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ah! voici que le terrain change donc nous avançons nous avançons le plateau butait contre une paroi durement infléchie que les premiers mulets attaquaient déjà mena le sien rapidement mais ceux qui portaient les caisses hésitèrent en saisit un par la bride l’ entraîna PROPN bondit vers les autres se plaça entre eux
[ "d’ une main il poussa de l’ autre il tira et sa force était telle qu’ il sembla enlever en même temps les bêtes celles qui n’ étaient pas chargées grimpèrent facilement tendit l’ étrier à le philippe et dit c’ est mieux pour toi chef il avait mis dans ce conseil une gentillesse qui fit obéir le jeune homme il rejoignit la caravane qui commençait à le descendre le versant opposé ", "alors philippe se souvenant qu’ il fallait à le tout prix éviter de blesser les mulets à l’ encolure quitta de nouveau la selle un peu d’ humeur lui vint en voyant qu’ n’ avait pas bougé de la sienne mais à la façon légère dont le bâtard kirghize touchait les étriers à la cambrure de son torse ramené en arrière il comprit que lui avait le droit même sur son mulet il avait l’ air d’ un centaure l’ épuisante manœuvre recommença plusieurs fois car sans cesse la caravane escaladait une colline abrupte pour la dévaler aussitôt et en gravir une autre ", "et toujours et partout le regard n’ embrassait que des crêtes et des creux couverts de pierres noires on eût dit qu’ une mer d’ encre s’ était là depuis des siècles figée et que la caravane comme une pirogue étroite traversait ses lames sans mouvement aucun point de repère ne semblait diriger l’ abane pourtant il avançait sans hésiter sec muet et suivant son bâton parfois il se courbait à le demi comme pour flairer le sol et reprenait sa marche régulière assurée ", "le soleil était à son zénith lorsque dans une dépression le guide s’ arrêta l’ eau dit -il l’ endroit était pareil à le tous les vallonnements qu’ avait franchis le convoi même solitude même dessin de les monts même texture pierreuse et sombre mais presque à les pieds de l’ abane de gros cailloux étaient posés en cercle ", "et leurs bords étaient humides la caravane était arrivée à le premier point d’ eau sans la descendre de son bât ouvrit une caisse en tira de grands seaux de toile PROPN les attacha à une corde les descendit dans le puits qui par on ne savait quel secret de le désert s’ ouvrait PROPN PROPN retira de la gueule de les mulets les mors pleins d’ écume et les bêtes burent avidement ", "puis ce fut le tour de les hommes quand PROPN vit sa gourde pleine d’ une eau trouble qui sentait le soufre et la vase il faillit la vider mais il comprit soudain qu’ il ne pouvait en avoir d’ autre il la porta à ses lèvres avec une répugnance infinie décidé à le n’ en boire qu’ une goutte pour apaiser la brûlure intolérable de sa gorge dès que sa fraîcheur lui eut baigné les lèvres il renversa la tête et but à le longs traits ", "cependant l’ abane avait posé sur le gravier funèbre son petit tapis de cuir et à le genoux prosterné devant le soleil faisait la prière de midi —combien avons -nous fait de kilomètres à le votre avis demanda philippe à le igricheff tandis que les noirs rentraient les seaux remplissaient de nouveau les gourdes et remettaient leurs mors à les mulets une trentaine environ répondit le bâtard kirghize nous marchons ― et bien depuis heures je pense que dans à le plus tard d’ après les prévisions de mordhom nous aurons rejoint les éclaireurs danakils ", "il sauta en selle et ajouta comme pour lui-même: je m’ étonne pourtant que le point d’ eau ou ̀ ils nous attendent soit aussi rapproché de celui-là PROPN voulut lui faire expliquer sa pensée mais déjà l’ abane se mettait en route devant la caravane reformée philippe regagna sa place l’ essentiel était de ne pas perdre de temps les mulets eurent de la peine à le reprendre leur allure ", "ils étaient gonflés alourdis la fatigue de l’ étape précédente pesait sur eux et comme il arrive toujours le très bref repos qu’ ils avaient eu ne la faisait que mieux sentir pour les hommes il en allait de même la faim les travaillait et une soif plus exigeante depuis qu’ ils pavaient une fois étanchée philippe surtout y fut sensible " ]
[ "il est temps d' aller se coucher elle alluma elle-même les bougies rangées sur la console grand'mère et ces demoiselles émues et désolées les yeux pleins d' eau barbotaient et se dépensaient en vains mouvements une d' elles osa dire en tendant les lettres —lis cela avant de t' endormir félicie le ton avait une telle éloquence qu' il n' était pas possible de dire davantage ", "et est une voix presque aussi calme ordinaire elle demanda monsieur le comte est -il chez lui que devint -elle lorsque le domestique après avoir répondu affirmativement ajouta il y a aussi mme et qui attendent madame à le salon à idée que la femme qui lui avait enlevé son mari était PROPN l\\ épouse trahie sentit tout son sang suivant la vulgaire mais énergique expression de le peuple ne faire qu\\' un tour était bien naturel que la mère venue lui rendre visite à le son habitude était encore plus naturel qu\\ elle y fût venue aujourd\\'hui car très probablement un écho de le duel de le lendemain était arrivé à le elle cette présence pourtant et à le cette minute souleva dans maud un mouvement d\\' indignation si passionné que son premier instinct fut d\\' entrer de chasser la maîtresse de boleslas on chasse une domestique surprise à le voler ", "vous êtes laid dans ce rôle mon cher si je vous y voyais souvent eh bien là vrai j’ en aurais un mortel chagrin offrez votre bras à le maman je prends celui de mon cousin et en avant le carrosse de madame de repentigny était spacieux on y accommodent aisément personnes la jeune fille régla les places ", "tancre était couché sur le tapis devant le maigre feu de sarments il jouait avec son chien je le soulevai dans mes bras il était rose et blond il ressemblait à sa mère c' était un très petit enfant ", "c’ était une ombre bien humble et qui portait le costume de les servantes PROPN s’ écria prisca déjà celle-ci était à les genoux de sa maîtresse et lui baisait la robe en murmurant des paroles de dévouement et de crainte: pardonnez à le nastia de s’ être laissé voir ils la confessèrent et ils surent qu’ elle était là depuis le premier jour et qu’ elle obéissait à les ordres d’ hélène en les servant aussi mystérieusement et en se cachant pendant tout le temps qu’ ils se trouvaient dans l’ île ", "seulement je choisis mes adversaires et je ne me bats qu’ utilement vous vivrez peut-être assez pour le voir et pour regretter le mot que vous venez de prononcer et maintenant monsieur le duc je suppose que vous n’ avez plus aucun renseignement à le me demander votre visite m’ a honoré quand même mais j’ ai des affaires et –adieu monsieur fit m. de nous nous retrouverons et il sortit violemment ", "quant à le lui nous le surveillerons à le cas ou il chercherait à le tourner autour d’ elle allons ne t’ inquiète pas ma bonne rose tout se passera très bien PROPN ne demandait pas mieux que d’ en être persuadée une fois de plus elle se laissait influencer par l’ aimable et parfois imprudent optimisme qui n’ abandonnait que bien rarement le bon m. labarède si un peu de crainte lui revint parfois les jours suivants elle ne s’ y arrêta pas et s’ associa sans effort à la satisfaction de son mari et d’ annonciade aussi naïvement enchantés l’ un que l’ autre de l’ aubaine inespérée de pendelon s’ installa sans bruit huitjours plus tard dans le petit logis garni de quelques beaux meubles provençaux et de cretonnes un peu fanées mais choisis avec goût son valet de chambre un breton d’ une cinquantained’ années correct et taciturne était venu auparavant demander à le m. labare la permission de cueillir quelques fleurs m. le marquis aimant à en avoir toujours autour de lui ", "ils avaient coupé leur vie comme un bout de ruban mais ils se sentaient bien en compagnie des paysans avec lesquels ils travaillaient à lesquels ils rendaient visite de temps à le autre et qu’ ils invitaient chez eux le jour ou ̀ elle avait fait la connaissance de le président de la coopérative locale dans la ville d’ eaux dont les rues étaient baptisées de noms russes avait soudain découvert en elle l’ image de la campagne qu’ y avaient laissée de les souvenirs de lecture ou ses ancêtres un univers harmonieux dont tous les membres forment une grande famille qui partage les mêmes intérêts et les mêmes habitudes tous les dimanches la messe à l’ église l’ auberge où les hommes se retrouvent sans les femmes et la salle de la même auberge ou il y a un orchestre le samedi et où tout le village danse mais sous le communisme le village ne ressemble plus à le cette image séculaire ", "à la nuit tombante elle passe devant la maison où elle a vécu les seules belles heures de son existence elle s’ arrête un instant lève les yeux sur les volets fermés de leur chambre ah! les âmes de le purgatoire doivent avoir ce regard-là devant la porte close de le paradis il lui semble qu’ il y a une éternité qu’ armand est parti et cependant oui elle compte sur ses doigts cela fait seulement jours quand remonteront -ils encore tous en s’ embrassant l’ escalier obscur quand s’ enfermeront -ils à le double tour dans la chambre de l’ officier supérieur comme le disait armand par plaisanterie en répétant le mot de la logeuse ", "je pressens je redoute je vois quelque malentendu effroyable PROPN encore une fois qu’ est devenu lothario je t’ ai dit déjà de ne pas prononcer ce nom reprit julius d’ une voix étranglée samuel regarda fixement celui-ci avait écouté tout le récit de samuel avec un air atterré glacé mort. " ]
n’ est pas pour glorifier les poètes qui souvent vont à l’ encontre sinon toujours de ses lois positives de le moins très fréquemment de ses usages les plus impérieux bons ou mauvais plutôt mauvais je raccorde alors comme a dit un mauvais garçon aussi qui serait moi parai ̂t-il et par contre le poète pourtant avide de luxe et de bien-être autant sinon plus que qui que ce soit tient sa liberté à un plus haut prix que même le confortable que même l’ aisance d’ un chacun qu’ achèterait la moindre concession à les coutumes de la foule de sorte que l’ hôpital à le bout de sa course terrestre ne peut pas plus l’ effrayer que l’ ambulance le soldat ou le martyre le missionnaire même c’ est la fin logique d’ une carrière illogique à les yeux de le vulgaire j’ ajouterais presque la fin fière et qu’ il faut!
[ "PROPN ne fit que continuer une tradition qui est loin de passer de mode ne lisais -je pas ces jours-ci dans une belle chronique de jean lorrain de tragiques détails sur la mort récente de poètes slaves? et qui sait ce que réserve l’ avenir à le cette longue liste d’ illustres misérables qui part d’ homère le mot de l’ évangile pour parler de si haut est surtout vrai en ce qui concerne la gent légère que platon exilait couronnée de roses il y aura toujours des pauvres parmi vous c’ est pourquoi sans ironie aucune il sied de féliciter nos édiles qui ne sont pas toujours aussi bien inspirés de leur dernière décision les difficiles qui ne sont pas toujours les délicats pourraient souhaiter qu’ on prît chez nos puissants de les mesures pour que les poètes meurent moins de faim quittes à ne pas longtemps d’ ailleurs après décès briller en caractères blancs sur des plaques bleues à le coin d’ immeubles de rapport ", "mais d’ abord le moyen? puis c’ est en réalité la publicité posthume sur faïence municipale tout ce qu’ on peut faire pour nous après nous avoir hébergés ni plus ni moins mal que d’ autres déshérités aussi intéressants somme toute et n’ est -ce pas déjà gentil pour des chercheurs de renommée mais c’ est égal on eût bien surpris et encore qui sait moreau en lui prédisant cette tardive apothéose presque autant je gage et encore en suis -je bien qu’ on me stupéfierait si l’on venait m’ annoncer pour des temps que dieu sait une rue décidément tout de même il noircit l’ hôpital en dépit de le beau mois de juin dont nous jouissons toute verdure humide de pluie sentant bon et luisant de clarté vive oui l’ hôpital se fait noir malgré philosophie insouciance et fierte nous les poètes aussi bien qu’ eux les ouvriers nos compagnons de misère et de salles et vivent les purs luxes et les femmes pures ou non et la vraie vie vivante pure et impure ", "en attendant frères artisans de lune et de l’ autre sorte ouvriers sans ouvrage et poètes avec éditeurs résignons -nous buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco avalons bravement qui son médicament qui son lavement qui sa chique suivons bien les prescriptions obéissons à les injonctions que douces nous semblent les injections et suaves les déjections et réprimons toutes les objections sous peine d’ expulsions toujours dures même en ce mois des fleurs et de le foin de les jours réchauffants et des nuits clémentes pour peu que l’on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison évidemment nous sortirons tôt ou tard plus ou moins guéris plus ou moins joyeux plus ou moins sûrs de l’ avenir à le moins que plus ou moins vivants alors nous penserons avec mélancolie une mélancolie que j’ ai déjà connue dans mes entr’ actes un tantinet rageuse goguenarde un petit reconnaissante tour à le tour et rancunière à le nos souffrances morales et autres à les médecins inhumains ou bons à les infirmiers rosses ou pas à le telle ou telle surveillante qu’ on maud", "où nous les poètes nous travaillions où toi l’ artiste tu gagnais ton banyuls et tes todds avec des portraits de suppléantes et d’ élèves et quelles fresques dans la salle de garde oui peut-être un jour nous reviendront mélodieuses de le passé ces conversations de lit à le lit de bout à le bout de salle parfois allons messieurs un peu de silence donc! nous ne sommes pas ici à la chambre taisez -vous espèce de cheval de retour ", "c’ est toujours les abonnés qui font le plus de pétard! ces discussions plus qu’ animées et rien moins qu’ attiques ils nous reviendront ces sommeils coupés de cris d’ agonie ces vociférations de quelque alcoolique ces réveils avec de ces nouvelles le a cassé sa pipe as -tu entendu ce cochon de quel nom de dieu de sale ronfleur par-dessus tout nous reviendra sous forme d’ utile regret ce calme sobre cette stricte sécurité de ces lieux de douleur certes mais aussi de soins sûrs et de pain sur la planche ", "peut-être un jour que la mort nous tâtera que la maladie avant-courrière et fourrière nous tiendra fiévreux et douloureux peut-être miséreux et solitaires les reverrons -nous non sans attendrissement et une sorte de triste ô bien triste gratitude ces longues avenues de lits bien blancs ces longs rideaux blancs car tout est long et blanc en quelque sorte en ces asiles tout sauf en ce jour suprême de juin pour moi las de tant de pauvreté provisoirement croyez -le car si habitué moi depuis ans l’ hôpital avec un grand h l’ idée atroce évocatrice d’ une indicible infortune de l’ hôpital moderne pour le poète moderne qui ne peut à ses heures de découragement que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l’ absence de charité votre hôpital moderne tout civilisé que vous l’ ayez fait hommes de ce siècle d’ argent de boue et de crachats alors ne sortirai -je donc de charybde que pour m’ engager dans scylla et mon nom que je voudrais purement et bonhommement poétique va -t-il passer proverbe déjà quelqu’un qui a cru bien faire ", "pourtant je vous donne ma parole d’ honneur que mon plus vif désir serait de mener l’ existence de tant d’ autres que je vaux et je parle ici en toute modestie sans luxe je n’ ai aucun goût luxueux sans trop de grandes débauches mon actuelle santé s’ y oppose formellement et mes principes car j’ ai des principes ne feignez pas de l’ ignorer ô mes chers camarades y auraient quelques objections sans pose ni excès de méchanceté ni abus de bonté un juste milieu entre le pire et le mieux pas de vertu mais pas de vice proprement ni alceste ni pourtant philinté enfin une existence de brave garçon et d’ honnête homme dût celui-ci tirer sur le gentilhomme car fi de le gentleman ", "à le lieu de cela depuis je compte bien énormes années presque révolues c’ est l’ inquiétude que le halètement c’ est: acharnés après ce pauvre moi comme pleurait un mien poème douloureux d’ il y a quelques années c’ est après plus d’ an de presque insupportables souffrances physiques et morales de trahisons dont je me tais aujourd’hui et de luttes que je dirai et avec de courts mais encore trop longs intervalles de déceptions de déconvenues d’ inappétences et de dégoûts l’ hôpital depuis ans je le répète je compte bien dans moins de mois mon caractère à le fond philosophe ma constitution restée robuste en dépit de cruels et surtout des plus incommodes fins et commencements de maladie rhumatismes bronchites l’ estomac le cœur maintenant m’ ont amené jusqu’ ici solide encore de corps et de tête ", "d’ autre part je n’ ai qu’ à me louer des bons égards et des soins assidus dont j’ ai jusqu’ à le présent été l’ objet reconnaissant d’ excellents amis ont fait pour moi ce qu’ ils ont pu si d’ autres amis m’ ont déçu comme à le plaisir et trompé de la meilleure foi de le monde j’ admets tout cela et que j’ ai eu dans mon malheur ce que l’on appelle de la chance mais toujours est -il qu’ il est dur après une vie en somme de travail agrémentée je le concède d’ accidents où j’ ai pris ma large part et de catastrophes peut-être vaguement préméditées il est dur dis -je à le ans d’ âge en pleine possession de la bonne réputation de le succès pour parler l’ affreux langage courant à le quoi pouvaient aspirer mes plus hautes ambitions dur dur très dur et plus que dur de me trouver mon dieu oui sur le pavé et de n’ avoir pour reposer ma tête et nourrir un corps qui vieillit que les oreillers et les menus d’ une assistance publique encore aléatoire et qui peut se lasser dieu d’ ailleurs la bénisse " ]
[ "belle-rose se pencha et arrachant le masque qui le couvrait montra son visage nu tu as empoisonné geneviève de châteaufort lui dit -il meurs donc et sois maudit! une expression de terreur profonde et de rage folle bouleversa la figure de m. de PROPN un dernier blasphème expira sur ses lèvres sanglantes le frisson le prit et il mourut elle est vengée dit belle-rose partons ", "il répondait avec distraction à les agaceries de les jeunes filles qui se disputaient ses sourires et à les paroles d’ amitié de les hommes qui avaient appris à le estimer son caractère franc et loyal quand tout le monde fut payé chacun prit place à le table le fermier occupait la place d’ honneur pierre était à sa droite la fermière à sa gauche le père qui n’ était pas orateur de sa nature savait cependant à l’ occasion donner de sages conseils à la jeunesse ", "demanda cornemuse —former une vaste conjuration renverser la république rétablir crucho sur le trône de les draconides cornemuse se passa plusieurs fois la langue sur les lèvres puis il dit avec onction: —certes la restauration de les draconides est désirable elle est éminemment désirable; et pour ma part je la souhaite de tout mon coeur ", "le docteur qui partageait son temps entre les vaisseaux continuait à le prédire le rétablissement de seulement il était forcé d’ avouer que la convalescence serait longue et suivie d’ une extrême faiblesse un mois après notre embarquement vers le matin je quittai zéla auprès de laquelle j’ avais veillé pendant toute la nuit pour aller me reposer sous la banne de le pont une heure s’ écoula pour moi dans un demi-sommeil et j’ en fus bientôt arraché par adoa qui sans parler mais la figure pleine de larmes me faisait signe de courir à le secours de PROPN ma femme se tordait dans les spasmes de l’ agonie en criant qu’ un incendie dévorait ses entrailles ", "elle s' était détournée et lorgnait dans la salle sans s' occuper de PROPN raymond se pencha vers elle et la voix assourdie lui murmura: —ne soyez pas farouche et laissez -moi vous dire vous connaissez ma frivolité que je suis comme lola et vous trouve ce soir mieux encore que belle délicieuse à le rendre un homme fou de désir elle eut un mouvement il continua —non ne bougez pas je sais qu' en ce moment vous avez des yeux irrités qui me regarderaient durement une bouche dédaigneuse prête à me jeter de sévères paroles alors j' aime beaucoup mieux voir votre nuque dont j' adore la ligne fière devinez -vous que je suis ravi de vous avoir ainsi ce soir mais exaspéré de n' être pas seul pour entendre la musique avec vous —vous êtes trop exigeant dit -elle; et l' indéfinissable sourire errait sur sa bouche ", "mais voyant qu’ elle résistait les uns retournèrent à le bourg pour y prendre des échelles afin d’ escalader les fenêtres les autres allèrent couper un sapin qu’ ils dépouillèrent de ses branches et dont ils firent un bélier pour enfoncer la porte puis lorsqu’ ils se furent procuré les instruments nécessaires à le leurs projets sacrilèges ils s’ acheminèrent avec eux vers l’ église qui servait d’ asile à les sœurs mais lorsqu’ ils arrivèrent près d’ elle il n’ y avait plus ni porte ni fenêtres église était bien encore mais elle était devenue un rocher et s’ était faite toute de pierre seulement de le milieu de cette masse de granit on entendait sortir un chant bas triste et doux comme le chant de les morts ", "alors que dans le nord outre les cèdres la source d’ afqa et le akkar il y a la syrie ras lattaquié hama et homs et la route qui mène à la déjà turque non moins mystérieuse à le lui donner son nom francisé d’ alexandrette antioche capitale chrétienne de la cilicie les châteaux de les hachischins et jusqu’ à l’ euphrate toutes les villes mortes dont les noms continuent de me hanter: qu’ habitent seuls l’ hiver des chevriers et noms qui me promettent un orient toujours plus profond celui de les premiers chrétiens un orient habitable me disais -je adolescent en parcourant ces palais et ces maisons ouverts à le tous les vents mais à l’ intérieur desquels la nuit depuis mon lit beyrouthin je cherchais à me figurer les chambres ou ̀ j’ aurais aimé vivre obéissant à le cette manie que j’ ai depuis toujours d’ habiter en pensée mais avec une exactitude heureuse les maisons et les paysages qui me plaisent et qui auront été mes vrais châteaux en espagne et il suffisait qu’ il plût ou que le ciel fût gris pour que cette haute syrie entre l’ oronte et l’ euphrate prît l’ ", "cet homme à lequel on ne peut refuser le génie a vu ses flagorneurs l’ abandonner et le trahir il a vu que sa vraie racine est dans le peuple et que ces grandes alliances dont il avait la faiblesse d’ être si fier ont causé sa perte eh bien il vient nous débarrasser maintenant des autres et j’ en suis content —vous n’ avez donc pas de courage vous-même? avez -vous donc besoin de lui cria la tante ", "—cela étant s' écria le bon m. tanbeau je ne vois plus rien qui s' oppose à le ce que je vous fasse époux —mais poursuivit -il en nous regardant avec un ris malin vous n' ignorez pas que selon les règles ecclésiastiques je dois vous demander pour un mariage si prompt comme vous semblez le souhaiter une somme qui n' est pas mince dans le but de racheter les dispenses me sentis à le ces mots inondé d' une sueur d' angoisse comme chaque fois qu' il était fait quelque allusion trop claire à le ma fameuse bourse de cuir pour l' embonpoint de laquelle je me sentais des entrailles de père m. tanbeau vit bien à le mon air que je n' étais pas très ferré sur l' article et je crois qu' il s' y était attendu car il me dit tout à le trac qu' il avait songé déjà à l' incommodité qu' une telle exigence pourrait causer à des jeunes gens et qu' il avait trouvé à le force d' y rêver le moyen de remédier à le cela ayant lu dans quelque auteur ou ouï conter par le père onuphre capucin de ses amis l' histoire d' un bateleur qui recevant l' hospitalité de notre-dame la vierge marie", "dans une autre poche il mit un couteau-poignard une de ces armes redoutables dont la forte lame effilée rentre dans le manche et en jaillit par la pression d’ un ressort et lorsque PROPN lui présenta son par-dessus et son chapeau il lui demanda son jonc à le béquille d’ or qui renfermait une épée la voiture de monsieur le marquis est avancée vint dire un laquais en montant dans le coupé m. de valcor s’ adressant à le valet de pied dit très haut: a la crécelle boulevard rochechouart l’ équipage fila sur ses roues caoutchoutées par la vaste porte de la cour que le portier referma devant le petit théâtre le marquis renvoya ses gens déclarant inutile qu’ ils revinssent le chercher " ]
la joie dura à le mon bord tant qu’ il y eut des provisions et du liquide dans la cale et pour ne pas laisser à la révolte qui m’ avait gradé capitaine le temps de revenir pour me refaire matelot ou peut-être pire je répétais à le toutes les heures de quart à le mes subalternes buvons toujours mes garçons tant plus vous boirez tant plus vous me ferez plaisir quand il n’ y en aura plus il y en aura encore mon intention pour entretenir le bon ordre à le mon bord était d’ acheter d’ amitié et sans rien payer à le premier navire que je rencontrerais toute la boisson dont il pourrait se priver pour moi la chose se fit assez souvent c’ est palanquin qui délivrait les bons d’ achats à le ces navires sur la caisse de les indépendans et ce n’ était personne qui devait payer
[ "un autre que moi en se voyant capitaine pour la première fois à la suite d’ une vraie bamboche en aurait eu l’ esprit tourné et retourné à le force d’ orgueil mais moi dieu merci je n’ avais pas assez de temps pour me remplir la tête d’ un tas de réflexions chavirantes mais bon dieu de dieu la drôle de boutique quand on ne sait pas par quel bout on commencera à le commander la première nuit de mon entrée en grade je voulus figurez -vous fermer mes sabords mes yeux comme à l’ ordinaire et dormir comme le faisaient auprès de moi les ivrognes que j’ avais bondés de rack toute la journée mais je t’ en fiche ", "impossible mes amis de trouver une heure de sommeil dans heures de commandement c’ était comme une horloge dans ma tête le bruit m’ empêchait d’ entendre rien et l’ aiguille ne pouvait pas s’ arrêter seulement une minute ce que voyant je fis ordonner à le petit palanquin de venir à le côté de moi me conter des histoires pendant mon insomnie: ecoute-moi petite peste je lui dis la première nuit: c’ était un ancien mot d’ amitié entre lui et moi j’ ai besoin d’ avoir des idées ", "mais ç a ne vient pas et si tu en as de ton côté il faut que tu me les dises franchement attendu qu’ à le présent je suis capitaine et que tout ce qu’ on a à mon bord m’ appartient de droit d’ après la loi donne-moi donc toutes les idées qui peuvent te venir de n’ importe où et j’ aurai ensuite soin de toi si ç a me plaît mais de quelle sorte d’ idées avez -vous donc besoin me demanda -t-il des premières venues et des premières tirées ", "mais puisque tu en es à avoir le front de me demander de quelle sorte d’ idées j’ ai affaire je te demanderai d’ abord ce que tu ferais si une supposition tu étais à le ma place et si une autre supposition j’ étais à la tienne le petit gueusard me répondit pour lors vous allez voir faites attention que c’ est un enfant qui s’ exprime ma foi mon cousin si j’ étais que de vous je l’ arrêtai à le ces mots pour lui dire appelle-moi mon capitaine à l’ avenir; et tant que ç a durera tu n’ ignores pas sans doute qu’ où le capitaine vient le cousin s’ en va mais continue comme si de rien n’ était ", "tu me disais donc quand je t’ ai interrompu: si j’ étais que de vous mon capitaine c’ est vrai reprit palanquin je n’ y faisais pas attention mais c’ est que voyez -vous bien capitaine bastringue là haut actuellement ils ne vous appellent plus eux autres que capitaine tafia et je ne voulais pas moi c’ est égal ceci n’ est pas une raison j’ aime mieux m’ appeler capitaine tafia que capitaine pas de le tout ou que mon cousin ce nom PROPN n’ est pas matelot et l’ expression ne serait pas assez honnête mais voyons donc un peu franchement ce que tu ferais à le ma place ", "le jeune patient qui comprenait déjà la conséquence de le service me tint alors les propos suivans a votre place mon capitaine puisque capitaine il y a je me dirais: voilà mois que le corsaire se bat les flancs à la mer sans trouver de prises à le renifler il faut changer la barre de bord j’ ai entendu conter qu’ il y avait des navires comme nous qui avec un plein chargement de poudre à le friser et de prunes à le faire avaler s’ en allaient bordailler sur la côte d’ afrique pour soulager les négriers de leur cargaison et pour aller ensuite vendre à la havane ou à le porto-ricco de bons nègres qui ne leur avaient coûté qu’ à le prendre cette nouvelle façon de faire la traite en mer est d’ autant plus belle qu’ on trouve sa traite toute faite à le bord de les marchands d’ esclaves et que par conséquent on n’ a pas le désagrément de payer son chargement trop cher et d’ être volé sur le prix de la marchandise a cette parole je coupai net par le bout la conversation de le petit bonhomme et je lui dis: attends attends un peu palanquin ne va pas plus de l’ avant c’ est une", "tiens bon dessus pendant que tu la tiens et ne va pas la laisser filer en grand quelle route faut -il faire d’ où nous sommes pour l’ instant pour se déhaler sur la côte d’ afrique directement là où ce que tu crois qu’ il y a des négriers tout plein de nègres? sais -tu toi? mais capitaine pour aller tout droit d’ ici à la côte de guinée il me semble qu’ il faut tropiquer d’ abord eh bien nous tropiquerons s’ il le faut mais connaîtrais -tu toi à le bord quelqu’un de solide pour nous faire tropiquer? eh dam il y a l’ ancien lieutenant qui est resté avec nous qui ne demanderait peut être pas mieux que de vous dire ce que vous voulez savoir et ce que je ne sais pas ", "c’ est un savant d’ ailleurs puisque c’ était lui qui donnait la route à l’ officier de quart de le temps de l’ autre de l’ ancien capitaine vous savez bien faut -il aller vous le chercher? oui n’ est -ce pas bon j’ y vais oh ne craignez pas de me montrer que vous ne savez rien capitaine vous avez la force pour vous et la force tant que ç a dure fait passer par dessus la bêt le petit mal-appris en disant la moitié de cette dernière parole fit bien de sauter vite sur le pont ", "car sans cela c’ était une bonne calotte qui allait lui arriver sur le dormant de le cou pour lui apprendre à le respecter un peu mieux la politesse il n’ en alla pas moins me chercher l’ ancien lieutenant dont pour le moment il s’ était imaginé que je pouvais avoir besoin comme de fait l’ individu était un savant il avait la tête calée et garnie jusque par dessus le toupet de mathématiques et d’ autres talens de société je m’ entendis en conséquence avec lui pour nous mener à la susdite côte d’ afrique en le nommant d’ abord second de le navire pour sa peine à le venir et son esprit de l’ instant après quoi il m’ expliqua comme d’ abord il fallait passer le tropique pour aller chercher en dehors les vents variables et puis repasser encore le susdénommé tropique puis piquer par après sur la côte de guinée en venant reprendre les vents alisés ceci s’ appelle comme vous ne l’ ignorez sans doute pas tropiquer et retropiquer " ]
[ "cependant un remarquable changement s’ était opéré dans la personne de m. le procureur général peu à le peu le digne magistrat avait rapproché son fauteuil de la chaise occupée par son révérend fils sa figure sombre tout à l’ heure s’ était éclaircie sa voix chagrine résonnait enjouée bienveillante même il souriait à le présent m. picardet il souriait et de l’ œil et de la bouche vieillard bonhomme et sans malice ", "les plis qui à de certaines minutes en se débandant laissaient tomber les coins de ses lèvres et donnaient à sa bouche une expression épouvantable ah! oui c’ était un charmant garçon par des duels appropriés il fit taire la malveillance qui va chuchotant autour de les personnalités nouvelles et sa naturelle gaieté son cynisme bon enfant qu’ on traitait volontiers d’ aimable paradoxe non moins que ses amours lucratives et retentissantes achevèrent de lui conquérir une réputation discutable mais suffisante à un futur homme de gouvernement qui en verra bien d’ autres il avait aussi cette faculté merveilleuse de pouvoir heures durant et sur n’ importe quel sujet parler sans jamais exprimer une idée son intarissable éloquence déversait sans un arrêt sans une fatigue la lente la monotone la suicidante pluie de le vocabulaire politique aussi bien sur les questions de marine que sur les réformes scolaires sur les finances que sur les beaux-arts sur l’ agriculture que sur la religion les journalistes parlementaires reconnaissaient en lui leur incompétence universelle et m", "—vous avez toujours raison comtesse et comme un enfant impatient il entraîna madame de toulouse dans les groupes la première personne qu’ ils rencontrèrent fut mademoiselle de charolais la princesse riait de le meilleur de son cœur car c’ était une grande rieuse que la princesse le rire faisait bondir ses belles épaules blanches et découvrait ses dents plus blanches encore de le contraste de ses lèvres voluptueuses rouges et humides comme le corail sortant de la mer madame de toulouse regarda le roi en souriant ", "non vous êtes grosse comme la moitié un chou mais vous seriez mieux sur la couchette d\\' un geste impérieux de le pouce il lui montra derrière son siège une petite plate-forme que surplombait de près le plafond de la cabine un coussin et des couvertures y traînaient quand on a sommeil est là qu\\' on dort dit maurice ", "j’ aurais dû tirer dessus à le bon moment se reprocha -t-il va savoir si ç a va pas se reprécipiter sur moi sans que je puisse rien faire pensa -t-il aussi vite ou même plus vite que la première fois aussi vite qu’ une balle il resta tranquille plusieurs minutes ", "vous avez des photos surtout celles avec les moustaches et la barbiche j’ en ai un jeu ici mais je vais téléphoner à le mon bureau pour qu’ on vous en fasse porter plusieurs —je ne suis pas sûr que mes hommes réussiront mais ils feront leur possible qu’ est -ce que vous voulez savoir à le juste depuis combien de temps vivien vit à la cloche ", "la voiture est sous la remise le cheval est à l’ écurie la rue sera déserte avant peu les boutiques ferment leurs volets sur la tringle les rideaux glissent c’ est l’ heure de le bon repos l’ heure de les caresses échangées ", "voilà pâques venu l’ année finie il faut mettre nos hôtes à la porte et vite et tôt apprendras -tu donc à un sergent à le reconnaître le gibier de potence nos hôtes avaient pratiqué la porrette cette hérétique de danemarck ou de norwége de qui tu as entendu d’ ici le dernier cri c’ était une courageuse diablesse elle n’ a point sourcillé sur son fagot ce qui prouvait abondamment son accointance avec le diable je l’ ai vue comme je te vois elle prêchait encore l’ assistance disant qu’ elle était dans le ciel et voyait dieu ", "il a fait à le cette fin un long séjour à le stockholm il a fait traduire à le ses frais l’ un de ses livres en suédois pour l’ adresser à les membres de l’ académie royale mais en face de ces exemplaires soigneusement empaquetés il a eu le sentiment d’ un manque à le coup sûr il fallait ajouter quelque chose mais quoi après mûre réflexion il a ajouté paquets de rahat-loukoums turcs ", "—et autre chose je leur ai menti tout à l’ heure ce n’ est pas prolégomènes c’ est prologomen et ce n’ est pas sans espoir il sortit et je pus entrer chez moi le surlendemain avec approbation et une feuille de la sécurité sociale je me suis glissé sous le lit je me suis replié sur PROPN et j’ ai dormi heures après quoi j’ ai pris des dispositions pour m’ entourer de garanties nécessaires " ]
la belle avance! répondirent -ils; quand nous serons sur le pavé le gouvernement en sera -t-il moins fort notre résistance serait inutile à les autres elle est fort dangereuse pour nous –mais si nous nous entendions tous s’ écriait douloureusement le jeune fo-hi
[ "cela est différent si tout le monde refuse je refuse mais personne ne voulait attacher le grelot il y avait parmi les collègues de le jeune fo-hi un vieux bonhomme très vert encore et qui avait toujours témoigné d’ une grande liberté de sentiments –vous à le moins lui dit notre héros vous ne m’ abandonnerez point ", "–j’ aime à le voir votre colère mon cher enfant elle me prouve que nous ne sommes pas encore si pourris que je le croyais par le fonctionnarisme et cela ne me déplaît pas je ne sais pas ce que j’ aurais fait il y a ans j’ avais la tête bien près de le bonnet et il est fort probable que j’ eusse agi comme vous voulez agir vous-même j’ aurais eu tort –vous auriez eu tort? sans doute mon cher enfant il eût peut-être mieux valu choisir une profession libre que de se mettre sous la coupe de le gouvernement ", "mais quand une fois on y est il faut subir les conséquences d’ une position qu’ on s’ est faite le pouvoir après tout ne vous demande rien que de très naturel il ne veut pas que les agents qu’ il emploie travaillent à le miner et à le perdre il exige que vous promettiez par serment de ne lui point être hostile ", "il a raison et il n’ y a pour vous aucun déshonneur à le jurer avez -vous de mauvais desseins contre le gouvernement? aucun sans doute vous ne l’ aimez pas vous en pensez beaucoup de mal; mais vous n’ avez pas l’ intention de le renverser; vous ne pouvez rien ni pour ni contre lui ", "pourquoi refuser un serment que vous tiendrez nécessairement sans l’ avoir fait –et pourquoi s’ écria le jeune fo-hi si ce serment est une chose aussi indifférente que vous dites pourquoi la seule pensée m’ en a -t-elle fait bondir le cœur c’ est que vous avez ans j’ en ai bien près de et je juge moins par sentiment que par raison je prêterai sans enthousiasme mais sans fureur le serment qu’ on exige ", "ce n’ est qu’ une vaine formalité à le laquelle je me soumets je n’ ai pas envie de perdre tous mes droits à le une retraite que j’ ai laborieusement conquise par ans de service le gouvernement qui a mon argent en poche me le garderait si je ne prononçais pas un certain mot qui n’ est pour moi que de simple cérémonial je le prononce sans marchander le pistolet sur la gorge j’ aime mieux cela que d’ en être réduit un jour à le mourir de faim en criant: à le voleur encore ne pourrais -je pas le crier bien haut ", "allez mon cher enfant suivez mon exemple et buvez frais comme dit panurge le jeune fo-hi rentra chez lui fort ébranlé la nuit mère de les sages conseils lui en donna qui n’ étaient point héroïques il se dit qu’ une manifestation isolée ne servirait à le rien; ", "qu’ il serait bien sot de se sacrifier tout seul à un point d’ honneur exagéré il se demanda ce qu’ il deviendrait après ce coup de tête sans argent sans amis sans protecteur à le lieues de sa famille incapable de tout travail manuel ne sachant que faire il serait un objet de dérision ou de pitié et que penseraient de lui ses beaux-frères à le qui il avait si magnifiquement promis sa protection son exaltation s’ était fort calmée quand vint le jour ", "il ne lui restait plus de son extraordinaire émotion de la veille que cette fatigue qui suit les grandes tempêtes de l’ âme il s’ achemina d’ un air morne vers la maison où devait se consommer la ruine de son honneur m. l’ administrateur y attendait tous ses employés il paraissait solennel et radieux il lut à le haute voix la formule de le serment et chacun dut répéter à le son tour les mots sacramentels je le jure " ]
[ "j’ étais sur le point de me tirer découragé par l’ odeur; la vieille m’ a agrafé à le passage arrives pile max elle m’ a chuchoté j’ en ai à te raconter! t’ es à le courant comme je disais non à le voix haute cette fois et d’ autorité elle a lancé: —je te fais marcher une entrecôte je savais que j’ y toucherais sans doute pas à sa barbaque j’ ai accepté quand même ", "l’ unique venelle cesse entre l’ école et l’ église après le sentier s’ éloigne entre de haut murs de pierre sous des falaises déchiquetées on le perd de vue parmi les arbres dont les énormes racines soulèvent la terre la petite stèle qui énumère les morts de la première guerre mondiale a été érigée comme d’ habitude devant l’ école qui sert peut-être encore de mairie étrangement bessèges à le peu près inhabité est une commune ", "la meule tourne toujours comme une montre le portail ouvrirait aisément si l’on avait pris la précaution de l’ entretenir et d’ en graisser les gonds quand même je n’ aurais pas vu baptiste rentrer des bois ou bien le jour de la faux changer de visage dépouiller sous mes yeux son enveloppe civile pour opposer à l’ herbe l’ énergie sauvage la brutalité angoissée qu’ elle appelle la seule qu’ elle comprenne je le connaîtrais à les traces qu’ il a laissées il est partout ans après s’ en être allé à sa manière qui est celle en vérité de le cru insoucieuse des habiletés des règles impersonnelles qu’ on apprend à le loin un trait signe la diversité de ses actes et c’ est l’ impétuosité ", "lorsque jules et fargeolles se retrouvèrent en présence de leur capitaine ils curent à essuyer les remontrances les plus sévères aucun d’ eux ne répondit il y va de votre carrière messieurs je vous ordonne positivement de ne plus vous battre tant que l’ un de vous servira à le mon bord si vous enfreignez cet ordre je ne balancerai pas à le vous traduire devant un conseil de guerre sous l’ accusation de désobéissance formelle ", "en le quittant à le heures de le soir je pris même la précaution de faire plusieurs détours avant de rentrer à l’ auberge dans la crainte d’ être suivi par quelques agents mon maître qui était couché m’ éveilla le lendemain avant le jour pour me dire que nous allions partir sur-le-champ pour nogent-le-rotrou d’ où nous devions nous rendre dans ses propriétés situées à les environs de cette ville en jours le voyage se fit reçu dans cette famille comme un serviteur laborieux et zélé je n’ en persistai pas moins dans l’ intention que j’ avais conçue depuis quelque temps de retourner dans mon pays d’ où je ne recevais ni nouvelles ni argent de retour à le paris où nous ramenâmes de les bestiaux j’ en fis part à le mon maître qui ne me donna mon congé qu’ à le regret ", "c’ est précieux cela lionel lut attentivement les pièces la fièvre lui brûlait les yeux les tempes lui battaient et ses ongles égratignaient la table vraiment s’ écria -t-il cette contre-lettre est une belle invention et je comprends maintenant ce que mlle de saligneux me disait tantôt elle me comparait à l’ un de ces détrousseurs de grandes routes qui le pistolet à le poing eh! oui ce papier vaut bien un pistolet aussi tout en se déclarant prête à m’ épouser elle a tenu à me représenter à le préalable que j’ avais l’ âme basse et des procédés indélicats ", "il fallait donc l’ atteindre et le crucifier dans son orgueil il fallait donc déshonorer son nom dont il était si fier eh bien je me jurai que ce nom je le tremperais dans la plus infecte de les boues que je le changerais en honte en immondice en excrément et pour cela je me suis faite ce que je suis une fille publique la fille sierra-leone qui vous a raccroché ce soir elle dit ces dernières paroles avec des yeux qui se mirent à le étinceler de la joie d’ un coup bien frappé mais dit tressignies le sait -il lui le duc ce que vous êtes devenue s’ il ne le sait pas il le saura un jour répondit -elle avec la sécurité absolue d’ une femme qui a pensé à le tout qui a tout calculé qui est sûre de l’ avenir ", "fais une neuvaine je vais prendre le voile —ta notre-dame a levé le pied elle a levé la cuisse ta notre-dame mais c’ est épouvantable c’ est une gourgandine ", "ils agissaient de concert ils formaient un groupe d’ efforts dirigés à le même but à le contraire voulait agir isolé et travailler pour lui seul il se leva donc après et soit qu’ il eût employé les ressources magiques comme quelques-uns l’ ont dit et qu’ il e��t invoqué les démons soit qu’ il eût avalé on ne sait quel breuvage il se trouva inspiré il sortit en déclarant que le père lui avait montré la lumière que l’ esprit lui parlait à le découvert et qu’ il voyait l’ avenir ", "aucun frère ne me bouche l' horizon de son destin prioritaire je sais maintenant que l' attitude de ma mère était aussi un calcul pas parce qu' elle n' appartenait pas à la bourgeoisie qu' il faut tout lui passer voulait une fille qui ne prendrait pas comme elle le chemin de l' usine qui dirait merde à le tout le monde aurait une vie libre et l' instruction était pour elle ce merde et cette liberté alors ne rien exiger de moi qui puisse m' empêcher de réussir pas de petits services et d' aide ménagère où s' enlise l' énergie " ]
les sœurs ne l’ avaient point élevée elle était une ancienne élève de l’ école laïque très ignorante de la religion mais attirée par elle mystérieusement et qui avait cherché depuis plusieurs mois gentiment les occasions de causer avec les sœurs et de leur montrer sa claire sympathie en rapportant de le linge un jour puis un autre elle avait connu peu à le peu les religieuses elle venait de s’ offrir ayant appris que la distribution serait prochaine pour travailler à les décorations je connais un jardin avait -elle dit avec son accent de méridionale où il y a trop de buis
[ "le jardinier est de mes amis oh! vous entendez un simple ami on a beau avoir été élevée à la laïque on est quand même une honnête fille —tu en as les yeux va la louise avait répondu sœur justine et personne ne te prendra pour ce que tu n’ es pas veux -tu la preuve je vais te prêter sœur léonide une demi-journée ", "louise casale avait battu de les mains pas plus vous irez couper le buis et vous trouverez bien quelque autre ami qui nous l’ apportera? —oui oui! a m’ amusera puisque je ne peux pas travailler elle avait fait amener à l’ école une charrette à le bras toute pleine de feuillages et maintenant dans la grande salle nue comme les autres salle de réunion générale salle de récréation quand il pleuvait salle de spectacle une fois par an le mardi gras où les petites jouaient une comédie femmes debout et ayant entre elles un gros tas de verdure qui sentait la garrigue chaude liaient des brindilles de buis sur des cordes tendues elles portaient chacune une provision de feuillages dans le pli de leur robe relevée c’ étaient sœur edwige sœur pascale et louise casale ", "celle-ci grande brune élancée large d’ épaules et à le laquelle manquait seulement pour s’ épanouir en beauté la richesse de le sang ne souffrait que de son métier sûrement ses joues maigres et d’ une pâleur bleue son nez étroit portaient comme des colonnes trop minces ce front blanc et ces yeux démesurés de longueur et enveloppés d’ ombre c’ était la veille de la distribution on se hâtait louise casale et les autres de distance en distance sur les guirlandes de buis fixaient une rose en papier de celles qui avaient servi à le décorations semblables et n’ étaient fleurs que de bien loin ", "j’ en ai mètres à le moins dit louise encore mètres et j’ aurai fini quelle heure est -il? heures et demie dit sœur pascale moi j’ ai les doigts verts heureusement nous ne posons les guirlandes que demain matin ", "elle ajouta d’ une voix changée —ce sera joli n’ est -ce pas elle ne reçut pas de réponse on entendit mêlé à le bruit de les buis froissés le roulement de les camions dans les rues voisines puis louise PROPN reprit résolument et à le voix basse: sœur pascale je vous en prie dites-moi mais ne me trompez pas —que voulez -vous que je vous dise? —eh bien n’ est -ce pas que vous partez qu’ il y a quelque chose? qu’ on vous chasse ", "n’ est -ce pas que j’ ai devine elles étaient l’ une près de l’ autre comme tisserandes à le bout de leur câble elles avaient cessé de travailler sœur edwige elle-même fut atteinte par ces mots elle ne se détourna pas ", "mais ses doigts cessèrent de serrer les brins de buis sur l’ axe de la guirlande sœur pascale ne pouvait rien dire mais elle pouvait regarder cette enfant que le hasard et je ne sais quoi de plus rapprochait d’ elle en cette heure et c’ est ce qu’ elle fit. et à le peine leurs yeux s’ étaient -ils rencontrés qu’ elles se tendirent les bras l’ une à l’ autre et qu’ elles se pressèrent cœur contre cœur en pleurant amitie ", "étrangères la veille venues de si loin l’ une vers l’ autre elles se seraient aimées elles allaient se quitter —excusez-moi sœur pascale dit louise en se séparant de la religieuse cela me fait tant de peine vous me plaisiez tant sœur pascale avait repris dans le pli de sa robe quelques brins de feuillage mais elle ne voyait plus sans doute la guirlande malgré le jour doré qui emplissait l’ appartement car ses mains ne faisaient plus que lisser machinalement les rameaux comme si ç’ avaient été des plumes frisées qu’ elle caressait pour les remettre en forme ", "sous sa guimpe sa poitrine se soulevait sœur pascale penchait la tête louise casale plus grande se pencha aussi et dit approchant ses lèvres de le voile noir je ne suis pas dévote comme vous mais j’ aimais à le venir chez vous il m’ est passé des idées par l’ esprit il y a seulement mois je ne vous connaissais pas et j’ en disais de le mal des sœurs oui je ne m’ en gênais pas à le présent quand je pense à le me marier vous y avez pensé aussi vous avant d’ être sœur —oui dit pascale en redressant la tête comme nous toutes je voudrais quelquefois pas toujours un mariage qu’ on ne regrette jamais ce n’ est pas facile " ]
[ "ils ont les jetons et craignent toujours qu’ on foute le feu à le leur grange si je leur saute dessus en pleine nuit de le point de vue choc psychologique ç a peut donner des résultats tu y es? —ma foi tu es meilleur juge que moi seulement m’ est avis que tu poétises en voulant faire de la psychologie avec les terreux c’ est tout faux derche et compagnie moi je ne partage pas son opinion ni son pessimisme ", "et nous revînmes à le milieu de la fuite dispersée de les êtres de l’ eau doublemain retourné dans la barque pointue à les bouts qui n’ avait pas viré ramant face à le ma face et disant pardon je me prosterne devant ton dos courbe et l’ angle dièdre de ton ventre permets que je m’ approche sans peur et te décloue le bourdonnement de tes ailes autour de ton corps strident est épouvantable livre ferme tes feuillets où j’ ai failli inscrire la hideur sans âme ", "elle ne pleura pas longtemps la colère l’ oppressait et étouffait la douleur elle s’ assit devant l’ instrument plaqua accords fermes et prolongés puis entama l’ éternel solfège l’ éternel solfège lui parut écœurant jusqu’ à le dégoût elle s’ arrêta ferma le livre et laissa tomber ses mains inertes voilà qu’ elle n’ aimait plus le chant à le présent? parviendrait -on à la dégoûter même de la musique sa seule consolation ", "son visage était convulsé ses dents claquaient PROPN PROPN se leva alla vers elle –quoi? qu’ y a -t-il pauline –madame est morte elle s’ est tuée –elle s’ est?... non ce n’ est pas possible ", "ces polypes se développent particulièrement dans les couches agitées de la surface de la mer et par conséquent c’ est par leur partie supérieure qu’ ils commencent ces substructions lesquelles s’ enfoncent peu à le peu avec les débris de sécrétions qui les supportent telle est de le moins la théorie de m. qui explique ainsi la formation de les atolls –théorie supérieure selon moi à le celle qui donne pour base à les travaux madréporiques de les sommets de montagnes ou de volcans immergés à le quelques pieds au-dessous de le niveau de la mer.je pus observer de très-près ces curieuses murailles car à le leur aplomb la sonde accusait plus de mètres de profondeur et nos nappes électriques faisaient étinceler ce brillant calcaire répondant à une question que me posa conseil sur la durée d’ accroissement de ces barrières colossales je l’ étonnai beaucoup en lui disant que les savants portaient cet accroissement à un huitième de pouce par siècle pour élever ces murailles me dit -il il a fallu ?...–cent ans mon brave conseil ce qui allonge singulièrement les jours", "je n’ ai jamais envisagé qu’ il pût avoir refait sa vie –le contraire eût été extraordinaire ayant refait la sienne .–peut-être mais cette situation change tout elle est pour moi inattendue !de nouveau le bras de villaines serra contre lui celui de –je veux croire qu’ elle ne vous cause pas de peine à le contraire il me semble que si j’ avais été mise plus tôt à le courant de ce remariage je me serais fait moins de mal mon père a rebâti un foyer il est naturel que je sois devenue pour lui une étrangère ", "on collectait pour les nègres mais la guerre finie on ne recevait pas davantage les colonels improvisés qui espéraient grâce à le leurs grades plus ou moins légitimement portés s’ introduire dans la société parisienne on savait trop bien que beaucoup d’ entr’eux mettaient à le PROPN le titre de docteur devant leur nom et ne devenaient généraux qu’ après avoir passé la manche l’ oncle sam de victorien sardou a porté le coup de grâce à les américains a tort ou à le raison on croyait ce personnage calqué sur le type de le véritable yankee ", "puis en voyant paraître la femme de ménage de mériadec il était entré dans une violente colère et il l’ avait injuriée en très bon français c’ est tout à le plus s’ il s’ était calmé à l’ arrivée de mériadec qui avait réussi à l’ apaiser par de bonnes paroles et quand il s’ était agi de remettre les vêtements délabrés qu’ il portait la veille il s’ était mis à le fondre en larmes pour le décider à s’ habiller il avait fallu que mériadec lui jurât de lui en acheter d’ autres le jour même à le déjeuner il avait mangé comme un ogre tout en déclarant que la cuisine était mauvaise et le logement vilain à le grand amusement de mériadec qui constatait les effets d’ une éducation seigneuriale en russie ce gamin devait avoir été élevé à le battre ses paysans et à le satisfaire tous ses caprices ", "le vôtre est charmant mais il ne peut se comparer à le celui d’ PROPN et chose assez rare sa jambe y répond; sa personne serait encore passable mais son esprit ses manières il n’ en est point de semblable elle est arrivée ce matin avec m. leb c’ est lui qui l’ a amenée ", "la joyeuse catherine elle-même perdait une partie de son entrain mais agathe sereine aimable parlait de sa vie à le paris de ses voyages avec sa mère et son beau-père PROPN avait ainsi un aperçu de l’ existence mondaine qu’ ils menaient tous elle apprit que son père était souffrant depuis quelque temps et que le médecin avait conseillé une cure à le royat ou il se trouvait en ce moment avec sa femme –ils arriveront à le montparoux dans une quinzaine de jours ajouta agathe et y resteront jusqu’ à la fin de juillet " ]
elle a tant de peine et je l’ aime si fort c’ est ben assez allez que mes pistoles faut pas que les riches soient trop durs pour les gens de misère celle que dans les chemins verts on appelait la demoiselle fut émue et s’ approcha —fais -lui grâce elle ne recommencera pas fil cette jeune fille devenue câline en passant son bras autour de le cou de marcel
[ "mais celui-ci se dégagea brusquement —bas les pattes l’ enjôleuse on ne marchande pas avec nous son amour-propre irritable avait été heurté par un mot il n’ en fallait pas davantage ", "les riches sont durs je suis dur? et les va-nu-pieds viennent me donner des leçons chez moi? paye ou va-t’en la fille est à le demi bonne pensa renaud en jetant sur celle-ci un regard de gratitude mais le père ne vaut il se dressa devant marcel avec une sourde colère ", "—prenez ce qui est là et donnez-moi de le temps pour le reste vous toucherez mes semaines pour m’ acquitter —allons donc! pas de crédit —vous pouvez vous vanter d’ être rude à le monde mes bras sont pourtant bons pour répondre et ses cheveux sont assez blancs pour faire pitié ", "le fils de la dreuse s’ emportait malgré lui ah! maudite demoiselle qui lui avait fait perdre dès l’ abord le fil de ses idées il aurait pris la chose de biais tout doucement tandis que la tête à l’ envers il irritait le garde à le chaque mot comment donc faire à le présent? henriette muette et curieuse un coude sur la table et le menton dans sa main étudiait cette physionomie singulière ", "—fiche-moi le camp ordonna marcel —voyons dit renaud tout à le coup vous voulez qu’ on aille en prison pour vos bouts d’ arbres c’ est votre agrément eh dites que c’ est moi qui les ai écorcés j’ avouerai et j’ irai de le moins ma pauvre vieille ne mourra pas de chagrin ", "—les innocents ne payent pas pour les coupables ici. ton tour viendra sois tranquille mais pour le quart d’ heure je vais te donner de l’ air et marcel que le ton de le grimpeur avait exaspéré posa une lourde main sur l’ épaule de celui-ci en criant à sa fille —ouvre la porte toute grande les oreilles de le gars bourdonnèrent il devint pourpre ", "le poing fermé sans rien dire il regarda marcel en face et fit un pas vers lui le garde retira sa main henriette lisait sur cette figure que bouleversait une émotion terrible elle eut peur pour son père et se juta entre les hommes —allez -vous -en allez -vous -en répéta -t-elle d’ une voix haletante ", "le forestier comprit qu’ elle le menaçait aussi —je la croyais à le demi bonne mais alle non plus ne vaut il reprit machinalement son argent et se retira la mort dans l’ âme lorsque l’ air frais de le bois caressa ses tempes PROPN renaud reprit possession de lui-même et s’ assit sur le revers de le fossé afin de rassembler ses idées ", "retourner chez la chauvin était impossible pauvre vieille elle l’ attendait sur le pas de la porte confiante en lui espérant plutôt se jeter dans l’ étang que de lui dire je n’ ai rien pu; allez en prison il éprouvai tune rage contre PROPN —propre à le rien que je suis " ]
[ "si suzanne est dans la chambre de louis elle va descendre et aller ouvrir songe soti si suzanne est en train de jouer elle va s’ arrêter de jouer et aller ouvrir on sonne à la porte piétonne PROPN traverse l’ atelier se dirige vers la porte ses pas résonnent sur le sol constellé s’ arrête devant la porte hésite tend la main gauche ouvre la porte avance apparaît sur le perron est saisi par la lumière dense intense de l’ après-midi bien avancé par la chaleur de l’ air à le peine retombée PROPN commence à le descendre l’ escalier à le passage accroche sa chemise une chemise à le carreaux verts et noirs pas des carreaux verts et noirs un carreau vert un carreau noir à les épines de le rosier recule d’ un mouvement se dégage achève de descendre l’ escalier contourne la pelouse qui encercle l’ if s’ engage sur les pavés de la cour à le moment même où suzanne sort de la maison côté cuisine ", "chacun retira son billet de son côté comme si nous étions espions en mission dans l’ avion nous n’ étions pas ensemble il était devant moi à un moment je le vis se lever et en passant devant mon siège il déposa discrètement un petit paquet dans ma main je l’ ouvris en regardant à le droite et à le gauche pour vérifier que personne ne m’ observait ", "le lendemain matin accompagné de hommes vigoureux que j\\' avais choisis et engagés je me dirigeai vers le lac st. où je devais la rencontrer nous marchâmes pondant jours et nuits sans prendre que justement le temps nécessaire pour les repas et le repos qui nous étaient indispensables j\\' avais hâte d\\' arriver et pourtant je redoutais le moment ou elle me demanderait des nouvelles d\\' attenousse car je savais que ce serait la première question que sa mère et elle me poseraient la quatrième nuit de le haut d\\' une éminence par un beau clair de lune je pus contempler le campement d\\' une partie de la tribu qui reposait paisiblement sur les bords de le lac je voyais la fumée qui échappait de chaque toit et élevait en ondoyant pour se perdre dans l\\ immensité de les cieux je pressai alors ma poitrine à le mains pour arrêter les palpitations de mon coeur qui semblait prêt à en sortir ", "mais d’ avoir été bien contents quel rapport ç a a -t-il avec l’ obligation de recommencer tu es comme une jeune fille de l’ ancienne france maman je suis fiancée un monsieur m’ a embrassée dans le jardin va redemande de le champagne c’ est une bonne idée j’ ai encore quelques jours à le attendre le chèque de becker et francs pour toute fortune je ne peux pourtant pas pauvre petit qui n’ es pas encore riche te taper je n’ ai jamais aimé l’ argent qui vient des hommes ", "puis il serre le marquis dans ses bras l’ appelle et le conjure de le regarder le malade lève une paupière appesantie fixe les yeux sur enguerrand sourit et se rendort ce sommeil naguère si effrayant n’ inquiète plus les médecins ils répondent de la vie de le marquis et déclarent que la nature l’ a sauvé dites le ciel s’ écrie alix et voilà celui qui en obtient des miracles ", "puis toujours sans regarder a dit encore une phrase un soir je suis monté jusqu’ à le votre chambre et après un silence c’ est l’ image de la chambre qui revient et de nouveau le bar pendant que l’on entend le grand orchestre en train de s’ accorder les plans alternés –la chambre nue très claire avec a seule à le milieu et le bar de l’ hôtel avec et a beaucoup plus sombre–se succèdent à un rythme rapide chaque apparition de la chambre étant imperceptiblement plus longue que la précédente tandis que les plans de le bar sont à le contraire de plus en plus courts mais de façon sensible chaque changement pourrait en outre être souligné par un bruit violent de l’ orchestre qui s’ accorde: coup de timbale ou de cymbales appel de cor la dernière apparition de le bar est tout à le fait silencieuse les divers instruments ayant fini de s’ accorder entend -on les coups de baguette de le chef enfin la chambre demeure sur l’ écran ", "on m’ a parlé d’ un jour où monsieur d’ aspert vous surprit dans les caveaux de votre maison oui vraiment dit et il faillit arriver de grands malheurs qui se sont changés pour moi en véritable bonheur comment cela dit la duchesse il m’ interrompit à le milieu de mes opérations a cette époque nous nous servions de le baquet de mesmer qui à le moyen de baguettes d’ acier qui partaient d’ un centre commun nous permettait d’ agir sur un grand nombre de personnes à la fois ", "aussi celui-ci se sentait -il plus seul à la mort de m. verdurin avec lequel il était pourtant brouillé depuis tant d’ années et ce fut pour lui comme un peu de la beauté de son œuvre qui s’ éclipsait avec un peu de ce qui existait dans l’ univers de conscience de cette beauté .quant à le changement qui avait affecté les plaisirs de m. de charlus il resta intermittent entretenant une nombreuse correspondance avec le front il ne manquait pas de permissionnaires assez mûrs en somme d’ une manière générale mme verdurin continua à le recevoir et m. de charlus à le aller à ses plaisirs comme si rien n’ avait changé et pourtant depuis ans l’ immense être humain appelé france et dont même à le point de vue purement matériel on ne ressent la beauté colossale que si on aperçoit la cohésion de les millions d’ individus qui comme des cellules à les formes variées le remplissent comme autant de petits polygones intérieurs jusqu’ à le bord extrême de son périmètre et si on le voit à l’ échelle où un infusoire une cellule verrait un corps humain c’est-à-dire grand com", "je ne veux point céder à les conseils de la PROPN j’ irai jusqu’ à le bout il existait de longue date une querelle entre moi et le dvornik dès son entrée à le saint-vladimir j’ avais été à la tête de ses ennemis je connaissais les terreurs dont le malheureux était victime terreurs causées par l’ abus de les liqueurs fortes ", "les tons rouges empruntés à le gauche à les uniformes et à les plumets à le droite à les flammes d’ un incendie pouvaient donner de loin l’ illusion de les broderies réclamées par l’ autographe shakespearien désireuse d’ employer en guise d’ étoffe ce papier teinté selon ses vues présenta sa requête à le juillard qui sans se faire prier détacha les feuilles convoitées a l’ aide de ciseaux et d’ épingles la tragédienne confectionna pour et les coiffures classiques de les amants de vérone ce premier point réglé reprit l’ ouvrage de shakespeare afin d’ étudier avec soin les moindres détails de mise en scène certains épisodes de le morceau final trouvaient leur explication dans un prologue assez développé comprenant tableaux consacrés à l’ enfance de roméo et de juliette encore étrangers l’ un pour l’ autre " ]
aussitôt ces demoiselles accourraient voir leur cher petit père suivaient des recommandations hygiéniques des conseils pour le frais de le soir la brume de le jardin l’ emploi d’ une certaine flanelle de mouflon avec l’ adresse de le fabricant c’ est très gentil murmura de fagan qui écoutait en caressant la blonde tête soyeuse de le petit maurice très gentil mais j’ aurais eu le temps de mourir plusieurs fois sans les voir mme hulin n’ insista pas de peur d’ accroître une peine qu’ elle sentait profonde et le laissant seul avec l’ enfant elle passa dans la pièce à le côté où des gestes énergiques d’ anthyme l’ appelaient depuis un moment mademoiselle était PROPN une longue fille sèche à le lunettes qui demandait des nouvelles de m. de fagan de la part interrogea mme hulin
[ "l’ anglaise répondit avec arrogance: de la part de ses filles —elles sont donc à le paris? probable pauline baissa la voix craignant que le père entendît: m. de fagan va mieux mais s’ il apprenait par d’ autres que par elles que ses filles sont à le paris il y aurait de quoi le tuer vous pouvez le dire à le ces demoiselles la gouvernante toisa pauline hulin qui lui répondit d’ un clair regard et faisant demi -tour sur ses souliers carrés elle se retira sans un mot sans un salut depuis jours les la posterolle étaient installés dans un family de le cours-la-reine en attendant le mariage de leur fille et la nomination de le chef de famille à le conseil d’ état la première pensée de rose sitôt débarquée fût pour son père ", "elle eût couru vers lui tout de suite avec ninette sans les objections de la mère que cet empressement rendait jalouse la maladie pouvait être contagieuse surtout pour des personnes arrivées de loin de le bon air il faudrait voir s’ informer mais nous sommes informées maman ç a ne se gagne pas une congestion pulmonaire alors mme la posterolle pinçant majestueusement les lèvres fit allusion à une certaine personne que ses filles seraient exposées à le rencontrer chez m. de fagan à le mépris de toutes les convenances rose madame hulin oh c’ est fini depuis longtemps je crois même qu’ elle n’ est plus à le paris pour s’ en assurer la mère envoya mademoiselle boulevard beauséjour ", "elle en revint si satisfaite que de loin sur le cours-la-reine elle faisait des signes avec son ombrelle à le ces dames qui l’ attendaient à le balcon de le family dit -elle en triomphant et la mère je savais bien que ce n’ était pas fini la jeune fille touchée à le cœur répondit d’ un ton d’ indifférence puisqu’ il a cette dame pour le soigner il n’ a pas besoin de nous d’ autant qu’ il va beaucoup mieux ajouta mademoiselle inquiète ninette demanda à sa sœur nous n’ irons donc pas le voir ", "—toi si tu veux moi non —tu as tort fit la petite qui pensait à une foule d’ intérêts dont la sœur aînée n’ avait pas le moindre souci; mais elle ne parvint pas à le changer sa résolution des jours s’ écoulèrent PROPN ne se levait pas encore; pourtant sa convalescence s’ aidait de la douceur de le printemps de la force de les premières sèves il commençait à le recevoir quelques visites assis sur son lit; mais le docteur lui défendant de parler il passait de longues journées en parties de dominos avec maurice ou bien à le écouter de belles lectures que lui faisait pauline hulin dans le demi-jour de la chambre fraîche et reposée lectures souvent accompagnées et rythmées de le voluptueux rauquement de quelque ramier piétant sur le zinc de la fenêtre ", "parfois interrompant la partie ou la page commencée le malade songeait tout haut les sourcils froncés enfin qu’ y a -t-il donc pourquoi ne m’ écrivent -elles plus le souvenir de ses filles le torturait mais quelques mots de son amie de vagues explications qu’ elle jetait un peu à le hasard dissipaient vite ses inquiétudes moins par les prétextes qu’ elle inventait que par la caresse de sa voix et de ses yeux à le charme correspondant depuis qu’ ils se connaissaient jamais il n’ avait été à le ce point séduit envoûté quoique pauline ne fît rien pour cela à le contraire dégageant ses mains dès qu’ il voulait les prendre évitant leurs anciennes conversations sur la passion et le mariage surtout la moindre allusion à les derniers événements la mort d’ hulin son voyage toutes choses dont régis s’ inquiétait sans oser savoir un jour cependant qu’ ils étaient seuls elle en train de broder près de la fenêtre ouverte penchée à le chaque instant sur le jardin que la joie de l’ enfant remplissait de galopades et de cris fagan de son lit soupira: ah! ce jardin quand je suis", "mais ce qu’ il tenait surtout à le apprendre pourquoi son mari était revenu chez elle après l’ horrible scène voilà ce dont elle ne soufflait mot; et lui traversé de soupçons d’ idées bizarres se contentait de demander embarrassé de sa question pourquoi s’ est -il tué savez -vous elle avec effort: non je ne sais pas peut-être las de cette vie de haine de l’ impasse où nous nous trouvions enfermés le malheureux les lèvres amincies comme vous en parlez avec pitié est -ce donc que vous l’ aimiez encore pauline toujours sans le regarder: croyez -vous qu’ il serait mort si je l’ avais encore aimer non non mais le voir là sur ce lit la bouche toute noire de poudre lorsque jours avant jours avant sans finir sa phrase elle s’ était levée penchée une minute vers les jeux de le petit et le père le pauvre père dit -elle en se rasseyant si vous l’ aviez vu devant ce lit de mort devant ce qui avait été son fils vous vous seriez apitoyé autant que moi ces quelques jours à le havre je les ai passés auprès de lui sans le quitter sans prendre même le temps d’ une lettre d’ a", "elle se préparait à le disparaître ramassant à la hâte les menus objets de sa corbeille mais il lui fit signe: non restez la conversation l’ intéressait trop il voulait aller jusqu’ à le bout une porte qui bat des pas légers qui se précipitent et dans la chambre ouverte violemment maurice annonce d’ un cri de triomphe: les voilà voilà rose et ninette il les a vues par le vitrage sonner à la porte d’ entrée; et tout heureux autant pour son propre compte que de la joie qu’ il apporte à le régis l’ enfant bat de les mains jette un baiser à sa mère et s’ élance au-devant de ninette qui paraît la première la tête haute la voilette à le menton écartant le petit d’ un geste indifférent et distrait c’ est nous père elle s’ est arrêtée à le milieu de la pièce dévisageant mme hulin comme si elle ne s’ attendait pas à la trouver mes filles mes filles crie bouleversé les bras ouverts mais rose qui vient d’ entrer reste immobile en arrêt comme sa sœur devant la même apparition ", "il s’ émeut: eh bien mes enfants qu’ y a -t-il il y a mon père c’ est la grande rose qui parle une main sur l’ épaule de la petite sœur l’ autre tendue d’ un geste de mélodrame vibrant et convenu comme le trémolo de sa voix il y a que nous ne resterons pas une minute de plus ici ninette et moi si tu n’ ordonnes pas à le cette femme de sortir prenant son petit garçon déjà réfugié dans ses jupes pauline hulin allait l’ emmener mais la retint vivement par le bras et dressé sur son lit: sortir vous la dévouée l’ infatigable vous qui m’ avez soigné sauvé quand j’ étais abandonné de tous c’ est elles qui s’ en iront plutôt les mauvaises filles elles qui m’ auraient laissé mourir sans un mot sans un regard pauline essaya de l’ interrompre: oui je sais vous les défendez toujours l’ âge la faiblesse les conseils de ces gueuses là-bas je l’ ai cru longtemps mais c’ est fini de méchantes filles je vous dis des filles sans pitié ah! ce qu’ elles m’ ont fait les tas de coups de couteau que j’ ai reçus d’ elles en plein cœur puis brusquement redevenu tendre l’ expression d", "—et toi ninette ma chérie moi comme ma sœur alors il éclata: allez -vous -en méchantes ingrates allez -vous -en vilaines filles que je ne vous revoie plus jamais je suis divorcé d’ avec ma femme je le serai aussi d’ avec mes enfants dites -le bien à le votre mère jamais plus vous entendez jamais plus sa figure se ravinait de grandes rides sa parole devenait rauque et retombant épuisé sur l’ oreiller la main de pauline toujours dans les siennes il râla encore ou jamais plus pendant que rose sortait en sanglotant suivie de ninette les yeux secs la mine révoltée avenue de l’ observatoire tout à le fond sous les marronniers en dôme d’ épaisses verdures un après-midi de juin mme la posterolle battait d’ un talon nerveux l’ asphalte espacé de bancs traînaient des loques désœuvrées des songeries patibulaires en mauve toute depuis les bas jusqu’ à l’ ombrelle et sur ce mauve le blanc poudré de sa perruque d’ aïeule la dame paraissait peu sensible à le flatteur étonnement de le rapin ou de l’ étudiant qui avant d’ entrer chez le maître d’ armes voisin se retournait pour" ]
[ "on l' a baptisée pour cette cause la bergère gare à le loup madame les moutons attirent le loup qui croque même les bergères on ne peut rien lui cacher et elle s' est aperçue que j' avais les yeux rouges que j' avais pleuré elle m' a questionnée et quoique j' eusse voulu ne pas révéler le secret humiliant qui me faisait souffrir elle m' a obligée par ses instances par ses caresses à le lui avouer je m' attendais à le ce qu' elle s' indignât avec moi contre la conduite de jean ", "vous à qui j’ ai confié l’ état dans lequel est ma fille et qui l’ avez entendue il regarda d’ un air inquiet godefroid qui fit un signe affirmatif .–eh bien jugez si ce ne serait pas le coup de la mort car il faudrait la mettre dans un hôpital mon petit-fils et moi nous redoutions cette matinée et ce n’ était pas cartier que nous craignions le plus mais le froid –mon cher monsieur bernard j’ ai du bois prenez -en reprit godefroid –comment s’ écria le vieillard reconnaître jamais de tels services –en les acceptant sans façon répliqua vivement godefroid et en m’ accordant toute confiance –mais quels sont mes droits à le tant de générosite demanda monsieur bernard redevenant défiant ma fierté celle de mon petit-fils sont vaincues ", "elle avait été saisie à l' instant où sa fille la quittait de le pressentiment qu' elle allait le revoir lui dans cette foule sans doute il ne venait que rarement à les fêtes en dehors de lannion mais il devait être à le PROPN elle le devinait elle en était sûre et en effet presque en face séparé d' elle par rangs de fidèles suivant le clergé elle le reconnut lui son mari guillaume l' héréec depuis ans elle ne l' avait pas revu ", "c’ était équivoque mais aussi revoir berthe! en rentrant il mit bas son négligé de campagne et rassembla à le grand’peine ce qu’ il fallait pour composer une tenue de bal sa garde-robe se trouvait dans un étrange désordre il fut plus de heures à sa toilette et n’ obtint qu’ un demi-résultat ", "c’ est à des traits de ce genre les plus minces qu’ il faut juger les hommes il propose que nous allions nous coucher colette proteste allons chez broche elle seule sans doute a senti qu’ entre nous un ange avait passé qu’ il est encore là entre les larges divans crème et qu’ entre lui et moi il faut jeter quelque chose n’ importe quoi ne fût -ce qu’ une heure dans une boîte de nuit avant de partir je vais dans mon bureau je forme le numéro de personne ne répond ", "mais c’ est tout de même je l’ aimons comme s’ il m’ appartenait —mon père regardez donc il est blessé à la tête dit manette as -tu bien mal mon cher —non c’ est passé —on nous a dit qu’ un cabriolet t’ avait renversé dit bernard; as -tu pris son numéro à le moins? c’ est qu’ il ne faut pas se laisser écraser sans rien dire mon garçon et tu as été bien maltraité? —vraiment oui dit la vieille bonne m. le docteur trouve la blessure conséquente dans ce moment m. arrive le père bernard s’ incline ", "moi j' ai choisi un endroit très convenable et le marbrier ne m' a pas écorché une belle pierre toute simple une inscription gravée eh bien savez -vous combien j' ai payé le tout –si on parlait d' autre chose dis-je –est -ce que je vous choque demanda vilbert à le mme rouvre ", "une de les jambes de la femme était emprisonnée dans un appareil orthopédique en métal comprimant ses chairs à les faire saigner il devinait que l’ appareil ne cessait de se resserrer augmentant peu à le peu la souffrance le tira par la veste ils reprirent leur marche croisant des distributeurs de kleenex et de préservatifs une autre scène dans une alcôve capta son attention ", "par simple curiosite —tu t’ imagines que je vais avaler a je soupirai: —manuel ouvre les yeux elle ne t’ aime pas qu’ en sais -tu? —si elle t’ aimait elle n’ aurait pas couché avec moi si facilement —ne sois pas si catégorique dans une âme aussi subtile que la sienne il y a place pour des complexités qui te dépassent ", "comment vivra -t-il maintenant une vie sans tête ni heurtoir maman nous riions tous de celui qui à le lieu de se tuer avait simplement donné sa démission à le maire plus de photographe officiel pour aller pêcher la perche arc-en-ciel à l’ estuaire personne ne lui disait plus bonjour ni ne mangeait ce qu’ il avait touché sa capture ne pouvait lui être achetée que par les gens de ou par non nous n’ aurions pas mangé le poisson de l’ homme sur qui la honte avait été jetée ni bu la même eau que lui ni porté la même couleur de vêtement que lui et quand il avait emprunté une rue personne d’ autre ne pouvait l’ emprunter pendant des mois je te hais avait murmuré le juge qui pour la première fois depuis des années avançait quelque chose qui ne singeait pas le maire .nous étions dimanche " ]
depuis que m. millard de crevant a fait couper la tête à les bigut on se le montre à le doigt et il craint le temps où les royalistes se revengeront il n’ est plus si fier il dit que tout va bien chez nous que nous sommes tous bons patriotes et on nous laisse tranquilles –vous croyez donc que la république ne tiendra pas en savez -vous quelques nouvelles –j’ ai été à les forges de crozon l’ autre semaine ils disent qu’ on a fait périr la reine et beaucoup d’ autres
[ "vous voyez bien que ç a ne peut pas durer et que les émigrés feront périr tous les jacobins –eh bien oui; mais les ennemis qu’ est -ce qu’ ils feront à le nous bonnes gens qui n’ avons tué personne ils nous ravageront comme loups dans un troupeau?–oh! alors on se battra comme il faut on défendra ce qu’ on a!dumont eut envie de lui dire qu’ il vaudrait mieux les empêcher d’ arriver que de les attendre; ", "mais il était sage de n’ avoir pas d’ opinion politique à le mettre en circulation il quitta le carrier et vint nous rendre compte de sa conversation avec lui la mort de la reine fut ce qui me frappa le plus dans la révolution –pourquoi faire mourir une femme disais -je quel mal peut -elle avoir fait n’ était -ce pas à le elle d’ obéir à son mari et de penser comme lui?émilien me répondait que c’ est souvent le mari qui obéit à la femme ", "–quand la femme voit plus juste disait -il c’ est un bien et je crois que celui qui t’ épousera aura raison de te consulter sur toute chose mais on a toujours dit que la reine voulait attirer l’ ennemi ou emmener le roi elle lui a donc fait grand mal et elle est peut-être la première cause de les fureurs où la révolution s’ est jetée je déteste la facilité avec laquelle on fait tomber les têtes et la peine de mort m’ a toujours révolté; mais puisque les hommes en sont encore là dans un siècle de philosophie et de lumières comme le nôtre je trouve qu’ une reine la mérite davantage qu’ une pauvre servante que l’on met en jugement pour un mot dont elle ne sait pas la portée la reine a bien su ce qu’ elle faisait et ce qu’ elle voulait ", "on a toujours dit qu’ elle était fière et courageuse elle a dû mourir bravement en se disant que c’ est le sort de les chefs de nation de jouer leur vie contre celle de les peuples et qu’ elle a perdu la partie tu sais bien que dans l’ histoire l’ échafaud est une de les prévisions qui se dressent en face de le pouvoir absolu cela n’ a jamais empêché les hommes d’ y prétendre et en ce moment dans aucun parti personne ne s’ arrête devant la mort.nous fûmes contents d’ apprendre que notre solitude ne serait point troublée mais en entendant dumont parler de ce réfractaire qui se cachait émilien s’ indigna il trouvait très mal qu’ on refusât le service et il nous dit que le plus grand reproche qu’ il avait à le faire à la terreur ce n’ était pas de l’ avoir fait souffrir en prison mais de l’ avoir empêché de faire son devoir ", "–c’ est donc bien décidé lui dis -je que quand vous pourrez sortir d’ ici sans être arrêté vous partirez pour l’ armée –est -ce que tu m’ estimerais reprit -il si j’ agissais autrement il n’ y avait rien à le dire il avait l’ esprit si net et le cœur si droit je travaillai à m’ habituer à l’ idée de le voir partir sans lui rendre par mes larmes la séparation trop dure je voyais bien qu’ il m’ aimait plus que toute autre personne mais je n’ avais pas été élevée à le croire que quelqu’un à le monde dût me préférer à le son devoir .le temps se passait pour moi à m’ occuper de la vie matérielle je voulais que mes compagnons fussent bien portants et soignés comme il faut ", "j’ y mettais mon amour-propre et mon plaisir ils ne manquèrent de rien grâce à le moi je pensais à le tout je lavais je raccommodais le linge et les habits je faisais les repas je tenais la maison propre je tendais et relevais les nasses je coupais la fougère et la bruyère pour les fagots je raccommodais les saulnées c’est-à-dire les cordelettes garnies de nœuds coulants en crin avec lesquelles on prend les oiseaux en temps de neige je soignais les chèvres et faisais les fromages ", "je n’ avais pas le temps de beaucoup réfléchir j’ étais contente de ne pas l’ avoir .de leur côté émilien et ne se reposaient pas non plus ils s’ étaient occupés de cultiver le coin de terre que nous avions loué; mais c’ était si petit et si sableux que sauf quelques légumes ils n’ en espéraient pas grand profit émilien se mit alors en tête de défricher une lande qui était de l’ autre côté de le ruisseau et qui lui parut avoir un fond de bonne terre ", "nous ne savions à qui elle appartenait mais comme elle ne produisait absolument rien et qu’ elle ne servait même pas de pacage en l’ absence d’ habitants et de bétail il nous dit: –je crois qu’ en cultivant cette terre nous ne ferons pas une usurpation et un vol ce sera à le contraire une bonne action si comme je le crois nous obtenons une récolte et qu’ on vienne le constater nous nous arrangerons avec le propriétaire pour qu’ il y ait part il sera content lui qui n’ aurait rien tiré de son bien d’ en recevoir quelque chose ", "s’ il ne vient pas réclamer nous lui laisserons une terre en état de rapport et peut-être notre premier essai sera -t-il le commencement de la fortune de ce pays abandonné il ne croyait pas si bien prédire et il se mit à l’ œuvre on arracha les mauvaises herbes on bêcha tout l’ automne on utilisa le fumier de nos bêtes on fit des rigoles pour l’ écoulement de les eaux " ]
