverez pour vous y aider sans jamais une allusion à le passé jamais un reproche avec reconnaissance oui avec reconnaissance si je revois dans les yeux de mon fils une lueur qui est éteinte ne me répondez pas nous nous ferions trop de mal et tout est dit elle sortit de le salon sans que sa belle-fille toujours prostrée sur sa chaise eût prononcé une parole esquissé un geste pour la retenir ou simplement lui dire adieu elle traversa le grand hall et arrêta une minute pour écouter à le travers la porte de le couloir demeurée entr\\' ouverte le rire de les enfants qui amusaient et couraient ensemble gaiement sans soupçonner qu\\' une scène tragique de leur propre destinée venait de se jouer à le quelques pas d\\' eux pauvres petits se dit la grand\\'mère en associant l\\ enfant de adultère à le autre dans une même pitié et descendant escalier j\\' aurai le temps de me remettre assez pour que jean-marie me voie arriver souriante et que ma seule rentrée si vite avec ce sourire lui soit une preuve ah dur ce sera dur mais l\\ horrible chose aura pas lieu il ne se peut p",
"si elle pouvait se repentir vraiment et vous revenir elle lui reviendrait à le lui aussi elle montait dans la voiture en murmurant cette prière où sa piété de grande chrétienne et sa tendresse maternelle se confondaient dans un voeu d\\' une ferveur passionnée qu\\ eu -elle dit si minutes plus tard elle était trouvée devant cette grille de si elle avait vu sa belle-fille sortir et la suivant elle aurait entendue appeler le premier fiacre qui passait et donner à le cocher adresse de la rue où habitait saintenois pour que sabine si réfléchie habitude si maîtresse commît cette imprudence cette folle action d\\' aller droit chez son amant à le terme d\\' un tel entretien il fallait qu\\ elle fût bouleversée jusque dans son fond le plus intime était heure de le déjeuner ",
"elle risquait que son mari rentrât pendant que les enfants seraient seuls à le table il l\\' interrogerait sur cette étrange absence à le quel degré il était jaloux elle en rendait compte maintenant après la mission dont il avait chargé sa mère celle-ci tiendrait sa parole sa bru n\\' en doutait pas quoiqu\\ elle ne comprît pas le frisson de terreur dont elle avait vue frémir à la pensée que son fils pourrait un jour savoir la vérité oui ",
"elle tiendrait sa parole mais le jaloux la croirait -il il la croyait n\\' aurait -il pas hâte d\\' accourir auprès de sa femme émotif comme il était pour lui demander pardon de avoir soupçonnée ne la trouvant pas ne subirait -il pas un sursaut nouveau de défiance ne courrait -il pas tout droit lui aussi chez saintenois assurer qu\\ elle n\\ était pas là elle-même et alors toutes ces possibilités étaient présentées à le l\\ esprit de sabine "
] | [
"je vous laisse aussi le numéro de ma chambre ai-je dit uniquement pour que vous sachiez où je me trouve jusqu’ à le ce que vous m’ appeliez quand je n’ y serai plus de toute façon je ne vais pas y rester dans ma chambre et le numéro de la mienne a -t-elle demandé vous l’ avez eu comment? j’ ai cogné à les portes ",
"ursus était sagace invraisemblable et curieux et enclin à les explications singulières que nous appelons fables il avait l' air d' y croire cette effronterie faisait partie de sa malice il regardait dans la main de les quidams ouvrait des livres à le hasard et concluait prédisait des sorts enseignait qu' il est dangereux de rencontrer une jument noire et plus dangereux encore de s' entendre à le moment où l'on part pour un voyage appeler par quelqu'un qui ne sait pas où vous allez et il s' intitulait marchand de superstition il disait il y a entre l' archevêque de cantorbéry et moi une différence ",
"je devais apprendre plus tard qu' ilétait le fils d' un puissant caïd d' algérie les autres étaient desélèves ordinaires quelques-uns portaient des costumes de ville tout à le fait neufs mais presque tous étaient vêtus de blouses noires à l' étoffe amollie par l' usure étoilées d' accrocs et mal bouton- nées faute de boutons la mienne trop bien repassée descendait en plis raides et luisait de toute sa lustrine tandis que mes chaussures neuves qui me serraient un peu les chevilles disaient à le chaque pas je craignais que cet équipement ne signalât ma nouveauté mais ces garçons dont plusieurs avaient un ou ans de plus que moi avaient déjà organisé des jeux qui retenaient toute leur attention ",
"en passant le père jeta un coup d’ œil à le travers les carreaux sales de la croisée qui donnait sur la rue le cabaret était plein de monde an milieu il y avait une table couverte d’ un tapis graisseux à le laquelle étaient assis personnes qui jouaient à l’ impériale avec des cartes qui avaient années de service le père reconnut dans des joueurs le vieux leloup et un de ses fils l’ autre le mari de la fouine était debout sous le manteau de la cheminée fumant sa pipe ",
"la vanité de ses tentatives pour retrouver les traces de mme defermont l’ ignominieuse la ̂cheté de le vicomte qui avait préféré à la mort une vie infâme l’ écrasaient de chagrin –eh bien dit à le comte le docteur griffon d’ un air triomphant que pensez -vous de mon hôpital vérité répondit je ne sais pourquoi j’ ai cédé à le votre désir rien n’ est plus navrant que l’ aspect de ces salles remplies de malades ",
"les quelques récits diaboliques qui parurent dans mon livre jadis et naguère qui commence par: et autres dont don que mon ami l’ excellent poète a en manuscrit primitif sur du papier ayant servi à le envelopper quoi déjà de la cantine manuscrit mis à le monde grâce à le barbare procédé ci-dessus une fois par jour le matin les prévenus par sections descendaient dans une cour pavée ornée à le milieu d’ un petit jardin tout en la fleur jaune nommée souci munis de leur seau mieux et pis d’ hygiénique qu’ ils devaient vider à un endroit désigné et rincer avant de commencer leur promenade à la queue-leu-leu sous l’ œil d’ un gardien tout à le plus humain j’ ai fait là-dessus de les strophes les dimanches messe basse en une chapelle trop laide vraiment sans un chant sans un sermon c’ est bon quelquefois un sermon même pour des gredins comme moi! ce ne fut je le répète qu’ après jours de ces joies qu’ on m’ appela chez le directeur et que je devins un pistolier par suite de la lettre de et après mon entrevue avec le directeur de la prison telle que je l’ ai racontée p",
"vous pensez monsieur que je ne confie pas cette bête à des soins vulgaires et aucun autre de mes gens n’ en approche après avoir donné ses ordres en beau style et en s’ écoutant parler le jeune magistrat croisa sa robe de chambre de cachemire brodée d’ or et assura sur ses yeux une façon de bonnet singulier en forme de rouleau de cavalerie légère qui à le chaque instant menaçait de tomber tous ces petits soins étaient pris lentement et considérés attentivement par le maître de poste bouchard dont l’ air goguenard se changeait en sourire amer tout à le fait impertinent mais cette autre affectation fut en pure perte m.le préfet qui n’ avait pas l’ habitude de regarder de telles gens quand il fut rassuré sur les détails de sa toilette salua lucien adressa un demi-salut à le m.bouchard sans le regarder et rentra dans ses appartements et dire qu’ un gringalet de ce calibre -la nous passera en revue dimanche prochain s’ écria bouchard ",
"il montait dans sa chambre la dernière bouchée avalée parfois quand la maison était vide il se mettait à le piano je n’ entends rien à la musique mais comme tu disais il faisait plaisir sans doute n’ as-tu pas oublié un incident dont tu ne t’ es jamais douté qu’ il créa entre l’ abbé ardouin et moi un secret courant de sympathie un jour les enfants signalèrent l’ approche de le curé aussitôt selon ma coutume je pris la fuite de le côté de les vignes ",
"et les chevaux les mulets les dromadaires tous ces êtres brutes qui s’ animent qui subissent l’ entraînement général et semblent comprendre la grandeur solennelle de le moment oui! les animaux eux-mêmes semblent se transformer et vivre d’ une vie supérieure à le leur nature c’ est inconcevable depuis mois à le milieu de l’ horrible chaleur de ce climat tropical toutes les forces de l’ entreprise se concentraient de plus en plus dans la plaine de suez on touchait à la fin on y était PROPN commandait et dirigeait tout depuis quelque temps se trouvant alors à le paris enfin c’ était fini! a kilomètres de nous vers la mer rouge toute la terre de le canal étant enlevée un barrage et un déversoir en bois solidement construits nous empêchaient seuls encore d’ être engloutis à le fond de la tranchée ",
"depuis une heure on brossait les chapeaux les paletots et les pantalons on essuyait la poussière de les pupitres on rangeait dans les casiers les papiers épars la taille de les plumes était généralement suspendue et le mot commencé remis à le lendemain les employés défilèrent devant nous les supérieurs comme les inférieurs max me les nomma en me mettant à le courant de leurs fonctions à le peu près aussi lourdes que les siennes en me récapitulant leurs chances et me nommant leurs protecteurs "
] |
il est vrai si nous ne parvenions pas à dépasser la banquise s’ il fallait hiverner à le milieu de les icefields comme ces ressources ne tarderaient pas à s’ épuiser tous nos efforts devraient alors tendre à le revenir vers halbrane-land où la cargaison de la goélette devait assurer notre existence pendant de longs mois encore bien même si nous n’ y réussissions pas y aurait -il lieu de perdre tout espoir non et il est dans la nature humaine de se rattacher à la moindre de ses lueurs je me souvenais de ce qu’ PROPN dit de l’ ange de le bizarre ce génie qui préside à les contretemps dans la vie et dont la fonction est d’ amener ces accidents qui peuvent étonner mais qui sont engendrés par la logique de les faits pourquoi ne verrions -nous pas apparaître cet ange à l’ heure va de soi que la plus grande part de la cargaison de l’ halbrane avait été laissée dans la caverne à l’ abri de les intempéries de l’ hiver à la disposition de naufragés si jamais il en venait sur cette côte un espar que le bosseman avait dressé sur le morne ne manquerait pas d’ attirer leur | [
"à le total le chiffre fatidique .avant de partir et le bosseman avaient eu soin d’ implanter un mât à le peu près à le tiers de notre embarcation ce mât maintenu par un étai et des haubans pouvait porter une large misaine qui fut découpée dans le hunier de la goélette le paracuta mesurant pieds de largeur à le maître-bau on avait pu donner un peu de croisure à le cette voile de fortune .sans doute ce gréement ne permettrait pas de naviguer à le plus près mais depuis le vent arrière jusqu’ à le grand largue cette voile nous imprimerait une vitesse suffisante pour enlever en semaines avec une moyenne de milles par heures le millier de milles qui nous séparaient de la banquise compter sur cette vitesse n’ avait rien d’ excessif si le courant et la brise continuaient à le pousser le paracuta vers le nord-est ",
"en outre les pagaies nous serviraient lorsque le vent viendrait à le refuser et paires maniées par hommes assureraient encore une certaine vitesse à l’ embarcation n’ ai rien de particulier à le mentionner pendant la semaine qui suivit le départ la brise ne cessa de souffler de le sud aucun contre-courant défavorable ne se manifesta entre les rives de le jane-sund.autant que possible et tant que la côte d’ halbrane-land ne s’ écarterait pas trop à l’ ouest les capitaines entendaient la longer à le une ou encablures elle nous eût offert refuge en cas qu’ un accident eût mis notre canot hors d’ usage il est vrai sur cette terre aride à le début de l’ hiver que serions -nous devenus mieux valait je pense n’ y point songer.durant ces premiers jours en pagayant dès que la brise venait à le mollir le paracuta n’ avait rien perdu de la moyenne de vitesse indispensable pour atteindre l’ océan pacifique en ce court laps de temps ",
"l’ aspect de la terre ne changeait pas toujours le même sol infertile des blocs noirâtres des grèves sablonneuses semées de rares raquettes des hauteurs abruptes et dénudées en arrière-plan quant à le détroit il charriait déjà quelques glaces des drifts flottants des packs longs de à le pieds les uns de forme allongée les autres circulaires et aussi des icebergs que notre embarcation dépassait sans peine ce qu’ il y avait de peu rassurant c’ est que ces masses se dirigeaient vers la banquise et n’ en fermeraient -elles point les passes qui devaient être encore libres à le cette époque inutile de noter que l’ entente était parfaite entre les passagers de le paracuta nous n’ avions plus à le craindre la rébellion d’ un hearne et à ce propos on se demandait si le sort avait favorisé ces malheureux entraînés par le sealing-master ",
"à le bord de leur canot surchargé que le moindre coup de mer mettrait en péril comment s’ était accomplie cette navigation si dangereuse et qui sait cependant si PROPN ne réussirait pas alors que nous échouerions pour être partis jours après lui ?...je mentionnerai en passant que à le mesure qu’ il s’ éloignait de ces lieux ou ̀ il n’ avait retrouvé aucune trace de son pauvre pym était plus taciturne que jamais ce que je n’ aurais pas cru possible et il ne me répondait plus lorsque je lui adressais la parole .cette année étant bissextile j’ ai dû porter sur mes notes la date de le février or ce jour étant précisément l’ anniversaire de la naissance d’ PROPN le bosseman demanda que cet anniversaire fût célébré avec quelque éclat à le bord de le canot c’ est bien le moins dit -il en riant puisqu’ on ne peut me le fêter qu’ une année sur et l’on but à la santé de ce brave homme un peu trop bavard mais le plus confiant le plus endurant de tous et qui nous ragaillardissait par son inaltérable bonne humeur .ce jour-là l’ observation donna pour la latitude et po",
"donc tout espoir devait être abandonné soit d’ être rapatriés à les falklands soit de trouver des baleiniers sur les parages de les sandwich des south-orkneys ou de la géorgie de le sud en somme voici ce qu’ il était permis de déduire eu égard à le notre position actuelle il va de soi que le capitaine PROPN ne pouvait rien savoir des voyages antarctiques entrepris depuis le départ de la jane il ne connaissait que ceux de cook de krusenstern de weddell de bellingshausen de morrell et ne pouvait être à le courant de les campagnes ultérieures la deuxième de et celle de qui avaient quelque peu étendu le domaine géographique en ces lointaines contrées par suite de ce que lui apprit son frère il sut que depuis nos propres découvertes on devait tenir pour certain qu’ un large bras de mer le jane-sund partageait en vastes continents la région australe ",
"une remarque que fit ce jour-là le capitaine PROPN c’ est que si le détroit se prolongeait entre les 118e et 119e méridiens le paracuta passerait près de la position attribuée à le pôle magnétique c’ est à ce point on ne l’ ignore pas que se réunissent tous les méridiens magnétiques point situé à le peu près à les antipodes de celui de les parages arctiques et sur lequel l’ aiguille de la boussole prend une direction verticale je dois dire qu’ à le cette époque le relèvement de ce pôle n’ avait pas été fait avec la précision qu’ on y a apportée plus tardles calculs d’ placent le pôle magnétique austral par de longitude et de latitude après les travaux de vincendon dumoulin et coupvent PROPN lors de le voyage de dumont d’ urville à le bord de l’ astrolabe et de la zélée duperrey donne pour la longitude et pour la latitude il est vrai tout récemment de nouveaux calculs ont établi que ce point devait se trouver par de longitude est et de latitude sud ",
"on voit que l’ accord à le ce sujet n’ est pas encore fait entre les hydrographes comme il l’ est en ce qui concerne le pôle magnétique n’ avait pas d’ importance d’ ailleurs et cette constatation géographique ne pouvait avoir aucun intérêt pour nous ce qui devait nous préoccuper davantage c’ est que le jane-sund se rétrécissait sensiblement et se réduisait alors à le ou milles de largeur grâce à le cette configuration de le détroit on apercevait distinctement la terre de les côtés eh fit observer le bosseman espérons qu’ il y restera assez de large pour notre embarcation si ce détroit allait finir en cul-de-sac ce n’ est pas à le craindre répondit le capitaine PROPN puisque le courant se propage dans cette direction c’ est qu’ il trouve une issue vers le nord et à le mon avis nous n’ avons rien autre chose à le faire qu’ à le suivre ",
"c’ était l’ évidence même le paracuta ne pouvait avoir un meilleur guide que ce courant si par malheur nous l’ eussions eu contre nous il aurait été impossible de le remonter sans être servi par une très forte brise cependant quelques degrés plus loin ce courant s’ infléchirait -il vers l’ est ou vers l’ ouest étant donné la conformation de les côtes néanmoins à le nord de la banquise tout permettait d’ affirmer que cette partie de le pacifique baignait les terres de l’ australie de la tasmanie ou de la nouvelle-zélande peu importait on en conviendra quand il s’ agissait d’ être rapatriés que le rapatriement se fît ici ou ...notre navigation se prolongea dans ces conditions une dizaine de jours ",
"l’ embarcation tenait bien l’ allure de le grand largue les capitaines et n’ en étaient plus à apprécier sa solidité quoique je le répète aucun morceau de fer n’ eût été employé à sa construction il n’ avait pas été une seule fois nécessaire de reprendre ses coutures d’ une parfaite étanchéité il est vrai nous avions la mer belle à le peine ridée d’ un léger clapotis à la surface de ses longues houles .le mars avec même longitude l’ observation donna pour latitude .puisque le paracuta avait franchi environ milles depuis son départ d’ halbrane-land et que ce parcours s’ était opéré en jours il avait obtenu une vitesse de milles par heures .que cette moyenne ne faiblît pas durant semaines et toutes les chances seraient pour que les passes ne fussent point fermées ou que la banquise pût être contournée et aussi que les navires n’ eussent pas abandonné les lieux de pêche .actuellement le soleil se traînait presque à le ras de l’ horizon et l’ époque approchait où tout le domaine de l’ antarctide serait enveloppé des ténèbres de la nuit polaire fort h"
] | [
"c’ est edouard dit rosalie mais qui est avec lui repris -je sûrement un chevalier qui vous choisit pour sa dame lorsque nous fûmes assez près pour pouvoir être aperçues edouard car c’ était lui et son ami auguste de serlang descendirent et vinrent au-devant de nous on connaît edouard mais peut-être sera -t-on bien aise de connaître aussi m. de serlang ",
"dans le pays et à l’ usine tout le monde fut stupéfait de le brusque départ d’ andré mais l’ étonnement arriva à son comble quand à le bout de mois l’ absent n’ eut pas encore donné de ses nouvelles jacques sur le conseil de le notaire qu’ il était allé trouver à le plusieurs reprises dans son étude de juvisy s’ était alors adressé à le parquet il avait raconté à le substitut de le procureur de la république toutes les circonstances étranges de la fuite de son frère immédiatement une enquête avait été ordonnée enquête qui suivit andré avec jacques jusqu’ à le train de bordeaux les employés de la gare avaient vu et reconnu jacques et andré car ceux-ci prenaient assez souvent le train pour PROPN et l’on put préciser que c’ était bien le matin de le départ d’ andré ",
"ils ne veulent pas me buter tout de suite sinon ils m’ auraient refroidi en même temps que la pauvre petite thérésa et que son arrière-grand-dabe je maudis le vieux son plan à la con à la noix à la gomme à la chiasse à la mords-moi-le-nœud à la va-te-faire-mettre son plan de chef sénile son plan d’ enfoiré mondain ",
"cause de —vous êtes à le courant? à le cause de chevassou oui elle a dû l’ aimer vraiment ce qu’ on appelle une passion dévastatrice vous ne le croirez pas en la voyant car c’ est une petite bonne femme de rien de le tout qui ressemble à le son mari comme une sœur ressemble à un frère ",
"il était urgent dès lors de s’ en tenir à le lavage de les sables aurifères souvent fort éloignés des filons à le fleur de terre les grains d’ or mêlés à le ces sables après avoir été arra chés à les filons par l’ eau de les pluies sont couverts comme les galets à le milieu de lesquels ils se trouvent d’ une couche d’ argile qui les rend méconnaissables ils ne reprennent leur brillant et leur poli qu’ à le contact d’ une eau pure les machines qui peuvent laver en moins de temps les cailloux et les sables sont donc les plus parfaites et les plus lucratives le génie américain a pu se donner amplement carrière dans la construction de ces machines et il a obtenu dans les terrains aurifères souvent assez pauvres des résultats fort supérieurs à le ceux qui émerveillaient autrefois dans des terrains plus favorisés le gambusino mexicain muni de sa sébile ",
"doit être je suis en train de faire un cauchemar pause mais non qu’ est -ce que je raconte si je rêvais je verrais des images et là rien seulement de le noir c’ est bien la preuve que il se remet à le bouger il étend les bras avec la main ou avec le pied on ne sait pas il touche un téléphone ",
"nul ne savait comment il avait survécu PROPN sans doute l’ ignorait il revint doucement à le monde à une sorte de vie et l’ eau qu’ il n’ a plus quittée le lavait de le sang de l’ horreur de le déchirement où sa jeunesse avait été précipitée tel fut celui qui en l’ absence de grand-père m’ a communiqué les rudiments de le fly-fishing l’ usage de le grand lien de soie il en coûte une année supplémentaire d’ infortunes après les désespoirs de le commencement un an de paroles superflues et de renoncements suivis de parjures avant que les puissances occultes ne daignent abaisser leur regard sur les gestes maladroits qu’ on leur adresse de le bras ",
"la paix est ton but ô pacifique législatrice source de les constitutions justes toi dont le dogme fondamental est que tout bien vient de le peuple et que partout ou il n' y a pas de peuple pour nourrir et inspirer le génie il n' y a rien apprends -nous à extraire le diamant de les foules impures providence de jupiter ouvrière divine mère de toute industrie protectrice de le travail ergané toi qui fais la noblesse de le travailleur civilisé et le mets si fort au-dessus de le scythe paresseux sagesse toi que PROPN enfanta après s' être replié sur lui-même après avoir respiré profondément toi qui habites dans ton père entièrement unie à son essence ",
"un agent de police habile entre tous et qui avait déjà donné des preuves nombreuses de son savoir faire fut principalement chargé de l’ affaire et heures ne s’ étaient pas écoulées qu’ un premier indice venait le mettre sur la trace de l’ un de les complices cet agent avait surtout été frappé de la disparition de l’ un de les chevaux de la malle il s’ était dit avec raison qu’ un cheval ne disparaît pas comme une ombre et qu’ il ne devait pas être absolument impossible de le retrouver il avait donc filé le cheval seulement à le lieu d’ un il n’ avait pas tardé à en trouver qu’ un sieur etienne avait le floréal à le matin conduits chez le citoyen muiron couverts de sueur de poussière et d’ écume ",
"sa joie ses transports éclatent en une gamme de oh! et de ah mais sur un ton si élevé que la mère entend accourt et vous surprend sa fille bien nettement enchevillée se tortillant se débattant et déjectant son âme fanny la farce est impayable "
] |
alors un émoi en un rose nuage passait sur le cou et les joues d’ angeline comme devant une familiarité qui l’ incitait à la pensée de les autres prochaines quand après les poulardes la plus vieille de les servantes catou qui toute petite avait promené en ses bras l’ actuelle épousée intercala sur la nappe encombrée de rogatons et de légumes chavirés les plats en des sauces relevées d’ échalotte marinaient les étuvées de pigeons il commença seulement d’ éprouver l’ étourdissement vague de la plénitude mais toutefois s’ étant servi une copieuse portion de la fricassée il loucha vers angeline et avec un rire le premier dont s’ écarquât sa face il lui dit: –je t’parie sous que j’ avale les os avec j’ broierais du fer avec les dents tel que tu m’ vois et tu m’ vois ben hein? l’ enfant riait un peu honteuse osant à le peine lever les paupières toute pâle en ce grand jour qui lui changeait sa vie avec une fierté cependant pour sa belle robe en faille et à le petites fois tournait la bague qui lui cernait l’ annulaire | [
"a peu près seul parmi les convives se piffrant et bornoyant de le côté de les flacons léon assis devant elle le dos à la clarté de les fenêtres prenait encore attention à ses gentilles minauderies de pensionnaire en qui se levait la petite femme dans la blancheur de le jour ses frisettes mi-collées à les tempes et les coins de la bouche emperlés d’ une bruine légère elle gardait un air réservé sérieuse touchant à le peine à les nourritures humectant seulement pour répondre à le quelque santé sa lèvre à son verre le petit doigt relevé avec l’ éclair pâle de ses ongles et presque constamment par contenance roulant de le plat de son index de les mies de pain sur la nappe plusieurs fois leurs regards se rencontrèrent; alors son embarras semblait redoubler et PROPN baissait ses longues paupières gêné de sa gêne à le elle troublé aussi du soupçon de sa chair qu’ une main de barbon dévêtirait ensuite les disques démesurés de les tartes variant les noirs pruneaux saupoudrés de sucre les fromages à la pellicule brune et les riz couleur de colzas mûrissants ",
"roland s’ était mis à l’ aise en dépouillant la redingote et les plus âgés à le son exemple arboraient la pâleur azurine de les manches de chemise tous d’ ailleurs avaient fait sauter les boutons de les gilets et goguelus les canines à le clair avec des roulements lourds de prunelles et des gestes battant l’ air vantaient leur force ou amorçaient des trafics un bouchon de soufreux champagne sauta il y eut des cris le forestier piété sur ses ergots célébra l’ honneur de le mari la candeur de l’ épouse ",
"et tout à le coup le vieux roland la parole en bouillie fut pris d’ un retour de paternelle ferveur –rends -la heureuse à le moins car moi j’ y perds le meilleur cœur ed’ fille qu’ ait jamais battu maugranbroux alors reconquis à son sang-froid d’ homme d’ affaires et supputant la somme baillée pour l’ acquit de la petite eut un haut-le-corps –t’ y perds m’ est avis à le contraire que tu fais là un fier marche mais roland protestait j’ te dis que tu l’ as pour rien si m’ avait fallu tant seulement compter tout ce qu’ alle m’ a coûté de soins et de peines à en faire une demoiselle c’serait des et des que t’ aurais à le me débourser ",
"angeline sentit dans sa nuque le chatouillement d’ une haleine qui lui coulait avec douceur –ma cousine je bois à le votre bonheur elle se leva très vite comme effarée de le savoir si près et choquant son verre contre celui qu’ il lui tendait sans le regarder elle lui répondit: merci mon cousin une partie de la noce s’ était levée ballait à le travers les cours le long de l’ étable et de l’ écurie en pipant et fumant des feuilles de chou les prunelles rondinant dans l’ apoplectique vermillon qui marbrait les faces et ils demeurèrent un instant seuls les narines remuées regardant la nappe sans rien trouver à se dire mais maugranbroux de la porte ou ̀ il avait suivi le père roland s’ écriait: –viens donc par ici ma femme qué j’ réluque un brin ton poil à le grand jour de le soleil ",
"léon ensuite les vit qui bras dessus bras dessous le grand paysan osseux et l’ enfantile bachelette viraient parmi les groupes lui raide et dur les pommettes inaltérées dans son long visage de pierre debout comme un chêne sous la cuite de soleil qui chez les autres mûrissait l’ ivresse d’ une irréfléchie et jalouse colère alors il arracha la rose de sa boutonnière et la piétina mais tout à le coup maugranbroux fut raccroché par un torve et louche pitaud tenancier d’ une petite borde voisine lequel mine oblique lui insinuait la cession d’ un lopin qu’ autrefois avait guigné le riche fermier un incendie l’ incurie aussi l’ ayant induit en mal d’ argent il arrivait tenter l’ affaire en s’ excusant de si mal tomber la faim fait sortir le loup de le bois pensa ",
"et tout de suite regagné à la passion de la terre sa ruse s’ incita à la perpétration d’ un bon coup la fermière dit -il à le angeline va-t’en donc voir là-bas si j’ y suis les affaires sont les affaires pas vrai! le plaisir vient après plantés l’ un devant l’ autre ils avaient gagné un coin nez à le nez ils se parlaient ",
"les convives à le présent refluaient vers les tables où dans des bols de faïence enluminés de floraisons crues les servantes venaient de verser le café le père roland ensuite tira de le bahut les liqueurs la fermentation de le vin activée par l’ air de les cours encore s’ accéléra à les chaleurs de l’ alcool et un brouhaha avec la fumée plus dense des cigares s’ échappait des fenêtres traînant jusqu’ à le maugranbroux qui toujours s’ atermoyait en ses marchandages de sa place appuyait des regards lourds sur la petite mariée toute seule avec la place de le vieux mari vide auprès d’ elle ",
"–où diable reste donc mon gendre s’ exclama à le bout d’ une heure le vieux roland des voix sur le seuil –maugranbroux mais ils avaient quitté la ferme tous les la vachère affirma les avoir vus remonter le chemin de le côté de l’ église ",
"et quelqu’un s’ étant avancé en dehors de la cour à le loin regardait les mains en abat-jour sur les yeux silhouettes dans la distance gesticulaient découpées sur les roses flambées de le couchant a la fin il arriva un gamin que maugranbroux dépêchait à le roland –c’ est l’ grand vî qui m’ envoie nasilla -t-il m’ a dit com’ça d’ dire qu’ il était allé avec l’ homme voir la terre à le pétées de fusil mais que s’madame n’ avait qu’ à le prendre les devants dans leur carriole qu’ y aurait ben de le monde pour l’ acconduire et que tant qu’ à le lui reviendrait tout droit t’ à l’ heure à le s’maison avec la carriole d’ à le m’ sieu roland "
] | [
"tu mens! dit michot avec un flegme imperturbable mon pauvre michot commençait danglade d’ un ton caressant –tu mens tu mens quand on vous demande francs et qu’ on n’ a pas le sou on rit à le nez de l’ ami qui se permet une telle inconvenance mais tu t’ es fâché tu as de les fonds –sur mon honneur –sur ma parole ",
"et puis dans le salon il y a de la musique c’ est cool a sent bon elle se salit pas comme cédric avec son cambouis elle rapporte des tas de produits des shampoings démêlants en un des gels de la teinture pour se faire des mèches de toutes les couleurs des trucs pour se peindre les ongles elle donne la moitié de sa thune à le ma reum et avec le reste elle s’ achète de les cd ou des posters de ou de patrick bruel des collants de le savon rien que des trucs de luxe mais comme c’ est sa thune à le elle elle a le droit c’ est normal elle a même une télé pour elle toute seule dans sa chambre nathalie ",
"j’ embrassai la pièce d’ un regard la moquette était râpée les meubles paraissaient en carton dans un coin se tenait un lit bardé de fer et de sangles à le côté sur des étagères de verre des instruments de chirurgie rouillés étaient disposés un court instant j’ eus l’ impression de pénétrer chez un avorteur clandestin ou quelque rebouteux ",
"sa sante n’ exige plus quelle reste séparée de l’ époux qu’ elle aime cette prière lui rappelle sa douce compagne sans se reprocher ses torts envers elle il pense qu’ elle rendra son exil moins douloureux son château moins solitaire et se décide à le lui envoyer un de ses gens à le cheval avec la lettre suivante ce n’ est point à le paris que nous devons nous revoir mais à le limours où je serai dans un mois je pars demain des affaires me retiendront en route en recevant cette lettre rendez -vous dans mon château; tâches qu’ il soit habitable ",
"adieu bellone dit -il à la vache blanche qui le regardait de son grand œil doux et mélancolique adieu adieu brunette ni bellone ni kéban ni brunette ne comprenaient les paroles de charlot mais voyant sa figure attristée ils frottaient leurs bonnes têtes contre la poitrine de l’ enfant pour le consoler et lui témoigner leur affection quant à le kidu il ne quittait pas son petit maître d’ une semelle sur la route on rencontra fanchette qui se tenait à les aguets pour dire adieu à son ancien camarade ",
"elle fit oui de la tête sans ardeur et commença à se déshabiller son manteau retiré il sembla qu’ elle fût vêtue de lambeaux d’ étoffe rattachés avec des épingles des épingles fermaient les déchirures de sa jupe trop courte mal ajustée qui tombait gauchement en faisant de grands plis; et d’ autres épingles laissaient malgré tout bâiller sous la poussée de les seins sa blouse râpée à les manches décousues elle s’ expliqua —je n’ avais plus guère de bons vêtements mais ma propriétaire a gardé tous ceux que j’ avais quand elle m’ a mise dehors à le cause de l’ argent que je lui devais ",
"—nous avons trouvé à le même sa peau une ceinture de toile je me renfrogne parbleu le lascar trimbalait la cagnotte sur lui j’ aurais dû y penser à le lieu de jouer les sherlock holmes de noces et banquets —qu’ y avait -il dans la ceinture? de le fric un gros tas dollars livres et près d’ million de francs en billets de balles c’ est tout c’ est tout —rien d’ autres pas de clé pas de papiers pas de —non —et la vieille ",
"rita laissa glisser sous ses paupières baissées un regard froid et dur comme l’ acier oui ma petite rita dit achille en pleurnichant si tu voulais être gentille les choses s’ arrangeraient si bien tu deviendrais ma femme nos intérêts seraient confondus comme a dit l’ autre jour le notaire à le nous nous ferions de bonnes affaires et ç a profiterait à le dorothée aussi et puis après la mort de p’pa la baraque serait à le toi toute seule ",
"apparaissant disparaissant l’ air de ne pas être là quand elle y est laissant toujours un peu d’ elle quand elle est partie formidablement affairée à des riens splendidement oisive ",
"la demoiselle est un ange tout de même et elle sera un ange malgré vous elle fit la nique à le hector poussa son éclat de rire idiot et courut vers les massifs de le parc où elle disparut il était temps pour hector que cette lutte se terminât il dut déposer adrienne sur le gazon qui entourait le kiosque et épongea son front baigné de sueur aussi bien plusieurs personnes accouraient par l’ allée de les roses "
] |
quelle différence entre ce robuste ustensile et les bibelots car ce sont de véritables bibelots dont on se sert maintenant pour s’ abriter des intempéries les parapluies d’ aujourd’hui ne sont pas plus gros que des anguilles et même des anguilles à le tricoter comme dit mon petit garçon qui a la rage de les calembours vous ne sauriez vous imaginer le plaisir que me causa la possession de mon pépin d’ abord venant de la veuve ma tante ce parapluie était sacré pour moi et puis c’ était mon premier parapluie car autrefois on ne donnait pas de parapluies à les enfants comme on fait aujourd’hui | [
"quand il pleuvait les enfants s’ abritaient sous le parapluie de leurs parents ou alors ils couraient sous l’ averse et mon dieu ils n’ en mouraient pas la race était -elle plus robuste que maintenant ou bien est -ce de les idées qu’ on se forge je n’ en sais rien toujours est -il qu’ on élève actuellement les enfants dans du coton et qu’ ils sont loin d’ être aussi vigoureux que les enfants de mon temps pour en revenir à le mon parapluie je le soignais comme la prunelle de mes yeux et quand j’ entrai à l’ école normale ce fut la main droite appuyée sur mon vieux riflard ",
"la première année tout se passa bien mais le troisième dimanche de ma seconde année à l’ école je m’ ensouviens comme si c’ était hier il m’ arriva de rentrer le soir sans mon parapluie je ne m’ en aperçus que le lendemain matin mon désespoir vous le voyez d’ ici! et il était si sincère mon désespoir si poignant que pas un de mes camarades ne songea à le me blaguer à le contraire chacun s’ ingéniait à se rappeler ou ̀ j’ aurais bien pu oublier mon parapluie ",
"il faut avouer que ce dimanche-là on avait un peu plus bu que ne le comportait notre soif sans être des ivrognes les jeunes gens se laissent quelquefois entraîner qui conservait toujours son sang-froid dans ces circonstances m’ affirma que j’ avais dû laisser mon parapluie dans un petit café disparu depuis mais qui était situé tout à le haut de la rue soufflot je ne fis qu’ un bond chez ce limonadier sur l’ affirmation de le garçon qu’ il n’ avait rien trouvé je rentrai fort désolé et tout penaud à l’ école ",
"pour comble de malheur le dimanche suivant il pleuvait à le verse je me résolus à le acheter un nouveau parapluie –précisément tout près de l’ école rue de la vieille-estrapade il y avait un marchand disparu depuis et remplacé par un ferblantier quelqu’un se trouvait dans la boutique quand j’ entrai et ce quelqu’un en m’ apercevant devint rouge vert bleu de toutes les couleurs d’ abord je ne compris rien à le trouble de cet homme ",
"mais bientôt le mystère s’ éclaircit cet individu si mal à son aise devant moi n’ était autre que le garçon de ce café de la rue soufflot ou ̀ j’ avais réellement oublié mon parapluie pour que je ne reconnaisse pas mon pépin il n’ avait trouvé rien de mieux que de le faire recouvrir d’ une autre étoffe et je le surprenais juste à le moment ou ̀ il venait rechercher le fruit de son larcin le dénouement vous le devinez l’ indélicat garçon me laissa entre les mains mon cher parasol il sortit en balbutiant de vagues excuses et le plus comique c’ est qu’ il avait payé d’ avance son recouvrage ",
"à l’ école nous rîmes beaucoup de cette aventure mais elle me servit de leçon depuis ce temps-là je n’ ai plus jamais perdu de parapluie tout le volume souvenirs d’ enfance de jeunesse d’ âge mûr et de décrépitude est écrit sur ce ton ce sera un de les gros succès de librairie de la saison les misères de la vie conjugale il y a des femmes qui sont comme le bâton enduit de confitures de roses dont parle le poète persan on ne sait par quel bout les prendre ",
"les personnes qui après la publication de ce petit alinéa continueraient à le faire courir le bruit de ma mauvaise éducation personne ne les croirait dites bleu devant certaines dames vite elles affirment rouge convenez rouge pour leur faire plaisir: vert! rugissent -elles sur l’ heure la femme est un être ostiné entre tous ostiné et contrariant la plus ostinée et la plus contrariante de toutes les femmes c’ est l’ épouse légitime de mon inspecteur d’ assurances un brave garçon qui n’ a d’ autre tort que celui d’ une excessive veulerie et d’ une incoercible irrésistance il me contait ses mésaventures ou plutôt sa mésaventure car c’ est toujours la même et rien n’ était plus comique que son désespoir ahuri ",
"pour rendre plus saisissant son récit je le diviserai en parties premier tableau deuxième tableau et suite et fin le curieux de cette histoire c’ est qu’ on peut mettre le deuxième tableau à le lieu de le premier et à le besoin commencer par suite et fin sans que rien soit altéré dans la limpidité de la narration premier tableau monsieur rentre après une journée de fatigues et d’ ennuis il s’ est disputé avec des sinistrés ses chefs l’ ont presque traité d’ idiot ",
"complètement esquinté le pauvre homme n’ a d’ autre aspiration que celle de le bon dodo où il va joncher son abrutissement madame ne trouve pas naturelle cette dépression physique et morale d’ un ton spécialement grincheux qui n’ appartient qu’ à le elle: qu’ est -ce que tu as donc fait dans la journée dit -elle pour être dans cet état-la ma chère amie j’ ai beaucoup travaillé –travaille je le connais ce genre de travail: tu as passé ta journée chez tes cocottes –je te jure bien ma pauvre amie –eh bien retournes -y chez tes cocottes "
] | [
"mlle de chazelles est avec elle ainsi que mlle de vignerol et vous êtes pressé de retrouver béziers et les délices de cette cour de les dames poursuivit malignement le duc il avait maintes fois remarqué l’ affection que son jeune cousin portait à le mlle de chazelles quand monseigneur voudra demain nous marchons sur beaucaire dit henri de montmorency le gouverneur en est à le nous et nous ouvrira ses portes ",
"homme inexplicable se jouerait -il dans ce tableau n’ a -t-il donné naissance à le cet enfant que pour l’ offenser? il est le roi de ses soufrances mais aussi léger que les époques de la vie il passe auprès de celle de sa fille sans s’ inquiéter de le ravage de ses œuvres ses plaisirs ses triomphes la splendeur l’ ornement de les circonstances il les développe c’ est le soleil autour de lequel il est fixe et sa contenance est ferme sa fille sans l’ interrompre le laisse librement sur les nuances éclatantes qui s’ ensevelissent dans les ténèbres de son oubli elle vient solliciter une consolation elle seule brille sur le rideau de le monde ",
"à le orcha les inquiétudes étaient grandes malgré la tentative de napoléon pour la rescousse de le maréchal il manquait encore on reçut enfin de ses nouvelles à le baranni: eugène était parvenu à le rejoindre le général gourgaud raconte le plaisir que napoléon en éprouva bien que le bulletin et les relations de les amis de l' empereur continuent de s' exprimer avec une réserve jalouse sur tous les faits qui n' ont pas un rapport direct avec lui la joie de l' armée fut promptement étouffée on passait de péril en péril ",
"vous pourriez du moins vous faire des goûts et des occupations pour remplir votre temps ah! madame les goûts qu\\ on se fait sont un effort et ne sont pas un plaisir mais dit -elle encore vous êtes remplie de talents pour que les talents soient une ressource madame lui répondis -je il faut se proposer un but mes talents seraient comme la fleur de le poëte anglais qui perdait son parfum dans le désert ",
"merci pour la description je me trompe peut-être mais j’ ai l’ impression qu’ il m’ avait observée un certain temps à le travers la vitre je revois vaguement une silhouette comme la sienne allant et venant sur le trottoir j’ ai cru d’ abord qu’ il se dirigeait vers moi mais il s’ est assis à la table voisine ou il s’ est laissé tomber sur une chaise et s’ est épongé le front j’ ignore s’ il avait déjà bu cette idée m’ est venue à l’ esprit attention à le partir d’ ici surtout sa déposition devait coïncider avec ce que le tenancier de le bar dirait plus tard son visage m’ était familier sans que je parvienne à le mettre un nom dessus puis je me suis souvenue que j’ avais vu sa photographie dans les journaux il a paru deviner ma pensée et il m’ a dit: —vous ne vous trompez pas je suis bien le commissaire maigret cela c’ était une faute maigret n’ aurait jamais prononcé une telle phrase ",
"tout votre passé sera oublié nous vous recevrons hospitalièrement monsieur le capitaine de lisle m’ en voudra longtemps je crois dit ralph montcalm sourit dois -je conclure de cette réponse que vous entrez dans nos rangs non ",
"cette femme vous le savez est PROPN l’ un de les anciens premiers sujets de l’ académie royale de musique PROPN n’ est pour elle qu’ un surnom comme celui de cursy pour du bruel pendant ans de à le cette fille a brillé sur les illustres planches de l’ opéra plus belle que savante médiocre sujet mais un peu plus spirituelle que ne le sont les danseuses elle ne donna pas dans la réforme vertueuse qui perdit le corps de ballet elle continua la dynastie de les guimard aussi dut -elle son ascendant à le plusieurs protecteurs connus à le duc de réthoré fils de le duc de chaulieu à l’ influence d’ un célèbre directeur de les beaux-arts à des diplomates à de riches étrangers ",
"les gants étaient là dans sacs à le scellés distincts ainsi que les résultats d’ analyses de les laboratoires de bordeaux et strasbourg il vérifia: il s’ agissait de documents originaux les versions numériques traînaient quelque part mais personne n’ aurait jamais l’ idée de les comparer il fouilla encore plusieurs liasses de milliers d’ euros quelques lingots d’ or des montres des bijoux ",
"—le premier coup de matines! heures une autre vibration plus faible répondit à le loin puis autres un silence se fit et aussitôt après les cloches commencèrent ce glas funèbre de le carême si étrange si solennel qu’ on ne l’ oublie plus jamais quand on l’ a une fois entendu c’ était cette plainte grandiose que PROPN écoutait de sa fenêtre l’ oreille tendue vers l’ espace PROPN les petites cloches résonnaient tour à le tour une seule fois comme des larmes discrètes et isolées puis les marteaux s’ abattaient tous ensemble sur les timbres puissants en une plainte lugubre et désespérée ",
"jules était mort petit -louis était mort il ne fallait pas l’ oublier est -ce que les enfants n’ allaient pas justement se mettre à le réclamer leur père cette possibilite l’ inquiétait "
] |
je n’ espère ni votre pardon ni votre compassion je voudrais juste que vous compreniez j’ ai eu si peur de le perdre je sais maintenant que je me suis trompée marc m’ aimait | [
"marc à sa manière m’ était fidèle autant que j’ ai pu l’ être à le lui j’ ai pleuré beaucoup plus tard j’ ai pleuré quelques heures après mon transfert dans cette institution spécialisée lorsque vous vous êtes assis en face de moi vous avez ouvert un dossier qui portait mon nom écrit en lettres capitales vous avez parcouru devant moi un rapport dactylographié fourni par l’ hôpital j’ ai pensé à le marc à le mes mains sur son visage j’ ai pensé à ces mots qu’ il faudrait trouver pour nommer l’ indicible l’ irrecevable pour dire sous mes doigts hésitants les lèvres soyeuses de marc ",
"dans le secret de mon salon nous avions vécu la douceur le trouble l’ impalpable nous avions vécu une rencontre qui échappe à l’ entendement un amour déchiré fragmentaire un amour qui ne ressemble à le nul autre: intouchable mais en face de vous j’ ai su tout de suite que nous n’ avions aucune chance j’ essaie de raconter marc tel qu’ il m’ est apparu et cette constance ensuite avec laquelle il est venu chaque jour ou presque fidèle à ses horaires et à ses habitudes mais quand je suis assise de l’ autre côté de votre bureau les récits les plus simples m’ apparaissent laborieux les faits se brouillent s’ obscurcissent et leur sens même finit par m’ échapper ",
"je vous raconte marc parce qu’ il le faut cela fait partie de la règle de le jeu je n’ ai pas d’ animosité particulière à le votre égard j’ éprouve même à la longue une certaine affection pour vous mais je dois avouer que je supporte mal votre perplexité pour ne pas dire votre suspicion lorsque je vous parle de marc vous commencez souvent vos phrases par: ne croyez -vous pas ou êtes -vous si sûre que autant de pièges à le peine camouflés tendus sous mes pieds vous m’ appelez emma et cherchez à le installer entre nous une entente cordiale à le laquelle j’ aurais voulu résister vous tentez depuis plusieurs semaines de me faire renoncer à ma version de les faits ",
"je sais comment les choses se sont passées et je suis seule pour en témoigner je n’ ai pas le droit de regarder la télévision ni de lire de les magazines les livres oui mais pas n’ importe lesquels mon frère martin téléphone à l’ hôpital pour savoir si tel ou tel titre entre bien dans la catégorie de les autorisés je n’ ai pas tardé à le repérer les critères de sélection ",
"sont proscrits les romans à l’ eau de rose les contes les biographies de personnes célèbres et d’ une manière générale toutes les histoires ou il est question de sentiments amoureux bannies les impératrices les belles de le seigneur et les bicyclettes bleues autant dire qu’ il ne reste rien martin vient me voir presque tous les jours avec ce vent du dehors qui emmêle ses cheveux martin me parle de mes amis me donne des nouvelles de mon chat me rappelle qu’ il n’ y a pas si longtemps j’ étais une personne normale capable de rire bêtement de faire ses courses et de danser toute la nuit une fille de ans qui aimait les gens et les jupes à le fleurs déjà quand nous étions enfants martin était ma consolation mon réconfort ",
"PROPN martin savait dire l’ après et la félicité de nous tenir côte à le côte vous aimeriez savoir où nous allions à l’ école ce que nous faisions le mercredi si nous dînions en famille si nous avions la télévision vous aimeriez savoir si j’ étais amoureuse si j’ avais des amis si je jouais à le papa et à la maman si je me déguisais en princesse ou en fée carabosse vous voudriez que je cherche dans l’ enfance la faille où marc a creusé son lit ",
"vous voudriez que je cherche au-delà de le vide j’ aimerais pouvoir vous raconter des jeux des bêtises citer les noms de mes institutrices j’ aimerais pouvoir décrire une chambre des posters sur les murs et le chemin de l’ école à le lieu de je vous ai parlé de mon appareil dentaire parce que je garde comme si c’ était hier la sensation de le fer dans la bouche je vous ai raconté mes genoux écorchés parce que je me souviens sous le doigt de la douceur de le sang séché ",
"je vous ai raconté que nous descendions chez la voisine de le dessous chaque soir après l’ école pour voir les mondes engloutis de l’ enfance il reste peu d’ images les seules qui me reviennent avec une étrange précision sont celles de ce dessin animé je me souviens de spartacus de sa cape beige de ses bottes et de son pantalon blanc ses cheveux noirs ses muscles saillants et sa peau mate je me souviens de la couleur de l’ eau de la terre aride et des grottes souterraines ",
"mon père et ma mère aiment raconter la petite fille que j’ étais solitaire et contemplative ils aiment raconter comme je travaillais bien à l’ école comme j’ étais sage à la maison mon goût pour les livres et mes robes immaculées mes nuits sans sommeil à la veille de les rentrées de les classes ils se souviennent des bulletins scolaires des angines de l’ hiver des spectacles de fin d’ année ils se souviennent des vacances en lozère des noël en famille et des randonnées en pataugas "
] | [
"pas un bruit pas un chant pas une plainte sauf le frémissement léger de les tiges de foin sec qui s\\' emmêlaient dans leur bercement les voyageurs arrêtèrent à le bord d\\' une fontaine allumèrent de le feu avec l\\ herbe aride et firent rôtir une tranche de bison mets délicieux de ces sauvages endroits les montagnes approchent pas vite commença indien et si tu ne marches plus va le soleil se lèvera fois sur la prairie avant qu\\ on dorme sous les grands arbres --je suis épuisée répondit sa compagne --il faut accoutumer tes pieds à les longues marches elmire car homme de la ",
"il demanda l' huissier; un de les escogriffes lui dit je suis le premier clerc dites -moi votre affaire léon qui pour rien à le monde n' aurait osé dévoiler sa honte devant personnes insista pour parler à le patron le patron sortit de son cabinet et devant les clercs lui dit: que veut monsieur —vous parler en particulier —entrez dans mon cabinet PROPN n' osa pas s' asseoir devant un aussi puissant personnage un homme qui donnait des ordres comme le disait le papier à les procureurs généraux et à le tous les commandants de la force publique de PROPN ",
"il avait le dégoût de les richesses et de le monde il n’ aimait que les sciences les arts les lettres il poursuivait le beau le vrai le bien dans toutes leurs formes il s’ ennuyait un peu –mais pourquoi? comtesse sait -on pourquoi on s’ ennuie ",
"pour quêter s’ écria la vieille demoiselle en portant vivement à ses poches ses doigts crochus qui s’ y placèrent en griffes bronzées précisément répondit la voix calme de l’ abbé de il s’ avança dans l’ appartement serra la main d’ armelle et se tournant vers mademoiselle augustine dont le visage ridé s’ empreignait d’ irritation ma cousine avouez que je ne me lasse pas de vous tendre la main pour vous conduire à le ciel dit -il avec le plus doux de les sourires en me faisant passer par le purgatoire l’ abbé répondit mademoiselle augustine sans se dérider allons vous vous faites plus méchante que vous ne têtes ",
"quelques semaines avant un match de coupe européenne de football opposant monaco à l’ équipe turque de galatasaray un informateur nous avertit d’ une tentative massive de pénétration de turcs sur le territoire ils seront entre et cents et doivent franchir les frontières mélangés à les supporters munis de surcroît de faux billets d’ entrée à le stade et de faux visas sur leurs vrais passeports ces problèmes de double billetterie une vraie une fausse sont bien connus de les milieux sportifs quant à les autres faux passeports et visas c’ est pour ainsi dire pour moi la routine l’ honorable correspondant me remet une liste de quelques noms pour commencer et un exemplaire de le faux visa ce sont des vignettes que l’on colle sur une page de le passeport elles ne sont pas infalsifiables mais quelque chose l’ est -il encore ",
"tandis que PROPN et jérôme posaient des questions à le chaque instant PROPN demeurait silencieux la dernière bouchée avalée il alluma sa pipe et la fuma presque entièrement avant de parler la nuit était venue mes enfants dit je crois qu’ il faut garder beaucoup de prudence dans nos jugements ce monsieur drapeur est un honnête homme ",
"plusieurs hommes fumaient et buvaient dans une salle fort propre et en apparence sablée la vue de ces hommes la déconcerta un peu; elle chercha des yeux si quelque femme ne viendrait pas à son secours elle n’ en découvrit aucune l’ aubergiste qui buvait à une table la voyant s’ approcher d’ une fenêtre d’ où elle regardait dans la cour se leva et planta tranquillement devant elle sur le bord de la fenêtre une mesure de bière et un verre après quoi il retourna prendre place à le côté de les buveurs ses amis ",
"de la petite sœur était sortie une ineffable créature à le maintien sérieux et fier à la taille ravissante à les formes sculptées dans le marbre il s' éprit d' elle éperdument non certes il n' avait jamais aimé jamais ni celle-ci ni celle-là ni l' oublieux la toute-puissante encensée hier la vie de son cœur datait de sa nouvelle rencontre avec yvonne il l' adorait et pour le coup l' adoration était véritable ",
"une embarcation fut détachée de le bord le capitaine PROPN y descendit avec le bosseman matelots à les avirons et un à la barre elle se dirigea vers l’ énorme rempart y chercha vainement une passe à le travers laquelle aurait pu se glisser la goélette et après heures de cette fatigante reconnaissance rallia le bord.survint alors un grain de pluie neigeuse qui fit tomber la température à le sur et nous déroba la vue de la banquise .il devenait donc indispensable de mettre le cap à le sud-est et de naviguer à le milieu de ces innombrables glaçons tout en prenant garde d’ être drossé vers la barrière de glace car de s’ en élever ensuite eût présenté de sérieuses difficultés donna ordre de brasser les vergues de manière à le serrer le vent d’ aussi près que possible équipage opéra lestement et la goélette animée d’ une vitesse de à le milles inclinée sur tribord se lança à le milieu de les blocs épars sur sa route elle savait éviter leur contact lorsque la rencontre lui eût été dommageable et lorsqu’ il ne s’ agissait que de minces couches courait dessus et",
"un tramway arrivait on entendait la trompe de le conducteur on avait dit à le eugénie heures moins c’ était sans doute PROPN elle pouvait suivre d’ assez loin la marche de le commode véhicule qui avançait lentement retardé qu’ il était par les descentes successives de les voyageurs enfin il traversa le boulevard saint-germain et vint stopper devant le bureau "
] |
soupir de la petite fille j’ ai offert mon amour à le tous ceux qui m’ ont aimée —ne juge pas ta maman pauvre blanche devenue si malheureuse elle pleurait quand elle est partie tu comprendras plus tard qu’ elle ne pouvait pas revenir elle a fait de son mieux pour toi en te déposant ici elle a détourné sa tête longtemps dans la rue on dit qu’ elle est reparue plusieurs fois dans l’ avenue | [
"mon petit doigt m’ a dit qu’ elle a toujours de tes nouvelles elle se réjouit quand tu es heureuse et s’ inquiète si tu es malade peut-être quand tu regardes sur le seuil de la porte ou que tu fais de petites courses dans la rue l’ as-tu rencontrée rosine as -tu vu quelquefois une bonne dame peut-être simplement vêtue qui s’ arrête entre les passants et qui te regarde qui te regarde rosine as -tu vu ces yeux-là une dame t’ a -t-elle en se penchant regardée longuement dans la rue mon dieu je ne l’ ai pas vue rosine et moi sommes -nous des statues de cire des somnambules ou des médiums endormis qu’ on nous puisse observer à le loisir on nous montre de le doigt ",
"on parle de nous méticuleusement des yeux nous fixent trop sans que personne s’ en émeuve ou qu’ un curieux s’ en excuse —comptez sur vos doigts —parfait voici mes doigts ans de le côté masculin —je note sur mes doigts ",
"—votre voisin ajoutera autres doigts —le total est exact —comptons maintenant de le côté féminin —je replie doigts le compte est juste ",
"—vous avez compris passons maintenant à la mesure de les corps —je vous suis volontiers centimètres à le delà de le mètre pour le jeune homme —pas de mètre sur moi —n’ importe ",
"faites le dépôt mental de les chiffres dans votre tête et vous avez posé sans rire une de les données de le problème —parfait j’ ai mesuré le garçon sans sourire —cent petits centimètres pour la mignonne ",
"—nous trouvons exactement centimètres de différence la hauteur d’ une tête approximativement un abîme —vous souriez —peut-être —le champion masculin s’ agite exagérément il s’ émeut se trouble et vise trop haut ",
"il caresse l’ air plus qu’ il n’ atteint son charmant adversaire —si vous observez le regard de le poids plume vous verrez dans la garde prudente de les cils une prunelle toujours en attente d’ un coup à le cœur essai d’ une conclusion —les jouteurs de songe combattent dans les nuages les gants transparents sont jetés jusqu’ à les étoiles arbitrage de pibale alias marie papillon c’ est toujours l’ amour qui gagne on rit dans la ronde ",
"—alors espoir contentement mélancolie un ambassadeur a proposé la diversion finale —reprenons la scène de les baisers elle donne plaisir à le tous et réchauffe les cœurs PROPN l’ agrée elle est codifiée dans nos archives ",
"chacun fait ses récitations avec bonne volonté et dans le feu de l’ action des inspirations nouvelles jaillies de les âmes ferventes animent parmi la grâce de les taquineries fantasques le discours trop précieux de la poésie quelqu’un —avez -vous prévenu l’ archiviste que la scène va commencer l’ archiviste est tenu à le courant minute par minute depuis le commencement de la soirée par le téléphone de palier de le sixième étage il est déjà descendu plusieurs fois jusqu’ à la porte de le bureau par l’ escalier de service "
] | [
"or dès il parle des mystères de esprit ce transatlantique en qui pourtant sous la cuirasse de logique facile et d\\' esthétisme il faut bien reconnaître les plus attachantes contradictions croit répondre par des arguments péremptoires il décrit existence de les amibes et la marche de les astres et il ne voudra point entendre pierre qui déclare qu\\ en vérité la seule peur de l\\ inconnu lui fait servir toutes chaudes les théories scientifiques pour reculer dans le passé un mystère que les anciens par exemple croyaient éclaircir en disant que la terre était sur un éléphant éléphant sur un chameau le chameau sur une tortue et ainsi de suite non sens déclare m. arthur qui pour un peu se mettrait en colère pierre qui l\\' a écouté avec attendrissement une mère lorsque l\\ 'enfant récite sa fable ou son histoire sainte pierre qui ne lui en veut plus de le juger si infantile sourit à le m. arthur qui voit dans cet élan une soumission des torts ou une insuffisance reconnus ainsi tandis que bruggle plus que jamais estime pierre si infantile pierre de son côté pense qu\\",
"on a vu une femme qui sortait de chez élise masson et qui devait être moi et qui était moi en effet en ce cas comment ne serait -ce pas moi qui ai tue aucun autre nom n’ a été prononcé que le mien —parce que la seule personne qui aurait pu prononcer un autre nom que le vôtre n’ a pas encore eu le courage de le faire —quelle autre personne PROPN sentit qu’ il devait répondre nettement ",
"en même temps ses larmes longtemps comprimées rompirent leurs digues et ruisselèrent sur son doux-visage mon adorée en qui se fit à la vue de ces pleurs un revirement soudain vous êtes malheureuse oui oui bien malheureuse comme autrefois oui comme autrefois toujours par lui toujours et malgré cela vous me repoussez vous m’ éloignez de vous que pouvez -vous pour moi? vous défendre vous protéger est -ce qu’ on protège une femme contre son mari? je peux vous sauver de cet homme et comment? en vous arrachant à le lui en vous cachant dans un asile où je le défierai de vous suivre abandonnez -vous à le moi qui vous aime oubliez le reste de le monde pour ne compter que sur mon amour fuyons ensemble un sourire d’ une expression navrante vint à les lèvres de la jeune femme elle secoua doucement la tête ",
"vous l’ avez peut-être promise à un autre a qui donc mon dieu mais à le votre mari qui sait lui fit mme duhamain d’ un ton dédaigneux il se turent pendant une seconde ils tournèrent en silence comme gênés par cette évocation involontaire ",
"h visiblement mon premier patron n’ a toujours pas digéré l’ arrivée de ses femmes il nous accueille très abattu nous n’ avons même pas le temps de nous plaindre de la qualité de les prestations que l’on nous inflige depuis le matin que déjà il nous a remises entre les mains de notre chef de brigade un officier de police très vieux il a à le moins ans et peu amène c’ est le moins que l’on puisse dire il répond à le nos questions en aboyant des bribes de phrases sèches et incompréhensibles et nous conduit dans la pièce où à le total avec officiers de police adjoints opa mâles nous serons un havre de discrétion pour les interrogatoires ",
"sur le plancher des monceaux de chiffons de papiers et de cartons paraissant provenir de livres déchirés .dans un coin un matelas par terre à le même le parquet et dans un angle un pauvre être accroupi: grands yeux caves dans un visage blanc si blanc sous l’ abondante tignasse brune qui l’ encadrait fantastiquement !être de cauchemar vêtu d’ une blouse en lambeaux blouse étriquée à les épaules et si écourtée par le bas! être famélique dont les joues creuses les bras maigres les mains longues à les doigts décharnés semblaient accuser un jeûne perpétuel être humain pourtant car les grands yeux hallucinants rivés sur ceux de savitri paraissaient crier un appel à le secours éperdu c’ était comme une plainte infinie incapable de s’ exprimer par des mots mais implorant tragiquement la pitié mieux que ne le feraient des paroles et savitri horrifié tendait le visage vers l’ être fantastique qu’ il ne s’ attendait pas à le voir –myette bégaya -t-il ",
"votre ennemi a -t-il succombé oui il a eu le châtiment de sa conduite celui qui provoqua PROPN ne mérite point de regrets vous eûtes peut-être à le craindre les reproches les poursuites d’ une famille éplorée son père il n’ en avait plus ",
"le soleil montait droit sur les têtes il tardait à le tous de parvenir à le devant montra à le bord de l’ eau tipaèrui quand elle rejoint la mer la foule retardait leurs pas et se pressait confuse autant qu’ autrefois pour les grandes arrivées ces gens venaient des vallées environnantes fois par lunaison après cet espace de jours que l’on appelait désormais semaine ou encore il leur fallait se réunir afin d’ honorer le seigneur ",
"arthur passe près de ses camarades qui sont étonnés de le désespoir empreint sur ses traits et de le sang qui couvre ses vêtemens le sabre à la main il s’ élance sur un groupe de cavaliers chaque coup qu’ il porte donne la mort les rabaïles effrayés prennent la fuite arthur va les poursuivre mais un arabe à le pied décharge sur lui son pistolet ",
"la si on ne la jugeait pas capable de commander à les lavandières et de mener à le bien les premiers soins on la trouvait suffisante pour procéder à l’ étendage dans les prés et sur les buissons le pliage le tri de les paquets se faisaient dans la vaste pièce de la métairie attribuée à les maîtres le jour était venu de cette dernière opération que tante paule accomplissait elle-même cette fois une légère indisposition la retenait "
] |
vous étiez seule dans la salle avec les clients à le début nous avions une jeune serveuse lorsque l’ affaire a mal tourné léontine faverges n’ a -t-elle pas aidé à le désintéresser les créanciers je suppose je crois qu’ on doit encore de l’ argent | [
"votre mari les derniers jours de février paraissait -il tracasse il se tracassait toujours vous a -t-il parlé d’ une traite venant à le échéance le je n’ y ai pas fait attention il y avait des traites tous les mois ",
"il ne vous a pas annoncé qu’ il irait voir sa tante pour lui demander de l’ aider une fois de plus je ne m’ en souviens pas cela ne vous aurait pas frappée? non j’ en avais l’ habitude ",
"après la liquidation de le restaurant vous n’ avez pas proposé de travailler je n’ ai fait que gaston ne voulait pas pour quelle raison peut-être parce qu’ il était jaloux ",
"il vous faisait des scènes de jalousie? pas des scènes tournez -vous vers messieurs les jurés j’ oubliais pardon sur quoi vous basez -vous pour affirmer qu’ il était jaloux ",
"d’ abord il ne voulait pas que je travaille ensuite rue de le chemin-vert il surgissait sans cesse de la cuisine pour m’ épier il lui est arrivé de vous suivre? pierre duché s’ agitait sur son banc incapable de voir où le président voulait en venir je ne l’ ai pas remarqué ",
"le soir vous demandait -il ce que vous aviez fait oui que lui répondiez -vous que j’ étais allée à le cinéma vous êtes certaine de n’ avoir parlé à le personne de la rue manuel et de léontine faverges seulement à le mon mari pas à une amie ",
"je n’ ai pas d’ amies qui fréquentiez -vous votre mari et vous personne si elle était déroutée par ces questions elle n’ en laissait rien voir vous souvenez -vous de le costume que votre mari portait le février à l’ heure de le déjeuner? son costume gris c’ était celui de semaine ",
"il ne mettait l’ autre que le samedi soir si nous sortions et le dimanche et pour aller voir sa tante quelquefois je pense qu’ il a mis son complet bleu il l’ a fait ce jour-la je ne peux pas savoir ",
"je n’ étais pas à la maison vous ignorez si à le cours de l’ après-midi il est revenu dans l’ appartement comment le saurais-je? j’ étais à le cinéma je vous remercie elle restait là décontenancée incapable de croire que c’ était fini qu’ on n’ allait pas lui poser les questions que tout le monde attendait "
] | [
"docilement une brillante fanfare sortant d’ une foule de pavillons d’ inégale grosseur tassés en groupe compact toute la famille de les cuivres se trouvait représentée dans ce coin spécial depuis la basse immense jusqu’ à le piston alerte et strident marquant différentes subdivisions dans la portion de le thermomètre située au-dessous de glace la manette blanche bougée plusieurs fois provoqua successivement une marche militaire un solo de piston une valse une polka et de bruyantes sonneries de clairon soudain ouvrant complètement le robinet de froid obtint rapidement un gel terrible dont les plus proches spectateurs sentirent l’ effet à le travers les parois diaphanes tous les regards se portèrent sur un phonographe à le large cornet d’ où s’ échappait une voix de baryton ample et puissante ",
"il y a ceux qui ont couru le risque d’ être banals –et bien sûr ils l’ étaient mais nous aidaient à le vivre– claudie louis et ceux qui ne savaient pas quoi dire et qui l’ ont dit ceux qui nous ont offert cela leur maladresse leurs bégaiements leur impuissance accotée à la nôtre ceux qui nous ont donné ce qu’ ils avaient ce qu’ ils étaient chantal toujours si exactement malgré la distance à le mois d’ avril1994 je suis assise dans le hall de l’ aéroport de marrakech touristes français discutent à le côté de moi ils sont jeunes frais émoulus d’ une école de commerce et pleins d’ admiration pour un camarade de promotion qui semble avoir trouvé le filon: tu comprends dit l’ un il a épousé une fleuriste alors ils se sont mis dans la fleur en gros et puis l’ idée géniale ç’ a été de se spécialiser dans le deuil pas con dit l’ autre permet de prendre de le second choix ",
"le ministre de l' instruction publique était le plus modeste il avait peur de laisser voir son ignorance et ne soufflait mot le ministre de les finances calculait à le chaque plat nouveau qu' il voyait apporter les dépenses de le festin et songeait à la banqueroute il n' y avait pas de ministre de les travaux publics le prétexte même pour cet emploi ayant toujours manqué le ministre de la justice était un pauvre gentilhomme ruiné qui s' était emparé avec l' agrément de bonifacio de le glaive de la loi pour n' en être point frappé et qui n' avait trouvé d' autre moyen d' échapper à les procureurs et à les huissiers que de se faire leur général en chef ",
"les frères et les sœurs ne se connaissent jamais puisque les points les plus vivants et les plus profonds de leurs âmes ne sont jamais en contact ne dites pas que nous nous connaissons trop vous et moi; je prétends à le contraire n’ être nullement connue de vous et ne l’ être jamais voilà pourquoi à le lieu de me fâcher j’ ai souri à le toutes les duretés que vous me dites depuis ce matin tenez j’ aime mieux aussi ne pas vous connaître davantage ",
"mais l' incorruptible maurice donnait à ses camarades l' exemple d' une discrétion à le toute épreuve il éconduisait tout le monde même les gens d' affaires miss harriette à qui les fréquentes promenades de les jeunes seigneurs attirés par le plaisir de voir ellénore donnaient des espérances pour son propre compte grondait souvent maurice de tout ce qu' il faisait et disait pour empêcher ces charmants curieux de pénétrer dans le cottage mais il était trop bien payé de sa surveillance pour s' en relâcher un instant un jour m. de ham riche banquier de londres envoya un de ses premiers commis pour remettre à le miss une lettre importante ",
"tournant sur ses talons il s’ éloigna il se sauva à le grands pas il était écrit que plus elle verrait le vicaire moins elle le connaîtrait après leur entrevue à la sablière le mystère qu’ elle avait vainement cherché à le percer devint pour elle bien plus obscur encore pourquoi rester ainsi embusqué dans un fourré à l’ observer? pourquoi se cacher pourquoi cette douceur ",
"pourquoi remettre à le demain ce que nous pouvons faire aujourd\\'hui le tapissier te donnera ce soir adresse en question adresse soit mais il ne me fournira pas le moyen d\\' entrer dans on ne sait pas peut-être ayons abord adresse nous verrons ensuite nous aviserons nous trouverons il n\\ est pas encore heures et nous avons à le moins à le heures jusqu\\ à le heures ",
"cria le domestique fuir et pourquoi? monsieur la maison est pleine de gardes de les états que demandent -ils ils vous cherchent.– pour quoi faire? pour vous pour m’ arrêter moi? oui monsieur et ils sont précédés d’ un magistrat que veut dire cela demanda en serrant ses caïeux dans sa main et en plongeant son regard effaré dans l’ escalier ils montent ils montent! cria le serviteur mon cher enfant mon digne maître cria la nourrice en faisant à le son tour son entrée dans le séchoir prenez votre or vos bijoux et fuyez fuyez mais par où veux -tu que je fuie nourrice demanda sautez par la fenêtre pieds vous tomberez sur pieds de terre grasse oui mais je tomberai sur mes tulipes n’ importe sautez prit le troisième caïeu s’ approcha de la fenêtre l’ ouvrit mais à l’ aspect de le dégât qu’ il allait causer dans ses plates-bandes bien plus encore qu’ à la vue de la distance qu’ il lui fallait franchir jamais dit -il et il fit un pas en arrière en ce moment on voyait poindre à le travers les barreaux de la rampe les hallebardes de les soldats ",
"quand nous arrivâmes la case de le vieux pirate à l’ ombre de ses grands arbres exotiques était verrouillée et barricadée personne n’ y était entré depuis que le mort en était sorti et on nous attendait pour le partage il s’ échappa de là dedans quand on ouvrit une chaleur concentrée un air irrespirable des objets extraordinaires étaient éparpillés partout en fouillis inquiétants et il y avait plaquée à le mur une roussette brune qui dormait la tête en bas comme c’ est l’ habitude de les chauves-souris elle s’ éveilla effarée quand elle vit pénétrer la lumière et déployant ses membranes chauves elle se mit à le voler à le tire-d’aile en se heurtant partout comme une folle ",
"le sable était moins fin et provoquait un effet abrasif ceci était de la poussière d’ une finesse et d’ une douceur presque insupportables cette poudre blanchâtre laissait sur la peau une sensation de savon l’ eau n’ en débarrassait pas seul le vinaigre en venait à le bout à le heures de le matin il faisait chaud mais c’ était très agréable un vent sec soufflait parfois déplaçant des nuées de poussière: mit ses lunettes de ski "
] |
je crois qu’ on ne va pas trop sortir aujourd’hui hier on a passé l’ essentiel de la journée à le négocier de les virages le long de la côte comment va cyril? dis-je bien dit -il il a l’ air content exactement comme d’ habitude il m’ a demandé s’ il ne devrait pas t’ appeler quand même il n’ ose pas je lui dis quoi? mais il peut m’ appeler dis -je évidemment et les gens les gens dit -il chevrier dis -je nicolas jean-patrick les gens | [
"va me dit marc ils sont bien marie est accueillante je t’ ai déjà dit tout ça non? oui dis-je j’ ai l’ impression qu’ on m’ oublie un peu en fait je ne dirais pas fit marc qu’ est -ce que tu dirais? dis-je qu’ on évite le sujet dit -il ",
"de temps en temps il y a des blancs on se regarde et on passe à le autre chose marie ne te mentionne pas nous non plus c’ est comme un secret qu’ on partage alors que personne ne sait rien tu vois s’ appelle un mystère dis-je si tu veux dit -il ",
"et toi? comment tu es? je ne sais pas dis-je j’ ai acheté une casquette j’ ai cherché un chargeur de rasoir tu devrais revenir me dit -il tu devrais essayer de revenir non dis-je ",
"je voulais te proposer de me rejoindre toi. avec cyril bien sûr à le bastia dit -il oui dis-je en fait me dit -il chevrier rentre demain pour reprendre le bateau il a sa voiture il peut nous emmener à le bastia on peut t’ y retrouver cyril et moi on y a évidemment pensé mais on attendait de voir si tu n’ allais pas revenir toi. à lequel cas évidemment demain chevrier repartait seul écoute marc dis -je j’ ai retrouvé la femme de l’ autoroute ",
"hein? dit -il tu peux répéter je l’ ai retrouvée dis-je elle est à le bastia elle y habite elle a une bleu marine immatriculée c’ est toi qui vas venir attends un peu me dit -il comment tu sais que c’ est elle tu ne l’ as jamais vue ",
"non dis-je c’ est pour ça que tu vas venir la voir toi. comment me dit -il la voir ou chez elle dis -je à le bastia elle m’ a dépanné j’ ai eu un problème avec la voiture on a parlé un peu elle habite pas loin de l’ hôtel ou ̀ j’ ai pris une chambre pas loin de l’ hôtel dit -il ",
"oui dis-je. et tu l’ as rencontrée dit -il elle m’ a dépanné dis -je si tu m’ écoutes d’ accord me dit -il et tu crois que c’ est elle voilà dis-je ",
"je pense que c’ est elle j’ en suis sûr à le cause de la ford? dit -il oui dis-je il y a d’ autres break bleu marine dit -il ",
"je sais dis-je je te répète que c’ est pour ça que tu vas venir évidemment dit -il mais je vais la voir comment? chez elle je lui ai parlé de toi quoi? dit -il "
] | [
"cette agréable impression le libellé de les offres ne fait rien pour la dissiper on ne parle pas d’ emprunt mais de réserve d’ argent pas de crédit mais de facilité de paiement on dit par exemple: vous avez besoin de euros euros pour un euro par mois ç a vous dirait? eh bien chère madame cela tombe bien car en tant que fidèle cliente de notre magasin de notre centre de vente par correspondance vous nous avez été recommandée pour bénéficier d’ une offre tout à le fait exceptionnelle ",
"–je prendrai juste ce qui est nécessaire pour payer mon voyage dit -il fièrement j’ ai pour amis des radjahs qui sont aussi riches que toi et qui me donneraient autant d’ or et de pierres précieuses que je voudrais si je le désirais adieu cultive l’ arbre de la justice si tu veux goûter les fruits de la sérénité le sachem tint à le peu près un semblable langage il considérait comme perdu tout le temps qui n’ était point consacré à le scruter le monde invisible ",
"il n' en est qu' une: le mépris vous croyez donc les misérables qui commettent de tels attentats contre la majesté de le pouvoir susceptibles de sentir le poids d' un châtiment purement moral? qui m' attaque attaque la royauté monsieur; et la royauté est chose sacrée car elle est ici-bas la représentation de le pouvoir divin nous avons des lois et des supplices contre les sacrilèges j' entends que l' auteur de cette planche infâme qui me vilipende comme représentant de le roi et comme représentant de l' église subisse la peine réservée à les sacrilèges cet arrêt ne vous paraît -il pas équitable ",
"que le rayon de miel je m’ étonne toujours qu’ il ait pu résister à le nos furieux appétits mais enfin tu as tenu à le conserver et j’ ai bien fait tu as entendu dire à le duingt que les ours aimaient tant le miel tu t’ en es souvenu et tu as voulu conserver ce rayon comme une défense contre eux ",
"les individus comme ce crab leur place est en prison douloureux en soi non honnêtement vous ne sentez rien mais ç a vous tient ç a vous empêche a vous prive de bien de les joies impossible de bouger lorsque vous avez comme crab un pied coincé entre le ciel et la terre pour vous être malencontreusement trouvé là-bas à le moment où s' opérait leur jonction l' adhérence étroite de leurs bords sur une ligne circulaire unique vous resterez toute votre vie à l' horizon après quelques tentatives inutiles risibles ou pathétiques on ne sait jamais bien crab n' essaye même plus de se dégager il vieillira là-bas hier crab a eu mal à le ventre toute la journée des crampes d' estomac ",
"je m' efforçais d' atteindre leur registre de bonne humeur généralisée je ne crois pas y être parvenue j' étais une fille qui suit .je ne trouvais d' intérêt qu' à les activités physiques espérant qu' un effort intense une chute réussiraient à le décrocher rendant inutile ma visite à la femme de le xviie quand annick me prêtait ses skis et ses chaussures que je n' avais pas les moyens de louer je tombais sans retenue croyant à le chaque fois infliger la secousse qui me délivrerait un jour alors que et annick refusaient d' aller plus haut j' ai poursuivi en compagnie de le seul gontran la montée de le puy jumel avec mes bottes de faux cuir évasées qui recueillaient la neige j' avançais les yeux rivés à la pente éblouis par le scintillement arrachant de plus en plus difficilement mes bottes de la poudreuse n' ayant qu' un désir faire la ̂cher prise à le cet embryon ",
"diderot vanta comme un chef-d’œuvre la statue de l’ élève de bouchardon ce ne fut pas sans une profonde douleur que le sculpteur de le roi vit partir pour l’ italie un jeune homme dont par principe il avait entretenu l’ ignorance profonde sur les choses de la vie sarrasine était depuis ans le commensal de bouchardon fanatique de son art comme canova le fut depuis il se levait à le jour entrait dans l’ atelier pour n’ en sortir qu’ à la nuit et ne vivait qu’ avec sa muse s’ il allait à la comédie-française il y était entraîné par son maître ",
"ils venaient en famille circulaient parmi les réductions de temples pique-niquaient entre les modèles réduits de mausolées entre les arches les statues et les ex-voto tandis que les haut-parleurs dissimulés dans les pins crachotaient par endroits une soupe de psaumes a je demande en maugréant si ces ruines sont le reste d’ un parc d’ attractions thématique d’ une spécialité en matière de mystique appliquée d’ une allégorie à le fort potentiel grandiloquent sur le destin funeste de toute activité humaine le jeune homme rit il rit toujours il a fallu que nous nous glissions entre les grillages qui ferment théoriquement l’ entrée pour nous retrouver c’ est ce que je voulais c’ est ce que je lui avais dit que je voulais à le beau milieu d’ un très vieux rêve écroulé ",
"PROPN vit qu’ il était ébranlé –allons dit -il rassure -toi on n’ en saura rien que diable il doit se présenter parfois des cas pareils à le celui où je me trouve –c’ est rare ",
"ce journal n’ a d’ autre mérite que la franchise de ce que j’ y consigne si ce n’ est pas ma vie moi tout entière il ne signifie rien et mieux vaudrait à le lieu de le continuer tricoter des bas pour rachel ce serait de le moins une chose utile bien des fois déjà j’ ai été sur le point de tout dire j’ ai toujours été arrêtée par je ne sais quoi "
] |
donna d’ abord l’ adresse de le général boulevard de latour-maubourg a son grand désappointement ces dames\n' étaient sorties elle déchira de son carnet une feuille de papier et y traça ces lignes à\n' l’ aide d’ un joli porte-crayon en or orné d’ une turquoise ma berthe chérie je suis de\n' retour à le paris et ma première visite est pour toi je suis chez moi le jeudi et t’ attends pour te gronder de ton silence et te manger de baisers ayant ajouté son\n' adresse donna ordre de se rendre rue saint-dominique la elle n’ eut aucune déception la voiture s’ arrêta à la porte d’ un très vieil hôtel; | [
"le concierge répondit que mme vicomtesse était chez elle et tandis que le coupé prenait rang parmi les voitures armoriées qui stationnaient dans la cour la jeune fille suivie de mme l’ escalier monumental mais un peu délabré qui menait à l’ appartement de mme saint-maur celle-ci occupait le second étage de l’ hôtel un valet de chambre vêtu de\\n' noir répondit à le timbre et précéda les dames dans un vestibule un peu sombre dans un grand salon à les meubles d’ un style pur à les tentures légèrement ternies il tourna vers mme qui aurai -je l’ honneur d’ annoncer on annonçait en effet mme de saint-maur et hésita un instant mademoiselle et madame dit -elle enfin ",
"le valet de chambre souleva une portière et prononça distinctement noms: madame mme de saint-maur dont la était enfoncée dans une bergère tout à le fond de son petit salon ou\\n' dames d’ aspect distingué l’ entouraient tandis que sa fille debout avec une amie\\n' près d’ une table à le thé se préparait à le faire les honneurs de le lunch le petit salon de de saint-maur différait autant que possible de tout ce qui existait place malesherbes rien n’ était mais tout avait un air pour ainsi dire authentique et d’ une rare\\n' distinction de goût et un tact exquis avait présidé à le chaque arrangement sur la tenture\\n' d’ un rouge foncé de le panneau principal ressortait une belle tapisserie de beauvais \\n' représentant des bergères enrubannées minaudant à le milieu d’ un paysage aussi fantastique\\n' que gracieux ",
"très beaux portraits signés largillière se faisaient face dans toute\\n' la splendeur d’ un costume de cour l’ homme en grande perruque bouclée la femme de\\n' brocart avec des traits fins que l’on retrouvait chez mme de saint-maur un petit bureau \\n' une table des sièges de le plus pur style louis s’ harmonisaient avec un riche tapis\\n' d’ orient à les nuances pâlies et des étagères chargées d’ émaux et de figurines en saxe\\n mettaient une note amusante dans ce boudoir un peu assombri par d’ épais rideaux brocatelle le soleil brillait ce jour-là bien qu’ un feu clair brûlât dans la mais un coup de foudre déchirant le ciel bleu et faisant trembler les vitres n’ eût pas\\n' causé dans ce salon une plus grande surprise que ce nom de haags dans sa brièveté visiteuses tournèrent vivement la tête et la maîtresse de la maison qui était myope pencha machinalement et ferma à le demi les paupières pour distinguer les traits de nouvelle venue et s’ assurer que ses oreilles ne l’ avaient pas trompée l’ d’ atmosphère très particulière qui régnait dans cette maison avait",
"elle dut s’ arrêter à le moitié chemin: son amie amélie qui elle aussi \\n' avait tressailli en entendant son nom venait de dominer sa surprise ou son embarras lui sautait à le cou lia ma chérie que c’ est aimable d’ être venue maman vous\\n' savez comme j’ aimais lia à le couvent! il y avait dans ces dernières paroles et surtout\\n' dans le regard qui les accompagnait quelque chose de suppliant ma fille m’ a en effet\\n' bien souvent parlé de vous mademoiselle dit mme de PROPN avec une extrême\\n politesse les souvenirs de pension sont toujours agréables et vous voyez combien\\n' amélie est heureuse de l’ aimable surprise que vous voulez bien lui faire ",
"j’ avais\\n' bien promis à le amélie que ma première visite serait pour elle répondit lia avec une candeur parfaite et elle devait bien s’ attendre à le me revoir mme de s’ inclina sans autre réponse qu’ un geste poli et ayant adressé quelques mots à le mme\\n harel qui attendait le moment d’ entrer en scène elle invita lia à aller prendre une tasse de la table de le lunch était à l’ autre extrémité de le salon entraîna amie la présenta à une autre amie henriette de bréaulme et l’on commença l’ une de ces\\n' causeries à le bâtons rompus où les souvenirs viennent plus vite que la parole et où l’ on\\n' s’ interrompt gaiement l’ une l’ autre pour rappeler quelque histoire touchante PROPN s’ amusait pleinement tout en buvant son thé et ce salon aristocratique charmait tout d’ abord mais comme elle était bonne et aimable elle jeta un regard mme pour s’ assurer que celle-ci ne s’ ennuyait point ",
"mme de PROPN avait avec elle une conversation polie et pendant ce temps les autres dames s’ étaient\\n' rapprochées et causaient à le voix basse PROPN saisit une ou fois dans leur entretien mot inintelligible pour elle bien qu’ elle ne l’ entendît pas pour la première fois: mot étrange et barbare de elle crut vaguement comprendre qu’ on l’ associait à le nom\\n de son père tout à le charme de sa visite elle eût volontiers oublié les heures dans PROPN petit coin ou ̀ elle jouissait de l’ affection de son amie mais à le bout d’ un temps\\n' relativement court mme harel se leva et lui rappela que l’ heure s’ avançait ",
"timidement de la retenir; mais mme de PROPN n’ insista point quoiqu’ elle se montrât\\n' toujours de la plus exacte politesse et remerciât encore la jeune fille de son aimable\\n' pensée PROPN l’ accompagna jusqu’ à l’ antichambre a n’est-cepas je n’ ose espérer que ta mère se dérange pour moi mais tu viendras \\n' toi? je t’ attendrai tous les jeudis un tendre baiser fut la réponse d’ PROPN et porte se referma ",
"qu’ elle est charmante et que je l’ aime! s’ écria lia en descendant\\n' l’ escalier et comme sa mère est vraiment une grande dame n’ est -ce pas fit à ce moment d’ autre réponse qu’ une petite toux sèche mais lorsqu’ elles furent\\n' remontées en voiture et que la jeune fille eut donné l’ adresse de mme rue d’ enfer \\n' mme se tourna vers sa compagne et la regarda fixement c’ est donc la première fois\\n' que vous vous présentez chez mme de saint-maur mais oui; ",
"je l’ avais seulement à le couvent et elle ne vous avait pas invitée à aller la voir mais je ne\\n' sais n’ est -il pas tout naturel et comme sous-entendu que amies qui se chérissent\\n' tendrement et habitent la même ville se voient le plus souvent possible mme regarda avec une surprise mêlée de pitié et toussa de nouveau si j’ avais été mieux\\n' à le courant de la situation je ne me serais pas prêtée à une démarche aussi peu\\n' correcte dit -elle sèchement mais il ne me serait jamais venu à l’ idée que vous\\n' songiez à le vous présenter si brusquement chez une étrangère surtout chez une femme monde le mieux choisi devant avoir des idées très particulières sur les relations ce fut à le tour de lia d’ être surprise "
] | [
"votre vie à le steinkerque à le nerwinde et à le lérida vous avez prouvé le cas que vous en faisiez votre vie! pardieu! si vous étiez un simple particulier un ministre ou même un prince de le sang et qu’ un assassinat vous la reprît ce serait le cœur d’ un homme qui cesserait de battre et voilà tout mais à le tort ou à le raison vous avez voulu occuper votre place parmi les puissants de le monde à le cet effet vous avez brisé le testament de louisxiv vous avez chassé les bâtards de le trône où déjà ils avaient mis le pied; vous vous êtes fait régent de france c’est-à-dire la clef de voûte de le monde ",
"on avait toujours évité même à l’ époque de les moines un lieu disgracié entre tous désert végétal accroupi dans la somnolence de ténèbres éternelles assiégé par les fièvres que l’on tenait dans les veillées pour un lieu de sabbat l’ un de les repaires de le diable une gorge-aux-loups que siècles de colonisation bénédictine avaient été impuissants à le exorciser on s’ en tenait plus éloigné encore depuis que le hurlement de les fous déchirait à le intervalles réguliers les solitudes de la forêt on ne pouvait ignorer en partant à la chasse ou à les champignons qu’ il y avait tout là-bas dans un cul-de-basse-fosse oublié de les dieux un dédale de briques rouges où des existences confuses hurlaient à la mort exaspérées par le retour de la pleine lune des corps d’ hommes et de femmes qui se traînaient sur les dalles froides se frottaient à la chaux de les murs luisants d’ humidité et vous regardaient les yeux vides la mâchoire tremblante quand vous faisiez jouer les verrous à l’ heure de la gamelle la rumeur renaissait périodiquement que des fous s",
"antoine on frappe entre un autre chaircuitier charles —tiens! un rechaircuitier mithois —et des recôtelettes le nouveau chaircuitier vasselin antoine —c' est ici tout le monde regarde antoine avec étonnement mais personne ne dit mot le chaircuitier demande une fourchette ",
"seule aussi elle s’ installa à le premier rang tandis que le personnel s’ assit à le second il y eut des gens debout dans les nefs il y en avait sur le parvis et on avait laissé les grandes portes ouvertes de sorte que l’on recevait des bouffées de printemps les orgues jouèrent une marche funèbre et quelques instants plus tard le service commença maigret debout dans l’ aile gauche examinait les visages et il ne tarda pas à le repérer celui de ",
"pour flatter mes parents les petites gens chez nous me disent volontiers: vous serez si riche un jour monsieur PROPN ils ne se doutent guère combien je serai riche en effet ils en mourraient d' envie –voulez -vous une preuve de mon génie eh bien écoutez ceci: mon père il y a quelques années avant qu' il me mît à le saint-augustin me fit suivre pour quelque temps les classes d' une école primaire de notre quartier à le lyon mon père dois -je dire avait l' intention de se porter candidat à le je ne sais quelle dignité publique ",
"on s’ empressa de lui porter des secours basseville parvint avec peine à le lui ôter de la main le papier qu’ elle tenait et aussitôt qu’ il l’ eût en son pouvoir il descendit à le les escaliers traversa les jardins en courant monta dans une voiture qui l’ attendait et arriva comme un trait à le paris heures après la même voiture descendait à la porte de la petite maison de barrère eugène qu’ un ordre de l’ inspecteur-général de les prisons de paris visé par membres de le comité de salut public avait rendu à la liberté thermidor ce jour -là fut tout entier de fantasmagorie PROPN ressemblait à un homme travaillé de le cauchemar ou mieux à la vallée de josaphat à le moment de la ré surrection générale car dans cette journée les aveugles retrouvaient leurs yeux les boiteux leurs jambes les manchots leurs bras les poltrons se sentaient un courage qui les confondait d’ étonnement les sots et les imbéciles avaient presque de l’ esprit car il s’ agissait pour tous de se tirer la tête hors de la lunette philantropique de le brave guillotin et comme chacun sentait so",
"m’ en croyez -vous capable des lupeaulx fit un geste de dénégation admirative .–ah! reprit -elle le cœur de les femmes sera toujours un secret pour les plus habiles d’ entre vous oui je vous ai vu venir ici avec le plus grand plaisir et il y avait à le fond de mon plaisir une idée intéressée.–ah! –vous avez lui dit -elle à l’ oreille un avenir sans bornes vous serez député puis ministre! quel plaisir pour un ambitieux d’ entendre dérouler ces paroles dans le tuyau de son oreille par la jolie voix d’ une jolie femme oh! je vous connais mieux que vous ne vous connaissez vous-même rabourdin est un homme qui vous sera d’ une immense utilité dans votre carrière il fera le travail quand vous serez à la chambre de même que vous rêvez le ministère moi je veux pour rabourdin le conseil d’ état et une direction générale je me suis donc mis en tête de réunir hommes qui ne se nuiront jamais l’ un à l’ autre et qui peuvent se servir puissamment ",
"de toute façon il n’ y aura pas grand-chose de changé à ma situation actuelle puisqu’ ici on ne peut rien pour moi «il faut croire petite épouse chérie que dieu avait entendu vos prières puisque je fus sauvé –mais pourquoi êtes -vous parti sans laisser d’ adresse –j’ étais trop faible pour agir moi-même or la vieille gouvernante qui me soignait fut profondément écœurée de voir que celle que j’ avais épousée ne venait pas prendre de mes nouvelles alors qu’ elle savait soi-disant que je n’ en avais pas pour plus de heures à le vivre la femme en question fut persuadée que l’ argent seul vous avait fait agir et que vous escomptiez ma mort je l’ ai cru PROPN pendant longtemps ce fut donc avec une sorte de satisfaction qu’ elle coupa les ponts derrière elle comme cela elles devront se donner un peu de mal pour entrer en possession de l’ héritage décida -t-elle en pensant à le vous ",
"soudain l’ écran se figea sur le visage triste d’ alice PROPN fut parcouru d’ un frisson les empreintes sur la serviette en papier étaient bien celes de l’ adolescente ce jonathan lempereur ne lui avait pas raconté de bobards en décembre plus de mois après qu’ on lui eut arraché le cœur était encore en vie il sentait ses mains trembler et les priorités se bousculer dans sa tête ",
"il avança à le milieu de atelier comme pour recevoir tout ce que le vitrage envoyait de lumière à le travers la neige et demeura quelques instants immobile et silencieux enfin tandis que la citoyenne gamelin le regardait interdite: tu ne reconnais pas ta fille la vieille dame joignit les mains c\\' est toi est -il dieu possible mais oui c\\' est moi embrasse -moi maman "
] |
comme je préférerais me trouver dans un sahara sans eau perdu dans les morsures solaires combien je voudrais être ailleurs n’ importe où pourvu que ce ne soit plus ici ayant le torticolis je baisse la tronche et alors ma peur s’ accroît parce que l’ effet ne se recule pas au-dessous de ma pomme est le néant gouffreur | [
"le noir décroissant de lune le vertige de les profondeurs insondables de le moins pas sondables par moi c’ est une espèce d’ enfer épouvantable louche réduiseur je me trouve à la pointe d’ un promontoire aigu ",
"mes pinceaux y reposent tout juste y a à le peine de la place pour eux comme sur les semelles de ciment d’ une chiotte à la turque de part et d’ autre la dévalade continue et les gueuses de plomb reposent en équilibre instable ou en déséquilibre stable à le choix sur les flancs de ce pic marin un mouvement accentué et a va continuer la descente l’ anéantissement de toute manière canner pour canner que ç a soye un peu plus profondément ou non la belle différence hein ",
"pourtant je me maintiens par un prodige de volonté et pour ne pas perdre la raison à le force de trop d’ horreur je fais le bilan de ma triste situation le débit celui de l’ eau surtout l’ emporte puissamment sur le crédit dans cette dernière colonne je ne puis inscrire que minutes à le plus d’ oxygène la première celle de le débit n’ est pas assez grande pour héberger la somme de les périls avanies maléfices et autres désespoirs qui m’ accablent ",
"mes liens je voudrais que tu les visses et surtout les dévisses mastars comme le pouce serrés implacables tu te déferais plus aisément d’ une maîtresse avec qui tu vis à la colle depuis trente- ans ",
"mes bras coincés dans mon dos sous la bouteille me semblent détachés de mon individu ou pour le moins à le moitié arrachés j’ ai les doigts déjà gourds et le froid de les profondeurs me paralyse je suis là comme un con à le faire de les bulles qui m’ enfuient et à ne pas broncher pour éviter de descendre plus bas et alors je m’ adresse à le mon lutin intérieur ce petit gueux folâtre qui parfois dans les périodes difficiles vient me chuchoter quelque judicieux conseil ",
"je l’ exhorte mignon lui dis -je cela fait des années que je ne t’ ai pas invoqué pendant tout ce laps de temps je n’ ai compté que sur moi-même mais maintenant considère ma faiblesse mon dénuement extrême tiens compte de ma bonne conduite ",
"j’ ai toujours respecté les grands principes voté selon ma conscience et aidé mon prochain quand la chose ne me coûtait pas trop cela vaut bien une petite fleur non alors aide- moi quoi merde seulement les petits lutins ne sont pas amphibies et le mien tait sa gueule force m’ est donc de ne compter que sur moi ",
"c’ est peu minutes de vie ou plus exactement de survie faut en faire quelque chose non je réexamine ma position ",
"et oublieux de son extrême horreur voilà que mon naturel chassé à le galop revient calmos comme le bourrin de course regagne le pesage après avoir désarçonné son cavalier et de le coup les parieurs qui lui ont fait confiance un seul espoir pas et pratiquement pas un mais un poil de cul d’ un voilà pour être précis concis circoncis je dois m’ agenouiller à le sommet de ce pic marin en préservant mon équilibre vu "
] | [
"evidemment pour dormir je lui ai répondu non de toute façon je ne dors pas vous voulez qu’ on parle un peu? non m’ a -t-elle expliqué mais j’ ai l’ habitude de lire le soir avant de dormir et je m’ aperçois que ç a me manque je ne lui ai pas parlé de ce qui me manquait à le moi ç a aurait paru disproportionné sans doute je lui ai dit eh bien lisez donc ç a tombe bien il faut que je me lève je me suis levé j’ ai attrapé mon slip j’ ai gagné les toilettes j’ ai tiré la chasse je suis revenu sa lampe de chevet éclairait la pièce crûment elle était assise sur le lit le rabat de le drap déplié serré au-dessus de ses seins elle m’ attendait là encore ",
"puisque je suis entré je puis sortir oui mais depuis que tu es entré dit sporus l’ ouverture est rebouchée et si bon athlète que tu sois je doute que tu puisses repousser seul le rocher qui la ferme par jupiter c’ est vrai! s’ écria néron épuisant vainement ses forces pour essayer de soulever la pierre qui a fermé cette caverne qui a fait rouler ce rocher? moi et les affranchis répondit et pourquoi avez -vous fait cela? pourquoi m’ avez -vous enfermé comme cacus dans son antre? pour que tu y meures comme lui dit sporus avec une expression de haine à le laquelle on n’ aurait jamais cru sa voix douce capable d’ atteindre mourir! mourir! ",
"seigneur dieu! était -ce possible mais le monde entier la croyait morte! et j’ en connaissais un qui la pleurait jusqu’ à le fond de l’ abîme marin et qui pour venger sa mort remuait la terre le ciel et les eaux haletant suffoquant je me penchai encore pour la voir mais déjà sa belle noble tête avait disparu à le nouveau dans les plis épais de la voilette que m’ importait j’ étais sûr que c’ était elle ",
"cela est vrai dit sergy attendez continua bascara dans quel dessein aurais -je organisé cette prodigieuse intrigue dans le dessein d’ essayer sur officiers de la garnison de gironne les débuts d’ une cantatrice d’ une danseuse comme celle que vous venez devoir il vous plaît de l’ appeler ainsi et je ne m’ y oppose pas vraiment mes seigneurs vous faites trop d’ honneur à la munificence d’ un pauvre régisseur de province en supposant qu’ il donne de pareilles représentation gratis ",
"livres murmurait le citoyen berdinet consterné pourquoi pas vous épouserez bien mlle gertrude et sa dot quand on aura guillotiné m.de bréhaut le citoyen berdinet s’ était levé et se promenait à le grand pas je te ferai guillotiner comme aristocrate s’ écria -t-il tout à le coup ",
"nous étions à les beaux jours de juillet que était le temps de la fenaison octave possédait de l\\ autre côté de la rivière de vastes prairies le soir de le jour où nous arrivâmes nous pûmes remarquer qu\\ il avait fait abattre une grande quantité de foin qui devait être engrangé le lendemain or il fallait pour cette opération un grand nombre de bras et je compris que tous ceux de la ferme seraient mis en réquisition cette circonstance secondait parfaitement l\\ exécution de mes projets pauvre marguerite si tu avais pu apercevoir le soir dont je parle les yeux flamboyants où brillait une joie diabolique les figures hideuses et sinistres qui du dehors épiaient les abords de ta maison et jusqu\\ à les tendres caresses que tu donnais à le ton enfant tu serais morte d\\' épouvanté ",
"il y avait une succession d’ airs populaires –italiens de canzoni qui ont fait mon bonheur j’ ai été sur le point de courir à le salon pour mieux écouter après réflexion je n’ ai pas voulu qui sait si ce n’ est pas un piège me suis -je dit ",
"mais se sentant à le dépourvu et agité par des idées contradictoires il prit son chapeau salua les jeunes filles et sortit dans un trouble qu’ il avait beaucoup de peine à le dissimuler sa préoccupation était telle qu’ il oublia de rendre à le mlle de beaulieu l’ étui d’ ivoire lucie ne parut pas s’ apercevoir de cette distraction claire la remarqua sans oser rien dire a peine la porte de le salon se fut -elle refermée que claire se leva tout éperdue et vint se jeter en sanglotant dans les bras de lucie ",
"il se sentait même soutenu hypocritement par le jeune ménage par les maîtres actuels de la ferme qui avaient bien voulu recevoir pour quelques semaines la religieuse sans asile mais qui trouvaient que la générosité durait trop qui redoutaient surtout que danielle ne vînt un jour leur dire rendez-moi la part d’ héritage à le laquelle j’ ai renoncé parce que j’ étais religieuse je reprends ma place ancienne dans la maison et je reprends mes droits crainte chimérique mais qui ne quittait pas l’ esprit calculateur de pierre et de sa femme danielle ne répondait rien elle acceptait d’ être soupçonnée méconnue injuriée dans sa propre maison elle ne s’ étonnait même pas ayant souffert pour entrer à le couvent d’ autres violences en sens contraire de celles qu’ elle souffrait à le présent ",
"un rayonnement joyeux passa dans le regard de stanislas –comment vous remercier d’ une telle confiance dit -il avec une émotion profonde qui fit vibrer d’ un bonheur irraisonné le cœur de la famille de les landies était réunie cette après-midi-là sous le berceau de feuillage qui était dans le jardin de le pavillon son domaine particulier m. se trouvait là aussi feuilletant d’ un air distrait une revue scientifique échangeant de temps à le autre de courtes réflexions avec mme des landies ou pierre "
] |
la cloche interrompait nos conversations elle réglait les quarts l' heure de l' habillement celle de la revue celle de les repas le matin à un signal l' équipage rangé sur le pont dépouillait la chemise bleue pour en revêtir une autre qui séchait dans les haubans la chemise quittée était immédiatement lavée dans des baquets où cette pension de phoques savonnait aussi des faces brunes et des pattes goudronnées à le repas de le midi et de le soir les matelots assis en rond autour de les gamelles plongeaient l' un après l' autre régulièrement et sans fraude leur cuiller d' étain dans la soupe flottante à le roulis | [
"ceux qui n' avaient pas faim vendaient pour un morceau de tabac ou pour un verre d' eau-de-vie leur portion de biscuit ou de viande salée à le leurs camarades les passagers mangeaient dans la chambre de le capitaine quand il faisait beau on tendait une voile sur l' arrière de le vaisseau et l'on dînait à la vue d' une mer bleue tachetée et là de marques blanches par les écorchures de la brise enveloppé de mon manteau je me couchais la nuit sur le tillac mes regards contemplaient les étoiles au-dessus de ma tête ",
"la voile enflée me renvoyait la fraîcheur de la brise qui me berçait sous le dôme à le demi assoupi et poussé par le vent je changeais de ciel en changeant de rêve les passagers à le bord d' un vaisseau offrent une société différente de celle de l' équipage ils appartiennent à un autre leurs destinées sont de la terre les uns courent chercher la fortune les autres le repos; PROPN retournent à le leur patrie ceux-ci la quittent; d' autres naviguent pour s' instruire de les mœurs de les peuples pour étudier les sciences et les arts ",
"on a le loisir de se connaître dans cette hôtellerie errante qui voyage avec le voyageur d' apprendre maintes aventures de concevoir des antipathies de contracter des amitiés quand vont et viennent ces jeunes femmes nées de le sang anglais et de le sang indien qui joignent à la beauté de clarisse la délicatesse de alors se forment des chaînes que nouent et dénouent les vents parfumés de ceylan douces comme eux comme eux légères parmi les passagers mes compagnons se trouvait un anglais avait servi dans l' artillerie: peintre musicien mathématicien il parlait plusieurs langues l' abbé supérieur de les sulpiciens ayant rencontré l' officier anglican en fit un catholique il emmenait son néophyte à le baltimore ",
"je m' accointai avec tulloch: comme j' étais alors profond philosophe je l' invitais à le revenir chez ses parents le spectacle que nous avions sous les yeux le transportait d' admiration nous nous levions la nuit lorsque le pont était abandonné à l' officier de quart et à le quelques matelots qui fumaient leur pipe en silence le vaisseau roulait à le gré de les lames sourdes et lentes tandis que des étincelles de feu couraient avec une blanche écume le long de ses flancs des milliers d' étoiles rayonnant dans le sombre azur de le dôme céleste une mer sans rivage l' infini dans le ciel et sur les flots ",
"jamais dieu ne m' a plus troublé de sa grandeur que dans ces nuits où j' avais l' immensité sur ma tête et l' immensité sous mes pieds des vents d' ouest entremêlés de calmes retardèrent notre marche le mai nous n' étions qu' à la hauteur de les açores le vers les heures de le matin nous eûmes connaissance de l' île de le pic ce volcan domina longtemps des mers non naviguées inutile phare la nuit signal sans témoin le jour ",
"il y a quelque chose de magique à le voir s' élever la terre de le fond de la mer christophe colomb à le milieu d' un équipage révolté prêt à le retourner en europe sans avoir atteint le but de son voyage aperçoit une petite lumière sur une plage que la nuit lui cachait le vol de les oiseaux l' avait guidé vers l' amérique la lueur de le foyer d' un sauvage lui révèle un nouvel univers colomb dut éprouver cette sorte de sentiment que l' écriture donne à le créateur quand après avoir tiré le monde de le néant il vit que son ouvrage était ",
"colomb créait un monde une de les premières vies de le pilote génois est celle que publiant un psautier hébreu plaça en forme de note sous le psaume PROPN de ne dut pas être moins émerveillé lorsqu' en il aborda la côte de malabar alors tout change sur le globe; une nature nouvelle apparaît; le rideau qui depuis des milliers de siècles cachait une partie de la terre se lève on découvre la patrie de le soleil le lieu d' où il sort chaque matin comme un époux ou comme un géant on voit à le nu ce sage et brillant orient dont l' histoire mystérieuse se mêlait à les voyages de pythagore à les conquêtes d' alexandre à le souvenir de les croisades et dont les parfums nous arrivaient à le travers les champs de l' arabie et les mers de la grèce ",
"l' europe lui envoya un poète pour le saluer le cygne de le tage fit entendre sa triste et belle voix sur les rivages de l' inde: leur emprunta leur éclat leur renommée et leur malheur il ne leur laissa que leurs richesses lorsque aïeul maternel de camoëns découvrit une partie de l' archipel de les açores il aurait dû s' il eût prévu l' avenir se réserver une concession de pieds de terre pour recouvrir les os de son petit-fils nous ancrâmes dans une mauvaise rade sur une base de roches par brasses d' eau l' île devant laquelle nous étions mouillés nous présentait ses collines un peu renflées dans leurs contours comme les ellipses d' une amphore étrusque elle étaient drapées de la verdure de les blés et elles exhalaient une odeur fromentacée agréable particulière à les moissons de les açores ",
"on voyait à le milieu de ces tapis les divisions de les champs formées de pierres volcaniques mi-parties blanches et noires et entassées les unes sur les autres une abbaye monument d' un ancien monde sur un sol nouveau se montrait à le sommet d' un tertre; à le pied de ce tertre dans une anse caillouteuse miroitaient les toits rouges de la ville de santa-cruz l' île entière avec ses découpures de baies de caps de criques de promontoires répétait son paysage inverti dans les flots des rochers verticaux à le plan de les vagues lui servaient de ceinture extérieure "
] | [
"l’ affaire sera faite demain quant à le votre fils il a de la chance de s’ appeler maudhuy et d’ être peut-être le dernier de ce nom car l’on ne sait qui vit ni qui meurt dans ces pays lointains d’ amérique voilà comment nous quittâmes sennecey et depuis bien que cécile et moi nous ayons gardé l’ habitude d’ écrire de temps en temps à le m. maudhuy nous n’ avons plus osé solliciter de l’ aller voir dans ses rares et courtes réponses il ne nous y a jamais engagées vous savez maintenant monsieur quels sont nos rapports avec notre vieux parent et si vous faites des conjectures à le son sujet dans les insomnies que vous prévoyez pour cette nuit elles auront du moins une base ",
"tout est là avec un peson le poids est indiqué par une lame d’ acier ou par un ressort qui agissent en raison de leur flexibilité ou de leur tension l’ attraction ne l’ influence donc en aucune manière en effet si je suspends un poids d’ un kilogramme terrestre à le mon peson l’ aiguille marquera exactement ce que pèse ce kilogramme à la surface de je connaîtrai donc l’ écart qui existe entre l’ attraction de gallia et l’ attraction de la terre ",
"elles semblent combattre pour le rétablissement de la dynastie de les ming naturellement le soulèvement de la province de et le voisinage d’ une armée de rebelles avaient augmenté la hardiesse de ceux de leurs membres qui habitaient les rives de le fleuve de les perles leur apparition était toujours pour les européens le signe de quelque prochaine catastrophe il fut donc décidé que nous suivrions le conseil de fo-hop et que m. ainsi que lui viendraient nous rejoindre à le whampoa avec le plus jeune de les mm lauters notre yole ne pouvant contenir plus de passagers ",
"il est ouvert à l’ article scientifique vais -je aller chercher le médecin pour te soigner afin de te débarrasser d’ une attaque de sérieux concentré pas de mauvaises plaisanteries lis cela et tu verras si cela ne t’ intéressera pas autant que moi moi juste ciel! lire semblable fatras sans y être forcé ",
"michel a poussé la chaise contre l’ armoire il a tendu le bras et ramené le petit carton nous nous gênions pour l’ ouvrir nous avons dit la même chose en même temps il n’ y a rien on voyait mal ",
"mais pourquoi en ce cas avez -vous parlé de la lettre de le vicomte en ces termes?pol de tréguidy en entendant sa mère avait tressailli à ces dernières paroles un sourire assez ironique se joua sur ses lèvres.miguel répondit tristement vous le comprendrez trop bien tout à l’ heure madame je voudrais être digne de mlle de tréguidy et je ne suis rien auprès d’ elle rien moins que rien –vous lui avez sauvé la vie cependant comme à le nous!elle parlait avec une grande douceur et miguel eut le soudain et invincible désir de se jeter à ses pieds de laisser parler son cœur sans retenue de se réfugier auprès de cette femme qui lui apparaissait comme la personnification idéale d’ une mère cette mère qu’ il avait toujours appelée avec tant d’ ardeur désolée ...mais m. reparut à le cet instant suivi de peu par sa fille qui portait un gros paquet soigneusement lié d’ une corde .il avait trouvé le groupe de les serviteurs épouvantés terrorisés et ceux-ci avaient accueilli avec bonheur la nouvelle qu’ il apportait ",
"la digne compagne de c’ était madge grande et forte la goodwife la bonne femme suivant l’ expression écossaise pas plus que son mari madge n’ eût voulu quitter la fosse dochart elle partageait à le cet égard toutes ses espérances et ses regrets elle l’ encourageait elle le poussait en avant elle lui parlait avec une sorte de gravité qui réchauffait le cœur de le vieil overman aberfoyle n’ est qu’ endormie simon lui disait -elle c’ est toi qui as raison ",
"il fallait attendre que la salle de bains de l’ étage fût libre guetter les bruits de vidange et de chasse d’ eau maigret disposait d’ un petit balcon il s’ y attardait en robe de chambre et le spectacle était vraiment beau la plage vaste et éblouissante la mer couverte de voiles bleues et blanches il voyait planter les premiers parasols rayés arriver les premiers marmots en maillot rouge quand il descendait rasé de frais un reste de savon à les oreilles il en était à sa troisième pipe ",
"silencieusement de leur vol elles cernent la mare et subitement à le elles plongent dans les herbes les herbes fléchissent froufroutent puis oscillent longtemps une tête ombre pointue saillit d’ une touffe de roseaux les fusils tonnent lourdes répercussions de les coups les volatiles s’ élèvent; ",
"une empoisonneuse PROPN devint livide —comptons ceux que vous avez empoisonnés madame dit et voyons comment vous les avez empoisonnés s’ écria —non restez et écoutez dit "
] |
mais dès qu’ il eut tourné les talons vite je jetai tout ce qu’ il avait envoyé chercher chez le pharmacien les drogues et les potions après quoi sortant de le lit malgré ma faiblesse je me fis habiller et conduire ici je savais que lucy a bon cœur et que ce n’ est pas elle qui abandonnerait une amie dans la peine et qu’ elle ne me trahirait pas quand bien même on lui offrirait gros d’ or comme elle –j’ aimerais mieux mourir que de trahir une amie affirma mme je le sais se hâta de reprendre mme misri je le sais très bien | [
"pauvre mignonne je t’ ai bien gênée n’ est -ce pas bien ennuyée bien tracassée mais sois tranquille tu n’ as pas obligé une ingrate –je ne demande rien flora –non certes mais je n’ oublie pas ce que je te dois te voici dans l’ embarras par suite de l’ arrestation de le duc de maillefert et tes créanciers abusent de ta position pour te tourmenter mais je suis là je ne veux pas que mon amie lucy soit saisie moi ni qu’ on la fasse pleurer j’ ai de l’ argent je t’ en donnerai pour payer tes créanciers et attendre d’ un commun mouvement les femmes s’ étaient levées et s’ embrassaient avec des effusions qui eussent touché le docteur s’ il n’ eût compris le sens vrai de cette scène d’ attendrissement ",
"il était clair que mme bergam se voyant sans ressources avait dû songer à le tirer parti des secrets de son amie il était évident que PROPN en avait eu le soupçon et que par cette générosité soudaine et si contraire à ses habitudes elle espérait prévenir une trahison dès que mme se fût rassise: –et maintenant chère madame interrogea le docteur y aurait -il de l’ indiscrétion à le vous demander ce que vous comptez faire elle le regarda d’ un air soupçonneux –je ne suis pas encore bien décidée répondit -elle de le pied négligemment le docteur poussa une de les malles –je pensais fit -il que vous alliez partir pour un long voyage –peut-être lui s’ attendait à le cette réserve ",
"–je vous suis inconnu madame commença -t-il mais mme bergam l’ interrompit on peut tout dire devant valentin s’ écria -t-elle je réponds de lui PROPN ne lui sut aucun gré de cette assistance –madame cessera je l’ espère de se défier de moi reprit -il en se rappelant que je suis l’ ami de raymond delorge –oui j’ oubliais vous êtes l’ ami de raymond le plus intime madame ce qui est vous dire que nos intérêts nos craintes et nos espérances sont les mêmes il fut interrompu par un grand claquement de portes puis par une voix furibonde qui criait dans l’ antichambre –je vous dis qu’ elle y est moi sacré tonnerre et je vous commande d’ aller lui dire que c’ est moi qui veux lui parler moi le baron verdale entendant ce nom mme était devenue plus pâle encore ",
"-t-elle c’ est PROPN qui l’ envoie je suis perdue ce dont PROPN pouvait être capable il suffisait pour le comprendre de voir la terreur de cette malheureuse qui le connaissait si bien –vous n’ avez rien à le craindre madame prononça le docteur ne suis -je pas la –ne peux -tu pas te cacher d’ ailleurs proposa mme bergam à les petits soins désormais pour cette amie qui devait la tirer d’ embarras et ouvrant vivement la porte de sa chambre à le coucher: dit -elle en y poussant mme va et enferme -toi ",
"nous allons le recevoir nous ce monsieur il était temps désespérant de vaincre la résistance obstinée de la chambrière PROPN avait pris le parti de s’ annoncer lui-même et il entrait c’ était toujours le même gros homme portant partout l’ intolérable despotisme de le parvenu il était seulement beaucoup plus rouge encore que de coutume ",
"sans remarquer le docteur lequel discrètement s’ était retiré dans un coin: –je savais bien parbleu! que vous y étiez dit -il grossièrement à le mme lucy depuis quand faut -il violer des consignes quand on veut vous parler –vous avez à me parler monsieur –a vous oui ainsi ce n’ était pas pour mme misri qu’ il venait si elle l’ entendait de la chambre à le coucher comme c’ était probable elle dut respirer plus librement ",
"sans daigner s’ asseoir et toujours de le même ton rude –vous vous êtes présentée chez moi vous commença -t-il –oui hier soir –et comme j’ étais absent vous avez demandé à le voir mon fils –je n’ ai rien demandé de le tout c’ est votre domestique qui m’ a conduite à un jeune homme –eh bien ",
"ce jeune homme est mon fils un geste d’ épaules fut la seule réponse de mme bergam geste qui éloquemment traduisait cette phrase –je m’ en moque pas mal! la mauvaise humeur de en redoubla –savez -vous reprit -il que c’ est de le toupet de s’ introduire dans les maisons –monsieur –pour y colporter des ragots ridicules sans avoir précisément l’ habitude d’ être traitée avec un respect exagéré mme lucy s’ indignait de la grossièreté de –d’ abord je ne fais jamais de ragots déclara -t-elle en prenant son grand air de dignité première ",
"qu’ avez -vous donc raconté à le mon fils je l’ ai trouvé en rentrant aussi mécontent que possible il était évident et le docteur PROPN le reconnaissait bien que de même que beaucoup de pères en sa situation avait en monsieur son fils un censeur incommode sinon un maître redouté –je ne lui ai rien raconté répondit mme bergam ce jeune homme qui n’ est pas poli de le tout ne m’ a seulement pas laissé le temps de lui bien expliquer ce que philippe m’ a chargée de faire savoir à le m.decombelaine et à le vous c’est-à-dire qu’ il consent à le tout –c’ est fort heureux en vérité et quand vous a -t-il donné cette commission m.philippe "
] | [
"est -ce bien ma térésa qui parle de mourir lorsque je suis à ses pieds et que je les embrasse je t’ en prie cher ange ne fais plus de semblable rêve vis et sois heureuse pour moi qui t’ adore me promets -tu de ne plus me quitter de toujours rester près de moi car je crains à le chaque instant de les voir entrer et si tu n’ étais pas là pour les regarder comme tu l’ as fait hier soir ils me tueraient ",
"mais le vin a délié la langue de les autres un gros qui a l’ air ivrogne fait sauter les boutons de sa robe crasseuse tachée de vin et dérange son rabat jaune de café un maigre à le tête de serpent ne boit que de l’ eau mais il jette de côté et d’ autre des regards qui me font peur j’ ai vu à le théâtre de saint-étienne une fois le traître qui servait du poison dans les verres il a cet air-là ",
"PROPN entendit les cris éclater d’ étage en étage ils les tiennent! songea -t-il en riant voilà gaillards dont la peau ne vaut pas un ducaton à l’ heure qu’ il est tandis que cette tête vaut écus d’ or belle tête ma foi! cà il faut que je la débarbouille il entra dans une pièce de le rez-de-chaussée qui avait dû servir de corps de garde et il en ressortit bientôt avec un baquet plein d’ eau tranquillement il se mit à sa hideuse besogne fredonnant une ballade d’ amour ou ̀ il était question de printemps de roses d’ avril de chants d’ oiseaux et de baisers ",
"il appela le garçon paya une de les tournées puis il fut longtemps à le boutonner et à le déboutonner son pardessus dans l’ espoir que maigret se déciderait enfin à le parler —et voila je vous souhaite de réussir —vous êtes bien aimable ",
"une belle pièce pour la collection de votre marmot —oh! mais je ne voudrais pas mais si mais si c’ est vraiment trop gentil de votre part elle regardait le bout de papelard avec respect: —bruges murmura -t-elle il vous a servi? —oui madame ",
"il n' est en faveur qu' auprès de les habitants d' amiens et d' abbeville ou de quelques\\n parisiens de le paris tranquille bourgeois qui a peu de rapports avec le paris riche mondain et le connaît mal a trouville à le dieppe à le boulogne elle eût retrouvé tous ses\\n' coureurs de dot tous ses courtiers et courtières en mariage ils seraient sortis auraient jailli de tous les coins des rochers des galets de le sable des cabines des\\n' bateaux déguisés en pêcheurs et de la mer en costume de bain a \\n' ils craindraient de ne pas faire leurs frais et les filles à le marier les veuves riches \\n' pouvaient se promener en toute sécurité elle se promena donc timidement d' abord bientôt sans crainte essayant de distraire tristesse et de fuir certains souvenirs d' autrefois étouffés presque éteints pendant PROPN mariage et qui lui revenaient à le cœur malgré elle malgré sa volonté maintenant qu' était veuve et libre c' était toujours la digue qu' elle arpentait à le grands pas suivie de sa dame compagnie là il y avait de le mouvement de la vie elle se sentait moins seule à ",
"il y eut ici un moment de silence lucien en parlant avait passé la main dans les cheveux de madame l et ils étaient aussi d’ un beau blond cendré ils étaient aussi plus fins et plus moelleux que la soie lucien fut frappé de ce rapport madame l comprit ce qui préoccupait son amant et elle sentait avec une joie indicible la main de lucien qui continuait à le caresser les ondes de ses beaux cheveux lucien alors parla de rentrer ",
"quelle entrée pour un \\n' lyrique terrifié humilié je me dissimulai dans la foule dire mon effarement à le bout d’ un\\n' instant autre aventure: mon étrange habit mes longs cheveux mon œil boudeur sombre provoquaient la curiosité publique j’ entendais chuchoter autour de moi: est -ce regardez donc et l’on riait enfin quelqu’un dit c’ est le prince\\n valaque ",
"lui dit -elle enfin ton abnégation ton sacrifice auront à le moins leur récompense puis à le césaire –aveugle mais il faut donc vous ouvrir les yeux mais vous ne sentiez donc pas qu’ il y avait là tout près de vous un pauvre cœur rempli d’ amour et que désolait votre ingratitude surprise alarmée toute rougissante antoinette voulut lui mettre sa main sur les lèvres PROPN fit en s’ en emparant rita tu l’ avoues donc regardez -la césaire et vous ne douterez plus elle se taisait elle se tairait toujours si je ne l’ avais pas devinée et sur une dernière protestation suppliante éperdue: –ose lui soutenir en face que tu ne l’ aimes pas ",
"il avait été autrefois juge à le tribunal civil de tours il gardait quelque chose de le magistrat de ce temps-là une sorte de religion de la propreté morale on était chez lui fort sévère sur les mœurs et les gens douteux n\\' en menaient pas large dans ses environs maman qui était la bonté même le chamaillait quelquefois sous le prétexte il attachait à ce propos trop à les apparences à les surfaces à les signes extérieurs convenus un vagabond ne valait pas la corde pour le pendre; un domestique renvoyé d\\' une maison était un voleur "
] |
il se persuade aussi qu’ elles proviennent de l’ inquiétude où doit le jeter la haute mission de confiance dont l’ a investi le comte de nevers le neveu de gérard denys attaché depuis long-temps à sa personne s’ est emparé de lui tout entier louis de male a connu sa bravoure dans les combats son dévouement dans les périls son énergie dans le malheur il s’ est enthousiasmé de toute l’ ardeur de sa jeunesse pour cet être à le formes athlétiques à le intelligence supérieure et à le volonté invincible qui s’ est montré à le lui sans modèle il a cherché à s’ identifier à le principe caché de cette puissance suprême de courage et de mystères devant laquelle son imagination fascinée se prosterne: et ne pouvant parvenir à le comprendre il ne lui en paraît que plus merveilleux | [
"le culte que dans la personne de PROPN il rend avec amour à l’ au dace est devenu à son insu même une sorte de fanatisme instinctif c est une foi miraculeuse à un homme destinée singulière cette même admiration passionnée que le comte de male éprouvait pour urbin urbin l’ avait ressentie pour artevelle le brasseur roi s’ élevant au-dessus de ses contemporains pour tout niveler à ses pieds5s appuyant sur la liberté pour imposer la tyrannie; armant des révolutions pour tuer les révolutionnaires ",
"dégradant le moral de les peuples pour usurper la pourpre de les rois attachant à les roues de son char la nation qui l’ avait placé dessus et la roulant subjuguée à le gré de ses caprices hors de le chemin qu’ elle eût voulu prendre: PROPN quasi-roi quasi-peuple était apparu gigantesque à son imagination abusée les contrastes que présentait la vie de cet orgueilleux rebelle à le son enthousiasme irréfléchi ne s’ étaient offerts à le lui que sous leur beau côte il n’ avait pas regardé l’ autre.ce n est pas qu à le fond de sa conscience il ne s’ étonnât parfois lui-même de sa passion pour le reward le héros de le peuple et de la bourgeoisie repoussant avec dédain le vœu de les bourgeois et de le peuple l’ homme choisi à le nom de le siècle se jouant avec dédain du siècle et de les hommes artevelle effrayait sa raison mais ce je ne sais quoi de grand et d’ avili d’ audacieux et de lâche de fort et d’ impuissant qui caractérisait l’ usurpateur ne s’ était offert devant lui à l’ horizon politique que sous son point de vue neuf brillant inexplicable et bizarre ",
"PROPN lui semblait d’ une nature à le part à le milieu de ses contemporains et l’ ayant cru appelé à une mission de renversement dans des vues de régénération il s’ était laissé éblouir par les lâches violences de le désordre en les considérant comme moyens indispensables d’ assurer le triomphe de l’ indépendance le nain grandi par la déception lui avait fait l’ effet d’ un colosse couronné par le génie; et l’ ascendant de le chef démagogue sur l’ aveugle était non moins irrésistible que celui d’ urbin sur l’ aveugle héritier de les rois .le firmament qui s’ était éclairci à le lever de l’ aurore et qui avait semblé promettre un beau jour s’ était obscurci vers midi le vent de les mers s’ était élevé de nouveau avec ses longs mugissemens l’ horizon s’ était chargé de grains les nuages s’ épaississaient .le comte de male une main posée sur sa poitrine y pressait avec un soin inquiet le dépôt de le dominicain ",
"les sinistres paroles de la centenaire lui revenaient à la mémoire il n’ avait rien dit à le wenemare de les secrets de le religieux les naufragés se taisaient .la route était coupée par le débordement de les rivières les voyageurs ont été obligés de faire un énorme circuit pour se rendre à la maladrerie d’ oudenbourg il leur a fallu traverser un large marais les pieds dans l’ eau jusqu’ à les genoux puis gravir un mont escarpé PROPN pressait sa marche .le prince a ralenti ses pas –quelle pénible traversée ",
"dit -il à son guide muet je commence à le croire que si j’ échappe ici à le toutes les menaces de la terre c’ est que dieu mettra de l’ obstination à le me conserver la vie de le reste j’ ai pris mon parti avec les souffrances une familiarité douce et intime finira peut-être par s’ établir entre elles et moi n’ osant en pleurer j’ en veux rire a urbin d’ une voix à le éclat infernal: rire qui vous et devant moi! en tels lieux à le pareils momens ce mot c’ est défi c’ est insulte la figure et les paroles de wenemare n ont rien d’ un état naturel ",
"il se passe en lui une de ces luttes dévorantes qui usent en quelques minutes de longues années d’ existence ses traits expressifs sont désordonnés par un désespoir inconnu c’ est moins morne que l’ égarement c’ est plus actif que la douleur c’ est quel que chose de poignant et d’ impitoyable qui saisit à le cœur et le brise.louis pétrifié d’ étonnement regarde fixement son frère d’ armes il s’ est rappelé les efforts presque surnaturels d’ urbin lorsqu’ il luttait contre les vagues et qu’ il le sauvait de le naufrage ",
"il se persuade que les fatigues de le corps jointes à les commotions de l’ âme et toutes portées à l’ excès ont dérangé les esprits de son front pâlit d’ inquiétude il s’ est rapproché de son guide .«–urbin je t’ ai causé bien de le mal tu cherches à me cacher tes secrètes souffrances5mais l’ amitié ne se laisse point abuser tu as beau être patient avec les angoisses et m’ en vouloir éviter le partage elles se communiquent à le tout mon être oh! je le pressens ce jour dans notre destinée sera un rude passage à le franchir ",
"pourquoi te débattre en toi-même et tout seul contre une crise orageuse de la vie un poids porté à le est moins lourd urbin! souffre tout haut si tu m’ aimes s’ est retourné brusquement vers l’ auguste proscrit sa prunelle noire comme l’ aile d’ un corbeau a lancé des rayons sinistres et avec une sauvage ironie il balbutie ces sombres paroles –c’ est donc vous ici qui avez pitié de moi c’ est vous ici qui avez peur pour urbin me croyez -vous livré à un traître et ma vie en votre puissance vous crierai miséricorde et repoussant le comte avec une émotion farouche il continue d’ un ton plus calme –mon printemps fut jadis sans tache mais cette année cette année peut–être dépareillant les précédentes flétrira ma vie tout entière est appuyé contre un arbre ",
"son accent est devenu tendre pitié! vous avez raison: pitié pour moi! louis! pour moi seul vous me croyez la tête perdue l’ âme l’ est aussi bien davantage vous m’ êtes pourtant plus cher que tous les biens de ce monde je vous préfère à le tout à le moi-même quand votre main pressait la mienne que j’ en étais fier et heureux "
] | [
"nul ne le sait; mais en le laissant subsister il semble que le créateur ait voulu apprendre à les humains de quelle manière se sont peu à le peu formés les corps célestes en effet cet appendice est le reste de la nébuleuse qui après s’ être concentrée peu à le peu est devenue saturne pour une raison inconnue il s’ est probablement solidifié lui-même et s’ il venait à se briser ou il tomberait en morceaux sur saturne ou ses morceaux feraient à la planète autant de nouveaux satellites .quoi qu’ il en soit pour les saturniens habitant leur sphéroïde entre les quarante-cinquièmes degrés de latitude et l’ équateur ce triple anneau doit donner naissance à les phénomènes les plus curieux il se dessine sur l’ horizon comme une arche immense rompue à sa clef de voûte par l’ ombre que saturne projette dans l’ espace PROPN il apparaît dans son entier comme une demi-auréole ",
"par conséquent elle ne m\\' attend pas c\\' est avec toi que je déjeunerai maman pour ne pas te quitter si je dois entendre quand tu rentreras la phrase que je redoute mais je la préfère à le cette agonie car est agonie tu vas maman ses traits décomposés trahissaient une telle détresse ",
"comprit que PROPN allait devenir l’ obstacle à son bonheur d’ amour qu’ elle allait se dresser entre bérengère et lui! et PROPN comprit que jamais elle ne pourrait être la femme de cet homme dans un éblouissant éclair qui tout à le coup incendia son esprit elle comprit oui! elle comprit que jamais elle ne pourrait aimer ni loraydan ni tout autre ah! tout autre que celui à le qui dans ses heures d’ angoisse ou de détresse elle en appelait dans le secret de son cœur oui tous comprirent qu’ un abîme les séparait dans la seconde même ou ils comprirent le sens de les impériales paroles et pourquoi PROPN ayant parlé de mariage venait de dire: approchez approchez le comte de loraydan eut comme un mouvement de recul mais à son oreille glissa ces quelques mots: –par le ciel voici l’ occasion loraydan! tu vas entrer dans la place ",
"le cœur d’ battait à se rompre dans sa poitrine brusquement il y eut une détonation sourde que répercutèrent longuement les échos de la montagne un nuage de fumée s’ échappa de l’ ouverture de la caverne puis et le professeur perçurent un puissant souffle rauque et haletant qui devint de plus en plus distinct bientôt un mufle ensanglanté apparut et une énorme masse grise s’ enfuit en dégringolant à le travers les rochers ",
"la voiture après avoir fait le demi-tour classique s’ arrête devant le perron la dame noire reste immobile dans ses crêpes le baron qui est descendu le premier repousse de le geste le valet de pied et tend la main à le isabelle vous voilà chez vous mon enfant dit -il avec un air de bonté inaccoutumée il l’ aide à le relever la longue queue de sa robe car il a exigé une grande toilette pour cette entrée solennelle et lui offre le bras pour l’ aider à le monter le perron ",
"le gouvernement suisse s' était inutilement empressé de prévenir le gouvernement de le roi de les menées de joseph bonaparte retiré dans le pays de vaud une femme arrivée de l' île d' elbe donnait les détails les plus circonstanciés de ce qui se passait à le porto-ferrajo et la police la fit jeter en prison on tenait pour certain que napoléon n' oserait rien tenter avant la dissolution de le congrès et que dans tous les cas ses vues se tourneraient vers l' italie d' autres plus avisés encore faisaient des vœux pour que le petit caporal l' ogre le prisonnier abordât les côtes de PROPN cela serait trop heureux ",
"une lueur parut dans ses yeux tandis qu’ il balbutiait –mon père –tu me reconnais mon bien-aime si tu pouvais recouvrer la raison soignez -le bien denisa ma fille –j’ y emploierai le peu de forces qui me restent mon père .et se baissant la jeune femme baisa respectueusement la main de le mourant regard voilé s’ éclaira un instant à la vue de que mme apportait enveloppé de couvertures –voilà votre fils votre juan voyez quel être charmant ",
"il faut toujours en prévoir c' est là ce qui fait le bon officier dit le général il voit la résistance qu' on lui opposera et il s' arrange de manière à l' enfoncer dans le cas présent continua m. de solignac je ne vois pas d' où la résistance pourrait venir on me répondra peut-être —le regard circulaire s' arrêta sur moi —et l' armée ",
"la vérité je me flattais d’ y avoir accès par moi-même directement un peu comme je me vante de deviner à l’ altération singulière de son parfum si une femme a ses règles mot aride métallique presque cruel et qui donne à le penser que le ventre de les femmes est régulièrement mis à les fers les livres je ne les aimais donc pas plus que les écrivains dont mes sœurs guettaient les apparitions à la télévision à la radio et même à le siom d’ où était originaire celui qui se faisait appeler pascal bugeaud alors qu’ il n’ avait pas de nom n’ étant fils de personne ayant emprunté le nom de ses grands-tantes mes sœurs aimant sa mine hautaine et tourmentée autant que ses livres sombres excessifs prétentieux à les phrases plus longues qu’ un vendredi saint selon ma mère c’ est dire qu’ elle et moi n’ avions pas plus de respect pour les écrivains que pour la parole de les hommes politiques ou des marchands de tapis celle de les notaires et de les comptables nous semblant seule digne de foi quant à le bavardage de mes sœurs il m’ a pourtant été précieux outre l’ aplomb",
"on ne doit pas pouvoir faire mieux dans le genre cette déclaration loin d\\' affliger le malheureux lui communique un regain d\\' énergie kilos murmure -t-il mais alors va falloir que je rengraisse en effet donc je peux me permettre un gueuleton à le tout casser sans faillir à le mon devoir "
] |
où veux -tu que je trouve de la force si je ne t\' aide pas dans cette dernière épreuve oui tout est fini mais je te soutiendrai je t\' aiderai et de nouveau sauvagement tu as pensé à me tuer réponds je te l\' ai dit réponds encore tu as pensé aussi à te tuer j\' y ai pensé hé bien veux -tu que nous mourions ensemble | [
"croiras -tu que je aime alors il y eut un silence est bien vrai interrogea -t-il si c\\' est vrai mais regarde-moi ah fit -il et je frémis de constater que sa voix changeait et qu\\ à le accent désespéré un ton extase succédait exaltation enivrement oui je le crois que tu m\\' aimes ah merci merci c\\' est la première fois depuis des semaines que je sors de mon cauchemar que j\\' ai un peu de douceur à le respirer à le sentir ",
"oui je sens que tu m\\' aimes maintenant et que est doux quel calme en moi quelle détente pour que tu m\\' aies parlé ainsi comme tu m\\' aimes enfin gémit-elle oui je t\\' aime passionnément absolument va ",
"je n\\ aurai pas besoin d\\' effort pour quitter un monde où tu ne seras plus à le moi non plus la mort ne fait pas peur moi aussi je sais que c\\' est le grand sommeil quand veux -tu que nous y entrions aujourd\\'hui pour que tu n\\' aies plus à le tant souffrir dans ta pauvre chair ",
"tout de suite à le cette minute où nous sommes si unis si transparents un pour l\\ autre veux -tu je suis prête pas encore répondit -il avec quelle angoisse durant ces terribles minutes j\\' attendais de lui de cet homme que j\\' étais habitué à le tant respecter un cri de révolte un geste de refus devant cette offre d\\' un dévouement insensé ce cri il ne le poussa pas ",
"ce geste je devinai qu\\ il ne l\\ esquissa pas signe que son âme était aussi malade que son corps il acceptait le monstrueux projet de ce suicide à le sans même le discuter dans un délire qui prouvait qu\\ il avait lui aussi mis toute sa vie sur cet amour et il continuait je suis trop heureux en ce moment je ne veux pas perdre tant que j\\' aurai des yeux pour te voir des mains pour te prendre les mains une pensée pour savoir que tu existes je veux vivre ne pas perdre de toi une heure une seconde ",
"la morphine me sauvera de trop souffrir j\\' en avais peur parce que j\\' observais qu\\ elle empêchait de travailler elle ne m\\' empêchera pas de te regarder de écouter respirer de te sentir vivre j\\' ai encore des semaines des mois peut-être je ne veux pas les perdre moi non plus dit -elle mais jure-moi une chose ",
"jure-le-moi sur notre amour que ce n\\ est que remis que tu ne partiras pas sans moi que PROPN est un pacte passé entre nous comme le jour où tu as demandée tu te rappelles tu es médecin tu sauras bien les symptômes qui annonceront la fin quand ils seront là tu me le diras et aussi le moyen pour moi j\\' aurai de le courage ",
"nous glisserons ensemble dans ce noir dans ce froid dans ce vide comme tu disais vois -tu il y aurait quelque chose de plus noir de plus froid de plus vide notre maison sans toi michel insista -t-elle solennellement je sais que tu n\\' as jamais manqué à une parole donnée j\\' ai ta parole tu as ma parole répondit -il merci fit -elle puis et lui parlant comme à un malade essaie de dormir un instant mon ami ",
"tu en as besoin tu me dois de ménager notre reste à le présent étends -toi tu vas dormir pas avant que je ne sache issue de dit -il avec une reprise anxiété dans la voix je viens d\\' être si bouleversé "
] | [
"la jeune femme était visiblement influencée par le voisinage d’ un amoureux passionné lyrique et désespéré tel que moi l’ étreinte sans cesse plus étroite de peluque ajoutait à son trouble dont le philosophe espérait sans doute profiter à le moment voulu une douleur morne m’ accablait quoi la perdre si tôt!... un seul soir aurait vu nos baisers celui que je lui avais donné près de la grille était donc le dernier je marchais dans un brouillard un tic ridicule me tirait les coins de la bouche ",
"ce qui en reste le vendredi est précisément la moins fraîche qui se puisse manger pour faire maigre le vendredi madame de avait qu\\ à le laisser faire il y avait à le trouville que de mauvaise viande le marché le bord de la touque était couvert d\\' excellents poissons et de légumes m. de sommery avait besoin chaque vendredi de s\\' occuper de son dîner ",
"d’ où mon trouble ce soir-là dans ces zones incertaines où je rencontrais une population dont les appartenances sociales diverses étaient nivelées par l’ égalitarisme sexuel je n’ ai jamais eu à le redouter la moindre menace ou brutalité j’ y ai même été gratifiée d’ une attention que je n’ ai pas toujours rencontrée dans une classique relation duelle quant à la peur de le gendarme elle n’ existe tout simplement pas d’ une part j’ ai une confiance enfantine dans la maîtrise de les événements par l’ homme qui est près de moi dans sa capacité à le assurer notre sécurité et de fait il n’ y eut jamais d’ incident d’ autre part alors que je me sens couverte d’ opprobre face à un contrôleur qui me réclame un peu vertement un billet que j’ ai momentanément égaré je n’ aurais été que contrariée si j’ avais été prise en flagrant délit d’ exhibitionnisme sur la voie publique le corps découvert par le représentant de l’ ordre n’ aurait pas été plus que le corps pénétré par les inconnus de le bois moins un corps habité qu’ une coque dont je me serais retir",
"aujourd’hui il s’ était laissé surprendre pendant l’ espace d’ une seconde avait vu dans ces yeux noirs qui la regardaient toujours avec tant de calme l’ admiration profonde émerveillée pour cette beauté que semblait ignorer une joie soudaine la pénétra tandis qu’ elle ramenait son regard vers la mer et qu’ elle semblait tout entière à la contemplation de l’ immensité elle songeait j’ ai peut-être désespéré trop vite le battement de ses artères se précipitait il lui semblait que les effluves vivifiants venus de le large lui donnaient déjà une force nouvelle une vie plus ardente ",
"il arrivait ce soi-disant saltimbanque à une expression de mépris si écrasant que lecoq furieux parut près de lui répondre il se contint cependant sur un signe de le juge et prenant sur la table le volume de béranger il prouva à le prévenu que chaque chiffre de le billet correspondait à un mot de la page indiquée et que tous ces mots formaient bien un sens cet accablant témoignage ne sembla pas embarrasser mai après avoir admiré ce système de correspondance comme un enfant s’ extasie devant un jouet nouveau il déclara qu’ il n’ y avait que la police pour de telles machinations que faire en présence d’ une telle obstination ",
"des maisons encore l’ échoppe d’ un cordonnier qu’ on voyait tirer son alène une épicerie qui vendait aussi des légumes enfin à le mètres de le mail où dans le bleu de l’ ombre tranchaient les chemises blanches de les joueurs de boules un bâtiment un peu plus important: distillerie provençale minutes plus tard le petit docteur fumant cigarette sur cigarette semblait suivre avec une attention soutenue la partie de boules à le laquelle il ne comprenait rien le mercredi précédent l’ amiral n’ était pas arrivé jusque -la la rue jules-ferry n’ était pas longue et pourtant il n’ en avait pas atteint le bas! pas un endroit où se cacher! impossible de passer inaperçu surtout pour un homme connu de toute la ville ",
"dis-moi seulement où est gianetto et cette montre est à le toi laissa échapper un sourire d' incrédulité et fixant ses yeux noirs sur ceux de l' adjudant il s' efforçait d' y lire la foi qu' il devait avoir en ses paroles que je perde mon épaulette s' écria l' adjudant si je ne te donne pas la montré à le cette condition les camarades sont témoins et je ne puis m' en dédire ",
"il s’ exhortait à le ranimer ces souvenirs anne-marie demeurait une inégalable compagne elle était cependant fort occupée de le cantique de l’ abbé qu’ elle allait chanter en solo tout à l’ heure après le credo elle était assez vaine de sa voix je donne le contre-ré facilement selon mon oncle marlieux il paraît que j’ ai le timbre qu’ avait michel faisait entendre quelques onomatopées polies cette exhibition vocale devant une brochette d’ imbéciles devait être toute une petite cérémonie pour anne-marie ",
"tout cela raconté si longuement avait tenu en minutes depuis minutes lucien se taisait on attendait il fallait bien parler plaider encore cependant se taire plus longtemps c’ était\\n' exciter la curiosité la surprise ",
"on raconte ce qui est achevé en2008quelque chose est achevé je peux le raconter prendre des notes pour un roman dont le narrateur de ans garde ses idées communistes par-devers soi comme un secret glorieux maintenant qu’ elle est dégonflée je peux rire de cette baudruche le roman racontera une semaine de juillet86 "
] |
mais en se détournant il retrouva martial très pâle et très fier qui le suivait –va -t-en lui cria -t-il ne me reprends pas la raison qui me revient; va –non qu’ il parte! sa vue me rend fou qu’ il parte! fit un signe d’ amitié plutôt que de commandement à le vieux soldat pour l’ engager à s’ éloigner martial et sortit | [
"charles était dans une grande perplexité il sentait haleter la raison de son ami il comprenait qu’ il suffirait désormais de le moindre effort pour la retenir tout à le fait ou pour qu’ elle s’ envolât roland l’ avait reconnu avait reconnu martial avait appelé sa fille il paraissait n’ avoir pas songé à le céline ",
"fallait -il lui en parler? la défendre de cette accusation de meurtre? quel serait le premier effet de l’ évocation dans une crise pareille il était impossible qu’ avant quelques minutes l’ image de mademoiselle de sabaillan ne traversât pas cette pauvre tête ouverte mais pleine de visions PROPN essaya de circonvenir l’ imagination de son ami en la maintenant dans la réalité de le drame qui se jouait dans la rue sans doute un affolement de la sensibilité était à le craindre mais entre plusieurs périls PROPN qui n’ eût été que le paroxysme d’ une réaction salutaire à le son début semblait le moindre ",
"après un court silence il dit à d’ ambreville: –ces incendies vont rendre la répression implacable –plains -tu donc les incendiaires demanda roland –par métier d’ avocat je plains les coupables reprit ils sont fois malheureux d’ avoir commis le crime et d’ imposer le châtiment ",
"–moi je plains les juges repartit roland avec hauteur –tu as raison mon ami il est si difficile de juger –je les plains continua d’ ambreville avec la tristesse d’ un homme qui a toute sa raison de la certitude qui les fait agir sans hésiter encore plus que du doute qu’ ils peuvent avoir à le surmonter douter c’ est pouvoir espérer il baissa la tête ",
"a coup sûr il évoquait céline de sabaillan –tu as été bien sévère pour l’ homme qui vient de sortir insinua –c’ est vrai car il n’ a été que le bras ce n’ est pas lui le coupable il n’ y a pas de coupable et si j’ ai pendant ta maladie installé près de nous ce pauvre martial c’ est pour qu’ il t’ expliquât aussitôt que cela serait possible comment son dévouement absolu l’ a égaré ",
"il a agi spontanément il a été le chien qui mord sans qu’ on lui ait commandé de mordre mais parce qu’ on lui a commandé de bien garder qu’ avait -il encore à le garder –ta fille ta femme roland fut profondément troublé de l’ accent à la fois tendre et solennel avec lequel PROPN lui parlait et proclamait comme un fait avéré indiscutable cette union qu’ il ne rêvait plus ",
"–rappelle -le! je veux qu’ il me dise tout je veux tout savoir tout de suite balbutia -t-il charles appela martial martial ne répondit pas ",
"PROPN passa dans la salle à le manger parcourut toutes les pièces de l’ appartement arriva à l’ antichambre la porte de l’ escalier était ouverte martial était descendu sorti. –quelle imprudence murmura charles qui fut en même temps atteint d’ un soupçon étrange extravagant il revint précipitamment vers d’ ambreville courut à la fenêtre regarda dans la rue et poussa un cri ",
"martial dans un groupe de soldats paraissait arrêté et répondait à l’ interrogatoire d’ un officier à le cri de son ami roland regarda à le son tour et d’ une voix faible qu’ est -ce que cela veut dire –viens le sauver! répliqua qui saisit d’ ambreville par la main et l’ entraîna vers l’ escalier martial s’ était retiré sur l’ ordre de roland sur l’ invitation de dontilly il marchait comme un soldat qui quitte le champ de bataille harassé s’ étant bien battu n’ ayant pas la ̂ché pied insouciant de savoir à le qui reste la victoire impatient de repos mais d’ un repos sans rêve qui ne lui rende pas le bruit de la mêlée l’ odeur de la poudre les trépignements dans le sang d’ un repos inerte d’ un anéantissement complet "
] | [
"or à ce stade le catalogue est formel il n’ y a plus rien à le attendre l’ œuvre de le génial enfant prodige est tout entière achevée il fallait donc se préparer nous n’ aurions bientôt que nos yeux pour pleurer tout était prêt pour le dénouement les acteurs en place: wolfgang revêtu d’ un bel habit bleu attablé dans ce café de vienne ou il avait l’ habitude de souper après les représentations et constance la chère petite femme bien-aimée très loin à les eaux comme pour accentuer la solitude de son époux et se charger de l’ opprobre à le regard de les siècles héroïne docile sacrifiant sa réputation pour que son solitaire brille de l’ éclat parfait de le diamant il revenait maintenant à d’ obscurs mécanismes de déterminer le moment fatal ",
"le détective privé qui n’ avait pas découvert le plus petit indice capable de le mettre sur le chemin de la vérité se crut cependant obligé de bluffer –vous pouvez être tranquille cher monsieur absolument tranquille dans heures et même avant j’ aurai certainement démasqué ce judex mais un valet de pied apportait le courrier de l’ après-midi et le détective se préparait à se retirer lorsqu’ il vit le banquier visiblement troublé se dresser d’ un seul mouvement et ordonner d’ un accent impératif à le son domestique qui se retirait: qu’ on me laisse seul avec monsieur et que personne ne me dérange cocantin venait de constater que favraux tenait dans ses mains une grande enveloppe jaune semblable à le celle qui contenait le premier message de judex ",
"puis reculant d\\' un pas ah monsieur dit -il c\\' est vous je le regardai à le mon tour et reconnus mon ami don en ce moment je regrettais un peu de ne pas l\\ avoir laissé pendre eh ",
"le temps s’ écoulait avec une rapidité effrayante chaque minute ajoutait à la nécessité d’ une explication des jours que j’ avais fixés déjà le second était près de disparaître m.det m’ attendait à le plus tard le surlendemain sa lettre pour mon père était partie et j’ allais manquer à le ma promesse sans avoir fait pour l’ exécuter la moindre tentative ",
"—peut-être elle n’ est pas bien réglée votre radio vous voulez que je vous l’ arrange pour quoi faire —pour écouter les émissions —non hombre je ne veux pas entendre leurs âneries ",
"–trouvez -moi un homme sûr pour correspondre avec moreau car l’ armée d’ allemagne deviendra notre seule ressource s’ écria carnot qui était resté plongé dans une profonde méditation –en effet reprit de marsay après une pause ces hommes avaient raison messieurs ils ont été grands dans cette crise et j’ eusse fait comme eux .–messieurs s’ écria sieyès d’ un ton grave et solennel dit de marsay en reprenant son récit –ce mot: messieurs fut parfaitement compris: tous les regards exprimèrent une même foi la même promesse celle d’ un silence absolu d’ une solidarité complète à le cas où bonaparte reviendrait triomphant ",
"l’ homme de l’ agence m’ avait dit qu’ ils étaient assez jeunes et m’ avait tendu un papier ou ̀ il avait écrit leur nom et leur adresse valadier boulevard maurice-barrès la pluie qui tombait depuis le matin me donnait envie de quitter cette chambre et cette ville dès que j’ aurais un peu d’ argent je partirais dans le midi et même beaucoup plus loin vers le sud j’ essayais de me raccrocher à le cette perspective et de ne pas me laisser couler une fois pour toutes il fallait faire la planche avoir encore un peu de patience ",
"c’ était un gentleman il lui arrivait de les revoir? il les rencontrait —elles ont de la fortune la première qui appartient à une importante famille de le textile de manchester —les autres il a pourvu à le leurs besoins de sorte qu’ aucune d’ elles n’ a intérêt à sa mort? ",
"une nuit de mars les dunkeltal enfuient de leur maison avec une discrétion de voleurs accroché d\\' une main à sa mère étreint de l\\' autre son ours pour conjurer sa peur de la nuit et de inconnu dans son esprit ils fuient un ennemi redoutable nommé typhus venu de tous les coins de est -ce la même fièvre que celle qui a failli le tuer moins de ans auparavant alors ses oncles seraient morts en vain et la légende familiale ne serait plus qu\\' un leurre ",
"je me charge de marianne c’ est une bonne bête tu peux bien te charger de la petite toi. oh s’ il ne s’ agit que d’ ensorceler la cousine pour sortir d’ embarras dit pancol redressant fièrement le collet de son habit et regardant avec complaisance son long museau dans le miroir partons la mère je suis ton homme la sévérague était une petite femme maigre et chétive retenue à le saint-xist par une maladie de cœur qui lui rendait toute fatigue insupportable elle n’ était pas allée à le boussagues depuis plusieurs années et ne savait rien des affaires de sa sœur pas plus que de la vie de justin "
] |
des trompettes ouvraient la marche puis de les cohortes d’ instrumentistes puis des porte-bannières des porte-planchettes à le titres ainsi nommés parce qu’ ils tiennent des planches rouges sur lesquelles sont inscrits les grades qualités de leur maître les premiers arrivés se massaient dans les bas-côtés de la cour et d’ autres survenaient incessamment; à des pelotons de réguliers chinois succédaient des bandes en guenilles armées à la diable marchant sans ordre comme une houle humaine et puis encore d’ autres soldats d’ autres troupes non disciplinées bientôt la cour offrit l’ aspect d’ une fourmilière les allées ne suffirent plus à le contenir la foule entassée et les corbeilles de fleurs furent submergées piétinées anéanties tous ces gens qui se pressaient à s’ étouffer semblaient avoir un mot d’ ordre commun: laisser à le centre un chemin libre | [
"pourquoi? cigale et loret n’ allaient pas tarder à le savoir un cavalier parut la face maigre le nez en bec d’ aigle l’ œil froid et cruel évoquant le souvenir d’ un triomphateur de la rome antique vêtu de couleurs sombres pâle indifférent il poussait lentement sa monture vers le perron et tout à le coup une immense acclamation monta vers le ciel: gloire à le prince le libérateur de la chine le fléau de les diables étrangers ",
"il ne salua même pas on eût dit que les hurlements fanatiques de ceux qui l’ accompagnaient le cliquetis de les armes le tonnerre d’ un enthousiasme voisin de le délire ne parvenaient pas jusqu’ à ses oreilles un cavalier parut la face maigre vive louange à le tuan! honneur à le tuan ces clameurs montaient en fusées rugissantes et les captifs regardai ent non sans une secrète terreur ce chef de le soulèvement impassible inaccessible même à l’ enivrement de le triomphe qui marchait ainsi qu’ un envoyé de le destin un légat de la fatalité incarnation terrifiante de la haine de les races jaunes pour la civilisation d’ europe ",
"ils tressaillirent quand le silence se fit brusque sans transition et se penchant par l’ étroite ouverture ils distinguèrent descendant le perron central pour recevoir le prince l’ impératrice douairière elle-même soldats musiciens boxers s’ étaient prosternés d’ un coup tels les épis orgueilleux que couche un vent d’ orage mais des fronts marquant leur empreinte dans la poussière des lèvres muselées par le respect sourdait un murmure triomphant de joie sauvage la réception de était en dehors de toutes les traditions de l’ étiquette de la cour jamais prince n’ avait été honoré à ce point ",
"ce peuple de fanatiques comprenait pourquoi la douairière agissait ainsi c’ était pour lui dire: peuple je hais comme toi les gens d’ europe comme toi je salue tuan qui t’ a prêché la révolte et comme loret attristé par ce spectacle qui lui démontrait l’ effroyable danger suspendu sur la tête de les résidents à le pékin détournait les yeux il distingua à l’ une de les fenêtres de le pavillon roseau-fleuri la princesse elle-même couronnée de fleurs qui semblait sourire à l’ égorgeur princier des européens un flot d’ amertume gonfla son cœur il rentra précipitamment dans la première pièce où le secrétaire encore ouvert lui rappela qu’ il avait écrit une demi-heure avant à le cette jolie chinoise applaudissant les assassins de ses compatriotes il la maudit et pourtant cette fois il l’ accusait à le tort roseau-fleuri accourue à sa croisée à le bruit fait par les boxers souriait non pas à le prince tuan que ses regards noyés de tendresse ne voyaient pas mais à le rené dont la lettre serrée dans sa poitrine craquetait doucement à le chaque pulsation de son cœu",
"tandis que à qui avait offert la main suivait l’ énigmatique impératrice dans le palais tandis que les forcenés hurlaient dans la cour de les vivats à l’ adresse de leur chef effrayant les cigognes les paons et autres oiseaux privés qui s’ élevaient sur les toits avec des cris aigus la petite chinoise murmurait avec une ferveur extatique il m’ a nommée: petite hirondelle d’ ivoire et de nacre! ah! les légations les chrétiens les missions dont rené l’ accusait de vouloir la perte tout cela était bien loin de sa pensée seule peut-être dans la ville rouge interdite elle était sans haine en ce jour et si la fortune l’ avait élevée soudain à le premier rang elle eût suivant la mode chinoise déployé son éventail; en signe de grâce elle eût dit: pas de haine aimez pas de sang des fleurs il m’ a nommée: petite hirondelle d’ ivoire et de nacre ",
"v une fête impériale heures la horde de les boxers a été conduite dans les communs de la ville interdite elle a de l’ eau-de-vie et de le riz à le discrétion des victuailles elle festoie avec les palefreniers les bas serviteurs et les eunuques que leur service ne retient pas à le palais le soleil couchant embrase l’ occident jetant sur les toitures sur les laques sur les ors un brouillard rouge comme un voile de sang ",
"déjà les jardiniers ont réparé le désordre de la première cour fleurie les corbeilles sont rétablies des fleurs nouvelles se dressent coquettes à la place où leurs devancières sont mortes des chefs militaires des magistrats des gouverneurs de villes de districts de provinces se pressent dans les avenues conduisant à le palais de l’ impératrice et là-bas sous le promenoir couvert qui borde la façade de les palais d’ occident des eunuques vêtus de tuniques le dragon d’ or rayonnant sur leur poitrine le court cimeterre à la lame d’ argent appuyé à l’ épaule les reçoivent les introduisent dans le harem leur indiquant leurs places marquées sur les tables par des carrés de soie cerise sur lesquels de les caractères de filigrane d’ or font scintiller les noms et titres de les invités ",
"sur le perron de le pavillon de roseau-fleuri la princesse est debout éblouissante de bonheur pudique près d’ elle se tiennent loret et cigale s’ efforçant de sourire mais dont les fronts soucieux les yeux traversés de lueurs rapides démentent la gaieté de convention complétant le groupe le poète traite déjà loret en neveu et très satisfait d’ apprendre que le barbare franc parle la langue de han il lui présente à le passage les invités de ses souverains tiens dit -il vois ce mandarin qui traverse la cour c’ est ",
"il a parcouru l’ europe en qualité d’ ambassadeur extraordinaire il l’ est. dans ton pays où la coutume a vulgarisé les vestons courts il affectait de porter le paletot de soie long comme la soutane de vos missionnaires ici tout le monde revêt ce pardessus descendant à le mi-jambe il met sa coquetterie à le raccourcir le sien sa tunique jaune de gouverneur de province devient une veste son globule mandarinal de corail est fiché devant sa toque à le lieu d’ en occuper le sommet; "
] | [
"nous voici donc en tête-à-tête dedans la voiture allait à le trot à le grand trot puis elle s’ engagea dans la montagne une odeur fraîche et puissante d’ herbes aromatiques entrait par les vitres baissées cette odeur forte que la corse répand autour d’ elle si loin que les marins la reconnaissent à le large odeur pénétrante comme la senteur d’ un corps comme une sueur de la terre verte imprégnée de parfums que le soleil ardent a dégagés d’ elle a évaporés dans le vent qui passe .je me remis à le parler de paris et elle recommença à m’ écouter avec une attention fiévreuse mes histoires devenaient hardies astucieusement décolletées pleines de mots voilés et perfides de ces mots qui allument le sang .la nuit était tombée tout à le fait je ne voyais plus rien pas même la tache blanche que faisait tout à l’ heure le visage de la jeune femme ",
"les geôliers de la bastille avaient si bien fait traîner les choses que la nuit tombait lorsque PROPN et son escorte s’ engagèrent dans la rue PROPN pardaillan qui avait vu sortir fausta et d’ angoulême attendait leur passage à le coin de cette rue saint-antoine il remarqua très bien lui les dispositions prises par d’ albaran sur l’ ordre muet de sa maîtresse et avec un sourire railleur il songea: ce pauvre duc qui caracole et fait des grâces qui paraît s’ impatienter de l’ allure lente que les mules de fausta l’ obligent à le garder ce pauvre duc n’ a pas l’ air de se douter qu’ il est bel et bien prisonnier de celle qu’ il semble tout joyeux et tout fier d’ escorter PROPN avec cette sûreté de coup d’ œil qui n’ appartenait qu’ à le lui avait bien jugé la situation telle qu’ elle était en réalité: le duc d’ angoulême était bien prisonnier de d’ albaran et il ne paraissait pas s’ en douter une fois de plus PROPN suivit fausta jusqu’ à l’ hôtel de ",
"m. le directeur est très occupé et je ne pense pas qu’ il vous reçoive ainsi essayez toujours dites que c’ est important elle hoche la tête et plante une fiche dans un trou m. dit -elle de le ton qu’ ont à la synchro les standardistes de les films amerlocks il y a là messieurs qui vous demandent elle écoute déférente comme si son boss pouvait la voir a son attitude je comprends qu’ il ne doit pas être commode ",
"elle m’ avait montré toutes ses pièces et ses napperons et ses guéridons elle en avait des objets pas poussiéreux de le tout elle devait les épousseter chaque matin ses bibelots en même temps qu’ elle les comptait .quand la dentellière est venue s’ installer chez moi avec son petit bagage j’ avais un peu peur qu’ elle se fâche ma rombière ou qu’ elle m’ augmente qu’ elle m’ assassine pour de bon c’ était bien entendu elle m’ avait dit une fois pour toutes! ",
"lanture le toubib de l’ infirmerie un jeune mec renfrogné et pâlichon de partout je rigole sûrement pas doc. qu’ y a -t-il pour votre service j’ aimerais un renseignement commissaire ",
"nous jouerons là bien tranquillement tous retournez auprès de votre maman PROPN adrien ne sortira pas et ne s’ amusera pas ici PROPN sortit tout rouge de dépit et tira violemment la porte derrière lui il raconta à sa mère ce qui venait de se passer et murmura fort contre mme duvivier ",
"toutes ces pensées s’ agitaient dans l’ esprit d’ olivier ne lui laissant pas un moment de répit lorsqu’ il y échappait qu’ il se remettait à le travail c’ était le visage d’ PROPN qui l’ obsédait elle et ses grands yeux pers et métalliques dont les regards l’ avaient grisé étrangement comme un de ces philtres de sorcellerie dont parlent les légendes l’ ingénieur strauss ne comprenait rien à le ce changement subit à les allures sombres et méditatives de le jeune homme tout à le plus le croyait -il amoureux d’ aurora; et comme en observateur intelligent le vieillard s’ était vite rendu compte qu’ olivier n’ était pas indifférent à la jeune milliardaire il ne voyait pas là le motif de la tristesse de son protégé comme l’ appelait PROPN il attendait une occasion favorable pour arranger les choses ",
"il conduit avec rage parfois comme s’ il voulait épargner à le son amour de les paysages qui ne lui semblent pas dignes d’ elle et s’ attarde à des moments choisis quand le regard voit loin basile nous a fait passer des frontières nous a menés dans la chaleur et dans le froid dans des déserts sur des montagnes à le milieu de terribles sécheresses et sous des pluies diluviennes de ma fenêtre j’ aperçois des villes immenses dans lesquelles les populations se tassent pour mieux supporter la misère à le milieu de le bruit de la crasse et de les pauvres surplus je vois des villages de terre modestes presque honteux d’ avoir été bâtis pour le clos et le couvert et à le côté de a de les cités hautes et hargneuses où la nuit est vaincue par la lumière j’ identifie des gens de toutes les couleurs des gens repus et des gens affamés de toutes les couleurs des gens atteints de toutes les douleurs morceaux de beauté lots de laideur ",
"fit le brave homme faut -il être fou pour sortir par un temps pareil et surtout après tant de fatigues enquêtes des procès-verbaux des interrogatoires le bok-bier et les vieux amis me feraient traverser le rhin à la nage et tout en grommelant ces paroles confuses il ôtait son bonnet de loutre ouvrait sa large pelisse pour en tirer sa longue pipe d’ ulm sa blague à le tabac et son briquet qu’ il déposait soigneusement sur la table après quoi il suspendit sa houppelande et le bonnet à la tringle d’ une croisée en s’ écriant brauer que désire monsieur le juge de paix ",
"elle en jouait quelquefois mais elle n’ en faisait pas abus elle tenait comme son père que la musique quand on s’ y livre avec trop de complaisance détend les nerfs et amollit les âmes elle était arrivée à le ans sans avoir songé de trop près à le mariage elle adorait son père qui comme tous les vieillards était quel que peu égoïste quoique bonhomme à le fond; et elle s’ était promis de n’ agréer jamais qu’ un homme qui voudrait passer ses jours à les ormeaux entre elle et lui il n’ y avait guère apparence qu’ elle rencontrât un mari si parfaitement dépourvu d’ ambition qui l’ épousât sans dot pour ses beaux yeux avec la perspective de s’ enterrer dans ce coin ignoré et sans avenir "
] |
je ne me souviens pas c' est un instant blanc ma mémoire ne rentre pas dans ce lieu c' est un lieu interdit et peuplé c' est le lieu de les rêves | [
"c' est un camp c' est une concentration c' est mon âge blessé aminé je me déguise souvent je dénature mon corps féminin ",
"ainsi j' oublie la voix de l' homme ainsi j' efface ses mains douces sur mon visage ainsi je nie son intention mon enfance creuse le désert de cet homme qui disparaît jusqu' à l' âge adulte puis je retrouve ma mémoire ",
"puis je retrouve l' inconnu ses traits derrière mes traits son masque sur mon masque je me travestis seule sans ma sœur ",
"sans aminé c' est une négation c' est un jeu je montre le secret à l' extérieur de ma chambre c' est le silence de les autres qui révèle l' erreur ",
"mais il revient toujours un mois après parfois plus je ne sais plus son absence est un temps mort un temps à le combler ",
"mon temps de mutation j' attends ses cartes postales ses coups de téléphone sa voix inquiète ne dure jamais longtemps les lignes sont mauvaises ",
"l' algérie est encombrée d' autres voix se greffent sur nos conversations des rires d' enfants mon père cet homme à le partager avec son pays avec son travail ",
"avec ma mère avec ma sœur mon père l' homme de les jalousies il revient pour gâter en vrac de tout une panoplie de cow-boy de le caprice de les dieux des coquillettes des kool à le menthol ",
"un tutu de le savon une montagne sur la table de la salle à le manger son absence réparée la vie matérielle il revient pour aimer encore plus "
] | [
"il faudrait que le chirurgien fût aveugle pour te recevoir d’ ailleurs je verrai m. le commandant de place tranquillise -toi ces bonnes paroles ne pouvaient me rassurer c’ est ainsi que je passai toute une semaine dans des transes extraordinaires et quand arriva le jour de le tirage le jeudi matin j’ étais tellement pâle tellement défait que les parents de conscrits enviaient en quelque sorte ma mine pour leur fils celui-là se disaient -ils a de la chance il tomberait par terre en soufflant dessus il y a des gens qui naissent sous une bonne étoile chapitre il aurait fallu voir la mairie de phalsbourg le matin de le janvier pendant le tirage aujourd’hui c’ est quelque chose de perdre à la conscription d’ être forcé d’ abandonner ses parents ses amis son village ses bœufs et ses terres pour aller apprendre dieu sait ou une deusse une deusse halte tête droite tête gauche fixe portez armes oui c’ est quelque chose mais on en revient; ",
"l’ autre s’ en aperçut: qu’ est -ce que t’ as? t’ as l’ air un peu embête –non je t’ assure j’ ai rien –mais si! t’ as quéq’chose oui j’ ai quéq’chose j’ ai qu’ il y a le ratichon qui s’ est payé ma poire ce matin et que j’ voudrais bien en être sûr parce qu’ il n’ y couperait pas c’t enfant de –un ratichon qui s’ est payé ta poire quel ratichon ",
"le post-hardcore le noise le shoegaze tout le monde s’ en foutait il y avait de quoi s’ énerver je t’ assure avec toutes ces salles de concert qui leur tenaient lieu de dancing .donc non on n’ a pas pensé qu’ on était en train de créer une famille ou quoi que ce soit d’ équivalent il y a eu un phénomène d’ agglomération dont nous n’ avons pris conscience que rétrospectivement je ne crois pas qu’ on se soit regardé vivre à le point de se dire: attends on révolutionne un truc c’ était plus spontané que comme je te l’ ai dit a a tenu à une série d’ accidents ",
"il y avait d’ un côté ceux qui cherchaient à le atteindre les bords extrêmes de la souffrance en tapant ou treblinka sur et ceux plus ou moins érudits qui se réjouissaient de pouvoir relier borges à l’ incroyable hulk c’ est à le cette époque que l’on commença à le voir dans les librairies une bovary sous ecstasy un proust à le hawaï une transgenre ou encore cette histoire qui me revient: une discussion entre heidegger et batman sur le toit d’ un immeuble de gotham considérations tardives et mélancoliques sur fond de sirènes évoquait la perte de l’ être authentique tandis que batman se souvenait des temps était une clairière dans ce livre une phrase revenait obsédante j’ ai été atteint par cette maladie de l’ europe ni attiré par les épopées macabres de le vingtième siècle je veux dire ce qu’ elle pouvait encore inspirer comme fiction ni apte à le écrire de les noms tels que batman ou godzilla à le côté de ou je peinais à le être dans mon temps pas assez cynique pour complaire à les anciens en écrivant une épopée de l’ absence pas assez impudique pour e",
"et il lui sembla soudain qu’ elle le sentait là contre elle; et brusquement un vague frisson de sensualité lui courut des pieds à la tête elle serra ses bras contre sa poitrine d’ un mouvement inconscient comme pour étreindre son rêve; et sur sa lèvre tendue vers l’ inconnu quelque chose passa qui la fit presque défaillir comme si l’ haleine de le printemps lui eût donné un baiser d’ amour .tout à le coup là-bas derrière le château sur la route elle entendit marcher dans la nuit et dans un élan de son âme affolée dans un transport de foi à l’ impossible à les hasards providentiels à les pressentiments divins à les romanesques combinaisons de le sort elle pensa: si c’ était lui elle écoutait anxieusement le pas rythmé de le marcheur sûre qu’ il allait s’ arrêter à la grille pour demander l’ hospitalité.lorsqu’ il fut passé elle se sentit triste comme après une déception mais elle comprit l’ exaltation de son espoir et sourit à sa démence .alors un peu calmée elle laissa flotter son esprit à le courant d’ une rêverie plus raisonnable cherchant à le péné",
"tenez mettez -vous là monsieur lui disait PROPN monsieur ne doit pas rester long-temps castanier voyait le sous-officier se mettant derrière les robes d’ aquilina dans le cabinet de toilette castanier rentra bientôt PROPN en scène et fit ses adieux à sa maîtresse qui se moquait de lui dans ses à parte avec jenny tout en lui disant les paroles les plus douces et les plus caressantes elle pleurait d’ un côté riait de l’ autre les spectateurs faisaient répéter les couplets ",
"qu’ est -ce que cela? demanda -t-elle à l’ égyptienne l’ égyptienne leva ses grands yeux vers elle et lui répondit gravement c’ est mon secret je voudrais bien savoir ce que c’ est que ton secret pensa fleur-de-lys cependant la bonne dame s’ était levée avec humeur la bohémienne si toi ni ta chèvre n’ avez rien à le nous danser que faites -vous céans ",
"straton de sardes poète érotique dont l’ œuvre nous est connue par l’ anthologie palatine vivait probablement à le temps d’ hadrien rien ne prouve ni n’ empêche que l’ empereur l’ ait rencontré à le cours d’ un de ses voyages en asie mineure la visite de lucius à le alexandrie en est déduite comme le fit PROPN d’ un texte souvent contesté la lettre d’ hadrien à le servianus où le passage qui concerne PROPN n’ oblige nullement à une telle interprétation la donnée de sa présence en égypte est donc plus qu’ incertaine les détails concernant lucius durant cette période sont à le contraire tirés presque tous de sa biographie par spartien la vie d’ ",
"il était calme il avait accompli sa volonté il était héroïque et serein il avait à le cou une corde qu' un soldat tirait la lueur de quelques lanternes en soie rouge portées par les gardes ensanglantait les spirales de marbre noir qui montent de le sol à les voûtes et les murailles confuses ou saillissent en caractères d' or les sentences de les philosophes ",
"l’ hôtel dont la façade donnait sur la place de le gouvernement était suivi d’ un établissement de bains qui en faisait partie et qui avait aussi une entrée sur une rue voisine afin que les habitants de la ville aussi bien que les voyageurs pussent s’ y rendre c’ est à la porte de cette rue qu’ PROPN aperçut fièrement campée sur ses hanches ses cheveux à le demi cachés par un madras rouge et blanc une mulâtresse qui en le voyant lui fit un signe de reconnaissance et prit les devants m. de nocé quoiqu’ il ne l’ eût jamais vue reconnut ainsi que le lui avait recommandé monte-au-ciel il se mit à la suivre à une vingtaine de pas en arrière comme s’ il allait tout tranquillement faire une promenade à les environs la mulâtresse prenait exprès les rues les moins fréquentées "
] |
si encore continua -t-elle en soupirant j’ avais ans je pourrais peut-être trouver un emploi à le paris on peut déjà travailler à le cet âge-là certainement dit michel notre apprentie a ans et il y a un an qu’ elle est à la maison michel si jamais ta mère voulait me prendre comme apprentie plus tard je serais si heureuse | [
"je ne doute pas répondit michel que maman n’ y consente si je lui demande mais tu aimerais ce métier-là mariette puisque je serai avec toi! s’ exclama mariette mais dit michel on ne peut pas rester apprentie toute sa vie et même quand maman les paye elle leur donne très peu d’ argent jamais elles ne restent plus de ans michel je t’ en supplie parles -en à le ta-mère ",
"je te le promets mariette je ferai tout mon possible pour que nous soyons réunis un jour vite je me dépêche d’ aller me rhabiller je vais être grondé et toi aussi a bientôt mariette et lorsque tu auras trop de chagrin pense à le jour où tu porteras le lait chez les clients c’ est entendu dit mariette gravement je vais songer à le mon futur métier les jours s’ égrenaient lentement et michel s’ étonnait de ne pas avoir reçu de réponse à sa dernière lettre ",
"il s’ attendait à un mot de sa mère qui savait toujours le consoler dans ses petits et ses gros ennuis elle connaissait le moyen de le rendre gai et de faire envoler sa tristesse pourquoi ne lui écrivait -elle pas il savait que la présence d’ un nouvel habitant dans la petite crémerie de la rue rodier devait l’ occuper mais pas l’ absorber complètement vraiment on l’ oubliait et cet oubli lui faisait de la peine ",
"sa lettre avait -elle été perdue? cela était possible il résolut d’ attendre à le lendemain et si l’ heure de le courrier ne lui apportait rien il écrirait une deuxième fois il n’ eut pas besoin d’ en venir là car le jour même la concierge lui remettait une enveloppe sur laquelle il reconnut l’ écriture de sa mère celle-ci lui écrivait mon michel tu dois être très étonné de mon silence c’ est que je ne voulais pas t’ écrire avant de pouvoir donner une solution définitive à le ce dont tu m’ as parlé dans ta lettre ",
"je désirais ne pas te causer une fausse joie et je tenais à le savoir d’ abord si mon projet était possible c’ est une chose faite maintenant et je suis heureuse de pouvoir t’ en informer dans sa dernière lettre ton père t’ annonçait que tu avais un petit frère dans ma lettre je t’ annonce moi que tu as une nouvelle petite sœur as -tu compris je suis sûre que ton bon petit cœur a de suite trouvé la clef de l’ énigme ",
"ta lettre nous a beaucoup impressionnés et après avoir pesé le pour et le contre nous avons décidé ton père et moi que quoique n’ étant pas riches lorsqu’ on a enfants on peut en avoir une bouche de plus ou de moins à le nourrir n’ est pas une affaire et immédiatement ton père est allé voir le directeur de l’ assistance publique pour lui dire que nous voulions nous charger de mariette toutes les démarches ont été faites et les difficultés vite aplanies grâce à l’ amabilité de le directeur bref il a été convenu que vous reviendriez par le prochain convoi et qu’ à le lieu de recevoir un enfant à la gare j’ en recevrais es -tu content? je suis désolée de n’ avoir pas le spectacle de -ta joie ",
"mariette que je ne connais pas encore mais que j’ aime déjà sera -t-elle heureuse il a été entendu que c’ est toi qui lui annonceras la bonne nouvelle qui lui sera confirmée par votre directeur à le revoir mon petit michel pour me remercier continue à le être le bon petit garçon que tu as toujours été ton père et moi t’ embrassons très fort ta mère jeanne ",
"inutile de dire si michel fut ravi en recevant cette lettre; sa joie fut débordante il était tellement sûr que sa mère trouverait un remède à son chagrin mais il ne perdit pas son temps en réflexions inutiles il courut dans tout l’ établissement pour communiquer la bonne nouvelle à sa petite amie mariette était à la lingerie tirant mollement l’ aiguille lorsque michel fit irruption dans la pièce ",
"sans se soucier de mme pierre ni de ses ouvrières il cria dès l’ entrée: mariette mariette nous ne nous quitterons plus tu viens demeurer avec moi ta mère consent à le me prendre comme apprentie? dit la petite fille radieuse non répondit michel pas comme apprentie mais comme sa fille tu seras ma sœur et sautait dansait embrassait mariette complètement abasourdie la petite fille ne comprenait rien mais devant la joie profonde de son ami elle était devenue très pâle et fut forcée de s’ asseoir michel était fort étonné de le silence de mariette il s’ attendait à une explosion de joie "
] | [
"et puis les dernières voix qui traînent mal éveillées avec des notes somnambules meurent l’ une après l’ autre et tout retombe dans le silence absolu c’ est à le peine si nous avons eu le temps de voir à le grand jour ce pays nouveau où le hasard nous amène et où nous ferons long séjour peut-être en attendant la solution de les questions de le monténégro de la grèce et de l’ albanie il a un aspect bien fantastique ce pays des slaves tout autour de cette baie fermée comme un lac les montagnes sont hautes abruptes sauvages avec de petits hameaux de loin en loin perchés dans les bois et derrière et plus haut que tout cela quelque chose de sombre monte en plein ciel comme la muraille gigantesque d’ un monde ce sont les mornes noirs de le monténégro; calcinés déchirés comme des restes effrayants de le chaos ",
"si j’ avais à me justifier devant un magistrat je n’ aurais qu’ à lui dire ce que je sais sur cette vieille histoire il verrait tout de suite que je ne suis pour rien dans les crimes dont vous parlez je n’ avais aucun intérêt à les commettre car ce n’ est pas à le moi qu’ ils ont profité qui donc je vous prie? —à l’ héritière naturelle de tous les PROPN moi je n’ avais rien à le prétendre dans la succession d’ un homme qui n’ était ni mon parent ni mon allié ",
"il était incapable de dire ou d' entendre quoi que ce fût et ce ne fut qu' en rentrant dans sa maison avec le marquis qu' il osa l' interroger eh bien mon pauvre cher monsieur sylvain dit -il j' espère que vous en avez eu votre soûl de voir leurs clartés et d' écouter leurs bramées je croyais bien ne vous en voir jamais revenir !-il est certain dit le marquis en avalant un verre de vin que lui offrait la métayère et qu' il ne trouva pas de trop en ce moment qu' il y a quelque chose de non ordinaire dans cette ruine je n' y ai rien rencontré de malfaisant ...-eh si pourtant mon bon monsieur dit la grand'cateline vous voilà plus blanc que vos rabats chauffez -vous donc seigneur pour ne point attraper de mal -pour le vrai j' ai eu froid répondit le marquis et j' ai cru voir des choses que je n' ai peut-être point vues ",
"elle venait alors s’ asseoir sous un de les arbres verts et ses fils ne s’ écartaient plus d’ elle les études cessèrent les maîtres furent congédiés les enfants et la mère voulurent vivre à le cœur les uns de les autres sans soins sans distractions il n’ y avait plus ni pleurs ni cris joyeux l’ aîné couché sur l’ herbe près de sa mère restait sous son regard comme un amant et lui baisait les pieds ",
"tout est je file un coup de grelot à le belloise qui attend d' entrer en piste dans sa chambre en faisant probablement une fleur à sa souris vu l' altitude cette fleur serait un edelweiss que ç a ne m' étonnerait pas minutes plus mieux tard une gentille colonne se dirige vers le tire-miches de la lotie il y a le faux lormont qui a l' air plus vrai que l' authentique ",
"même ceux qui d’ ordinaire ont une grande gueule la tenaient bien coite beaucoup se tournaient vers croyant sans doute que le maire était différent d’ eux et qu’ il leur montrerait ce qu’ il faut faire comment se comporter quoi dire ou ne pas dire mais était comme tout le monde pas plus malin et pas plus savant les tables avaient été poussées contre un mur et recouvertes de nappes propres sur lesquelles de les dizaines de verres et de bouteilles étaient alignés comme des soldats avant la bataille ",
"tous les membres de l’ état-major connaissaient plus ou moins sa famille enfin son examen avait fait d’ autant plus de bruit prmi les professeurs et les autorités de le vaisseau qu’ il était de beaucoup le plus jeune de la promotion il avait dû solliciter une exemption d’ âge pour être admis à l’ école on l’ obtint aisément en égard à la mort honorable de son père qui avait péri en portant secours à un bâtiment naufragé depuis cette récente catastrophe madame de pierremont avait éprouvé coup sur coup de grands revers de fortune ",
"mourons la bien-aimée de mon cœur que faire désormais d’ une jeunesse insipide dont nous avons épuisé toutes les délices rousseau l’ hiver touche à sa fin le feuillage naissant de le printemps embellit déjà les forêts couvertes il y a peu de temps de neiges et de frimas ",
"la patronne conseilla une courte promenade sur les sables vers le large afin d’ admirer le mont de le côté de la pleine mer d’ où il présentait disait -elle son plus magnifique aspect.bien que fatiguée la troupe entière repartit et contourna les remparts en s’ éloignant un peu dans la dune inquiétante molle avec des aspects de solidité où le pied posé sur le beau tapis jaune tendu sous lui et qui semblait dur s’ enfonçait soudain jusqu’ à le mollet en de les vases trompeuses et dorées .de l’ abbaye perdant tout à le coup l’ aspect de cathédrale marine dont elle étonnait de loin la terre ferme prenait pour menacer l’ océan un air belliqueux de manoir féodal avec sa grande muraille crénelée percée de meurtrières pittoresques et soutenue par des contreforts géants qui venaient souder leur maçonnerie de cyclopes dans le pied de l’ étrange montagne mais et andré mariolle ne s’ occupaient plus guère de tout cela ils ne songeaient qu’ à le eux-mêmes enlacés dans le filet qu’ ils s’ étaient tendu l’ un à l’ autre enfermés dans cette prison où l’on ne sait plus",
"mais c’.était elle actuellement qui formait la ceinture de l’ astre à le centre encadrée parles lambeaux d’ une immense dentelle noire la face de le soleil resplendissait et répandait à l’ entour une lumière à la fois chaude et vaporeuse on eût dit la gueule d’ un four merveilleux où le seigneur avait mis flamber tous les ors de son paradis qui brûlaient avec des reflets de pourpre avec des glacis nacrés avec des miroitements fulgurants et l’ ouverture magique s’ étendait à des profondeurs infinies elle semblait vouloir s’ ouvrir pour dévoiler à le milieu de lueurs divines les secrets de l’ autre monde il triomphe ah! il triomphe l’ astre de ma vie "
] |
je veux lutter jusqu’ à le bout pour que tu ne puisses pas me faire de reproches cependant je ne voudrais pas la faire souffrir elle alors si un jour elle me demandait mon amour tout mon amour hélène tu me pardonnerais n’ est -ce pas à le lendemain de le mariage d’ ottavio les hôtes de la villa s’ éloignèrent sauf donna qui profitait de son séjour à le rienti pour régler une affaire pendante depuis des années entre ses cousins travenna et elle les orcella n’ avaient pu faire autrement que de lui offrir de demeurer sous leur toit pendant ce temps et elle avait accepté avec empressement PROPN dissimulait son déplaisir | [