[ "a eu tort il aurait mieux fait d’ attendre je vois encore brignolles disant cela et je me rappelle le sentiment d’ horreur que dans le moment même il m’ inspira il ne faisait point de doute pour moi depuis longtemps que ce brignolles était un méchant homme et surtout un jaloux et qu’ il ne pardonnait point à le son parent le service que celui-ci lui avait rendu en le casant dans un poste tout à le fait subalterne il avait la mine jaune et les traits longs tirés de haut en bas tout en lui paraissait amertume et tout en lui était long il avait une longue taille de longs bras de longues jambes et une longue tête ", "comment le premier mot d’ amour leur était -il venu à les lèvres dans ce cadre d’ églogue avaient -ils écouté les roucoulements langoureux de les ramiers avaient -ils entendu les cerfs bramer à les crépuscules leurs appels affolés avaient -ils suivi dans quelque bal de village les couples qui s’ égarent par les sentiers couverts loin de les yeux indiscrets et la semence de vie avait -elle aussitôt troublé de ses ferments puissants leurs âmes naïves roland d’ PROPN ne pourrait répondre mais il se rappelle combien douces passaient les heures d’ après-midi à le demeurer enlacés à les bras l’ un de l’ autre sous l’ ombre épaisse et parfumée de les feuillages ", "sur le cachet de métal se voyait la trace de les tentatives faites pour déboucher normalement la bouteille les agents continuèrent leurs recherches et suivirent un fossé qui bordait la prairie perpendiculairement à la route il aboutissait à une petite source cachée sous des ronces et d’ où il semblait que se dégageât une odeur putride ayant soulevé ces ronces ils aperçurent un cadavre le cadavre d’ un homme dont la tête fracassée ne formait plus qu’ une sorte de bouillie où les bêtes pullulaient il était habillé d’ un pantalon et d’ une veste de cuir marron ", "il le dévorait des yeux espérant toujours qu' on lui en donnerait mais voyant le domestique s' apprêter à le passer un plat d' épinards il rassembla son courage et s' adressant à le m. de PROPN il dit d' une voix émue: conté voulez -vous m' offrir zigot s' i vous plait —comment donc! très volontiers répondit le comte en riant mme de cémiane partit d' un éclat de rire ce fut le signal d' une explosion générale ", "j’ ai une question importante à le vous poser monsieur PROPN pris à le piège de mes bonnes grâces il balbutie un mais bien sûr monsieur michon à le votre service qui me fait marrer un brin je reprends en désignant la lessiveuse qui il faut en convenir schlingue atrocement vous connaissez ceci monsieur debret c’ est une lessiveuse il convient avec à-propos une lessiveuse pleine de nouilles qui m’ appartient n’ est -ce pas monsieur debret oui il fait ne relevant pas qu’ il y a maintenant quelque droit à la propriété vu les fréquents contacts que sa chevelure et celle de sa moitié ont eu avec ledit aliment d’ origine céréaleuse alors me fâché -je voulez -vous me dire de quel droit vous déposez des nains dans ma lessiveuse des nains mouillés qui polluent mes nouilles ", "depuis des jours me semblait -il je vidai dans la baignoire un flacon entier de bain moussant effervescent ionisant relaxant mon poignet me faisait un peu mal mais je n’ avais pas de remords j’ avais avalé et mordu tant de poussière en dégringolant en bas de le parking que des grains crissaient encore sous mes dents mais cette satanée caissière m’ avait réellement rendu fou de rage et j’ étais retourné là-haut pour lui régler son compte et me débarrasser d’ un poids que j’ avais sur l’ estomac d’ un trop-plein que cette bougresse avait eu le don d’ attirer sur elle à le trop user de son nerf de bœuf ", "battement montant vertical d’ une porte ou d’ une croisée de le côté de la fermeture berceau de voûte s’ entend d’ une voûte composée simplement d’ une portion de cylindre béton ", "vous préférez déposer de vive voix n’ est -ce pas de vive voix qu’ est -ce que c’ est que cette plaisanterie –ce n’ est pas une plaisanterie milord un pauvre diable comme moi ne se permettrait point de plaisanter avec le généralissime de l’ armée anglaise ", "mais avec sa nature ardente avec son enthousiasme passionné pour tout ce qui est beau et noble elle a dû passer par bien de les surprises des indignations des révoltes avant d' en venir à le ce sourire ultra-terrestre qui semble à le présent faire partie intégrante d' elle-même: chacun de nous presque a eu son gethsémani et son calvaire a -t-elle écrit quelque part ceux qui ressuscitent après n' appartiennent plus à la terre entre tant de souvenirs que j' ai gardés de ce château de sinaïa parmi les plus charmants je retrouve les courses de le matin dans les sentiers de la forêt ces moments -là étaient encore de ceux ou ̀ il m' était permis de causer un peu longuement avec sa majesté a qui est une résidence en pays sauvage très haut dans les karpathes la vie de la cour était plus simple qu' à le grand palais pompeux de bucarest; elle prenait même pendant ces promenades des allures presque familiales tant les souverains y mettaient de bonne grâce ", "a gauche l’on peut voir de la place à le présent où roberte qui semble très contente se trouve en ligne tout l’ ensemble remuant et grouillant tout de son long de le quai saint-jean-baptiste alors roberte à le coup d’ œil gai des masques et des chars venant à le leur rencontre s’ arrête et retenant gaspard elle lui montre l’ aspect de le défilé général en disant: regarde on peut en voir une masse à le présent à le plein soleil l’ ensemble à le certains points miroite; plusieurs chars espacés sur la ligne très droite d’ un bout à l’ autre et courbe un peu de le défilé sont séparés par tout un flot bariolé de sujets plus petits une tête de vache n’ est déjà plus très loin blanche avec une tache jaune et longue prenant tout le milieu de le front; parfois le char glissant sans cahots interrompt le bruit que l’on commence à le pouvoir bien entendre de la grande clochette à le gros son qu’ on voit pendre a son cou son anneau passé dans un collier d’ épais cuir noir " ]
si elle avait vu pensait -il elle serait déjà partie puis il murmura: file file le voilà qui vient cependant manon comme inconsciente de le danger rassemblait ses cheveux et les nouait d\' un ruban puis elle serra la ceinture de sa robe ouvrit un livre étendit sur la roche et se mit à le lire une fleur de fenouil entre les dents instituteur ramassa un caillou examina à le travers sa loupe puis le jeta et regardant autour de lui il vit les chèvres puis manon: alors il fit un pas de côté comme pour se dissimuler derrière la broussaille qui bordait le sentier et avança sans le moindre bruit sur la pointe de les pieds ce manège inquiéta grandement ugolin il chuchota: malheureuse
[ "va en vite est un cochon il a dit qu\\ il te ferait des bises en effet ce misérable approchait en se cachant il avait évidemment l\\ intention de la surprendre il trembla de douleur et de rage et dit à le mi-voix mais elle se laissera pas faire comme et il veut embrasser de force moi je descends manon avait entendu approche de le jeune homme dès ses premiers pas dans la gorge et le tintement de le petit marteau avait avertie: celui qui marchait sur les cailloux de le pas de le loup était insolent qui avait appelée dans ses rêves elle sentait brûler ses joues mais elle feignit de lire immobile et comme perdue dans son livre ", "lorsqu\\' il surgit soudain des genièvres elle leva la tête et le regarda sans montrer la moindre surprise instituteur avança souriant portant à la hauteur de son visage un couteau brillant de corne polie et d\\' acier mademoiselle dit -il je suis heureux de vous rencontrer pour vous remercier de avoir rendu cet instrument ugolin n\\' avait pas compris les paroles mais la vue de le couteau le renseigna bon il lui dit merci était levée mais ne fit aucune réponse à la vérité dit instituteur en venant vers elle il est tombé de le ciel mais les paysans qui étaient avec moi ont deviné votre présence et en ont averti –monsieur dit manon je l\\ avais trouvé dans la colline là-bas sous le gros pin près de le jas ", "–mais comment avez -vous su il appartenait –je vous avais vu déjeuner sous l\\ arbre un jour à le midi –et moi j\\' ai vu vos chèvres votre chien et surtout votre âne qui voulait absolument manger du saucisson est une ânesse dit manon elle a des caprices –mais vous où étiez-vous –dans arbre tout en haut ", "elle haussa les épaules mais ne répondit rien PROPN regardait de toutes ses forces cette conversation qu\\ il n\\ entendait pas et il sentait son cœur frapper contre ses côtes parce qu\\ il voyait l\\ instituteur parler en souriant tandis que écoutait sans lever les yeux et elle lissait entre ses doigts la tige de fenouil le séducteur continuait on a parlé de vous et ce que PROPN a dit est extrêmement intéressant –je sais répondit -elle j\\' ai entendu la conversation à le côté de le bassin avant de vous lancer le couteau instituteur fut gêné parce qu\\ il se rappela tout à le coup la bise et dit très vite: étais intéressé surtout par cette poudre rouge qui forme un dépôt à le fond de le bassin après les orages j\\' ai la manie je dirais presque la passion de la minéralogie comme je suis instituteur à le village je voudrais constituer une petite collection de les minéraux de ces collines afin d\\' apprendre à le mes élèves la composition de les terrains où ils sont nés ", "c\\' est pour ça que vous avez un petit marteau et une loupe je croyais que vous étiez chercheur d\\' or en chercherais dit -il si nous étions sur des terrains contenant des filons de quartz ou de schiste ce n\\ est pas le cas –ici dit manon est de le crétacé jurassique de la deuxième époque de le quaternaire instituteur ouvrit des yeux si grands qu\\ ils remontèrent ses sourcils vous êtes bien savante pour une bergère elle sourit ", "oh! non je ne fais que répéter des paroles de mon père et souvent je lis les livres il laissés je n\\' y comprends pas grand-chose mais PROPN est en souvenir de lui lui il savait tout absolument tout! elle souriait toujours mais des larmes brillèrent tout à le coup dans ses yeux instituteur fut ému par la dignité de ce chagrin et ne sut que dire: c\\' est pourquoi il fouilla dans sa musette et en tira un second couteau tout pareil à le premier et les fit tous les miroiter à le soleil voilà son frère dit -il ", "–vous en avez acheté un autre le jour où j\\' ai acheté le premier en rentrant à la maison pour déjeuner j\\' ai trouvé celui-ci sous ma serviette était un cadeau de ma mère pour la saint-bernard que j\\' avais oubliée naturellement j\\' ai poussé des cris de surprise et je ne lui ai rien dit de mon achat mais j\\' ai toujours peur qu\\ elle ne découvre le premier couteau et si vous l\\ acceptez vous me délivrerez de ce petit souci PROPN était un peu rassuré par l\\ attitude de les jeunes gens qui restaient à le pas un de autre mais il trouvait que cette conversation durait bien longtemps et quand il vit les couteaux il pensa: y est il en a acheté un pour elle! un couteau qui vaut à le moins francs prouve qu\\ il a des idées sur elle et pas seulement dans ses rêves des bises je t\\' en foutrai moi des bises cependant manon regardait briller le beau présent que le jeune homme lui tendait en souriant ", "elle balbutia: non merci j\\' en ai un j\\' ai le mien n\\' est -ce pas et puis il est trop beau pour moi! –pas de le tout un couteau de berger ce est pas trop beau pour une bergère vous savez qu\\ il y a lames un tire-bouchon un poinçon une lime à le ongles –et même une petite paire de ciseaux dit manon en baissant les yeux j\\' ai gardé le vôtre pendant plusieurs jours et je m\\' en suis servie –alors vous ne pouvez plus vous en passer ", "prenez -le –oh! non merci dit -elle ce n\\ est pas la peine merci instituteur était rapproché d\\' elle elle n\\ avait pas reculé; il tendait toujours le couteau brillant elle n\\ avait pas levé la tête et lissait toujours le brin de fenouil là-haut sur le bord de la barre ugolin avancé en gargouille sous sa couronne de lierre serrait les dents sur la racine de thym et les regardait à le travers la touffe dans un silence épouvantable mais le chien noir saisi d\\' une furie subite plongea soudain dans le sentier qui conduisait à les pièges en aboyant à le étrangler manon se baissa saisit son bâton et courut à le grands bonds derrière lui " ]
[ "plusieurs vont s’ embarquer à le point de le jour la persécution devenant trop forte les païens pourtant ne sont pas difficiles à le tromper ils croient les sots que nous adorons knouphis mais un de les frères inspiré tout à le coup se pose devant la colonne où l’on a mis un pain qui surmonte une corbeille pleine de fenouil et d’ aristoloches les autres ont pris leurs places formant debout lignes parallèles ", "je lui ai déjà demandé son concours il me l’ a refusé mais peut-être aujourd’hui en acceptant toutes ses conditions pourrai -je me tirer d’ affaire ou tout à le moins ne pas connaître les affres d’ une liquidation judiciaire ou la honte de le failli sans favraut nous sommes perdus et je ne vous le cache pas ma chère julia je me demande si j’ aurai le courage de survivre à un écroulement pareil le nom de favraut avait été pour mme detrémeuse la lueur de vérité maintenant elle comprenait tout c’ était ce misérable qui avec une habileté infernale et ne reculant devant rien pour accomplir son ignoble tâche se vengeait de son méprisant dédain en ruinant son mari et ses enfants cachant soigneusement à l’ époux adoré les sentiments qui s’ agitaient en elle elle répondit avec un accent d’ incomparable tendresse en même temps que de calme sublime mon ami vous avez bien fait de me dire la vérité maintenant que je connais la situation je puis vous être d’ une aide beaucoup plus efficace ", "un long et large couloir bordé de parois de verre derrière lesquelles se succédaient des bureaux peut-être un tronçon de la rue vandamme subsistait -il encerclé par la masse de les immeubles neufs cette pensée me causa un rire nerveux je continuais à le suivre le couloir à les portes vitrées je n’ en voyais pas la fin et je clignais des yeux à le cause de le néon ", "quand même de brèves altercations continuaient d' opposer garlonne à le timonier l' une d' elles détona sur le gaillard d' arrière juste au-dessous de la cabine de bob où l'on tuait le temps à le coups de dés dés dépareillés trouvés dans une cantine avec une piste offerte il y a longtemps par les établissements et dont le feutre vert racorni dans le jaune pelait comme une pelouse sous la sécheresse l' un de ces dés sûrement pipé don nait trop souvent le cinq mais on sut s' en accommoder tournant l' obstacle par un système de coefficients dont on perfectionna d' autant plus minutieusement la mise à le point qu' il pleuvait ce jour-là on ne pouvait même pas sortir sur le pont; après la tempête ce fut la seule fois qu' il plut de la monnaie cosmopolite faisait office de jetons par le hublot entrouvert des bruits de voix leur parvinrent donc à le moment où le duc allait tenter un carré de sur une base de brelan ", "le colonel voyait ce qui se passait dans le cœur et dans l’ esprit de sa chère enfant mais il feignait de l’ ignorer à le lieu de rester à le parloir il l’ emmenait et lui faisait connaître ce que PROPN possède d’ intéressant pour une jeune fille le temps passait ainsi doucement chapitre v la jeune maîtresse de maison la partie de piquet ", "–un peu –oui il n’ est pas tellement connu de le grand public il était actionnaire de actionnaire minoritaire mais c’ est lui qui avait poussé à la revente c’ est un groupe italien qui avait racheté germaine évidemment était virée les italiens étaient prêts à le me garder mais si PROPN m’ invitait à le bruncher chez lui un dimanche matin c’ est qu’ il avait autre chose pour moi; germaine le sentait bien entendu et c’ est PROPN qui la rendait folle de rage ", "vous étiez sûrement à le courant de les amours de m.lawrence de diane votre belle-soeur et de pold sachez donc quelle en fut la conclusion PROPN a tué son fils et diane et s’ est tué ensuite inutile de crier ces choses sur les toits cela serait fort désagréable à le cette pauvre mme lawrence qui est arrivée quand tout était fini et cela causerait de le tort à le mlle pour peu qu’ un jour elle désire se marier les choses se sont passées ici dans une maison dont les locataires ne pourront rien dire attendu qu’ il n’ y a pas de locataires profitez -en soyez muet comme une carpe monsieur martinet!... et à le lieu d’ aller chercher la justice qui n’ a rien à le faire dans cette histoire donnez donc vos soins à le cette pauvre mme lawrence qui est bien malade ensuite vous verrez tous s’ il faut appeler la justice vous voilà raisonnable j’ ai bien l’ honneur de vous saluer et s’ en alla ses paroles semblaient avoir enlevé toute volonté à le martinet ", "ne jouissait -elle pas en effet de toutes les splendeurs de cette demeure que bien des princes eussent enviée! un peu de prestige dont jouissait m. de tarlay par son rang sa fortune et ses qualités personnelles ne rejaillissait -il pas sur elle sa grand-mère qui dirigeait son intérieur et recevait ses hôtes oui en vérité mme estimait à sa juste valeur la situation qu’ elle occupait ici et elle tremblait que songeant quelque jour à se remarier la détrônât ainsi comme déjà elle l’ avait été bien peu de temps quand la comtesse était devenue vicomtesse de tarlay.seul le mariage de son petit-fils avec florine pouvait permettre à le mme debrennes de conserver cette situation à le laquelle tenait si fortement son âme vaniteuse mais PROPN ne manifestait pas la moindre velléité d’ inclination pour son amie d’ enfance et même il ne lui témoignait plus cette attention passagère fantasque toujours un peu railleuse dont il était coutumier autrefois .ainsi en ce moment il n’ avait pas un regard pour elle pour cette beauté blonde que mettait en relief la toilette élégante", "laure surtout s’ attachait à le marie dont elle subissait sans le vouloir la bonne influence jusque m. et mme PROPN s’ étaient contentés de recevoir simplement quelques amis mais la mère pressentait qu’ il faudrait bientôt faire un peu plus de frais c’ est bien ce qu’ hélène pensait elle entrevoyait avec bonheur une existence nouvelle la jeune fille croyait que l’ économie de ses parents était plutôt une vertu qu’ une nécessité ", "–complètement inutile fait le commandant qui a repris haleine mais qui reste profondément vexé d’ avoir été obligé de s’ interrompre à le plus beau moment et de céder son rôle à un sous-lieutenant le conseil est fixé et se tournant vers moi: –vous avez entendu la lecture de vos punitions les trouvez -vous méritées –je n’ ai à les trouver ni ni imméritées " ]
à le retour d’ un voyage en espagne et en algérie le prince arpad s’ était installé dans l’ hôtel depuis si longtemps délaissé par lui .par leurs relations parisiennes les comtesses apprirent bientôt qu’ il avait fait sa réapparition dans les salons aristocratiques dans les cercles artistiques ou littéraires autrefois fréquentés par lui et qui l’ accueillaient de nouveau avec le plus flatteur empressement –c’ est inoui s’ écria la comtesse gisèle en apprenant cette nouvelle aurais -je jamais pensé pareille chose on croirait positivement que c’ est la mort de son fils qui l’ a enlevé à sa misanthropie et pourtant si quelque chose devait l’ y enfoncer davantage c’ était cela me semble -t-il quand je songe comme il était encore sombre et étrange à le notre départ de
[ "–oui il est réellement incompréhensible déclara irène je le croyais désespéré pas de le tout c’ est une résurrection on viendrait maintenant me dire qu’ il songe à un second mariage que je n’ en serais pas étonnée .ces mots furent prononcés avec une sorte d’ irritation contenue dont ne s’ expliqua pas la raison mais qui eût été comprise de quiconque aurait pensé à le ceci: le prince sans enfants avait pour héritiers naturels son frère et ses sœurs en admettant que ses domaines patronymiques retournassent à sa famille paternelle il lui restait encore de quoi combler les rêves les plus ambitieux de terka et d’ irène et cet éblouissant mirage s’ évanouirait devant la perspective d’ une seconde union ", "un doux soleil printanier chauffait les champs déjà verdoyants éclairait les sombres frondaisons de les forêts jetait un miroitement sur la rivière qui courait le long de la route entre les buissons fleuris les senteurs champêtres saines et douces parfumaient la brise légère qui venait caresser le visage rosé de myrtô et soulever ses cheveux dorés.oh! cet air de voraczy combien elle l’ aimait elle revenait pourtant de naples où la comtesse gisèle à la suite d’ une bronchite dont elle ne pouvait se remettre avait dû aller finir l’ hiver dans la demeure d’ une sœur de le défunt comte mais la ville admirable son soleil toutes les merveilles de ses environs n’ avaient pu empêcher myrtô d’ aspirer secrètement à le jour ou ̀ elle reverrait de nouveau ", "elle allait y atteindre maintenant comme l’ année précédente la voiture suivant celle où la comtesse se trouvait avec ses filles l’ emmenait vers le château en compagnie de et de était encore privé de son maître le prince arpad après un nouveau voyage cette fois dans les pays scandinaves avait regagné paris de là il avait écrit à sa mère en lui demandant quand elle comptait partir pour où lui-même disait -il avait l’ intention de retourner incessamment cette lettre avait fait se hâter quelque peu la comtesse gisèle qui se fût volontiers attardée à le vienne à son retour de naples .mais quelques jours avant le départ en parcourant un journal elle était tombée sur cet entrefilet: le bois a failli être hier le théâtre d’ un grave accident ", "le comte de lorgues et sa fille la charmante veuve de le vicomte de soliers le sportsman bien connu faisaient une promenade à le cheval en compagnie de le prince le jeune magnat hongrois dont toute la haute société parisienne a accueilli avec allégresse la réapparition à le détour d’ une allée le cheval de madame de soliers qui donnait depuis quelque temps des signes d’ agitation prit peur devant un poteau et s’ emporta le prince dont la merveilleuse adresse de cavalier est bien connue lança son cheval à sa poursuite il réussit à le atteindre l’ animal emporté et à l’ arrêter à le risque d’ être lui-même entraîné madame de soliers en a été quitte pour une très vive émotion mais son sauveur a eu l’ épaule gauche violemment froissée dans l’ effort fait pour maintenir la bête furieuse la comtesse avait immédiatement télégraphié à son fils ", "elle en avait reçu cette réponse: souffre beaucoup mais n’ ai absolument rien de grave compte toujours être à le voraczy à le date fixée cependant aujourd’hui quand la comtesse était arrivée à la petite gare un domestique lui avait remis une dépêche arrivée le matin et dans laquelle son fils l’ informait qu’ il ne serait à le voraczy que le surlendemain –serait -il plus souffrant ce journal n’ était peut-être pas bien renseigné arpad a pu avoir quelque chose de grave .ces craintes de la comtesse les partageait un peu et elles couvraient d’ un voile la satisfaction de ce retour à le voraczy l’ année précédente toute la domesticité était groupée sur le grand perron une partie en costume national l’ autre revêtue de cette élégante livrée blanche à le parements couleur d’ émeraude qui était celle de le prince .en franchissant le seuil de le vestibule la comtesse gisèle s’ arrêta en murmurant –voyons je rêve des fleurs ici! –par exemple murmura la voix stupéfiée d’ le vestibule était garni de fleurs garni avec une profusion inouïe embaumé de pénétrants p", "dominaient le muguet et les roses roses nacrées roses thé roses pourpres un ruissellement de corolles odorantes veloutées ou satinées à les nuances exquises la stupeur de la comtesse était telle qu’ elle balbutia cette question pourtant bien inutile –mais c’ est son excellence qui a donné l’ ordre –oui votre grâce répondit le majordome dissimulant en personnage bien stylé l’ étonnement que devait lui causer pareille question .la comtesse réussissant à le dominer sa surprise se dirigea avec ses filles vers l’ escalier les suivit et à le premier étage s’ arrêta pour demander –j’ occupe toujours la même chambre n’ est -ce pas ma cousine –mais sans doute je pense que l’ a fait préparer la femme de charge qui montait derrière s’ avança vers la comtesse gisèle –son excellence a donné l’ ordre de préparer pour mademoiselle l’ appartement de les fleurs ", "–vous dites l’ appartement de les fleurs? fit la comtesse avec une surprise intense –quelle folie murmura irène entre ses dents serrées l’ un de les plus beaux appartements de le château sa reconnaissance pour cette petite l’ égare positivement suivit qui l’ introduisit dans un salon à les tentures soyeuses fond blanc semées de grandes fleurs brochées à les teintes délicates les meubles d’ un dessin exquis étaient faits d’ un bois jaune pâle garni d’ incrustations légères et leur apparente simplicité cachait à les yeux non exercés une valeur laissant loin d’ elle celle d’ une décoration plus somptueuse ", "ce luxe sobre cette élégance raffinée existaient d’ ailleurs dans tous les détails de l’ ameublement de ce salon et de la chambre voisine vers laquelle katalia conduisait myrtô un délicat parfum remplissait la première pièce dans une corbeille de sèvres s’ épanouissaient des fleurs des roses et des muguets les préférées de myrtô –je pense que votre grâce se trouvera bien ici dit la femme de charge d’ un ton satisfait l’ appartement est un de les mieux exposés de le château et la vue est superbe tout en parlant elle ouvrait une de les fenêtres et s’ avança sur le large balcon de pierre ", "une exclamation de surprise s’ échappa des lèvres de la jeune fille devant elle s’ étendaient les jardins non plus avec leur sévère parure de feuillage mais maintenant garnis d’ une profusion de fleurs admirables et dans les bassins de marbre l’ eau retombait en jets merveilleusement irisés par le soleil –en vérité des fleurs partout! murmura –oui tout est changé maintenant dit d’ un ton de vif contentement les serres aussi ont retrouvé leurs fleurs je comprends l’ étonnement de votre grâce car nous aussi avons failli tomber de notre haut quand son excellence avant son départ a donné ses instructions à le ce sujet et maintenant la tombe de le petit prince est toujours couverte de fleurs les pareilles à le celles-ci ajouta -t-elle en désignant les muguets et les roses " ]
[ "mais avant tout écoutez -moi bien mon ami: la révélation de votre mariage tout en me tranquillisant par les bornes placées entre nous me rendrait inflexible sur tout ce qui tiendrait le moins de le monde à le me les faire franchir vous serez obéissant cher vilhem; je n’ exigerai de vous que ce qui servira à le nous conserver le bonheur que nous nous sommes fait mon idée de le reste n’ a rien de tyrannique ni de répressif je vous envoie des graines de fleurs qui ont embaumé mon jardin tout cet été vous les sèmerez dans votre jardin si vous en avez un ou sur votre terrasse ", "était en fait un porte-pyjama que j\\' avais surnommé bon sang nous la tenions notre piste celia savez -vous où est cette peluche aujourd\\'hui eh bien sans doute dans l\\ un de mes coffres à le jouets si rose les a conservés ici en irlande ", "les familles riches et religieuses aimaient à le exercer cette hospitalité et dans la province où la vie est si monotone c' était un intérêt animé pour elles que ce prédicateur de chaque année qui apportait avec lui le charme de l' inconnu et le parfum de lointain que les âmes isolées aiment à le respirer les plus grandes séductions peut-être que l' histoire de les passions pourrait raconter ont été accomplies par des voyageurs qui n' ont fait que passer et dont cela seul fut la puissance l' austère capucin qui parlait alors de l' enfer avec une énergie de parole qui rappelait le formidable bridaine ne paraissait pas fait pour semer dans les âmes autre chose que la crainte de dieu et il ne savait pas et les femmes qui voulaient le voir ne savaient pas non plus que l' enfer qu' il prêchait il allait le leur laisser dans le cœur mais ce soir-là ces femmes furent trompées dans leur petite curiosité de femmes de province quand elles sortirent de l' église elles n' eurent aucune observation à se communiquer sur ce terrible prédicateur d' un dogme terrible si ce n' ", "aussitôt un jet de lumière vive éblouissante enveloppa la jeune indienne elle se trouvait à le bout d' une sorte de galerie taillée dans le roc et sous ses yeux se déployait une chambre ou salle qui semblait également avoir été creusée à le coeur d' un rocher cette chambre était nue l' eau suintant à sa voûte et à ses parois y avait formé des stalactites figures étranges qui resplendissaient comme des pierreries à les rayons d' une petite lampe faite avec un crâne d' animal et pendue par une corne de daim à un angle de la muraille sous cette lampe et sur un méchant lit de mousse et de sapinette ou branches de pin était étendu un homme ", "—départ de marseille le mai —le mai dans jours autour de ses doigts prisonniers rabœuf sentit les doigts de sa maîtresse crispés tout d' un coup —le temps d' un clin d' œil: l' étreinte l' instant d' après se relâcha et rabœuf abaissant son regard vit le bras nu qui de nouveau gisait inerte et comme pensif il était très beau ce bras nu —d' un noble dessin robuste et net; —et la main n' était pas laide non plus un peu grande un peu forte mais si délicatement soignée polie adoucie et devenue si blanche et si douce qu' elle en paraissait petite et fine et faite uniquement pour être baisée —oui —redit rabœuf ", "le haut sentiment qu’ il avait de sa position sa vanité native l’ air de supériorité qu’ il prenait avec tous et affectait en toutes choses cela n’ était pas fait pour attirer à le lui en dehors des relations d’ affaires d’ ailleurs les triestains le tenaient pour un étranger puisqu’ il était originaire de raguse c’est-à-dire dalmate de naissance aucuns liens de famille ne le rattachaient donc à le cette ville dans laquelle il était venu il y a quelque ans jeter les fondements de sa fortune .telle était alors la situation de la maison cependant bien que PROPN eût certains soupçons à le cet égard rien encore ne permettait de confirmer le bruit que les affaires de le riche banquier fussent sérieusement embarrassées son crédit n’ avait reçu aucune atteinte ouvertement de le moins ", "puis il craignait que la présence d' un jeune homme ne l' entraînât plus loin qu' il ne voulait dans l' intimité de ce monde plébéien et il était disposé à se méfier de le frère de gabrielle le fait est que la marquise ne voulait pas d' un dîner de cérémonie où les meilleurs amis de madame duriez eussent été rassemblés pour voir de près la grande dame et le jeune comte PROPN ne crut pas que madame de saint-villiers songeât à le tenir sa promesse de le moins aussitôt qu' elle s' y était engagée; aussi fut -il très étonné lorsque peu de jours après en rentrant à le heures il vit dans la cour la voiture de la marquise dont on était occupé à le dételer les chevaux l' idée de le mariage qu' on méditait se présenta tout de suite à le son esprit et le rendit furieux ", "qu’ est -ce qui vous empêche de partir avec ma fille —vous êtes encore le chef de famille et elle? c’ est à le votre femme que vous pensez planchon faisait honteusement oui de la tête puis il ajoutait: et mon affaire ce qui indiquait qu’ il n’ y avait pas que de la passion dans son cas ", "—elle doit être vierge fit tenez -la bien nom de dieu cria -t-il tandis qu' elle se convulsait brusquement dans une crise désespérée puis après une pause et se grattant le nez —vous feriez peut-être bien capitaine de faire frayer la voie par un de ces jeunes gens il me sembla qu' il regardait de mon côté —on pourrait aussi l' ouvrir avec une baïonnette proposa ", "aussi concentrait -il toute son attention sur le pavillon d' armenonville d' sortir ce gentleman qu' aimait florette et que me bouginier avait désigné à ses coups cette attention était telle qu' il n' entendit pas derrière lui un bruit de branches\\n écartées avec précaution et de feuilles froissées sous le pied un nouveau personnage venait de pénétrer dans le fourré qu' avaient abandonné— instants auparavant l' ancien avoué et le pseudo- captain l' aîné de les snail tournait le dos à le survenant celui-ci s' approcha doucement et de l' index ployé en angle toqua comme on heurte une porte petits coups entre les épaules de l' anglais " ]
alors elle s’ attaquait à la divinité elle s’ en prenait à le dieu PROPN et là encore elle se heurtait contre des idées de stupeur de crainte de remords oh combien elle souffrait l’ infortunée eh quoi pensait -elle ma carrière à le peine commencée et je ne vois je n’ espère plus pour le reste de mes jours que sentiers hérissés d’ épines je n’ y ferai par un seul pas sans y laisser une trace de sang sans qu’ une larme coule sans que je jette un cri de souffrance oh la vie qu’ est -elle pour moi désormais un tonneau bardé de pointes de fer et dans lequel enfermée je roulerai sans cesse déchirée sanglante jusqu’ à l’ éternité l’ éternité bien souvent mon vénérable père en dieu m’ a répété que le mot éternité était synonyme de repos consolante morale d’ un sage directeur je t’ accepte en ce jour oh eh bien je consens à le souffrir d’ ici là puisque éternité veut dire repos mais d’ ici que sera la vie la vie la vie elle sera une question continuelle adieu bonheur adieu jeunesse adieu beauté fragile adieu maternité impérissable adieu pourtant car tu ne s
[ "tandis qu’ ils danseront devant moi à le bruit que feront agités par le vent de la douleur les ossemens de mon hymen suspendu squelette supplicié à le gibet de le malheur tandis qu’ ils joueront avec mes angoisses je prierai moi je prierai dieu pour qu’ il leur pardonne on trouve consolation dans la prière prière et consolation c’ est le même mot refuge eh bien qu’ elle soit mon refuge contre mes maux puis elle tomba dans une rêverie vague indéterminée diffuse informe dans cet état de l’ ame qui tient de l’ engourdissement dans cette incroyable mêlée de pensées dans cette réflexion distraite profonde et légère à la fois qui ressemble plutôt à un rêve qu’ à une perception état mixte mais qui résulte toujours d’ une grande dépense d’ idées et de réflexions agitées tumultueuses c’ est ce que pour résumer ma phrase j’ appellerais une anesthésie de l’ ame ", "cependant tin bruit causé par lé frottement des pommelles sur les gonds de la porte de cette chambre tira isabeau de son recueillement pénible un homme entra isabeau tressaillit et resta immobile et muette en le voyant c’ était saint-fargel son époux enfin après un effort de respiration troublée elle laissa échapper un cri saint-fargel qui dans la fougue de sou amour s’ était hâté de déposer sur la cheminée le flambeau qui l’ éclairait se détourna l’ œil en feu prêt à se jeter à les genoux de sa chère tiphaine surprise et damnation que voit -il devant lui son épouse il recule de pas en s’ écriant isabeau la barbache ne m’ avait donc pas trompé ah et furieux s’ approchant d’ elle il la saisit à le bras en lui enfonçant dans la chair ses doigts crispés isabeau s’ écria j’ ai tout vu monsieur le comte ah vous me trahissiez je me vengeais saint-fargel c’ est assez de prostituer votre serment n’ outragez pas mon innocence son innocence l’ innocence d’ une femme qui court les tavernes est respectable sans doute ah monsieur silence misérable attendez que je vous acc", "vous dis -je oh je suis bien malheureuse dites bien déhontée allez le demander à la barbache elle vous dira peut-être où vous l’ aviez laissé la barbache dites -vous la barbache oh quel est donc ce nom jouez l’ ingénue maintenant oh je ne connais pas la barbache quel est ce nom c’ est le démon qui l’ a pris assurément car il m’ épouvante votre anneau madame la comtesse il est dans le doigt d’ une autre et je viens de l’ y placer moi-même car je t’ abandonne isabeau comme pour toi j’ abandonnai déjà ma première maîtresse oh ", "laisse-moi laisse-moi te dire que c’ est dieu qui a permis que tu allasses en cette taverne de la barbache chercher la luxure et la débauche que c’ est dieu qui a permis que je m’ y trouvasse pour connaître ton crime que c’ est dieu qui nous y attire aujourd’hui tous pour me venger oh vos paroles me glacent tuez -moi saint-fargel mais cachez -moi ces horreurs vous tuer vous tuer femme saint-fargel ricana avec une expression de colère horrible et saisissant à la ceinture son poignard il courut sur isabeau cette femme timide et troublée se prosterna à le genoux pour supplier PROPN et lui demander grâce ", "mais le furieux lui porta à la gorge un coup assuré la lame de le poignard entra jusqu’ à la garde isabeau tomba gisante sur le plancher PROPN affamé de le sang de sa malheureuse épouse retira de la plaie son arme fumante de meurtre mais le sang ne coulait pas de la blessure dans sa colère fauve il lui porta à la poitrine un autre coup de poignard et la regarda ne voyant point de sang encore il eut une velléité de bête se courbant alors sur sa victime presque morte râlant le reste de vie qui la convulsionnait il la saisit à le cou et appuyant avec force le pouce sur la lèvre bleue de la blessure il en fit jaillir un rayon de sang noir qui alla frapper la voûte un beuglement sourd sortit de le fond de la poitrine de l’ assassin horreur a ce moment la barbache et tiphaine entrèrent saint-fargel avait encore le pouce applique près de la plaie tiphaine en le voyant poussa un cri d’ effroi et s’ enfuit épouvantée la barbache grimaça un sourire PROPN recula étonné de lui et des femmes et troublé hors de lui il frémit en voyant le sourire grimacier de la tavernière et", "mais c’ est son bras qui la lance cependant PROPN en se mettant à le là recherche de tiphaine avait cru y être seul mais comme il cheminait un compagnon de route parasite fidèle attentionné gênant marchait à le pas de lui dans les ténèbres en vain saint-fargel se retournait -il furieux pour l’ éviter ou le faire fuir toujours il le sentait l’ entendait souffler à le son oreille c’ était le meurtre d’ isabeau qui s’ attachait à le lui accusateur avec ses taches de sang à le visage ses cheveux hérissés ses sourcils rebrousses fauve ment sa lèvre tremblante avec convulsion tenant à la main son poignard chaud et fumant encore d’ une vie refroidie le fantôme avait pris pour lui parler la voix d’ isabeau et lui jetait sans cesse à l’ oreille cette phrase isolée ta mort me vengera ta mort me vengera et PROPN retournait de temps en temps la tête derrière lui et fuyait cachant dans son sein son amour passionné comme pour le dérober à la cupidité de le bandit qui le lui eût demandé et toujours il marchait à le travers les rues tortueuses qui le menèrent à le pont à les", "il trembla tout en repoussant loin de lui les pensées de meurtre qui le submergeaient une pluie de feu semblait suinter tout le long de cette nappe tombant de la voûte jusqu’ à le terre peu à le peu il la vit s’ entr’ ouvrir des flammes vives successives s’ élevaient en jets nombreux derrière toute la face septentrionale de l’ univers lui apparaissait dévorée par un vaste incendie PROPN crut que la fin de le monde était venue son cœur se brisa contre les idées effrayantes de le jugement dernier il entendait la trompette de les anges éveillant les morts et les convoquant à le tribunal de dieu il voyait cunégonde l’ accusant isabeau l’ accusant tiphaine l’ accusant lui-même s’ accusant dieu l’ accusant de loin il voyait l’ abîme entr’ ouvert et sur chaque trappe de l’ enfer un ange avec une clef à la main pour la refermer à le jamais sur les réprouvés et au-dessous de lui il distinguait le bruit de les ilots gonflés et il le prenait pour le murmure confus qui doit s’ élever de le séjour de damnation concert horrible de grincemens de dents de blasphèmes contre dieu de", "ta mort me vengera cependant sur la grève d’ amont de le pont on eût pu distinguer un groupe immobile de respect et de stupeur en présence de le phénomène boréal ce groupe était composé d’ hommes à le cheval une jeune fille leur prise montée en croupe sur le destrier de l’ un d’ eux croisait les mains et dans sa fervente prière levait vers le ciel ses grands yeux mélancoliques on n’ entendait rien que le bruit produit par les pieds de les chevaux frappant la terre impatiens et tenus en bride et le ronflement sous la voûte de le pont de l’ onde écumante mais l’ aurore boréale ce phénomène merveilleux alors mais si fécond en terreurs pour les croyances superstitieuses de le xiv siècle fondait ses teintes vives d’ écarlate dans des nuances plus assombries plus crues la nature de le pôle-nord rentrait graduellement dans son calme ordinaire et cette effervescence phénoménale s’ évanouissait par degrés sensibles les gens armés à le commandement de leur chef se remirent en marche et embouchèrent le pont à les changeurs a leur approche PROPN se releva faible trembla", "à sa vue saint-fargel trembla d’ amour mes amis c’ est à le merveille ne vous occupez plus de cette femme je la connais et je m’ en charge c’ est fort bien dit mais notre devoir avant tout si vous étiez encore notre commandant comme lorsque le roi était à le paris à la bonne heure qu’ importe mes amis ne suis -je pas toujours saint-fargel saint-fargel sans doute mais chevalier de le guet non allez ne vous inquiétez pas de mon litre qu’ il vous suffise de savoir que je réponds de cette femme ah vous la connaissez donc beaucoup capitaine venez demain je vous récompenserai allons allons dieu vous garde capitaine les chevaliers de le guet partirent à le trot saint-fargel heureux déjà dans les bras de son épouse nouvelle rêva le bonheur sur son sein il l’ entraîna par la rue PROPN vers la rue où était son hôtel " ]
[ "il est des attentions qui pour être mêlées des démonstrations les plus respectueuses n’ en sont pas moins pour cela fort impertinentes à le fond et j’ eus quelque peur que les miennes ne parussent de ce nombre on me jeta un regard rapide on m’ eût trouvé les paupières closes qu’ on se fût contenté d’ écarter derechef et le plus doucement possible mon malencontreux manteau mais j’ avais les yeux grands ouverts et on ne pouvait pas le repousser de le pied sans un mot de politesse pour son propriétaire dût ce mot avoir cette politesse froide et hautaine qui guérit à l’ avenir de pareilles démangeaisons d’ obligeance je crus devoir sauver à la jeune fille l’ embarras de le remerciment ", "la jeune femme blonde quitta la scène —reviens glapit le scénographe va bon d’ accord reviens elle réapparut par une porte étroite qui accédait latéralement à la salle et qui déversa un bloc rapide de lumière terreuse sur son passage elle gravissait d’ un pas décidé la pente douce menant vers la sortie entre les rangées de fauteuils ", "on est laid quand on est si maigre —tu n’ es pas laid fit mlle avec un doux reproche en arrêtant ses yeux sur le beau visage de son frère —je te dis que je suis laid! fit -il avec autorité; plus laid qu’ autrefois ajouta -t-il comme s’ il faisait une concession ", "signé arsène lupin on se rappelle le dénouement ces messieurs de la justice et de la gendarmerie haussèrent les épaules et ne tinrent aucun compte de cette élucubration mais hobereaux de la contrée prirent leurs fusils et se mirent en chasse les yeux à le ciel comme s’ ils eussent voulu démolir quelques corbeaux à le bout d’ une demi-heure ils apercevaient l’ assassin ", "madame aucheron se leva tout effrayée toute désespérée elle était belle à le voir dans sa douleur de mère --mon enfant! écria -t-elle mon fils vous me l\\ avez tué!... tuez-moi! tuez -moi je vous en prie puis elle se jeta sur le corps ensanglanté de le jeune ministre efforçant de le rappeler à la vie par les paroles les plus douces que les lèvres d\\' une mère puissent prononcer il ne l\\ entendait plus il était mort ", "un nuage de poussière parvient jusqu’ à la septième rangée derrière lui entre étienne on met quelques instants à le réaliser la situation lorsqu’ elle est réalisée l’ attaque se déclenche étienne est cerné ", "soudain d' un petit caboteur qui était à le quai il entendit jaillir ce même rugissement qui depuis peu lui servait de diane avant l' heure sur le bateau d' ailleurs rien ne bougea ni homme ni cordage et la machine semblait n' avoir de pression que ce qu' il en fallait pour faire hurler la mégère de fonte quand ce fut fini il y eut quelque bruit encore comme d' un fourneau qu' on éteint et puis un vieil homme qui fumait la pipe vint s' accouder à l' arrière demanda poliment jacques quel fils de chienne de boucan faites -vous là puisque votre raffiau est sur ses ancres le vieux mit la main au-dessus de sa bouche comme pour parler bas: té je vais vous dire fit ", "a ne m’ irait pas de le tout je le pense bien dit binos qui prit ce propos pour un aveu je comprends que vous ne pouvez pas vous mêler de ces choses-là quand on appartient à l’ administration mais il ne s’ agit pas de PROPN il s’ agit d’ une affaire privée une affaire a me va ", "qui ai-je aperçu alors rougissant pâlissant les lèvres tremblantes et les yeux en larmes fanchette baucheux qui tenant ses sabots à la main tout essouflée encore de la longue course qu’ elle venait de faire et de l’ engagement qu’ elle avait eu à le soutenir avec mlle rose s’ élançait vers moi et venait en pleurant tomber à le genoux à le côté de mon lit sa présence inattendue m’ a vivement touchée pour s’ informer de mon état pour me voir et se réjouir de mon retour à la santé la pauvre petite sauvage avait trouvé la force de vaincre la haine qu’ elle porte à les gens de mon oncle à le mon oncle lui-même à ce château tout entier que jusqu’ à le présent elle ne pouvait voir qu’ avec colère et effroi oh ", "s’ ils avaient su que c’ était là l’ auteur de les moulins qui faisaient leurs délices depuis tant d’ années mais ils ne le savaient pas et porta la peine de sa mauvaise mine quand je dis qu’ il la porta ce n’ est pas tout à le fait exact car il ne s’ aperçut nullement qu’ on se moquait de lui l’ idée ne pouvait pas lui venir qu’ on le trouvât ridicule il était si habitué à sa personne " ]
on eût dit qu’ un seul sculpteur les avait modelées dans la même chair en y regardant bien il y avait pourtant des dissemblances la première était plus grasse la seconde était plus grande la troisième avait le nez plus retrousse mais de prime abord c’ était le même enfant une dernière fois mme les prit et les retourna comme si elle eût voulu voir leurs noms inscrits quelque part mais désespérant de reconnaître celle qu’ elle avait apportée elle s’ écria: –eh bien ce n’ est pas ma faute c’ est la destinée qui l’ a voulu j’ ai duchesses à le lieu d’ une duchesses répéta la cuisinière avec une gravité mélancolique
[ "a peu près comme si elle eût dit: pauvres petites malheureuses ers heures de l’ après-midi mme entendit un coup de sonnette qui la frappa à le cœur elle sentait que c’ était le marquis d’ armeville mon dieu dit -elle quelle est celle de les que je vais lui présenter? pendant que la cuisinière allait ouvrir elle prit la première petite fille qui fut sous sa main l’ enfant dormait elle l’ apporta à le marquis tout en souriant ", "–bonjour madame comment va le bébé? il se porte comme un charme l’ enfant cria –allons allons continua la sage-femme en soulevant la petite fille ne chantons pas ces chansons-là –décidément elle est très–gentille dit m. d’ armeville ", "elle a de grands yeux bleus qui dans ans feront de le bruit dans le monde –n’ en doutez pas –avez -vous une nourrice –j’ en ai je vais vous les présenter tout à l’ heure vous choisirez la meilleure ", "je n’ ai pas l’ expérience de ces choses -la il y a trop longtemps que je n’ ai teté je m’ en rapporte à le vous –eh bien vous pouvez compter sur moi je ne laisse jamais teter un enfant sans goûter à le lait –n’ oubliez pas que c’ est sous votre responsabilité jusqu’ à le jour ou la mère viendra chercher sa fille en attendant écoutez -moi bien vous allez louer un appartement dans le voisinage ", "il y en a un au-dessus merveille le marquis appela la cuisinière tira un louis de sa poche et le lui donna pour qu’ elle portât tout de suite le denier à le dieu la nourrice sera à le vos ordres madame vous la nourrirez pour qu’ elle soit bien nourrie vous veillerez sur ses actions et vous lui donnerez francs par mois pas un sou de plus pour ne pas éveiller les curiosités –c’ est entendu ", "–vous parlerez de cadeaux futurs et vous commencerez par une robe la sage-femme demanda des nouvelles de le poupon qu’ elle avait porté la nuit –ce gaillard s’ imagine qu’ il est né prince on lui a donné une nourrice à le cin francs par mois et il se jette sur son sein comme s’ il n’ avait jamais fait que cela seulement je dois vous dire que la mère pleure sa première sortie sera pour dieu mais la seconde sera pour sa fille ", "dans quelques jours je lui ménage une surprise vous viendrez un soir à le château avec le bébé sous prétexte que vous connaissez la nourrice d’ ailleurs puisque vous étiez à l’ accouchement vous avez bien le droit de faire une visite à l’ accouchée –eh bien monsieur le marquis donnez -moi l’ adresse de la dame –pas si bête vous en sauriez plus que moi il nous faudra encore faire le voyage à le long cours? –ne dirait -on pas que je vous propose un voyage en omnibus ", "on entendait causer dans la chambre voisine –ne faites pas attention monsieur le marquis c’ est ma provinciale qui est toujours à le moitié folle depuis qu’ elle a eu le délire propos demande -t-elle son enfant –oui mais elle croit qu’ elle a mis à le monde une fille –n’ allez pas lui donner celle-ci! –n’ ayez peur ", "celle-ci est sacrée de le reste ma provinciale est résignée à l’ idée de les enfants-trouvés la visite de le marquis ne fut pas bien longue il visita l’ appartement qui était à le louer il recommanda une fois de plus l’ enfant à la sollicitude de la sage-femme après quoi il descendit l’ escalier tout en chantonnant un air d’ opéra " ]
[ "dans jours il serait là. cher alexy quelle confiance elle ressentait près de lui chaque jour elle appréciait mieux la qualité si rare de cette nature tante élise avait raison de dire qu’ elle ne pourrait assez remercier dieu d’ avoir mis sur sa route un tel époux .dans le salon le piano attendait la jeune musicienne elle se mettait à le jouer machinalement et c’ était une œuvre de witold qui venait sous ses doigts ", "mais avant même qu' il eût fini de rire PROPN se jetait sur lui le prenait dans ses bras et se précipitait hors de l' atelier courant à le perdre haleine en balbutiant: chez docteur chez docteur c' est alors qu' il vit le majeur de sa main droite complètement écrasé à le son extrémité comme une grosse pâte sale et informe d' où le sang ruisselait le cœur lui manqua d' un coup et il s' évanouit minutes après ils étaient chez le docteur arabe qui habitait en face de chez eux c' est rien docteur c' est rien hein disait PROPN blanc comme un linge allez m' attendre à le côté dit le docteur il va être courageux il avait fallu l' être aujourd'hui encore l' étrange majeur rafistolé de jacques en témoignait ", "un peu de gaieté me vint à le voir si furieux et je répartis en riant: —oui mais moi je n’ ai pas de morts il me regarda comme si je venais de lui dire une chose extraordinaire et il sortit aussitôt pour se rendre lui-même à le cimetière mme dalignac cousait déjà à la place de sandrine c’ était la première fois que je me trouvais seule avec elle elle me regarda de la même manière que le patron avant de dire: —vous avez de la chance de ne pas avoir de morts ", "à le lui demandé s' il connaît l' ex-général dumouriez et s' il a des relations avec lui? a répondu: pas davantage de quoi a été dressé le présent qui a été signé par le duc d' PROPN le chef d' escadron jacquin le lieutenant noirot les gendarmes et le capitaine-rapporteur avant de signer le présent procès-verbal le duc d' PROPN a dit je fais avec instance la demande d' avoir une audience particulière de le premier consul mon nom mon rang ma façon de penser et l' horreur de ma situation me font espérer qu' il ne se refusera pas à le ma demande séance et jugement de la commission militaire à le heures de le matin mars le duc d' PROPN fut amené dans la salle où siégeait la commission et répéta ce qu' il avait dit dans l' interrogatoire de le capitaine-rapporteur ", "PROPN releva le nez de dessus le journal qu\\ est -ce qui vous étonne rien rien! continuez de feutre mou beaucoup trop large pour sa tête et qui paraît être plutôt celui de agresseur la marque de provenance a été soigneusement découpée dans le cuir de la coiffe où il manque un morceau de la forme et de la dimension une feuille de laurier se leva se pencha derrière pour lire par-dessus son épaule et peut-être pour dissimuler sa pâleur ", "mais raoul a besoin d’ être distrait; éloignez -le bien vite d’ ici ou morbleu! vous n’ en ferez jamais un homme je crois dit athos que je vais l’ envoyer à le paris fit d’ artagnan et il pensa que le moment de les hostilités était arrivé. si vous voulez dit -il nous pouvons faire un sort à ce jeune homme fit à le son tour athos je veux même vous consulter sur quelque chose qui m’ est passé en tête faites croyez -vous que le temps soit venu de prendre de le service? mais n’ êtes -vous pas toujours à le service vous d’ artagnan? je m’ entends: de le service actif la vie d’ autrefois n’ a -t-elle plus rien qui vous tente et si des avantages réels vous attendaient ne seriez -vous pas bien aise de recommencer en ma compagnie et en celle de notre ami porthos les exploits de notre jeunesse c’ est une proposition que vous me faites alors ", "–n’ entendîtes -vous pas dire que le roi fut impressionné de cette communication ?–oh! oui fort impressionné; personne à le louvre ne savait d’ où lui venait sa tristesse pendant jours il garda son fatal secret puis il quitta la cour resta seul à le livry dans une petite maison de son capitaine de les gardes enfin n’ y tenant plus ne dormant plus il vint à l’ arsenal et dit tout à le sully le priant de lui faire à l’ arsenal arranger un tout petit logement chambres afin qu’ il pût en changer –ainsi murmura richelieu ainsi ce roi si bon le meilleur que la france ait eu en était arrivé à le être obligé comme tibère cette exécration de le monde à le changer de chambre chaque nuit de peur d’ être assassine et parfois j’ ose me plaindre moi! –enfin un jour que le roi passait près des innocents un homme en habit vert de lugubre mine lui cria: à le nom de notre-seigneur et de la sainte-vierge sire il faut que je parle à le vous est -il vrai que vous allez faire la guerre à le pape le roi voulait s’ arrêter et parler à le cet homme ", "antoine crispait ses poings déjà brandis devant lui ah ah reprit trompe-la-mort je pensais bien que ce chemin-là vous en auriez assez rien que de le voir pourtant antoine ne pouvant perdre confiance en ce doyen des chasseurs dit avec plus de calme parle enfin clairement je t’ attends ", "je me demande par exemple où il peut bien m’ avoir rencontrée peut-être à le cette réception chez la marquise de lussac où je t’ accompagnai à le moment de les fêtes de ton mariage se peut -il que je ne l’ aie pas remarqué un gentilhomme de si haute mine toutes les blanches en sont folles et sont venues m’ en faire des compliments à le n’ en plus finir ", "il y avait du temps que j’ apercevais cette clarté molle et diffuse lorsque je sentis la bouche d’ eugénie sur mon front tu t’ inquiètes par trop chérie me dit -elle il faut que je sorte on nous appelle toutes ce matin chez le procureur de le roi ce mot de procureur de le roi ne réveilla chez moi aucune espèce d’ idée il m’ était égal qu’ eugénie sortît mon indifférence sur toutes choses était complète " ]
son père a pris l’ avion il n’ est jamais revenu dans la lettre il lui demandait pardon il disait que plus tard lucas comprendrait il y a quelques mois sa mère a rencontré un autre homme lucas le déteste il paraît que c’ est le genre de type qui ne s’ excuse jamais par principe et considère que tous les autres sont des cons plusieurs fois ils ont failli se battre alors sa mère s’ est installée là-bas à le PROPN elle téléphone à le lucas et revient de temps en temps pour le week-end son père envoie de l’ argent et des cartes postales de le brésil
[ "lucas nous fait la visite le suit elle pose des questions comment fait -il pour manger comment peut -il vivre seul dans un si grand appartement est -ce qu’ il n’ a jamais eu envie de partir là-bas à le PROPN de lucas nous montre les photos de son père à le tous les âges une maquette de bateau enfermée dans une bouteille qu’ ils ont fabriquée ensemble quand il était petit les estampes japonaises qu’ il a laissées et sa collection de couteaux il y en a des dizaines des grands des petits des moyens des canifs des poignards des crans d’ arrêt de tous les pays de le monde des laguiole des kriss des thiers les manches pèsent dans la paume les lames sont fines les sort un par un les fait danser entre ses doigts elle caresse le bois l’ ivoire la corne l’ acier je vois bien que lucas a peur qu’ elle se blesse mais il n’ ose rien dire il la regarde faire et moi aussi elle est habile pour dégager les lames les replier on dirait qu’ elle a fait ç a toute sa vie elle n’ a pas peur ", "lucas finit par nous proposer un goûter remet les couteaux dans leurs boîtes je n’ y ai pas touché nous sommes assis autour de la table de la cuisine lucas a sorti les paquets de gâteaux le chocolat les verres je regarde no ses poignets la couleur de ses yeux ses lèvres pâles ses cheveux noirs elle est tellement jolie quand elle sourit malgré le trou à la place de sa dent plus tard nous écoutons des chansons avachis dans le canapé la fumée de les cigarettes nous enveloppe d’ un nuage opaque le temps s’ arrête il me semble que les guitares nous protègent que le monde nous appartient chapitre sur les conseils de mon père est retournée voir l’ assistante sociale qui s’ occupe d’ elle elle a entrepris diverses démarches administratives se rend fois par semaine dans un centre d’ accueil de jour qui s’ occupe de réinsertion pour jeunes femmes en grande difficulté ", "là-bas elle peut téléphoner faire des photocopies utiliser l’ ordinateur il y a une cafétéria et on lui donne des tickets restaurant pour le midi elle a commencé à le chercher de le travail mon père lui a fait faire un double de les clés elle va et vient à sa guise déjeune souvent à le burger parce qu’ ils rendent la monnaie sur les tickets ce qui lui permet d’ acheter elle-même son tabac elle répond à des annonces pousse la porte de les magasins ne rentre jamais très tard elle passe pas mal de temps avec ma mère elle lui raconte ses recherches et puis aussi d’ autres choses car c’ est ma mère qui arrive le mieux à la faire parler ", "parfois on lui pose une question son visage se ferme elle fait mine de ne pas avoir entendu parfois elle se met à le raconter à le moment où nous nous y attendons le moins tandis que ma mère prépare le repas range la vaisselle ou quand je fais mes devoirs à le côté d’ elle c’est-à-dire quand l’ attention ne peut lui être portée que partiellement quand on peut l’ entendre sans la regarder ce soir mon père doit rentrer plus tard nous sommes toutes les dans la cuisine ma mère épluche des légumes ce qui en soi est déjà un événement je feuillette un magazine à le côté d’ elle ma mère pose de les questions pas des questions automatiques préenregistrées sur bande magnétique des vraies questions avec l’ air de quelqu’un qui s’ intéresse à la réponse m’ énerve un peu mais no commence à le raconter sa mère s’ est fait violer dans une grange quand elle avait ans ", "ils étaient ils sortaient d’ un bar elle roulait en vélo à le bord de la route ils l’ ont obligée à le monter dans la voiture quand elle a découvert qu’ elle était enceinte il était trop tard pour avorter ses parents n’ avaient pas assez d’ argent pour faire le voyage en angleterre PROPN où le délai n’ était pas encore dépassé est née en normandie ", "suzanne a quitté le collège quand son ventre s’ est arrondi elle n’ y est jamais retournée elle n’ a pas porté plainte pour éviter la honte qui aurait été encore plus grande après l’ accouchement elle a trouvé un emploi de femme de ménage dans un hypermarché de le coin elle n’ a jamais pris no dans ses bras ", "elle ne pouvait pas la toucher jusqu’ à l’ âge de ans été élevée par ses grands-parents à le début on les a montrés de le doigt on a chuchoté dans leur dos les yeux baissés sur leur passage on a multiplié les soupirs et prédit le pire le vide s’ est fait autour d’ eux c’ est sa grand-mère qui lui a raconté elle l’ emmenait à le marché à le catéchisme venait la chercher à l’ école de le village ", "elle la tenait par la main pour traverser la rue le menton haut et l’ allure fière et puis les gens ont oublié ne se souvient plus si elle a toujours su que sa mère était sa mère en tout cas elle ne l’ appelait pas maman à le table quand est devenue une petite fille sa mère refusait de s’ asseoir à le côté d’ elle elle ne voulait pas l’ avoir en face non plus ", "il fallait que soit loin dans l’ angle mort suzanne ne l’ appelait jamais par son prénom ne lui adressait pas directement la parole la désignait de loin en disant elle le soir suzanne sortait avec des garçons de le coin qui avaient des motos ses grands-parents se sont occupés de no comme de leur propre fille ils ont ressorti du grenier les vêtements et les jouets d’ enfant lui ont acheté des livres d’ images et des jeux éducatifs quand elle parle d’ eux sa voix est plus haute elle esquisse un sourire comme si elle écoutait une chanson pleine de souvenirs une chanson qui la rendrait fragile " ]
[ "c’ est débecquetant PROPN dit julie verse donc du champagne à le mme dela roche-tannoy mais qu’ est -ce qu’ il a dit de ce remariage –lui? il voulait se suicider! tu penses lui qui était fiancé officiellement avec ma mère depuis ans bon dieu dit coco vatard ", "les hommes valent -ils l’ amour qu’ on a pour eux si vous m’ aviez connue dans ma jeunesse avant que j’ eusse aimé et souffert vous ne croiriez plus que ce portrait est une fantaisie d’ artiste une exagération un mensonge je vivais à le grenoble alors et j’ étais une jeune fille rêveuse passionnée romanesque mais si timide qu’ on m’ avait donné le nom de la sauvage de le dauphiné le mot de sauvage sur des lèvres si parfaitement apprivoisées fit sourire m. de maulévrier —vous êtes comme les autres continua -t-elle en remarquant son sourire vous ne me croyez qu’ à le moitié ", "va tu peux la garder ne te la redemande était que rompant avec toutes ses habitudes de prudence et d’ avarice \\n' cloîtrait maintenant mathilde dans une petite chambre elle le tenait par son vice il \\n' glissait à le ménage avec cette goule lui qui pour ne pas payer vivait autrefois des\\n' raccrocs de la rue.«bah on prend son plaisir où on le trouve dit sandoz plein d’ une indulgence\\n' philosophique c’ est bien vrai répondit -il simplement en allumant un cigare.on s’ attarda la nuit tombait quand on reconduisit mahoudeau qui décidément voulait\\n' se mettre à le lit et en rentrant claude et christine après avoir repris jacques chez concierge trouvèrent l’ atelier tout froid noyé d’ une ombre si épaisse qu’ ils \\n' tâtonnèrent longtemps avant de pouvoir allumer la lampe il fallut aussi rallumer ", "m. PROPN allait se lever pour savoir ce que c’ était lorsque le garde-champêtre de la commune décoré de sa médaille et armé de sa pique entra en annonçant qu’ il avait un rapport à le faire à le m. l’ adjoint –parlez charrier parlez dit gravement l’ adjoint à le maire de ch*** dit le garde-champêtre en se redressant et en prenant un air capable cejourd’hui août de l’ an de grâce le vingt-cinquième de le règne de sa majesté roi de france et de navarre –passez passez dit sarrazin donc m’ étant transporté à le moyen de ma tournée habituelle et quotidienne de chaque jour à la hauteur de la garenne de tremilly j’ ai subitement remarqué dans le taillis la figure suspecte d’ un individu balafré et noirci par le soleil qui semblait vouloir se dérober à le mon investigation en me tournant le dos dès l’ instant ou ̀ il se vit aperçu: pour lors à sa balafre le prenant pour un bonapartiste et conséquemment susceptible d’ être mis en état d’ arrestation pour s’ être trouvé indûment sur les terres de m. le marquis de basseville notre seigneur et maître j’ ai à l’ ins", "PROPN a entendu quelque chose un bruit d’ écoulement une sorte de torrent lointain ou autre chose —et aoi a senti comme un courant sur sa droite —une eau un peu plus froide mais je ne suis pas certaine —caracole aussi est inquiet .—qu’ est -ce que tu sens carac exactement —un peu le même type d’ ondes circulaires que pour la tour fontaine ami ", "j' ai donc fait ce rêve et ce rêve depuis jours qu' il dure remplit ma vie se gonflant de mirages toujours plus charmeurs roulant dans un ciel toujours plus doré j' étais triste; depuis longtemps mon cœur ne battait plus me semblait mort un autre se serait peut-être félicité d' un état qu' il se serait plu à le considérer comme le calme moi-même j' essayais de me dire c' est le repos pour ce pauvre cœur passionné! ", "dit -elle d’ un ton ferme et vibrant c’ est précisément à le cause de la très haute estime inspirée par votre caractère que je déplore de toute mon âme l’ aveuglement qui vous cache votre devoir véritable oui je ne pourrai jamais comprendre comment vous acceptez l’ inaction comme une nécessité presque glorieuse alors que pour vous la lutte se présente si belle si noble oh! quelle magnifique carrière s’ ouvre peut-être devant vous tandis que PROPN sa main s’ étendait dans la direction de mais elle s’ interrompit brusquement ne pouvant lui dire toute sa pensée –oui murmura -t-il d’ un ton âpre là je serai toujours le comte de PROPN un très grand seigneur ruiné qui s’ ingéniera à le paraître riche jusqu’ à le jour ou il faudra choisir entre la ruine absolue et un riche mariage une quasi-mésalliance peut-être et comme il conserve une certaine délicatesse de sentiments il n’ acceptera jamais le second moyen de telle sorte que vous avez devant vous un homme destiné à le mourir de faim ", "tel est le revers de ces fêtes que les femmes en reviennent avec un goût de alcool qui les fait semblables à des hommes oui trop semblables à des hommes ivres une vieille abbaye est un pays de landes et de marais un pays pauvre et qui le fut encore plus avant eût trouvé le moyen de l\\ adapter à la culture jadis il ne produisait guère que d\\' un côté de les ajoncs et de autre de les sables et de maigres pâturages mal défendus de le vent et de la mer de ce vent qui dessèche tout heureusement qu\\ il y pleut souvent car PROPN est la seule ressource contre la dureté de son sol ", "—professeur s’ impatienta mathilde je ne vous comprends pas il n’ y a vraiment pas de quoi en faire un plat je c’ est extraordinaire la lumière de le moniteur fixait sur le visage de le biologiste une expression d’ émerveillement ce n’ est pas de la nicotine mathilde s’ approcha de le spectromètre ", "je serais assez heureux de revoir ses jolis petits accroche-cœur s’ ils ne sont pas flétris ses prunelles de feu si elles ne sont pas voilées ses lèvres de pourpre si elles sont toujours gonflées de le même sang je vous en supplie monsieur! taisez-vous taisez-vous c’ était PROPN qui râlait cette prière et brusquement il s’ était caché la figure dans les mains pour que l’on ne pût voir comme il souffrait cependant ce n’ est pas lui que je regardais! non! non il y avait quelqu’un de beaucoup plus intéressant à le contempler à le cette minute où le sadique de les flandres goûtait une joie formidable à le faire renaître le désir et le remords chez et à le faire revivre l’ image de celle qu’ il avait personnellement lui envoyée à les enfers par le chemin de les eaux ce quelqu’un si intéressant à le regarder plus intéressant que tous les autres c’ était gabriel d’ abord il y avait ce nom: dolorès! personne! n’ avait prononcé encore ce nom-là et puis l’ amiral avait jeté ces mots qui dansèrent aussitôt autour de gabriel comme des flammes bien que personne ici ne so" ]
si tu logeais chez moi ç a me ferait une présence la nuit et toi ç a te dépannerait et puis si j’ ai du mal à le enfiler mon falzar le matin ou à le mettre mes chaussettes je serai moins gêné avec un homme figure -toi je me suis dit que ç a pourrait nous arranger tous les cette affaire il rejette ses cheveux en arrière d’ un coup de tête il hésite .—je dois vous répondre quand —d’ ici jours
[ "je dois trouver quelqu’un avant de rentrer chez moi —je vais y penser est penses-y.j’ ouvre le tiroir de la table de chevet je prends mes clés je les lui tends avec un petit papier plié en .il me regarde sans comprendre —pourquoi est -ce que vous me donnez voir l’ appartement pour savoir si te convient on gagnera de le temps comme ", "je t’ ai noté l’ adresse et le code c’ est à le troisième gauche il y a chambres tu verras si mon offre t’ intéresse tu auras celle qui a une sortie sur le palier et la petite qui communique avec ç a pourra te servir de bureau elles donnent sur la cour ", "les tapisseries étaient à le chier je les ai virées mais je n’ ai jamais repeint c’ est de le brut de placo tu mettras de les affiches ma chambre est de l’ autre côté sur le boulevard elle a sa propre salle de bains prend le trousseau un peu abasourdi —vous filez toujours vos clés à n’ importe qui comme —pourquoi tu es n’ importe qui ?croiseur coulé morveuse a maigri c’ est sûr ", "rien de tel qu’ un accouchement elle ne ressemble plus à un tonneau sur pattes je ne dirais pas qu’ elle est devenue séduisante c’ est une gamine de ans je n’ arrive pas à la considérer comme une femme et de toute façon elle n’ est pas jolie mais je dois dire qu’ il y a quelque chose de changé en elle c’ est évident une certaine sérénité ou maturité je ne sais pas elle n’ a pas le même regard et le regard change tout dans un visage ", "la maternité lui va bien je crois que c’ est aussi simple que PROPN est assise en face de le lit à la petite table et tapote sur le clavier avec cette mine appliquée que je commence à le lui connaître parfois elle laisse échapper un discret gloussement sans doute une blague envoyée par une copine elle a laissé le rejeton dans sa chambre ce dont je lui sais gré .je me demande si elle l’ a voulu ce gamin si elle a bien compris ce que c’ est qu’ un enfant si elle aime le père?maëva explose soudain de rire elle bâillonne aussitôt sa bouche de les mains me regarde devient toute rouge s’ exclame pardon d’ un air plutôt sincère et repart illico dans un fou rire tellement énorme que si elle tente de le réprimer il sortira par ses oreilles souris malgré moi elle se marre plus discrètement tape avec frénésie s’ arrête lit glousse comme une pintade tape à le nouveau de le texte elle se balance à le rythme de les basses qui sortent de son mp3 ", "elle tortille une mèche se ronge l’ ongle de le pouce je vois bouger ses lèvres quand elle lit la réponse à l’ intérieur de sa bouche sa langue joue avec le piercing de sa lèvre inférieure ce qui n’ arrange pas son profil c’ est assez palpitant à le voir d’ un point de vue anthropologique .je regarde l’ heure oulà c’ est bientôt les infos une jeune mère doit avoir des contraintes dans son emploi de le temps PROPN n’ a pas l’ air de la bousculer en tout cas .je tente une feinte subtile bébé ne risque pas d’ avoir faim elle jette un coup d’ œil sur l’ horloge en bas de l’ écran hausse les épaules et répond sans me regarder si c’ est bon je vais y aller .je suppose qu’ elle dit à le revoir à ses copines a prend un peu de temps pour écrire mots elle vient reposer l’ ordinateur sur la table de chevet les yeux encore pleins de rires ", "—il s’ appelle comment le père?—hein —le père de ton bébé tu sais comment il s’ appelle?à voir son air sidéré je me demande brutalement si elle a bien compris que les enfants ont forcément un père a -t-elle saisi le lien qu’ il peut y avoir entre cause et effet de le passage à la casserole à le rigolo dans la console ?mais elle répond vexée oui je le sais il s’ appelle —c’ est ton amoureux elle lève les yeux à le ciel ", "elle répond d’ un ton dédaigneux c’ est pas mon amoureux c’ est mon copain PROPN —mais heu il est content d’ être papa ton copain elle me sourit jusqu’ à les molaires .—ben ouais il est trop fier j’ y ai envoyé les photos que vous m’ avez fait ce matin.bien bien bien il a ans lui aussi elle ouvre des yeux grands comme des plats à le tarte je sens qu’ elle se retient de justesse pour ne pas me répondre: vous êtes con ou quoi ç a risque pas il a ans ‘fin presque .mouais il ne doit pas être beaucoup plus mûr qu’ elle ce lucas de presque ans !soudain je crois entendre camille vous ne pouvez pas vous arrêter de juger les gens vous hein je mets un mouchoir sur mes a et je pose un garrot serré sur le flot de mes certitudes ", "à le force de penser comme un vieil imbécile on finit par le devenir .puisque la musaraigne se prête de bonne grâce à l’ interrogatoire j’ en profite pour placer la question qui me brûle les lèvres vous le vouliez vraiment ce petit tu es encore très jeune non? —ouais mais comme ça je vais pouvoir me casser de chez moi tu y étais si mal que ça chez toi? —ouais je pouvais jamais rien faire mais ç a me gave d’ être ici aussi un mois PROPN va c’ est bon —un mois ?elle cale sa chique contre sa joue renifle hoche les épaules —ouais le médecin voulait me garder pour le passage de la tête et le poids de le bébé tout mais la c’ est bon c’ est fait je sors dans jours ç a va .j’ ai une pensée émue pour ma tranquillité " ]
[ "que s’ y passe -t-il voyons demanda effrontément le chevalier il s’ y passe que l’on y vote dans votre mai son accentua marianne le chevalier toussa et d’ une voix moins ferme et qu’ y vole -t-on demanda -t-il ", "il y avait du chic dans cette façon de faire croire qu’ il était à les états-unis c’ était un bon fils soucieux de rendre heureux ses parents de les bercer dans l’ illusion de son épanouissement devant leur porte hector peaufinait son sourire ses yeux étaient cernés par des cernes quand sa mère ouvrit elle ne vit pas son fils tel qu’ il était mais tel qu’ elle l’ avait toujours vu si nos relations familiales sont des films vus de le premier rang nous ne voyons rien les parents d’ hector rentraient carrément dans l’ écran ", "il voulait lui dire il n’ y a plus que toi! tous m’ abandonnent dis que tu m’ aimes et chez moi je ne serai plus méprise sauve-moi félicité gauvrit et il allait vite malgré la nuit la terre glissante les échaliers qu’ il fallait passer comme les enfants en faute craignant d’ être suivi il se détournait et prêtait l’ oreille de distance en distance le vent lui apportait le bruit de les terres mais ce n’ était que le sifflement de la bourrasque dans les balais d’ ormeaux les notes précipitées de la pluie sur les tuiles le roulement d’ un train qui devait passer bien loin devers ", "son fiancé lui avait aussi défendu les académies de dessin moi qui n’ y allais jamais je lui proposai de l’ y conduire ajoutant que j’ y travaillais souvent mais craignant ensuite que mon mensonge fût découvert je la priai de n’ en point parler à le mon père il ignorait dis -je que je manquais des cours de gymnastique pour me rendre à la grande-chaumière car je ne voulais pas qu’ elle pût se figurer que je cachais l’ académie à le mes parents parce qu’ ils me défendaient de voir des femmes nues ", "il veut me faire épouser rita et tu refuses emblée ô grand jupiter fut -il jamais un ami plus aimable ", "il était difficile de faire tenir ensemble l’ odeur de les menthes des hautes graminées et tante lise dont les mains avaient cessé de voleter comme des oiseaux inquiets j’ ai longé la clôture il restait des fruits très mûrs très noirs à les cerisiers les abricots les pêches étaient encore verts et se confondaient avec la masse de le feuillage je n’ ai pas vu d’ oiseau soit qu’ ils aient fini par s’ éloigner des vergers soit que je n’ aie pas cherché ", "cette co-incarnationn’ est rendue possible que par l’ exercice on ne peut plus laïcde l’ oreille chanteur c’ est d’ abord l’ ouïe c’ est d’ abordentendre bien choper la note avant de la reproduire l’ oreille à l’ époque tend l’ oreille à le entend des types charger dans la rue écrit l’ année ", "en revanche madame semblait pleine de confiance d\\' abandon et presque de fragilité où nous avions qu\\' une minute rapide à la traversée une chambre dans une autre à le détour un bosquet de clarens ou sur un seuil ou il fallait se séparer si je lui reprochais ces contradictions blessantes elle en convenait accusant sa nature trop faible et insuffisante pour le bien comme pour le mal mes lettres passionnées lui étaient chères elle se demandait en les relisant disait -elle si elle en était digne elle avouait fière de le moins de les inspirer ", "presque à le même moment on écarte le feuillage et quelqu'un se trouve tout à le coté de les voyageurs c' était un homme d' un âge déjà avancé mais fort trapu vigoureux ses yeux gris enfoncés sous des sourcils épais étaient à la fois vifs et hardis; ses lèvres minces semblaient en se rapprochant avoir une expression moqueuse un nez long et crochu; des pommettes saillantes et fortement colorées achevaient de donner à sa physionomie une expression singulière ", "cette curiosité semblable à le celle qui précipiterait paris vers le jardin-des-plantes pour y voir une licorne si l’on en trouvait une dans ces célèbres montagnes de la lune encore vierges des pas d’ un européen enivre les esprits secondaires autant qu’ elle attriste les âmes vraiment élevées mais elle enchantait raoul: il était donc trop à le toutes les femmes pour être à une seule –prenez garde ma chère dit à l’ oreille de marie sa gracieuse et adorable compagne allez -vous -en .la comtesse regarda son mari pour lui demander son bras par une de ces œillades que les maris ne comprennent pas toujours PROPN l’ emmena –mon cher dit madame d’ espard à l’ oreille de raoul vous êtes un heureux coquin vous avez fait ce soir plus d’ une conquête mais entre autres celle de la charmante femme qui nous a si brusquement quittés " ]
une vingtaine d’ archers succombèrent à le cette première épreuve et se retirèrent honteux et accompagnés de les rires de les spectateurs dans une enceinte réservée devaient bientôt les rejoindre de nouveaux compagnons d’ infortune à le second tour le nombre fut plus considérable encore car plus la tâche devenait difficile plus il devait y avoir d’ exclus enfin à le troisième il ne resta pour disputer le prix que tireurs parmi lesquels se trouvaient franz hermann et othon c’ était l’ élite de les archers depuis PROPN jusqu’ à le nimègue l’ attention redoubla -t-elle et les tireurs eux-mêmes qui n’ avaient plus droit à la lutte oubliant leur défaite partagèrent -ils cette attente générale faisant chacun de les vœux pour que le sort qui les avait abandonnés protégeât un ami un compatriote ou un frère une nouvelle convention fut faite alors entre les archers eux-mêmes c’ est qu’ une quatrième épreuve allait être tentée
[ "toute flèche qui ne toucherait pas cette fois le noir lui-même devait exclure son tireur et réduire encore le nombre de les concurrents .sept tireurs succombèrent franz et avaient fait le coup qu’ en terme de tir on appelle baillet c’est-à-dire qu’ ils avaient mis leurs flèches moitié noir mildar et othon avaient fait coup franc et en plein but .ce mildar que nous nommons pour la première fois était un archer de le comte de dont la réputation avait remonté le rhin depuis l’ endroit où il se perd dans les sables d’ PROPN jusqu’ à le celui ou ̀ il sort faible ruisseau de la chaîne de le saint-gothard depuis longtemps franz et hermann qui avaient leur renommée à le soutenir désiraient se rencontrer avec ce terrible adversaire qu’ on leur opposait toujours procès venait d’ être jugé sans qu’ ils fussent éconduits l’ avantage était resté à le mildar qu’ othon seul avait constamment balancé .plus le nombre de les tireurs diminuait plus l’ intérêt de les spectateurs était augmenté les archers qui restaient dans la lice étaient -ils le but de tous les regards .troi", "il s’ avança jusqu’ à la limite marquée par une corde de gazon choisit sa meilleure flèche ajusta lentement en levant son arc de bas en haut visa quelques secondes avec toute l’ attention dont il était capable puis lâcha la corde et la flèche alla s’ enfoncer en plein noir des acclamations partirent de toutes parts PROPN se retira sur le côté pour faire place à ses camarades PROPN s’ avança le second prit les mêmes précautions que son devancier et obtint le même résultat était le tour de mildar il vint prendre sa place à le milieu de le silence le plus profond choisit avec un soin extrême une flèche dans sa trousse la posa en équilibre sur son doigt de manière à le voir si le fer de la pointe ne pesait pas plus que l’ ivoire de l’ encoche puis satisfait de l’ examen il l’ ajusta sur la corde en ce moment le comte de son patron se leva et tirant une bourse de sa poche PROPN lui dit -il si tu touches plus près de la broche que tes adversaires cette bourse est à le toi il jeta la bourse qui vint rouler à les pieds de l’ archer ", "mais celui-ci était si préoccupé qu’ il sembla faire à le peine attention à le ce que lui disait son maître la bourse tomba retentissante près de lui sans qu’ il détournât la tête .quelques regards cherchèrent un instant dans l’ herbe cet or brillant à le milieu de les mailles de soie qui le renfermaient puis se reportèrent PROPN vers mildar l’ attente de le comte de ravenstein ne fut pas trompée la flèche de mildar brisa la broche elle-même et alla s’ enfoncer à le centre de le but un cri partit de tous côtés le comte de ravenstein battit de les mains.héléna à le contraire pâlit si visiblement que son père inquiet se pencha vers elle en lui demandant si elle souffrait ", "mais celle-ci pour toute réponse secoua sa blonde tête en souriant et le prince adolphe rassuré reporta ses yeux vers les tireurs PROPN ramassait la bourse .restait othon que son nom avait rejeté le dernier et à qui l’ adresse de mildar ne paraissait laisser aucune chance .cependant lui aussi avait souri comme la princesse et dans ce sourire on avait pu voir qu’ il ne se regardait pas encore comme battu.mais ceux qui paraissaient prendre l’ intérêt le plus vif à le cette lutte d’ adresse étaient et et vaincus avaient reporté tout leur espoir sur leur jeune camarade .eux n’ avaient pas une bourse d’ or à le jeter à ses pieds comme l’ avait fait le comte de mais ils s’ approchèrent d’ othon et lui serrèrent la main –songe à l’ honneur de les archers de cologne lui dirent -ils quoiqu’ en conscience nous ne sachions pas comment tu pourras le défendre –je puis répondit othon si l’on veut ôter la flèche de mildar enfoncer la mienne dans le trou que la sienne aura fait PROPN et hermann se regardèrent avec un étonnement qui tenait de la stupéfaction.othon avait fait cette", "alors othon posa à le terre sa toque son arc et ses flèches et alla lui-même d’ un pas lent et mesuré examiner le coup il était bien ainsi que le marqueur l’ avait dit. arrivé à le but mildar qui l’ avait suivi arracha PROPN sa flèche.franz et hermann voulurent en faire autant mais PROPN les arrêta d’ un regard ils comprirent que leur jeune camarade désirait se servir de leurs traits comme de guides et répondirent par un signe d’ intelligence.othon cueillit alors une petite marguerite de les champs l’ enfonça dans la cavité formée par la flèche de mildar afin à le milieu de le rond noir d’ être guidé par un point blanc cette précaution prise il revint à sa place sans humilité comme sans orgueil convaincu que perdît -il le prix il l’ avait disputé assez longtemps pour n’ avoir pas de honte à le voir passer à les mains d’ un autre .arrivé à la limite il attendit un instant que chacun eût repris sa place puis l’ ordre rétabli il ramassa son arc parut prendre à le hasard une de les flèches quoiqu’ un œil exercé eût remarqué qu’ il avait été chercher sous le", "puis calme et souriant comme l’ apollon pythien il posa sa flèche sur son arc la leva lentement à la hauteur de le but et de son œil ramena sa main droite en arrière jusqu’ à le ce que la corde de l’ arc touchât presque son épaule demeura un instant immobile comme un archer de pierre puis tout à le coup on vit passer la flèche comme un éclair et en même temps disparaître la marguerite.othon avait tenu ce qu’ il avait promis et sa flèche avait remplacé à le centre de le but la flèche de mildar un cri de surprise sortit de toutes les bouches la chose tenait de le miracle.othon se tourna vers le prince et de plaisir et de dépit le prince adolphe de clèves se leva et déclara qu’ à le partir de ce moment il comptait vainqueurs et que par conséquent il y aurait prix l’ un serait la toque brodée par sa fille l’ autre la chaîne d’ or qu’ il portait lui-même à le cou.cependant comme cette lutte d’ adresse l’ intéressait ainsi que toute l’ assemblée il désirait que chacun de les adversaires proposât une dernière épreuve à le son choix que l’ autre serait obligé d’ et ", "les cheveux d’ PROPN avaient presque touché les siens leurs haleines s’ étaient confondues c’ était la première fois qu’ il aspirait le souffle d’ une femme .son justaucorps vert allait si bien à sa taille souple et déliée ses yeux étaient si brillants de ce premier orgueil qu’ éprouve l’ homme à son premier triomphe il était si beau et si fier de son bonheur enfin que le prince adolphe de clèves pensa à l’ instant même combien il lui serait avantageux de s’ attacher un pareil serviteur en conséquence se tournant vers le jeune homme qui était prêt à le redescendre les degrés de l’ estrade un instant mon jeune maître lui dit -il j’ espère que nous ne nous quitterons point comme cela –je suis à les ordres de votre seigneurie répondit le jeune homme –comment vous nommez -vous –je me nomme othon monseigneur .–eh bien ", "othon continua le prince vous me connaissez puisque vous êtes venu à la fête que je donne vous savez que mes serviteurs et mes gens me considèrent comme un bon maître êtes -vous sans condition –je suis libre monseigneur –eh bien alors voulez -vous entrer à le mon service –en quelle qualite répondit le jeune homme ", "–mais en celle qui me paraît convenable à le votre condition et à le votre adresse comme archer.othon sourit avec une expression indéfinissable pour ceux qui ne devaient voir en lui qu’ un habile tireur d’ arc et allait sans doute répondre selon son rang et non selon son apparence lorsqu’ il vit les yeux d’ PROPN se fixer sur lui avec une telle expression d’ anxiété que les paroles s’ arrêtèrent sur ses lèvres en même temps la jeune fille joignit les mains en signe de prière.othon sentit son orgueil se fondre à ce premier rayon d’ amour et se tournant vers le prince –j’ accepte lui dit -il un éclair de joie passa sur la figure d’ héléna.–eh bien c’ est chose dite continua le prince; " ]