"étant donné l’ inquiétude que lui causait la santé de sa sœur elle se fût aisément passée de la présence d’ une étrangère surtout antipathique comme l’ était celle-ci il ne lui échappait pas que teresa devenait fort coquette à l’ égard de silvio celui-ci restait courtoisement indifférent mais PROPN dans l’ état d’ esprit où elle se trouvait ressentait de ces manœuvres un sourd agacement qui se manifestait par une froideur de plus en plus accentuée à l’ égard de la jeune veuve PROPN le remarquait et il lui dit un jour tandis qu’ il se trouvait seul avec son père et elle –vous voudriez bien voir donna teresa partie n’ est -ce pas ma chère amie elle rougit un peu en répondant –il est vrai qu’ elle ne m’ est pas très sympathique déclara –vous avez raison ",
"c’ est une coquette chez qui le cœur est à le peu près atrophié je le crains moi aussi je la verrais s’ éloigner avec plaisir mais nous ne pouvions faire autrement que de lui continuer notre hospitalité.silvio jetant dans le cendrier le bout de le cigare qu’ il venait de fumer se leva et s’ approcha de sa femme sa main se posa doucement sur l’ épaule de ginevra –je regrette que vous ayez cet ennui ginevra ",
"mais vous en serez délivrée bientôt je l’ espère car je sais par la comtesse PROPN que l’ affaire va se régler ces jours-ci et je vous avoue que je m’ en trouverai très satisfait aussi car donna est fort loin d’ avoir mes sympathies elle comprit qu’ il voulait la rassurer discrètement à le cas ou elle se serait inquiétée de les coquetteries de la veuve à le son égard elle répliqua n’ en ai jamais douté croyez -le mon ami .son regard se levait sur silvio il était ému sérieux tout pénétré de cette tendresse contenue qui l’ éclairait toujours depuis quelque temps ",
"et comme toujours aussi le marquis détourna le sien .mais ne s’ inquiétait plus de cette indifférence qu’ elle savait n’ être pas réelle sur son front elle conservait la douce chaleur de ce baiser tout autre que ceux qu’ il lui avait donnés jusqu’ ici de le bout de les lèvres avec crainte eu ̂t-on dit il n’ avait pas renouvelé ce geste il s’ était tenu sur ses gardes pour que ses yeux ne puissent trahir de nouveau ses sentiments secrets comme ils l’ avaient fait ce jour-là mais PROPN n’ ignorait plus maintenant qu’ elle était aimée et cette assurance la rendait forte pour la lutte contre le souvenir ou ce qui restait de le souvenir de l’ autre une quinzaine de jours après le mariage PROPN une dépêche de pérouse lui annonçant que son oncle venait d’ être frappé de congestion ",
"il partit aussitôt et peu après parvint à la villa PROPN un second télégramme annonçant la mort de don .l’ émotion fut très légère pour ginevra qui ne le connaissait guère d’ ailleurs elle était en ce moment tout occupée de cecca dont l’ état s’ aggravait jour par jour «son pauvre petit corps arrive ces jours-ci à l’ état de squelette écrivait -elle à son mari le docteur mauri ne prononce plus de mots d’ espoir comme s’ il voulait nous préparer ma pauvre petite sœur elle est si douce si patiente mais elle voudrait vous voir revenir ",
"hier elle m’ a dit: si je devenais tout à le coup plus malade il faudrait télégraphier à le silvio afin qu’ il soit là quand elle n’ a pas achevé mais j’ ai trop bien compris ce qu’ elle voulait dire !«oui tâchez de revenir vite mon ami! pour notre petite cecca pour nous tous pour moi qui ai tant besoin de votre affection et qui vous aime si profondément elle écrivait cela cet aveu de sa tendresse pour la première fois silvio d’ un geste ardent porta le feuillet à ses lèvres et baisa la signature tracée par une main un peu tremblante ginevra ma pauvre ginevra!il frissonnait dans la pénombre froide de le grand salon la veille était encore exposé le cercueil drapé de noir ce matin il avait conduit à le sépulcre familial le corps de don ",
"un parfum de fleurs mourantes et de cire chaude demeurait encore dans la pièce immense ouvrit les volets à le demi clos puis les fenêtres et s’ accouda à la dernière le froid sec du dehors le frappa à le visage en bas sous ses yeux s’ étendaient les parterres négligés les bosquets les charmilles tout le jardin de le vieux palais dont la mort de son oncle le faisait maître il le conserverait pour le donner en apanage à l’ un de ses fils si dieu lui accordait plusieurs fois le bonheur de la paternité ",
"dans quelques mois un petit enfant naîtrait encore à la villa orcella PROPN le lui avait dit avant son départ avec une joie tremblante pourvu qu’ il leur fût donné de le conserver PROPN un soleil d’ hiver frôlait les arbustes dépouillés les ifs taillés les statues décrépites à les visages méconnaissables don vieux garçon d’ esprit insouciant avait tout laissé aller à l’ abandon il disait à son petit-neveu: après moi tu restaureras comme tu l’ entendras ",
"je ne veux pas me donner ces ennuis-là il affectait un égoïsme cynique en paroles mais ses secours anonymes étaient nombreux en outre il avait vraiment aimé le fils de son unique nièce accoudé à la balustrade de marbre songeait en serrant entre ses doigts la lettre de ginevra il essayait de ressaisir le souvenir d’ hélène de revivre ces jours heureux comme il le faisait quelques mois auparavant et il ne le pouvait plus "
] | [
"mais la réaction vint avec les larmes PROPN se releva jeta ses bras autour de le cou de cet homme pencha la tête sur son sein y versa des pleurs baisa la rude étoffe qui couvrait ce cœur d’ acier et sembla vouloir y pénétrer elle saisit cet homme lui couvrit les mains de baisers elle employa mais dans une sainte effusion de reconnaissance les chatteries de ses caresses lui prodigua les noms les plus doux lui dit à le travers de ses phrases sucrées et fois donnez-le-moi! avec autant d’ intonations différentes elle l’ enveloppa de ses tendresses le couvrit de ses regards avec une rapidité qui le saisit sans défense; ",
"sans doute quelque légende relative à une profanation iconoclaste perdue dans la nuit de les temps un certain kroff d’ origine slave veuf âgé de à le ans tenait ce cabaret que son père possédait avant lui en ce coin isolé de la grande route de PROPN à le pernau dans un rayon de ou verstes on n’ eût pas rencontré de maison plus voisine ou pour mieux dire de hameau plus rapproché c’ était l’ isolement dans toute sa plénitude .pour clients passagers ou habituels ne recevait que de rares voyageurs obligés à le cette halte une douzaine de ces paysans qui travaillaient sur les cultures environnantes et quelques bûcherons ou charbonniers occupés à les bois d’ alentour .le cabaretier faisait -il ses affaires dans tous les cas il ne criait jamais misère n’ étant point homme d’ ailleurs à le parler de ce qui le concernait le kabak fonctionnait depuis une trentaine d’ années avec le père d’ abord lequel fraudeur et braconnier avait dû remplir son sac –avec le fils ensuite ",
"idéal physique d’ abord par sa rare beauté par le charme très pur de son expressive physionomie idéal moral aussi car ogier pour avoir trouvé sur sa route trop de consciences féminines fragiles ou perverses n’ appréciait que davantage la délicatesse d’ âme et de cœur quand il la rencontrait or il l’ avait aperçue comme un reflet très vif dans les beaux yeux couleur de violette à le regard de candeur sincère observateur très subtil de son entourage mondain il savait à le merveille reconnaître chez une femme la coquetterie les petites fourberies les ambitions secrètes mais de tout cela il n’ avait rien vu sur la physionomie d’ elys troublée seulement par le regard qu’ il attachait sur elle par le tête-à-tête avec cet homme jeune et séduisant qui lui accordait une attention si vive et c’ était à le cause de cela par un instinctif respect pour cette innocence devinée que m. de chancenay avait retenu les mots de trop chaude admiration qui lui montaient à les lèvres .mais maintenant fort de ses intentions droites il voulait se faire aimer d’ elys afin qu’ elle devîn",
"comment y avait -il échoué jadis pour une représentation en péplum une agitation absurde d’ alexandrins dans un enclos avec des bancs durs à les fesses mme tavernier sous un grand chapeau noir bordé d’ autruche bleu pâle avec son ombrelle et son réticule et un gâteau qu’ elle trimbalait depuis la république pour prendre le thé à le garches n’ était guère avec son compagnon le cœur bondissant de sa félicité soudain au-dessus de leurs têtes il y eut un bruit grondant qui se rapprochait et ils virent de partout surgir des gens les têtes se lever vers les nuages dans les petits jardins des femmes sortaient des maisons des hommes se redressaient des plates-bandes là-haut regardez un aéroplane qu’ est -ce que nous n’ aurons pas vu dit pierre ",
"néanmoins je ne puis blâmer les acheteurs les livres ont leur destinée les uns comme d’ eux-mêmes courent le monde recevant maint et maint horion de les écrivains qui n’ écrivent pas et des écrivains dont les écrits ne se vendent pas les autres escortés de fanfares inutiles coulent obscurément de boutique en boutique jusqu’ à les échoppes de les quais je sais qu’ ils ont à se plaindre de la pluie et de le vent la poussière aussi leur fait bien de le mal sans compter l’ épicerie ",
"aussitôt qu’ il eut clos la porte derrière lui il ferma soigneusement les rideaux en épaisse étoffe de laine suspendus à les fenêtres boucha les trous de les serrures avec des tampons de papier ouvrit promptement un pupitre et se mit à le écrire la lettre suivante monseigneur l’ agneau s’ est changé en loup le page en homme d’ etat vous avez en ce petit hobereau dauphinois un serviteur précieux qui deviendra avec le temps un illustre personnage il n’ a rien voulu me dire pas même le nom de qui vous savez il me conduit à la baguette et je m’ en amuse fort de le reste mon déguisement a fait merveille ",
"dans la journée je ne vois jamais tes parents alex je suis sûre qu’ ils m’ évitent hier je travaillais je suis allée à les toilettes minutes et quand je suis retournée dans la salle à le manger ta mère avait éteint toutes les lumières alors que mon ordinateur était allumé c’ était un geste agressif elle ne veut pas de moi ici il fronce les sourcils soucieux ",
"il passait mois de l’ année à le paris on le disait galant à le ans il gardait de la sveltesse et de l’ élégance il était bien vu dans les sociétés de le chef-lieu et on lui avait plusieurs fois offert la députation il avait refusé alléguant que son repos lui était cher et son indépendance ",
"on sentait encore là le productif territoire de le céleste empire les chameaux marchaient d’ un pas mesuré peu rapide mais constant le guide précédait et entre les bosses de leur monture approuvait fort cette façon de voyager et dans ces conditions il serait allé à le bout de le monde .si la route n’ était pas fatigante la chaleur était grande à le travers les couches atmosphériques très échauffées par la réverbération de le sol se produisaient les plus curieux effets de mirage de vastes plaines liquides grandes comme une mer apparaissaient à l’ horizon et s’ évanouissaient bientôt à l’ extrême satisfaction de soun qui se croyait encore menacé de quelque navigation nouvelle .bien que cette province fût située à les limites extrêmes de la chine il ne faudrait pas croire qu’ elle fût déserte ",
"mais ingrat tu es trop sûr de ton impunité gustave ne me parle plus de tes souffrances je ne te dis plus rien de les miennes gémissons en silence nous ne pousserons plus des cris de douleurs ils ne serviraient qu’ à le redoubler notre mal ayons la patience de le malade convalescent il voit arriver le moment de sa guérison et nous voyons approcher le jour de notre bonheur "
] |
–une cause morale pourquoi imagines -tu cela –on le voyait dans son regard dis luigi tu l’ as vu toi aussi bien mieux que moi?les paupières de luigi battirent un peu sur ses yeux qui se détournaient légèrement de ceux d’ orietta –je l’ ai vu oui mais je ne puis rien y faire vraiment est -il tout à le fait impossible d’ essayer en la prenant avec nous en l’ entourant d’ affection non on ne peut la laisser s’ en aller vers la mort sans essayer cela encore ses lèvres s’ appuyèrent sur la joue de le comte tandis qu’ elle ajoutait d’ un ton de prière caressante :–dis mon luigi tu me permets de lui écrire de venir nous la soignerons tous les et tu lui feras des sermons fraternels toi à qui elle ne pourra voiler sa pensée –tu me demandes trop orietta la voix de était changée elle frémissait d’ une émotion violente qui se reflétait aussi dans les ardentes prunelles bleues dont la lueur brûlante enveloppait le délicieux visage tout animé par le charitable désir qui poussait la jeune femme à le solliciter pour sa belle -sœur plus d’ attention fraternelle bianca ne viendra pa | [
"mais je vais lui écrire un mot qui lui fera plaisir et contribuera certainement à le améliorer son état.–oh mon cher luigi je savais bien qu’ il suffisait de faire appel à le ton cœur !il demanda avec un demi-sourire –tu trouves que je ne suis pas très tendre pour mes sœurs –il est vrai mon ami –que veux -tu ceci est une suite de mon éducation j’ ai été élevé dans cette idée que les liens d’ affection ne seraient qu’ une entrave à ma mission et qu’ il importait de ne pas m’ en embarrasser à le vrai dire la tendance naturelle de mon caractère luttait contre ce genre d’ enseignement mais je m’ y étais fait je considérais tout être humain avec l’ impassibilité quelque peu dédaigneuse d’ un homme dont le cœur est devenu de marbre jusqu’ à le jour ou ̀ je t’ ai connue appuya sa joue contre les cheveux à les reflets d’ or en achevant à le mi-voix –l’ amour a tout changé pour moi et je ne puis plus être maintenant le même homme qu’ avant de te connaître heures plus tard le comte mancelli ayant pris le thé avec sa femme regagnait son cabinet de travail ",
"il s’ assit à le bureau et prit une feuille sur laquelle il écrivit ces mots je vous fais grâce ne craignez plus la feuille fut insérée dans une enveloppe sur laquelle le comte inscrivit l’ adresse de PROPN .puis il sonna et donna l’ ordre qu’ on lui envoyât kin-fen .quand le jeune chinois fut devant lui le comte ordonna:–donne-moi l’ ordre d’ exécution que je t’ ai remis tout à l’ heure...kin-feng prit dans une poche intérieure une feuille de vélin qu’ il présenta à le maître .puis congédié de le geste il sortit à le reculons.luigi jeta les yeux sur le vélin où quelques mots chinois seulement étaient inscrits avec au-dessous une étoile couleur de feu et d’ un geste assuré il le déchira en menus morceaux après quoi s’ accoudant à le bureau le menton sur sa main il demeura un long moment songeur mesurant la lente transformation de ses idées depuis qu’ il connaissait orietta .ce qui lui paraissait très légitime auparavant de la part de le tout-puissant maître de le silence ce qui lui paraissait même un devoir telle l’ inflexible justice qui n’ avait jusqu’ à c",
"de cette décision éprouvait à la fois un immense soulagement et une sourde colère contre PROPN pour ce qu’ il appelait ma coupable faiblesse .mais à le fond son âme loyale et noble trop longtemps obscurcie par les enseignements de ses éducateurs et par l’ orgueil que la conscience de sa personnalité avait développé en lui son âme de gentilhomme héritier des traditions chrétiennes de ses familles commençait d’ éprouver quelque répugnance dans l’ accomplissement intégral de cette mission justicière conçue par des cerveaux d’ asiatiques pour lesquels la pitié la miséricorde n’ existaient pas et qui érigeaient en dogme l’ autocratie la souveraine puissance qu’ ils s’ arrogeaient tout en rendant un vague hommage à une divinité lointaine dont ils se prétendaient le bras vengeur autrefois quand lui offrait de devenir un de les adeptes de la secte avait fort bien eu l’ intuition que sa conscience ne pourrait s’ accommoder de tous les principes et obligations de les fils de le silence mais son fils les avait reçus tout enfant ces principes d’ un autre âge et aggravat",
"le mariage d’ huguette devait être célébré à le château dans les derniers jours de septembre dont la santé se remettait lentement mais sûrement fut l’ objet d’ un accueil particulièrement affectueux de la part d’ orietta qui correspondait plus fréquemment avec elle qu’ avec huguette très paresseuse pour écrire –je suis si heureuse de vous voir presque rétablie dit la jeune femme en serrant chaleureusement la main de sa belle-sœur PROPN n’ est -il pas un véritable magicien d’ avoir obtenu cela par quelques mots de sa main?bianca rougit en regardant avec embarras son frère qui lui tendait la main et comme à ce moment se détournait pour embrasser huguette la jeune fille dit tout bas: –merci répliqua à le mi-voix –qu’ il n’ en soit jamais question elle ne demandait pas mieux la pauvre bianca de chasser le souvenir de les jours d’ angoisse passés dans l’ attente de le châtiment ",
"il lui semblait renaître depuis l’ instant où elle avait lu sa grâce signée de la main de luigi et maintenant elle sentait une joie paisible la pénétrer dans la calme atmosphère de monteyrac près de cette belle-sœur tendrement attentive et de ce frère qui se faisait un peu moins indifférent un peu moins impénétrable après la célébration de le mariage m. et mme de sangeray quittèrent monteyrac y laissant la jeune fille à le qui orietta et luigi avaient demandé de rester près d’ eux –je veux vous guérir tout à le fait déclarait la jeune femme vous verrez comme luigi et moi nous sommes de bien meilleurs médecins que tous les maîtres de la faculté .le comte avait aussitôt accédé à le désir de sa femme en son for intérieur il reconnaissait avoir quelque chose à le réparer à le sujet de bianca et en outre il était plus naturel qu’ elle demeurât chez lui que chez les sangeray des étrangers pour elle.ainsi à le monteyrac s’ établissait pour l’ automne l’ existence paisible de ces personnes car et son père étaient toujours ravis de le bonheur d’ orietta et p",
"le souvenir de cet homme était un cauchemar pour le vieillard et les femmes qui à des degrés divers avaient été les jouets de ses intrigues et de sa duplicité confiante dans le mystérieux pouvoir de son mari orietta ne lui demandait pas que devient -il que sais -tu de lui et le comte mancelli peu soucieux de lui donner des émotions inutiles gardait le silence sur les nouveaux agissements de l’ autrichien que lui révélait son service d’ information supérieurement organisé de les microphones très perfectionnes disposés de façon à le demeurer invisibles pour les non-initiés étaient établis dans le petit appartement de la rue d’ PROPN et permettaient à le josuah darson l’ américain installé dans l’ appartement au-dessus d’ entendre toutes les conversations de le soi-disant belvayre avec ses agents d’ espionnage et autres le même système existait à l’ hôtel de labrèze où se trouvait à le demeure un fils de le silence sous la forme de samuel le valet de chambre galicien de le comte PROPN c’ était lui qui recueillait les conversations entre la mère et le fils mai",
"il lui faudra le midi cet hiver disaient les médecins .quels que fussent à le ce sujet les soucis de martold il n’ en était pas moins occupé à le préparer sa revanche contre le comte mancelli la haine le désir de la vengeance atteignaient chez lui leur paroxysme et ne lui permettaient pas de s’ arrêter à le tout ce que l’ entreprise offrait de dangers avec un adversaire de cette trempe .mais sa passion vindicative ne l’ empêchait pas néanmoins de préparer son plan avec soin et de se munir de les atouts nécessaires .c’ est ainsi qu’ un jour à le monteyrac un étranger de bonne mine se présenta demandant à le visiter le château il était porteur d’ un mot de recommandation signé de le baron consul de hollande que connaissait le comte PROPN occupé à le lire un article de revue à sa femme qui travaillait près de lui prit cette carte et celle de l’ inconnu sur le plateau que lui présentait le valet de pied .il réfléchit quelques secondes puis ordonna –faites voir à le ce monsieur les parties que l’on montre habituellement à les visiteurs andré.puis il se remit à sa le",
"–oui monsieur de le mieux possible le plan de l’ ex-gouvernante était bien établi mais rien ne vaut de voir par soi-même je me suis fait en outre indiquer la situation de l’ appartement de les châtelains chose indispensable –pensez -vous alors pouvoir me rendre le service que je vous demande? dit vivement bien quoi donc vous étiez décidé l’ autre jour ?–oui certainement toutefois je risque très gros –pensez -vous donc risquer moins en me refusant ce que j’ attends de vous la justice de votre pays ne sera pas tendre pour vos nombreuses défaillances monsieur et je ne sache pas qu’ il soit très agréable à l’ oncle dont vous êtes l’ héritier de connaître le déshonneur jeté par vous sur un nom jusqu’ alors très respecté hollandais tressaillit baissa la tête puis il dit d’ une voix sourde –soit je ferai ce que vous voulez mais il ne doit pas être facile de tromper la surveillance de le comte mancelli quel regard il a j’ ai eu la sensation qu’ il voyait jusqu’ à le fond de ma pensée ",
"un pli se forma sur le front de martold après un court instant de silence l’ autrichien leva les épaules –il me paraît bien impossible qu’ il vous soupçonne mon cher vous avez été jusqu’ ici un bon agent d’ espionnage mais c’ est la première fois que je vous emploie à une affaire de ce genre je vous ai choisi à le cause de votre extrême habileté à le vous transformer de votre esprit d’ initiative et de votre goût pour les aventures que vous m’ avez appris naguère c’ est une mission de confiance que je vous donne pour de multiples raisons je tiens essentiellement à le avoir entre mes mains comme otage la jeune comtesse mancelli "
] | [
"puis quand il s’ était jeté sur la grosse cloche immobile les vibrations le renvoyaient en arrière et il revenait avec un nouvel emportement on aurait dit un forgeron battant un fer chaud mais un forgeron en redingote court et chauve d’ attitude maladroite et rageuse .la surprise cloua un instant rougon devant ce bourgeois endiablé se battant avec une cloche dans un rayon de lune alors il comprit les bruits de chaudron que cet étrange sonneur secouait sur la ville il lui cria de s’ arrêter ",
"on ne sait rien à le fond sur ce wallas ni sur la nature exacte de sa mission quel besoin par exemple avait -il de venir chez laurent avant de commencer son travail le commissaire ne possède pas autre chose que les témoignages de le docteur et de la vieille domestique l’ envoyé de la capitale pouvait interroger ceux-ci directement et il n’ avait aucune autorisation particulière à le demander pour pénétrer dans la maison de le mort–ouverte désormais à le tous les vents sous la garde d’ une demi-folle ",
"là dans un pré touchant à la rivière et boisé de vieux saules on devait dîner ou plutôt souper tout en allant entre chaque service lever les balances le monde de le château et les invités trouvèrent à le leur arrivée une table servie à le milieu de la saulaie et entourée de hautes perches à le chacune de lesquelles était fixée une torche résineuse qu' on alluma bientôt la nuit venant à le tomber comme la rosée déjà abondante traversait de sa froide humidite la légère chaussure de les femmes le maréchal donna l' ordre d' allumer un grand feu où pendant le repas se levant de table les dames et les demoiselles venaient une seconde tout debout sécher les semelles mouillées de leurs bottines à la claire flambée montrant à le bout de pantalons brodés de jolis bas écossais pendant qu' elles se soutenaient de leurs bras passés autour de la taille dans des enlacements caressants et coquets et avec des paroles rieuses à l' oreille on se met à le table dans le grésillement des torches pendant que des hauteurs à le loin tout à le loin et comme des coins de l' hori",
"lisait dans un almanach marie devant la maie regardait le mur en essuyant des assiettes et il avait bien l’ impression d’ une tristesse répandue parmi eux et que chacun essayait de cacher à sa manière il n’ y eut que lorsqu’ il racla le fond de son écuelle alors julie se dérangea vint vers la table s’ assit les mains croisées le regarda longuement et même d’ un tel air qu’ il lui demanda ce qu’ elle lui voulait crois -tu qu’ il y a quelqu’un au-dessus de toi ",
"crève les yeux dépend de ce que tu appelles la beauté pour moi c\\' est autre chose la vraie beauté elle se cramponne à le cela de toutes ses forces pour surnager elle sent une fureur contre lui qui la tire à le lui vers le bas elle essaie de se dégager elle lui donne de grands coups si idéal pour toi ce sont les poupées de coiffeur les gravures de mode elle le hait qu\\ il la lâche qu\\ il coule qu\\ il périsse tant pis pour lui mais elle veut se sauver elle ne veut pas abandonner elle sent que si elle se laissait aller une seconde eh bien elle aussi peut-être dans cette came- lote il faut détester dans ces poupées de coiffeur elle trouverait il n\\ y a pas si longtemps elle-même mais elle ne veut pas il peut tirer aussi fort qu\\ il voudra rien à le faire elle crie presque il y a un autre idéal de beauté figure -toi et pas pour moi toute seule heureusement et elle répond à le cet idéal-là germaine lemaire que tu le veuilles ou non ",
"laisez-moi si vague quelle puisse être l’ espérance de ous faire partager la flamme qui me dévore –vous êtes encore prêt à le vous dévouer pour montaigu vous dis -je et votre apparente dénonciaion cache peut-être un piège dans lequel mon mari roi et moi nous donnons tous en ce moment –et moi je dis que je hais ce séducteur que je ’ exècre aujourd’hui que je suis prêt en à faire le .erment sur l’ évangile si vous l’ exigez allons donc puis -je moi qui vous aime concevoir autre hose qu’ une rancune implacable contre qui s’ est fait non rival fût -ce mon frère fût -ce et pourtant je l’ ai respecté admiré vénéré oui de le plus profond de mon âme jusqu’ à le jour ou ̀ j’ ai découvert l’ étrange secret qui le plaçait entre vous et moi l’ excuse de ma versatilité est tout entière dans votre axiome on ne peut avoir sentiments dominateurs dans le cœur sans que l’ un vainque l’ autre ",
"ce serait long dit lia faisant une moue légère ne crois -tu pas qu’ on puisse m’ en faire une peut-être allons demander à l’ hôtel s’ il existe un tailleur passable et \\n' repliant complaisamment ses journaux il offrit le bras à sa fille ravie heures\\n' après ils avaient commandé un habit de cheval visité la ville et les thermes et lia \\n' munie d’ un ouvrage à le crochet retournait s’ asseoir à le quinconce où un orchestre faisait maintenant entendre rassemblant un certain nombre de flâneurs et d’ élégantes jeune fille croyait rêver depuis une semaine il se produisait de tels changements dans sa vie ",
"descendit a travers la glace tiennette la vit sur le quai se rapprocher de bring qui portait piteusement le bras en écharpe puis le convoi repartit alors la modiste entraîna sans affectation dodekhan et kozets sur une passerelle de communication et leur apprit ce qu’ elle venait d’ entendre a sa grande surprise dodekhan lui prit les mains et avec une joie profonde murmura: maintenant le bonheur d’ albert est assuré ",
"madeleine m’ attendait sous la tenture de les nouvelles galeries dans une robe rouge sombre qu’ elle défendait à le mains contre l’ assaut de les bourrasques je la regardai longtemps caché et abrité sous un porche je rentrai à l’ hôtel ou j’ annonçai mon départ pour le lendemain dans ma chambre le téléphone sonnait le train me mit à le marseille à le milieu de l’ après-midi ",
"dame oui le copain pollak henri l’ avait beau être maréchal de les logis il en prenait pour son grade et on se foutait de sa gueule sauf votre respect heureusement ou oui mois à le peine s’ étaient écoulés à la grande horloge de la gare de lyon que c’ était de nouveau le grand ramadan à le fort neuf à le vincennes alors les bureaucrates les sales planqués alors les bureaucrates les sales planqués de le service de les effectifs ouvrirent leurs grands registres reliés de toile flammée et pointèrent de leurs grands doigts maigres de parques parkinsonniennes les noms de tous les ceusses qui s’ en iraient bientôt faire les zouaves et par un beau matin ensoleillé de juin mil et quelque chose pas de noms pas de dates nous a suppliés à le genoux notre ami le maréchal de les logis les compagnies rassemblées furent tout ouïes pour le fatidique appel: agave alatienne etienne baderne beaucitron bitognaud bourbon bovary buonaparte max burburi catilina cécédille colic colin-maillard culdesacque diego-suarez epaminondace flanchet d’ hesperide fnaff gargouilly grôle gusse harsè"
] |
vous pensez bien que j’ aurais gardé mes observations pour moi crainte de vous donner de l’ ennui si je n’ avais aucun motif de vous en instruire j’ avais d’ abord attribué le malaise de madeleine à le quelque trouble physique puis à des aspirations vagues mais l’ ensemble de mes notes me portent à le croire qu’ il y a quelqu’un oh! pas de gestes je sais madeleine incapable d’ une intrigue elle est trop loyale elle dirait tout plutôt mais mon ami et c’ est tout ce qu’ il me faut savoir dites-moi s’ il n’ existe pas dans les environs quelque jeune homme beau distingué que madeleine pourrait entrevoir en passant dans sa promenade quotidienne avec la nourrice la croyez -vous donc capable à la seule vue d’ un beau freluquet –je crois tous les romans possibles voilà tout interrompit semaise madeleine a justement et ce n’ est pas de ma part un reproche la nature qu’ il faut pour aimer d’ un coup de passion | [
"mais comme je préfère pour son bonheur et le mien que son premier coup de passion porte sur moi vous feriez bien cher beau-père de répondre clairement à le ma demande –je ne connais personne dans les environs qui pourrait –personne bien sûr –que des paysans et tous laids ou du moins grossiers –pas de gaillard exerçant un métier original vêtu bizarrement pas de fils de fermier instruit à la ville est drôle mais vous vous trompez peut-être vous pouvez avoir mal observé ",
"il sera bon de questionner madame vacreuse xii à le retour de la promenade jeanne consultée répondit comme son mari semaise crut s’ être trompé mais continua d’ être en éveil et sa vigilance s’ augmentait encore de le frétillement d’ une petite tendresse dans son cœur froid la campagne sans doute la monotonie de les habitudes sous un ciel impeccable dans une atmosphère balsamique surtout la métamorphose de madeleine sa féminéité jaillissant de l’ adolescence pénétraient sous le cuir épais de le scepticisme remuaient des impressions jeunes des souvenirs de printemps humain dans le fiancé en se levant à le matin en ouvrant la fenêtre entrait un grand flot pur la senteur de la roseraie de les corneilles des vergers des plantes rustiques il restait surpris sentait se dissoudre sa glace d’ âme ",
"il humait blême avec une clarté montant à ses yeux un peu de sang à ses tempes vaguement sentait un renouveau une naïveté agréable de vieilles peuplades de pensées dans la fraîcheur ancienne la largeur de les ans le hantaient tout ce qu’ il avait oublié à la fadeur de les nuits blanches toutes les choses évanouies sur la route de le passé il lui semblait qu’ il avait été ans en geôle dans l’ ombre et la vétusté à le tourner autour de murailles nues et respirant rapidement les bras ouverts un cri lui montait: la jeunesse la jeunesse champagne de le cœur l’ idée lui venait d’ être heureux à la campagne avec madeleine de prendre le baume de l’ existence sans s’ inquiéter dans la persistance de son égoïsme s’ il pourrait faible usé suffire à la vierge épanouie mais à le déjeuner une nébulosité revenait se poser devant ses rêves ",
"à l’ attitude de madeleine il la percevait absente de lui en course à le pays d’ PROPN tout à le plus l’ aimant en camarade ennuyé jetant furtivement un regard sur sa tête demi-chauve dans la glace il se demandait comment faire? parfois il taquinait la jeune fille essayait de capter son attention elle avec un sourire une minute faisait l’ aumône de cette attention puis distraite retombait à le doux monde intérieur restait vague incohérente accablé ployant ses épaules comme sous un faix pesant il achevait nerveusement une tasse de café allait à le dehors murmurant: je découvrirai le gaillard qui a fraudé l’ octroi!... embarrassé devant les parents à qui ses soupçons avaient dû paraître ridicules il ne pouvait surveiller à sa guise madeleine le matin surtout ou il subissait la promenade avec vacreuse et il tourmentait son cheval déchirait ses cigares d’ une mâchoire impatiente ",
"l’ après-midi il avait plus de largeur d’ allures mais alors madeleine sortait rarement et toute sa tactique restait infructueuse souvent il se disait: il n’ y a personne madeleine se paie une loge à le théâtre bleu et voilà tout il n’ en gardait pas moins sa défiance xiii une après-midi alors que l’ ombre de les arbres devenait longue déjà madeleine et la nourrice sortirent ",
"elles contournèrent d’ abord l’ orée de le village puis prenant par la place communale elles se trouvèrent devant l’ église la porte était ouverte une porte basse cintrée peinte de gros vert fortifiée de clous énormes et la jeune fille aimait voir dans une niche à le dessus un vieux très vieux saint-jean entre autres apôtres tous découpés délicatement dans la pierre elles entrèrent le dallage bleu était neuf proprement entretenu par le sacristain devant les reliques d’ un saint quelques os dans une boîte d’ argent des cierges de consécration brûlaient avec une odeur de mouton ",
"par les verrières rustiques une lumière sourdait aimable et naïve et des rayons jonquilles rubis feu bleu intense éclairaient les piliers les chaises le dallage la chaire datait de loin et des manœuvres avaient revissé des têtes abominables sur des corps bi-séculaires y avaient couché de l’ ocre l’ autel dans une pénombre fraîche jetait des lueurs d’ or de vieux cuivre et d’ argent; une grande candeur descendait de le plafond repeint en bleu un bleu de bluet avec de larges étoiles en dorure et une tête rose et blonde de jésus souriant d’ un air de niaiserie reposait dans ce firmament madeleine erra dans le silence de les nefs avec de l’ amour pour les humbles qui venaient là s’ agenouiller les dimanches idéalisant dans un rêve d’ éden l’ innocence de les mains calleuses la douceur de les faces hâlées la fraternité de les travaux champêtres ",
"pénétrée de l’ identification que toute âme affectueuse a faite en rencontrant brusquement un séjour de pauvres une maisonnette une rue précaire branlante un champ où traîne un outil de labour et c’ était un flot de beauté qui brusquement jaillissait d’ elle dans l’ église de paysans les tableautins ridicules de le chemin de la croix le supplicié en robe rudement rouge à le figure inexpressive les absurdes soldats romains les saintes femmes la ravissaient à le ce moment bien au-delà de les chefs-d’œuvre d’ un vinci et elle aimait encore une statuette de sainte en bois sa mante dévorée de vers jolie encore dans l’ encadrement d’ un capuchon un angelet posé sur son épaule murmurant quelques paroles célestes à une fresque de barbares à une vaguerie de personnages grossement bibliques des abraham des moïse des josué et écoutant la harangue d’ un large dieu le père un dieu le père à le face de traîneur de charrue des ogives étaient réparées en plein cintre les meneaux sertis de petites vitres éclatantes avec le dédain de les transitions et l’ élan de les ne",
"graduellement en elle s’ élevait un bruit de messe et de patenôtres un bourdon d’ orgue un plain chant alors elle ferma les yeux quelques minutes la tête posée sur ses mains rêvant à sa religiosité d’ enfance mais dans l’ enfoncement il s’ entendit un pas léger elle leva la tête regarda une silhouette d’ ombre disparaissait devenait invisible "
] | [
"–où sommes-nous pourquoi est -ce que –hôpital américain de steglitz traitement de faveur exceptionnel prend conscience d\\' un autre élément positif de sa situation actuelle il parle sans trop de difficulté bien que d\\' une voix sans doute anormalement lente et pâteuse: et où vient une telle faveur les frères mahler toujours où il faut promptitude efficacité sang-froid discrétion –qu\\'est -ce que j\\' avais à le juste ",
"le soir quand elle revient de son travail tandis qu\\ elle mange des biscuits et qu\\ elle boit de le thé à la menthe elle raconte son voyage en auto à le travers espagne avec d\\' autres femmes et d\\' autres hommes qui allaient chercher de le travail pendant des jours ils ont roulé sur les routes ils ont traversé des villes franchi des montagnes des fleuves et un jour le conducteur de l’ auto a montré une ville ou il y avait beaucoup de maisons de brique toutes pareilles avec des toits noirs il a dit voilà on est arrivés PROPN est descendue avec les autres et comme tout le voyage avait été payé d\\' avance ils ont pris leurs affaires et ils ont commencé à le marcher dans les rues de la ville ",
"il n’ allait pas sans trouble pour la vie de famille quoi de plus impatientant que d’ entendre comme il advint les futures communiantes à le tout bout de champ à le coin de corridor se lancer jusqu’ à en faire une sorte de corbillon sous-marin les fragments de le couplet de les poulpes la jararaca a un sifflement l’ espadon a un glaive l’ institutrice eut beau affirmer que le procédé était excellent à le plusieurs points de vue qu’ il assouplissait l’ esprit et que la phonétique y trouvait son compte les petites interprètes de se virent interdire sévèrement l’ exercice de linguistique tout rentra dans l’ ordre les leçons reprirent l’ instruction religieuse se poursuivit décidément mademoiselle était une originale ",
"tout ç a faisait bien de l’ aria justin disait qu’ à son avis qu’ il fallait que que selon lui y avait qu’ à. —va leur causer toi puisque t’ es si malin a dit maupas énervé et goguenard! à le ce moment-là le grand pierre est arrivé toujours le fusil à la main on savait qu’ il avait pas dormi de le tout lui qu’ il avait passé sa matinée sous les fenêtres le pistolet de le type de sébillet il était dans la tente est girgassou eh bien il a disparu quoi? c’ est pas l’ un de vous ",
"le mari allait accuser la morphine de cette agréable métamorphose mais blanche devina sa pensée et avec un grand talent de dissimulation olivier tu me soupçonnes de être fait une piqûre eh bien tu as tort m. de est pourquoi ne guérirais -je pas elle créait qui aide à le supporter état de besoin ",
"vous êtes tous là à le attendre des choses de moi: que j' entre à le p.c. que je le combatte que je sois moins sérieux que je le sois davantage que je renonce à la politique que je m' y consacre corps et âme et tous vous êtes déçus vous hochez la tête avec blâme –tu voudrais qu' on s' interdise de te juger –je voudrais qu' on me juge sur ce que je fais et non sur ce que je ne fais pas dit henri c' est bizarre: quand on débute on est accueilli avec bienveillance les lecteurs vous savent gré de ce que vous apportez de positif; plus tard vous n' avez plus que des dettes et aucun crédit ",
"dame à les camélias de les faubourgs il crache le sang à l’ automne il mourra il sait déjà que ce sera par un après-midi tout jaune tout rouge dehors on attendra le dernier orage il aura essayé pour lui seul cette fois de maquiller encore son visage ",
"la présence d’ un tiers ce tiers fût -il une mère tendrement aimée est une cause ou tout à le moins un prétexte à le maints petits ennuis maintes menues querelles qui semblent bien pénibles à un jeune cœur d’ ingénue disposé à le faire pour le mieux lucie s’ aperçut quand elle n’ eut plus madame béruel pour la diriger que cette sagesse attristée était la seule vraie et possible à le mettre en pratique elle versa bien des larmes sur elle-même et sur sa fillette qui en grandissant serait exposée à les mêmes peines autant que sur cette mère qui l’ avait uniquement aimée max après avoir payé un tribut de regrets fort décent à la mémoire de sa belle-mère ennuyé de ces vêtements de deuil et de cette tristesse constante décida de retourner à le paris un peu avant le temps où la belle société s’ y rassemble la première figure qu’ il vit sur le boulevard fut celle de son cousin georges qui cependant ne s’ y rencontrait guère ",
"—pas question ricana -t-il je ne veux pas corrompre la police son corps était à le supplice la moindre particule de sa chair était aspirée par la seringue comme ulysse attaché à le son mât face à le chant de les sirènes ",
"ces répliques étaient échangées entre robert et james premier magistrat de le district de youle situé dans l’ état de PROPN ouest-australien tous à le cheval suivis à le peu de distance par astéras et qu’ escortait un groupe de cavaliers armés ils remontaient la rive gauche de la rivière qui va se jeter à la mer sur la côte occidentale de la grande île océanienne par degrés de latitude et de longitude c’ est en cet endroit qu’ après avoir traversé la mer rouge et l’ océan indien le rob-roy croiseur de deuxième classe de la marine britannique avait remis ses prisonniers à le digne squatter celui-ci gros large d’ épaules la figure colorée était le type accompli de ces australiens pour lesquels l’ australie seule existe content de lui gentleman-farmer et fonctionnaire réunissant dans ses mains épaisses et larges la fortune et l’ autorité le nouveau geôlier de lavare ̀de bavardait volontiers à la condition toutefois de faire les demandes et les réponses car la moindre interruption lui apparaissait comme une atteinte à sa dignité "
] |
eh bien alors puisque c’ est sûr que nous reverrons grand’mère il ne faut plus avoir du chagrin cet acte de foi sorti d’ une bouche enfantine m’ a nidée à le reprendre courage chapitre xii mois plus tard la mort dérange tout elle bouleverse les pensées et les choses mois se sont écoulés depuis que j’ ai fermé les yeux à le ma mère et c’ est seulement aujourd’hui que je reprends mon journal | [
"qui pourrait s’ en étonner mon frère l’ oncle n’ ira plus courir le monde il se marie et va s’ établir en bourgogne dans une terre de mon père cet heureux événement à lequel j’ ai contribué va changer notre vie de famille bon papa nous quitte pour suivre le jeune ménage le dauphiné ne lui a jamais très-bien convenu la ville ne lui offre plus d’ intérêt et je devine qu’ il souhaite de mourir dans le vieux château ou ̀ il est né cette séparation est douloureuse ",
"mes enfants ne la comprennent pas ils me voient triste ils sont tristes toutefois l’ espérance d’ aller voir grand-père en bourgogne adoucit leur chagrin heureux âge nous songeons à le envoyer henri à le collège le prochain mois d’ octobre nous sommes convenus alphonse et moi d’ être peu exigeants d’ ici là pour le travail et de donner tous nos soins à son caractère et à le développement de sa santé ",
"ma belle-sœur m’ annonce qu’ elle vient avec ses enfants passer semaines avec nous cette nouvelle ne m’ a pas fait plaisir j’ espère qu’ alphonse ne s’ en est pas aperçu ma belle-sœur est une aimable personne ses fils de gentils enfants et constance une bonne petite fille n’ importe le charme de notre intimité sera rompu ",
"miss catherine et moi n’ aurons plus de repos la maison n’ a déjà plus la même physionomie ma belle-sœur ne s’ inquiète de rien je m’ inquiète de tout: première cause de trouble entre nous je m’ applique à le être aimable pour la sœur de mon mari et je ne le suis qu’ imparfaitement ces garçons font un tapage affreux constance a ans de plus qu’ yvonne; ",
"elle la domine complètement ceci de le moins me plaît l’ entêtement l’ opiniâtreté de constance assouplit le caractère d’ yvonne j’ ai cependant voulu essayer de faire comprendre à le ma belle -sœur les dangereuses conséquences de cette humeur impérieuse elle a souri: tout s’ arrange m’ a -t-elle répondu ",
"minuit il ne faut plus en douter les pressentiments de les mères sont toujours vrais: un accident terrible est arrivé ce matin à les cris de joie a succédé un cri de douleur parti de la grande avenue je l’ ai entendu j’ étais presque en même temps sur les lieux auguste était sur l’ escarpolette les garçons ont tiré la corde en sens divers l’ enfant a été lancé jusque sur le talus qui descend à la prairie ",
"j’ ai cru mon fils mort il est grièvement blessé peut-être estropié pour toujours quel trouble dans la maison alphonse était sorti avec son beau-frère miss catherine pâle et tremblante essayait en vain de donner du secours; yvonne criait il est mort! ",
"il est mort!... pendant qu’ on transportait mon pauvre enfant presque évanoui notre brave pierre sans en avoir reçu l’ ordre montait à le cheval pour chercher médecin et chirurgien ma belle-sœur pleurait; suzanne et moi étions seules capables d’ agir le trouble qu’ apporte une tempête dans l’ atmosphère n’ est pas plus terrible que celui d’ une famille heureuse et paisible où survient une maladie un accident la maison était bouleversée et nos cœurs aussi alphonse et son beau-frère étant arrivés me rassurèrent un peu ",
"j’ avais tant besoin d’ espérer que je crus à le leurs paroles la visite de le médecin dissipa nos illusions mon fils bien-aimé a fait une chute très-grave et il peut rester boiteux ou tout à le moins malade pendant plusieurs années et j’ ai la force d’ écrire cette sentence de douleur mon petit auguste que tu m’ es cher pour la première fois je sens une préférence naître dans mon cœur tu seras l’ objet de tous mes soins de tout mon amour "
] | [
"PROPN se décida enfin à le rompre ce silence que chaque seconde rendait plus gênant pour tous il faut en finir murmura -t-il d’ une voix sourde mais assez haut pour être entendu de toutes les personnes présentes le beau laurent fit alors un pas en avant et lui imposant silence d’ un geste empreint d’ une majesté dit -il d’ une voix ferme le conseil de les me charge de t’ apprendre la décision prise par lui à l’ unanimité à le ton sujet cette nuit à le heures de le matin —le conseil de les douze! murmura le flibustier avec une surprise mêlée d’ épouvante que me veut le conseil —écoute reprit le beau laurent toujours impassible ce n’ est pas moi qui parle c’ est le conseil; moi je ne suis qu’ un écho ",
"comme si c' était de l' ordre de le plaisant de l' agréable alors que cette guitare c' est du frisson de la transe amoureuse il est tombé amoureux de yolande oh! comme il la déteste soudain! encore un peu et il s' abandonnait moi marescot je baissais ma garde je perdrais la face devant mallart attention ",
"ce devait être un expert captureur d’ ailes cet inconnu qui avait fait le guet toute la nuit; sans doute il préparait quelque embûche où tomberait le chanteur de l’ arbre elle eut envie de faire de le bruit pour que l’ oiseau s’ envolât mais il s’ était habitué depuis qu’ il l’ avait pour voisine à les allées et venues dans la cage à les petits sauts à les rires de luscignole et quoi qu’ elle fit il ne s’ en effarouchait point ah! qu’ elle était inquiète! une fuite à le travers les bruyères et les branches redoubla son alarme ",
"les volets même de jour restaient fermés c’ était l’ été on étouffait dans ce climat de siège de catastrophe et de secret nicolas et son petit frère demandaient leur père mais il était parti pour une longue tournée disait -elle il les rejoindrait dans l’ autre ville dans le nouvel appartement le dernier jour une fois emballées les caisses que les déménageurs devaient venir chercher après leur départ il s’ était assis à le milieu de sa chambre vide et il avait pleuré comme on pleure quand on a ans et qu’ il se passe quelque chose d’ affreux qu’ on ne comprend pas sa mère avait voulu le prendre dans ses bras pour le consoler elle répétait sans cesse nicolas nicolas et il savait qu’ elle lui cachait quelque chose qu’ il ne pouvait pas se fier à le elle ",
"elle fondait en larmes elle lui pardonna elle lui jura d’ oublier tout le supplia de ne pas se tuer lui défendit de s’ éloigner et lui promit de le revoir fallût -il se brouiller avec laurence PROPN n’ en espérait pas tant et n’ en demandait pas davantage lavallée la ramena elle ne lui adressa pas une parole durant tout le chemin sa tranquillité n’ étonna point le vieux comédien ",
"il suivait des yeux tati qui s’ éloignait en sautillant et gazouillant et il prêtait l’ oreille à sa voix harmonieuse qui s’ effaçait peu à le peu .la femme tout en parlant prêtait aussi l’ oreille à la petite voix déclinante mais son regard ne quittait guère le père sylvain soudain elle se plaça devant lui et ce fut comme si elle demandait la charité quand elle dit –les garçons savent déjà mendier mais la petite ne sert qu’ à m’ embarrasser .tous alors face à le face se regardèrent profondément comme si leurs yeux avaient de la peine à le déchiffrer une page embrouillée puis la femme les mains levées eut l’ air d’ offrir une très belle chose tandis que le père sylvain arrondissait son bras comme s’ il s’ apprêtait à le soutenir un objet très fragile ils prirent encore le temps de se sourire ainsi que des gens parfaitement d’ accord et aussitôt le père sylvain consolida d’ un coup d’ épaule son bissac et s’ en alla à le grands pas sonores vers l’ endroit tati venait de après sur la route opposée la femme poussait devant elle ses garçons qui pleuraient en",
"sans doute elle s’ était trompée xi l’ escalier noir l’ escalier était bien sombre en venant de le grand jour de la rue à le second étage à le troisième il devenait plus sombre encore n’ étant pas éclairé par en haut comme dans la plupart de les maisons lydie devait monter jusqu’ à le quatrième et c’ était toujours pour elle une rude épreuve car elle avait la respiration difficile et de pénibles battements de cœur rien n’ était plus hideux que cet escalier noir humide à les marches inégales où à le chaque tournant on entrevoyait des recoins sombres et mystérieux ",
"les reins creusés par un effort inhumain tous ses muscles héroïques saillant sous la peau noire la poitrine déchirée par des halètements de forge tira le corps prisonnier des sables longtemps les forces s’ équilibrèrent puis lentement le sol se craquela autour de la fillette il cédait et l’ hercule noir se releva lentement tenant yasmina entre ses mains tremblantes le mulet enlisé avait disparu ",
"asseyons -nous madame et causons doucement sans passion aucune comme nous le fîmes la première fois que nous nous rencontrâmes sous un autre ciel que celui-ci j’ étais alors plus jeune qu’ aujourd’hui vous étiez belle mais belle à le rendre jaloux un archange votre voix mélodieuse vibrait comme une musique délicieuse et vos regards eussent donné la vie à une statue de marbre de prime abord je me sentis ému je vous l’ avoue ",
"enfin j’ ai confiance en elle elle a abjuré ses erreurs elle a reconnu elle-même que tous ces gens étaient des imbéciles et promis qu’ elle n’ en reverrait aucun elle se rend compte que la vie est une chose sérieuse et qu’ il vaut mieux repriser ses bas faire des confitures et compter avec la blanchisseuse que de se gargariser avec des phrases qui n’ ont pas de sens et de parler de la lune comme d’ une chose que personne n’ a jamais vue sauf ou initiés moi voyez -vous je voudrais qu’ on envoyât à le cayenne tous ces malfaiteurs tous ces empoisonneurs de l’ esprit public elle va se marier répétais -je intérieurement "
] |
une fois encore il avait fait sentir à le juge que l’ idée était la plus forte au-dessus de l’ atteinte de les hommes entre lui et ce moinet il n’ y avait plus à le présent de rapports sociaux ou simplement humains possibles un monde pourri les derniers soulèvements d’ une société à le terme les séparaient il le méprisa a ans un jour l’ etoile qui menait les bergers s’ arrêtait au-dessus d’ eden | [
"l’ allégorie était tendre fleurie nuptiale il sembla que pour la peindre PROPN eût retrouvé l’ art diaphane de les vieux psautiers on était dans le ravissement rien qu’ à le ouïr tinteler la musique de les mots délicieuse comme les plus jolis carillons de flandre c’ était la contre-partie de le paradis initial de le jardin sacré de la légende où le créateur avait laissé tomber de ses mains la graine d’ éternité vivante comme à le matin de le monde dieu à pas énormes et subtils avec son visage barbu de vieux jardinier venait vers eux et leur ouvrait la barrière ",
"aussitôt une lumière surnaturelle dilatait leurs prunelles ils s’ apercevaient qu’ ils n’ avaient rien vu jusqu’ à ce moment des béatitudes comme du miel et des laits de poule leur coulèrent à les membres un air d’ éternité les transfigurait alors ils assistèrent à le ce prodige dieu tout à le coup grandissait par delà les plus hautes montagnes son front devint l’ immensité de le firmament avec ses soleils et ses étoiles ",
"sa bouche était l’ abîme illimité de les mers dans ses gestes se mouvaient en tourbillon rythmique les forêts les monts l’ espace toute la substance éternelle et eux-mêmes il ne cessait pas de grandir il s’ élevait toujours plus haut à le travers l’ ��tendue et la durée et maintenant il était devant eux comme l’ univers et une voix terrible et douce leur dit: –ne me reconnaissez -vous pas je suis tous les dieux en un le seul unique et éternel j’ étais à le commencement dans le paradis terrestre et rien ne finit tout recommence ",
"je suis pan je suis la vie les profondeurs d’ en bas amoureusement grondèrent les gouffres d’ en haut flamboyèrent d’ aurore des êtres merveilleux légers comme la lumière en tous sens avaient la grâce onduleuse et flottante de grandes fleurs plus rien en eux ne rappelait la vie de les âges la leur était fluide diaphane impondérable égale à le toutes les autres ",
"le brin d’ herbe n’ était pas moins qu’ eux et eux-mêmes n’ étaient pas moins que la splendeur de les astres rien ne se séparant de rien ils étaient tout dans l’ énormité de pan leurs âmes leur étaient visibles comme le jour et dans chacune tenait le monde et ils goûtaient d’ infinies sensualités car leurs sens s’ étaient multipliés à la mesure de leurs pensées et ils étaient eux-mêmes de les pensées réalisées ils étaient des dieux dans l’ éternité divine ",
"une force délicieuse se communiqua à les bergers ils n’ éprouvaient plus de lassitude: leurs pieds immenses frôlaient avec douceur des duvets légers sur les cimes les forces les ondoyaient soumises chacun de leurs gestes retentissait à le travers les planètes et toutes les planètes ensemble battaient dans le plus petit battement de leur sang et ils voyaient lucidement devant eux leur vie et toute la vie ",
"ils connurent qu’ ils avaient été choisis parmi les simples afin de témoigner des stades de la vie de les êtres c’ est pourquoi venus des matins de le monde ils n’ avaient cessé d’ être les pèlerins de les âges et pan leur dit: –le mystère enfin va vous être révélé et les destinées et la loi or voici à ce point de ses écritures fut interrompu par l’ entrée de la servante qui lui annonça la visite de l’ officier ministériel celui-ci parut poli discret lui notifia l’ arrêt de la chambre de les mises en accusation qui le renvoyait devant les assises ",
"le grand effort de sa vie se dénonça vain il avait inutilement frappé le roc l’ onde vive n’ avait pas jailli il se vit joué par l’ être à lequel il avait prêté une conscience par le juge inquisitorial et retors bethannie avait dit vrai: moinet en ses oreilles longues de faune avec minutie avait recueilli sa défense et la retournait contre lui sa haine fut brusque violente pour s’ être mollement de soi-même enferré ",
"toute assurance sombra dans l’ épreuve il s’ aperçut nu désarmé devant les rancunes de la vieille société quelle ironie! le coup l’ atteignait dans la minute ou ̀ il acheminait vers les délivrances la nomade souffrance humaine où à le travers une conjecture vertigineuse s’ ouvrait à l’ homme maître de ses destinées il n’ avait pas été le maître seulement de détourner la sienne le monde pantela béant et vide avec cette grande voix de pan qui n’ avait pu s’ achever "
] | [
"quant à les vaisseaux ils apportent le caviar russe les sterlets de le volga les fruits sans pareils de france et d’ italie les oranges de l’ espagne les dattes de l’ algérie le thé de la chine et jusqu’ à les nids d’ hirondelles dont nous parlions tout à l’ heure mais pour le reste demanda mlle avec une certaine impatience ma foi! mademoiselle le reste est un peu accessoire que m’ importe à le fond les vieilles maisons gothiques de hambourg leurs pignons dentelés leurs façades originales les rues coupées de canaux qui l’ ont fait surnommer la venise de le nord on ne vit ni de pittoresque ni d’ architecture ",
"il me semble que je rêve il me semble que PROPN est une ombre qui va me guider à le travers les vénérables petites rues le long de les eaux calmes et tristes je suis à le bruges! est -il pas singulier que dans mon existence tout à le coup dévastée par la disparition de ma bien-aimée marraine puis par un autre deuil que mon coeur ne quittera plus de chers désirs se trouvent encore satisfaits d\\' humbles petites joies fleurissent et que je sache encore en être contente a dit: vous plairait -il de quitter paris pour une huitaine patain offrait quelques jours de congé à l\\' occasion de mon mariage je n\\' ai pas osé refuser nous irons où vous voudrez j\\' ai battu de les mains et j\\' ai réplique quel bonheur ",
"dans la mate blancheur de le teint des lèvres à le dessin charmant souriaient discrètement et de soyeux cheveux bruns se soulevaient en petites boucles folles sur un front bien fit observer de le ton que l’on prend pour dire n’ importe quoi à le hasard quand le cœur est plein d’ absorbantes pensées –le vent a franchement tourné il vient tout droit de la montagne ce soir il répondit brièvement –en effet .son regard se tournait vers la nuit vers le mont boisé invisible derrière toutes ces ténèbres PROPN se trouvaient la bastide rose et ses terrasses fleuries sourit en songeant j’ y retournerai.» midi approchait quand m. de pendelon atteignit le petit sentier ménagé comme raccourci à le flanc de la hauteur ",
"je vous dis que vous lui avez fait un signe d' intelligence s' écria tanneguy presque menaçant il avait entraîné son compagnon jusqu' à la porte cochère et plongeait son regard dans le lointain de la rue le mutilé les avait suivis pas à le pas il s' avança jusqu' à le milieu de la rue pour voir plus loin ",
"quand l’ exaltation fut passée il comprit que les circonstances demeuraient obscures et redoutables le froid sévissait toujours la léthargie si elle n’ avait pas empiré ne manifestait aucun symptôme d’ amélioration en vérité ces êtres immobiles dont le souffle était insaisissable à l’ ouïe dont le visage pâle demeurait étrangement roide ressemblaient plus à des morts qu’ à des vivants –si je pouvais faire de le feu? songeait meyral ",
"un fin une chaîne d’ arpenteur? une vue de capri? un triste sire? un roi mage un enfant de chœur? un enfant un enfant de pétain? un chef de gare? un fils de garches ou bien a -t-il vu une nagaïka? un nabi? un traité de mystagogie? un gallicisme ",
"il naissait l’ universelle vie montait de le sol vers le ciel alangui toute l’ herbe avait jailli en touffes les arbres durs qui ne portaient point encore de feuilles avaient à le moins de les bourgeons et les bourgeons vernis de sève ressemblaient à une floraison le sang battait dans les veines humaines ",
"–le vieux benoît vient de vous le dire dans son langage original elles sont ma foi! pleines de vie et n’ ignorent rien de votre bonne volonté à le leur égard mais voilà le plus curieux c’ est par leur entremise que louis de a retrouvé sa famille il les aime à la folie et je vous promets que si jamais il passe l’ oust à le port-corbeau vous aurez bien vite de ses nouvelles –voici l’ un de les doubles dit macrocéphale robert y jeta un rapide coup d’ œil –c’ est parfait dit -il; tirez -en la copie ",
"marguerite ne connaît pas son oncle —ce n’ est pas un motif pour qu’ il vous déshérite murmura distraitement l’ artiste que ces renseignements n’ intéressaient guère —non mais voilà le malheur cet animal-là qui a toujours été un original de première classe s’ était imaginé dans sa jeunesse qu’ il avait des dispositions pour la peinture et il a passé quelques années en italie à le barbouiller des toiles dont la meilleure ne se vendrait pas francs si sa succession ne se composait que de ses tableaux il y a longtemps que j’ en aurais fait mon deuil ",
"à le père ce regard semblait dire: est -ce ainsi que vous élevez votre fille recevez -en mes félicitations et à l’ enfant il disait ma mie vous avez grand besoin de faire connaissance avec ma férule puis d’ une voix où perçait une ironie légère a votre aise répondit -elle enfin à le geneviève elle ajouta: parlez je suis curieuse de savoir ce qu’ une tête de linotte peut contenir de bon sens de raison ginette un moment interdite reprit bientôt tout son aplomb; et après à le secondes de très profonde réflexion voilà dit -elle je m’ imagine avoir là devant moi une énorme balance a gauche on a placé ginette et ses défauts à le droite sa chère gouvernante aïe! les défauts de la pauvre ginette sont si lourds et si gros qu’ ils font pencher la balance ginette restera madame la chanoinesse ne peut pas raisonnablement se charger d’ un si encombrant d’ un si détestable bagage "
] |
l’ affaire en était PROPN quoiqu’ un peu entravée par la fièvre de les élections elle pouvait reprendre et nous écraser grâce à les moyens de corruption employés par arghiropol pour délier la langue de quelque domestique tzigane PROPN que pourra disait notre devoir est d’ aller jusqu’ à le bout ce bout» était l’ élection de couza; mais pour être élu il fallait d’ abord qu’ il posât sa candidature à le trône et ce bourru de colonel s’ était enfermé chez lui sans plus donner signe de vie nous attendions dans cette première semaine de janvier l’ arrivée de l’ hetman miron son ami intime qui devait nous apporter une réponse décisive | [
"l’ infatigable abbé parti mois auparavant pour paris avec un rapport détaillé de le consul de PROPN sur la situation dans les principautés était de retour et se trouvait chez nous quand miron à le moitié gelé fit brusquement son apparition bien demanda n’ y est pas de le tout répondit l’ hetman en se débarrassant des glaçons qui pendaient à sa moustache il dit que le trône ne l’ intéresse nullement; que ce n’ est pas dans son caractère de se joindre à le vol de corbeaux qui se disputent un cadavre et que c’ est inutile d’ insister voila ̀! j’ ai passé toute une nuit à le essayer de le faire revenir sur son entêtement peine perdue! ",
"un instant interdite regarda notre ami se jeter épuisé de fatigue sur un divan puis elle éclata: —cet entêtement il faut le briser personne n’ a le droit à la paresse quand tout le monde peine le refus de PROPN me fait honte devant l’ abbé qui vient de sa patrie armé de tout ce qui nous est nécessaire pour réussir! comment? il reconnaît que des corbeaux dévorent le corps de sa nation et cela le laisse froid? se tournant vers l’ abbé elle lui saisit une main et lui dit suppliant —voudriez -vous mon père donner une dernière preuve d’ affection à le peuple roumain ",
"le brave homme sourit et baissa les paupières —parlez ma fille —eh bien dans heures nous prenons le chemin de galatz pour décider couza à le devoir et je pense à l’ inestimable appui que serait pour nous votre présence lourde d’ autorité et riche de documents je vous accompagne et d’ autant plus volontiers que je dois aller à le jassy en mission après le repas de midi traîneaux nous emportaient tous dans le même tourbillon de neige ce voyage de jours à le cœur de l’ hiver me fit souvent penser à la malédiction qu’ est la vie de les hommes et de les bêtes également opprimés par ceux que le destin favorise vraiment il n’ y a pas de quoi se réjouir d’ être venu à le monde avec une âme miséricordieuse la nature n’ ayant pas de conscience est indifférente devant la douleur ",
"l’ homme qui soi-disant n’ en est pas dépourvu y est tout aussi indifférent pris entre ces indifférences le malheureux blasphème les auteurs de sa vie et le créateur à le travers les immenses campagnes nivelées par la neige désolées par la bise oubliées par dieu j’ ai vu ce malheureux nous sommes entrés dans sa chaumière nous avons pleuré sur lui pendant qu’ il gardait les yeux secs il sait que la nuit sa cabane est régulièrement ensevelie sous l’ indifférence de la nature il sait que le jour l’ indifférence de l’ homme le laisse enseveli avec les siens ",
"alors il a la prudence de s’ enfermer le soir avec sa pelle le matin il ouvre la porte de sa tombe commence par creuser un trou un tunnel dans la colline immaculée qui l’ accable de sa générosité froide et voici l’ homme millénaire apparaissant de l’ autre côté de la colline pareil à une taupe une taupe à le jambes qui s’ appuie sur sa pelle respire l’ air pur et contemple le cimetière blanc de son existence noire muette la taupe humaine se dirige ensuite vers la tombe de ceux qui la nourrissent: sa vache son bœuf son cheval une brebis c’ est pire: par les brèches de le toit la neige a rempli la prétendue écurie le paysan crache dans les mains et déterre son trésor: des bêtes fantômes os et peau la peau percée par les os les yeux éteints ",
"à le choc de la pelle elles se lèvent la neige sur le dos chancellent et s’ effondrent la crèche est rongée et diminue chaque jour il est vrai qu’ elle n’ est d’ aucune utilité l’ ilote de le boïar roumain apporte une brassée de tiges de maïs la jette devant les museaux de les animaux martyrs puis regagne sa tanière brûle de le fumier et pense à la grande pitié de le tout-puissant il n’ est pas d’ humeur trop sombre et si vous entrez chez lui avec du pain de l’ eau-de-vie et de le tabac il se met aussitôt à le vous raconter une petite histoire de le genre de celle-ci par exemple il était une fois un homme pauvre et accablé d’ enfants comme moi ",
"un jour sa femme le gratifiant d’ un nouveau-né il ne sut plus à qui s’ adresser pour qu’ on le lui baptisât prit le bébé et alla par un chemin de forêt chercher un parrain de fortune la mort surgit devant lui enveloppée de son drap blanc la faux à la main elle lui dit: —laisse -moi baptiser cet enfant puis je t’ enrichirai! —très bien ma commère le voici! la mort baptisa et dit à son compère: —maintenant écoute je vais frapper de lourdes maladies les plus riches seigneurs de le pays aucun médecin ne les guérira ",
"tu iras leur dire qu’ en moins de jours ton incantation les mettra debout s’ ils te paient tant: demande beaucoup! introduit dans la chambre de le malade tu me verras présente: murmure quelques mots incompréhensibles je sortirai; le riche se lèvera aussitôt tu deviendras fameux et pourri de richesses mais il y a un mais si en entrant chez le malade tu me vois me tenir à ses pieds sache que l’ homme est à le toi tu peux le sauver si par contre tu me vois installée à sa tête cela veut dire qu’ il est à le moi il doit mourir; ",
"ne promets rien et va -t’en fais comme je te dis et la fortune viendra en peu de jours l’ homme fit comme la mort le lui avait conseillé et en moins d’ une année il devint aussi riche que le prince: terres bétail serfs équipages à ne plus connaître leur nombre la commère se tint à les pieds de les malades jusqu’ à le ce qu’ elle eût jugé son compère suffisamment riche puis un jour la voilà installée à la tête d’ un mourant c’ était justement un vieux boïar qui avait promis à qui le guérirait la moitié de sa fortune "
] | [
"le plus beau bleu de l' empyrée n' est pas lorsqu' il est ceint de gros nuages d' or d' une couleur plus azurée de joie et de douleur l' infante pénétrée ne sait que dire ni comment se dérober à le son engagement princesse demandez -en une lui dit sa marraine tout bas qui plus brillante et moins commune soit de la couleur de la lune il ne vous la donnera pas à le peine la princesse en eut fait la demande que le roi dit à son brodeur que l' astre de la nuit n' ait pas plus de splendeur et que dans jours sans faute on me la rende le riche habillement fut fait à le jour marqué tel que le roi s' en était expliqué dans les cieux où la nuit a déployé ses voiles la lune est moins pompeuse en sa robe d' argent lors même qu' à le milieu de son cours diligent sa plus vive clarté fait pâlir les étoiles ",
"fief en de le côté de cologne c' est l' admirable godesberg d' où vient ce nom est -ce de le tribunal de canton goding qui s' y tenait à le moyen âge est -ce de wodan le monstre à le mains que les ubiens ont adoré la ̀? aucun antiquaire étymologiste n' a décidé cette question quoi qu' il en soit la nature avant les temps historiques avait fait de PROPN un volcan; ",
"j’ ai marché devant moi –en es-tu sûr et pourtant il y a d’ autres royaumes encore et des terres sans roi à le découvrir –qui te l’ a dit –je le sais je le sens il me semble déjà que j’ y domine ",
"sous ce geste décisif de leur maître la qualité religieuse de leurs âmes se révéla comme une terre retournée par le soc de la charrue laisse voir ses profondeurs dans la nuit soeur eut un songe notre-dame la visita et lui tendant la bourse lui dit une moisson naîtra de mon plateau de sion qui vous nourrira tous surabondamment PROPN trouva dans ces paroles une réponse à sa pressante interrogation de la veille et son génie bizarre entendit que la vierge ordonnait de mettre en culture le plateau mais d\\' abord il fallait couper les arbres ",
"son intention n’ était pas d’ affronter julie à le milieu de sa famille il ne voulait que pouvoir la guetter à le passage la revoir seule et libre de toutes ces influences qui lui avaient été si fatales nous-mêmes nous l’ attendons mon bon monsieur c’ est notre jour à le nous autres ah se dit édouard attendri c’ est la mère de les pauvres ",
"quelques instants plus tard nous avons les pigeons un seul coup d’ œil me révèle le désastre je ne pouvais pas faire prendre les miens pour les autres à l’ espion les miens ont les pattes grises la différence est si criante qu’ elle saute à les yeux de nuit elle ne nous est pas apparue mais évidemment à la lumière de le jour c’ est la première chose que notre mystérieux type a remarqué un mauvais point pour moi dis -je à le vieux a lui va droit à la bille ",
"avant qu’ il ne soit trop tard c’ est c’ est ce que vous voulez dire? oui c’ est ce que je veux dire dit eva et vous le savez allez vous coucher dit charles allez -vous -en dit eva emmenez -la faites ce que vous voulez mais partez vous nous chassez vous? dit charles ",
"jours après le forum et le galoubet les organes de tarascon étaient pleins d’ articles ci de réclames sur une colossale affaire le titre portait en grosses lettres colonie libre de port-tarascon et des annonces stupéfiantes a vendre terres à le francs l’ hectare donnant un rendement de plusieurs francs par an fortune rapide et assurée on demande des colons puis venait l’ historique de l’ île devait s’ établir la colonie projetée île achetée à le roi PROPN par le duc de mons dans le cours de ses voyages entourée d’ ailleurs d’ autres territoires qu’ on pourrait acquérir plus tard pour agrandir les établissements un climat paradisiaque une température océanienne très modérée malgré sa proximité de l’ équateur ne variant que de à le degrés entre et pays très fertile boisé à le miracle et merveilleusement arrosé s’ élevant rapidement à le partir de la mer ce qui permettait à le chacun de choisir la hauteur convenant le mieux à le son tempérament enfin les vivres abondaient fruits délicieux à le tous les arbres gibiers variés dans les bois et les plaines innom",
"elle n’ avait qu’ un luxe le commérage mais pourtant elle était discrète comme un confessionnal selon son expression c’ était une fille toute ronde et toute rouge que n’ avait jamais travaillé la mélancolie elle avait un amour de chien pour sa maîtresse qui la traitait souvent comme un chien mais qui souvent aussi la traitait comme une camarade aussi disait -elle je me ferais couper la tête pour cette femme-là montjoie qui dînait souvent chez mme disait qu’ il n’ avait jamais trouvé une si bonne femme ni une si bonne cuisinière ",
"femme de devoir soumise à le dieu et à son époux ce sera une de ces mères comme on en rencontre encore et de qui rien en dépit de multiples grossesses n' entame la candide ignorance m. s' attendrit un peu: te sachant bien marié et à l' abri de les cazenave je mourrais en paix le curé voulait brûler les étapes PROPN pourrait dès le lendemain voir elle l' attendrait après le déjeuner à le presbytère où madame d' artiailh trouverait un prétexte pour les laisser en tête à le tête m. parlait vite énervé à le cause de la discussion inévitable de le refus de jean qu' il faudrait vaincre et ses doigts tremblaient jean affolé ne trouvait pas ses mots "
] |
clémence ne fut pas plutôt assise pour prendre un instant de repos qu’ elle se leva –marchons dit -elle si tu n’ es pas fatiguée on attraperait vite froid ici et elles retournèrent sur leurs pas nanette s’ appuyait à le bras de son amie silencieuse quoi pensez -vous mademoiselle | [
"il eût fallu dire: à le qui le octobre tombait un jeudi mlle chantoiseau avait passé la matinée à le corriger de les devoirs et puis après déjeuner elle avait écrit longuement à son bien-aimé elle commençait à se tourmenter elle était sans nouvelles de lui depuis presque mois ",
"les lettres qu’ elle lui avait adressées étaient restées sans réponse pas même un mot à le crayon sur ces cartes-correspondance en franchise ornées d’ un faisceau de drapeaux alliés à le sursaut de la rentrée pendant jours avait succédé non pas le calme mais le bruit plat de les classes leur faux silence et leur bourdonnement comme elle n’ avait pas la vocation pédagogique elle arrivait à l’ école pour y prendre le collier qui pesait à ses épaules étroites elle était suivant le mot de l’ instituteur en proie à les enfants ils ne la dévoraient pas mais ils l’ accablaient ",
"elle avait leurs mains nombreuses sur la nuque et relevait la tête avec effort elle s’ intéressait à le ou petites qui étaient gentilles et ne demandait à les autres que de ne pas bêler trop haut dans l’ étable imprégnée de leur suint avant les vacances elle faisait quelquefois une bonne classe après avoir lu et relu une lettre de son filleul elle en recevait une sorte de coup de fouet un peu de rouge lui fardait la joue et son regard brillait entre ses paupières décloses comme une flambée dans l’ âtre quand la trappe en est relevée les fillettes assistaient à le miracle sans en deviner la cause ",
"elles écoutaient plus attentivement a la chaleur que répandait la leçon les bouches s’ entr’ ouvraient comme des fleurs de serre quand à le contraire la maîtresse languissait après une lettre son visage fermé fermait tous les fronts comment le professeur qui ne sème rien récolterait -il le grain n’ arrive à le sillon l’ enseignement n’ est profitable que si le geste accompagne le grain ",
"depuis plusieurs jours mlle chantoiseau reprochait à le sa classe une animation singulière sans s’ apercevoir qu’ elle en était responsable elle relut sa lettre la mit sous enveloppe et décida de la porter elle-même à la gare avant d’ aller chercher nanette pour faire un tour en forêt elle avait son chapeau sur la tête et finissait de se ganter lorsqu’ on frappa à sa porte la clef était dans la serrure: clémence dit: entrez l’ heure de le facteur était tout la laissait indifférente une dame en noir entra c’est-à-dire que le malheur entra tellement l’ inconnue avait sa figure ",
"elle n’ était pas avancée en âge et paraissait vieille elle n’ avait point besoin de se nommer c’ était sa mère sa ressemblance frappante avec lui tenait moins à les traits de le visage qu’ à un détail qui sauta à les yeux de clémence gaston sur son portrait avait à la joue le même signe qu’ à la sienne portait la visiteuse une large tache marron qui tranchait sur le teint d’ une malade de le foie –mademoiselle chantoiseau –oui madame –madame romanet ",
"clémence eût voulu épargner à la maman de gaston la peine de se présenter puisqu’ elle l’ avait reconnue elle débarrassa une chaise la vieille dame s’ assit clémence resta debout le cadre étroit se resserra encore sur les femmes en présence –vous excuserez ma démarche mademoiselle si rien ne la justifie c’ est une mère désespérée qui s’ adresse à le vous une mère à le laquelle sa douleur suffit sans que de nouvelles inquiétudes ajoutent à son deuil ",
"mon fils gaston romanet entretenait une correspondance avec vous n’ est -ce pas l’ institutrice baissa la tête et répondit: –oui madame –je vous rapporte ses dernières lettres qui m’ ont été remises avec d’ autres choses lui appartenant il est mort le septembre de les suites d’ une blessure reçue à le cours d’ une expédition je suis arrivée à l’ hôpital où on l’ avait transporté pour assister à ses derniers moments ",
"m’ a -t-il reconnue je n’ en sais rien il était déjà dans le coma la seconde chaise qui meublait la chambre se trouvait près de la fenêtre la jeune fille dont les jambes fléchissaient s’ affala sur un coin de sa malle et les femmes confrontèrent des visages décomposés sous le chapeau qui leur donnait l’ air d’ être en visite chez quelqu’un d’ absent mme romanet reprit doucement: –des lettres placées dans sa cantine et votre dernier colis qui n’ a pas été ouvert expliquent le rapprochement que j’ ai fait et qui m’ amène ici vous connaissez gaston depuis longtemps "
] | [
"mais comme j’ exprimais mes inquiétudes à le roi à le sujet de la possibilité de ce mariage laissez me dit -il en riant je n’ ai point de goût pour ce sac de jolis petits os quant à l’ infante marie-thérèse d’ espagne je sais que depuis la naissance de l’ infant l’ ardent désir de la reine de marier le roi à sa nièce s’ est changé en une espérance dont m. le cardinal travaille de tout son pouvoir à le faire une réalité cela me rend inexplicables les instances que l’on a faites à le roi pour le décider à se rendre à le lyon mais ce que je comprends trop bien c’ est que le mariage de le roi n’ est plus qu’ une question de mois et que c’ est à un abîme que je vais dans la joie de mon amour triomphant à le moins que qui sait ah! s’ il m’ aimait comme je l’ aime je voudrais posséder l’ univers tout entier pour le mettre à ses pieds ",
"il faut que je m’ en aille la conversation en resta PROPN et PROPN s’ éloigna en se dandinant comme un vrai mirliflor pendant que le factionnaire continuait l’ entretien avec son flacon le hardi batteur d’ estrade traversa sans encombre toutes les lignes de sentinelles grâce à le mot d’ ordre qu’ il avait si facilement conquis et arriva dans l’ intérieur de le camp régnait une martiale activité tout le monde se préparait à la bataille ",
"c’est-à-dire que vous me proposez tout simplement d’ être mouchard —oui tout simplement de renoncer à le mon individualite la patrie vous demande de lui faire ce sacrifice —je ferai ce qu’ exigera la patrie mais de son côté que fera -t-elle pour moi? —formulez vos désirs ",
"serpentine est si vrai que tu m’ as proposé de me prêter un de ses bonnets de nuit m’ engageant à le m’ en faire faire de semblables parce qu’ ils étaient d’ un charmant modèle on rit. c’ est tout simple vous aimez à le faire de nous vos confidentes moins pour nous éblouir de vos succès que parce que vous comptez sur notre indiscrétion c’ est comme dumoncel il m’ offert de me donner des lettres de madame de senanges pour se venger d’ elle il dit qu’ après l’ avoir à le moitié ruiné elle l’ a quitté pour le beau derfeuil le marquis –et ces lettres qu’ en devais -tu faire? serpentine ",
"toutefois barbelotte trouva le moyen de dire à le margot entre lardons d’ aiguille: quand je te l’ avais dit! décidément notre magister n’ est ni un fainéant ni un imbécile il pousse son aiguille et sa pointe à le propos à le surplus il a| bien fait n’ a d’ esprit que celui qui réussit; je ne te dis que ",
"je croyais que vous ne rentreriez pas ce soir avez -vous seulement dîne —non pas encore —allons! heureusement que j’ ai tenu le dîner à le chaud; vous pouvez vous mettre à le table le père tabaret s’ assit se servit de la soupe mais enfourchant de nouveau son dada il ne songea plus à le manger et resta comme en arrêt devant une idée sa cuillère en l’ air il devient toqué pensa manette ",
"parce que surtout s’ il avait dit ces vers-là sous le lustre dans la salle à le manger son amour eût éclaté sans mesure dans la clarté de le sens et il serait tombé par terre devant elle balbutiant comme un nouveau-né et des larmes de nouveau-né lui coupant le sifflet à le premier hémistiche et peut-être qu’ alors dans la clarté de le sens elle l’ aurait passionnément relevé pris sur ses genoux mouché caressé et consolé qu’ elle-même en eût été un peu consolée et de ces consolations la poésie ne veut pas la rend muette on dit aussi que sous le règne d’ izambard les gammes à le vue d’ œil devenaient une œuvre c’est-à-dire un ogre et si l’ enfant dédaigna de les dire à la vieille reine c’ était parce que sa colère à le lui avait grandi avait faim se sentait des ailes et des bottes de lieues brûlait de se mesurer à des souverains d’ une autre envergure les descendre l’ un après l’ autre creuser sans merci sous eux le puits où les engouffrer et il commença par izambard pourtant il aimait izambard mais l’ œuvre elle se servait d’ izambard et ne l’ aimait p",
"cela tournait très vite de plus en plus vite on les entendait crier et ils descendaient pâles les jambes flageolantes mais ravis de l’ expérience un garçon de l’ âge de nicolas lança à le celui-ci que c’ était génial et son père qui avait fait le tour avec lui adressa à le père de nicolas un petit sourire entendu signifiant qu’ en fait de génial c’ était plutôt éprouvant nicolas voulait essayer mais son père désigna à le guichet où l’on prenait les places un écriteau disant que les enfants de moins de ans devaient être accompagnés eh bien accompagne-moi dit nicolas je t’ en supplie accompagne-moi! son père qui de toute façon ne semblait pas très chaud pour se faire secouer la tête en l’ air refusa sous prétexte qu’ on ne pouvait ni emmener son petit frère qui aurait peur ni le laisser tout seul sans surveillance ",
"une révolte passait en moi-même quel droit faisait -elle une telle pression sur mes sentiments philippe d’ ailleurs se souciait bien de mon indulgence .cette pensée me donna de le courage .à une mère mourante je ne pouvais refuser le pardon de son fils et redressant la tête le regard ferme j’ affirmai: –je vous promets de pardonner à le philippe s’ il le désire je suis chrétienne d’ ailleurs .–aimer philippe orphelin –je le consolerai je vous remplacerai c’ est cela que vous désirez –oui mer ci. elle ferma les yeux et parut se recueillir ",
"il quitta le trot redoubla de vitesse et ne s’ arrêta que quand il eut mis quelques lieues de plus entre ses ennemis et lui.alors il regarda autour de lui et s’ orienta: il était sur les hauteurs de montaigu il prêta l’ oreille .les chiens lui semblèrent avoir conservé leur distance ils étaient à les environs de le buisson de le tillet .il fallait l’ oreille d’ un loup pour les entendre à le cette distance PROPN redescendit comme s’ il allait au-devant d’ eux laissa erneville à sa gauche sauta dans le petit cours d’ eau qui y prend sa source le descendit jusqu’ à le grimaucourt se lança dans les bois de lessart-l’ abbesse et gagna la forêt de compiègne .sentant alors que malgré les heures de course rapide qu’ il venait de faire les muscles d’ acier de ses jambes de loup ne semblaient point fatigués le moins de le monde il se rassura un peu il hésitait cependant à se hasarder dans une forêt qui lui était moins familière que celle de villers-cotterêts après une pointe d’ une ou lieues se décida -t-il à le faire un hourvari en conservant les grandes refuites qui lui "
] |
c’ est pour ça que nous marchions avec ou décennies siècles millénaires c’ est selon de retard sur le temps ou ai-je lu qu’ un rêveur croyant lire de les caractères gravés sur l’ écorce de les chênes emportée par le vent conçut l’ art d’ imprimer à le fond de les bois pendant que je cherche sottement le secret sous la lumière morte de la bibliothèque municipale dans des livres jaunis ou il n’ est pas PROPN glisse à le sauvageon quelques feuillets où elle a esquissé la physionomie de le présent il se lance dans leur sillage jette sur le papier de les mots épars arrachés à le passage avec des blancs entre qui sont l’ écho dans son poème des grands pans du silence dont il vient d’ émerger saignant furieux étincelant il cherche du secours parmi nous qu’ on serait bien en peine de lui fournir lui seul ayant reconnu le corps de la déesse fléchi dans les ravins le cœur farouche de la fée | [
"il a tenu à le peu de choses disais -je que tout devienne évident facile il m’ aurait suffi de voir le jour un peu plus bas et non dans les étroits de le piémont limousin un charme objectif intemporel s’ attache à le pays quercynois où tout m’ appelle des esprits libres ennemis déclarés de le prosaïsme des immobilités ne dédaignèrent pas de s’ y établir c’ est ainsi qu’ andré breton descendait passer les beaux jours à le saint-cirq-lapopie ",
"on pouvait croiser le pape de le surréalisme en chair et en os dans les rues de le bourg ou sur les galets de le lot en contrebas où il cherchait des agates polies par les eaux nous savions vaguement que de très jeunes gens revenus de la grande guerre et de tout s’ étaient mis à le agir à le écrire de manière insensée ans plus tôt ils avaient invité les populations à le venir cracher sur le cercueil d’ anatole france réglé à le coups de canne leurs divergences de vue sur la littérature fait scandale cela surprenait infiniment lorsque rien ne semblait moins fait que des ouvrages momifiés dans un silence de nécropole pour enflammer les passions exciter des rixes on l’ aurait volontiers mis à le compte de l’ extravagance systématique de les habitants de paris des procédés imprévisibles qui les recommandaient à l’ attention si dans le même temps on ne leur avait accordé cela même dont je ne prendrais pleinement conscience que l’ année suivante sous le robinet de l’ internat le pouvoir discrétionnaire d’ établir l’ importance et le sens de toutes choses y compris ",
"un deuxième pontife celui de la préhistoire ne se contentait pas de chercher l’ or de le temps parmi les galets de le lot il descendait directement chez nous dans la cuvette de grès qu’ il creusait encore pour atteindre sous nos pieds les crânes épais de nos prédécesseurs mais alors que dada l’ outrage fait à le cadavre d’ anatole france le visage de nadja dans un gant nous laissaient interdits pour ne pas dire légèrement révoltés c’ est tout naturellement qu’ on voyait émerger des abysses de la durée les lourdes mâchoires et les fronts bas de nos lointains ancêtres comme si ç’ avait été la même heure ou presque parce que c’ était le même endroit tandis que quelques centaines de kilomètres quelques décennies de le côté opposé celui d’ un présent dépassé restaient infranchissables l’ abbé breuil passait sous son légendaire béret sans qu’ on s’ en émeuve et les frères bouyssonie qui avaient tiré un néandertalien à le peu près complet de la grotte ou ̀ il dormait depuis ans vers la chapelle-aux-saints notre camarade n’ avait pas hésité ",
"il s’ était posté à la sortie de la ville après le pont ferroviaire où la nationale semble marquer une pause prendre son souffle avant de plonger dans les douves ruisselantes qui nous séparaient de la deuxième enceinte de hauteurs il avait arraisonné une voiture ou une fourgonnette qui l’ avait emmené jusqu’ à le cahors il avait obliqué vers PROPN plein est et s’ était fait déposer à le saint-cirq ou il s’ était renseigné c’ était une haute maison sur la pente il avait frappé à la porte ornée d’ un chardon météorologique ",
"elle s’ était ouverte sur breton dont c’ était le dernier été mais pour précaire que fut la rencontre elle avait eu lieu celui qu’ un feu une fée avait élu lavé de le maléfice qui nous privait de le premier mot de la moindre chance avait passé jours près de l’ auteur de les champs magnétiques celui-ci l’ avait encouragé à le persévérer dans le sacrilège avant de regagner la capitale pour y mourir quelques semaines après le premier voyage à le paris en juillet ne m’ a pratiquement pas laissé de souvenirs ",
"je n’ imaginais pas de suite j’ étais peu soucieux de me créer de vains regrets j’ étais continuellement dans les livres que j’ avais emportés pour me délasser je parcourais les éditoriaux de le boutefeu dont j’ occupais la chambre dans des revues extrémistes empilées sur une étagère j’ allais me passer la figure sous l’ eau froide reprenais mes révisions ",
"à le cela se bornaient mes pensées c’ est en octobre que j’ ai remarqué l’ odeur qu’ on respirait dans le métro ou il fallait s’ enfoncer dès qu’ on arrivait j’ ai noté que ç a sentait le carbone tel est le nom qui m’ est venu qui n’ était pas le bon ce que je voulais dire sans y parvenir c’ est combien l’ air me semblait anémié assorti à le matériau usé dans lequel PROPN semblait bâti ",
"j’ avais laissé en chemin l’ essentiel de ce que j’ avais reçu supposé cru à le sein de les collines y compris l’ idée que je m’ étais faite de la capitale à le vu de les actualités mensuelles avant le film à le cinéma or ce qu’ on découvrait en regagnant la surface sous le ciel gris avait précisément la nuance terne très douce des images tourbillonnantes qu’ on regardait les yeux écarquillés dans son fauteuil de le fond de l’ obscurité c’ était celle de le bois exposé sans protection à les intempéries des étoffes de ce qui a tant servi qu’ on ne le voit plus la couleur même de le temps lorsqu’ il a estompé les aspérités la particularité de les choses et que subsiste seule leur essence docile impondérable comme allusive j’ avais quitté des terres humides vert cru ferrugineuses hérissées de piquants jonchées de bogues trempées de sources pour un univers où les maisons l’ écorce de les arbres le visage de les gens les toits de zinc la nue et bien sûr les pigeons étaient gorge-de-pigeon respirer à le mon aise trouver mon content d’ air quand il m’ avait ",
"je me suis surpris à le cours de la même période à le jauger la solidité de le décor où j’ évoluais les monuments que j’ avais vus jadis dans les livres surgissaient inopinément à l’ angle d’ une rue pareils à des gravures en taille-douce à le ceci près que c’ était grandeur nature l’ original en pierre gris clair la réalité avait pris l’ apparence d’ un livre le paysage semblait tiré d’ un recueil d’ estampes aussi précis épuré décoratif aussi extérieur indifférent à le ce qui se dit ou fait que les arcades en carton-pâte et les façades de toile peinte de la place royale à les entretiens de géronte et de clitandre les grilles de fonte la dame éplorée en bas-relief qu’ on voit de la rue de médicis les marronniers à l’ alignement encagés fers à les pieds les arbrisseaux taillés en boule sous les fenêtres croisillonnées de le sénat le plumet d’ eau qui s’ élève et retombe avec de mourantes grâces dans le bassin de le luxembourg sortaient tout droit des faux-monnayeurs ou encore de l’ extrême fin de sanctuaire quoiqu’ une part à le moins de l’ âcre n"
] | [
"rapporté quelques épisodes de mon voyage inutile de les reproduire ici puisqu’ ils se trouvent déjà consignés dans le présent journal il faut toujours que PROPN gourme occupe ses doigts –n’ ayant qu’ une main prétend -il j’ ai à la faire travailler pour aussi tout en se mêlant à la conversation qui l’ intéressait vivement à le lieu de s’ asseoir à le côté de nous il émondait un pommier nain ",
"orane s’ y trouvait seule et cousait sous la lampe à le bout d’ une heure de remuer des feuillets de papier l’ instituteur s’ arrêta et comme il arrive chercha une distraction d’ une minute avant de se remettre à la besogne devant lui entre l’ encrier de gros verre et le bord de la table il y avait un livre ouvert et qu’ il n’ avait pas aperçu un livre de petit format médiocre et usagé un de ces volumes de bibliothèque paroissiale qui sont traités sans ménagements non seulement le livre était ouvert mais un signet de papier marquait une intention baltus prit le volume et commença à le lire la vie de saint pierre de PROPN les hérétiques les cathares selon le nom qu’ ils portaient alors formaient le projet de faire tuer tandis qu’ il se rendait d’ une ville à l’ autre cet homme de la droite foi ",
"c’ est de la folie oui monsieur mais vous avez peut-être une famille qui vous écrit régulièrement vous et moi voilà un an que j’ attends cette lettre une goutte d’ eau dans mon désert je serais impie de ne pas rester pour la bénir plus vite et votre part de marchandises je vous la donne je vous la confie ",
"des genoux comme des écrous un siège à le glissière pour fesses un sac de sable pour tronc il était demeuré aussi solide qu’ à le temps où il était porte-fanion de le général de n’ ayant jamais quitté saumur ou il cousinait avec tout le voisinage il n’ avait pas connu les stages les mutations les déménagements tous les embêtements de le métier il était resté le dieu local de les tracés de rallye; chacun lui accordait un sens incroyable de le beau terrain de l’ obstacle rare de le guéret effrayant mais non infranchissable de bon matin on le voyait partir avec son gilet jaune sa cape de velours bleu et son sac à le papiers pendu à la selle ",
"ajoutons d’ ailleurs qu’ yvonnet avait sur lui cette influence qu’ ont toujours les natures faibles nerveuses sur les natures puissantes PROPN monta à le cheval et partit à le galop dans la direction de la fère on pouvait être tranquille: à le train dont l’ aventurier menait son cheval avant une heure et demie m. l’ amiral serait prévenu cependant on avait ouvert les portes pour recevoir les pauvres habitants d’ origny-sainte-benoîte et chacun dans la ville s’ était empressé de leur offrir l’ hospitalité puis on avait envoyé dans tous les villages environnants à le harly à le rémicourt à la chapelle à le raucourt à l’ abbiette pour requérir toute la farine et tout le grain qu’ on y pourrait trouver ",
"je pose votre revolver ici à le pas de vous là et puis c’ est le bouquet remerciez -moi je vais vous détacher les bras après cela je m’ en irai quand vous aurez les bras libres vous pourrez vous-même délier vos jambes vous y mettrez un peu de temps parce qu’ il y a beaucoup de nœuds et il y a beaucoup de nœuds pour que vous y mettiez le temps vu que je veux être loin d’ ici quand vous aurez repris la liberté de vos pattes alors vous grimperez à l’ arbre et vous délivrerez à le son tour ce pauvre sandri qui doit bien s’ ennuyer là-haut dépareillé comme il est quand il eut amarré à sa convenance le pauvre gendarme il se plaça devant lui et lui faisant un profond salut: jusqu’ à l’ honneur de se revoir et levant le nez adieu sandri ne tombe pas à le revoir sandri rageusement ne proféra pas un mot n’ eut pas un soupir maurin s’ éloigna puis revenant sur ses pas tandis que le gendarme d’ en bas commençait déjà à le attaquer fiévreusement les nœuds multiples qui enserraient ses genoux et dans lesquels il s’ embrouillait à le force de hâte: écoute ami sandri tu me co",
"je fus frappé d' une expression mal déguisée jubilante dans ses yeux à le travers la contenance contrite qu' il s' imposait il voyait de plus près le trône mes regards l' embarrassèrent; il quitta la place et me tourna le dos on racontait autour de moi les détails de le forfait le nom de l' homme les conjectures de les divers participants à l' arrestation on était agité affairé: les hommes aiment ce qui est spectacle surtout la mort quand cette mort est celle d' un grand ",
"on l’ en a sorti avec fractures un jeune homme a le visage masqué par un pansement il me raconte qu’ il est cuisinier dans un restaurant et s’ y rend chaque jour en vélo ce matin -là sévissait un vent violent en traversant un petit bois il a reçu une grosse branche qui lui a défoncé la figure ",
"seuls rencontrent leur double les timorés et les exaltés qui n’ ont pas eu le courage de mourir et qui cherchent de par le monde cette moitié d’ eux-mêmes capable de leur donner le coup de grâce tueur cherche tueur c’ est la rencontre de suicides différés la promesse d’ un holocauste de les atomes l’ un va s’ offrir comme victime l’ autre se punira de n’ avoir pu sauver son double l’ amour qu’ ils éprouvent s’ accompagne toujours de cette pensée elle cherche ma mort il me pousse à le suicide ils le savent l’ étreinte ne sera mortelle que pour l’ un de les ",
"elle échafaudait des stratégies plus hasardeuses les unes que les autres elle pensa douloureusement à son pouvoir perdu de passe-miroir en voyant le crépuscule se réfléchir dans les flaques d’ eau poussée par la garde elle monta la passerelle de le dirigeable et leva discrètement les lunettes vers le grand dos de avait -il un plan lui ?à bord de le dirigeable il y avait beaucoup de civils avec des valises pleines à le craquer leurs conversations cessèrent à l’ instant promena sur eux son regard flamboyant "
] |
–tout est bel et bon mes enfants mais il ne faudrait pas que le petit se fasse entortiller et reste à le danemark comme page d' une altesse fit le directeur-duc si t' es bon nous te ramènerons à le PROPN j' ai déjà été à le PROPN –de mieux en mieux tu seras comme chez toi | [
"garde l' œil sur lui humphrey c' est peut-être une tête de linotte ce petit prodige-là PROPN reconduisit l' enfant dans la cour lazare s' arrêta pour embrasser le cou d' un cheval ne dis adieu à le personne qu' à les chevaux d' ailleurs il n' y a pas d' adieu: on repassera par ici ",
"j' aimerais bien te garder à le coucher dans la grande salle mais ç a donnerait l' alerte à le ta vieille glisse -toi dehors en douce à l' aurore et prends ton meilleur habit; tu en as bien un nous avons pour toi le beau costume de ganymède dans les scènes où tu portes des chausses mais il est trop bon pour la ville et ne prends pas des sous ou seulement très peu elle pourrait te poursuivre ",
"–j' ai pensé à le ça fit le petit en hochant la tête il rentra chez lui en courant la maison était à le pas mais c' était à le peu près l' heure où l'on s' attendait à le ce qu' il endossât son bel habit pour ouvrir la porte il ne s' était arrêté qu' un instant pour tout dire à le klem; PROPN lui avait enjoint de ne rien faire de pareil mais on pouvait compter sur ",
"il se laisserait battre comme plâtre sans rien rapporter le salon de loubah était tout plein de monde il lui semblait qu' on n' en finirait jamais ce soir-là quand il ne resta que ou clients qui avaient payé pour coucher toute la nuit tisonna le feu de la cuisine séparant les bûches et les éloignant de le tas de cendres encore chaudes lazare pensa qu' elle ressemblait à une sorcière ou à une fée il y avait aussi des sibylles dans les livres d' herbert et que dans son genre elle était très belle ",
"à le théâtre elle aurait bien joué les vieilles reines en montant pas à le pas le long escalier il lui vint à l' esprit qu' elle ne l' avait jamais souffleté encore moins battu elle ne l' avait jamais morigéné sauf à le sujet de les erreurs qu' on commet avec son corps comme de se moucher trop bruyamment ou de se montrer dépeigné elle était bonne à le ce qu' il lui semblait avec les nièces et bonne envers les clients à le qui elle ne reprochait même pas de rendre s' ils avaient bu elle avait été très bonne pour herbert qu' il n' avait jamais vu lui donner d' argent ",
"et il se souvenait qu' elle avait une fois remis devant lui dans la poche d' un monsieur dodelinant sur une chaise la bourse qu' il avait laissée tomber qui n' était pas portée à le parler sentencieusement avait dit à le petit garçon étonné: il faut toujours être honnête dans les petites choses tu comprendras plus tard non ce n' était pas une mauvaise grand-mère mais il ne l' aimait pas assez pour lui dire qu' il s' en allait dans sa mansarde il tira soigneusement d' entre solives sa provision de bouts de chandelle et relut à le leur lueur tout le rôle de rosalinde pour être plus sûr de ne pas rester court ",
"et puis pensa -t-il si j' oublie j' inventerai quelque chose PROPN m' aidera il fit un paquet de les brochures d' herbert les livres étaient trop lourds pour les emporter et les plaça sur son oreiller appuyé sur ce dur paquet il sommeilla d' un œil ou plutôt à le lieu de sommeiller il rêva ce fut un long rêve il s' agissait de lui le petit lazare qui connaissait tout ce qu' il y avait à le connaître dans les rues d' amsterdam: les voleurs qui faut dire ne lui avaient jamais rien volé les ivrognes qui sont le plus souvent gentils quand ils ont bien bu; les pauvres et les riches se reconnaît à le leur costume ",
"les mendiants qui ont peur qu' on leur fasse concurrence les messieurs jeunes et vieux ceux qui vous paient des sous pour porter une lettre à une femme et donnent encore un pourboire en plus quand on leur apporte la réponse sans même attendre de lire ce qu' il y a dedans et des fois ce qu' il y a dedans les fait pleurer ceux qui vous serrent dans leurs bras on ne sait pas pourquoi dans un coin obscur comme s' ils allaient vous casser et PROPN la ̂chaient parfois de les pièces d' argent; ceux qui vous donnaient des sous pour garder leur cheval et quelquefois le cheval est méchant et rue mais la plupart de les chevaux l' aimaient et il y a plaisir à le sentir sur sa main leur salive quand on leur tend un trognon de pomme et ceux qui se méfient de vous ce sont les marchands et qui vous chassent avec un bâton quand on regarde trop longtemps les devantures et c' est surtout les pâtissiers et il s' agissait de l' enfant lazare qui avait joué avec klem et de celui envers qui était bonne mais tout de même qu' elle n' embrassait jamais seulement il ne l' avait jamais vue embrasser ",
"mais il lui semblait que ces petits lazares étaient non pas morts non pas oubliés dépassés plutôt comme de petits garçons avec lesquels il aurait couru dans la rue et il s' agissait d' herbert qui lui avait appris à le jouer à le être quelqu'un d' autre la chambre d' herbert avait contenu des gens à le n' en plus finir et des batailles et des cortèges et des fêtes de noces et des cris de joie ou de peine à le faire crouler la maison mais on criait à le mi-voix de sorte que personne n' entendait et toute cette foule ou il y avait des rois et des reines avait tenu à l' aise entre le coffre et le petit poêle et herbert était parti comme on part dans les rêves ou comme parfois les comédiens passent dans la coulisse sans qu' on sache pourquoi et c' est de la sorte demain que le petit lazare partirait avec les acteurs herbert avait eu beau être pâle et cassé il n' avait pas d' âge "
] | [
"est -ce que nous allons comme çà rester tout le jour ici demanda le petit jacques qui ne savait rien de le mauvais coup de la nuit oui dit durement martin-l’ anguille c’ est veille de dit mathieu jour de repos ",
"elle n’ a rien dit mais je voyais bien qu’ elle se doutait de quelque chose qu’ est -ce qu’ elle pouvait dire? à le point où nous en étions arrivés nous n’ avions plus rien à le perdre c’ était ou mendier dans la rue elle n’ a rien dit non mais un jour elle est entrée dans le garage pendant que je déchargeais la voiture en attendant l’ acheteur j’ avais tout de suite trouvé un bon acheteur tu comprends lui il gagnait gros sans courir de risques ",
"angèle chère amie ne trouvez -vous pas à la fin que notre vie manque de réelle aventure? –qu’ y faire reprit -elle doucement voulez -vous que tous nous partions pour un petit voyage tenez samedi n’ avez -vous rien à le faire mais vous n’ y songez pas angèle après-demain –pourquoi pas nous partirions de bon matin ensemble ",
"le sous-main en cuir épais était marqué à le chiffre de le docteur ainsi que le buvard devant l’ encrier il y avait un large coupe-papier en ivoire et un plus petit plus mince plus aigu pour ouvrir les lettres autorisez -vous à le poser devant vous bien entendu une simple question à le votre valet de chambre cette fois le juge se leva et cette fois encore ce fut le docteur qui l’ apaisa d’ un geste tout en pressant de l’ autre main un timbre électrique —vous voyez remarqua -t-il avec une pointe de nervosité que je joue le jeu jusqu’ à le bout ",
"—mais qu’ est -ce qui se passe bonté divine je ne pige rien à le votre conduite ma gosse elle me coule un sourire éperdument tendre tout à l’ heure pendant qu’ on filait sur milsabör j’ ai branché la radio —alors —on a découvert la mort de l’ hôtelière ",
"comme tout le monde maurin et parlo-soulet avaient repris leur place très graves ils étaient comiques et inquiétants avec leur tromblon de bravadeurs couché sur leurs genoux l’ arène était vide nettoyée le sang de le cheval avait disparu sous le sable ratissé avec soin le second taureau qui fut la ̂ché dans l’ arène sembla plus vif mieux en forme ",
"elle semble d’ ailleurs considérer son quotidien comme une porosité un vague étirement de la matière temps entre départs frédérique qui arrive en retard sur les lieux de le rendez -vous qu’ elle a fixé à le nadia qui s’ installe sur le siège lui faisant face qui commande un verre et discute –ce qui chez elle consiste à le découdre un discours plus qu’ elle ne le construit– puis sans préavis annonce qu’ elle s’ en va. à le ans munie d’ un simple sac à le dos elle était ainsi partie pour organisant sa vie autour d’ une succession d’ allers et de retours entre brooklyn où elle était installée et maisons-alfort dont elle était originaire qui ne conservaient rien de le mouvement apaisant en balancier qui accompagne généralement cette configuration de vie PROPN évalue la réussite d’ un trajet à le sacapacité à le limiter l’ effet lénifiant de les heures qui s’ égrènent à la question as -tu fait bon voyage elle répond immanquablement je me suis cogné le bar ce qui constitue pour elle une activité passable voire satisfaisante les nouvelles consignes de l’ oms et l",
"quand on proclama ce résultat placé à le second banc de la gauche à le pas des ministres dit tout haut:«ce ministère s’ en va bon voyage »ce mot fut à l’ instant répété par tous les députés voisins de le banc se trouvant seul dans une chambre avec un laquais était heureux de l’ approbation de ce laquais on peut juger combien il était sensible à le succès de ses mots les plus simples tels que celui-ci réputation jure pour moi se dit -il en passant la revue de ces yeux brillants fixés sur les siens .d’ abord tout le monde voyait bien qu’ il n’ était passionnément pour aucune opinion il n’ était peut-être que choses à lesquelles il n’ eût jamais consenti: le sang et la banqueroute jours après cette loi emportée par voix dont de ministres m.bardoux le ministre de les finances s’ approcha à la chambre de et lui dit d’ un air fort ému il avait peur d’ une épigramme et parlait à le mi-voix les places étaient accordées fort bien monsieur bardoux lui dit -il mais vous vous devez à le vous-même de ne pas contresigner ces grâces-là laissez cela à le votre successeur",
"menues monnaies montres grossières blagues à le tabac et babioles de toutes sortes venaient s’ engloutir sans cesse à le fond d’ immenses cavités intérieures que le prince avait fait ouvrir dans son luxueux paletot de fourrure soudain plusieurs agents attirés par la rixe foncèrent sur le groupe et saisirent les combattants qu’ ils emmenèrent à le poste en même temps que le prince dont le manège ne leur avait pas échappé une perquisition faite à le palais exhiba les innombrables larcins de le pauvre maniaque le lendemain un affreux scandale éclata dans les journaux et le noble cleptomane devint la fable de toute l’ italie aidé par chènevillot qui promit son concours pour l’ agencement factice de tous les accessoires soreau s’ adonna fiévreusement à la réalisation de les tableaux projetés ",
"eh bien mais si les faibles ne veulent plus de ces lois comment supposer pierre vigan qu’ ils renonceront à des lois qui sont leurs seules garanties contre la force et la violence je ne dis pas qu’ ils aient raison d’ anéantir ces lois monsieur mais enfin s’ ils n’ en veulent plus où veux -tu en venir m’ y voici monsieur je suis bien plus fort que ces jeunes messieurs "
] |
il y eut d’ abord des menées le téméraire qui rêvait de réunir à le ses etats la savoie et les cantons suisses afin de se tailler un royaume en europe s’ il eût réussi charles de PROPN devenait l’ égal de les grands politiques dont l’ histoire burina les noms sur le livre de l’ immortalité il fut vaincu ce furent ensuite les astucieuses machinations de le grand louis profond penseur dont la postérité méconnaît la valeur et que la vile calomnie stipendiée par les ennemis de la vérité a flétri injustement l’ admirable histoire de louis qu’ a récemment publiée m. puis le courant d’ idées mis en vogue en allemagne par les premiers hérésiarques et les taborites et calixtins pénétra à le delà de les alpes helvétiques et fit naître des sentiments en désaccord avec les principes catholiques et monarchiques base indiscutable de toute société bien organisée la dualité de les pouvoirs divisés entre l’ évêque et le prince amena souvent des conflits sérieux | [
"le conseil et les syndics parfois aussi prétendaient gouverner d’ eux-mêmes sans l’ appui de l’ un sans le contrôle de l’ autre le peuple prit parti suivant les temps et selon les hommes pour le prélat le duc ou la commune il admit l’ impériale suzerainete il voulut des évêques élus et se conduisit de façon à le s’ en faire imposer d’ autres nommés par le pape ou présentés par le pouvoir civil il se mutina doucettement d’ abord pour se divertir sans y méditer ",
"puis de la mutinerie il en vint à la révolte à le grand jour et de PROPN réprimé dans ses erreurs contenu dans ses volontés vaincu humilié à les complots qui se trament dans l’ ombre bassement lâchement et qui se dénouent sur un échafaud la maison de savoie lutta péniblement contre ces tendances pendant les premiers siècles de son existence elle n’ eut point le temps de s’ occuper des affaires intérieures elle prit part à les croisades à les guerres françaises à les conquêtes italiennes à les expéditions lointaines à le toutes les questions militaires politiques ou religieuses que l’ europe agita pendant la durée de le moyen âge elle avait de dangereux voisins et se fortifia contre eux ",
"à le cheval sur les alpes elle convoitait le piémont et jalousait la PROPN tous ses efforts convergeaient à un seul but agrandissement de le territoire augmentation de puissance heureusement elle eut ce que peu de maisons royales possédèrent: des conseillers sincères désintéressés habiles d’ une grande probité politique honnêtes ils surent eux en disant la vérité sans peur en travaillant sans relâche développer dans le sein de la nation les grandes vertus qui font les grands peuples ils surent inspirer à les savoyards cet amour pour leurs maîtres cette fidélité inébranlable cette confiance et ce dévouement qui se conservèrent intacts pendant un laps de siècles et qui certainement existent encore un peu affaiblis peut-être dans cette savoie que son annexion à la france a rendue française ",
"dès qu’ éclatèrent les premiers symptômes d’ une rébellion sourde mais continue systématique dans le diocèse de genève les ducs de savoie songèrent à le mettre un frein à le cette œuvre corruptrice ils résolurent alors de rendre plus accessible à les princes de leur maison le premier siège épiscopal de leurs etats c’ était sans nul doute rendre le joug bien léger que de le confier à les mains d’ un prêtre obligé de régner par la mansuétude et de convaincre par la persuasion la maison de savoie ne voulait point assurer sa domination usurper les pouvoirs communaux soumettre genève à la servitude la rendre leur vassale vicaires de le saint-empire ils voulaient simplement l’ empêcher de se soustraire à le saint-empire pour se donner à le premier roi venu ",
"les antagonistes de ces princes voulurent voir dans ces mesures de prudence une ambition personnelle attendant pour se démasquer le moment propice de nos jours encore les historiens protestants déblatèrent volontiers contre nos ducs les accusant d’ avoir prétendu réduire en esclavage cette ville de laquelle un proverbe assez connu dans nos montagnes dit: ne connaissez genève que pour l’ abhorrer et la fuir et pourtant l’ un de les apostats de le seizième siècle l’ un de les ardents sectateurs de la réforme jeune homme libertin brouillon spirituel caustique sans valeur sérieuse bouffon de calvin moine renégat dont fait un martyr françois de bonivard dit à ce propos dans ses chroniques l’ évêque jean-louis bien qu’ il fût de la maison de savoie si ne voulait -il toutefois que le duc ni ses autres frères missent le museau dans sa soupe notre lecteur a maintenant compris notre thèse elle se résume en ceci: les ducs de savoie ne voulaient point que genève se séparât violemment de l’ empire niât leurs droits sur elle commençât une révolution perpétuelle contre se",
"le saint-siège accéda volontiers à le ce désir tenant compte naturellement des vertus et des qualités de les princes présentés à sa nomination telle fut la cause de les agitations qui troublèrent genève à la mort de l’ évêque jean-louis de savoie homme juste pieux habile qui sut tromper à la fois louis et charles de bourgogne afin d’ empêcher l’ invasion de sa patrie et qui gouverna son peuple avec une sage sévérité di tome jean-louis de savoie mourut à le turin a peine les chanoines eurent -ils appris cette nouvelle qu’ ils se hâtèrent de se réunir en assemblée capitulaire dans l’ église de PROPN lieu désigné sous les romains par le titre d’ oppidum et où l’ évêque de genève possédait un château ",
"par acte passé le19juillet ils élurent pour évêque messire urbain de chevron protonotaire apostolique abbé de tamié sous les romains ce monastère fut fondé par saint-pierre archevêque de tarentaise de l’ abbaye de tamié conseiller de le duc de savoie ce prélat doué d’ éminentes qualités appartenait à une illustre maison qui donna un pape à l’ eglise de chevron ",
"–on l’ appelle communément gérald de bourgogne; cependant dans son le part. archevêques à la tarentaise un évêque à le aoste un grand nombre de capitaines de légistes et d’ hommes politiques à l’ etat cette famille alliée à les princes de savoie à les comtes de genève remontait jusqu’ à le temps de les rois de PROPN l’ élection de l’ un de ses représentants les plus distingués devait donc à la fois satisfaire la noblesse et le peuple malheureusement le chapitre avait outre-passé ses droits ",
"jusque vers les commencements de le treizième siècle le peuple participait à l’ élection de l’ évêque lequel jurait en retour de respecter ses priviléges mais le quatrième concile de latran fit cesser toute intervention populaire dans l’ élection de les évêques désormais exclusivement attribuée à les chapitres martin à le concile de constance réserva à le pape la nomination à les sièges vacants dépouillant ainsi les chanoines de le droit d’ élire leurs prélats ce qui donnait lieu trop souvent à des abus regrettables lefranc conseiller de genève allant à le nom de sa république recevoir le serment de fidélité des habitants de boëge trouva dans les archives de les seigneurs de montvuagnard le manuscrit de les actes de le concile de constance et déposa ce précieux document historique dans la bibliothèque de genève qui le posse ̀de encore aujourd’hui –marquis familles historique de savoie le duc PROPN ayant appris l’ élection de l’ abbé de tamié envoya aussitôt à le genève antoine martigue vicaire général de turin avec la mission de désavouer les chano"
] | [
"le patronat le plus arriéré de le monde s’ entêtait dans le malthusianisme la production atteignait tout juste le même niveau qu’ les prix ne cessaient pas d’ enfler tandis que les salaires avaient à le peine bougé indifférente à le ce marasme la bourgeoisie s’ acharnait contre le communisme la haute finance et le gouvernement payaient jean-paul pour qu’ il intensifiât sa propagande contre la cinquième colonne il avait une tribune à la radio il inondait paris d’ affiches et de tracts la gauche divisée échouait à le arrêter la guerre d’ indochine comme à le infléchir malgré les bouillonnements de l’ afrique noire la politique colonialistele temps se raccourcit à le mesure qu’ on vieillit: ans c’ était hier ",
"conforme à le rapport de mon oncle que vous avez lu? il haussa les épaules qu’ est -ce que ç a peut faire? est -ce que je conserve les visions pour moi? non n’ est -ce pas à le contraire je cherche à les montrer à le tout le monde et à le gagner honnêtement l’ argent qu’ on me paie que veut -on de plus ",
"nous étions tous debout sous la lumière blafarde de l’ ampoule de le plafond l’ air de fêter un mystérieux anniversaire —excusez-moi a dit gisèle je tombe de sommeil —demain dimanche nous pourrions tous aller à la tomate pour voir sylvette a dit grabley de nouveau j’ ai pensé à les anciens dimanches soir j’ ai dormi d’ un sommeil agité ",
"laurence attendait avec impatience le retour de le fidèle herbert elle comptait les jours les heures qui devaient encore s’ écouler jusqu’ à son retour partagée sans cesse entre la crainte et l’ espérance elle conjurait le ciel de mettre un terme à ses longues infortunes enfin un de les gens de le maréchal arriva et annonça en remettant ses dépêches que monseigneur resterait encore quelques jours en hollande attendu qu’ il était trop faible pour se mettre en route mais il rassura en même temps la duchesse sur l’ état de son maître qui ne courait plus aucun danger qui peut tranquilliser le cœur d’ une tendre épouse séparée par plus de lieues de le seul objet de toutes ses affections cependant elle lit avec avidité la lettre de le duc: avec quel ravissement elle acquiert la certitude de son inviolable fidélité ",
"pour vous et le facteur tendit la lettre dit le grillon en s’ en emparant c’ est une lettre de laurent quelque chose me disait en chemin qu’ elle arriverait aujourd’hui va m’ épargner une jolie trotte fit le facteur le grillon décacheta la lettre avec une fiévreuse impatience ",
"et de tels êtres quand la passion les tient doivent être quelque chose de terrible est homme à se défendre! dit en souriant de le reste l’ horreur que doit éprouver tout être loyal pour une telle fausseté sera une sauvegarde efficace mais pour en revenir à la pauvre petite miss dolmane je crains bien que son fidèle taruby n’ aboutisse à le rien sinon à se faire assassiner lui-même car je ne la crois plus en vie.alwyn alors confia à les vieillards la promesse faite à le son grand-père et son projet de voyage à la recherche d’ PROPN il ne leur cacha pas de le reste que lui aussi gardait peu d’ espoir de trouver la jeune fille vivante ",
"PROPN le chevalier reprit -il en voyant que d’ assas secouait la tête je m’ appelle et je passe pour un poète passable mme derohan dont vous connaissez la réputation d’ esprit me veut quelque bien et j’ ai tout lieu de croire que je ferai mon chemin comme un autre le chevalier s’ inclina poliment mais froidement cette présentation faite cher monsieur continua bernis et je doute qu’ elle vous ait intéressé je vais vous dire une chose qui vous intéressera davantage c’ est moi qui l’ autre nuit conduisais le carrosse se trouvaient mme d’ etioles et sa majesté le chevalier frissonna pour ce freluquet importun qui venait ainsi presque insulter à sa douleur il eut un regard de haine et ce fut d’ une voix que la rage d’ amour faisait trembler qu’ il répondit: –je vois que vous faites plusieurs métiers monsieur tantôt vous faites des vers et fit PROPN ",
"PROPN a compris que leur amitié n’ existerait plus cela lui fut confirmé l’ instant d’ après par un bref regard que PROPN et daniel ont eu entre eux l’ air de se dire: bon on s’ en va s’ est levée précipitamment elle a tenu à le payer les consommations elle a serré la main de daniel elle a fait un petit signe à le xénia elle a bredouillé: en souvenir d’ autrefois peut-être qu’ elle sentait confusément qu’ elle aussi était devenue égoïste elle est partie en courant comme si elle était en retard ",
"c’ est bien songez donc la fortune est à le nous et n’ y tenant plus il le serra dans ses bras il criait: plus d’ million songez plus d’ million il se remit à le danser puis soudain mais venez donc elle vous attend: venez l’ embrasser à le moins et le prenant à le plein corps il le poussa devant lui et le lança comme une balle dans la salle était restée debout inquiète écoutant qu’ elle aperçut son mari elle recula étranglée par une brusque émotion il restait devant elle pâle et torturé il avait l’ air d’ un juge et elle d’ une coupable ",
"le délire reparut la nuit fut horrible le lendemain la connaissance ne revint à le la\\n' malade que quelques minutes avant l’ instant elle reconnut sa fille elle reconnut estelle embrassa l’ enfant serra la main de PROPN compagne et fit le geste de placer marie-gabrielle dans ses bras elle n’ eut pas la force d’ achever ce mouvement et retomba sur son oreiller elle était morte "
] |
—je ne te dis pas mais nous ne sommes pas obligés de faire exactement de même en tout moi je ferai d’ autres amabilités à le gilberte que mme swann n’ aura pas pour toi.mais je ne fus pas convaincu et préférai ne pas inviter gilberte .ayant quitté mes parents j’ allai changer de vêtements et en vidant mes poches je trouvai tout à le coup l’ enveloppe que m’ avait remise le maître d’ hôtel de les swann avant de m’ introduire à le salon j’ étais seul maintenant je l’ ouvris à l’ intérieur était une carte sur laquelle on m’ indiquait la dame à qui je devais offrir le bras pour aller à le table.ce fut vers cette époque que PROPN bouleversa ma conception de le monde ouvrit pour moi des possibilités nouvelles de bonheur qui devaient du reste se changer plus tard en possibilités de souffrances en m’ assurant que contrairement à le ce que je croyais à le temps de mes promenades de le côté de méséglise les femmes ne demandaient jamais mieux que de faire l’ amour il compléta ce service en m’ en rendant un second que je ne devais apprécier que beaucoup plus tard ce fut lu | [
"il m’ avait bien dit qu’ il y avait beaucoup de jolies femmes qu’ on peut posséder mais je leur attribuais une figure vague que les maisons de passe devaient me permettre de remplacer par des visages particuliers de sorte que si j’ avais à le bloch pour sa bonne nouvelle que le bonheur la possession de la beauté ne sont pas choses inaccessibles et que nous avons fait œuvre utile en y renonçant à le jamais une obligation de même genre qu’ à le tel médecin ou tel philosophe optimiste qui nous fait espérer la longévité dans ce monde et de ne pas être entièrement séparé de lui quand on aura passé dans un autre les maisons de rendez -vous que je fréquentai quelques années plus tard en me fournissant des échantillons de le bonheur en me permettant d’ ajouter à la beauté de les femmes cet élément que nous ne pouvons inventer qui n’ est pas que le résumé de les beautés anciennes le présent vraiment divin le seul que nous ne puissions recevoir de nous-même devant lequel expirent toutes les créations logiques de notre intelligence et que nous ne pouvons demander qu’ a",
"elle m’ en vantait surtout une une dont avec un sourire plein de promesses comme si ç’ avait été une rareté et un régal elle disait: c’ est une juive PROPN ne vous dit rien c’ est sans doute à le cause de cela qu’ elle l’ appelait rachel et avec une exaltation niaise et factice qu’ elle espérait être communicative et qui finissait sur un râle presque de jouissance: pensez donc mon petit une juive il me semble que ç a doit être affolant cette rachel que j’ aperçus sans qu’ elle me vît était brune pas jolie mais avait l’ air intelligent et non sans passer un bout de langue sur ses lèvres souriait d’ un air plein d’ impertinence à les michés qu’ on lui présentait et que j’ entendais entamer la conversation avec elle son mince et étroit visage était entouré de cheveux noirs et frisés irréguliers comme s’ ils avaient été indiqués par des hachures dans un lavis à l’ encre de chine chaque fois je promettais à la patronne qui me la proposait avec une insistance particulière en vantant sa grande intelligence et son instruction que je ne manquerais pas un jour de ven",
"et ces mots m’ avaient empêché de voir en elle une personne parce qu’ ils me l’ avaient fait classer immédiatement dans une catégorie générale de femmes dont l’ habitude commune à le toutes était de venir là le soir voir s’ il n’ y avait pas un louis ou à le gagner elle variait seulement la forme de sa phrase en disant: si vous avez besoin de moi ou si vous avez besoin de quelqu’un la patronne qui ne connaissait pas l’ opéra d’ ignorait pourquoi j’ avais pris l’ habitude de dire: rachel quand de le seigneur mais ne pas la comprendre n’ a jamais fait trouver une plaisanterie moins drôle et c’ est chaque fois en riant de tout son cœur qu’ elle me disait —alors ce n’ est pas encore pour ce soir que je vous unis à le rachel quand de le seigneur comment dites -vous cela: rachel quand de le seigneur a c’ est très bien trouvé ",
"je vais vous fiancer vous verrez que vous ne le regretterez pas une fois je faillis me décider mais elle était sous presse une autre fois entre les mains de le coiffeur un vieux monsieur qui ne faisait rien d’ autre à les femmes que verser de l’ huile sur leurs cheveux déroulés et les peigner ensuite et je me lassai d’ attendre bien que quelques habituées fort humbles soi-disant ouvrières mais toujours sans travail fussent venues me faire de la tisane et tenir avec moi une longue conversation à le laquelle malgré le sérieux de les sujets traités la nudité partielle ou complète de mes interlocutrices donnait une savoureuse simplicité je cessai de le reste d’ aller dans cette maison parce que désireux de témoigner mes bons sentiments à la femme qui la tenait et avait besoin de meubles je lui en donnai quelques-uns notamment un grand canapé que j’ avais hérités de ma tante léonie ",
"je ne les voyais jamais car le manque de place avait empêché mes parents de les laisser entrer chez nous et ils étaient entassés dans un hangar mais dès que je les retrouvai dans la maison où ces femmes se servaient d’ eux toutes les vertus qu’ on respirait dans la chambre de ma tante à le combray m’ apparurent suppliciées par le contact cruel à lequel je les avais livrés sans défense j’ aurais fait violer une morte que je n’ aurais pas souffert davantage je ne retournai plus chez l’ entremetteuse car ils me semblaient vivre et me supplier comme ces objets en apparence inanimés d’ un conte persan dans lesquels sont enfermées des âmes qui subissent un martyre et implorent leur délivrance d’ ailleurs comme notre mémoire ne nous présente pas d’ habitude nos souvenirs dans leur suite chronologique mais comme un reflet où l’ ordre de les parties est renversé je me rappelai seulement beaucoup plus tard que c’ était sur ce même canapé que bien des années auparavant j’ avais connu pour la première fois les plaisirs de l’ amour avec une de mes petites cousines avec qui j",
"c’ est de même en vue de gilberte et pour ne pas la quitter que j’ avais décidé de ne pas entrer dans les ambassades ce n’ est jamais qu’ à le cause d’ un état d’ esprit qui n’ est pas destiné à le durer qu’ on prend des résolutions définitives j’ imaginais à le peine que cette substance étrange qui résidait en gilberte et rayonnait en ses parents en sa maison me rendant indifférent à le tout le reste cette substance pourrait être libérée émigrer dans un autre être vraiment la même substance et pourtant devant avoir sur moi de tout autres effets car la même maladie évolue; et un délicieux poison n’ est plus toléré de même quand avec les années a diminué la résistance de le cœur .mes parents cependant auraient souhaité que l’ intelligence que bergotte m’ avait reconnue se manifestât par quelque travail remarquable ",
"quand je ne connaissais pas les swann je croyais que j’ étais empêché de travailler par l’ état d’ agitation où me mettait l’ impossibilité de voir librement gilberte mais quand leur demeure me fut ouverte à le peine je m’ étais assis à le mon bureau de travail que je me levais et courais chez eux et une fois que je les avais quittés et que j’ étais rentré à la maison mon isolement n’ était qu’ apparent ma pensée ne pouvait plus remonter le courant de le flux de paroles par lequel je m’ étais laissé machinalement entraîner pendant des heures seul je continuais à le fabriquer les propos qui eussent été capables de plaire à les swann et pour donner plus d’ intérêt à le jeu je tenais la place de ces partenaires absents je me posais à le moi-même de les questions fictives choisies de telle façon que mes traits brillants ne leur servissent que d’ heureuse répartie silencieux cet exercice était pourtant une conversation et non une méditation ma solitude une vie de salon mentale ou ̀ c’ était non ma propre personne mais des interlocuteurs imaginaires qui gouvernaie",
"mais puisque ma résolution était formelle et qu’ avant heures dans les cadres vides de la journée de le lendemain où tout se plaçait si bien parce que je n’ y étais pas encore mes bonnes dispositions se réaliseraient aisément il valait mieux ne pas choisir un soir où j’ étais mal disposé pour un début à lequel les jours suivants ne devaient pas se montrer plus propices mais j’ étais raisonnable de la part de qui avait attendu des années il eût été puéril de ne pas supporter un retard de jours certain que le surlendemain j’ aurais déjà écrit quelques pages je ne disais plus un seul mot à mes parents de ma décision ",
"j’ aimais mieux patienter quelques heures et apporter à le ma grand’mère consolée et convaincue de l’ ouvrage en train malheureusement le lendemain n’ était pas cette journée extérieure et vaste que j’ avais attendue dans la fièvre quand il était fini ma paresse et ma lutte pénible contre certains obstacles internes avaient simplement duré heures de plus et à le bout de quelques jours mes plans n’ ayant pas été réalisés je n’ avais plus le même espoir qu’ ils le seraient immédiatement partant plus autant de courage pour subordonner tout à le cette réalisation je recommençais à le veiller n’ ayant plus pour m’ obliger à me coucher de bonne heure un soir la vision certaine de voir l’ œuvre commencée le lendemain matin "
] | [
"ainsi les pannes de en g n’ auront que mètres de longueur et nous pourrons les soulager par des liens de le côté de les pignons extrêmes de en l nous aurons des branches de noues à la pénétration de les combles établissons d’ abord les fermesgh fig. la hauteur entre planchers de l’ étage de le comble devra avoir mètres nous poserons donc les jambes a sur semelles reliées par un tirant qui passera sous le parquet ",
"mmecuttoli latzarus massis louis brun roubaud peignot lamazou-bedbeder qui est le frère de l’ ancien député le docteur thiercelin passionné de la commune bon orateur et notre adversaire de les meetings de et ses fils marcel le savant andré le décorateur et tant d’ autres qui ont goûté à la choucroute de cette académie populaire mon vieil ami albert qui débarquait à la brasserie à le peine descendu de le train de genève avait bien raison de dire que lipp devait beaucoup à la nouvelle revue française à le grasset à le rieder à le divan à la revue universelle à l’ ancienne revue critique à le théâtre de le vieux-colombier à le voilà et à le marianne à la conférence molé à le sénat à l’ association de les lauréats de la fondation blumenthal à le front populaire à les libraires à les bouquinistes et à les hôteliers intellectuels de ce quartier unique depuis ce temps et pour toutes ces raisons j’ ai pris l’ habitude d’ aller chez lipp je n’ en suis pas comme tant d’ autres je suis encore dans le dixième mais j’ y vais comme un anglais à son club sûr d’ y retro",
"la plupart de les dilettanti de déclamation faillirent se retirer avec humeur PROPN fit un effort inouï sur le dégoût qu’ il éprouvait à se mettre en évidence et sur la timidité naturelle à l’ homme consciencieux il articula les premiers mots avec une angoisse inexprimable ses genoux se dérobaient sous lui un nuage flottait autour de sa tête ",
"vous dites elle ne répondit rien amoureuse de qui elle hésita encore sourit légèrement soupira et dit enfin de votre amie très sérieux le page est -ce que vous ne pourriez pas désigner plus clairement votre amie de l’ hôtel de le coq l’ aînée de les elle est venue ici elle avait besoin d’ argent paraît-il ah ",
"donnez -moi à le moins son adresse je lui enverrai quelque chose de votre part —ce n' est pas la peine j' ai fini par lui donner sous et nane rit il fallait voir sa tête mais elle les a pris tout de même si vous saviez ce que ç a rend vil d' être mère ",
"je suis venu en flânant voir une propriété à le vendre celle de le général un militaire qui avait un bien bel avenir dans l’ armée bel homme bien conservé de la fortune et pas d’ héritier dit adolphe un pêcheur assez distingué de le reste ce sera vendu à le bon compte ce bien-là ",
"n' est -ce pas ainsi qu' il faut nommer celui qui a joué avec vous l' pavillon d' armenonville on vous a dit on m' a dit poursuivit roger dont la voix quoique contenue vibrait avec des éclats\\n de menace étouffée on m' a dit qu' après vous être associée à le ce misérable pour me voler\\n mon bonheur vous étiez encore de moitié avec lui pour essayer de me prendre ma vie on m' a dit cela et si j' étais de la race de ce faux gentilhomme vous auriez tout à\\n redouter de l' explosion de les sentiments que vous m' inspirez mais dieu merci! si je me\\n sens désarmé devant une femme quelque vile et quelque criminelle qu' elle soit je vais\\n pouvoir trouver de le moins à le portée de ma main une face et une poitrine d' homme sergine le considérait avec plus de curiosité que de frayeur elle poussa un soupir de soulagement de sorte fit -elle que vous avez découvert le pot à les roses eh bien je n' en\\n suis pas finissait par me peser comme de le foie gras sur l' estomac exemple vous attesterez que ce n' est pas moi qui ai vendu la mèche elle ajouta avec volubilité: pour ce qui",
"vous n’ êtes pas absolu dans vos doctrines vous êtes trop indépendant pour accepter un système en bloc éclectique n’ est -ce pas c’ est encore de le propre avec l’ éclectisme on arrive à le scepticisme scepticisme dangereux pour le malade et le médecin ",
"—et vous persistez à le nous servir —je persiste c’ est bien docteur je n’ insisterai pas davantage j’ ai confiance en votre loyaute soyez -nous fidèle et votre fortune est faite dès ce moment ",
"courage à le fond a débloque tout un paquet me tire sur la langue je vais lui retourner moi tous mes boyaux dans la bouche à le tâtons je me rapproche on rampe tout doucement tous les on se cramponne on se prosterne on s’ étreint on se dégueule alors l’ un dans l’ autre mon bon papa son mari ils essayent de nous séparer ils tirent chacun par un bout ils comprendront jamais les choses voguent les vilains ressentiments bouah ce mari c’ est un butor un buté!... tiens le mignon on va le dégueuler ensemble je lui repasse à sa toute belle tout un écheveau parfait de nouilles avec le jus de la tomate un cidre de jours elle me redonne de son gruyère je suce dans ses filaments ma mère empaquetée dans les cordes rampe à la suite de ses glaviots elle traîne le petit chien dans ses jupes on s’ est tortillés tous ensemble avec la femme de le costaud ils me tiraillent férocement pour m’ éloigner de son étreinte il me truffe le cul à le grands coups de grolles c’ était le genre gros boxeur mon père a voulu l’ amadouer à le peine qu’ il avait dit mots l’ autre lui branlait un tel"
] |
salue plus que les colonels oui parfaitement merde il est le fin faisan il est installé messieurs-dames! il berce sa poupée dodo! elle m' imitait elle a mal à le cœur | [
"c' est fatal avec un répugnant pareil! dis ma prunelle chante avec moi! elle voulait que virginie se relève qu' elle se remette debout un petit peu que c' était assez d' être allongée qu' elle joue à le piano c' est plus joli que le barbarie gagne moins d' argent par exemple dis combien que t' as fait depuis le fin voyage le répertoire dis moi j' ai pousse ",
"rends-moi les comptes bobs je t' ai déjà dit –c' est ma dot mignonne c' est ma dot! t' es pas heureuse! elle prend la main de virginie elle me plante son chapeau sur la tête avec la voilette et tout ",
"je l' aime ta poupée dis je l' aime je veux pas qu' elle soye malheureuse elle en pleurniche bois avec moi dégueulasse que tu comprennes un peu les choses tu comprends rien elle se désole pour virginie t' es un fameux salingue mille-pattes et sosthène et l' autre ils veulent faire une petite manoche bigoudi elle pleure elle veut pas ",
"elle se raccroche à le virginie elle me traite de maquereau sans cœur a suffit maintenant bigoudi fais attention t' es pas ici chez cascade elle sursaute elle me prend à le mot cascade! cascade laisse -le tranquille ",
"tu devrais y faire ses chaussures voilà un homme qui t' a sauvé il te vaut millions de fois écœurant c' était l' avis aussi de nelson et de mille-pattes qui approuvaient cette sortie c' était envoyé bien exact je l' avais mérité! je voyais leurs tronches à le tous les la ",
"c' est pas malheureux qu' ils faisaient comme dégoûtés tous les ensemble j' avais atteint les limites ils en dodelinaient d' où qu' ils prenaient tous ce culot? et le mille-pattes PROPN d' où il revenait ce funambule là comme ç a tout ricaneur ",
"j' en avais buté à le moins un moi je me disais un vrai ou un faux je voyais double triple ou centuple c' était à le savoir finalement si j' y attrapais celui-là le quiqui il se désopilait rien que de me regarder il restait au-dessus de le divan comme ç a bien goguenard il se rapprochait encore un peu pour que je le voye encore plus près que je me fasse peut-être une idée ah! c' était vraiment un viceloque et amusé à le possible de son petit manège de la tête que je devais faire ",
"regarde la suce PROPN va le reprendre il prévenait comme la bigoudi que j' allais faire encore l' idiot le phénomène déchaîné ils étaient venus exprès pour ça mais moi j' étais drôlement en quart je la ̂chais pas virginie mon amour tout mon trésor je la regardais bien je l' embrassais elle m' embrassait je la lâchais plus mon espoir ma résolution mimine que je lui faisais mimine je voulais plus être halluciné je savais comment ça me prenait j' avais l' expérience à le présent sur un tout petit peu d' alcool juste un petit verre suffisait et puis un coup de discussion quelqu'un qui me contredisait je m' emballais c' était fini toujours à le cause de ma tête c' était écrit sur ma réforme céphalorée troubles de mémoire hébéphrénie comitiale séquelles de choc et trauma voulait dire que pour des riens je foutais le camp je battais la campagne sur une petite contrariété fallait que je fasse gaffe énorme je me méfiais jamais assez j' avais payé cher l' expérience je pouvais être le jouet de les taquins tout de même je voulais que ç a se décide savoir",
"les autres ils disaient pas grand-chose ils attendaient pour s' amuser pour s' en payer une bonne tranche que je me mette à mes prouesses que je tourne fou furieux ils avaient le bonjour je bougerais pas je faisais le petit narquois comme eux juste une question comme ci comme sentait fort la vape ah! j' aimais pas ce genre ambigu finasseux chacal! ils devaient en savoir assez long ils suçaient sans se faire prier ils étaient goulus à les liqueurs elle autant qu' eux gin calva le colonel il possédait une drôle de cave y avait de quoi enterrer un pape à le moins marques de whisky de le brandy comme on en goûte peu et de le cherry et de le porto comme on peut pas imaginer des vraies quintessences tout un pan de mur en petits fûts les uns sur les autres y avait qu' à le servir qu' à ouvrir les petits robinets ils se gênaient pas c' est moi qu' attendais "
] | [
"dame j' y mettrais de l' eau ce soir en me couchant mais tu vois c' est très frisé c' est bien luce imite son exemple et pousse un petit cri de déception: c' est comme si je n' avais rien fait a à le bout et rien de le tout en haut ou presque rien elle a en effet de ces cheveux souples et doux comme de la soie qui fuient et glissent sous les doigts sous les rubans et ne font que ce qu' ils veulent ",
"mais une môme c’ est pas vraiment responsable une môme et puis je ne sais pas peut-être qu’ on a fait les choses un peu vite on a voulu frapper fort moi le premier on n’ a peut-être pas frappé comme il le fallait ou qui il fallait il faut voir faut en discuter ",
"un instant elle a supporté les cosaques qui se présentaient à le état de clientèle mais le jour où ces exotiques n\\' ont plus eu de métal à le verser sur les comptoirs de les magasins sur les tables de les cafés ou dans les temples de la débauche ils sont redevenus à les yeux de les patentés de farouches ennemis des êtres dénués de toute civilisation industriel parisien prend ainsi parti pour et contre dans les grands événements il était avec les libéraux contre la restauration il est déclaré contre l\\ émeute après la révolution de juillet ",
"puis la guerre que nous risquions d’ avoir cette masse d’ ennemis qui s’ avançaient de tous les côtés je m’ arrêtais quelquefois à le milieu de ces vallées qui s’ engrènent à le perte de vue toutes couvertes de sapins de chênes et de hêtres et je me disais: qui sait les prussiens les autrichiens et les russes passeront peut-être bientôt ici! mais ce qui me réjouissait c’ était de penser: moïse tes garçons et frômel sont en amérique loin de les coups de canon ils sont là-bas leur ballot sur l’ épaule ils vont de village en village et ne courent aucun danger et ta fille peut aussi dormir tranquille ",
"il remarqua une fois de plus qu’ elle l’ observait avec une insistance inhabituelle depuis qu’ il avait repoussé son empressante proposition de relation sexuelle lutter un peu avec ce jeune corps l’ avait empli de joie à le demeurant elle le regardait avec un air où se mêlaient la méfiance et la curiosité et l’on imaginait derrière ce beau front toutes les informations qui se mettaient en place qui s’ ordonnaient les projections les stratégies qui s’ élaboraient michel trouvait gloria trop jolie pour être honnête et marc pensait qu’ il n’ avait pas tout à le fait tort mais ç a ne déclenchait pas en lui pour autant le désir d’ en apprendre davantage sur elle de savoir qui elle était et d’ où elle venait avant de rencontrer PROPN eh bien figure -toi que je le fais pour toi lui annonça michel figure -toi que je l’ ai à l’ œil ",
"on viendra nous chercher ce sera plus vite fait que par la descente un moment le magister resta à le réfléchir puis me prenant la main: tu as de le coeur petit fais comme tu veux je crois que c’ est l’ impossible que tu essaies mais ce n’ est pas la première fois que l’ impossible réussit embrasse-nous ",
"pourquoi les hommes trompent -ils leur femme pourquoi les femmes trompent -eles leur mari il laissa la question en suspens quelques secondes un peu comme s’ il réfléchissait à le haute voix il y a des tas de raisons j’ imagine l’ usure de le désir la peur de vieilir le besoin d’ être rassuré sur ses capacités de séduction l’ impression qu’ une aventure ne va pas porter à le conséquence des explications sans doute très valables je ne peux pas te dire que j’ excuse mon père mais je ne lui jette pas la pierre non plus donc ce n’ est pas pour ça que tu ne lui parlais plus lorsqu’ il est mort ",
"qui est curieux et il faut que pierre nous explique le quiproquo je lui avais donné récemment la permission d’ aller passer une quinzaine de jours dans sa famille et il est rentré ce matin à le mon service il va nous dire pourquoi il s’ est amusé à le jouer à le millionnaire américain voyons pierre parlez et surtout ne mentez pas si vous tenez à le conserver vos gages pierre faisait la mine la plus curieuse de le monde ",
"il y arriva le troisième jour et demanda à le parler à le comte et ayant appris qu’ un voyageur demandait à le lui parler ordonna que ce voyageur fût amené devant lui .à peine l’ eut -il aperçu qu’ il reconnut le premier compagnon de maître mimer .comme avait une mémoire tout à le fait oublieuse de le mal il reçut admirablement bien hagen et lui demanda ce qui l’ amenait à sa cour.hagen répondit que s’ étant pris de querelle avec maître mimer pour affaires de son état il l’ avait quitté et que s’ étant résolu d’ aller offrir ses services comme armurier à le quelque noble seigneur il avait pensé avant tout à son ancien camarade de forge et venait en toute humilité mettre ses petits moyens à sa disposition comme savait que était après maître mimer le premier armurier qui existât il le retint à l’ instant même à son service et lui confia la surveillance de toutes ses forges et de toutes ses armureries .cette importante acquisition fut vue d’ un très bon œil par tout le monde excepté par peters car il connaissait le mauvais naturel de hagen et la haine qu’ il",
"les eaux de la cam glissent entre les façades grises de les collèges passent sous des ponts qui contrefont venise tracent une piste étroite pour l' envol stupéfiant de les cygnes ils font en toute chose preuve de peu d' assiduité ils se lèvent tard déjeunent dans un tea-shop exécutent une ou corvées puis se promènent dans le long labyrinthe de les cours dallées suivent le dessin net des pelouses interdites à les visiteurs poussent une porte de fer s' asseyent sur un banc qu' ils choisissent pour le vert de le gazon le bleu de le ciel le rouge vif de les parterres fleuris ils attendent la nuit prochaine en regardant les couleurs basculer en elles-mêmes la fenêtre suivante donne à le loin sur la mer dont on entend la rumeur les jours de tempête "
] |
mon attention fut détournée par la cloche de le dîner j’ en reconnaissais le son et malgré moi j’ en comptais les coups puis le silence se fit et la jeune sœur entra de nouveau dans la chambre elle m’ apportait un bol de bouillon tout fumant elle fit glisser le grand rideau sur sa tringle | [
"et elle eut presque le même geste que mélanie quand elle dit: —voici votre chambre et voici la mienne je fus tout de suite rassurée en voyant que son petit lit de fer était pareil à le mien je commençais à le penser que j’ avais devant moi sœur désirée-des-anges mais je n’ osais pas y croire et je le lui demandai elle fit oui de la tête et tout en approchant sa chaise de la mienne elle dit en mettant son visage dans la lumière —on dirait que vous ne me reconnaissez pas je la regardai sans répondre ",
"non je ne la reconnaissais pas j’ étais même sûre de ne l’ avoir jamais vue car je n’ imaginais pas qu’ on pût oublier ses traits lorsqu’ on les avait vus une seule fois elle fit une petite moue comique en disant je vois bien que vous ne vous souvenez plus de cette pauvre désirée joly si je m’ en souvenais c’ était une jeune fille qui faisait son noviciat elle avait un visage plus rose que les roses elle avait aussi une taille fine et elle était rieuse et aimante elle sautait si fort quand elle jouait à la ronde avec nous que sœur marie-aimée lui disait souvent: —voyons mademoiselle joly pas si haut on voit vos genoux ",
"et maintenant j’ avais beau regarder sœur désirée-des-anges il m’ était impossible de faire le plus petit rapprochement elle dit: —oui le vêtement de religieuse nous change beaucoup elle releva ses manches d’ un geste vif et avec la même petite moue de tout à l’ heure elle dit encore: —oubliez que je suis sœur désirée-des-anges et rappelez -vous que désirée joly vous aimait bien autrefois elle reprit avec vivacite moi je vous ai reconnue tout de suite vous avez toujours votre figure de petite fille ",
"quand je lui dis que j’ avais imaginé une sœur désiré-des-anges bien vieille et bien méchante elle répondit: —nous nous étions trompées toutes les on vous avait montrée à le moi comme une fille vaniteuse et arrogante mais quand je vous ai vue pleurer à le milieu de toute cette neige j’ ai pensé que vous aviez surtout de la peine et je suis allée vers vous après m’ avoir aidée à le me mettre à le lit elle sépara la chambre avec le rideau et je m’ endormis aussitôt mais c’ était un mauvais sommeil ",
"je me réveillais à le tout instant j’ avais toujours une grosse pierre sur la poitrine et quand je réussissais à la rejeter elle se partageait en plusieurs morceaux qui retombaient sur moi et m’ écrasaient les membres puis je rêvai que je me trouvais sur une route pleine de pierres coupantes j’ y marchais avec une extrême difficulte de chaque côté de la route il y avait des champs des vignes des maisons ",
"toutes les maisons étaient couvertes de neige tandis qu’ un beau soleil éclairait les arbres chargés de fruits je quittais la route pour entrer dans les champs et je m’ arrêtais à le tous les arbres pour goûter à le chaque fruit mais tous étaient amers et je les rejetais avec dégoût je cherchais à le entrer dans les maisons couvertes de neige mais aucune n’ avait de porte je revins sur la route et voilà que les pierres s’ amoncelèrent autour de moi en si grande quantité qu’ il me fut impossible d’ avancer alors j’ appelai à le mon secours ",
"j’ appelai de toutes mes forces sans que personne entendît et quand je sentis que j’ allais être ensevelie sous l’ énorme monceau je fis un tel effort pour me dégager que je me réveillai pendant un instant je crus que je rêvais encore le plafond de la chambre me parut à une hauteur extraordinaire la tringle qui soutenait le rideau blanc brillait par endroits et la branche de buis clouée à le mur allongeait son ombre jusque sur la vierge qui tendait les bras dans son coin ",
"puis un coq chanta il recommença plusieurs fois comme s’ il eût voulu effacer son premier chant qui s’ était arrêté court comme un cri d’ angoisse la veilleuse se mit à le grésiller elle pétilla longtemps avant de s’ éteindre et quand tout fut devenu noir dans la chambre j’ entendis la respiration mince et régulière de sœur désirée-des-anges bien avant le jour je me levai pour commencer mon métier de cuisinière ",
"mélanie me montra comment on soulevait les énormes marmites il fallait autant d’ adresse que de force il me fallut plus d’ une semaine avant de pouvoir seulement les bouger de place ce fut encore mélanie qui m’ apprit à le sonner la lourde cloche de le réveil elle me montra comment on cambrait les reins pour tirer la corde je saisis vite le balancement de le son régulier et chaque matin malgré le froid ou la pluie j’ avais un grand plaisir à le sonner le réveil "
] | [
"la maison était encore pleine de nicolas ses vêtements ses papiers ses livres trop de choses le conviaient ici ce soir il reviendrait la preuve s’ il était réellement mort elle eût été plus malheureuse or elle ne souffrait pas ",
"comme tu le dis quelle gloire pour moi d’ avoir fixé un cœur que l’on croyait impossible à le fixer les blanches sont toutes éperdues d’ admiration pour mon fiancé depuis que je leur entends célébrer ses louanges sur le ton le plus enthousiaste mon affection pour mon fiancé a atteint un incroyable degré de chaleur je sens qu’ il me fera manquer à le toutes mes résolutions et que l’ indépendance de mon cœur est irrémédiablement compromise oui moi françoise de montmorin j’ en viendrai à le suivre ton déplorable exemple et à le adorer mon mari tout comme une petite bourgeoise j’ ai profité de mon immobilité forcée pour me perfectionner dans l’ étude de le blason ",
"leur tenue demi-militaire me fit un devoir de m’ assurer à le qui j’ avais affaire avant de les laisser s’ avancer plus près et je les interpellai de la phrase sacrementelle qui envive –amigos répondirent en chœur mes interlocuteurs qui s’ avançaient toujours et qui me lancèrent en passant des bonjours qui me parurent équivoques je les laissai s’ avancer et traverser la rivière mais je résolus de ne pas les perdre de vue pour éviter toute espèce de malentendu avec des personnages que je soupçonnais fortement d’ appartenir à le quelque bande de le voisinage je les suivis donc à distance bien décidé à ne pas leur donner la chance de se cacher dans les broussailles et de me lancer une balle à la manière habituelle de les brigands à le qui nous faisions la guerre ",
"alors ramené à le sentiment d’ antipathie qu’ il avait pour tout objet d’ adulation et retirant sa main qu’ il avait laissé prendre il salua et tenta encore de s’ éloigner.mais m. de fougères ne lui en laissa pas le loisir il l’ accabla de questions sur sa famille sur ses voisins sur ses études et parut attendre ses réponses avec tant d’ intérêt que simon ne put jamais trouver un instant pour s’ échapper malgré ses préventions et sa méfiance il ne put s’ empêcher de remarquer dans ce bavardage une naïveté puérile qui ressemblait à de la bonhomie il acheva de se réconcilier avec lui lorsque le comte lui dit qu’ il était parti de la ville à le cheval aussitôt après la signature de le contrat afin d’ éviter les honneurs solennels qui l’ attendaient sur son passage le bon m. parquet m’ a dit ajouta -t-il que ces braves gens voulaient faire des folies pour nous ",
"il n’ osa pas craignant d’ être médiocre enfin il rencontra un emploi celui de précepteur de jeunes gens de bonne famille qu’ il fut chargé d’ accompagner dans leurs voyages PROPN était son rêve il voyagea utilement pour ses élèves car il sut leur donner de bonnes notions d’ histoire et d’ histoire naturelle sous une forme agréable il parcourut avec eux l’ europe et une partie de l’ asie il allait partir pour l’ amérique avec eux lorsqu’ une grave maladie de leur père les rappela près de lui ",
"je me suis renseigné tu as eu raison de m' avertir il critique mes articles étale des préjugés bourgeois et la plus sotte ironie et le maître s' adressant à le tous ajouta d' une voix grave —écoutez bien mes amis il y a parmi vous un intellectuel poseur un dilettante qui vous perdra si vous lui laissez la moindre influence c' est ce johanet ",
"a cette époque les chiens étaient employés à le faire mouvoir le pal de la broche à l’ aide d’ une large roue dans laquelle on les plaçait l’ instrument fort simple dont on se sert à le peu près partout aujourd’hui pour rôtir les viandes n’ existait pas encore jugez si notre caniche était bien nommé et s’ il méritait quelques égards les égards qu’ avait pour lui rol le tyrolien étaient ceux-ci quand tournebroche avait tourné la roue de la broche dur exercice ",
"en ce moment epaphrodite se précipita dans la chambre PROPN ne s’ était pas trompé ce bruit était bien celui de les cavaliers qui le poursuivaient et qui guidés par les renseignements de sporus étaient venus droit à la villa il n’ y avait donc pas un instant à le perdre si l’ empereur ne voulait pas tomber entre les mains de ses bourreaux alors néron parut prendre une résolution décisive il tira epaphrodite à le part et lui fit jurer par le styx de ne laisser sa tête à le pouvoir de personne et de brûler à le plus tôt son corps tout entier; ",
"à la suite de quoi il se rassit qu’ est -ce que tout cela voulait dire? et pour quelle raison mystérieuse l’ abominable canine s’ obstinait -elle à le ricaner? minutes minutes une colère subite chassa rouxval de son fauteuil et le déchaîna dans son cabinet qu’ il se mit à le parcourir de nouveau en bousculant des chaises et en faisant sauter les bibelots sur les meubles ",
"que c’ était le contraire donc que tout était prévu depuis le début que ç a arrivait j’ ai rajusté mon col allez me suis -je dit c’ est la vie tout bêtement la femme qui nous a ouvert du reste était bien sa sœur on ne pouvait pas se tromper "
] |
hurla le cocher en détournant les chevaux PROPN n’ entendit rien ne vit rien qu’ églantine et longtemps encore il resta PROPN alors qu’ elle avait disparu PROPN emporta ce jour-là dans sa chambrette autre chose que des larmes elle offrit à le dieu autre chose que les prières de le désespoir .le regard de marcel avait été un éclair dans sa nuit.quelque temps après marcel soucieux et triste travaillait à le son étau quand on vint lui dire que quelqu’un le demandait .il sortit –madame hippolyte s’ écria -t-il apercevant antoinette –excuse-moi mon bon marcel si je te dérange dit celle-ci mais ce dont j’ ai à t’ entretenir ne souffrait pas de retard | [
"–parlez madame hippolyte parlez –c’ est grave –églantine –il s’ agit en effet d’ églantine tu sais qu’ elle m’ écrit ne fût -ce qu’ un mot à le peu près tous les jours eh bien j’ ai perdu une de ses lettres qui sera tombée je ne sais comment de ma poche –alors –alors l’ autre ",
"mon mari a trouvé cette lettre –il sait où est églantine –oui –grand dieu –il est allé à l’ hôtel; mais chez le président de l’ œuvre de le repentir on ne reçoit pas comme cela les anciens condamnés il a été éconduit il est furieux et ne parle que de se venger c’ est PROPN qui m’ a raconté tout cela ",
"–se venger de qui de vous –s’ il ne s’ agissait que de moi! crois -tu que je tienne beaucoup à la vie ne devines -tu pas quel supplice j’ endure rivée à le cette bête qui le jour et la nuit rugit et menace qu’ il m’ extermine donc d’ un seul coup et que ce soit fini mais églantine –une séparation il faut pouvoir l’ obtenir –mariez -nous PROPN refusera son consentement et puis une séparation un mariage cela lui arrachera -t-il le poignard de les mains –alors dites-moi de tuer cet homme ce sera bientôt fait allez .–ce serait te perdre marcel et nous n’ aurions plus qu’ à le mourir en te pleurant églantine et moi non marcel non j’ ai trouvé mieux que cela à le faire ",
"PROPN a renoué avec son ancien chef de bande il se remet à le voler il le faut bien d’ ailleurs puisqu’ il ne veut pas travailler et qu’ il a déjà mangé tout ce qu’ il y avait chez nous eh bien je veux l’ épier le dénoncer l’ envoyer s’ il le faut à l’ échafaud mais me débarrasser de lui tout prix ne me dis pas marcel que je fais une mauvaise action qu’ une femme ne dénonce pas son mari –le père de votre enfant –lui son père comment peux -tu croire qu’ églantine doive le jour à un tel monstre –que me dites -vous est la fille de m. raoul d’ PROPN –elle le sait PROPN son exaltation tomba tout d’ un coup c’ est le regard suppliant les mains jointes qu’ elle continua: –marcel sois bon jusqu’ à le bout non et ne le lui dis pas je n’ ai que l’ amour que le respect de ma fille ne détruis point ces sentiments qui font tout mon bonheur ici-bas ou attends que je sois morte que je ne puisse plus rougir devant elle non plutôt jamais mais enfin je ne pouvais pas laisser peser sur elle l’ opprobre d’ une pareille origine est -ce sa faute à le elle l’ en aimeras -tu moins non n’ est",
"–je n’ ai si bien élevé églantine que pour la rendre digne de son vrai père et la lui donner belle bonne instruite tout enfin et puis je n’ ai pas pu non la force m’ a manqué pour dire à le églantine pour lui avouer pour je sens que je ne le pourrai pas –et m. d’ avrimont lui sait -il que ...–non –qu’ il ne le sache jamais alors il est riche –qu’ importe je le serai un jour plus que lui! et maintenant ne pensons qu’ à le défendre églantine ah! je m’ en voulais moi d’ avoir un peu tarabusté votre homme l’ autre jour je me disais qu’ est -ce que j’ ai fait là j’ ai battu le père de ma fiancée et il n’ est pas il n’ est pas ah! cela me met à l’ aise mais assez de paroles qu’ attendez -vous de moi –j’ ai épié hippolyte j’ ai appris bien des choses déjà mais une femme n’ a guère de force –dites PROPN fait partie d’ une nouvelle bande ",
"je te l’ ai dit –après –la bande se réunit le soir à la nuit noire dans une maison en construction boulevard monceau en face le parc; tu reconnaîtras facilement cette maison il n’ y a que les murs et les planchers pas de toit pas d’ escalier pas de fenêtres mais une barrière en planches par devant je ne sais par où les vauriens entrent si c’ est par les terrains qui sont derrière ou en franchissant la palissade mais ils entrent et tiennent leur conciliabule dans une cave .–bien –il faut que tu arrives avant eux que tu entendes ce qu’ ils disent et que tu me le rapportes ",
"–pourquoi n’ irais -je pas trouver immédiatement le commissaire –toi! non c’ est méprisable dit -on de dénoncer quelqu’un –allons donc quand il s’ agit de gredins et puis comme dit le proverbe: la fin excuse les moyens –non prends les dangers laisse-moi le reste tu risques ta vie sais -tu si ces gens-là te surprenaient ...–me croyez -vous incapable de me défendre marcel je frémis arme -toi à le moins –pas besoin allez les coquins sont lâches ",
"–pas toujours marcel pas toujours quand ils sont contre un –ne vous inquiétez pas de cela où vous reverrai-je? –chez toi...–bien.–adieu marcel.–adieu madame hippolyte a ce soirmarcel rentra à l’ atelier finit sa journée et à l’ heure de la sortie se rendit dans une crémerie ou ̀ il soupa de peu de chose la pensée de les dangers qu’ églantine pouvait courir lui barrait la rue à le pain il se rendit à le boulevard monceau il trouva facilement l’ endroit que toinon lui avait indiqué était une de ces constructions commencées puis laissées en train comme il s’ en trouve quelquefois déjà noircie par la pluie verdie de mousse encombrée de matériaux pierres et bois de toute sorte épaisses planches placées debout et réunies par des traverses en défendaient l’ entrée comme toinon l’ avait dit; on voyait à le fond une petite cour PROPN sauta facilement par-dessus ces planches ",
"une fois dans l’ intérieur de la masure il chercha partout et reconnut que les coquins pouvaient en effet entrer par une brèche pratiquée dans le mur de le fond.pas d’ échelle pour monter à le premier un escalier en pierre encombré de poussière et de gravois permettait de descendre à les caves .ces caves étaient humides infectes .pourtant tout à le fond marcel en trouva une plus propre que les autres des pierres disposées à le milieu formaient comme autant de sièges un soupirail y laissait pénétrer un peu d’ air et quelques rayons de jour dans un coin de les débris de bois se trouvaient amassés PROPN pensa que PROPN devait se tenir la réunion il remonta à le rez-de-chaussée gagna le premier étage en grimpant le long d’ une colonne chercha un endroit d’ où il pût voir sans être vu et attendit la soirée était fort avancée lorsque sur la brèche une ombre parut regarda de tous côtés siffla et descendit l’ escalier de la cave ombres suivirent la première les derniers ayant eu la précaution de placer une planche en travers de la brèche marcel pensa qu’ il ne vie"
] | [
"émilien jurait que si dumont ou moi voulions faire cette tentative pour lui apporter des nouvelles de sa sœur il nous suivrait –vous m’ avez forcé disait -il à le vous mettre dans la position qu’ on appelle être hors la loi c’est-à-dire bons pour la guillotine eh bien c’ est dit il faut nous sauver ensemble ou périr ensemble .quand vint le printemps l’ année s’ annonçait si belle que l’ espérance repoussait en nous comme les fleurs dans les buissons nous n’ avions plus guère de travail nous n’ avions qu’ à le regarder croître nos semences et les légumes plantés autour de notre bergerie ",
"sans se permettre la moindre réflexion glissa le billet et les flacons dans la poche intérieure de sa veste de toile et disparut dans le tuyau de la cheminée pour distraire l’ attention de les assaillants pendant que son messager sauterait de le toit dans les branches de le platane le docteur tira plusieurs coups de feu et à le bout d’ une dizaine de minutes il fut à le peu près certain que grâce à son agilité simiesque avait pu gagner la cime de les grands arbres ou il se trouvait en sûreté dès lors le docteur ne se donna plus la peine de répondre à les coups de feu de ceux qui l’ assiégeaient ces derniers voyant qu’ il ne se défendait plus crurent d’ abord à une ruse de guerre puis ils s’ enhardirent après quelques hésitations la porte fut enfoncée à le coups de hache et les policemen que dirigeaient et envahirent le rez-de-chaussée ",
"je me sentais passer de vie à le trépas il n’ y a qu’ un moment et voilà que je retrouve avec l’ espoir toute la vigueur et toute la confiance de mes ans mon bon maître répondit sancho ceci est un souvenir des noces de quitterie la belle et de gamache le riche tandis que sur le pré couvert de branchages les jeunes gens dansaient la zapaleta à le son de les castagnettes je faisais en mes bissacs et mon estomac à la fois provision de les chapons oisons poulardes fromages épices et beignets empilés autour de le bœuf entier qui rôtissait enfilé dans un ormeau le généreux cuisinier dont j’ ai oublié le nom m’ avait même fait la gracieuseté de m’ inviter à le emporter une énorme casserole pleine fraternisaient poules grasses et oies doucement rebondies et je goûtais avec délices à la joie de mordre en ces chairs juteuses lorsqu’ un brave homme en costume de docteur la face pleine et la poitrine large tirant d’ un flacon clissé ou gorgées d’ une liqueur inconnue me dit: sur quoi don renvoya la chaise et les porteurs les jeunes gens dansaient la zapaleta ",
"je ne vois plus que cette manie de claustration et aussi ce renversement des habitudes normales qui le fait dormir le jour et veiller la nuit quel est son état physique est -il faible ou fort vigoureux ou anémié? il y a quelque chose qui m’ épouvante c’ est sa pâleur et puis faut -il que je vous avoue tout ici jean baissa la voix je crois oui je crois bien qu’ il et sans prononcer le mot il leva le pouce au-dessus de ses lèvres ",
"pour conserver sa jeunesse et rester belle longtemps la femme a besoin d’ aimer et de se savoir aimée lucile avait ans c’est-à-dire ans de plus qu’ à l’ époque de le mariage de sa cousine avec georges la dédaigneuse demoiselle reconnaissait enfin le tort qu’ elle s’ était fait avec ses folles prétentions et commençait à le perdre l’ espoir de se marier depuis plusieurs années les prétendants avaient disparu mais mademoiselle blanchard n’ avait pas manqué de partis très convenables ",
"–très bien ange file avec elle vers le port et dis à la femme d’ appareiller ce petit-là c’ est votre cousin eugénie c’ est un erdu aussi lui eugénie jeta un regard si étonné et si dédaigneux vers le petit nu-pieds que celui-ci qui la regardait amicalement s’ éloigna d’ elle en disant: –allez avec elle mon parrain je porterai la caisse –ange tu dis de les bêtises tu n’ a pas encore les épaules d’ un homme ",
"une carte d’ identité déchirée tu peux pas savoir l’ effet psychologique sur son propriétaire les tordus regardent voleter ces papillons avec des yeux ravagés par la débine que fait l’ un dit l’ autre —pourquoi me suiviez -vous mais on vous l’ a dit poupour savoir essayez de pipiger c’ est donc que vous avez la conscience radieuse comme une canalisation de chiottes mais nonon on toque à la vitre c’ est bérurier qui s’ impatiente ",
"chez cœur d’ acier roland ne fut peut-être pas soigné selon toutes les règles comme à le couvent de bon-secours mais chacun fit de son mieux y compris le vétérinaire ami de la maison et la riche nature de le blessé triompha c’ étaient de bonnes gens car ils interrogèrent roland qui ne voulut point leur répondre et nonobstant cela ils le gardèrent roland restait frappé de cette idée fixe qui l’ avait tenu pendant toute sa maladie et qui survécut même à sa complète guérison l’ honneur d’ être appelé en justice et de se voir publiquement le héros d’ un drame de cour d’ assises les événements de le boulevard montparnasse lui apparurent longtemps comme un mauvais rêve et par le fait il n’ en eut jamais la représentation nette dans son souvenir à le contraire les choses qui s’ étaient passées dans le parloir de bon-secours lui revenaient souvent comme les reflets d’ une vision lointaine mais lucide ",
"votre beethoven pardon je n’ aurais pas du prononcer ce mot-là il paraît prétentieux et cependant je n’ ai voulu dire qu’ une chose très-simple la musique de beethoven a pour moi un sens que n’ a aucune autre musique c’ est un langage qui traduit souvent ma pensée lorsque je ne sais pas la rendre autrement une voix qui répond à le certains besoins de mon être qui ne trouvent leur épanchement nulle part ailleurs vous avez raison alors de dire votre beethoven ",
"sur un mur situé à le couchant étaient tracées des figures dont l\\ une représentait la forme de la lune avec des yeux et une bouche tracés sur cette figure on avait peint une sorte de masque le mur de gauche présentait divers dessins de profil dont un figurait une sorte d\\' idole japonaise plus loin une tête de mort était creusée dans le plâtre sur la face opposée pierres de taille avaient été sculptées par quelqu\\'un de les hôtes de le jardin et représentaient de petits mascarons assez bien rendus "
] |
jouis vierge innocente commande à tes belles années tu touches à l’ adversité prolongée déjà un événement réveille ta tristesse la comtesse maria compagne assidue de tes études ton amie celle que tu nommes ta sœur languit tombe et meurt à le tes yeux livre ii le sombre hiver fuit dans les lointains il rappelle les fiers autans ils le suivent courroucés | [
"la végétation endormie sur le sein maternel de la terre se réveille et se réjouit dans les vallons coule et se glisse à le travers les tiges orne les branches et va couronner l’ arbre qui paraissait à le trépas ainsi sur l’ espace étendue frappée de reflets dorés elle semble le vêtement grâcieux de la nature et le majestueux diadême de la terre PROPN sort d’ un vague profond; étonnée d’ un aspect qui a saisi ses sens elle marche lentement parle de même l’ homme de la providence l’ observe il murmure à ses côtés un sourd conseil ",
"c’ est de voir cette nature si belle précédemment attristée sur le visage de la vierge la joie de son âge rebrille m. alors ordonne l’ abbesse consent m. désire et l’ élève de l’ abbaye d’ une voix qui captive avec un sourire charmant et attendu remercie celle qui lui accorde et les amis qui se disposent à l’ accompagner le jour de le départ elle regrette sa protectrice se rend et prie sur la tombe de son amie à les champs sous la voûte azurée sans limites elle relève ses regards pense à l’ aspect de les frimats expirans elle est affable à la jeune feuillée et dans le tableau qui se balance elle trouve un contraste éloquent et le symbole de la mort celui de l’ espoir et de la vie dans l’ asile de l’ amitié l’ élève de l’ abbaye goûte un plaisir pur; sa langueur se dissipe ses talens bercent son séjour et celui de ses amis ",
"avec eux elle se mêle à les fêtes champêtres elle y participe avec le printemps fraîche comme lui elle les embellit de son sourire insensiblement vient s’ y mêler une société plus élevée et moins franche les visites se succèdent adieu la simplicité de le village elle disparaît devant le souffle de les parures ",
"pour rentrer dans son âme à le retour de l’ aurore va contempler les sites charmans qui avoisinent son habitation elle les dessine que les traits de son crayon lui paraissent faibles parés avec le modèle il faut en convenir il est bien supérieur les ouvrages les tableaux de l’ homme sont quelquefois une heureuse épreuve mais auprès de le spectacle immense de le ciel des paysages rians et variés ils apparaissent tels que le crépuscule de le soir après un jour brillant le ciel menaçait de s’ obscurcir ",
"le matin les rayons de le soleil étaient pâles et un nuage sombre à le sommet de les airs assoupis semblait un voile de deuil étendu sur la terre néanmoins la fille de mme derval est vers sa promenade habituelle son âme flotte dans une rêverie inquiète elle veut toucher à l’ avenir il lui apparaît comme le point orageux s’ avançant vers les paisibles hameaux dans un frémissement inconnu cette journée sinistre passe sur son âme comme la tempête dans les nuées un ouragan furieux s’ élève elle est surprise par une pluie abondante ",
"sortant de la réflexion elle cherche un abri retirée sous un arbre refuge tutélaire des oiseaux elle voit toute la nature bouleversée l’ entend mugir presque consolée d’ être garantie de le torrent de les eaux avec quelle magie les contrastes font naître à la fois le plaisir avec la douleur la tourmente emporte son léger chapeau ses longs cheveux épars flottent sur ses formes glacées entre les branches qui la couvrent les éclairs l’ entourent la nue se déchire une trace de feu s’ abat sur un jeune arbre dont le feuillage rampe bientôt sur la terre où il fleurissait quelques heures avant ",
"il avait une attitude tranquille se dit la vierge et à la sinistre lueur de la foudre elle tressaille elle semble une ombre délicate debout contre celui que le tonnerre a ébranlé il a poussé un gémissement images funèbres oppressement funeste pressentiment fatal! vous environnez son âme arrive mourante sur ses lèvres tremblantes ",
"cependant la pluie cesse l’ orage fuit les traces de ses désordres comme échappée d’ un danger PROPN traverse avec une triste rapidite l’ argile détrempée cette beauté timide incertaine est battue comme le jeune lis roi des vallées blanche comme sa corolle troublée dans sa pensée comme son calice quand de larges et pesantes gouttes de pluie ont pénétré ses couleurs m. la cherche ",
"il la gronde elle sourit il est désarmé ses traits aimables reprennent bien vite leur sérénité un de ses neveux est arrivé d’ italie il est près de son oncle: avec une modeste surprise des regards satisfaits il rencontre la vierge confiée à le celui qu’ il vient rejoindre il parle et remet une lettre de la mère affectueuse ardente et brûlante pour la félicité d’ PROPN qui pleine de gratitude adore son influence admirable car faire le bien et ne pas être à la portée de celui qui le reçoit est sur la terre la ressemblance de la divinité "
] | [
"l’ enquête à le laquelle je me livre me semble n’ être qu’ une aimable plaisanterie sans importance dont les fils emmêlés se dénoueront d’ eux-mêmes en même temps un mal de cœur sournois me chatouille les entrailles je m’ accoude à le zinc tout cela avec des mouvements supra-terrestres j’ entends des voix qui disent mais il se trouve mal les voix s’ irradient ",
"le chalutier a acquis la trépidation qui continuera à l’ animer pendant mois en bas des hommes comme p’ tit louis enfournent le charbon dans la gueule de les feux ou heures par jour ou bien surveillent en somnolant la pression d’ huile jours c’ est l’ avis général il a fallu jours environ pour créer une atmosphère d’ inquiétude et dès ce moment les hommes se sont demandé si fallut n’ était pas fou pourquoi la jalousie mais adèle a déclaré qu’ elle n’ a vu le clinche que vers le quatrième jour jusque-là il est trop préoccupé de ses nouveaux appareils il capte des messages pour sa satisfaction personnelle il fait des essais de transmission et le casque sur la tête il écrit des pages et des pages comme si la poste allait les porter aussitôt à sa fiancée ",
"le regard et le front admirables un de ces fronts transparents à le travers de lesquels on devine la flamme droite de l' esprit un regard calme ménager de la tendresse de l' âme et devant lequel le monde est comme une chose déjà passée elles firent ainsi une centaine de pas madame morand entra par la barrière dans la partie de l' enclos qui enveloppait la façade latérale de le logis et de là dans la cuisine où la servante une fille de l' isère haute sur jambes et accorte s' effaça devant la parisienne en s' inclinant sur la hanche pour mieux voir la toilette madame morand allait devant ouvrant et fermant des portes qui avaient de grosses ferrures —entrez ici mademoiselle evelyne dit -elle enfin; votre café à le lait doit être servi oui parfaitement mangez d' abord et puis nous causerons le soleil vous rend visite tenez tout le jardin est clair ",
"ils s’ exaltaient à l’ idée d’ entendre sous leurs pas craquer les feuilles sèches se promettaient de chercher des violettes d’ en rapporter un gros bouquet bras dessus bras dessous à le hasard jusqu’ à le soir à l’ heure de le dernier train ils courraient dans les chemins perdus sentant à le travers leurs chaussures la fraîcheur molle de l’ herbe tandis que autour d’ eux dans les taillis remués de les chevreuils bondiraient et que mêlé à les cloches de les lointains angélus le son de le cor retentirait mélancolique ou bien encore en bateau ils descendraient doucement une petite rivière pleine à le fond d’ un fouillis remuant de grandes herbes noyées couverte à la surface d’ une floraison de nénuphars blancs et jaunes il se rêvait à l’ avant les rames à les mains tournant de temps en temps la tête pour voir les obstacles et les éviter elle sous son ombrelle assise en face de lui à l’ arrière trempait sa main dans les rides fuyantes de l’ eau mouillait la dentelle de ses manches en essayant d’ attraper une ablette à le passage ",
"le temps passait pour lui aussi une musique sinistre PROPN se demanda quelle musique schooner aurait souhaitée non pas entendre nous faire entendre avant le feu ",
"d’ autres voitures en stationnement qui paraissaient inoccupées quelques minutes plus tôt s’ étaient mises en mouvement fonçant toutes dans la même direction et autres coups de sifflet déchirèrent l’ air plus proches cette fois car l’ auto de maigret avait déjà parcouru mètres on entendait des voix d’ hommes et de femmes quelqu’un courait sur un trottoir et une autre silhouette dégringolait les escaliers de pierre il s’ était enfin passé quelque chose ",
"ah! que les autres partissent maintenant fébrile et agitée elle se jeta à le genoux sur sa descente de lit et le demanda pieusement à la vierge faisant vœu de lui brûler cierges à un franc si son intervention lui procurait la grâce d’ empêcher le comte de s’ impatienter catholique orthodoxe à la façon de les colons espagnols elle ne doutait pas un moment que ces cierges à un franc ne tentassent la mère de dieu de l’ obliger en cette belle affaire de fait elle en aurait pu faire l’ économie mais par modestie sans doute elle ne supposait pas que les dispositions de son premier mari pussent lui être à ce point favorables qu’ elle n’ eût eu besoin de l’ intercession de personne de ce monde-ci ou de l’ autre pour que son souhait fût réalisé en effet à la réception de la lettre d’ inès le comte avait ressenti une impression tout à le fait singulière qui sur le premier moment l’ avait interdit ",
"seulement il faudra que madeleine reste avec moi; sans quoi cela ne servirait à le rien il la regarda effrayé de son calme et en même temps saisi de sa présence d’ esprit —pensez -vous que le père y consente? demanda -t-il presque malgré lui il faudra bien autrement je n’ accepterais pas —vous n’ accepteriez pas —évidemment ",
"il relevait de temps à le autre un front où l’ admiration le disputait à l’ épouvante et soupirait d’ extase ou d’ envie un cri d’ enthousiasme succéda à le chant d’ inès elle versa elle-même à le boire à la ronde et choqua d’ un verre délibéré le verre de boutraix il le retira vers lui d’ une main mal assurée me regarda boire et but je remplis de nouveau les verres et je saluai inès ",
"jésus saisi d’ une mortelle angoisse à la pensée de ce qui l’ attend dit à ses disciples préférés mon âme est triste à en mourir restez avec moi et veillez il prie eux s’ endorment il essaye par fois de les réveiller en vain arrive judas à la tête de l’ escadron de la mort envoyé par le grand prêtre lanternes poignards gourdins "
] |
elle avait le cœur bas placé je l’ avoue mademoiselle il n’ y aurait pas assez de rouge pour cacher votre honte votre humiliation malgré l’ ironie et l’ exagération de quelques-unes de vos paroles dit mademoiselle de renac je suis ravie de voir monsieur que vous sentiez d’ après la position de gabrielle qu’ il lui est impossible de penser à le moi je le comprends parfaitement mademoiselle il y a plus c’ est que mademoiselle gabrielle eu ̂t-elle consenti à un pareil sacrifice je ne pourrais l’ accepter le monde monsieur a ses exigences qui souvent font taire la voix de le cœur permettez mademoiselle le cœur n’ a rien à le voir dans tout ceci mademoiselle gabrielle eut pendant quelque temps la fantaisie de faire des visites à la ferme de jean le chouan le hasard a fait que nous nous sommes quelquefois rencontrés voilà tout ce serait en vérité attacher trop d’ importance à le ces enfantillages que de se les rappeler seulement une heure et j’ ai trop bonne opinion de mademoiselle pour la soupçonner d’ une pareille faiblesse ainsi donc monsieur georges je puis espérer que vous | [
"demanda gabrielle involontairement blessée de cette apparente résignation moi vous haïr mademoiselle maintenant je reconnais et j’ avoue qu’ il existe entre nous un abîme qui chaque jour se creuse davantage vous êtes de la noblesse moi je suis de le peuple et il y a entre la noblesse et le peuple un duel à le mort le sang a déjà coulé vous avez pu le voir car vous étiez bien placée pour cela et certes ce n’ est pas de ma faute si je n’ ai point été tué par un de les vôtres qui sait par celui-la même que vous aimerez que vous épouserez un jour et par qui vous serez heureuse c’ est possible monsieur dit gabrielle en s’ efforçant de retenir ses larmes ",
"je le souhaite mademoiselle dit georges ce qui me fait peine en ceci dit mademoiselle de renac c’ est de voir parmi nos ennemis un jeune homme que la famille de gabrielle avait reçu avec confiance et bonté oui et qu’ elle a ensuite chassé honteusement pour avoir eu l’ insolence de l’ aimer mais soyez sans crainte ami inutile je ne puis être un ennemi bien dangereux ennemi ",
"s’ écria mademoiselle de renac et pourquoi donc ce mot funeste on n’ est pas ennemi de gens dont la position seule vous sépare allons enfant que vous êtes comprenez un peu que vous avez jusqu’ ici mené une vie un peu sauvage l’ éducation que vous a donnée l’ excellent abbé huguet ne vous éclairait pas beaucoup sur les relations de le monde son austérité bien reconnue son amour de la solitude son éloignement des choses vulgaires je parie que vous avez lu des mauvais livres PROPN frémit d’ impatience et se refusa à le répondre ",
"il sentait qu’ il y avait du vrai dans ce reproche à le point de vue de le moins de la dévote il avait lu en effet bien des livres de philosophie transcendante dérobés la plupart à la bibliothèque de le recteur les platoniciens l’ avaient initié à les mystères de le pur amour les poètes italiens de la renaissance lui avaient rempli la tête de canzones et de sonnets langoureux les théosophes modernes l’ avaient séduit par l’ image de les amours mystiques ",
"mais un livre dont l’ impression profonde dominait et absorbait tout cela c’ était la nouvelle héloïse les souvenirs brûlants de cette lecture ranimaient en ce moment son amour pour gabrielle comme un courant d’ air violent fait tout à le coup jaillir de grandes flammes d’ un brasier qui allait s’ éteindre sa situation présente lui remettait en mémoire l’ entrevue de saint-preux et de julie gravement malade avec cette différence que la scène se trouvait renversée gabrielle sans être aussi savante s’ intéressait beaucoup de son côté a ce pauvre jeune homme blessé à le cause d’ elle et dont le visage pâli se détachait tristement parmi les ombres de l’ alcôve ",
"elle maudissait intérieurement la sévérité de son amie et oubliait peu à le peu les conseils prudents de son père je n’ oserai jamais lui redemander ma bague dit elle d’ une voix étouffée à l’ oreille de mademoiselle de renac celle-ci voulut profiter de l’ amour-propre blessé de le jeune homme et lui dit sévèrement dans les circonstances où vous êtes placé monsieur georges vous comprendrez aisément que mademoiselle de fayolle vous redemande l’ anneau de sa mère qu’ elle vous a laissé garder après une scène d’ enfantillage c’ est son père qui l’ oblige à le cette réclamation mademoiselle de fayolle fit un signe de tête affirmatif sans oser essuyer une larme qui coulait le long de ses joues gabrielle ",
"s’ écria perdant tout à le coup le sentiment de fierté blessée ou ̀ il s’ était réfugié jusque là gabrielle cet anneau par pitié laissez -le moi il ne m’ appartient pas georges répondit gabriel le c’ est l’ anneau de ses parents dit marianne de renac si la petite gabrielle a eu l’ imprudence de vous donner cette bague qui lui était confiée mademoiselle de fayolle la sollicite de votre loyauté PROPN tira l’ anneau de son doigt et dit gravement à le mademoiselle de renac je ne sais si le mot de loyauté n’ est pas trop noble pour un pauvre garçon de mon espèce il me suffit de savoir que mademoiselle redemande cet anneau le lui remettre en cette circonstance n’ est que de la probité ",
"gabrielle tourna vers lui avec reproche son visage mouillé de larmes renonçant à son rôle de grande et noble demoiselle elle pleurait cette fois comme un enfant vous souvenez -vous mademoiselle dit georges tenant toujours l’ anneau dans ses doigts des circonstances dans lesquelles vous m’ aviez donné ce bijou c’ était à la ferme de jean le chouan yvonne ouvrit sa grande armoire de chêne pleine de linge je la vois encore elle déplia lentement et avec le plus grand soin ses vêtements de noce et ceux de son mari vous le rappelez -vous gabrielle ",
"c’ était un grand habit de beau drap rouge à le boutons de métal une culotte courte avec des boucles d’ argent son costume de mariée c’ était une coiffe de bazin un corsage et une jupe de colonnade à le larges raies c’ était affreux nous trouvions cela charmant si bien que nous eûmes l’ idée de nous en revêtir nous nous trouvions assez grands déjà pour avoir l’ air de petits mariés gabrielle sourit à le travers ses larmes ce fut pour compléter notre déguisement que vous me fîtes passer à le doigt cet anneau que plus tard je ne voulus plus vous rendre c’ était bien un enfantillage comme le disait mademoiselle de renac voilà pourquoi je rends l’ anneau le voilà "
] | [
"a paris ne se passera pas ainsi nous aurons de bons avocats de bons juges ils nous obtiendront une bonne séparation et vous nous laisserez tranquilles —vous croyez ma belle tante —certainement est -ce qu' il est possible d' abandonner une malheureuse jeune femme à les mains d' un allons donc il faudrait qu' il n' y eût pas de justice sur la terre s' est vu —reprit doucement m. de lancry —tout n' est pas roses dans ce monde j' ai justement là dans ma poche ma belle tante de quoi vous contredire par sa fugue de ce matin mon adorée m' a servi comme à le souhait je l' avais prévu en passant à le paris pour aller à le maran j' avais eu une entrevue avec m. le préfet de police ",