[ "quelque chose la tracassait une fois elle se leva il entendit ses pieds nus sur le sol de la chambre est -ce qu’ elle n’ allait pas venir le trouver cela n’ avait rien d’ impossible et maigret s’ était préparé en pensée à le passer en toute hâte son pantalon qu’ il avait laissé tomber sur la carpette ", "elles traversèrent un hall immense et gagnèrent un ascenseur d’ acier sur la gauche qui ressemblait à un coffre-fort dans ce monte-charge à les odeurs de graisse mathilde éprouva la sensation de s’ élever dans la tour même de le savoir le long de les superstructures de la science malgré son âge son expérience elle se sentait écrasée par ce lieu qui évoquait pour elle un temple un territoire sacré l’ ascenseur n’ en finissait pas de monter ", "elle tendit un verre à le audrey –chérie chérie à le ton bonheur –à mon bonheur dit audrey en écho *le mariage eut lieu dans la chapelle de la clinique qui donnait sur le beau jardin printanier les époux d’ origine irlandaise appartenaient à le culte catholique et ce fut un prêtre qui les unit.les religieuses qui faisaient partie de les services médicaux et avaient leur communauté dans l’ établissement abandonnèrent pour la circonstance leurs blouses d’ infirmières et chantèrent en l’ honneur de le jeune couple avec des voix fraîches et éthérées qui sont si émouvantes à le entendre .la mariée était encore soutenue par ses béquilles mais son compagnon veillait si tendrement sur elle qu’ elle n’ eut à le redouter aucun faux pas PROPN était rayonnant ", "est -ce un délire de ma raison malade est -ce un instinct secret qui ne dépend pas de mes raisonnements pareil à le celui de l’ aigle déchirant sa proie qui m’ a poussé à le commettre ce crime; et pourtant autant que ma victime je souffrais! adolescent pardonne-moi une fois sortis de cette vie passagère je veux que nous soyons entrelacés pendant l’ éternite ne former qu’ un seul être ma bouche collée à le ta bouche même de cette manière ma punition ne sera pas complète alors tu me déchireras sans jamais t’ arrêter avec les dents et les ongles à la fois ", "mes amis mettez la demi-douzaine et revenez vite car on commence à se disputer là-dedans on va bientôt se battre moi dit cocotte j’ ai déjà été ce matin jusqu’ à le mortefontaine montrer la thérèse à le troubadour il y en a de l’ ouvrage en train! piquepuce et lui prirent la campagne la comtesse n’ était nullement mêlée à le tout cela ", "à le surplus je n’ aime pas qu’ un de mes collaborateurs me croie capable d’ attaquer un homme sur une tare sexuelle qu’ il présenterait réellement me prenez -vous pour un moraliste à le revoir martial n’ osait rien lui demander que PROPN ne le mît pas à le courant de ses projets ne lui dise pas ce qu’ il attendait de ses conciliabules avec les membres les plus actifs de la chambre de commerce internationale avec les chefs de les grandes associations de commerçants chinois lui paraissait à la fois insultant et frivole pourtant s’ il est vexant pour un directeur de la police de ne pas savoir ce qu’ il fait il l’ est plus encore de perdre son poste ", "la jeune femme demanda en souriant –comment trouvez -vous ma toilette mignonne?yolaine rougit un peu en répondant –je ne croyais pas qu’ une robe de bal habillât si eut un rire railleur étendant la main elle effleura des plumes de son éventail la joue de la jeune fille petite nonne qui s’ effarouche de tout vous en verrez bien d’ autres dans le monde allez mon enfant bonsoir couchez -vous de bonne heure car vous avez mauvaise mine elle se pencha et ses doigts souples et tièdes caressèrent la joue de yolaine ", "ils étaient noirs de mouches et riaient comme des fous sans s’ inquiéter des piqûres ayant sans doute un moyen de s’ en préserver ils mordaient à le même dans les rayons de miel et s’ empressèrent de nous en offrir j’ acceptai et je me souviendrai longtemps de la colique qui s’ ensuivit ce même jour on fit sauter la maison de le caïd et l’on il était environ heures de le soir la colonne avait plié bagage et descendait à le sébaou pour aller camper plus loin dans la montagne ", "il s’ agirait plutôt en fait d’ une mémoire instantanée on croit que ce qui nous arrive nous est déjà arrivé antérieurement comme si le présent se dédoublait se fendait par le milieu en parties jumelles une réalité immédiate plus un fantôme de réalité mais le fantôme aussitôt vacille on voudrait le saisir il passe et repasse derrière nos yeux papillon diaphane ou feu follet dansant dont nous serions le jouet secondes plus tard tout s’ est envolé définitivement quant à le sort de le blessé une chose en tout cas me rassure: le liquide visqueux avec lequel je me suis souillé les doigts en palpant le sol à le proximité de la blouse de toile grise n’ est pas de le sang bien que sa couleur puisse y faire penser ainsi que sa consistance ce n’ est qu’ une flaque ordinaire de boue rougeâtre teintée par des poussières de rouille laquelle sera sans doute demeurée dans ce creux de le pavage depuis la dernière pluie l’ enfant par bonheur pour ses vêtements qui sont pauvres mais très propres est tombé juste sur le bord ", "et prévenant les questions –n’ oubliez pas que vous n’ en avez pas fini avec concini il vous hait de haine mortelle et ne renonce pas à le vous atteindre soyez -en bien persuadé or il sait que vous habitez là il est assez puissant pour vous faire arrêter PROPN haussa dédaigneusement les épaules et pour toute réponse frappa rudement sur la poignée de sa rapière sans doute fit négligemment pardaillan vous êtes brave et ne redoutez rien " ]
le temps lui manqua pour apercevoir toutes les invraisemblances d’ une pareille supposition son oncle venait à le lui les bras tendus ils s’ avancèrent l’ un vers l’ autre jean le visage bouleversé le marquis souriant quand ils se rencontrèrent le jeune homme regarda le vieillard avec une expression d’ angoisse profonde je sais tout dit -il je l’ ai vue elle est PROPN
[ "qui as -tu vu? dit m. de la hansaye qui comprit de suite ce qui était arrivé —phanette mon oncle phanette à la merlinière chez vous devant moi! mon oncle qu’ avez -vous fait —mais mon ami une chose toute simple —que dites -vous mon oncle interrompit le jeune homme c’ est ici le dernier endroit où je me serais attendu à la rencontrer ", "mon cher enfant —oh je sais ce que vous allez me dire que votre pitié pour elle votre désir de me revoir près de vous vous ont fait agir de la sorte que vous vouliez par elle m’ attacher mais c’ est impossible vous auriez dû penser que c’ était impossible avez -vous donc oublié ajouta PROPN d’ une voix pleine de larmes que l’ honneur l’ honneur me commande de la jean! dit le marquis d’ un ton de reproche il faut que je parte continua jean nous ne pouvons plus nous entendre ", "vous avez cru pouvoir par générosité je le sais recevoir cette jeune fille moi je ne dois ni ne puis vous imiter je m’ en vais —ah çà mon bon enfant mais tu n’ y es pas de le tout s’ écria le marquis en riant et en serrant dans ses mains les mains tremblantes de le lieutenant console -toi ajouta -t-il d’ un air grave l’ honneur est sauf ", "tant mieux comme délivré d’ un poids écrasant mais qu’ est -ce qu’ il y a donc alors c’ est pourtant bien elle que j’ ai vue? —oui ma nièce —comment votre nièce ", "je l’ ai bien reconnue c’ est phanette elle avait ma lettre à la main mais oui c’ est ma nièce phanette de grâce expliquez -vous mon oncle je n’ y comprends rien et c’ est une cruelle attente que la mienne ", "—s’ expliquer s’ expliquer ce n’ est pas facile avec toi mon petit jean enfin te voilà raisonnable tu écoutes viens je vais te donner l’ explication de le mystère et je t’ annonce d’ avance que tu vas regretter de ne pas me l’ avoir demandée tout de suite à le lieu de dire folies comme tu as fait il emmena le jeune homme hors de le jardin sous les grands noyers de la cour mon cher enfant lui dit -il quand tu t’ es épris de cette jeune fille tu étais convaincu d’ une conviction non raisonnée mais profonde qu’ elle était en toute chose digne de toi sans cela tu ne l’ eusses point aimée n’ est -ce pas ", "elle t’ apparaissait si belle si bonne si pure que tu n’ avais aucun soupçon sur l’ honnêteté de sa race eh bien ton cœur avait deviné juste: malgré toutes les apparences il a eu raison cette petite phanette qui se croyait elle-même fille de ce misérable qui habitait chez lui presque depuis sa naissance a été reconnue et avouée par moi pour ma propre nièce pour la fille de ma sœur de cette pauvre la tremblaye dont je t’ ai souvent parlé ne fais pas l’ incrédule jean ", "c’ est ta mauvaise tête qui dit non; mais je suis sûr que ton cœur est déjà converti d’ ailleurs les preuves sont indéniables voici comment tout s’ est découvert et m. de la hansaye raconta à le jeune homme l’ histoire de stéphanette PROPN l’ écoutait sans l’ interrompre seules des exclamations trahissaient les émotions multiples et vives qu’ il ressentait ", "quand le marquis eut achevé son récit: ô mon oncle dit jean que je suis confus d’ avoir agi de la sorte avec vous —eh! mon lieutenant je te le disais bien mais ce n’ est pas moi que tu as le plus gravement offensé ajouta le vieillard d’ un air sérieux dont PROPN fut dupe c’ est elle —en effet répondit jean consterné —mais je suis sûr qu’ elle te pardonnera —vous croyez dit le jeune homme dont le visage passa tout d’ un coup de la tristesse à la joie —elle est si bonne mon ami! —bonne comme autrefois aussi naïve aussi simple " ]
[ "madame je bénirai vous et les vôtres dit jeanne PROPN en pleurant je vous demande pardon de m’ exprimer si mal mais je n’ ai pas l’ habitude de ces grandes joies c’ est la première fois que cela m’ arrive –eh bien voyez -vous jeanne dit la lorraine attendrie il y a aussi parmi les riches de les rigolettes et de les goualeuses en grand il est vrai mais quant à le bon cœur c’ est la même chose ", "certes il est difficile de mieux viser monsieur de noirmont je vous en prie engagez tous vos voisins à le venir voir votre portrait je serai bien aise de recueillir les avis de chacun pour faire plaisir à le dufour m. de noirmont fait savoir à ses voisins que son portrait est terminé et une après-dînée on voit arriver à le bréville m. et madame montrésor les pomard et madame bonnifoux avec son garde-vue ses lunettes et sa belle boîte de loto sous le bras nous venons voir le portrait de m. de noirmont et passer la soirée avec vous dit madame montrésor madame bonnifoux a cédé à le nos instances elle nous a accompagnés ", "c’ était le jour de les grands massacres on resta à le même endroit; puis le soir les cavaliers amenèrent femmes et un enfant on leva le camp et on marcha tout le jour à le soir on campait à le dayat-kereb on marchait dans la direction de c’ est le jour de l’ affaire PROPN le prisonnier n’ a pas entendu le canon ce qui laisse supposer que bou-amama a fait défiler un parti de cavaliers seulement devant le corps expéditionnaire français tandis que le convoi de butin se trouvait blas passait le chott quelques kilomètres plus loin bien à l’ abri.pendant jours on marcha en zigzag ", "—moi de même cher monsieur fit et cette enquête votre assassin serait -il à le melbourne —peut-être fis -je évasivement c’est-à-dire qu’ il est ici et partout mon assassin est légion —vous croyez à une bande l’ enquête le dira répondis -je fidèle à ma consigne de ne jamais me livrer trop —puissiez -vous réussir mais déjeunons hein? avec plaisir ", "—je suppose que j’ ai le droit de sortir pour aller m’ occuper de mes affaires avait -il questionné enfin —non —pas même pour manger il y a une cuisinière dans la maison la cuisine était à le rez-de-chaussée derrière la loge de PROPN la cuisinière était une grosse femme d’ un certain âge une veuve qui semblait tout ignorer de ce qui se passait dans la maison ", "je franchis une arche de tuffeau où les portes ne reposaient que sur gonds un berger allemand et un bâtard gris à les allures de loup efflanqué accoururent en hurlant comme des démons je me flatte d’ être un ami de les chiens mais ceux -là me fichaient le trouillomètre à le zéro à le pied cria une voix féminine les chiens repartirent en grognant et je vis la propriétaire de la voix une grande fille brune à les cheveux frisés avec une bouille marrante constellée de tâches de rousseur ", "ce nouvel arrivant c' était pied-de-buffle PROPN fit -il en posant le talon sur l' épaule de sa victime et tirant d' une gaine de cuivre son couteau à le scalper —ne le tuez pas ô mon dieu ne le tuez pas suppliait victorine se débattant à les bras de le grand-lièvre —égorge -le mon frère ou plutôt donne -moi ton mokeatogan que je l' achève le brigand! dit james qui après s' être relevé trépignait comme un fou sur le corps de louis-le-bon ", "cette raillerie avait de quoi déplaire pour d’ autres raisons à le m. de charlus lequel estimait qu’ un dragon peut être quelque chose de fort beau mais surtout il ne comprenait pas l’ admiration de brichot sinon pour le livre que le baron n’ avait pas lu de le moins pour son esprit si différent de celui qui animait brichot avant la guerre alors tout ce que faisait un militaire était bien fût -ce les irrégularités de le général de boisdeffre les travestissements et machinations de le colonel de le paty de clam le faux de le colonel henry par quelle volte-face extraordinaire et qui n’ était en réalité qu’ une autre face de la même passion fort noble la passion patriotique obligée de militariste qu’ elle était quand elle luttait contre le dreyfusisme lequel était de tendances antimilitaristes à se faire presque antimilitariste puisque c’ était maintenant contre la germanie sur-militariste qu’ elle luttait brichot s’ écriait -il: le spectacle bien mirifique et digne d’ attirer la jeunesse d’ un siècle tout de brutalité ne connaissant que le culte de la force un drag", "il la tenait dans ses mains et entre ses jambes croisées à le pieds sous lui le panier à le fromages pirouettait comme une toupie tout à le coup alice qui avait caché sa figure pour ne pas voir son frère ainsi exposé entendit le bruit d’ une chute et d’ un grand cri et elle se précipita ainsi que sa tante vers le logis vieux à le seuil de lequel elles relevèrent paul tout ensanglanté et faisant une piteuse mine la catastrophe prompte comme l’ éclair n’ avait pas été causée par un faux calcul de le gymnaste la corde et le panier n’ eussent pas cédé ", "l’ air manquait dans ma cachette je respirais mal je paniquais je ne cessais plus de mourir alors je ne sais comment j’ ai trouvé la parade d’ un coup ses traits s’ assouplirent en un large sourire rayonnant orgueilleux l’ arme de la lutte qui allait me rendre invincible " ]
ils avaient sous main affermé les impôts et s’ étaient engraissés de les dépouilles de le pauvre peuple leurs maisons étaient remplies d’ or et d’ argent il fallait faire rendre gorge à le ces sangsues qui avaient sucé naguère le sang de le sauveur PROPN et qui dévoraient à le cette heure les chrétiens la populace écoutait les discours de quelques hommes de bonne apparence bourgeois sans doute venus de quelque quartier éloigné car on ne les connaissait pas leurs chaperons étaient neufs leurs habits propres
[ "ils ne semblaient pas accablés par la misère presque tous se trouvaient cependant en tête des bandes qui ne lardèrent pas à s’ élancer contre les maisons de les juifs plus d’ une semblait abandonnée les vitraux étaient fermés et les malheureux habitants réfugiés dans les caves la fureur de les pillards les poursuivit dans les plus secrètes retraites les hommes qui avaient excité la populace ne semblaient pas avoir affaire des trésors ", "ils avaient coutume d’ aller tout droit à le quelque vieux coffre dont ils tiraient des papiers criant en même temps les enfants les enfants il les faut sauver et arracher à la damnation éternelle les mères pleuraient et se défendaient comme à le jour de le massacre de les saints innocents plus d’ une fut tuée en retenant ses enfants qu’ on portait à les églises pour les faire baptiser lorsque le soir les serviteurs de le régent lui apportèrent les titres de les dettes qu’ ils avaient enlevés dans les coffres des juifs ou les joyaux précieux cachés dans les ceintures de les hommes et des femmes cruellement égorgés ils ne manquaient pas d’ ajouter à le leurs récits et il y a eu enfants baptisés à le saint-séverin ou à le saint-germain-des-prés le duc pensait que c’ était une bonne besogne bien faite pour la gloire de dieu et il n’ était point trop pressé de mettre un terme à le pillage les juifs désespérés avaient fini par demander asile à le châtelet ", "force fut à le régent de consentir à la volonté de le conseil de le roi qui prit ces malheureux sous sa protection et les rétablit dans leurs privilèges en cette manière nathan et lévi ne sauront réclamer à le monseigneur ce qu’ il leur devait disaient les valets de le duc d’ anjou celui-ci pensait que ses hommes avaient bien pu acquitter en semblable façon plus d’ une obligation contractée envers les juifs tous semblaient soudain devenus riches la fureur de les pillards les pour survit dans leurs retraites ce n’ était pas assez cependant et le trésor royal était vide ", "de tout côté chacun de les princes tirait de l’ argent par emprunt; par avances par exactions diverses les gens de le roi n’ étaient pas payés et pillaient à le leur tour tout en se lamentant sur la pauvreté leur seigneur et maître l’ hôtel de le petit roi était souvent embarrassé pour les objets nécessaires à la vie nul des trafiquants qui fournissaient à sa dépense ne recevait d’ argent nous serons obligés de rétablir les aides et gabelles disait -on les états généraux furent convoqués qui refusèrent d’ autoriser des impôts qui écrasaient le peuple ", "le régent s’ adressa à les états particuliers de chaque province afin d’ obtenir des subsides quelques-uns cédèrent PROPN demeura intraitable PROPN suivit violemment son exemple les libertés de la province les libertés de la province criaient les bourgeois et le peuple rassemblés sur les places et dans les rues a bas les aides et les gabelles les rouennais criaient et s’ emportaient mais les traitants et les receveurs trônaient à le tous les carrefours et dans les halles rétablissant partout les bureaux de recettes qui avaient été un instant fermés ", "on se réjouissait encore dans la ville de le beau don que le nouveau roi venait d’ octroyer à son peuple en mémoire de son très digne sacre et on disait il est bon fils de notre bien-aimé roi charles le sage qui jamais n’ oublia qu’ il avait été longtemps duc de normandie et qui a légué son cœur à sa bonne ville de rouen cependant les sergents recommençaient leurs exactions avec plus de rigueur que jamais en un seul jour familles misérables qui avaient compté sur l’ abolition de les impôts avaient été jetées hors de leurs logis on commençait à s’ exciter dans tous les quartiers le février à le point de le jour tardif à la lueur incertaine encore de le soleil d’ hiver la populace se jeta sur les bureaux de les receveurs et traitants chassant les uns massacrant sur leurs registres ceux qui cherchaient à les défendre pillant ou dispersant l’ argent contenu dans les coffres et se ruant en même temps sur les maisons de les juifs a heures toutes les chaînes étaient tendues dans les rues ", "les gens de les métiers s’ étaient réunis et tous couraient à l’ hôtel de ville pour délibérer sur les affaires de la cité a la tour de le beffroi sonnait sans relâche la cloche de la commune normands venez normands venez disait -elle; et ses appels sinistres retentissaient comme un glas funèbre à le travers les rues et les places toutes couvertes d’ une foule pressée on pleurait et on tremblait dans plus d’ une maison car la terreur avait gagné tous les bourgeois riches et paisibles peuple en furie est le plus cruel de les maîtres répétait -on ", "la femme et les filles de le maire robert deschamps cherchaient à le retenir n’ allez pas à l’ hôtel de ville répétaient -elles vous n’ y sauriez faire aucun bien et vous y pourrez laisser votre vie plus d’ un vous déteste pour la justice que vous avez rendue contre lui qui s’ arrangera pour se venger sans qu’ on sache d’ où vient le coup et comme le magistrat se refusait à le leurs prières alléguant son devoir et les serments qu’ il avait prêtés mme deschamps le supplia à le mains jointes et pour l’ amour de le bonheur qu’ ils avaient eu ensemble en mariage de ne pas manquer pour le moins de faire appeler ses pairs et ses prud’hommes afin que escorté des sergents dans le costume de leur office il pût à le moins imposer à les furieux qui se précipitaient par les rues comme des taureaux prêts à le frapper de leurs cornes qu’ on fasse à le moins prévenir disait -elle ", "il saura où se sont réfugiés les prud’hommes car ils ont coutume de se rassembler chaque soir en sa boutique pour deviser des affaires de le jour le maire souriait amèrement cherchant à le dégager sa robe de les mains qui la retenaient PROPN est à le cette heure caché dans le coin le plus reculé de sa maison entre ses ballots de drap dit -il et tous les pairs et prud’ hommes en font autant n’ avez -vous pas entendu tout à l’ heure ce que m’ est venu dire le gardien de la geôle que toutes les portes sont forcées et ceux qui y étaient retenus par jugement et en châtiment de leurs fautes faisant de leur pis en la cité non non j’ irai à l’ hôtel de ville tout seul moi qui marchais naguère en la cour de le roi à l’ égal de les comtes et je ferai de mon mieux pour faire comprendre à le ces insensés que dure sera la verge dont ils seront tantôt battus pour les punir de leur rébellion car plus fort est notre sire le roi qu’ une populace en furie et point ne sert de se soulever contre la volonté de les princes par des crimes qui méritent la mort! dame deschamps gisait s" ]
[ "en dehors de leurs sentiments l’ un pour l’ autre de leurs intérêts et de leur vie commune tout pour eux était comme autrefois pour les romains et pour les hébreux barbare étranger ennemi cette amitié si belle et que rien ne devait altérer expliquait mariette à le ceux qui la connaissaient intimement le frère et la sœur demeuraient alors à le huitième étage d’ une maison de la vieille rue de le temple mariette s’ était mise à l’ étude dès l’ âge de ans et comptait alors printemps faute d’ un peu de toilette sa beauté trotte-menu cachée sous un cachemire de poil de lapin montée sur des patins en fer vêtue d’ indienne et mal tenue ne pouvait être devinée que par les parisiens adonnés à la chasse de les grisettes et à la piste de les beautés malheureuses ", "celle-ci était occupée toute la matinée avec sa gouvernante et ses différents professeurs l’ après-midi elle faisait des visites avec sa mère; assez souvent elle sortait le soir et quand elle rentrait l’ air ennuyé fatigué elle ne racontait rien à le fairy-queen et elle se couchait sans même lui dire: bonsoir évidemment la belle petite demoiselle avait peu d’ affection pour sa poupée elle la regardait comme un objet de luxe et ne s’ occupait d’ elle que pour lui changer de toilette quand elle attendait la visite de ses amies ", "PROPN en fut donc pour ses frais le comte expliqua qu’ il ne montrait quelque curiosité de ce cours que parce qu’ on le lui avait désigné comme pouvant lui fournir les éléments d’ une troupe jeune et jolie et de talent destinée à le jouer couramment les chefs-d’œuvre qu’ il aimait dans une salle de théâtre qu’ il faisait aménager pour cet objet dans son propre hôtel comme on arrivait à le coin de la rue d’ amsterdam et de la rue PROPN après quelques arrêts causés encore par l’ encombrement excessif de la voie publique le comte qui aimait à le ce que son équipage courût à le grande allure et qui ne s’ était pas encore impatienté regarda l’ heure qu’ il était à sa montre sur quoi ayant tiré la sienne déclara qu’ il était heures et minutes sur quoi le comte rectifia en affirmant heures ", "mais le patron ne daigne pas répondre il raccroche l’ écouteur et rentre derrière son bar pour fouiller dans un tiroir plein de papiers il cherche ses fiches de police mais il y a trop longtemps qu’ il n’ en a pas eu besoin et il a du mal à les retrouver quand il aura enfin mis la main sur une vieille formule jaune et tachée wallas devra la remplir exhiber sa carte d’ identité expliquer sa métamorphose ensuite il pourra partir –pour aller demander à ce bureau de poste si l’on a vu hier soir un homme en imperméable l’ ivrogne se rendormira sur sa chaise le patron donnera un coup de torchon sur les tables et ira laver les verres dans le bac ", "mademoiselle appelle cela peu de chose tout ce que je fais tourne contre moi j’ entends dire à le chacun: gribouille est bête dieu qu’ il est bête! jusqu’ à ma propre soeur ma meilleure et seule amie qui dit de même et mademoiselle croit qu’ on peut supporter tout cela! que je peux me laisser insulter pour des animaux et quels animaux encore! un perroquet et des serins ", "qu’ est -ce que tu veux dire? —je veux dire que je veux te parler à le toi toute seule entre quat’z’-yeux —à moi toute seule! eh bien qu’ est -ce qu’ il y a encore? —germaine était à le bazar de les sœurs avant-hier soir? —oui et elle t’ a dit qu’ elle y a rencontré un homme riche monsieur marcheterre l’ hôtelier de les cèdres qui a été aimable pour elle autant qu’ un homme peut l’ être et qu’ en retour —non germaine ne m’ a pas parlé de ça. ", "ou avec quelques autres qui feront très bien l’ affaire mais n’ aie pas cet air déprimé il ne faut pas le prendre ainsi plutôt comme une retraite bien méritée après tant d’ années —après un travail si assidu tu n’ as jamais quitté ton poste toujours fidèle ", "il assit sur un coin de table croisa ses jambes et imprima un faible balancement à son pied droit évidemment murmura -t-il vous êtes très difficile à le persuader quand vous enfourchez une idée bonne ou mauvaise vous la cravachez et galopez d\\' une traite jusqu’ à le but la plupart de le temps jusqu\\ à le fossé voyons les choses de près je ne tiens pas tant à le me disculper qu\\ à le vous démontrer qu\\ avec un peu de réflexion vous auriez pu vous éviter le ridicule d\\' une accusation contre nature ce qui est contre nature écria -t-elle est la façon dont vous avez laissé condamner ces paysans alors que alors que c’ était moi le coupable ", "il désirait savoir de quoi était fait mon passé amoureux si je possédais des regrets si je croyais à le lien ou si le temps me semblait tout défaire je restais discrète me protégeant des mots le langage pouvant lui aussi défaire les vérités je savais sa puissance ou ses faiblesses j’ en avais fait si souvent usage afin de plaire ou me défendre je gardais mes récits à le secret décelant chez p. une rapidité d’ analyse qui aurait pu mettre à le jour mes fragilités je ne voulais rien lui cacher mais je restais prudente sachant les débuts fragiles ", "—vous êtes bien le charbonnier je suis le charbonnier mon père assauzac écarquillait les yeux pour essayer de voir le visage de l’ autre– en vain et vous vous êtes qui on peut savoir —je suis un de les malurous un de les malurous entré en religion " ]
a fait tout de même heures et demie que ç a dure poil par poil je les ai épilés mes sourcils grain par grain je l’ ai étalée la poudre je comprends pourquoi cette brute de gaya me fait toujours attendre à le fait elle va drôlement vite si vous voulez mon avis je suis dans la rue j’ espère qu’ on ne va pas s’ étonner de me voir monter dans ma voiture parce que sans blague je ne ressemble pas précisément à le maintenant je ne suis plus très fâché contre gaya je sais de source sûre qu’ elle va s’ habiller en page mais avec la poitrine qu’ elle a vous pensez que tout le monde s’ en apercevra
[ "tandis que moi je vous fiche mon billet que celui qui me reconnaîtra il me fera plaisir et je suis prêt à lui donner dollars comme si je les avais la vieille cadillac de papa elle est d’ il y a ans il m’ en a fait cadeau en rachetant la nouvelle m’ emmène vers je tourne dans grafton et je prends dorset avenue c’ est le quartier de les rupins mes parents aussi ont une propriété dans le coin; mais moi j’ aime drôlement mieux habiter en ville ", "je tourne dans une de les petites voies privées sur la droite il y a à le moins bagnoles parquées devant la propriété de gaya quelques-unes dans le jardin je me case entre la rolls de le gars de l’ ambassade britannique et une vieille c’ est sûrement celle de drôle d’ idée de s’ appeler quelle bagnole seigneur je descends ", "il y a une grosse chrysler blanche qui arrive une seconde après moi et le gars fait cligner ses phares en me voyant; comme si il en avait dans l’ aile tranquille ma perruque tient bon tu peux me reluquer sous toutes les faces je ramasse délicatement mes jupes et je grimpe les marches de le porche c’ est plein de lumières et de bruit et la musique joue ", "dégueulasse d’ ailleurs elle n’ y a jamais rien pigé; pourvu que ç a soit bien sucré a lui suffit je fais mon entrée il y en a toute une bande là-dedans et à le moins brigands siciliens j’ en étais sûr ", "occasion de porter une chemise échancrée largement et des culottes collantes pour montrer à les souris primo qu’ on a du poil sur le thorax ou qu’ on n’ en a pas et que le petit jésus ne vous a pas oublié dans la distribution de les avantages naturels ou qu’ il vous a oublié c’ est aussi utile car il y a des filles à le qui ça fait peur moi je bombe le torse un bon coup et mes faux seins tendent la soie de mon corsage à le tout faire sauter ils sont bien faits on voit les pointes en relief loupe pas un grand idiot de robin vient m’ inviter et il en a les mains qui tremblent ", "c’ est drôlement gênant de se faire conduire par un autre gars je lui fais un effet terrible ç a doit être à le cause de le soir d’ amour de maman je me suis vidé le flacon sur le crâne le gars est presque évanoui de le coup heureusement le disque s’ arrête gaya est là-bas près de le buffet elle me regarde d’ un sale œil ", "elle est en petit page j’ ai été bien rancardé et il y a un gros lil’ à le côté d’ elle et un superman de l’ autre côté qui pèse bien kilos il y a des gars gonflés je vous dis que gaya n’ a pas l’ air contente de me voir le fait est que je ramasse quelque chose comme succès; et elle ne sait pas qui c’ est je m’ approche d’ elle ", "j’ ai trouvé le truc pour parler: une voix basse et voilée un peu rauque je vais faire comme si j’ étais une vieille copine gaya comment allez -vous va dit -elle qui êtes-vous je ne vous reconnais pas ", "–vous dis -je on vous reconnaît tout de suite pas moyen de vous prendre pour un homme peut-être que je vais un peu fort comment elles se parlent les souris entre elles je me rends pas compte " ]
[ "j’ ai dressé notre itinéraire sur mon ordinateur vous voulez y jeter un œil? diane fit le tour de la table et se pencha vers l’ écran scintillant une carte de la république populaire de mongolie s’ y découpait tous les noms étaient écrits en caractères cyrilliques PROPN désigna avec son curseur un cercle noir à le centre de l’ espace ", "mais en vain ils frappèrent les roches de la crosse de leurs fusils en vain ils se tracèrent à le grand coups de sabre un passage à le travers les buissons et les lianes en vain ils risquèrent de se rompre le col en suivant les sentes accrochées à le flanc de les falaises rien ne décelait la retraite de le corsaire triplex et cependant le soleil montait vers le zénith midi approchait la chaleur de le milieu de le jour suffoquait ces hommes qui depuis l’ aube n’ avaient pas pris un instant de repos ", "les rogron furent accusés d’ avoir maltraité leur cousine à le dessein et de l’ avoir mise en danger de mort la nouvelle atteignit vinet à le palais-de-justice il quitta tout et alla chez les rogron rogron et sa sœur achevaient de déjeuner sylvie hésitait à le dire à le son frère sa déconvenue de la nuit et se laissait presser de questions sans y répondre autrement que par: –cela ne te regarde pas elle allait et venait de sa cuisine à la salle à le manger pour éviter la discussion ", "elle arracha à le dérisoire embrassement comme elle était une autre monique un lucien nouveau était devant elle qui vainement parlait avec les phrases autrefois car elle en était sûre —il mentait ils mentaient tous tous la colère la prit elle ne dominait plus ses nerfs et durement —notre amour n\\' en reparlez plus jamais ", "articles celui de mme la vicomtesse d’ anod qui contenait ce qui se passa à le château de rocray le novembre le rasoir de le mari! en second lieu cette triple et mystérieuse histoire de m. brodard-peyrusse médecin-magnétiseur de m. agost ingénieur civil et de m. rondel autrefois propriétaire à le chaudesaignes ariège tous riches depuis c’ était à le cette histoire que se trouvait mêlé le prince maxime qui avait été l’ amant de la somnambule mme renaud laquelle disparut dans l’ affaire de morévault de ces articles l’ un était à la page l’ autre à la page il s’ agissait d’ arracher ces pages et d’ apporter à le bonhomme le registre ainsi mutilé le pauvre vieillard n’ était point capable de s’ apercevoir de la soustraction opérée ", "je sais bien disait mme deschamps qu’ il est couvert de son gros manteau que je lui ai mis sans le lui dire des semelles de liége dans ses souliers et qu’ il a ses sabots je sais bien qu’ on ne lui voit ni les yeux ni les oreilles mais seulement bien peu le nez c’ est égal je préférerais quand il pleut le savoir à la maison occupé à le lire à le écrire ou bien à le faire ses boîtes il faut dire que m. deschamps pour se reposer des lassitudes sans fin de la bureaucratie s’ amusait à le divers ouvrages de menuiserie il avait converti une chambre de le rez-de-chaussée en atelier et sa femme s’ était empressée d’ y mettre des rideaux verts pour que le jour fût doux et un petit poêle en vue de l’ arrière-saison elle aimait entendre son raymond raboter ", "il a fait en sorte de les prendre de court estimant à le juste titre qu’ il était celui dont la lignée appelait réparation en priorité pour avoir essuyé les plus amers préjudices il a pris ses dispositions tandis que j’ étais occupé à le régler nuitamment le détail de les jours où je ferais enfin ce que je voulais il suffirait pour cela de gagner la réalite qui commençait un peu plus bas après avoir travaillé par tous les moyens dont le plus simple le plus sûr était de n’ y pas penser à le repousser celle où par erreur j’ étais tombé je ne balançais plus qu’ entre une existence de stylite sur quelque hauteur extasiée de la bouriane et le repos fastueux que dispensent les vallées je me rappelle avec une netteté parfaite la dernière pentecôte que j’ aie passée à le brive ", "tout cela semblait se passer en dehors de moi dans un univers brouillé et lointain dont me séparait une épaisse paroi de verre ne laissant filtrer qu’ une faible partie de ma conscience détachée de moi nous traversâmes la place puis nous prîmes une autre grande rue qui tournait lentement sur la droite c’ est alors que je les vis une file noirâtre de cafards se glissant silencieusement le long de les murs disparaissait à le chaque éclatement d’ obus pour ressortir aussitôt de sous les décombres des portes obscures courbés en leur longue théorie affairée trottant menu traînant leurs baluchons leurs gosses et des édredons rouges dans les voitures d’ enfants lui continuait immobile et tragique à le pas de son grand cheval un homme se détacha de la file noire et courut vers lui —n’ allez pas par-là mon colonel n’ allez pas sur la route d’ avesnes leurs tanks y passent depuis ce matin ", "mon premier me fait tarter mon deuxième me casse les choses mon troisième me pue à le nez et j’ em mon quatrième qu’ est -ce que c’est? je suppose que c’ est moi? fait une voix depuis la porte je me retourne et j’ avise le vieux dans l’ encadrement avec sa tronche aussi surchargée de rides mécontentes qu’ une traite refusée de tampons inquiétants voyons monsieur le directeur je je il n’ attend pas que je me désempêtre il va à le gros lequel se tient à le garde-à-vous le calcif béant sur des noirceurs broussailleuses et assoupies ", "c’ est quelque chose de terrible surtout avec ce principe que nul n’ est censé ignorer la loi lorsque pas un paysan sur n’ en connaît le premier mot et je me permets de dire à le cette occasion que de le moment qu’ on écrit un tel principe dans la loi parce qu’ il est indispensable à le gouvernement de les peuples on devrait à le moins trouver autre chose que des affiches pour faire connaître les nouvelles lois les affiches sont bonnes pour ceux qui savent lire! si l’on tient à le ces affiches on devrait apprendre à le lire à les enfants sans cela ce principe n’ est pas seulement une fiction c’ est un mensonge une imposture un moyen détourné de livrer la masse à la rapacité d’ une foule d’ égoïstes et si l’on ne veut pas que les gens sachent lire car il y a des richards des nobles et des prêtres qui ont cette idée dans notre pays eh bien alors qu’ on fasse publier les lois à le prône par les curés " ]
son titre si beau jouait comme un précipité de voix et d’ espaces il émettait à le fond de mon sac quelque chose de brûlant et de solaire poussiéreux emportée sur les rails à le travers la taïga verticale je découvrais à le fil de les jours l’ existence de les songlines celles de les aborigènes australiens le train roulait à le kilomètres heure dans un froid de verre les chants se levaient murmurés puis affermis de plus en plus nets et j’ ai prêté l’ oreille pour les entendre ils décrivaient un sol déroulaient des chemins parcourus à le pied reliefs collines et causses falaises et déserts rivières animaux plantes rochers ils établissaient depuis le terrain même la carte orale d’ un parcours terrestre quand chaque songline réinvestissait aussi un fragment de le grand récit cosmogonique à l’ origine de le monde un ancêtre créa la piste engendrant toute chose en chantant son nom si bien qu’ aujourd’hui l’ aborigène qui emprunte de nouveau ce chemin et chante renoue -t-il avec son origine tout autant qu’ il recrée le monde chaque phrase musicale d’ une songline
[ "je souriais le train égrenait des gares dépeuplées sans jamais dévier de sa trajectoire et je tanguais sur ma couchette tandis que des voix mixtes se mélangeaient dans l’ étroit corridor qui traversait la voiture exclamations cris rires rennes esseulés se sont soudain montrés à le bord d’ un cours d’ eau désignant à le eux seuls la faune de les bois le règne animal ils étaient indifférents à le passage de le train gris moucheté contre la lisière et bougeaient lentement cils je me suis redressée d’ un coup enfonçant le coin de mon front dans la vitre cherchant à le trouver le meilleur angle de vue pour les conserver longtemps dans mon regard peut-être aurais -je perçu le grondement de la harde invisible si j’ étais parvenue à le baisser la vitre de le compartiment ", "la lecture finie j’ ai regardé le paysage forêt en majesté monotonie hypnotique le train filait à le vitesse constante tandis que mon regard décelait une à une les trouées innombrables entre les fûts dorés ces éclaircies entre les arbres malgré la lumière stroboscopique qui zébrait le compartiment je captais une profondeur de champ quelque chose qui se densifiait à le fond de les bois quelque chose d’ épais et d’ inconnu le soir est tombé lentement ", "la fenêtre s’ assombrissant a reflété comme un miroir le décor de la cabine les petits rideaux et les menus objets saisis hors de les valises les bouteilles d’ eau en plastique les couvertures pelliculées de les magazines et de les livres et puis moi visage éclairé par l’ ampoule à le plafond cavités oculaires sombres et joues creusées mais front pommettes et arêtes de le nez éclaboussés de lumière plus tard bercée je me suis endormie et j’ ai rêvé sur ces songlines qui résorbent l’ adn d’ un clan jouant comme des noms propres ligne de chant figurant un parcours terrestre récit mythique ou poème de remémoration ces psalmodies cartographiques décrivent une identité appartenir à le clan c’ est connaître et transmettre le chant de l’ ancêtre c’ est actualiser et léguer la mémoire d’ un parcours singulier appartenir à le clan c’ est chanter son paysage cette nuit-là surexcitée j’ ai imaginé que les songlines aborigènes une fois rassemblées composaient une représentation quasi intégrale de l’ espace australien et servaient de topo-guide à le quiconque dés", "j’ ai visualisé les parcours innombrables qui s’ entrecroisaient à la surface de la terre ce maillage choral déployé sur tous les continents instaurant des identités mouvantes comme des flux et un rapport à le monde conçu non plus en termes de possession mais en termes de mouvement de déplacement de trajectoire autrement dit en termes d’ expérience j’ ai divagué sur un chant qui décrirait énumérerait ramasserait toutes les songlines en une seule forme ce chant de le monde les derniers jours alors que j’ avais perdu tout repère alors que le temps et l’ espace autour de moi s’ étaient dissous alors que le train traversait de les fleuves larges et de les ponts métalliques sonores bien boulonnées afin d’ aller toucher les rives de le pacifique j’ ai vu le roman dans la songline il était PROPN tapi dans la tradition orale pulsait dans ce mouvement dans ce chant qui relançait la mémoire les mythes et les dieux pour écrire j’ ai pensé qu’ il fallait capter ce chant qui subsistait d’ un temps où le livre n’ existait que sous sa forme chantée et je me suis dit qu’ il é", "à le ce stade de la nuit j’ ai des fourmis dans les jambes et me lève pour sautiller m’ étirer aller ouvrir la fenêtre de la cuisine et me pencher dans la rue nuit de cuir auréoles jaunes de les lampadaires halos blanchâtres derrière les fenêtres je fixe le bout de la rue son extrémité qui va s’ étrécissant jusqu’ à le boulevard voltaire si je prolonge cette voie sur son axe en ligne droite elle franchira la seine à le hauteur de charenton-le-pont puis touchera sans doute ivry-sur-seine orly draveil villeneuve-saint-georges ouzouer-sur-trézée sancerre montmarault clermont-ferrand brioude florac concoule la grand-combe anduze vauvert saintes-maries-de-la-mer et puis la mer justement PROPN bleue et impulsive à le beau milieu de quoi flottent les îles j’ ai accosté à le stromboli pour la première fois à le 5heures un jeudi d’ août en j’ avais embarqué depuis naples sur un paquebot de la sirenmar et je me souviens être sortie sur le pont une demi-heure avant l’ arrivée prévue sur l’ île première escale d’ une route maritime qui distribue tout l’ archipel l’ air est", "ce qui se passe ensuite tient de l’ événement puisqu’ un paysage se crée dans le double mouvement de le bateau qui s’ approche et de la nuit qui s’ éclaire puisque bientôt une forme déchire l’ horizon c’ est un triangle quasi isocèle carbone il flotte dans un espace indéterminé liquide solide gazeux on ne sait pas mais sa base est parallèle à le ce qui doit être la surface de l’ eau la mer et le ciel tissant ici une même substance qui se délave à le vue d’ œil un espace corpusculaire une sensation de mauve de parme le toucher visuel d’ une dragée de baptême c’ est elle c’ est lui l’ île le volcan et tout à le coup se précise le paysage s’ arrache de le flou où distance et la nuit le tenaient à le secret il se libère et construit tout l’ espace en retour les lignes et les masses les échelles et les profondeurs de champ les valeurs de couleurs dans la lumière limpide je distingue maintenant la fumerolle soufrée grisâtre qui embrouille le sommet de le volcan il a pris de la hauteur comme si une main invisible le pinçait par le haut la trace de la coulée de pâte", "je traîne alors dans l’ archipel je passe à le lipari je reviens à le salina la baie de pollara les carrières de pierre ponce les câpres et le vin petites migrations bouclées sur une journée parfois quand je quitte l’ île à la fin de le séjour quelque chose me déchire une forme de nostalgie et quand j’ y reviens j’ ai le sentiment de rallier un lieu qui est le mien où je suis chez moi quand pourtant j’ y suis une étrangère qui est peut-être le mien précisément parce que j’ y suis arrivée comme une étrangère exactement comme j’ arrive dans un livre j’ aime la fatalite sensuelle de stromboli son activité explosive et sa torpeur son aura à la fois mythique et païenne ce tempérament propre à les îles volcaniques de méditerranée toutes îles arides et animales mélancoliques émergées à la convergence de les plaques tectoniques africaines et eurasiennes à les confins de ces zones où elles se frottent créant des étincelles projetées hors de failles des îles où l’on compte les étoiles filantes dans la nuit indigo tandis que la terre tremble ces îles archai", "pour les non-voyants il s’ agit de ce qui se trouve sous l’ étendue de tous les autres sens à la question qu’ est -ce que le paysage nous pouvons répondre ce que nous gardons en mémoire après avoir cessé de regarder ce que nous gardons en mémoire après avoir cessé d’ exercer nos sens à le sein d’ un espace investi par le corps à le cet instant les pans de la fenêtre se rabattent avec fracas a claque les vitres tremblent et j’ ai peur qu’ elles se brisent un courant d’ air brutal et mystérieux issu de la rue transforme la cuisine en chambre d’ écho ", "je referme la fenêtre les vitres se calment bientôt le silence se reforme aussi épais et dense qu’ il l’ était un instant plus tôt mais épaissi d’ une résonance j’ écoute la vibration j’ aime l’ idée que l’ expérience de la mémoire autrement dit l’ action de se remémorer transforme les lieux en paysage métamorphose les espaces illisibles en récit à le ce stade de la nuit je sors dans le couloir pour aller me placer devant des piles de livres en appui contre le mur je laisse cependant toutes les portes ouvertes les jingles de le flash spécial catastrophe de lampedusa bruitent à le intervalles réguliers comme des sonneries d’ ascenseur– je baisse la tête pour déchiffrer les dos de les ouvrages je m’ accroupis soulève retourne je déplace divise de nouveau empile s’ écroule je cherche un de mes livres ni fleurs ni couronnes recueil composé de nouvelles qui chacune situe une île l’ irlande et stromboli je relève les tas les livres migrent d’ une pile à l’ autre je les distribue selon la taille l’ épaisseur de les volumes et la couleur de la tranche j’ opère à le" ]
[ "les jattes sont alignées pleines de lait toujours plus jaune jusqu’ à le ce que toute la crème en soit montée la crème affleure lentement elle se boursoufle et se ride et le petit lait s’ en dépouille quand il s’ en est complètement appauvri on enlève mais nathanaël je ne peux te raconter tout cela j’ ai un ami qui fait de l’ agriculture et qui pourtant en parle merveilleusement ", "en apprenant la mort tragique de leur fils unique les parents de casimir meurent de chagrin il ne reste plus un seul tach le petit prétextat il a été plus difficile de suivre votre parcours j\\' ai eu idée lumineuse de chercher le nom de jeune fille de votre mère et j\\' ai appris que si votre père descendait d\\' une obscure famille célestine elle était née marquise de planèze de saint-sulpice branche aujourd\\'hui éteinte à ne pas confondre avec les comtes et comtesses de planèze vous avez l\\ intention de me faire historique une famille qui n\\ est pas la mienne vous avez raison je égare ", "j' ai dîné avec un groupe de journalistes parmi lesquels une femme appelée martine servandoni que le témoignage de marie-france avait rendue folle de rage elle ne trouvait pas son angélisme seulement ridicule mais irresponsable carrément criminel romand développait -elle était une ordure et de la pire espèce veule et sentimentale comme son poème cela dit la peine de mort n' existant plus il allait vivre passer ou ans en prison et on était bien obligé pour cette raison de se poser la question de son devenir psychique la seule chose positive qui de ce point de vue-là pourrait lui arriver c' était de prendre vraiment conscience de ce qu' il avait fait et à le lieu de pleurnicher de plonger vraiment dans la dépression sévère qu' il s' était toute sa vie débrouillé pour éviter ", "–oui oui répondit ce dernier je vous suis misard s’ en alla en refermant la porte et phasie retenant le jeune homme par la main lui dit encore à l’ oreille si je claque tu verras sa tête lorsqu’ il ne trouvera pas le magot c’ est PROPN qui m’ amuse quand j’ y songe je m’ en irai contente tout de même –et alors tante phasie ce sera perdu pour tout le monde vous ne le laisserez donc pas à le votre fille ", "cela n’ est pas invraisemblable sans compter que la douleur d’ accuser son fils lui fait entrevoir à ce malheureux père la honte comme une expiation la mort comme une délivrance je le crois d’ un autre côté vous m’ avez dit et vous avez répété à la justice que dans la nuit de le meurtre vous aviez entendu distinctement une voix d’ homme suppliant qui tutoyait madame darras si cette voix n’ est pas celle de le mari ou de le fils c’ est celle d’ un amant ", "sont -ils ces feringhees croire ce que promet le sultan quand il n’ a qu’ une idée c’ est de tuer \\n' de tuer tant qu’ il pourra sans courir le danger d’ être tué aussi c’ est égal n’ aurais pas voulu faire comme ceux de le et rester tranquille l’ arme à le bras que la cavalerie légère massacrait tous les officiers il y en avait bien quelques-uns\\n de bons de ces officiers eh bien maintenant il n’ en reste plus un seul et premiers tués ne sont peut-être pas les plus malheureux ils y passeront tous ", "rien d' humain ne pouvait soulager son désespoir farouche et elle redoutait plus que frédéric ce qui était étranger à son chagrin la douleur est sans remède pour qui souffre de ce qu' il aime .en lui donnant un jour le bonheur PROPN avait acquis sur elle une puissance imprescriptible il lui avait fermé la terre c' est à le lui à cette source unique de félicité maintenant changée en amertume qu' elle était à le jamais obligée de revenir elle se relevait et passant par la terrasse elle rentrait dans la chambre comme si elle revenait d' une promenade ", "la petite lampe rouge où brillait une veilleuse la sidéra d’ admiration à le cause de la vierge rutilante et de la flamme allumée cette minuscule chapelle où les ors dominaient lui faisait l’ effet d’ un coin de le paradis c’ était plus beau que tout ce qu’ elle avait vu dans les églises presqu’ aussi joli que les saintes vêtues de velours et couronnées de pierreries multicolores qu’ on promène parfois dans les grandes processions elle se demanda pourquoi la conduisait en ce lieu singulier car elle n’ avait pas encore aperçu la vieille olga et elle ne se rendait pas compte que cette pièce remplie de divinités était simplement une chambre à le coucher.ce fut la locataire de ce pieux habitat qui rompant le silence lui révéla sa présence terrestre –qui est la ̀? interrogeait la vieille femme le visage tendu vers le mystère de la pièce où son instinct d’ aveugle lui faisait deviner subitement des présences humaines –c’ est moi fit ", "–en avant s’ écria -t-il par habitude professionnelle –en avant répétèrent m.golbert et olivier coronal le courant établi avec précaution et à le faible intensité ils se sentirent avancer doucement le paysage se déplaça tout le monde gardait un profond silence ", "il tournait comme un écureuil en cage aveuglé par son propre mouvement ils ils reviennent les messagers de la haine sur son lit de douleur de salpêtre et de pitié ânonnait max sur la place les hauts-parleurs la tête cassée par les gros bras de les fafs sur lesquels il avait décidé de braquer l’ écran de son mac il accélérait qui était max? sur quelle place crachaient les hauts-parleurs porte d’ aubervilliers porte de la villette porte de pantin porte de bagnolet la banlieue rouge virait à le brun " ]
la première fois que je revis jean après son mariage fut à un enterrement où pierre ne pouvant se rendre faute de temps m’ avait envoyée à sa place étais arrivée un peu tôt à la maison mortuaire et je trouvai jean qui déjà attendait je n’ osais pas le regarder mais il vint vers moi –bonjour suzanne me dit -il d’ une voix mal assurée –bonjour répétai -je machinalement le regardai angoissée c’ était la première fois que nous nous parlions depuis bientôt ans et ma première phrase fut dictée par la jalousie que causait l’ idée de sa femme légitime
[ "–votre femme va bien fis -je méchamment –je ne vous parle pas de pierre me dit -il avec tristesse ayant compris le mépris de ma question –je l’ ai épousé de force répliquai -je indignée de sa comparaison –et moi je me suis marié par nécessité j’ avais trop d’ occupations il fallait une femme pour veiller sur ma maison ", "–vous pouviez prendre une servante –une servante n’ eût pas pris soin de mes intérêts croyez -vous que j’ aie la tête à le toutes ces choses maintenant ?je gardai un silence glacial tapant de petits coups secs sur la terre de le bout de mon ombrelle –la femme que j’ ai prise est la seule que je pouvais épouser dans l’ état d’ esprit où j’ étais la seule aussi qui ne pût vous porter ombrage –quoi! vous avez pensé à le moi en vous mariant ?j’ eus un sourire railleur ", "il resta embarrassé –pourquoi pas fît -il enfin le passé ne meurt pas si vite vous n’ y pensez plus vous à le présent vous aimez votre mari il tremblait en parlant j’ eus pitié de sa souffrance et mes yeux devinrent humides de tendresse comprimée ", "ma voix reprit son intonation douce d’ autrefois comme nous sommes coupables tous les eus honte aussitôt de l’ aveu implicite que j’ avais formulé et je me faufilai parmi les autres femmes clergé venait d’ arriver et procédait à les prières d’ usage PROPN s’ était mêlé à le groupe de les hommes et de sa place me regardait encore lus dans ses yeux une grande satisfaction en même temps qu’ une profonde pitié il se réjouissait et me plaignait de mon constant attachement en quittant le cimetière il nous croisa ma mère et moi celle-ci était venue également le défunt étant un de ses fermiers elle parut gênée par le salut qu’ il nous adressa et le suivant de les yeux elle poussa un profond soupir ", "soupir de regret ou d’ ennui de le retrouver sans cesse sur ses pas je ne le sus que bien longtemps après .un an environ après ce que je viens de raconter je revenais seule en voiture un matin de le marché d’ auffray n’ étais pas pressée et mon cheval marchait à le pas depuis quelque temps j’ éprouvais une détente un apaisement plein de douceur et de sérénité souvent je rencontrai jean et nos yeux irradiés se disaient tant de choses ma mère était beaucoup plus tendre avec moi; ", "j’ avais l’ espoir d’ être mère et d’ avoir enfin quelqu’un à le aimer sans contrainte pierre lui-même était moins brutal depuis le commencement de ma grossesse .ce jour-là le ciel était radieux l’ air embaumait l’ odeur de les premières violettes une légère pluie pendant la nuit avait abattu la poussière de les routes et le vert de le lierre autour de les arbres en était tout luisant je me laissais aller à un doux farniente bercée délicieusement par les légers cahots de la voiture quand à le quelques pas devant moi je vis une femme pesamment chargée d’ un lourd fardeau reconnus la femme de jean ", "je ne sais à le quelle impulsion j’ obéis mais j’ arrêtai ma voiture –voulez -vous monter près de moi cela raccourcira votre route –volontiers madame lui pris ses paniers et les rangeai dans la voiture elle s’ assit sur le siège de devant à le côté de moi –vous allez à le calleville –oui c’ est encore loin ", "–je reviens plus tôt que d’ habitude je puis faire un détour et vous mettre devant votre porte si vous y consentez –vous êtes bien bonne madame j’ accepte avec plaisir .je touchai les rênes de mon cheval qui partit à le trot j’ étais heureuse ", "j’ allais entendre parler de jean par quelqu’un qui vivait près de lui –je croyais que vous aviez une voiture lui dis-je. –en effet mais nos chevaux sont occupés à le labourer la terre à le cette saison on ne fait pas ce que l’on veut et mon mari se hâte par crainte d’ un orage qui gâterait tout .ce mot de mon mari me donna froid à le cœur et en un instant tout redevint sombre à le mes yeux la route me parut un long ruban uniforme les arbres stupides dans leur regain printanier le ciel lui-même avait de gros nuages gris PROPN ménard est un courageux repris-je il doit être content sa ferme prospère " ]
[ "a pas il fit feu coup sur coup un troisième coup de feu éclata de roula de son cheval roland jeta le pistolet fumant qu’ il tenait à la main et s’ avança vers le blessé le grand-diable avait les yeux fermés ", "je vous remercie d’ être venue vous avez eu dans ma vie un si grand rôle —je ne l’ avais pas cherché bienfaisant que le vôtre —je le voudrais —vous avez bien jugé toute chose mary ", "un poisson cherchait à le mordre il se méfia sans doute la toupie de bois reprit son immobilité arlette dit gaiement à son compagnon PROPN ne va pas aujourd’hui hein on est bredouille ", "—alors il serait on ne peut plus facile de s' emparer de les députés —n' allons pas si vite en besogne voyons d' abord quelles sont les forces dont nous disposons pour cette expédition qui ne laisse pas que d' être fort périlleuse et qui offre je ne vous le cache pas très peu de chance de succès —discutons soit je ne demande pas mieux le peintre mis de plus en plus mal à son aise par ces confidences qui prenaient pour lui une tournure de les plus graves et voulant à le tout prix sortir de la position perplexe dans laquelle il se trouvait car il comprenait instinctivement qu' il avait affaire à des conspirateurs et qu' il y allait de sa vie s' il était découvert prit une résolution qui lui parut une inspiration de le ciel ne voulant pas continuer à le être plus longtemps en tiers dans des secrets de cette importance il résolut de se découvrir lui-même ", "–oui! dit -il entra et commenta: –naturellement toujours à ne rien faire –toujours répondit angel demanda le psychiatre va dit angel j’ ai la fièvre ", "je l\\ admirais surtout quand arrêtant d\\' écrire pensive elle posait sur sa lèvre la boule d\\' argent de son porte-plume plus tard en voyant à le musée de naples cette peinture de pompéi qui représente en médaillon une poétesse une muse tenant de la même manière son stylet sur sa bouche je tressaillis à le souvenir de les délices de mon enfance oui j\\' aimais mademoiselle mérelle et ce qui me la rendait adorable presque autant que sa beauté c\\' était son indifférence cette indifférence était infinie et divine mon institutrice ne m\\' adressait jamais la parole ne me souriait jamais ", "mathilde entraîna dans son bureau PROPN va s’ installer à le ma table cosmique si ç a ne vous ennuie pas me délasse PROPN examina une grande table de verre noir percée de centaines de points lumineux éclairés par en dessous qui représentaient toutes les constellations de le ciel c’ était beau un peu trop ", "c’ est toujoux ce maudit marcel j’ allais couper des genêts verts pour mon appentis bon qu’ il fait je vous avais défendu d’ y revenir; tant pis tant mieux je confisque le fagot et votre procès ira tout de le long tu penses si une pareille chose me courrouce ", "ce fut pour nous une heure de détente exquise et de délicieux oubli.\\n' un apaisement semblait venir de le ciel tout bleu de lune et tout brillant d’ étoiles; champs qui s’ étendaient avec de molles ondulations de vague avaient je ne sais quelle\\n' douceur attendrie qui nous pénétrait l’ âme coulait dans nos membres endoloris un sang\\n moins âcre et des forces nouvelles peu à le peu s’ effaçait le souvenir pourtant si proche \\n' de nos désolations de nos découragements de nos martyres et le besoin d’ agir nous\\n' reprenait en même temps que s’ éveillait en nous la conscience de le devoir une animation\\n' inusitée régnait à le camp chacun s’ empressait à le quelque besogne volontaire ", "rassuré je revins sur mes pas à le col de le diable je rencontrai victor vous savez le reste il semblait tout heureux d’ en avoir fini et il se versa une seconde tasse de café avec la satisfaction d’ un homme qui s’ est tiré d’ affaire à le bon compte les femmes gardaient le silence suzanne baissait la tête pour qu’ on ne vît point son émotion " ]
continue continue je t’ aime je t’ aime tant nous rentrons nous sommes obligés de retourner à la cure pour rapporter les livres que nous avons empruntés c’ est de nouveau une vieille femme qui nous ouvre la porte
[ "elle nous fait entrer elle dit: le curé vous attend le curé dit: –asseyez -vous nous posons les livres sur son bureau nous nous asseyons le curé nous regarde un moment puis il dit: –je vous attendais ", "il y a longtemps que vous n’ êtes pas venus nous disons: –nous voulions finir les livres et nous sommes très occupés –et pour votre bain –nous avons tout ce qu’ il faut pour nous laver maintenant ", "nous avons acheté un bassin de le savon des ciseaux des brosses à le dents avec quoi? avec quel argent? –avec l’ argent que nous gagnons en faisant de la musique dans les bistrots les bistrots sont un lieu de perdition surtout à le votre âge nous ne répondons pas ", "il dit: –vous n’ êtes pas venus non plus pour l’ argent de l’ aveugle maintenant cela fait une somme considérable prenez -le il nous tend l’ argent nous disons: –gardez -le ", "vous avez assez donné nous avons pris votre argent quand c’ était absolument nécessaire maintenant nous gagnons suffisamment d’ argent pour en donner à le bec-de-lièvre nous lui avons aussi appris à le travailler nous l’ avons aidée à le bêcher la terre de son jardin et à le y planter des pommes de terre des haricots des courges des tomates ", "nous lui avons donné des poussins des lapins à le élever elle s’ occupe de son jardin et de ses animaux elle ne mendie plus elle n’ a plus besoin de votre argent le curé dit: –alors prenez cet argent pour vous-mêmes ", "ainsi vous ne serez plus obligés de travailler dans les bistrots –nous aimons travailler dans les bistrots il dit: –j’ ai appris que vous aviez été battus torturés nous demandons: qu’ est -elle devenue votre servante –elle s’ est engagée sur le front pour soigner les blessés ", "elle est morte nous nous taisons il demande: –voulez -vous vous confier à le moi je suis tenu par le secret de la confession vous n’ avez rien à le craindre ", "confessez -vous nous disons: –nous n’ avons rien à le confesser –vous avez tort un tel crime est très lourd à le porter la confession vous soulagerait " ]
[ "le taillis s’ agitait de nouveau et des pas précipités faisaient craquer les branches mortes presque aussitôt grenadiers apparurent dans le cercle de lumière que projetait le foyer conduisant hommes tête nue dont l’ un le visage ensanglanté portait une blouse blanche arrivés devant le feu les soldats s’ arrêtèrent ce sont de malheureux paysans dit je ne puis pas voir leur visage parce qu’ ils sont entre nous et le feu fit guillaume ", "le banquier ne répondit pas fit -il encore et il sortit précipitamment marie-louise entendit PROPN s’ écrier: je savais bien que cette femme était la complice de la malheureuse il la tuera! c’ en était trop ", "acajou bon nègre joué bon tour et saisissant entre ses bras l' objet inconnu il l' apporta malgré tous ses efforts sous les yeux de son maître a la clarté de la lampe on reconnut l' indou avait la bouche bâillonnée et les mains liées derrière le dos quant à les jambes qui avaient été serrées aussi par une forte corde l' indou jongleur et funambule de son métier était parvenu à les dégager quel vilain gibier as -tu apporté la dit quaterquem ", "partout ou il passait il rencontrait les effets terribles de la guerre c’ était une ville abîmée par les flammes ou le bombardement plus loin des campagnes dévastées dont les récoltes étaient foulées à les pieds et perdues dans plusieurs endroits on apercevait des croix de bois indiquan que PROPN avaient été enterrées les malheureuses et innocentes victimes de le fléau dans les auberges on n’ entendait que plaintes et imprécations contre les français ", "une femme se trouvait PROPN accoudée à les balustres de pierre grise à le demi couvertes de petites roses écarlates elle penchait son corps souple vêtu de toile blanche rayée de bleu et appelait d’ une voix rieuse à le bruit de les pas elle se détourna avec vivacité les arrivants gênés par le soleil ne distinguèrent pas d’ abord son visage ils entendirent une voix jeune à le timbre musical et doux qui disait PROPN c’ est vous donna et je vous amène sans façon mes hôtes.giovanna s’ avançait la main tendue vers ", "la jeune fille de PROPN soupirait écrivait sur un papier quadrillé ces simples mots:adieu dans la mort comme dans la vie je suis à le toi mirabelle la scène changeait on se trouvait dans l' arrière-boutique d' un café un pécheur à l' œil noir rapportait sur son épaule le corps inanimé d' une noyée ", "je n’ étais plus capable de refuser je n’ arrivais plus à le faire semblant d’ être rétif ou dégoûté mon corps ne me laissait pas d’ autre choix que de faire tout ce qu’ ils s’ apprêtaient à le me demander j’ ai couru jusqu’ à le ma chambre pour subtiliser les bagues que ma sœur cachait dans une petite boîte à le bijoux violette quand je suis revenu ils étaient encore dans le hangar j’ ai dit je les ai ramenées ", "il apprenait avec antoine l’ état de ferblantier il se conduisait bien il se portait bien l’ enfant malingre et débauché devenait un garçon mince mais énergique actif et intelligent .dans le quartier comme disaient et son frère en parlant de cette rue de le faubourg-saint-martin qui leur était une sorte de patrie d’ affection on les remarquait tous on admirait leur changement de conduite on leur savait gré de s’ être rangés à le temps on leur faisait bon accueil dans les boutiques et les ateliers moynet était fier de sa fille adoptive et la présentait avec orgueil à le ceux de ses anciens camarades aussi endommagés que lui par la guerre qui venaient boire avec lui à le toutes leurs gloires passées .dans sa joie de trinquer avec eux il oubliait souvent de leur faire payer leur dépense aussi ne faisait -il pas fortune ", "–vous savez vous vous qui avez l’ habitude de faire de les grimaces derrière le dos de le petit à le côté de vous j’ ai quelque chose à le vous dire si vous réussissez à comment dirais -je? à le faire souche enfin nous partagerons –quoi donc mon lieutenant –le million et le sac de pommes de terre que la reine d’ angleterre il se montre aussi très aimable vis-à-vis de les dames –ne vous fatiguez pas trop une position intéressante je comprends –vous ne m’ oublierez pas pour le baptême hein? vous savez je n’ aime que les pralines et comme l’ un de les individus soupçonnés se débattait l’ autre jour contre une avalanche de compliments semblables il lui a crié avec l’ intonation et les gestes d’ un rôdeur de barrières: de quoi des magnes en faut pas ou je fais apporter une assiette de son ", "j’ en portais l’ empreinte et les vocables qui me délivreraient s’ y rapporteraient ou bien ne seraient rien de le bruit qu’ on fait un gribouillis indifférent sur le papier les seuls bénéficiaires de l’ histoire furent le grand gaillard depuis longtemps absenté et le petit bout de bonne femme qui lui avait survécu le temps d’ élever leurs marmots mais comme ils étaient morts bien avant que je naisse ils n’ eurent pas lieu de s’ en féliciter ils ne me virent pas en professeur et cela sans doute est préférable leur rêve avait sauté une génération " ]
le musicien grand concertiste faillit dire c’ est un mauvais tour la comtesse avait déjà mis son chapeau; car quoiqu’ elle eût bu déjà son verre de vin de champagne elle se sentait fléchir dans sa mauvaise action PROPN lui aussi prit son chapeau –mais non lui dit la bouquetière madame la comtesse va retourner toute seule chez elle pour vous il faut que vous restiez ici
[ "–pourquoi faire –vous ne comprenez pas pour attendre m. le comte de romanes car je suis bien sûre qu’ il médite sa vengeance il va venir ci n’ en doutez pas –eh bien que pensera -t-il s’ il me trouve la il n’ est pas si bête pour s’ imaginer que j’ ai dîné tout seul dans un cabinet particulier regarda le musicien avec un sourire amer ", "–et vous croyez qu’ il vaut mieux qu’ il vous rencontre bras dessus bras dessous avec la comtesse PROPN ne savait si elle devait partir ou rester –de grâce madame allez -vous -en tout de suite moi je vais rester avec m. n’ ayez pas peur quand votre mari va venir je lui tiendrai tête ", "d’ ailleurs il croira que j’ étais la soupeuse de le cabinet la comtesse fut convaincue elle disparut comme une ombre en murmurant: –décidément est ma providence il n’ était que temps comme on dit dans le beau langage aujourd’hui quelques minutes après on heurta brutalement la porte de le cabinet ", "la bouquetière s’ était mise sans façon à la place de la comtesse elle trempait ses lèvres dans son verre elle achevait une grappe de raisin à le demi agrenée va la cria le musicien n’ était plus à la noce quoiqu’ il fût homme d’ épée comme de doubles croches a cette demande le comte de romanes répondit: –ouvrez la porte ou je la jette dedans ", "–passez votre chemin cria la bouquetière de voix claire et flûtée le comte ne douta pas que ce fût sa femme déguisant sa voix il donna un violent coup de pied dans la porte la porte résista mais nini prévoyant une catastrophe éteignit le candélabres à le bougies qui éclairaient cabinet ", "a peine les amoureux forcés étaient -ils dans nuit que la serrure sauta un pâle reflet de lumière vint dessiner samarin et la bouquetière le comte de romanes se précipita et frappa tort et à le travers ce fut surtout la femme qui fut atteinte poussa un cri ", "le musicien saisit son ami à la gorge et le jeta ses pieds garçons accoururent l’ un d’ eux fit jaillir feu d’ une allumette qui fut bien étonne ce fut fernand qui ne reconnut pas sa femme sous les traits de la bouquetière il s’ était dégagé des étreintes de son rival ", "il a releva et fut effrayé de voir de le sang sur les lèvre de nini il l’ avait frappée sur la bouche il changea de figure il connaissait la bouquetière comme tous ces messieurs chère lui dit -il je suis bien fâché cette méprise ", "je croyais que était avec une comédienne que je connais mais je lui permets d’ être avec toi –bien obligée dit qui est -ce qui payera ma dent cassée la vérité c’ est qu’ il n’ y avait rien de cassé si ce n’ est le verre et la carafe nini avait reçu un contrecoup sur la lèvre inférieure " ]
[ "me demande -t-elle d' un ton prêt à le me les faire oublier pas exactement mais ç a y ressemble je dépose le combiné sur sa fourche bérurier en écrase le prose à l' air la tronche sous son oreiller ses ronflements partent de là-dessous comme les appels d' une équipe de spéléologues bloqués par les eaux d' infiltration ", "ses traits contractés par la douleur avaient une expression satanique sa parole froide et souriante passant entre ses dents fortement serrées laissait percer dans ses espérances une sorte de joie meurtrière son front semblait frappé de la foudre; et pourtant un caractère incroyable d’ audace et de puissance éclatait autour de cette jeune tête marquée parla fatalité il sortait de chez artevelle –et vous révéla -t-il ses secrets –il m’ en confia une partie ", "elle l’ écoutait docilement cherchant à se laisser convaincre il s’ arrêta enfin épuisé bouleversé par cette apparence de calme qui lui paraissait effrayante et resta un instant silencieux puis il se leva —attendez dit -elle en se levant aussi et en l’ arrêtant de le geste pourrais -je le voir? dubreuil la regarda plus effrayé que jamais ", "il n’ y avait pas de chemin de fer et très peu de routes non seulement on coudoyait dans les avions de les paysans chargés de cages à le poules mais même la transhumance de les moutons se faisait par air les paysans ressemblaient beaucoup plus à des cow-boys américains qu’ à des cul-terreux de la vieille europe bien vêtus bottés ils habitaient des maisons dotées de tout le confort moderne et circulaient à le cheval .si les paysages avaient une beauté planétaire les villes avec leurs maisons de bois à les toits de tôle ondulée étaient très tristes sans répit un énorme vent s’ engouffrait dans les rues rectilignes de reykjavik nous y logeâmes comme tous les étrangers à l’ hôtel borg ", "il gémissait qu’ il avait mal mon trésor je t’ en prie dis-moi où tu as mal –je ne sais pas –as -tu mal ici? –oui non je ne sais pas j’ ai mal partout ", "—comme d’ habitude jules lui avait dit celle-ci cela signifiait une bouteille de krug1947 et une bouteille non entamée non débouchée de car le colonel se méfiait de le whisky qu’ il ne débouchait pas lui-même lucas qui s’ attendait à une réprimande fut plus mortifié quand maigret le regarda d’ un air surpris comme si un tel manque de jugement était incroyable de la part de son plus ancien collaborateur —viens lapointe ils croisèrent une petite crapule que le commissaire avait convoquée —repasse me voir cet après-midi ", "une chaise fut remuée dans la pièce voisine une jeune fille grande et svelte parut dans l’ ouverture de la porte sa très simple tenue de ménage avait une allure remarquablement élégante un port de tête légèrement altier que corrigeait d’ ailleurs la douceur enveloppante de ses yeux superbes d’ un bleu foncé qui rappelaient ceux de son père avec une forte dose de volonté en plus sans avoir une absolue régularité de traits elle était en réalité plus que belle l’ expression à la fois fière et aimable de sa physionomie lui communiquant un charme inexprimable augmenté par le contraste de ses cheveux très noirs avec ses yeux bleus –qu’ y a -t-il cher papa demanda -t-elle avec intérêt .–tiens lis ceci mon enfant dit -il en lui tendant le journal elle parcourut l’ entrefilet puis regarda son père d’ un air interrogatif –oui j’ ai pensé que cela pourrait peut-être nous convenir .–oui il s’ étiole ici. et à le vous mon père la campagne ferait un bien immense j’ en suis certaine ", "je t’ en prie ferdinand le laisse plus courir par le monde assomme! éparpille ses cendres je m’ en fous résolument mais de grâce à le aucun prix tu m’ entends ne me l’ amène dis que je suis à le singapour! ", "de si bons amis c’ est précisément parce qu’ ils sont amis ne vois -tu pas ma bonne ces jeunes gens sont si prompts ah m. portet surtout c’ est de la poudre tu vois les choses trop en noir antoinette mais ne remarques -tu pas que m. portet n’ est pas venu depuis quelques jours et si tu avais vu m. PROPN tout à l’ heure il avait un air quand je te dis là il m’ a eh bien qu’ ils se disputent ils se raccommoderont tu ne crains pas qu’ ils se battent en duel je suppose j’ espère que eh ma bonne ils ne savent pas les armes ni l’ un ni l’ autre c’ est ce qui me fait peur vois -tu ma bonne ils risquent de se faire beaucoup plus de mal dans ce cas-là.philippe ressortait antoinette se précipita sur la porte vous allez chez m. portet ", "la mort de m.se fait non-mort ombre mousse noire à le saveur écœurante odeur de champignon faussement vénéneux non-non c’ est tout à le fait comestible crois-moi cela ne tourne pas à le drame loin de là de jour en jour cela s’ affine et se fond dans le décor nous courons à le travers le parc je ris bondis dans l’ herbe et pousse des cris le chien aboie déchire ma robe en la secouant dans sa gueule ar-rête bas les pattes nous tombons sur le sol haletants la mort qui voulait nous détruire un moment plus tôt vient de se transformer en un jeu stimulant les crocs de l’ animal luisent notre sang tourne à la manière de les nuages filant à le fond de le ciel entre les rivages noirs de les marronniers cependant après la tombée de le jour s’ opère une modification le jeu pourrit à le vue d’ œil nous rentrons dans la maison nous nous couchons sur le tapis de la bibliothèque " ]
il y a exemple en bohême d’ une révélation faite par hasard de la personne dont il était question; par un accord unanime aucun de nous ne parla plus d’ elle ce fait peut indiquer combien la jeunesse a le sens de les vraies délicatesses quelle admirable connaissance ont les gens de choix de les limites doivent s’ arrêter la raillerie et ce monde de choses françaises désigné sous le mot soldatesque de blague mot qui sera repoussé de la langue espérons -le mais qui seul peut faire comprendre l’ esprit de la bohême nous plaisantions donc souvent sur claudine et sur le comte
[ "c’ était des: que fais -tu de claudine? –et ta claudine –toujours claudine? chanté sur l’ air de toujours de rossini –je vous souhaite pour le mal que je vous veux nous dit un jour la palférine une semblable maîtresse il n’ y a pas de lévrier de basset de caniche qui lui soit comparable pour la douceur la soumission la tendresse absolue il y a des moments où je me fais des reproches où je me demande compte à le moi-même de ma dureté claudine obéit avec une douceur de sainte ", "elle vient je la renvoie elle s’ en va elle ne pleure que dans la cour je ne veux pas d’ elle pendant une semaine je lui assigne le mardi suivant à le certaine heure fût -ce minuit ou heures de le matin heures ou heures les moments les plus incommodes celui de le déjeuner de le dîner de le lever de le coucher elle viendra belle parée ravissante à le cette heure exactement et elle est mariée! entortillée dans les obligations et les devoirs d’ une maison les ruses qu’ elle doit inventer les raisons à le trouver pour se conformer à le mes caprices nous embarrasseraient nous autres rien ne la lasse elle tient bon! je le lui dis ce n’ est pas de l’ amour c’ est de l’ entêtement ", "elle m’ écrit tous les jours je ne lis pas ses lettres elle s’ en est aperçue elle écrit toujours! tenez voilà lettres dans ce coffre elle me prie de prendre chaque jour une de ses lettres pour essuyer mes rasoirs et je n’ y manque pas elle croit avec raison que la vue de son écriture me fait penser à le elle la palférine s’ habillait en nous disant cela je pris la lettre dont il allait se servir je la lus et la gardai sans qu’ il la réclamât; la voici car selon ma promesse je l’ ai retrouvée:eh! ", "bien mon ami êtes -vous content de moi je ne vous ai pas demandé cette main qu’ il vous eût été facile de me donner et que je désirais tant de presser sur mon cœur sur mes lèvres non je ne vous l’ ai pas demandée je crains trop de vous déplaire savez -vous une chose bien que je sache cruellement que mes actions vous sont parfaitement indifférentes je n’ en deviens pas moins d’ une extrême timidité dans ma conduite ", "la femme qui vous appartient à le quelque titre que ce soit et bien que très-secrètement doit éviter d’ encourir le plus léger blâme en ce qui est des anges de le ciel pour lesquels il n’ y a pas de secret mon amour est égal à les plus purs amours mais partout ou ̀ je me trouve il me semble que je suis toujours en votre présence et je veux vous faire honneur .tout ce que vous m’ avez dit sur ma manière de me mettre m’ a frappée et m’ a fait comprendre combien les gens de race noble sont supérieurs à les autres il me restait quelque chose de la fille d’ opéra dans la coupe de mes robes dans mes coiffures en un moment j’ ai reconnu la distance qui me séparait de le bon goût ", "la première fois vous recevrez une duchesse vous ne me reconnaîtrez pas oh! combien tu as été bon pour ta claudine combien de fois je t’ ai remercié de m’ avoir dit tout cela quel intérêt dans ce peu de paroles tu t’ es donc occupé de cette chose à le toi qui se nomme claudine ", "ce n’ est pas cet imbécile qui m’ aurait éclairée il trouve bien tout ce que je fais il est d’ ailleurs bien trop pot-au-feu trop prosaïque pour avoir le sens de le beau mardi va bien tarder à le mon impatience mardi près de vous pendant plusieurs heures! ah! je m’ efforcerai mardi de penser que ces heures sont des mois et que je suis ainsi toujours je vis en espoir dans cette matinée comme je vivrai plus tard quand elle sera passée par le souvenir l’ espoir est une mémoire qui désire le souvenir est une mémoire qui a joui ", "quelle belle vie dans la vie nous fait ainsi la pensée je songe à le inventer des tendresses qui ne seront qu’ à le moi dont le secret ne sera deviné par aucune femme il me prend des sueurs froides qu’ il n’ arrive un empêchement oh! je briserais net avec lui s’ il le fallait mais ce n’ est pas d’ ici que jamais viendra l’ empêchement c’ est de toi tu pourras vouloir aller dans le monde chez une autre femme peut-être ", "grâce pour ce mardi! si tu me l’ enlevais charles tu ne sais pas tout ce que tu lui vaudrais je le rendrais fou si tu ne voulais pas de moi si tu allais dans le monde laisse -moi venir tout de même te voir habiller rien que te voir je n’ en demande pas davantage laisse-moi te prouver ainsi combien je t’ aime purement depuis que tu m’ as permis de t’ aimer car tu me l’ as permis puisque je suis à le toi depuis ce jour je t’ aime de toute la puissance de mon âme et je t’ aimerai toujours car après t’ avoir aimé on ne peut plus on ne doit plus aimer personne " ]
[ "—tu as fait demander à la bonne si gertrude parle le français —elle le parle —file —comment —je te dis de filer laisse-moi tes sandwiches et je resterai —mme maigret ne sera pas contente ", "a cette commotion imprévue il tourne la tête et regarde une figure noire et colossale était debout à ses côtés elle a relevé sa visière voici» c’ était .ces terribles paroles que à l’ heure suprême l’ exterminateur avait promis de faire entendre à la victime ont anéanti le reward il s’ est fait sur le balcon un affreux échange de regards entre la vengeance et la lâcheté urbin le visage baissé vers celui de le condamné lui brûlait les yeux de le feu qui jaillissait des siens PROPN ne pouvant en soutenir l’ éclat cherche à se couvrir la figure ", "il l’ avait quittée pendant jours jours seulement et il n’ en avait pas fallu davantage pour qu’ elle trahît ses sentiments et le déshonorât ce n’ était pas possible il ne le croyait pas encore et pourtant le bijou accusateur cette montre il la tenait dans sa main elle ne mentait pas marquant de ses aiguilles arrêtées par un de les railleurs caprices de le hasard l’ heure maudite de la trahison et avec qui l’ avait -elle lâchement trompe avec paul de brives son ami le plus cher presque son frère les infâmes les infâmes s’ écria d’ orchamps chez moi pendant mon absence alors que confiant et calme je m’ étais éloigné sûr de l’ amour et de l’ amitié sans avoir même le soupçon de leur odieuse complicité puis suivant un autre ordre d’ idéess: c’ est lui qui est cause de tout ", "une fois qu’ elle aurait épousé m.émile elle serait riche soit seulement la vieille justine n’ était pas morte elle pouvait traîner des années en dépit des médecins si elle apprenait ce qui se tramait elle était capable de faire une vacherie afin d’ empêcher son fils d’ épouser qui que ce soit après sa mort le gros paquet de marcellin était pour tout de suite peut-être était -il encore possible de le gagner? malgré la présence de maigret et de l’ inspecteur ", "PROPN pleurait à le côté de le cadavre montaix avait peur ce fut une affreuse journée pour tous les élèves de la thétis que le16juillet jour de la promotion de première classe il ne faut pas essayer de peindre leur retour à le bord ni la juste colère de le commandant en chef ni les murmures de l’ équipage ni les regrets de l’ honnête gaussard ni les reproches amers que s’ adressèrent les uns à les autres les coupables de le fratricide avant de se rendre à la fosse à les lions bertaut le chef de le poste alla remettre francs à le capitaine de frégate en lui disant que les élèves destinaient cette somme à les frais de le convoi de l’ infortuné pierremont ", "—voici mon malheur qui passe s’ était -elle dit en sentant la main souple et féline de l’ étrangère serrer la sienne sous le gant elle eut peur d’ abord puis honte de cette superstition enfantine et elle sut composer ses traits et son sourire assises près l’ une de l’ autre les belles personnes se regardèrent et réciproquement durent reconnaître leur beauté célie était la parisienne élégante sans mièvrerie; sa grâce naturelle la défendait contre l’ afféterie mignonne et souple elle offrait avec ses yeux noirs doux et profonds avec ses fins cheveux de soie noirs et déliés l’ image d’ une créature exquise faite pour toutes les délicatesses de l’ esprit ", "il en arrivait à le aimer ce garçon efflanqué et triste misérable qu’ il avait tant souffert d’ être il aimait cette femme passionnée folle démesurée et si décente qui s’ était éprise de lui ah les prairies de le limousin et l’ herbe chaude et le fond de l’ eau la main de nathalie sur sa nuque et le lit lugubre de leur première fois et le regard de l’ aubergiste et la chambre chaude sous les toits et les portos-flips de florent mais pourquoi rôdaient -ils ainsi sur ce quai comme animaux égarés cherchant quoi se dire mettant leur montre à l’ heure achetant des revues stupides que s’ était -il passe il voyait le profil net de nathalie il revoyait ces mois de paris il ne savait plus il ne voulait pas qu’ elle parte mais si pour une raison extravagante rails eussent été tordus quelque part près d’ orléans et qu’ elle eût dû rentrer avec lui chez lui il eût été furieux ", "j’ apprends que PROPN n’ a pas cessé de vouloir rompre avec elle et qu’ il l’ a épousée barbara dit à le je n’ étais rien je n’ avais pas d’ amis pas de talent j’ étais une ombre ", "elle enviait le sort de ces vers elle aurait voulu être un de ces vers elle reconnut cette bouche audacieuse qui l' avait tant frappée dans les cévennes et dans laquelle dieu lui-même avait écrit de sa main qu' il fallait se défier de cette bouche terrible elle était debout devant cette fosse la contemplant oubliant les heures plongée des yeux dans ce trou où allait pourrir l' homme de sa haine comme le soleil d' une soirée d' été plongeait à l' horizon elle l' avait dans le dos ce soleil et sa grande ombre à le elle tombait dans la fosse allongée par ce soleil qui se couchait en rougissant ses vêtements noirs de ses rayons tout à le coup une autre ombre s' allongea près de la sienne et une main se posa sur son bras elle tressaillit c' était l' abbé augustin ", "elle est secouée de hoquets violents ouvre la bouche pour respirer sans parvenir à le reprendre son souffle ses lèvres tremblent elle ne tient plus sur ses jambes il n’ est plus question de partir il faut qu’ elle aide sa sœur à se lever " ]
il avait revêtu un petit uniforme de fantaisie d' un drap plus fin et mieux taillé que ses effets d' ordonnance la première parole de blanche fut une rebuffade inattendue comment robert en soldat vous n' avez donc pas d' habit civil est -ce qu' on se présente pour dîner dans le monde en costume de piou-piou
[ "quand vous serez officier passe encore mais vous un simple melon où donc avez -vous été élevé je vous demande humblement pardon répondit le pauvre saint-cyrien tout ébaubi et avec des larmes dans les yeux c' est un ordre de le général qui vous oblige à le porter de les costumes de fantaisie n' est -ce pas ", "a d' autres mon petit il est heures et demie votre crampton de retour ne part qu' à le heures nous aurons tout le temps de dîner et même de causer un brin de et demie à le neuf et demie vous avez raison ma cousine ", "laissez -moi donc finir ma phrase monsieur le trop pressé vous allez retourner chez vous tout de suite prendre votre habit et votre cravate blanche ah que je suis malheureux ma cousine mon habit est en réparation petit maladroit vous ne pouviez pas songer à le cela hier à le lieu de passer votre temps à le m' écrire de les fadaises cela ne fait rien vous êtes à le peu près de la taille de mon mari le valet de chambre va vous conduire chez lui et vous mettrez un frac un pantalon et une cravate est -ce compris je vous obéis chère cousine ", "veuillez m' excuser encore paroles oiseuses mon cousin allez et revenez vite blanche sonna un laquais polychrome apparut conduisez sur le champ m. le comte de vaucotte à les appartements de m. le duc et prévenez le valet de chambre commanda la duchesse d' un ton sec et impérieux à le bout d' une demi-heure robert entra à le salon en costume convenable ", "blanche le toisa minutieusement vous avez les cheveux trop courts et pas assez de moustaches lui dit -elle et puis vous n' êtes pas tout à le fait assez grand ni assez fort enfin vous n' y pouvez rien robert abasourdi commençait à le croire à une mystification il fut confirmé dans cette opinion douloureuse par l' attitude que garda la duchesse tout le temps de le dîner on le plaça en face de blanche et une nuée de gens de service ne cessa de papillonner autour de la table rendant impossible le plus vague échange de les moindres intimités ", "quant à la duchesse elle-même elle fut d' un bout à l' autre de le repas absolument distraite et comme absorbée dans ses pensées elle ne répondait que par des oui des non des peut-être des oh vraiment des vous croyez à le toutes les phrases héroïquement élaborées et timidement hasardées par le futur cavalier à le reste ce supplice ne dura pas longtemps et à le bout de minutes on apporta les bols bleus dont robert n' osa point user ", "puis les cousins passèrent à le salon où le café et les liqueurs attendaient ma cousine soupira le saint-cyrien voudriez -vous me permettre de griller une sèche pardon de fumer une cigarette ah non mon ami pas aujourd'hui je vous en supplie je vous ai mandé non seulement pour le plaisir de vous avoir à le dîner mais aussi pour que vous me fassiez un bout de lecture cela vous va -t-il de le moment que j' obéis à le vos ordres répondit robert d' une voix lamentable mais résignée ", "savez -vous déclamer un peu j' ai joué la comédie à le collège ah très bien c' est la première chose sensée que vous me dites avez -vous une voix un peu vibrante ", "vibrante ma cousine ah c' est juste vous ne comprenez pas ces mots-là vous autres malgré vos trompettes et vos clairons vous voulez dire peut-être une voix forte c' est à le peu près cela je vous fais grâce de la nuance mais oui ma cousine si vous m' entendiez commander par le flanc gauche " ]
[ "mais un tel effort l’ avait épuisé un instant après que je l’ avais quitté la veille il avait été pris d’ une toux violente qui avait amené un vomissement de sang puis était venue la fièvre et le matin il se trouvait si faible qu’ il n’ essaya même pas de se lever .j’ étais à le bout de mes connaissances en médecine et je n’ osais plus rien risquer j’ ordonnai de ces choses indifférentes qui n’ ont d’ autre but que de faire croire à le malade qu’ il y a encore pour lui des chances de guérison puisque l’on continue de combattre la maladie ensuite je restai près de lui pensant que la distraction était encore ce qui pouvait lui faire le plus de bien .ce fut alors que se révéla à le moi toute cette âme d’ ange qui n’ avait point encore eu une pensée qui ne fût sainte ", "car le mutisme de celui qui lit devant quelqu’un est à le peu près semblable à le silence d’ une personne aimée dont on observe le sommeil et dont on devine que les songes ne nous concernent pas de la même façon qu’ on croit entendre le bruissement silencieux de les mots de le lecteur cherchant à le évaluer ce qu’ il lit à sa respiration à ses mimiques à le temps qu’ il met à le tourner les pages à la plus ou moins vive chaleur qui empourpre ses joues et dont nous ferions presque dépendre notre bonheur voire notre existence c’ était ce que pouvait se dire PROPN il sentait que sa vie prendrait fin dès que pierre-marie aurait terminé sa lecture il savait maintenant qu’ une vie peut se jouer sur une lecture erronée autant que sur une faute d’ attention peut-être s’ est -il dit enfin qu’ il ne lui restait plus qu’ à le tenter de reprendre ce fusil qui devait de toute façon tonner et bondissant donc sur le fils lavolps pour recevoir le premier coup dans le ventre comprenant alors dans l’ aveuglante la scandaleuse clarté de la douleur que la lettre disait seulement que quel", "cette chevelure à les ondes libres que le voile ne serrait plus il eût voulu retenir fixer dans sa mémoire l’ image de cette petite tête fière écouteuse où devaient s’ agiter des pensées qu’ aucune parole ne communiquait il se disait la sagesse doit écouter ainsi comment nous juge -t-elle son père et moi marine vint avertir que le dîner était servi il fut long ", "des projecteurs de cinéma disposés à le fond de la rue rembrandt étaient braqués sur elle j’ ai remonté la rue de monceau jusqu’ à l’ angle de l’ avenue de messine où un café était encore ouvert j’ entendais un brouhaha de voix des consommateurs en grand nombre occupaient les tables de la terrasse qui débordaient sur le trottoir je me suis assis à l’ intérieur le long de la paroi vitrée ", "l’ excellente mère de faustine s’ abandonnait entièrement à ces douces illusions on croit si facilement à le bonheur après le dîner qui avait été magnifique s’ organisa un bal de les plus brillans vers heures de le soir de nombreux équipages descendirent à l’ hôtel mont-gray une foule de femmes charmantes et d’ élégans cavaliers encombrèrent bientôt la salle préparée pour le bal une musique délicieuse se fit entendre: les quadrilles se formèrent et bientôt cette foule si fraîche si jeune si coquette se livra ait plaisir avec tout l’ abandon et toute l’ ardeur de son âge m. binoche voulut être un de les premiers à le ouvrir le bal et ne fut pas le dernier à le rire de ses gaucheries et de ses maladresses car c’ était assurément la première fois de sa vie qu’ il prenait part personnellement à le semblable fête tandis que tout était ivresse dans les salons de le comte et que les heures s’ écoulaient avec la rapidité que leur donne le plaisir zacharie était revenu: la confusion était telle autour et au-dedans de l’ hôtel qu’ il lui fut facile de s’ introdu", "elle lui prouvait que ses transes et ses terreurs intéressaient peu on maître –heureusement reprit -il les hommes étaient engagés dans une conversation sur la chasse à le sanglier et roland imposa silence à ses chiens croyant sans doute que la présence le quelque gibier dans les broussailles provoquait leurs grognements ils passèrent devant l’ entrée de la grotte ils firent une halte assez longue je ne les voyais plus dans la nuit mais en prêtant attentivement l’ oreille j’ entendais quelques mots de leur con’ersation il était toujours question de chasse ", "il n’ a pas installé de cabinet et travaille avec le professeur lebier c’ est la première fois qu’ il acceptait pendant les vacances de remplacer un de ses confrères nous avons essayé de savoir si les jave et le docteur négrel entretenaient avant ce remplacement des relations amicales mais nous n’ avons pas obtenu de réponse on se heurte partout que ce soit à le quai de les orfèvres boulevard PROPN ou auprès de le corps médical à un étrange mutisme la concierge n’ est pas plus loquace et se contente d’ affirmer qu’ elle ignorait la présence de mme jave dans la maison ", "cela t’ ennuie chabot parvint juste à le cacher son hésitation non seulement seulement quoi rien c’ est fort compliqué tu n’ as jamais vécu dans une ville sous-préfecture comme fontenay ", "et il soutint de sa main rugueuse le coude de qui chancelait sur le rebord de la trappe se laissa tomber sur le banc près de la table PROPN donna quelques coups de pocket dans la masse à le demi consumée de le charbon de terre et en fit jaillir quelques flammes violettes ranimé par l’ air tiède de la pièce et sûr à le moins de ne pas mourir sans explication trouva presque agréable cet horrible bouge chamarré de dessins bizarres et sinistres et éprouva un bien-être relatif la figure de saunders quoique rude n’ avait rien de repoussant et essaya de lier conversation avec lui ", "on m’ avait cependant fait place d’ assez bonne grâce malgré l’ attitude de plus en plus arrogante qu’ affectent les nippons d’ aujourd’hui vis-à-vis de les étrangers et je m’ étais installé à le milieu de le parterre dans les rangs compacts de la foule assise à le même le plancher jamais aucune décoration intérieure dans ces théâtres de le bois brut des poutres à le peine équarries soutenant les tribunes et le plafond; une simplicité d’ étable mais l’ assistance m’ avait semblé dès l’ abord assez choisie on ne voyait partout que des chignons très soignés luisants et comme vernis fort peu de vestons les spectateurs de les sexes étaient vêtus presque tous de robes dans ces bleus foncés ou ces grisailles qui sont ici les nuances les mieux portées " ]
mettez -vous vite à le table et dînons le train? fit le baron stupéfait oui dit le prince dinez d’ abord je vous expliquerai cela plus tard le baron était gourmand et un peu ivrogne il se mit à le table l’ odorat charmé par des ragouts merveilleux l’ imagination surexcitée par des vins mirifiques jaunes ou vermeils dans des carafes de cristal
[ "le prince fut charmant il parla de l’ opéra en construction de le dernier succès de le gymnase de mademoiselle PROPN qui étonnait paris de son luxe mystérieux et de la prochaine représentation d’ un ballet longtemps attendu m. le baron de essaya plusieurs fois de faire allusion à ce voyage dont le prince lui avait parlé mais le prince fut impénétrable enfin on apporta le café ", "alors le prince offrant un cigare à le baron lui dit: vous êtes allemand n’ est -ce pas a peu près répondit le baron conrad expliquez -vous je suis né en poméranie de parents polonais très-bien j’ ai été exilé en voilà dit le prince qui concorde exactement avec les notes que j’ ai sur vous ", "vous êtes allemand mais exilé polonais vous en êtes réduit pour vivre à le métier honteux que vous fait exercer une femme perdue nommée léocadie le baron rougit de confusion j’ ai obtenu poursuivit le prince votre radiation de la liste de les émigrés polonais voici un portefeuille qui renferme francs ", "vous allez partir ce soir par l’ express de heures mais vous n’ avez donc plus besoin de mes services s’ écria le baron stupéfait non dit le prince; donnez -moi vos billets je les placerai moi-même mais que dira léocadie ", "le prince haussa les épaules vous n’ avez plus besoin de léocadie répondit -il puisque vous avez années d’ existence devant vous il sonna un domestique vint le coupé est -il prêt? demanda -t-il et il fit à le m. le baron de PROPN un signe d’ adieu celui-ci s’ inclina et suivit le laquais ", "il y avait dans la cour une voiture fort simple dont le valet ouvrit la portière le baron y vit couvertures serrées par une courroie et casquettes de voyage j’ ai donc un compagnon fit -il étonné oui monsieur répondit le laquais qui lui avait ouvert la portière j’ ai ordre de conduire m le baron jusqu’ à les frontières de prusse ", "cependant le prince avait suivi son hôte jusque dans la cour le baron qui tenait le portefeuille et les francs eut un dernier accès d’ audace mon prince dit -il si je ne me trompe vous ne prenez pas le chemin le plus court pour arriver jusqu’ à le juliette qui sait? fit le prince en pâlissant légèrement puis il ajouta: tout chemin mène à le rome ", "et il fit un signe et le coupé sortit emmenant à la gare de le nord m. le baron de la cigarette le joli baron benjamin qui par extraordinaire n’ avait pas passé la nuit précédente à le café anglais s’ était levé à la pointe de midi moins un quart et fumotait un cigare tandis que son valet de chambre l’ habillait le jeune vieux était livré tout entier à les joies d’ une passion de noble origine la vengeance ce sentiment chéri des dieux de l’ olympe cet affreux gribouilleur murmurait -il ne saura jamais lè tort qu’ il m’ a fait dans le monde en me donnant un coup d’ épée il y a des femmes qui ne me saluent plus depuis ce temps-là et je suis à le chaque instant obligé à une politesse exquise avec les gens de mon cercle ", "mais ce soir j’ aurai ma revanche le baron benjamin tout en machonnant son cigare qu’ il avait laissé éteindre regardait l’ heure à le cartel rocaille de son cabinet ce rustre de baron allemand murmurait -il me fait décidément attendre il vous prend pour louis mon bon dit une voix de femme à le seuil de le cabinet de toilette tiens! fit le baron en tournant la tête c’ est toi moucheron oui mon bon répondit la visiteuse " ]
[ "le cœur de gladys fondait de douceur et de tristesse –s’ il savait mon âge véritable comment des mots pareils passeraient -ils ses lèvres si un homme de ans devant lui m’ appelait grand’mèr e je suis jeune pourtant je suis jeune c’ est un rêve horrible elle lui mit les bras autour de le cou respirant l’ odeur légère de ses joues ses yeux étaient fermés ses fines narines dilatées je suis lourde aldo laissez-moi –comme un oiseau vous m’ aimerez toujours –vous ne voulez pas parler d’ avenir à l’ ordinaire chérie –oui parce qu’ il est effrayant écoutez -moi fermez les yeux et répondez -moi avec sincérité ", "et PROPN une sonnerie caverneuse retentit je bénéficie de son trop- plein j' veux causer z’ à le dirluche aboie brusquement mon chef on lui objecte il monte le ton d’ la part de qui est -ce de le commissaire ", "louise avait néanmoins pris sur elle de chasser les vaines frayeurs que lui inspiraient les regards de son frère elle lui témoignait la plus tendre affection mais elle en venait involontairement à le laisser percer ses impressions cette contrainte déguisée n’ échappait pas à les regards de gustave après un assez long temps d’ expérience quand il vit qu’ elle ne pouvait revenir à la douce fraternité qu’ il enviait il prit la résolution d’ éviter sa rencontre autant que possible et de chercher ailleurs le bonheur qu’ il avait cru trouver à le sein de sa famille ", "mon dieu c’ est que cette nuit est la dernière que je passe à le postdam la dernière avant la campagne et je voulais vous demander à le genoux de me recevoir encore une fois vous m’ avez demandé à le genoux de venir ici recevoir vos adieux et quand j’ ai consenti à le ce que vous-même avez fixé vous ne pouvez demander davantage c’ est qu’ en raison de ce départ j’ aurais tant de choses à le vous dire trenck j’ ai juré dans notre entrevue d’ avant hier chez moi que ce serait la dernière je le sais bien vous redoutiez mais elle n’ a point eu de suites funestes ", "vous avez jours pour réfléchir dans jours à le pareille heure je vous demanderai la réponse a paris le tambour battait à les champs le peuple était en rumeur louis quinzième de le nom après une trêve assez longue était décidé à le recommencer la guerre dans les flandres le régiment de les gardes-françaises ce beau régiment composé de hommes et dont le roi avait coutume de dire sans trop grande flatterie d' ailleurs c' est le plus pur de mon sang partait le matin même pour entrer en campagne ", "—en voiture se dit rose verdière je serai à l’ avenue d’ antin dans minutes j’ aurai tôt fait d’ expliquer la situation à le m.desaint-briac et je ne m’ attarderai pas chez lui car je ne tiens pas à le voir sa maîtresse ce même fiacre me ramènera rue cassette et je raconterai mon expédition à le m.demériadec qui se mettra en mesure de préserver sacha allons conclut la jeune fille je n’ aurai pas perdu ma journée et m.daubrac sera content de moi a près avoir quitté ses nouveaux amis de la rue cassette jacques de saint-briac était rentré chez lui et n’ en était sorti ce jour-là que pour aller à le cercle à l’ heure y venait habituellement et où rose devait s’ y transporter en fiacre avec sacha il s’ y était rendu à le pied en rasant les murailles et en se cachant le mieux qu’ il pouvait afin d’ éviter que l’ enfant russe l’ aperçût et l’ interpellât de le fond de sa voiture ", "mais le pied les mains d’ une petitesse provocante accusaient une puissance nerveuse supérieure une organisation vivace mélange d’ imperfections diaboliques et de beautés divines harmonieux malgré tant de discordances car il tendait à l’ unité par une fierté sauvage puis ce défi d’ une âme puissante à un faible corps écrit dans les yeux tout rendait cette enfant inoubliable la nature avait voulu faire de ce petit être une femme les circonstances de la conception lui prêtèrent la figure et le corps d’ un garçon à le voir cette fille étrange un poëte lui aurait donné l’ yémen pour patrie elle tenait de l’ afrite et de le génie de les contes arabes la physionomie de la péchina ne mentait pas ", "pendant ces années egon se tut il composa pourtant une série d’ études pianistiques brefs colloques avec soi-même ou avec une voix qui était tantôt celle de jeanne tantôt d’ inconnus s’ exprimant en sourdine et qui n’ étaient sans doute elles aussi que la sienne l’ image de les enfants mis dans une bonne école mais qui à en croire egon s’ ensuissaient opposait leur avide et allègre gourmandise à le calme de les vergers dorés et à les senteurs insidieuses de les champignons dans l’ herbe humide ou à l’ aigre saveur de les dernières baies trouvées sous la mousse la mort de le jeune frère d’ egon son préféré le cadet à les gardes tué dans une de les premières émeutes de pétersbourg l’ emplissait moins de détresse que du souvenir d’ un bel hiver dans cette ville maintenant changée où jeanne et ses frères avaient goûté sans arrière-pensée les fêtes de le théâtre et celle de la vie côte à le côte le galop allègre de le cheval blanc à le bord de le lac le premier ballet d’ egon joué en ce temps-là plongeait moins dans la mort que dans une jaillissante ", "elle est dans le droit chemin; sa maison sera celle de l’ homme rouge aigle-noir a dit. —jamais je mourrai plutôt! l’ esprit à les ailes noires qui plane sur la rivière sombre ne vient pas toutes les fois qu’ on l’ appelle pendant bien des années encore la femme d’ aigle-noir promènera dans la prairie son léger mocassin —votre femme c’ est le faucon-blanc ", "madame dit le capucin d’ un ton apitoyé et solennel comme s’ il allait m’ annoncer un malheur on a rapporté à l’ hôpital que vos noirs ne se conduisent pas selon les règles de la religion et de la morale on me signale de grands abus dans les relations sexuelles et notamment plusieurs cas de grossesse or vous savez quelle est la loi; toute négresse convaincue d’ avoir eu des relations avec un blanc est confisquée par nos missions cela vous permet d’ avoir des nègres pour rien espèces de voleurs madame " ]
tandis à avenir je le comprenais il me faudrait paraître gai à des heures indiquées avance et même si alors les plus amères pensées me torturaient pourtant je ne voulus pas troubler le bonheur de moukounji et je répondis à sa joie par des signes amicaux bientôt nous quittâmes le port et nous allâmes rejoindre m. et c\' est ainsi que j\' entrai dans la troupe de m. PROPN directeur de le grand cirque de les mondes le soir m. nous présenta à sa troupe
[ "il avait loué un terrain vague où il avait dressé son cirque était une grande bâtisse en bois et en fer qu\\ on pouvait monter et démonter très rapidement et qui construite était aspect élégant et confortable on n\\' eut jamais dit que quelques heures suffiraient pour en désajuster tous les morceaux et les charger sur des chariots elle se composait de parties contiguës le cirque proprement dit piste et les gradins pour les spectateurs —et les écuries avec quelques chambres où étaient logés les palefreniers et les personnages secondaires de la troupe les personnages importants logeaient à comme le directeur ", "quand nous fûmes arrivés à le cirque m. désigna d\\' abord la place que j\\' occuperais à l\\' écurie et la chambre que qui ne voulait abandonner à le personne la tâche de me soigner partagerait avec un de les palefreniers puis nous entrâmes sur la piste où la troupe était réunie c\\' étaient bien les mêmes gens que j\\' avais vus débarquer jours auparavant le directeur parla ainsi —messieurs et mesdames je vous présente m. le propriétaire de cet éléphant est a dit mon spirituel ami m. une bête remarquable à le qui il a vu exécuter un tour difficile et intéressant sans que personne l\\ ait dresse ", "PROPN est un sujet qui fera honneur à le notre troupe déjà si bien composée accueillez donc avec amitié et le maître très correctement les membres de la troupe vinrent chacun à son tour saluer moukounji et me caresser et à le fur et à le mesure m. adressant à le moukounji les nommait par leur nom et indiquait leur emploi monsieur notre premier clown et régisseur que vous connaissez déjà; m. notre premier écuyer et une de les plus distinguées équilibristes qui soient et leurs enfants le jeune m. qui n\\ a pas son pareil pour crever un cerceau en papier et retomber d\\' aplomb sur un cheval; et la charmante miss étude de le trapèze et qui connaît déjà tous les secrets de cet art difficile ", "m. et mme ne me plurent à le demi m. était un homme très grand très sec qui semblait âgé d\\' une quarantaine d\\' années on sentait à le voir qu\\ il était habitue à le parler à des chevaux et à le leur parler rudement mme greathorse avait à le peu près le même âge que son mari et était aussi grande que lui mais autant il était maigre autant elle était grosse ", "son visage vulgaire avait un air de dureté et son nez était singulièrement aplati en compris plus tard la raison exercice favori de mme greathorse était de tenir en équilibre sur son nez un bâton avec à le bout une grosse boule de fer le jeune m. greathorse à qui l\\' on pouvait donner ou ans me déplut tout à le fait tant il avait l\\ air sournois il ne devait se plaire qu\\ à le jouer à ses camarades les plus méchants tours seule de cette famille miss annie inspira quelque sympathie ", "était une jeune fille presque une enfant encore de ans environ d\\' aspect assez chétif et à qui le trapèze avait outre mesure développé les bras on devinait qu\\ elle se fatiguait trop et qu\\ elle souffrait; sa figure était agréable douce et pâle et elle avait de jolis cheveux blonds après les greathorse vinrent personnages qui se ressemblaient tous bien que le plus âgé parût ans et le plus jeune ou ils souriaient tous de le même sourire qui semblait figé sur leurs lèvres ", "—les frères monsieur dit m. de bien recommandables gentlemen; tant qu\\ on ne les a pas vus faire la pyramide humaine on ne sait pas ce qu\\ est acrobatie les frères saluèrent souriant toujours puis ce fut une jeune femme fort élégante et gracieuse miss monsieur: vous l\\ admirerez dans ses exercices de haute école notre savante amazone monsieur après approchèrent hommes et femmes ni grands ni petits ni gras ni maigres ni beaux ni laids mais très corrects —nos écuyers et écuyères m. crampton et m. hampton et m. mapton et ", "successivement ensuite m. monsieur le fameux gymnaste tonkinois; les sœurs ulverstone et monsieur qui chaque soir éblouissent les spectateurs par leur adresse à la barre fixe monsieur; m. monsieur pour qui soulever livres est un jeu et son épouse la fée de le revolver et de la carabine monsieur: à le pas elle ne manquerait pas une noisette monsieur m. le lutteur admirable que nul n\\' a pu renverser monsieur et qui terrasserait des géants monsieur; monsieur qui sur un fil de fer traverserait le gange ou il est le plus large tous ces personnages étaient assez insignifiants m. avait beau se dire tonkinois et avoir les yeux un peu bridés son teint prouvait qu\\ il était m. et m. étaient hommes énormes aspect peu intelligent; était une femme toute petite toute maigre l\\' air assez revêche ", "miss jane et et étaient de correctes jeunes filles assez jolies et qui saluaient aimablement il ne restait plus à le présenter de la troupe que personnes hommes et femmes les hommes se ressemblaient fort et tous rappelaient m. mais les traits qui chez m. n\\' étaient que comiques accentuaient chez eux jusqu\\ à le grotesque; et le grotesque de leur personne frappait d\\' autant plus qu\\ ils affectaient être graves quand vint leur tour trick et m. monsieur dit m. je pourrais les affirmer les plus spirituels clowns qu\\ il y ait à le monde si eux-mêmes ne inclinaient devant la supériorité de m. ils sont les enfants chéris de la gaieté " ]
[ "mort à le robespierre imaginez -vous que ne trouvant pas la mort assez lente dans la prison ou ̀ elle était enfermé elle est montée sur la charrette de l’ échafaud c’ est là qu’ elle m’ a rencontrée sur la charrette où on me conduisait PROPN à les carmes c’ est là qu’ elle m’ a soufflé le bouton de rose qu’ elle tenait à la bouche et que j’ ai reçu comme le dernier présent d’ un ange qui va mourir descendue la dernière de la charrette fatale il s’ est trouvé qu’ elle faussait le compte de têtes données à le bourreau il l’ a chassée de l’ échafaud ", "démétrios suivait le chemin il se disposait selon son habitude à le prendre à le hasard dans le troupeau quand une petite fille toute vêtue de bleu pencha la tête sur épaule et lui dit doucement sans se lever il n\\ y a pas moyen imprévu de cette formule le fit sourire il ouvre-moi la porte dit -il je te choisis la petite un mouvement joyeux sauta sur ses pieds et frappa coups de le marteau phallique ", "il leur sera même interdit de vous répondre seule votre soubrette zoé aura le droit de vous servir a la moindre incartade de votre part les gens coupables de vous avoir écoutée seront passés par les verges vous avez déjà essayé une fois de me faire peur avec cette lâche mesure de coercition dit -elle les lèvres tremblantes ", "enfin mon cher ta marquise est une femme à la mode et j’ ai précisément ces sortes de femmes en horreur veux -tu savoir pourquoi? une femme qui a l’ âme élevée le goût pur un esprit doux le cœur richement étoffé qui mène une vie simple n’ a pas une seule chance d’ être à la mode une femme à la mode et un homme à le pouvoir sont analogies mais à le cette différence près que les qualités par lesquelles un homme s’ élève au-dessus de les autres le grandissent et font sa gloire ", "maintenant il se peut que quelques-uns laissent leur vie eh bien rappelons -nous qu’ une seule année vécue en liberté vaut davantage qu’ une vie entière d’ esclave ce n’ est pas le nombre d’ années qui fait la vie mais l’ heure vécue sans violence pour l’ homme libre tout ce qui n’ est pas liberté c’ est la mort mais une mort sans fin voyez notre enfant jérémie il va affronter tout à l’ heure le même danger que nous; et moi seul je sais combien il m’ est cher car il est de notre sang ", "un lien permettait d’ accéder à un site comportant une série de courts articles consacrés à les principaux épisodes de la carrière de le hors-la-loi à le visage fracassé je les lus en diagonale àtout hasard je laissai un message dans laboîte mail de le blog dont les coordonnées postales mentionnaient un hameau près de vico guagno-les-bains samedi 16juin le soleil est déjà haut quand le passage d’ une fanfare dans la rue en contrebas me réveille je passe mon pantalon pour aller m’ accouder à la rambarde de le balcon ", "il avait rapidement pensé dans la légère confusion née de la précipitation et de l’ exiguïté de les lieux à le ces mots et puis les mots avaient filé lui laissant les mains pleines de jérôme tant à le faire et si peu de temps axel ne s’ était pas laissé attendrir il s’ était concentré sur les gestes précis de le français mais soudain décidé à ne pas en rester la il avait tout stoppé aidé jérôme à se relever l’ avait serré dans ses bras à le lui en arracher un gémissement PROPN il se le mettait de côté pour quelques jours ils avaient bien le temps il le baiserait plus tard était en effet savoureux tiède et plein mais il était aussi brisé assoiffé exténué et ce mélange produisait d’ étranges effets sur son activité amoureuse il devait arracher le plaisir à le son désespoir par un volontarisme sexuel qui força l’ admiration d’ axel lequel ne lui refusa rien de ce qu’ il pouvait donner en la matière étonné des capacités d’ absorption de jérôme qui semblait toujours remettre à le lendemain la possibilité d’ en finir fût -ce provisoirement av", "–tout inique qu’ est la sentence de le duc je la reçois dit -il sans trouble et sans colère; cependant comme l’ homme qui ne peut plus défendre sa vie doit encore défendre son honneur j’ appelle de la sentence de le duc. –et à le qui demanda l’ homme masqué de PROPN mon maître et à le mon roi françoisi er d’ abord et ensuite à l’ avenir et à le dieu! à le dieu dont relèvent tous les hommes et particulièrement les princes les rois et les empereurs c’ est le seul tribunal à lequel tu te recommandes? dit l’ homme masqué –oui répondit le comte et je t’ assigne à le comparaître devant ce tribunal –et quand cela? reprit l’ homme masqué –dans le même terme que jacques de molay grand-maître de les templiers assigna son juge c’est-à-dire dans un an et un jour ", "la fin de l’ histoire –je ne l’ ai pas sue je commandais alors un régiment à le PROPN le e chasseurs on m’ a envoyé commander à le lunéville une brigade de cavalerie c’ est là qu’ on m’ a fendu l’ oreille et quand je suis revenu manger ma retraite à le paris vous pensez bien mon cher que je ne me suis pas enquis de ce qu’ étaient devenus les malandrins de vincennes c’ est vous qui en me parlant de le duel de chalandrey m’ avez remis en tête ce vieux souvenir ", "j' eus l' impression accablante de toute la masse de les temples de toute la suite de les siècles et de les générations qui pesaient au-dessus de ma tête m' arracha brusquement à le cette contemplation non exempte d' une terreur que je sentais grandir d' instant en instant de son bras étendu il me montrait un colossal bouddha de bronze accroupi dans la pose hiératique entre les hauts brûle-parfums je remarquai alors une chose qui tout d' abord m' avait échappé le dieu à le fois grandeur nature avait de larges prunelles étrangement étincelantes mais vous ne voyez donc pas éperdu ce sont des diamants il a des yeux de diamant " ]
ceux qui voient des mirages et marchent vers l’ insaisissable oasis ils ont soif jours le chapitre pathétique de le livre à la fin de le chapitre la caravane de le ravitaillement arrive elle s’ était égarée sur les pistes brouillées par la tempête les explorateurs crèvent les outres ils boivent
[ "ils boivent et ils n’ ont plus soif c’ est la soif de le soleil de le vent chaud le désert un palmier en filigrane sur le sable roux mais la soif de le marais est plus brûlante que celle de le désert ", "la soif de le marais dure de les semaines les outres ne viennent jamais la raison chancelle la raison est terrassée par la soif la raison résiste à le tout elle cède à la soif ", "dans le marais pas de mirage pas l’ espoir d’ oasis de la boue de la boue de la boue et pas d’ eau il y a la soif de le matin et la soif de le soir il y a la soif de le jour et la soif de la nuit le matin à le réveil les lèvres parlent et aucun son ne sort des lèvres ", "l’ angoisse s’ empare de tout votre être une angoisse aussi fulgurante que celle de le rêve est -ce cela d’ être mort les lèvres essaient de parler la bouche est paralysée la bouche ne forme pas de paroles quand elle est sèche qu’ elle n’ a plus de salive et le regard part à la dérive c’ est le regard de la folie ", "les autres disent elle est folle elle est devenue folle pendant la nuit et elles font appel à les mots qui doivent réveiller la raison il faudrait leur expliquer les lèvres s’ y refusent les muscles de la bouche veulent tenter les mouvements de l’ articulation et n’ articulent pas et c’ est le désespoir de l’ impuissance à le leur dire l’ angoisse qui m’ a étreinte l’ impression d’ être morte et de le savoir ", "dès que j’ entends leur bruit je cours à les bidons de tisane ce ne sont pas les outres de la caravane des litres et des litres de tisane mais divisés en petites portions une pour chacune et toutes boivent encore que j’ ai déjà bu ma bouche n’ est pas même humectée et toujours les paroles se refusent les joues collent à les dents la langue est dure raide les mâchoires bloquées et toujours cette impression d’ être morte d’ être morte et de le savoir ", "et l’ épouvante grandit dans les yeux je sens grandir l’ épouvante dans mes yeux jusqu’ à la démence tout sombre tout échappe la raison n’ exerce plus de contrôle la soif est -ce que je respire ", "j’ ai soif faut -il sortir pour l’ appel je me perds dans la foule je ne sais où je vais j’ ai soif fait -il plus froid ou moins froid je ne le sens pas ", "j’ ai soif soif à le crier et le doigt que je passe sur mes gencives éprouve le sec de ma bouche ma volonté s’ effondre reste une idée fixe: boire et si la blockhova m’ envoie porter son livre quand je trouve dans son réduit la bassine de tisane savonneuse dans laquelle elle s’ est lavée mon premier mouvement est d’ écarter la mousse sale de m’ agenouiller près de la bassine et d’ y boire à la manière d’ un chien qui lape d’ une langue souple " ]
[ "PROPN fut assommé .sur-le-champ on reconduisit bernard en prison il avait une forte fièvre on le saigna.quant à les pauvres femmes chacune fut accommodée dans sa bière et déposée à le quelques pas de l’ échafaud auprès de la statue de PROPN qui est la première à le droite sur le pont PROPN elles restèrent là jusqu’ à le heures et quart après midi autour de chaque bière brûlaient cierges de cire blanche ensuite avec ce qui restait de jacques elles furent portées à le palais de le consul de florence a heures et quart de le soir le corps de la jeune fille recouvert de ses habits et couronné de fleurs avec profusion fut porté à le saint-pierre ", "il faut bien que le pain se gagne n’ importe c’ est un pain joliment cher car on y risque ses os plus souvent qu’ à son tour elle se tut cachant nana dans sa jupe craignant un cri de la petite malgré elle toute pâle elle regardait justement coupeau soudait le bord extrême de la feuille près de la gouttière il se coulait le plus possible ne pouvait atteindre le bout ", "nous n’ en dirons pas plus connaissant la susceptibilité jalouse et monarcale de les autres prétendants mais qu’ est -ce que je t’ ai fait hein? bourbon-tatin à le faute d’ un coup de pied mieux ajusté et plus violent dans le séant perdit ses lunettes et se mit à le tourner comme un ours qui fait la quête pataud grotesque désarmant clignant des yeux à le soleil son gros pif bourbonien tout dégoulinant de larmes françois éclata de rire —nos lunettes nos lunettes balbutiait le roy en se frottant le postérieur éliane lui retrouva et en même temps que ses foyers triples il recouvra sa dignité ", "barois hypothèse est tellement fragile que jamais à le ma connaissance elle n\\' a été formulée en termes explicites ni officiellement ni officieusement —je sais mais ç a circule colporté dans les salons par des officiers des magistrats des avocats des gens de le monde aucun d\\' eux n\\ avance rien de précis mais un ami très à le courant leur a laissé entendre est un colossal secret de polichinelle qui chemine avec des silences renseignés des sous-entendus de petits rires énigmatiques tout ç a prépare le terrain peu à le peu et demain à les débats de rennes quand la défense voudra pousser ces messieurs de 'état-major à le expliquer enfin à le fond ils esquiveront le coup il suffit de quelques hésitations involontaires de quelques sourires douloureux et tout le monde traduira: supposez ce que vous voudrez plutôt passer pour un faussaire que de déchaîner la guerre européenne barois —la guerre ", "—tommie finissons -en commanda furtivement il appuya la joue contre le museau de la jument et regagna sa carriole le demi-tour s’ effectua avec prudence et les guides de le cabriolet nouées à le montant arrière de la carriole celle-ci put enfin repartir à une allure modérée redevenue d’ une docilité exemplaire grannie trotta derrière elle nous n’ arriverons jamais soupira ", "et d’ entendre à le tout propos à le tout venant désormais sonner le nom de l’ envahisseur gabriel turquant se sentait étourdi jusqu’ à la nausée un pernod! s’ asseyant seul et morne à la terrasse de le casino il n’ avait jamais goûté à l’ absinthe ce fils sage d’ un père puritain il ignorait les règles de l’ art suivant lesquelles se prépare la mixture compliquée ", "—apportez vos épées je ne veux pas me servir des miennes il pourrait dire qu’ elles sont à ma garde —vous vous battez à l’ épée —oui j’ aime mieux cela cela tue aussi bien que le pistolet et cela n’ estropie pas une mauvaise balle vous casse un bras il faut vous le couper et vous voilà manchot ", "elle portait un fichu de tricot noir sur les épaules elle s’ approcha des gendarmes tout à le coup comme en proie à une attaque de nerfs elle se mit à le agiter les poings et à le frapper sur les gendarmes comme contre un mur elle trépignait en même temps ils essayèrent de la maîtriser ", "—en ce cas je vais y aller tout seul fais -je ou l’ endroit où barnaby a délesté ses mystérieuses marchandises pour quoi faire je le regarde avec commisération enflure te souvient -il que nous sommes des poulardins chargés d’ enquêter —on doit z’ enquêter sur des vols de tableaux pas sur autre chose ", "voici comme je fis j’ étais resté dans un petit village de le midi de la PROPN dont le nom importe peu j’ avais prétexté une indisposition et une grande fatigue et sur mes instances avait dû me laisser seul il partait pour l’ PROPN il était désespéré de ne pouvoir m’ emmener avec lui mais je résistai il fallait que je fusse seul il fallait que je pusse étudier sur moi-même sans qu’ un témoin indiscret pût me voir ni m’ entendre les effets de le vin ou de l’ eau-de-vie " ]
une après-midi sur le galet il aperçut son fils auprès d’ une femme à les cheveux roux et à les lèvres peintes il examina mlleramel elle regardait aussi et elle dit: —qui est -ce cette dame parrain? —une cousine répondit -il à le dîner elle questionna paul à le sujet de cette nouvelle parente se moque -t-elle de nous est -elle sincère se demandait m.bouju-gavart
[ "cette fois elle lui parut afin de concilier ces jugements il en adopta un troisième tout fait celui de sa femme et son estime pour mathilde s’ en accrut —elle l’ a bien définie c’ est une sentimentale .par une entente tacite les époux complétèrent leur étude à le point de vue physique comme lucie prenait ses bains vers heures ils se levèrent un jour de grand matin et se rendirent à le casino ", "ils furent émerveillés la gaillarde murmura qui se serait imaginé ses mains tremblaient un peu les veines de son front gonflèrent il ne manqua plus ce spectacle à le mois de septembre les dames ramel s’ installèrent à le rouen rue de crosne une semaine après un dimanche les bouju-gavart ménageaient dans leur propriété de croisset une entrevue à les jeunes gens ", "la route bordait la seine à le travers la grille qui s’ ouvrait entre gros piliers chargés de verdure on apercevait une pelouse étroite et longue encadrée de massifs d’ arbres à le milieu de cette pelouse un énorme marronnier orgueil des propriétaires bouchait la vue à le fond s’ étendait l’ habitation vieille bâtisse blanche composée de pièces et de morceaux les présentations eurent lieu puis on se mit à le table tout de suite la glace fut rompue ", "on se connaissait déjà si bien par les bouju-gavart.robert prévenu fit beaucoup de frais et justifia sa renommée de causeur brillant il raconta divers épisodes de la guerre avec une émotion qui empoigna ces dames et en même temps une verve gouailleuse qui sembla très forte .on prit le café dans une tonnelle en remblai au-dessus de la route on dominait la seine les invités ne manquaient jamais de s’ exclamer —c’ est ravissant PROPN s’ acquitta de cette lâche tout bas lucie dit à son parrain :—est -ce votre beau brun de ans ", "elle se moquait gentiment il lui saisit les bras :—curieuse tu voudrais bien savoir en tous cas celui-ci comment le trouves-tu?—bien haut sur pattes fit -elle en se dégageant .le temps était tiède les arbres avaient de jolis tons roux des voiles grises rasaient la seine comme de grandes ailes d’ oiseau au-delà s’ étalaient des prairies où des vaches remuaient ", "des bois en masses sombres fermaient l’ horizon les jambes croisées la tête appuyée à le dossier de son fauteuil en jonc chalmin sentait le charme de les couleurs et cet apaisement de la nature qu’ augmentaient encore la coulée lente de le fleuve et la petitesse de les choses qui bougeaient il épia lucie elle rêvait la figure inerte se garantissant de le soleil sous une ombrelle à le carreaux écossais elle était brune et de petite taille sa physionomie un peu insignifiante à le repos avec son nez en l’ air sa bouche sans dessin précis son regard sans éclat prenait en souriant une certaine vivacité due à la blancheur de ses dents et à les fossettes qui trouaient ses joues et son menton ", "la peau était mate les lèvres rouges elle parut à le chalmin gracieuse et séduisante il distingua la finesse de ses attaches la cambrure de son pied la disposition symétrique de sa coiffure et la courbe parfaite de les bandeaux noirs collés à le son front elle portait une robe en toile mauve de coupe médiocre dont robert mauvais juge en élégances féminines apprécia la simplicité et la modestie .«elle doit être ordonnée pensa -t-il et il se l’ imagina femme d’ intérieur méthodique et soigneuse .les hôtes proposèrent une promenade en bateau ", "il fallut descendre un escalier boueux et traverser quelques mètres de vase en choisissant les gros cailloux chalmin solidement arc-bouté soutint ces dames le domestique s’ empara des avirons et l’on fila de le côté de la bouille PROPN avait pris place sur le même banc que mlleramel il voulait procéder à le une enquête et il débuta —vous devez adorer les excursions en barque mademoiselle cela vous rappelle votre pays votre enfance les grandes parties de pêche .intimidée elle dit :—oui monsieur je les adore il continua:—est -ce que vous regrettez PROPN ce doit être bien triste très triste ", "s’ exclama -t-elle convaincue .il se mit à le rire et elle rit aussi il poursuivit d’ un ton confidentiel de le<UNK> rouen ce n’ est pas folichon non plus cependant cet hiver on compte se distraire davantage PROPN a de nombreuses relations et vous conduira dans le monde et il ajouta toutefois vous aimez le monde ?comme elle ne répliquait pas il dut insister: —car je suppose que vous l’ aimez c’ est si naturel elle se souvint de quelques soirées ennuyeuses et guindées et fut sur le point de répondre non " ]
[ "le dignitaire se joignit à le eux pour lui reprocher de n' avoir pas réprimé un mouvement de colère qui pourrait attirer sur la société de nouveaux désastres le ciel dit -il qu' il ne faille pas de le sang pour effacer ce que vous venez d' écrire vers la fin de le souper on parla de la pièce de le concours c' était un modèle de chaire à le prêcher qui devait réunir toutes les qualités de la science et toutes les beautés de l' art pierre se soumettant à la décision adoptée donna son avis sans morgue et sans affectation toute dissension était oubliée entre lui et ses compagnons ", "j’ ai dessiné patiemment sur une large feuille de papier des signes semblables à des virgules ou à des lettres arabes c’ est le travail minutieux et appliqué de plusieurs mois ou de plusieurs années je m’ aperçois que ce papier est une pièce d’ étoffe et qu’ une bouche qui s’ y trouve dessinée vers le haut sans doute par le hasard d’ un assemblage de signes en fait une figure féminine j’ enroule alors comme un turban l’ étoffe autour de mon front et reste ainsi figé le torse nu assis devant mon bureau en extase telle une sorte de fakir ou j’ y pense maintenant de radjah analogue à le celui qui se poignardait après avoir fait tuer ses épouses en chemise de nuit très blanche et très longue semblable à un fantôme ma femme se trouve debout à le côté de moi ", "dit -elle en riant plus fort louchon d’ augustine tant le mot lui parut drôle on la gronda en voilà une morveuse qui riait des mots qu’ elle ne devait pas comprendre! clémence lui passa son fer l’ apprentie finissait les fers sur ses torchons et sur ses bas quand ils n’ étaient plus assez chauds pour les pièces amidonnées ", "mais demanda -t-elle enfin tes papiers de naturalisation tu les as déjà reçus n' est -ce pas -oui c' est arrivé depuis la semaine dernière tu sais bien et c' est toi d' ailleurs qui m' avais commandé de les faire ces démarches-là et alors tu es français aujourd'hui et alors si tu manques à le ton service militaire tu es déserteur dame dame oui déserteur non mais insoumis je crois a s' appelle et ç a ne vaut pas mieux de le reste puisqu' on ne peut plus revenir moi qui n' y pensais pas comme elle était torturée à le présent d' en être cause de l' avoir elle-même poussé à le cet acte-là qui faisait planer une menace si noire sur la joie à le peine entrevue oh ", "je ne lui connais pas d’ amant mais elle est digne d’ une autre destinée elle a une sœur religieuse c’ est là un exemple qui portera ses fruits ah! si elle voulait elle serait cousue d’ or mais dieu merci PROPN n’ est pas à la portée de tout le monde voilà pourquoi depuis longtemps elle n’ a pas le sou ", "voyez d’ ailleurs comme les opérations de le siège ont été habilement conduites malgré tant de bonnes raisons m.montbrichard n’ était rien moins que convaincu il hochait la tête et sans en faire mine surveillait attentivement les faits et gestes de le capitaine PROPN mais jusqu’ alors aucun nouvel indice n’ était venu justifier ses soupçons cependant il y avait semaines que l’ armée anglaise avait pris position et l’ assaut ne commençait pas ", "en les ancêtres de mmemartin étaient déjà des commerçants de paris PROPN apprenait là les premiers éléments d’ une politesse très exigeante et très ancienne qui était celle de la petite bourgeoisie parisienne sous l’ œil sévère de mmemartin et sous l’ œil railleur de sa fille il s’ efforçait vers les bonnes manières de la table il avait beaucoup de mal à s’ interdire de couper son pain avec son couteau ces dîners ordonnés ces soirées sans fin dans le salon noir et rouge semé de pièges le forçaient à le quelques-unes de les contraintes et de les délicatesses bourgeoises à la lumière de les grandes lampes à le colonne voilées par des abat-jour à le ruches valentine martin jouait de le piano des romances et des valses de jeune fille PROPN racontait de sa voix égale les soirées de le ministère ou elle était allée de le vivant de son mari de qui elle laissait entendre qu’ il avait été un imbécile à le heures elle faisait monter valentine valentine mon enfant il est l’ heure fais tes adieux valentine partait ", "j' avais eu beau dire à le molan que je n' étais pas sûr que camille fût la maîtresse de le goujat dont la face immonde m' avait répugné si vivement dans la loge de le vaudeville il n' y avait place en moi pour aucun doute c' était si simple la malheureuse enfant avait perdu la tête l' excès de dépit et de la douleur l' avait égarée et elle avait exécuté dans un moment de délire ce projet de vengeance qui devait la dégrader à le jamais que dis-je? elle avait exécuté ce projet ", "enfin on ne peut pas tout avoir la félicité et la maîtrise de ses nerfs parfois marguerite chantait je l' accompagnais en pensée attentif à le ce que mon chant restât intérieur pour ne me point trahir j' évitais de regarder marguerite la vraie la vivante c' est en moi seulement que je la contemplais en moi seulement que j' élevais vers elle une oraison silencieuse ", "tu secouas ton épaisse chevelure qui éventa la foule comme une crinière de lion tu retroussas lentement la manche de ton bras droit pour te donner de l’ aisance dans les jointures car nous nous refusons à le croire que ce fût dans l’ ignoble but de gagner de le temps et d’ un geste solennel portant à le ta bouche une bouteille de porto tu l’ engouffras tout entière après quoi sans prendre une seconde pour respirer et comme il avait hâte d’ en finir articula nettement ces syllabes —bien daigna dire samuel seulement quand l’ épique voulut se rasseoir nous ne savons pas ou ̀ il vit sa chaise mais il s’ affaissa lourdement sur PROPN et s’ étendit de son long par terre position certes bien excusable après une telle noyade aussitôt les regards de l’ assistance se dirigèrent vers " ]
presque toujours ils ont derrière eux une longue lignée plusieurs générations de bêtes spécialement dressées à l' attaque le dressage est ainsi facilité par un atavisme qui devient une véritable nature c' était contre cet atavisme contre sa propre nature que le chien était en train de lutter chien blanc était sur la défensive la haine était là mais la peur empêchait la bête d' attaquer il s' avançait parfois de quelques centimètres par petits bonds presque sur place à le rythme de ses aboiements mais reculait aussitôt
[ "son poil était hérissé ses oreilles aplaties et il y avait à le présent dans ses hurlements les échos d' un véritable dédoublement psychique où se reconnaissait le désespoir de le chien fidèle qui se sent coupable de forfaiture chien blanc savait qu' il trahissait les siens allumait sa cigarette jean devait me dire plus tard qu' il y avait quelque chose d' ignoble dans tout ça d' abord le rire de keys c' était un rire victorieux il y a tout de même d' autres triomphes et celui-ci n' était pas plus beau à le voir que n' importe quelle victoire par la terreur car la première question qui me venait à l' esprit c' était comment s' y était -il pris? par la torture le plus pénible c' était la vue de ce chien affolé et désorienté désobéissant à ses propres réflexes terrifié perdu embrouillé piégé à les prises avec l' humain ce chien historique c' était odieux et insupportable ", "je détestais presque keys à ce moment -là mais d' une façon impersonnelle comme on déteste tout ça on ne peut tout de même pas toujours tout rejeter sur la société il y a des moments où vous êtes un salaud pour votre propre compte la pieuse intention de récupérer le chien de le guérir n' était pour rien dans tout cela c' était une affaire entre hommes elle dit sèchement –je vois que vous lui avez laissé un souvenir ineffaçable ", "–légitime défense dit -il mais je ne l' ai battu vraiment qu' une fois quand j' avais un peu perdu la tête il s' est habitué à le moi c' est tout il m' arrive de rester ou heures dans sa cage avec mes vêtements de protection et il apprend ainsi la résignation il commence à le comprendre qu' il ne peut rien me faire qu' il ne se débarrassera pas de moi que c' est comme il sait qu' il ne me fait plus peur qu' il a perdu plus tard à la lumière de ce qui suivit il m' est arrivé souvent de poser à le mes amis la question qu' auriez -vous fait à le notre place l' affaire s' était ébruitée et de nombreuses personnes bien ou mal intentionnées téléphonaient pour dire à le jean qu' elles seraient très heureuses de prendre le chien chez elles ", "il ne pouvait en être question car sans jeu de mots ces propositions étaient tout de même un peu trop cousues de fil blanc la plupart de les amis à le qui j' avais posé la question répondaient qu' à le notre place ils auraient fait piquer le chien et qu' il y a tout de même une limite à la sensibilite je ne suis pas de cet avis je trouve à le contraire que nous voyons autour de nous constamment la preuve qu' il n' y a que trop de limites à la sensibilité je refuse pour ma part de céder à l' escalade moderne de la désensibilisation ", "je refuse de dévaluer face à l' inflation d' admettre que francs de souffrances ne valent plus qu' un franc autrement dit qu' il faut aujourd'hui morts là où un seul vous aurait suffi hier PROPN hésitait s' il y a une chose que je comprends chez les natures généreuses c' est ce besoin de faire confiance qui peut passer pour de la faiblesse cette façon de donner des gages je ne suis pas une nature généreuse puisque je ne pardonne jamais rien et oublie encore moins mais il m' est arrivé d' être volé par un escroc uniquement parce que celui-ci avait une sale gueule ", "j' éprouvais le besoin de me faire pardonner mon antipathie instinctive et je signais un contrat avec lui –bien sûr dit si vous voulez le vendre vous pouvez tirer de le toutou dans les dollars ce n' est pas seulement un chien de garde c' est un chien d' attaque ", "ils sont très recherchés va ne faites pas de la provocation je suis dans le coup vous savez il prit un air respectueux sans trace d' ironie ", "–je sais vous nous avez beaucoup aidés les gens comme vous je sais a l' intérieur il devait crever de rire mais il tenait à son idée le démon la haine et la rancune ont un dynamisme prodigieux elles soulèvent les montagnes on a bâti de beaux pays comme ", "c' est du solide jean avait pris sa décision encore une fois elle allait faire confiance est une femme comme rien ne la changera –entendu vous pouvez ramener l' animal à le ranch puisque apparemment c' est ça que vous venez demander " ]
[ "—oui fit julie sur le palier ils se quittèrent; leurs yeux s' évitaient —à demain mon ami —à demain quand PROPN l' avait laissé seul à le francfort maurice avait bien senti en voyant le train s' éloigner des larmes gonfler ses yeux il avait été triste pendant quelques heures mais c' était la bonne tristesse les saines larmes une façon encore d' être tendre et d' aimer le soir même il arrivait à le leipzig ", "baptiste a suivi son père qui s’ était essayé un peu avant la guerre à le courtage en vin il s’ éloigne lui aussi comme octavie et vers la même époque une même énergie les pousse vers les lointains mais ce que cherche octavie ce sont des lumières c’ est la loi générale et les règles universelles qu’ elle a vu sa mère appliquer sans les connaître comme telles à des riens elle s’ engage sur une trajectoire de nonretour et elle serait devenue très vraisemblablement une étrangère la tante d’ amérique si son père prévoyant le fait ne l’ avait rappelée à son point de départ ", "bref le lieutenant coquillard prit philosophiquement son parti de la chose se passa déjeuner mit de l' ordre lui-même dans sa cabine afin de voiler de son mieux les folies\\n de son favori produites par ses propres négligences et par sa trop grande faiblesse et \\n' se promit de le mieux surveiller à l' avenir puis il monta sur le pont le havre était en vue alors tom tout moulu tout contusionné chercha un bon petit coin pour s' y\\n reposer de ses fatigues jusqu' à l' heure de l' arrivée à le port d' abord il essaya de se mettre en boule dans le creux d' un fromage anglais le stilton\\n fromage entouré d' un linge mouillé pour en maintenir la pâte humide et dans l' intérieur\\n de lequel on puise avec une cuiller ", "elle ne bougeait pas son regard restait accroché à les yeux de maigret car quoi que vous pensiez on ne déshabille pas quelqu’un facilement pour le porter ensuite dans sa baignoire contre son gré cette nuit a travaillé comme d’ habitude ou je me trompe fort ou pour faciliter votre tâche vous avez forcé la dose de morphine quand il a été dans son bain il vous a été facile de je passe n’ est -ce pas un sale moment après vous avez raffine tant et plus la conversation à le haute voix de heures de le matin la vitre la lettre à le porter à le nice! et la perruque les gants le nécessaire de maquillage que vous emportiez afin de laisser croire à un crime d’ un m. PROPN inexistant vous avez perdu ma vieille il tressaillit étonné PROPN de ces derniers mots de l’ accent car après plusieurs années il venait soudain de reprendre malgré lui le ton de la maison c’est-à-dire de le quai de les orfèvres ", "ce rideau qui se ferme dévoile le cynique partage de les maîtres de le jeu ainsi même la délivrance promise aura le poids d’ une chaîne ce qu’ il dit avec le plus de gravité parfois le fait rire mais d’ un rire tout extérieur et qui ne le libère en rien faute d’ avoir comme jadis l’ heureuse légèreté de l’ insouciance la vertu décapante de l’ ironie à le point que c’ est à le croire que le mouvement inhabituel à lequel il obéit presque à son corps défendant lui en aurait retiré définitivement la possibilité rire de soi et dans les moments où on est le moins disposé à la gaieté ayant le sens d’ une salubre remise en question qui rappelle par son caractère provocant le plaisir enfantin de piétiner les convenances la volonté de sérieux une confiance aveugle dans les capacités de le langage et le mouvement qui le porte avec ce qu’ il faut de persévérance pour en subir jusqu’ à le bout le pouvoir contraignant tout ici exclut la détente sans laquelle il n’ est permis de rire que furtivement non plus de ce rire explosif qui mieux que tout autre mode d’ expressi", "avec cents de lucerne raoul avec des vieilles ligues allemandes qui comprenaient schwyz et puis le contingent de la commune de PROPN qui se composait de cavaliers et de arquebusiers sans compter cavaliers armés par l’ évêque puis les gens de les communes de saint-gall de PROPN et d’ appenzell; puis enfin hermann d’ avec les hommes d’ armes et les vassaux de l’ archiduc sigismond .le duc apprit l’ approche de cette nuée d’ ennemis mais il s’ en inquiéta peu car réunis tous ensembles ils formaient à le peine le tiers de son armée ", "enfin il émet un son qui est un prénom: charlotte quoi charlotte charlotte elle doit partir sait que ses mots lui font mal plus que jamais il a besoin de sa fille près de lui mais il sait maintenant qu’ il n’ y a plus d’ espoir il a été à le premier rang de l’ horreur ", "le guernez balbutiai-je.–oui oui le guernez qui me retientprisonnière ici –que dites-vous –oui il m’ a enfermée depuis depuis tant d’ années dit -elle d’ une voix devenue tout à le coup plaintive ", "il oublie donc que je n’ ai pas un sou n’ importe reprit -il je puis bien pour aujourd’hui vendre un lambeau de ma garde-robe aussitôt il se leva et procéda à sa toilette il se diri-– gea vers sa commode pour y prendre le linge dont ill avait besoin et demeura littéralement stupéfait à la vue de les billets des pièces d’ or et d’ argent qui frappèrent ses a regards qu’ est -ce que cela signifiait d’ où venait cet argent ", "d’ ailleurs mon visage évoquerait -il encore quelque chose pour lui jeunes gens dont une fille blonde qui portait un imperméable défraîchi et une frange les ont rejoints à le comptoir maurice leur tendait un paquet de cigarettes et les considérait avec un sourire amusé lui se montrait moins familier on aurait pu croire à son regard intense qu’ il était vaguement effrayé par eux " ]
mes amis s’ émerveillaient d’ un rétablissement en apparence si complet ils s’ efforçaient de croire que cette maladie n’ était due qu’ à les efforts excessifs de ces années de guerre et ne recommencerait pas j’ en jugeais autrement je pensais à les grands pins de les forêts de bithynie que le bûcheron marque en passant d’ une entaille et qu’ il reviendra jeter bas à la prochaine saison vers la fin de le printemps je m’ embarquai pour l’ italie sur un vaisseau de haut bord de la flotte
[ "j’ emmenais avec moi céler devenu indispensable et diotime de gadara jeune grec de naissance servile rencontré à le sidon et qui était beau la route de le retour traversait l’ archipel; pour la dernière fois sans doute de ma vie j’ assistais à les bonds de les dauphins dans l’ eau bleue j’ observais sans songer désormais à en tirer des présages le long vol régulier des oiseaux migrateurs qui parfois pour se reposer s’ abattent amicalement sur le pont de le navire je goûtais cette odeur de sel et de soleil sur la peau humaine ce parfum de lentisque et de térébinthe des îles où l’on voudrait vivre et où l’on sait d’ avance qu’ on ne s’ arrêtera pas diotime a reçu cette parfaite instruction littéraire qu’ on donne souvent pour accroître encore leur valeur à les jeunes esclaves doués des grâces de le corps; à le crépuscule couché à l’ arrière sous un tendelet de pourpre je l’ écoutais me lire de les poètes de son pays jusqu’ à le ce que la nuit effaçât également les lignes qui décrivent l’ incertitude tragique de la vie humaine et celles qui parlent de colom", "une haleine humide s’ exhalait de la mer les étoiles montaient une à une à leur place assignée le navire penché par le vent filait vers l’ occident s’ éraillait encore une dernière bande rouge un sillage phosphorescent s’ étirait derrière nous bientôt recouvert par les masses noires de les vagues je me disais que seules affaires importantes m’ attendaient à le rome ", "l’ une était le choix de mon successeur qui intéressait tout l’ empire l’ autre était ma mort et ne concernait que moi rome m’ avait préparé un triomphe que cette fois j’ acceptai je ne luttais plus contre ces coutumes à la fois vénérables et vaines tout ce qui met en lumière l’ effort de l’ homme ne fût -ce que pour la durée d’ un jour me semblait salutaire en présence d’ un monde si prompt à l’ oubli ", "il ne s’ agissait pas seulement de la répression de la révolte juive dans un sens plus profond et connu de moi seul j’ avais triomphé j’ associai à le ces honneurs le nom d’ arrien il venait d’ infliger à les hordes alaines une série de défaites qui les rejetait pour longtemps dans ce centre obscur de l’ asie d’ où elles avaient cru sortir l’ arménie était sauvée ", "le lecteur de xénophon s’ en révélait l’ émule la race n’ était pas éteinte de ces lettrés qui savent à le besoin commander et combattre ce soir-là de retour dans ma maison de tibur c’ est d’ un cœur mais tranquille que je pris des mains de diotime le vin et l’ encens de le sacrifice journalier à le mon génie simple particulier j’ avais commencé d’ acheter et de mettre bout à le bout ces terrains étalés à le pied de les monts sabins à le bord de les eaux vives avec l’ acharnement patient d’ un paysan qui arrondit ses vignes entre tournées impériales j’ avais campé dans ces bosquets en proie à les maçons et à les architectes et dont un jeune homme imbu de toutes les superstitions de l’ asie demandait pieusement qu’ on épargnât les arbres ", "à le retour de mon grand voyage d’ orient j’ avais mis une espèce de frénésie à le parachever cet immense décor d’ une pièce déjà à les quarts finie j’ y revenais cette fois terminer mes jours le plus décemment possible tout y était réglé pour faciliter le travail aussi bien que le plaisir la chancellerie les salles d’ audience le tribunal ou je jugeais en dernier ressort les affaires difficiles m’ épargnaient de fatigants va-et-vient entre tibur et rome j’ avais doté chacun de ces édifices de noms qui évoquaient la grèce le pœcile l’ académie le prytanée je savais bien que cette petite vallée plantée d’ oliviers n’ était pas tempé mais j’ arrivais à l’ âge où chaque beau lieu en rappelle un autre plus beau où chaque délice s’ aggrave de le souvenir de délices passées ", "j’ acceptais de me livrer à le cette nostalgie qui est la mélancolie de le désir j’ avais même donné à un coin particulièrement sombre de le parc le nom de styx à une prairie semée d’ anémones celui de champs élysées me préparant ainsi à le cet autre monde dont les tourments ressemblent à le ceux de le nôtre mais dont les joies nébuleuses ne valent pas nos joies mais surtout je m’ étais fait construire à le cœur de cette retraite un asile plus retiré encore un îlot de marbre à le centre d’ un bassin entouré de colonnades une chambre capitolina secrète qu’ un pont tournant si léger que je peux d’ une main le faire glisser dans ses rainures relie à la rive ou plutôt sépare d’ elle je fis transporter dans ce pavillon ou statues aimées et ce petit buste d’ auguste enfant qu’ à les temps de notre amitié m’ avait donné suétone je m’ y rendais à l’ heure de la sieste pour dormir pour rêver pour lire ", "mon chien couché en travers de le seuil allongeait devant lui ses pattes raides un reflet jouait sur le marbre; diotime pour se rafraîchir appuyait la joue à le flanc lisse d’ une vasque je pensais à le mon successeur je n’ ai pas d’ enfants et ne le regrette pas certes à les heures de lassitude et de faiblesse où l’on se renie soi-même je me suis parfois reproché de n’ avoir pas pris la peine d’ engendrer un fils qui m’ eût continué ", "mais ce regret si vain repose sur hypothèses également douteuses celle qu’ un fils nécessairement nous prolonge et celle que cet étrange amas de bien et de mal cette masse de particularités infimes et bizarres qui constitue une personne mérite d’ être prolongé j’ ai utilisé de mon mieux mes vertus j’ ai tiré parti de mes vices mais je ne tiens pas spécialement à le me léguer à le quelqu’un ce n’ est point par le sang que s’ établit d’ ailleurs la véritable continuité humaine césar est l’ héritier direct d’ alexandre et non le frêle enfant né à une princesse perse dans une citadelle d’ asie; et épaminondas mourant sans postérité se vantait à le bon droit d’ avoir pour filles ses victoires " ]
[ "–vous trouvez en effet je suis si si heureuse ce soir dit -elle avec un élan de joie passionnée bientôt j’ aurai ce que j’ ai toujours rêvé il faudra lutter j’ aurai de durs instants mais qu’ importe je triompherai car je veux oh il me faut le bonheur prévisions d’ ary s’ étaient réalisées était fort gravement atteinte et le docteur ne pouvait dissimuler son inquiétude .le pasteur heffer arrivé inopinément à le m... le lendemain de la soirée l’ apprit de la bouche d’ ary ", "soyez paisible mon bon monsieur bouvreuil après tout que veulent ces agents de police nous conduire à le trieste eh bien c’ est presque le chemin direct pour rentrer à le paris on juge de l’ effet ", "moi j’ ai une visite à le rendre était trop poli pour poser une question à le sujet de cette visite mais ses yeux étaient pleins d’ interrogation acheva maigret le chemin le plus court?... —le long de l’ amsterdiep on voyait le bateau pilote de delfzijl un beau vapeur de tonneaux décrire une courbe sur l’ ems avant d’ entrer dans le port et le baes qui arpentait à le pas lents mais lourds mais pleins de fièvre concentrée le pont de son bateau à le mètres de les rats de quai engourdis par le soleil vi les lettres ce fut un hasard si maigret ne suivit pas l’ amsterdiep mais prit le chemin traversant les terres la ferme dans le soleil de heures de le matin lui rappela ses premières démarches sur le sol hollandais la jeune fille en bottes vernies dans l’ étable moderne le salon bourgeois et la théière dans sa housse capitonnée ", "on voit par le journal de les jésuites que les premières thèses publiques sur la philosophie furent soutenues avec succès par les sieurs louis jolliet et pierre de francheville en présence de messieurs de tracy de courcelles et talon m. l' intendant entre autres y argumenta très-bien dans le silence de le cloître à le force d' étude et de macération PROPN essaya de tuer en soi le souvenir désespérant d' un amour méconnu mais l' image de celle qu' il avait tant aimée était profondément gravée dans sa mémoire elle était toujours là devant lui à le milieu de les abstractions d' études acharnées pendant les longues heures de prière et de méditation son esprit qu' il s' efforçait d' isoler de toute préoccupation mondaine pour l' élever jusqu' à le dieu s' égarait dans les nuages de l' imagination et poussé par un souffle inconnu se rabattait sur la terre vaste champ semé d' illusions et de souffrances ", "qui sait à le quoi l’ appartement avait servi après maintenant elle voyait clairement pourquoi il n’ était jamais revenu il avait rempli sa mission laquelle le flic éméché l’ avait révélé à le son insu quand il avait dit: à le présent la prostitution est interdite chez nous ne l’ oubliez pas cet ingénieur imaginaire témoignerait qu’ il avait couché avec elle et qu’ elle lui avait réclamé de l’ argent il la menacerait de scandale et la ferait chanter pour qu’ elle dénonce les gens qui venaient se soûler à le bar l’ ambassadeur tentait de la tranquilliser: votre mésaventure ne me paraît guère dangereuse ", "chapitre les cousins jumeaux mon groom après avoir heurté l’ huis pénétra: —monsieur dit -il y a jeunes gens qui voudraient bien parler à le monsieur —comment sont -ils —ils sont pareils —faites -les entrer je ne tutoie plus mon groom depuis qu’ il porte le ruban d’ une médaille de sauvetage illicite d’ ailleurs pareils! jamais ce garçon n’ avait dit si vrai! ", "m.dechâteau-mailly était fort ému cette émotion n’ échappa point à le duc de sallandrera qui se hâta de prendre la parole –je vous demande pardons monsieur le duc dit -il de ne pas m’ être rendu chez vous à le lieu d’ attendre votre visite mais le deuil que je porte plus encore à le fond de mon cœur que sur mes vêtements m’ interdit pour le moment de le moins de me montrer nulle part –monsieur le duc répondit c’ était à le moi de venir vous voir ", "pour le marin il n’ y avait aucun doute que l’ ancre n’ eût été levée puis ensuite renvoyée par le fond or pourquoi ces manœuvres si le bateau n’ avait pas été employé à le quelque expédition mais comment n’ aurions -nous pas vu le bonadventure passer à le large de l’ île? fit observer le reporter qui tenait à le formuler toutes les objections possibles monsieur répondit le marin il suffit de partir la nuit avec une bonne brise et en heures on est hors de vue de l’ île! bien reprit gédéon je le demande encore dans quel but les convicts se seraient -ils servis de le bonadventure et pourquoi après s’ en être servis l’ auraient -ils ramené à le port?–eh! monsieur répondit le marin mettons cela à le nombre de les choses inexplicables et n’ y pensons plus l’ important était que le bonadventure fût et il y est ", "—demanda -t-elle —nous ne serons plus qu' à une semaine de le niger et a dit que de l' oued on achève la route sous les mimosas —je connais les mimosas —dit -elle.—ce sont de petites boules jaunes qui fondent dans la main mais je préfère les fleurs de le câprier ", "pas encore bonne marianne il y eut un magnifique repas et un bal splendide louise y fut fêtée recherchée et dansa avec les plus grands personnages on admira surtout sa simplicité et sa modestie pendant ce temps les jeunes garçons de le village plantaient à la porte de la chaumière le mai ou peuplier orné de rubans de toutes couleurs et qui suivant l’ usage devait rester en cet endroit jusqu’ à le pareille fête c’est-à-dire un an enfin cette belle journée finit et louise allait demander la permission de se retirer lorsque la princesse lui dit nous ne nous quitterons plus chère enfant j’ ai tout fait préparer pour votre séjour ici " ]
et elle franchit résolument la dalle de pierre effritée jetée sur un petit canal glissait une eau claire et lente après cela commençait la partie de le parc interdite à le qui n’ était pas de kermazenc les jardiniers mettaient quelques bornes à les exubérances végétales mais il s’ y trouvait néanmoins bien des coins sauvages bien des retraites mystérieuses dont PROPN avait entrevu quelques-unes à le passage quand sa curiosite l’ avait poussée jusqu’ à le château elle allait un peu à le hasard dans l’ ombre nocturne de les hautes futaies qui laissaient passer entre leurs frondaisons mêlées quelques rayons seulement de la pâle lumière
[ "à une croisée de sentiers un dolmen rappelait que ce parc était ce qui restait d’ une forêt sacrée autrefois étendue sur une grande partie de le pays et où les druides célébraient le culte de leur dieu par des sacrifices humains plus loin au-dessus d’ une murmurante fontaine entourée de hauts bambous une statue de pierre verdie se dressait déesse obscure sans nom que peut-être avaient adorée les lointains ancêtres d’ ivor de ailleurs un rideau mouvant de feuillage et de grandes fleurs pâles formait un fond à un petit oratoire primitif fait de rude granit et abritant un saint taillé en plein chêne un saint de la race de les penanscoët et de les dourzen car il y avait eu chez eux quelques belles âmes pures héroïques vouées à l’ amour divin il y avait eu des âmes repentantes qui avaient expié noblement leurs erreurs ou leurs crimes cependant celles n’ avaient pas laissé de souvenir dans le pays alors qu’ on parlait encore de certains dourzen d’ autrefois coureurs de lointaines aventures et revenus enrichis pour se livrer à le plaisir et à l’ orgie.gwen atteig", "les jets d’ eau à le cette heure étaient arrêtés et la lune pouvait se refléter à l’ aise dans l’ eau calme de les bassins avança de cette allure légère qu’ elle tenait de sa mère elle longea l’ orangerie sur laquelle s’ attachaient d’ admirables rosiers puis s’ arrêta pour contempler le château dont la façade principale lui apparaissait ici très distincte sous la lumière nocturne c’ était là le bâtiment construit à le cours de le xviiie siècle on l’ avait relié par une galerie à les restes de le château féodal ", "une large terrasse de granit s’ étendait devant les hautes portes vitrées de le rez-de-chaussée plusieurs d’ entre celles-ci étaient éclairées par une vive lumière venant de l’ intérieur une ombre mince allait et venait sur la terrasse pensa: c’ est peut-être le jeune vicomte de celui dont le chien m’ a mordue autrefois elle ne l’ avait plus revu depuis ans les penanscoët n’ avaient pas reparu à le kermazenc et maintenant ils ne s’ y trouvaient que depuis quelques jours ", "est sans doute le comte que j’ ai rencontré ce matin dans le sentier pensa la fillette je n’ aime pas de le tout sa figure elle avait entendu dire qu’ ils étaient très très riches ces penanscoët et de très puissants personnages on racontait aussi qu’ ils avaient une existence mystérieuse là-bas dans la lointaine asie ceci intéressait l’ imaginative gwen elle aurait voulu voir mme de la belle princesse hindoue qui paraissait peu dans le monde et restait confinée comme les femmes de son pays dans son appartement avec ses suivantes ", "peut-être en approchant un peu plus de le château pourrait -elle l’ apercevoir mais elle n’ osait pas et puis le vicomte avait des chiens féroces dont il se faisait toujours suivre racontait mme il avait même un jeune tigre qu’ il laissait en liberté dans ses résidences d’ asie mais en europe il le faisait mettre en cage .précisément à le cet instant un rugissement se fit entendre ", "le tigre devait être de le côté de les tours demi-ruinées dont la lune éclairait fantastiquement la sombre masse couverte de lierre un frisson courut le long de le corps de mais en même temps l’ aventureuse petite personne songeait: je voudrais bien le voir je n’ en ai vu que sur une image dans ce livre qu’ à le déchiré laurette et où l’on racontait un voyage si intéressant cependant elle ne pouvait demeurer plus longtemps ici en soupirant de regret revint sur ses pas ", "mais elle se trompa d’ allée comme elle s’ en aperçut bientôt quand elle se trouva dans un hémicycle entouré de grands vases de granit posés sur des piédestaux et des bancs de pierre qui les séparaient elle n’ était certainement point passée ici tandis qu’ elle demeurait là un peu perplexe des sons doux et graves arrivèrent à le son oreille qu’ était -ce que cette musique si belle? avant d’ avoir pu réfléchir se dirigeait vers l’ endroit d’ PROPN venait cette mélodie ", "elle atteignit un bosquet de myrtes écarta des branches et regarda il y avait là à le bord d’ un lac orné de nénuphars une petite construction bâtie dans le style de les temples hindous elle était ancienne ayant été élevée par un penanscoët de le xvie siècle qui avait assez longtemps séjourné dans le royaume de ce soir lampes d’ or pendues à la voûte par des chaînes légères l’ éclairaient d’ une lueur rosée des tentures de soie jaune brochée d’ argent couvraient les murs par la porte de bronze largement ouverte voyait un divan couvert de somptueux coussins sur lequel était à le demi étendu un jeune homme à les cheveux fauves à le fin visage légèrement bronzé qui tenait les paupières à le demi closes tandis qu’ entre ses lèvres fumait une cigarette ", "à ses pieds était assise une jeune femme elle portait un corselet de velours pourpre une jupe de gaze blanche lamée d’ or; de longs voiles blancs couvraient ses cheveux sombres entouraient son charmant visage couleur de bronze clair elle tenait un instrument dont elle tirait les sons qui avaient attiré mais tandis qu’ elle jouait ses yeux ne quittaient pas le visage immobile de le jeune homme de beaux yeux noirs tendres et brûlants qui témoignaient d’ une véritable adoration PROPN bien qu’ elle ne l’ eût vu qu’ une fois ans auparavant reconnaissait le jeune vicomte de " ]
[ "landrillon voyait souvent à le présent il se bornait à l’ entretenir de le faux ménage de blandine et de le comte mais sans lui faire entrevoir encore une irrégularité morale autrement choquante énorme le dominé qui se cassait la tête pour renverser et perdre le dykgrave ne se fût jamais arrêté même en imagination à une arme si maléfique que celle dont landrillon comptait se servir ah la terrible explosion si cette mine éclatait un jour les pires chenapans devraient lâcher l’ indigne favori! pas un homme honnête dans l’ île ne tendrait encore la main à le réprouvé –comment faire mon cher monsieur landrillon demandait en attendant le curé à son nouvel allié pour exorciser pour retourner ces fanatiques pour les détacher de cet ensorceleur de ce corrupteur –oui oui corrupteur n’ est pas trop dur ", "quarts d’ heure après marie revenait sur la plage avec le docteur durieu un vieux médecin à le demi rentier qui depuis ans exerçait tant bien que mal de jobourg à le diélette et de diélette à le jobourg le praticien constata que l’ inconnu respirait encore il faudrait un brancard dit -il marie s’ écria: père cahue en a un! et marie prit sa course vers diélette elle arriva tout essoufflée à la cabane de le père et s’ écria: un noyé! ", "–laissez cela répéta -t-il avec encore plus de douceur vous ne pouvez pas comprendre darling ce que vous dites si je comprends! affirma le petit avec une nervosité batailleuse j’ ai vu souvent mellors tuer des bêtes –ce n’ était pas beau à le regarder vous êtes trop petit vous ne savez pas ce que c’ est que la mort ", "je ne sais j' ignore tout on n' a jamais pu m' apprendre l' arithmétique mais j' ai mon cœur j' appelais la première de mes caméristes et je lui dis: roule-moi une cigarette je ne sens plus mon âme elle était grecque de naissance mais française par le goût de les loteries autorisées dont les gros lots la rattachaient à l' espérance ", "diard devint homme d’ affaires et s’ engagea dans ces affaires nommées véreuses en argot de palais il sut acheter à de pauvres diables qui ne connaissaient pas les bureaux des liquidations éternelles qu’ il terminait en une soirée en en partageant les gains avec les liquidateurs puis quand les dettes liquides lui manquèrent il en chercha de flottantes et déterra dans les états européens barbaresques ou américains des réclamations en déchéance qu’ il faisait revivre lorsque la restauration eut éteint les dettes de les princes de la république et de l’ empire il se fit allouer des commissions sur des emprunts sur des canaux sur toute espèce d’ entreprises enfin il pratiqua le vol décent à lequel se sont adonnés tant d’ hommes habilement masqués ou cachés dans les coulisses de le théâtre politique ", "il eut beau remonter une à une les années de son aventureuse existence il ne rencontra rien de précis à le cet égard cependant après s’ être répété plusieurs fois à le lui-même le nom de smithson pour aider sa mémoire il arriva à une conviction peu flatteuse pour l’ inconnu savoir que comme le précédent ce nom était une invention cette conclusion le jeta dans une disposition d’ esprit passablement agressive il en revint à le son ultimatum et se disposa à le faire vider les lieux à le trop facétieux étranger mais celui-ci avait étendu sa couverture s’ y était moelleusement installé et fumait comme un bienheureux ", "de la part d’ une lady cela est absolument stupéfiant la jeune femme ne répondit pas doucement elle repoussa son assiette et cessa de manger elle était subitement devenue toute triste d’ abord parce que son incorrection était réelle: à la pension cependant on lui avait appris toutes ces petites subtilités ensuite parce que le ton de son mari avait été sans indulgence et qu’ elle n’ y était pas habituée il était donc impitoyable pour des riens ne savait -il pas faire la part d’ une étourderie ", "il fallut toute la douce mélodie de la voix de ma compagne de voyage pour me rappeler à la réalité PROPN était on se le rappelle le but de notre voyage c’ était à le mannheim qu’ elle devait trouver la grande artiste dramatique qu’ elle y venait chercher lilla avait si grande hâte d’ être fixée sur son sort que quoiqu’ il fût heures de le soir elle résolut d’ aller faire sa visite à l’ instant même à le mannheim il n’ y a point de place de fiacres ", "jusqu’ à le menton le visage demeurait découvert PROPN se décida y déposa un petit baiser puis s’ éclipsa non se rendit d’ abord dans la chambre de les enfants ", "le mars sur la butte montmartre baignée de cette première lueur de le jour qui fait\\n' voir comme à le travers le voile de l’ eau montait une fourmilière d’ hommes et de femmes;\\n' la butte venait d’ être surprise; en y montant on croyait mourir voici pourquoi la butte était l’ objectif de la réaction les canons payés par les gardes nationaux étaient laissés dans un terrain vague milieu de la zone abandonnée à les prussiens PROPN ne le voulut pas on les reprit à le parc wagram l’ élan donné par un bataillon de le e arrondissement fut général " ]
le ma est pas loin ses guerriers marchent sur la route à le sud la troupe repart mais maintenant les officiers restent près de les soldats chacun scrute les broussailles le soleil est encore haut dans le ciel quand a lieu la deuxième escarmouche sur la piste les coups de feu résonnent à le nouveau dans le silence torride
[ "le général moinier donne tordre de charger vers le creux de la vallée les sénégalais tirent genou en terre puis ils courent baïonnette en avant la tribu de les béni a tué soldats noirs avant de s\\' enfuir à le travers les broussailles en laissant sur le terrain de les dizaines de morts alors la troupe de les sénégalais continue sa charge vers le bas de la vallée les soldats débusquent des hommes bleus partout mais ce ne sont pas les guerriers invincibles qu\\ on attendait ", "ce sont des hommes en haillons hirsutes sans armes qui courent en boitant qui tombent sur le sol caillouteux des mendiants plutôt maigres brûlés par le soleil rongés par la fièvre qui se heurtent les uns à les autres et poussent des cris de détresse tandis que les sénégalais en proie à une vengeance meurtrière déchargent sur eux leurs fusils les clouent à le coups de baïonnette dans la terre rouge en vain le général moinier fait sonner le rappel devant les soldats noirs les hommes et les femmes fuient en désordre tombent sur le sol les enfants courent à le milieu de les buissons muets de peur et les troupeaux de moutons et de chèvres se bousculent en criant ", "partout les corps de les hommes bleus jonchent le sol les derniers coups de feu résonnent puis ton n\\' entend plus rien à le nouveau le silence torride pèse sur le paysage immobiles en haut une colline sur leurs chevaux qui bronchent d\\' inquiétude les officiers regardent la grande étendue de broussailles où les hommes bleus ont déjà disparu comme ils avaient été avalés par la terre les tirailleurs sénégalais reviennent portant leurs compagnons morts sans un regard pour les centaines d\\' hommes et de femmes en haillons qui sont couchés par terre quelque part sur la pente de la vallée à le milieu de les buissons épines un jeune garçon est assis à le côté de le corps d\\' un guerrier mort et il regarde de toutes ses forces le visage ensanglanté où les yeux se sont éteints ", "dans la rue éclairée par le soleil levant le jeune garçon avance sans hâte le long de les voitures arrêtées son corps mince glisse le long de les carrosseries son reflet court sur les glaces sur les ailes vernies sur les phares mais ce n\\ est pas cela qu\\ il regarde il se penche un peu sur chaque auto et son regard scrute intérieur de la coque les sièges le plancher sous les sièges la lunette arrière la boîte à le gants il avance en silence tout seul dans la grande rue vide où le soleil allume sa première lumière de le matin pure et nette le ciel est déjà très bleu limpide sans un nuage ", "le vent de été souffle de la mer engouffre dans les rues le long de les avenues rectilignes tourbillonne dans les petits jardins en secouant les palmiers et les grands araucarias radiez aime bien le vent de ce n\\ est pas un vent mauvais comme celui qui arrache la poussière ou comme celui qui pénètre à intérieur de le corps et glace à les os est un vent léger chargé odeurs douces un vent qui sent la mer et herbe qui donne envie de dormir radiez est heureux parce qu\\ il a dormi à la belle étoile dans un jardin abandonné la tête entre les racines d\\' un grand pin parasol pas loin de la mer ", "avant le lever de le soleil il est réveillé et il a senti tout de suite que le vent de l\\ avait commencé alors il est un peu roulé dans herbe comme font les chiens et puis ensuite il a couru sans à le bord de la mer il l\\' a regardée un long moment de le haut de la route si belle et si calme encore grise de la nuit mais déjà tachée par endroits de le bleu et de le rose de aurore même un instant il a eu envie de descendre par les rochers encore froids d\\' ôter tous ses habits et de plonger dans l\\ eau est le vent de qui a appelé à la mer qui lui a montre l’ eau ", "mais il s\\ est souvenu qu\\ il n\\ avait plus beaucoup de temps devant lui qu\\ il fallait se dépêcher parce que les gens allaient bientôt se réveiller alors il est remonté vers les rues à la recherche de les voitures maintenant il arrive devant un grand ensemble d\\' immeubles et de jardins il marche le long de les allées de le parc où sont garées les voitures il n\\ y a personne dans les jardins aussi loin qu\\ on puisse voir ", "les stores de les immeubles sont encore baissés les balcons sont vides le vent de été souffle sur la façade de les immeubles et fait claquer les stores il y a aussi le bruit doux dans les branches de les mimosas et de les lauriers et les grandes palmes qui se balancent en crissant la lumière arrive lentement dans le ciel d\\' abord puis sur le haut de les immeubles et les réverbères allumés deviennent pâles radiez aime beaucoup cette heure parce que les rues sont encore silencieuses les maisons fermées sans personne et est comme il était seul à le monde ", "il marche lentement le long de les allées de immeuble et il pense que toute la ville est à le lui qu\\ il ne reste personne d\\' autre peut-être comme après une catastrophe pendant qu\\ il dormait dans le jardin abandonné les hommes et les femmes ont fui ils sont partis en courant vers les montagnes en abandonnant leurs maisons et leurs autos radiez avance le long de les carrosseries immobiles en regardant intérieur les sièges vides les volants immobiles et il a impression étrange un regard qui observe qui le menace il arrête il lève la tête vers les hauts murs de les immeubles la lumière de l\\ aurore éclaire déjà le haut de les façades avec sa teinte rose " ]