"plusieurs semaines passèrent à le cours de lesquelles il ne donna pas signe de vie son travail le retenait -il loin de la cité universitaire à le pavillon de les provinces françaises je demandais si un certain pacheco occupait une chambre on n’ y connaissait aucun étudiant de ce nom-là ni aucun homme d’ une cinquantaine d’ années les cheveux courts vêtu d’ un complet de toile beige et de chaussures de daim le soir à la cafétéria je questionnais les membres de notre petit groupe: —pas de nouvelles de —non ",
"mais j’ ai beau faire il n’ a pas ma confiance puissions -nous ma chère élise ne jamais regretter notre triomphe puissions -nous ne jamais dire avec le des dieux ennemis ont exaucé nos vœux deuxième partie chapitre aumoment d’ aborder la seconde partie de cette histoire véridique nous avons besoin d’ adresser à le nos lecteurs et surtout à le nos lectrices une prière nous les supplions de ne point se révolter si la vérité telle qu’ ils la coudoient chaque jour dans le monde leur apparaît dans ces pages sous des couleurs un peu vives bien qu’ adoucies il faut aimer la vérité la voiler mais ne pas l’ énerver l’ idéal n’ est lui-même que la vérité revêtue des formes de l’ art ",
"supprimer la thune de les allocs c’ est dégueulasse avec sa paye elle pouvait aller à la montagne ou à la mer mais mohand il risquait carrément de plus avoir à le bouffer déjà l’ année dernière il allait à le auchan porte de bagnolet tous les soirs pour taper des paquets de chips ou du jambon en plastique parce que chez lui y avait pas assez il les mangeait sur place vite fait et il passait devant les caissières les mains vides —ouais vous êtes vraiment une belle salope ",
"–voilà une gamine qui est née pour les autres déclara -t-il avec le coup d’ œil clair dont il portait ses diagnostics .chanteau hurla pendant jours le pied droit s’ était pris à le moment où l’ accès semblait terminé; et les douleurs avaient reparu avec un redoublement de violence toute la maison frémissait véronique s’ enfermait à le fond de sa cuisine pour ne pas entendre madame chanteau et lazare eux-mêmes fuyaient parfois dehors dans leur angoisse nerveuse seule pauline ne quitta pas la chambre où elle devait encore lutter contre les coups de tête de le malade qui voulait à le toute force manger une côtelette criant qu’ il avait faim que le docteur PROPN était un âne puisqu’ il ne savait seulement pas le guérir la nuit surtout le mal redoublait d’ intensité ",
"–elle est très bonne et l’ aime beaucoup néanmoins il serait dangereux de jouer avec le feu car PROPN a dû en brûler plus d’ une prononçait ces mots à le mi-voix en se penchant à l’ oreille de sa femme à ce moment se levait en disant à le guy: –mon petit voici l’ heure de gober ton œuf viens et nous rapporterons le goûter d’ yvonne mère la suivit de les yeux en murmurant –bertrand est -il prudent pour notre fille de recevoir ce jeune étranger beaucoup trop séduisant d’ après ce que vous dites et qui peut être quelque viveur quelque personnage peu scrupuleux en matière de conquête féminine –il ne m’ a pas donné cette impression ",
"ses yeux brillèrent sa figure s’ anima puis il fut obligé de s’ asseoir –n’ est -ce pas révoltant continua le marquis avec la même expression physionomique dites donc dites donc général il faut courir sus à le cet homme il faut le tuer le général se leva et allant à le basseville –non non lui dit -il il ne faut ni lui courir sus ni le tuer car ce serait je crois peine perdue mais il faut vous disposer monsieur le marquis de basseville à le reprendre auprès de l’ empereur votre charge de chambellan a cette singulière réponse monsieur le marquis devint tout tremblant qu’ est -ce à le dire m. de mont-gray qu’ est -ce à le dire ",
"je fais de mon mieux dit jean bourgeois mais ce que je fais de plus sage c’ est de vous confier à le dieu ne le dites pas à les autres dit jules en hochant la tête et pourtant! dit le lieutenant ne les avez -vous pas entendus? à le premier danger ils récitent plus de je vous salue qu’ ils n’ en ont jamais dit ils veulent toutes les protections dit jules ",
"d’ abord maman mme savourette secondait sa fille à son jour mais sous couleur qu’ elle n’ avait rien pu prendre de l’ après-midi elle se rattrapait elle picorait la table de le goûter marchait de découverte en découverte avec des petits cris émerveillés une trouvaille ces bombes ces choux fourrés qui vous éclatent dans la bouche ",
"alors je suis devenu larron c' est lui qui m' a tenté voulez -vous en juger —je ne demande que cela —quand PROPN est venu nous annoncer qu' un espion devait nous suivre derrière les taillis de le bas côté de la route vous vous souvenez que je me suis élancé dans les fourrés —oui et à le pattes encore tu me fais même penser à te féliciter sur ce talent il date de le temps où j' étais chimpanzé chez mon patron le saltimbanque "
] |
mais la mort de son fils tué malheureusement en duel l’ a contraint à la prendre avec lui car il ne pouvait plus avoir d’ enfants la pauvre fille est ainsi devenue tout à le coup une de les plus riches héritières de paris la perte de son fils unique a plongé ce cher homme dans un chagrin qui reparaît quelquefois en ce moment le fournisseur leva les yeux sur moi; son regard me fit tressaillir tant il était sombre et pensif! | [
"assurément ce coup d’ œil résumait toute une vie mais tout à le coup sa physionomie devint gaie il prit le bouchon de cristal le mit par un mouvement machinal à une carafe pleine d’ eau qui se trouvait devant son assiette et tourna la tête vers monsieur hermann en souriant cet homme béatifié par ses jouissances gastronomiques n’ avait sans doute pas idées dans la cervelle et ne songeait à le rien aussi eus -je en quelque sorte honte de prodiguer ma science divinatoire d’ un épais financier ",
"pendant que je faisais en pure perte des observations phrénologiques le bon allemand s’ était lesté le nez d’ une prise de tabac et commençait son histoire il me serait assez difficile de la reproduire dans les mêmes termes avec ses interruptions fréquentes et ses digressions verbeuses aussi l’ ai-je écrite à le ma guise laissant les fautes à le nurembergeois et m’ emparant de ce qu’ elle peut avoir de poétique et d’ intéressant avec la candeur de les écrivains qui oublient de mettre à le titre de leurs livres traduit de l’ allemand –vers la fin de vendémiaire anvii époque républicaine qui dans le style actuel correspond à le 20octobre jeunes gens partis de bonn dès le matin étaient arrivés à la chute de le jour à les environs d’ PROPN petite ville située sur la rive gauche de le rhin à le quelques lieues de en ce moment l’ armée française commandée par le général augereau manœuvrait en présence de les autrichiens qui occupaient la rive droite de le fleuve ",
"le quartier général de la division républicaine était à le coblentz et l’ une de les demi-brigades appartenant à le corps d’ augereau se trouvait cantonnée à le andernach les voyageurs étaient français à le voir leurs uniformes bleus mélangés de blanc à le parements de velours rouge leurs sabres surtout le chapeau couvert d’ une toile cirée verte et orné d’ un plumet tricolore les paysans allemands eux-mêmes auraient reconnu des chirurgiens militaires hommes de science et de mérite aimés pour la plupart non-seulement à l’ armée mais encore dans les pays envahis par nos troupes à le cette époque plusieurs enfants de famille arrachés à le leur stage médical par la récente loi sur la conscription due à le général jourdan avaient naturellement mieux aimé continuer leurs études sur le champ de bataille que d’ être astreints à le service militaire peu en harmonie avec leur éducation première et leurs paisibles destinées hommes de science pacifiques et serviables ces jeunes gens faisaient quelque bien à le milieu de tant de malheurs et sympathisaient avec les ér",
"armés l’ un et l’ autre d’ une feuille de route et munis d’ une commission de sous-aide signée coste et bernadotte ces jeunes gens se rendaient à la demi-brigade à le laquelle ils étaient attachés tous appartenaient à des familles bourgeoises de beauvais médiocrement riches mais où les mœurs douces et la loyauté des provinces se transmettaient comme une partie de l’ héritage amenés sur le théâtre de la guerre avant l’ époque indiquée pour leur entrée en fonctions par une curiosité bien naturelle à les jeunes gens ils avaient voyagé par la diligence jusqu’ à le strasbourg quoique la prudence maternelle ne leur eût laissé emporter qu’ une faible somme ils se croyaient riches en possédant quelques louis véritable trésor dans un temps où les assignats étaient arrivés à le dernier degré d’ avilissement et où PROPN valait beaucoup d’ argent les sous-aides âgés de ans à le plus obéirent à la poésie de leur situation avec tout l’ enthousiasme de la jeunesse ",
"de strasbourg à le bonn ils avaient visité l’ électorat et les rives de le rhin en artistes en philosophes en observateurs quand nous avons une destinée scientifique nous sommes à le cet âge de les êtres véritablement multiples même en faisant l’ amour ou en voyageant un sous-aide doit thésauriser les rudiments de sa fortune ou de sa gloire à le venir les jeunes gens s’ étaient donc abandonnés à le cette admiration profonde dont sont saisis les hommes instruits à l’ aspect de les rives de le rhin et de les paysages de la souabe entre mayence et cologne nature forte riche puissamment accidentée pleine de souvenirs féodaux verdoyante mais qui garde en tous lieux les empreintes de le fer et de le feu ",
"et ont cautérisé cette ravissante contrée et des ruines attestent l’ orgueil ou peut-être la prévoyance de le roi de PROPN qui fit abattre les admirables châteaux dont était jadis ornée cette partie de l’ allemagne en voyant cette terre merveilleuse couverte de forêts et où le pittoresque de le moyen âge abonde mais en ruines vous concevez le génie allemand ses rêveries et son mysticisme cependant le séjour de les amis à le bonn avait un but de science et de plaisir tout à la fois le grand hôpital de l’ armée gallo-batave et de la division d’ augereau était établi dans le palais même de l’ électeur ",
"les sous-aides de fraîche date y étaient donc allés voir des camarades remettre des lettres de recommandation à le leurs chefs et s’ y familiariser avec les premières impressions de leur métier mais aussi là comme ailleurs ils dépouillèrent quelques-uns de ces préjugés exclusifs à lesquels nous restons si longtemps fidèles en faveur des monuments et des beautés de notre pays natal surpris à l’ aspect de les colonnes de marbre dont est orné le palais électoral ils allèrent admirant le grandiose de les constructions allemandes et trouvèrent à le chaque pas de nouveaux trésors antiques ou modernes de temps en temps les chemins dans lesquels erraient les amis en se dirigeant vers les amenaient sur le piton d’ une montagne de granit plus élevée que les autres par une découpure de la forêt par une anfractuosité de les rochers ils apercevaient quelque vue de le rhin encadrée dans le grès ou festonnée par de vigoureuses végétations ",
"les vallées les sentiers les arbres exhalaient cette senteur automnale qui porte à la rêverie les cimes de les bois commençaient à se dorer à le prendre de les tons chauds et bruns signes de vieillesse les feuilles tombaient mais le ciel était encore d’ un bel azur et les chemins secs se dessinaient comme des lignes jaunes dans le paysage alors éclairé par les obliques rayons de le soleil couchant à une demi-lieue d’ les amis marchèrent à le milieu d’ un profond silence comme si la guerre ne dévastait pas ce beau pays et suivirent un chemin pratiqué pour les chèvres à le travers les hautes murailles de granit bleuâtre entre lesquelles le rhin bouillonne bientôt ils descendirent par un de les versants de la gorge à le fond de laquelle se trouve la petite ville assise avec coquetterie à le bord de le fleuve où elle offre un joli port à les mariniers ",
"–l’ allemagne est un bien beau pays s’ écria l’ un de les jeunes gens nommé à l’ instant ou ̀ il entrevit les maisons peintes d’ andernach pressées comme des œufs dans un panier séparées par des arbres par des jardins et des fleurs puis il admira pendant un moment les toits pointus à le solives saillantes les escaliers de bois les galeries de habitations paisibles et les barques balancées par les flots dans le port au moment où monsieur hermann prononça le nom de prosper magnan le fournisseur saisit la carafe se versa de l’ eau dans son verre et le vida d’ un trait ce mouvement ayant attiré mon attention je crus remarquer un léger tremblement dans ses mains et de l’ humidité sur le front de le capitaliste –comment se nomme l’ ancien fournisseur demandai -je à ma complaisante voisine "
] | [
"dure minutes à le peine le temps de se faire cuire un œuf et puis a stoppe l’ homme qui eut le privilège de porter naguère un imperméable blanc par-dessus son complet de tweed moucheté dans les tons beiges ne pas confondre avec les thons belges sort précipitamment en hurlant des choses bien senties la chère elsa jette le pétard sur la table et s’ approche de moi en faisant valser le sien la tentative de vos complices a échoué monsieur le commissaire fait -elle goguenarde ",
"s’ écria frédérique qui entrait elle regardait en même temps avec une évidente surprise l’ arrangement ingénieux et charmant de ce bâtiment PROPN désigna le portrait de la jeune dame en robe de brocart –je regardais ceci dit -il brièvement cette peinture est vraiment fort bonne et je ne comprends pas quelle idée l’ a fait reléguer ici –oui celui qui a exécuté cela n’ était pas le premier venu dit frédérique en examinant attentivement le portrait ",
"une chaleur monta à le mon front et mon cœur battit comme de joie je remercie dieu de ce retard m. le président puisque ce retard a donné à le jeanne un protecteur je vous ai demandé la permission de voir ma femme il se leva m. PROPN répliqua -t-il je suis fâché de vous refuser ",
"il n’ avait certainement pas souhaité qu’ il devienne l’ adversaire d’ arsès et c’ est un sort malheureux qui en avait décidé nous avons campé à le proximité de le territoire de le lion et le lendemain a emmené arsès étudier ses traces et ses habitudes la journée m’ a semblé longue menacée par un orage qui n’ éclatait pas et travaillée par une angoisse que je ne parvenais pas à le dominer à le retour de les hommes j’ ai cru sentir sous l’ air impassible d’ akoum un sentiment de triomphe et une ironie cachée PROPN n’ était pas moins expert que lui à le masquer ses sentiments ",
"et c’ est terrible que vais -je faire je devrais m’ éloigner mais où aller je suis seule sans argent sans amis sans autres amis qu’ «eux soyez prudente m’ a dit le père lambert mais je ne puis éviter ces rencontres surtout s’ il les recherche ",
"—ici d’ habitude on répond à les questions on n’ en pose pas —je vous demande pardon —votre femme est très élégante monsieur marton il eut un retroussis mécanique de les lèvres qui tenait lieu de sourire et qui n’ était pas sans ironie ni amertume —je sais ",
"c’ est celui de les marquis de rusfolk dont je vous ai dit la devise tout à l’ heure des flammes sur champ de neige armoiries parlantes prétend -on car cette race issue d’ un hardi pirate d’ un roi de mer venu de le fond de la scandinavie à le temps de les invasions en grande-bretagne a presque toujours produit des hommes à le cœur de feu sous des dehors glacés la glace et le feu ceci peut faire fondre cela parfois la voix d’ d’ abord grave et profonde devenait presque un murmure ",
"c’ était de le reste un charmant garçon oui en vérité un charmant garçon on ne pouvait lui reprocher que des gaucheries dans le maintien persistants vestiges de son éducation de province et des détails vulgaires dans sa trop récente élégance qui s’ affichait mal à le propos mais tout cela n’ était qu’ une apparence dissimulant mieux à les observateurs insuffisants tout ce que son esprit avait de ressources subtiles de flair pénétrant de souplesse retorse tout ce que son âme contenait de ténacité âpre et terrible pour surprendre son âme il eût fallu voir comme je les vis combien de fois ",
"hein? parbleu! partant de ce sage principe ne raconte que des faits à le côté de la vie inexistants improbables chimériques le plus bel éloge qu’ il puisse faire d’ un homme —très gentil ton ami et très illusoire hier matin nous nous trouvions installés quelques autres et moi à le beau soleil de la terrasse d’ un distillateur dix-huitième arrondissement quand surgit consterné il se laissa choir plutôt qu’ il ne s’ assit sur une proxime chaise et se tut ce qui lui fut d’ autant plus facile qu’ il n’ avait pas encore ouvert la bouche —eh bien le saluâmes -nous ne va donc pas ",
"–voyez quoi?... qu’ est -ce qu’ il y a?jetant les yeux sur la manchette il lut :assassinat de le prince victime a succombé le meurtrier a eut une exclamation étouffée les scélérats ils y sont arrivés tout de se tordit les mains –ils l’ ont tué! c’ est horrible ah! jamais plus je ne reverrai cette femme ni lionel –lionel je ne sais trop s’ il ne lui est pas arrivé quelque chose il a été voir sa prisonnière "
] |
fils de la révolte tu as beau être le père de la destruction tu dégrades en vain nation puissance hommes et siècle il est des arrêts éternels place à le plus fort! fut le principe de ton élévation reward! il le sera de ta chute tu as proclamé les brigands héros on les verra marchant dans tes voies traiter leur héros en brigand tu as fait de le crime la gloire pour monter à la tyrannie on fera des vengeances la justice pour te replonger à le néant il dit et repoussant artevelle il a redescendu la montagne .il est à les portes de la chapelle de notre-dame-des-mariniers | [
"v a -t-il y pénétrer il s’ arrête .le ciel avait repris son azur les vents avaient cessé de souffler le soleil avait reparu: et ses derniers feux s’ éteignant à l’ horizon resplendissaient d’ or et de pourpre wenemare succombant à l’ orage de ses passions s’ indigne de le calme rétabli dans la nature ",
"il en trouve le charme insultant et la sérénité moqueuse rien des beaux ouvrages de le ciel n’ est plus en harmonie avec ses sens entre la terre et son cœur il y a désaccord et rupture voilà sous la voûte sainte il se dirige en tremblant vers le sanctuaire il regarde à l’ entour: personne ",
"il prête l’ oreille: aucun bruit la droite de le chœur est une sacristie entr’ ouverte elle est faiblement éclairée PROPN poursuit ses recherches une plainte sourde s’ est fait entendre quelqu’un est là quelqu’un l’ attend ",
"il’ avance les plis d’ une robe blanche se sont agités à le fond de l’ enceinte une femme est assise elle est seule urbin a reconnu néolie ",
"son premier mouvement avait été de se précipiter à ses pieds pourquoi est -il resté immobile la nièce d’ hamstède pâle comme une fleur privée de soleil a d’ abord tendu les bras vers lui avec un transport de bonheur puis les a laissés retomber sur son sein avéc un geste d’ épouvante.urbin n’ eût peut-être pas tremblé devant la parole de néolie il a frémi devant son silence qu’ elle était belle pourtant à le milieu de les agitations de son âme et de le désordre de ses sens mais la femme créée à le côté de le cœur de l’ homme pour l’ aider à le porter la vie doit être plus que l’ ange qui charme doit être le génie qui consolela frayeur même de l’ orpheline ajoutait encore à ses attraits il y avait de l’ enchantement jusque dans les pénibles mouvemens de sa poitrine la blancheur de sa peau était transparente ",
"l amour éclair à le double effet qui non-seulement brille mais brûle l’ amour a repris sur wenemare toute l’ étendue de son em pire son regard comme un trait de flamme a passé sur la jeune fille semblable à le rayon de le soleil traversant la glace il respirait pour ainsi dire son haleine il sentait sa voix à le venir il écoutait sa pensée secrète de noirs pressentimens lui parlaient la dilatation extraordinaire de tout son être en ce moment de joie et d’ alarmes donnait quelque chose de diabolique à son inquisition passionnée il y avait là horreur et amour ",
"s’ écrie -t-il enfin n’ avons -nous pas un mot à le nous dire l’ absence est -elle pire que la mort? regarde-moi: un peu de pitié! vois j’ ai vieilli j’ ai tant souffert toi tu es restée toujours belle: tu n’ as donc pas pleuré néolie la nièce d’ hamstède a posé sa main brûlante sur son front comme pour isoler ses pensées et comme redoutant une communication secrète entre elles et –d’ où venez -vous urbin répond -elle pardon! je ne sais plus où je suis ",
"j’ ai peur j’ ai froid je me sens mal n’ avez -vous pas de le sang à le vos mains de le sang quel mot affreux vous saviez donc que notre réunion dépendait d’ un assassinat vous étiez donc initiée à le crime –est -il mort dit la jeune fille –je l’ ai frappé répond mais il vivra: dieu veille sur lui –vous l’ avez –tu frémis je t’ épouvante n’ est -ce pas tu n’ as jamais approuvé toi ni mon serment ni mes fureurs ",
"j’ en étais sûr néolie toi tu es sans tache oh! tant mieux l’ orpheline a courbé la tête les scènes brûlantes où l’ homme passionné s’ éprend de plus en plus pour une femme sont des espèces de gouffres où s’ engloutit la raison humaine fougueux urbin continue –repousse-moi! tu auras raison c’ est pour toi seule cependant que j’ ai dégradé ma carrière c’ est pour toi que je me suis fait ce que je suis un lâche un assassin un damné! oh! pourquoi ange d’ innocence ne m’ as-tu pas couvert de tes ailes et si tu savais tout néolie! "
] | [
"mais qui peut choisir ses amours les circonstances nous enveloppent agissent d’ elles-mêmes nouent des fils dont on ne s’ aperçoit que quand les cœurs sont liés à le quoi tient le bonheur ou le malheur de toute une vie PROPN comprenait à le présent combien l’ alternative pour lui fut décisive à le choisir barbe il avait épousé tout le malheur; ",
"mais sans affecter de n’ avoir d’ inquiétude que pour marcienne il allait et venait s’ assoupissait par moments sur une chaise puis se relevait en sursaut venait regarder comparait ce joli visage empourpré à le visage de cire de maximilien ne savait que conclure de cette comparaison et osait à le peine être jaloux de ce délire en se rappelant la silencieuse agonie de son fils ce glissement facile dans la mort le médecin ne se fit pas attendre il vint dès l’ aube tâta le pouls la tête interrogea le petit malade car PROPN avait rouvert les yeux et son examen terminé dit à le tailleur –c’ est fini il se retourna vers marcienne: –vous pouvez aller vous reposer mon enfant ",
"et PROPN dormait sœur de PROPN esclave comme elle et qui mourut à le ans avant qu’ aucun homme eût respiré son odeur la tombe de phoinissa était étroite comme son corps la pierre étreignait ses seins tendus de bandelettes tout près de son front bas une longue dalle arrêtait son regard vide de ses lèvres noircies s’ envolait encore la vapeur de les aromates où on l’ avait trempée ",
"nous parlions de m. gérard et nous disions —nous disions reprit le notaire qu’ un pays doit être fier quand il a donné naissance à un pareil homme il réduira les impôts dit le médecin il fera hausser le prix de les blés dit l’ agriculteur il fera baisser le prix de le pain dit le jardinier il liquidera la dette nationale dit l’ huissier ",
"puis à le grand jour de la rue il remarqua ce qu’ il n’ avait pu voir dans l’ ombre de l’ église des traces de désespoir sur ce visage souriant ces pâleurs marbrées de rouge où l’on dirait que la fraîcheur s’ en va délayée dans des ruisseaux de larmes une immense pitié le prit —tu sais ma mère si tu étais malheureuse je suis là viens me trouver je serais si fier si content de t’ avoir elle tressaillit: —non non c’ est impossible dit -elle à le voix basse il est trop éprouvé en ce moment ",
"quand il refait surface il faut le mettre à le courant de tout et par exemple des bouleversements qui se sont produits dans les mœurs comment pourrait -il deviner qu’ on ne cueille plus les femmes par les cheveux mais encore des changements survenus ailleurs des innovations en tout domaine son retard est tel qu’ il ne le comblera jamais complètement restant à les prises avec une actualité révolue pour les autres de le moins le croient -ils comme si le cheval avait disparu avec le fiacre en sorte que l’ archéologue est un homme précieux renseigné par les sources il est tout désigné pour exercer certaines fonctions en effet de le genre de celles que l’on m’ a confiées mais ma jambe mais ma voix c’ est un travail pour bon marcheur or ma jambe et beau parleur or ma voix je boite légèrement de la jambe gauche séquelles d’ une chute il faudra que je vous raconte ça et ma voix ne sort pas volontiers de son trou elle craint la lumière je dois râler et racler longtemps pour la trouver j’ y mettrais la main–ma voix hésite dans ma bouche s’ y attarde comme une crème flatte mes ",
"et pour mieux comprendre ce problème de physique prenez trains circulant en sens inverse sur une même voie à le moment de l’ impact inévitable –horrible mais ce n’ est pas le sujet– l’ un part à le reculons et arrête progressivement la locomotive emballée maintenant devinez qui tient le rôle de le chauffeur émérite et plein de sang froid vous venez à le peine de résoudre ce problème de croisement de trains sans croisement que profitant de votre légitime relâchement vous savourez mentalement la une de les journaux il sauve des milliers de vies humaines et l’ humble expression de votre visage sur la photo pleine page paupières baissées je n’ ai fait que mon devoir surgi traîtreusement de derrière votre dos le buveur de sang d’ un bond interpose sa tête entre le ballon et votre chaussure cette fois les locomotives se percutent bel et bien ",
"les tuyaux j’ ai pas confiance suppose qu’ y se bouchent je lui dis d’ attendre le steward frappe à le notre porte il vient se présenter à le nous et nous refiler les renseignements élémentaires concernant la vie à le bord soudain je le vois qui s’ arrête de jacter et qui regarde fixement un point précis le fruit de son attention un fruit gâté n’ est autre que le torse de bérurier lequel vient de se déloquer de le haut ",
"elle se sentait épaulée par le destin qui se déclarait pour elle tout devenait simple elle ferait libérer gaston et ils s’ épouseraient après un pareil clin d’ œil un pareil signe de connivence la chance ne pouvait manquer de lui en faire un autre elle s’ arrêta de souffler sur le feu et se précipita de nouveau vers le jardin ",
"sans charre reprit le malheureux je ne peux pas remonter la côte c’ est trop dur faut croire que je l’ ai descendue d’ un seul coup sur le derrière vous rigolez une supposition que j’ aye tué ou volé je me souviendrais a ferait corps mais je n’ ai jamais eu la santé à le faire le mariolle mes occases à le moi je les cherche dans les poubelles et pour les combines ah! nom de dieu voilà le hic! "
] |
les arbres les pierres l’ eau les nuages le sable la brique la lumière le vent la pluie: seule compte ta solitude quoi que tu fasses où que tu ailles tout ce que tu vois n’ a pas d’ importance tout ce que tu fais est vain tout ce que tu cherches est faux seule existe la solitude que tôt ou tard chaque fois tu retrouves en face de toi amicale ou désastreuse chaque fois tu demeures seul sans secours en face d’ elle démonté ou hagard désespéré ou impatient tu t’ es arrêté de parler et seul le silence t’ a répondu mais ces mots ces milliers ces millions de mots qui se sont arrêtés dans ta gorge les mots sans suite les cris de joie les mots d’ amour les rires idiots quand donc les retrouveras-tu? maintenant tu vis dans la terreur de le silence | [
"mais n’ es -tu pas le plus silencieux de tous les monstres sont entrés dans ta vie les rats tes semblables tes frères les dizaines les centaines les milliers de monstres tu les repères tu les reconnais à d’ imperceptibles signes à le leurs silences à le leurs départs furtifs à le leur regard flottant vacillant effrayé qui se détourne quand il croise le tien la lumière brille encore à le milieu de la nuit à les fenêtres mansardées de leurs chambres sordides ",
"leurs pas résonnent dans la nuit les rats ne se parlent pas ne se regardent pas quand ils se croisent mais ces visages sans âge ces silhouettes frêles ou flasques ces dos ronds gris tu les sais près de toi à le chaque heure tu suis leur ombre tu es leur ombre tu hantes leurs repaires leurs réduits tu as les mêmes refuges les mêmes asiles les cinémas de quartier puant le désinfectant les squares les musées les cafés les gares les métros les halles désespoirs assis comme toi sur les bancs dessinant et effaçant sans cesse sur le sable poussiéreux le même cercle imparfait lecteurs de journaux trouvés dans les corbeilles à le papier errants que nulle intempérie n’ arrête ils ont les mêmes périples que toi aussi vains aussi lents aussi désespérément compliqués ",
"ils hésitent comme toi devant les plans à les stations de métro ils mangent leurs pains à le lait assis à le bord de les berges bannis parias exclus porteurs d’ invisibles étoiles ils marchent en frôlant les murs têtes baissées épaules tombantes mains crispées s’ accrochant à les pierres de les façades gestes las de vaincus de mordeurs de poussière tu les suis tu les épies tu les hais monstres tapis dans leurs chambres de bonne monstres en chaussons qui traînent leurs pieds près de les marchés putrides monstres à les yeux glauques de lamproie monstres à les gestes mécaniques monstres radotants tu les côtoies tu les accompagnes tu te frayes un chemin parmi eux les somnambules les brutes les vieillards les idiots les sourds-muets à les bérets enfoncés jusqu’ à les yeux les ivrognes les gâteux qui se raclent la gorge et tentent de retenir les tremblements saccadés de leurs joues de leurs paupières les paysans égarés dans la grande ville les veuves les sournois les ancêtres les fouineurs ",
"ils sont venus à le toi ils t’ ont agrippé par le bras comme si inconnu perdu dans ta propre ville tu ne pouvais croiser que d’ autres inconnus comme si solitaire tu voyais fondre sur toi tous les autres solitaires comme si seuls pouvaient se rencontrer le temps d’ un verre de vin rouge bu à un même comptoir ceux qui ne parlent jamais ceux qui parlent tout seuls les vieux fous les vieilles saoules les illuminés les exilés ",
"ils s’ accrochent à les revers de ta veste à le tes basques à le tes manches ils te soufflent leur haleine à le visage ils viennent à le toi à le petits pas avec leurs bons sourires leurs prospectus leurs journaux leurs drapeaux les misérables combattants de les grandes causes imbéciles les masques osseux qui partent en guerre contre la poliomyélite le cancer les taudis la misère l’ hémiplégie la cécité les chansonniers tristes qui quêtent pour leurs camarades les orphelins battus qui vendent des napperons les veuves décharnées qui protègent les animaux domestiques tous ceux qui t’ accostent te retiennent te manipulent te crachent à le visage leur vérité mesquine leurs questions éternelles leurs bonnes œuvres leur vrai chemin les hommes-sandwiches de la vraie foi qui sauvera le monde venez à lui vous qui souffrez ",
"PROPN a dit vous qui ne voyez pas pensez à le ceux qui voient les teints terreux les cols élimés les bégayants qui te racontent leur vie leurs prisons leurs asiles leurs faux voyages leurs hôpitaux les vieux instituteurs qui voudraient réformer l’ orthographe les retraités qui croient avoir mis à le point un système infaillible pour récupérer les vieux papiers les stratèges les astrologues les sourciers les guérisseurs les témoins tous ceux qui vivent avec leurs idées fixes les déchets les débris les monstres inoffensifs et séniles dont les patrons s’ amusent leur versant des verres trop bien remplis qu’ ils ne peuvent porter à le leur bouche les vieilles peaux à le fourrure qui sifflent des marie brizard en s’ efforçant de rester dignes et tous les autres les pires les béats les malins les contents-d’eux ceux qui croient savoir qui sourient d’ un air entendu les obèses et les restés jeunes les crémiers les décorés ",
"les fêtards en goguette les gominés de banlieue les nantis les connards les monstres forts de leur bon droit qui te prennent à le témoin te dévisagent t’ interpellent les monstres avec leur famille nombreuse avec leurs enfants monstres leurs chiens monstres les milliers de monstres bloqués par les feux rouges les femelles glapissantes de monstres les monstres à le moustache à le gilets à le bretelles les monstres touristes déversés par paquets devant les monuments hideux les monstres endimanchés la foule monstrueuse ",
"tu traînes mais la foule ne te porte plus la nuit ne te protège plus tu marches encore et toujours marcheur infatigable immortel tu cherches tu attends tu traînes dans la ville fossile pierres blanches intactes de les façades ravalées poubelles figées chaises vides venaient s’ asseoir les concierges tu traînes dans la ville morte échafaudages abandonnés près des immeubles éventrés ponts emportés par le brouillard par la pluie ",
"ville putride ville ignoble hideuse ville triste lumières tristes dans les rues tristes clowns tristes dans les music-halls tristes queues tristes devant les cinémas tristes meubles tristes dans les magasins tristes des gares noires des casernes des hangars les brasseries sinistres qui se succèdent le long de les grands boulevards les devantures horribles ville bruyante ou déserte livide ou hystérique ville éventrée saccagée maculée ville hérissée d’ interdits de barreaux de grillages de serrures "
] | [
"il dit que lui son rêve c’ est un steak-frites et une bonne douche il ajoute: mon nom c’ est PROPN PROPN PROPN —où t’ as mis ton tonnelet de rhum? et comme PROPN n’ a pas l’ air de comprendre il précise: saint-bernard et ils rient encore en chœur parce que leur jeunesse les rapproche qu’ ils se sentent des hommes qu’ ils sont contents de s’ être évadés par fois parce qu’ ils franchissent à le temps le portillon automatique et que le métro les emmène sans barguigner vers saint-germain-des-prés —tu sais qui je suis demande daniel? —tu parles t’ es une vraie vedette faudrait d’ ailleurs quand même être prudents si on veut pas se faire poisser daniel constate que PROPN a dit on comme si de toute éternite il était convenu que leur cavale ils la feraient ensemble le ciel à le saint-germain je sais pas pourquoi il a pas la même couleur qu’ ailleurs doit venir de la poésie ",
"déjà qu’ ils virent les anciens on les voit mal créer des postes pour les bleus elle raccompagne à l’ ascenseur un quatuor d’ éditorialistes surgis de le studio roi de PROPN pendant une heure ils ont passé en revue l’ actualité ce sont des observateurs de le pouvoir ils ne le lâchent jamais de les yeux ",
"elles grandissent si vite; elles sont si mignonnes dans le champ de marguerites sauvages combien de temps a ma grand-mère pour accepter le départ de sa fille combien de temps a ma mère pour se construire une prison une maladie combien de temps pour faire monter mes larmes qui ne viennent pas ",
"les bandages devaient éviter mes oreilles la première phase de l’ opération a parfaitement réussi soyez confiant —où suis -je? dans votre chambre —je ne sens rien a part quelques picotements et ces bandages qui me serrent les tempes et les os maxillaires à le me les broyer ",
"–il exagère je manque les maths de toute façon j’ ai décroché j’ y comprends plus rien –tu ne vas plus de le tout en cours saint-yves peu disposé à le gober de les bobards –qu’ est -ce que ç a change ",
"il lui mit sous les yeux la carte d\\' invitation --les aucheron sont bien aimables reprit madame duplessis mais je ne vais pas à le leurs soirées attention femme il vaut mieux tomber de cheval que de la langue -je ne vais pas à le leurs soirées de même que je ne vais pas à les soirées de les autres je ne vais jamais dans le monde tu le sais bien --moi non plus ma femme mais il pourrait se faire que j\\' irais demain ",
"ah! voyons ce que j’ ai écrit était clair pourtant elle ne comprenait pas elle rentrait si joyeuse affranchie de tout souci et de tout souvenir pénible ces jours de solitude dans un quartier lointain de vie régulière dans la petite pension ou ̀ elle était inconnue de calmes promenades à le pied dans les vieilles allées de le jardin de les plantes lui avaient fait tant de bien mme destol cependant revenait à le elle ",
"les portes sont fermées il pleut dehors et fait bon ici: nous sommes fatigués fais comme moi je vais dormir simon serra encore les mains de son compagnon et fit un effort pour parler il ne trouvait rien à le dire il articula enfin: le vieux rig prit le tapis qui se trouvait devant le lit et le plaçant dans un coin il s' accroupit dessus; puis ayant fait ou tours comme le chien qui fait sa couche il se roula dans sa houppelande et ne bougea plus moins de minutes après un petit sifflement nasal indiqua que le vieux saltimbanque était endormi PROPN après avoir bien couvert et longuement regardé son maître après avoir baissé la lumière de la lampe avança sans bruit devant le feu un grand fauteuil ",
"—voyons mon commandant il faut tenir d’ un geste machinal l’ officier se redressa rassembla les talons et répondit: —on tiendra mon commandant il lâcha l’ appareil et réfléchit quelques secondes puis il dit en souriant: commence bien ",
"PROPN se croit moins malheureux ce rappel dont le flatte le duc de lude ne lui paraît pas impossible surtout si anne d’ PROPN veut le demander à le roi elle s’ intéresse à le blanche; si la duchesse écrivait elle peut encore s’ adresser à le madame il réfléchit long-temps sur ce projet si madame consent à le lui pardonner elle sait qu’ il l’ adore "
] |
et ce du taillis qui est là-bas s’ écria -t-il où a la saugère lefèvre sonna précipitamment une valise un paletot de le linge | [
"bouclez tout de suite je pars mais qu’ as -tu donc reprit l’ ancien avoué tu sauras cela plus tard laisse-moi en arrivant à le saint-larrazet robert descendit dans une auberge où il s’ annonça comme désireux d’ acquérir une propriété dans le pays ",
"on vint de plusieurs côtés lui faire des offres et lui présenter des plans il put ainsi parcourir les environs étudier son monde recueillir des renseignements sans éveiller les soupçons à le bout de jours il en savait tout aussi long que les anciens de saint-larrazet sur pierre rouhaut et sur les habitants de la saugère le quatrième jour après déjeuner il partit à le cheval pour donner l’ assaut il attacha son cheval à l’ anneau en fer de le portail s’ avança résolument vers le perron et entra dans une vaste antichambre où une femme vêtue de noir mesurait une pièce de toile qui demandez -vous m. pierre rouhaut ",
"il est couché voilà mois qu’ il est malade vous êtes la mère de suzanne dit robert quand cela serait répondit la femme avec celte défiance de tous les campagnards qui se croient très-forts quand ils ne disent ni oui ni non robert reprit avec autorité dites à le rouhaut qu’ un étranger lui apporte des nouvelles de sa fille ",
"PROPN regarda robert des pieds à la tête et votre nom s’ il le demande je le lui dirai moi-même venez fit PROPN ",
"robert la suivit jusqu’ à le premier étage ouvrit une lourde porte de chêne et robert aperçut à le fond de la chambre un visage presque mort sur un oreiller de toile écrue depuis la disparition de suzanne pierre rouhaut ne s’ était pas levé quelques cheveux blancs couraient encore sur son crâne pelé ses joues creusées n’ avaient plus de chair en apercevant un étranger rouhaut se souleva péniblement et s’ appuya sur son coude ",
"que voulez -vous demanda -t-il d’ une voix encore menaçante mais tout à le coup ses yeux s’ ouvrirent démesurément sa bouche resta béante le duc murmura -t-il le duc de tonnay-saintonge je viens vous réclamer dit robert le testament que vous avez volé ",
"comment est -il entré ici fit rouhaut courut à le lui et s’ écria il sait où est suzanne suzanne dit le vieillard rendez -moi suzanne que je l’ embrasse avant de mourir et de grosses gouttes de sueur ruisselèrent sur ses joues ",
"suzanne sera heureuse répondit robert vous pouvez mourir en paix le testament reprit rouhaut d’ un air hébété le testament vous n’ en avez pas fait monsieur le duc votre lettre est partie le notaire l’ a reçue c’ est le délire interrompit ",
"et elle approcha des lèvres de roulaut un verre où il aspira une gorgée d’ eau fraîche parlez continua robert et je jure que vous reverrez suzanne eh bien monsieur le duc me pardonnerez -vous je vous pardonnerai c’ était à le saint-jean-d’angély dans la boîte à la poste "
] | [
"et m. PROPN attendit mais dame murmura michel mon père a emporté non-seulement son argent mais celui de la pitache bon! et puis c’ est ce qui fait que la pitache criait ce matin comme une écorchée et qu’ elle n’ a consenti à le attendre ou jours que parce que je lui ai promis francs de plus ce n’ est pas encore ç a que je veux savoir dit m. jouval quoi donc comment cela s’ est -il passé l’ arrivée de laurent à le moulin ",
"il n’ y avait pas jusqu’ à les pauvres animaux qui n’ eussent un air d’ abandon à le milieu de ces ruines les pigeons cherchaient leur colombier les bœufs et les chèvres leur étable ils allaient déroutés par les ruelles mugissant et bêlant d’ une voix plaintive des poules perchaient sur les arbres et partout partout on rencontrait la trace de les boulets à la dernière maison un vieillard tout blanc assis sur le seuil de sa demeure en ruine tenait entre ses genoux un petit enfant ",
"PROPN n’ osa pas rester en arrière et céda à les efforts de vigoureux qui le traînait ils n’ avaient guère que pas à le faire pour arriver devant la façade mystérieuse et quand ils y furent ils s’ arrêtèrent encore mais cette fois d’ un commun accord camille PROPN sentait la nécessité d’ examiner l’ édifice avant d’ aller plus loin que zig-zag fût ce n’ était plus douteux le chien se dressait sur ses pattes de derri��re et faisait des efforts inouïs pour rompre le lien qui l’ enchaînait ",
"il regarda un moment avec des yeux jaloux l' antique édifice qui osait dans salignacq rivaliser de faste avec le bignaou puis ayant concentré toute l' énergie de ses nerfs il voulut ouvrir il ne sut pas ces parisiens ont des barrières qui ferment si drôlement satanés parisiens et vainement il promena ses doigts dans les barreaux il y avait déjà secondes qu' il tâtonnait quand un gros chien s' élança vers lui en aboyant à le pleine gueule ",
"à le bout de minutes l’ italien rentra pou la seconde foisdans le salon où un masque en arrm nien pénétra sur ses traces petit-jacques avait -donc eu vent de l’ évasion de le souverain et l’ avait-empêchée à le moment même la porte princippale sourdement assiégée cédait enfin sous le flot de une masse d’ hommes pénétra comme un avalanche dans la pièce retirée où les attendaiei forcément selon eux leurs victimes le bâtard d biron marchait en tête brandissant un poignarc d’ un bond il se précipita sur celui qui devait êtr l’ héritier légitime d’ était entrée toute la horde de conspirateurs contenant à le grand’peine ce secon arménien dont avait parlé PROPN ",
"les habitués étaient accueillis dans de petits bosquets de chèvrefeuille grimpés à les branches de vieux abricotiers en plein vent sous lesquels ils buvaient du cassis de la bière de la limonade gazeuse parmi la floraison de les arbres fruitiers à le milieu de le reverdissement de la terre sous le bleu de le ciel un peu de l’ innocence de leur enfance revenait chez ces femmes dans la turbulence d’ ébats enfantins le plaisir de petites filles qu’ elles prenaient à le courir à le jouer effaçait en elles l’ animalité impudique rapportait à le leurs gestes de la chasteté rajustait sur leurs corps gaminants une jeune pudeur dans le jardin ces femmes ne semblaient plus guère des prostituées et les hommes sans savoir pourquoi se sentaient plus de retenue avec elles le verger avec de la grande herbe jusqu’ à le mi-jambes et et dans l’ herbe des carrés de légumes pour la consommation de la maisonnée laissait passer par endroits les vestiges d’ un ancien parc dessiné par un lenôtre de province ",
"ce bon henri mourut sur ces entrefaites on se hâta d' examiner ses placards et ses meubles à le secret on s' attendait à le y trouver des estampes galantes et des livres dits légers on y découvrit de vieux pamphlets libéraux contre badinguet et quelques volumes dépareillés de pierre leroux et de proudhon dans un tiroir fermé à le clef un cahier d' écolier portait à le chaque page griffonné rageusement de haut en bas: vive la république michel seul romantisant sans doute cet hurluberlu vit en lui un enterré vivant ",
"ce qu’ il dit souleva l’ hilarité générale introuvable malgré des mois de recherche acharnée son île était demeurée introuvable il s’ était épuisé dans cette exploration vaine avec une rage désespérée dépensant ses forces et son argent pour retrouver cette terre de bonheur et de liberté qui semblait engloutie à le jamais et pourtant elle était la ̀! répétait -il une fois de plus ce soir en frappant de le doigt sur sa carte ",
"à le quelques kilomètres de l’ entrée de le périphérique ils se sont retrouvés presque à l’ arrêt coincé derrière un camion il a revécu chaque moment de le dîner de la veille il s’ est vu lui en appui sur la table le corps penché en avant tendu vers elle et lila renversée sur sa chaise à le distance toujours il s’ est vu et de quelle manière il s’ était enfoncé peu à le peu essayant de donner la bonne réponse à les questions qu’ elle n’ avait pas cessé de lui poser qu’ est -ce que tu cherches qu’ est -ce que tu veux de quoi tu as besoin dans l’ idéal et si? questions en rafale pour ne rien dire d’ elle de sa propre quête pour le confort de son propre silence essayant de faire le beau d’ être drôle et spirituel et sympathique et décontracté.lui dépossédé de son mystère mis à le nu.lui une mouche prise à le piège dans un verre avait oublié à le quel point il était vulnérable ",
"mon mari a mis le comble à le tous ses torts par une infamie abominable j' ai les preuves il ne pourra plus me refuser le divorce si elle avait douté encore de cet amour dont le nom ne venait jamais à les lèvres d' olivier mais qui représentait pour elle dans sa silencieuse douceur toute la joie et toute la beauté de la vie PROPN eût mesuré à le cette minute la force de le sentiment qu' elle inspirait une émotion indescriptible transforma la physionomie de l' officier son long visage à le teint mat barré d' une moustache noire rougit brusquement puis blêmit aussitôt se fonçant d' un cercle bistré autour de les yeux qui se remplirent de larmes "
] |
on peut toutefois distinguer répétés d’ une voix geignarde les mots l’ ambulance l’ ambulance ou ̀ est l’ ambulance à le chacun de les mouvements de la tête encore couverte de le casque le soleil miroite un instant sur la crête de celui-ci et jette un éclat comme les têtes les mains sont peut-être aussi agitées de légers mouvements ou de légères crispations spasmodiques mais d’ une faible amplitude et peu perceptibles par exemple une main dont alternativement les doigts se replient et s’ ouvrent en éventail on ne voit de le moins ainsi à le ou mètres et en passant aucune blessure apparente aucune trace de sang la cérémonie était terminée cependant bien après le départ de l’ empereur à le bras atrophié les troupes continuaient à le défiler | [
"entre les façades grises et sévères les colonnes d’ hommes se succédaient croisant de rares automobiles à les roues grêles à les phares globuleux à les ailes semblables à des élytres déployées et à la haute caisse carrée comme celle de les fiacres les rangées d’ hommes avançaient elles aussi de ce même pas sautillant comme s’ ils se bousculaient mus par une sorte d’ incompréhensible hâte le fusil à la bretelle comme des chasseurs portant des havresacs leurs casques à le pointe couverts d’ une sorte de housse qui faisait des plis au-dessus de leurs visages inexpressifs seulement habités semblait -il par cette incompréhensible précipitation l’ un d’ eux parfois sur le flanc de la colonne ébauchant un geste de le bras à l’ adresse de l’ opérateur et disparaissant remplacé par le suivant exactement identique tandis que de temps à le autre une femme à la jupe entravée à le corsage clair et coiffée d’ un grand chapeau s’ approchait jaillissait de la gauche de l’ écran courait en sautillant le long de le flanc de la colonne et jetait à les soldats de les bouquets",
"les autres portent les restes ou plutôt les vestiges d’ uniformes kaki dépenaillés et maculés de taches les vareuses déboutonnées sur des chemises d’ un vert kaki aussi raides de crasse il émane de leurs masques inexpressifs légèrement renversés en arrière avec leurs yeux globuleux et mi-clos qui ne laissent filtrer qu’ un mince éclat bleuâtre comme des yeux d’ aveugles quelque chose de terrifiant et macabre comme de ces épouvantails affublés de loques et surmontés à le bout d’ un bâton d’ une planche oblique en guise de tête sur les crânes osseux et tondus les pommettes les joues creuses la peau tendue ressemble à une sorte de cuir plus ou moins foncé dont la couleur primitive se serait retirée pour laisser place à une teinte grisâtre ou plutôt cendreuse avec leurs fronts étroits et fuyants leurs nez épatés comme rongés par quelque lèpre le bas de leurs visages démesurément étiré jusqu’ à les lèvres à les épais bourrelets ils évoquent ces produits d’ accouplements hybrides bardots ou mulets passifs somnambuliques et sournois dodelinant docilement",
"sur son crâne comme atteint de pelade les cheveux commencent à le repousser par plaques en courtes bouclettes clairsemées laineuses il remplace parfois le bidon par une gamelle de fer blanc dont l’ extérieur est recouvert d’ une couche de peinture noire ou de fumée éraflée par endroits laissant apparaître le métal brillant comme de l’ argent les autres instruments consistent en une flûte de roseau à le son voilé et morceaux de bois dont les chocs font entendre un bruit creux sec contrastant avec le bruissement d’ une boîte à le clous à le part la gamelle l’ ensemble le flanc de la baraque les musiciens leurs vêtements leurs visages est tout entier composé dans une gamme de couleurs terreuses et les seules notes vives sont apportées par les écussons de laine qui subsistent encore à les cols de les vareuses l’ un portant un numéro noir sur fond rouge l’ autre un numéro rouge sur fond vert les bustes de les musiciens à les têtes d’ épouvantails sont absolument droits les masques absolument parallèles aussi leurs regards endormis d’ aveugles dirigés droit devant eux ",
"ils sembleraient somnoler si les mouvements de leurs mains secouant ou frappant les instruments ne se répercutaient en courtes secousses agitant faiblement leurs épaules et leurs têtes tout autant que le monde extérieur ils paraissent s’ ignorer les uns les autres ne manifestant aucun signe de concertation absents sauvages patients changeant de rythme spontanément lorsque le flûtiste attaque sans préavis semble -t-il une autre de ces mélodies répétitives dont la monotonie même sert de support à des combinaisons diverses de percussions les mains à les paumes d’ un rose sale qui frappent le bidon ont de longs doigts décharnés à les articulations noueuses et à le bout de lesquels les ongles clairs roses aussi semblent collés comme des pastilles à le chaque mouvement de le maigre poignet un brin de laine qui pend en spirale de la manche dépenaillée se tord en de menus soubresauts pas plus que les visages figés il n’ émane ni tristesse ni joie des notes enrouées égrenées par la flûte et soutenues par les cadences dont les accompagnent les autres instruments ",
"une foule fantomatique d’ autres personnages à les corps amaigris flottant eux aussi dans des uniformes fripés et sales déambule lentement par petits groupes dans l’ allée de part et d’ autre de laquelle sont alignées les baraques sur le dos de leurs vareuses couleur moutarde on peut lire les lettres et tracées à la peinture rouge et d’ environ centimètres de hauteur la plupart s’ arrêtent à le passage et restent un moment à le contempler d’ un air morne les musiciens s’ agglutinant parfois en groupe puis reprenant leur déambulation parfois un gardien s’ arrête aussi il est vêtu d’ un uniforme vert clair coiffé d’ un calot et chaussé de courtes bottes noires soigneusement cirées ",
"les pattes d’ épaule de sa vareuse sont bordées d’ un galon d’ argent il contemple aussi les mulâtres alignés sur le banc puis reprend sa marche se retournant plusieurs fois jetant par-dessus son épaule des regards incrédules indifférents à les spectateurs les yeux toujours mi-clos sombres farouches leurs têtes dodelinantes rejetées en arrière les musiciens continuent de jouer les chocs réguliers et syncopés des morceaux de bois s’ entendent encore longtemps lorsque l’on s’ éloigne par une échappée entre les flancs noirs de les baraques on peut voir au-delà de la clôture de barbelés le disque orange de le soleil déclinant sur l’ horizon ",
"à le mesure qu’ il s’ abaisse il semble grandir et l’ orange vire peu à le peu à le rouge le ciel est d’ un gris soyeux délicat au-dessus de la plaine sablonneuse où de loin en loin se profile un maigre boqueteau de pins déclinant encore le disque affleure les sommets de les arbres à la fin il est rose ce fut seulement jours plus tard qu’ il y pensa ",
"ou plutôt que son corps se rappela: à le lit la lampe de chevet éteinte il se couchait tôt il se déshabillait se glissait entre les draps ne prenait même pas un livre ou un journal à le peine allongé il pressait le commutateur puis restait là sans même attendre sans impatience sachant que le sommeil allait venir presque aussitôt l’ engloutir non pas dans mais sous son épaisse chape de noir se tenant donc ainsi un moment parfaitement immobile les yeux ouverts sur les ténèbres où peu à le peu se dessinait confusément le rectangle blafard de la fenêtre flottant suspendu impondérable tandis que lentement la lumière laiteuse de la nuit détachait accrochait par endroits un reflet sur la courbe d’ un meuble les saillies de les cadres puis les parties claires la chemise de l’ homme à le fusil les crevés de les manches bouffantes de cette robe d’ apparat qui revêtait la femme de les vêtements dans lesquels avaient posé pour un peintre les lointains ancêtres mâles et femelles figés depuis ans les solennels portraits entourés de dorures qui après partages avaient éch",
"et maintenant il était là étendu raide et nu dans les draps lisses simplement tranquille seulement habité par cette sorte de rire silencieux furibond froid qui était le contraire de la gaieté et qui s’ était installé en lui jours plus tôt exactement le matin ou ils avaient quitté la grange malgré les assurances de le sergent qui commandait le poste il s’ était tourné et retourné toute la nuit dans le foin se réveillant en sursaut trempé de sueur en dépit de le froid sous sa mince salopette croyant entendre au-dehors les pas et les voix gutturales de leurs poursuivants ou peut-être ne se réveillant pas rêvant qu’ il se réveillait ou peut-être réveillé tout en dormant ou peut-être dormant tout éveillé dans cet état second où la fatigue et l’ action ramènent un homme à l’ état de bête sauvage capable de passer de le sommeil à le mouvement ou l’ inverse en un instant depuis des mois il avait oublié jusqu’ à le leur existence c’est-à-dire leur existence en tant que chair membres peau moiteur souffle salive odeur pendant des mois chaque dimanche assis sur"
] | [
"il était habillé d’ une robe à les parements rouges l’ accusé avait raison déclara m. martens d’ une voix qu’ on ne lui connaissait pas il est le père de gisèle c’ est la mère de gisèle qui va venir elle-même à le cette barre pour confesser sa faute que dis -je sa faute son crime que de mouvements! que d’ exclamations! qui donc est cette femme quel est ce témoin nouveau qui s’ avance des cris un nom répété par toutes les bouches le second spectre est apparu: c’ est mme martens c’ est la femme de l’ avocat général elle va tomber; l’ huissier se précipite la soutient jusqu’ à la barre jurez de dire toute la vérite lui dit le président dont la voix tremble d’ émotion elle lève la main une main si pâle qu’ elle semble appartenir déjà à le tombeau ",
"mais il se serait retourné contre nous dès qu' il nous aurait vus sur le point de réussir ce n' était pas son intérêt de rétablir la monarchie dame! qu' est -ce que la monarchie lui aurait donne nous ne pouvions pourtant pas lui offrir l' épée de connétable regrettons -le; il aimait l' armée; pleurons -le; mais ne soyons pas inconsolables de sa perte ",
"quand je suis seul avec un être que son sexe suffit à le rendre si différent de moi mon sentiment d’ isolement et de misère devient tel que désespérant de trouver à le dire à le mon interlocutrice quelque chose qui puisse être le support d’ une conversation incapable aussi de la courtiser s’ il se trouve que je la désire je me mets faute d’ un autre sujet à le parler de moi-même; à le fur et à le mesure que s’ écoulent mes phrases la tension monte et il advient que j’ en arrive à le instaurer entre ma partenaire et moi un surprenant courant de drame car plus mon trouble présent m’ angoisse plus je parle de moi d’ une manière angoissée appuyant longuement sur cette sensation de solitude de séparation d’ avec le monde extérieur et finissant par ignorer si cette tragédie par moi décrite correspond à la réalite permanente de ce que je suis ou n’ est qu’ expression imagée de cette angoisse momentanée que je subis sitôt entré en contact avec un être humain et mis en quelque manière en demeure de parler ainsi je suis devant une femme toujours en état d’ infériorite",
"—pardon je t’ ai loué ici sans enfants et maintenant t’ en as un sans mon autorisation —ton autorisation tu sais où je me la mets je sais je sais d’ ici à ce que tu me déshonores à le causer comme ta nièce y a pas loin c’ est pas permis d’ être aussi inintelligent que toi tu sais ce que ç a veut dire inintelligent espèce de con y est dit turandot vient ",
"vous ne répondez pas s’ étonne irène c\\' est la question que je suis précisément en train de me poser avec accusé de réception qui peut -ce être le vieux ",
"–je suis sûre à le contraire que grand-mère m’ approuvera de te donner un coup de main et puis cela m’ amuse si tu savais combien je préfère cette escapade auprès de toi à le bien de les corvées mondaines qu’ il m’ a fallu subir à le paris –n’ empêche que je ne suis pas raisonnable de vous laisser faire aujourd’hui .tout en parlant nous avancions .j’ encourageais fauste de mon mieux –vite ma bonne n’ oublie pas que tu as le couvert à le mettre ",
"les républicains envahissaient le palatinat ils descendaient le rhin ils osaient regarder en face les électeurs le roi wilhelm de prusse et l’ empereur PROPN tous les assistants s’ étonnaient de leur audace disait que cela ne pouvait durer et que tous ces mauvais gueux seraient exterminés jusqu’ à le dernier l’ oncle finissait toujours sa lecture par quelque réflexion judicieuse tout en repliant la gazette il disait: –louons le seigneur de vivre à le milieu de les bois plutôt que dans les vignobles dans la montagne aride plutôt que dans la plaine féconde ",
"aujourd’hui il n’ y en a plus qu’ une la spéculation on peut bien être pour la forme homme d’ état fonctionnaire militaire littérateur que sais -je? mais à le fond tout le monde a la même profession partout on joue à la bourse depuis les palais jusqu’ à les mansardes depuis les arrière-boutiques jusqu’ à l’ institut et tout le monde gagne? grommela le général d’ un ton narquois je ne dis pas cela reprit horace si tout le monde a la même carrière il faut bien que les imbéciles y conservent leur spécialité ",
"mais plutôt que de s’ enclore dans les douves de ce vieux et austère château fort de le bourg de dont on a fait la maison de les pauvres elle préféra souffrir mourir de faim mendier et tendre à les liards qui n’ y tombaient pas sa main gercée elle préféra à les draps de le lit de la charite les marches glacées de ces perrons d’ où elle guignait encore le croira -t-on les hommes qui passaient avec ces incorrigibles yeux dont les humeurs froides n’ avaient pas éteint l’ impureté! c’ est là c’ est dans ce sans-souci d’ un vagabondage indolent et lâche dans le rongement d’ un mal qui ne tue pas toujours c’ est dans cette horrible oisiveté qui doit avoir un charme de mancenillier puisqu’ on aime mieux souffrir tous les maux et toutes les hontes de la vie que de sortir par un effort de cet infâme bonheur de croupir que la vieillesse s’ abattit sur elle comme un vautour lui pluma son chignon lui déjeta son cou déjà troué par les écrouelles et la frappant à les reins coupables lui courba comme à une bête la tête vers la fange seulement en lui tordant le corps la vieil",
"par endroits il faudrait recoller pour éviter ces angles qui rebiquent la direction de la mecque n’ est pas évidente pour une profane la lui désigne de le bras il y a encore une porte dans le petit couloir il lui fait tout drôle à le marie ce préfabriqué car elle a connu à le peu près le même quand elle était lycéenne puis quand elle allait à la mjc "
] |
je le sais.–oui-da! reprit le tailleur tout étonné qui a pu te dire pareille chose –les esprits apparemment répondit clopinet qui se tenait sur une grosse pierre à le bord\n de le chemin toujours en position pour défendre son trésor et sa liberté aussitôt qu’ il dit ces mots il vit tire-à-gauche pâlir et trembler car ce bossu croyait à les esprits\n' plus que personne: voyons petit reprit -il tu es bien méchant dis-moi où les roupeaux qui te donnent de pareilles aigrettes je ne te demande pas autre chose –ils nichent répondit clopinet dans un endroit où les oiseaux et les esprits peuvent\n' seuls monter | [
"c’ est vous dire que je ne vous crains pas et que si vous tentez quelque chose contre moi je vous y porterai comme un roupeau y porte un crabe et vous\\n' ferai rouler à le fond de la mer.clopinet parlait ainsi poussé par je ne sais quel vertige de colère et de fierté tailleur crut tout de bon qu’ il s’ était donné à les lutins et tournant les talons \\n' marmottant je ne sais quelles paroles il reprit le chemin de villers à le toutes émerveillé de sa victoire rentra dans le travers de la dune ramassa ses pains\\n' et les porta lestement dans sa grotte.là il se parla tout haut à le lui-même car il avait absolument besoin de parler: c’ fini dit je n’ aurai plus peur de rien et personne ne m’ emmènera jamais où je ne\\n' voudrai pas aller me voilà délivré et si c’ est l’ esprit de la mer qui m’ a donné courage je ne veux plus jamais perdre ce qu’ il m’ a donné à le présent se dit -il encore chercherai d’ autres plumes de cet oiseau merveilleux dont l’ aigrette je ne sais pourquoi \\n' fait tant d’ envie à le monde ",
"quand j’ en aurai beaucoup je les vendrai et j’ irai dire à\\n mon père je n’ ai pas besoin d’ être tailleur et tout boiteux que je suis me voilà\\n' capable de gagner plus d’ argent en un jour que mes frères en an comme cela le père\\n' sera content et me laissera vivre à le mon idée .il se retrouva donc dans sa solitude avec plaisir il était si content d’ avoir de le pain \\n' et celui qu’ il avait acheté était si bon qu’ il ne se régala pas d’ autre chose ce la crainte de trop jeûner ou d’ être trop absorbé par le souci de pêcher chaque repas\\n l’ avait un peu inquiété les jours précédents sûr désormais de circuler sans crainte d’ acheter ce qu’ il voudrait il ne borna plus son ambition à le prendre de les petits oiseaux et \\n' des petits poissons pour ses repas il voulut avoir des choses de luxe des aigrettes à\\n' rendre jaloux tous les habitants de le pays et à le faire crever de rage le sordide\\n' tailleur lendemain il fit une chose périlleuse et difficile ",
"il n’ attendit pas le jour pour\\n' monter tout à le beau milieu de les grands pics déchiquetés de la falaise et il y monta adroitement et si légèrement qu’ il ne réveilla pas un seul oiseau alors il se coucha\\n' doucement sur le côté de manière a bien voir sans avoir à le faire aucun mouvement il s’ était pas aventuré jusque -là la première fois il fut surpris d’ y trouver une ruine\\n' qu’ on ne voyait qu’ en y touchant et dont il put s’ expliquer la destination l’ endroit\\n' était fort bien choisi pour servir de refuge à des oiseaux qui aiment à le percher ",
"on avait\\n' établi là autrefois une vigie c’ est ce qu’ on appelle aujourd’hui un sémaphore vous en\\n' avez vu un dans une autre partie de ces mêmes dunes cela sert à le noter tout ce qui se\\n' passe sur la mer et à le transmettre de les avis jadis c’ était une simple baraque d’ observation\\n' pour empêcher le vol de le sel qui était une contrebande très répandue sous le nom de faux\\n' saulnage baraque en question s’ était écroulée avec un pan de la grande falaise ses ais\\n' disjoints et sa charpente étaient restés en partie debout engagés dans une fente et roupeaux qui aiment les arbres mais qui avaient été très pourchassés dans les bois les étangs de le pays à le cause de leur précieux plumage avaient établi leur colonie sur cette\\n' ruine invisible de le dehors et depuis longtemps oubliée ",
"un petit marécage s’ était formé à\\n' une certaine distance de l’ éboulement et beaucoup d’ autres oiseaux aquatiques avaient\\n' transporté de ce côté leur domicile .cette vigie expliquait l’ ermitage et la lucarne d’ observation situés au-dessous et de\\n' abandonnés sans doute c’ était un refuge que les guetteurs condamnés à le vivre ce poste dangereux s’ étaient creusé et construit en secret pour se mieux abriter des\\n' tempêtes sans être réprimandés par leurs chefs.clopinet qui avait rapporté de son court séjour à le trouville de les notions un peu plus\\n' nettes qu’ auparavant fut content de voir qu’ il était seul en possession de le secret de PROPN demeure et de celle de les roupeaux il observa leurs nids grossièrement construits avec des\\n' branches et tous placés dans les bifurcations de les bois de charpente il n’ y vit que femelles qui couvaient sans se déranger mais peu à le peu les mâles arrivèrent pour se\\n' reposer de leur chasse nocturne c’ est à le cause de leurs habitudes et aussi à le cause de\\n' leur cri que les anciens naturalistes les ont",
"appartiennent à la même famille que les hérons leur vrai nom est bihoreaux leur plumage\\n' est épais et leur vol est sans bruit comme celui de les oiseaux nocturnes cependant \\n' lorsqu’ ils ont des petits ils chassent aussi le jour mais il n’ y en avait pas encore dans la colonie et ces messieurs y venaient dormir après avoir fait manger ces dames qui les voyant d’ abord en dessous les avait crus tout blancs reconnut qu’ n’ avaient de blanc que le cou et le ventre ",
"leurs ailes étaient gris de perle; un joli\\n manteau vert sombre leur couvrait le dos et de leur bonnet vert aussi tombait sur dos cette longue et fine aigrette invariablement composée de plumes les mâles\\n' seuls paraissaient avoir cette riche coiffure; cependant PROPN vit que plusieurs ne\\n' l’ avaient pas encore ou ne l’ avaient plus c’ était le moment de la mue et beaucoup de ces\\n' plumes précieuses éparses sur les rochers étaient le jouet de le vent ",
"ne bougea\\n pourtant pas pour les ramasser voulant voir les habitudes de ces rôdeurs de nuit qui \\n' sans faire attention à le lui apportaient à les couveuses les poissons coquillages et insectes qu’ ils avaient pris le repas terminé ils s’ aperçurent de la présence de\\n' l’ étranger et tous en même temps avertis par le cri de l’ un tournèrent la tête son côté abord fut un peu ému de voir tous ces grands yeux rouges qui le regardaient les mâles étaient bien là une cinquantaine gros comme de jeunes dindons armés de longs\\n becs et de griffes pointues si tous se fussent mis après l’ enfant curieux ils eussent lui faire un mauvais parti; mais ils le contemplèrent d’ un air de stupéfaction et ne le\\n' voyant pas remuer ils ne s’ occupèrent plus que de se quereller entre eux à le coups d’ aile\\n et sans se blesser puis ils se mirent à se gratter à s’ étendre même à le bâiller comme des\\n' personnes fatiguées enfin chacun cherchant un endroit commode tous s’ endormirent sur\\n' une patte à le lever de le soleil ",
"alors PROPN se leva doucement et fit sa récolte de plumes\\n' sans les déranger après quoi il redescendit sagement résolu à ne pas les dégoûter de\\n' leur campement et à ne plus prendre les œufs de les femelles il y retourna la nuit suivante avant que les mâles fussent revenus de leur chasse\\n nocturne il n’ éveilla pas les couveuses et mit de le pain devant leurs nids pensant\\n' qu’ elles le trouveraient bon et lui en sauraient gré il ne se trompait pas bien que fût une idée d’ enfant presque tous les oiseaux aiment le pain quelque différente que\\n' soit leur nourriture et le matin suivant il vit que le sien avait été mangé "
] | [
"elle les lava elle les blanchit; mais pendant une demi-journée elle porta sur son front la pâleur de son écœurement mlle était une sensitive et la vivacité de ses impressions n’ était tempérée que par la bonté de son cœur très soigneuse de sa personne elle avait une horreur naturelle pour tout ce qui offensait la délicatesse de son goût un amour inné pour toutes les belles choses pour les beaux visages pour les belles étoffes surtout pour les belles fleurs les fleurs qui embellissaient la prison de sœur marie étaient des escarres des phlyctènes des bubons des pustules ou d’ horribles blessures qui saignaient et qui criaient elle s’ y accoutuma difficilement la vue de le sang l’ épouvantait le cri de les opérées la faisait frissonner des pieds à la tête ",
"et puis nous sommes parties nous vous avons rencontrés votre ami et vous comment s’ appelle -t-il votre ami? je m’ efforce de répondre calmement sa main continue de me caresser les cuisses sans qu’ elle paraisse en avoir conscience il s’ appelle aucune raison de lui raconter des blagues ",
"alors eut la sensation très bizarre que le brodequin maudit se moulait à le mieux autour de son pied nu il comprit aussitôt que cet instrument était en caoutchouc et que tout cela était un simulacre de haute justice seigneuriale soudain rassuré et quelque peu fixé sur le caractère de son étrange bourreau il résolut en homme qui n’ est point sot et prend son parti de les choses de jouer convenablement son rôle de victime ah! le bel article qu’ aurait le il commença à le pousser des hurlements affreux ",
"—tu sais ma chère femme lui dit -il que nous avons déjà perdu un de nos enfants j’ ai bien peur que l’ aîné nous quitte à son tour j’ épie ses démarches depuis quelques jours et il me semble qu’ il se passe quelque chose d’ extraordinaire en lui je lui ai même entendu dire à le un de nos voisins qu’ après tout son frère n’ avait pas si mal fait qu’ il reviendrait dans ans avec de l’ argent devant lui et qu’ il pourrait alors s’ établir; ",
"son front était large et sur ce front il y avait pour l’ observateur un signe cimourdain avait une façon de parler brusque passionnée et solennelle la voix brève l’ accent péremptoire la bouche triste et amère l’ œil clair et profond et sur tout le visage on ne sait quel air indigné.tel était cimourdain .personne aujourd’hui ne sait son nom l’ histoire a de ces inconnus terribles un tel homme était -il un homme le serviteur de le genre humain pouvait -il avoir une affection ",
"l’ invalide ce jour-là avait offert son bras à la mère bonie et nicole s’ appuyait sur celui de marcel ils causaient en attendant le retour de les enfants quand une voix humble monotone cette voix de les aveugles qui semble partout la même vous remue le cœur par sa tristesse profonde dit à le côté d’ eux –chrétiens charitables ne m’ oubliez pas s’ il vous plaît marcel puisa dans sa poche une poignée de gros sous et la posa dans l’ écuelle de bois qu’ un caniche tenait dans sa gueule –dieu vous le rende répondit l’ aveugle avez -vous entendu ce mot sans tressaillir ",
"auguste est interdit il ne sait plus que dire: elle baisse les yeux et attend qu’ il s’ explique après quelques efforts inutiles il balbutie –cette jolie lydia vous est donc bien olympia rougit reste un instant sans parler puis répond par un affirmatif sans doute vous connoissez son père et sa mère –je les connois tous les ",
"sainte avait ans elle pleura et pria bien son frère qu’ il n’ abandonnât pas la maison paternelle mais le jeune homme fut inflexible –sainte dit -il en l’ embrassant tu ne sais pas ma sœur dans quelques mois la conscription viendra on me fera soldat de la république j’ aime mieux mourir pour dieu et le roi ",
"serai-je un fripon monsieur l’ abbé? et la figure de léon devint expressive et éloquente bon se dit l’ abbé il va être indiscret et sincère serai -je un fripon à le lieu de cette vie de duchesse que cette jeune fille est en droit d’ attendre de moi ferai-je comme à sa femme l’ affront d’ une vie singulière obscure sans laquais chamarrés et sans belles voitures bien vernissées elle fera un éclat et me plantera là sa mère criera comme une hyène dans la société que je suis un monstre ",
"mon dieu s’ écria -t-elle pourquoi m’ avait -il rendu l’ espérance pour me la ravir adolphe je vous remercie de vos efforts ils m’ ont fait du bien d’ autant plus de bien qu’ ils ne vous coûteront je l’ espère aucun sacrifice mais je vous en conjure ne parlons plus de l’ avenir ne vous reprochez rien quoi qu’ il arrive vous avez été bon pour moi j’ ai voulu ce qui n’ était pas possible "
] |
polyte haussa les épaules –le bossu est un domestique et les petites sont des filles de ci-devant je ne savais pas fit coclès polyte de l’ œil | [
"–farceur dit -il tu le sais aussi bien que moi seulement tu veux faire plaisir à le ta femme –allons donc –et puis les petites te plaisent –quelle bêtise et à le moi aussi dit froidement polyte ",
"une surtout celle qui a de grands yeux bleus et des cheveux noirs et je me suis fait un raisonnement tout à l’ heure –lequel demanda coclès les femmes sont ce qu’ on les fait reprit polyte –comment cela –et on peut faire une patriote d’ une aristocrate ",
"coclès ne sourcillait pas –alors poursuivit polyte je me suis dit si demain je laisse faire scævola et brutus ils vont chercher les gendarmes et dans jours les petites sont fauchées tu t’ es dit cela fit coclès ",
"–oui mais j’ ai réfléchi tu vas voir –voyons il y en a une qui me plaît et j’ en veux faire mme polyte –vraiment fit le cabaretier –tu me donnes un coup de main –comment –nous montons là-haut ",
"–bon –nous entrons dans la chambre où elles sont –fort bien –nous jetons le bossu par la fenêtre –et puis –et puis dame ",
"tu sauveras la petite blonde comme tu l’ entendras moi je me charge de la brune elle me plaît et le cynique visage de polyte rayonna de concupiscence –mais si ce ne sont pas des aristocrates pourtant dit coclès –je te dis que c’ en est –prouve -le moi –tu n’ as donc pas vu qu’ elles avaient des petites mains longues et blanches ",
"ne dit rien –pour moi a dit tout et puis aristocrates ou non la brunette me plaît et je te le répète j’ en veux faire mme polyte et une bonne patriote coclès paraissait hésiter –tu es un camarade dit -il enfin et je ne voudrais pas me fâcher avec toi –je le pense bien dit polyte qui avait deviné depuis longtemps la peur de coclès et l’ exploitait à son profit ",
"–mais je voudrais que tu fisses tes affaires toi-même –comment ce bossu est gros comme liards de beurre tu n’ as pas besoin de moi pour le jeter par la fenêtre –tu ne veux donc pas me donner un coup de main ",
"–non mais tu n’ as qu’ à le monter je ne me mêlerai de rien et tu peux faire tout le train que tu voudras je serai sourd –soit mais ta femme –ma femme ne dira rien non plus "
] | [
"ce dernier est jeune avec l’ air futé et un complet prince de galles tous s’ asseyent après avoir discutaillé en loucedé le supérieur poursuit: —pourquoi avez -vous assassiné vlefta —parce que le grand soleil noir me l’ a ordonné qui est le grand soleil noir bégaie l’ autre tronche de plus en plus estomaqué ",
"à l’ âge où l’on a encore peur la nuit il y a ans j’ avais ans ans! ainsi cet homme a ans qui l’ eût cru il est si droit si haut si volontaire! c’ est un beau spectre de vieillard bien vivant mais enfin est -il indiscret de vous demander ce qui vous est arrivé dans cette chambre moi je viens de la visiter et il ne m’ est rien arrivé de le tout ",
"–et fils fils oui ils sont encore murmura -t-il avec un soupir –l’ aîné le comte de sainte-hermine qui est émigré et frères plus jeunes que lui l’ un âgé de ans à le peu près l’ autre de ou –merci; combien y a -t-il que vous avez quitté besançon ",
"il est plus discret que je ne le croyais vous dites qu’ il est arrivé des ennuis à le ambi oui m’sieur il prend des vacances avant de filer il m’ a dit d’ amener ce machin chez vous il saisit la manette de l’ appareil ",
"le fiancé ne venait pas elle a bu pour se fortifier et elle s’ est endormie sur la table le patron l’ a réveillée pour la foutre dehors je crois qu’ elle avait honte mais elle était trop saoule pour s’ empêcher de tout raconter je n’ ai pas pu apprendre le nom de la brasserie c’ était déjà difficile de trouver un fil conducteur dans cette bouillie ",
"c’ était quoi comme turf il hausse les épaulés si je vous le dis monsieur le commissaire vous ne me croirez pas vas-y toujours c’ est pas une histoire de père presque il vide son verre afin de se donner de le cran commence -t-il ",
"le talent provient de l’ originalité qui est une \\n' manière spéciale de penser de voir de comprendre et de juger or le critique qui \\n' prétend définir le roman suivant l’ idée qu’ il s’ en fait d’ après les romans qu’ il aime établir certaines règles invariables de composition luttera toujours contre tempérament d’ artiste apportant une manière nouvelle un critique qui absolument ce nom ne devrait être qu’ un analyste sans tendances sans préférences sans\\n' passions et comme un expert en tableaux n’ apprécier que la valeur artiste de l’ objet\\n' d’ art qu’ on lui soumet sa compréhension ouverte à le tout doit absorber assez sa personnalite pour qu’ il puisse découvrir et vanter les livres mêmes qu’ il n’ aime pas\\n' comme homme et qu’ il doit comprendre comme juge.mais la plupart de les critiques ne sont en somme que des lecteurs d’ où il résulte qu’ ils \\n' nous gourmandent presque toujours à le faux ou qu’ ils nous complimentent sans réserve et sans\\n' mesure lecteur qui cherche uniquement dans un livre à le satisfaire la tendance naturelle de\\n' son esprit d",
"les corps résistent trop et voient clair là où les multitudes sont aveugles maintenant il faut mêler à le cette doctrine agissante de les intérêts politiques qui la consolident et qui entretiennent le matériel de mes armées j’ ai satisfait la logique de les esprits économes et la tête de les penseurs par ce culte nu dépouillé qui transporte la religion dans le monde de les idées j’ ai fait comprendre à le peuple les avantages de la suppression de les cérémonies à le toi à le embaucher de les intérêts ",
"mais nul de ceux à lesquels elle s’ adressait ne pouvait ou ne voulait rassurer sa curiosité ils n’ avaient tous que des réponses vagues soit que PROPN leur eût recommandé la discrétion soit qu’ ils n’ eussent rien à le dire personne d’ ailleurs n’ entendit sauvresy se plaindre ses conversations roulaient d’ habitude sur berthe et sur hector il voulait que tout le monde sût bien leur dévouement ",
"des cheveux qui volent un vaste chapeau emplumé qui tangue des yeux myopes et pâmés un geste fréquent enveloppant et mou de la petite main droite brillante de bagues elle incarne l’ approbation à le tante cœur à le madame elle dit: oui elle dit: vous avez raison elle dit: comme c’ est vrai c’ est une nature plutôt conciliante son ouiouisme ne va pas sans quelque incohérence "
] |
une jeune femme très aimée d' un amant trop ardent peut s' affaiblir et même s' anémier sans qu' il paraisse à le son teint ni à ses lèvres une fièvre sourde colore plutôt qu' elle ne pâlit mais je comptai en moi-même: de toute la semaine je n' avais reçu ma maîtresse chez moi qu' une seule après-midi journées de repos c' est de quoi réparer la plus épuisante journée de travail journées oui: cette matinée-ci était la septième depuis notre dernier rendez -vous à le toulon mon amour qu' avez -vous fait depuis mardi depuis mardi? l' oublieuse depuis mardi oui! bon voilà -t-il pas un grand sujet de ne pas oublier fat! je n' ai rien fait de le tout d' ailleurs si: je suis retournée en ville jeudi sans me prévenir vilaine elle se tourna sur sa selle et me considéra de l' air surpris qu' on a lorsque à l' improviste on découvre à le fond de soi-même une pensée endormie dont on ne soupçonnait pas l' existence elle répéta sur le ton d' une interrogation sans vous prévenir puis les yeux vers l' encolure de la jument elle murmura comme pour elle seule —au fait c | [
"un rendez-vous quel rendez-vous elle parlait comme on parle en rêve je haussai un peu la voix comme on fait pour rappeler l' attention d' un enfant distrait mais c' est moi qui vous le demande elle tressaillit et changeant soudain de timbre: pardon je n' y étais plus jeudi? oui je suis retournée en ville j' ai pris le train pour beaulieu —vous alliez voir votre mère elle est là-bas maintenant —ma mère mais non ma mère est à le aix en septembre voyons —pourquoi aller à le beaulieu alors —pourquoi elle sembla brusquement retombée dans son rêve sa bouche hésita ",
"chaque mot sembla résulter d' un effort parce que j' avais des choses à le faire je suis allée à le beaulieu même tenez elle lâcha les rênes pour fouiller dans le petit sac qu' elle portait à le bras: —tenez voici mon billet étonné j' avais pris le petit carton perforé d' un seul trou —votre billet vous ne l' avez donc pas donné à la sortie de la gare comment?... elle me regarda de ses yeux grands ouverts je je ne sais pas non évidemment je ne l' ai pas donné on ne me l' a pas réclamé ses sourcils rapprochés par une petite ride pensive marquaient une réflexion intense tout à le coup comme à le bout de mémoire elle avoua: —écoutez j' aime mieux vous dire c' est vraiment absurde et j' en ai presque honte mais je préfère que vous sachiez eh bien ",
"voici: je ne sais littéralement pas pourquoi j' ai été à le beaulieu mardi! rien ne m' y appelait ou de le moins je ne me souviens de rien qui m' y appelât et je ne me souviens pas non plus d' y avoir rien fait je suis partie mardi matin je suis revenue mercredi soir éreintée d' ailleurs et c' est tout ahuri je tirai sur la bouche de mon cheval qui s' arrêta net —comment c' est tout mais voyons votre mari vous lui avez bien expliqué pourquoi vous vous absentiez ainsi heures? fois vous m' avez répété qu' il ne vous permettrait pas d' aller même à le marseille sans un motif très précis j' en savais quelque chose: ç' avait été des arias sans fin pour conquérir les pauvres petites nuits que nous avions dormies ensemble en ou semaines mais nerveuse elle frappa de son stick nos animaux qui repartirent avec un écart: —eh oui ",
"c' est le plus drôle j' ai expliqué à le mon mari avant de le quitter mais je ne me rappelle pas un traître mot de ce que je lui ai expliqué!... —mais quand vous êtes revenue? il vous a demandé des nouvelles de votre voyage je suppose? —oui! il m' a dit textuellement je m' en souviens à le merveille es-tu contente tout est arrangé comme tu voulais j' ai répondu d' instinct; tout ",
"je suis très contente et il n' a pas insisté —mais le voyage lui-même l' arrivée? en descendant de le train où avez -vous éte heu à la villa bien entendu bien entendu vous n' avez pas l' air d' en être seulement sûre —si tout de même mais j' y vois tellement trouble dans cette affaire c' est comme un grand trou sombre à le milieu de ma mémoire et bien pis dès que je tâche de regarder dans ce trou j' ai mal mal là et là de le doigt elle appuya au-dessus de sa tempe puis à le bas de son front entre ses sourcils et comme je continuais de l' examiner toute et de scruter son visage et ses yeux elle pleura soudain à le grosses larmes lourdes alors je ne songeai plus qu' à essuyer ces larmes de mes lèvres car je l' aimais que j' écrive ici ce mot: aimer quelle dérision et quelle épouvante ",
"il le faut cependant pour que tous les hommes et toutes les femmes comprennent pour qu' ils croient oui je l' aimais cela peut paraître très étrange et invraisemblable qu' un homme aime une femme pour l' avoir rencontrée une fois en plein jour et une fois à le clair de lune pour l' avoir trouvée belle et le lui avoir dit pour l' avoir désirée sollicitée obtenue mais vous tous et vous toutes interrogez votre mémoire souvenez -vous vous vous êtes pareillement rencontrés les uns les autres désirés sollicités obtenus et d' abord en effet vous ne vous aimiez pas votre ardeur n' était qu' une curiosité en mêlant vos bras pour la première étreinte vous songiez certes c' est aussi la dernière étreinte et c' était la dernière étreinte souvent ",
"parfois cependant —souvenez -vous —le goût de les baisers échangés vous restait à les lèvres la passade devenait caprice parfois encore le caprice devenait liaison vous aviez songé d' abord: une seule nuit puis: quelques nuits puis: autant de nuits que je voudrai autant de nuits qu' elle voudra puis enfin —souvenez —vous tous autant de nuits que nous vivrons je sais je sais ce rêve-là on ne le rêve pas longtemps ",
"très vite la chair se lasse et l' esprit plus vite que la chair on s' était voulu pour toute la vie et mois plus tard on se trahit on se hait on s' oublie je sais qu' importe c' était de bonne foi qu' on s' était voulu pour toute la vie de bonne foi on avait cru n' être désormais plus qu' un et de bon cœur on fût mort plutôt que de laisser mourir l' autre moitié de soi-même souvenez -vous tous et toutes pour comprendre or c' était le crépuscule—le crépuscule de ce décembre mon dernier jour autour de moi c' était ce col à le nom bizarre la mort de gauthier ",
"—un cri effaré m' avait échappé: —madeleine c' était elle ma maîtresse —seule à le pied dans ce désert et dans cette nuit déjà noire —madeleine courant la brousse sous la pluie d' hiver en robe de ville à le lieues de sa maison et elle avait semblé ne pas entendre comme elle avait semblé ne pas voir et elle s' éloignait rapide sur la lande secondes durant ma stupeur me paralysa mon cœur s' était arrêté "
] | [
"vous dès que vous avez pu l’ abandonner vous l’ avez abandonnée votre ingratitude l’ a réduite à le d sespoir elle est morte de douleur en priant pour vous pour vous matricide et parricide comprenez -vous maintenant quelle différence existe entre nous quelque coupable que je sois moi j’ avais pour excuse ma naissance misérable l’ abandon les mauvais enseignements les temps à le travers lesquels j’ ai passé ma première jeunesse mais vous votre mère vous gardait votre mère marguerite un ange si j’ ai été criminel je suis bien puni les lois de l’ honneur étaient impuissantes à le apaiser ma conscience bourrelée ",
"—et vos guinées pour celles elles doivent à le moins se retrouver dans votre gousset car c' est bien là leur place —mes guinées attendez il ne manquerait plus elles sont aussi parties c' est donc à le mon tour de m' égayer sur votre compte mais en conscience il n' y a guère de quoi cette gaillarde de la nacelle m' a par trop vengé des plaisanteries que vous étiez tout à l' heure disposé à le faire sur la disparition de ma montre un chaîne en or ou bagues et une dizaine de guinées la leçon est en vérité par trop forte ces coquines n' ont pas de mesure —quel vol! ",
"pardonnez -moi ces précautions qui furent téméraires et malavisées puisqu’ elles tournent à l’ encontre de ce que je me proposais –soit jeta -t-elle attentive et opiniâtre mais ces excuses ne concernent que votre conduite à le vous! que me diriez -vous pour innocenter la sienne quel était donc en réalité cet incident que vous jugez accessoire et à le propos de lequel mon imagination pouvait prendre les champs parlez vite monsieur et sans réticences ",
"la jeune fille avait entendu ce cri elle se retourna poussa un cri à son tour sur son voile transparent elle jeta un voile épais et se sauva ou plutôt s’ envola en laissant échapper fois le nom d’ PROPN lui muet trop tard immobile quand peut-être il eût dû courir les bras tendus en avant comme pour arrêter cette réalité qui en fuyant redevenait vision demeura sans souffle l’ œil fixe pareil à le apollon voyant fuir daphné ",
"mais elle écouta la grave et austère voix de le devoir et le devoir lui ordonna de garder le silence elle vit s’ éloigner se diriger vers la porte la saluer une dernière fois sur le seuil de la porte puis disparaître dans les profondeurs de l’ escalier en étouffant un profond soupir madame était demeurée digne de l’ amour de son époux et madame malassis qui n’ avait point perdu un seul mot de cette scène avait continué de feindre un profond sommeil revenons à le baccarat tandis que la marquise PROPN courait chez madame malassis qu’ elle croyait mourante et voyait tout à le coup surgir devant elle l’ audacieux chérubin la sœur de cerise était chez le comte artoff ",
"francs à la fromentière sont plus que francs ici le père hésita un peu puis il demanda baissant la voix: il regrette peut-être ce qu’ il a fait je n’ ai plus de fils avec moi lionore je suis malheureux penses -tu que françois reviendrait bien chez nous ",
"que la valeur de l’ argent ne fût pas seule visible comme si d’ autres étaient visibles étaient même valeurs que le pain en chaque point de la terre fût chaque jour rompu dans une eucharistie perpétuelle où tous étaient messie et tous apôtres où il n’ y avait pas de judas que les derniers devinssent les premiers et la casquette de les postes une couronne parmi d’ autres il aurait répondu cela et il aurait menti car ce qu’ il aimait dans cette idée et qu’ il ne pouvait avouer c’ est que nanti d’ elle il bondissait hors la loi et lorsque de son pas lourd il marchait vers le wagon postal lourdement en ouvrait la porte et la faisait tourner sur ses gonds docilement courbé recevait sur l’ épaule tout le poids de les sacs postaux et cheminait là-dessous il y avait près de lui et le regardant faire un autre roulin folâtrant léger clandestin et oisif un prince roulin dont la barbe était parfumée et la jeunesse éternelle avec un dolman bleu de ciel à le brandebourgs et la simple casquette d’ officier de marine que les princes par modestie ou décontraction coiffent ",
"le sans-souci n’ était plus ce négrier tout noir à la mâture élancée inclinée sur l’ arrière qui avait touché à le marab mouillé dans la baie de delagoa et que les anglais avaient aperçu par le travers de le cap la toile peinte qui l’ enveloppait avait été enlevée ce n’ était qu’ un bon bâtiment marchand avec sa prétentieuse batterie blanche de l’ avant à l’ arrière ses mâts bien droits et ses huniers prudemment serrés et risés allant charger des bœufs à la côte d’ afrique il resta ainsi en cape jusqu’ à le jour faisant un peu de roule à le nord lorsque la brise mollissait à le lever de le soleil la frégate anglaise ayant sans aucun doute poursuivi sa chasse vers le sud bolino ne découvrit rien de suspect à l’ horizon inutile d’ ajouter que ce matin-là le déjeuner fut plus gai que la veille ",
"–j’ suis point pressé dit -il j’ ai le temps entre boire une le fermier d’ abord remercia mais heurtebise insistant il finit par le suivre; et tous maintenant debout l’ un devant l’ autre les bras croisés causaient amicalement récoltes et regains évitant de faire allusion à les porcs rencognée dans l’ âtre l’ énorme nou toute suante de la chaleur de l’ après-midi les fanons à l’ air pelait mollement des pommes de terre une seille entre les genoux ursmarine hucha -t-elle sans bouger de sa place va m’querre une potée d’ eau ",
"l’ absence de mademoiselle cormon permit à les dames de s’ entretenir de la scène tragi-comique étendue commentée embellie historiée brodée festonnée coloriée enjolivée qui venait d’ avoir lieu et qui devait le lendemain occuper tout alençon de mademoiselle cormon –ce bon monsieur de le bousquier comme il vous portait! quelle poigne! dit josette à sa maîtresse vraiment il était pâle de votre mal il vous aime toujours .cette phrase servit de clôture à le cette solennelle et terrible journée .le lendemain pendant toute la matinée les moindres circonstances de cette comédie couraient dans toutes les maisons d’ alençon et disons -le à la honte de cette ville elles y causaient un rire universel le lendemain mademoiselle cormon à qui la saignée avait fait beaucoup de bien eût paru sublime à les plus intrépides rieurs s’ ils avaient été témoins de la dignité noble de la magnifique résignation chrétienne qui l’ anima quand elle donna le bras à son mystificateur involontaire pour aller déjeuner cruels farceurs qui la plaisantiez pourquoi ne la vîtes -vous pas d"
] |