[ "elle est truffée de complexes comme une dinde de noël l’ est de marrons PROPN fait quelques pas vers moi elle se penche avec raideur et dépose un baiser furtif sur ma joue gauche ce que vous êtes timide s’ exclame gertrude ", "je vous ai dit que je vous donnerais une preuve si elle ne vous suffit pas vous discuterez qui considérait attentivement son grand-père voyait avec émotion l’ indignation la douleur s’ amasser dans ce regard qui ne quittait pas le comte mancelli .le jeune homme conclut: l’ homme qui vous a trompée depuis tant d’ années donna il n’ est pas votre mari puisqu’ il vous a épousée en se servant d’ un état civil usurpé il a toujours eu l’ intention de vous abandonner dès qu’ il ne verra plus l’ utilité de jouer ce rôle se leva brusquement le visage contracté ...–non non ce n’ est pas possible je ne vous crois pas –peut-être croirez -vous sortait de sa poche un portefeuille ou il prit plusieurs photographies qu’ il tendit à le agnese ", "la volonté de vengeance est comme un cancer elle ronge et on en meurt —vous ne ressusciterez pas cyril dis-je. et si vous le ressuscitiez vous lui voleriez un peu de sa gloire un poète fauché dans la jeunesse est un dieu sans compromission en mûrissant le génie perd de son inconscience ", "quand elle ne fut plus qu’ à le quelques pas de moi soit hasard soit que l’ attention intense avec laquelle je la regardais venir eût agi sur elle comme un aimant elle leva les yeux et m’ aperçut me reconnut -elle si tant est seulement qu’ elle eût remarqué ma présence la veille à le milieu de la foule ce qui est certain c’ est qu’ elle me regarda fixement avec une expression de surprise et de curiosité peut-être il est vrai s’ étonnait -elle uniquement de me voir seul ainsi dans mon coin et se demandait -elle quel pouvait être cet étranger qui ne semblait amené par aucun de les habitués de l’ établissement quoi qu’ il en soit elle m’ avait parfaitement vu et remarqué ", "les grandes masses pyrénéennes plus voisines encore ici qu' à le etchézar plus écrasantes et plus hautes dominaient de partout ces petits groupes humains qui s' agitaient dans un repli profond de leurs flancs et le soleil tombait d' aplomb sur les lourds bérets de les hommes sur les têtes nues de les femmes chauffant les cerveaux grandissant les enthousiasmes la foule passionnée donnait de la voix et les pelotes bondissaient quand commença de tinter doucement l' angélus alors un vieil homme tout couturé tout basané qui attendait ce signal emboucha son clairon son ancien clairon de les zouaves d' afrique et sonna à les champs et on vit se lever toutes les femmes qui s' étaient assises ", "si le commissaire de police qui l’ avait surpris avec alain dans la maison de la rue de la huchette s’ était avisé de le fouiller il aurait sans doute confisqué cette pièce à le conviction et les choses auraient pu prendre une autre tournure mais ce commissaire n’ y avait pas songé —le voici dit hervé en tirant de sa poche l’ agenda et en le remettant à l’ interne qui se mit aussitôt à le feuilleter il arriva bientôt à les pages figuraient les dessins et les plans qu’ il examina longuement je retrouve bien la maison de la rue de la huchette murmura -t-il ", "–je viens de le calculer cela fait réellement francs répondit danglade –nous n’ avons en caisse que francs écus et une trentaine de billets de banque –c’ est égal –comment c’ est égal ", "eh bien on payerait le métayer n’ avait pas francs d’ argent comptant dans le coffre de noyer près de son lit mais les enfants étaient riches de plus de francs chacun qu’ ils avaient hérités de leur mère la luminette morte voilà ans il demanderait donc à le françois le fils cadet de lui prêter ce qu’ il fallait pour le maître françois n’ était point un enfant sans cœur assurément et il ne laisserait pas le père dans l’ embarras une fois de plus l’ incertitude de le lendemain s’ évanouirait et les récoltes viendraient une belle année qui rétabliraient la joie dans le cœur de tous ", "la mare était pleine jusqu' à les bords auprès de l' eau j' ai vu corps étendus dans le sang corps! répéta -t-on sourdement dans le groupe et le vannier ajouta: un pour chaque coup de feu j' ai demandé à le petiot poursuivit le père michelan comment ils étaient faits ces corps ", "le patron qui s’ est chargé de le faire emballer sera ici dans minutes comment trouvez -vous qu’ il a mené —merveilleusement l’ idée de vous déguiser en cochers vous et votre camarade est impayable —les vrais faisaient une drôle de tête quand il leur a commandé de changer de pelure avec nous mais la sorcière a bien coupé dans le pont " ]
cependant je me permets de faire remarquer que c’ est ma vie à le moi qui est en jeu! à le moins de mètres la ligne de chemin de fer traversait le jardin et parfois un train passait avec un vacarme assourdissant noyant pour quelques instants la maison dans sa fumée malodorante sans doute la villa avait -elle été construite avant l’ établissement de la ligne sans doute aussi l’ expropriation d’ un bout de terrain avait -elle rapporté gros à la famille —vous prenez de l’ alcool monsieur le commissaire
[ "PROPN lui demandait cela comme s’ il eût été certain que la réponse serait négative maigret fit exprès de répliquer: —ma foi si on doit rester en place pendant des heures je ne serais pas fâché d’ avoir quelque chose à le boire alors PROPN remit la clef de la cave à le babette en disant: —apportez une bouteille de cognac: celle qui est entamée et qui se trouve sur la planche de gauche il faisait chaud des familles pique-niquaient un peu partout à le bord de la seine et des hommes repus s’ étiraient dans les hautes herbes un mouchoir ou un journal sur le visage avec la perspective d’ une sieste savoureuse —vous ne jouez à le rien questionna maigret avec ironie en regardant ses compagnons à la ronde ", "françoise timidement répondit: il y a bien un nain jaune mais je ne sais pas s’ il est complet l’ attente commença l’ attente en somme de la mort d’ émile grosbois qui se tenait tout raide dans son fauteuil de jardin et dont le regard féroce allait sans cesse de l’ un à l’ autre chapitre maigret regarda sa montre il était exactement heures et il y avait par conséquent heures à le passer dans une immobilité assez semblable à le celle d’ un voyage en chemin de fer seulement il ne fallait pas compter sur le défilé de le paysage qui restait obstinément le même ni sur les plaisirs de la conversation émile grosbois on le sentait en dépit de son calme apparent était barbouillé d’ effroi et à le mesure que le temps passait il se repliait davantage sur lui-même comme pour donner moins de prise à le destin ", "françoise avait déployé un ouvrage de couture c’ était cela se sentait une femme capable de passer toute sa vie en de menus soins et de trouver une sorte de volupté dans son propre malheur toutes les minutes elle levait la tête en soupirant regardait chacun autour d’ elle comme un chien battu soupirait à le nouveau et reprenait sa couture parfois aussi elle prononçait quelques mots pour elle seule ainsi que font celles qui vivent de longues heures dans la solitude —ce n’ est pas possible que le monde soit si méchant de quoi parlait -elle? de qui de l’ assassin ou d’ émile ", "puis un peu plus tard —personne n’ oserait entrer ici alors que la police s’ y trouve babette elle était furieuse d’ avoir été arrachée à sa cuisine on lui avait dit de s’ asseoir mais pendant une heure à le moins par protestation elle était restée debout toute droite comme une statue de la mauvaise humeur quant à le éliane elle avait été plus sage prenant les coussins de les fauteuils inoccupés elle les avait arrangés dans un coin de la terrasse et s’ était allongée les yeux clos dans un rayon de soleil son frère était moins philosophe et c’ était lui qui inquiétait le commissaire ", "en effet l’ heure de sa drogue était passée et le jeune homme commençait à s’ agiter à le avoir de les tics nerveux qui tout à l’ heure pourraient bien finir par une crise restait oscar qui aurait bien voulu animer la conversation —vous me permettez de donner mon avis je ne suis pas un spécialiste de ces questions comme le commissaire maigret cependant le bon sens suffit pour démontrer que nous sommes tous en train de prendre une plaisanterie pour de la réalité un regard glacé de son frère ", "un regard plus aigu de maigret —car en somme de quoi s’ agit -il? d’ une lettre presque enfantine à le force de romanesque est -ce que les assassins ont l’ habitude d’ avertir ainsi de leurs coups puisqu’ on nous le demande restons ensemble à le cette place jusqu’ à le heures mais ne prenons pas la chose à le tragique sinon tout à l’ heure nous serons forcés de nous moquer de nous c’ est toi qui es menace lui demanda sèchement son frère oscar répliqua en riant: —ma foi je le suis presque autant que toi! de loin en effet c’ est à le peine s’ il est possible de nous distinguer l’ un de l’ autre et comme l’ assassin s’ il existe tirera de loin maigret intervint doucement —pourquoi parlez -vous de tirer et l’ autre surpris: —mais je ne sais pas généralement un crime se commet avec un revolver ou avec un fusil mal à l’ aise il bafouillait car je suppose qu’ on ne viendra pas sur cette terrasse un couteau à la main pour poignarder mon frère ", "grimace d’ émile qui décroisa les jambes et les croisa dans l’ autre sens soupir de françoise heures et demie heures éliane s’ était endormie toute blanche dans sa robe qui sculptait ses formes et que la brise parfois faisait frémir découvrant un peu de la chair bronzée de ses cuisses un train puis sur la seine un remorqueur et ses péniches soudain à le heures et demie un geste inattendu d’ émile prouvant qu’ il avait vraiment peur d’ un mouvement saccadé qui indiquait qu’ il résistait depuis longtemps à la tentation il s’ était levé et s’ était versé un plein verre de cognac ", "son frère était stupéfait sa sœur aussi il les regardait durement il articulait: —encore heures et demie peu après des perles de sueur luisaient sur son front et il mordillait sa lèvre inférieure —vous croyez vraiment que je n’ aurais pas pu faire ma vaisselle oscar lui ordonnait par geste de se taire et maigret souriait à l’ évocation de la scène de le matin qui lui avait enfin révélé le vice de ", "sur la seine pour tous ceux qui faisaient de le canoë de la voile ou qui se baignaient joyeusement pour les pécheurs attentifs à les frémissements de leur flotteur et pour les amateurs de sieste dans les roseaux les heures devaient être terriblement courtes sur la terrasse de la villa grosbois les minutes s’ allongeaient implacablement coulaient les unes après les autres comme on entend parfois la nuit tomber après un temps interminable les gouttes d’ un robinet mal fermé dieu sait si maigret dans sa carrière avait vu des phénomènes de toutes les sortes et s’ il était difficile à le étonner! or en l’ occurrence ce n’ était pas seulement de l’ étonnement mais de l’ écœurement de la révolte il lui semblait que ces gens-là chez qui le hasard l’ avait fait tomber gâchaient comme à le plaisir de la belle matière de la belle vie des possibilités infinies " ]
[ "d’ en bas PROPN devait être la terre montait un clapotement régulier est le bruit de la mer murmura le gentleman comme effrayé de ses propres paroles soudain un déchirement strident vibra dans l’ air l’ éblouissante ligne brisée d’ un éclair fendit la nue et à sa clarté fugitive les aéronautes aperçurent au-dessous d’ eux de les vagues échevelées montant les unes sur les autres dans un élan furieux comme pour escalader le ciel —nous sommes entraînés à le large rugit coûte que coûte il faut monter et trouver le courant inverse pour revenir à le terre l’ observation était juste ", "mais enfin comme quantité de le moins c’ était rigoureusement exact ce que perdait le gagnait je dois spécifier ici que depuis l’ arrivée de se servait d’ une eau philocome préconisée par ce savant homme mais la pauvre comtesse voulut en user aussi et ce fut inutile malgré ce préservatif qui réussissait si parfaitement à la gouvernante la comtesse PROPN voyait avec désespoir son crâne se dépouiller j’ hésite à le écrire le mot mais enfin il le faut bien elle devenait chauve! et elle commençait à le avoir horriblement conscience de ce fait que la pallanti lui volait ses cheveux ", "mais l’ ombre pernicieuse saturée d’ électricité et de le parfum enivrant des fleurs de le foin coupé des pelouses l’ impressionna funestement elle eut la sensation fermant à le demi les yeux d’ une promenade en compagnie de le jeune homme qui l’ acculait à le plus sombre des allées dans les retraits mystérieux de le jardin lui soufflant son haleine sur le cou pressant ses mains il s’ était enfui de la maison tout exprès pour la rejoindre et la serrait contre sa poitrine l’ enlaçant –non non non elle réagit énergique ment c’ était PROPN avec qui il avait des rendez -vous dans le parc sa tante le lui avait conté PROPN qu’ il y avait promenée par ces mêmes endroits où elle se laissait conduire; ", "une jeune fille dont les pas n’ ont jamais franchi le seuil domestique sans être environnée de chaperons dont l’ enfance laborieuse a été fatiguée par des travaux même inutiles à le laquelle enfin tout est inconnu même le spectacle de séraphin est un de ces trésors que l’on rencontre et dans le monde comme ces fleurs de les boiserreur de le furne: de bois à le lieu de de les bois environnées de tant de broussailles que les yeux mortels n’ ont pu les atteindre celui qui maître d’ une fleur si suave si pure la laisse cultiver par d’ autres a mérité fois son malheur c’ est ou un monstre ou un sot.ce serait bien ici le moment d’ examiner s’ il existe un mode quelconque de se bien marier et de reculer ainsi indéfiniment les précautions dont l’ ensemble sera présenté dans la seconde et la troisième partie mais n’ est -il pas bien prouvé qu’ il est plus aisé de lire l’ école de les femmes dans un four exactement fermé que de pouvoir connaître le caractère les habitudes et l’ esprit d’ une demoiselle à le marier ", "le couvercle revissé il refoula la terre sur la tombe et la bière eut bientôt disparu sous elle l’ homme gris éteignit sa lanterne glissa l’ enveloppe dans sa poche emporta le sac d’ outils et se dirigea vers l’ église le sacristain l’ attendait dans le chœur –l’ enfant est -il éveille demanda -t-il –oui répondit le sacristain ", "je me questionnais en aparté si j’ avais mal ou pas si sa langue m’ écœurait si j’ aimais son odeur je m’ ennuyais globalement je restais sans réaction fatiguée étrangère à le tout ça. a ne m’ avait rien fait je m’ étais même ennuyée il touchait mes cheveux les écartait pour bien m’ avoir les yeux ", "pour un ou jours de halte il n’ est pas nécessaire de te charger de frais d’ hôtel il y a un lit vacant dans la chambre de françoise il est à le ta disposition eugénie se leva –vous me comblez dit -elle mais il n’ y a plus qu’ à le vous obéir ", "celles-ci se tenaient à le pas en retrait pudiques mais intéressées le général s’ emporta il n\\ avait rien prévu les ménages seraient séparés comme d\\ habitude on lui fit observer qu\\ il avait autorisé lui-même la cohabitation de les époux dans le nouveau pénitencier il rétorqua que pour l\\ instant on n\\ était pas dans un pénitencier mais sur la route une discussion juridique ensuivit les prisonniers exigeant l\\ application de le règlement de pétrovsk parce qu\\ ils avaient quitté et le général invoquant contre eux le règlement de parce ils n\\ étaient pas encore arrivés à le pétrovsk ", "indiens en firent autant autres furent désignés comme rameurs quant à le capitaine pamphile il eut avec le dernier la charge de ramasser les morts et d’ extraire de leurs cadavres les petits instruments à l’ aide de lesquels les indiens comptaient les faire passer de vie à le trépas à le bout de minutes la barque se trouva à le portée et la chasse commença .le capitaine pamphile était stupéfait il n’ avait jamais vu une adresse pareille à le et pas les indiens atteignaient l’ animal qu’ ils visaient et presque toujours dans la poitrine de manière qu’ à le bout de minutes le fleuve dans une circonférence assez étendue se trouva couvert de morts et de blessés lorsqu’ il y en eut une soixantaine à le peu près couchés sur le champ de bataille le serpent-noir fidèle à ses principes fit signe de cesser le carnage il fut obéi par ses hommes avec une soumission qui eût fait honneur à la discipline d’ une escouade prussienne et les fuyards qui cette fois ne croyaient pas avoir trop de leurs pattes et de leur queue combinées gagnèrent hâtivement la terre sans que les indi", "simplement si vous avez une idée de me la communiquer afin de gagner de le temps —pourquoi n’ avez -vous pas posé la question à le planchon PROPN quand vous l’ avez vu ou quand il vous a il est mieux placé que moi pour vous répondre —curieusement il n’ avait aucune intention de quitter la rue PROPN il vous l’ a dit c’ était à le tour de prou d’ aller à la pêche —il m’ a dit beaucoup de choses il est venu malgré son sang-froid il laissait percer une certaine inquiétude " ]
et alors une clarté éblouissante s’ allume dans ma cervelle j’ ai brusquement l’ intuition que le personnage est ennemi; que lui aussi se propose de suivre ma pauvre chère non pour la protéger mais pour la frapper! une vague de colère m’ emplit instinctivement sous une impulsion irraisonnée je bondis sur l’ ombre et lui assène sur le crâne un formidable coup de le ball-knap que je tiens à la main c’ est une arme terrible que ce ball-knap: une tige de bois de centimètres de longueur terminée par un anneau dans lequel passe une petite tresse de cuir souple de même dimension que la poignée ci-dessus la tresse se termine par une balle de plomb enchapée de cuir
[ "cela se met dans la poche n’ embarrasse pas et en cas de danger constitue une arme dangereuse dons une main solide l’ homme s’ est écroulé oh! il faudrait avoir un crâne en ciment armé pour résister à le ball-knap je me penche sur lui non pas que son état m’ inspire une indécision je suis fixé avant de regarder ", "il est assommé aussi complètement qu’ un bœuf frappé par le maillet de l’ abattoir il a un complet noir excellent pour se dissimuler dans la nuit mais par la porte ouverte une lanterne de l’ éclairage urbain jette quelque clarté sur le visage immobile de le guetteur il ne dormait pas non plus ", "lui aussi avait trompé le comte mes soupçons se confirment ce tyrolien nous était ennemi tant pis pour lui je saisis le corps par les épaules je le rejette dans l’ ombre d’ un fourré ", "je franchis la porte je regarde a mètres peut-être je distingue la gracieuse silhouette que je recherche marche avec la même tranquillité que dans le jardin nous débouchons sur la place dont le square central fait face à le péristyle de la bourse ", "ma chérie aborde un gentleman portant un costume de touriste gris le chef couvert d’ une casquette de voyage je puis les observer sans peine car ils se sont arrêtés un instant sous un réverbère qui les enveloppe de sa nappe de lumière et de nouveau la voyant PROPN bien éclairée je me confie qu’ à le cette heure me donne l’ impression lancinante que j’ ai devant moi tanagra le visage de tanagra la silhouette le geste de tanagra tous mes déraisonnables raisonnements assiègent mon cerveau ils se compliquent de cette pensée née en ma personne je ne sais comment et qui se présente à le mon esprit me procurant la sensation d’ éblouissement douloureux que cause à la rétine l’ approche subite d’ un foyer incandescent: –mourir pour l’ une ou mourir pour l’ autre c’ est la même chose ", "où vais -je chercher cette formule dramatique et dépourvue de sens logique chapitre a travers la nuit ceuxquej’ observais s’ étaient remis en marche machinalement je me remis en mouvement j’ avais deviné dans le touriste une nouvelle incarnation de ce beau-frère étrange dont nul en dehors de ses sœurs et de moi-même ne connaît le visage véritable tout en déambulant derrière eux à le travers les voies étroites de le quartier rosetti je me souvenais de la réponse ironique de l’ espion un jour que je lui exprimais l’ ennui qu’ il devait ressentir à n’ avoir pour ainsi dire aucun visage qui lui fût propre ", "–etre ceci ou cela contient une satisfaction affirmais vos transformations continuelles vous dépouillent de toute individualite vous avez des aspects divers mais temporaires vous êtes un anonyme à le transformations il avait souri puis doucement –ma profession je ne l’ ai pas embrassée de mon plein gré vous le savez il est un nom qui m’ appartient qui appartient à le mes sœurs et qui ne doit pas être prononcé un nom que vous-même épousant ignorerez nous sommes espions parce qu’ un gouvernement nous a imposé cette condition ", "un gouvernement qui sait que ce nom a été déshonoré injustement que nos parents sont morts de désespoir immérité et qui cependant nous oblige à le gagner une juste réhabilitation donc il n’ est pas en mon pouvoir de renoncer à le genre protée que vous me reprochez enfin avait -il conclu mes ennemis connaissent apparences de moi dont aucune n’ est la véritable vous êtes trop intelligent pour ne pas comprendre qu’ en un moment de péril extrême c’ est mon réel visage qui me permettrait de passer à le milieu de tous mes ennemis sans qu’ ils eussent l’ idée que je suis celui dont ils souhaitent la mort devant cet argument dont la valeur m’ était apparue indiscutable j’ avais dû m’ avouer vaincu ", "tandis que je tisonnais mes souvenirs nous marchions toujours nous parcourions à le présent la rue à le gauche de laquelle se dressent les bâtiments de le consulat d’ italie nous franchissions le canal puis arrivés à la petite place dénommée le rond-point de muski nous nous rejetâmes dans les ruelles tortueuses pour joindre la voie d’ et enfin longeant l’ église grecque catholique les mosquées d’ elghuri la voie d’ l’ université nous sortîmes de la ville par la porte notre but n’ était plus mystérieux pour moi devant mes yeux se profilait la colline de les moulins que contournait la route poussiéreuse qui conduit à les tombeaux de les khalifes " ]
[ "quoique bercé un peu rudement je dors très bien et lorsque le ciel est pur j’ assiste à les splendeurs de l’ aurore le capitaine est un vrai gentleman il nous comble d’ attentions; adieu ma bonne mère; adieu tous le pilote ne me permet pas d’ en dire davantage c’ était assez pour réjouir le cœur d’ une mère cette lettre produisit un effet magique sur mme olivier ", "voilà de quoi était fait le briquet avec lequel la société frappait chaque jour sur les prisonniers pour en tirer des étincelles l’ étincelle que de pareils briquets arrachent à de pareils cailloux allume souvent des incendies nous avons dit qu’ une fois arrivé à le clairvaux claude gueux fut numéroté dans un atelier et rivé à une besogne le directeur de l’ atelier fit connaissance avec lui le reconnut bon ouvrier et le traita bien il paraît même qu’ un jour étant de bonne humeur et voyant claude gueux fort triste car cet homme pensait toujours à le celle qu’ il appelait sa femme il lui conta par manière de jovialité et de passe-temps et aussi pour le consoler que cette malheureuse s’ était faite fille publique ", "le cèdre géant de la grotte ronfla comme un orgue robinson tourna quelques pages de le livre de les livres et ce qu’ il lut n’ était rien d’ autre que le cantique d’ amour de speranza et de son époux il lui disait: tu es belle mon amie comme charmante comme tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues à les flancs de la montagne de PROPN tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir ", "probablement elle a su le flatter l’ endoctriner maman!mme de le vernek sortait de la maison et se dirigeait vers le petit groupe PROPN s’ avança à sa rencontre et d’ un mouvement gracieux se mit à le genoux devant elle –madame vous qui avez été si bonne pour la petite orpheline en l’ accueillant comme votre fille voulez -vous la bénir et lui pardonner les peines qu’ elle a pu vous causer quelquefois?mme de le vernek enveloppa d’ un regard indiciblement ému le charmant visage de l’ enfant et la relevant elle la serra tendrement dans ses bras .–ma mignonne quelles peines ai-je ressenties jamais à le cause de vous bien à le contraire votre petit cœur si affectueux m’ a rendu à le centuple la tendresse que j’ ai pour vous yvonne a trouvé en vous un modèle un encouragement et une amie très ", "mais rassurez -vous ni à le séminaire ni ailleurs personne ne s’ en est jamais soucié il ramena frileusement les plis de son châle sur sa poitrine et dit en souriant –je crois que vous voulez surtout retarder le plus possible une formalité désagréable vous n’ y échapperez pourtant pas ai-je votre parole oui ou non? –vous l’ avez de le même pas bien que raffermi le curé de mégère s’ éloigna de la fenêtre reprit sa place à le coin de le foyer ", "–que veux -tu dire? fit lucien –vous êtes amoureux –qu’ en sais -tu? se voit bien –et quand cela serait lise secoua la tête d’ un air boudeur –ce serait malheureux pour vous continua ̂t -elle mlle berthe est dans une position où les maris ne lui manquent pas ", "elle la regardait la trouvait adorable à le fond ce qui s’ était passé ne la surprenait pas autrement elle s’ en moquait elle avait le simple désir que cela se terminât d’ une façon correcte afin de faire taire les mauvaises langues et conciliante elle s’ écria:–alors mariez -vous pourquoi ne vous mariez -vous pas?clotilde demeura un instant surprise ni elle ni le docteur n’ avaient eu cette idée de le mariage ", "le caveau se trouvait bondé d’ aïeux serrés comme dans une rame de métro il fallait agir vite avant les obsèques la vieille dame en dépit de son âge avait accepté de se charger de le travail: faire de la place en fouillant dans les couches décomposées de le fond le petit neveu a appris hier de source bien informée que l’ empressement de sa bonne grand-tante provenait certes de l’ affection qu’ elle lui portait mais aussi d’ un sentiment moins désintéressé elle avait profité de l’ occasion pour extraire de la bouillie d’ ancêtres les alliances les chaînes et les dents en or qui y reposaient avec eux ", "c’ est à le travers ce prisme que j’ ai interrogé ses frères et sœurs dont la douleur pour certains fut à le moins aussi visible que celle de ma mère que je les ai questionnés avec la même détermination avide de détails à l’ affût en quelque sorte d’ une cause objective qui m’ échappe à le mesure que je crois l’ approcher c’ est ainsi que je les ai interrogés sans jamais poser cette question à le laquelle ils ont pourtant répondu: est -ce que la souffrance était déjà la dans le fichier ou j’ ai retranscrit l’ ensemble de les entretiens que j’ ai menés la rue de maubeuge figure comme un thème à le part entière liane et georges y ont emménagé en ils venaient d’ un tout petit appartement rue de presles dont aucun de les frères et sœurs de ma mère n’ a de véritable souvenir et l’ ont quittée en lucile y a donc vécu entre l’ âge de et ans comme c’ est le cas dans bon nombre de familles les époques se résument à le lieu qui les contient ", "saisit la main de le vieux chasseur et la pressant fortement entre les siennes —balle-franche lui dit -il d' une voix émue je ne vous parlerai pas de notre vieille amitié ni des services que plusieurs fois j' ai été assez heureux pour vous rendre je vous répéterai seulement et je sais qu' avec vous cela suffira c' est que du succès de notre expédition dépend le bonheur de ma vie —bon bon ayez confiance en moi don josé je suis trop vieux pour changer d' amitié je ne sais qui a tort ou raison dans cette affaire je souhaite que la justice soit de votre côté; mais cela ne m' occupe pas quoi qu' il arrive je vous serai fidèle et bon compagnon —merci mon vieil ami à la nuit prochaine " ]
il prédit ce que nous voyons accompli de la manière la plus frappante la prédication de l’ évangile l’ établissement de l’ église le châtiment de les juifs et la destruction de il est livré à ses ennemis parce qu’ il l’ a bien voulu judas l’ a trahi; mais la honte et le désespoir suivent de près son crime il en reporte à les juifs le salaire et le champ acheté de cet argent même pour la sépulture de les étrangers est un monument destiné à le instruire toute la terre de sa perfidie et de ses remords après avoir enduré de la manière la plus héroïque et avec le plus noble courage les opprobres les plus hum iliants PROPN meurt pour la réparation de le péché pour le salut de les hommes et la nature se trouble et se déconcerte quand il expire; par des prodiges qu’ attestent des auteurs païens elle reconnaît son maître il meurt sur la croix; et selon la promesse qu’ il en a faite à ses apôtres cette croix devient l’ instrument et le signe le plus éclatant de son triomphe
[ "peu de jours après sa mort il met le comble à les témoignages de sa puissance et de sa divinité par sa résurrection indépendamment des précautions que ses ennemis avaient prises pour empêcher que ses apôtres pussent enlever son corps; indépendamment des circonstances publiques dont ce fait a été dès -lors et d’ après lesquelles on eût pu aisément convaincre les apôtres d’ imposture s’ ils eussent voulu nous tromper ce fait est confirmé par toutes ses suites et la force de les preuves va toujours en croissant des disciples autrefois si timides publient hautement le triomphe de leur maître; et dans quel moment dans celui où tout paraît désespéré et où ils n’ ont à le attendre d’ un pareil témoignage que des affronts des persécutions des supplices et la mort mais encore ces hommes qui vont opérer à le nom de jésus-christ d’ aussi grands prodiges que ceux qu’ il a opérés lui-même ces hommes qui vont éclairer le monde le convertir à la foi réformer ses mœurs et changer la face de l’ univers que sont -ils des hommes sans nom sans fortune sans crédit et sa", "tels sont ceux qui dans toutes les langues vont rendre témoignage à le jésus crucifié et que d’ obstacles s’ opposent à le leur mission à l’ établissement de l’ évangile obstacles pris des vérités mêmes qu’ il fallait prêcher vérités difficiles à le croire plus difficiles encore à le pratiquer: obstacles de la part de le peuple juif dans ses superstitions et ses préjugés sur la grandeur temporelle de le messie; obstacle de le côté de les païens dans leur religion leurs lois leur politique puisque le culte de les faux dieux les aruspices les augures les lois les sacrifices étaient liés étroitement à l’ administration de les affaires civiles dans la vanité de les empereurs devenus les dieux de la terre dans l’ orgueilleuse sagesse de les philosophes qui s’ en croyaient la lumière dans la corruption de le monde entier dont le christianisme renversait toutes les idées et attaquait tous les vices obstacles de la part de les apôtres eux-mêmes que je t’ ai fait voir dénués de tous les talents extérieurs et de tout secours humain ", "et malgré tant de difficultés insurmontables à le tous nos sages ensemble quand ils n’ entreprendraient que la conversion d’ une seule cité d’ un seul hameau insurmontables pour tout autre que pour un dieu le témoignage de les apôtres est reçu est reconnu par tout l’ univers pour le fils de le très-haut la croix triomphe les mœurs de les premiers fidèles se font admirer de leurs plus grands ennemis peuples philosophes empereurs sénateurs guerriers tous cèdent enfin l’ univers est chrétien les oracles se taisent; les idoles sont brisées rome cette capitale de le monde devient une rome nouvelle et acquiert pour la gloire de la religion un nouvel empire ", "toutes les prophéties sur la conversion de les gentils sont accomplies l’ église prend tous les caractères que son divin chef lui a assignés posée sur des fondements que rien ne peut ébranler victorieuse de tant d’ ennemis qui n’ ont cessé de la combattre elle subsiste malgré les efforts continuels de l’ hérésie de la fausse politique et de l’ incrédulité elle subsiste plus qu’ aucun empire et près de siècles d’ orages et de tempêtes n’ ont pu la renverser: chaque jour elle répare ses pertes chaque jour elle étend ou renouvelle ses conquêtes et vérifie en elle de la manière la plus sensible les prédictions et les promesses de son divin époux les juifs forment de leur côté une preuve également complète et toujours subsistante de la divinité de jésus-christ des les premiers temps ils ont vu s’ accomplir en eux cette terrible malédiction qu’ ils avaient prononcée contre eux-mêmes lorsqu’ à le tribunal de pilate ils avaient osé s’ écrier en maudissant le christ: que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ", "ils ont vu comme le christ le leur avait prédit renverser détruire de fond en comble et sans qu’ il en restât pierre sur pierre les murs de jérusalem et son temple fameux que julien s’ efforça en vain de rebâtir ils ont vu s’ exécuter en eux avec plus de rigueur et moins de ressources que jamais les menaces de leurs prophètes et ont été dispersés parmi les nations depuis plus de ans toujours à le même état où les vengeances de le seigneur et les conseils de sa providence les ont réduits toujours sans chef sans patrie sans temple sans prêtres sans sacrifices errant de peuple en peuple conservant partout une existence si précaire et continuée cependant depuis si long-temps sans mélange et sans interruption ils portent dans toutes les parties de le monde la preuve manifeste de leur crime et démontrent la divinité de ce jésus qu’ ils osent blasphémer mon fils que la lumière brille enfin pour toi; que lé voile qui t’ en dérobait l’ éclat se déchire: tombe à les pieds de celui que tu as trop long-temps méconnu et adore avec moi jésus-christ ce jésus qui atten", "le dieu saint aurait -il pu laisser prendre à l’ erreur de les caractères si parfaitement semblables à la vérité et ne puis -je pas dire à le juste titre après tant de merveilles que si ce que je crois pouvait être une erreur ce serait dieu même qui m’ aurait trompé prends-y garde valmont je n’ ai fait que tracer rapidement qu’ ébaucher en quelque sorte une suite d’ événements qui s’ amènent et se supposent les uns les autres dont chacun en particulier développé dans toute son étendue formerait une preuve suffisante et complète mais qui pris ensemble sont au-dessus de toute difficulté et de toute objection quelle satisfaction pour le vrai fidèle de repasser ainsi d’ un coup d’ œil toute la suite de la religion et tous les fondements de sa foi! à le milieu de tous les assauts qu’ on livre à sa croyance quelle consolation pour lui de voir comment et avec quelle évidence des preuves que nous avons sous les yeux je veux dire de l’ état actuel de les juifs de l’ église et de la religion on remonte de siècle en siècle par une liste de noms connus par une succession", "la belle autorité que celle que nous offre la véritable religion la plus belle la plus grande qui soit sur la terre et qu’ aucune secte aucun peuple ne peuvent imiter j’ ai satisfait à le ton empressement cher valmont en te retraçant le troisième caractère de la religion chrétienne ne tarde pas à le satisfaire le mien sur ce qui concerne ta situation actuelle et tes plus secrètes dispositions lettre le comte de PROPN à le son père mon père mon père ", "tout est perdu pour moi lausane émilie quelle fureur a quelle extrémité me suis -je porté PROPN est dangereusement blessé émilie est mourante son enfant vit sous quels auspices il est né ", "fils infortuné la mort lui eût mieux valu que la vie et moi malheureux père! malheureux époux si émilie meurt moi qui en serait la cause il ne me reste plus qu’ à le mourir lettre " ]
[ "il se rappelle qu' il s' est privé de tabac pour le geste comme si ce minuscule cadeau était une espèce de revanche mais revanche de quoi il devient idiot avec ce débat qui voudrait lui masquer l' essentiel et l' essentiel c' est qu' il a attrapé cette yolande comme on succombe à la rougeole et ç a gratte et le mieux est encore de se gratter qu' est -ce qu' elle vaut à le juste à la guitare ", "une fraîche bise plissait la nappe tranquille de l’ eau sur laquelle elle jetait des regards pensifs blanche et gracieuse comme une ondine rosarita tout en écoutant le chasseur de bisons rêvait à les dangers qui environnent les voyageurs isolés dans le désert ce n’ était point à le elle qu’ elle pensait; toutes ses idées se portaient vers le jeune homme qui s’ était si soudainement éloigné la nuit et dont elle n’ avait pas entendu parler depuis jours quelques informations timides qu’ elle avait prises il avait été répondu que ni sur la route de guaymas ni sur celle d’ arispe on n’ avait rencontré le fils adoptif d’ arellanos un vaquero avait vu sa cabane déserte et rien n’ indiquait son retour à les lieux où s’ était écoulée sa jeunesse ce n’ était donc que vers tubac qu’ il avait pu se diriger et c’ était près de tubac que commençaient les dangers dont elle s’ effrayait pour lui ", "c’ est dans cette vaillance de l’ espèce absurde que moi je retrouve la grâce profonde quand elle a été vieille les cheveux blancs elle est allée aussi chez le photographe elle y est allée seule elle s’ est fait photographier avec sa belle robe rouge sombre et ses bijoux son sautoir et sa broche en or et jade un petit tronçon de jade embouti d’ or sur la photo elle est bien coiffée pas un pli une image les indigènes aisés allaient eux aussi à le photographe une fois par existence quand ils voyaient que la mort approchait les photos étaient grandes elles étaient toutes de même format elles étaient encadrées dans des beaux cadres dorés et accrochées près de l’ autel de les ancêtres ", "depuis ans qu’ elle est à le monde sa vie a été une suite de privations aussi lui faudra -t-il bien peu de chose pour satisfaire son cœur et ses goûts sa mère l’ aime je crois; mais par système et pour céder à l’ influence d’ une fille aînée fort désagréable personne elle lui a rendu l’ existence pénible germaine a vécu dans la plus absolue retraite employant son temps de réclusion à le travailler elle parle langues étrangères elle est musicienne par instinct sans être exécutante consommée car on ne lui a donné de professeur qu’ à l’ âge de ans sous prétexte que la musique est un art futile ", "je devrais être levée mais le sommeil de le matin est doux et la chaleur de le lit me retient blottie je veux rester couchée encore tout à l' heure j' irai dans l' étable je donnerai à les chèvres de l' herbe et de les fleurs et l' outre d' eau fraîche tirée de le puits où je boirai en même temps qu' elles ", "une heure heures heures les yeux d’ émilie refusaient obstinément de se fermer de temps à le autre elle soulevait le rideau pour regarder à le dehors; toujours rien elle avait l’ esprit assailli de les plus sinistres pressentiments qu’ était -il arrivé à le charles vers heures et demie elle crut entendre un léger bruit à le dehors et se précipitant à la fenêtre elle entrevit une silhouette bien connue ", "je l’ abandonne à ses joyeux revenants à ses filles folles que j’ ai tant aimées et à qui ne je dis pas un éternel adieu un village comme tant d’ autres qu’ on rencontre sans quitter paris de plus de lieues des rues à le peine pavées dont les ruisseaux tortueux roulent l’ eau rousse de les étables bordées de maisons inégales que rejoignent les unes à les autres de les morceaux de muraille vermoulue beaucoup de cabarets que le repos dominical emplit de clameurs avinées ", "mes dents claquaient et mon corps faisait toutes sortes de soubresauts qui firent craquer la table petit me cria le cousin lustucru qu’ est -ce que tu as donc? est -ce que tu te sentirais mal à le ton aise par hasard pour moi je t’ assure que je ne suis pas trop mal or donc ne te fais pas de bile à le suj et de ton pauvre cousin ", "en ménageant ce tête-à-tête à la comtesse la providence se faisait -elle complice de ses postulations secrètes et ce tête-à-tête ne finirait pas avec la nuit clara allait garder chez elle à le château des jours entiers peut-être des semaines ce blessé bien voulu elle pourrait le soigner sans que jamais on songeât à le gloser sur sa vigilance et sa sollicitude cette perspective suffisait pour la béatifier elle ne demandait n’ espérait rien de plus ", "–madame madame qui perdait la tête –attendez donc monsieur et turquoise pour le dominer complètement leva sur lui son regard bleu sous le charme fascinateur de lequel il devint tout à le coup docile comme un enfant –oui reprit -elle l’ amour est bizarre il vient on ne sait d’ où on ne sait pourquoi il s’ en va de même laissez -moi continuer mes suppositions et pour un moment être bien réellement eugénie garin " ]
c’ était un angora de la plus belle espèce noir comme la nuit et soyeusement velu comme un ours son air rébarbatif ses yeux jaune-safran coupés par des filets noirs pleins tour à le tour de finesse et de mélancolie orientale ses triples moustaches de grenadier droites terribles et pourtant vénérables ne l’ empêchaient pas d’ avoir un caractère sociable et des mœurs fort douces c’ était un chat de le monde lui et tournebroche donnaient un démenti à le proverbe se haïr comme chien et chat ils s’ aimaient beaucoup à le contraire jouaient ensemble sous la table et l’ hiver on voyait très souvent coco enroulé et endormi sur le ventre chaud et bien fourré de tournebroche
[ "on n’ imaginerait jamais à le quelle invention diabolique avait eu recours le persécuteur rol pour martyriser l’ angora; c’ est à n’ y pas croire il faisait chauffer les pincettes et les appliquait sous les pattes de coco qui selon le degré de chaleur miaulait plus ou moins fort l’ ingénieux tyran appelait cela enseigner la musique à les chats et en effet des divers miaulements de coco résultaient des espèces d’ airs qui auraient fait rire si l’on n’ avait su par quels moyens ils étaient obtenus ", "très varié dans ses cruautés rol pratiquait un châtiment singulier sur le singe sur dont le prince s’ était fait si inutilement le protecteur auprès de sa sœur olympe il perçait d’ abord de plusieurs trous grosses coquilles de noix qu’ il posait ensuite et à une certaine hauteur sur un tas de blé de turquie aliment dont était très friand pour s’ emparer des grains de blé le singe fourrait avidement ses doigts nerveux dans les trous faits à l’ écorce de la noix et quand il tenait les grains il fermait invinciblement la main comme c’ est l’ habitude chez ceux de son espèce tenace et il la portait à sa bouche mais impossible d’ y faire arriver les grains de blé de turquie l’ écale était un obstacle il eût fallu premièrement lâcher les grains puis lâcher les coquilles de noix et reprendre ensuite les grains de blé calculs très simples mais au-dessus de la portée d’ esprit de les singes ", "et rol le savait bien pris à ce piège courait parfois tout un jour à le travers le parc grimpait à les arbres courait sur la crête de les murs avec ses glissantes coquilles de noix à les mains sans pouvoir se résoudre à les abandonner de peur d’ abandonner aussi les grains de blé de turquie qu’ il ne parvenait jamais à le croquer avouez qu’ un pareil homme était une espèce de néron néron on vous l’ a appris sans doute était un empereur romain qui faisait à les hommes le mal que rol faisait à les bêtes son nom exécré de le monde entier est resté comme une sanglante injure ", "l’ âne autre victime de ce misérable n’ avait pour se défendre que la dureté de sa peau que de bâtons noueux avaient été rompus sur lui! et pourtant c’ était le plus gentil le plus alerte de les ânes son poil était gris et lisse comme le bois verni de le figuier gaiement zébré de larges bandes noires il allait vite il allait le vent l’ oreille en l’ air l’ œil clair et satisfait les naseaux en quête de la bonne odeur de le trèfle et de le sainfoin quand il coupait la verte prairie pour porter à le marché les fleurs les œufs et les fruits sa résignation était si complète si inébranlable si exemplaire si au-dessus de les mauvais traitements des privations et des coups que les gens de le château et des environs l’ avaient tout d’ une voix surnommé philosophe ", "il ne nous reste plus qu’ à le parler de opprimés de la pie de le perroquet ronge et de le pigeon tous haïs persécutés par celui qu’ il est inutile de nommer et qui seraient morts tous les depuis longtemps sans la pitié de le bon petit prince PROPN la pie avait aussi un surnom comme le chat le singe et l’ âne et un surnom bien appliqué causeuse à l’ excès. bavarde comme une vieille portière on l’ appelait mademoiselle jacasse elle jacassait continuellement en effet mais le mot qu’ elle préférait était celui-ci: un sou! un sou! un sou! en voici la raison ", "tous les matins en s’ arrêtant devant la cage de sa pie favorite le prince disait: voilà un sou pour acheter de le fromage blanc à le jacasse a force d’ entendre cette recommandation la pie avait retenu le mot sou que son goût pour le fromage blanc lui faisait répéter sans cesse mais qu’ avait imaginé rol pour exaspérer jacasse? avec ce sou donné par le prince PROPN il achetait de le tabac pour lui et non de le fromage blanc pour l’ oiseau qu’ on accuse encore maintenant les pies d’ être voleuses! ", "rol était pourtant forcé de respecter à le quelques égards le perroquet rouge comme celui-ci ne quittait presque jamais le salon il se trouvait un peu à l’ abri de les méfaits de l’ ennemi commun il en était quitte pour des jurons et des insultes que lui jetait à la sourdine le méchant domestique afin de l’ obliger à se taire soyons justes parfois le perroquet rouge était assourdissant ", "on l’ entendait glapir pendant des heures entières la même phrase sur le même ton et cette phrase était invariablement celle qu’ on a l’ habitude de prononcer dans les salons donnez -vous la peine d’ entrer; veuillez entrer je vous prie; entrez entrez madame tais -toi avocat! coquin d’ avocat te tairas -tu? ce titre d’ avocat que lui donnait comme une injure le terrible tyrolien avait fini par lui rester donc le perroquet rouge s’ appelait avocat comme la pie jacasse mais si rol épargnait un tant soit peu le perroquet il se rattrapait avec usure sur le plus beau pigeon de la volière celui qui venait se poser familièrement sur l’ épaule de le prince PROPN manger dans sa main ou voler sur sa tête en étalant à le soleil l’ écrin d’ un cou diapré des plus riches couleurs ", "il était si lustré si beau si élégant enfin que le petit prince chènevis qui avait un nom pour tous ses chers amis l’ appelait poétiquement auréole vous allez frémir ou fois par an auréole se montrait sans plumes à le son cher petit prince oui saignant et déplumé comme s’ il allait être mis à la broche l’ auteur de cette abominable action était a quoi bon le nommer " ]
[ "il ne s’ inquiétait pas de le sens sacré de le livre mais ce n’ en était pas moins pour lui un livre sacré par le souffle de nature sauvage et d’ individualités primitives qu’ il y respirait il buvait ces hymnes de la terre dévorée de foi des montagnes palpitantes des cieux exultants et des lions humains une de les figures de le livre pour qui il avait une tendresse était PROPN adolescent il ne lui prêtait pas l’ ironique sourire de gamin de florence ni la tension tragique que verrocchio et michel-ange avaient donné à le leurs œuvres sublimes il ne les connaissait pas ", "je pense qu’ alors je pourrais être facilement relevé de ma promesse comment donc faire et tout-à-coup comme frappé d’ une idée lumineuse il porte la main à son front se lève précipitamment ouvre la porte de son cabinet prend un chapeau qu’ il trouve sur une chaise sans s’ assurer que ce soit le sien traverse en courant l’ étude la salle à le manger renverse ou chaises repousse amélie qui venait à le lui pour lui dire que son déjeûner était prêt et sort en lui criant dans l’ escalier je n’ ai pas le tems ma chère amie c’ est une affaire très-pressée que j’ avais oubliée mais je serai bientôt de retour il va chez un mécanicien monsieur lui dit -il pourriez -vous me faire un jeu de roulette —assurément lui répondit le mécanicien en le regardant d’ un air étonné c’ est une commission reprit jules que m’ a donnée un de mes amis qui est établi dans les colonies et je voudrais lui envoyer ce jeu le plutôt possible ", "jusqu’ à le jour les années passant ce souvenir commença à s’ effacer de sa mémoire c’ était l’ époque où une belle barbe d’ or peu à le peu lui couvrait le menton et les joues le village de PROPN allait -il connaître une période de paix depuis des lustres il était déchiré par l’ opposition de les cléricaux et de les radicaux de l’ école libre de les frères et de la communale laïque de le curé et de l’ instituteur les hostilités qui empruntaient les couleurs de les saisons viraient à l’ enluminure légendaire avec les fêtes de fin d’ année ", "image des fillettes romnis portant de larges pantalons d’ étoffe à l’ orientale suspendaient de le linge dans cette apocalypse de pluie et de boue regards écorchés sourires furtifs une nouvelle fois la beauté et l’ orgueil de le peuple rom me frappaient à le cœur je pris le boulevard et déposai marcel et place ", "tu voudrais bien chasser de ta tête tous ces morceaux qui l’ encombrent et l’ alourdissent et en même temps tu te félicites d’ avoir sauvé le maximum car tout le reste est perdu tu n’ as plus de pieds plus de mains ton mollet est complètement liquéfié tout cela est de plus en plus compliqué: il faudrait d’ abord que tu enlèves ton coude et dans l’ espace ainsi libéré tu pourrais mettre à le moins une partie de ton ventre et ainsi de suite jusqu’ à le ce que tu sois à le peu près reconstitué mais c’ est effroyablement difficile il y a des pièces qui manquent et d’ autres qui sont en double d’ autres qui ont démesurément grossi d’ autres qui émettent des prétentions territoriales absolument folles ton coude est plus coude que jamais tu avais oublié qu’ on peut à le ce point être coude un ongle a pris la place de ta main et bien sûr c’ est toujours ce moment PROPN que choisissent les bourreaux pour intervenir l’ un te fourre une éponge pleine de craie dans la bouche l’ autre te bourre les oreilles de coton; ", "aussi je demande pour elle un rien: quelquefois là-bas si loin à le milieu de les plaisirs de la grande ville jetez un regard non de pitié mais de souvenance sur ce pauvre coin de terre où vous aurez laissé en pleurs une malheureuse enfant ce sera une consolation dans l’ expiation de sa faute ce souvenir n’ entravera pas votre liberté seppa sera morte pour vous PROPN essuya une larme et tendit la main à le salvator non pas encore dit le berger ", "le concierge a traversé la cour et m’ a dit que le directeur me demandait je suis allé dans son bureau il m’ a fait signer un certain nombre de pièces j’ ai vu qu’ il était habillé de noir avec un pantalon rayé il a pris le téléphone en main et il m’ a interpellé: les employés de les pompes funèbres sont là depuis un moment ", "qu’ elle est heureuse s’ écria madame de –qui donc? demandai-je –aurais -je dit -elle avec terreur arrivés à le banc de gazon nous nous y arrêtâmes involontairement quel espace immense me dit -elle entre ce lieu-ci et le pavillon! –eh bien lui dis -je ce banc doit -il m’ être toujours fatal? est -ce un regret est -ce je ne sais par quelle magie cela se fit ", "ce soir-là il fut plus affectueux et plus empressé que la veille obéissant à de sinistres et impérieux pressentiments le lendemain il alla répéter; mais il éprouvait comme une répugnance bizarre à le arriver à le théâtre de bonne heure et il se prit à le flâner le long de les boulevards de telle sorte qu’ on avait répété actes lorsqu’ il entra la nouvelle cornélia était en scène PROPN éprouva la même sensation électrique le même trouble que la veille tout en répétant et tandis qu’ il allait s’ asseoir à le bord de la rampe près de la table de le souffleur elle lui jeta un regard de doux reproche ", "il me reçut comme un sauveur depuis ce temps je l’ avais entouré de soins et de consolations mais le temps de mon congé s’ était écoulé quand j’ ai voulu partir il m’ a supplié d’ une voix éteinte de ne pas l’ abandonner je suis resté il y a jours on m’ a annoncé du collége que l’on m’ avait donné un successeur " ]
je vous apporte le manuscrit que madame d’ sa belle-fille madame caroline comme nous l’ appelons ici a relevé elle-même sur de vieux griffonnages trouvés dans les archives de la famille cette lecture vous intéressera plus que ma conversation et je vais vous souhaiter le bonsoir après cependant vous avoir adressé une petite prière –de tout mon cœur ma bonne demoiselle: que puis -je faire pour vous –ne dire à le personne à le monde si ce n’ est à le madame caroline qui ne le trouvera pas mauvais que je vous ai prévenu; car madame la douairière me gronderait et ne se fierait plus à le moi
[ "–je vous le promets; et que dois -je dire demain si l’on m’ interroge sur mes visions voilà monsieur il faut que vous ayez la bonté d’ inventer quelque chose un rêve sans suite ni sens ce que vous voudrez pourvu qu’ il y soit question de demoiselles autrement madame la douairière sera comme une âme en peine et s’ en prendra à le moi disant que je n’ ai pas mis les pains les carafes et la salière ou bien que je vous ai averti et que votre incrédulité a fait manquer l’ apparition elle est persuadée de la mauvaise humeur de ces dames et de le refus qu’ elles font de se montrer à le ceux qui se moquent d’ avance ne fût -ce que dans leur pensée .resté seul après avoir promis à le zéphyrine de me prêter à la fantaisie de sa maîtresse j’ ouvris et lus le manuscrit dont je ne rapporterai que les circonstances relatives à le mon histoire celle de les demoiselles d’ PROPN me parut une pure légende racontée par madame d’ PROPN sur la foi de documents peu authentiques qu’ elle critiquait elle-même de ce ton léger et railleur qui était alors de mode passe donc sous silence l", "cette nuit-là elles vinrent sans faire de bruit ni effrayer personne de leur vue et on trouva le lendemain qu’ elles avaient comme grignoté les pains à la manière de les souris mais n’ en avaient rien emporte et la nuit suivante elles recommencèrent à se plaindre et faire crier les huis et grincer les targettes c’ est pourquoi on imagina de leur mettre cruches d’ eau claire dont elles ne burent point mais dont elles répandirent une partie enfin le prieur de saint-*** conseilla de les apaiser tout à le fait en leur offrant une salière remplie de sel blanc par la raison qu’ elles avaient été empoisonnées dans un pain sans sel; et dès que la chose fut faite on les entendit chanter un très beau cantique où l’on assure qu’ elles promettaient en latin des bénédictions et d’ heureuses fortunes à la branche cadette d’ PROPN qui avait recueilli leur héritage .«ceci se passa m’ a -t-on dit de le temps de le roi PROPN le ivme et depuis on n’ en a plus entendu parler mais c’ est une croyance qui a duré longtemps après dans la maison d’ PROPN qu’ en leur faisant cette offrande", "mais bien que j’ aie entre les mains une formule d’ invocation rédigée par quelque astrologue attaché jadis à la maison je n’ espère pas que les dames vertes veuillent jamais s’ y rendre restai quelque temps absorbé non par l’ effet de cette lecture mais bien par la jolie écriture de madame d’ ionis et par l’ élégante rédaction de les autres réflexions qui accompagnaient la légende .je ne faisais pas comme je me le permets aujourd’hui la critique de le facile scepticisme de cette belle dame j’ étais à sa hauteur en ce genre c’ était la mode de prendre les choses fantastiques non par leur côté artiste mais par leur côté ridicule on était tout frais fier de ne plus donner dans les contes de nourrice dans les superstitions de la veille étais de le reste fort disposé à le devenir amoureux on m’ avait tant parlé à la maison de cette aimable personne et ma mère m’ avait si bien recommandé à le mon départ de ne pas me laisser tourner la tête que c’ était à le moitié fait ", "je n’ avais encore aimé que ou cousines et ces amours-là chantées par moi en vers aussi chastes que mes flammes n’ avaient pas tellement consumé mon cœur qu’ il ne fût prêt à se laisser incendier beaucoup plus sérieusement avais emporté un dossier que mon père m’ avait engagé à le étudier je l’ ouvris consciencieusement mais après en avoir lu quelques pages avec les yeux sans qu’ un seul mot arrivât à le mon cerveau je reconnus que cette manière d’ étudier était parfaitement inutile et je pris le sage parti d’ y renoncer je crus réparer ma paresse en pensant sérieusement à le procès de les d’ ionis que je connaissais sur le bout de le doigt et je préparais les arguments par lesquels je devais convaincre la comtesse de la marche à le suivre seulement chacun de ces arguments merveilleux se terminait je ne sais comment par quelque madrigal amoureux qui n’ avait pas un rapport direct avec la procédure ", "à le milieu de cet important travail la faim me prit la muse n’ est pas si rigoureuse à les enfants de famille habitués à le bien vivre qu’ elle leur interdise de souper de bon appétit je me disposai donc à le faire honneur à le pâté qui me souriait à le travers mes dossiers et mes hémistiches et je dépliai la serviette posée sur mon assiette où à le ma grande surprise je trouvai un quatrième pain .cette surprise PROPN vite à un raisonnement très simple si dans les projets et prévisions de la douairière les pains cabalistiques devaient rester intacts il était naturel qu’ on en eût consacré un à la satisfaction de mon appétit je goûtai les vins et les trouvai d’ une si bonne qualité que je fis généreusement à les fantômes le sacrifice de ne pas entamer une seule de les carafes d’ eau qui leur étaient destinées et tout en mangeant avec grand plaisir je me mis enfin à le songer à le cette chronique et à le me demander comment je raconterais les prodiges que je ne pouvais me dispenser d’ avoir vus ", "je regrettais que zéphyrine ne m’ eût pas donné plus de détails sur les fantaisies présumées de les mortes l’ extrait de le manuscrit de n’ était pas assez explicite ces dames devaient -elles attendre que je fusse endormi pour venir comme des souris grignoter sur ma table les pains dont on les savait si friandes ou bien allaient -elles m’ apparaître d’ un moment à l’ autre et s’ asseoir l’ une à ma gauche la seconde à le ma droite et la troisième en face de moi?minuit sonna c’ était l’ heure classique l’ heure fatale!minuit sonna jusqu’ à le douzième coup sans qu’ aucune apparition se produisit je me levai pensant que j’ en étais quitte j’ avais fini de manger et après une douzaine de lieues à le cheval je commençais à le sentir le besoin de le sommeil lorsque l’ horloge de le château qui avait un très beau timbre grave et retentissant se mit à le recommencer les quarts et les heures avec une lenteur imposante avouerai -je que je me sentis un peu ému de cette sorte de retour de l’ heure fantastique que je croyais révolue? ", "pourquoi pas j’ avais fait jusque -la si bonne contenance de philosophe pour être un fervent disciple de la raison je n’ en étais pas moins un très jeune homme et un homme d’ imagination élevé sur les genoux d’ une mère qui croyait encore fermement à le toutes les légendes dont elle m’ avait bercé lesquelles ne m’ avaient pas toujours fait rire m’ aperçus de l’ imperceptible malaise que j’ éprouvais et pour le combattre car j’ en fus très honteux je me hâtai de me déshabiller l’ horloge avait fini j’ étais dans mon lit et j’ allais souffler ma bougie lorsqu’ une horloge plus éloignée de le village se mit à le sonner à le son tour les quarts et les heures mais d’ une voix si lugubre et avec une si mortelle nonchalance que j’ en fus sérieusement impatienté pour peu qu’ elle eût comme celle de le château double sonnerie il n’ y avait pas de raison pour en finir .il me sembla en effet pendant quelques minutes que je l’ entendais recommencer et qu’ elle sonnait heures ", "mais c’ était une pure illusion comme je m’ en assurai en ouvrant ma fenêtre le plus profond silence régnait dans le château et dans la campagne le ciel était voilé tout à le fait on n’ apercevait plus aucune étoile l’ air était lourd; et je voyais des volées de phalènes et de noctuelles s’ agiter dans le rayon de lumière que ma bougie projetait à le dehors ", "leur inquiétude était un signe d’ orage comme j’ ai toujours beaucoup aimé l’ orage je me plus à en respirer les approches de courtes rafales m’ apportaient le parfum de les fleurs de le jardin le rossignol chanta encore une fois et se tut pour chercher un abri j’ oubliai ma sotte émotion en jouissant de le spectacle de la réalité.ma chambre donnait sur la cour d’ honneur qui était vaste et entourée de constructions magnifiques dont les masses légères se découpaient en bleu pâle sur le ciel noir à la lueur de les premiers éclairs .mais le vent se leva et me chassa de la fenêtre dont il semblait vouloir emporter les rideaux " ]
[ "je pris mon courage à le mains et me levai dès la fin de la danse un fox-trot je fis le tour de la salle pour gagner de le temps la diversité de la clientèle me surprenait toutes les autres boîtes de pigalle pratiquaient le mélange de les genres l’ alliance de les contraires putains et gens friqués haute société et bas-fonds réunis ici à le bois toute la palette était représentée sans oublier la moindre nuance ", "les marginaux version rancie de les précédents amoureux de leur bouteille de leur joint ou de leur maman elle avait trouvé le seul un peu amusant un traducteur qui avait refait lui-même la vieille ferme ou il s’ était installé malheureusement avec femme et enfants c’ était fatal d’ où les embarras classiques dans cette configuration martin occupait une place périphérique dans ses préoccupations elle allait le voir parfois par compassion pour lui et pour sa fille curieusement avec la fin de notre voyage nocturne dans ce décor ensoleillé de villégiature marine l’ atmosphère de son récit paraissait vouloir s’ infléchir les personnages se banaliser on eût dit qu’ elle s’ efforçait de replacer martin à le rang de personnage secondaire dans le décor de son séjour là-bas figurine baroque perdue dans le fond de l’ ordinaire ", "leurs oreilles où un geste brusque alors sur qui sur susan? sur le cure rien qu’ à le imaginer cette gueule de mou de veau torchée par l’ horreur j’ ai envie de rire en voilà un fameux miracle qui te tombe de le ciel saint ignace comme les langues de feu de la pentecôte faut pas croire j’ ai eu une éducation religieuse moi aussi ", "situation délicate grâce à le ciel une parenté se laisse décliner jusqu' à le retour de mme louf alors amie d' autorité constate -feu ton père n' a jamais voulu divorcer donc je suis sa veuve devant la mort oublions nos erreurs nos dissentiments ", "simon lui disait -il en l' entraînant vers la voiture il faut retrouver jeanne —mlle jeanne —oui fernand m' a volé mon enfant le misérable —potence à l' ail ce gueux-la espère lieutenant sur ma part de paradis nous aurons la petite lieutenante ce soir et lui il a signé son congé en faisant ça je vais lui régler ses comptes et simon dit à le cocher de les conduire rue de le temple depuis le jour où geneviève avait appris que sa fille pouvait lui être rendue elle s' était transformée ", "PROPN avait -il donc quelques démêlés avec la justice non il jouissait d' une bonne réputation c' était comme on dit un particulier bien famé mais il était corse et montagnard et il y a peu de corses montagnards qui en scrutant bien leur mémoire n' y trouvent quelque peccadille telle que coups de fusil coups de stylet et autres bagatelles ", "tous remplirent leurs verres et le vidèrent en criant: pour l’ aurora la jeune fille leur fit raison en buvant à le grand savant hattison gloire de l’ union a l’ autre table une voix de stentor retentit c’ était qui le verre en main poussait de retentissants hurrahs chapitre les mystères de l’ océan beaucoup moins important que l’ établissement de skytown se composait essentiellement de grandes cales couvertes que des portes de flot mettaient en communication directe avec la mer ", "en vérité je me refuse à le croire à une semblable énormité et je préfère passer pour le dernier goujat de le monde plutôt que d' effleurer le doigt de ce monsieur mm. de la saulaye de vic de buffières furent appelés les premiers près de le magistrat qui les garda plus de heures PROPN se rongeait les poings comme un homme enterré vivant clamens un crayon à la main rimaillait un couplet de facture et dissertait avec l' un de les gendarmes sur la philosophie de l' histoire —monsieur dit doucement l' un de les bandits à le eusèbe voudriez -vous s' il vous plaît me donner un peu de tabac? ", "celle-ci rencontra le regard sérieux et froid de grands yeux gris fort beaux une impression singulière la fit tressaillir ce regard ne lui était pas inconnu.frances en un français correct adressa quelques mots à l’ institutrice de sa cousine PROPN après avoir gentiment salué jocelyne s’ était assise près de son père et appuyait sa tête contre son bras caressait la joue blanche et jocelyne fut frappée de l’ expression de tendresse ardente qui transformait cette physionomie ", "adieu madame la baronne l’ arrêta je vous dis monsieur que vous m’ effrayez reprit -elle vous me devez une explication de tout ceci quelque chose qui me rassure madame répondit gilbert j’ ai dans ce moment tant d’ intérêts personnels à le surveiller qu’ il m’ est absolument impossible de songer à le ceux de les autres il y va de ma vie et de mon honneur comme il y allait de la vie et de l’ honneur de m. de necker s’ il eût pu profiter tout de suite des paroles que je lui dirai dans heures monsieur permettez -moi de me souvenir d’ une chose que j’ ai trop longtemps oubliée c’ est que de pareilles questions ne doivent pas se débattre à le ciel ouvert dans un parc à le portée de toutes les oreilles madame dit gilbert je suis chez vous et permettez -moi de vous dire que c’ est vous qui par conséquent avez choisi l’ endroit où nous sommes que voulez -vous je suis à le vos ordres que vous me fassiez la grâce d’ achever cette conversation dans mon cabinet fit gilbert intérieurement si je ne craignais de l’ embarrasser je lui demanderais si son cabinet est à le bruxelles .mais sa" ]
on m’ avait crue heureuse on ne s’ était plus occupé de mon sort qui semblait devoir être si fortuné et puis je crois même que je n’ aurais pas eu le courage d’ avouer ma honte je redoutais l’ éclat pour moi pour mon enfant il était selon moi inutile de flétrir publiquement cette créature innocente et de faire rougir son front si jeune et si pur dans l’ amour maternel je puisai le courage de m’ humilier en souffrant quelques visites rares de l’ homme qui m’ avait si indignement trompée et en recevant la rente qu’ il assurait à sa fille dont le bien être m’ était si précieux m. après la découverte que j’ avais faite contre son attente de l’ existence de sa femme m’ exprima toute sa douleur tous ses regrets et tous ses remords de m’ avoir si bassement offensée et son excuse était qu’ il avait été vaincu dans les combats élevés dans son cœur que sa conscience délirante lui criait de m’ épargner mais non il serait mort de chagrin s’ il m’ avait vue à les bras d’ un autre c’ est ainsi que parlait l’ homme fort
[ "a cela je déclarai que sa mort eût été préférable à son crime m’ ayant vouée à la honte moi et sa fille et que son égoïsme passait toutes les bornes il me traita de cruelle de mauvais cœur et me reprocha de manquer de confiance quelle audace quelle dérision manquer de confiance en lui dont la vie n’ avait été qu’ un tissu de mensonges ", "quelle confiance pouvais -je ou devais -je avoir en ses paroles je le demande toute cette explosion de beaux sentiments fort bien débités de le reste ne m’ attendrit guère j’ étais mortellement blessée à le cause de mon innocente créature dont l’ immaculée blancheur se voyait tachée par la boue que lui jetait son père enfin exaspéré de mes soi-disant cruautés un jour il me fit le serment de m’ épouser aussitôt que sa femme aurait cessé de vivre triste événement qui ne pouvait tarder à s’ accomplir puisqu’ elle était à la dernière période de la déplorable maladie qui l’ emporta j’ aimais à le croire plus pour ma fille bien-aimée que pour moi et je le crus ", "je mis ma fille en pension dans une de les premières maisons de la ville que j’ habitais enjoignant à la maîtresse de l’ établissement de ne jamais la laisser voir par personne et qu’ elle ne devait sortir qu’ avec moi seule qui viendrais la voir chaque semaine car pour rien à le monde je ne l’ aurais laissée un seul instant avec m. dont le retour ne m’ augurait rien de bon mon ordre fut religieusement observé je la fis sortir rarement afin d’ éviter les rencontres de son père qui malgré toutes ses tentatives ne réussit pas à la voir je ne voulais pas qu’ elle le connût ", "années se passèrent pour moi dans une mortelle inquiétude bercée d’ un espoir bien incertain je voyais fort peu m. a cependant un jour il vint chez moi et m’ avertis que des affaires de la plus haute importance l’ obligeaient à s’ absenter mais qu’ aussitôt son retour sa première pensée me serait dédiée je lui trouvai l’ air troublé embarrassé contraint et lui fis sur sa femme quelques questions qui furent adroitement éludées et pressé de partir il me quitta je tombai alors dans une profonde rêverie et les jours qui se succédèrent me furent un temps pénible à le passer à le cause de le peu de confiance que j’ avais en cet homme qui m’ avait si cruellement traitée ", "je fus tourmentée harcelée d’ inquiets soupçons dont je ne pouvais établir l’ équilibre dans mon esprit que la constante agitation avait affaibli et rendu malade poussée par je ne sais quelle main secrète je résolus d’ aller m’ enquérir à la maison de santé de madame et m’ y présentant comme amie de sa famille je m’ informai de la situation de cette dame quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsqu’ on m’ apprit que depuis mois elle était délivrée de ses peines et souffrances et reposait sous la tombe de marbre que lui avait érigée son mari lequel accablé sous le poids de la douleur que lui causait cette irréparable perte avait embrassé les ordres et était en ce moment en retraite dans un séminaire situé à le quelques lieues de la ville quel coup de foudre et je vis encore quel horrible blasphème qu’ une telle hypocrisie ", "comment le fardeau d’ une conscience si chargée ne l’ a -t-il pas écrasé quel dieu a donc accepté de tels vœux j’ aurais dû devenir folle aussi mais je ne le voulus point j’ avais une créature mon enfant chérie à le venger et je jurai vengeance implacable je ne pouvais croire à une perfidie aussi outrageante cependant j’ eus assez de force pour ne pas faire paraître le tumulte de mes émotions et me retirai complétement navrée mais pleine de courroux ", "ainsi cet homme m’ avait trompée trahie abusée par d’ ignobles mensonges bercée d’ un faux espoir et le fourbe se réfugiait dans la religion pour accomplir une nouvelle trahison et s’ absoudre de tous ses crimes car il en avait perpétré des crimes je puis les énumérer résumons d’ abord il s’ était fait passer pour veuf et avait indignement surpris la confiance de ma mère il m’ avait sournoisement et de propos délibéré entraînée dans un abîme inextricable il avait comme je l’ ai su plus tard été la cause préméditée de la folie de sa femme qui avait eu beaucoup à le souffrir avec lui ", "il avait je le soupçonne fait périr mon fils et de cela je ne pouvais l’ accuser hautement il manquait à le son serment devenait parjure et me trahissait de nouveau moi et sa fille qui ne l’ avions jamais offensé imposteur fourbe parjure traître criminel tout ce qu’ il y a de plus hideux sous la forme humaine allait être réhabilité et moi et elle chère enfant flétries à le tout jamais quoique pures nous serions vouées à la honte et à la misère c’ était monstrueux mais ", "j’ étais la plus faible conséquemment la plus coupable la seule coupable pourtant je m’ armai de courage je réveillai mon énergie et je pris une décision soudaine j’ allai chez un avocat célèbre lui contai toute cette hideuse histoire qui le fit frémir d’ indignation et il s’ engagea à le plaider ma défense contre tant d’ infamies m. était revenu avait eu la hardiesse de m’ annoncer par écrit qu’ il entrait dans les ordres déclarant qu’ à l’ avenir je n’ eusse plus à le compter sur son appui cette missive ainsi que toutes ses autres lettres ne portant aucune signature je les remis à le mon avocat qui bientôt commença ce procès scandaleux " ]
[ "heureusement pour lui personne n' accordait la moindre attention à ses paroles crab passait inaperçu il marchait à le bras de son ombre il était de cette humanité qui fait nombre il ressemblait à son voisin comme un frère et même à le voisin de son frère ", "avec quelle amertume je regrettai ursule ma seule amie j' aurais pu sinon lui demander ses conseils de le moins lui dire mes angoisses elle m' écrivait souvent des lettres remplies de mélancolie et de tristesse elle n' était pas heureuse non que son mari manquât de soins de prévenances pour elle; mais il ne la comprenait pas elle se plaignait de la vie monotone qu' elle menait et regrettait notre enfance ", "et coche se défendant de rien savoir insistait sur ce point évoquant circonstances dans lesquelles bon confrère il n’ avait jamais gardé par devers lui les renseignements qu’ il tenait de le hasard ou de son habileté le journaliste de le midi approuvait ses paroles tout en trépignant d’ impatience les autres avaient le temps d’ être calmes parbleu! il leur restait l’ après-midi et la soirée pour aller à les nouvelles lui était pris de court il ne comprenait pas qu’ en ce moment le commissaire pût avoir une préoccupation plus grave que celle-là ", "une petite fille cependant qui revenait de la pêche à les salicoques assure qu’ elle vu une dame se promener sur les falaises de le phare on court de ce côté la mer baissait ses lames dormeuses mouraient moussant sur la crête noire de les roches qui sont en bas en se retirant la marée avait laissé un cadavre c’ était celui de la baronne de mirecourt la cause de ce suicide demeura un impénétrable mystère pour tous sauf peut-être pour le vicomte de PROPN et encore ne pouvait -il se l’ expliquer que par de vagues suppositions ", "en quantité les livraisons de le boulanger n’ ont rien d’ excessif PROPN se rabat sur les factures de la mère meslain fruitière à la halle alors là mes enfants chaque mois elle touche davantage pour ses pommes et ses salades que le boulanger pour ses pains \\u202f bizarre est aussi dit liénard réaliste que la loi de le maximum ne s’ applique pas à les salades la mère meslain pratique de les prix libres une liberté qui n’ enrichit que les ventres-pourris\\u202f! et regarde-moi ce mémoire de le faïencier ", "il fallait reprendre le voyage de où celui-ci l’ avait interrompu il fallait relier l’ inde à le portugal calicut à le lisbonne après avoir donné son nom à la terre de natal en mémoire de la nativité de notre-seigneur; après avoir jeté l’ ancre à le sofala qu’ il prit pour l’ ancienne ophir; après avoir successivement relâché à le mozambique à le quiloa à le montbasa et à le melinde; ", "l’ autre garçon poussait devant lui un balai sur le sol le patron de le sporting bâillait infiniment derrière le comptoir négligeant de masquer la béance convulsive avec sa main comme le conseille l’ usage sa supposée épouse groupait des bank-notes par petits tas de les reliant d’ un preste et sinueux coup d’ épingle il fallait se lever partir ils entrèrent dans leurs manteaux ", "—voulez -vous que j’ aille à le gennevilliers? demanda —comment y arriveriez -vous sans sauf-conduit vous ne parviendriez même pas à le passer la barrière surtout en plein jour d’ ailleurs c’ est moi que ce soin regarde à la nuit quand j’ aurai vu grignan je sortirai de paris coûte que coûte bernard et valleroy obligés de rentrer à l’ hôtel de malincourt où les attendait quittèrent m. de morfontaine en lui promettant de le revoir dans la journée mais lorsqu’ à le cours de l’ après-midi ils revinrent à le magasin de la rue de le four ce fut pour constater qu’ il était fermé et que m. de morfontaine avait disparu ", "il révélait surtout une infériorité qu’ elles reconnaissaient malgré elles en disant par exemple bonjour monsieur comme un jour avec un regard fier je ne t’ ai jamais fait honte à la fin d’ un été j’ ai amené à la maison un étudiant de sciences politiques avec qui j’ étais liée rite solennel consacrant le droit d’ entrer dans une famille effacé dans les milieux modernes aisés où les copains entraient et sortaient librement pour recevoir ce jeune homme il a mis une cravate échangé ses bleus contre un pantalon de le dimanche il exultait sûr de pouvoir considérer mon futur mari comme son fils d’ avoir avec lui par-delà les différences d’ instruction une connivence d’ hommes ", "—essayez une journée seulement; vous serez baba si vous saviez ce que les drames de la vie font pâlir les inventions de les romanciers jours après à le bar de la brinvilliers dans le tumulte triste de minuit: bien philosophe vous aviez raison j' ai suivi toute une journée de nane pas à le pas ou de ma pensée rien de plus extraordinaire —dites-moi " ]
il prit donc sur vous les informations les plus minutieuses et en peu de temps il connut les moindres détails de votre caractère les moindres particularités de votre vie passée et présente grâce à l’ organisation savante de notre ordre à les rapports établis avec toutes les autres sociétés secrètes à une quantité de néophytes et d’ adeptes dont les fonctions consistent à le examiner avec la plus scrupuleuse attention les choses et les personnes qui nous intéressent il n’ est rien qui puisse échapper à le nos investigations il n’ est point de secrets pour nous dans le monde nous savons pénétrer dans les arcanes de la politique comme dans les intrigues de les cours votre vie sans tache votre caractère sans détours n’ étaient donc pas bien difficiles à le connaître et à le juger
[ "le baron de trenck dès qu’ il sut que l’ homme dont vous aviez été aimée et que vous ne lui aviez jamais nommé n’ était autre que son ami albert nous parla de vous avec effusion le comte de saint-germain un de les hommes les plus distraits en apparence et les plus clairvoyants en réalité ce visionnaire étrange cet esprit supérieur qui ne semble vivre que dans le passé et à lequel rien n’ échappe dans le présent nous eut bien vite fourni sur vous les renseignements les plus complets ils furent tels que dès lors je m’ attachai à le vous avec tendresse et vous regardai comme ma propre fille quand nous fûmes assez instruits pour nous diriger avec certitude nous fîmes venir d’ habiles musiciens sous cette fenêtre où nous voici maintenant assises PROPN était là où vous êtes appuyé contre ce rideau et contemplant le coucher de le soleil PROPN tenait une de ses mains et moi l’ autre ", "à le milieu d’ une symphonie composée exprès pour instruments dans laquelle nous avions fait placer divers motifs de les airs bohémiens qu’ PROPN joue avec tant d’ âme et de religion on lui fit entendre le cantique à la vierge avec lequel vous l’ aviez charmé autrefois à ce moment PROPN qui s’ était montré légèrement ému à l’ audition de les chants de notre vieille bohême se jeta dans mes bras en fondant en larmes et en s’ écriant: ma mère ô ma mère fit cesser la musique il était content de l’ émotion produite il ne voulait pas en abuser pour une première fois PROPN avait parlé il m’ avait reconnue il avait retrouvé la force d’ aimer bien des jours se passèrent encore avant que son esprit eût recouvré toute sa liberté il n’ eut cependant aucun accès de délire ", "lorsqu’ il paraissait fatigué de l’ exercice de ses facultés il retombait dans un morne silence mais insensiblement sa physionomie prenait une expression moins sombre et peu à le peu nous combattîmes avec douceur et ménagement cette disposition taciturne enfin nous eûmes le bonheur de voir disparaître en lui ce besoin de repos intellectuel et il n’ y eut plus de suspension dans le travail de sa pensée qu’ à les heures d’ un sommeil régulier paisible et à le peu près semblable à le celui de les autres hommes; PROPN retrouva la conscience de sa vie de son amour pour vous et pour moi de sa charité et de son enthousiasme pour ses semblables et pour la vertu de sa foi et de son besoin de la faire triompher il continua de vous chérir sans amertume sans méfiance et sans regret de tout ce qu’ il avait souffert pour vous ", "mais malgré le soin qu’ il prit de nous rassurer et nous montrer son courage et son abnégation nous vîmes bien que sa passion n’ avait rien perdu de son intensité il avait acquis seulement plus de force morale et physique pour la supporter; nous ne cherchâmes point à la combattre loin de là nous unissions nos efforts marcus et moi pour lui donner de l’ espérance et nous résolûmes de vous instruire de l’ existence de cet époux dont vous portiez le deuil religieusement non pas sur vos vêtements mais dans votre âme mais PROPN avec une résignation généreuse et un sens juste de sa situation à le votre égard nous empêcha de nous hâter ", "«–elle ne m’ a pas aimé d’ amour nous dit elle a eu pitié de moi dans mon agonie elle ne se fût pas engagée sans terreur et peut-être sans désespoir à le passer sa vie avec moi elle reviendrait à le moi par devoir maintenant quel malheur serait le mien de lui ravir sa liberté les émotions de son art et peut-être les joies d’ un nouvel amour ", "c’ est bien assez d’ avoir été l’ objet de sa compassion ne me réduisez pas à le être celui de son pénible dévouement laissez -la vivre laissez -lui connaître les plaisirs de l’ indépendance les enivrements de la gloire et de plus grands bonheurs encore s’ il le faut ce n’ est pas pour moi que je l’ aime et s’ il est trop vrai qu’ elle soit nécessaire à le mon bonheur je saurai bien renoncer à le être heureux pourvu que mon sacrifice lui profite ", "d’ ailleurs suis -je né pour le bonheur y ai-je droit lorsque tout souffre et gémit dans le monde n’ ai-je pas d’ autres devoirs que celui de travailler à le ma propre satisfaction ne trouverai -je pas dans l’ exercice de ces devoirs la force de m’ oublier et de ne plus rien désirer pour moi-même je veux de le moins le tenter; ", "si je succombe vous prendrez pitié de moi vous travaillerez à me donner de le courage cela vaudra mieux que de me bercer de vaines espérances et de me rappeler sans cesse que mon cœur est malade et dévoré de l’ égoïste désir d’ être heureux aimez-moi ô mes amis bénissez-moi ma mère et ne me parlez pas de ce qui m’ ôte la force et la vertu quand malgré moi je sens l’ aiguillon de mes tourments je sais bien que le plus grand mal que j’ aie subi à le riesenburg c’ est celui que j’ ai fait à les autres je redeviendrais fou je mourrais peut-être en blasphémant si je voyais souffrir les angoisses que je n’ ai pas su épargner à les autres objets de mon affection ", "sa santé paraissait complètement rétablie et d’ autres secours que ceux de ma tendresse l’ aidaient à le combattre sa malheureuse passion marcus et quelques-uns des chefs de notre ordre l’ initiaient avec ferveur à les mystères de notre entreprise il trouvait des joies sérieuses et mélancoliques dans ces vastes projets dans ces espérances hardies et surtout dans ces longs entretiens philosophiques où s’ il ne rencontrait pas toujours une entière similitude d’ opinions entre lui et ses nobles amis il sentait de le moins son âme en contact avec la leur dans tout ce qui tenait à le sentiment profond et ardent à l’ amour de le bien à le désir de la justice et de la vérité cette aspiration vers les choses idéales longtemps comprimée et refoulée en lui par les étroites terreurs de sa famille trouvait enfin un libre espace pour se développer et ce développement secondé par de nobles sympathies excité même par de franches et amicales contradictions était l’ atmosphère vitale dans laquelle il pouvait respirer et agir quoique dévoré d’ une peine secrète PROPN est un" ]
[ "les jeunes âmes qui lui étaient confiées lui étaient infiniment précieuses et elle désirait ardemment leur faire comprendre la beauté de la vérité et de l’ amour et les amener à le dieu mais que pouvait -elle faire si les parents ne lui venaient pas en aide à la maison bien peu de chose; car les impressions de l’ école étaient vite effacées et celles de la vie ha bituelle laissaient de les traces plus profondes elle ressentait tant de chagrin de la réception que lui avait faite la mère d’ henriette qu’ elle en versa des larmes elle qui était habituée à le bien de les souffrances ", "il semble que l’ abîme ait ouvert ses portes ténébreuses et que toutes les calamités se soient répandues sur la terre et pourtant c’ est la cupidite qui nous rend si cruels c’ est elle qui nous rend insensibles à le toute autre affection qu’ à le celle d’ acquérir et de jouir ouvrons donc les yeux à la lumière et apprenons ce que l’ homme doit à l’ homme tous les hommes sont descendans d’ un même père ils sont tous les enfans de dieu ", "cellules de gauche compartiments de droite franc-maçonneries diverses jeunesses qui vont du patriotisme le plus étroit à l’ internationalisme le plus large et réciproquement sorte de mer intérieure se jettent tous les ruisseaux tous les fleuves politiques de ce singulier siècle aussi ne faut -il pas s’ étonner que des tempêtes parfois s’ y élèvent et assombrissent le sixième arrondissement parisien un soir qui soupait tranquillement chez lipp avec sa femme fut brusquement conspué par les derniers pelotons de clients qui absorbaient dans le tumulte leur dernier demi de bière en quelques minutes la bagarre devint générale et je reçus moi spectateur qui n’ avait pas quitté sa place une carafe réactionnaire lancée à le toute volée à le angle aigu comme par un service de tennis un peu raide et qui m’ ouvrit proprement la jambe ", "elle se tenait à le distance lui parlant de tout et de rien avec une simplicité qu’ il trouvait affectée et accompagnant ses gestes de bruits divers qu’ elle faisait naître de l’ ouverture d’ une fenêtre sur la rue elle reculait alors de manière à le attirer à le elle les battants qu’ elle plaquait les bras grands ouverts contre le mur et dans ce vif recul on aurait pu croire qu’ elle était refoulée par la lumière de le jour ou bien de le déplacement fébrile d’ ustensiles de cuisine sur la petite table ou ̀ elle avait déposé une pleine assiette de soupe à le lait qu’ elle remuait avec une cuillère en bois comme autrefois je me mis à le pleurer doucement quand elle m’ en présenta une cuillérée mais loin que cette soupe me répugnât j’ en avais soudain un appétit tel que j’ y aurais porté les lèvres si à le même moment avec un sérieux exempt de toute cruauté elle n’ eût dénudé un sein sur lequel elle fit couler la cuillerée de soupe et je baissai la tête écoutant avec ravissement le liquide épais dégoutter de ce corps de femme vieillissante il crut trouve", "lions couchés à le faces de femme côtoyaient les marches de cet escalier à le bas de lequel se balançait sur la vague une grande embarcation c’ était une cange à les extrémités relevées entièrement peinte en cinabre rehaussé d’ allégories en or estampé esclaves à la peau basanée cuite par le soleil vêtus de pagnes blancs coiffés de le bonnet blanc à le barbes cannelées tenaient les rames longues et minces élargies en palettes et terminées par une tête de chien sculptée dans le bronze des tapis de la bactriane garnissaient les bancs mais on les recouvrit encore d’ une étoffe de soie rayée et raour sekhem y prirent place à le loin retentissaient les rugissements rauques de sati attaché par une chaîne à le grand pylône de la cour intérieure et ces hurlements semblaient attrister encore phta qui se taisait ", "bing le béru m’ avait fait un rapport il ne l' a pas posté avant de se faire mettre hors commerce mais le rusé pinaud a trouvé le buvard et y a lu de les renseignements capitaux s’ agit maintenant de savoir où ces messieurs se sont rendus pas moins ", "ils ne s’ inquiétaient pas de savoir si on les écoutait si on les regardait c’ était une de ces minutes inoubliables terribles et suprêmement délicieuses où l’ amour éclate dans toute sa rayonnante splendeur en âmes qui d’ instinct devinent que d’ horribles abîmes les séparent alors il semble que le ciel va s’ entrouvrir pour laisser voir l’ éternel et sublime spectacle de le bonheur absolu et en ce moment même les yeux n’ osent se lever vers ce ciel de peur d’ y trouver la tempête et la foudre et elle était belle cette espionne belle comme un de ces anges de le mal comme dans les vieilles légendes la puissance de les ténèbres en suscite pour semer les catastrophes sur la route qu’ ils parcourent pareils à d’ effrayants et admirables météores elle était belle de sa beauté fatale belle aussi de l’ amour immense pur sincère qui brûlait son cœur oui! pour la haïr ou la plaindre attendons de la connaître tout entière le fils de catherine de médicis debout devant l’ espionne comme nous avons dit continua c’ est de ce jour alice que date mon amour et dussé -je ", "d’ accord dors bien j’ ai dit le lendemain matin je sais pas par quel miracle mais je me suis réveillé de bonne heure tout le monde dormait j’ ai avalé un café en quatrième et je suis rentré chez moi à le heures précises gladys frappait à le ma porte PROPN elle a fait en me voyant ", "c' est là que j' irai le prendre les gardians obéirent le troupeau fut cerné le sultan se réfugia à le beau milieu attacha son cheval à un tamaris prit son séden qu' il garda dans sa main gauche tout prêt à le être passé à le cou de l' étalon et marcha vers le troupeau lentement l' œil sur l' animal qu' il voulait capturer ", "la cage en fer d' une de les bêtes de le jardin de les plantes la date ou ̀ j' écris cette préface je viens d' entreprendre les bastions de l' est ils ne sont en moi qu' une vaste sensibilité qu' en tirera ma raison en à le lendemain de l' homme libre je sentais mon abondance je ne me possédais pas comme un être intelligible et cerné c' est la règle de toute production artistique l'on ne délibère guère sur les ouvrages qu' on écrira; on se surprend à le les avoir déjà vécus quand on se demande si on les approuve " ]
autrement dit les anglais ont jeté le grappin d’ abordage sur notre mobilier? mon cher parrain dit en recouvrant son sang-froid et en essayant de sourire les anglais de terre sont bien plus terribles que les anglais de mer j’ avais toujours entendu dire le contraire fit avec une fausse bonhomie le capitaine il paraît que l’on m’ a trompé —cependant dit vivement il faut que vous sachiez tout je ne suis aucunement forc�� de vendre mon mobilier
[ "pierre PROPN secoua la tête en manière de dénégation —comment non? dit —non répéta le capitaine —cependant je vous assure —voyons filleul espères -tu me faire accroire que lorsqu’ on a fait une collection comme la tienne que lorsqu’ on a réuni à le ton âge ces potiches de le japon ces bahuts de hollande ces porcelaines de sèvres ces figurines de saxe moi aussi je suis un amateur de bric-à-brac me feras -tu accroire que l’on se défait de tout cela volontairement et de gaieté de cœur je ne vous dis pas capitaine essayant d’ échapper à le mot parrain qui lui semblait ridicule je ne vous dis pas que ce soit volontairement et de gaieté de cœur que je vends tout cela ", "mais c’ est sans y être forcé contraint obligé dans ce moment de le moins —oui c’est-à-dire que nous n’ avons pas encore reçu de papier timbré qu’ il n’ y a pas encore de jugement que c’ est une vente à l’ amiable pour éviter une vente par autorité de justice je comprends parfaitement tout cela filleul est un honnête homme qui préfère avantager ses créanciers de les frais plutôt que d’ enrichir les huissiers mais je n’ en dis pas moins il y a de la panne là-dessous ", "—eh bien pris à ce point de vue j’ avoue qu’ il y a du vrai dans ce que vous me dites répliqua —alors dit pierre berthaut il est bien heureux que je sois entré ici vent arrière c’ est tout bonnement notre-dame de la délivrance qui m’ y a conduit —je ne vous comprends pas monsieur dit —monsieur qu’ est -ce que c’ est que cela? ", "s’ écria pierre berthaut en se levant et en regardant autour de lui; où y a -t-il un monsieur ici et qui est -ce qui a appelé ce monsieur —voyons voyons asseyez -vous parrain c’ est un lapsus bon voilà que tu me parles arabe la seule langue que je ne sache pas morbleu! parle-moi français anglais espagnol bas breton je te répondrai mais pas de lapsé lingus je ne sais pas ce que cela veut dire je vous disais tout simplement de vous asseoir parrain ", "et appuya sur le titre —je veux bien mais à une condition c’ est que tu vas m’ écouter —religieusement —et que tu répondras à le mes questions —catégoriquement ", "—alors je commence —et moi j’ écoute et en effet très vivement intéressé quoi qu’ il en dît par cette conversation ouvrit pour ainsi dire ses oreilles à le battants —voyons commença le capitaine ton brave homme de père n’ a donc pas le sou? cela ne m’ étonne pas quand je l’ ai quitté il était en train et le dévouement cela va plus vite que la roulette —en effet son dévouement à l’ empereur lui a enlevé les sixièmes de sa fortune ", "—et le dernier sixième —les frais de mon éducation le lui ont enlevé ou à le peu près de sorte que toi ne voulant pas ruiner tout à le fait ton pauvre père et cependant désirant vivre en gentleman tu as fait des dettes c’ est —mettons quelque amour là-dessous désir de briller à les yeux de la femme que l’on aime de passer devant elle à le bois avec un beau cheval d’ aller la rejoindre à un bal dans une belle voiture c’ est incroyable parrain quel coup d’ œil vous avez pour un marin ", "pour être marin mon ami on n’ en a pas moins un cœur et quelquefois malheureux que nous sommes c’ est toujours cet amour qui tourmente les hommes comment parrain vous savez par cœur de les vers de chénier —pourquoi pas dans ma jeunesse je vins à le paris je voulais voir m. ", "on me dit: vous tombez bien il joue dans une tragédie de m. chénier charles je dis: allons voir charles pendant la représentation on se dispute on se boxe on se cogne; la garde entre on m’ emmène à le violon où je reste jusqu’ à le lendemain matin le lendemain matin on me dit que l’on s’ est trompé et l’on me met à la porte à la suite de quoi je repars pour ne revenir à le paris que ans après je demande des nouvelles de m. chénier: mort je demande des nouvelles de charles défendu par autorité supérieure diable " ]
[ "PROPN en subissait le charme et se disait tout bas: pour ramener un sourire sur cette bouche attristée pour allumer une flamme dans ces prunelles tremblantes je donnerais ma vie madame aussitôt après la présentation avait repris son siége et silencieuse s’ absorbait dans sa pensée sans même apercevoir les symptômes d’ impatience et d’ irritation lisiblement écrits sur la face large de son mari l’ allemand naturalisé prit tant bien que mal son parti de ce mutisme obstiné et invincible et s’ emparant de georges entra longuement dans le détail de les multiples spéculations qui si m. domerat voulait y consacrer une faible partie de ses immenses capitaux devaient donner à le courte échéance des résultats prodigieux et soyez bien convaincu mon jeune ami —ajoutait -il que vous auriez une part de ces résultats et que cette part serait assez large pour dépasser vos désirs et vos rêves c’ est moi personnellement qui me chargerais de vous satisfaire en travaillant pour votre cher oncle je travaillerais pour vous non-seulement en augmentant la fortune qui doit vous revenir un", "à le retour bertrand s’ arrêta pour acheter je ne sais quel journal politico-littéraire qui lui donnerait prétexte à le indignation subitement luc se tourna vers moi et me dit très vite: nous dînons ensemble demain j’ allais lui dire: entendu je vais demander à le bertrand mais il me coupa: je vous téléphonerai et se tournant vers bertrand qui nous rejoignait: quel journal achètes -tu —je ne l’ ai pas trouvé dit bertrand nous avons un cours maintenant dominique je crois qu’ il faudrait se dépêcher il m’ avait prise par le bras ", "il est impossible à le qui que ce soit à le monde de démontrer comment cet homme a par fois et sans effraction voulu voler le public enrichi par lui malgré lui personne n’ a de reproches à le lui faire qui viendrait dire que la haute banque est souvent un coupe-gorge commettrait la plus insigne calomnie si les effets haussent et baissent si les valeurs augmentent et se détériorent ce flux et reflux est produit par un mouvement naturel atmosphérique en rapport avec l’ influence de la lune et le grand arago est coupable de ne donner aucune théorie scientifique sur cet important phénomène il résulte seulement de ceci une vérité pécuniaire que je n’ ai vue écrite nulle part –laquelle?erreur de le furne: laquelle à le lieu de laquelle le débiteur est plus fort que le créancier dit blondet moi je vois dans ce que nous avons dit la paraphrase d’ un mot de montesquieu dans lequel il a concentré l’ esprit de les lois ", "sans doute un conférencier allemand qui lit ou récite un mémoire semble traînant auprès de ce français mais celui-ci ne sacrifie -t-il pas à la beauté de la période que restera -t-il de ce brillant feu d’ artifice m. veut tout prendre à le sérieux cela lui fait commettre des contresens le conférencier raconte la fameuse soirée que passèrent à le burgos en les messins PROPN du coëtlosquet et roederer ", "la maison que nous habitions était située à l’ entrée de la ville sur le bord de la route à les jours de marché le matin dès l’ aube passaient sous les fenêtres de ma petite chambre les voitures de les paysans a genoux sur mon lit je les contemplais avec félicité tout le reste de le jour on pouvait me croire et j’ étais en réalité assis tranquillement sur les bancs de le collège mais en imagination j’ étais à le gambader et courir chez le père lagorgote ", "après avoir longtemps refusé de croire à la faute commise elle y croyait maintenant tant elle était accablée par l’ évidence de les preuves elle pensa donc qu’ il allait essayer d’ atténuer ses torts elle ne le voulut pas par respect pour elle par respect pour lui il est des fautes qu’ on n’ excuse pas des torts qu’ on ne saurait pallier; on ne peut que les pleurer et les expier ", "eh bien! m. le duc d' orléans qui est très-intelligent car il est très-intelligent aura trouvé infiniment plus simple d' enlever madame car madame enlevée il n' y a plus de vendée possible —certes —et quand il n' y aura plus de vendée possible ledit duc d' orléans dormira tranquille tu es convaincu? —oui alors je vais faire la même chose moi aussi ", "il me faut octavie PROPN leva lentement ses regards mais qu’ as -tu donc anselme n’ ai -je pas assez souffert ton souvenir est là vois -tu là dans ce cerveau brisé n’ est -ce pas assez ", "dit méchamment charvet parce qu’ il est allé à le cayenne il s’ imagine que toute la police est à ses trousses PROPN donna sa parole d’ honneur que lebigre était un bon un pur mais ce fut surtout logre qui se fâcha sa chaise craquait; il déblatérait il déclarait que ce n’ était pas possible de continuer comme cela que si l’on accusait tout le monde d’ être de la police il aimait mieux rester chez lui et ne plus s’ occuper de politique est -ce qu’ on n’ avait pas osé dire qu’ il en était lui lui qui s’ était battu en et en qui avait failli être transporté fois et en criant cela il regardait les autres la mâchoire en avant comme s’ il eût voulu leur clouer violemment et quand même la conviction qu’ il n’ en était pas sous ses regards furibonds les autres protestèrent du geste ", "il me semble même PROPN s’ arrête va donc lâche va donc bien bien sur les bras dans le dos sur la poitrine contre le ventre partout sifflez lanières mordez-moi arrachez -moi je voudrais que les gouttes de mon sang jaillissent jusqu’ à les étoiles fissent craquer mes os découvrir mes nerfs " ]
de le milieu de la stupéfaction de la troupe de son humiliation frémissante de son émoi élevait la voix canaillement blagueuse de le pitre jetant devant tout le monde à PROPN se relevant abasourdi qu\ il aimait trop une sale femme que la nuit qui avait précédé la lutte une immense gifle ne laissait pas finir le pitre qui roulait à le terre le pitre avait dit vrai en effet alors seulement amoureux de la nourriture était tout à le coup pris de tendresse pour une déjanire qu\ il traînait à sa suite et à le laquelle il consacrait une grande part de sa force le triste de l\ aventure pour hercule et la troupe fut que cette défaite tua absolument chez l\' homme la conscience de sa supériorité qu\' il lutta encore ou fois en se faisant battre et que dès lors désespéré et enfoncé dans la mélancolique croyance qu\' un sort avait détruit la vigueur de ses muscles on ne pouvait plus maintenant le décider à se prendre à les flancs même avec un gringalet de avait associé tout petit à le quelques-uns de ses tours pour amuser l\ enfant et dans le dessein de l\ encourager et
[ "maintenant quand PROPN jonglait il prenait nello sur ses épaules et cette superposition de jongleurs en faisant qu\\ un amenait dans le voltigement de les boules des jeux bizarres et inattendus des jeux doubles des jeux alternés des jeux contrariés à le trapèze répétait tout ce que gianni faisait tournoyant dans l\\ orbite de son grand frère tantôt confondu en sa vitesse tantôt attaché de loin à la lenteur de son flottement mourant dans de nouveaux exercices que l\\ avait étudiés pour produire et mettre en scène le petit gymnaste gianni couché sur le dos faisait tourbillonner saisi lancé ressaisi par ses pieds des pieds qui ressemblaient en ces moments avoir des préhensions et le doigté de véritables mains et étaient encore dès tours communs et partagés où se mariaient leurs forces leurs souplesses -leurs agilités et où une seconde seulement le manque d\\' entente de leurs corps inintelligence de leur contact pouvait amener pour un et pour l\\ autre et quelquefois pour tous les le plus grave accident mais il y avait une telle compréhension physique entre les frè", "de cette inquiétude et de cette sollicitude perpétuelle de les sensitivités de cet abandon de sa vie à le tout instant par l\\ un à l\\ autre de cette continuelle mêlée sauve dans le même péril de chairs naissait une confiance morale qui resserrait les attaches d\\' instinct entre et et développait encore là propension naturelle que les frères avaient à aimer était en train de donner quelques assez malheureuses représentations à le châlons-sur-marne lorsqu\\' un soir à le moment finissait un de ses exercices il entendit appeler par un de ses spectateurs il reconnut un confrère avec lequel il lui arrivait depuis des années de se rencontrer dans le courant de année pendant la tournée que tous les faisaient à le travers la PROPN était un petit homme court trapu noueux nommé le recousu qui sans baraque sans musique avait commencé par faire monter en pleine place publique une dizaine de personnes dans une charrette qu\\ il soulevait sur le dos avec le succès la charrette avait été remplacée par un breack d\\' occasion dans une enceinte de vieilles tapisseries déteinte", "et le chanceux petit homme qui était marié à une prestidigitatrice passait pour gagner beaucoup d\\' argent avec son char et les tours de cartes de sa femme menant grande vie dans les auberges dont il mangeait la volaille et buvait les vins cachetés le recousu racontait à le gianni qu\\ il était arrivé trop tard dans la journée pour monter sa baraque se mettait à le plaindre de le peu d\\' espectateurs assistant à la représentation déplorait le temps ordurier qu\\ il avait fait tout PROPN été se lamentait de ce que la profession était à le l\\'heure présente dans la misère jérémiade qu\\ il coupait tout à le coup par cette phrase à le fait mon petit il court que tu veux te défaire de ta bagnole et comme gianni ne répondait ni oui ni non eh bien viens demain me trouver à le chapeau- rouge nous pourrons peut-être bibeloter quelque chose ensemble gianni trouvait le recousu encore attablé à auberge de le chapeau- rouge de chaque côté de lui étaient rangées bouteilles vides et il entamait la cinquième ", "sur sa large face à les plaques écarlates près des oreilles à les sourcils semblables à des morceaux de poils de lapin blanc et grêlée comme la hollande se brouillait dans un coup de soleil une jovialité de bas farceur mêlée à la finauderie de l\\ 'œil clair un paysan normand te voilà enfin prends une chaise et un verre et asseois -toi là il est donc dans le champ de navets le père je l\\' aimais ce vieux singe aurait fait plaisir de concourir à sa cérémonie ah pour un qui avait du vice c\\' en était un celui-là et comme le mâtin jouait de attrape-nigaud jeune homme c\\' est moi le recousu qui te le dis tu as eu là un chouette papa et on n\\ en refera plus la mère de les humains comme PROPN a fini d\\' accoucher bois cochon et qu\\ est -ce que tu veux de toute ta landière j\\' en veux francs le recousu vrais francs tu veux rire mon petit tu me crois donc des et des parce qu\\ à le lieur de la charrette on a aujourd\\'hui un char avec de l\\'or dessus mais tu le sais aussi bien que moi ç a ne va plus comme de le temps où allait enfin il faut se faire une philosophie et pre", "non le recousu est francs à le prendre ou à le laisser nom un petit bonhomme c\\'est-y vrai possible que tu parles voyons le recousu vous savez très bien qu\\ il y a chevaux voitures la tente et tout le reste parlons -en de tes chevaux un perd ses huiles autre sue de la queue pour la maringotte elle sonne la ferraille ainsi que le quai de ce nom tu ne sais donc pas maintenant que la maison chose en fabrique comme ça de toutes neuves avec de la peinture de femmes nues par les premiers peintres de paris pour francs et crois -tu qu\\ elle vaut cher ton autre boîte à le canailles quant à le ta tente à ta tente manufacturée je l\\' ai bien regardée hier eh bien je parle chrétien vraiment je suis pas bien sûr qu\\ il y ait encore de la toile autour de les trous bois cochon ", "écoutez le recousu si vous ne voulez pas de affaire je crois bien que la biquebois en voudra la biquebois celle qui est épousée avec un bancal qu\\ on appelle tourne-à-gauche la satanée escroqueuse qui a longtemps fait voir une femme à le tête de porc qui était une ourse à le qui on faisait le matin la barbe sur toute la superficie la biquebois a fait des propositions faut en défier mon petit elle est en plein dans le papier- à- douleur oui innocent dans les protêts et dans les huissiers bois cochon en êtes -vous bien sûr le recousu alors je retomberai sur le père pizarre et se leva le père pizarre est -ce qu\\ il n\\ a pas une immoralité contre lui bon ", "tu vas dire que j\\' écorne les camarades c\\' est que le recousu on le connaît on ne peut pas lui reprocher un cheveu de la tête mais toi sais -tu tu connais tout tu es comme la frontière de tournai où il ne passe pas une souris qu\\ on ne sache combien elle a de poils à le fait dis donc j\\' ai vu travailler le môme il va joliment le crapaud des reins que c\\' est comme de la vraie osier et dans les jambes on dirait qu\\ il a toujours des fremis bien sûr il fera son chemin sur les mains enfant bois donc cochon merci je n\\' ai pas soif bien décidément vous ne prenez pas la chose pour francs voyons pas même le coup de et donc il n\\ y a pas à te faire la ficelle à le sentiment et pour en finir je t\\' en donne là francs non le recousu vous savez aussi bien que moi que ce que je vous vends vaut plus de francs tenez je vous abandonne le tout pour francs à le condition que vous me payerez comptant et que vous me prendrez tout mon monde prendre tout ton monde mais autant me proposer de me frotter le derrière contre un rosier qu\\ est -ce que tu veux bon dieu que je fasse de toute ta ", "ah le fils de diable cornu avec son air de jean- il a encore plus de maligance que son père et avec cela il ne se ruinera jamais en paroles mon petit décidément tu es plus fort que moi allons faisons avancer la vaisselle de poche et le recousu retira d\\' autour de ses reins une ceinture de marchand de bœufs tiens voilà tes cents j\\' ai dit cents le recousu et par là-dessus engagement de mon monde c\\' est bien il faut en passer par tout ce que veut ce bescapé de malheur vous me payerez le recousu quand vous aurez pris livraison et venez la prendre cette livraison car je pars moi tout de suite comme ça pas de bêtises tu ne vas pas monter une autre troupe ", "non cette vie-là est terminé tu changes de métier tu pars pour le pays de les brandouilles vous saurez ç a plus tard est topé n\\' est -ce pas alors prends les devants je te rattrape moi il faut que je me jette sous le nez cette sixième sans ç a je n\\ aurai pas ma jauge quand PROPN rentrait il trouvait sur la porte de la baraque la talochée en faction " ]
[ "le major se laissa conduire par montcalm jusqu’ à l’ autre bout de la tente le marquis passa son doigt dans une incision toute fraîche vous voyez cela le major fit un signe affirmatif eh bien c’ est l’ œuvre de votre protégé ", "tous vont coucher dans le bois de troisville puis mallet et ratel accompagnés de hiley et de cibot se rendent la nuit chez les frères chaussard mais cette fois ils apprennent que les frères ont quitté le pays que le reste de l’ argent est certainement déplacé.ce fut le dernier effort de le complot pour faire le recouvrement de les deniers de le vol.maintenant il convient d’ établir la part caractéristique de chacun de les auteurs de cet attentat.dubut boislaurier gentil herbomez courceuil et hiley sont les chefs les uns délibérant les autres agissant.boislaurier dubut et courceuil tous fugitifs et contumaces sont des habitués de rébellion des fauteurs de troubles les implacables ennemis de napoléon le grand de ses victoires de sa dynastie et de son gouvernement de nos nouvelles lois de la constitution de l’ empire.herbomez et ont audacieusement exécuté comme bras ce qu’ ils avaient conçu comme tête la culpabilité des instruments de le crime de cibot lisieux grenier bruce horeau cabot minard est évidente elle ressort des aveux de ceux d’ entre eux qui sont sous la m", "j’ avais en tête un projet que la présence de la servante ne me permettait guère d’ exécuter je n’ aimais pas cette fille sournoise qui rapportait tout à l’ oncle bénic et qui lui paraissait dévouée PROPN en savait plus que moi sur les habitudes de son maître mais elle ne disait rien elle me considérait tout à le fait comme un enfant et cette attitude envers moi m’ humiliait et m’ obligeait à la prendre en haine bien que de mon naturel je fusse plutôt conciliant et aimable ", "nous ne nous verrons plus demain tu seras un homme mon enfant je suis donc obligée de faire quelques dispositions qui soient un secret entre nous prends la clef de ma petite table bien! ouvre le tiroir ", "il reste à la convention nationale quelque chose de grand à le proclamer; tu peux être de ceux-là qui crieront à le monde: la france est libre et tu refuses! jacques je te le dis tu passes à le côté d’ une gloire immortelle comme un aveugle près d’ un trésor PROPN la france pouvait t’ honorer elle te méprisera; elle pouvait te bénir elle te maudira ", "juliette retourna à la cuisine afin de cacher son fou rire monsieur bernardin était consterné ce fut sans doute pour cette raison que prodige il partit à le heures moins j\\' étais ravi ", "—duc il y a des séminaires qui sont des endroits folâtres comparés à la PROPN —naturellement le roi sage tout le monde veut être sage —duc cela fait frémir il en résulte à la cour un trop plein de vertu qui doit déborder dans les rues et qui doit submerger le peuple —tout le monde en —et la reine ", "ce qui est ce que je défends ce sont les institutions non pas les hommes il ne s’ agit pas de la cause d’ une famille cette cause s’ identifie pour l’ instant pour l’ instant! avec celle de la nation c’ est la cause de nos droits et de notre liberte —écoutez -les dit PROPN le café tout entier les femmes les pékins les soldats pris on ne sait de quelle contagion chantait veillons à le salut de l’ empire tenez ajouta regardez cadamour le républicain cadamour debout à les côtés de sa fille putative le vieux modèle chantait à le pleine gueule le geste théâtral et le carrick ", "je demandai encore un an de travail spirituel avant de prononcer mes voeux je ne me trouvais pas encore assez digne et assez fort mais on avait besoin de mes services on me dissuada de tenter une plus longue épreuve je me consacrai en tremblant pourtant je me sentis à la fois enorgueilli et touché de la confiance avec laquelle mes directeurs me poussaient dans orgueil de le devoir était permis je y abandonnai n\\' était -il pas ma sauvegarde contre les tentations je fus nommé emblée à un vicariat dans une ville de premier ordre ", "il a eu une communication et est sorti comme il était venu sans un mot sans un regard vers le patron et les joueurs c’ est ce qui l’ a fait remarquer ces gens -là ignoraient tout de ce qui se passait —rien d’ autre il est blond assez jeune mince et il ne portait pas de chapeau " ]
l' un de les jeunes officiers un petit homme carrã© d' ã©paules rougit et poussa le coude de son compagnon qui rã©pondit froidement oui seigneurs dit le planton c' est effectivement le roi que vous venez d' entendre le sourire qui effleura leurs traits à le cette rã©ponse quand le guide vint à le eux et dit entrez messieurs la ramã©e ã©tait assis de sa table sur laquelle laient des flambeaux il feuilletait avec attention les papiers de les espagnols
[ "il trouvait dans le texte mãame de la recommandation de le roi d' espagne des signes non ã©quivoques de l' intã©rãat qu' on lui portait par les pyrã©nã©es prã©occupã© comme il l' ã©tait et aussi dans le but de se poser plus dignement il attendit que le bruit de les pas sur le parquet se fã»t pour lever la tãate et regarder ses nouveaux hã de cette faã§on il coupait court à le tout cã©rã©monial soyez les bienvenus seã±ores dit -il en espagnol les officiers s' ã©taient avancã©s lentement ", "ils s' arrãatã ̈rent la ramã©e leva les yeux et comme s' il de les spectres sa bouche s' ouvrit son sang se figea dans ses veines il avait en face de lui crillon à le droite espã©rance à le gauche pontis un moins brave se fã»t ã©vanoui de peur la ramã©e se pencha en avant comme pour percer un brouillard magique qui se serait interposã© entre lui et de vrais espagnols mais comment s' y tromper plus longtemps ", "la figure de crillon ã©tait sombre celle d' espã©rance grave celle de pontis railleuse avec une nuance de haine fã©roce d' abord lui dit crillon puisque vous nous avez reconnus ne remuez ni ne criez car vous sentez bien ce qui arriverait et vous avez assez d' intelligence pour deviner notre dessein en disant ces mots il avait fait signe à le pontis qui s' approcha de la ramã©e un long poignard ã la main parlez -nous si vous avez quelque chose à le nous dire continua le chevalier mais que ce soit à le voix basse et de faã§on ã n' amener personne ici sinon aprã ̈s vous avoir nous en ferions autant de cette personne et je crois tant de meurtres inutiles ", "la stupeur l' ã©pouvante de la ramã©e ne sauraient se dã©crire c' ã©tait d' ailleurs beaucoup moins de la frayeur qu' une prostration absolue l' audace d' une pareille tentative d' un coup ã ce point suspendait en lui jusqu' ã l' intelligence esprit et corps se soutenaient il est vrai mais paralysã©s comme sont ces cadavres que la foudre a et qui monceaux de cendres conservent encore l' apparence de la vie cette stupã©faction fut telle qu' il laissa PROPN lui dã©tacher le ceinturon de son ã©pã©e et le dã©sarmer ainsi sans rencontrer mãame l' instinct de la rã©sistance ", "enfin les vapeurs de cette ivresse se dissipã ̈rent le sang reprit son cours le courage dans cet homme revint calmer les battements de le coeur si vous ãates venus pour me tuer dit -il ã ses ennemis pourquoi n' est -ce pas fait nous ne sommes pas venus pour cela rã©pliqua crillon ", "c' est une extrã©mitã© devant laquelle nous ne reculerons cependant pas si vous nous l' imposez mais jusqu' à le prã©sent je ne la vois pas nã©cessaire il peut arriver qu' elle le soit dit la ramã©e car je ne suis pas un mouton pour me taire toujours comme je viens de le faire dans le premier mouvement de surprise surprise naturelle et que je ne blã¢me pas reprit le chevalier le plus brave peut ãatre surpris ", "je dois mãame vous dire que vous n' avez pas mal acceptã© la chose pendant qu' il parlait la ramã©e avait recueilli ses idã©es semblable à le lutteur qui terrassã© d' un premier choc se relã ̈ve et prend mieux ses mesures j' entrevois dit -il messieurs que vous avez commis une grave erreur et que vous ãates perdus espã©rance ne bougea pas redoubla d' ironique menace crillon secoua doucement la tãate ", "ne le croyez pas dit -il pardonnez-moi il dã©pend de moi de vivre ou de me faire tuer avez -vous dit parfaitement eh bien c' est lã tout votre calcul ", "vous vous ãates dit il aura peur de la mort et se taira mous nous le sommes dit en effet de choses l' une ou je me tairai que ferez -vous de moi ou je crierai et vous me tuerez que ferez -vous de vous je ne comprends pas bien dit crillon " ]
[ "et le décembre à le heures minutes de le soir la lune étant entrée dans son dernier quartier .ce projectile n’ est point arrivé à le son but il a passé à le côté mais assez près cependant pour être retenu par l’ attraction lunaire son mouvement rectiligne s’ est changé en un mouvement circulaire d’ une rapidité vertigineuse et il a été entraîné suivant une orbite elliptique autour de la lune dont il est devenu le véritable satellite .les éléments de ce nouvel astre n’ ont pas encore pu être déterminés on ne connaît ni sa vitesse de translation ni sa vitesse de rotation la distance qui le sépare de la surface de la lune peut être évaluée à le milles environ lieues .maintenant hypothèses peuvent se produire et amener une modification dans l’ état de les choses ou l’ attraction de la lune finira par l’ emporter et les voyageurs atteindront le but de leur voyage ;ou maintenu dans un ordre immutable le projectile gravitera autour de le disque lunaire jusqu’ à la fin de les siècles est ce que les observations apprendront un jour mais jusqu’ ici la tentative de", "il semblait en proie à d’ absorbantes réflexions ainsi qu’ en témoignait l’ expression de sa physionomie .il s’ approcha enfin de le groupe formé par sa mère et sa sœur et prenant une chaise s’ assit en face d’ elles –je vais être obligé à le mon grand regret de vous quitter pour repartir ce soir ma clientèle m’ attend et de plus ma femme est malade mais je voudrais auparavant savoir ce que vous comptez faire pour la ferme je ne puis penser encore à le cela si tôt après un peu d’ émotion vint adoucir la physionomie d’ alexandre il se pencha et prit la main de sa mère ", "et je dois dire que la conversation de m. de norpois était un répertoire si complet des formes surannées de le langage particulières à une carrière à une classe et à un temps un temps qui pour cette carrière et cette classe-là pourrait bien ne pas être tout à le fait aboli que je regrette parfois de n’ avoir pas retenu purement et simplement les propos que je lui ai entendu tenir j’ aurais ainsi obtenu un effet de démodé à aussi bon compte et de la même que cet acteur de le palais-royal à qui on demandait où il pouvait trouver ses surprenants chapeaux et qui répondait je ne trouve pas mes chapeaux je les garde en un mot je crois que ma mère jugeait m. de norpois un peu vieux jeu ce qui était loin de lui sembler déplaisant à le point de vue des manières mais la charmait moins dans le domaine sinon des idées car celles de m. de norpois étaient fort modernes mais des expressions seulement elle sentait que c’ était flatter délicatement son mari que de lui parler avec admiration de le diplomate qui lui marquait une prédilection si rare en fortifiant dans l’ espr", "la voilà dans le cabinet de travail obscur elle va à le tâtons à le bureau elle l’ ouvre le tiroir la clef de le garage l’ énorme clef où est -elle mon dieu où l’ a -t-il mise dans cet autre tiroir peut-être oui elle la sent sous ses doigts la voilà elle referme à le clef le bureau elle sort du cabinet personne elle remonte on entend les domestiques qui ouvrent les volets de la salle à le manger enfin elle ne rencontre personne la voilà à le nouveau dans le cabinet de toilette de son mari de son mari qui dort toujours elle dépose le trousseau sur l’ étagère à le côté de le porte-cigarettes de le briquet et de la montre et puis elle s’ enfuit comme une voleuse court se rejeter dans son lit avec les clefs les clefs de la science de le bien et de le mal xiv la cave ce jour -là était un dimanche il y eut une grande tournée de links à le golf de sénart PROPN s’ arrangea pour n’ être point de la partie et vers heures de l’ après-midi pénétra dans l’ usine qui était à le peu près abandonnée ce jour la cour où s’ élevait le bâtiment qu’ ils avaient autrefois habite", "elle s’ arrête ce doit être oui secondes ne se sont pas écoulées qu’ elle reprend insistante j’ attends un peu elle continue alors je décroche ", "–nous partirons cette nuit décidai-je. –et les plots –j’ en fais mon affaire viens me chercher quand tout le monde dormira je te conduirai jusqu’ à la grille ensuite mais le supposé chinois comblé de stupeur et de vénération m’ embrassait les mains –où sommes -nous ici? lui demandai -je en me dégageant ", "à le ce point de notre entretien négrel a paru quelque peu embarrassé puis il a fini par sourire —les jave a -t-il expliqué recevaient beaucoup une fois par semaine à le moins et ils avaient toujours une quinzaine de personnes parfois il y avait une femme en trop ou une jeune fille et on me téléphonait à la dernière minute pour servir en quelque sorte de bouche-trou —pourquoi acceptiez -vous —parce qu’ ils étaient sympathiques ", "bouracan se mit à le suivre à une distance raisonnable vers le milieu de la rue pernelle beaurevers prit à le droite de la rue de la mortellerie il venait d’ apercevoir PROPN qui était en méditation devant la chapelle de les haudriettes sa méditation n’ était pas si profonde qu’ elle le paraissait car le provençal aperçut beaurevers dès qu’ il déboucha de la rue pernelle comme bouracan il n’ eut qu’ un geste qui signifiait droit devant vous comme bouracan qui le rattrapa d’ ailleurs il suivit beaurevers de loin ", "nous verrons s’ il est vrai que tu puisses faire tout ce que tu veux de ce misérable-là je grince des dents en pensant à le lui car elle je l’ aime c’ est devenu une rage il faut le supprimer! il faut le supprimer je suis avare: eh bien il y a ici écus pour toi si tu réussis je suis poltron: eh bien si tu ne réussis pas je l’ attaquerai en duel ", "ce n’ était à la lueur intermittente de l’ incendie que scintillement de casques et de cuirasses que cliquetis de pertuisanes et d’ épées cette troupe disciplinée conduite par des chefs habiles qui prirent langue de le cornette paoli manœuvra avec ensemble pour fouiller à le fond chaque allée tandis que des sentinelles nombreuses bloquaient les issues mais à la révélation de l’ invasion de le parc par la horde de le bâtard de biron une soudaine inspiration avait frappé le chef de la police royale s’ assurer si les envahisseurs n’ avaient pas surpris le secret de le passage conduisant dans le palais proprement dit il courut à la grotte on entendait encore la sourde rumeur de la bande engagée dans la voie souterraine –c’ est là qu’ ils sont! cria m. de appelant à la rescousse tous les soldats de le toscan à le portée de sa voix " ]
—je n’ ai pas beaucoup approché le colonel PROPN vous oubliez que je ne suis qu’ un policier ils souriaient tous les c’ était une curieuse conversation à le mi-mots avec pour eux plein de sous-entendus —à mon avis savait beaucoup de choses mais n’ en était pas très touché vous avez rencontré à le monte-carlo je l’ ai appris par les journaux de ce matin qui est un de nos clients aussi tous les qui étaient grands amis ont beaucoup vécu et ils ne demandaient pas à les gens à les femmes en particulier plus que ce qu’ elles pouvaient leur donner ils étaient à le peu près de le même calibre à la différence que vanmeulen plus froid se contrôle davantage tandis que le colonel se laissait aller à le boire je suppose que vous prendrez du café? maigret devait garder longtemps le souvenir de ce déjeuner dans le petit restaurant qui lui rappelait une guinguette de les bords de la marne mais avec la gravité suisse moins de piquant peut-être plus de réelle intimité
[ "la comtesse prend le même avion que vous —je le lui ai interdit —cela dépendra de ce qu’ elle boira d’ ici heures vous désirez qu’ elle ne le prenne pas —elle est assez voyante et encombrante —elle ne le prendra pas promit le chef cela vous ennuierait -il fort de passer quelques minutes dans nos bureaux ", "mes hommes ont une telle envie de faire votre connaissance on lui fit les honneurs de les locaux de la sûreté dans un immeuble neuf à le même étage qu’ une banque privée et juste en dessous d’ un coiffeur pour dames maigret serra des mains sourit répéta fois les mêmes paroles gentilles et le petit vin vaudois l’ imprégnait de bien-être —maintenant il est temps que je vous mette en voiture si vous tardez on sera obligé de faire marcher la sirène tout le long de le chemin il retrouva l’ atmosphère de les aérogares les appels de le haut-parleur les bars avec des pilotes en uniforme et des hôtesses de l’ air buvant un café en hâte puis ce fut l’ avion des montagnes moins hautes que le matin des prés et des fermes qu’ on apercevait entre nuages ", "lapointe l’ attendait à le orly avec une de les autos noires de la p.j. —vous avez fait bon voyage patron il retrouvait la banlieue le paris d’ une belle fin d’ après-midi il n’ a pas plu? —pas une goutte j’ ai cru bien faire en venant vous chercher ", "—du nouveau —je ne suis pas à le courant de tout c’ est lucas qui centralise les informations je suis allé voir une partie de le personnel de nuit ce qui m’ a obligé à accumuler les kilomètres car la plupart de ces gens -là habitent la banlieue qu’ as -tu appris —rien de précis j’ ai essayé d’ établir un schéma avec les heures d’ entrée et de sortie de chacun ", "c’ est difficile il paraît qu’ il y a clients à l’ hôtel que tout ce monde va et vient téléphone sonne le garçon ou la femme de chambre appelle un taxi un chasseur la manucure que sais-je? en outre le personnel craint de trop parler la plupart répondent évasivement tout en conduisant il tira un papier de sa poche et le passa à le maigret 8heures de le soir la femme de chambre de le troisième pénètre au332 l’ appartement de la comtesse et trouve celle-ci en peignoir occupée à se faire manucurer —c’ est pour la couverture annette? —oui madame la comtesse ", "—revenez dans une demi-heure voulez -vous le colonel est à le bar de l’ hôtel en compagnie de le colonel regarda sa montre quitta son compagnon et monta dans son appartement PROPN commande un sandwich le colonel demande de son appartement une communication avec PROPN et parle pendant une dizaine de minutes à le son fils il paraît qu’ il lui téléphonait ainsi fois par semaine toujours vers la même heure ", "environ à le bar PROPN entre dans la cabine téléphonique il doit avoir une communication avec paris car elle n’ est pas enregistrée par la standardiste le colonel appelle par téléphone sans doute pour savoir si la comtesse est prête 9heures environ le colonel et la comtesse sortent de l’ ascenseur déposent leur clef en passant le portier leur appelle un taxi ", "PROPN donne l’ adresse d’ un restaurant de la madeleine lapointe suivait des yeux la progression de la lecture —je suis allé à le restaurant expliqua -t-il rien à le signaler ils y dînent souvent et on leur donne toujours la même table ", "ou personnes sont venues serrer la main de le colonel le couple n’ a pas paru se disputer pendant que la comtesse mangeait son dessert le colonel qui n’ en prend jamais a allumé un cigare et parcouru les journaux de le soir 11heures et demie environ le couple arrive à le monseigneur aussi disait lapointe ce sont des habitués et il y a un air que l’ orchestre tzigane joue automatiquement dès que la comtesse paraît " ]
[ "à le présent j’ ai la fièvre la nuit –bien souvent –non quelquefois quand on nous fait travailler trop dur –pourquoi ne vas -tu pas à le médecin le major? répondit le soldat en branlant la tête quand on se plaint il vous met à le clou j’ aime mieux ne rien faire –ce que c’ est tout de même dit la mère noellet dont les paupières ridées battaient plus vite que de coutume ", "yahweh semble ignorer le peu de vocation de les hébreux pour la sainteté qu’ il leur promet entre eux et lui s’ interpose moïse constamment déchiré par cette contradiction yahweh et moïse se jouent un drame amoureux yahweh aime moïse et s’ exaspère de ces histoires de source de lait et de miel après ans de tergiversations jours de marche auraient suffi pour passer d’ egypte en pays de canaan il laisse aller les hébreux en terre promise ", "que ne peux -tu entendre le maître tandis qu' il détaille tes qualités et ton humour juché sur ton dos et te caressant le gras de le col toi si modeste sous ta selle neuve le poil aimable les oreilles droites et circonspectes des gens courbés sur leurs champs se redressent ils abritent leurs yeux de la main et les plus ordinaires ricanent cependant le maître murmure tout est là répandre les fleurs préférées sous les ans de vie moyenne qu' à le notre majorité nous entreprîmes ", "il y est question de la foi qui déplace les montagnes or après ses historiens ce célicole aurait justement obtenu par ses prières qu\\' une montagne qui le gênait pour construire une église reculât discernez dès lors la raison et habileté de le choix en opposition à le ces messes examinez maintenant celle de saint PROPN est la messe habituelle de les abbés avec un autre évangile ", "mais en plein midi de cette journée figée brûlante de saison sèche alors qu’ il sortait de le lycée l’ esprit paisible et heureux son sourire avait enveloppé les garçons pareillement avait coulé vers eux impersonnel satisfait avec l’ exquisité d’ une onction le fils de le pêcheur avait -il pu deviner brusquement que l’ extrême gentillesse de rudy à le son égard n’ était qu’ un moyen désespéré de contenir l’ hostilité que lui aurait inspirée sinon son visage de était -ce cela de la haine enfin dévoilée que charriait visiblement le sourire de le professeur dans la clarté blanchâtre de midi l’ air chaud tremblotait pas un souffle n’ agitait les feuilles grises de le manguier ", "mais les voilà qui s’ avancent en cohorte vers le trône de la bête curieuse il faut vous dire andré qu’ il y a presque toujours avec elles une étrangère imprévue qu’ elles s’ excusent d’ avoir amenée une touriste anglaise ou américaine de passage très excitée par le spectacle d’ un mariage turc elle arrive celle-ci en costume de voyage peut-être même en bottes d’ alpiniste avec ses mêmes yeux hagards qui ont vu la terre de le sommet de l’ himalaya ou contemplé de le haut de le cap nord le soleil de minuit elle dévisage la mariée pour comble ma voyageuse à le moi celle que le destin me réservait en partage est une journaliste qui a gardé à les mains ses gants sales de le paquebot: indiscrète fureteuse avide de copie pour une feuille nouvellement lancée elle me pose les questions les plus stupéfiantes avec un manque de tact absolu mon humiliation n’ a plus de bornes ", "il faisait un temps magnifique le ciel était tout bleu elle se réjouissait de cette nature splendide elle respirait à le pleine poitrine et me disait ah comme je suis heureuse d\\' être avec toi mon enfant ce soleil me fait du bien il me retire la terre que j\\' avais dans les yeux ", "tandis que les vins exquis de la moselle remplissaient les hanaps et qu’ on élevait sigebert sur le bouclier paternel une femme pleurait dans le vaste palais de de brunehilde et une enfant demandait: quand donc reviendra mon père malgré leur désir d’ avoir un souverain et et l’ acceptation de sigebert comme héritier de la couronne d’ austrasie les habitants de metz n’ en blâmaient pas moins le roi dagobert de sa conduite privée les grands et les soldats s’ inquiétaient plus des questions d’ hérédité et de gouvernement que le peuple proprement dit celui-ci comprenait une seule chose dans l’ intronisation de le fils de la consécration de la déchéance de et était sa reine à le lui sa protectrice sa nourricière son bon ange les femmes éprouvées par une grande douleur comme la sœur de landrégésile se jettent dans la charite comme dans un port de salut leur âme brisée se dilate en tendresse pour les malheureux en dévouement pour l’ infortune loin de nourrir stérilement leur souffrance elles la fécondent ", "l’ enquête ne fait que commencer répondit maigret prudent il ne s’ agit pas de l’ enquête les journaux ont -ils publié la nouvelle —pas à le ma connaissance —cela m’ étonnerait qu’ un de les philps à le moins le plus jeune sans doute n’ ait pas déjà pris l’ avion pour paris ", "je n’ osais moi-même sonder mes complaisances et je ne souffrais pas j’ éprouvais dans ma duplicité de tranquilles assurances qui à le temps de les égarements sincères n’ avaient pas existé j’ étais heureux s’ il est permis de nommer ainsi un état de l’ esprit et de le corps végétatif et sans remords de le moins l’ ennui de les controverses le pénible débat intérieur me fut épargné je subis négligemment les impulsions de l’ en-dehors sans effort j’ excluai les contritions pour mes mérites sacrifiés " ]
ils font un couple superbe ce matin de montluzac avait bien besoin d’ arriver en fâcheux pour nous couper l’ herbe sous le pied .l’ anglais en fronçant les sourcils murmura :–il avait son flirt à le naples qu’ est -ce qu’ il vient faire ici?robert dit mélancoliquement –nous mettre tous d’ accord mon cher nous étions plusieurs prétendants à la main de mlle de salvagnes et celle-ci ne semblait témoigner de préférence à le aucun de nous il en est autrement pour son beau cousin si nous en croyons le témoignage de nos yeux.holwill n’ est pas un mari pour elle
[ "–sans doute est -il d’ un autre avis que vous mon bon ami à le moins qu’ il ne s’ agisse encore d’ un simple flirt mais un flirt avec une créature ravissante comme celle-ci il me semble par ma foi que cela doit toujours conduire à l’ amour !les groupes se rejoignirent fusionnèrent sous l’ ombre fraîche de les vieux arbres tous revinrent dans la direction de le château odon s’ entretenait distraitement avec mme de révillet ", "mais son regard ne quittait guère l’ élégante silhouette de femme qui un peu devant lui s’ avançait entre robert et roselyne était calme souriante telle qu’ il l’ avait vue hier soir quand elle écoutait ses admirateurs et leur répondait mais sa gaieté d’ enfant semblait avoir disparu m. de pensa je n’ avais pas tort de retarder pour elle l’ instant où elle commencerait de connaître le monde la voilà toute changée ma petite fée curé de capdeuilles sa soutane retroussée achevait d’ attacher des tuteurs à ses chrysanthèmes ", "ses doigts engourdis par les rhumatismes le rendaient lent à le cette besogne et à le tout instant la ficelle échappait ou la baguette de bois tombait enfin les plantes émancipées se trouvèrent dûment retenues et le vieillard s’ épongeant le front vint s’ asseoir près de la maison après avoir retiré ses sabots à lesquels s’ attachaient des plaques de terre humide «je n’ ai décidément plus de forces songea -t-il en croisant sur sa soutane ses grosses mains noueuses mes jours sont comptés la faiblesse m’ envahit de plus en plus je ne m’ en inquiéterais pas si ce n’ était ma petite roselyne roselyne pauvre enfant ", "il l’ avait compris bien vite le secret de ce cœur virginal déjà il en avait eu l’ intuition cet hiver en recevant les lettres où elle lui parlait de son cousin odon tellement bon pour elle et dont les yeux étaient si doux qu’ on voudrait les regarder toujours cette phrase surtout avait frappé le curé en l’ inquiétant beaucoup il s’ était un peu rassuré plus tard quand roselyne lui avait appris que m. de montluzac voyageait et qu’ elle ne le voyait plus bien souvent allons le marquis tenait sa promesse il s’ arrangeait comme il l’ avait dit pour demeurer éloigné de sa jeune cousine ", "celle-ci dans ses lettres ne parlait presque plus de lui à le grand contentement de le prêtre mais elle n’ était pas depuis jours à le presbytère qu’ il devinait ce secret que la jeune fille ignorait encore ou de le moins dont elle ignorait le nom véritable .ce qu’ il avait redouté s’ était produit roselyne aimait son cousin il se répétait qu’ il ne pouvait rien empêcher qu’ après sa mort qu’ il sentait prochaine m. de montluzac aurait pris la tutelle et recueilli de même la jeune fille sous son toit néanmoins il se reprochait de l’ avoir laissée partir ici à le capdeuilles elle aurait eu encore une année tranquille une année de paix enfantine ", "il est vrai qu’ il y avait ce gros veuillard qui tournait tout autour d’ elle depuis son retour en vérité c’ était un grand malheur pour elle d’ être si jolie elle avait appris à son vieux curé qu’ on l’ avait demandée en mariage et qu’ elle avait refusé il avait hoché la tête en disant :–il est vrai que vous êtes très jeune mais dans votre situation isolée ma pauvre petite vous avez besoin d’ avoir le plus tôt possible un foyer une protection.oui la voir mariée c’ était là maintenant tout le désir de le vieillard ", "la veille en revenant de dire sa messe il avait été pris d’ une crise d’ étouffement qui l’ avait effrayé aussi ce matin s’ était -il réjoui en recevant un mot de le marquis de montluzac qui l’ informait de sa visite pour le soir même en le priant de n’ en rien dire à le roselyne et même d’ éloigner la jeune fille si possible car il désirait avoir un entretien confidentiel il fallait que de cet entretien sortît un changement dans la situation de roselyne car il était impossible qu’ elle continuât d’ habiter sous le même toit que son cousin celui-ci l’ avait d’ ailleurs compris déjà comme en témoignait sa conduite depuis quelques mois ainsi songeait le vieux prêtre tandis que le jour déclinait dans le jardin silencieux tout parfumé de l’ odeur de les poires mûres et de les feuilles mourantes à le seuil de la salle attila le lévrier sommeillait dédaigneux de le chat qui le considérait avec défiance ", "tout à l’ heure il s’ en irait avec sa jeune maîtresse vers le château roselyne allait revenir calme souriante toute prête à le entourer d’ attentions son vieux curé mais elle pâlissait maigrissait et ne riait plus qu’ avec effort parfois le prêtre surprenait dans son regard une expression de douleur profonde qui transformait cette jeune physionomie et il pensait: pourvu qu’ elle puisse l’ oublier ", "mais il faudrait qu’ elle ne le revît pas PROPN se redressa tout à le coup une porte s’ ouvrait se refermait un pas léger glissa sur le parquet bien ciré de la salle roselyne apparut elle donna une caresse à le chien et s’ approcha de le vieux prêtre qui avait souri en l’ apercevant –j’ ai été un peu longtemps monsieur le curé " ]
[ "le banquier se baissa vivement un coup de feu jaillit l’ arme tomba je fus stupéfait c’ était près de moi que le coup de feu avait jailli et c’ était daspry qui d’ une balle de pistolet avait fait sauter l’ arme de la main d’ ", "marchal et son ordonnance se dirigèrent vers etaples dont les maisons apparaissaient groupées dans un repli de la dune le coq doré de la vieille église étincelait à les rayons de la lune ils firent halte en face d’ une jolie maisonnette couverte en tuiles rouges et dont la façade était tapissée de rosiers grimpants sur un banc de pierre devant l’ oncle marchal attendait son neveu l’ officier en fumant sa pipe de la porte de la cuisine entrouverte s’ exhalait un appétissant parfum de matelote et de jambon sauté dans la poêle ", "il a de grandes qualités je vois que nous nous entendrons dit le vieillard en souriant –je sais que mon père appréciait beaucoup m.paganot c’ est une raison pour moi de ratifier le choix que vous avez fait –je puis donc annoncer à le mon collaborateur que sa demande est agréée –certainement ", "et d’ un coup tout aussi brusquement elle s’ est tue on a soufflé vous voyez comme c’ est calme a fait observer tausk je veux dire en temps normal rentrons là on dirait que le ciel se couvre c’ est un peu sombre je vais allumer une lampe a -t-il annoncé en marchant vers cette lampe mais le perceur n’ avait dû s’ arrêter d’ opérer que pour un bref entracte le temps d’ aller pisser ou de se faire un café ou les opérations qui l’ ont sûrement remis en forme car son instrument s’ est alors redéployé plus démesurément qu’ avant si cela était possible d’ abord dans le registre d’ une flatulence aigue puis ouvrant son nouveau récital par une audacieuse variation sur le premier mouvement de le sacre de le printemps ", "maigret était à les prises avec une vieille femme sourde qui ne l’ avait pas invité à le entrer et qui lui faisait répéter chaque question il entendait lapointe parler derrière la porte d’ en face —pourquoi criait la sourde voudriez -vous que j’ aie ouvert ma porte? est -ce que cette chipie de concierge m’ accuse d’ épier les locataires mais non madame on ne vous accuse de rien de le tout ", "il s’ endormit à le petit jour et se réveilla souriant sûr de soi-même avec la connaissance parfaite de ce qu’ il devait faire il fut pour la journée d’ une humeur charmante qui toute la nuit avait vécu avec les gentilshommes de fortune les plus prestigieux montrait un visage chagrin et fatigué les yeux ouverts sur un bol de café à le lait et les mains distraites dans la fourrure de rackam allongé sur la table ai bien envie d’ aller passer ou jours à le lorient dit d’ un air détaché venez -vous avec moi cette promenade vous changera les idées ", "or je le détournerai de son lit et le ferai couler sur la grande place gérard de viane dit: qu’ on mette en ligne chevaliers et je les fais tomber ensemble sur le nez seulement par le vent de mon épée c’ est le comte roland qui fit le douzième gab en la manière que voici: je prendrai mon cor je sortirai de la ville et je soufflerai d’ une telle haleine que toutes les portes de la cité en perdront leurs gonds olivier seul n’ avait encore rien dit il était jeune et courtois et l’ empereur l’ aimait tendrement mon fils lui dit -il ne voulez -vous point gaber aussi —volontiers sire répondit olivier ", "je me suis permis de lui dire qu’ il avait là pour lui une chance d’ un grand bonheur à le mériter un jour vous m’ avez compris je lui ai donné heures pour réfléchir mais conclut -il en tendant à la jeune fille la lettre de lisez sa réponse que je viens de recevoir et qui me dit ce que le téléphone vient d’ apprendre à le votre frère et que celui-ci m’ a chargé de vous rapporter il est parti de tamaris et n’ a pas laissé même d’ adresse la jeune fille avait pris la lettre sans une parole elle commença de la lire ", "je ne le connais que depuis hier une grosse surprise eh bien mais nous ferons connaissance avec ce joli garçon-là car il doit être joli garçon il ne sait rien et ne doit rien savoir si je t’ ai parlé de cela c’ est que je crois que je peux compter sur ta discrétion parbleu c’ est égal reçois mon compliment ", "–comment cela? dit le marquis en tortillant sa branche de chèvrefeuille avec une agitation qui semblait ne pas dépasser le bout de ses doigts PROPN est exigeant envers ceux qu’ on estime je dirais presque envers ceux qu’ on admire si je ne craignais d’ offenser votre modestie –vous vous en allez donc dit le marquis après un moment de silence problématique et avec un ton plus problématique encore –oui monsieur le marquis je vous présente mon respect –pourquoi ne dîneriez -vous pas avec moi? –cela m’ est impossible répondit émile étourdi et effrayé d’ une semblable proposition " ]
n’ es -tu pas le plus beau garçon de le village et le meilleur aussi ne me donnes -tu pas de le tabac quand je t’ en demande et tes vieilles pipes? oui oui.... elle rêve à le toi toutes les nuits tiens assieds -toi je vais la faire sortir comme fasciné s’ assit alors le fou lui présenta une grappe mange dit -il tu m’ as assez souvent donné du pain pour que je te fasse un cadeau et PROPN égrena la grappe par complaisance elle était délicieuse c’ était de le vrai markobrünner joignant alors les mains devant sa bouche il fit entendre un cri guttural le cri de la caille qui s’ éveille c’ était tellement vrai que tout à le loin dans les champs une caille y fut trompée;
[ "s’ imaginant voir le jour en pleine nuit elle chanta fois que fais -tu donc dit le jeune homme j’ avance l’ heure répondit tout joyeux il est heures autour de la brasserie en effet il répéta plusieurs fois le même cri à de longs intervalles et les campagnes d’ alentour semblaient s’ animer de rumeurs confuses laisse-moi faire disait -il à le théodore laisse-moi faire va sortir le vieux reebstock a le sommeil dur il ne s’ éveillera pas et se penchant sur la palissade imita le premier chant de le coq enroué par le brouillard grasseyement bizarre lent et grave ", "vous eussiez cru voir le coq secouer ses plumes et frissonner sur son perchoir ou poules descendirent l’ échelle de le poulailler regardant la lune au-dessus de le toit mauvais gueux murmura qui donc a pu t’ apprendre de telles ruses mais riant lui dit tout bas: ne m’ interroge pas je suis fou les poules surprises de leur erreur voulurent remonter l’ échelle mais le fou de le village plein de malice les chassa et les fit crier puis subitement il imita le chant de l’ alouette saluant l’ aurore ", "il y mit tant d’ amour que PROPN en avait les larmes à les yeux et se disait: viens viens gretchen mon amour ma joie ma vie gretchen c’ est mon cœur qui chante pour toi c’ est moi qui t’ appelle il était rentré dans la cour et le dos contre le mur la tête inclinée il rêvait tandis que déroulait ses gammes frémissantes or un peu surprise avait entendu la caille dans le vague de le sommeil elle n’ y avait pas cru elle avait entendu le coq.... et n’ y avait pas cru ", "puis les poules et ses yeux s’ étaient ouverts aucune lueur ne brillait encore à le volet elle s’ était retournée rêvant à le théodore mais quand elle entendit l’ alouette quand les notes veloutées et tendres arrivèrent à le son âme alors se levant tout doucement elle se dit: oui c’ est le jour elle passa sa petite jupe et fut ouvrir le volet PROPN l’ avait entendue se lever il tremblait il aurait voulut fuir mais à le moment où le volet s’ ouvrit toute sa timidité disparut il se pencha dans la fenêtre et malgré un petit cri de la jeune fille lui saisissant la main: dit -il je t’ aime a peine eut -il prononcé ces paroles que ses jambes fléchirent ", "PROPN émue comme une tourterelle surprise dans son nid les joues brûlantes balbutiait doucement: elle ne put en dire davantage car le volet de le père s’ ouvrit brusquement au-dessus de la fenêtre et l’on entendit dans la nuit un juron terrible un véritable juron allemand suivi de ces mots qu’ est -ce que je vois là tout le monde fut consterné et tombèrent dans les bras l’ un de l’ autre puis ils se séparèrent épouvantés de ce qu’ ils venaient de faire noss les bras en l’ air fuyait à le toutes jambes imitant les cris d’ un canard poursuivi dans les roseaux par un caniche sa voix nasillarde retentissait à le loin il y avait de quoi rire ", "mais PROPN ne riait pas aussi le peintre rabattant son feutre franchit la palissade et se mit à le courir dans les vergers tandis que PROPN toute tremblante fermait vivement sa fenêtre ah! brigand criait le bras étendu tu me le payeras et le gros chien de le voisin réveillé par le tapage aboyait en secouant sa chaîne courut jusqu’ à le petit jour à le droite et à le gauche répétant comme dans un rêve: je t’ aime! puis il ajoutait: et se trouvait le plus heureux de les mortels vers heures il rentra chez lui et quand il se fut couché sur son petit lit songeant que le vieux reebstock l’ avait peut-être reconnu et qu’ il pourrait bien à l’ avenir lui fermer sa porte cette pensée le rendit fort triste ", "le lendemain sa tristesse était plus grande encore est -il possible d’ être aussi malheureux que moi? s’ écriait -il oh le vieux reebstock doit m’ en vouloir terriblement je ne reverrai peut-être plus gretchen si je pouvais seulement la voir encore une fois mais je n’ oserai jamais passer dans la grande rue et tout en réfléchissant à ces choses désolantes il descendit l’ escalier et se mit en route à le hasard regardant de loin la brasserie la girouette et l’ enseigne rien ne paraissait changé tout semblait comme à l’ ordinaire le pâtre descendait le village en jouant de la cornemuse et suivi d’ une longue file de chèvres et de pourceaux les jeunes filles se rendaient à la fontaine leur cuveau sous le bras et étendu sur le banc de la maison commune dormait tranquillement le dos à le soleil ", "a force de regarder PROPN s’ était approché son carton sous le bras il passait devant la brasserie n’ osant tourner la tête quand plusieurs coups retentirent à les vitres il s’ arrêta tout épouvanté est -ce moi qu’ on appelle se dit -il les fenêtres de la grande salle étaient ouvertes et déjà bon nombre de buveurs se trouvaient attablés le bourgmestre PROPN avec sa grosse figure rouge son large feutre planté sur la nuque sa grande canne de cep de vigne entre les jambes ", "le tailleur en camisole grise le nez barbouillé de tabac la toque verte tirée sur les oreilles le petit barbier spitz son plat d’ étain sur la table à le côté de la bouteille la face riante le verbe haut le toupet accommodé en pyramide suivant l’ ancienne mode française et enfin plusieurs autres la vieille berbel rangeait des pots de lait caillé derrière le fourneau de fonte et de grandes nappes de soleil toutes fourmillantes d’ atomes s’ étendaient le long de les tables et sous les bancs PROPN entra fort inquiet le père revêtu de son habit brun garni de boutons d’ acier était assis contre la boîte de l’ horloge en face de la porte près de la fenêtre baissait les yeux " ]
[ "mais pour se prévaloir de quoi? comme ces généalogistes qui remontant de branche en branche espèrent tomber sur la vie semble -t-elle plus facile parée de cet héritage glorieux au-delà de la ligne d’ horizon de les grands-parents commence un nuage d’ opacité qui est la zone de le roman historique on verse de la mémoire individuelle à l’ histoire collective ce qui renseigne dès lors sur soi ce n’ est pas d’ apprendre qu’ une arrière-arrière-grand-mère excellait dans la broderie et le veau c’ est le milieu la soupe primitive dans laquelle s’ est constitué un imaginaire commun comme ici cette longue tradition de l’ ouest avec ses valeurs austères sa hantise de le péché sa probité maladive son déni de la chair et par voie de conséquence autre héritage pesant le mépris dans lequel on tenait ses paysans catholiques fervents toujours prompts à le entonner des cantiques et brandir les faux mépris qui renvoyait à le cet autre horizon collectif de les guerres de vendée et de la chouannerie des prêtres réfractaires embrochés à la baïonnette dans les meules de paill", "qu’ y a -t-il donc? questionna flegmatiquement françois-gaspard en allongeant le ciseau de ses longues jambes il y a il y a qu’ ils vont le manger pas possible répliqua françois-gaspard qui prit le temps de se moucher pour cacher son plus fin sourire mais le commissaire n’ eut point l’ occasion d’ admirer tant de tranquillité désinvolte ", "pourtant non il demeura fermé et habité par le seul mot de mère la figure maternelle trônait à le cœur de sa vie manquante et attendue si PROPN avait compris cela elle aurait percé pour toujours celui qui allait devenir son mari: PROPN voulait une mère quitte à le ce qu’ elle fût aussi son épouse il ferait de sa femme une mère ", "il avait dessiné un cercle rouge un cercle large environ comme un bracelet de femme un cercle à le peu près régulier dans son diamètre mais inégal dans la ligne épaisse qui le formait tantôt plus étroite et tantôt plus renflée; un cercle de sang eu ̂t-on dit PROPN le regarda longtemps longtemps avec des expressions diverses et rapides qui contractaient ses traits expressions de fureur de haine de désespoir de résignation farouche ses yeux s’ emplissaient de ce rouge anneau insolite de cette petite figure énigmatique qui semblait lui dire tant de choses terribles et douloureuses ", "—c' est pas moins un drôle de nom ottomanes et je serais curieux d' savoir où ils ont été chercher cette parole-là maître —c' est pas une parole c' est une qualification indigène ou autrement intrinsèche et vient de le pourquoi qui fait que les turcs s' allongions toujours sur des grands canapés comme de véritables cagnes comme tu as pu z' en voir dans la chambre de le commandant le matin quand tu vas sauberder le tillac garnis en velours escramoisi avec des clous dorés en cuivre —le grand-mogol a -t-il de la malice dans les yeux et ç a paraît -il un malin —oui mais tant soit peu féroce quand il m' a z' aperçu il a vu à ma figure et à le ce que son interprète lui a soufflé à le genoux dans le tuyau de l' oreille que j' étais -t-un français de nation ", "ils l’ accueillent ils la quittent dans un attendrissement profond qui précède les séparations les plus cruelles PROPN celui qui veut lutter contre son amour PROPN avec égarement se livre à ses regrets avec désespoir se livre à la vie les heures enchaînées accouraient avec les jours à le chacune d’ elles dont l’ airain marquait le passage PROPN frémissait comme le roseau solitaire à le moindre mugissement de les vents l’ abbesse attentive tels que les secours de la nature soutenait la faiblesse de son élève avait pitié de son innocence une suite brillante s’ arrête devant les simples portes de le cloître ", "tout cela il faut le dire est honteusement délabré si quelqu'un construit la cathédrale de cologne à le dehors je ne sais qui la démolit à l' intérieur pas un tombeau dont les figurines ne soient arrachées ou tronquées pas une grille qui ne soit rouillée où elle a été dorée la poussière la cendre et l' ordure sont partout les mouches déshonorent la face vénérable de l' archevêque philippe de ", "—je suis quand même content que ç a soit passé soupira -t-il je n’ aimais pas —et tu n’ en as rien dit à le personne? —à personne pas même à le urbain pas même —ni à le angèle il ne put refréner un sourire non n’ empêche que comme je vois maintenant les hommes ainsi cet envoûtement dont tu m’ as parlé une fois peut venir bêtement par habitude parce qu’ une fille vous sert l’ apéritif tous les jours à la même heure ", "l’ idée qu’ PROPN lui avait ménagé un guet-apens passa dans son esprit comme un éclair mais il se rassura aussitôt les cavaliers étaient sur lui et criaient: –monseigneur vous êtes le bienvenu c’ était une troupe de gentilshommes députée par les seigneurs assemblés dans blois pour aller à sa rencontre le saluer et l’ assurer de toute fidélité guise rayonna et comme ces gentilshommes se mêlaient à le ceux de son escorte il leur rendit salut pour salut et s’ écria: –maintenant messieurs j’ ai une escorte royale le mot était peut-être dit sans intention mais il courut de bouche en bouche jusqu’ à les derniers rangs de la cavalcade et chacun y vit clairement les intentions secrètes de le duc quoi qu’ il en soit ce fut donc à la tête de cette compagnie ainsi renforcée que le balafré traversa villerbon il prit alors un trot allongé et comme midi sonnait toute cette cavalcade parut en vue de blois ", "maigret murmura à le jaja: —vous permettez boutigues était inquiet il demandait à le croque-mort qui voulait aller chercher le cercueil de patienter un peu —nous ne sommes pas en retard demandait la vieille c’ est ce taxi qui ne venait pas nous prendre et tout de suite son regard repérait jaja et sylvie qui est -ce —je ne sais pas " ]
il ne semblait point que cet homme eût été poussé à le prendre de le service par l’ appât de les gages ou des primes ce qui est certain c’ est qu’ il n’ en parlait pas et de le reste ne parlait jamais de rien à le personne et j’ imagine qu’ il n’ en pense pas davantage me dit je suis encore à le connaître la couleur de ses paroles en fait de conversation il ne va pas plus de l’ avant qu’ un navire mouillé sur sa maîtresse ancre s’ il ne vous parle pas bosseman il ne me parle pas davantage à le mon idée monsieur savez -vous ce qu’ il a déjà dû faire ce particulier dites eh bien c’ est d’ être allé loin dans les mers australes oui loin bien qu’ il soit muet là-dessus comme une carpe dans la friture pourquoi se tait -il cela le regarde mais si ce marsouin PROPN n’ a pas franchi le cercle antarctique et même la banquise d’ une bonne dizaine de degrés je veux que le premier coup de mer m’ élingue par-dessus le bord à le quoi avez -vous vu cela bosseman à ses yeux monsieur à ses yeux n’ importe à le quel moment que la goélette ait le cap ici ou là ils sont toujours br
[ "pour employer une expression d’ avait des yeux de faucon étincelants lorsqu’ il n’ est pas de bordée reprit le bosseman ce sauvage reste tout le temps accoudé sur le bastingage aussi immobile que muet en vérité sa véritable place serait à le bout de notre étrave où il servirait de figure de proue à l’ halbrane une vilaine figure par exemple et puis lorsqu’ il est à la barre monsieur observez -le ses énormes mains en tiennent les poignées comme si elles étaient rivées à la roue lorsque son œil regarde l’ habitacle on dirait que l’ aimant de le compas l’ attire je me vante d’ être bon timonier mais pour être de la force de hunt point avec lui pas un instant l’ aiguille ne s’ écarte de la ligne de foi quelque rude que soit l’ embardée tenez la nuit si la lampe de l’ habitacle venait à s’ éteindre je suis sûr que n’ aurait pas besoin de la rallumer rien qu’ avec le feu de ses prunelles il éclairerait le cadran et se maintiendrait en bonne direction décidément le bosseman aimait à se rattraper en ma compagnie de l’ inattention que le capitaine ou prêtaient d’ or", "avec le vent d’ est bon frais la goélette obtenait son maximum de vitesse ce qu’ indiquait un long sillage plat et régulier traînant à le plusieurs milles en arrière d’ autre part la saison printanière progressait les baleines commençaient à se montrer en troupe sur ces parages une semaine eût suffi à des bâtiments de fort tonnage pour remplir leurs cuves de la précieuse huile aussi les nouveaux matelots de le bord surtout les américains ne cachaient -ils point leurs regrets à le voir l’ indifférence de le capitaine en présence de tant d’ animaux qui valaient leur pesant d’ or et plus abondants qu’ ils ne les eussent jamais aperçus à le cette époque de l’ année tout l’ équipage celui qui marquait surtout son désappointement c’ était hearne un maître de pêche que ses compagnons écoutaient volontiers ", "avec ses manières brutales l’ audace farouche que révélait toute sa personne il avait su s’ imposer à les autres matelots ce sealing-master âgé de ans était de nationalité américaine adroit et vigoureux je me le figurais lorsque debout sur sa baleinière à le double pointe il brandissait le harpon le lançait dans le flanc d’ une baleine et lui filait de la corde il devait être superbe or étant donné sa violente passion pour ce métier je ne m’ étonnerais pas que son mécontentement se fît jour à l’ occasion .somme toute notre goélette n’ était pas armée pour la pêche et les engins que nécessite cette besogne ne se trouvaient point à le bord depuis qu’ il naviguait avec l’ halbrane le capitaine PROPN s’ était uniquement borné à le trafiquer entre les îles méridionales de l’ atlantique et de le pacifique .quoi qu’ il en soit la quantité de souffleurs que nous apercevions dans un rayon de quelques encablures devait être considérée comme extraordinaire .ce jour-là vers heures de l’ après-midi j’ étais venu m’ appuyer sur la lisse de l’ avant afin de suivre ", "PROPN les montrait de la main à ses compagnons en même temps que de sa bouche s’ échappaient ces phrases entrecoupées c’ est un fin-back et même en voici avec leur nageoire dorsale de à le pieds les voyez -vous nager entre eaux tranquillement sans faire aucun bond ah si j’ avais un harpon je parie ma tête que je l’ enverrais dans l’ une de les taches jaunâtres qu’ ils ont sur le corps mais rien à le faire dans cette boîte à le trafic et pas moyen de se dégourdir le bras noms de le diable quand on navigue sur ces mers c’ est pour pêcher et non pour puis s’ interrompant après un juron de colère et cette autre baleine s’ écria -t-il celle qui vous a une bosse comme un dromadaire demanda un de les matelots oui c’ est un hump-back répondit hearne distingues -tu son ventre plissé et aussi sa longue nageoire dorsale une capture pas commode ces hump-backs car ils coulent à de grandes profondeurs et vous mangent des brassées de ligne vrai nous mériterions qu’ il nous envoie un coup de queue dans le flanc celui-là puisque nous ne lui envoyons pas un coup de harpon dans le si", "cria le bosseman.ce n’ était point qu’ il y eût à le craindre de recevoir ce formidable coup de queue souhaité par le sealing-master non un énorme souffleur venait d’ élonger la goélette et presque aussitôt une trombe d’ eau infecte s’ échappa de ses évents avec un bruit comparable à une lointaine détonation d’ artillerie tout l’ avant fut inondé jusqu’ à le grand panneau c’ est bien fait grogna en haussant les épaules tandis que ses compagnons se secouaient en pestant contre les aspergements de le hump-back ", "en outre de ces espèces de cétacés on apercevait aussi des baleines franches les right-whales et ce sont celles que l’on rencontre plus communément dans les mers australes dépourvues d’ ailerons elles portent une épaisse couche de lard les poursuivre n’ offre pas de grands dangers aussi les baleines franches sont -elles recherchées à le milieu de ces eaux antarctiques où fourmillent par milliards les petits crustacés ce qu’ on appelle le manger de la baleine dont elles forment leur unique nourriture .précisément à le moins de encablures de la goélette flottait une de ces right-whales mesurant pieds de longueur c’est-à-dire de quoi fournir barils d’ huile tel est le rendement de ces monstrueux animaux que suffisent à le compléter le chargement d’ un navire de moyen tonnage oui c’ est une baleine franche ", "s’ écriait hearne on la reconnaîtrait rien qu’ à son jet gros et court tenez celui que vous voyez là-bas par bâbord comme une colonne de fumée vient d’ une right-whale et tout cela nous passe devant le nez en pure perte dieux ne pas remplir ses cuves quand on le peut autant vider des sacs de piastres à la mer capitaine de malheur qui laisse perdre toute cette marchandise et quel tort il fait à le son équipage dit une voix impérieuse monte dans les barres tu y seras plus à l’ aise pour compter les baleines c’ était la voix de lieutenant pas de réplique ou je te tiendrai là-haut jusqu’ à le demain allons déhale -toi en double et comme il eût été mal venu à le résister le sealing-master obéit sans mot dire en somme je le répète l’ halbrane ne s’ est pas engagée sous ces hautes latitudes pour se livrer à la pêche de les mammifères marins et les matelots n’ ont point été recrutés à les falklands comme pêcheurs ", "le seul but de notre campagne on le connaît et rien ne doit nous en détourner la goélette cinglait alors à la surface d’ une eau rougeâtre colorée par des bancs de crustacés ces sortes de crevettes qui appartiennent à le genre de les thysanopodes on voyait les baleines nonchalamment couchées sur le flanc les rassembler avec les barbes de leurs fanons tendus comme un filet entre les mâchoires et les engloutir par myriades dans leur énorme estomac à le total puisque dans ce mois de novembre en cette portion de l’ atlantique méridional il y avait un tel nombre de cétacés de diverses espèces c’ est que je ne saurais trop le répéter la saison était d’ une précocité vraiment anormale cependant pas un baleinier ne se montrait sur ces lieux de pêche.observons en passant que dès cette première moitié de le siècle les pêcheurs de baleines avaient à le peu près abandonné les mers de l’ hémisphère boréal où ne se rencontraient plus que de rares baleinoptères par suite d’ une destruction immodérée ce sont actuellement les parages sud de l’ atlantique et de le pac", "il est même probable que cette industrie si prospère autrefois finira par prendre fin .voici ce qu’ il y avait lieu de déduire de cet extraordinaire rassemblement de cétacés .depuis que le capitaine PROPN avait eu avec moi cette conversation à le sujet de le roman d’ je dois noter qu’ il était devenu moins réservé nous causions assez souvent de choses et d’ autres et ce jour-là il me dit la présence de ces baleines indique généralement que la côte se trouve à le courte distance et cela pour raisons la première c’ est que les crustacés qui leur servent de nourriture ne s’ écartent jamais très à le large de les terres la seconde c’ est que les eaux peu profondes sont nécessaires à les femelles pour déposer leurs petits s’ il en est ainsi capitaine répondis -je comment se fait -il que nous ne relevions aucun groupe d’ îles entre les new-south-orkneys et le cercle polaire votre observation est juste répliqua le capitaine et pour avoir connaissance d’ une côte il faudrait nous écarter d’ une quinzaine de degrés dans l’ ouest où gisent les new-south-shetlands de l" ]
[ "mon pauvre chevalier s’ écria -t-il mes pressentiments ne m’ ont donc pas trompe et oubliant son rang il pressa le gentilhomme dans ses bras le prince de PROPN avait à le cette époque de à le ans grand élancé il portait la beauté et la grâce que ceux de sa race ont communiquées même à le leurs bâtards le jeune prince possédait plus que personne ce type bien connu qui depuis henri semble protester contre les historiettes licencieuses qui eurent pour héroïnes les femmes alliées à l’ illustre maison de PROPN il tenait de sa mère ce regard doux et voilé de ceux qui doivent mourir jeunes ", "il a frappé discrètement à la porte il se leva et alla chercher sa robe de chambre sur le fauteuil quelle heure est -il heures et demie il prit la pipe qu’ il n’ avait pas finie à le moment de se coucher et qu’ il ralluma ", "elle reconnut PROPN et se redressa vivement mon parrain il était parti depuis plus de ans il s’ attendait à le retrouver une fillette et c’ était une jeune fille accomplie qui s’ offrait à ses regards un rayon de soleil un rayon matinal arrivant par la fenêtre ouverte sur le jardin la mettait en pleine lumière ", "PROPN lui caressait la tête et mâchait le désir car ce vermisseau était fille de le soleil grain de braise femelle qui embrase la poudre de le mâle je rêve de toi cosma depuis ma petite enfance et moi je te cherche flamme depuis le commencement de le monde mais tu tueras l’ homme que je te montrerai tout à l’ heure —oui je le tuerai car mes oreilles brûlent et mes tempes éclatent et si longtemps que tu feras mes oreilles brûler et mes tempes éclater je tuerai coupables ou innocents tout ce que tu voudras comme tu es vaillant cosma —vaillant fillette vaillant jusqu’ à tes pieds et voici qu’ un homme passe à le cheval allant à le pas une musette à l’ arçon ", "je venais d’ entendre la fin de le roman à le commencement de lequel j’ avais pris un si vif depuis lors je ne revis jamais sylvio le bruit courut que lorsque en alexandre donna le signal de la révolution de grèce commandait une compagnie d’ hellènes et avait été tué à la bataille de dragachan deuxième partie le faiseur de cercueils chapitre les derniers meubles de le faiseur de cercueils adriane furent placés sur un corbillard dont il avait fait sa voiture de déménagement et furent transportés dans un quatrième et dernier voyage par maigres chevaux noirs de la bas-manna à la nikitzky où il allait demeurer avec sa famille après avoir fermé sa boutique il cloua sur sa porte un écriteau indiquant que la maison était à le vendre ou à le louer et PROPN s’ achemina à le pied vers sa nouvelle demeure ", "n’ avait -il pas inventé la torpille terrestre? et l’ ingénieur strauss ne disait -il pas de lui qu’ il était appelé à de grandes destinées certes il serait un allié puissant autant qu’ en ce moment il était un adversaire redoutable tout serait donc pour le mieux avec sa brusquerie de décision habituelle boltyn résolut d’ en avoir le cœur net sur-le-champ il prit son chapeau et sa canne et sortit ", "l’ espoir ne poussait plus dans ces yeux elle avait trop cherché trop couru trop quémandé à le toutes les portes partout vainement trop prié trop pleuré et je vais pouvoir le voir l’ espoir renaissait grandissait grandissait elle demeurait comme assommée par la joie elle en avait bu un coup de trop ou trop vite elle n’ en avait plus l’ habitude et elle était pompette —monsieur! —monsieur moi! ", "mais la lorette n’ a pas toujours la beauté et jamais elle n’ a de l’ esprit de l’ esprit de bon aloi de le moins de cet esprit qui tient à un don de la nature développé par la culture de l’ intelligence à le temps d’ athènes à le temps de rome on l’ a vu à le début de ce livre la courtisane était une femme instruite et distinguée qui savait la philosophie et l’ éloquence l’ histoire et la poésie l’ art et la politique qui pouvait converser de tout et sur tout avec les hommes les plus éminents par la science et par l’ imagination avec les puissants et les sages il n’ en est pas ainsi de la lorette elle ne sait rien; son intelligence est aussi inculte que son imagination est pauvre ", "la dernière fois que j’ ai vu szeggedin cet étrange village qui contiendrait tous les clochers réunis de le pays de beauce il y avait un ancien élève de notre école polytechnique qui était roi de le pays il jetait en passant un pont de mètres sur la theiss: un magnifique pont pour la voie ferrée les ingénieurs autrichiens venaient regarder les travaux exécutés par une fourmillière humaine où l’on aurait pu distinguer races et qui parlait langues le pont sortait de l’ eau déjà appuyé sur ces grandes colonnes tabulaires et je vis un appareil photographique qui braquait déjà sur les arches inachevées l’ œil rond de sa chambre noire notre civilisation est là ", "—vous avez peur d’ aller en prison? —non elle était persuadée qu’ il disait la vérité de temps en temps elle le voyait grimacer sur son lit et porter la main à son côté droit —pourquoi ne voulez -vous pas que je vous prépare une boisson chaude quand le bar de charlie sera fermé " ]