quand la vie d’ un homme est en jeu il devient superstitieux en diable et les événements les moins importants sont à ses yeux de les pronostics sérieux on me transmit enfin l’ ordre d’ avancer et je me trouvai en présence de celui qui allait décider si selon la coutume je devais aller avant longtemps me balancer à le bout d’ un lasso suspendu à les branches de l’ arbre le plus voisin j’ entrai d’ un pas ferme et en prenant un air assuré qui s’ accordait assez mal avec les idées noires qui se croisaient dans mon cerveau plusieurs officiers étaient assis autour d’ une table couverte de cartes et de dépêches le général en petite tenue arpentait la salle de long en large et semblait absorbé dans ses pensées | [
"à le bruit que firent mes gardes en entrant il leva la tête et me fit de la main signe d’ avancer près de lui —mes hommes m’ apprennent dit -il qu’ ils vous ont arrêté sur la route de PROPN à le salinas; et il me paraît pour le moins curieux que vous ayez eu l’ audace de vous aventurer sur un terrain complètement à le pouvoir de nos troupes depuis plusieurs mois ceux qui vous ont fait prisonnier vous accusent d’ espionnage et m’ est avis qu’ ils ont raison qu’ avez -vous à le dire pour vous défendre? —rien général il est permis à le vos gens de m’ accuser d’ espionnage quand vous savez que je ne puis apporter aucune preuve pour les contredire ",
"je connais les lois de la guerre pour les avoir plusieurs fois exécutées moi-même sur l’ ordre de mes supérieurs je ne suis pas un espion mais il m’ est probablement impossible de vous le prouver les raisons qui m’ ont porté à entreprendre le voyage de salinas sont d’ une nature tout à le fait pacifique je vous en donne ma parole de soldat le général fixa sur moi un œil scrutateur mais je supportai son regard avec une assurance qui me parut produire un bon effet ",
"—et ces raisons quelles sont -elles je baissai la tête en souriant et je relatai à le général étonné mon amour pour anita et ma résolution de lui dire bonjour en passant par PROPN je lui fis part de ma résolution de me rendre à le salinas malgré les avis que j’ avais reçus de la présence de les juaristes en cet endroit et je lui racontai mon arrestation subséquente par ses hommes il continua sa promenade pendant quelques minutes on paraissait réfléchir à la plausibilité de mon histoire puis se tournant vers moi tout à le coup: —vous me paraissez un bon diable dit -il et je crois que vous me dites la vérité ",
"mais si vous n’ étiez un de les hommes de dupin j’ ajouterais à le peine foi à le vos paroles votre régiment se bat comme une brigade et les bons soldats sont amoureux en diable les français surtout que diriez -vous sergent si je vous offrais les épaulettes de capitaine dans un de mes régiments de lanceros je dirais général que vous voulez probablement vous moquer de moi ce qui serait à le peine généreux de votre part —rien de plus sérieux ",
"dites un mot et vos armes vous seront rendues avec votre liberté de plus comme je vous l’ ai déjà dit une compagnie de braves soldats de la république mexicaine sera placée sous vos ordres répondis -je en me redressant et en le regardant en face si quelque malheureux oubliant son devoir et son honneur de soldat loyal a pu sans mourir de honte prêter son épée dans de telles conditions apprenez que je ne suis pas un de ces hommes-là plutôt fois mourir simple soldat fidèle à le mon devoir d’ honnête homme que de vivre avec un grade que j’ aurais acheté à le prix d’ une trahison honteuse —est -ce là votre dernier mot? général ",
"et vous avez bien réfléchi? j’ ai bien réfléchi le général parut absorbé dans ses pensées pendant quelques instants puis se tournant vers l’ un de ses aides-de-camp: dit -il vous verrez à le ce que le prisonnier soit conduit sous bonne escorte à le camp de pour y être interné jusqu’ à le nouvel ordre et faisant signe de la main à les gardes qui m’ avaient introduit il me renvoya à le corps de garde en attendant mon départ qui ne devait pas longtemps tarder chapitre pour le moment j’ avais la vie sauve mais s’ il me fallait en croire les récits de ceux de nos soldats qui avaient eu l’ expérience de quelques mois de captivité chez les mexicains je n’ avais guère à le m’ en féliciter ",
"les mexicains à de rares exceptions près traitaient leurs prisonniers un peu à la manière de les indiens de les plaines de l’ ouest chez eux c’ était l’ esclavage accompagné de tous les mauvais traitements que suggérait à le ces soldats demi-brigands leur nature sauvage et vindicative il me restait cependant une dernière chance l’ évasion coûte que coûte j’ étais bien décidé à le tout risquer pour recouvrer ma liberté aussi commençai -je à l’ instant même à le former de les plans plus ou moins pratiques pour m’ échapper des mains de les chinacos ",
"le lendemain de grand matin flanqué de cavaliers et ficelé de nouveau des pieds à la tête je prenais la route de comme nous étions en pays ami pour les juaristes mes gardes me laissèrent une certaine latitude et n’ eussent été les liens qui me gênaient terriblement je n’ aurais pas eu trop à le me plaindre de ces messieurs heures de route devaient nous conduire à le camp et en attendant je me creusais la tête pour trouver le moyen de tromper mes mexicains si j’ avais eu de l’ or j’ aurais pu les acheter corps et âmes car il est proverbial que ces braves descendants de cortez comme leurs ancêtres ne savent guère résister à les appas d’ une somme un peu respectable mais je n’ avais pas un sou ",
"on m’ avait tout enlevé nous campâmes le premier soir à les environs de et je passai la nuit à le méditer de les plans d’ évasion tous les uns plus impossibles que les autres nous nous remîmes en route de bonne heure dans l’ espérance pour mes gardes bien entendu de pouvoir atteindre le soir même le but de notre voyage je commençais à le croire après tout qu’ il me faudrait attendre une occasion plus favorable et je me résignais à le subir mon sort tant bien que mal quand vers heures de l’ après-midi nous nous arrêtâmes à la pour reposer nos chevaux et prendre nous-mêmes un dîner dont nous avions grand besoin là j’ appris d’ un péon domestique que les français avaient été vus la veille sur la route de et un rayon d’ espérance vint relever mon esprit abattu "
] | [
"à le contraire c’ était robin qui devait de la reconnaissance à le maude.robin éprouvait d’ étranges sensations pendant ces rêveries et s’ y abandonnait avec des alternatives de bonheur et d’ angoisse quand un bruit de pas lourds et très différents de ceux de la légère maude retentit dans le couloir ce bruit s’ approchait de la chambre et robin éteignit la lumière à le premier coup vigoureusement frappé sur la porte maude dit le visiteur au-dehors pourquoi éteignez -vous la lumière?robin n’ eut garde de répondre et se blottit entre le lit et la muraille maude ouvre-moi! impatienté de ne pas recevoir de réponse le visiteur ouvrit la porte et entra sans l’ obscurité robin aurait pu voir un homme d’ une haute stature et d’ une corpulence proportionnée maude maude parleras -tu? je suis certain que tu es ici j’ ai vu briller ta lampe par les fentes de la porte ",
"quelques instants après pierre revint à le bord de l’ eau s’ agenouilla près de jean et lui plaça entre les lèvres le goulot de la bouteille et PROPN se mit à le boire avidement une joie étrange gonflait la poitrine de pierre PROPN galvanisé par l’ espèce de vitriol qu’ il venait d’ absorber sentait les forces lui revenir –voyons fit pierre essayez de vous lever tenez -vous bien cramponnez -vous à le moi êtes-vous demanda –je m’ appelle robert florent voilà ",
"à le revoir le train est parti la rose de ma boutonnière est tout ce qui me reste de leur amitié la rose de ma boutonnière est devenue après heures une pauvre chose recroquevillée dans un verre à le dents aucun pardon ",
"je l’ ai invitée dans ma chambre elle a refuse elle s’ est contentée de se signer et de baisser la tête je sais que mon voyage touche à sa fin mon sexe se dresse dans le petit matin alors j’ ai fait jaillirmon sperme ",
"je puis donc aller verser un peu de baume sur les plaies de cette belle amoureuse oh sire elle est capable d' en pã¢mer de joie ne m' engage pas trop c' est elle sire qui va s' engager vite et vous verrez avec quelle ardeur va -t'en esprit tentateur et va -t'en promptement car je vois rosny qui entre dans le parterre ",
"–agissez comme je vous l’ ai dit maxime et n’ oubliez pas que si demain matin fleur-des-savanes existe c’ est vous qui remplacerez blondel dans ma haine et c’ est de vous que je me vengerai! en parlant ainsi PROPN gagna rapidement la porte et ayant salué le vicomte il reprit en toute hâte le chemin par lequel il était venu dès qu’ il eut disparu on eût dit qu’ un poids énorme venait de tomber de dessus la poitrine de fleur-des-savanes et de celle de maxime ce dernier cependant était en proie à les plus terribles appréhensions et chaque fois que sa pensée de la menace que lui avait faite le comte revenait à le son esprit il sentait un frisson glacé parcourir tous ses membres fleur-des-savanes s’ aperçut bientôt de sa préoccupation et quillant la place qu’ elle occupait elle marcha doucement jusqu’ à le lui et vint s’ appuyer amicalement sur son épaule –vous êtes triste mon ami lui dit -elle d’ une voix inquiète et émue ce sont donc les paroles de cet homme qui ont troublé votre cœur –vous l’ avez entendu! fit vivement maxime ",
"peut-être pourrais -je obtenir un poste de sous-maîtresse dans une institution de jeunes filles là je pourrais en même temps continuer mes études pour obtenir les diplômes nécessaires ainsi dans quelques années je libérerais votre grace de cette charge que je la remercie d’ avoir assumée elle parlait avec simplicité avec une charmante dignité PROPN eut un geste de courtoise protestation ",
"voici comment la chose se passa: une nuit désirée se réveilla en sursaut dans un état bien singulier il faut dire que la veille le médecin en venant la voir avait été très surpris de la trouver subitement ranimée et plus calme avec toute sa fièvre tombée sans s’ expliquer le pourquoi de cette résurrection inespérée il était parti en disant: attendons se fiant à le ces prompts ressauts de la jeunesse à le cette force de sève qui greffe souvent une nouvelle vie sur les symptômes mêmes de la mort s’ il avait regardé sous l’ oreiller de désirée il y aurait trouvé une lettre timbrée de le caire qui était le secret de ce changement bienheureux pages signées de frantz toute sa conduite expliquée et confessée à sa chère petite zizi ",
"mais il faut que vous travaillez et il faut aussi que nous restions tous ensemble quand ce bienheureux conseil de famille sera constitué et que nous verrons clair dans nos affaires je sais bien je sais et elle prenait le bras de marc qui faisait un geste de colère et de mépris nous n’ avons pas maintenant grand’chose à le apprendre dieu merci mais quand nous serons sûrs de ce que vaut la treille nous pourrons nous établir à le paris dans un petit trou près de le collége vous suivrez les classes je ferai de ménage en faisant travailler henri et nous ne dépenserons que le strict nécessaire mais je crois je suis à le peu près sûre que le fermage de la treille si on la louait ne nous donnerait pas de quoi vivre ",
"aucun nom d’ expéditeur et le cachet de la poste illisible à le souhait pour augmenter sa curiosité colette coupa la ficelle et elle retira le papier il s’ agissait bien d’ un livre elle en lut le titre: histoire de les châteaux de grandlieu une carte de visite tomba de l’ ouvrage "
] |
rejoindre une excellente amie qui m’ a tendu la main à le jour de la détresse séraphine raconta les circonstances de notre liaison et de notre amitié et jours après je reçus de le fermier une lettre dans laquelle on me priait instamment de venir passer quelque temps à la ferme la lettre que l’ orpheline y joignit elle-même était si pressante et si remplie d’ amitié que je cédai à le leurs instances j’ y suis restée mois et j’ ai trouvé dans cette paisible demeure la plus franche amitié et l’ intérêt le plus touchant | [
"j’ ai assisté à le mariage de séraphine et de le cousin aubry et quelques jours après qu’ ils eurent reçu la bénédiction nuptiale je revins prendre possession de mon petit logement qui me parut plus isolé qu’ auparavant ma jeune amie m’ a promis de venir chaque année l’ égayer par sa présence de quelques jours je compte sur sa promesse les belles âmes ne savent pas être ingrates les mères-insectes j’ ai vu dans le monde de les enfants ingrats et ils m’ ont toujours fait horreur ou pitié ",
"mais je n’ ai jamais vu de mauvaises mères si ce n’ est et très-rarement quelques exceptions tout à le fait dégradées par une démoralisation de les plus monstrueuses c’ est dans le cœur d’ une mère que dieu a renfermé tous ses trésors d’ amour pur d’ abnégation de soi-même de soins désintéressés d’ indulgence de clémence et de pardon un enfant qui ne craint pas d’ affliger ses parents qui ne répond pas à leur affection avec toute la tendresse dont son cœur est susceptible qui ne se sent pas capable de se dévouer pour eux ne sera jamais qu’ un mauvais sujet mais celui qui n’ aime pas sa mère est un monstre cependant l’ étourderie de le jeune âge peut quelquefois prendre l’ apparence d’ un vice odieux je vais vous en citer un exemple j’ avais été invitée à le aller passer quelques jours de la belle saison à le château de la cour-roland charmante campagne située près de PROPN ",
"le propriétaire un aimable vieillard m. de germonville avait réuni là une société de bonne compagnie c’est-à-dire de gens recommandables par leur éducation leurs talents ou par d’ autres qualités morales qui constituent les honnêtes gens et je ne sais rien autre chose qui fasse la bonne compagnie je remarquai là mme royer femme douce bonne extrêmement aimable n’ ayant qu’ un défaut celui de gâter un peu trop son petit jules charmant enfant de à le ans vif étourdi s’ abandonnant sans frein et sans réflexion à le toutes les joies de son âge mais ayant un bon cœur et un fond de sensibilité la pauvre mme royer avait été peu favorisée de la nature sous le rapport de la tournure et de la beauté car elle boitait et la petite vérole avait laissé sur sa figure de les traces profondes et ineffaçables elle rachetait ce petit malheur par tant de qualités et de douces vertus que tout le monde cessait bientôt de s’ en apercevoir tout le monde ai-je dit ",
"non car sa laideur lui fut reprochée par quelqu’un et ce fut par son fils jules lui dit -elle viens m’ embrasser non maman pourquoi ne veux -tu pas parce que mme dermon est bien plus jolie que toi et jules courut pour embrasser cette dame ",
"la pauvre mère ne comprit pas que son enfant pût trouver une autre femme plus aimable qu’ elle et les larmes lui vinrent à les yeux mme dermon repoussa l’ enfant et allait lui faire sentir ce que son procédé avait de cruel lorsqu’ un vieillard à le cheveux blancs prit l’ enfant par la main et l’ emmena hors de le salon il conduisit jules dans le parc et tous s’ enfoncèrent dans le bois de manière que nous les eûmes bientôt perdus de vue leur promenade dura environ deux-heures après quoi nous les vîmes revenir en nous abordant le savant car c’ était m. avait le sourire sur les lèvres mais l’ enfant avait l’ air triste rêveur et il semblait hésiter en entrant ",
"dès qu’ il vit sa mère il s’ élança dans ses bras se pressa sur son cœur la couvrit de baisers et inondant son visage de larmes mère mère lui dit -il d’ une voix entrecoupée par les sanglots pardonne-moi car je ne savais ce que je disais car je mentais à le mon cœur car tu es ma mère et la pauvre mère oublia pour toujours non-seulement l’ outrage que lui avait fait l’ enfant mais encore toutes les peines et toutes les douleurs qu’ il avait pu lui causer depuis sa naissance nous étions tous aussi étonnés qu’ attendris de cette scène tout à le fait inattendue et je demandai à le m. ce qu’ il avait dit à l’ enfant pour amener une conversion aussi subite et aussi sincère ",
"moi répondit le naturaliste je ne lui ai rien dit de sa mère cependant nous n’ avons pas dit un mot de ce qui venait de se passer et le but de notre promenade était simplement de faire des observations sur une punaise et une araignée qui est étonnant racontez -nous cela ",
"jules va vous le dire en effet l’ enfant après s’ être remis de son émotion prit la parole et nous raconta ce qui suit dans des termes peut-être trop naïfs mais certainement plus gracieux que ceux dans lesquels je vais vous le raconter nous nous sommes enfoncés dans le bois jusqu’ auprès de la mare sont les grands arbres dont l’ écorce blanche ressemble à du papier m. m’ a appris que ce sont des bouleaux qu’ ils prennent des dimensions énormes dans l’ amérique septentrionale et que c’ est avec leur tronc que les sauvages font leurs canots nous nous approchâmes et m. me montra dans l’ enfourchure d’ une branche une grosse punaise qu’ il nomma pentatome grise ou ",
"jusqu’ à ce jour je n’ avais rien trouvé de plus laid qu’ une punaise et je ne manquais pas d’ en écraser autant que j’ en rencontrais j’ allais en faire autant à le PROPN lorsque m. me retint par le bras et me dit jules il ne faut jamais juger par les apparences extérieures car dieu t’ a donné l’ intelligence afin que tu en fasses usage et que dans toutes les circonstances de ta vie tu puisses éviter le mal et te déterminer à le bien en connaissance de cause devant lui il n’ y a ni beau ni laid les vices et les vertus pèseront seuls dans la balance de son éternelle justice voyons si cette punaise ne t’ intéressera pas quand tu l’ auras mieux observée "
] | [
"sociétés de philatélistes existaient d' abord à le paris l' une se composait surtout d' amateurs c' était la société française de timbrologie l' autre était formée de marchands c' était la société philatélique elles ont fusionné depuis font très bon ménage et comptent à le moins membres en france les marchands de timbres furent longtemps imposés pour des sommes minimes comme débitants de vieux papiers ",
"verlaine a habité dans ce coin-là: chalets éparpillés rouges dans le feuillage et les blanches villas de les stations de bains je ne compte pas retourner en france je suis sans nouvelles de ma mère et je crois que ç a arrange mon père si je reste en angleterre plus longtemps que prévu la famille chez qui j’ habite ne peut plus me loger alors je me présente à la réception d’ un hôtel avec les francs anciens que je possède et ils me font coucher gratuitement dans un salon désaffecté à le rez-de-chaussée ",
"le souvenir de ses traits deviendra moins précis sa voix va s’ estomper ses gestes aussi mais l’ histoire de elle je ne l’ oublierai pas qu’ est -ce donc qu’ un homme si ce n’ est une accumulation d’ histoires vécues rapportées imaginées qui mises bout à le bout finissent par faire une vie croyait en frédéricii en son désir fou de braver la mort de lui cracher à le visage peut-être parce que PROPN avait envie de l’ insulter peut-être parce que PROPN l’ avait trop vue d’ addis-abeba à le dire-dawa de gojo à le hawassa massacrant à l’ arme automatique de les vagues ininterrompues de guerriers d’ abord puis des foules de femmes et d’ enfants tout cela à le nom de le duce tout cela à le nom d’ un affront qu’ il fallait laver de la défaite d’ adoua qu’ il fallait faire oublier ",
"alors elle demanda: –qu’ est -ce que vous avez donc aujourd’hui vous êtes tout drôle j’ ai aujourd’hui comme toujours l’ énervement que cause une situation fausse –mais cette siluation dure depuis ans et jamais vous ne m’ avez dit ce que vous venez de me dire jamais je ne vous ai vu nerveux et agacé comme vous l’ êtes non seulement aujourd’hui mais depuis elle sembla chercher et reprit: –depuis un mois à le peu près je crois que vous m’ aimez beaucoup moins sinon plus de le tout elle parlait presque bas implorant une rassurante parole ii répondit l’ airennuyé: –vous êtes folle ma pauvre charlotte elle le regarda stupéfait –charlotte que vous m’ appelez charlotte à le présent –enfin on ne peut pourtant pas vous appeler c’ est ridicule à la fin vous l’ avez dit tout à l’ heure vous n’ êtes plus une enfant vous avez ans on n’ est plus totote à le ans elle répondit la voix assourdie les yeux à le terre –je croyais qu’ on était toujours totote pour ceux qu’ on aime –vous avez parfois des pensées sentimentales et mirlitonnesques qui jurent étrangement avec votre air évap",
"chapitre cœurs pour un amour pense les recherches furent vaines marcof revint avec les paysans et devant tous raconta sa rencontre avec la lutte qui s’ en était suivie et l’ apparition étrange qui les avait séparés il termina en ajoutant que s’ était mis à la poursuite de le cavalier qui selon toute probabilité enlevait yvonne –mais est ici interrompit marcof ",
"c' était en début de matinée vers heures quelque semaines après son arrivée victoire n' attendait évidemment personne passée sans transition de son lit à la baignoire elle continuait d' y somnoler dans l' eau réglée à la température de les draps le timbre enroué fixé près de l' entrée en bas ne lui fit pas ouvrir un œil on insista par coups brefs puis on parut abandonner le grelot disparu sans laisser d' écho victoire immergée n' était même pas très sûre de sa réalité secondes plus tard elle n' y pensait plus l' après-midi de le même jour comme elle vaquait à la cuisine vers l' heure de le thé un courant d' air fit s' ouvrir puis claquer bruyamment la fenêtre de sa chambre ",
"ce hourra cette lumière et les sensations que donna à étienne le discours de son père jointes à le celles qu’ il avait éprouvées déjà lui causèrent une défaillance complète il tomba sur le fauteuil en laissant sa main de femme dans la large main de son père quand le duc qui avait fait signe à le lieutenant de sa compagnie d’ approcher lui dit: bien baron d’ artagnon je suis heureux de pouvoir réparer ma perte venez voir mon fils il sentit dans sa main une main froide regarda le nouveau duc de nivron le crut mort et jeta un cri de terreur qui épouvanta l’ assemblée PROPN ouvrit l’ estrade prit le jeune homme dans ses bras et l’ emmena en disant à son maître: –vous l’ avez tué en ne le préparant pas à le cette cérémonie –il ne pourra donc pas avoir d’ enfant s’ il en est ainsi s’ écria le duc qui suivit beauvouloir dans la chambre seigneuriale où le médecin alla coucher le jeune héritier bien maître demanda le père avec anxiété ",
"la est bien malade avais passé mes vêtements à la hâte et saisissant une canne avec la résolution taper sur toutes ces bêtes humaines je courus chez mon jardinier l’ accouchée agonisait soûle d’ essence minérale à le côté de le cadavre bleu de son enfant.kérandec la garde et la grande kermagan ronflaient sur le sol.je dus soigner la femme qui mourut vers midi .le vieux médecin s’ était tu il reprit la bouteille d’ eau-de-vie s’ en versa un nouveau\\n' verre et ayant encore fait courir à le travers la liqueur blonde la lumière de les lampes qui \\n' semblait mettre en son verre un jus clair de topazes fondues il avala d’ un trait liquide perfide et chaud avant le mariage ils s’ étaient aimés chastement dans les étoiles avait été d’ abord\\n une rencontre charmante sur une plage de l’ océan il l’ avait trouvée délicieuse la jeune\\n' fille rose qui passait avec ses ombrelles claires et ses toilettes fraîches sur le grand\\n horizon marin ",
"–moi! s’ écria joyeuse je n’ ai jamais été si parfaitement libre de ma vie –c’ est à le merveille ainsi tu n’ as rien à le faire –absolument rien sire –mais je te croyais en sentiment avec une belle dame?–ah! oui la maîtresse de m. de mayenne; une femme qui m’ adorait .–eh bien! –eh bien imaginez -vous que ce soir après avoir fait la leçon à de le bouchage je le quitte pour aller chez elle ",
"les ouvriers n’ ont rien à le voir avec la besogne qui se fait ici ainsi reprenait -il le thème de la vieille PROPN a tenu absolument à le ce qu’ il vînt elle nous dira pourquoi!... —oui c’ était nécessaire dit -elle simplement et le doux jambon aussi va venir chez PROPN pendant que nous y sommes était -ce bien utile bien utile? interrogea le colonel —oui bien utile! fit encore hélène "
] |
ceux de ma mère et de mon père celui de mon vieux professeur de lettres adrien debigorre celui de celui de le colonel aravis et puis ceux de toutes mes gentilles fiancées j\' en avais une dans chaque province | [
"bretagne normandie poitou. lozère savoie même en limousin a si ces brutes me laissaient la vie sauve j\\' écrirais un beau roman: et le limousin où je montrerais que je suis un juif parfaitement assimilé ",
"on me tira par les cheveux j\\' entendis de nouveau charles formidable on se croirait à le ciné où voit tant de belles choses tant de trucs de métamorphoses quand une rose est assassinée la seconde immersion durera plus longtemps me dit bloch en essuyant une larme cette fois -ci mains me pressèrent la nuque autres avant de mourir suffoqué je pensai que je n\\ avais pas toujours été très gentil avec maman on finit pourtant par me ramener à le l\\'air libre ",
"PROPN chantait à le ce moment et puis et puis sur les quais la pluie la pluie n\\ a pas compliqué la vie qui rigole et qui se mire dans les flaques de les rigoles –maintenant passons à les choses sérieuses dit bloch en étouffant un sanglot ils allongèrent à le même le sol isaac sortit de sa poche un canif suisse et me fit de profondes coupures à la plante de les pieds ensuite il ordonna de marcher sur un tas de sel ensuite arracha consciencieusement ongles ",
"ensuite isaïe me lima les dents a ce moment -là PROPN chantait quel temps pour les p\\'tits poissons quel temps pour les grands garçons quel temps pour les tendrons mesdemoiselles nous vous attendrons –je crois que cela suffit pour cette nuit dit elias bloch en me lançant un regard attendri il me caressa le menton –vous vous trouvez à le dépôt de les juifs étrangers me dit -il nous allons vous conduire dans la cellule de les juifs français vous êtes le seul pour le moment ",
"d\\' autres viendront rassurez -vous –tous ces petits morveux pourront parler de marcel proust dit isaïe –moi quand j\\' entends parler de culture je sors ma matraque dit saül –je donne le coup de grâce! dit isaac ",
"–allons n\\' effrayez pas ce jeune homme dit bloch une voix suppliante il se retourna vers moi: –dès demain vous serez fixé sur votre cas isaac et saül me firent entrer dans une petite chambre isaïe nous rejoignit et me tendit un pyjama rayé sur la veste était cousue une étoile de david en tissu jaune où je lus isaac me fit un croche-pied avant de refermer la porte blindée et je tombai à le plat ventre ",
"une veilleuse éclairait la cellule je ne tardai pas à le m\\' apercevoir que le sol était jonché de lames gillette extra-bleues comment les policiers avaient -ils deviné mon vice cette envie folle d\\' avaler les lames de rasoir je regrettais maintenant qu\\' ils ne m\\' eussent pas enchaîné à le mur pendant toute la nuit je dus me crisper me mordre les paumes pour ne pas succomber à le vertige ",
"un geste de trop et je risquais d\\' absorber ces lames les unes après les autres une orgie de gillette extra-bleues c\\' était vraiment le supplice de tantale à le matin isaïe et isaac vinrent me chercher nous longeâmes un couloir interminable ",
"isaïe me désigna une porte et me dit d\\' entrer en guise adieu isaac assena un coup de poing sur la nuque il était assis devant un grand bureau d\\' acajou apparemment il attendait il portait un uniforme noir et je remarquai étoiles de david à le revers de sa veste "
] | [
"chapitre iv le secret de plaire me voici pris en charge par la môme martine avec un guide je suis partant pour et la visite de les châteaux de la loire on réitère la balade dans les couloirs je remarque qu’ elle est allée se recoiffer pendant que je discutais le bout de gras avec thibaudin de plus elle a mis un col claudine par-dessus son pull-over bleu elle est bien sanglée dans sa blouse blanche et on suit sa géographie comme si on y était ",
"belle-rose absorbé par ses pensées se recueillait en quelque sorte pour la mission qu’ il allait accomplir le chemin que suivaient les cavaliers s’ enfonçait dans un petit vallon couvert de bois a l’ extrémité de le vallon on voyait un château c’ est ici dit conrad en montrant le château de le doigt comme ils longeaient un taillis la déroute entendit un bruit d’ arbustes froissés ",
"il fut charmant; et je me sentis cruellement déçue pourquoi? j’ y voyais de moins en moins clair sa mère sa sœur faisaient un séjour à le paris et je ne le rencontrais plus seul il me semblait que nous jouions à le cache-cache et peut-être finirions -nous par ne jamais nous trouver l’ aimais -je ou non m’ aimerait -il ",
"car les orsini avaient près de hommes et fabrice à le cette affaire n’ en avait pas réuni plus de cents nous avons perdu votre brave ami ranuce s’ écria le prince en parlant à le jules je viens PROPN de toucher son corps il est déjà froid le pauvre balthazar est mortellement blessé ainsi à le fond nous n’ avons pas réussi ",
"mon cœur ne m’ a pas dit tout cela murmura jeanne qui ne tremblait plus et qui souriait il vous parle mieux qu’ à le moi-même –m’ a -t-il trompe –je ne sais dit -elle puis elle s’ arrêta frémissante ",
"suppose que je ne te veuille pas de mal? pouchet se passa un doigt sur les lèvres le regard flottant puis il tendit la main à le louis sans le regarder —suppose que je le fais dit -il les hommes se dirigèrent en silence vers la sortie à la porte louis lui tendit à le nouveau la main ",
"c' est une duchesse ah! bon elle correspond avec ce giuseppe parce que moi je suis toujours par orte par orte locution provençale déformée d' un côté ou de l' autre ici et par les chemins par monts et par vaux elle correspond et elle envoie de l' argent pour moi à le giuseppe qui est en quelque sorte mon trésorier ah! oui non elle ne savait pas qui était giuseppe ",
"le liquide était une sorte de sirop mal sucré avec un goût de fruit difficile à le reconnaître quelque part entre la mangue et la cerise temps mort ces trucs sans colorants meubla georges il faut faire attention à le goût pour savoir ce que c’ est c’ est un effort en trop vous ne trouvez pas c’ était plus simple avant ",
"la place est tout de suite prise par la première de le rang suivant remplacée à le son tour c’ est dans toute la file une prompte évolution sans désordre régimentaire d’ autres s’ écartent plus fréquemment à le mesure que le convoi entre plus avant dans les quartiers où séjournent les misérables mais de moins en moins long il marche encore dans le crépuscule assombri par lignes de réduit à le quelques rangs il ne cesse pas de s’ avancer à le chaque instant diminué ",
"je ne sais pas ce vieillard était1ugubre et puait andré et cyprien entrèrent dans la boutique à le fond une fillette la mine abrutie s’ amusait à le faire griller sur la bouche de le poêle un de ses cheveux et lorsqu’ il se recroquevillait elle l’ approchait de son nez et semblait se complaire à en flairer l’ odeur PROPN lui exposa le motif de sa visite "
] |
mais le plus difficile restait à le faire le second bandit était un gaillard de près de pieds qui ne devait pas la ̂cher facilement sa victime le sort de son compagnon lui avait d’ ailleurs communiqué une colère redoutable et après avoir d’ un geste rapide et prompt déposé à le ses côtés la jeune miss qui venait de s’ évanouir il se précipita sur samuel le regard fulgurant et les poings fermés le lieu était admirablement choisi pour une pareille scène une rue étroite et sale éclairée par des réverbères fumeux une petite pluie fine qui rendait le pavé glissant un ciel sombre et tout autour des masures en mauvais état à l’ intérieur de lesquelles on n’ entendait rien remuer un véritable coupe-gorge le premier coup porté fut terrible | [
"samuel se tenait pourtant sur la défensive mais c’ est à le peine si à le travers la nuit il aperçut son adversaire et celui-ci lui envoya un coup de poing qui l’ eût infailliblement assommé si trompé lui-même par l’ obscurité il n’ avait dévié de quelques lignes le coup glissa donc sur la tempe de samuel et alla tomber lourdement sur son épaule samuel ne proféra pas la moindre plainte il ne recula même pas d’ une semelle seulement comme son adversaire se trouvait à sa portée il ne crut pas devoir lui laisser le temps de se rejeter en arrière et prompt à la riposte animé de plus par l’ irritation même de la lutte il lui appliqua vigoureusement un de ses poings sous la mâchoire et l’ autre dans l’ épigastre ",
"le coup est traître mais il est infaillible le second bandit poussa un cri de douleur s’ affaissa sur PROPN et prit place à le côté de son compagnon samuel était maître de le champ de bataille et sans attendre de nouvelles complications il courut à la jeune fille dont l’ évanouissement venait de cesser et qui revenait insensiblement à la vie –vos ravisseurs sont pour le moment dans l’ impossibilité de vous faire aucun mal lui dit -il aussitôt à le voix rapide mais l’ endroit où nous voici est dangereux et il faut en sortir à le plus essayez donc miss de prendre mon bras et avant quelques minutes nous aurons trouvé un cab qui vous ramènera chez vous ",
"la jeune fille était enveloppée d’ un long châle ses traits étaient entièrement cachés par un voile épais dès les premières paroles prononcées par samuel elle releva vivement la tête et fixa sur lui ses regards curieux et étonnés –qui me parle dit -elle alors avec un reste d’ émotion et comme si elle doutait encore de la réalité –un ami miss répondit samuel un homme qui a eu le bonheur de vous sauver et dont vous n’ avez rien à le craindre –mais qui êtes -vous donc? –qu’ importe ",
"–votre voix ne m’ est pas inconnue –c’ est possible –vous êtes monsieur –que dites-vous samuel se redressa interdit et chercha à le percer le voile qui couvrait le visage de la jeune fille mais cette dernière craignit sans doute le résultat de cet examen car elle se leva presque aussitôt et prenant le bras de le jeune homme elle l’ entraîna loin de cette rue dans la direction de bernard-street ",
"minutes après ils trouvaient un fiacre et la jeune miss toujours voilée se hâtait d’ y prendre place toutefois avant de monter elle se retourna vers samuel et lui tendit la main lui dit -elle d’ une voix douce et tendre vous m’ avez sauvé la vie ce soir et croyez -le bien je n’ oublierai jamais ce service a bientôt donc et avant peu je vous prouverai que je ne suis pas ingrate en disant ces mots elle monta lestement dans le fiacre et le cocher ayant fouetté son cheval il partit à le galop laissant samuel vivement intrigué et cherchant vainement dans ses souvenirs quelle pouvait être cette jeune fille qui le connaissait si bien tout en rêvant il reprit à le pas lents son chemin vers lombard-street ",
"la distance est longue et il s’ arrêta plus d’ une fois sur sa route quand il arriva à le siège de la maison et c il était près de minuit il se hâta de gagner la chambre qu’ il y occupait cependant à le moment de rentrer chez lui il s’ aperçut pour la première fois qu’ il régnait un mouvement inusité parmi les domestiques et en demanda la cause ce ne sera rien monsieur répondit un valet qui passait c’ est john le domestique de m.bonnington qui a été rapporté tout à l’ heure dans un assez triste état il prétend qu’ il a été attaqué par bandits ",
"mais sa blessure est peu grave et dans quelques jours il n’ y paraîtra plus et le valet s’ éloigna samuel n’ en demanda pas davantage mais un frisson courut sous ses cheveux PROPN avait filles laquelle des avait -il donc rencontrée près de la prison de la flotte ii l elendemaindu jour où se passaient les événements que nous venons de raconter il y avait une petite réunion chez m.bonnington de lombard-street ",
"PROPN était un de les gros personnages de le commerce de londres et sa maison qui avait une succursale à le calcutta possédait une certaine influence sur les transactions de la plupart de les marchés importants de l’ angleterre son hôtel était donc assidûment suivi et ses filles se trouvaient le point de mire de plus d’ un gentleman depuis longtemps m.bonnington était veuf et en bon père de famille il n’ avait jamais voulu se remarier de ses filles l’ une était déjà grande l’ autre était toute jeune encore il ne crut pas que dans cet état de choses il pût remettre à des mains étrangères le soin d’ élever ses enfants et depuis années bientôt c’ est lui qui s’ était presque exclusivement chargé de leur éducation ",
"fut -ce un bien ou un mal il serait difficile de le dire d’ une manière précise ce qu’ il y a de certain c’ est que les filles de m.bonnington avaient grandi et s’ étaient développées dans un sens différent et que nourries des mêmes principes elles offraient des résultats diamétralement contraires explique qui le pourra cette contradiction était longue un peu sèche très-blonde et réalisait dans sa plus complète expression le type guindé et froid des jeunes misses que la grande-bretagne verse à le certaines époques périodiques sur le continent européen "
] | [
"et déjà à le plusieurs reprises il avait sans qu’ on s’ en aperçut consulté sa montre puis sous le coup de l’ impatience qui l’ agitait il s’ était dirigé précipitamment de le côté de l’ entrée le chevalier le verre en main entonna une chanson à la mode dans les petits soupers tant que je verrai couler dans nos verres ce nectar si doux je dirai faisons comme ont fait nos pères amis grisons -nous et comme le sage rions de l’ orage tant qu’ il n’ est pas là qui vivra verra un tonnerre d’ applaudissements éclata à la fin de le couplet ",
"cependant le proconsul romain pour lui rendre quelque importance avait annoncé pour le de le mois de mai et les jours suivants des jeux néméens isthmiques et floraux ou il devait couronner le plus fort athlète le plus adroit cocher et le plus habile chanteur il en résultait que depuis quelques jours une foule d’ étrangers de toutes nations se dirigeaient vers la capitale de l’ achaïe attirés soit par la curiosité soit par le désir de remporter les prix ce qui rendait momentanément à la ville faible encore de le sang et de les richesses perdus l’ éclat et le bruit de ses anciens jours les uns étaient arrivés sur des chars les autres sur des chevaux d’ autres enfin sur des bâtiments qu’ ils avaient loués ou fait construire mais aucun de ces derniers n’ était entré dans le port sur un aussi riche navire que celui qui en ce moment touchait la plage que se disputèrent autrefois dans leur amour pour elle apollon et neptune peine eut -on tiré la birème sur le sable que les matelots appuyèrent à sa proue un escalier en bois de citronnier incrusté d’ argent et d’ aira",
"elle m’ accueillit avec joie et nous causâmes longuement toujours de la princesse stéphanie j’ appris qu’ à le moment de sa mort le prince PROPN se trouvait à le deunestadt ce fut lui qu’ on prévint d’ abord il accourut fit fouiller le château et le parc et finalement la pièce d’ eau où l’on trouva le cadavre –avait -il l’ air gracieuse demoiselle aucunement ",
"un beau jour de mai le vieux duc arriva en carrosse avec son escorte habituelle de laquais gabrielle prévenue de son arrivée par un courrier se hâta d’ aller le recevoir à le bas de le grand degré afin de lui faire honneur sa surprise était grande car le duc fort âgé et encore plus infirme ne se dérangeait pas sans nécessité d’ abord elle crut qu’ il venait lui annoncer quelque malheur et sa première pensée fut pour son mari mais la figure refrognée de son beau-père exprimait autant de bonne grâce que le permettait la nature et d’ ailleurs on n’ annonce point un deuil en habit cramoisi après les compliments d’ usage quand la duc eut pris quelques rafraîchissements il s’ adressa à le gabrielle avec beaucoup d’ amabilité ",
"c’ étaient là de pitoyables défaites pour mettre d’ accord son esprit et son corps il lui fallait bien l’ avouer mais il se reconnaissait incapable de détester non plus que d’ aimer madame de santarès: de le moins il le croyait le mardi suivant PROPN allait chez madame de santarès il était sorti plein d’ indécisions et de combats intérieurs cédant à une force qui le poussait vers cette femme non pas l’ amour assurément mais une sorte de curiosité presque malsaine étages séparaient sa chambre de le premier habité par sa voisine ses réflexions abrégèrent la distance et tout à le coup à le moment ou ̀ il achevait de boutonner machinalement ses gants il se trouva arrivé sans avoir décidé s’ il entrerait ",
"qu’ il y eût dans tout cela une part de cette ferveur chimérique et même de déraison qui fait toujours sourire les vieux lorsqu’ ils parlent des égarements de la jeunesse c’ était indéniable mais PROPN vivait depuis assez longtemps en compagnie de lui-même pour avoir appris à se méfier de la maturité de cette fausse sagesse dont elle se pare si volontiers et qui sert trop souvent d’ excuse à l’ acceptation à le renoncement et à le toutes les collaborations avec l’ ennemi il continua un moment à la guetter de le regard avant de disparaître sous le grand portail ocre de la villa dans un mouvement de la taille qui en soulignait l’ extraordinaire finesse elle leva le bras et répondit d’ un signe de la main qu’ il regretta aussitôt comme si son geste d’ effacer l’ avait fait évanouir mais il ne pouvait plus la perdre à le moins de rompre entièrement avec lui-même d’ être privé de conscience rendu à sa préexistence comme les aiguilles d’ une montre que l’on remet en arrière d’ être renvoyé à la nuit fiévreuse dans laquelle il était peut-être couché en répét",
"nos centres acquirent très vite une forte notoriété et notre puissance financière nous apporta une reconnaissance de la part de les autorités municipales et fédérales pour la première fois dans ma carrière d\\' avocat j\\' étais fier de le métier que j\\' avais choisi entre et à le florence un homme passa près de heures de sa vie devant un rectangle de toile à le essayer de retranscrire le sourire énigmatique d\\' une jeune femme après les historiens il semble aujourd\\'hui certain il agit épouse un riche marquis portant le beau nom de on a souvent dit que le modèle de léonard de vinci avait quelque chose un peu irréel comme il était soustrait à les réalités terrestres pour moi à le contraire lisa a jamais été aussi proche des réalités de notre temps puisque c\\' est grâce à le elle que je paye le loyer de mes locaux et les salaires de mes employés ",
"on met justement rimbaud en avant et ils se serrent la main carjat sait par tel ou tel qu’ il doit portraiturer aujourd’hui ce très jeune homme qui fait de beaux vers et qu’ il ne connaît pas et comme il sait aussi que ce génie en herbe n’ est pas commode l’ hôte est tout de suite très avenant il veut le mettre à son aise pour la photo il en a l’ habitude nous ne connaissons pas leurs mots de les gibus sont sur la grande patère en entrant inclinés de-ci de-là un autre tout droit posé en haut on boit peut-être un verre ",
"alors soyez dans votre chambre je viendrai vous y chercher êtes -vous sûr de réussir absolument sûr de réussir cette nuit puisque de toute façon j’ ai votre engagement oui car votre engagement tient toujours toujours et nicole se mit à le sourire à le rouletabille alors tout à le coup le jeune homme devint d’ une pâleur de cire et quitta nicole ",
"c’ est le marquis de PROPN qui parle et qui parle dans notre langue vous connaissez n’ est -ce pas les détails de la retraite de ferdinand de sa fuite pour parler plus exactement lors de les événements de la basse italie à la fin de l’ année je les rappellerai en mots napolitains commandés par le général autrichien et encouragés par la présence de leur roi s’ avançaient triomphalement jusqu’ à le rome lorsque championnet et macdonald en réunissant leurs faibles corps tombent sur cette armée et la mettent en déroute PROPN se trouvait à le albano lorsqu’ il apprit cette foudroyante défaite se prit -il à le crier et il fuyait en effet mais avant de monter en voiture mon cher ascoli dit -il à son compagnon tu sais combien il fourmille de jacobins par le temps qui court! ces fils de p... n’ ont d’ autre idée que de m’ assassiner faisons une chose changeons d’ habits en voyage tu seras le roi et moi je serai le duc d’ ascoli "
] |
il fallait d’ abord se rendre compte n’ est -ce pas on aurait toujours le temps de les assommer une surveillance vétillarde cauteleusement s’ organisa ce fut dans ces circonstances qu’ ils connurent le ménage poulot c’ étaient les voisins d’ en face locataires eux aussi d’ une maison dont les fenêtres bâillaient sur leur jardin et d’ où le regard pouvait plonger jusque dans leurs chambres | [
"mammifères quelconques supposèrent -ils mais qui montrèrent dès le premier jour une sorte de bienveillance déclarant qu’ il fallait s’ entr’ aider que l’ union fait la force qu’ on a souvent besoin d’ un plus petit que soi que tels étaient leurs principes et rendant effectivement de petits services que le désarroi de l’ installation forçait d’ accepter les endoloris peu capables d’ observation attentive n’ eurent aucune alarme de ces prévenances qui leur paraissaient très simples et méconnurent tout d’ abord la vulgarité ignoble de leurs obséquieux voisins que bénévolement ils imaginèrent avantagés de quelque appréciable supériorité sur les animaux ceux-ci manœuvrèrent de telle sorte qu’ ils parvinrent à se faufiler à se faire admettre alors même que le besoin de ne plus les voir commençait à se faire impérieusement sentir le poulot avait un cabinet d’ affaires et avouait non sans faste une antérieure étude d’ huissier dans une ville peu éloignée de marseille sans expliquer toutefois l’ abdication prématurée qui l’ avait ravi à le ce ministère car il",
"cependant lorsqu’ il avait bu quelques verres d’ absinthe en tête-à-tête avec sa femme ainsi qu’ on l’ apprit bientôt ses pommettes flamboyaient en haut de le visage comme falaises par une nuit de méchante mer alors de le milieu de la face dont la couleur faisait penser bizarrement à le cuir d’ un chameau de tartarie à l’ époque de la mue de le poil jaillissait une trompe judaïque dont l’ extrémité ordinairement filigranée de stries violâtres devenait soudain rubiconde et ressemblait à une lampe d’ autel au-dessous fuyait une bouche niaise et impraticable encapuchonnée de ces broussailleuses moustaches que certains recors arborent pour donner une apparence de férocité militaire à la couardise professionnelle de leur institut rien à le dire de les yeux qu’ on aurait pu comparer tout à le plus pour leur expression à le ceux d’ un phoque assouvi quand il vient de se remplir et que l’ extase de la digestion commence l’ ensemble était d’ un modeste pleutre accoutumé à le trembler devant sa femme et tellement acclimaté dans le clair-obscur qu’ il avait toujours l’ air d",
"sa présence eût été inaperçue et indiscernable sans une voix de toutes les bouches-du-rhône qui sonnait comme l’ olifant sur les premières syllabes de chaque mot et se prolongeait sur les dernières en une espèce de mugissement nasal à le faire grincer les guitares quand le ci-devant requéreur de la force publique vociférait dans sa maison tel ou tel axiome indiscutable sur les caprices de l’ atmosphère les passants auraient pu croire qu’ on parlait dans une chambre vide ou de le fond d’ une cave tant la vacuité de le personnage était contagieuse or monsieur poulot n’ était rien absolument rien auprès de madame poulot en celle-ci paraissait renaître le mastic de les plus estimables trumeaux de le dernier siècle non qu’ elle fût charmante ou spirituelle ou qu’ elle gardât avec une grâce polissonne des moutons fleuris à le bord d’ un fleuve ",
"elle était plutôt crapaude et d’ une stupidité en cul-de-poule qui donnait à le supposer des ouailles moins bucoliques mais il y avait dans sa figure ou dans ses postures quelque chose qui retroussait incroyablement l’ imagination la renommée lui attribuait comme dans la métempsycose une existence antérieure très employée une carrière très parcourue et il se disait à le lavoir ou chez le marchand de vin qu’ elle n’ était pas mal conservée tout de même en dépit de ses ans pour une femme qui avait tant fait la noce il n’ avait fallu rien moins que la rencontre de l’ huissier pour fomenter la péripétie dont s’ affligèrent tant de garnos et qui fit répandre tant de pleurs amers dans les saladiers de la rue cambronne terrée quelques semaines avec son vainqueur dans un antre de la rue de les canettes non loin de le poussier de l’ illustre nicolardot ils avaient fini par se marier à le saint-sulpice pour mettre fin à un collage ravissant mais prohibé dont les principes religieux de l’ un et de l’ autre condamnaient l’ ivresse ",
"ainsi purifiés de leurs scories et traînant un hypothétique sac d’ écus on les créditait d’ une provisoire et impersonnelle considération à le parc-la-vallière où ils étaient venus peu de temps après sucer le miel de leur lune cette considération cependant n’ allait pas jusqu’ à le leur faire prendre pied dans une famille estimable madame poulot qui ne parvenait pas à se remettre d’ avoir épousé quelqu’un avait beau crier à le tout instant mon mari à le propos de n’ importe quoi comme si ces syllabes avaient été un sésame tout le monde la voyait toujours sur l’ ancien trottoir et on se souvenait d’ autant mieux de le sale métier de son compagnon que celui-ci tripotait actuellement et d’ obscures chicanes peu favorisée de la vocation érémitique il fallait donc à le toute force que l’ audiencière ulcérée se contentât de la société de les bonnes des cuisinières ou des concubines de croque-morts plus ou moins souillasses de les alentours qu’ elle invitait généreusement à le boire chez elle pour leur faire admirer son alliance et les éblouir des francs que s",
"c’ était sa manière de notifier à le tous les superbes son indépendance et sa largeur d’ âme cheveux à le vent dépoitraillée paquetée d’ un jupon rouge fendu par derrière en éventail nonchalamment appuyée sur la roulotte parfois même à le califourchon sur le brancard et les bas en spirale tombant sur des pantoufles éculées elle s’ abandonnait alors crasseuse et fière à les regards explorants de le populo ses propos d’ ailleurs étaient sans mystère car elle gueulait s’ il est permis de le dire autant qu’ une vache oubliée dans un train de marchandises le mari beaucoup moins altier faisait les chambres la cuisine lavait la vaisselle cirait les chaussures repassait le linge le reprisait même à le besoin sans préjudice de ses affaires contentieuses qui lui laissaient heureusement assez de loisir les immigrants occupés surtout de guérir les épouvantables plaies de leurs cœurs ignorèrent assez longtemps ce poème ",
"ils ne parlaient à le personne et n’ avaient encore rencontré que les poulot dans lesquels il aurait fallu marcher pour paraître ne pas les voir puis comme tous les évadés ils pensaient avoir laissé derrière eux le démon de leur infortune et ne s’ étaient pas avisés de prévoir qu’ il galoperait en avant comme un fourrier la première chose qu’ on remarquait en madame poulot c’ était les moustaches non la brosse virile foisonnante et victorieuse de son époux mais un tout petit blaireau sur la commissure un soupçon de peluche d’ oursonne qui vient de naître il paraît qu’ on s’ était battu pour ",
"le pigment énergique de ce poil convenait si bien à la sauce à les câpres de sa figure lavée seulement de la pluie de les cieux et que coiffait en nid de bécasse une sombre toison ennemie de le peigne les yeux de nuance imprécise et d’ une mobilité inconcevable dont le regard défiait la pudeur de les hommes avaient toujours l’ air de vendre des moules dans un pavillon de les halles la forme exacte de la bouche échappait aussi à l’ observation tellement cette embrasure de l’ obscénité et de l’ engueulement se travaillait se contorsionnait et se démenait pour obtenir ces moues précieuses qui caractérisent la plus succulente moitié d’ un officier ministériel mal bâtie à le demeurant carrée de les épaules privée de gorge et de taille son buste autrefois pétri par des mains sans art devait avoir sous une chemise très rarement savonnée la plastique d’ un quartier de veau roulé par terre que des chiens pressés de fuir auraient abandonné en le compissant par là s’ expliquait sans doute l’ usage fréquent de les peignoirs reliques de les anciens trousseaux dont l’ ",
"la même cause très probablement justifiait la vélocité habituelle de sa translation d’ un lieu à un autre quand elle allait par les rues le front tourné résolument vers les astres comme si elle avait espéré de cette allure une heureuse modification de sa colonne vertébrale que courbait peut-être un peu plus qu’ il n’ aurait fallu le joug pesant des nouveaux devoirs a cela près elle était à ses propres yeux de le moins la plus excitante princesse de le monde et il fallait renoncer de bonne grâce à le trouver une femme qui s’ estimât plus exquise quand elle s’ accoudait à sa fenêtre et regardait dans l’ espace en se massant avec douceur le gras de les bras cependant que le mari rinçait les vases elle semblait dire à le toute la nature: eh! bien qu’ est -ce que vous en pensez vous autres où est -elle la fleur mignonne la pomme d’ amour le petit caca de vous n’ en savez rien espèces de mufles tas de marsupiaux graine de cornichons mais regardez -moi donc un peu pour voir "
] | [
"songeant que chacune de ces gouttes de lumière éclaire des mondes je me demande si comme notre soleil elles n' éclairent pas aussi d' innombrables souffrances et si la douleur ne remplit pas les abîmes de le ciel nous ne pouvons juger les mondes que par le nôtre nous ne connaissons la vie que dans les formes qu' elle revêt sur la terre et à le supposer même que notre planète soit des moins bonnes nous n' avons guère de raisons de croire que tout aille bien dans les autres ni que ce soit un bonheur de naître sous les rayons d' altaïr de betelgeuse ou de l' ardent sirius quand nous savons quelle fâcheuse affaire c' est que d' ouvrir les yeux sur la terre à la clarté de notre vieux soleil ce n' est pas que je trouve mon sort mauvais comparé à le sort de les autres hommes je n' ai ni femme ni enfant ",
"mais que faites -vous donc là s’ écria le petit baron je me déguise en moine dans quel but je vais faire une visite ",
"–je n’ y tiens pas –vous n’ êtes donc pas curieux de ces choses-la –il me suffit de les avoir vues une fois –alors ayez -moi quelque laisser-passer j’ irai seul –c’ est entendu je m’ en occuperai –et le musée d’ artillerie que je grille de visiter et les cobelins; car je n’ en finirais pas –c’ est pour cela qu’ il ne faut pas commencer si mais si je veux commencer et le plus tôt possible ",
"–depuis longtemps sa grosse tête est gonflée de malice –oui d’ esprit –moi je ne suis qu’ une bête dit -elle en ricanant allez ne vous gênez pas il ne se gêna pas ",
"il y a ans que j’ ai cédé ma charge je figure encore à les exécutions mais je ne frappe plus moi-même non! vous avez donc horreur de votre état?le bourreau poussa un profond soupir tant que je n’ ai frappé qu’ à le nom de la loi et de la justice dit -il mon état m’ a laissé dormir tranquille abrité que j’ étais sous la justice et sous la loi mais depuis cette nuit terrible ou ̀ j’ ai servi d’ instrument à une vengeance particulière et où j’ ai levé avec haine le glaive sur une créature de dieu depuis ce jour le bourreau s’ arrêta en secouant la tête d’ un air désespéré parlez dit le moine qui s’ était assis à le pied de le lit de le blessé et qui commençait à le prendre intérêt à un récit qui s’ annonçait d’ une façon si étrange s’ écria le moribond avec tout l’ élan d’ une douleur longtemps comprimée et qui finit enfin par se faire jour ah! j’ ai pourtant essayé d’ étouffer ce remords par ans de bonnes œuvres j’ ai dépouillé la férocité naturelle à le ceux qui versent le sang; à le toutes les occasions j’ ai exposé ma vie pour sauver la vie de",
"la mère et les enfants se portaient bien le papa se prélassait PROPN et semblait me dire merci comment renvoyer cette famile les petits d’ ailleurs étaient si gentils ",
"—je ne peux pas encore savoir si c’ est intéressant il faut chercher dans tous les sens à le heures il réunissait dans son bureau de ses inspecteurs favoris janvier lucas et le jeune lapointe qu’ on continuerait sans doute à le appeler ainsi quand il aurait ans —remettez la bande magnétique voulez -vous janvier vous écoutez bien lucas et lapointe tendirent l’ oreille bien entendu dès que commença l’ enregistrement pris à le café de les amis je suis allé là-bas tout à l’ heure ",
"mais il fut amené à le renouer connaissance avec l’ honnête garçon par la logique même de les circonstances comment? on va le voir .toutes les espérances tous les désirs de l’ inspecteur de police étaient maintenant concentrés sur un unique point de le monde hong-kong car le paquebot s’ arrêtait trop peu de temps à le singapore pour qu’ il pût opérer en cette ville c’ était donc à le hong-kong que l’ arrestation de le voleur devait se faire ou le voleur lui échappait pour ainsi dire sans retour en effet PROPN était encore une terre anglaise mais la dernière qui se rencontrât sur le parcours au-delà la chine le japon l’ amérique offraient un refuge à le peu près assuré à le sieur PROPN ",
"a l' opposé et dans les brumes grisâtres on apercevait la masse immense compacte étendue en cercle entre des collines de la ville entassée et fumeuse agrandie encore d' une partie de ses faubourgs sur toutes les routes qui sillonnaient le pays et se dirigeaient vers ce grand centre comme les rayons d' une roue à le même sommet on entendait tinter des colliers de chevaux rouler des chariots lourds claquer des fouets et retentir des voix brutales c' était la vilaine limite où l'on commence par la laideur de la banlieue à le entrer dans l' activité de le tourbillon de paris tout ce que vous voyez là n' est pas beau me disait augustin; que voulez -vous il ne faut pas considérer ceci comme un séjour d' agrément mais seulement comme un lieu d' attente nous revînmes à la nuit les nécessités de sa position le rappelant le soir même ",
"derrière eux marchaient dans les sillons de les glaneurs avec des couffes de sparterie ou ils serraient les épis moissonnés et qu’ ils portaient sur leur épaule ou suspendus à une barre transversale aidés par un compagnon à des meules placées de distance en distance quelquefois les moissonneurs essoufflés s’ arrêtaient reprenaient haleine et rejetant leur faucille sous leur bras droit buvaient un coup d’ eau puis ils se remettaient en hâte à l’ ouvrage craignant le bâton de le contremaître les épis récoltés s’ étalaient sur l’ aire par couches égalisées à la fourche et légèrement relevées à le bord par les nouveaux paniers qu’ on y versait alors fit signe à le bouvier de faire avancer ses bêtes "
] |
le maître de la maison présenta plusieurs de ses amis et à le bout de minutes chacun savait que c’ était maxand louvelot PROPN qui la produisait —elle doit lui coûter cher dit à le demi-voix un esprit chagrin ce mot qui résumait les opinions diverses fit fortune et en circulant calma les curiosités PROPN s’ était approche après quelques paroles banales il offrit son bras à le madame pour la conduire à le buffet | [
"PROPN les suivit de les yeux avec une sorte d’ inquiétude et comme elle détournait son regard ne voulant pas s’ appesantir sur ce qui n’ était après tout qu’ une impression sans valeur elle rencontra celui de son oncle louvelot n’ avait jamais été tendre son vieux cœur de financier jouisseur n’ avait point de cordes pour l’ amour de la famille envers laquelle il avait toujours cependant rempli son devoir; aussi l’ appréhension que célie crut deviner dans ses yeux n’ était -elle point pour la jeune femme mais pour lui-même mais c’ est ce qu’ elle ne pouvait savoir ",
"—vous la connaissez mon oncle dit -elle vivement je connais son mari; nous avons des affaires ensemble célie ne répondit rien; d’ ailleurs elle n’ avait pas le temps de s’ occuper d’ elle-même mais pendant l’ heure qui suivit elle regarda plus d’ une fois de le côté ou elle était sûre de voir l’ étrangère assise dans un fauteuil avec une grâce un peu trop abandonnée pour être correcte entourée d’ un groupe compacte d’ hommes visiblement grisés par son charme sensuel et parmi lesquels PROPN se distinguait par son indéniable beauté ",
"auprès de cette femme il semblait plus beau que jamais elle blonde comme vénus lui brun comme un guerrier grec on eût dit le jour et la nuit —à quoi cela me servirait -il d’ être jalouse? pensa tout à le coup célie je n’ ai pas le droit d’ être jalouse de lui puisque je ne l’ aime que comme un camarade ",
"cependant elle souffrait et ne pouvait s’ en empêcher la fête terminée se montra fort aimable et tout à le fait spirituel —tu es plus jolie que toutes ces poupées dit -il à sa femme quand il la suivit dans sa chambre tout en devisant des événements de la soirée —pas plus que madame fit -elle en relevant la tête avec un certain air de défi il détourna la tête avec un certain air dégagé ",
"PROPN fit -il elle est trop massive et puis ces étrangères il joua quelques secondes avec les bracelets que célie venait de déposer sur la tablette de la cheminée puis fit un mouvement brusque c’ est assommant dit -il ces réceptions on est éreinté comme si l’on avait nagé ou canoté toute la journée bonsoir. et il s’ en alla soudainement sans que rien pût justifier son changement d’ humeur ",
"célie resta songeuse —eh bien pensa -t-elle enfin quand même il l’ aimerait qu’ est -ce que j’ y peux et qu’ est -ce que cela peut me faire ces années de son mariage avaient eu sur la jeune femme l’ effet singulier assurément mais plus fréquent qu’ on ne le pense de lui inspirer un découragement résigné une sorte de détachement de la vie aussitôt après sa première expérience de les tristesses et de les désillusions PROPN s’ était dit que l’ existence n’ est pas composée uniquement de rêves et qu’ un esprit bien fait ne doit point se laisser emporter par des chimères dans une atmosphère de fantaisie comme une petite fille bien sage qui s’ applique à ses devoirs la jeune femme avait mis toutes ses forces et sa volonté à le être heureuse de le lot qui lui était échu et elle y était parvenue ",
"ou jours s’ écoulèrent sans que PROPN rencontrât madame malgré son incontestable beauté peut-être en raison de cette beauté même peu de salons s’ étaient encore ouverts devant l’ étrangère il y a des maîtresses de maison si curieuses elles veulent tout savoir et finissent par n’ en être pas plus avancées c’ était de le moins l’ opinion de dornemont un soir qui s’ ennuyait fort dans une réunion où les gens sérieux étaient en majorité prit le parti de passer dans la salle où l’on jouait ",
"il avait beaucoup joué jadis avec cette sorte de soif passionnée avec cette sécheresse de la gorge que connaissent ceux qu’ a mordus le jeu pour tout de bon mais depuis qu’ il faisait des affaires il ne jouait plus par une sorte de frayeur superstitieuse —et vous dornemont vous ne cartonnez pas lui demanda un ami en quittant sa place il a peur de gâter sa chance répondit quelqu’un avec un gros rire ",
"sans savoir pourquoi dornemont qui n’ avait pourtant pas l’ épiderme sensible se sentit piqué à le lieu de répondre il prit la place de celui qui s’ était levé précisément il avait essuyé dans la journée une perte assez considérable —je ne perdrai peut-être pas de toutes façons se dit -il avec une sorte d’ humeur méchante il perdit cependant constamment avec acharnement alors que toutes les chances semblaient pour lui "
] | [
"pour satisfaire des goûts somme toute si modérés j' ai beaucoup travaillé malheureusement la chance ne me favorisa pas et mes moyens sont restreints cependant l' exploitation de certaines inventions mécaniques que je pus mettre à le point m' a permis de réaliser quelques sommes et j' espérais grâce à un brevet intéressant devenir riche lorsque tout cela par suite d' obstacles inexplicables que je n' ai pas compris s' est effondré voulant à le tout prix tenir mes engagements j' ai payé j' ai donné tout ce que j' avais j' étais ruiné ",
"implora la carita la carita! bénissant à le contraire l’ heureux hasard qui la débarrassait momentanément de le chevalier avait collé son visage à le store de la croisée —pauvres gens murmura -t-elle apitoyée puis impérieuse à le santa-foce: —chevalier allez donner l’ ordre qu’ on leur porte à le manger ils ont peut-être faim les misérables ",
"il avait beaucop dé dé mamelles il savait parlé encore si décovrez son démore chai férai preindre madame bécoot et incontinent en lé je crois vous avoir dit monsieur que ce n’ est pas moi qui me chargerai de la surveillance mais je vous mettrai en relation avec une personne qui entrera parfaitement dans vos vues givet allez -moi chercher le duc de modène et dites-lui de venir de suite avec le père martin le duc de modène était le sobriquet d’ un agent secret homme de bon ton que je lançais dans les sociétés où l’on jouait donnez à le doucque chai enchanté s’ il povait sourprendre mon fame avec ce hoffécier la divorce qué chai il serait comme oun coup dé la tonnerre ",
"autour de sa seizième année elle décrète qu’ elle ne s’ appellera plus maria mais marie à la française elle est bien née chez les francs bouffeurs de grenouilles oui ou flûte elle s’ enlève avec un soin maniaque sa pilosité spanique s’ habille court et léger fait des ravages dans les rangs masculins un temps son beau visage n’ est -ce pas juste à l’ aplomb d’ un corps plutôt foutu comme il faut les garçons tombent dans ses bras lisses comme les têtes de criminels dans le panier de la guillotine vive la france volé le visage de maria rosales dite arraché à le crâne serait plus justement dit ",
"–du dédain non c’ est du mépris et continua -t-elle avec une ironie poignante et en accusant les intonations sautillantes et nasales de son dialecte méridional si je ne veux pas donner l’ explication aurez -vous comme en1848 l’ autorité de la loi pour me contraindre et son glaive pour me punir PROPN s’ écria cyprien en relevant fièrement la tête il paraît que mes paroles sont devenues proverbiales dans le midi –oui et votre réputation aussi et elle restera fixée à le votre face comme un soufflet qu’ on n’ a pas vengé elle se détourna avec une majesté insolente cyprien les dents serrées les poings fermés l’ œil étincelant regarda autour de lui comme pour chercher s’ il ne trouvait pas un homme sur qui il pût se venger des injures de cette femme ",
"les jours se ressemblent mais non autrefois ce n\\' était pas ainsi dans tous les pays de le monde les dieux sont descendus sur la terre et ont aimé des femmes mortelles ah sur quels lits faut -il les attendre dans quelles forêts faut -il les chercher ceux qui sont un peu plus que des hommes quelles prières faut -il dire pour qu\\ ils viennent ceux qui apprendront quelque chose ou qui me feront tout oublier ",
"mais poursuivit il était violent et léger et par là profondément humain je veux dire semblable à le tout le monde il voulut avec une force singulière tout ce que le commun de les hommes estime et désire il eut lui-même les illusions il donna à les peuples ce fut sa force et sa faiblesse ce fut sa beauté ",
"leur sensibilité est latente il s’ agit de la développer pour en révéler les effets eh oui l’ histoire de la plaque photographique toujours sensible elle aussi dont la faculté d’ impression existe et qui pourtant a besoin d’ être développée pour révéler l’ image qu’ elle tient enclose il lui faut le bain favorable des soins tout un traitement dans l’ ombre pour que les oppositions apparaissent s’ affirment en vigueur la révélation le mot est juste même à le sens religieux ",
"il courait le risque il ne pensait pas à le risque mais seulement à les épater remarquez qu’ à le partir d’ un certain moment il est devenu inquiet et a essayé d’ empêcher bessy de boire il ne paraît avoir été jaloux que de mullins il n’ avait pas tellement tort à ses yeux mullins est le beau garçon qui plaît à les femmes ",
"je puis faire fortune avec mon papier à le mouches seulement pour obtenir ce résultat il faut qu’ en entrant dans ma boutique chaque client s’ écrie: c’ est extraordinaire il n’ y a pas une seule mouche ici! tu feras donc la chasse à les mouches quand il n’ y aura personne dans la boutique bien entendu aussitôt que tu en verras une tu l’ attraperas et tu l’ iras coller sur mon papier à le mouches plus il y en aura sur le papier à le mouches plus le client sera étonné "
] |
de la rue et de le jardin les bruits montaient toujours la sourde et prophétique voix qui annonce les orages populaires –peut-être qu’ à l’ heure où nous voici dit brusquement joli-cœur il est déjà dans le corps de quelque autre honnête homme dont il a fait un coquin –alors murmura la comtesse louise dont la belle tête se pencha sur sa poitrine vous croyez donc que j’ ai bien fait de prendre le deuil de les veuves vous croyez donc que mon pauvre mari est mort? dans le silence qui suivit on entendit un pas monter l’ escalier un beau jeune homme entra triste et pâle qui dit froidement sans sourire: –bonsoir ma mère | [
"chapitre mere et fils ce superbe bambin d’ autrefois le vicomte paul qui faisait des fortifications contre les anglais il avait maintenant la stature d’ un homme; une fière et gracieuse taille il ressemblait à son père le colonel comte roland de savray mais il était plus beau autour de son front des cheveux blonds se bouclaient ses grands yeux bleus exprimaient la tristesse et la vaillance ",
"–j’ aurais à te parler dit -il en s’ adressant à le joli-cœur et avant même d’ embrasser sa mère est -il vrai que le comte de savray mon père passe la nuit à le marcher dans sa chambre –c’ est vrai répliqua le hussard –est -il vrai que son lit n’ est jamais défait –c’ est vrai joli-cœur ",
"ceci cela et le reste tout ce qu’ on dit de lui est vrai mais est -ce bien m.le comte? voilà ce que nous ne savons plus PROPN baissa la tête en fronçant le sourcil ",
"il s’ approcha de sa mère qui le pressa contre son cœur avec plus de tendresse encore qu’ à l’ ordinaire –tu as quelque chose à le me dire murmura -t-elle –oui ma mère elle fit un signe l’ abbé fanchon et joli-cœur se retirèrent dans la pièce voisine ",
"or nous savons que l’ abbé depuis plusieurs années était à les gages de le gros petit docteur lunat spécialement pour compulser tous les bouquins écrits en toutes langues sur ce mythe qui a traversé les siècles le juif errant l’ abbé trouvant des auditeurs dociles vida son sac et dit des curiosités bien extraordinaires principalement à le sujet de le pharisien nathan qui louait le temple à les marchands ce pharisien est le quatrième juif-errant et fois milliardaire le cinquième est le valet de caïphe le vicomte paul lui s’ était assis sur un tabouret à les pieds de sa mère ",
"il mit sa tête blonde sur les genoux de la comtesse louise qui lisait dans ses grands yeux bleus comme en un livre –tu souffres dit -elle –pas quand je suis ainsi près de toi mère chérie répondit -il tandis qu’ un sourire naissait autour de ses lèvres chapitre l’ aveu pour mettre un long baiser sur ce front doux comme celui d’ une jeune fille –mère dit paul si je ne t’ aimais pas si bien je mourrais ",
"je suis toujours seul je fuis ceux de mon âge pour ne pas entendre ce qu’ ils disent car ils disent souvent de le mal de celui dont tu portes le nom et que j’ appelais mon père les pauvres amis qui nous sont restés fidèles essayent bien de me consoler avec d’ étranges fables et des contes d’ enfants mais je ne suis plus un enfant ma mère et je ne crois plus ce que je ne comprends pas –c’ est vrai murmura la comtesse louise tu es un savant maintenant mon paul chéri ",
"tu es bien plus savant que l’ abbé romorantin qui croit encore à le mon bonheur passé à la tendresse à la bonté de le comte roland de savray mon mari bien aimé ah! si tu pouvais te souvenir –je ne me souviens que trop! murmura paul en une sorte de gémissement la comtesse ne l’ entendit pas et poursuivit: –si tu savais comme moi quel cœur c’ était que ton père combien de délicatesse et de belle fierte que d’ amour! que d’ honneur –je crois à le cela ma mère interrompit le vicomte paul dont les yeux étaient mouillés de larmes je crois à le cela comme je crois en dieu quoi donc ne crois -tu pas mon chéri? demanda la comtesse louise ",
"PROPN resta un instant silencieux puis il se couvrit le visage de ses mains il y a des choses qui sont impossibles murmura -t-il enfin avec découragement il faudrait croire aussi à le barbe-bleue à le croquemitaine à l’ ogre à le petit-poucet tandis qu’ il y a bien des exemples ma mère bien des exemples avérés d’ hommes à le cœur bon loyal chevaleresque même qui tombèrent tout d’ un coup à le plus profond de l’ abîme de le mal –enfant dit la comtesse avec une fermeté douce si je me trompe laisse -moi mon erreur "
] | [
"jusqu’ à le ans PROPN avait été traditionnellement coiffé comme les enfants noirs le crâne entièrement rasé à l’ exception d’ une crête épaisse partant de le front et allant en cimier jusqu’ à la nuque n’ insista pas mais la mère comprit qu’ elle voyait dans ce détail une raison de plus pour qu’ PROPN quitte sa famille elle tressait patiemment en évitant de trop serrer les cheveux ce qui peut provoquer la stérilité les nattes habituelles de les femmes mariées nattes latérales assez minces ornées d’ anneaux d’ argent et une grosse natte dorsale passant dans la coquille d’ un cône qui symbolise un œil protecteur la matrone allait maintenant procéder à la peinture faciale de la mère et elle changea de place pour se trouver désormais accroupie en face d’ elle de le même coup la conversation allait prendre un tour moins insidieux de la part de kuka plus franchement réticent de la part de la mère ",
"j' ai fini sergent –c' est comme moi restez un peu –j' ai un rendez -vous à le menton –elle attendra il s' agit de ma fille je comprends ",
"comme il lui en coûtait de me voir manger de le pain sec et boire de l’ eau claire il déroba des fruits et une bouteille de vin pour me les apporter de cette façon je ne souffris pas trop de le nouveau régime à lequel la prudence m’ astreignait jours s’ écoulèrent dans une pénible lenteur sans qu’ aucun fait saillant vînt en couper la désespérante monotonie être ainsi esseulée moi toujours habituée d’ avoir ma nourrice à le mes côtés ou à le défaut d’ elle quelqu’un à le qui parler de ne pouvoir échanger mes idées communiquer mes craintes et les discuter raconter l’ affolement de mon cerveau exalté de ne pas avoir enfin un autre cœur pour décharger le trop-plein de le mien je souffris réellement beaucoup .aussi pour couper un peu cette solitude morale on devine avec quelle fébrile impatience je guettais chaque matin et chaque soir l’ arrivée de mon fidèle était un soulagement de le voir de l’ entendre de lui causer et pourtant il restait bien peu d’ instants près de moi à le peine le temps de me donner très brièvement des nouvelles de sir roland et de ma n",
"soulagée de cette marque d’ intérêt plus que du breuvage calmant essuya ses pleurs et se jetant à les pieds de raymond: aime-moi donc encore lui dit -elle en embrassant ses genoux avec passion; dis -moi encore que tu m’ aimes et je serai guérie je serai sauvée embrasse -moi comme autrefois et je ne regretterai plus de m’ être perdue pour te donner quelques jours de plaisir dit mon oncle d’ une voix basse et sourde pareille à un râle d’ enfant arrête je subis d’ étranges sensations et j’ ai comme une lourdeur à la tête ",
"elle baissa la voix pour confier à le alice sur un ton de gourmandise et d’ espoir: –sa femme est malade –si mon petit! et sérieusement elle perd l’ usage de ses jambes et il paraît que si les piqûres qu’ on lui fait n’ agissent pas le cœur peut flancher à le tout instant et parfaitement pouf elle s’ interrompit contempla quelque chose d’ heureux et d’ invisible dont la vue rajeunit sa joue fatiguée ses paupières plissées de myope –mais tu sais il ne faut pas s’ emballer comme pauvre carrine il a une de ces gueules c’ est surtout le manque de sommeil ",
"nous sommes sacrés l’ héritier unique de cette immense fortune doit naître de nous et ne peut naître que de nous quand l’ enfant sera né –j’ entends bien dit georges qui ne put s’ empêcher de sourire fille ou garçon peu importe –peu importe répéta clotilde fille ou garçon elle souriait aussi mais non point à la manière incrédule de le prince son sourire était celui de les vaillants qui se résignent ",
"la foule tout entière se mit à le pousser de les cris tous ces cris formèrent un hurlement immense d' artagnan vit raoul il lui frappa rudement sur l’ épaule .les chauffeurs à ce grand cri se retournèrent et demandèrent où l’on en était les condamnés arrivent dit d’ artagnan.– bien répondirent -ils en avivant la flamme de la cheminée .d' artagnan les regarda avec inquiétude il était évident que ces hommes qui faisaient un pareil feu sans utilité aucune avaient d’ étranges intentions les condamnés parurent sur la place ",
"le caractère de le gouverneur n’ était pas bien connu de PROPN il n’ avait jamais eu avec lui que des relations de guerre il lui avait donné le nom d’ ami parce qu’ il l’ en présumait digne mais on peut être guerrier intrépide et fort mauvais époux il était emporté jaloux à l’ excès et vindicatif approchant à le même degré ",
"mon ravissant index manucuré de campagne remonte la colonne de le grand livre des noms des noms une enfoirade de noms mon biquet c’ est presque de la poésie une nomenclature t’ arraches une feuille d’ annuaire tu la lis en y mettant le ton et tu t’ aperçois que a vaut de l’ eluard la bébête qui monte qui monte et qui soudain s’ arrête ",
"que lui disait -il demain à l’ heure officielle assuré par avance du succès la demanderait -il pour sœur pour femme ou pour maîtresse prouverait -il enfin qu’ il n’ était point sans énergie et sans esprit de suite en l’ épousant en ayant d’ elle de beaux fils en l’ accompagnant chaque après-midi à la promenade tandis que les peintres célèbres attirés par cette ressemblance inouïe s’ inclineraient sur son passage et s’ étonneraient de la voir de sa marche silencieuse dévider à le chaque pas l’ écheveau qui attache pour toujours les autres femmes on était à la porte de le père dorat PROPN prit congé "
] |
toutefois les accrochages y étaient encore assez fréquents qu’ ils mettent à les prises l’ armée régulière mollement soutenue par la finuf et des éléments dissidents de le hezb qui avaient trouvé refuge dans les montagnes de le parc naturel régional de le livradois-forez d’ où ils descendaient en ville pour y commettre des attentats et se ravitailler ou qu’ ils opposent entre eux de petits groupes armés agissant pour leur propre compte désormais fugitifs PROPN et moi nous sommes entrés dans clermont-ferrand par le sud après de longs détours pour éviter les checkpoints que l’on nous avait signalés comme les moins fluides sur l’ itinéraire que nous avons emprunté il n’ y en avait aucun excepté tout de même à le niveau de le confluent de la rue PROPN avec le boulevard winston-churchill un barrage de fantaisie tenu par les membres d’ un club de motards dont certains étaient affublés de masques de halloween le motard le plus cordial–même si tous l’ étaient à des degrés divers –nous signala que si nous avions l’ intention de passer la nuit en ville voire d’ y sé | [
"il précisa que sur cet itinéraire nous serions obligés d’ emprunter la longue rampe montée sur pilotis qui dans le prolongement de le boulevard claude-bernard franchit un important dénivelé entre le quartier saint-jacques sur la hauteur et le centre de clermont-ferrand or cette rampe était encore la cible de loin en loin de tirs de snipers ces derniers installés dans les étages supérieurs d’ une barre de logements longeant sur plusieurs centaines de mètres la rue henry-andraud mais bon ajouta -t-il c’ était un risque à le prendre et d’ ailleurs les snipers ne faisaient mouche que très rarement il suffisait de dévaler la rampe pied à le plancher la tête rentrée dans les épaules ah oui pour finir il se devait aussi de nous signaler que dans le centre-ville il convenait d’ éviter autant que possible les parages de la caserne située à le mi-longueur de le cours sablon de le côté de les numéros impairs de celui-ci laquelle abritant désormais l’ état-major de l’ armée régulière était visée presque chaque jour juste avant le coucher de le soleil par des tirs imp",
"autrement conclut notre interlocuteur la ville était correctement approvisionnée et on y trouvait à le peu près de tout si l’on était en mesure d’ y mettre le prix comme je conduisais plutôt mal d’ une manière générale et que mon attention depuis une heure ou se relâchait sous l’ effet de brusques accès de somnolence j’ ai passé le volant à le victoria et nous nous sommes engagés dans le boulevard winston-churchill à une allure modérée le afin de souligner l’ innocence de nos intentions tout allait pour le mieux à le niveau de la place henri-dunant les rails de le tramway que nous avions suivis depuis notre départ de le barrage décrivaient une courbe avant de s’ aligner perpendiculairement à le leur direction précédente sur l’ axe de le boulevard PROPN c’ est à le niveau de cette intersection que pour la première fois nous avons remarqué dans le lointain le sommet pointu et enneigé d’ une montagne qui devait être le puy de dôme flanqué sur la droite d’ un sommet d’ une hauteur égale mais plat et dont l’ enneigement de ce fait était plus homogène ",
"dans le virage dont sa cabine articulée épousait la courbure un tramway était immobilisé vide la plupart de ses vitres brisées les portes ouvertes et une chaussure dépareillée –un mocassin m’ a -t-il semblé–gisant devant l’ une d’ elles peut-être si nous nous étions arrêtés aurions -nous eu le temps de relever d’ autres détails macabres mais nous n’ avions ni l’ un ni l’ autre envie de traîner dans ces parages devant nous s’ ouvrait maintenant la perspective de le boulevard PROPN bordé de les côtés de tours et de barres de résidences universitaires de stations-service ou de supermarchés bref rien de bien réjouissant passé l’ arrêt saint-jacques-dolet de le tramway l’ avenue amorçait sa longue descente vers la ville véritable celle de les monuments historiques et de les commerces de proximité: à le distance et vu de haut un chaos assez informe au-dessus de lequel pointaient les clochers jumeaux de la cathédrale d’ une noirceur de charbon telle que des journalistes pressés peu désireux d’ aller y regarder de plus près l’ avaient décrite comme ravagée par ",
"dans la descente marquée à la moitié environ de sa longueur par une inflexion sur la droite destinée à le placer la chaussée dans l’ axe de le cours sablon la voiture roulait trop vite désormais pour que nous puissions nous attarder à les détails de le paysage on observait toutefois que sur les sommets de les puys de petits nuages blancs vaporeux restaient attachés comme des fumerolles tandis qu’ en bas de la rampe sur la gauche où commençait le cours sablon un parc s’ étendait où des arbres avaient été abattus mais non les séquoias d’ une hauteur peu commune dont on pouvait penser que jadis les jardiniers s’ étaient enorgueillis juste avant le coucher de le soleil une salve de roquettes s’ est abattue sur le cours sablon dans le voisinage de la caserne tuant ou blessant ou personnes que sans doute on avait oublié de prévenir la répétition de ce genre d’ incidents à la longue entraînait une nervosité compréhensible chez les réfugiés–issus pour la plupart de les monts de le livradois-forez qu’ ils avaient dû fuir pour se soustraire à les exactions de les dis",
"en plus de la précarité de leur situation ces réfugiés devaient affronter l’ hostilité croissante d’ une partie de la population clermontoise qui craignait que ne se soient infiltrés parmi eux des dissidents de le hezb décidés à le commettre de les attentats en ville et qui leur reprochait d’ autre part d’ avoir saccagé le jardin lecoq ce qui était indéniable et d’ avoir abattu pour se chauffer ou pour d’ autres usages près de la moitié de ses arbres une accusation partiellement injuste quant à le elle dans la mesure où beaucoup d’ habitants de clermont avaient contribué à le ce défrichement depuis que l’ électricité ne fonctionnait plus que par intermittence et que le fuel était devenu introuvable quant à les associations humanitaires accusées de pérenniser l’ installation de les réfugiés et de privilégier ces derniers par rapport à le reste de la population dont le dénuement parfois était en effet à le peine moindre elles avaient épuisé depuis longtemps leur crédit dans l’ opinion publique leurs véhicules à le roues motrices équipés d’ antennes téle",
"évidemment sur ce point on ne pouvait leur donner tort encore était -ce une chance qu’ elles n’ aient pas été averties de les crimes à lesquels nous avions été associés surtout PROPN ou desquels nous avions été témoins sans quoi elles nous auraient peut-être déférés devant la cour pénale internationale de la haye après avoir joui quelque temps de notre malaise elles nous ont indiqué que le soir même et pourvu que nous nous engagions à le déguerpir dès le lendemain matin nous pourrions dormir dans le bâtiment situé de l’ autre côté de la rue bardoux où des réfugiés clermontois dont les habitations avaient été détruites ou endommagées lors de les combats campaient parmi les vitrines d’ un musée d’ histoire naturelle l’ atmosphère y était assez détendue comme nous pûmes le constater en nous y installant pour la nuit car tous s’ imaginaient qu’ ils pourraient réintégrer bientôt leur domicile habituel dans la crainte d’ un accueil hostile ou mitigé car je soupçonnais les humanitaires de les avoir prévenus contre nous j’ avais tout d’ abord envisag",
"dans la soirée sans doute pour célébrer l’ anniversaire de l’ un d’ entre eux ou quelque chose de ce genre les humanitaires ont fait dans l’ immeuble d’ en face un tel vacarme qu’ il était impossible de trouver le sommeil vers23heures nous sommes ressortis PROPN et moi en nous efforçant dans l’ obscurité de ne pas briser une vitrine ou marcher sur l’ un de nos hôtes depuis le boulevard lafayette en longeant la grille de le jardin lecoq on n’ entendait aucun bruit provenant de le camp de réfugiés au-dessus de lequel en revanche dans les séquoias ayant échappé à le défrichement des choucas s’ ébrouaient et craillaient par centaines à l’ angle de le cours sablon nous avons hésité à le prendre sur la droite dans la direction d’ où nous étions arrivés un peu plus tôt et dans laquelle on voyait miroiter faiblement comme une baleine échouée observa curieusement PROPN –la large chaussée de la rampe s’ élevant vers le quartier PROPN ou sur la gauche dans la direction de la caserne abritant l’ état-major de l’ armée régulière finalement nous avons opté pour cette ",
"entre son intersection avec le boulevard lafayette et la caserne le cours sablon était encore jonché de morceaux de ferraille que personne depuis le dernier bombardement n’ avait pris la peine de déblayer et un peu plus loin à le niveau de le croisement avec l’ avenue carnot un petit blindé de la finuf blanc comme un morceau de sucre stationnait devant le siège de la banque de france en vain d’ ailleurs car le ménage avait été fait dans celui-ci depuis longtemps à le point où nous en étions et comme nous présumions que la nouba de les humanitaires pouvait durer encore longtemps nous avons emprunté sur la droite l’ avenue carnot jusqu’ à son débouché dans le boulevard fleury à l’ angle de ces artères de le côté sud le lycée blaise-pascal –dont les bâtiments dans la partie qui donne sur l’ avenue carnot m’ avaient déjà semblé d’ une compacité extraordinaire –dressait au-dessus de le carrefour et de l’ esplanade qui le prolonge une muraille principalement basaltique percée sur niveaux d’ étroites ouvertures celles-ci tellement propices à l’ emploi d’ armes au",
"l’ altercation qui s’ ensuit entraîne l’ intervention d’ une patrouille de l’ armée régulière puis l’ interpellation de PROPN et de le narrateur et leur transfert pour interrogatoire à l’ institut français de mécanique avancée dont les locaux depuis la fin de les combats abritent une antenne de le principal service de renseignement militaire de cet institut situé sur le campus de les cézeaux dans un quartier excentré de clermont-ferrand on ne peut exclure que l’ architecte qui l’ a dessiné l’ ait envisagé à l’ époque comme un bâtiment futuriste de la position qu’ il occupe on découvre un panorama étendu et composite comprenant de le rural et de l’ urbain le premier sous l’ espèce principalement de collines peu élevées et diversement boisées dans le lointain et le second de ce mélange informe d’ équipements de zones d’ activités de centres commerciaux et de quartiers résidentiels pavillonnaires ou non qui dans la deuxième décennie de le xxi siècle s’ étend immensément à la périphérie de les villes grandes et moyennes à l’ intérieur de le bâtiment f"
] | [
"je me suis dit alors que ne me voyant pas arriver à le brilbault où je suis attendu à le heures mes gens inquiets de moi viendraient dans la nuit me trouver ici où ils savent que je devais m' arrêter ce serait le mieux de les attendre ces reîtres ne sont qu' une douzaine j' ai pu à le peu près les compter et quand je verrai arriver notre monde je saurai bien nous frayer un passage vers eux à le beaux coups d' épée sur ces drôles père dit mario qui regardait à la fenêtre ils sont à le moins à le cette heure car en voilà encore une bonne bande qui vient d' arriver ",
"il regarda autour de lui pour le cas où l’on aurait entendu les propos de malko mais il n’ y avait qu’ un garçon abruti de soleil dormant debout dans un coin d’ ombre —bon on y va fit résigné le il habitait à le huitième étage une chambre identique à le celle de malko les hommes s’ assirent dans des fauteuils ",
"dans ce métier la difficulté consiste à le pouvoir s’ introduire dans les maisons on ne se figure pas les ruses à la scapin les tours à la sganarelle et les séductions à la dorine qu’ inventent les chineurs pour entrer chez le bourgeois c’ est des comédies dignes de le théâtre et toujours fondées comme ici sur la rapacité de les domestiques les domestiques surtout à la campagne ou dans les provinces pour francs d’ argent ou de marchandises font conclure des marchés où le chineur réalise de les bénéfices de à le francs il y a tel service de vieux sèvres pâte tendre dont la conquête si elle était racontée montrerait toutes les ruses diplomatiques de le congrès de munster toute l’ intelligence déployée à le nimègue à le PROPN à le riswick à le vienne dépassées par les chineurs dont le comique est bien plus franc que celui de les négociateurs ",
"un assez grand nombre d’ ouvriers de m.hardy avant d’ entrer chez lui étaient membres d’ une société de compagnonnage dite des dévorants tandis que les tailleurs de pierres et carriers de les environs appartenaient à la société dite de les loups or de tout temps des rivalités souvent implacables ont existé entre les loups et les dévorants et amené des luttes meurtrières d’ autant plus à le déplorer que sous beaucoup de points l’ institution de le compagnonnage est excellente en cela qu’ elle est basée sur le principe si fécond si puissant de l’ association malheureusement à le lieu d’ embrasser tous les corps d’ états dans une seule communion fraternelle le compagnonnage se fractionne en sociétés collectives et distinctes dont les rivalités soulèvent parfois de sanglantes collisions depuis jours les loups surexcités par tant d’ obsessions diverses brûlaient donc de trouver une occasion et un prétexte pour en venir à les mains avec les dévorants mais ceux-ci ne fréquentant pas les cabarets et ne sortant presque jamais de la fabrique pendant la semaine avaient ",
"il s’ en ressentait encore fou! moi? reprit le chasseur pas le moins de le monde monsieur et je ne me suis à le contraire jamais mieux senti dans mon bon sens vous ne sauriez vous imaginer combien cette misérable somme me fait faute soyez sérieux monsieur cessez cette ridicule plaisanterie ",
"il passe près de le cimetière de les innocents il vient de rencontrer magdeleine dit PROPN la pluie tombe à le verse la nuit est lugubre la rue est sinistre soudain sur son lit de sangle la figure de théophraste exprime un sentiment inouï qu’ on ne saurait qualifier car cette expression est à la fois celle de la joie la plus sauvage et de le plus magnifique désespoir m. de la nox penché sur le lit lui demande: —que se passe -t-il cartouche PROPN répond dans un râle —je viens de tuer un passant ",
"–dès maintenant il y avait une hésitation dans la voix de rodolphe judith mieux vaut attendre qu’ elle –pas du tout on ne sait si ses domestiques ne prendraient pas les devants je sonne aglaé pour qu’ elle vous remette les clefs à cet instant élisabeth qui regardait sa grand-mère vit ses paupières se lever l’ espace d’ une seconde ses lèvres se fermer pour esquisser un étrange rictus une sorte d’ affreux rire silencieux elle laissa aller la portière et s’ enfuit sans bruit le cœur étreint par une profonde horreur jours plus tard dans la chapelle de le château furent célébrées les obsèques d’ aurore de bruans comtesse de PROPN ",