il fait une embardée dans le fossé et redresse de justesse sa direction pas beaucoup de réflexes c’ est vous soupire -t-il —tiens tu ne me tutoies plus j’ ai beaucoup trop d’ admiration maintenant
[ "je rigole —pas mal le coup de le grand hein? —excellent je le raconterai à le mes petits-enfants plus tard —je crois bien que tu ne les connaîtras jamais tes petits-enfants mon pauvre vieux et pourquoi donc? —parce que tu as sans doute assisté tout à l’ heure à le ton dernier coucher de soleil il ne dit rien ", "moi je n’ aime pas ces silences subits et comment que j’ ai raison de ne pas les aimer prompt comme une langue de caméléon PROPN a sorti avec sa main gauche un automatique de le fourre-tout et sans se retourner magnifique de maestria en s’ aidant seulement de le rétroviseur il tire sur moi tout ç a avant que j’ aie le temps de dire ouf pourtant si je n’ ai pas eu le temps de proférer cette onomatopée j’ ai eu celui de me jeter de côté et la rafale passe à le centimètres de moi ", "lorsque j’ entends le déclic navré de le feu signifiant que le magasin est vide je reprends ma position initiale —non mais qu’ est -ce qu’ on vous apprend dans les écoles d’ espionnage nazies tu ne sais pas qu’ il est imprudent lorsqu’ on se sert d’ un automatique de tirer en rafale tu as bonne mine maintenant avec ta pétoire vide comme un sifflet il ne répond rien ", "—fais demi-tour toto il continue en ligne droite et il écrase le champignon comme une brute nous dépassons le —et alors murmure -t-il que comptez -vous faire m’ abattre vous allez en ce cas entrer en contact avec un arbre —le coup est classique dis -je tu as un chou à la crème à la place de le cerveau pour ne pas avoir trouvé autre chose —ce sont les coups classiques les meilleurs ", "je retrousse ma soutane et j’ enjambe le dossier de le siège dis -je arrête tout de suite collègue où je te fais bouffer de le plomb sans plus attendre afin de l’ intimider j’ appuie le canon de mon arme contre sa tête en guise de réponse il sourit il a du cran le monsieur ", "je l’ assaisonnerais bien immédiatement mais j’ aimerais pouvoir le travailler un brin pour tenter d’ avoir des indications précises concernant les prisonniers comment le mettre sans le buter? impossible de l’ estourbir car je ne dispose pas de le recul nécessaire c’ est alors que je me remémore les conseils d’ un vieux pote à le moi que j’ ai connu à le avant-guerre et qui était un peu tueur de son métier si tu veux te farcir un mec sans l’ abîmer disait -il tire-lui une dragée contre l’ occiput en tenant le feu de biais afin que la balle ne pénètre pas mais l’ érafle seulement j’ opère ainsi tranquillement l’ effet est merveilleux PROPN a un soubresaut et pique de le nez ", "vous pensez que je me démerde d’ attraper le volant et d’ appuyer sur la pédale de le frein je réussis un stoppage très convenable je regarde PROPN la balle ne l’ a pas seulement éraflé mais a légèrement pénétré sous le cuir chevelu il saigne comme un goret ", "je défais la ceinture de ma soutane et je lui entrave les pattes puis j’ ôte la sienne et je lui lie les mains de cette façon il est vraiment hors d’ état de nuire je le fais basculer à l’ arrière et je prends sa place à le volant —pauvre tordu murmuré -je en le regardant tu te croyais fortiche hein? je fais demi-tour me voilà bien content de moi mais assez embarrassé cependant car je me demande où je vais pouvoir transbahuter mon colibard ", "n’ est vraiment pas un cadeau à le faire à la mère broukère et il ne serait pas prudent de l’ emmener chez bourgeois la voiture est une bagnole allemande et elle sera vite repérée j’ aperçois un petit café sur la route j’ arrête la voiture à une certaine distance de manière à le ce que les patrons de l’ établissement ne puissent pas lire les numéros puis je me catapulte dans l’ établissement qu’ est -ce que ce sera monsieur le curé? c’ est tout juste si je ne me retourne pas pour voir à le quel curé parle l’ aubergiste " ]
[ "il appela des hommes et dit à le chevalier: —capitaine conduisez-moi à la chambre qui est située au-dessus de la cage de fer mais quand on arriva à le cette chambre on chercha vainement la trappe le plancher lisse et uniforme ne présentait aucune solution de continuité c' est étrange s' écria maurevailles c' est cependant ici il s' interrompit ", "—entendons -nous bien il n' est pas question d' une vétille entraînant des jours d' arrêts sur le nombre de lesquels nous pourrions marchander il s' agit d' une faute de principe entraînant une punition de principe tout ou rien elle a de plus une circonstance aggravante la publicite demain elle sera la fable de la ville peut-être mais fable tout de même avec ses inexactitudes et ses déformations ", "—comment a -t-il parlé de la tuer elle était très jeune en somme beaucoup plus jeune qu’ elle ne voulait le paraître par instant elle avait l’ air d’ une petite fille sur le point de s’ affoler à le ces moments-là elle se raccrochait de le regard à l’ horloge comme pour y puiser une inspiration son corps oscillait imperceptiblement ", "s’ écria le banquier à qui l’ intérêt de sa réputation financière fit oublier tout le reste je veux le savoir monsieur marc cela a pour moi la plus grande importance la maison où vous travaillez a donc des fonds chez m. marquier? —précisément ne me cachez rien je vous en prie vous avez donc entendu dire qu’ il était embarrasse pas précisément répliqua marc mais on craint qu’ il ne se compromette ", "germaine serra nos mains avec un mouvement nerveux qui contenait les regrets qu’ elle n’ osait pas exprimer a peine fut -elle partie que la marquise PROPN et moi nous nous écriâmes en chœur: –comment la trouvez-vous? –ravissante PROPN avec un accent qui ne laissait aucun doute sur la vivacité de ses impressions madame de guéblan reprit: –malheureusement nous ne la tenons pas encore il faut faire la conquête de la mère et de la sœur ", "mais ne pourrais -tu te consoler pauvrette –je ne sais pas monsieur répondit madeleine d’ un ton et avec un regard vers le ciel qui n’ exprimaient pas le doute de l’ inconstance provocante mais l’ effroi de l’ inexpérience en face de la douleur –tu ne le sais pas en effet reprit léonce attentif à sa physionomie et tu sens que si c’ était possible ce serait de le moins bien difficile –cela ne me paraît pas possible de le tout mais dieu seul connaît les miracles qu’ il peut faire et on dit que quand on le prie de tout son cœur il ne vous refuse rien ", "elle est belle aussi elle m’ apaise aussi enfin m’ apaiser ce n’ est peut-être pas le mot mais écoute je ne te demande pas de me dire ce qu’ elle te fait je te demande de revenir et ils sont revenus ", "chapitre ix le mal de le führer mais l’ été de passa et l’ automne vint sans apporter à le hitler la victoire qui lui était indispensable les assauts répétés furieux désespérés de les meilleures troupes de le iii se brisèrent vague après vague contre les décombres de stalingrad la marée allemande avait atteint son ultime limite après un voyage en finlande himmler accompagné de avait regagné berlin c’ était l’ hiver le deuxième hiver de la guerre contre la russie et malgré les ordres frénétiques hystériques de hitler stalingrad tenait toujours ", "il se hasarda même jusqu’ à le aller ouvrir sur la table de travail un grand carton in-folio contenant une centaine de feuilles couvertes chacune d’ un papier de soie cette indiscrétion fut décelée par un cri d’ admiration échappé à le paul qui l’ avait suivi oh! les belles images s’ écria l’ enfant est -ce toi qui as peint ces jolies fleurs mon oncle? et ces papillons bleus et ces scarabées ce cartonnier contenait en effet les planches d’ un ouvrage que philibert consacrait à l’ étude de les insectes de saône-et-loire et qu’ il composait patiemment sans espérer jamais le mettre à le jour tant les dépenses de publication en auraient été fortes car chaque planche coloriée représentait l’ insecte sous toutes ses formes de grandeur naturelle et grossi à le microscope accompagné de la plante dont il vivait et de celle ou ̀ il déposait ses œufs à le moment de quitter son existence éphémère d’ insecte parfait d’ après les prévisions les plus ambitieuses de ce modeste adepte de la science cet ouvrage devait être légué à l’ académie de mâcon et servir dans ses a", "mais jeanet qui était d’ habitude assez gourmand ne voulut rien sinon que landry lui promettrait d’ aller quérir sa fanchon et il fallut que PROPN le lui promît en soupirant sans quoi il ne se fût point soumis à la fanchette père barbeau ne s’ attendait guère à la grande résolution de la petite fadette il en fut content; mais il eut comme de le regret de ce qu’ elle avait fait tant il était homme juste et de bon cœur –je suis fâché landry dit -il que tu n’ aies pas eu le courage de renoncer à la fréquenter si tu avais agi selon ton devoir tu n’ aurais pas été la cause de son départ dieu veuille que cette enfant n’ ait pas à le souffrir dans sa nouvelle condition et que son absence ne fasse pas de tort à sa grand’mère et à son petit frère " ]
–non mademoiselle répondit celui-ci le général est sorti dans le parc il y a un quart d’ heure seul?... –avec le garde –et madame la comtesse –madame la comtesse est à le salon
[ "–c’ est bien annoncez-moi mais madame de labassère avait reconnu à la voix sa belle-sœur; et quelque peu de sympathie que celle-ci lui inspirât elle crut devoir ne fût -ce que par révérence pour l’ âge de made moiselle de labassère venir au-devant d’ elle jusque dans le vestibule une visite aussi insolite avait d’ ailleurs de quoi la surprendre et la jeune femme ne put dissimuler entièrement l’ étonnement qu’ elle éprouvait quel heureux hasard mademoiselle dois -je le plaisir de votre visite la comtesse était si bonne qu’ elle ne vit pas le méchant sourire qui plissa les lèvres de la vieille fille lorsque celle-ci lui répondit: mais à le désir que j’ avais de vous voir chère petite ", "a peine madame de labassère fit -elle intérieurement cette réflexion qu’ il était bien étrange que la sœur de son mari qui lui rendait à le regret chaque année sa visite er janvier se sentît prise tout à le coup pour elle d’ une telle affection qu’ elle éprouvât le désir de la voir à une autre époque et de faire pour cela une démarche aussi fatigante que devait être pour elle le voyage de péronne à le château –entrons à le salon murmura -t-elle –qui sait se disait -elle à le part soi peut-être que cette méchante a des remords de m’ avoir aussi mal traitée jusqu’ à le présent je ne lui ferai pas regretter ce sentiment PROPN et en effet lorsque les femmes furent assises en face l’ une de l’ autre sur de larges fauteuils en tapisserie des côtés de la porte-fenêtre qui donnait sur le parc madame de labassère déploya tout ce qu’ elle avait d’ aimable et de liant dans l’ esprit pour se concilier les bonnes grâces de sa belle-sœur celle-ci fut à le premier instant très-rebelle à le tant d’ amabilité: –enjôleuse PROPN murmurait -elle entre ses dents est -ce que t", "–comme c’ est bien à le vous répétait la jeune femme d’ être venue nous relancer jusqu’ ici! pourquoi si vous vouliez parler à le mon mari ne lui avoir pas fait dire d’ aller vous trouver pourquoi vous être donné –mais chère petite interrompit mademoiselle de labassère vous ne voulez donc pas croire que je suis venue pour vous seule –oh bien alors repartit naïvement la comtesse c’ est encore beaucoup plus aimable et par un mouvement d’ une simplicité délicieuse d’ où tout calcul était exclus elle rapprocha son fauteuil de celui de la vieille fille propos dit en ce moment mademoiselle de labassère qui ne perdait pas de vue le but de sa visite et qui ne réfléchit pas que cet à-propos venait fort mal propos on assure que vous allez donner encore un bal ma chère enfant? un bal!. murmura la comtesse ", "tout à le plus une petite soirée la vieille fille ne put retenir une moue significative –soyez tranquille reprit madame de labassère d’ un ton enfantin qu’ elle chercha à le rendre aussi câlin que possible il n’ y aura pas de quoi vous fâcher –me fâcher s’ écria hypocritement la vieille fille mais cela est trop naturel! ", "vous êtes jeune jolie ne faut -il pas que vous vous amusiez! ces mots eurent si bien dans la bouche qui les prononçait l’ intonation d’ un sarcasme que la comtesse ne put s’ y tromper mais elle se tut dans un but d’ apaisement et la sœur de le général comprit qu’ elle avait provisoirement manqué son effet –sans doute continua -t-elle sur le même ton railleur un mari de l’ âge de mon frère ne saurait suffire à le bonheur d’ une femme jeune et élégante comme vous et –oh! mademoiselle s’ écria la comtesse rouge de honte et d’ indignation –n’ ai-je pas raison insista la vieille fille ", "madame de labassère eut un instant l’ idée de répondre à sa belle -sœur qu’ elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas mais elle se souvint à le temps de les résolutions qu’ elle avait prises –vous êtes injuste pour moi mademoiselle dit -elle tristement d’ ailleurs ajouta -t-elle c’ est mon mari qui a eu l’ idée de ce bal fit mademoiselle de labassère de le ton le plus mordant ", "–je vous l’ affirme répondit la comtesse décidée à ne relever aucune de les provocations de sa belle-sœur –oui nous savons bien reprit celle-ci que lorsqu’ un vieillard est amoureux sa jeune femme a toujours soin de se faire ordonner par lui ce dont elle a envie madame de labassère griffait de ses ongles roses la tapisserie de son fauteuil mais elle se contint encore –c’ est m. de mauzac n’ est -ce pas ma chère enfant qui conduira–votre cotillon comme toujours la comtesse frissonna –non mademoiselle dit -elle simplement ", "et elle ajouta avec une rouerie dont elle n’ avait pas l’ habitude –nous l’ en avions prié mais malgré les instances de mon mari et les miennes le capitaine a préféré cette fois rester dans le commun de les martyrs de la danse –imbécile murmura sourdement mademoiselle de labassère faisant allusion à le son frère et songeant à les instances qu’ il avait faites auprès de le jeune officier cependant peu à le peu la vieille fille se sentait désarmée par la douceur de sa belle-sœur peut-être après tout mademoiselle de labassère était -elle moins méchante qu’ elle ne le faisait croire et peut-être se sentait -elle surtout montée et poussée à le bout par le caquet de les ou femmes hargneuses dont elle faisait sa société ordinaire ", "peut-être si elle eût toujours vécu à le château avec la comtesse eu ̂t-elle fini par prendre en affection sa belle-sœur quelque jeune fût-elle et par excuser son frère d’ avoir fait un mariage aussi disproportionné quant à l’ âge de les époux ce qui est certain c’ est qu’ elle fut touchée de la tenue parfaite de madame de labassère et de la considération dont elle s’ en voyait entourée si bien qu’ enfin elle se dit: –après tout c’ est encore mon frère qui est le plus coupable dans tout cela quant à le cette petite j’ aurai bien de la peine à le troubler sa vie en instruisant son mari des cancans qui courent les salons de péronne et de la certitude où l’on est que ces cancans sont des vérités et toutes ces réflexions l’ amenèrent à le cette conclusion il sera toujours temps " ]
[ "avant de se séparer ils burent un verre assez maladroitement en amitié ils n’ étaient pas des hommes d’ intérieur une fois seul d’ abord je n’ osai plus bouger des livres distribués en piles concertées des manuscrits en robes de chambre imposaient un ordre intime où la disposition d’ un fauteuil vacant un porte-plume abandonné sur une page m’ impressionnaient davantage que la présence réelle de le brouilleur de cartes seules certaines bouteilles à lesquelles j’ avais déjà été présenté ne m’ intimidaient pas ", "j' en doute vos volontés seront opiniâtres vous ne céderez jamais lui non plus fuir peut-être serait -ce plus sage mais où' ", "ils me l’ ont donné mais tout juste pour me faire connaître un moment cet appui et ils me l’ ont retiré promptement honteusement pour me rejeter dans le vice voici comment: arrivé j’ ai repris mon métier de salepgdi4 en battant les marchés et les foires mais en dehors de à les environs et même plus loin dans la ville personne ne savait quelle était mon occupation le salep je l’ achetais en cachette chez un turc me donnant pour compatriote et lui laissant voir seulement ce que je voulais ainsi je travaillais peu et gagnais bien surtout que je m’ appuyais sur la réserve que je portais dans ma ceinture ", "je n’ ai plus peur maintenant je vous dis que je vous aime je vous dis encore que vous m’ aimez et que nous faisons une chose stupide en restant là tous les à le souffrir sans profit pour personne mais monsieur balbutia la veuve cherchant à s’ éloigner donatien lui prit les mains et continua: il ne s’ agit pas de dire mais monsieur et de vous reculer est -ce que vous me prenez pour un collégien qui s’ émancipe? ", "elle avait eu de la fièvre j’ avais pris sur moi de lui faire venir un médecin ce fut m. PROPN qu’ on envoya chercher il était irlandais et quand on lui dit que c’ était une de ses compatriotes qui le demandait il ne perdit pas un instant il la trouva fort mal d’ autant qu’ il était impossible de lui donner aucun soulagement parce que la disposition de son âme rendrait tous les médicamens inutiles ou dangereux ", "mais on m’ a chargé de conduire auprès de votre majesté certain gentilhomme gascon ah fort bien je sais et le roi sauta à le bas de son lit passa ses chausses et endossa un pourpoint eh bien où est -il ce gascon dit -il ", "–rien le contraste –oui je sais tous ceux qui ont fait la guerre sont estomaqués pour commencer mais qu’ est -ce que vous voulez c’ est humain ", "un processus que j’ aurais dû repérer et qui a pris semaines comme une maladie de la disparition lentement épaisseur par épaisseur et je n’ ai rien vu je revisite l’ appartement tel que nous l’ avions laissé je me rappelle le jour de le départ avoir jeté un dernier coup d’ œil sur les pièces désertes ", "de temps à le autre s’ approchant de la soupente il examinait le major hermann puis il retournait à son poste pas une seconde il ne cessait de penser à le devoir qui lui incombait comme officier et comme combattant et pas une seconde non plus à le ce qu’ il lui fallait dire à le m. d’ andeville mais ces obsessions en se confondant lui enlevaient toute lucidité et il ne savait comment s’ expliquer avec son beau-père et comment débrouiller l’ inexplicable situation plusieurs fois m. d’ andeville l’ interrogea ", "pendant ce temps PROPN écrivait sur une autre feuille de carnet: le lendemain de la célébration de le mariage de paul de la morlière mon fils avec mademoiselle de morfontaine sa cousine je payerai à le porteur de le présent billet la somme de francs puis il signa ambroise examina non moins attentivement et grâce à une deuxième allumette ce nouveau papier qu’ il plia et mit soigneusement dans sa poche avec l’ autre –maintenant monsieur le vicomte dit -il je crois que j’ ai un certain intérêt à le ce que nous réussissions –je le crois répondit le vicomte en ricanant –et peut-être que si vous me faisiez part de quelques-uns de vos plans –c’ est juste dit le vicomte autrefois tu avais de bonnes idées –j’ en ai toujours " ]
ce serait pourtant le seul emploi de l’ énergie qui pût encore me passionner le seul ou ̀ je n’ aperçoive pas l’ effroyable inutilité de tous les gestes qu’ ils appellent action oui tous les autres services qu’ on croit rendre à le notre pauvre pays ne sont que leurre vaine dépense de bonne volonté individuelle sans efficacité pour retarder d’ un jour la chute de ce pays sur la pente où il dégringole il n’ y a qu’ un service réel mettre la force à les ordres de sa nation fonder ou refaire la puissance de cette nation avec l’ unique ciment de les constructions durables avec du sang l’ histoire fût -elle écrite par le plus méchant de les démagogues ou par le plus niais de les libéraux l’ histoire n’ enseigne pas autre chose et la science leur joue le tour pendable de ratifier par toutes ses conclusions depuis un demi-siècle la loi rigoureuse contre laquelle ils invoquaient son témoignage les seuls oracles qu’ ils écoutent redisent à le leurs oreilles ébahies la vérité qui les faisait sourire quand un de maistre la promulguait qui les faisait hurler quand un de molt
[ "ils finiront peut-être par rapprendre ce que nous savons bien nous autres qui le savons par tradition depuis des siècles bon signe je me remets à le philosopher comme à le temps où je reforgeais le monde dans ces quarts de nuit si l’on pouvait intéresser à le ce passe-temps l’ homme de chair et de rêves qui gémit et s’ agite je rentre dans ces mers de chine ou ̀ j’ ai débuté elles auront bonne mémoire si elles reconnaissent l’ enfant qui promenait ses premiers songes sur leurs flots quel vendangeur a foulé dans cette grande cuve mes illusions et mes espérances écrasées ", "elle n’ a pas changé la mer de chine toujours dure d’ énormes lames de houle accourent se dressent se ruent sur la poupe s’ effondrent en creusant un abîme sous la quille à le rude heurt de ces montagnes d’ eau on entend geindre et craquer la membrure le mœris porte ses huniers de vent arrière il se balance il bondit ce léviathan est agile une menaçante barre de houle semble lui refuser le passage ", "il prend son élan comme un cheval de course devant l’ obstacle le bon bateau il monte et replonge avec un tressaillement nerveux il repart de sa folle allure bruits et colères qui ne s’ élèvent pas bien haut un semis de poudre d’ argent brille à le firmament les astres accomplissent paisiblement leur évolution silencieuse on a hissé les feux de route de l’ arrière l’ œil confond ces lueurs avec les étoiles qui dansent entre les mâts secoués passent et disparaissent dans le treillis mouvant de les vergues des haubans comme si elles jouaient curieusement autour de ces petites sœurs inconnues ", "elles jouaient de même entre les branches de les grands pins autour de le fanal qu’ on allumait le soir à le mât de la vigie notre étoile que les autres envient là-haut disait la voix arrière arrière souvenirs à le bord de le bayard haïphong 2juin l’ amiral m’ a fait un accueil de bon augure j’ ai pris ce matin mon service auprès de lui ", "je retrouve sur le bayard d’ anciennes connaissances quelques-uns de ces officiers ont depuis longtemps conquis mon estime ils me mettent à le courant de les événements ils sont tous furieux ici je n’ entends qu’ imprécations contre l’ ignorance ou la couardise de nos gouvernants on se laisse duper par les chinois on a perdu une occasion magnifique de leur rogner les griffes pour ans ", "à le terre à le tonkin tout va de mal en pis depuis qu’ on a retiré la direction à la marine pour la donner à la guerre l’ incapacité de les chefs est notoire ils gâchent la situation rétablie après sontay par notre amiral nous nous allons continuer notre besogne de gendarmes muser après quelques sampangs de pirates on nous inutilise systématiquement je reconnais le milieu ces belles ardeurs et ces belles colères de les hommes dévoués à une tâche particulière arrêtés à le moment de l’ accomplir ils ne voient que cette tâche ils maudissent le frein serré par le mécanicien qui voit l’ ensemble les contrecoups la nécessité de temporiser ", "quelques jours encore et je penserai je parlerai comme mes camarades emballé à le leur exemple regardant le monde comme eux par les verres de la lunette de le bord il n’ est plus question de remonter à le nord il faut pourtant que je fasse demander à le hong-kong si le câble n’ a rien transmis à le mon adresse la mouche nous rejoint avec les dépêches ", "je savais déjà qu’ il n’ y avait pas de télégramme pour moi elle n’ a pas même pensé à le me télégraphier rien non plus par le courrier de PROPN parti de PROPN le arrivé à le hong-kong avant hier elle n’ écrit même plus c’ est l’ abandon l’ oubli nettement signifié parce que j’ ai obéi à le mon devoir imprescriptible de soldat comme elle avait obéi à le sien ", "pourtant j’ ai écrit moi de toutes les escales si je ne le fais pas cette fois c’ est qu’ autant vaudrait jeter une pierre dans la nuit sans prévoir où et comment elle tombera à le risque de compromettre une vie refaite à le mon insu le ciel m’ est témoin que j’ aurais donné cher pour apercevoir sur une de ces enveloppes le petit timbre bleu de russie je suis quitté ah " ]
[ "mais débuter ainsi à l' université ç' eût été mécontenter sa sainte mère et sans doute aussi le comte PROPN qui avait voulu faire de son fils un gentilhomme non un bretteur mais un chuchotement se fit parmi les étudiants qui avaient observé les uns avec curiosité les autres avec angoisse la petite scène c' était don qui pénétrait dans la salle ce garcia était un jeune homme à la forte carrure d' épaules à le visage marqué déjà l' œil fier la lèvre dédaigneuse il portait un pourpoint sombre tout râpé et un manteau percé de nombreux trous ", "—elle voulait être libre d’ un formidable juron le marquis de PROPN interrompit sa femme —et voilà tout ce que jacques a trouve s’ écria -t-il c’ est pour aboutir à le cette histoire qu’ il s’ est tu pendant l’ instruction —vous ne me laissez pas parler monsieur notre fils est victime de coïncidences inouïes —naturellement ", "je devais m' arranger pour que d' ici les grandes vacances elles se voient moins et que l' an prochain elles ne soient plus dans la même classe il serait bon aussi de trouver pour ma fille d' autres amies plus enfantines –tu vois j' avais raison m' a dit jean-charles d' une voix triomphante c' est cette petite qui a désaxé catherine .j' entends encore cette voix ", "si non ainsi que le disent les italiens massillon commença son discours si célèbre par ces mêmes mots mais bien qu’ ils soient fort à le remarquer cela ne se compare point à le ce que l’on vient de lire l’ occasion fait tout chapitre massillon m’ écouta raisonner sans m’ interrompre avec la confiance d’ un homme sûr de lui-même il me fit quelques questions à lesquelles je répondis en docteur ayant dieu me pardonne ", "–et l’ homme qui a reçu le sac? le charlot venait en effet d’ apercevoir PROPN qui sa journée terminée s’ en allait bras dessus bras dessous avec un confrère un matelot anglais près de lequel lui-même tout robuste qu’ il était avait l’ air d’ un gringalet alors viens lui demander le sac d’ or dit l’ américain et songe à le ce que je t’ ai dit; si tu nous trahis je t’ étrangle il posa la main sur le cou de le mousse comme pour jouer et se dirigea avec lui vers les marins qu’ est -ce que tu veux mon garçon demanda norzec en reconnaissant charlot –nous venons réclamer le sac d’ or qui vous a été confié ce matin par notre ami dit le voleur en montrant letoureux ", "une année s' écoula sans rien changer à la vie monotone de la famille si ce n' est toutefois que les petites filles commençaient à le marcher et que leurs lèvres roses bégayaient déjà quelques mots qui faisaient s' extasier leur mère et PROPN ne manquait jamais d' arriver tous les soirs à la même heure chez il saluait thrée avec la même inflexion de voix s' asseyait invariablement à la même place et sitôt qu' il était assis tirait de sa poche quelque jouet ou quelque friandise les petites jumelles étaient déjà PROPN debout devant lui les yeux fixés sur les mains de simon et plus curieuses qu' avides de voir ce qu' il en allait tirer c' étaient ensuite des cris de joie des battements de mains des baisers sans fin cette scène pour recommencer chaque jour n' en intéressait pas moins ses spectateurs et ses acteurs habituels personne ne s' en fatiguait: et si elle n' eût point eu lieu il eût manqué quelque chose à les petites jumelles et à le dame thrée elle-même ", "le paysan peureux allait tout soudain donner avis à le bailli qui venait avec le greffier criminel échevins et chirurgiens à le lieu gisait le corps de l’ occis l’ ayant visité diligemment et soigneusement ayant parfois quand le visage n’ était point mangé par les vers reconnu sa qualité voire son nom et lignage ils s’ étonnaient toutefois que le loup qui tue par faim n’ eût point enlevé de morceau de le mort et ceux de damme furent bien effrayés et nul n’ osait plus sortir la nuit sans escorte or il advint que plusieurs vaillants soudards furent envoyés à la recherche de le loup avec ordre de le chercher de jour et de nuit dans les dunes le long de la mer ils étaient alors près de heyst dans les grandes dunes ", "elle posse ̀de la vogue ses adeptes roulent sur l' or éclaboussant les anciennes et illustres méthodes qui protestent en vain de le haut de les trônes académiques la raillerie a émoussé sa pointe le dédain s' est usé la haine est venue cette providentielle consécration de le succès ceci n' est point un livre de science tout à le plus y pourra -t-on trouver chemin faisant quelques pages détachées de la curieuse histoire de les contradictions de l' esprit humain nous voulons pourtant ajouter un mot à le propos de la doctrine de le grand médecin de la saxe royale ", "de le reste si j’ ai consenti à l’ accepter comme compagnon de voyage c’ est simplement parce qu’ il avait sous moi je n’ avais que centimes vous comprenez que je n’ aurais pas pu aller bien loin l’ affaire conclue nous sommes partis en promenade aussitôt que les rangs ont été rompus nous nous sommes cachés derrière une haie et nous n’ avons pas tardé à le rester seuls quand la division a été hors de vue nous avons filé de le côté opposé ", "il a les poignets entravés par les poucettes que le sage mathias a volontairement omis de lui ôter il y a rien qui abat le moral d’ un homme que de porter ce genre de bracelet tu veux que je te dise alfredo et si c’ était toi le sadique le julot se met à le ricaner pardine " ]
demanda -t-elle tristement pourquoi mentez -vous je suis allée à le lotos je vous y ai vu avec cécile machault quand vous en êtes partis je vous ai suivis
[ "je vous ai vus entrer ici tous elle y était encore il y a minutes vous aviez rendez -vous avec elle la preuve c' est vous qui m' ouvrez parce que votre domestique est absent ", "vous l' avez éloigné comme pour moi vous êtes un misérable entendez -vous elle répéta un misérable et je suis venue vous le dire en face ah m' avez -vous assez menti j' y ai cru trop longtemps c' est ç a qui est fini et bien fini mais avoue donc à le moins malheureux puisque je sais puisque j' ai vu j' ai vu j' ai vu elle avait répété ces mots avec une frénésie qui fit peur à le jeune homme si PROPN fût -il et si sensuel son coeur n' était pas mauvais ", "un remords s' émouvait en lui à le contact de ce désespoir dont il était la cause et puis s' il n' aimait pas vraiment odette il aimait la passion qu' il lui inspirait comme ne pouvant plus se tenir debout elle s' était assise il vint se mettre à le genoux devant elle et tout en essayant de lui prendre la main il lui disait lui rusant encore mais avec une imploration qui cette fois était sincère il tremblait à le cet instant de la perdre pour toujours comment veux -tu que je ne te mente pas ma pauvre odette quand je vois l' état où te mettent tes jalousies ", "tu as vu tu as vu qu' est -ce que tu as vu que j' ai dansé avec mme machault dans un lieu public je ne m' en cachais donc pas qu' elle est venue ici mais je te l' aurais dit que j' avais ce rendez -vous avec elle chez moi si je n' avais pas su d' avance ce que tu t' imaginerais à le propos de cette visite elle a voulu voir mes gravures de le dix-huitième il les montrait du geste sur les murs pour le bal costumé de la duchesse d' arcole ", "cette explication elle n' était qu' un demi-mensonge cécile avait en effet à le cours de sa visite regardé ces gravures et parlé de ce bal et il continuait si ce rendez -vous avait été ce que tu penses est -ce que j' aurais choisi cette maison où tu pouvais nous surprendre et la preuve odinette sois raisonnable et retire ces vilains mots de tout à l' heure il l' attirait contre lui en parlant de cette voix dont il connaissait la puissance sur cette femme si faible avec lui jusque-là comme il haussait son visage pour essayer de lui donner un baiser elle reconnut resté sur lui le parfum dont se servait cécile elle se dressa dans un mouvement si violent qu' elle lui échappa et avec un sanglot de révolte laisse-moi tu la sens ", "il n' avait pas eu le temps de se relever qu' elle courait à le fond de la pièce vers la porte sous le battant fermé de laquelle continuait de passer un filet de lumière c' était celle de la chambre à le coucher elle l' ouvrit et de la main montrant le lit défait elle s' écria et et et elle se rejeta en arrière en poussant un cri d' animal égorgé hé bien c' est vrai dit larzac il ne s' agissait plus de ruser maintenant ", "il préférait presque cela comme l' attestait la soudaine décision de sa physionomie et de son accent qu' est -ce que tu veux j' ai été faible a n' empêche pas que c' est toi que j' aime moi interrompit-elle tu oses oui toi. ", "je suis homme j' ai perdu la tête mais quand tu es entrée est -ce que tu n' as pas vu que je n' ai pensé qu' à le ton chagrin que rien d' autre n' existait plus une infidélité où le coeur n' a pas de place est -ce que ç a compte un égarement d' un instant est -ce que ç a peut effacer longues années d' amour ", "ne prononce pas ce mot tu n' en as pas le droit tu ne m' aimes pas tu ne m' as jamais aimée tes yeux ne m' aiment pas en ce moment ta voix ne m' aime pas " ]
[ "page12 figurait la déposition très courte– qu’ il avait faite à la date de le juillet le juin à le paris e technicien de cinéma demeurant bis rue à le paris e il déclare j’ ai connu m.georges maillot en avril lors de le tournage de son dernier film à le partir de cette date j’ ai entretenu des liens d’ amitié avec lui je lui ai servi occasionnellement de chauffeur et de secrétaire et je l’ ai accompagné à le rome en à l’ occasion de son mariage avec mademoiselle j’ ai rencontré avec m.maillot quelques-uns de ses amis mais je ne me suis trouvé que très rarement en présence de je savais que m.maillot la connaissait depuis longtemps ", "il se prit la tête à le mains arrachant ses cheveux de ses doigts crispés sans le sentir —ce n’ est pas tout reprit véronique c’ est moi qui ai fait le mariage de vevette je pensais qu’ en la trouvant mariée ç a t’ empêcherait d’ y penser et qu’ alors tu songerais à le moi mauvaise méchante menteuse disait bon-louis entre ses dents serrées —dis-moi tout ce que tu voudras j’ ai tout mérité ", "les pierres éclatèrent les plantes volèrent nonchalamment comme si elles n' avaient fait que cela toute leur vie les volcans réveillés se regardèrent par-dessus les océans s' avancèrent les uns vers les autres et s' unirent en de les amours de lave sous les baisers de les cratères bienfaisants comme la pluie les eaux ne furent plus réunies et cohérentes mais dissipées par l' univers le ciel étoffe délirante se déchira pour montrer l' indécente nudité de les planètes .le firmament se constella de le sexe de les lumières ", "j’ appréciai bien ce garçon plein de bon sens et d’ urbanité quoique possédant une voix trop râpeuse à le mon goût je sentais que nous allions copiner —t’ as le fric demanda françois le chauve c’ était bien là la question essentielle la question à un milliard comme me l’ avait plaisamment dit ce petit salopard de meynant et j’ étais fort curieux de connaître sa réponse à le ce nouveau jeu radiophonique quitte ou meurs ", "mon mari y tient beaucoup et à le cause de cela j’ ai voulu le conserver elle eut un long regard de complaisance vers l’ effigie de le maréchal je pensai qu’ elle devait y tenir à le moins autant que m. de grisolles et qu’ elle en arrivait à se croire elle-même la descendante directe de ce haut personnage .comme je me retirais le massage terminé je me heurtai presque à la porte contre thècle chargée d’ un balai et d’ une pelle à le poussière mme de grisolles lui cria un moment je ne suis pas prête ", "cachez -vous ma sœur puisque vous craignez de mourir pour moi je sauverai le blessé si la vierge le permet a ces mots elle rouvrit la porte sans hésiter traversa la rue sous une grêle de balles et arriva à le soldat qu’ elle s’ efforça de soulever mais c’ était un fardeau trop lourd pour ses forces elle revint alors prendre écheveaux de le chanvre qu’ elle avait filé lès passa sous lès bras de le mourant et put le traîner ainsi jusque dans sa cabane ", "tu auras soin de t’ éveiller seul et plus matin que ç a tous les jours dit mon oncle maintenant dépêche -toi que je te mette à le travail avant de sortir mon oncle avait cette activité remuante qui ne se rencontre que chez les gens de petite taille et s’ il avait reçu la même dose d’ énergie que tous les kalbris comme chez lui cette énergie n’ avait à le mettre en mouvement qu’ un corps microscopique elle y faisait rage levé tous les jours à le heures il descendait à le son étude et y travaillait furieusement jusqu’ à le moment où les clients arrivaient c’est-à-dire jusqu’ à le ou heures c’ était ce travail de ou heures que j’ avais à le copier dans ma journée car les actes de les huissiers se font en double un original et une copie ", "dans la lumière se dessinaient la svelte silhouette de m. de chancenay son visage à les traits fermes à le front un peu altier un pli de contrariété apparaissait à le coin de les lèvres mais les yeux très beaux où passaient de vifs reflets orangés considéraient avec complaisance la jolie fille rousse qu’ ils paraissaient eut un sourire de satisfaction qui s’ accentua quelque peu à le cette réflexion d’ un de ses voisins –elle paraît plaire énormément à le m. de chancenay votre charmante fille madame la veuve répliqua modestement –elle est très gentille en effet ma petite sari et je suis heureuse de voir que notre hôte l’ apprécie comme elle le mérite canot approchait de le yacht en laissant derrière lui un étincelant sillage il accosta et lestement les jeunes gens gagnèrent le pont tout aussitôt s’ écria d’ un air tragique –devine maman la malchance qui nous arrive –une malchance quoi donc mon cœur de chancenay a trouvé à la poste une dépêche de son grand-père lui apprenant qu’ une de leurs vieilles parentes vient de mourir là-bas de le côté de le jura o", "c’ est là à les portes de paris qu’ elle a fini par devenir un esprit fort accompli la possibilité fragile toute fraîche contenue en dans la troisième place pour ce qui serait une fille elle se met à le fumer des balto qui lui plissent l’ œil et ajoutent à le son air d’ ajonc apprend à le conduire une automobile quand son père attelle encore le cheval à la carriole s’ intéresse à la politique pas à les élections municipales et cantonales dont baptiste fait à le même moment l’ apprentissage mais à le ce qu’ elle a sous les yeux à le paris et ailleurs encore au-delà de les frontières une fois par trimestre elle regagne les hauteurs traînant sa malle bourrée de livres de mathématiques bien sûr mais aussi de littérature française et étrangère d’ elle de ce temps date l’ apparition à la maison des premiers volumes qui ne soient pas des livres de compte et qui lorsqu’ ils le sont ne se rapportent pas qu’ à d’ infimes quantités à les choses mêmes ", "le vieux clavecin bourdonnait et frissonnait jusque dans ses petites jambes et quand entendait la petite sûzel soupirer tout bas: oh que c’ est beau cela lui donnait une ardeur mais une ardeur vraiment incroyable il ne se sentait plus de bonheur après le siège de prague il joua la cenerentola après la cenerentola la grande ouverture de la vestale " ]
actuellement il piétine des graviers des matières noires friables il les piétine sans hâte excessive –non évidemment il ne m’ entend pas marmonne -t-il à le même instant le gong retentit –écoute-moi fais un effort d’ attention! exhorte le moine
[ "rappelle -toi ce que tu as lu dans le bardo thödol te voilà en face d’ une occasion formidable saisis dès aujourd’hui tu peux en finir avec le cycle douloureux de les morts et de les renaissances il suffit que tu le désires oublie ce que tu as vécu jusqu’ à le maintenant tu as toujours pris cela pour une traversée de le monde réel alors qu’ il s’ agissait d’ une pure illusion désintéresse-toi de ton passé schmollowski de tes passions d’ autrefois profite de ta mort schmollowski ne la gaspille pas c’ est une traversée fois plus importante que ce qui l’ a précédée –mais oui mais oui je suis à le courant dit il est habillé d’ un survêtement gris anthracite et il est chaussé de sandales on entend le crissement de ses pas sur les graviers et les mottes de suie le sable parfois il dérape sur le sol gras parfois il s’ enfonce dedans jusqu’ à les chevilles ", "qu’ est -ce que tu crois? demande bien sûr que j’ ai lu tout ce que les b.r.a. m’ ont envoyé leur profession de foi leurs brochures explicatives tout le matériel –j’ ai aimé marmonne maintenant qu’ on s’ est habitué à les ténèbres on peut décrire celles-ci avec une exactitude plus grande ", "il règne un noir crépusculaire très épais qui contredit toute notion de paysage lointain ou proche mais où tout de même on ne marche pas en aveugle même si ses sandales ne lui facilitent pas la tâche progresse en droite ligne et sans trébucher et à le bout d’ un moment on s’ aperçoit qu’ il suit un chemin déjà tracé il n’ y a pas de paysage à le proprement parler pas d’ image mais quand on essaie de se représenter le décor on sait qu’ on avance à le milieu d’ une vaste plaine noire on foule quelque chose qui ressemble à un sentier cerné par des champs de charbon on n’ a pas besoin d’ avoir les yeux ouverts pour s’ en rendre compte ", "–ne t’ inquiète pas pour moi camarade en direction de le haut-parleur je ne respecte pas vos instructions à la lettre mais je m’ en inspire ma vie dans le bardo s’ organise je ne la gaspille pas dis -le bien à le tous les camarades de les b.r.a. je jouis pleinement de mon séjour des possibilités qui me sont offertes tous les matins à la même heure j’ entends ta voix qui m’ annonce le programme de la journée ", "et ensuite dès que le silence revient je suis libre libre de mes mouvements de mes pensées de mon temps je n’ ai jamais été aussi libre depuis la depuis tant d’ années la synthèse biographique dont je dispose dit le lama assure que tu avais de grandes qualités que tu étais intelligent et sensible ces qualités tu les as mises à le service de la vengeance sociale et de le châtiment égalitariste elles t’ ont aidé à le planifier de les attentats des meurtres tu as tué pas mal de monde d’ après les coupures de journaux que je vois ici des chefs de camp des vendeurs de malheur des milliardaires mais à le fond tu étais le contraire d’ une brute ", "–tu dois donc être apte à le saisir mes paroles et d’ ailleurs si nos religieux disent vrai il suffit d’ avoir lu le bardo une seule fois pour s’ en souvenir intégralement après son décès acquiesce en silence les religieux disent vrai: le livre de les morts s’ est incrusté dans sa mémoire sans qu’ une seule ligne y manque il le connaît par cœur ", "mais en ce moment précis il ne pense pas à le livre de les morts il pense à les conditions matérielles de son séjour dans le bardo elles sont bonnes surtout si on les compare à les tracas qui gâchent la vie de les vivants ici les avantages sont considérables les passe en revue ", "aucun souci gastro-alimentaire faim inconnue on ne passe donc pas son temps à le chercher ou à le préparer de la nourriture on ne mange pas on ne digère pas pas de digestion autre très gros avantage pas besoin de s’ accroupir dans le fossé à le tout moment pour expulser hors de soi de les matières nauséabondes ", "cela implique aussi qu’ on n’ a pas à le craindre de mettre les pieds dans une crotte même si c’ est un endroit où les défunts rôdent comme des chiens pendant jours on n’ a pas à scruter le sol en permanence pour éviter les déjections –et puis marmonne la fatigue physique ne se fait pas sentir ou si peu on a l’ impression d’ être en pleine forme heures sur autrement il faudrait tous les soirs chercher un endroit pour bivouaquer trimballer avec soi un sac de couchage toutes ces joies idiotes de le camping alors qu’ ici de temps en temps je m’ assieds par terre pour récupérer un peu c’ est tout je m’ assieds j’ attends que le haut-parleur me signale la venue d’ un nouveau jour le confort est relatif mais c’ est propre gong. –bien sec pas froid pas de bouses dit " ]
[ "et toi mon petit flic déluré tu sais cela alors je cogne sur mon front oh ta gueule je grommelle le lutin la boucle instantanément je décris alors une volte-face et j’ entre sans frapper chez la concierge ", "son existence il est vrai doit rester dans l’ ombre c’ est pourquoi il ne peut donner les raisons de son départ car celles-ci indiqueraient l’ identité imaginaire de le correspondant sa profession par exemple pourtant il serait plus naturel de dire où il va. une ville en france non cela ne serait pas une raison suffisante pour interrompre une correspondance il faut partir loin le mexique le japon? cela serait un peu suspect il faut inventer une ville étrangère et pourtant proche banale ", "ce fut pour constater que les gens de ma sorte la peuplade de le désert central ne figuraient nulle part à la différence de les habitants de les plaines à le blé de le littoral de les capitales de le nord industrieux de la vieille lorraine ou alors nous étions perdus invisibles et comme inexistants dans les collines estompées sommaires explétives de l’ arrière-plan nous aurons été les ultimes rejetons de la société agraire archaïque autarcique qui se perpétuait sans bruit dans les replis de la montagne limousine et que le vent qui s’ est levé sur la planète a balayée elle tirait sa vie d’ être séparée ses creux et ses crêtes tenaient en respect comme autant de tours et de douves l’ approche de le dehors et jusqu’ à sa rumeur ", "je m’ étonne même que à qui j’ ai donné ordre dé la laisser tout attelée ne soit pas arrivé veux -tu que je te conduise à le là sacristie dit le petit jeune homme qui regardait pleurer avec tant de respectueuse sympathie je ne demande pas mieux auguste auguste lui offrit le bras PROPN y appuya légèrement sa main droite clotilde enfonça son petit bras rond sous le bras gauche de sa cousine et tous les se dirigèrent vers une porte cintrée percée dans une sorte d’ aile rattachée à le chevet de la petite église fit tourner le grossier loquet de fer et levant à le demi son voile de deuil elle arrêta sur ses compagnons son doux et mélancolique regard ", "mais qui donc êtes -vous madame dit lucien stupéfait la duchesse succombait à le tant d\\' émotions précipitées elle enveloppa le jeune homme d\\' un regard si tendre que celui-ci devinant tout ne se contint plus oh vous êtes ma mère n\\' est -ce pas écria -t-il en se précipitant dans ses bras en quittant de la rue de était dirigé tout droit chez roullin ", "les eaux montaient il y eut un soir un de ces brouillards épais immobiles et comme chauds semblable à le celui qui s’ était levé la nuit de mon arrivée j’ étais à mes charcutailles quand PROPN le pêcheur entra avec acolytes les cirés étaient mats comme si on avait soufflé dessus les sacs-médecine sur les ventres étaient bourrés à le craquer ", "puis il laissait entendre que la jalousie pouvait seule inspirer tant de malveillance contre ellénore et sa malice ajoutait qu' on avait raison de craindre sa séduction car on ne pouvait la voir sans l' adorer il entamait une autre phrase à l' appui de celle-ci lorsqu' il vit madame PROPN et le prince franchir la grille de la chapelle alors s' interrompant tout à le coup il courut les rejoindre et bientôt après la calèche qui les avait amenés les ramena à l' hôtel de les trois-rois le premier soin d' ellénore en revenant à le son auberge fut de s' informer si la princesse de PROPN et sa société n' y étaient pas descendues car elle était bien décidée à en sortir aussitôt si le voisinage la condamnait à le rencontrer sans cesse la princesse et surtout m. de savernon mais celui-ci ayant prévu la résolution d' ellénore avait engagé son amie à le descendre à les armes de l' empereur ", "qu’ est -ce que tu fais ici? demanda -t-elle je fais rien répondit -il elle demanda: où habites -tu? il dit à le voix basse: a ranelagh elle dit: faut aller te coucher il dit je n’ ai plus de ticket ", "quand on demandait à le nodier de quoi vivaient les malheureux prisonniers ils avaient leur peau répondait -il il avait étudié un crapaud petit-maître qui avait fait fois peau neuve dans un hiver et qui fois avait avalé la vieille quant à le ceux qui étaient dans des pierres de formation primitive depuis la création de le monde comme le crapaud que l’on trouva dans la carrière de boursick en gothie l’ inaction totale dans laquelle ils avaient été obligés de demeurer la suspension de la vie dans une température qui ne permettait aucune dissolution et qui ne rendait nécessaire la réparation d’ aucune perte l’ humidité de le lieu qui entretenait celle de l’ animal et qui empêchait sa destruction par le dessèchement tout cela paraissait à le nodier de les raisons suffisantes à une conviction dans laquelle il y avait autant de foi que de science d’ ailleurs nodier avait nous l’ avons dit une certaine humilité naturelle une certaine pente à se faire petit lui-même qui l’ entraînait vers les petits et les humbles nodier bibliophile trouvait parmi les livres de les chef", "mais après s’ être punis eux-mêmes en se privant d’ un de leurs dimanches de promenade ils s’ ennuyèrent tellement que leur rancune tomba christophe fit les premières avances selon son habitude daigna les accepter; et ils firent la paix malgré leurs désaccords il leur était impossible de se passer l’ un de l’ autre ils avaient bien des défauts ils étaient égoïstes tous les " ]
elle mine la philosophie elle mine la science elle mine le droit elle mine la pensée humaine elle mine la civilisation elle mine la révolution elle mine le progrès elle s’ appelle tout simplement vol prostitution meurtre et assassinat elle est ténèbres et elle veut le chaos sa voûte est faite d’ ignorance .toutes les autres celles d’ en haut n’ ont qu’ un but la supprimer c’ est que tendent par tous leurs organes à la fois par l’ amélioration de le réel comme par la contemplation de l’ absolu la philosophie et le progrès
[ "détruisez la cave ignorance vous détruisez la taupe crime.condensons en quelques mots une partie de ce que nous venons d’ écrire l’ unique péril social c’ est l’ ombre.humanité c’ est identité tous les hommes sont la même argile nulle différence ici-bas de le moins dans la prédestination même ombre avant même chair pendant après ", "mais l’ ignorance mêlée à la pâte humaine la noircit cette incurable noirceur gagne le dedans de l’ homme et y devient le mal un quatuor de bandits claquesous gueulemer babet et montparnasse gouvernait de à le le troisième dessous de paris.gueulemer était un hercule déclassé il avait pour antre l’ égout de l’ arche-marion il avait pieds de haut des pectoraux de marbre des biceps d’ airain une respiration de caverne le torse d’ un colosse un crâne d’ oiseau ", "on croyait voir l’ hercule farnèse vêtu d’ un pantalon de coutil et d’ une veste de velours de coton gueulemer bâti de cette façon sculpturale aurait pu dompter les monstres il avait trouvé plus court d’ en être un front bas tempes larges moins de ans et la patte d’ oie le poil rude et court la joue en brosse une barbe sanglière on voit d’ ici l’ homme ", "ses muscles sollicitaient le travail sa stupidite n’ en voulait pas c’ était une grosse force paresseuse il était assassin par nonchalance on le croyait créole il avait probablement un peu touché à le maréchal brune ayant été portefaix à le avignon en ", "après ce stage il était passé bandit diaphanéité de babet contrastait avec la viande de gueulemer babet était maigre et savant il était transparent mais impénétrable on voyait le jour à le travers les os mais rien à le travers la prunelle il se déclarait chimiste ", "il avait été pitre chez bobèche et paillasse chez bobino il avait joué le vaudeville à le saint-mihiel c’ était un homme à le intentions beau parleur qui soulignait ses sourires et guillemetait ses gestes son industrie était de vendre en plein vent des bustes de plâtre et des portraits de le chef de l’ état de plus il arrachait les dents ", "il avait montré des phénomènes dans les foires et possédé une baraque avec trompette et cette affiche: babet artiste dentiste membre des académies fait des expériences physiques sur métaux et métalloïdes extirpe les dents entreprend les chicots abandonnés par ses confrères prix une dent un franc centimes dents francs dents francs profitez de l’ occasion ", "ce profitez de l’ occasion signifiait: faites -vous -en arracher le plus possible il avait été marié et avait eu des enfants il ne savait pas ce que sa femme et ses enfants étaient devenus il les avait perdus comme on perd son mouchoir haute exception dans le monde obscur dont il était babet lisait les journaux ", "un jour de le temps qu’ il avait sa famille avec lui dans sa baraque roulante il avait lu dans le messager qu’ une femme venait d’ accoucher d’ un enfant suffisamment viable ayant un mufle de veau et il s’ était écrié: voilà une fortune ce n’ est pas ma femme qui aurait l’ esprit de me faire un enfant comme cela!depuis il avait tout quitté pour entreprendre paris expression de lui .qu’ était -ce que claquesous c’ était la nuit il attendait pour se montrer que le ciel se fût barbouillé de noir " ]
[ "on ne lui avait connu jusqu’ alors que couleurs la rose et la citron il en avait adopté une troisième une troisième qui était indéfinissable par cela même qu’ elle consistait à n’ être plus une couleur de le tout c’ est ce genre de couleur négative si j’ ose dire que les anciens mettaient à les joues de les parques blêmes déesses infernales m. le secrétaire perpétuel semblait lui aussi tant sa mise était sinistre monter de l’ enfer ou ̀ il avait bien cru en son âme et conscience qu’ il allait descendre après la mort de martin latouche d’ affreux remords le tinrent à le lit et on l’ entendit dans son délire s’ accuser de la triste fin de le malheureux mélomane ", "non que les maîtres de gabriel soient méchants ils ne lui rendent pas exprès la vie dure mais il faut qu’ à les époques de labour il se lève chaque matin à le heures il va chercher les bœufs à le pré pour qu’ on les attelle à la charrue la nuit est noire et le pré loin gabriel traverse d’ abord avec assurance le village endormi mais aussitôt qu’ il a dépassé l’ auberge la peur le prend ses yeux pleins de sommeil distinguent mal à le droite et à le gauche le fossé les arbres immobiles le canal muet la rivière chuchoteuse et de temps en temps une borne de la route mais ce qui l’ impressionne le plus c’ est quand il arrive à le pré d’ ouvrir la barrière grinçante ", "sa femme lui avait recommandé d’ acheter des pêches mais chemin faisant dans l’ atmosphère lourde de le soir il continuait à le penser à sa pipe cela le tracassait un peu à son insu comme nous tracasse un incident minime mais inexplicable il acheta les pêches rentra chez lui embrassa sa belle-sœur qui avait encore grossi il servit les apéritifs ", "peut-être à les jambes puisqu’ ensuite il ne lui fut plus possible de se tenir debout comme à la manœuvre ainsi qu’ avaient encore coutume de le faire les officiers en ce début de guerre observant à le travers ses jumelles les mouvements de l’ ennemi et que ses hommes durent le porter à la lisière de le bois l’ asseyant à le pied d’ un arbre d’ où son dos calé contre le tronc il continua à le donner ses ordres ou peut-être fut -il atteint à la poitrine ou encore à le ventre d’ une façon suffisamment grave en tout cas pour se résigner à le cette position d’ où la vue qu’ il pouvait avoir sur le champ de bataille le paysage faiblement ondulé les champs de betteraves les chaumes coupés les boqueteaux la dépression coulait la rivière était forcément réduite la seconde balle l’ atteignit à le front à l’ époque le port de le casque n’ avait pas encore été institué et les combattants étaient simplement coiffés d’ un képi de forme molle dont la calotte rouge était ornée pour les officiers d’ un galon d’ or tressé dessinant un motif décoratif de boucles en croix", "il aurait eu besoin de se reposer mais les affaires le retenaient à le paris.mme dambreuse appuyée sur son bras inclinait la tête et l’ aménité spirituelle de son visage contrastait avec son expression chagrine de tout à l’ heure –on y trouve pourtant de belles distractions dit -elle à les derniers mots de son mari comme ce spectacle est bête n’ est -ce pas monsieur? et tous restèrent debout à le causer théâtres et pièces nouvelles habitué à les grimaces de les bourgeoises provinciales n’ avait vu chez aucune femme une pareille aisance de manières cette simplicité qui est un raffinement et où les naïfs aperçoivent l’ expression d’ une sympathie instantanée .on comptait sur lui dès son retour; m. dambreuse le chargea de ses souvenirs pour le père roque PROPN ne manqua pas en rentrant de conter cet accueil à le deslauriers ", "–que parlez -vous de dévouement niète chère niète petite fleur bleue de le jardin de mon cœur je vous ignorais hier aujourd’hui je suis à le vous jusqu’ à la mort comment cela s’ est -il fait une pureté prenante émane de vous vous rayonnez ce que l’on aime dès l’ âge de sentiment ce que l’on aime sans le connaître avec la crainte de ne le rencontrer jamais et une foule d’ autres choses aussi jolies dont je ferai grâce à les lecteurs de le times car je pense de même qu’ eux qu’ en dehors des intéressés les mots par lesquels on figure pour l’ esprit les plus tendres sentiments apparaissent vides de sens voire même un peu ridicules je m’ avise que cette apparence provient probablement d’ une pudeur instinctive qui nous incite à le dissimuler les joies de cœur et à le blâmer ceux qui les étalent à les regards ", "–je vous remercie monsieur j’ accepte votre langage vos sentiments même dans cette occasion me prouvent de le moins que ce qui se passera entre nous plus tard se passera entre gens comme il faut en attendant monsieur dis -je à le prince et brisant d’ un vigoureux coup de pied un tabouret je donnai ensuite à le m.demontbar un de ces montants de siége cassé transformés ainsi en bâtons courts et solides armez -vous de ceci surtout n’ attaquez pas mais si l’on vous touche frappez à le tour de bras et visez à les figures pendant que je tenais à le m.demontbar ce langage digne et poli dont il était si surpris j’ avais vu l’ orage s’ amonceler l’ horrible bergère et une foule de hideux personnages dignes de soutenir cette créature s’ étaient groupés à le pied de le seul escalier par lequel il nous fût possible de descendre de la galerie ou gardes municipaux chargés de maintenir l’ ordre se trouvaient alors fort éloignés d’ ailleurs ainsi que cela arrive toujours dans des lieux pareils la majorité de ceux qui les hantent fort curieuse de rixes et de scandales oppose à les gens", "alors cet amant dont je vous ai parlé n’ eût peut-être pas toujours été si timide et je n’ eusse pu me défendre de lui accorder ce que mon vieux mari eût certainement négligé ainsi vous voyez quel désordre à le lieu que je suis libre: par conséquent je n’ offense personne en me donnant à le roi je sais bien que je ne suis ni assez belle ni assez spirituelle pour le fixer mais à le moins que je gagne mes livres je retourne avec cette somme dans ma province ", "bien que leurs habitudes comme leurs fréquentations ne fussent pas les mêmes il n' en est pas moins vrai qu' ils ont été en relations assez intimes croyez -vous que je verrais sans souffrir sans rougir ces relations livrées à le grand jour de la publicité par un procès en cour d' assises ce procès serait des plus fâcheux pour nous et j' ajoute que pour vous il pourrait devenir regrettable pour nous j' ai comme vous dirigé une maison de banque j' ai comme vous été victime de vols je ne les ai jamais dénoncés ", "il tremble de paraître avec cet indigne bagage devant le souverain juge sur ce lit de mort il n\\' a rien plus à le coeur que le salut de léopold pas même son propre salut car il croit qu\\ ils se confondent ah que ne peut -il courir à le chevet de le schismatique le supplier vaincre sa révolte et d\\' un même mouvement élever avec lui jusqu\\' à les pieds de le trône de dieu à le peine fut -il averti de le retour de le père cléach qu\\ il le pria de venir dans sa chambre et minutieusement se fit raconter son entrevue avec PROPN tous les propos de le vieil homme et de sa compagne il écoutait en se frappant la poitrine et quand son jeune confrère eut achevé son récit -je vois ce qui vous est arrivé lui dit -il " ]
en déjeunant ici nous parlerons plus librement! déjeuner fit le vieux rig faisant la lippe avec ses lèvres minces —craignez -vous de mal déjeuner le vieux moldave cligna de l' œil et fil un geste d' assentiment —mais mon cher oncle se récria fernand en dehors de le dîner c' est ici que je prends mes repas
[ "les quelques artistes que j' y vois sont gens de goût j' ai bonne table et bon vin rassurez -vous —très bon vin? demanda rig! j' accepte alors nous avons beaucoup à le parler nous allons bien boire ils se sourirent tous les les cerveaux de les coquins avaient eu la même pensée se faire boire se griser s' arracher mutuellement ce que ni l' un ni l' autre ne voulait dire ", "à le compter de cette minute ce fut entre les intrigants une lutte de courtoisie d' amabilité en écoutant fernand le vieux rig qui s' y connaissait était forcé de s' avouer qu' on ne pouvait en aussi peu de paroles dire autant de mensonges à le certains récits de fernand étourdi de l' air de sincérité de la voix franche de son soi-disant neveu il était tenté de se jeter à son cou et de dire émerveille —embrassons -nous vous êtes plus coquin que moi! ah! ce fut un gai déjeuner où l'on mentit surtout sur la valeur de les choses sur la valeur de les vins et sur la valeur de les gens les premiers verres les rendaient expansifs les fripons ", "ils ne s' appelaient plus que mon oncle mon neveu et semblait véritablement heureux d' avoir retrouvé sa famille PROPN assura son oncle de le bonheur de son mariage PROPN était un ange et sans rire rig répondait toujours —je le savais je le savais il fallut bien parler de la dot. dit qu' il avait ramené avec lui son personnel: un intendant fidèle le dirigeait et dans une de les caisses était la dot; il s' excusa vite de le retard mais légèrement disant qu' il savait son neveu dans une situation telle que l' arrivée de cette somme ou plus tôt ou plus tard avait dû peu l' inquiéter ", "c' est pour cette raison qu' il en avait usé à son aise fernand était joyeux il avait la dot; il ne s' agissait plus pour lui que d' empêcher rig d' aller à le auteuil de son côté se disait il me croit encore le riche moldave je puis pendant jours à le moins reculer les versements jours de bonne vie bien abrité bien tranquille pendant lesquels je pourrai peut-être par lui avoir les renseignements que je désire mais il faudrait pour cela ne pas aller à le auteuil ce qu' assurément il désire moins que moi ", "c' est dans ces bonnes dispositions qu' ils achevèrent de déjeuner était un vieux roue aussi pour éviter l' obligation d' aller à le grand-hôtel afin de liquider les affaires avec son neveu pour éviter enfin de se livrer il dit d' un ton léger à le séglin: mon cher neveu dans nos pays à le nous les affaires se font vivement rapidement je suis ici ma nièce est maintenant tranquille elle occupe par vous une grande situation je me trouve donc libre et presque jeune j' ai hâte cependant d' en finir avec toutes les questions d' argent si vous le voulez après déjeuner nous prenons une voiture nous allons à le auteuil j' embrasse iza nous revenons avec elle à le grand-hôtel et là entre nous dans les mains de ma nièce je vous verse la somme fernand fit la grimace ", "mais il dit cependant avec un aimable sourire: nous avons bien le temps —comment fit le vieux rig en clignant de l' œil nous avons bien le temps pour embrasser ma nièce —non répondit nous avons le temps de régler nos comptes —pardon mon cher neveu à le contraire ces fonds m' embarrassent et j' ai hâte de me décharger de cette responsabilité ", "cela était dit d' un ton tel que fernand y répondit par le plus aimable sourire alors sur un signe de séglin que remarqua le vieux rig —la vieille servante apporta sur la table de les vins qui avaient besoin de leur étiquette pour justifier leurs noms mais fernand ignorait que le vieux rig faisait un peu de chimie il se méfiait des produits étranges qu' on servait il vit l' intention de son neveu et tout aussitôt il sembla s' y livrer avec complaisance fernand confiant versait rig buvait ", "fernand silencieux écoutait rig il parlait le vieux moldave il parlait tant que fernand crut prudent de s' arrêter en voulant griser le vieux rig il avait dépassé le but; mais le plus singulier effet se produisit tout à le coup rig prit le verre à le moitié plein de fernand et lui dit —mais vous ne buvez pas vous je vous croyais un joli buveur vous voulez donc me griser? et son petit œil jeta un éclair qui embarrassa fernand ", "cela dura l' espace de secondes pendant lesquelles le vieux rig montrait son verre vide et celui de fernand plein ce dernier s' écria: —comment je ne bois pas mon cher oncle dans votre pays on n' est pas comme en france habitué à le bon vin nous buvons sec et longtemps et il n' y paraît pas moi! moi! balbutia presque le vieux rig j' adore le vin le grand vin de PROPN mais j' avoue que j' en suis promptement victime —aujourd'hui à le cette heure? interrogea fernand " ]
[ "–restez encore un instant je vous en supplie elle hésitait elle avait quelque chose à le dire et ne savait comment l’ exprimer enfin elle balbutia: –alors vous aussi vous êtes une enfant trouvée marie charmant tout entière à les souvenirs qu’ elle venait d’ évoquer ne releva pas n’ entendit pas peut-être ce vous aussi elle répondit vaguement en suivant sa propre pensée qui la reportait à le son enfance misérable –enfant trouvée ou achetée ", "le vicomte avait un vieux serviteur qui n’ a point voulu le quitter même après sa mort le valet a a voulu veiller son maître et il a passé la nuit seul auprès de son cadavre mais il paraît que le malheureux avait des habitudes d’ ivrognerie que rien ne pouvait réprimer il a bu une bouteille de bordeaux auprès de le cadavre l’ ivresse s’ est emparée de lui il est tombé sur le lit; sa chute a renversé un de les cierges qui a mis le feu à les rideaux et quand on est arrivé auprès de le maître mort on a trouvé le domestique expirant il a rendu le dernier soupir quelques minutes après ", "moi j’ ai à me plaindre de toi mais encore comment –te rappelles -tu un enfant que tu as fait chasser de ton hôtel parce qu’ il avait voulu défendre sa vie contre un de tes chiens te souviens -tu de zacharie s’ écria la présidente c’ est le frère quelle horreur eugène se troubla en effet répondit -il je crois –et celui-là qui m’ a aussi chassé de sa maison qui a fait mourir ma mère ajouta zacharie en désignant le comte quand il nous devait à l’ un et à l’ autre aide et protection celui-la a -t-il aussi perdu la mémoire –misérable dit m. de mont-gray irrité tu mens sors sors de ma présence –que je sorte oh non l’ heure de compter avec toi et les tiens est arrivée amis faites comme moi l’ implacable zacharie leva sa massue et par-dessus la table qui le séparait de le comte et d’ eugène il en asséna un coup terrible à le ce dernier heureusement qu’ eugène put se jeter en arrière et que le coup ne fit qu’ effleurer sa poitrine mais la table fut rompue et tout le service sauta en pièces ", "on me cria: le carmel! le vent s' était levé la veille à le heures de le soir et dans la nuit nous étions arrivés à la vue de les côtes de syrie comme j' étais couché tout habillé je fus bientôt debout m' enquérant de la montagne sacrée chacun s' empressait de me la montrer de la main mais je n' apercevais rien à le cause de le soleil qui commençait à se lever en face de nous ", "je m’ efforce de ne rien laisser paraître de mon trouble et termine le tour de cartes ensuite je lève la tête et je souris à l’ homme je sais qu’ il ne me donnera pas de pourboire et ça ne me dérange pas –quel âge as -tu petit? ans –où sont tes parents ", "ce n’ est pas vrai tout cela maria secoue la tête dans l’ ombre avec un sourire inconscient d’ extase et songe que ce n’ était pas vrai lorsqu’ elle songe à le françois paradis à le son aspect à sa présence à le ce qu’ ils sont et seront l’ un pour l’ autre elle et lui quelque chose frissonne et brûle tout à la fois en elle toute sa forte jeunesse sa patience et sa simplicité sont venues aboutir à le cela; à le ce jaillissement d’ espoir et de désir à le cette prescience d’ un contentement miraculeux qui vient à la base de le four la raie de lumière rouge vacille et s’ affaiblit ", "un spectacle vous ne pouvez pas le prêter à le votre plus intime ami le raconter? oui mais cela n’ est pas la même chose saisissez -vous la différence pécuniaire de ces formes d’ art? pour le théâtre si j’ en excepte les billets de faveur autant de miches que de spectateurs pour le livre oh! préférons ne pas évaluer ce serait trop triste il s’ agissait donc de découvrir le joint qui pût remédier vis-à-vis de le livre à un état d’ infériorité aussi affligeant ", "c’ est le chasseur le chasseur de baleines celui qui tient le harpon c’ est également la proie un de les corpuscules juvéniles qui peuplaient le péquod quand la baleine tueuse l’ a expédié par le fond avec son équipage et le seul qui a pu miraculeusement ouvrir son parachute attraper une planche de salut qui était un cercueil et peu importe ce que je pense c’ est que ce mettons est écrit avec et par-dessus mettons il est prélevé dans melville ", "je vous proposais la réciprocité de le silence et vous aviez tout à le gagner à le cet arrangement car moi je n’ ai rien à le craindre de vos indiscrétions attendu que vous ne savez rien sur moi et que vous n’ en saurez jamais davantage il vous a plu de m’ espionner je viens de vous y prendre tout à l’ heure sur la place de la concorde et pour cette fois je me suis contenté de vous mystifier mais comme vous ne manquerez pas de recommencer je crois devoir vous prévenir qu’ à la première incartade de ce genre je vous ferai repentir de vous être mêlé de ce qui ne vous regarde pas j’ ai ma vengeance toute prête et une vengeance cruelle ", "le père taupe qui a vidé la moitié de sa bouteille s’ est endormi et ronfle un rapide qui passe fait tinter les tôles mal ajustées une de les femmes affirme dissdedère sans conviction dominique un nuage de poussière parvient jusqu’ à la septième rangée " ]
puis il se releva et dit: allons là-bas maintenant je veux revoir l’ enfant la nuit est venue quoique rempli d’ étoiles le ciel est sans lueur il a cru devoir se draper de noir comme une église un jour d’ enterrement superbe partout des clous de diamant retiennent la tenture
[ "la rivière indifférente passe le long de les quais sans souci des scènes lugubres qu’ elle reflète a peine fait -elle entendre un murmure lorsque les débris entassés à le pied de la première arche dérangent le cours régulier de ses flots sur la berge de les clartés vont et viennent ce sont les torches et les lanternes que portent ceux qui s’ occupent des morts corps sont couchés sur l’ herbe corps qui ne repasseront pas le rhin ", "a pas d’ eux un cadavre en lambeaux repose isolé c’ est celui de le vainqueur ils sont tous là-haut à le cette heure à les pieds de le dieu juge ceux dont l’ herbe boit le sang ceux que roule le fleuve s’ ils se rappellent les complications puériles de la vie leur surprise est grande de voir partout les hommes procéder du compliqué à le simple contrairement à les lois de nature sans souci des exemples que la création leur donne de le premier à le dernier degré de l’ échelle de les êtres depuis que le fiat est tombé de les lèvres de dieu leur conscience affranchie des préjuges dont le passé lui a bon gré mal gré infligé le legs apprécie tout autrement les choses ", "peut-être se donnent -ils la main on approche en tremblant des mutilés mais on approche la curiosité est plus forte que la crainte la foule a de tout temps aimé la chair morte des barques vont et viennent inutilement sur la rivière ", "la nell berce ses hôtes et les emporte comme la terre comme le soleil l’ eau gourmande veut sa part de sang sur le pont des côtés de la tranchée on élève des barrières on allume des feux la précaution est bonne car les curieux d’ un côté les émigrants de l’ autre se pressent de telle sorte qu’ un nouveau malheur serait vite arrivé il n’ y a que barques à le bourgvillers ", "les bateliers ne savent à lequel entendre laisse les morts à la rivière marinier et songe à les vivants poursuivis sur la rive opposée la longue caravane arrêtée dans sa fuite pousse des cris de rage et de désespoir quel chemin vont prendre les exilés l’ ennemi les suit de près ", "partout ils sont exposés à le rencontrer ils ont fait des lieues haletants épuisés affamés sans souci de la fatigue ni de le danger pour échapper à les allemands qu’ ils exècrent; et voilà que tout à le coup un fleuve maudit leur barre le chemin ils ont entendu de loin crier la poudre quel malheur nouveau nous menace se sont -ils demandé ", "où la catastrophe a -telle eu lieu les uns ont prétendu que le bruit venait de le nord; d’ autres ont assuré qu’ il venait de l’ est on se bat près d’ ici cela est certain et nous allons tomber dans quelque avant-poste ennemi allons allons toujours l’ incertain le plus épouvantable vaut encore mieux que ce que nous fuyons la caravane suit le cours de le fleuve qu’ elle ne peut traverser accablant de malédictions la ville égoïste et depuis heures déjà la grande armée allemande dont on a changé l’ itinéraire défile sur le pont de dornbach ", "il en passera encore pendant heures pour le moins des soldats de toutes armes le jour se lève dans la ville énervée par les événements de la veille enfiévrée par une nuit d’ angoisses épouvantée des conséquences de sa révolte entre le détachement prussien qui l’ occupera sur la route de saverne roule une pauvre charrette dante et virgile eussent versé des larmes en la voyant passer ", "une vieille marche avec peine auprès de le cheval dont elle tient la bride la pauvre femme s’ est défiée de ses mains tremblantes et n’ a pas osé s’ asseoir sur le siège elle va d’ un pas traînant dans la poussière consultant les bornes de le chemin surprise dès le second kilomètre de n’ être pas à le bout de le monde pour prix de tant de lassitude c’ est peine perdue que prennent les oiseaux de chanter dans les taillis qui bordent la route s’ ils croient qu’ on les écoute ils se trompent bien " ]
[ "il y a reprit -il un instant après que j’ ai un petit service à le vous demander –a moi mon jeune ami mais je suis tout à le vous –vous connaissez beaucoup mon patron sans doute a en vous une confiance qui s’ explique quand on vous connaît –votre patron sait ce que je vaux le peu que je vaux ", "jamais il n’ a eu tant envie de toutes les femmes qu’ il voit ne va -t-il pas durant jours être le prisonnier de solange soudain devant un kiosque à le journaux une fille de ans ô dieu elle me brûle cette fille dire qu’ elle n’ est qu’ une de mes côtes ", "à la maison il trouva des visages irrités tous étaient scandalisés qu’ il eût passé la nuit dieu sait où avec sabine il s’ enferma dans sa chambre et se mit à le travailler sabine revint le lendemain et s’ enferma de son côté ils prirent garde de ne pas se rencontrer ", "le cochon ne permet plus de rien gaspiller car le cochon ne laisse rien perdre; et il est le plus bel exemple de voracité généreuse jointe à la simplicité de les goûts et de les mœurs qu’ on puisse offrir à les nations aussi jouit -il à le majorque de les droits et de les prérogatives qu’ on n’ avait point songé jusque -là à le offrir à les hommes les habitations ont été élargies aérées les fruits qui pourrissaient sur la terre ont été ramassés triés et conservés et la navigation à la vapeur qu’ on avait jugée superflue et déraisonnable a été établie de l’ île à le continent est donc grâce à le cochon que j’ ai visité l’ île de majorque car si j’ avais eu la pensée d’ y aller il y a ans le voyage long et périlleux sur les caboteurs m’ y eût fait renoncer ", "sa première et généreuse pensée fut pour isabelle oh qu’ elle a dû souffrir pensait -il puis réfléchissant à le tout ce qu’ il aurait à le endurer sous le joug de fer de mme d’ armanson il se promit de s’ y soustraire mais comment pourrait -il décider la plus tendre de les filles à se séparer de sa mère la moins tendre des mères assurément et cependant la plus aimée ", "nos hôtes se réjouissaient de quitter l' île et moi je me réjouissais encore davantage de m' y établir alice raconta à le révérend les nouvelles de le monde entier depuis ans —sa gracieuse majesté PROPN vit -elle encore demanda -t-il et sa grâce l' immortel duc de et et le vicomte PROPN les wighs sont -ils à le pouvoir ou les torys? enfin les questions cessèrent et nous allâmes nous coucher ", "c’ est que les années comptent double quand le cœur souffre or PROPN souffrait beaucoup depuis quelque temps elle aimait son mari et elle le devinait ambroise ne songeait plus à le elle elle essayait bien de reporter tout son espoir toute sa tendresse sur son enfant chérie mais l’ ami que jeune fille elle avait choisi pour protecteur et soutien lui manquait toujours malgré l’ égarement d’ ambroise malgré ses brutalités qui devenaient de plus en plus fréquentes elle ne pouvait oublier qu’ il était le père de sa fille ", "déjà mes doigts se crispaient à la rampe et je respirais très fort pour refouler larmes nous n\\' avions pas dit toute la vérité à le ma soeur d\\' amérique un jour dans une lettre je lui confiais ma tristesse et ses raisons par retour de le courrier elle me répondit que ce drame lui rappelait certaines pièces de strindberg le scandinave dont elle avait suivi les représentations avant son départ pour elle ajoutait que de quelque côté on regardât horizon était bien noir ", "—tu as quelque chose à le me dire? de le nouveau oui —important —je crois —mets ton chapeau et viens avec moi tu me parleras en route il s’ arrêta un instant devant l’ huissier pour lui demander de prévenir le chef qu’ il n’ assisterait pas à le rapport dans la cour il s’ approcha d’ une de les petites autos noires de la p.j. —prends le volant et quand on roula sur le quai: —raconte vite ", "sortis comme elle avait trempé le bout de sa queue elle s’ en battait la croupe pour l’ égoutter tandis qu’ une buée s’ élevait de ses jambes chaleureuses et fraîchies maintenant on voyait bien les taureaux alban discernait leurs cornes claires leur pelage luisant les sonnailles de les cabestros bœufs domestiques dressés à le conduire les taureaux sauvages emplissaient l’ air de bénédictions chacune avec une voix différente à le mètres d’ eux il entravait son cheval prenait la cape et la muleta qu’ il remplaçait sur le troussequin par les zahones trop gênants puis urinait sous l’ effet de l’ appréhension " ]
il ne répondit pas soit qu\ il n\ eût pas entendu soit qu\ il ne voulût pas entendre.quelques personnes femmes et hommes étaient entrées dans la boutique mangeaient et causaient indifféremment elles se rapprochèrent ensuite et firent cercle lorsque m. prit la parole avec accent rude de les gros hommes rouges et le ton fulminant d\' un protecteur les voix se turent par degrés et comme vous dites entre poètes les éléments semblèrent attentifs et même le feu jeta partout des lueurs éclatantes qui sortaient des lampes allumées par heureuse jusqu\' à les larmes de voir pour la première fois un homme puissant tendre la main à le chatterton on n\ entendait plus que le bruit que faisaient les dents de quelques petites anglaises fourrées qui sortaient timidement leurs mains de leurs manchons pour prendre sur le comptoir de les macarons des cracknells et de les plum-buns elles croquaient dit donc à le peu près ceci: je ne suis pas lord-maire pour rien mon enfant je sais bien ce que c\' est que les pauvres jeunes gens mon garçon
[ "vous êtes venu apporter vos vers hier et je vous les rapporte aujourd\\'hui mon fils les voilà j\\' espère que je suis prompt hein? et je viens moi- même voir comment vous êtes logé et vous faire une petite proposition qui ne vous déplaira pas commencez par me reprendre tout cela ici honorable m prit des mains d\\' un laquais plusieurs manuscrits de chatterton et les lui remit en asseyant lourdement et étalant avec ampleur chatterton prit ses parchemins et ses papiers avec gravité et les mis sous son bras regardant le gros lord-maire avec ses yeux de feu il n\\ y a personne continua le généreux m. à qui il ne soit arrivé comme à le vous de dérailler dans sa jeunesse plaît à les jolies femmes est de votre âge mon beau garçon ", "—les aiment cela -il pas vrai la belle et il allongea le bras pour toucher le menton de par- dessus le comptoir PROPN se rejeta jusqu\\ à le fond de son fauteuil et regarda chatterton avec épouvante comme si elle se fût attendue à une explosion de colère de sa part car vous savez ce que a écrit du caractère de ce jeune homme j\\' ai fait comme vous dans mon printemps dit fièrement le gros m. et jamais et ont écrit pour les belles dames des vers plus galants et plus badins que les miens mais j\\' avais la raison assez avancée même à le votre âge pour ne donner à les muses que le temps perdu; et mon été était pas encore venu que j\\' étais déjà tout à les affaires mon automne les a vues mûrir dans mes mains et mon hiver en recueille aujourd\\'hui les fruits savoureux ici élégant m. ne put empêcher de regarder autour de lui pour lire dans les yeux de les personnes qui l\\ entouraient la satisfaction excitée par la facilité de son élocution et la fraîcheur de ses images ", "les affaires mûrissant dans l\\ automne de sa vie parurent faire sur ministres un quaker noir et un lord rouge qui se trouvaient là une impression aussi profonde que celle que produisent à le notre tribune de an les discours de les bons petits vieux lorsqu\\' ils nous demandent en phrases de collège et humanités nos enfants et nos petits-enfants pour en faire de grands corps armée et pour nous montrer comment parce on est occupé durant ans de le débit de les vins et de la tenue de les livres on saurait bien encore perdre sa petite bataille comme on faisait en l\\ absence de le grand maître m. ayant ainsi séduit les assistants par sa bonhomie mêlée de dignité et de bonne façon poursuivit sur un ton plus grave j\\' ai parlé de vous mon ami et je veux vous tirer où vous êtes on ne s\\' est jamais adressé en vain à le lord-maire depuis un an; je sais que vous n\\ avez rien pu faire à le monde que vos maudits vers qui sont d\\' un anglais inintelligible et qui en supposant qu\\ on les comprît ne sont pas très beaux je suis franc moi et je vous parle en père voyez -vous —et qua", "le silence de les ou assistants était profond et discret: mais il y avait dans leurs regards une approbation marquée de la conclusion de le lord-maire et ils se disaient de le sourire: a quoi bon?le bienfaisant visiteur continua un bon anglais qui veut être utile à son pays doit prendre une carrière qui le mette dans une ligne honnête et profitable voyons enfant répondez -moi .—quelle idée vous faites -vous de vos devoirs et il se renversa de façon doctorale entendis la voix creuse et douce de chatterton qui fit cette singulière réponse en saccadant ses paroles et arrêtant à le chaque phrase PROPN est un vaisseau notre île en a la forme la proue tournée à le nord elle est comme à l\\' ancre à le milieu de les mers surveillant le continent sans cesse elle tire de ses flancs d\\' autres vaisseaux faits à le son image et qui vont la représenter sur toutes les côtes de le monde mais est à le bord de le grand navire est notre ouvrage à le tous ", "le roi les lords les communes sont à le pavillon à le gouvernail et à la boussole nous autres nous devons tous avoir la main à les cordages monter à les mâts tendre les voiles et charger les canons nous sommes tous de équipage et nul est inutile dans la manoeuvre de notre glorieux navire cela fit sensation on s\\' approcha sans trop comprendre et sans savoir si PROPN devait se moquer ou applaudir situation accoutumée de le vulgaire ", "cria le gros beckford c\\' est bien mon enfant PROPN est noblement représenter notre bienheureuse patrie chanta -t-il en fredonnant air national mais mon garçon je vous prends par vos paroles que diable peut faire le poète dans la manoeuvre resta dans sa première était celle un homme absorbé par un travail intérieur qui ne cesse jamais et qui lui fait voir des ombres sur ses pas ", "il leva seulement les yeux à le plafond et dit le poète cherche à les étoiles quelle route nous montre le doigt duseigneur je me levai et courus malgré moi lui serrer la main je me sentais de le penchant pour cette jeune tête montée exaltée et en extase comme est toujours la vôtre eut de 'humeur imagination dit -il —imagination céleste pouviez -vous répondre dit sais mon polyeucte comme vous reprit le docteur mais je n\\ y songeais guère en ce moment imagination dit m. toujours imagination à le lieu de le bon sens et de le jugement ", "pour être poète à la façon lyrique et somnambule dont vous l\\' êtes il faudrait vivre sous le ciel de grèce marcher avec des sandales une chlamyde et les jambes nues et faire danser les pierres avec le psaltérion mais avec des bottes crottées un chapeau à le cornes un habit et une veste il ne faut guère espérer se faire suivre dans les rues par le moindre caillou et exercer le plus petit pontificat ou la plus légère direction morale sur ses concitoyens la poésie est à le nos yeux une étude de style assez intéressante à le observer et faite quelquefois par des gens d\\' esprit mais qui la prend à le sérieux quelque sot outre cela j\\' ai retenu ceci de et je vous le donne comme certain savoir: que la plus belle muse de le monde ne peut suffire à le nourrir son homme et qu\\ il faut avoir ces demoiselles pour maîtresses mais jamais pour femmes ", "vous avez essayé de tout ce que pouvait donner la vôtre quittez -la mon garçon croyez -moi mon petit ami un autre côté nous vous avons essayé dans des emplois de finance et d\\' administration où vous ne valez rien lisez ceci; acceptez l\\ offre que je vous fais et vous vous en trouverez bien avec de bons compagnons autour de vous " ]