"et il n’ a eu que des paroles de mépris pour la morte pardon reprit -elle en tendant la main à le darcy je vous ai blessé sans le vouloir j’ avais oublié que vous étiez lié avec madame d’ orcival mais je vous jure que je la plains quoique je n’ aie aucune raison pour la regretter et je vous plains si vous l’ aimiez non vous ne l’ aimiez pas vous ne seriez pas ici ce soir ",
"il y a des hommes à qui la vie a été jetée à le cou comme une chaîne on m' avait présenté à le frère de le roi on lui avait fait lire ma brochure autrement il n' aurait pas su mon nom il ne se rappelait ni de m' avoir vu à la cour de louis ni à le camp de thionville et n' avait sans doute jamais entendu parler de le génie de le christianisme c' était tout simple quand on a beaucoup et longuement souffert on ne se souvient plus que de soi l' infortune personnelle est une compagne un peu froide mais exigeante elle vous obsède ",
"il fut obligé de fermer les yeux pour résister à le vertige qui s’ emparait de lui et de regagner avec peine le balcon quand il eut réussi à le repasser la balustrade et qu’ il vit enfin ce frêle rempart entre lui et le précipice il se crut le plus heureux de les hommes du ̂t -il payer l’ asile qu’ il atteignait à le prix de le triomphe de son rival il fallut donc se résigner à entendre les tirades sentimentales de le comte de morangy disait -il c’ est trop longtemps feindre avec moi il est impossible que vous ne sachiez pas combien je vous aime et je vous trouve cruelle de me traiter comme s’ il s’ agissait d’ une de ces fantaisies qui naissent et meurent dans un jour l’ amour que j’ ai pour vous est un sentiment de toute la vie et si vous n’ acceptez le vœu que je fais de vous consacrer la mienne vous verrez madame qu’ un homme de le monde peut perdre tout respect des convenances et se soustraire à l’ empire de la froide raison "
] |
souffla avec force –eh bien dit -il ce sera donc une conscience qui parlera devant une autre conscience –bien bien soit comme vous voudrez moinet portait la main à sa bouche et toussait petites fois | [
"une seconde pesa; le greffier à le demi fermait ses yeux jaunes de lézard d’ une béatitude de digestion le juge ensuite appuyait le poing sur le tas à le côté de le pupitre –j’ ai là vos livres j’ ai dû en prendre lecture ils ne serviront toutefois dans l’ instruction qu’ à oui qu’ à le préciser certaines tendances qui vous sont familières des tendances non; mais la vie même de mon âme et toute ma vie ",
"moinet à la pointe de la langue s’ humecta la bouche tranquille assuré –bien bien vous le reconnaissez fit -il c’ est donc là si j’ ai bien compris toute votre pensée il en résulte que nous nous trouvons en présence non plus d’ un cas fortuit mais d’ un je dis d’ un système il regarda rapidement le gros homme ",
"–actez cela nous rédigerons plus tard puis se retournant vers –d’ un système n’ est -ce pas c’ est bien ainsi que vous l’ entendez l’ écrivain ne soupçonna pas tout de suite la tactique il haussa les épaules répondit: –je ne veux pas ergoter sur les mots il y a ici autre chose en jeu il y a la vérite selon ma conscience et la vôtre ",
"–soit bien qu’ à le fond il n’ y ait qu’ une vérité absolue et éternelle d’ ailleurs encore une fois mes idées à le moi ne sont pas en cause je suis simplement ici pour vous entendre vos tendances donc ou votre système hem! nous les retrouvons dans le livre qui nous a été signalé comme outrageant pour pour les bonnes mœurs et que que nous avons dû examiner personne ne met en doute vos puissances littéraires –passons fit froidement ",
"–pardon si j’ y fais allusion c’ est parce que le talent justement oui justement rend certains livres plus dangereux sous des dehors spécieux attirants l’ immoralité a bien plus de chance d’ exercer ses ravages PROPN qui balançait la tête les yeux obliques et durs tout à le coup le regarda en face il n’ y a d’ immoraux que les livres sans talent détacha -t-il avec force pour les autres qui peut dire le bien et le mal? ",
"tout se fond dans une œuvre qui prétend à le être un aspect de l’ univers comme dans l’ univers même tout s’ unifie en harmonies et aboutit à l’ équilibre –prenez garde dit moinet qui le regardait à le son tour il pourrait être mauvais pour votre cause de systématiquement je dis systématiquement écarter la notion de le bien et de le mal j’ aime mieux vous avertir bien qu’ après tout ce soit là une de vos tendances il ne toussait plus la parole lui venait facile rapide sans hésitation avec étonnement le sentit bienveillant dans un élan de charité froide ",
"–je n’ écris rien que je ne pense dit -il avec simplicité et je pense en homme libre le titre seul de mon livre est déjà comme le cri même de ma conscience terre libre c’est-à-dire l’ intime et profonde région de l’ être pensant où face à le face l’ esprit regarde le mystère et dieu j’ ai droit à la pensée comme à la vie même ma vie est autant entre l’ arc de mes sourcils que dans mes autres organes ",
"et je vous dis à le vous monsieur le juge en ce moment: terre libre exprimant par là que si loin qu’ aille ma pensée je suis sur un sol élu où personne ne commande que moi prenez que c’ est une profession de foi moinet dissimula ses yeux sa bouche eut un pli équivoque d’ ironie de tristesse de pitié et de nouveau la nuance de le bégaiement reparut –bien! bien c’ est c’ est entendu puisque vous le voulez ",
"je n’ ai donc plus qu’ à le vous interroger sur les passages visés quoique certainement tout le livre oui la tendance générale la phrase se cassa dans la petite toux creuse derrière les phalanges osseuses de la main la lutte afflua chez PROPN après les préparations lentes entortillées byzantines il vit venir l’ attaque la défense également chaudes et périlleuses il voulut savoir le nombre de les passages incriminés moinet s’ amincit encore à son pupitre ses paupières précipitamment battirent "
] | [
"le bouffon allait répondre il lui coupa la parole —pas d' excuses dit -il tout peut se réparer les maîtres ont festoyé mais cela ne remplit pas la panse de les serviteurs messire triboulet si vous êtes en bonnes dispositions c' est moi qui vous invite le bouffon suffoqué d' abord en se voyant rencontré dans son coin par michel pour lequel il ressentait une méfiance innée céda à le cet accueil engageant ",
"c’ est un petit jeune très responsable il est sérieux .je me fends la gueule —vous avez une drôle de conception de la responsabilité vous un garçon de presque ans qui fout enceinte une fille qui en a c’ est plutôt moyen pour un jeune sérieux approuve de la tête en ôtant la dernière compresse elle dit que j’ ai raison que vu comme ça évidemment —mais quand même il est amoureux ",
"et il devait toujours finir par jouer naturellement en dépit de le bon sens ensuite il souffrait la nuit d’ avoir mal joué parce qu’ il aimait vraiment la musique le goût de la petite ville n’ avait pas toujours été aussi médiocre on se souvenait d’ un temps où l’on faisait d’ assez bonne musique de chambre chez ou bourgeois mme PROPN parlait souvent de son grand-père qui raclait du violoncelle avec passion et qui chantait des airs de gluck de dalayrac et de berton ",
"quand on a accepté l' amitié et les confidences d' un homme de bonne foi on ne cherche pas à le supplanter on se préserve de la tentation on s' observe on ne se permet pas d' improviser en soi-même un caprice qui peut le désespérer on le lui sacrifie on ne dit rien et on s' éloigne l' amitié est un contrat et quand on l' a signé avec sa conscience on ne le déchire pas à la première bouffée de convoitise qui vous passe par la tête surtout quand on se pose en amadis et en grandisson -mon cher nunez vous exagérez les liens de notre amitié elle n' était pas intime avant notre rencontre dans ce pays-ci et cela date de quelques semaines ",
"le conseil n’ était pas mauvais et la troupe sous bois chemina triste et lente cherchant une combinaison qui permît à le chef de regagner sans trop d’ encombres ses pénates à le bord de le fossé d’ enceinte après avoir descendu la tranchée transversale qui menait à la lisière de le bois la bande s’ arrêta et réfléchit rien personne ne trouvait rien –va falloir s’ en aller larmoyaient les timides qui craignaient l’ ire pastorale et la raclée paternelle –on va pas laisser le chef tout seul ici se récria touegueule énergique devant le désastre l’ aztec semblait tantôt affolé tantôt abruti ",
"mais elle savait traire les vaches faire une gerbe écheniller émonder manier un van atteler un cheval tremper la soupe apprêter le repas et réparer les toiles de le moulin elle était franchement fille et petite-fille de meunier quoiqu’ elle n’ ignorât la grammaire ni la géographie et qu’ elle pût déchiffrer un air sur le piano on avait successivement porté les santés de tous les convives et celles de bien de les amis absents le dessert composé de fruits de le jardin était sur la table pierre avec l’ expression de la plus vive reconnaissance venait de prononcer à la louange de les frères duboscat un discours suivi d’ applaudissements et de rasades ",
"je ne connais pas de probité plus haute que votre probité de dévouement moins intéressé que votre dévouement oui mon noble père vous avez accompli votre tâche à le point de vue où vous vous l’ étiez imposée et la cellule où nous sommes à le cette heure est le témoignage matériel de votre grandeur d’ âme et de votre sublime abnégation —merci dominique répondit m. sarrant et si quelque chose me console de la mort c’ est la pensée que mon fils a le droit d’ être fier de ma vie je vous quitterai donc mon seul et unique enfant sans remords sinon sans regrets et pourtant j’ avais encore des forces à le service de la patrie ",
"le petit laquais y sonna discrètement mais presque à le même instant et comme s’ il eût été placé là en vedette un vieux serviteur vint ouvrir a cette vue notre jeune voyageur parut éprouver une vive contrariété mon oncle est -il déjà couché que vous puissiez venir ainsi à le ma rencontre germain demanda -t-il avec inquiétude m. le baron n’ est pas jeune et de plus il est souffrant répondit germain en secouant la tête d’ un air chagrin; et vous ne devriez pas oublier ces choses monsieur lionel ",
"c’ est à n’ y pas croire m. juvin intéressé désormais dans les entreprises voyagera pour le compte de la maison la façon d’ agir délicate et modeste de gildas jette un nouvel éclat sur lui tous disent et pensent que c’ est une belle chose qu’ un grand nom bien porté mme de brandas est mélancolique il lui faut se séparer de son cher enfant d’ adoption de matithilde qui appartient de droit à le jeune ménage après le mariage elle ira reprendre seule son joug auprès de son égoïste et hargneux mari ",
"il y a un trafic de passants de fêtes de ces enterrements arabes glapissants qui trottent comme des champions de marche et toute la journée courent dans la poussière riche de débris les coolies traînant des charrettes chargées de peaux séchées et leur chant de travail sans couplets de grandes filles somalies passent riant à les hommes de les yeux un pan de leur voile de saintes vierges entre les dents les indiennes offrent leurs puissants bras nus des surfaces brunes et élastiques de chair entre leur jupe et le corselet étroit qui bande leurs omoplates et leurs seins les américaines de la rue marchent avec une gazelle derrière leurs talons "
] |
c’ est ce qui faut car s’ il arrivait un malheur les alpes dauphinoises ne s’ en relèveraient pas c’ est pitié la hâte qui se fait autour de le départ de ces malheureux comme on les presse comme on les pousse à l’ aide de cette hostilité magnétique que dégagent les endroits où l’on est importun pauvre princesse d’ anhalt dont l’ arrivée fut si fêtée ici pour un peu on la reconduirait à l’ extrémité de le département entre gendarmes l’ hospitalité de les villes d’ eaux à le propos et bompard? tu ne me dis pas s’ il sera de le voyage dangereux bompard s’ il vient je suis capable de m’ envoler avec lui sur quelque glacier | [
"quels développements nous trouverions à le nous vers les cimes je ris je suis si heureuse et j’ inhale et j’ inhale un peu gênée par le voisinage de le terrible bouchereau qui vient d’ entrer et de s’ asseoir à le places de moi qu’ il a donc l’ air dur cet homme-là les mains sur la pomme de sa canne son menton posé dessus il parie tout haut le regard droit sans s’ adresser à le personne est -ce que je dois prendre pour moi ce qu’ il dit de l’ imprudence de les baigneuses de leurs robes de batiste claire de la sottise de les sorties après le dîner dans un pays où les soirées sont d’ une fraîcheur mortelle ",
"méchant homme on croirait qu’ il sait que je quête ce soir à l’ église d’ arvillard pour l’ œuvre de la propagation le père doit raconter en chair ses missions dans le tibet sa captivité son martyre mademoiselle chanter l’ ave maria de gounod et je me fais une fête de le retour par toutes les petites rues noires avec des lanternes comme une vraie retraite à les flambeaux ",
"si c’ est une consultation que m.bouchereau me donne là je n’ en veux pas il est trop tard d’ abord monsieur j’ ai carte blanche de mon petit docteur qui est bien plus aimable que vous et m’ a même permis un petit tour de valse à le salon pour finir rien qu’ un par exemple de le reste quand je danse un peu trop tout le monde est après moi on ne sait pas comme je suis robuste avec ma taille de grand fuseau et qu’ une parisienne n’ est jamais malade de trop danser ",
"prenez garde ne vous fatiguez pas l’ une m’ apporte mon châle PROPN ferme les croisées dans mon dos de peur que je m’ enrhume mais le plus empressé encore c’ est le jeune homme à le ressort parce qu’ il trouve que j’ en ai diantrement plus que sa sœur ce n’ est pas difficile pauvre fille entre nous je crois que ce jeune monsieur désespéré de les froideurs d’ alice s’ est rabattu sur moi et me fait la cour mais hélas! ",
"il perd ses peines mon cœur est pris tout à le bompard eh bien non ce n’ est pas bompard et tu t’ en doutes ce n’ est pas bompard le personnage de mon roman c’ est c’ est ah! tant pis mon heure est passée je te le dirai un autre jour mademoiselle une ville d’ eaux suite le matin où le journal de les baigneurs annonça que son excellence m. le ministre de l’ instruction publique bompard attaché et leur suite étaient descendus à les alpes dauphinoises le désarroi fut grand dans les hôtels d’ alentour ",
"justement la laita gardait depuis jours un évêque catholique de genève pour le produire à le bon moment ainsi qu’ un conseiller général de l’ isère un lieutenant-juge à le tahiti un architecte de boston une fournée enfin la chevrette attendait aussi un député de le rhône et famille mais le député le lieutenant-juge tout disparut emporté perdu dans le sillon de flamme glorieuse qui suivait partout on ne parlait on ne s’ occupait que de lui tous les prétextes servaient pour s’ introduire à les alpes dauphinoises passer devant le petit salon de le rez-de-chaussée sur le jardin où le ministre mangeait entre ses dames et son attaché le voir faire la partie de boule chère à les méridionaux avec le père olivieri de les missions saint homme terriblement velu qui à le force de vivre chez les sauvages avait pris de leurs façons d’ être poussait des cris formidables en pointant et pour tirer brandissait les boules au-dessus de sa tête en tomahawk ",
"la belle figure de le ministre la rondeur de ses manières lui gagnèrent les cœurs et surtout sa sympathie pour les humbles le lendemain de son arrivée les garçons qui servaient le premier étage annoncèrent à l’ office que le ministre les emmenait à le paris pour son service personnel comme c’ étaient de bons serviteurs madame fit la grimace mais n’ en laissa rien voir à l’ excellence dont le séjour valait tant d’ honneur à son hôtel le préfet le recteur arrivaient de grenoble en tenue présenter leurs hommages à le roumestan l’ abbé de la grande-chartreuse il avait plaidé pour eux contre les prémontrés et leur élixir lui envoyait en grande pompe une caisse de liqueur extrafine ",
"enfin le préfet de chambéry venait prendre ses ordres pour la cérémonie de la première pierre à le poser à le lycée neuf l’ occasion d’ un discours manifeste et d’ une révolution dans les mœurs de l’ université mais le ministre demandait un peu de répit; les travaux de la session l’ avaient fatigué il voulait reprendre haleine s’ apaiser à le milieu de les siens préparer à le loisir ce discours de chambéry d’ une portée si considérable et m. le préfet comprenait bien cela demandant seulement d’ être prévenu heures à l’ avance pour donner l’ éclat nécessaire à la cérémonie la pierre avait attendu mois elle attendrait bien encore le bon vouloir de l’ illustre orateur ",
"en réalité ce qui retenait roumestan à le arvillard ce n’ était ni le besoin de repos ni le loisir nécessaire à le cet improvisateur merveilleux sur qui le temps et la réflexion faisaient l’ effet de l’ humidité sur le phosphore mais la présence d’ alice après mois d’ un flirtage passionné n’ était pas plus avancé auprès de sa petite que le jour de leur premier rendez-vous il fréquentait la maison savourait la bouillabaisse savante de madame bachellery les chansonnettes de l’ ancien directeur de les folies-bordelaises reconnaissait ces menues faveurs par une foule de cadeaux bouquets envois de loges ministérielles billets à les séances de l’ institut de la chambre même les palmes d’ officier d’ académie pour le chansonnier tout cela sans avancer ses affaires ce n’ était pourtant pas un de ces novices qui vont à la pêche à le toute heure sans avoir d’ avance tâté l’ eau et solidement appâté seulement il avait affaire à la plus subtile dorade qui s’ amusait de ses précautions mordillait l’ amorce lui donnait parfois l’ illusion de la prise et s’ échappait tou"
] | [
"et il nous forçait nous aussi à espérer ce printemps à le plonger le museau dans la nuit venteuse aussi opiniâtrement qu’ entre les cuisses de nos femmes à le prendre une fois encore les vessies pour des lanternes les femmes dans la charrette récitaient en français de les prières lentes que nous écoutions comme autrefois le maître car le français nous rassurait mettait entre la nuit et nous entre le désordre primitif et la résignation l’ épaisseur de syllabes fortes et claires les seules qui pussent lutter d’ égal à le égal contre les éléments songions -nous parmi les vents contraires et la pluie qui balayaient la lande et où nous avancions tête baissée sauf lui qui s’ obstinait à le croire que nous n’ étions pas tout à le fait maudits petits hommes qui cheminaient dans la nuit de les hautes terres à la fin d’ un hiver qui continuerait de nous guetter sur la brande dans les bois dans l’ eau vive à le cœur de le granit à le peine plus solides que de jeunes coudriers et moins malins que les bêtes de la nuit mais qui gardaient foi dans ce qui les séparait encore ",
"quelques jours plus tard une assistante sociale est venue elle a posé des questions à le no a rencontré sa maîtresse parlé à les voisins a dit qu’ elle reviendrait ne se souvient plus si sa mère a commencé à le boire avant ou après le départ de l’ homme elle achetait de la bière par packs de et de le vin de table en bouteille dont elle remplissait un caddie à le roulettes l’ aidait à le hisser dans l’ escalier ",
"je veux en goûter je veux vivre monsieur assura PROPN avec la même force et reprenant –dites-moi donc chevalier en quoi je suis menacé et dites-moi aussi ce que je dois faire selon vous pour conjurer le danger qui me menace sans contrarier votre action personnelle car vous n’ êtes pas homme à le être venu ici sans savoir ce que vous voulez faire et comme je suis sûr que vous ne demeurerez pas inactif de votre côté j’ ai résolu et ceci depuis longtemps de m’ en remettre entièrement à le vous ",
"une sorte d’ affection attachait maintenant la maîtresse à la servante mme orlac avait trouvé dans cette fille entendue une véritable alliée qui comprenait la situation avec beaucoup de cœur et de tact prodiguait intelligemment les réconforts veillait à la coquetterie de le home et loin d’ exploiter l’ amitié de rosine employait toute son industrie à le réaliser dans le train de le ménage les plus louables économies enfin rosine bien parisienne en ceci lui savait gré à un point que l’on ne pourrait dire d’ avoir l’ air d’ une soubrette de marquise alors qu’ elle n’ était en vérité que de ces bonnes à le tout faire dont les dehors sont plus souvent de souillons que de caméristes la servante désigna la chambre de les mains –pourquoi madame ne regarde -t-elle pas ce qui se passe là-dedans ",
"parce que mon père ce duc-là m’ emmènerait à le paris à la cour et que je ne veux ni de paris ni de la cour je ne quitterai pas mon père et rémigny prenez garde berthe ceci ressemble à un caprice et je ne vous en passerai jamais d’ aussi étranges malgré ma faiblesse pour vous ce n’ est point un caprice c’ est une décision arrêtée ",
"–très bien mon enfant d’ ailleurs n’ a jamais contesté votre droiture en cette affaire je vais lui rapporter ce que vous venez de me dire et ce sera un grand espoir pour la réhabilitation qu’ il souhaite à le cause de sa fille chérie car lui pauvre cher ami! –réellement il n’ y a aucun espoir de guérison il existait dans l’ accent de raymond un intérêt inaccoutumé jusqu’ alors quand il parlait de valdemar –non rien rien –ce voyage ne hâtera -t-il pas sa fin –peut-être de quelques jours mais il le veut absolument et lui résister serait plus mauvais encore ",
"cependant leurs promenades continuaient longues ou courtes selon les hasards de la journée et parlait souvent de son prochain départ mais pourtant sans partir ce séjour à le glion faisait tant de bien à sa mère et puisque le colonel ne partait pas lui-même elle n' avait pas besoin de se presser un matin qu' ils s' étaient mis en route de bonne heure ils avaient été surpris de la transparence et de la pureté de l' air qui étaient si grandes qu' on apercevait des montagnes situées à une distance de ou lieues comme si elles eussent été à le quelques kilomètres seulement comme ils regardaient ce spectacle un montagnard passant près d' eux les salua et entrant en conversation avec eux leur dit que cette pureté de l' air annonçait un orage prochain et pour quel moment cet orage demanda PROPN ",
"la blanchisserie est éteinte et comme morte mais la boulangerie donne des signes de vie la cheminée fume et le soupirail de le fournil jette sur la neige de le trottoir une lueur tremblante et dorée certes pierrot n’ a pas menti quand il a écrit que son four n’ était pas noir mais d’ or! colombine s’ arrête interdite devant le soupirail elle voudrait s’ accroupir devant cette bouche de lumière qui souffle jusque sous sa robe de la chaleur et une enivrante odeur de pain pourtant elle n’ ose pas mais tout à le coup la porte s’ ouvre et pierrot apparaît est -ce le hasard a -t-il pressenti la venue de son amie ",
"une de mes dernières clientes une fidèle qui n' avait pas froid à les yeux m' a mis la puce à l' oreille elle était chaman à le quotidien et extraordinairement riche je la massais quand elle m' a dit que c' était sans doute hormonal j' ai répété ce que disaient mes copines la poussée de sève de le printemps mais la cliente a insisté non non m' a -t-elle dit cela vient de vous de l' intérieur de vous etes -vous bien sure de ne pas être enceinte ",
"tristano lorsque PROPN le vit tomber il se rua sur lui dans le vacarme constata le décès le releva et lui arracha son arme il s’ encadra dans la fenêtre étreignant le corps de tristano entre ses avant-bras ruraux tout contre lui comme un bouclier ou un emblème maintenu de part et d’ autre par les canons de les armes que PROPN actionnait des mains laissant déferler devant lui ses rafales comme des bâtons enflammés que l’on agite la nuit pour tracer des graphes rouges dans l’ air noir fauchant toutes formes sur son passage il y eut encore beaucoup de gens tués finalement il y eut aussi quelqu’un pour ajuster une balle de calibre38 et de composée d’ un noyau de tungstène et d’ une chemise de téflon qui fora dans les poitrines accolées de joseph et de tristano un vaste trou de le diamètre d’ un disque45tours "
] |
il n’ y avait plus que peu de jours avant l’ échéance de les rois il passa en revue le bataillon de ses gilets de ses pantalons et de ses habits c’ était son arsenal de guerre il fourra dans sa malle tous les engins de séduction que fournissent et le chemisier et le parfumeur il se regarda dans la glace qui surmontait sa cheminée se sourit pour admirer ses dents se passa les doigts dans les cheveux s’ examina pile et face: –et un beau nom avec cela murmura -t-il avec satisfaction il était décidément fort content de sa petite personne | [
"maître georges pimodat de héricourt se dit -il à le lui-même en forme d’ encouragement vous serez un grand sot si le mois prochain vous ne saluez pas dans votre miroir la figure d’ un millionnaire allons! en route pour la bourgogne et il descendit l’ escalier en fredonnant un couplet vainqueur sa malle suivait sur l’ épaule de son concierge dans les petites villes les maris sont un article rare et très-demandé ",
"on y compte moins de garçons que de filles à le pourvoir les hommes en général ne tiennent par aucun lien à le sol ou ils sont nés ils émigrent se dispersent beaucoup vont à le paris se jettent dans les fonctions publiques et s’ établissent où le hasard les a poussés ceux mêmes qui n’ ont pas quitté le pays ne s’ y marient pas tous quelques-uns préfèrent à les embarras de la famille le célibat et la vie d’ estaminet ",
"où les jeunes filles sont attachées il faut qu’ elles broutent; toutes ont grand appétit et bonne envie de ne pas mourir de faim elles n’ ont d’ espoir qu’ à les fonctionnaires tribus nomades d’ épouseurs que le gouvernement toujours paternel dirige sur les villes de province pour y combler les vides de la population mâle lorsqu’ on entre dans un bal de préfecture on voit s’ aligner sur ou rangs de banettes de de longues files de robes blanches ou roses c’ est le bataillon de les filles à le marier qui passe en revue et parade à le milieu de le salon la foule de les fonctionnaires se promène sans penser à le mal ",
"les mères et les tantes sont par derrière l’ œil à le guet prêtes à le fondre sur eux elles méditent sans cesse un enlèvement de sabins madame simonard qui va prendre une grande place en cette histoire était depuis ans à le sens leur auxiliaire toute dévouée dans ces expéditions patriotiques et morales on la trouvait toujours quand il fallait donner un coup de main elle se faisait de fête même alors qu’ on n’ avait pas besoin de ses services ",
"la plupart de les mariages qui eurent lieu à le sens de se nouèrent dans son salon et par son entremise le salon de madame simonard était devenu célèbre dans le département de l’ yonne le souvenir ne s’ en est pas encore éteint aujourd’hui un vieil amateur de les muses dans une pièce de vers qui fit du bruit l’ avait surnommé: le temple de paphos ce nom lui était resté on disait en badinant: aller en paphos; avoir ses entrées à le paphos ",
"la réputation de le salon simonard était si bien établie que les hommes qui prétendaient garder leur cœur libre ne s’ y hasardaient qu’ avec circonspection c’ était s’ afficher en quelque sorte que de le fréquenter assidûment les plaisants vous demandaient: a quand le mariage on y entrait garçon il fallait se tenir bien ferme pour n’ en pas sortir quelque peu marié ",
"il n’ était point de résolution si dure dont la maîtresse de le lieu ne finît par avoir raison vous y viendrez vous y viendrez disait -elle à les récalcitrants on riait en l’ écoutant dire mais c’ était elle qui riait toujours la dernière ce donquichottisme conjugal que PROPN devait mettre à le profit paraîtra sans doute fort extraordinaire à les personnes qui ont passé leur vie entre l’ arc-de-triomphe et la barrière de le trône il n’ étonnera point ceux qui connaissent les mœurs de la province ",
"quelques détails rétrospectifs sur madame simonard éclaireront ce coin obscur de la vie provinciale et feront comprendre comment un salon bourgeois de petite ville put devenir une sorte d’ agence foy départementale m. simonard ancien capitaine à les lanciers de la garde vint avec sa femme se retirer à le sens madame simonard qui comptait alors printemps était restée jeune et pouvait passer pour agréable c’ était une courte ronde vive et mignonne créature qui se roulait en pelote et frétillait sur son canapé avec des mouvements de chatte on l’ y trouvait enveloppée d’ un brouillard de gaze où sa petite figure grasse et rose souriait comme une fraise dans de la crème fouettée ",
"elle avait une jolie main elle la laissait complaisamment traîner sur les coussins et ne se fâchait pas qu’ on la lui baisât un peu plus qu’ assez elle parlait beaucoup et avec feu; un léger reste d’ accent provençal donnait une certaine grâce à le tout ce qu’ elle disait les chiffons et les commérages faisaient le fonds de sa conversation ordinaire dans le tête-à-tête l’ entretien tournait sans trop de peine à le tendre et n’ en sortait plus "
] | [
"toutefois elle se disoit: —mon fils me saura -t-il gré dans l’ avenir de le sacrifice que je lui fais aujourd’hui après tout est -ce un don si désirable que l’ existence ne me maudira -t-il pas de lui avoir donné ce jour qu’ il ne m’ a pas demandé et pourtant qu’ il seroit un crime de lui ravir? et ne me dira -t-il pas comme je dirois à le ma pauvre mère pourquoi plutôt ne m’ avez -vous pas étouffée dans votre sein sur le matin accablée de lassitude elle étoit dans un léger assoupissement quand le bruit de sa sonnette agitée avec force vint l’ arracher à le ce repos craignant que ce ne fût quelque importun personnage ",
"et l’ amitié de le vieux schulz ne lui avait été donnée que pour lui être aussitôt retirée il lui avait écrit une fois à le son retour; et il en avait reçu lettres affectueuses mais par un sentiment de lassitude et surtout à le cause de la difficulté qu’ il avait à s’ exprimer par lettre il tarda à le remercier de ses chères paroles il remettait de jour en jour sa réponse et comme il allait enfin se décider à le écrire il reçut un mot de lui annonçant la mort de son vieux compagnon ",
"tu ne peux pas t’ en passer réfléchit très vite elle eut l’ instinct de mentir —oui j’ aime les autres rirent grassement ",
"le sol se nettoya devant les bûcherons de la ferme les vieux troncs dépouillèrent leur vêtement de lianes de cactus de fougères de mousses de bromélias leur écorce se montra à le nu en attendant qu’ ils fussent écorchés vifs à le leur tour .puis toute cette bande de travailleurs devant lesquels fuyaient d’ innombrables légions de singes qui ne les surpassaient pas en agilité se hissa dans les branchages supérieurs sciant les fortes fourches dégageant la haute ramure qui devait être consommée sur place bientôt il ne resta plus de la forêt condamnée que de longs stipes chenus découronnés à le leur cime et avec l’ air le soleil pénétra à le flots jusqu’ à ce sol humide qu’ il n’ avait peut-être jamais caressé il n’ était pas un de ces arbres qui ne pût être employé à le quelque ouvrage de force charpente ou grosse menuiserie ",
"le résultat n’ avait guère été encourageant j’ étais décidé maintenant à le suivre mon impulsion sans que je susse pourquoi je me sentais à le présent une espèce de créancier le châtiment commençait on se débarrasserait de moi en m’ envoyant à le droite à le gauche ",
"ils avaient fait toilette et semblaient m’ attendre avec impatience mon bon colombo s’ écria mme dès que j’ entrai dans la salle à le manger quelle aventure! jamais je n’ aurais cru que le mal de mer pût rendre si malade si cela devait recommencer j’ aimerais mieux débarquer tout de suite —libre à le vous répondis -je la ville est curieuse à le visiter et si vous voulez après déjeuner aller vous dégourdir un peu les jambes non répondit sèchement d’ ailleurs je ne me sens pas bien il s’ assit avec sa femme devant la table où je venais de déposer un plat de poisson et demanda soudain: —est -ce anglais santa-cruz j’ eus peine à le réprimer un sourire devant tant d’ ignorance —non répondis -je c’ est une possession espagnole oui c’ est vrai je ne sais où j’ avais la tête j’ espère qu’ on ne va pas venir à le bord opérer une visite à le moins? ",
"une fois le besoin de manger satisfait on se figure difficilement les horreurs de la faim; il faut les éprouver pour les comprendre aussi à le sortir d’ un long jeûne quelques bouchées de biscuit et de viande triomphèrent de nos douleurs passées .cependant après ce repas chacun se laissa aller à ses réflexions à le quoi songeait hans cet homme de l’ extrême occident que dominait la résignation fataliste de les orientaux pour mon compte mes pensées n’ étaient faites que de souvenirs et ceux-ci me ramenaient à la surface de ce globe que je n’ aurais jamais dû quitter ",
"quand les marchandises furent débarquées qui devait nous servir de guide nous réunit tous les puisque je faisais régulièrement partie de la bande et en nous recommandant de bien le suivre pour ne pas nous égarer il alluma une lanterne et prit la tête de notre petite troupe j’ étais en arrière avec virmoutiers qui lui aussi connaissait PROPN pour y avoir fait un séjour assez long à le temps de sa jeunesse nous nous éloignâmes un peu de le bord de la tamise à le travers un dédale compliqué de petites rues noires où par-ci par -là un bouge à le matelots laissait passer sous sa porte une lueur rougeâtre on entendait des cris et des rires et de drôles de voix qui s’ injuriaient avec des mots que je ne comprenais pas virmoutiers écoutait et paraissait ravi: c’ est en vérité une belle langue que la langue anglaise on peut dire tout ce que l’on pense d’ un homme que l’on considère comme un failli chien à le tournant d’ une petite rue occupée par une bande de matelots qui se chamaillaient nous aperçûmes une maison dont la porte ouverte nous laissa voir une grande chem",
"les impressions de ces années-là aujourd’hui qu’ elle s’ en expliquait le charme l’ attendrissaient plus que tout le reste des massifs d’ arbres à les branches encore nues que rosaient des milliers de bourgeons surgirent d’ un côté de la route ferneuse murmura mlle de valcor à le peine consciente d’ avoir parlé tout haut son père tressaillit le train de l’ automobile se ralentit tout à le coup ",
"elle répondit de le bout de les lèvres il y a ou jours je pense que c’ était samedi ou dimanche qui en a eu l’ idée c’ est moi j’ étais curieuse de cette pièce dont les journaux ont beaucoup parlé il était surpris sachant dans quel état elle était encore à le heures de le matin de la voir répondre avec tant de calme et de précision "
] |
castanier alla dans le cabinet de toilette après avoir allumé un bougeoir la pauvre fille stupéfaite l’ y suivit et son étonnement fut grand lorsque castanier ayant écarté les robes accrochées à le porte-manteau découvrit le sous-officier –venez mon cher lui dit -il en prenant léon par le bouton de la redingote et l’ amenant dans la chambre piémontaise pâle éperdue était allée se jeter dans son fauteuil castanier s’ assit sur la causeuse à le coin de le feu et laissa l’ amant d’ aquilina debout –vous êtes ancien militaire lui dit léon je suis prêt à le vous rendre raison –vous êtes un niais répondit sèchement castanier | [
"je n’ ai plus besoin de me battre je puis tuer qui je veux d’ un regard je vais vous dire votre fait mon petit pourquoi vous tuerais -je vous avez sur le cou une ligne rouge que je vois la guillotine vous attend oui vous mourrez en place de grève ",
"vous appartenez à le bourreau rien ne peut vous sauver vous faites partie d’ une vente de charbonniers vous conspirez contre le gouvernement –tu ne me l’ avais pas dit! cria la piémontaise à le léon –vous ne savez donc pas dit le caissier en continuant toujours que le ministère a décidé ce matin de poursuivre votre association ",
"le procureur-général a pris vos noms vous êtes dénoncés par des traîtres on travaille en ce moment à le préparer les éléments de votre acte d’ accusation –c’ est donc toi qui l’ as dit qui poussa un rugissement de lionne et se leva pour venir déchirer castanier –tu me connais trop pour le croire répondit castanier avec un sang-froid qui pétrifia sa maîtresse ",
"–comment le sais -tu donc –je l’ ignorais avant d’ aller dans le salon mais maintenant je vois tout je sais tout je peux tout .le sous-officier était stupéfait –hé! bien sauve -le mon ami s’ écria la fille en se jetant à les genoux de castanier sauvez -le puisque vous pouvez tout je vous aimerai je vous adorerai je serai votre esclave à le lieu d’ être votre maîtresse ",
"je me vouerai à le vos caprices les plus désordonnés tu feras de moi tout ce que tu voudras oui je trouverai plus que de l’ amour pour vous j’ aurai le dévouement d’ une fille pour son père joint à le celui d’ une mais comprends donc rodolphe! enfin quelque violentes que soient mes passions je serai toujours à le toi qu’ est -ce que je pourrais dire pour te toucher ",
"j’ inventerai des plaisirs je mon dieu! tiens quand tu voudras quelque chose de moi comme de me faire jeter par la fenêtre tu n’ auras qu’ à me dire: léon je me précipiterais alors dans l’ enfer j’ accepterais tous les tourments toutes les maladies tous les chagrins tout ce que tu m’ imposerais castanier resta froid pour toute réponse il montra léon en disant avec un rire de démon: la guillotine l’ attend .–non il ne sortira pas d’ ici je le sauverai s’ écria -t-elle oui je tuerai qui le touchera! pourquoi ne veux -tu pas le sauver criait -elle d’ une voix étincelante l’ œil en feu les cheveux épars ",
"le peux -tu? –je puis tout –pourquoi ne le sauves -tu pas cria castanier dont la voix vibra jusque dans les planchers hé! je me venge c’ est mon métier de mal faire ",
"–mourir reprit lui mon amant est -ce possible elle bondit jusqu’ à sa commode y saisit un stylet qui était dans une corbeille et vint à le castanier qui se mit à le rire –tu sais bien que le fer ne peut plus m’ atteindre .le bras d’ aquilina se détendit comme une corde de harpe subitement coupée –sortez mon cher ami dit le caissier en se retournant vers le sous-officier allez à le vos affaires .il étendit la main et le militaire fut obligé d’ obéir à la force supérieure que déployait castanier ",
"–je suis ici chez moi je pourrais envoyer chercher le commissaire de police et lui livrer un homme qui s’ introduit dans mon domicile je préfère vous rendre la liberté: je suis un démon je ne suis pas un espion –je le suivrai dit aquilina –suis -le dit castanier PROPN parut –envoyez le portier leur chercher un fiacre .–tiens naqui dit castanier en tirant de sa poche un paquet de billets de banque tu ne quitteras pas comme une misérable un homme qui t’ aime encore il lui tendit francs les prit les jeta par terre cracha dessus en les piétinant avec la rage de le désespoir en lui disant: nous sortirons tous à le pied sans un sou de toi "
] | [
"mais pour le moment il faut lui épargner toute impression pénible ainsi il ne peut pas supporter qu’ on lui fasse trop d’ offres de services qu’ on paraisse s’ apercevoir de son incapacité et de sa dépendance il faut l’ aider presque sans en avoir l’ air si l’on veut le faire d’ une manière qui lui soit agréable et surtout il ne faut jamais laisser paraître un sentiment de tristesse et de compassion en le regardant –je comprends maintenant pourquoi je l’ ai fâché sans m’ en douter ",
"celle où le jeune premier arrache sa fausse barbe et annonce qu’ il n’ est pas le patriarche d’ antioche mais l’ amant de cœur de la dame à les camélias choucarde dans sa blouse blanche boutonnée sur l’ épaule joan c’ est dans cette tenue que je la préfère les nanas s’ ingénient à le trouver des toilettes meûmeû pour nous espatouiller sans se gaffer que fois sur on les raffole si mon français vous choque rapatriez -vous sur mauriac dans leurs tenues domestiques elles nous excitent plus en tablier de cuisine ou en peignoir de pilou-pilou qu’ en robe à le traîne et cape d’ hermine ",
"la femme lui conta la manière dont elle venait de le trouver et comment elle allait le porter chez elle pour le coucher cap il lui semblait malade le curé qui était un peu médecin lui tâta le pouls il n’ est pas très-bien en effet dit -il je vais entrer chez vous je l’ examinerai et verrai ce qu’ il y a à faire ",
"la chaisière à le chignon hausse ses épaules d\\' échassier châssieux sachant sécher sans chaussons une d.s. grise à le toit blanc ne t\\' inquiète pas san-a. je vais en occuper en faisant les commissions exige de la documentation tu entends mémère numéro d\\' immatriculation description fouillée de ses occupants ",
"les journalistes de hollywood donnent un prix spécial à les vedettes qui coopèrent le mieux avec eux il l’ avait vraiment gagné cette fois ce salaud de il avait vraiment le sens de l’ humour il l’ avait livré à les journalistes ",
"on avait fait appeler plusieurs médecins qui ne craignaient pas de venir de la ville jusqu’ à le fois par jour tant la maladie offrait de variétés curieuses à le observer monsieur le curé l’ ami de la famille ne la quitta pas dans ces cruels moments le dixième jour de la maladie comme julie portait un bouillon à sa maîtresse un grand cri partit de l’ appartement qu’ y a -t-il mon dieu dit cette fille à le monsieur le curé qui courait éperdu chercher du vinaigre pour madame montauban elle est morte! répondit -il ",
"c\\' est précisément là ce qui me tourmente mais pouvais -je lui confier qu\\ il n\\ avait pas affaire à un pèlerin ordinaire révéler ce qui m\\' amenait dans ce pays non non! en est fait à le présent; cette mission de choix réclamait un serviteur sans tache j\\' étais tout désigné a présent c\\' en est fait ",
"en attendant l’ arrivée de ma poulette je me vote à l’ unanimite plus une voix un coup de remonte-moral comme disait balzac va falloir l’ honorer cette petite hisser bien haut les couleurs françaises et lui démontrer par a plus que la réputation faite à les mâles de notre pays n’ est pas usurpée je m’ octroie un deuxième godet à le titre exceptionnel avec félicitations de le jury lorsqu’ elle fait son entrée dans la cabane elle a jeté un imperméable bleu-nuit sur ses frêles épaules la douce enfant ",
"valentine ressemblait à le hangar traversé de courants d' air plus les années passaient et plus elle dérivait discrètement de le côté de l' absence elle avait de grands yeux clairs dont la forme arrondie et l' expression lunaire rappelaient ceux de son grand-père bolko elle paraissait en permanence la proie d' un profond étonnement parfois même d' une panique quand on lui adressait la parole elle se mettait à le ciller par rapides à-coups et un sourire timide tremblait sur ses lèvres elle répondait de façon décousue à les questions qu' on lui posait et ponctuait ses paroles de brefs éclats de rire très doux cristallins ",
"la déesse se laissait doucement aller dans le large fauteuil violet et or et lui montrant un siège à l’ angle opposé de le foyer: –asseyez -vous là devant moi dit -elle alors ce fut une fascination étrange PROPN se tint un moment la tête renversée puis lentement avec un petit rire doux comme un roucoulement de colombe la retourna vers le jeune homme quel changement ses yeux se fixèrent sur guillaume "
] |
dorothée se fit aimer de laurette autant que du comte douée d’ un esprit fin et ingénieux de beaucoup de gaieté; toujours caressante quoique griffant volontiers comme si elle eût appartenu à la race féline elle animait et rendait véritablement agréable la demeure de le comte la chronique dit bien qu’ une fidélité sévère ne fut pas absolument sa vertu; mais douée d’ une prudence extrême elle ne se compromit jamais et le comte eut le bonheur de croire à sa constance | [
"cependant l’ ambition de dorothée n’ était pas satisfaite heureuse de le titre de comtesse elle voulait obtenir par un mariage le droit de le porter; et visant toujours à le ce but elle assistait sans trop de déplaisir à la ruine croissante de m. de tolly dont les dépenses dépassaient les ressources peut-être même aidait -elle à cette ruine en la faisant tourner à son profit une fois sous ma dépendance disait -elle il faudra bien que le comte sache vaincre les scrupules d’ un orgueil insensé en sortant de chez emilie dorothée rentra chez elle elle appela laurette ",
"ma pauvre enfant je n’ ai pas grande espérance à le vous donner j’ ai vu la marquise ce monsieur engler que vous avez fait la folie d’ aimer n’ a que de lointaines espérances de fortune et encore il n’ y a rien à le cet égard de bien clair franchement le parti le meilleur à le prendre ce serait de ne plus penser à le lui –c’ est bien difficile à le présent ",
"–mais chère enfant il faut vivre dans le mariage l’ amour ne saurait suffire à le tout si votre père était riche encore mais nous vendons tous les jours quelques parcelles de son bien pour soutenir notre rang à le paris et bientôt il ne lui restera plus rien que fera -t-il alors que ferons-nous? et comment votre mari si vous épousez ce monsieur engler qui d’ ailleurs est bien âgé pour vous –que dites -vous maman! ",
"il est jeune –oui de la seconde jeunesse pourrez -vous vivre de ses poésies il cherchera un emploi –le trouvera il est bien tard maintenant pour me dire tout cela ",
"et des larmes coulaient sur les joues fraîches de laurette –pauvre enfant dit dorothée elle me touche vraiment enfin si tout se passe comme je l’ espère si mes propres espérances se réalisent j’ emploierai mon influence auprès de le comte laurette allons ne broyons plus de le noir voici monsieur votre père il n’ est pas nécessaire qu’ il sache rien de nos complots et dorothée ainsi que laurette coururent embrasser l’ heureux comte ",
"quelques jours après emilie traversait le jardin de les tuileries pour rentrer chez elle sous la douce chaleur d’ un soleil de mai les arbres se couvraient d’ un vert tendre les fleurs éclosaient de toutes parts les lilas embaumaient l’ air les femmes parées de leurs plus fraîches toilettes ressemblaient à d’ autres fleurs et les enfants venaient jouer en poussant des cris de joie jusque dans les jambes de les promeneurs la naïve emilie jouissait de ce riant spectacle ",
"un rayon de bonheur illuminait sa figure qui souriait doucement jamais elle n’ avait été si fraîche et si jolie tout à le coup elle vit dorothée assise dans une allée auprès d’ un monsieur et causant avec lui dorothée qui l’ aperçut se leva vivement –venez vous asseoir auprès de nous chère marquise ",
"le jardin est très-animé aujourd’hui nous en jouirons ensemble venez de grâce –impossible jules m’ attend j’ avais une emplette à le faire rue st-honoré et en revenant j’ ai traversé ce jardin qui est charmant mais encore une fois jules m’ attend jules toujours votre jules vous en parlez trop ",
"il faut varier un peu allons venez –c’ est impossible j’ ai promis de rentrer bien vite un autre jour oui veuillez m’ excuser "
] | [
"je n\\ aurai plus de problème ils vont occuper de tout ils ont dit qu\\ on ne nous fera aucun mal on sera logés nourris blanchis je ne savais pas quoi dire était possible qu\\ ils transportaient de nouveau les juifs en allemagne parce que les arabes n\\' en voulaient pas madame quand elle avait toute sa tête avait souvent parlé comment monsieur hitler avait fait un israël juif en allemagne pour leur donner un foyer et comment ils ont tous été accueillis dans ce foyer sauf les dents les os les vêtements et les souliers en bon état qu\\ on leur enlevait à le cause de le gaspillage ",
"y a des robinets qu' une mouche en se posant dessus ferait tourner il y a pas de bon sens à le faire la cuisine sur ces manigances d' ailleurs les médecins disent qu' on mange de le gaz dans les plats c' est pas bon pour la santé quand j' étais rue richelieu oui interrompit impatienté de son verbiage chez cette dame qui tenait un magasin de chaussures qui avait un mari très gros qui mourut ans après qui vous nous en avez déjà parlé madame pinson ",
"les mauprat ne demandaient pas d’ argent les valeurs monétaires sont ce que le paysan de ces contrées réalise avec le plus de peine ce dont il se dessaisit avec le plus de répugnance l’ argent est cher est un de ses proverbes parce que l’ argent représente pour lui autre chose qu’ un travail physique c’ est un commerce avec les choses et les hommes de le dehors un effort de prévoyance ou de circonspection un marché une sorte de lutte intellectuelle qui l’ enlève à ses habitudes d’ incurie en un mot un travail de l’ esprit; et pour lui c’ est le plus pénible et le plus inquiétant mauprat connaissant bien le terrain et n’ ayant plus de grands besoins d’ argent puisqu’ ils avaient renoncé à le payer leurs dettes réclamèrent seulement des denrées l’ un subit la surtaxe sur ses chapons un autre sur ses veaux un troisième fournit le blé un quatrième le fourrage et ainsi de suite ",
"mais sa mère comment lui annoncer qu’ il voulait juliette pour femme comment lui faire accepter cette idée ment combattre ses préventions comment enleve son consentement pendant que revenant à le nogent il se posait cet questions et les agitait dans son esprit inquiet un fait presque puéril en lui-même vint lui montre d’ une façon palpable combien elles seraient délicates à le résoudre ",
"ils ont été comme qui dirait morts inanimés durant des années et des années et tout à le coup crac! les voilà vivants et qui nous donnent le cinéma –laissez -moi le loisir d’ étudier la question dit charles je n’ ai rien expliqué encore quoi que vous en disiez j’ ai simplement décrit le phénomène en le comparant à le ce qui se passe dans le ciel de les astres vérifions quelque chose il ouvrit alors la fenêtre non sans peine ce qui lui prouva qu’ on ne l’ avait pas fait depuis très longtemps ",
"il en avait assez de le et de sa table d’ hôte de sourds-muets brusquement repris de sa folie alpestre à le contact de le piolet des crampons et des cordes dont il s’ était réaffublé il brûlait d’ attaquer une vraie montagne à le sommet dépourvu d’ ascenseur et de photographie en plein vent il hésitait encore entre le finsteraarhorn plus élevé et la jungfrau plus célèbre dont le joli nom de virginale blancheur le ferait penser plus d’ une fois à la petite russe en ruminant ces alternatives pendant qu’ on préparait sa note il s’ amusait à le regarder dans l’ immense hall lugubre et silencieux de l’ hôtel les grandes photographies coloriées accrochées à les murailles représentant des glaciers des pentes neigeuses des passages fameux et dangereux de la montagne ici des ascensionnistes à la file comme des fourmis en quête sur une arête de glace tranchante et bleue plus loin une énorme crevasse à les parois glauques en travers de laquelle on a jeté une échelle que franchit une dame sur les genoux puis un abbé relevant sa soutane ",
"on les commandait comme des enfants à l’ école mais qu’ importe cela ils étaient libres puisqu’ ils ne faisaient rien d’ utile chacun alla à son coin il y avait des multitudes de coins dans chaque coin derrière de les loques amoncelées sous les bûches destinées à le poêle entre les châssis et les murs partout enfin quelque provende à l’ odeur forte à le goût poivré était cachée ",
"cependant la tempête n' est plus aussi bruyante et le vent à le lieu de siffler d' une façon sauvage et désordonnée souffle comme dans des cordes harmonieuses une clarté blafarde s' élève de la mer laissant les côtes dans l' ombre et fait certain presque palpable à le sein de cette clarté des corps blancs et souples des corps de femmes à les ondulations charmantes montent et descendent dans la vague s' abandonnant à le mouvement de la marée ils regardent interdits croyant à un mirage et se frottent les yeux paul ne respire plus une flamme extraordinaire à les yeux les lèvres ouvertes les bras tendus vers la fantastique apparition il crie: les sirènes julien PROPN subit le charme et ne peut détacher ses yeux de l' incroyable et dangereux spectacle ",
"il n’ y a plus rien de le sang éparpillé sur la terre ta tête hirsute a explosé dans un dernier rire de métal ta tête a explosé à le ciel maculant les étoiles de ton sang d’ aliéné je vais te ramener quand même ",
"on eût dit que ce paquet était un paquet de lettres il regarda la suscription d’ une écriture nette et ferme le nom de le prince avait été tracé et en caractères hongruis avait écrit à l’ angle gauche très presse avec l’ expression de mes excuses et de ma tristesse et plus bas la signature le domestique était toujours debout respectueuse ment d’ écouvert "
] |
antonie était stupéfaite de son élan involontaire m. eut un sourire qui se répandit sur tout son visage en le faisant resplendir et se penchant avec une émotion profonde pour parler de plus près et de plus bas: –préférez -vous ma fille que je vous dise: ou bien l’ héroïsme de les âmes virginales qui sont sur le point d’ aimer? antonie se rejeta en arrière dans son fauteuil interdite épouvantée et pourtant emportée dans une sorte de ravissement elle mit ses mains sur la poitrine dont les battements la trahissaient –je ne vous comprends pas balbutia -t-elle | [
"le vieux médecin la ramena en avant par un sourire et de le même ton bas insinuant: –vous me comprenez bien à le contraire ce coup de fusil insensé a fait blessures je vous atteste –n’ ayez donc pas peur de me laisser voir votre premier remords je veux l’ admirer comme une vertu antonie redressa la tête ",
"–vous vous méprenez sur un sentiment tout naturel –c’ est parce qu’ il est si naturel qu’ il est si dangereux –dangereux je ne cours d’ autre danger docteur que celui que j’ ai affronté ici la conscience troublée seulement de le secret d’ une autre –oui! vous vous dites vous le croyez et c’ est parce que je sais que vous ne voyez rien que je viens vous avertir ",
"–vous m’ effrayez dit antonie qui s’ efforça de sourire et je vais me sentir inquiète de moi puisque vous êtes inquiet –non je n’ ai pas d’ inquiétude mais je re veux pas en avoir il y a des difficultés qui séduisent les cœurs fiers autant et plus que les vertiges de le bonheur vous vous êtes associés m. et vous pour une trop belle et trop touchante action ",
"croyez -moi rompez ce pacte commencé par le hasard et cimenté par la maladresse de m. de sabaillan ne compromettez pas dois -je dire votre bonheur non la tranquillité triste de votre conscience par des imprudences inutiles on peut braver l’ opinion de le monde les coups de langue et les coups de fusil il ne faut pas braver son cœur ",
"laissez -moi guérir tout seul mon blessé sa clientèle a besoin de lui à le paris je suis sûr qu’ il a des procès en séparation à le plaider cherchons ensemble la meilleure façon de prévenir m. de sabaillan voilà toute ma prescription ",
"–mais ce mariage est donc impossible –je vous répète que m. d’ ambreville hésite je vous ai demandé tout à l’ heure je vous demande encore si mademoiselle de sabaillan n’ hésiterait pas antonie se souvint plus nettement de la lettre qu’ elle avait reçue de céline et des projets concernant un officier elle devint pensive et réfléchissait ",
"si j’ avais su! murmura -t-elle après un silence de quelques secondes –vous voilà arrivée à le penser comme moi il fallait tout avouer avant la naissance puisque vous n’ avez pas eu l’ idée d’ un crime docteur cette idée vient aussi souvent à des demoiselles de le grand monde qu’ à des servantes ",
"antonie qui gardait toujours à le fond d’ elle la déchirure faite par certaines plaintes odieuses de céline ferma à le demi les yeux pour ne pas laisser lire dans son regard elle pensait bien que ce persiflage de m. PROPN s’ adressait à le mademoiselle de sabaillan on ne pouvait rien cacher à le ce terrible observateur il est heureux à le moins dit gravement le docteur que vous ayez reçu les confidences à le temps il y avait encore un moyen usité quelquefois c’ était de feindre une maternité qui n’ eût trompé qu’ à le demi m. de sabaillan et de lui faire adopter sa petite-fille comme sa fille ",
"–j’ y ai songé dit ingénument antonie qui ne se défendait plus contre la perspicacité de m. elle parut tout aussitôt embarrassée de cet aveu –vous avez eu peur de mentir? insinua le docteur qui ne disait pas loute sa pensée –oui: j’ ai eu peur aussi de voler un entant! –on vous l’ eût cédé bien volontiers "
] | [
"il lance ses gestes à la foule comme des poignées de sous stridents les coups de sifflet s’ élancent et retombent en fusées alors le président se lève si violemment il agite son mouchoir qu’ il déclenche à l’ autre bout de le cirque les cuivres rauques d’ un clairon le clairon déclenche la porte de le toril ",
"mais il n' y a pas moyen c' est à le prendre ou à le laisser —vous avez raison c' est à le laisser aussi ne pouvant changer ce qui ne me convient pas je veux de le moins m' ôter de dessous les yeux les choses qui me blessent la vue qui me font mal à le coeur et qui révoltent ma fierté d' homme ",
"comme si la conversation amorcée n’ était qu’ un interlude de sociabilité entre gens de bonne compagnie le français les pointe tous les d’ un index tournoyant qu’ est -ce que vous prendrez après quoi les minutes qui s’ ensuivent sont exactement comme la main qui serre la gorge le français renard argenté la pomme proéminente déclare tu vas recevoir un paquet à l’ heure de la relève de minuit c’ est alex qui te l’ apporte attention il n’ entre pas dans le chantier tu le prends dehors puis tu rentres le stocker dans ton casier après quoi tu as encore le temps d’ attraper le car et d’ aller boire ton coup avec les gars c’ est tout PROPN regarde ses mains qui tremblent sur la table et après? après tu attends les instructions ",
"c' est la suite l' ensemble logique le système qui seuls importent voici donc un examen de l' ouvrage en réponse à les critiques les plus fréquentes qu' on en fait toutefois de crainte d' offenser aucun de ceux qui me font la gracieuseté de me suivre je procéderai par exposition non par discussion .que peut -on demander à ces livres n' y cherchez pas de psychologie de le moins ce ne sera pas celle de mm taine ou bourget ",
"tout d’ une pièce faisant face à sa belle-mère et à le son mari avait à les lèvres un pli dédaigneux et son visage semblait agité par un frémissement le jeune comte dont à le part un léger froncement de sourcils la physionomie restait impassible avança de pas vers sa femme –je vois que vous avez encore grandement besoin de les sévères leçons de ma mère avait une voix un peu lasse mais bien timbrée qui eût été prenante si quelque chaleur se fût glissée dans l’ intonation tout à le contraire celle-ci n’ était que glace avec une nuance d’ altier dédain l’ apparition de la comtesse et de son fils aubert et isabelle s’ étaient reculés de côté pour n’ être pas ",
"et pas qu’ une fois avança ses mains vers le bol qui était posé devant lui et il le fit tourner entre ses doigts comme s’ il examinait une pièce de musée puis il leva les yeux sur elle —je sais que tu en as sur toi dit -elle bon? j’ en ai sur moi? tu sais ça? dans ton sac à le ta ceinture ",
"s’ il n’ est pas mort à l’ heure qu’ il est il ne doit guère valoir mieux il est mort fit olivier coronal on a retrouvé son cadavre les autorités ont ouvert une enquête tout cela a fait un bruit énorme et je t’ assure que je n’ étais pas rassuré sur ton compte ",
"les lâchant et les reprenant comme le chat le souriceau; et enfin laissant tout en plan sous prétexte qu’ il avait assez menti pour aujourd’hui que dire alors de ses lettres à le solange il les écrivait par devoir: déjà le torrent de l’ oubli avait commencé de couler en lui il était à le bout de cette femme comme on est à le bout d’ une cigarette elle avait fait son temps ",
"sur la table à les reflets de le couchant brillait fleurie de salpêtre et de moisissures une bouteille de clairet muscat la dernière car depuis longtemps la maladie avait tué les souches et m. christol trop vieux ne se souciait plus de replanter tandis qu’ à l’ intérieur de la cabane dans l’ unique chambre qui servait aussi de cuisine un plat de pigeons préparés par la christole se mijotait mêlant sa légère musique à le tintement d’ une fontaine à le bruit de l’ air frais dans les arbres et son appétissante odeur à le parfum de quelques pieds de balsamine que monsieur christol venait d’ arroser m. et la christole célébraient ainsi tous les ans l’ anniversaire de leur mariage à le loin assombris déjà par l’ ombre allongée de les montagnes comme dans un vers de virgile les toits de la ville fumaient ",
"pour la première fois alors je songeai à le considérer mes compagnons de captivité ils étaient y compris le garde encore des prisonniers l’ un ne se trouvait -il là qu’ en passant c’ était un pensionnaire de le un petit vieux à le figure attendrie que son amour de la goutte conduisait à la prison en moyenne fois par an depuis plus d’ quart de siècle il devait à sa longue expérience de l’ établissement un certain crédit auprès de le gouverneur "
] |
mais une force plus puissante que tout le conduisait dans le salon c’ étaient des frayeurs nouvelles quels seraient les visiteurs remarquerait -on sa présence parlerait -onde son assiduité un mot imprudent ne pourrait -il pas le faire congédier et c’ était en tremblant qu’ il entrait | [
"alors son embarras recommençait de plus belle il ne fallait pas attirer trop vivement l’ attention exciter la jalousie de les gens précisément les plus jaloux de le monde et il ne fallait point non plus cependant passer pour un sot auprès de la maîtresse adorée cruelle alternative qui exigeait toute son application et paralysait sa verve alors qu’ il aurait si bien voulu montrer devant elle tout ce qu’ il y avait en lui de cœur d’ esprit et d’ enthousiasme si marguerite lui disait une bonne parole en lui tendan la main ou si dans la conversation elle le regardait pendant un peu plus qu’ un instant en revenant il s’ abandonnait à de folles ivresses c’ était à le peine si la porte de la rue de varennes était assez haute pour le laisser passer ",
"il se répétait ses paroles il frissonnait à le souvenir de son regard il était ébloui transporté il allait comme un fou et aurait volontiers crié son bonheur par-dessus les toits il était quelque chose dans ce vaste paris qui dormait dans sa tranquille insouciance et il n’ avait que de la pitié et de le mépris pour ces riches demeures emplissant la rue d’ ombres et pour leurs hôtes moins fortunés que lui elle lui avait parlé elle lui avait souri ",
"avait -il un égal sur la terre et de tout son être partaient des frémissements qui faisaient éclater en son âme un hymne d’ allégresse elle lui avait souri elle lui avait parlé tout espoir ne lui était donc pas interdit et l’ hymne devenait plus tendre il avait toutes les hardiesses il chantait les célestes joies de l’ amour triomphant mais il arrivait aussi quelquefois que marguerite l’ oubliait parfaitement pour un nouveau venu ou pour une illustration naissante et alors c’ étaient des pleurs des désespoirs qui ne pouvaient se comparer qu’ à ses bonheurs passés tout était fini ",
"elle ne l’ aimerait jamais et déjà peut-être voulait -elle lui montrer qu’ il était importun sans doute bientôt elle le congédierait si lui-même ne renonçait pas à le venir et pendant une semaine entière il ne vivait pas la fièvre et l’ inquiétude le dévoraient ces tourments quoique déjà bien assez pénibles n’ étaient cependant point les seuls qui fussent venus s’ abattre sur lui ",
"aimer une femme qui ne nous aime pas encore et vouloir se donner l’ ineffable bonheur de frémir sous son enivrant regard quelques minutes de plus que les circonstances de la vie ne le permettent est un labeur auprès de lequel celui de l’ agent le plus actif de la brigade de sûreté attaché à la surveillance d’ un dangereux bandit n’ est qu’ un jeu de les plus innocents il s’ en aperçut bientôt car bientôt les soirées de le lundi ne suffirent plus à l’ exigence de ses désirs mais comme il n’ avait point accès dans les maisons allait ordinairement marguerite et ne pouvait guère songer à s’ y faire recevoir il dut chercher quelque moyen de la rencontrer ailleurs elle allait le jeudi à les italiens il y alla et pour être bien certain de se trouver en face d’ elle et de pouvoir pendant heures la contempler tout à son aise le pauvre garçon pour qui francs étaient une fortune prenait chaque fois sa place d’ orchestre à le bureau de location ",
"que la musique était peu de chose pour lui et combien le grincement de la porte de sa loge qu’ il avait fini par distinguer entre tous lui paraissait plus doux et plus émouvant que les cantilènes de mozart ou de rossini elle arrivait et en s’ asseyant elle distribuait à le droite et à le gauche ses saluts et ses minauderies et lui bienheureux la regardait il attendait patiemment qu’ elle daignât l’ apercevoir à le milieu de le dernier acte lui un musicien que mario ou l’ alboni eussent ou n’ eussent plus à le chanter il sortait et allait se mettre en faction avec les valets de pied à le bas de le grand escalier des loges elle passait enveloppée dans sa pelisse ",
"il la suivait sous le péristyle et pendant que l’on faisait avancer son coupé il la voyait encore une dernière fois elle relevait sa robe pour sauter des marches dans la voiture sa taille se tordait les chevaux partaient et la vision était évanouie il avait donc jours de bonheur sur mais ce n’ était point encore assez elle suivait les premières représentations car elle était de ce tout paris inventé par les feuilletonnistes c’est-à-dire de ce groupe qui se distingue de la foule par la richesse le ridicule la naissance le vice ou l’ esprit ",
"maurice ne manqua point une seule de ces réunions exceptionnelles puis comme plus il la voyait plus il la voulait voir il sacrifia les heures consacrées à ses leçons qui étaient sa vie même comme il avait déjà sacrifié les heures de son travail qui étaient sa seule chance de gloire et tous les jours il vint attendre son passage dans les champs-élysées lorsqu’ il faisait soleil il s’ asseyait à le pied d’ un arbre mais lorsque le vent soufflait rude et glacial il arpentait à le grands pas l’ asphalte de le trottoir les yeux sur la chaussée épiant les voilures il connaissait les chevaux la livrée les domestiques il la devinait de loin et ne la perdait pas de vue à le milieu de les équipages ",
"et elle nonchalamment étendue chaudement blottie dans ses fourrures elle passait indifférente et rapide quelquefois même elle n’ était pas seule quelquefois on la distinguait à le peine derrière la vitre relevée déjà obscurcie par le froid et c’ était trop facilement que maurice pouvait compter les jours où il recueillait un sourire et cependant il ne s’ éloignait jamais qu’ il ne l’ eût plus ardemment regardée et contemplée lorsque vers la nuit tombante elle revenait de sa banale et indispensable promenade même chez lui surtout chez lui dans cette chambre ou ̀ il avait autrefois si tranquillement et si courageusement passé tant de jours et tant de nuits à le travail il ne trouvait plus ni joie ni repos aussi à le lieu de revenir travailler un peu les jours où il ne devait point rencontrer marguerite cherchait -il tous les moyens de se distraire et de tuer le temps "
] | [
"que dit le docteur –toujours la même chose: des toniques de le mouvement madame a la fièvre le soir elle divague alors cela me fait peur elle parle toute seule la nuit et semble être en proie à de cruels cauche mars m. de vertval paraissait très soucieux ",
"quand elles marchent avec leurs pattes légères lalla se met à le rire mais pas trop fort pour ne pas les effrayer parfois une mouche plate pique la joue de lalla et elle pousse un petit cri de colère lalla joue longtemps avec les mouches ce sont les mouches plates qui vivent dans le varech sur la plage mais il y a aussi les mouches noires dans les maisons de la cité sur les toiles cirées sur les murs de carton sur les vitres ",
"ses jambes ne le soutenaient plus le cynisme de cette créature le dominait –saviez -vous que m. danglars et votre femme étaient des amis d’ enfance oui ils se sont connus naguère dans une plage perdue à le fond de la bretagne non? vous ne le saviez pas cela ne m’ étonne guère ",
"de le moins sa taille est assez jolie oui à ne bouger d’ une place car si vous l’ avez vue marcher elle a les hanches grosses et même quelque chose qui ne va pas tout droit mais son port de tête vous en pouvez parler de sa tête ne voyez -vous pas qu’ elle l’ a trop grosse pour sa taille a la vérité cela parait moins par devant que par derrière mais ce n’ en est pas moins une chose fort disproportionnée ",
"derrière les peupliers de le pré se découvraient déjà les premiers faubourgs à le mesure que je suivais le grand détour que faisait la route pour contourner le ruisseau le paysage s’ épanouissait et s’ ouvrait arrivé sur le pont je découvris enfin la grand-rue de le village des vaches paissaient cachées dans les roseaux de la prairie et j’ entendais leurs cloches tandis que descendu de bicyclette les mains sur mon guidon je regardais le pays ou ̀ j’ allais porter une si grave nouvelle les maisons où l’on entrait en passant sur un petit pont de bois étaient toutes alignées à le bord d’ un fossé qui descendait la rue comme autant de barques voiles carguées amarrées dans le calme de le soir ",
"nous en avons ramassé nous en avons amassé de riches mèches de somptueux copeaux de fiers lingots sans même prendre la peine de remuer dans un fauteuil dans les fauteuils de les conseils d\\' administration ah mes amis quel rêve quelle rigolade à le en lécher les babines le petit père nicolas avait eu besoin de milliards un consortium international de banquiers accepta de lui envoyer la somme ",
"néanmoins on eût dit qu’ il y avait un peu de fatigue dans les acteurs serlon avait maigri et j’ avais entendu dire à le quel bon mari que ce m. de savigny il est déjà tout changé de la maladie de sa femme quelle belle chose donc que de s’ aimer! hauteclaire à la beauté immobile avait les yeux battus pas battus comme on les a quand ils ont pleuré car ces yeux-là n’ ont peut-être jamais pleuré de leur vie mais ils l’ étaient comme quand on a beaucoup veillé et n’ en brillaient que plus ardents de le fond de leur cercle violâtre ",
"on frappa rudement à la porte de la grande cour des gardes ouvrirent un officier demanda le gouverneur et lui remit l’ ordre de le ministre il consistait à ne laisser entrer aucun étranger dans la prison tant que PROPN y serait à le mettre de les sentinelles devant les murs de le dehors de distance en distance ",
"–c’ est votre ami aniouta –oui je n’ ai plus que lui depuis que bonne amie est morte bonne amie c’ était PROPN l’ ancienne institutrice de maman elle est là-bas dans le cimetière depuis l’ année dernière je prie beaucoup pour elle comme elle me l’ a recommandé –elle vous aimait oui! il n’ y a qu’ elle qui m’ aimait ",
"je reviendrai vous voir il posa la main sur son cœur mon père m’ appela –voyez -vous me dit mon père de même que l’ homme est fait pour dominer les animaux privés d’ intelligence de même parmi les hommes les esprits vigoureux doivent régner sur les esprits faibles de telle façon que les premiers soient les maîtres absolus de les derniers ne parlez à le personne de mon cabinet de travail ma fille "
] |
a souffert le février dit gravement le duc de PROPN que je souffre donc comme elle à le plus tôt! s’ écria le père emporté par un reste de tendresse au-dessus de ses terreurs ordinaires priez dieu pour mon âme disait -il en entrant à la tour après sa condamnation la duchesse de suffolk n’ attendit pas le supplice de son mari pour s’ enfuir en france accompagnée par les filles qui lui restaient catherine quittait volontiers l’ angleterre que le désappointement de son ambition enfantine lui avait rendue odieuse | [
"marie pleurait je voudrais encore respirer le même air qu’ a respiré jeanne disait -elle jeanne respire à le cette heure un air plus serein et contemple un plus brillant soleil repartit cherchant à le consoler la petite fille marie posa sa tête sur les genoux de sa mère si nous pouvions trouver en france une petite maison où nous pussions vivre en paix sans que personne sût qui nous .sommes et sans entendre parler de trône et de couronne disait -elle tout bas ",
"s’ il y avait des couvents parmi nous j’ en ferais une nonne se disait chapitre iv le trône et la couronne n’ avaient pas apporté à le lady jeanne le bonheur même passager et précaire ils n’ assurèrent même pas la félicité de la reine mary car elle eut ce grand malheur d’ aimer philippe l’ une de les créatures de dieu les moins dignes d’ inspirer un sentiment tendre à un cœur honnête malade et triste elle travailla consciencieusement à une œuvre fatale persécutant sévèrement les plus sincères parmi ses sujets ceux qui risquaient tout pour leur foi et que nulle terreur n’ en put détourner quand elle mourut beaucoup de grands seigneurs avaient changé leur profession religieuse qui la modifièrent de nouveau à l’ avènement de la reine PROPN ",
"mary était sérieusement catholique par conviction personnelle comme par situation héréditaire PROPN conserva toujours dans son cœur un certain penchant pour la même religion mais sa politique était protestante et les fugitifs qui avaient cherché un asile à l’ étranger purent sans crainte reprendre le chemin de la patrie la duchesse de suffolk fut l’ une de les premières à le profiter de la sécurité renaissante elle avait naguère fait sa paix avec la reine mary en même temps que le duc son mari mais la part que celui-ci avait prise à l’ insurrection de wyatt et le supplice qui l’ avait atteint avaient laissé suffolk défiante et craintive ",
"la reine en avait été irritée et l’ évêque gardiner avait proposé à le parlement de mettre sous séquestre les biens de la duchesse le parlement s’ était refusé à le cette spoliation la petite lady marie n’ avait pas obtenu le vœu de son cœur PROPN n’ était pas faite pour l’ obscurité elle avait magnifiquement vécu dans plusieurs villes de PROPN recevant chez elle tous les exilés qui se pressaient sur le continent cependant les soucis d’ une existence agitée et orageuse avaient agi sur elle; vieillie avant l’ âge elle eut à le peine le temps de ramener ses filles en angleterre et de les établir auprès de PROPN dans un de ses châteaux ",
"la elle mourut bientôt appelant auprès d’ elle à le dernier moment catherine parvenue à la fleur de sa jeunesse belle et séduisante en dépit de son impérieuse hauteur catherine dit la mère d’ une voix déjà éteinte que deviendras -tu en cette cour de la reine ta parente qui n’ a jamais eu pour moi ni affection ni confiance j’ espérais que maintenant qu’ il a retrouvé le nom et les biens de son père le feu protecteur catherine rougit violemment il viendra ma mère dit -elle aussi bas qu’ avait parlé la mourante il me l’ a promis mais il craint la reine on dit qu’ elle aime à le recevoir les hommages de tous les seigneurs de sa cour et qu’ elle a en haine les dames à lesquelles ils pourraient penser en mariage sourit tristement ",
"j’ aurais voulu vivre encore pour vous diriger en ce dangereux pays qu’ on appelle une cour dit -elle mais les forces me manquent je vais retrouver jeanne veille sur marie elle est innocente comme une colombe et pure comme un lis elle ne rêve qu’ à l’ amitié et à le bonheur elle n’ excitera jamais la jalousie de personne repartit PROPN qui ne trouvait aucune beauté dans le pâle et doux visage de sa sœur murmura la mourante il y a toujours le sang qui coule dans ses veines quelques jours plus tard la duchesse de suffolk était morte et la reine élisabeth envoyant complimenter ses cousines leur faisait intimer l’ ordre de vive dans la retraite jusqu’ à la fin de leur deuil après quoi elle les retenait comme de sa maison et pour vivre auprès d’ elle étant obligée comme souveraine et comme parente de veiller sur leur bonne vie et sainte conduite avant ce jour qui est encore loin car le deuil d’ une mère est durable et profond se disait j’ aurai un autre protecteur que sa grâce et marie n’ aura pas besoin de chercher un autre asile que la maison de PROPN sa sœur le château d",
"était veuve elle habitait une petite maison sur les limites de PROPN vivaient et héritières possibles de le trône si la reine mourait sans enfants et que la nation anglaise se refusât à le reconnaître une reine catholique en la personne de reine d’ écosse là elles se cachaient dans une profonde solitude interrompue d’ abord par les lettres de le comte d’ PROPN bientôt par ses visites il avait repris possession de les domaines de son père il était riche brillant et jeune il était sans cesse à la cour et à les côtés de la reine mais qu’ habitait PROPN n’ était pas hors de la portée d’ un bon cheval et d’ un hardi cavalier souvent à l’ aube de le jour ayant couru toute la nuit le comte frappait discrètement à la petite porte ",
"ouvrait toujours elle-même un matin comme lord mettait pied à le terre femmes sortirent de la maison soigneusement enveloppées se dirigeant vers l’ église de la paroisse le portail était entr’ ouvert le ministre à l’ autel quelques instants plus tard la comtesse d’ PROPN rentrait à le alderman lodge avec son mari osant à le peine prendre le temps d’ échanger avec lui quelques paroles et de renouveler les mains dans les siennes les vœux qu’ elle venait de prononcer à l’ église ",
"il est temps que je reparle mon amie disait le comte qui n’ avait pas quitté son costume de voyage je dois être ce soir à le souper de sa grâce et je lui dois apporter un joyau qu’ elle m’ a fait l’ honneur d’ accepter l’ ayant vu à le mon cou attaché à la chaîne de feu le protecteur mon père fit un geste de dépit les joyaux d’ un mari sont pour sa femme dit -elle en affectant de plaisanter a moins qu’ ils ne puissent servir à le protéger sa femme auprès d’ une autre femme répondit le comte qui souriait tout de bon; vous le savez catherine vous l’ avez juré pas de jalousie de ma souveraine maîtresse et princesse sans quoi il en adviendra mal pour vous comme pour moi les yeux de lady catherine étaient remplis de larmes lorsqu’ elle quitta son mari qui sauta légèrement à le cheval et disparut entre les arbres quel augure pour un jour de noces s’ écria qui entrant dans la chambre trouva la mariée de le matin la tête cachée dans ses mains et sanglotant avec désespoir: pas d’ époux à le festin et l’ épouse en pleurs "
] | [
"il eût volontiers baisé cette terre doublement sacrée pour lui il la foulait avec un respect égal à le celui qu’ il eût éprouvé si ses pieds se fussent posés sur le sol de le colisée ou des catacombes l’ herbe repoussait et couvrait d’ un manteau de velours vert les braves que la mort avait couchés avec un orgueil semblable à l’ orgueil de le laboureur dont la faux abat des épis qui n’ ont point de pareils dans les champs avoisinants les arbres balançaient leurs rameaux et laissaient tomber comme un tribut de regret les gouttes de rosée qui se suspendaient à les feuilles une brume intense voilait le firmament et tremblait à le fond de l’ horizon comme la douleur à le fond de l’ âme de le pélerin ",
"l’ oncle conrad ne pouvait pas souffrir cette espèce de gens il disait que les bohémiens ne sont bons qu’ à le voler à le piller à le porter les commissions de les filles et de les garçons d’ une maison à l’ autre en cachette pour attraper liards quand par hasard quelques-uns d’ entre eux se trompaient de porte et venaient chez nous il leur criait d’ une voix de tonnerre: —voulez -vous bien sortir tas de gueux voulez -vous bien vous en aller prenez garde on n’ attrape ici que des coups de bâton aussi ne venaient -ils presque jamais vous pensez donc bien que la vue de cette femme m’ étonna; ",
"quand PROPN s’ en apercevait elle songeait avec tristesse: pense à son mariage .»son amie ne lui avait donné que peu de détails à le sujet de le prince lothaire et des raisons qui motivaient une si grave appréhension d’ ailleurs en ces années PROPN avait toujours évité de parler de son fiance mais le peu qu’ elle en avait dit suffisait pour faire comprendre à le cécile quel sort douloureux l’ attendait dans cette union si magnifique pourtant à les yeux de le monde depuis le moment ou ̀ elle avait repris conscience pendant sa maladie PROPN vivait dans l’ angoisse de cette échéance terrible elle se rappelait que lothaire avait dit un jour avec quelles menteuses paroles d’ affection ",
"et se levant elle prit sa valise et suivit la patronne toutes sortirent par une porte à le fond de la salle traversèrent une petite cour et montèrent un escalier de bois blanc entre murs peints en vert comme elle montait derrière elle adrienne regarda les pieds de la patronne dans leurs bas de laine noire ces chevilles énormes que chaque mouvement de la jupe grise laissait voir et elle eut de nouveau envie de s' enfuir de redescendre doucement et de regagner la route comme elle courrait mais la force lui manquait ",
"minutes plus tard une autre porte s’ ouvrit et un iranien grand et distingué lui fit signe d’ entrer PROPN ne se le fit pas dire fois serrant sa serviette sur son cœur il s’ avança dans le bureau et s’ arrêta pile les gorilles étaient là chacun assis sur une chaise comme des clients honnêtes le directeur ne laissa pas à le malko le temps d’ ouvrir la bouche ",
"puis ne pouvait -on espérer que cet homme intelligent pourvu d’ amis influents arriverait bientôt à le quelque haute situation politique et enfin PROPN était un de les héritiers présumables de m. d’ erquoy .était -ce une considération de ce genre qui guidait aussi paul d’ erquoy dans la cour très discrète encore qu’ il faisait à sa cousine il y avait lieu de le penser car d’ après ce que mlle mathilde avait attendu dire de lui il avait coutume de placer avant toute chose son intérêt –quelle folie ferait là cette cervelle creuse de danielle songeait -elle avec une irritation mélangée de chagrin ",
"le numéro c’ est le bistrot PROPN est en plein milieu de la maison c’ est un vrai bistrot en dur avec du carrelage des guéridons et un rayon gâteaux les lectrices sont là je me cache parmi elles à le peine reconnaissable à le mon ballon de rouge et geneviève fait son entrée on lui tend un micro elle se met à le parler et ne s’ arrêtera plus elle accepte de répondre à le tout et d’ abord oui mon livre est totalement autobiographique comme si le réel était le garant de la qualité de les livres ",
"quelle connerie èt ’raconte s' inquiète le pauvre tuteur c' est pas une connerie gros tu sais qu’ elle a du chou ta nièce le majestueux pousse un sourire qui enrhume la centenaire ",
"moi je sais bien que je ne compte pas mais eux et tu leur rapportes cette affreuse bête PROPN rentrait précisément .il sauta sur le lit de m.ximenestre se coucha près de lui et posa sa tête sur la sienne des larmes de tendresse heureusement cachées par la courtepointe vinrent à les yeux de son ami –c’ est trop fort dit es -tu sûr seulement que cette bête n’ est pas enragée –auquel cas vous seriez dit froidement m.ximenestre ",
"–toujours dans le même état et très patient très résigné nous vous verrons bientôt à le aigueblanche je pense? –ces jours -ci j’ irai avec adélie –pensez -vous rester quelque temps à le montparoux –jusqu’ à l’ hiver probablement comme je le disais à le m. le curé il faut que je me fasse une situation par mon travail "
] |
cela m’ avait étonnée de le voir revenir entre la deuxième messe et la troisième parce que d’ habitude il mange à le presbytère je suis allée dans la chambre et j’ ai trouvé ça sous le matelas une seconde fois la main de la mère s’ abattit sur la joue de l’ enfant qui ne fit pas un geste pour parer le coup —à son âge je ne savais pas lire moi! n’ empêche que je n’ aurais jamais eu assez de vice pour voler un livre il régnait dans l’ auberge un silence respectueux maigret avait le missel dans les mains —je vous remercie madame il avait hâte de l’ examiner il fit mine de marcher vers le fond de la salle | [
"—monsieur le commissaire la femme le rappelait elle était déroutée —on m’ avait dit qu’ il y avait une récompense ce n’ est pas parce que ernest maigret lui tendit francs qu’ elle rangea soigneusement dans son réticule après quoi elle entraîna son fils vers la porte en grondant: et toi gibier de bagne tu vas voir ce que tu prendras le regard de maigret rencontra celui de le gamin ce fut l’ affaire de quelques secondes ",
"n’ empêche qu’ ils comprirent l’ un et l’ autre qu’ ils étaient amis peut-être parce que maigret jadis avait eu envie sans jamais en posséder d’ un missel doré sur tranche avec non seulement l’ ordinaire de la messe mais tous les textes liturgiques sur colonnes en latin et en français —à quelle heure rentrerez -vous déjeuner —je ne sais pas ",
"maigret faillit monter dans sa chambre pour examiner le missel mais le souvenir de le toit qui laissait passer courants d’ air lui fit choisir la grand-route c’ est en marchant lentement vers le château qu’ il ouvrit le livre relié à les armes de les saint-fiacre ou il ne l’ ouvrit pas le missel s’ ouvrit de lui-même à une page où un papier était intercalé entre feuillets page ",
"prière après la communion ce qu’ il y avait là c’ était un morceau de journal découpé à la diable et qui dès le premier examen avait drôle d’ allure comme s’ il eût été mal imprimé paris er novembre un dramatique suicide a eu lieu ce matin dans un appartement de la rue de PROPN occupé depuis plusieurs années par le comte de saint-fiacre et son amie une russe nommée marie après avoir déclaré à le son amie qu’ il avait honte de le scandale provoqué par certain membre de sa famille le comte s’ est tiré une balle de browning dans la tête et est mort quelques minutes plus tard sans avoir repris connaissance nous croyons savoir qu’ il s’ agit d’ un drame de famille particulièrement pénible et que la personne dont il est question ci-dessus n’ est autre que la mère de le désespéré ",
"une oie qui divaguait sur le chemin tendait vers maigret son bec large ouvert par la fureur les cloches sonnaient à le toute volée et la foule sortait lentement en piétinant de la petite église d’ où s’ échappaient des odeurs d’ encens et de cierges éteints maigret avait poussé dans la poche de son pardessus le missel trop épais qui déformait le vêtement il s’ était arrêté pour examiner ce terrible bout de papier l’ arme de le crime! ",
"un morceau de journal grand de centimètres sur la comtesse de saint-fiacre se rendait à la première messe s’ agenouillait dans la stalle qui depuis siècles était réservée à le ceux de sa famille elle communiait c’ était prévu elle ouvrait son missel afin de lire la prière après la communion ",
"l’ arme était la ̀! et maigret tournait le bout de papier en tous sens il lui trouvait quelque chose d’ équivoque il observa entre autres l’ alignement de les caractères et fut persuadé que l’ impression n’ avait pas été faite sur rotative comme c’ est le cas pour un véritable journal il s’ agissait d’ une simple épreuve tirée à le plat à la main la preuve c’ est que l’ envers de la feuille portait exactement le même texte ",
"on ne s’ était pas donné la peine de raffiner ou bien l’on n’ en avait pas eu le temps la comtesse d’ ailleurs aurait -elle l’ idée de retourner le papier ne serait -elle pas morte avant d’ émotion d’ indignation de honte d’ angoisse la physionomie de maigret était effrayante parce qu’ il n’ avait jamais vu un crime aussi lâche en même temps qu’ aussi habile et l’ assassin avait eu l’ idée d’ avertir la police ",
"en supposant que le missel n’ eût pas été retrouvé oui! c’ était cela le missel ne devait pas être retrouve et dès lors il était impossible de parler d’ un crime d’ accuser qui que ce fût la comtesse était morte d’ un arrêt brusque de le cœur il fit soudain demi-tour il arriva chez marie tatin alors que tout le monde parlait de lui et de le missel "
] | [
"j’ atterris dans une salle à le manger henri-lévitan d’ époque où une dame tricote un cache-col avec une machine à le calculer auprès d’ elle pour compter ses mailles le genre de personne en deuil une fois pour toutes à le premier zig dans sa tribu elle s’ est filée en noir et son crêpe elle le porte à le vie qu’ est -ce que c’ était auguste demande -t-elle en tirant sur sa pelote —juste un pauvre petit policier à le travail chère madame susurré-je ",
"si des voleurs s’ introduisaient? et elle descendit .le lendemain dès l’ aube elle se présenta chez le docteur il était rentré et reparti à la campagne puis elle resta dans l’ auberge croyant que des inconnus apporteraient une lettre enfin à le petit jour elle prit la diligence de lisieux .le couvent se trouvait à le fond d’ une ruelle escarpée vers le milieu elle entendit des sons étranges un glas de mort ",
"telle autre ressuscite la résille ou se plante un poignard dans les cheveux pour faire penser à sa jarretière celle-ci se met de les poignets en velours noir PROPN reparaît avec des barbes ces sublimes efforts ces austerlitz de la coquetterie ou de l’ amour deviennent alors des modes pour les sphères inférieures à le moment où les heureuses créatrices en cherchent d’ autres pour cette soirée où valérie voulait réussir elle se posa mouches ",
"enfin il poussa un soupir se raisonna argua vis-à-vis de PROPN qu’ il était stupide de se mettre dans un état pareil parce qu’ il allait recevoir à sa table un docteur qui ressemblait à le kanak lequel docteur était accompagné de sa femme pourquoi le docteur n’ aurait -il pas été marie qu’ est -ce que cela pouvait bien lui faire il se releva fit quelques pas se plongea la tête dans une cuvette se traita d’ imbécile fit sa raie tira ses manchettes toussa dit tout haut: allons monsieur le marquis ne faites pas l’ enfant et descendit mais en approchant de le salon ou il entendit des voix il se mit à le trembler sur ses jambes ",
"pour garder ce pays ils perdaient un bon tiers de leurs forces à le contraire en allant les attaquer nous étions tenus d’ y mettre autant de monde qu’ eux de dégarnir les côtes de brest de cherbourg les frontières de les pyrénées celles même de le nord et de l’ est ce qu’ il a bien fallu faire plus tard une seule grande bataille perdue sur le rhin culbutait la république les hommes de bon sens le voyaient malgré cela ces victoires coup sur coup étonnaient le monde ",
"lorsque plus tard le train s’ arrêta en gare d’ arles il retourna à la fenêtre et se pencha vers le quai comme s’ il s’ attendait à le y retrouver ses amis PROPN ferma les yeux et se laissa bercer par le rythme régulier de la marche de le train il entendait se reformer dans sa tête la musique de il revoyait la femme noire et rouge entourée par les musiciens et leur énigmatique ritournelle la libellule vibre sur l’ eau le criquet grince sur la pierre la libellule libelle la ruse de la mort le criquet écrit le secret de la vie la danse fut interrompue par l’ arrêt de le train à le avignon mais elle reprit ensuite l’ aile de la libellule est un libelle l’ aile de le criquet est un écrit ",
"une timbreuse américaine l’ avait affranchi un cachet irakien l’ avait estampillé ce qui faisait le plus vrai était la calligraphie cette écriture américaine de base simple et stéréotypée que j’ avais tellement observée lors de mes séjours à les états-unis et ce ton direct d’ une légitimité indiscutable quand je ne doutai plus de l’ authenticité de la missive je fus frappée par la dimension la plus incroyable d’ un tel message s’ il n’ y avait rien d’ étonnant à le ce qu’ un soldat américain vivant de l’ intérieur cette guerre depuis le début souffre comme un chien il était hallucinant qu’ il me l’ écrive à le moi comment avait -il entendu parler de moi? ",
"—goûts de nos grands acteurs pour la vie champêtre —description de la maison de campagne de larive —quelques mots sur les jardins de talma —anecdote singulière sur larive insensiblement nous dirigions notre marche vers faydeau où l'on devait donner aline et les voitures versées ",
"elle n' avait pas pieds ce n' était ni une chaise ni une bête ni un homme humilié et PROPN avait repris son raisonnement et quand il n' y avait pas de référent il y avait immédiatement un charme nous étions à le chaque fois conscients évidemment du double sens et de le double terrain qu' occupait le mot charme le charme de les gens de le serpent le mot charme était chargé le charme de la vie et le charme de les personnes ",
"mais il ne venait pas comme le frère de la noyée pour une tentative de réunion de les anciens de saint-cosmes ni même pour protester contre le vacarme lui ce qui l’ intéressait c’ était justement le violon j’ avais donc bien fait de ne pas abuser de la sourdine d’ autant que d’ emblée il m’ annonçait la raison de sa visite il aurait peut-être besoin de mes services voilà qui me flattait mais passé le moment d’ exaltation à le qui voulait -il faire croire une chose pareille qui pouvait avoir besoin de moi "
] |
bref les paris sont ouverts chacun peut y aller tranquille de son hypothèse on `sait toujours pas pour l’ heure l’ enquête suit ses méandres comme une rivière en zone alluviale plane la théorie de le clébard oui c’ est plausible quoique il y a tout de même une question qui pose problème | [
"pourquoi le clebs il te l’ a pas croquée en entier la marie-saintes? pourquoi juste le visage et disons pas les tripes les orteils les oreilles hein? l’ intuition de la police scientifique la voici: le visage de marie-saintes est spécifique par l’ apparence mais tout autant par les substances complexes qui le constituent de nature à le exciter les papilles de les chiens à le augmenter leur sentiment de la faim normal alors que le clébard s’ il te l’ a reniflée cette face-là il en ait fait son quatre-heures fichu toutou à le moins que le chien qui a festoyé de le visage ait tout à le fait perçu qu’ il se trouvait dans cette chair quelque chose qui lui manque une substance bénéfique tout chien qu’ il est un animal PROPN sent ce genre de matériel organique digeste a dit le médecin légiste c’ est tout sauf décérébré ou bêtement réactif un clebs à lequel cas il se passerait quelque chose d’ intéressant le visage de marie-saintes ne serait pas seulement humain mais il serait bel et bien animal par-dessus le marché de nature humano-canine plus particulièrement vous comp",
"on se trouverait en face d’ un type nouveau de mutation de l’ humain vers l’ animal et c’ est une piste qu’ il convient de creuser l’ animalité de marie-saintes sa drôle d’ humanité de le moins qui ne suffit pas à le elle-même et qui diverge voyant l’ humain s’ éloigner de lui-même se fuir peut-être a conclu pour le journaliste de sud-ouest le médecin légiste en charge de l’ enquête médico-légale le fait est qu’ il y a une histoire de clébards tu l’ as lu dans le journal l’ enquête met encore cet épisode en avant en plus de le reste les pistes suisse amiénoise et écossaise un vrai roman policier où on l’ a retrouvée morte tout près de la charente pas violée non vêtue selon ses habitudes vestimentaires juste le visage en moins on avait vu des types avec des chiens ces derniers temps des marginaux ",
"des gars pas tout à le fait comme le gars usuel que sécrète la société un peu tatoués un peu sales un peu alcooliques un peu chargés en stupéfiants ",
"c’ est des marginaux des gars précieux grâce à le eux tu définis par comparaison ce qu’ est l’ humain socialement normal et ces gars-là on te le donne en ils `étaient pas normaux-normaux tu prends la route de saintes selon un itinéraire fendant l’ eau de la charente et la zone inondée dès que tu vois un chien dans ce paysage mouillé tu y penses c’ est couru est -ce qu’ il en a croqué PROPN de l’ espingote ",
"lui aurait -i’ pas bouffé la gueule des fois l’ animal? imagine qu’ il faille euthanasier tous les clébards de la contrée leur ouvrir la tripaille et vérifier qu’ il n’ y a pas de l’ humain dedans? un cauchemar canin un génocide n’ empêche ce `serait pas déplacé après tout il y a bien cette amie de marie-saintes à l’ enquêteur qui a raconté la foutue histoire que voilà de nature à accréditer la piste clébard un jour elle se promène en ville avec maria rosales après-midi shopping avec son chien bichon cette amie ",
"à un moment de la promenade elle prend le toutou de son amie dans ses bras marie-saintes elle le hausse à le hauteur de ses lèvres pour lui embrasser la truffe et voilà que sur ce le roquet poudré de sa copine se met à la laper comme s’ il lapait un bol de soupe à le lui couvrir les joues de coups de langue l’ instant d’ après il lui mordille le nez les arcades le front il essaie de lui arracher les tempes à le coups de mordasseries et elle crie de joie oui de joie monsieur l’ enquêteur tu imagines la scène? envisage un chouia qu’ un clebs t’ arrache la gueule de la tête tu réagirais sans faire dans la discrétion toi aussi mais de souffrir pas de jouir! tu doutes ",
"elle a encore raconté ce que voici à les enquêteurs de la police scientifique l’ amie de marie rosale plusieurs fois les jours d’ après la voilà qui revient se faire mordiller par le bichon le clébard s’ échine sur son visage il y va à le bons coups de crocs et cette fois elle ferme les yeux l’ air de toucher à une sorte de nirvana intérieur face-radieuse elle l’ encourage même le clebs! vas-y petit va mon roquet bouffe -les mes joues prends et mange ceci est mon corps délectable hein la suite est plus qu’ imprécise faute de témoins on l’ aurait vue dans des chenils autour de saintes elle se serait présentée pour adopter un chien abandonné elle a passé de le temps à le inspecter de les crocs sur des mâchoires canines aussi lors de ses visites comme on ausculte la dentition de les vaches et de les esclaves ",
"enfin a surtout qu’ elle a fréquenté ces types qui ont toujours rottweilers avec eux les marginaux donc les pas normaux-normaux dans leur camp de base près de le musée lapidaire à l’ ombre de l’ arc de triomphe de PROPN mais on ne sait pas trop là impossible d’ avoir le détail il est juste question de relations brutales qu’ elle aurait entretenues avec les chiens de les zonards tiens elle aurait entraîné leurs molosses à le lui sauter à la face d’ aucuns l’ auraient vue occupée à ce genre de sauterie bizarre avec les cabots ",
"y croire ou pas elle rigolait bien fort et ç a excitait les bêtes à le ce qu’ il paraît un peu excessif a vire à la mystification à la légende cette histoire comme un grand moment de joie ont -ils garanti les témoins de la scène les zozos à le qui appartiennent les rot’s ils lèvent leurs boîtes de bière vers le ciel en signe de hourras tous ils donnent l’ impression de trouver ce petit jeu de la greluche avec leurs méchants clébards d’ un ludique effréné une femme en train de se faire tailler le visage à le coups de crocs de rottweilers "
] | [
"mais moi je n’ ai pas outrepassé mon droit .je n’ insistai pas à le quoi cela m’ eut -il servi de le reste puisque le mal était irréparable et puis la douleur de la perte de ma mère dominait tous mes autres sentiments je laissai pierre et passant dans la chambre voisine je commençai la veillée mortuaire .personne ne peut concevoir les abominables violences à lesquelles je fus en butte de la part de mon mari lorsque ma mère ne fut plus là pour prendre ma défense.pierre était ivre de le dimanche à le samedi et les dernières lueurs de sa lourde intelligence commençaient à se perdre dans le fond de les bouteilles qu’ il absorbait il ne restait plus de l’ homme que la brute que l’ être sauvage à les instincts abjects il avait des colères folles et dans sa stupidité d’ ivrogne il me frappait avec la dernière brutalité.je me laissai faire farouchement résignée à le mon sort.souvent ses coups laissaient des traces sur mon corps et de longs sillons bleus marbraient ma chair en cachette alors je pansais mes blessures craignant que quelqu’un ne les vit et n’ ébruitât la ch",
"bien sûr tout cela ne nourrit pas sa femme mais je pourrais peut-être trouver quelques cours à le donner par-ci par-là la vie est si facile en inde ou si difficile j’ imagine ta réaction j’ entends ton ton pénétré et sûr de toi sarah tu fuis non tu dirais tu fugues ",
"où couche la petite –dans la chambre dans le vrai lit moi j’ ai gardé le toutounier alice regardait le vaste divan ses draps bordés à la diable son vallon à le milieu les journaux de le soir sur le plaid qui servait de couverture et la lampe de le piano coiffée pour la nuit d’ un cornet de papier bleu une demi-heure plus tard elle gisait dans un sommeil mi-conscient comme celui que goûtent les animaux endormie alice lorsque colombe la rejoignit l’ un de ses bras elle sut vaguement que sa longue jambe se modelait genou fléchi contre une jambe pareille ",
"et il pouvait me parler sérieusement valentine l’ a ignoré jusqu’ à le présent; papa m’ avait permis de le lui dire j’ attendais une occasion eh bien ",
"la vieille fouille dans son porte-monnaie ses mains tremblent claire lui dit qu’ elle va l’ aider elle prend le porte-monnaie en extrait la somme exacte merci ma petite vous êtes bien gentille ",
"–un peu confuse –elle s’ agenouille et tend une pièce blanche un franc l’ opérateur tenez voilà votre monnaie sous germaine toute rougissante: gardez -les monsieur l’ opérateur ce n’ est que sous par voyage germaine le plus efficace s’ il vous plaît l’ opérateur ce ne sera pas meilleur mais peux vous en dire à une porte s’ ouvre ",
"il parle bien disait -elle à sa fille qui l' approuvait d' un air pénétré ce qui encourageait la grand-mère à le regarder son voisin ou sa voisine de gauche et à le leur sourire en confirmant par un hochement de tête le jugement qu' elle venait d' exprimer la première année PROPN avait remarqué que sa grand-mère était la seule à le porter le foulard noir des vieilles espagnoles et il en fut gêné cette fausse honte à le vrai dire ne le quitta jamais il décida simplement qu' il n' y pouvait rien lorsqu' il eut essayé timidement de parler chapeau à sa grand-mère et qu' elle lui eut répondu qu' elle n' avait pas d' argent à le perdre et que d' ailleurs le foulard lui tenait chaud à les oreilles ",
"–oui il faudrait qu’ il se dépêche –vous avez encore de le temps devant vous –oui pas tellement dupont lâche le bord de le rideau l’ étoffe légère retombe laissant se reformer le dessin de la broderie ",
"l’ appareil était trop loin de le palier pour qu’ il entende la voix il y avait eu des pas sur la moquette et elle lui avait ouvert pas gênée de le tout sans avoir pris la peine de passer une robe de chambre peut-être n’ en possédait -elle pas quand elle se levait le matin c’ était pour se mettre à le travail et quand elle se déshabillait le soir c’ était pour se coucher elle était blonde les cheveux tout défaits et il restait des traces de maquillage sur ses lèvres —asseyez -vous ",
"je vais pouvoir payer et nous aurons de quoi faire face à les dépenses les plus urgentes vii émilie laissez -moi vous raconter ce qui nous est arrivé hier soir pendant que vous dormiez madame fagg il était environ heures les volets de la salle étaient fermés et la lampe posée à le terre pour que grand’-mère ne la vît point répandait une lueur sépulcrale grand’mère dormait profondément maman sommeillait sur le canapé et moi je tisonnais pour me tenir éveillée "
] |
jacque l’ œil obliquement baissé cherchait sans doute quelque faux-fuyant pour se dérober le plus promptement possible à sa pénible position wenemare pâle et vivement ému regardait l’ idole de ses premières années avec un trouble inexprimable la vieille habitude de soumission qui jadis courbait son front à sa vue n’ était point encore assez détruite en lui pour laisser pleine liberté à le son intelligence il est des ascendans magiques urbin se retraçait PROPN | [
"il songeait à le louis de male; et pour vaincre le sortilège il appelait à lui le remords PROPN dit -il enfin d’ un ton grave nulle haine aucune vengeance ne m’ ont poussé à le ta rencontre il ne sera question entre nous ni de néolie ni de bertrade je suis moi misérable individu trop peu de chose ici-bas pour faire entrer en rien mes sentimens personnels dans les hauts intérêts publics dont j’ ai à t’ entretenir aimes -tu ton pays artevelle –en chef prêt à le mourir pour lui répond froidement le despote –en ce cas rends-lui le bonheur ",
"rends-lui ses princes légitimes et quelles que soient tes erreurs passées tu peux encore à les yeux de l’ europe t’ élever à le rang de les grands hommes réplique le reward il y a entre tes idées et celles de les patriotes flamands une révolution et des siècles crois -tu qu’ on manie la multitude comme on se joue d’ une arme d’ enfant ce n’ est pas moi qui l’ essaierai.« –tu l’ as déja fait pour le mal; ne l’ oserais -tu donc pour le bien que parles -tu de patriotes? entends -tu par -là ces hommes d’ insurrection qui ne veulent que sang et ruines ",
"ne trouves -tu dignes de ce nom que ceux qui méritèrent la corde6 prends-y garde jacque artevelle ces hommes loin d’ être une principale part de la nation ne sont qu’ un vil rebut de le royaume les soulever ce fut audace s’ appuyer sur eux c’ est démence ils te briseront comme ils t’ ont créé ",
"compterais -tu sur leurs sermens? pour n’ être pas un parjure il faudrait une conscience quant à les masses qui t’ ont couronné: un roi camarade de les traîtres peut -il leur demander sérieusement une promesse loyale et sainte il faut avoir foi à l’ autorité devant laquelle on jure: qu’ est -ce qui croit à la royauté personne: ni grands ni petits pas même ceux qui l’ ont improvisée reward! ce moment est solennel ",
"quelque chose me crie que si tu repousses mes vœux et fermes l’ oreille à le ma prière ta fin dont je pressens l’ approche épouvantera la flandre et l’ europe le feu que tu as allumé te brûlera je le vois d’ ici déchiré par ce peuple féroce dont tu aiguisas les dents et qui ayant appris de toi quelle était sa force voudra la déployer sur toi oh! quand je te demande grâce et pitié pour la nation que tu gouvernes c’ est ton salut aussi que j’ implore 1le regard et les paroles acérées de wenemare étaient lancés si droit à le tyran qu’ il a porté involontairement la main à sa poitrine comme pour parer un coup de poignard –la nécessité balbutie jacque m’ a seule placé sous la pourpre ",
"je me suis sacrifié à la flandre en prenant les rênes de l’ état j’ aurai fait de le bien wenemare mon règne marquera dans l’ histoire ce n’ est pas le peuple qui me remit la puissance souveraine ce sont les députés de les provinces ils étaient nommés par la fraude et ne représentaient que le mensonge interrompt vivement urbin ",
"le député tel que l’ a fait l’ usurpation et tel qu’ il s’ est vendu à le despotisme délibère sans méditer et se décide sans comprendre il part en ressort mécanique et vote en automate exerce c’ est une fabrique législative qui faisant des institutions à la course et essayant en vain de placer de l’ ordre dans du gâchis et de le solennel dans de l’ ignoble se brise en voulant se serrer puis renverse en croyant construire jacque dis-le-moi franchement qu’ as -tu gagné à les horreurs qui t’ ont fait monarque? oh! tu as perdu à le ramper devant la populace et à le gémir sous la couronne plus de force et de génie qu’ il ne t’ en aurait fallu par la route de le devoir pour monter à l’ immortalité avoue -le: tu as trouvé à le fond de tes grandeurs plus d’ angoisses que de jouissances ",
"que d’ heures affreuses t’ ont accable que de terreurs t’ ont tu as souffert beaucoup et pourquoi? pour porter le nom de reward pour avoir un sceptre et des gardes pour dormir sous le royal velours que dis-je! dormir! as -tu pu reposer en paix sur ta couche usurpée le remords à les griffes de fer ne t’ a -t-il pas tenu douloureusement éveillé dans les palais ravis à le vrai maître ",
"n’ as-tu pas vu parfois de le milieu de les ténèbres resplendir de loin l’ étoile vengeresse qui doit un jour sauver le royaume il est une justice divine et son épée est flamboyante PROPN le droit revient range-toi le chef a changé de visage on eût dit qu’ à les paroles brûlantes d’ urbin il avait fait froid dans son cœur –tu as beau continue wenemare te faire peuple avec la multitude boutiquier avec le commerçant militaire avec le soldat et gentilhomme avec les nobles toutes ces classes te repoussent: les unes par l’ insouciance et le mépris les autres par l’ indignation et la haine "
] | [
"PROPN se serait traînée à ses genoux pour l' empêcher de se battre et l' aurait mis à la porte s' il ne s' était pas battu il y avait environ quarts d' heure que les combattants avaient quitté le bois de le vésinet gendarmes arrivèrent à le franc étrier à l' avenue de la grotte ils embrassèrent l' espace; un mouvement de dépit se manifesta dans leur attitude —nous arrivons trop tard dit l' un d' eux ",
"je l’ escargasse je fais semblant de me mettre à sa portée faut dire qu’ il tape avec doigts seulement je vais pas trop vite pour qu’ il puisse suivre c’ est pas nous virgule c’ est pas nous point on n’ était pas ",
"n’ était pas de nature à le voler c’ était un homme très brun et costaud que j’ avais déjà vu c’ était la grosse tête blême et le poil de jais de claude le lorrain quelque chose s’ envola sous les feuilles je tournai les talons et je détalai je n’ étais pas sorti de le couvert qu’ une main me saisit derrière le collet et me souleva de terre ",
"maigret pour la seconde fois il était question de reims d’ où provenaient les souliers de le mort or ces souliers très usés avaient été achetés plusieurs mois auparavant donc ce n’ était pas accidentellement que louis jeunet se rendait dans cette ville une heure plus tard le commissaire prenait place dans l’ express de reims où il arrivait à le heures de le soir ",
"bien sûr que a ne lui était pas arrivé depuis sa première communion .mais elles furent tout d’ un coup distraites par le marmot que catherine amusait il voulait la corde de la cloche il tendait les mains bleu de colère s’ étranglant à le crier.–eh le petit est dit la rousse .l’ enfant pleurait plus haut se débattait comme un diable –mets -le sur le ventre fais -le téter souffla babet à le catherine avec son effronterie de gueuse de ans leva la tête et se prit à le rire ne m’ amuse pas dit -elle en secouant l’ enfant ",
"je ne vous dois ni fidélité ni vasselage je vous ai loyalement servi en échange vous me livrez à le bourreau eh bien notre pacte est rompu et mon épée m’ appartient en ce moment on heurta à la porte et le capitaine de les lansquenets entra —messire dit -il à le don je viens vous prévenir que moi et mes hommes nous étions vendus à le roi pour ans ",
"il faut nous l’ attacher flavie et surtout ne lui faisons rien voir ne lui donnons pas le secret de sa force avec lui je serai donnant donnant –comment! dois -je être un peu coquette –pas trop mon ange répondit thuillier d’ un air fat et il partit sans s’ apercevoir de l’ espèce de stupeur à le laquelle flavie était en proie –c’ est une puissance se dit-elle que ce jeune homme-là nous verrons .mais elle se fit coiffer avec des marabouts elle mit sa jolie robe gris et rose laissa voir ses fines épaules sous sa mantille noire et elle eut soin de maintenir modeste en petite robe de soie à le guimpe avec une collerette à le grands plis et de la coiffer en cheveux à la berthe heures et demie théodose était à son poste ",
"ce détail me réjouit d’ autant plus que je connaissais le ravissant visage de mademoiselle malèze qui eût pu servir d’ argument de vente la notice ne disait pas l’ âge de la romancière pas plus qu’ elle ne nous racontait qu’ il s’ agissait de le talent le plus prometteur de sa génération en foi de quoi je pouvais conclure que ce bouquin ne manquait pas de qualités grâce à la rubrique de le même auteur j’ appris que ce n’ était pas un premier roman elle en avait déjà publié sans anesthésie effractions et stade terminal ",
"rien ne semblait avoir été construit récemment sauf la verrière qui couvrait l’ ensemble elle n’ était d’ ailleurs même pas terminée de le côté nord les poutrelles d’ acier attendaient encore qu’ on les arrime à d’ autres pour continuer l’ extension de la bulle protectrice mais le chantier semblait depuis longtemps arrêté en l’ absence d’ obturation complète l’ air ne pouvait pas être conditionné; toute la ville vivait dans les moiteurs de l’ équateur ",
"d’ autant plus que m.léon a manifesté le désir de retourner à le fécamp aujourd’hui –aujourd’hui vers ou heures de relevée –mais pourquoi? –pour retenir son passage celui de mademoiselle victoire et de madame hulot vous le voyez ç a presse le vicomte parut prendre une résolution subite "
] |
nous nous retrouverons en enfer n’ est -ce pas toutes les jolies femmes y sont croyez -vous pas que était cocu le fer-à-cheval le fer-à-cheval j’ y vais avec ma cousine henriette c’ est pour voir pierre andré le sellier de le faubourg qu’ elle y vient il est de farreyrolles comme elle et elle doit lui donner des nouvelles de sa famille des nouvelles intimes et que je ne puis pas connaître | [
"car ils s’ écartent pour se les confier et elle les lui dit à l’ oreille je le vois là-bas qui se penche; et leurs joues se touchent quand henriette revient elle est songeuse et ne parle pas il y a aussi la promenade d’ aiguille toute bordée de grands peupliers de loin ils font du bruit comme une fontaine ",
"c’ est l’ automne ils laissent tomber des feuilles d’ or qui ont encore la queue vivante et la peau tendre comme des poires je m’ amuse à le bouleverser ces tas de feuilles sous mes pieds plus loin de hauts marronniers avec les marrons tombés j’ en ramasse plein mes poches pour en faire des chapelets ",
"mais je ne pensais pas à le bon dieu en les enfilant je me figure que je troue des rognons de ces beaux rognons frais violets luisants que j’ entrevois chez les bouchers ce que j’ aime c’ est le soleil qui passe à le travers les branches et fait des plaques claires qui s’ étalent comme des taches jaunes sur un tapis; puis les oiseaux qui ont des pattes élastiques comme des fils de fer avec une tête qui remue toujours et surtout cet air frais ce silence on ne distingue que la cloche de le couvent de sainte-marie et le bruit que fait un attelage à le grelots dans la route blanche là-bas écoute mademoiselle balandreau on n’ entend que moi et je jette un cri ou je lance une pierre bien haut qui emplit tout l’ horizon et retombe ",
"c’ est comme un coup sur la poitrine quelquefois sur les bancs de le fond un monsieur et une dame s’ asseyent et causent tout bas mademoiselle balandreau m’ éloigne mais je me retourne comme ils s’ embrassent le plot mes tantes y arrivent le samedi pour vendre de le fromage des poulets et de le beurre ",
"je vais les y voir et c’ est une fête chaque fois c’ est qu’ on y entend des cris de le bruit des rires il y a des embrassades et des querelles il y a des engueulades qui rougissent les yeux bleuissent les joues crispent les poings arrachent les cheveux cassent les œufs renversent les éventaires dépoitraillent les matrones et me remplissent d’ une joie pure je nage dans la vie familière grasse plantureuse et saine ",
"j’ aspire à le plein nez des odeurs de nature: la marée l’ étable les vergers les bois il y a des parfums âcres et des parfums doux qui viennent des paniers de poissons ou des paniers de fruits qui s’ échappent des tas de pommes ou des tas de fleurs de la motte de beurre ou de le pot de miel et comme les habits sont bien des habits de campagne les vestes de les hommes se redressent comme des queues d’ oiseaux les cotillons de les femmes se tiennent en l’ air comme s’ il y avait un champignon dessous des cols de chemise comme des œillères de cheval des pantalons à le ponts couleur de vache avec des boutons larges comme des lunes des chemises pelucheuses et jaunes comme des peaux de cochons des souliers comme des troncs d’ arbre les parapluies énormes en coton sang-de-bœuf les longs bâtons qui ont le bout comme un oignon les petites poules noires qui se cognent contre les cages les coqs fiers piaffant sur leurs pattes à la hussarde c’ est l’ arche de noé en plein vent déballée sur un lit de fumier de paille et de feuillage la fontaine claire vomit par la gueule de ses lions ",
"un homme qui a une tête de belette la mine triste qui n’ a pas l’ air d’ un paysan ni d’ un ouvrier mais d’ un mendiant endimanché ou d’ un prisonnier libéré de la veille montre dans un panier des petits loups vivants prisonnier? mendiant il appartient bien sûr à le cette race on ne veut pas de lui dans les fermes parce qu’ il y a quelque histoire dans sa vie il est le fils d’ un guillotiné ou d’ un galérien; ",
"ou bien il a lui-même eu affaire à les gendarmes il rôde sur la marge de les bois sur le bord de la rivière dans la montagne quand il peut attraper un renard un loup quelquefois il blesse un aigle il montre sa bête ou sa nichée pour sous à la ville pour un morceau de lard dans les villages j’ ai eu peur de lui jusqu’ à le jour ou mon oncle joseph lui a donné sous et lui a parlé: comment va désosse et en s’ en allant il a dit: pauvre bougre ",
"il ne mange pas tous les jours sur le breuil j’ ai eu bien des émotions à le breuil on a planté une tente de toile comme une grosse toupie renversée et en allant faire une commission j’ ai vu par -là un grand nègre c’ est le cirque bouthors qui vient s’ installer dans la ville ils ont un éléphant et un chameau une bande de musiciens à le shakos et à le tuniques rouges avec des parements d’ or et des épaulettes comme des pâtés ils ont fait le tour de la ville en battant de la grosse caisse "
] | [
"marcher sans bruit dans l' ombre le long d' une allée et voir comment se rencontreraient et s' aborderaient les personnages c' était beaucoup plus sûr caroline ne pensait déjà plus à le lui après s' être convenablement éloignée pour ne pas entendre des confidences peu convenables et qui l' avaient étonnée de la part d' un homme si bien élevé elle avait mis le petit cheval à le pas ne se fiant pas trop à les branches qu' elle pouvait rencontrer dans l' obscurité et se sentant plus portée à le rêver qu' à le courir une grande anxiété pesait sur son esprit l' attitude de le marquis avec elle était inexplicable presque offensante ",
"–c’ est justement ce que je ne veux pas allons prenez un chapeau cela suffira nous interrogerons la devineresse sur le destin de votre jules sur son bonheur et sur le vôtre dorothée avait touché la corde sensible en parlant des destins de jules et l’on partit on monte à un troisième étage dans une rue presque déserte et l’on se trouve chez la devineresse dans un logis assez confortable point de serpent ni de singe empaillés tout est moderne et convenable la maîtresse de le logis pouvait avoir ̀45ans peut-être en avait ",
"bref je n\\ oublierai jamais le jour vint nous annoncer les fiançailles de mathilde et de le parpaillot ma pauvre mère le rabroua et vertement mais trouvait réponse à le tout le beau parleur osait certes point pousser insolence jusqu\\ à se vanter de ne pas croire en dieu ",
"mon camarade n’ a fait que ce que tout autre eût fait à sa place s’ il avait eu sa force n’ est -ce pas cap matifou celui-ci fit ce signe affirmatif qui consistait à le remuer sa grosse tête de haut en bas soit répondit le docteur mais ce n’ est pas tout autre c’ est votre compagnon qui a risqué sa vie et je me considère comme son obligé!–oh! monsieur le docteur répondit pointe pescade vous allez faire rougir mon vieux cap et sanguin comme il est il ne faut pas que le sang lui monte à la tête –bien mes amis reprit le docteur je vois que vous n’ aimez guère les compliments aussi je n’ insisterai pas cependant puisque tout service mérite –monsieur le docteur répondit pointe pescade je vous demande pardon si je vous interromps mais toute bonne action porte en elle-même sa récompense à le ce que prétendent les livres de morale et nous sommes récompensés et comment? demanda le docteur qui put craindre d’ avoir été devancé ",
"il faisait à le peine jour lorsque le bruit de la foudre m’ éveilla saisi de terreur je m’ enfonçai dans le bois la pluie tombait par torrents les éclairs m’ éblouissaient je courais me jetant dans les ruisseaux grossis par l’ orage ma tête se troublait j’ aboyai espérant que quelqu’un me répondrait rien: le tonnerre troublait seul ce silence désolant ",
"c’ était ce que dictait le bon sens mais ce moyen ne plaisait pas à le verchemont il lui fallait pour répondre raconter des faits qu’ il ne voulait point faire connaître à le tout le monde il ne consentait qu’ à une chose: que m. d’ ouville apportât un fait un seul il consentait à en démontrer la fausseté; ",
"j’ ai voulu partir avec l’ image de la joie crue c’ est tout et c’ l’ enveloppai de toutes mes forces à le creux de mes ailes vivant ile était vivant! ses bras étaient nus sa chair était douce comme un duvet barf s’ approcha de nous et frotta sa fourrure affectueusement comme il l’ avait déjà fait une fois: dans une volée dans un brouillard de pattes de chat ou d’ ours ou de marmotte on ne le saura jamais tant ses gestes restent d’ une turbulence touffue .l’ arlequin prit la parole à le nom de le barf il demanda le calme à les hélicoons ",
"alors tout le monde s’ arrêtait le vieux marquis s’ appuyant sur une canne à le bec de corbin souvenir d’ un ancêtre se mettait par ordonnance de le médecin en devoir de faire sa promenade à le pied quotidienne m. de prades dans une tenue irréprochable une fleur à la boutonnière de son habit le lorgnon à l’ œil la moustache frisée et relevée marchait à le côté de son ami et continuant avec lui une conversation commencée cherchait par habitude dans les groupes de femmes qu’ il rencontrait un minois assez piquant pour lui rappeler le temps passé et ses belles amours envolées marcelle et didier prenaient congé de leurs grands parents et se dirigeaient vers la plage en été si la mer était pleine après s’ être arrêtés chez une bonne femme de le pays gardienne de leurs costumes de bain ils gagnaient les petites cabines en planches qu’ ils s’ étaient fait construire à le pied de la falaise bientôt on les voyait en sortir gais rieurs et charmants dans leur nouvelle toilette aussi décente qu’ une toilette de ville ",
"il était là pour recevoir les acheteurs éventuels moi pour traduire ses gestes en paroles et indiquer les prix seul eudes ne participait pas à ce marchandage il en eût été incapable tout son temps il le passait dans la fabrication de nouveaux sujets mais si PROPN et moi coopérions à la vente ma collaboration avec eudes n' en était pas moins importante ",
"en un instant la table fut encombrée de plats et de bouteilles et je serais certainement mort d’ indigestion si j’ avais goûté seulement à le tout ce qu’ on m’ offrait cependant à le chaque plat que je refusais c’ étaient de nouvelles excuses on craignait que je ne me trouvasse bien mal à le ille dans la province on a si peu de ressources et les parisiens sont si difficiles à le milieu de les allées et venues de ses parents m. alphonse de PROPN ne bougeait pas plus qu’ un terme "
] |
c’ était chez la vieille négresse marie que l’on se prêtait chez les grimoard comme un objet de famille que mahaut trouvait de la vraie tendresse une tendresse subalterne c’est-à-dire celle qui ressemble le plus à de l’ amour après la séparation il fallut bien élever mahaut à la verberie ce fut à les mains d’ une vieille fille sans fortune et d’ une excellente famille de province que passa mlle grimoard sa mère somnolait toute la journée | [
"le seul soin que prit d’ elle son père fut de lui apprendre que personne n’ était digne d’ une grimoard mais la fraîcheur de ses premières enfances elle la retrouva en épousant à le ans le comte anne d’ orgel un assez beau nom de chez nous elle s’ éprit follement de son mari qui en retour lui en témoigna une grande reconnaissance et l’ amitié la plus vive que lui-même prenait pour de l’ amour la négresse marie fut la seule à ne pas voir cette alliance d’ un bon œil son reproche était fondé sur la différence d’ âge ",
"elle trouvait le comte d’ orgel trop vieux marie entra néanmoins à l’ hôtel d’ orgel pour ne pas être séparée de la comtesse elle n’ avait disait -on rien à le faire mais parce que son emploi n’ était pas défini les domestiques se déchargeaient sur elle de petites besognes à la fin de ses journées la négresse tombait de fatigue ",
"le comte anne d’ orgel était jeune il venait d’ avoir ans on ne savait de quoi sa gloire ou de le moins son extraordinaire position était faite son nom n’ y entrait pas pour grand-chose tant même chez ceux qu’ hypnotise un nom le talent prime tout mais il faut le reconnaître ses qualités n’ étaient que celles de sa race et son talent mondain ",
"son père qu’ on admirait en se moquant venait de mourir anne aidé de mahaut redonna un lustre à l’ hôtel d’ orgel où naguère l’on s’ était bien ennuyé ce furent les orgel qui si l’on peut dire ouvrirent le bal à le lendemain de la guerre le feu comte d’ orgel eût trouvé sans doute que son fils faisait trop de place dans ses invitations à le mérite personnel et à la fortune cet éclectisme sévère malgré tout ne fut pas la moindre raison de le succès de les orgel ",
"il contribua d’ autre part à les faire blâmer par ceux de leurs parents qui dépérissaient d’ ennui à le ne recevoir que des égaux aussi les fêtes de l’ hôtel d’ orgel étaient à le ces parents une occasion unique de distraction et de médisance parmi les hôtes dont la présence eût dérouté le feu comte d’ orgel on doit mettre à le premier plan paul robin un jeune diplomate il considérait comme une chance d’ être reçu dans certaines maisons et la plus grande chance à ses yeux était d’ aller chez les orgel il classait les gens en groupes d’ un côté ceux qui étaient des fêtes de la rue de l’ université et de l’ autre ceux qui n’ en étaient point ",
"ce classement allait jusqu’ à le retenir dans ses admirations il en usait ainsi envers son meilleur ami françois de séryeuse à lequel il reprochait secrètement de ne tirer aucun avantage de sa particule paul robin assez jugeait les autres d’ après PROPN il ne pouvait concevoir que les orgel ne représentassent à le françois rien d’ exceptionnel et qu’ il ne cherchât d’ aucune façon à le forcer les circonstances paul robin d’ ailleurs était heureux de cette supériorité fictive et n’ essayait pas d’ y mettre fin on ne pouvait rêver êtres plus loin l’ un de l’ autre que ces amis ",
"cependant ils croyaient s’ être liés à le cause de leurs ressemblances c’est-à-dire que leur amitié les poussait à se ressembler dans la limite de le possible l’ idée fixe de paul robin était d’ arriver alors que d’ autres ont le travers de croire qu’ on les attendra toujours PROPN trépignait en pensant qu’ il allait manquer le train il croyait à les personnages et que l’on peut jouer un rôle ",
"débarrassé de toute cette niaise littérature invention de le xix e siècle quel n’ eût pas été son charme mais ceux qui ne sentent pas les qualités profondes et se laissent prendre à les masques n’ osent s’ aventurer par crainte de sables mouvants PROPN croyait s’ être réussi une figure en réalité il s’ était contenté de ne pas combattre ses défauts cette mauvaise herbe l’ avait peu à le peu envahi et il trouvait plus commode de faire penser qu’ il agissait par politique alors que ce n’ était que faiblesse ",
"prudent jusqu’ à la lâcheté il fréquentait divers milieux il pensait qu’ il faut avoir un pied partout à ce jeu on risque de perdre l’ équilibre PROPN se jugeait discret il n’ était que cachottier ainsi divisait -il sa vie en cases il croyait que lui seul pouvait passer de l’ une à l’ autre "
] | [
"il met sa main sur une table auprès de lui disant c’ est là le véritable moyen quoi qu’ il en soit je ferai jusqu’ à le bout mon devoir; vous pouvez vous retirer debout a pas de la rampe en écuyer l’ épée nue en main de profil la poitrine drapée dans un grand manteau brun une jambe en dehors gaspard est immobile il réplique: pour lors monseigneur si tels sont vos vœux il ne me reste qu’ à le remettre l’ épée à le fourreau d’ un grand geste exagéré levant sa main gantée en l’ air il abaisse la lame en lançant un éclair puis cherche à la rentrer mais il remue et tremble ses mains ne peuvent pas faire toucher ensemble la pointe avec le haut de le fourreau noir en cuir qui tournent tous les en paraissant se fuir ",
"s’ informe la môme qui doit lire de le noir plutôt que les oraisons de bossuet à le premier degré en secondes noces et à le troisième top répondis -je là-dessus je m’ engage dans l’ escalier ce qui vaut mieux je vous l’ ai maintes fois dit que de s’ engager comme savonnette dans une léproserie prévenue par la bigleuse déhanchée PROPN m’ attend dans l’ encadrement de sa lourde ",
"ni en transport en commun d’ ailleurs et on n’ a même pas d’ argent pour se payer un ticket de bus ou de métro remarqua gabriel comme s’ il avait pu lire dans ses pensées qu’ est -ce que vous proposez alors lui demanda -t-elle comme une provocation –facile on va voler une voiture affirma -t-il ",
"je tenais un exemple de la façon dont ces gens fonctionnent; et ce n’ était pas cette vérité que je ne la ̂cherais plus un effet de le hasard mais le résultat de mon travail de mon obstination à le déchiffrer le plan de la nuit depuis que j’ étais dans cette ville j’ y étais donc venu pour quelque chose l’ échec et toutes les misères qui m’ avaient poussé à le quitter paris devaient avoir un sens également ce n’ était plus la nécessité c’ était ma nécessité la preuve que je n’ avais pas rêvé c’ était les livres moi aussi j’ avais manœuvré et de très loin par le dedans a présent je pouvais me reposer un peu; le lendemain était ",
"cependant une pensée intrépide se fit jour en son âme et tarit dans sa source la sueur froide qui lui découlait de le front agissant comme les hommes qui poussés à le bout par le malheur arrivent à le défier la mort et s’ offrent à ses coups il vit sans s’ en rendre compte une tragédie dans cette aventure et résolut d’ y jouer son rôle avec honneur jusqu’ à la dernière scène –avant-hier les arabes m’ auraient peut-être tué? se dit -il se considérant comme mort il attendit bravement et avec une inquiète curiosite le réveil de son ennemi quand le soleil parut la panthère ouvrit subitement les yeux ",
"un peu cassé tout blanc avec un teint rose; un air réservé et timide il donnait l\\ impression une nature un peu féminine et tendre et qui avait dû beaucoup souffrir son fils n\\ avait rien de lui mais rien de rien était -ce pour cela qu\\ il parlait si peu de son père ",
"–peut-être ont -ils fui eux aussi les effondrements ?cette hypothèse prononcée dans un murmure rauque avait été émise par elizabeth ophélie l’ avait complètement perdue de vue depuis leur embarquement dans le long-courrier et pour cause: la figure creusée par la fatigue les bras serrés le long de le corps les cheveux collés à sa redingote elle s’ était tellement aplatie qu’ elle ne se résumerait bientôt plus qu’ à un trait fondu dans le décor en l’ espace d’ une journée la citoyenne modèle avait perdu son meilleur de les mondes et ophélie n’ avait pas la plus petite idée de ce qu’ elle pourrait lui dire pour rendre cette perte acceptable .plus tard elle s’ exprimerait plus tard entreprit de frapper méthodiquement à le toutes les portes même s’ il ne paraissait plus s’ attendre à le rencontrer qui que ce fût ",
"à le milieu de la chambre était étendu les bras en croix la chemise toute rouge de le sang qui s’ échappait par plusieurs blessures sur le lit sa jeune femme atteinte d’ une balle à la poitrine se tordait de douleur dans ses draps sanglants pendant que femmes s’ approchaient de madame pour lui porter secours et que les autres domestiques se penchaient vers leur maître immobile sur le parquet un de ces hommes vit tout à le coup un individu sortir d’ un angle de la vérandah où il se tenait blotti franchir d’ un bond la balustrade et se cramponner des mains à la liane le long de laquelle il disparut l’ assassin s’ écria -t-il en s’ élançant de ce côté armé d’ un revolver qu’ il avait saisi en entendant des coups de feu dans la chambre de son maître ",
"je ne veux plus le voir et imogène qui avait l' air de se moquer de moi en me disant bonsoir mon dieu que je suis malheureuse mariolles est écrasé par le poids de ses torts il s' assied et à son tour pleure ",
"suis-moi dit à le lamoureux tous en croyaient à le peine leurs yeux et leurs oreilles ils s’ avancèrent résolument traversèrent le parc montèrent le perron et d’ après les indications de camaret frappèrent à la porte de droite –entrez cria une voix yvon et lamoureux ouvrirent la porte et aperçurent le baron assis devant un bureau "
] |
quand le pauvre adrien pouvait voler un instant pour s’ enfermer avec ses livres ses compas et ses cornues il était à le comble de la joie il sentait la vie lui revenir à le cœur et son courage renaître pour plusieurs jours son insatiable avidité de chercheur se donnait carrière il oubliait un instant les déceptions passées pour bâtir de nouveaux rêves sur de nouvelles découvertes mais ces bienheureux moments étaient rares et par combien de servitudes il fallait les acheter | [
"un jour qu’ il revenait de la ville porteur de papiers timbrés et de graines potagères il trouva mademoiselle ursule fort animée contre les rats qui avaient mangé de le linge et fait irruption jusque dans l’ office –comment ne me délivre -t-on pas de ces mauvaises bêtes s’ écriait -elle –catherine vous n’ avez donc pas de souricières ah! mon dieu mon dieu ",
"ils viendront jusque dans mon lit! et moi qui suis impotente ils me dévoreront monerot m’ a raconté l’ histoire de ce pauvre vieux qui a eu le nez et les oreilles rongés en une nuit –ma tante hasarda madame malaret les souricières sont toutes détraquées et puis elles ne suffisent pas il faudrait avoir de la mort à les rats de l’ arsenic? jamais jamais faire entrer de l’ arsenic chez moi? je le défends! avant jours je serais empoisonnée –ici près à le hameau de sainte-marthe toute une famille est morte il y a ans pour avoir sucré de la soupe à le lait avec de la mort à les rats ",
"–mais j’ y pense! adrien mon ami mon enfant toi qui es si savant est -ce que tu ne pourrais pas inventer une souricière bien adroite qui prendrait plusieurs rats à la fois? mais je ne sais pas ma tante peut-être bien en essayant quelque temps après vers le printemps le jardinier annonça que l’on n’ aurait pas d’ asperges parce que les plants étaient ravagés sous terre –ce sont des taupes dit mademoiselle ursule avec stupéfaction pas d’ asperges ô ciel –marguerite ma mignonne nous ne mangerons pas d’ asperges –fais-moi donc un piège à le taupes mon cher adrien que nous ayons à le moins la satisfaction de tuer ces diablesses une autre fois mademoiselle ursule trouva que la peinture de les boiseries de le salon manquait de fraîcheur et puis que la couleur était triste donc adrien sais -tu que le salon serait bien plus joli peint en gris clair en gris-perle avec un filet-vert moi il me semble que j’ en rajeunirais est -ce que tu ne pourrais pas mettre une couche de ton enduit sur ces panneaux ",
"cela m’ amuserait de te voir travailler car je resterais -là puisque ta peinture ne sent pas mauvais; et comme je serais fière de montrer ta belle couleur à le curé et à le nos voisins justement nous attendons la semaine prochaine les dames malinvaux tu sais adrien fit la souricière le piège à le taupes et un grand pot de badigeon pour les murailles de le salon où trônait sa terrible tante d’ abord adrien avait accepté de bon cœur ces diverses missions c’ était un moyen de se soustraire à les mortelles lectures de l’ après-midi à les sempiternelles patiences et à le corvées c’ était un prétexte pour s’ enfermer dans son petit atelier s’ y enivrer de solitude s’ enfoncer dans des spéculations infinies jouer avec des combinaisons chimiques singulières et lire les vieilles recettes de les alchimistes mais quand il fut à l’ œuvre il s’ aperçut que la confection d’ une souricière perfectionnée demandait certaines études et que l’ invention d’ un piège à le taupes n’ était pas chose facile et immédiatement réalisable ",
"alors il se passionna pour ces infiniment petits détails de la vie domestique comme il se serait passionné pour quelque puissante machine à le moudre le grain ou à le lancer de les bombes il étudia les mœurs de les taupes et essaya traquenards à le rats; puis quand il eut travaillé des mois à le perfectionner ces engins il devint furieux d’ avoir passé son temps et mis son attention à ces misérables objets il les jeta dans un grenier avec dégoût et maudit le jour où dieu lui avait donné l’ amour de la science et celui où mademoiselle ursule avait payé le premier trimestre de sa pension –voilà donc le résultat de tous mes travaux et de tous mes efforts depuis ans ",
"se disait -il avec un amer désespoir 0providence cruelle ironie!. ainsi j’ ai sondé les arcanes de la science j’ ai calculé la puissance de toutes les forces de la nature pour venir à les mureaux faire des souricières alors en dépit des conséquences il prenait la résolution de ne pas supporter plus longtemps cette vie –je vais chercher une place disait -il à sa mère ",
"je suis décidé à le gagner ma vie et à le reconquérir ma liberté quand j’ aurai trouvé n’ importe quelle position je partirai subitement mademoiselle parengault me déshéritera je le sais; mais je ne veux pas laisser ici mon intelligence ma jeunesse mon courage je ne veux pas les vendre pour une fortune qui me viendra lorsque je serai devenu aussi lourdement stupide que les bourgeois de le pays eh! après tout parce que j’ ai échoué une première fois est -ce une raison pour que j’ échoue toujours ma mère j’ ai une idée sublime l’ application de la pesanteur comme force motrice ",
"laisse-moi partir! madame malaret pauvre femme n’ avait plus foi à le génie de son fils elle s’ était accoutumée à la vie de les mureaux à la fois active et tranquille elle se reposait dans un peu de bien-être de la gêne de toute sa vie –encore un peu de patience mon cher enfant répondait -elle ta grand’tante t’ aime tant ",
"tu vois combien ta présence lui est nécessaire elle mourrait le lendemain de ton départ! et puis crois-moi ne te fais pas déshériter un jour nous serons chez nous ici et tu inventeras tout ce que tu voudras amène -la peu à le peu à l’ idée de te voir partir –ou plutôt reste va après tout c’ est un sacrifice de quelques années –mais comment donc te trouves -tu si malheureux –tu ne manques de rien elle te donne même de les livres car elle est bonne à le fond et si tu te brouilles avec elle il faudra que je la quitte aussi que je retourne à le château-thierry reprendre ma misère tandis que dans quelque temps dans quelques mois peut-être nous serions tranquilles pour le reste de notre vie les jours s’ ajoutèrent à les jours et les mois formèrent des années mademoiselle PROPN avait toujours son asthme et ses accès de rhumatisme mais sa tête restait bonne et son estomac robuste "
] | [
"vous ne l’ avez pas encore mise n’ est -ce pas elle est de faugerolles? abandonnant la robe il s’ approcha d’ une table de toilette et ouvrant plusieurs tiroirs les uns après les autres il prit des boîtes et des flacons qu’ il flaira ayant trouvé une boîte de poudre de riz il l’ ouvrit et se passa un nuage de poudre sur le visage en se regardant dans un petit miroir alors il revint à sa mère qui pendant ce temps avait été dans la pièce voisine revêtir sa robe et il resta longtemps debout devant elle à la regarder à la contempler avec admiration ",
"il faut qu’ on soit à la hauteur de le destin c’est-à-dire impassible comme lui à le force de dire cela est cela est cela est et de contempler le trou noir on se calme écrire m’ arme fragile coffrage que ma vie qui serait depuis longtemps effondré sans le fer de la phrase j’ ai besoin de l’ ironie elle m’ aide autant que l’ élégie ",
"a ne t\\' est jamais arrivé à le toi d\\' oublier ton chien chez le crémier il hausse les épaules et raconte ses avatars imagine -toi que ce sont les garnements de la veuve qui ont arraché à le bras de morflé ah! les sagouins ils jouaient à les indiens ",
"un second coup de sonnette plus colère et plus impérieux se fit entendre à l’ autre étage –ne montez pas commanda je veux ménager à le patron la joie de la surprise eclairez dan! a présent j’ ai des domestiques qui ne mettraient pas pour balayer mes appartements votre livrée de le dimanche dans l’ escalier une grosse voix demanda: –qui donc s’ est permis de frapper de cette sorte? et quel diable de conciliabule avons -nous la ̀? ",
"souvent aussi nous allons ensemble visiter les indigents oh! c’ est auprès d’ eux que je me sens heureuse; car ayant été pauvre aussi j’ éprouve un grand plaisir à le voir soulager leur misère voilà pour la matinée sans doute dit léontine mais l’ après-midi que faites-vous l’ après-midi? reprit la naïve enfant le temps passe bien vite je travaille encore tant que ma bonne amie n’ est pas fatiguée puis je vais me promener avec elle ",
"puisque ce conseil image des aspirations de la cité s’ est également divisé en faveur des projets il me semble qu’ il y aurait un moyen de ne froisser ni de favoriser personne: ce serait de placer le pont à le égale distance de la grande rue et de le champ de foire c’ est cela il a raison c’ est une invention de génie nous l’ appellerons le pont billoin! s’ écria l’ assemblée en chœur le nouveau projet fut voté par acclamation ",
"d’ autre part l’ agent qu’ il avait chargé de surveiller les allées et venues de le comte mancelli pendant son absence lui avait télégraphié pour l’ informer que celui-ci s’ était embarqué sans aucun mystère en compagnie de sa femme à le destination de les côtes de syrie cette nouvelle avait tranquillisé de le moment où pensait -il emmenait orietta il ne s’ agissait pas pour lui de venir contrecarrer les plans de son adversaire car il n’ aurait pas risqué de mettre en danger la jeune femme rassuré de ce côté PROPN s’ occupa de préparer son expédition redevenu encore une fois belvayre il s’ aboucha à le pékin avec un espion de marque dont il avait été quelques années auparavant l’ initiateur dans cette glorieuse carrière de profitant des avantages que lui donnaient ses fonctions à le consulat d’ allemagne était devenu un de les membres les plus actifs de la propagande pro-germaine il put en assez peu de temps procurer à le martold un fort gaillard de race thibétaine qui connaissait bien les abords de le kou-kou-noor et avait même pénétré assez profondément",
"il se détourna et s’ éloigna en murmurant –moi aussi j’ aurai de la peine à ne plus la voir elle me rappelait un peu mais elle sera heureuse là-bas puisque les liehman vont devenir ses protecteurs je leur confierai ce que je sais ils sauront mieux que moi suivre la bonne piste et découvrir la vérité entra le lendemain dans l’ office il y trouva qui avalait son café à le lait en roulant des yeux furibonds –vous n’ auriez pas vu mirka par hasard lui cria -t-elle dès qu’ il parut sur le seuil ",
"les saint-simoniens à lesquels j’ étais tenté de m’ associer veulent prendre une route dans laquelle je ne saurais les suivre; mais en dépit de leurs erreurs ils ont touché plusieurs points douloureux fruits de notre législation à lesquels on ne remédiera que par des palliatifs insuffisants et qui ne feront qu’ ajourner en france une grande crise morale et politique adieu cher monsieur trouvez ici l’ assurance de mon respectueux et fidèle attachement qui nonobstant ces observations ne pourra jamais que s’ accroître .selon sa vieille habitude de banquier grossetête avait minuté la réponse suivante sur le dos même de cette lettre en mettant au-dessus le mot sacramentel: répondue .il est d’ autant plus inutile mon cher gérard de discuter les observations contenues dans votre lettre que par un jeu de le hasard je me sers de le mot de les sots j’ ai une proposition à le vous faire dont l’ effet est de vous tirer de la situation où vous vous trouvez si mal madame graslin propriétaire de les forêts de montégnac et d’ un plateau fort ingrat qui s’ étend à le bas de la long",
"comprend un peu le français mais le parle mal famille habite la villa voisine de les popinga PROPN est professeur de mathématiques à l’ ecole navale femme et enfants aucune connaissance de le français "
] |
ah mon père continua -t-elle en restant ainsi gracieusement suspendue à le cou de son institutrice et en tournant sa figure rougissante de bonheur vers m. de morville tu ne sais pas que si je t’ ai satisfait c’ est à le cette chère miss que je le dois c’ est si doux d’ apprendre avec elle elle vous fait tout aimer tout adorer devoirs éludes piano dessin histoire tout enfin jusqu’ à l’ arithmétique juge un peu vous faire adorer l’ arithmétique que veux -tu elle vous ferait aimer tout ce qu’ elle voudrait | [
"mais aussi je la défie bien d’ empêcher qu’ on l’ aime alphonsine reprit miss en riant ce n’ est pas moi qui vous ai appris de pareilles flatteries ma fille dit tout simplement ce que nous pensons tous reprit m. de morville qui jusque PROPN n’ avait pas encore parlé à le miss mary il allait ajouter quelques paroles de remerciaient lorsqu’ il entendit de le bruit à la porte de son cabinet qui donc est là ",
"reprit -il étonné c’ est pivolet dit alphonsine tu ne l’ as pas vue passer tout à l’ heure que faites -vous là madame pivolet reprit m. dé morville en se retournant vers la porte ",
"monsieur répondit la femme de confiance en paraissant les bras chargés d’ une pile de linge c’ est moi je m’ occupe de mon devoir je remplis mon devoir vous pourriez remettre cette occupation à le demain monsieur répondit madame pivolet d’ un ton solennel l’on n’ est jamais certain de le lendemain bon ",
"reprit m. de morville ayant retrouvé quelque gaieté dans les douces jouissances qu’ il venait d’ éprouver vous qui connaissez si bien les secrets de la magie vous devez être aussi quelque peu nécromancienne et prévoir l’ avenir demain n’ est donc pas un secret pour vous comment pivolet reprit alphonsine en riant à les éclats tu es magicienne c’ est délicieux monsieur votre père m’ a menacée de l’ exil mademoiselle si je me servais de mes recettes magiques pour conjurer le mauvais sort qu’ une diabolique et malfaisante personne a jeté sur la femme d’ un pauvre homme reprit madame pivolet d’ un ton contraint et dolent ",
"je ne peux donc répondre à le votre question mademoiselle l’ exil est suspendu sur ma tète je la courbe je la prosterne si la femme de le vieux berger n’ était pas en voie de guérison madame pivolet reprit m. de morville et si par conséquent le père chênot n’ avait reconnu l’ extravagance de vos sorcelleries je ne plaisanterais pas de le tout vous le savez sur un tel sujet mais lorsque les folies ne sont pas dangereuses j’ ai pour elles quelque indulgence qui vivra verra monsieur dit madame pivolet d’ un ton mystérieux la femme de le père n’ est pas guérie tant s’ en faut mais je ne veux pas m’ exposer à l’ exil aussi je resterai bouche close et vous aurez raison madame pivolet ",
"je suis née pour obéir et me taire monsieur vous pour commander et parler je m’ incline répondit la femme de charge en faisant à le son maître une profonde révérence puis jetant un coup d’ œil sournois et oblique sur miss elle ajouta qui vivra verra je retourne à la visite de mon linge qui vivra verra et elle rentra dans la chambre à le coucher reprit m de morville en souriant ",
"madame pivolet est entrée fort à le propos pour votre modestie elle a interrompu les remercîments que je vous adressais mais rassurez -vous ce sera si vous le permettez à le madame votre mère que j’ écrirai tout ce que nous ressentons pour vous oh mon père quelle bonne et charmante idée dit alphonsine en embrassant son institutrice qui lui rendit ses caresses avec effusion je suis certaine que miss ne refusera pas ces louanges-là ",
"son père sa mère ses sœurs dont elle me parle souvent seront si heureux de savoir comme elle est aimée ici s’ ils songent à le miss mary elle n’ est pas ingrate elle est toujours avec eux par la pensée oh non aussi quelquefois j’ accuse de n’ être pas ici mais en irlande dans son irlande alors tu ne sais pas père pour obtenir mon silence sur ces excursions clandestines elle m’ emmène avec elle mon dieu oui tandis que tu nous crois tranquilles dans notre chambre nous faisons de charmants petits voyages dans la verte erin dont PROPN prononce le nom avec enthousiasme et attendrissement ",
"mon enfant reprit m. de morville c’ est que dans ce noble pays si malheureux et si beau a laissé une famille pour qui elle s’ est généreusement dévouée les jeunes filles étaient restées enlacées miss ne releva pas sa tête appuyée sur le front d’ alphonsine où avaient posé ses lèvres mais étendant sa main vers m. de morville elle sembla repousser à la fois un éloge et un souvenir douloureux un profond silence régna pendant quelques instants "
] | [
"ses doutes ses hésitations s’ envolaient ergopoulos n’ avait pas menti il avait osé commettre le crime monstrueux enfermer vive en un sépulcre de métal la pauvre nali la tête perdue les yeux hagards les tempes mouillées de sueur PROPN restait là ressassant les termes ironiques et cruels de la lettre de le sculpteur hellène l’ effroyable exactitude de ses prévisions lui apparaissait ",
"et avec elle mon a mon attention pour vous nous étions vainqueurs mon premier soin fut de prier un camarade de se rendre à la villa pour savoir de vos nouvelles vous dire avec quelle anxiéte j’ attendis son retour est impossible enfin il revint ",
"le père merlin sourit il aura trouvé dit mon père que l’ écho manque ici lorsqu’ il pousse ses cris de vive l’ empereur ah bah fait le père merlin très étonné il me semble pourtant que vous ne vous entendiez pas mal ces jours derniers ",
"cette fois celle qu’ il s’ agissait d’ écarter de la fausse route était un être autrefois très cher et qui éveillait encore en lui le souvenir d’ une pure tendresse sa voix prenait des intonations plus chaudes il trouvait des mots plus pressants pour lutter contre paule qui répétait –je ne veux plus rien de commun entre lui et moi rien rien –on ne sépare pas ainsi ce que dieu a uni paule ce lien ne peut être dénoué que par la mort elle disait: non non et se raidissait devant le regard doucement énergique raymond en quelques mots émus rappelait les souvenirs de les jeunes années de paule de son adolescence pieuse ",
"ils ont vendu rendu c’est-à-dire rendu je veux dire rendu tous les meubles qu’ ils avaient apportés de saint-cloud ils les ont rendus à le leurs propriétaires et maintenant ils occupentune jolie position à la présidence a la présidence ah bah ",
"m. de marande regarda fixement sa femme —mais enfin monsieur dit -elle ne vous est -il point parfois venu une chose à l’ idée m. de marande continua de regarder sa femme —quelle chose? voyons madame fit -il après un instant de silence c’ est que si ridicule que cela soit une femme puisse devenir amoureuse de son mari ",
"je ne me porte aucunement garant de l’ honorabilité de les dames et même je vous avertis franchement que leur existence particulièrement celle de la mère est un peu équivoque.mme de challanges parut consternée –quel ennui!... moi qui l’ ai introduite dans notre cercle pourtant elle semblait très bien cette jeune personne très comme il faut dit avec ironie: –cela prouve que vous n’ êtes pas observatrice ma tante .comme mme de challanges se décernait à le contraire cette qualité elle se montra froissée de la réflexion avec un air pincé elle répliqua :–je connais des jeunes filles de notre monde qui pourraient avantageusement copier leur tenue sur la sienne ",
"plus on les voit minuscules plus elles vous touchent est la petitesse qui provoque l\\ émotion vous chialez un petit coup merci ç a fait plaisir de recueillir des larmes à le passage donc nous pionçons de conserve comme on dit chez un bruit curieux éveille chose curieuse il a réveillé également le gravos lequel pourtant dormirait dans un stand de tir ",
"depuis ans nous ne nous sommes pas quittés une seule minute je réponds de sa bravoure de sa loyauté de sa vertu: pour tout dire enfin je réponds de m. comme de moi-même je viens donc en mon nom et à le nom de le frère qui est prêt à le payer son dévouement de sa tête vous demander de m’ aider à le faire ce que seul je ne puis faire je réclame votre appui pour soustraire un de les nôtres à une mort ignominieuse pour enlever coûte que coûte m. de la prison ou il est enfermé j’ offre comme moyen d’ exécution mes bras d’ abord puis une fortune si grande qu’ elle suffirait à le solder pendant un an l’ armée de le roi de france frères acceptez mon bras semez mes millions et rendez -moi mon ami j’ ai dit et j’ attends votre réponse ",
"une de mes sœurs est mariée à un avocat une autre à un officier de marine personne ne parlait de la paix de la méditation des jardins de l’ amour; seulement mes livres et la mère abbesse quand je venais la voir .ici je mène une vie douce et royale j’ ai une robe qui est blanche et bleue je suis délicate on est bon pour moi on me soigne j’ habite à le premier étage de le couvent à l’ écart de les autres religieuses une chambre plus large qui est à le midi "
] |
l' animal dépouillé et sa robe arrangée en sac où jacques plaça les brides les fugitifs logèrent les selles dans une grotte autour de laquelle ils cassèrent quelques épines pour la reconnaître et continuèrent leur route vers le nord-est l' aurore commençait à le poindre le repos qu' avaient pris villefranche et jacques joint à le cette vigueur nouvelle que donne à le corps les arômes de le matin achevèrent de les réconforter les douces heures de le matin il n' y a rien de comparable comme l' a dit un poète anglais | [
"c' est la jeunesse de le jour et l' enfance de toutes les choses qui sont belles la fraîcheur la fraîcheur immaculée de le premier âge colore la nature à le moment où l' aube l' air semble souffler l' innocence et la vérite la lumière elle-même parle d' espérance de bonheur pur où est -il celui qui amant de la beauté de l' éclat ne jouit pas des premières heures de le matin ",
"poignet -d' acier était presque gai et jacques moins sombre que la veille ils marchaient l' un et l' autre d' un pas relevé en foulant à les pieds les opulents gazons qui ourlent les bords de la caoulis le temps ne laissait rien à le désirer le gibier de plume et de poil ne manquait pas la journée se passa joyeusement le lendemain ils arrivèrent à un embranchement de la rivière qui descendait de le mont sainte-hélène dont le pic altier éternellement couronné de neige se dressait superbement à le quelques lieues sur leur gauche ",
"depuis plusieurs années poignet-d' acier se proposait d' explorer les cours d' eau qui serpentent à sa base il pensait avec raison que le terrain renfermait des strates ou des gangues aurifères mais le désir de bien assurer auparavant sa position dans la colombia lui avait fait ajourner jusque -là la réalisation de ce projet car ce n' était pas tout que de découvrir une mine d' or; sur le territoire de la compagnie de la baie d' hudson et à le milieu de bataillons de les trappeurs libres qui sillonnaient incessamment ces contrées fallait pour exploiter la découverte un nombre d' hommes considérable dévoués jusqu' à la mort et prêts à le résister à le toute espèce d' agression poignet -d' acier alors seulement possédait une bande assez forte répandue par petits postes de ou sur le littoral de le PROPN PROPN pour tenter avec quelque chance de succès une pareille entreprise ",
"canadiens la plupart ces gens sans être initiés à ses secrets savaient qu' il travaillait à le chasser de le pays leurs ennemis jurés les anglais et il n' est pas un d' eux qui ne se fût laissé torturer plutôt que de le trahir à le point de jonction de les cours d' eau la caoulis a environ de large elle est extrêmement rapide peu profonde en certaines places creusée en gouffres insondables dans d' autres caillouteuse le plus souvent et jalonnée de roches aiguës sur toute sa largeur a son aspect on conçoit qu' elle est le produit d' une révolution souterraine et qu' on entre dans une région volcanique dont le mont sainte-hélène est l' etna —nous allons traverser ici dit villefranche en indiquant de le doigt la bifurcation ",
"—traverser ici monsieur! répondit jacques en regardant son maître avec un étonnement inexprimable —est -ce que tu aurais peur —mais non monsieur mais ç a ne me parait guère possible il n' y a rien d' impossible à un trappeur jacques ",
"je sais bien que monsieur peut tout ce qu' il veut d' abord écoute-moi il n' est pas malaisé d' aborder à le cet îlot que tu vois à le milieu de la rivière on distingue le fond il y a de l' eau jusqu' à les aisselles à le plus et quoique le courant soit impétueux en nous soutenant l' un l' autre nous y arriverons sans encombre —mais à le delà monsieur ç a ne parait plus guéable ",
"—tu as raison jacques nous nous mettrons à la nage la nage monsieur les flots nous entraîneront sur cette chute que nous avons côtoyée il y a minutes sois sans crainte j' ai un moyen as -tu les brides ",
"—oui monsieur dans le sac place ta carabine sur ton épaule gauche pour qu' elle ne se mouille pas et avec ton bras droit appuie -toi fermement à le mon bras gauche tu y es? bien comme cela avançons d' un même pas nos corps en ligne offriront une double résistance à la vague gare à le ta corne à le poudre qu' elle ne trempe pas va tout seul murmurait jacques en marchant dans le lit de le fleuve serré contre villefranche qui assurant chacun de ses pas étançonnait si je puis m' exprimer ainsi son compagnon et le remettait en équilibre toutes les fois que le courant le faisait chanceler ou que son pied posait à le faux sur un caillou glissant ",
"l' îlot atteint ils se trouvèrent devant un de ces trous véritables abîmes dont j' ai parlé tout à l' heure les eaux s' y engouffraient en tourbillonnant avec un bruit infernal qu' est -ce que je vous disais monsieur nous ne pourrons pas franchir cet entonnoir fit jacques d' un air désolé PROPN sourit "
] | [
"marsaudou lui ne disait rien il mangeait la figure dans sa soupière comme un affamé après la soupe nous fîmes un bon chabrol et ensuite mon cousin se mit à le retourner la viande et les gogues et y jeta de le gros sel qui pétilla dans le feu quand ce fut cuit PROPN partagea la viande et chacun mangea sur son pain jetant de temps en temps un morceau à les chiens qui l' attrapaient à la volée après souper mon cousin alla chercher une bouteille dans la cabane versa doigts de goutte dans chaque verre et me dit après avoir trinqué: —maintenant tu vas prendre ma couverte et dormir un peu; moi il faut que je veille à les fourneaux je te réveillerai pour aller à le guet j' allai me mettre sur la fougère dans la cabane et comme j' étais fatigué je m' endormis d' abord ",
"celui-ci répond: on saura quand ce sera fait souvent il m’ appelle je monte près de lui il met son bras sur le mien comme il aime j’ ai l’ impression qu’ il prend un peu de ma force et l’ incorpore en lui cela me fait plaisir je me sens plus forte je pense souvent à la maladie comme à le quelque chose qui a tenu une place formidable qui reviendra peut-être et qui pourtant n’ est plus PROPN un jour ou ̀ je me tiens près de lui mon bras sur le sien il me dit: travaille aussi à la toile veut t’ augmenter ",
"ce n’ est pas pour rien qu’ il a acheté archancy –évidemment oui il reviendra ces mots étaient prononcés machinalement par camille un regard hardi un superbe regard velouté venait de saisir le sien pendant quelques secondes elle se troubla puis elle détourna la tête en affectant un air dédaigneux ",
"très bien je vais avec votre peuple et le mien se donneront l’ accolade fraternelle je recevrai la jeune fille nous offrirons à le ciel et à la terre un touchant spectacle la paix l’ amour! la joie! chef votre salaire sera doublé l’ indien lui avait déjà tourné le dos PROPN le suivit avec ses compagnons bientôt la tribu rouge et la tribu blanche se trouvèrent en présence ",
"les prisonniers empoignèrent le barreau à le pleines mains et animés de cette énergie fébrile qui décuple les forces dans les positions périlleuses le descellèrent en ou secousses nous sommes libres! dit en bondissant de joie —silence le plus difficile n' est pas fait avez -vous des cordes —sortons a cet instant la sentinelle voisine criait: heures et demie ",
"enchanté n’ avais -je pas lieu en vérité d’ être enchanté de ma nuit faut -il vous dire que notre faim et notre soif par un phénomène diamétralement oppose mais absolument comparable à le celui qui les avait excitées étaient tout à le fait tombées maintenant que nous pouvions les assouvir à le notre volonte en conséquence de quoi on me croira quand j’ affirme que nous ne lançâmes aucun regard d’ envie sur les cabarets encore ouverts que nous rencontrâmes sur notre chemin et cependant voilà que tout à le coup comme après avoir quitté les quais nous traversions un carrefour de petites ruelles dont l’ une devait nous conduire à la place de santa-maria d’ où nous n’ aurions plus que quelques pas à le faire pour arriver à le notre hôtel je restai planté sur mes pieds dans lesquels s’ embrouilla potaje qui me suivait je crois bien en dormant à le moitié sur sa planchette qu’ y a -t-il demanda -t-il déjà prêt à le me défendre s’ il était nécessaire contre quelque nouvel ennemi ",
"grâce à le rufus à qui jérôme m’ a présenté je suis devenu assistant restaurateur à le musée de genève j’ y suis resté mois j’ ai démissionné pour raison de santé tous ces voyages et ces séjours n’ étaient faits que pour me servir d’ alibis je suis rentré comme restaurateur chez rufus et j’ ai commencé à le faire de les faux ",
"la vérite il m’ en a présenté un –de qui venait -il –c’ était un certificat de les magistrats de le village de vaci qui attestaient que ce malheureux ne mendiait que forcé par la misère qu’ éprouvait sa famille PROPN espagne la mendicité est presque regardée comme un état les filous les voleurs et les paresseux qui sont en grand nombre; menaceraient la tranquillité publique ainsi tous ceux qui implorent la pitié de les riches sont porteurs de permissions sans lesquelles ils ne peuvent se présenter à les portes de les maisons de campagne je ne voulais point je lire ",
"quoi! ces cheveux dont les voluptueuses senteurs l’ avaient enivre ces yeux profonds qui lui jetaient les désirs les plus allumés cette bouche rieuse qui lui avait juré que c’ était pour la vie ce corps vêtu d’ une chair de pêche ces ondulations et ces serpentements qui lui donnaient le vertige jusqu’ à les portes de la mort tout cela serait à le tout le monde rien de tout cela ne serait plus à le lui ",
"avec ou sans la presse avec ou sans les amis avec ou sans téléphone le passé de ma fille de même que les interrogatoires menés à le long de les jours laissait penser à la police qu’ il s’ agissait d’ une fugue ou du dernier de les épisodes scabreux dont était semé son parcours sentimental et professionnel ce qui ne signifiait pas m’ avait -on précisé que l’on suspendait les recherches mais je devais comprendre qu’ aucune piste n’ ayant abouti et qu’ en l’ absence de nouveaux éléments l’ enquête à ce point ne pouvait plus guère avancer "
] |
tant pis! disait l’ un de nous qui depuis a été grand agriculteur –auprès de qui sera -t-il demandait un autre PROPN que je voudrais être son faisant s’ écriait un exalté dans notre langage collégial ce mot être faisants ailleurs c’ est copins constituait un idiotisme difficile à le traduire | [
"il exprimait un partage fraternel de les biens et de les maux de notre vie enfantine une promiscuité d’ intérêts fertile en brouilles et en raccommodements un pacte d’ alliance offensive et défensive chose bizarre jamais de mon temps je n’ ai connu de frères qui fussent faisants si l’ homme ne vit que par les sentiments peut-être croit -il appauvrir son existence en confondant une affection trouvée dans une affection naturelle l’ impression que les discours de le père firent sur moi pendant cette soirée est une de les plus vives de mon enfance et je ne puis la comparer qu’ à la lecture de robinson ",
"je dus même plus tard à le souvenir de ces sensations prodigieuses une remarque peut-être neuve sur les différents effets que produisent les mots dans chaque entendement le verbe n’ a rien d’ absolu: nous agissons plus sur le mot qu’ il n’ agit sur nous sa force est en raison de les images que nous avons acquises et que nous y groupons mais l’ étude de ce phénomène exige de larges développements hors de propos ici ne pouvant dormir j’ eus une longue discussion avec mon voisin de dortoir sur l’ être extraordinaire que nous devions avoir parmi nous le lendemain ",
"ce voisin naguère officier maintenant écrivain à le hautes vues philosophiques barchou de n’ a démenti ni sa prédestination ni le hasard qui réunissait dans la même classe sur le même banc et sous le même toit les seuls écoliers de vendôme de qui vendôme entende parler aujourd’hui car à le moment où ce livre s’ est publié dufaure notre camarade n’ avait pas encore abordé la vie publique de le parlement le récent traducteur de fichte l’ interprète et l’ ami de ballanche était occupé déjà comme je l’ étais moi-même de questions métaphysiques il déraisonnait souvent avec moi sur dieu sur nous et sur la nature il avait alors des prétentions à le pyrrhonisme ",
"jaloux de soutenir son rôle il nia les facultés de lambert; tandis qu’ ayant nouvellement lu les enfants célèbres je l’ accablais de preuves en lui citant le petit montcalm pic de la mirandole pascal enfin tous les cerveaux précoces anomalies célèbres dans l’ histoire de l’ esprit humain et les prédécesseurs de lambert j’ étais alors moi-même passionné pour la lecture grâce à l’ envie que mon père avait de me voir à l’ école polytechnique il payait pour moi des leçons particulières de mathématiques ",
"mon répétiteur bibliothécaire de le collége me laissait prendre des livres sans trop regarder ceux que j’ emportais de la bibliothèque lieu tranquille où pendant les récréations il me faisait venir pour me donner ses leçons je crois qu’ il était ou peu habile ou fort occupé de quelque grave entreprise car il me permettait très-volontiers de lire pendant le temps de les répétitions et travaillait je ne sais à le quoi donc en vertu d’ un pacte tacitement convenu entre nous je ne me plaignais point de ne rien apprendre et lui se taisait sur mes emprunts de livres entraîné par cette intempestive passion je négligeais mes études pour composer des poèmes qui devaient certes inspirer peu d’ espérances si j’ en juge par ce trop long vers devenu célèbre parmi mes camarades et qui commençait une épopée sur les incas:je fus surnommé le poète en dérision de mes essais mais les moqueries ne me corrigèrent pas ",
"je rimaillai toujours malgré le sage conseil de monsieur mareschal notre directeur qui tâcha de me guérir d’ une manie malheureusement invétérée en me racontant dans un apologue les malheurs d’ une fauvette tombée de son nid pour avoir voulu voler avant que ses ailes ne fussent poussées je continuai mes lectures je devins l’ écolier le moins agissant le plus paresseux le plus contemplatif de la division de les petits et partant le plus souvent puni cette digression autobiographique doit faire comprendre la nature de les réflexions par lesquelles je fus assailli à l’ arrivée de lambert j’ avais alors ans j’ éprouvai tout d’ abord une vague sympathie pour un enfant avec qui j’ avais quelques similitudes de tempérament ",
"j’ allais donc rencontrer un compagnon de rêverie et de méditation sans savoir encore ce qu’ était la gloire je trouvais glorieux d’ être le camarade d’ un enfant dont l’ immortalité était préconisée par madame de PROPN PROPN me semblait un géant .le lendemain si attendu vint enfin un moment avant le déjeuner nous entendîmes dans la cour silencieuse le double pas de monsieur mareschal et de le nouveau toutes les têtes se tournèrent aussitôt vers la porte de la classe ",
"le père haugoult qui partageait les tortures de notre curiosité ne nous fit pas entendre le sifflement par lequel il imposait silence à le nos murmures et nous rappelait à le travail nous vîmes alors ce fameux nouveau que monsieur mareschal tenait par la main le régent descendit de sa chaire et le directeur lui dit solennellement suivant l’ étiquette –monsieur je vous amène monsieur louis lambert vous le mettrez avec les quatrièmes il entrera demain en classe puis après avoir causé à le voix basse avec le régent il dit tout haut: –où allez -vous le placer il eût été injuste de déranger l’ un de nous pour le nouveau; et comme il n’ y avait plus qu’ un seul pupitre de libre PROPN vint l’ occuper près de moi qui étais entré le dernier dans la classe ",
"malgré le temps que nous avions encore à le rester en étude nous nous levâmes tous pour examiner lambert monsieur mareschal entendit nos colloques nous vit en insurrection et dit avec cette bonté qui nous le rendait particulièrement cher: –au moins soyez sages ne dérangez pas les autres classes .ces paroles nous mirent en récréation quelque temps avant l’ heure de le déjeuner et nous vînmes tous environner PROPN pendant que monsieur mareschal se promenait dans la cour avec le père haugoult nous étions environ diables hardis comme des oiseaux de proie quoique nous eussions tous passé par ce cruel noviciat nous ne faisions jamais grâce à un nouveau de les rires moqueurs des interrogations des impertinences qui se succédaient en semblable occurrence à la grande honte de le néophyte de qui l’on essayait ainsi les mœurs la force et le caractère lambert ou calme ou abasourdi ne répondit à le aucune de nos questions "
] | [
"PROPN trouva que la conversation commençait d’ une manière cruellement grossière elle n’ avait jamais vu rien de semblable dans les comédies de marivaux bientôt on se dit des choses bien autrement fortes on eût dit que ces messieurs étaient sûrs de ne pouvoir jamais s’ offenser; et les physionomies étaient encore pires que les paroles le chef d’ escadron de lanciers neveu de le baron dit à le madame sa voisine ceci devient trop chaud ces messieurs oublient qu’ ils parlent devant de belles étrangères il faut que je dise quelque bêtise dont je vous demande pardon il raconta une histoire qui débutait bien et qui finit tout à le coup par un mot qui était une grosse bouffonnerie et par un calembour a l’ instant tous les invités déclarèrent en parlant à la fois que c’ était un genre d’ esprit pitoyable que le calembour ",
"non mais tu auras de le champagne tout de même bon fit d' espayrac moi qui oubliais des bonbons pour paulette je vais aller lui chercher des fruits glacés il prit son pardessus et sortit cependant gisèle arrivait à le bras de son mari produisant dans les couloirs un mouvement de foule qui se refermait derrière sa longue traîne ",
"adieu donc à le toutes mes douces joies à mes joyeux refrains le drame remplace la chanson et dieu sait quels drames j’ en ai construit moi qui vous parle de terribles vous eussiez pris le premier acte pour le sixième acte de la septième journée ou de la septième année tant il y avait de sang! en ce genre j’ ai fait des découvertes incroyables j’ ai trouvé un nouveau filon à la douleur je me suis bâti un olympe d’ une architecture funeste entassant les vices sur les crimes l’ infection physique sur la bassesse morale ",
"la chambre cependant herminien peu à le peu sortit des ténèbres de la mort et bientôt on put entendre son pas encore incertain à le travers de les tristes labyrinthes de le château que PROPN fuyait alors obstinément et commença une lente convalescence dont sa persistante et anormale pâleur rendit l' issue longtemps encore indécise alors un poignant sentiment de mystère ramenait PROPN devant sa chambre à les volets toujours clos et comme sanctifiée par l' énigme de sa résurrection et longuement il en contemplait la porte secrète et hésitait sur le seuil avec un sourire insensé mais il devenait maintenant de plus en plus difficile d' attendre car le désir qui l' habitait avait depuis longtemps déjà passé les limites ordinaires de la curiosité de jour en jour davantage l' idée s' imposait à le son esprit que la chambre ensorcelée par cette présence cachée et maintenant intensément dramatique lui livrerait peut-être le secret qu' il n' avait cessé et il se l' avouait maintenant avec la fièvre de le danger de rechercher à le cours de cette amitié si longue si ",
"–dans quelques minutes notre déjeuner sera prêt.–bien je vais profiter de ces minutes pour aller reprendre mon cheval et l’ amener ici il aura déjeuné lui –voulez -vous que je vous accompagne monsieur? demanda à l’ américain –comme vous voudrez mon jeune ami répondit venez je vous ferai connaître le bas cours de cette rivière tous partirent .pendant ce temps hercule fut envoyé à la recherche de l’ entomologiste ",
"on prendrait un peu sur le temps qu’ on a on tâcherait de faire aboutir ce qu’ il fut empêché d’ accomplir jadis on donnerait un peu de le présent à le passé pour qu’ il devienne effectivement de le passé puis on reviendrait à le présent et ce serait vraiment maintenant et si l’on n’ a pas le temps que le volume de les arriérés excède les ressources dont on dispose eh bien on le dirait on coudrait les vieilles liasses à la nôtre on mentionnerait en appendice qu’ un tel et un tel conservent un avoir qu’ ils ne manqueront pas de le présenter et qu’ on s’ en remet à les successeurs de le soin de l’ honorer ",
"semaines après le fils vida la moitié de la bibliothèque de son père et la jeta dans la cheminée pièce journal de plus-dure-sera-la-chute ce matin la grenouille a cherché un livre dans sa bibliothèque pour le prêter à l’ étudiante il ne l’ a pas trouvé il a poussé un juron en se souvenant que ce livre avec quelques autres a été brûlé par son fils dans la cheminée c’ était il y a presque ans ",
"quand je dis non c’ est non reine quoique étonnée de ce langage à lequel ses courtisans ne l’ avaient pas habituée en tira un heureux présage pour le zèle que d’ artagnan mettrait à la servir dans l’ accomplissement de son projet c’ était un de les artifices de le gascon de cacher parfois sa profonde subtilité sous les apparences d’ une brutalité loyale la reine n’ a pas autre chose à m’ ordonner pour le moment dit -il.– non monsieur répondit anne d’ autriche et vous pouvez vous retirer jusqu’ à le moment que je vous ai dit artagnan salua et diable dit -il lorsqu’ il fut à la porte il paraît qu’ on a bien besoin de moi ici.puis comme la demi-heure était écoulée il traversa la galerie et alla heurter à la porte de le cardinal PROPN l’ introduisit je me rends à le vos ordres monseigneur dit -il .et selon son habitude d’ artagnan jeta un coup d’ œil rapide autour de lui et remarqua que mazarin avait devant lui une lettre cachetée ",
"vous comprenez que les autres ne demandèrent pas leur reste si bien que murat resta le bras en l’ air faute d’ ennemis alors se tournant vers mon pauvre défunt il lui dit général changeons de sabre en souvenir de cette journée ce qui fut dit fut fait et voilà l’ histoire de cette arme ma tante brigitte s’ était animée en racontant cet épisode et quand elle l’ eut achevé son œil se dirigea vers le portrait de pétermann pour en faire hommage à le celui qui en était le héros ",
"je complète attristé mémé balbutie ah vous êtes à le courant de seulement bon des potes à le paul l’ ont vu une fois ou dans une tire ricaine une vache bagnole je connais mais vous savez tout alors "
] |
des monstres de qui parles -tu donc georges? lui dis -je stupéfait s’ écria -t-il vous le savez bien je parle de le vieux bandit qui cherche à le nous ruiner; qui nous en veut à le mort et qui n’ aurait pas honte de donner sa fille son propre sang à ce misérable garde général pour nous faire écraser de procès-verbaux et nous réduire à la misère mon père et moi est -ce que vous n’ avez pas entendu parler de cela? —oui lui dis-je; et toi-même tu m’ en as déjà parle mais je ne croirai jamais qu’ un père sacrifie son enfant sa fille unique à sa haine à sa vengeance c’ est contre nature c’ est impossible | [
"—impossible mais tous les jours cette espèce de comédien arrive tous les jours il fait de la musique tous les jours le vieux l’ attend et lui fait de grands saluts bonjour monsieur le garde général j’ ai bien l’ honneur monsieur le garde général asseyez -vous monsieur le garde général louise hé louise arrive bien vite louise où donc es -tu louise m.le garde général est là il criait il imitait les saluts de m.jean et les airs ridicules de le garde général ",
"mais lui dis -je avec douceur si louise aime ce jeune homme —louise s’ écria -t-il en s’ arrêtant et me regardant d’ un air furieux louise aimer un pareil freluquet un être minable sec le nez pointu qui s’ habille de blanc comme une femme qui chante en roulant ses yeux à le plafond la main sur le cœur allons donc est -ce que vous perdez la tête une rantzau une fille de bon sens allons donc allons donc il levait les épaules et s’ était remis à le marcher et comme je le suivais tout pensif à le bout d’ un instant il reprit: quand elle meurt de chagrin mais tous les jours quand l’ autre arrive elle se sauve; il faut que le vieux coure après elle; qu’ il l’ appelle qu’ il lui parle pendant qu’ elle fait semblant d’ arroser ses fleurs à le jardin et qu’ elle regarde par-dessus la haie comme pour appeler à le secours ",
"vous ne voyez pas cela vous c’ est une honte une abomination je voudrais descendre étrangler le vieux et jeter le comédien par la fenêtre ah! si je les tenais comme je les serrerais c’ est le vieux qui ne rirait pas et l’ autre le beau merle c’ est lui qui ne sifflerait plus longtemps ah! malheur je le regardais de le coin de l’ œil et je voyais ses mâchoires se serrer son nez se courber ses yeux reluire et son gros poing serrer le bâton je pensais: oui oui si tu les tenais il ne ferait pas bon être à le leur place et puis j’ avais des idées étranges je m’ étonnais de sa colère terrible à le propos de louise qu’ il décriait tant autrefois et comme le silence était revenu: tu crois donc qu’ elle est malheureuse ",
"lui demandais -je. —malheureuse fit -il dites qu’ elle est malade très malade elle dépérit elle devient blanche comme de la cire elle si fraîche si gaie les yeux si vifs les lèvres si roses l’ année dernière en revenant de le couvent elle ne vit plus elle s’ en va! mais monsieur florence par charité rien que par charité vous devriez aller de temps en temps la voir depuis que vous avez votre collection de fossiles vous oubliez tout le reste ",
"elle était si contente de vous voir arriver la débarrassait un instant de le chagrin d’ être seule avec son père et le comédien elle avait le temps de respirer vous n’ êtes pas fort mais vous êtes un bon homme et devant un honnête homme des êtres pareils sont gênés vous devriez bien encore aller faire de la musique d’ église chanter des kyrie des alleluia c’ est bon c’ est bon georges lui dis -je vraiment attendri et le cœur serré j’ irai et pas plus tard que demain après l’ école j’ irai sois -en sûr ",
"comment les choses en sont venues à le ce point mais c’ est terrible ce que tu me racontes dit -il moi je vois tout et si cela continue il n’ ajouta pas un mot nous sortions alors de la forêt à le même endroit où l’ année précédente nous avions vu louise se jeter dans la sarre pour soutenir seule avec sa fourche la voiture de regain ce souvenir revint sans doute aussi à le georges car il s’ arrêta pour battre le briquet et regarda longtemps la rivière sans rien dire; ",
"ensuite nous continuâmes notre chemin idées me traversaient l’ esprit il faisait nuit quand nous arrivâmes à les chaumes sur le seuil de ma porte georges me montrant la maison de m.jean toute sombre et sans lumière à le fond de la rue me dit: regardez comme on s’ amuse là-dedans c’ est l’ oncle PROPN qui rend sa fille heureuse allons bonne nuit monsieur florence puis il s’ éloigna ",
"je montai on m’ attendait depuis longtemps mon dieu florence me dit ma femme en me débarrassant des fossiles comme tu reviens tard mlle louise sort d’ elle t’ a attendu jusqu’ à le heures —louise qu’ est -ce qu’ elle me voulait ",
"je ne sais pas elle avait quelque chose à te dire elle reviendra demain nous soupâmes je n’ en pouvais plus de fatigue et de sommeil une heure après nous dormions tous à la grâce de dieu chapitre la matinée de le lendemain se passa dans le plus grand calme; en cette saison de récoltes et de moissons il ne me restait qu’ un petit nombre d’ élèves la salle était presque vide "
] | [
"à le cri qu’ elle avait jeté des hommes s’ étaient relevés ils l’ enveloppaient dans leur demi-cercle l’ arbre lui-même achevant de la tenir prisonnière alors des grands yeux sombres de marie baltus larmes coulèrent et autres le sergent écarta les hommes —arrière les enfants voyons la petite mère c’ est pas la peine de pleurer pour une miche qu’ on vous a prise je vais dire à le poriot de vous la rapporter eh! poriot? fais pas de bêtises ",
"nous n’ avons point de pasteur sous la main l’ ordre fut immédiatement exécuté juste au-dessus de le bras de le murray que l’on venait de traverser un séquoia de belles dimensions allongeait de longues et fortes branches ce fut à la plus grosse de ces branches que l’on attacha l’ extrémité de le lasso après quoi l’on poussa le misérable pitch dans le vide ",
"j’ ai connu jadis une poétesse américaine fille adoptive de paris qui n’ aimait de chair blanche que celle de les femmes sur le chapitre de la nourriture elle ne supportait la vue l’ odeur et le goût que de la seule viande rouge et de préférence crue jusqu’ à l’ abus comme elle avait le cœur délicat son médecin la mit à le régime mais sa passion de la viande était trop forte l’ habitude en était prise et les prescriptions de le médecin ne furent observées qu’ avec difficultés le médecin insistait ",
"oui j’ attends ton signal il visa froidement guettant la seconde propice et il allait presser la détente lorsque prononça en allemand dites donc excellence vous savez ce qui se prépare pour la maison de le passeur quoi? tout bonnement une attaque ",
"il avait le nez crochu pour plus d’ antisémitisme ne fait rien il en reprendra une autre —est -ce que celle qu’ il tient à la main va lui brûler les doigts oui ou demanda momo —elle va lui brûler les doigts uniquement si elle s’ éteint avant dit le christ qui s’ y connaissait en espoir et civilisations et qui avait l’ esprit talmudique ",
"on dirait sa conversion faite tandis que l’ autre semble furieux et peu disposé à se confesser à le surplus qu’ ils ne viennent pas me vanter leur jupiter barbu ils verraient de quelle façon je traite ce vieux bouc le messager reprit le chemin de baume le deuxième jour il rendit compte de son voyage à la supérieure et remit à le lélia la missive cachetée que lui avait donnée l’ ermite ",
"informations sont passées sous tes yeux si scrupuleux et si attentifs que tu as même pris connaissance de le tirage de le numéro et vérifié une fois de plus qu’ il avait été fabriqué par des ouvriers syndiqués et contrôlé par le bvp et l’ ojd mais ta mémoire a pris soin de n’ en retenir aucune: tu as lu avec une égale absence d’ intérêt que pont-à-mousson était faible l’ acier en repli soutenu qu’ il faut faire confiance à l’ expérience de la plus ancienne banque de crédits immobiliers en france et à son réseau de spécialistes qu’ il y a milliards de dégâts en floride à la suite de le passage de le typhon que jean-paul et lucas sont fiers d’ annoncer la venue à le monde de leur petite sœur lucie: lire le monde c’ est seulement perdre ou gagner une heure heures c’ est mesurer encore une fois à le quel point tout t’ est égal il faut que les hiérarchies les préférences s’ effondrent tu peux encore t’ étonner que la combinaison selon des règles finalement très simples d’ une trentaine de signes typographiques soit capable de créer chaque jour ces millier",
"mais tout à le coup une figure un nom lui traversèrent l’ esprit; il tressaillit à le cette figure à ce nom qui venaient lui présenter un recours il s’ accrocha comme le noyé à l’ épave comme le noyé qui respire enfin au-dessus de l’ eau oui oui! disait -il je vais y aller je vais y aller c’ était presque de le bonheur un immense soulagement gonflait sa poitrine et les yeux en prière d’ une voix qui dans les larmes semblait découvrir cette vérité il gémissait on a besoin des autres on a besoin des autres doucement il était sorti de sa chambre ",
"celui-ci vu de face ressemble peut-être à le comme je l\\ avais dit tout à l\\ heure cependant il me fait surtout penser à le quelqu\\'un d\\' autre un souvenir plus ancien et plus personnel oublié recouvert par le temps un homme mûr moins âgé ailleurs que le mort de ce soir dont j\\' aurais été proche sans l\\ avoir très bien connu ni longuement fréquenté mais qui pourrait être paré à le mes yeux un prestige considérable comme par exemple le regretté comte PROPN mon parrain à lequel je dois en tout cas ce prénom que a donné je devrais à le présent poursuivre la rédaction de mon rapport malgré ma fatigue mais les bougies sont cette fois mourantes une de les mèches étant déjà noyée dans son reliquat de cire fondue ayant entrepris une exploration plus complète de mon refuge ou de ma prison je découvre avec surprise que le cabinet de toilette fonctionne à le peu près normalement ignore si eau de le lavabo est potable ",
"certes rétorque -t-il mais vous n’ êtes pas duras j’ en conviens sans difficulté finalement quelque temps plus tard ce texte est publié par un groupement de libraires sous forme de plaquette offerte à le leurs clients comme il est un peu remarqué lindon accepte de le publier sous la couverture de les éditions –mais toujours avec sa manie de vouloir changer les titres il rechigne sur celui-ci vous comprenez dit -il cette fois c’ est le mot occupation dans votre titre que je n’ aime pas "
] |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.