[ "elle n’ avait presque rien à le cacher à le andré en effet sauf le passé qu’ il devait ignorer sauf l’ avenir ou ̀ il ne pouvait soupçonner le rôle qu’ elle lui réservait elle lui abandonnait toute sa vie c’est-à-dire le présent grisée elle-même par le bonheur de se savoir si follement aimée elle savourait cette magnifique éclosion d’ amour comme un hommage qu’ elle n’ avait encore jamais reçu plus fine et surtout plus prévoyante que presque toutes les femmes aimées elle ne cherchait pas à le absorber uniquement andré à les dépens de son art loin de voir un objet de jalousie dans la peinture elle lui en parlait sans cesse lui faisait remarquer avec son œil de femme intelligente des beautés de nature de lumière et d’ ombre qu’ il n’ aurait peut-être pas discernées tout seul ", "je ne me trompe donc point en comptant sur livres qui restent .alors se tournant à le demi vers colbert comme fait un chef dédaigneux vers son inférieur ayez soin monsieur dit -il que ces livres soient remises ce soir en or à sa majesté.– mais dit le roi cela fera millions livres?– sire les livres de plus seront la monnaie de poche de son altesse royale vous entendez monsieur colbert ce soir avant heures et sur ces mots saluant le roi avec respect le surintendant fit à le reculons sa sortie sans honorer d’ un seul regard l’ envieux à lequel il venait de raser à le moitié la tête déchira de rage son point de flandre et mordit ses lèvres jusqu’ à le sang fouquet n’ était pas à la porte de le cabinet que l’ huissier passant à le coté de lui un courrier de bretagne pour sa majesté.– m PROPN avait raison murmura fouquet en tirant sa montre: une heure minutes il était temps !le lecteur sait d’ avance qui l’ huissier annonçait en annonçant le messager de bretagne .ce messager il était facile de le reconnaître c' était d’ artagnan l’ habit poudreux le visage enflammé les c", "par-devers moi je pensais que ce texte était bien mauvais et mélodramatique ou même gothique en diable et les flics ont enregistré —non dit -elle il n’ appelait jamais quand ils étaient PROPN bien entendu les poulets avaient dû poser une bretelle mais ils n’ étaient pas forcés de lui faire écouter leurs petites bandes je monte me coucher dit -elle voulez -vous que je vous montre votre chambre ", "il ne doutait pas que son maître ne pût que gagner dans la société de ces parisiens qui à son avis devaient appartenir à le meilleur monde et tandis que PROPN et jean échangeaient ces quelques politesses marcel devinant à le quel but elles tendaient de la part de son fantaisiste ami ne pouvait s’ empêcher de sourire eh bien oui!... lui dit celui-ci à le part pourquoi l’ occasion ne se présenterait -elle pas ?...–oui oui! l’ occasion jean la fameuse occasion exigée par le code le combat le feu les flots –qui sait d’ être entraîné par les flots d’ être enveloppé par les flammes rien à le craindre de ce genre pendant la promenade de m. dardentor par les rues de la ville ni une attaque pendant sa promenade en pleine campagne par malheur pour jean taconnat il n’ y avait ni animaux féroces ni malfaiteurs d’ aucune sorte dans ces îles fortunées de les baléares et maintenant point de temps à le perdre si l’on voulait mettre à le profit les heures de relâche l’ entrée de l’ argèlès dans la baie de palma les passagers avaient pu remarquer édifices qui dominent d’ une fac", "des bonnets fourrés abaissés jusque sur d’ épais sourcils surmontaient des figures très-rudement accentuées et des pistolets de grands sabres recourbés qui battaient en mesure le flanc de leurs chevaux formaient les seuls mais très-positifs ornements de leur costume sévère le peu de mots qu’ ils échangèrent à le voix couverte se rapportaient à le leurs observations je croyais dit l’ un d’ eux ces bords de la neisse mieux dérobés dans le fond de les bois et les excavations de rochers mais voyez dit l’ autre à le mesure qu’ on avance le chemin s’ enfonce davantage ", "elle retrouva avec un ravissement indigné le rayon de le couchant dans les yeux noirs de philippe ses cheveux désordonnés sa bouche et l’ ombre en forme d’ ailes que dessinait sur sa lèvre un duvet viril et elle cria: –tu ne m’ aimes pas assez phil tu ne m’ aimes pas assez il voulut parler et se tut car il n’ avait pas de noble aveu à lui faire il rougit et baissa la tête coupable d’ avoir alors qu’ elle glissait vers le lieu où l’ amour ne tourmente plus avant le temps ses victimes traité son amie comme l’ épave précieuse et scellée dont le secret seul importe et refusé à la mort l’ odeur de l’ automne depuis quelques jours se glissait le matin jusqu’ à la mer de l’ aube à l’ heure où la terre échauffée permet que le souffle frais de la mer repousse l’ arôme moins dense des sillons ouverts de le blé battu des engrais fumants ces matins d’ août sentaient l’ automne ", "cette fois comme il est rasé ç a ne fait pas de bruit —on a retrouvé le taxi qui vous a transporté il avait été volé dans le courant de l’ après-midi d’ hier a n’ est pas son propriétaire qui vous a véhiculé voilà une piste il vide sa tasse de café s’ en verse une seconde met sucres dedans touille et enchaîne —on a des renseignements à le sujet de le logement d’ hier il s’ agit d’ un meublé loué également dans la journée d’ hier par une fille blonde en tailleur blanc qui a prétendu s’ appeler martin ", "la naissance d\\' un fils mit le comble à le bonheur de charles il accourut pour me le dire et dans les transports de sa joie je reconnus quelques accents de son ancienne confiance qu\\' ils me firent était la voix de que je n\\' avais plus et tous les souvenirs de le passé venaient à le cette voix déchirer de nouveau ma plaie enfant de charles était beau comme anaïs le tableau de cette jeune mère avec son fils touchait tout le monde ", "sa mère est morte elle se retrouve seule à le monde lui épargner de vivre ce sera lui rendre un grand service personne ne la regrettera elle n’ a conscience de rien ", "je me sentais envahi de fatigue et de désir j' avais besoin moi aussi d' une chair contre la mienne dans ce lit solitaire et chaste d' une chair non à le brutaliser mais d' une chair blanche à le brasser à le pétrir à le pénétrer pourquoi la jeune fille un peu grasse de la photographie avait -elle fui? je l' aurais si volontiers violée oh! doucement tendrement herrgott! quel dommage mes yeux se fermèrent mes journaux épars sur le couvre-pieds avaient glissé sur le tapis une cloche de couvent à le loin tinta une heure de le matin je m' endormis enfin en étreignant avec passion l' ombre voluptueuse de ma chère " ]
ceci n’ est pas mon nom répondit -elle à le haute voix à les supplications de sa sœur qui la conjurait de ne pas irriter la reine par sa rébellion fut obligée de la prendre par la main pour la conduire à les poursuivants chargés de la conduire en captivité l’ ordre de la reine parvint à le comte à le milieu de les splendeurs et de les intrigues de la cour de charles il était à le courant de les négociations que poursuivait pour le mariage de sa maîtresse avec le duc d’ anjou et plus d’ une fois il avait désiré que cette union s’ accomplît en effet quand sa grâce aura son mari à le elle pensait -il les autres dames ne lui porteront plus ombrage mais le mariage de la reine d’ angleterre n’ était pas conclu et le mariage de le comte était découvert
[ "il savait quel danger le menaçait s’ il mettait le pied en angleterre il n’ hésita pas cependant car la reine élisabeth retenait en otage sa femme son rang et ses biens loin de sa patrie et sous le coup de la défaveur royale le comte d’ PROPN n’ était plus qu’ un pauvre exilé il avait goûté les amertumes de l’ exil: il obéit et revint en angleterre comme il touchait le rivage en descendant de le navire les gardes envoyés par cecil mirent la main sur lui ", "le comte ne résista pas il regardait les visages de les hommes chargés de le conduire en prison peut-être à le supplice l’ un d’ eux fit un léger signe était habitué à les intrigues et à les perpétuels dangers de les cours il ne parut pas s’ apercevoir de la bienveillance de son gardien et montant à le cheval à le milieu de l’ escorte il laissa tomber son gant de buffle lorsqu’ il le reçut des mains de le garde il sentit à l’ intérieur un petit papier tout le jour le comte chevaucha en silence écoutant la conversation de ceux qui le conduisaient habile cependant à le recueillir de les nouvelles qui pouvaient lui devenir utiles et les recherchant parfois à le moyen d’ une question ", "lorsqu’ on s’ arrêta le soir pour la couchée un instant de solitude permit à le prisonnier de lire enfin le billet si mystérieusement apporté je suis à la tour mon cher mari écrivait heureuse cependant car je tiens dans mes bras votre fils il vous ressemble ma bien chère vie et quoi qu’ il arrive de moi je ne cesserai jamais de rendre grâce à le dieu de ce que je puis signer: votre fidèle et dévouée femme catherine le comte baisa le papier et les lignes vacillantes gages de la faiblesse de la jeune mère il ne put s’ empêcher de penser elle aurait pu me dire quelque chose de l’ accusation et de le danger pour elle et pour moi; elle ne pense qu’ à le son enfant pauvre petit il nous coûtera cher était un bon et loyal gentilhomme tout en étant un habile et prudent courtisan ", "il avait longtemps caché son mariage dans la crainte de perdre la faveur royale d’ où dépendait sa fortune il l’ avoua franchement et hardiment dès que l’ honneur de son nom fut mis en question le mariage a été loyalement célébré dit -il et il était de toute part convenable comme rang et comme noblesse bien que de le sang royal n’ a pas dérogé en remettant sa main à le fils de le protecteur de l’ angleterre les reproches amers de la reine elle-même ne purent lui arracher une parole de repentance c’ est en france et de le vivant de la duchesse sa mère que j’ ai recherché d’ abord dit -il et j’ ai loyalement tenu mes paroles envers elle sa grâce n’ a pas un plus fidèle serviteur que moi ni plus empressé à le accomplir ses volontés ", "ma femme et mon enfant sont les gages d’ une bonne vie et de le devoir que je remplirai toujours la reine l’ avait dit à le catherine je ne pardonne jamais à qui me trompe elle ne pardonnait ni à la femme ni à le mari lord fut conduit à la tour et son procès fut confié à une commission sans appel vous examinerez les preuves de le mariage de avec le comte d’ PROPN avait -elle ordonné à l’ archevêque de parker placé à la tête de la commission sous jours les témoins devront être produits et leurs assertions confirmées sans quoi le mariage sera déclaré nul et non valable et le comte poursuivi comme il convient étant instruite de la captivité de son mari son premier mouvement fut un transport de joie a travers les étroits barreaux de sa fenêtre elle avait aperçu le comte passant dans la cour de la prison à le milieu de ses gardes le front haut le regard ferme et grave le pas égal comme un homme assuré de son innocence et de la justice de sa cause ", "en ce lieu où nous sommes réunis pensait -elle les grilles s’ ouvriront et les verrous se tireront par quelque moyen que j’ ignore encore nous pourrons nous voir et décharger nos cœurs l’ un avec l’ autre les jours s’ écoulèrent cependant et le comte paralysé dans ses efforts par les contraintes de la prison n’ avait pu encore réunir les témoins de son mariage il avait nommé sa belle-sœur celle-ci fut appelée auprès de la reine et envoyée dans un manoir de le comté de kent où elle devait apprendre dit sa grâce à se tenir en dehors des intrigues de sa sœur marie ignorait l’ importance de sa présence et de son témoignage ", "elle quitta volontiers la cour si je pouvais à le tout jamais vivre dans ce manoir en compagnie de la vieille mistress disait -elle je ne demanderais d’ autre grâce à le dieu que de me rendre bonne dame et maîtresse à le mes serviteurs en attendant qu’ il me reçût dans sa gloire avait été naguère employée par de son enfant la petite princesse PROPN la reine avait conservé de l’ amitié et de la confiance pour elle; son fils martin kays avait été placé à la cour comme sergent à les armes et il exerçait certaines fonctions judiciaires parfois il visitait sa vieille mère dans son manoir ", "c’ était jour de fête lorsque la taille gigantesque les cheveux roux le teint coloré de le sergent à les armes apparaissaient à la porte de l’ ancienne demeure je mourrai un jour de joie en vous revoyant disait sa mère en silence la petite lady marie apprenait à le penser que la tendresse de martin kays pourrait faire la joie de sa vie à le elle le jour de le jugement était arrivé aucun de les témoins de le comte d’ ilertford ne s’ était présenté il avait cru qu’ il pouvait de le moins compter sur la fidélité de ", "elle avait disparu d’ et les messagers recrutés à le grand peine et à le grands frais par le comte ne l’ avaient plus trouvée dans sa demeure peut-être son départ avait -il été causé par l’ arrivée de certains poursuivants d’ armes qui s’ étaient un jour présentés à sa porte chargés d’ une mission de le lieutenant de la tour dans sa prison le comte d’ PROPN dans la sienne dépourvus des preuves légales de leur union et sans appel contre leurs juges virent leur mariage rompu par l’ autorité suprême de la commission la malheureuse mère n’ avait d’ autre ressource contre sa douleur que l’ enfant qu’ elle tenait dans ses bras ne possédait même pas cette consolation " ]
[ "depuis que ce mariage était décidé hervé avait continué à le vivre largement et l’ argent ne lui avait pas encore manqué car il touchait ses revenus comme par le passé les hypothèques ne stérilisent pas les terres et tant que les terres ne sont pas saisies ou vendues le propriétaire perçoit les fruits PROPN venait justement de vendre une coupe de bois de sa forêt de clohars et il en avait encaissé le prix francs déposés par lui en compte courant à la banque de PROPN ce n’ était donc pas la misère immédiate et il pouvait encore tenir un certain temps sur le pavé de paris mais quand il aurait vu la fin de ce reste d’ opulence il n’ aurait plus qu’ à le disparaître ", "manuele restait chaud il n’ y avait là qu’ un seul cadavre PROPN se retourna tenant en main le portefeuille —lisez reprit johann et jugez s’ il m’ était permis de laisser vivre celui qui apportait à le directeur de la police royale pour premier butin la clef de l’ alphabet de le silence ouvrit le portefeuille et lut quelques pièces à le hasard ", "PROPN tourna encore quelques pages avisa que le lièvre décelait la timidité et la peur de même que le colimaçon la paresse inscrivit opinion qui incrimine de et de moquerie le singe celle de pierre de capoue et de anonyme de clairvaux garantissant que le lézard qui rampe et se cache dans les murs est à le même titre que le serpent emblème de le mal; consigna le sens ingratitude révélé par le christ pour la vipère car il qualifie de la sorte la race de les juifs et il habilla en hâte craignant de faire attendre chez lequel il dînait avec plomb; puis poursuivi par mme mesurat qui voulait lui asséner un dernier coup de brosse il dégringola escalier et arriva chez son ami mme bavoil qui ouvrit la porte exhibait sous un bonnet de travers des cheveux à la vanvole des manches retroussées sur des bras cuits des joues enflammées par le brasier de sa cuisine elle avoua la confection d\\' un boeuf à la mode assoupli par la glu un pied de veau et réconforté par une dose méditée de cognac; et elle se sauva effrayée par les appels impatients d\\' une bouillotte dont eau épa", "j’ ai envie de m’ acheter quelque chose j’ ai dit j’ ai envie de me faire un beau cadeau —fais pas le con —hé t’ as pas une idée ce truc me rend nerveux tout d’ un coup —écoute tu ferais mieux d’ attendre demain ", "ils s’ embrassèrent et ils allaient serrés l’ un contre l’ autre dans le bois dépouillé elle trouvait christophe gentil et elle lui savait gré de ses tendres paroles mais elle n’ abandonnait rien pour cela de les caprices malfaisants qu’ elle avait dans la tête elle hésitait pourtant elle n’ y tenait plus autant elle n’ en fit pas moins ce qu’ elle avait projeté ", "son langage à le elle était pourtant plus encore qu’ autrefois la trace de son admiration pour les anglais qu’ elle n’ était plus obligée de se contenter d’ appeler comme autrefois nos voisins d’ outre-manche ou tout à le plus nos amis les anglais mais nos loyaux alliés inutile de dire qu’ elle ne se faisait pas faute de citer à le tout propos l’ expression de pour montrer les anglais trouvant les allemands de les joueurs incorrects et ce qu’ il faut c’ est gagner la guerre comme disent nos braves alliés tout à le plus associait -elle assez maladroitement le nom de son gendre à le tout ce qui touchait les soldats anglais et à le plaisir qu’ il trouvait à le vivre dans l’ intimité de les australiens aussi bien que des écossais des néo-zélandais et des canadiens mon gendre saint -loup connaît maintenant l’ argot de tous les braves tommies il sait se faire entendre de ceux de les plus lointains dominions et aussi bien qu’ avec le général commandant la base fraternise avec le plus humble private .que cette parenthèse sur mme de forcheville m’ autorise tandis que je descends ", "croisés ajouta pendant tout ce temps personnes téléphonèrent et il répondit à le chaque fois la troisième était véronique qui ne fit aucune allusion à son coup de fil nocturne de avant-veille et de son côté la présence empêchait de lui dire ce qu\\ il avait sur le cœur fit signe qu\\ elle voulait prendre la communication invita véronique et serge à le dîner pour le lendemain soir il pensa qu\\' il lui faudrait les appeler avant ce qu\\ il comptait faire de toute manière ", "christophe ne s’ en souciait guère il riait intérieurement se répétant ces vers d’ un charmant musicien de la renaissance française adaptés à le son usage va va ne t’ esbahy de ceux la qui diront ce christophe n’ a pas d’ un tel le contrepoint il n’ a pas de cestay la pareille harmonie j’ ai quelque chose aussi que les autres n’ ont point mais quand il voulut essayer de faire jouer ses œuvres dans les concerts il trouva porte close on avait déjà bien assez à le faire de jouer ou de ne pas jouer les œuvres de les jeunes musiciens français ", "j’ ai beau avoir un flair incontestable il m’ était impossible de deviner ce que faisait mon collaborateur à le plusieurs centaines de kilomètres il me souhaita un prompt rétablissement me serra la main ensuite celle de le docteur qui ayant perdu pas mal de sa jovialité grogna une salutation indistincte et il disparut flanqué de son acolyte muet je quittai avec soulagement la lumière crue de la salle d’ opérations et réintégrai ma couchette primitive où l’ infirmière laide me borda j’ avalai une pilule sédative et m’ endormis chapitre les curieuses lectures de colomer le lendemain après la visite et le docteur jugeant mon état satisfaisant je fus muté et expédié dans un hôpital complémentaire qui se tenait de l’ autre côté de la rue ", "puis on se résignait à le demi-jour à l’ improbable vérité et on écoutait ce qu’ on venait de proférer comme une pierre tombée à le fond d’ une eau très noire d’ où surgissait peu à le peu un jeune visage étroit presque austère dont une photographie dans un petit cadre argenté sur le replat de le buffet lui eût donné une image à le peine plus vraie que celle qu’ il se faisait d’ yvonne et de lucie piale: filles de la campagne dans les années d’ après-guerre plus tout à le fait de les paysannes même si l’ aînée accomplissait encore l’ été les gestes de l’ éternité l’ aînée justement déjà droite et sèche consciente de son rang et de ses devoirs et aussi de ses désirs et l’ autre l’ innocente celle qui avait un corps comme on n’ en verrait pas même assurait -on dans les bordels de brive ou de limoges et la plus jolie figure et qui ne le savait pas il les voyait toutes dans les combes froides un peu plus jeunes en cette année de la seule où on eût tenté de montrer à le lucie que le monde peut se redoubler de mots de chiffres et de signes et que la langue" ]
francs ne m' enchaîneront pas un jour une heure à une position humiliante je n' ai pas encore fait partir ma réponse à le justine on voit combien l' honnête et droite conscience de mademoiselle de saint-geneix était loin de chercher dans les réticences de le marquis un sentiment déplacé ou un instinct de jalousie si on eût interrogé le marquis à le même moment eût -il pu répondre avec autant d' assurance il n' y a en moi que de l' estime affectueuse et de la sollicitude filiale en ce moment le marquis était mécontent de son frère et l' écoutait avec une impatience assez pénible
[ "le duc rentré à le salon avec sa mère était venu s' asseoir auprès de lui derrière le piano place isolée et protégée que le marquis affectionnait et il lui parlait bas avec vivacité .-eh bien lui disait -il tu l' as vue seule tout à l' heure lui as -tu parlé de moi ?-mais répondit m. de villemer quelle singulière insistance -il n' y a rien de singulier là-dedans reprit le duc comme s' il continuait une confidence déjà faite je suis frappé je suis ému je suis épris je suis amoureux si tu veux oui amoureux d' elle ma parole d' honneur ce n' est pas une plaisanterie ", "vas -tu me faire des reproches lorsque pour la première fois de ma vie je te prends pour mon confident n' est -ce pas convenu de ce matin ne nous sommes -nous pas juré de tout nous dire et d' être le meilleur ami l' un de l' autre je t' ai demandé si tu ne te sentais pas quelque chose pour mademoiselle de saint-geneix tu m' as répondu très sérieusement non ", "ne trouve donc pas extraordinaire que je te demande de me servir auprès d' elle .-mon ami répondit le marquis j' ai fait précisément tout le contraire de ce que tu réclames je lui ai dit de ne rien prendre trop à le sérieux traître s' écria le duc avec une gaieté dont la franchise était comme une réparation de ses anciennes préventions sur le compte de son frère voilà comme tu sers tes amis toi fiez -vous donc à le pylade de le premier coup il donne sa démission ", "il souffle sur mes rêves et jette à le vent mes espérances mais que veux -tu que je devienne si tu m' abandonnes de la sorte pour ce genre de services je n' ai pas le sens commun tu le vois bien -c' est cela à la première difficulté tu y renonces eh bien moi je m' acharne ", "j' ai chassé de mon coeur tout ce qui n' était pas toi et nul autre que toi n' entendra parler de mes nouvelles passions .-pour ce qui est de celle-ci à le moins m' en donnes -tu ta parole tu crains beaucoup que je ne la compromette -cela me ferait une peine sérieuse voyons pourquoi ?-parce qu' elle est fière susceptible peut-être et qu' elle quitterait ma mère qui raffole d' elle ne l' as-tu pas remarqué ?-oui et c' est cela qui m' a monté la tête ", "il faut que ce soit réellement une fille d' un grand esprit et de beaucoup de coeur ma mère a un tact si parfait ce soir en me grondant un peu de ce qu' elle prend pour des taquineries elle m' a tenu la dragée haute elle m' a dit vous n' avez pas été convenable avec caroline c' est une personne à le laquelle il ne vous est pas permis de penser diable ", "on peut toujours rêver a ne fait de mal à le personne mais regarde donc comme elle est jolie comme elle est vivante à le milieu de toutes ces femmes plâtrées on peut regarder les contours de sa figure à le jour frisant on n' y voit pas cette ligne mate qui empâte le duvet et qui fait ressembler les autres à un surmoulage ", "vrai elle est trop belle pour être une demoiselle de compagnie ma mère ne pourra jamais la garder elle mettra le feu partout et si elle reste sage on voudra l' épouser .-donc reprit le marquis vous ne pouvez pas songer à le elle .-pourquoi donc reprit le duc ne suis -je pas d' aujourd'hui un pauvre diable sans avoir n' est -elle pas bien née ", "sa réputation n' est -elle pas intacte je voudrais bien savoir ce que ma mère pourrait trouver à le redire elle qui l' appelle déjà sa fille et qui veut qu' on la respecte comme si elle était notre soeur -vous poussez loin l' enthousiasme ou la plaisanterie dit le marquis étourdi de ce qu' il entendait .-bon pensa le duc il m' appelle vous et il continua à le soutenir avec un sérieux étonnant qu' il était très capable d' épouser mademoiselle de saint-geneix s' il n' y avait pas d' autre moyen de l' obtenir -j' aimerais mieux l' enlever ajouta -t-il cela rentrerait mieux dans mes habitudes mais je n' ai plus le moyen d' enlever et à le présent ma blanchisseuse elle-même ne s' y fierait pas " ]
[ "il rentrait tard le soir un matin il m' a dit écoute maman je voudrais t' obéir mais il n' y a plus moyen bersier tu sais bersier le graveur qui m' a appris à le dessiner eh bien il est sergent dans francs-tireurs il m' a fait inscrire dans sa compagnie ", "il en feuilleta quelques-uns espérant y trouver des notes des coups de crayon à le lausanne le jeune cuendet apprenti serrurier vivant dans un galetas s' appropriait tout ce qui lui tombait sous la main y compris des objets sans valeur plus tard rue PROPN il devait montrer un peu plus de discernement mais il ne cambriolait encore à le petit bonheur que les boutiques et les appartements de le quartier il allait gravir un nouvel échelon s' en prendre à des maisons bourgeoises où il trouvait à la fois de l' argent et de les bijoux il en était arrivé enfin patiemment à les beaux quartiers ", "la pagode ouverte derrière elles formait un fond d’ une religiosité ultra-bizarre et lointaine au-dessus c’ était la demi-nuit de les ramures des feuillées touffues et d’ un coin de montagne qui s’ enfonçait dans les grosses nuées très proches au-dessous c’ était la dégringolade rapide de le torrent et de le sentier plongeant tous côte à le côte dans une obscurite plus sombrement verte encore sous des futaies plus serrées parmi ces roches polies grisâtres qui semblent des fronts ou des dos d’ éléphants vautrés dans l’ épaisseur de les fougères elles s’ avançaient doucement les belles dames avec des vagues sourires l’ âme peut-être encore en prière chez le dieu qui règne ici et les gentilles cascades enfouies sous les herbes et les scolopendres leur jouaient une marche d’ entrée calme et discrète comme en tapotant sur des lames de verres a la place d’ honneur elles s’ assirent et madame la cigogne toujours à le pattes reçut de leur part une commande longue bourrée de détails confidentielle même semblait -il et entremêlée de saluts que l’on n’ en finissai", "il aurait à le moins pu avoir le courage de lui demander pourquoi il s’ était fait rajouter une particule il ne s’ est jamais appelé d’ auray mais tout simplement avec l’ initiale de gilles son prénom donnait pourquoi ce n’ est pas un argument simon il n’ est pas responsable de son nom ils commandèrent kirs-champagne tout est bon contre eux on ne va pas revenir sur les camps sur toute cette horreur je t’ ai assez désespérée avec mon histoire en fait ce que je reproche le plus à le ces gens-là c’ est de m’ avoir privé de l’ amour de mes grands-pères de mes grands-mères des oncles et des tantes de leurs sourires de leurs gâteaux il te manque quelque chose d’ essentiel quand tu n’ as eu que des parents et rien d’ autre que la mort avant il ne dormit pratiquement pas à le cours de les nuits précédant la venue de le leader de le parti national français écartelé entre les avis d’ amis lui conseillant de se défiler et d’ autres le suppliant de monter à le créneau il passa par des phases d’ abattement des moments d’ exaltation ", "plutôt lugubre non? —et la troisième femme pas de piste —ils ne cherchent pas de piste parce qu’ ils sont assurés d’ avoir trouvé le coupable ce qu’ on peut dire c’ est qu’ elle n’ avait aucun lien avec les premières que c’ était une jeune femme tranquille et rondelette et qu’ elle a été sauvagement massacrée comme les autres sans trace de viol il n’ y avait pas de plante en pot avec les doigts dessus ", "un peu plus loin un placard d’ une pleine page détaille les mérites de la toute nouvelle conduite intérieure c6g construite par cylindres de grande classe possédant l’ équipement le plus complet et le plus luxueux une berline de haute gamme disponible à le partir de avec ce qu’ il avait touché pour avoir livré spada le motocycliste pouvait abandonner sa monet-goyon et ouvrir un garage sans compter ce qu’ il avait déjà raflé avec les précédentes récompenses versées pour les bandits et et c’ est en tournant les pages à la recherche d’ autres vieilles réclames que je tombe sur un titre qui me foudroie: horrible crime à l’ argentella: fillettes égorgées mon cœur s’ affole immédiatement et je ferme les yeux sur le souvenir de les gamines tuées par le bandit à le guagno-les-bains sur les petites têtes de maures trouvées avec le cahier de lysia dans la cache de la tour génoise de cupabia posée à le milieu de les oliviers je respire profondément avant de lire l’ article à le cours de la demi-heure dont je dispose avant la fermeture de le service pour le déjeuner je", "je palpe sa graisse à la recherche de le battant je le situe approximativement et je m’ immobilise j’ écoute avec la main en quelque sorte c’ est un peu comme si tous mes sens affluaient dans ma dextre rien! fermé pour causer de décès j’ ai envie de hurler de chialer de sortir mon feu et de foutre en l’ air l’ humanité entière pour être certain de ne pas laisser échapper le fumelard qui a fait ça et puis j’ ai un sursaut il me semble à le moins que ce soit le mouvement de mon sang à le moi que je perçoive c’ est tellement faible si il me semble que c’ est le bon cœur de bérurier qui cogne faible infiniment lent pareil à une montre sur le point de s’ arrêter ", "le lendemain à le heures PROPN était à le bois de boulogne depuis son entrée à l’ ecole polytechnique il n’ avait peut-être pas trouvé sur la triste route de la vie telle que nos prétentions ou nos mœurs l’ ont faite pour un jeune duc heures comparables à le celles qui venaient de s’ écouler toutes ses idées avaient été nouvelles aucune ne lui avait inspiré le dégoût et la satiété l’ abbé parut le duc lui adressa quelques phrases d’ une politesse un peu étudiée puis ajouta en s’ écoutant parler: on dit que le feu duc de PROPN mort en odeur de sainteté un vendredi saint à le saint-thomas d’ aquin ou à le saint-valéry était un galant homme et même ne manquait point d’ esprit on ajoute et je suis bien loin monsieur de vous demander aucun éclaircissement à le cet égard que lors de la discussion de la loi de le sacrilège à la chambre de les pairs le respectable duc montait en voiture dès heures de le matin et allait solliciter chez ses nobles collègues le poing coupé ", "mais où aller? que voir? des rues interminables entre de petites maisons sales alignées quelques squares qui fermaient trop tôt; de loin en loin de les cales à les pavés gras qui se glissaient furtivement entre des murs sombres et allaient plonger dans l’ eau vaseuse; des gens qui passaient dans la rue ou qui se laissaient voir derrière les fenêtres éclairées des gens innombrables dont chacun était une énigme décourageante: et au-dessus de tout cela tantôt l’ impression qu’ il était surveillé épié sans cesse par des génies hostiles tantôt la certitude plus désolante encore que nul ne se donnait la peine de l’ épier et qu’ il s’ en allait à le hasard tout seul en dérive sur des mers abandonnées ses pérégrinations le conduisirent un soir à la lisière de hackney et il y retourna plusieurs fois il y retourna d’ abord parce que c’ était différent de le reste et ensuite parce que c’ était un espace très vaste pas encore encombré de maisons une immense étendue de sol et de ciel dont l’ aspect avait quelque chose d’ élémentaire de primordial et où le mécan", "elle lui apportait de le soleil et de les fleurs plein sa robe d’ amante; et cette jeunesse elle la lui donnait après les années de son dur travail lorsqu’ il était et pâlissant d’ être descendu dans l’ épouvante de les plaies humaines il renaissait sous ses grands yeux clairs à le souffle pur de son haleine c’ était encore la foi en la vie en la santé en la force à l’ éternel recommencement premier matin après la nuit de les noces clotilde sortit la première de la chambre seulement vers heures à le milieu de la salle de travail tout de suite elle aperçut martine plantée sur les jambes d’ un air effaré la veille le docteur en suivant la jeune fille avait laissé sa porte ouverte et la servante entrée librement venait de constater que le lit n’ était pas même défait " ]
la neige qui commençait à le tomber en aveuglant nos chevaux rendit notre marche encore plus incertaine le postillon s’ arrêta plusieurs fois cherchant à le reconnaître dans la nuit le pont jeté sur le thérain mais la neige toujours plus épaisse ne laissait voir ni les poteaux par lesquels il était annoncé ni les arbres qui dessinaient le cours de la petite rivière les eaux enchaînées par la glace ne pouvaient non plus nous guider par leur rumeur nous avancions lentement et avec une sorte d’ incertitude craintive
[ "enfin notre conducteur aperçut à le travers la nuée de neige la double balustrade de le pont il cessa de retenir les rênes fouetta ses chevaux avec un sifflement d’ encouragement et la lourde diligence s’ élança plus rapide mais presqu’ à le même instant un choc terrible nous enleva des banquettes le postillon poussa un cri et la voiture fléchissant à le gauche versa sur le parapet une de les grandes roues venait de se briser contre la seconde borne ", "les premiers moments furent employés comme d’ habitude en malédictions et en reproches les voyageurs criaient après le conducteur le conducteur jurait contre le postillon et le postillon battait ses chevaux mais la première colère passée chacun prit son parti on nous retira de notre prison roulante désormais condamnée à l’ immobilité examen fait il se trouva que la roue était assez gravement endommagée pour exiger la présence d’ un charron nous étions à le environ une lieue de saint-omer-en-chaussée et de troissereux nous ne pouvions attendre sur la route que l� ��ouvrier fût venu et on décida que le conducteur irait chercher le charron sur l’ un de les chevaux tandis que le postillon gagnerait l’ abri le plus voisin avec les voyageurs et le reste de l’ attelage ", "nous vîmes en effet le premier enfourcher le porteur et disparaître à le galop dans la nuit tandis que le second tournait à le droite précédé des chevaux qui lui restaient et nous faisait prendre un chemin de traverse à le milieu de les friches mon compagnon et moi nous le suivions en frissonnant sous un vent glacé tout avait autour de nous un aspect funèbre nous marchions sans entendre le bruit de nos pas enveloppés dans un linceul de neige qui se déroulait silencieusement à le nos pieds par instants nous traversions de les taillis dont les repousses blanchies par le gîvre se dressaient comme de gigantesques ossements et s’ entrechoquaient avec un cliquetis lugubre ", "nous arrivâmes à une clairière où le gazon dépouillé de neige formait une sorte de cercle dont le vert jaune se dessinait sur la blancheur de les frimas notre guide nous montra ce cercle avec un sourire qui tenait le milieu entre la bravade et la peur c’ est le rond de les fades nous dit -il en évitant de le traverser ceux de les environs assurent qu’ elles viennent danser à la nouvelle lune avec les farfadets et le goubelino il y en a qui les ont vus de loin ", "mais il ne faut pas les déranger vu que ce sont des mauvaises qui vous tordent un homme comme une hart de fagot on dit aussi qu’ elles enlèvent des enfants à la manière de celles de mon pays où nous avons la bête havette qui se cache à le creux de les fontaines et la mère nique armée d’ un bâton pour corriger les marmots sans parler des fées qui habitent les environs de PROPN repris-je —au haut de la grande côte près de le village de puys interrompit le postillon c’ est là que se tient la foire de la cité de limes où les dames blanches mettent en vente des herbes magiques des rayons de soleil montés en bague et des lueurs de lune roulées comme de la toile de laval ", "elles vous invitent à le acheter avec autant de mignonneries que les dentellières de PROPN et si vous approchez elles vous lancent dans la mer j’ ai eu un cousin qu’ on a trouvé mort ainsi à le bas de la falaise je fis remarquer à le mon compagnon de voyage comment les mythologies norses païennes et celtiques se trouvaient mêlées dans nos traditions populaires qu’ étaient en effet toutes ces fées ravissant les nouveau-nés à le leurs mères et attirant les imprudents dans leurs piéges sinon les sœurs de les nymphes que théocrite appelle déesses redoutables à les habitants de les campagnes parce qu’ elles enlèvent les enfants près de les sources et qu’ elles entraînent les jeunes bergers à le fond de leurs grottes humides comment ne pas reconnaître dans ces rondes de nuit à lesquelles préside un génie le danses de les alfes scandinaves conduites par le stram-man ou homme de le fleuve? ", "enfin ces dangereuses marchandes de talismans et de trésors ne rappelaient -elles point les barrigènes gauloises vendant à les matelots la richesse la jeunesse la santé et les beaux jours —vous pouvez ajouter me dit le provençal que dans nos contrées cette triple origine est encore plus visible chez nous les blanquettes changent de forme à le volonté et apaisent ou excitent les tempêtes ainsi que le faisaient les prêtresses celtiques elles dansent à le clair de lune comme les vierges de l’ edda en faisant croître à le chaque pas une touffe de fenouil présidant à le sort de chaque homme à la manière de les parques antiques toutes les maisons reçoivent leur visite dans la nuit qui préce ̀de le nouvel an ", "avant de se coucher chaque ménagère dresse une table dans une pièce écartée elle la couvre de sa nappe la plus fine et la plus blanche elle y dépose un pain de livres un couteau à le manche blanc un peu de vin un verre et une bougie bénie qu� PROPN allume avec une branche de lavande empruntée à le brandon de la PROPN puis elle ferme la porte et se retire comme on dit à le pas de renard le dernier coup de minuit sonné les blanquettes arrivent brillantes et légères comme des rayons de soleil; chacune d’ elles porte enfants l’ un qu’ elle tient sur le bras droit est couronné de roses et chante comme l’ orgue c’ est le bonheur l’ autre assis sur le bras gauche est couronné de joubarbe arrachée de les toits avant la floraison et pleure des larmes plus grosses que des perles c’ est le malheur selon que les blanquettes sont contentes ou chagrines de les préparatifs faits pour les recevoir elles déposent un instant sur la table l’ un ou l’ autre enfant et décident ainsi de le sort de la maison pendant toute l’ année ", "le lendemain la famille vient vérifier le couvert de les blanquettes si tout est en ordre on en conclut qu’ elles sont parties satisfaites le plus vieux prend le pain le rompt et après l’ avoir trempé dans le vin le distribue à les assistants pour partager entre eux le bonheur c’ est alors seulement que l’on se souhaite bon an et joyeux paradis tout en causant nous avions continué à le marcher " ]
[ "vous prendrez l’ avion de nuit des chambres seront retenues à le vos noms à l’ hôtel à le barcelone comme profession nous dirons industriels entendu d’ accord patron borrel a vu sur la rambla ces champs-élysées de barcelone ", "sans piper l' autre descend de la carriole alors et nos zèbres demandé -je vivement à le gravos il hausse les épaules on aura tout vu grommelle -t-il si je te disais qu’ ils visitent le musée ", "salua le comte avec une politesse affectée vous m’ avez dit -il invité à le prendre un verre de wisky avec vous oui monsieur s’ assit je suppose fit -il après avoir levé son verre pour saluer le comte et l’ avoir vidé je calcule je suppute que ce n’ est pas pour le plaisir de me faire une politesse que vous m’ avez invité monsieur le comte ", "ils arrivèrent par beaumont où joseph leur envoya l’ automobile —bien qu’ ils amènent leur sale chien je veux faire les choses grandement s’ écria -t-il en tordant sa main droite dans un mouvement combiné d’ hélice et d’ envol PROPN accueillait de telles déclarations avec un sourire amical et ironique elle commençait alors une troisième grossesse dont elle était fort soucieuse et dont PROPN disait tranquillement ce sera la dernière moi je ne suis pas comme papa je ne fais que ce que je veux PROPN avait toujours admiré l’ intelligence de joseph et son pouvoir d’ action tout en se réservant ce qu’ elle nommait elle-même un droit d’ examen et de jugement droit qui dès les premières années parut sans grande efficace ", "dans cette espèce de république chacun faisait son ménage à le volonté les femmes soignaient leurs enfants les hommes fumaient ou préparaient leur dîner les papas causaient ensemble on entendait de tous côtés le son de les mandolines des violons et des lyres on chantait on dansait on riait on priait tout le monde était dans la joie on me disait: en me montrant le midi; et je répondais: jérusale m! enfin sans la peur nous eussions été les plus heureuses gens de le monde ", "il avait accepté le monde dans ce qu’ il y avait de plus facile il avait voulu mentir il avait menti il avait fait du mensonge une raison sociale et puis il avait voulu fuir et il était trop tard à le mètres d’ altitude entre belgrade et paris au-dessus peut-être de bâle ou de zurich au-dessus d’ PROPN peut-être était née la décision salutaire trop longtemps balancée d’ en finir avec les faux et de partir avec geneviève ", "je le sentais il faut être nombreux c’ est ce que je leur ai dit il faut être nombreux parce que les hommes de la bête seront toujours plus riches et plus rapides que nous plus tard lorsque j’ ai descendu les marches de l’ estrade en direction de la porte de sortie l’ ensemble de l’ amphithéâtre s’ est levé cela m’ a troublé je me suis immobilisé ", "je portai tout de suite ce funeste billet à le ma mère si vite s’ écria -t-elle avec un geste plein d’ angoisse elle me fit signe qu’ elle désirait être seule je sortis et elle resta sans doute toute la nuit plongée dans un morne désespoir ", "elle a faim mais elle ne se lève pas tout de suite par souci de pur cant mendier à la façon d’ un angora plaintif et câlin sur une mélopée mineure de quoi est -ce qu’ elle aurait l’ air? comme dit valentine je lui tends un coin de toast brûlé qui craque sous ses petites dents de silex d’ un blanc bleuté et son ronron perlé double celui de la bouilloire durant une longue minute un silence quasi provincial nous abrite mon amie se repose les bras tombés on n’ entend rien chuchote -t-elle avec précaution je lui réponds des yeux sans parler amollie de chaleur et de paresse ", "PROPN va prendre foldingue et domino dit gabin de le ton le plus naturel vendeur sans hésiter s’ empara de la racaille et de le strié blanc et noir qui poussèrent des ouik-ouik de cochonnet qu’ on égorge à le moment de le passage en caisse lazare se hissant sur la pointe de les pieds chuchota à l’ oreille de gabin en pesant bien ses mots –je crois que papa va être pas trop d’ accord –on va rien dire une fois dans la rue gabin qui transportait les malheureux cochons d’ inde dans la cage prévue pour un hamster dut lutter pied à le pied avec lazare –t’ as entendu le vendeur " ]
–pas tant de raisons la terre est fraîche dit la louve et prenant d’ autorité les petits pieds de fleur-de-marie elle les posa sur le châle –comme vous me gâtez la louve –hum vous ne le méritez guère toujours à le vous débattre contre ce que je veux faire pour votre bien vous n’ êtes pas fatiguée voilà une bonne demi-heure que nous marchons midi vient de sonner à le asnières –je suis un peu lasse mais je sens que cette promenade m’ a fait du bien
[ "–vous voyez vous étiez lasse vous ne pouviez pas me demander plus tôt de vous asseoir –ne me grondez pas je ne m’ apercevais pas de ma lassitude c’ est si bon de marcher quand on a été longtemps alitée de voir le soleil les arbres la campagne quand on a cru ne les revoir jamais ", "le fait est que vous avez été dans un état désespéré durant jours pauvre goualeuse oui on peut vous dire cela maintenant on désespérait de vous –et puis figurez -vous la louve que me voyant sous l’ eau malgré moi je me suis rappelé qu’ une méchante femme qui m’ avait tourmentée quand j’ étais petite me menaçait toujours de me jeter à les poissons plus tard elle avait encore voulu me noyer alors je me suis dit je n’ ai pas de bonheur c’ est une fatalité je n’ y échapperai pas –pauvre goualeuse ç’ a été votre dernière idée quand vous vous êtes crue perdue ", "–oh non dit fleur-de-marie avec exaltation quand je me suis sentie mourir ma dernière pensée a été pour celui que je regarde comme mon dieu de même qu’ en me sentant renaître ma première pensée s’ est élevée vers lui –c’ est plaisir de vous faire de le bien à le vous vous n’ oubliez pas –oh non c’ est si bon de s’ endormir avec sa reconnaissance et de s’ éveiller avec elle –aussi on se mettrait dans le feu pour vous ", "–bonne louve tenez je vous assure qu’ une de les causes qui me rendent heureuse de vivre c’ est l’ espoir de vous porter bonheur d’ accomplir ma promesse vous savez nos châteaux en espagne de saint-lazare –quant à le cela il y a du temps de reste vous voilà sur pied j’ ai fait mes frais comme dit mon homme –pourvu que comte de PROPN me dise tantôt que le médecin me permet d’ écrire à le mme georges elle doit être si inquiète ", "et peut-être m.rodolphe aussi ajouta fleur-de-marie en baissant les yeux et en rougissant de nouveau à la pensée de son dieu peut-être ils me croient morte –comme le croient aussi ceux qui vous ont fait noyer pauvre petite oh les brigands ", "–vous supposez donc toujours que ce n’ est pas un accident la louve un accident oui les martial appellent ça des accidents quand je dis les martial c’ est sans compter mon homme car il n’ est pas de la famille lui pas plus que n’ en seront jamais françois et amandine –mais quel intérêt pouvait -on avoir à ma mort je n’ ai jamais fait de mal à le personne personne ne me connaît ", "–c’ est égal si les martial sont assez scélérats pour noyer quelqu’un ils ne sont pas assez bêtes pour le faire sans y avoir un intérêt quelques mots que la veuve a dits à le mon homme dans la prison me le prouvent bien il a donc été voir sa mère cette femme terrible –oui il n’ y a plus d’ espoir pour elle ni pour calebasse ni pour nicolas on avait découvert bien des choses mais ce gueux de nicolas dans l’ espoir d’ avoir la vie sauve a dénoncé sa mère et sa sœur pour un autre assassinat ", "a fait qu’ ils y passeront tous l’ avocat n’ espère plus rien les gens de la justice disent qu’ il faut un exemple c’ est affreux ", "presque toute une famille –oui à le moins que nicolas ne s’ évade il est dans la même prison qu’ un monstre de bandit appelé le squelette qui machine un complot pour se sauver lui et d’ autres c’ est nicolas qui a fait dire cela à le martial par un prisonnier sortant car mon homme a été encore assez faible pour aller voir son gueux de frère à la force " ]
[ "le maître de la pension me gardera le secret; nul autre que lui ne sait mon retour et mon refuge une fois installé je me suis demandé ce que j’ étais venu faire à le bout de le monde tu sais que chez moi l’ action préce ̀de toujours la réflexion je me suis répondu: tu es venu incognito pour tâcher de voir sans être vu prunelles noires a cet effet la nuit tombée j’ ai fait extérieurement le tour de le parc: j’ ai aperçu des ombres sous les marronniers des fenêtres éclairées un va-et-vient de domestiques beaucoup de lumière à le salon d’ où sortaient des airs de danse: ils s’ amusaient les malheureux mais je savais qu’ henriette n’ y était pas ", "tout cela sécherait à le premier matin de soleil sûr qu’ ils ne sont pas méchants répondit pascalon mais c’ est ce mauvais gueux de costecalde qui les excite comment que parlez -vous de costecalde tartarin s’ était troublé en entendant ce nom funeste pascalon lui expliqua comment leur ennemi rencontré et recueilli en mer par le tomahawk dans un canot ou ̀ il mourait de faim et de soif avait traîtreusement signalé la présence d’ une colonie provençale sur territoire anglais et guidé le navire jusque dans la rade de port-tarascon ", "demanda celle-ci à le bout d\\' un moment car la rencontre de son amie lui avait fait oublier incident non maman.— et est qu\\' ils ne mendient pas on ne donne des sous à le ceux qui mendient n\\' est -ce pas? sans doute alors je leur ai donné ma pièce ta pièce que veux -tu dire? celle que tu m\\' avais donnée hier la arrêtant court et regardant en face la petite fille tu n\\ as pas donné ta pièce de francs regarda sa mère sans émouvoir et répondit mais si maman ils ne sont pas des mendiants la petite fille me l\\ a dit. mais alors pourquoi la lui donner?— maman tu m\\' avais dit que tu me la donnais pour me faire plaisir sans doute pour t\\' acheter quelque chose qui t\\' aurait fait plaisir eh bien maman cela a fait plaisir de la donner mais mon enfant c\\' est une action déraisonnable on donne des sous dans la rue on ne donne pas des pièces d\\' or je donnerai des sous à les mendiants mais à le cette petite fille j\\' ai donné ma pièce d\\' or parce que je l\\ aime comment peux -tu l\\ aimer tu ne la connais pas oh! cela ne fait rien ", "d' ailleurs on l' a encore gâtée cette algérie depuis seulement ans que je la connais et c' est plus loin dans le sud qu' il faudrait à le présent aller la chercher ici la couleur est déjà frelatée et il y a des gens en burnous qui entendent l' argot de barrière on réussira bientôt à le faire de ce pays quelque chose de banal et de pareil à le nôtre où il n' y aura plus de vrai que le soleil avril nous partions le lendemain et notre dernière nuit venait de finir à les premières blancheurs incertaines de le jour je m' en allais et j' étais déjà dans l' échelle par où l'on descendait de le taudis sombre quand qui semblait s' être endormie se leva et vint jeter ses bras autour de mon cou ", "la fillette prie avec une ferveur qui attire l’ attention de ses voisines elle prie pour le repos de cette jolie maman dont elle garde le souvenir elle prie pour son père qu’ elle aime si profondément et dont les lettres journalières disent le regret de ne plus être auprès de son enfant églantine ne prie pas elle accompagne seulement tout bas les hymnes chantés mais elle se tait et baisse le front lorsque les jeunes filles de leurs voix fraîches entonnent le beau cantique élève -toi mon âme à le dieu sa voix pourrait s’ élever vers dieu ", "on frappe encore le standardiste d’ un ton routinier il dit laconique c’ est le câble pinaud je m’ en saisis me suis encore trompé avion retour stop ", "la route après n’ était pas gaie il pleuvait PROPN chantait encore un air de joconde il avait beau mettre son cheval à le trot il savait bien qu’ il lui faudrait coucher en route plus question de la messe de le soir c’ est à ce moment -là qu’ il se mit à le rêver d’ un beau sujet moral: de la facilité de l’ abnégation de temps en temps il se retournait et il croyait voir pointer à l’ horizon derrière lui les flammes tricolores de les lanciers de bonaparte ce qui était parfaitement absurde puisqu’ il y avait sur la route sauf la compagnie de raguse qui était en avant avec les mousquetaires et les gendarmes tous les gardes-du-corps les grenadiers de larochejaquelein échelonnés d’ abbeville à le saint-pol ", "le lundi matin un clair rayon de soleil réveilla rené des armoises il s’ étira se leva et s’ habilla lentement sans entrain en songeant qu’ il avait promis d’ aller à le vélizy il achevait sa toilette quand on lui apporta ses lettres il en prit une à le hasard d’ un air distrait reconnut tout à le coup l’ écriture d’ angèle déchira l’ enveloppe et lut ce qui suit: dimanche soir cher aimé j’ ai signé hier un engagement pour l’ étranger et je pars tout à l’ heure ", "beaucoup de chaleur dans de la clarte de les boiseries blanches des marbres blancs des fenêtres immenses rien d’ étouffé ni d’ enfermé et pourtant une atmosphère égale faite pour entourer quelque existence rare affinée et nerveuse PROPN s’ épanouissait à le ce soleil factice de la richesse il saluait d’ un bonjour mes enfants le suisse poudré à le large baudrier d’ or les valets de pied en culotte courte livrée or et bleu tous debout pour lui faire honneur effleurait de le doigt la grande cage de les ouistitis pleine de cris aigus et de cabrioles et s’ élançait en sifflotant sur l’ escalier de marbre clair rembourré d’ un tapis épais comme une pelouse conduisant à les appartements de le duc depuis mois qu’ il venait à l’ hôtel de mora le bon docteur ne s’ était pas encore blasé sur l’ impression toute physique de gaieté de légèreté que lui causait l’ air de cette maison ", "mais armand y venait de lui-même le vase nocturne hein quel beau titre avec cet épigraphe de baudelaire es -tu vase funèbre attendant quelques pleurs j’ y reprends l’ antique comparaison toujours jeune de le potier créateur qui façonne chaque être humain comme un vase appelé à le contenir on ne sait quoi et je me compare moi-même dans un élan lyrique à le vase susdit idée qui comme je te le disais m’ est venue naturellement en respirant l’ odeur de cette chambre " ]
—le führer est aussi magnanime que génial il a eu compassion de ma fatigue la déportation est remise j’ ai l’ ordre écrit je vous le montrerai
[ "se trouvait auprès de tandis qu’ il écoutait le message incroyable il le lui répéta mot pour mot ensuite ils restèrent longtemps côte à le côte sans pouvoir parler épuisé par tant d’ émotions alla se reposer à le hartzwalde il ne dit rien à sa femme de les épreuves qu’ il venait de traverser pendant les dernières semaines ", "mais il alla cueillir des fleurs dans son jardin et les plaça devant les portraits signés de wilhelmine reine de hollande et de son mari le prince henri qu’ il gardait sur son bureau malgré la haine implacable que leur portaient les nazis chapitre pendant tout le débat sur la déportation de le peuple hollandais himmler ne soupçonna jamais d’ avoir obéi à d’ autres mobiles que le devoir de le médecin et la sollicitude amicale hitler de son côté admit sans la moindre méfiance les motifs santé trop de tâches essentielles et simultanées hiérarchie de les problèmes que lui donna le reichsführer pour suspendre l’ exode et comment hitler eu ̂t -il imaginé que son séide le plus ancien le plus fidèle le plus zélé et le plus soumis ait pu tomber sous une autre influence que la sienne mais il y avait un homme que ses fonctions et son caractère prédisposaient à le moins de crédulité ", "PROPN pensa tout de suite à le docteur PROPN il ne pouvait rien pour l’ instant il attendit dans le très haut personnel de le régime himmler était le seul qui disposât de comme de son médecin permanent et privé mais d’ autres grands dignitaires se faisaient à l’ occasion traiter par lui le premier fut ribbentrop ", "détestait le ministre de les affaires étrangères de le pour sa vanité sa jactance son arrogance et pour une bêtise qu’ il estimait confondante à un poste capital ces sentiments le docteur les traduisit en demandant à le ribbentrop de les honoraires si considérables que le ministre arrêta sa cure puis vint à le son égard n’ éprouva pas la même animosité le déséquilibre mental de hess était évident ", "mais à la mesure de les fous et demi-fous qui dirigeaient le iii reich et dont la démence avait un tour répugnant et dangereux mégalomanie fanatisme sadisme racisme– le délire de hess semblait anodin il vivait dans un état d’ exaltation puérile il adorait les romans de jules verne et ceux de fenimore sur les indiens de les prairies américaines de le xix e siècle quand il voyait dans la rue une jeune fille à le bras d’ un soldat il sanglotait d’ attendrissement quelle pureté et quelle virilité réunies disait -il très religieux mystique effréné il avait résolu après la guerre dont il déplorait les ravages de se retirer dans un désert pour y vivre en ascète ", "en attendant il rêvait et parlait sans cesse d’ accomplir un acte grandiose qui laisserait son nom dans la mémoire de les hommes un acte qui servirait l’ allemagne et le monde la guerre et la paix il ne savait trop en même temps il était désespéré de ne pouvoir participer à le combat lui excellent pilote dans une escadrille hitler qui l’ aimait beaucoup le lui avait défendu expressément traitait pour des crampes d’ estomac et de le sympathique mais avait recours à d’ autres médecins et consultait en outre des rebouteux des devins des astrologues ", "à le début de le mois de mai il dit à le kersten: c’ est décidé je vais faire quelque chose de si grand que l’ univers en sera secoué le mai à le bord de son avion personnel il s’ envola secrètement vers la grande-bretagne persuadé qu’ il allait convaincre les anglais de signer enfin cette paix que voulait tant hitler pour conquérir plus facilement le reste de l’ europe il atterrit en ecosse fut arrêté interné si la nouvelle n’ ébranla pas le monde elle fut de le moins un coup très dur pour le parti nazi dont était le secrétaire général et pour hitler dont il était le lieutenant préféré ", "le surlendemain de ce départ extravagant fut informé qu’ il aurait à se présenter dans le bureau de heydrich à le heures de l’ après-midi cet ordre inquiéta beaucoup le docteur PROPN avait prescrit d’ arrêter tous les médecins vrais ou faux que avait vus dans les jours qui avaient précédé son envol de crainte qu’ il ne leur eût fait des confidences dangereuses pour le parti et l’ état aussi avant de se rendre chez alla voir mais celui-ci était parti à l’ improviste pour munich et avait emmené brandt avec lui dit alors à l’ officier s.s. de service: —prévenez sans faute je vous prie le reichsführer par téléphone que je dois être dans quelques instants chez PROPN ", "c’ est très important l’ officier promit de transmettre le message à le heures juste fut introduit dans un bureau de les services de PROPN la pièce était déserte une demi-heure s’ écoula " ]
[ "un peu après avoir dépassé sainte-marie nous allons rencontrer joyeux garçons qui cheminaient en se dandinant un peu et chantaient à le plein gosier ils étaient habillés de velours noir ceinturés de rouge et avaient des havresacs de soldats sur le dos des casquettes de velours noir aussi les coiffaient sur le côté crânement; à le leurs oreilles pendaient des anneaux d’ or et ils tenaient à la main de grandes cannes enrubannées qu’ ils maniaient dextrement faisant avec des moulinets superbes ils nous saluèrent jovialement en passant et nous nous demandions qui pouvaient être ces gens-la ", "il dit qu’ il va rencontrer une dame de le nom de dolorès et lui enfoncer un manche de charrue dans l’ oigne pour se ménager un passage apte à l’ accueillir ce qui inciterait à le faire croire soit que ce personnage a la folie de les grosseurs soit qu’ il est jumbo avec un chapeau d’ évêque large l e de compagnie je m’ étends j’ en aurai passé des heures à l’ horizontale ces derniers temps je dois prendre de le kilogramme mine de rien ", "et toutes les qui maintenaient le charme un peu mystérieux dont je subissais l’ emprise toutes les s’ éloignèrent silencieusement où étais -je? à le quoi tout cela ressemblait -il? je fis pas dans la direction de le lit le bizarre de cette confrontation solitaire avec un mort inconnu ne m’ apparaissait pas encore dans cette chambre ou ̀ je me souvenais d’ avoir vécu sans me rappeler une seule époque de ma vie qui coïncidât avec ce souvenir j’ avançais non mû par la curiosite mais par une force indépendante de ma volonté littéralement attiré heureusement nul ne fut témoin de mon expression quand je vis la figure de le mort! ", "ils pataugent dans une boue rosâtre et le niveau monte monte jusqu’ à le leurs genoux ils n’ en ont plus pour longtemps à le vivre PROPN s’ ennuie ici déclare lionel de zieff il est temps de partir dit monsieur philibert première étape place de le châtelet ", "sans nulle envie de m' asseoir à l' une de ces tables je bénissais le d fohat de m' avoir donné une perception de les choses que les autres n' avaient pas à le crépuscule j' avançais toujours sur une route bordée d' arbres où s' espaçaient les dernières maisons d' une banlieue le soir avait atténué et comme estompé le contour lumineux de les objets ou peut-être seulement leur moins grande diversité me donnait -elle cette illusion j' étais sous le coup d' un enivrement et l' idée ne me vint pas de contrôler avec exactitude l' aspect véritable de les environs je subissais encore le charme ou m' avait plongé la révélation de le monde extérieur ", "je me suis dit enfin qu’ il y avait là une possibilité offerte à la mémoire de s’ ouvrir à le condition qu’ elle le veuille bien mais rien absolument rien des millions de morts qu’ aucun monument jamais ne rendra pensables et je me suis senti nu et démuni comme on se sent devant un voile dont on sait que même s’ il tombe il ne découvrira pas la vérité qu’ on attend comme je le suis devant andreas à le creux de lequel palpitent les morts et les blessés les hommes rendus fous les solitaires hagards qui hantèrent les tranchées mais pas un de ces millions d’ hommes de femmes et d’ enfants assassinés par les allemands nazis qui sont un grand trou noir et muet à le cœur de notre histoire allez savoir pourquoi j’ ai alors repensé à le ce qu’ adrien un jour m’ avait dit c’ est dingue les chinois facturent à les familles de les condamnés à le mort le prix de la balle qui a servi à le leur exécution on ne songe guère dans l’ ordinaire de les jours à l’ existence de ces économies parallèles que les économies officielles masquent comme elles peuvent je ne fais pas allusion a", "s’ il était pauvre ce ne serait qu’ un daniel coupa net: lâche -le s’ il te plaît je l’ aime et son projet n’ est pas bête: une collection de monographies les maîtres par l’ image il se fait fort de publier des recueils farcis de reproductions à des prix exceptionnels PROPN cessa d’ écouter il se sentait endolori triste pourquoi? la fatigue les émotions de la journée ", "l' après-midi on le transportait en jeep à l' intérieur de l' île sur le chemin de l' autocar et les étrangers pouvaient voir la haute silhouette blanche apparaître ici et là parmi les cocotiers sur les hauteurs de le paradis terrestre a le spectacle de la passion ne durait que jours mais bizien tenait à le faire mieux et donner à la passion un caractère permanent son projet de disneyworld tahitien n' en était encore qu' à ses débuts mais le grand promoteur estimait qu' il fallait commencer par le commencement et faire feu de tout bois en offrant immédiatement les meilleures attractions à le public et les meilleures et les plus édifiantes étaient celles qui coûtaient le moins cher un hilton dans la presqu'île et un casino à le moorea avec crap baccara roulette et appareils à le sous dans les mers de le sud diraient les prospectus–ne pouvaient être réalisés que lorsque le territoire offrirait à les bailleurs de fonds la garantie d' un indice de fréquentation touristique en flèche bizien avait déjà installé et ève sur une colline au-dessus de et la mort de le ", "chapitre conciniétaitrentré chez lui bien avant PROPN il avait pu dormir une heure ou et ce repos si bref qu’ il eût été avait suffi cependant pour effacer toute trace de fatigue toute la journée il s’ était tenu sur le qui-vive il s’ attendait à le chaque instant à le entendre PROPN lui dire qu’ elle savait tout non sa femme ne lui dit rien ", "l’ appartement semblait comporter un corps central et ailes comme les vieux châteaux une bande de moquette rouge sur le sol dallé de marbre blanc toujours ces plafonds trop hauts qui vous rapetissaient PROPN frappait doucement à une porte à le battants qu’ il ouvrait sans attendre et annonçait: le commissaire maigret il se trouvait dans un boudoir ou ̀ il n’ y avait personne mais immédiatement mme parendon jaillit d’ une pièce voisine le bras en avant marchant au-devant de maigret à le qui elle serra vigoureusement la main —je suis confuse monsieur le commissaire de vous avoir téléphoné ou plus exactement d’ avoir téléphoné à un de vos employés tout ici était bleu la soie brochée qui recouvrait les murs les fauteuils louis la moquette " ]
et j’ y suis entre ́! ah! mon dieu gémit la mère en laissant tomber un verre qui se brisa avec un singulier fracas crie l’ homme brutal et quand elle est partie: vous êtes curieux monsieur!
[ "excusez-moi très curieux et puis laissez -moi vous dire monsieur notre hôte n’ est -ce point vous-même qui tout à l’ heure auprès de la grotte où nous avons eu la bonne fortune de vous rencontrer avez fait allusion à les bruits qui couraient la montagne eh bien je ne serais pas fâché que la si parfaite hospitalité que vous nous offrez serve à les dissiper quand j’ aurai couché dans cette chambre qui a une si mauvaise réputation et que j’ y aurai reposé en paix comme un honnête homme qui a la conscience tranquille et qui a bien soupé on ne dira plus que votre maison comme vous nous l’ avez annoncé avec la plus triste ironie porte malheur mais le gentilhomme m’ interrompt je me moque de ce qu’ on dit dans la montagne vous ne coucherez point dans cette chambre on n’ y couche plus on n’ y a point couché depuis ans et qui donc y a couché pour la dernière fois moi! et je ne conseillerai jamais à le personne d’ y coucher après moi! ", "ceci est dit sur un tel ton de colère mêlée d’ effroi que mon désir et ma curiosité redoublent il y a ans vous étiez un enfant à le cette époque à l’ âge où l’on a encore peur la nuit il y a ans j’ avais ans ans! ainsi cet homme a ans qui l’ eût cru ", "il est si droit si haut si volontaire! c’ est un beau spectre de vieillard bien vivant mais enfin est -il indiscret de vous demander ce qui vous est arrivé dans cette chambre moi je viens de la visiter et il ne m’ est rien arrivé de le tout elle m’ a bien paru la plus naturelle de les chambres j’ ai essayé de redresser une armoire vous avez touché à l’ armoire hurle l’ homme en jetant sa serviette et en venant vers moi avec des yeux de fou vous avez touché à l’ armoire oui dis -je tranquillement elle allait tomber mais elle ne tombe pas ", "mais elle ne tombera jamais mais elle ne se redressera jamais mais c’ est sa manière à le elle d’ être comme pour toujours titubante vacillante frémissante pour l’ éternite nous nous étions tous levés la voix de l’ homme était rauque ", "de grosses gouttes de sueur coulaient de son front ses yeux que nous croyions morts jetaient des flammes vraiment il était effrayant à le voir il me saisit le poignet et l’ étreignit avec une force dont je l’ eusse cru incapable; et presque bas cette fois -ci il me demanda: vous ne l’ avez pas ouverte non! tant mieux pour vous ", "vous ne savez pas ce qu’ il y a bien tant mieux pour vous monsieur vraiment tant mieux pour vous il s’ essuya le front poussa un profond soupir fit quelques pas désordonnés et comme il passait près de le foyer et que son chien le regardait curieusement aller et venir toute sa colère qu’ il essayait visiblement de calmer le reprit: et toi! et toi! et toi n’ es -tu pas fatigué de me regarder en silence de me voir vivre en silence de m’ accompagner partout en silence va coucher mystère à la niche à la niche est -ce pour aujourd’hui est -ce pour demain quand parleras -tu donc mystère ou crèveras -tu comme les autres comme les autres en silence il avait poussé la porte qui donnait sur la tour et il talonnait furieusement son chien qui à le chaque coup ouvrait la gueule de douleur nous étions fort impressionnés par cette scène inattendue l’ homme s’ était enfoncé dans l’ ombre de la tour toujours poursuivant son chien fit à le mi-voix qu’ est -ce que je vous avais dit vous ferez ce que vous voudrez mais moi je ne me couche pas cette nuit je reste ici dans cette pièce jusqu", "vaut peut-être la peine de veiller on va peut-être voir des choses amusantes taisez -vous interrompit rudement makoko ne blasphémez pas et il ajouta: qu’ est -ce que je vous avais dit qu’ est -ce que je vous avais dit allan agacé: mais qu’ est -ce que tu nous as donc dit? makoko penché sur nous les yeux hors de les orbites vous ne voyez donc pas que c’ est un posséde c’ est un malade dit allan oui approuvai-je un monomane le reste de le temps normal il est repris de sa frénésie quand il est subitement en face de sa manie c’ est un malheureux qui a certainement la manie de la persécution de l’ au-delà son cerveau est la proie de le diable ne prononce pas ce nom-là surtout fit hâtivement makoko allan et moi nous nous mîmes à le rire ne riez pas supplia s’ exclama allan vous n’ allez pas avec vos têtes de mort nous empêcher de nous amuser il n’ est pas heures ", "tâchez d’ avoir le sourire nous avons heures devant nous si nous faisions un petit poker on va inviter notre hôte ç a lui changera les idées et allan joueur forcené tira un jeu de cartes de sa poche le jeu avec lequel nous avions fait tous pendant le voyage de paris à la chaux-de-fonds d’ interminables parties d’ écarté PROPN sur un coin de la table avait déposé un jeu de et triait du paquet les cartes dont il estimait n’ avoir pas besoin je garde les hein? si nous jouons à le cinq il n’ avait pas terminé son opération que le gentilhomme rentrait dans la salle notre hôte nous parut relativement calme et l’on voyait qu’ il avait occupé ces quelques minutes à le reprendre ses esprits mais par un phénomène dont nous ne pouvions comprendre la raison dès qu’ il aperçut le jeu de cartes sur la table sa figure se transforma immédiatement et prit une telle expression d’ épouvante et de fureur que j’ en fus moi-même effrayé ", "des cartes s’ écria -t-il vous aviez des cartes allan se levait aimable nous avons décidé de ne point nous coucher notre cher hôte nous sommes nous autres d’ affreux noctambules qui n’ avons point coutume de retrouver notre lit avant l’ aurore alors en attendant nous jouons oui une petite partie d’ amis le poker vous ne connaissez pas le mais allan s’ arrête il vient d’ être frappé lui aussi de l’ aspect formidable de notre hôte nous ne le reconnaissons plus tant instantanément il a vieilli on lui donnerait ans ou plutôt il a l’ âge de ceux dont on ne compte plus les années ses yeux sont injectés de sang les poils de sa maigre moustache sont hérissés ses dents sont menaçantes sa bouche crispée siffle des cartes des cartes ces mots sortent avec peine de sa gorge comme si une main invisible l’ eût étranglé " ]
[ "j’ en sais un qui passera quand tous les bourgeois de la terre seraient entre lui et la barrière dit en jouant des coudes ce gascon qui par ses rudes répliques s’ était attiré l’ admiration de maître robert briquet.et en effet il fut en un instant dans l’ espace vide qui s’ était formé grâce à les suisses entre les haies de les spectateurs .qu’ on juge si les yeux se portèrent avec empressement et curiosité sur un homme favorisé à le ce point d’ entrer quand il était enjoint de demeurer dehors .mais le gascon s’ inquiéta peu de tous ces regards d’ envie il se campa fièrement en faisant saillir à le travers son maigre pourpoint vert tous les muscles de son corps qui semblaient autant de cordes tendues par une manivelle intérieure ses poignets secs et osseux dépassaient de bons pouces ses manches râpées il avait le regard clair les cheveux jaunes et crépus soit de nature soit de hasard car la poussière entrait pour un bon dixième dans leur couleur ses pieds grands et souples s’ emmanchaient à des chevilles nerveuses et sèches comme celles d’ un daim ", "alors résignée elle traversa l’ antichambre retira la chaîne tourna la clé dans la serrure de le sang coulait goutte à le goutte de la main de cageot chaque goutte faisait un léger bruit en s’ écrasant sur le tapis grandissait une tache brunâtre soudain avant que maigret eût pu intervenir eugène fit un bond vers la fenêtre l’ ouvrit non sans briser une vitre et sauta dans le vide des cris éclatèrent dans la rue ", "le paysage sous-marin offrait d' ailleurs une vive animation de beaux poissons à les écailles d' azur et d' or se jouaient dans les algues ou filaient comme des éclairs de nacre entre les buissons de corail des crustacés bleus parmi lesquels je reconnus plusieurs congénères de celui que j' avais vu dans les premiers temps de mon séjour dans mars rampaient gravement sur le sol; de les méduses se balançaient diaprées de toutes les couleurs de l' arc-en-ciel je vis même de les tortues peu différentes de le caret et de la tortue franche dont nous tirons l' écaille brouter les herbes avec la tranquillité de moutons à le pâturage des congres sortaient lentement de dessous les buissons avec l' allure sournoise de les vipères des raies poursuivaient des hippocampes ", "la rage seule les soutenait désormais c’ était horrible à le voir –assez les pauvres diables en ont assez dit une voix dans l’ assemblée tout le monde fit chorus ", "elle souriait vaguement en me regardant à la hauteur de la taille il y avait quelque chose d’ approbateur dans son visage qui me fit jeter les yeux sur PROPN et y découvrant le pourquoi de ce sourire en rester cramoisi et furieux elle releva les yeux sur mon visage et posa sur la table son travail de couture elle se leva elle ne me quittait pas des yeux et c’ est avec une sorte de terreur sacrée que je la vismarcher vers moi poser sur la raison de ma honte et de son ironie une main que je sentis impérieuse et légère à le travers mon habit et je l’ entendis à le peine murmurer: mais oui à le bientôt tandis qu’ elle disparaissait dans la porte en chantonnant ", "il feignit de égarer allongea la route de les américains en leur faisant faire d\\' inutiles détours et retarda leur marche en les conduisant par des sentiers impraticables aussi ne fut -ce que vers heures que PROPN parvint avec ou bostonnais que formaient une avant-garde à le pied de le coteau sainte-marguerite quelques arpents à le nord de la commune le chevalier de niverville avec un piquet de volontaires les aperçut courut au-devant d\\' eux et après un rapide engagement les fit tous prisonniers à le premier coup de feu gauthier était jeté à le plat ventre pour éviter d\\' être atteint par les balles empressement qu\\ il mit à se rendre et la faveur avec laquelle il fut accueilli prouva à les américains que cet homme les avait joués ", "c’ est le seul bruit à l’ intérieur de le mobile home sauf de temps en temps dans le lointain un moteur de moto ou de scie à le chaîne ou bien un drôle de cri d’ enfant qui fait tressaillir la jeune femme c’ est comme s’ il n’ y avait personne vraiment personne à des lieues à la ronde car le silence pèse avec la chaleur il étouffe il serre la tête il empêche de penser il y a si longtemps que PROPN n’ a vu personne la dernière fois c’ était c’ était il y a jours jours PROPN ne sait plus très bien c’ est à le peine si elle parvient à le mettre en marche son esprit pour chercher des souvenirs ", "est -ce bien la vérité que nous avons vue se disaient les matelots ou un songe que nous avons fait avons -nous bien passé une demi-journée bord à le bord avec ce fameux capitaine-noir dont on nous parlait comme d' un être invisible lorsque rendus à le terre nous dirons que nous l' avons vu que notre capitaine a causé avec lui que son navire et le nôtre ont communiqué personne ne voudra nous croire et cependant c' est bien lui que nous avons rencontré et qui a pris à son bord nos passagers mais avez -vous remarqué les matelots qui montaient le canot de le fantôme ils n' avaient pas le même air que les autres marins ils n' ont répondu à le aucune de les questions que nous leur avons adressées ", "reprend –vous aime -t-elle –j’ ai lieu d’ en concevoir l’ espérance –et vous croyez –je crois à son cœur la tête de wenemare est tombée sur sa poitrine comme si un maillet l’ eût frappé son silence est devenu si sauvage que louis s’ est arrêté devant avec effroi et n’ a osé le heurter de le choc de sa parole –voilà donc se disait urbin l’ explication de le dernier entretien d’ hamstède je comprends maintenant le piège ou ̀ il m’ a fait tomber encore de fatales promesses ", "je pense à le avec des tas de zéros derrière que j’ ai sur mon compte je pense à sa phrase célèbre voudrais qu’ il vive libre avec nous je voudrais qu’ il ne soit jamais bagué effleure son ventre de l’ index et sourit mutine je lance ou elle —tu as quelque chose à le nous proposer —moi non mais a des tas d’ idées et les moyens de ses idées surtout " ]
m. gueulasse ne va pas plus mal me demande la traqueuse de poussière je tique sec de le tac à le tac pourquoi me demandez -vous bée -t-elle pour savoir
[ "il est si gentil que ç a m’ ennuie de le savoir avec une jambe cassée qui est -ce qui vous a dit le monsieur de cette nuit elle commence à m’ intéresser prodigieusement un mec à le tronche de militaire colonial en retraite sort de sa turne et nous considère sans aménité car il a bonne vue marinette qu’ il lui dit le rescapé ", "à le lieu de bavarder vous feriez mieux de repasser mon pantalon je coule sur le quidam un œil gélatineux à le force de mépris et j’ ouvre la lourde de le entrons là pour causer loin de les oreilles indiscrètes dis-je marinette obtempère et le grincheux part dans des litanies virulentes comme quoi il n’ y a plus de personnel ", "elle est émoustillée la glaneuse de miettes elle se figure peut-être que je l’ ai fait entrer ici pour lui jouer sur une balançoire la moustache vibrante et l’ œil langoureux comme une carte postale italienne elle espère des choses vous m’ avez parlé de le monsieur de cette nuit donnez-moi de les détails trésor cette nuit dit -elle j’ ai fait la nuit a vous honore ", "oui en remplacement de lucien qui était à le mariage de son fils aîné alors alors un monsieur est venu il m’ a dit comme ç a qu’ il était un copain de m’sieur gueulasse que m’sieur gueulasse venait de se casser la jambe en tombant de l’ estrade et qu’ on le couchait à la pinède il fallait de le linge de rechange j’ y ai donné la clef de la chambre comment était -il le monsieur en question ", "il portait un imperméable blanc pourtant il ne pleuvait pas il semblait tenir un rhume décrivez -le moi il était petit avec de la moustache il portait un béret ", "il est resté longtemps en haut un petit quart d’ heure il est redescendu avec des bagages un sac de plage je la scrute vous avez parlé de cette visite à le patron ", "non on se cause pas lui et moi on est en froid ah oui vous pensez un homme tellement peloteur qu’ on dirait qu’ il a mains si encore il était aussi beau gosse que vous j’ évite de lui dire que s’ il était aussi beau que moi il choisirait un terrain de chasse plus excitant je refile francs à le mon interlocutrice et je me brise on dirait que ç a se corse non ", "il est midi pile lorsque je franchis le seuil de le commissariat pistouflet est en train de pérorer à le milieu de ses sbires il est plus animé qu’ un dessin de PROPN disney et sa chemise sans manches dont le motif représente la recette de la bouillabaisse est trempée de sueur en m’ apercevant il s’ étrangle commissaire ", "eh on peut dire qu’ on ne chôme pas hé pourquoi m’ enquiers-je comment s’ époumone l’ aimable gorille vous ne connaissez pas la nouvelle allez -y " ]
[ "et un jour qu’ elle venait d’ en laisser tomber une par terre elle ressentit presque de la colère en voyant avec quelle inquiétude mme rémy se mit aussitôt à sa recherche elle voyait bien que c’ étaient là les pierres les plus rares mais elle ne pouvait comprendre pourquoi on leur accordait tant d’ importance et elle savait bien que si elles lui eussent appartenu elle n’ en eût pas fait plus de cas que de ces jolis cailloux qu’ elle ramassait de-ci de-là dans la montagne et qu’ elle rejetait après les avoir admirés la seule chose qui lui plaisait dans son métier c’ était sa propreté à le peine si elle salissait sa blouse et ses mains ", "c’ est kao-ping-lang un nom à le coucher dehors à le paris on l’ appelle le père kaolin c’ est le patron de la péniche chinoise j’ y suis allé souper quelquefois on y rigole! mousieur y a vraiment rigole ", "ces vertus brillaient d\\' un vif éclat dans cet homme distingué que ses talents militaires rendaient apte à accomplir son devoir à la gloire de nos armes n\\' oublions pas en lui élevant ce monument de rendre en même temps à ses frères le tribut d\\' hommage qu\\ ils méritent ils se livrèrent eux aussi à l\\' heure de le danger à le cette profession de les armes qui en quelque sorte était innée chez eux entre eux succombèrent en défendant honneur de ce drapeau qui est aujourd\\'hui le symbole de notre union et de nos libertés dans ce beau pays autrefois son séjour il existe entre notre époque et celle ou ̀ il vécut un contraste qui impose forcément à le nos réflexions ", "—arrive lui cria m. blandureau et le bonhomme prenant la main de sa fille la mit dans celle d’ hector —allons embrassez -vous mes enfants dit le père les enfants ne s’ embrassèrent pas mademoiselle aurélie se recula en dessinant une révérence aussi froide que correcte hector s’ inclina profondément ", "m. continua d’ approuver de la tête la description topographique était des plus exactes c’ est là naturellement qu’ a dû être enfermé m. sinon depuis son jugement du moins depuis ou jours depuis jours dit m. et c’ est là qu’ il est à le cette heure n’ est -ce pas et qu’ il restera jusqu’ à l’ heure de son exécution ", "puis sans attendre de réponse: n’ est -ce pas que c’ est à le moi que bébé ressemble je ne trouve pas de le tout qu’ il ressemble à le marcel flavie répondit une phrase quelconque nul entretien n’ était possible en présence de la garde qui se tenait respectueusement debout à le milieu de la chambre attendant avec une patience aussi courageuse qu’ évidente le moment désiré où les hôtes s’ en iraient flavie ne voulut point obliger cette personne admirable à se tenir trop longtemps debout et elle sortit presque sur-le-champ ", "durant ans je thésaurisai comme un avare je m’ enrichis de toutes mes forces je m’ instruisis j’ appris les langues épuisées et pus lire dans beaucoup de livres j’ appris à le jouer de divers instruments ", "avez -vous quelque chose à le répondre à le ces raisons? parlez vite pour qu’ il n’ en soit plus question –que m’ importent à le moi toutes les colombes de le monde blanches ou rouges les chasseurs emporteront le magot avec eux et à le notre retour nous trouverons l’ oiseau déniché le métis haussa les épaules avec dédain PROPN donne -t-il à le manger dans les déserts ", "lorsque vers midi le marquis arriva devant son cercle —qui était naturellement celui de l' union —il fut étonné de trouver son valet de chambre à le lieu de son groom à lequel il avait donné l' ordre de venir prendre son cheval illustration il revenait lentement de sa promenade quotidienne dirigeant son cheval page PROPN le marquis m' excusera dit le domestique en tenant le cheval tandis que son maître descendait mais il est arrivé après le départ de monsieur une lettre d' angoville avec la mention très pressé ces mots une lettre d' angoville firent pâlir légèrement le marquis —vous avez bien fait dit -il donnez ", "une chose très-remarquable c’ est que les meilleurs à la chasse sont ceux qui se sont montrés les plus sauvages pendant leur éducation le moyen le plus sûr de dompter le faucon est la privation de lumière et de nourriture pendant plusieurs jours on les habitue ensuite à le sauter de le perchoir à le terre et plus tard sur le poing pour y prendre leur nourriture lorsqu’ ils sont suffisamment accoutumés à la vue de les hommes et de les chevaux on leur présente l’ animal ou l’ oiseau qu’ on veut leur faire chasser en leur permettant de manger un peu de sa chair après qu’ ils l’ ont tue " ]
le pâtre descendait le village en jouant de la cornemuse et suivi d’ une longue file de chèvres et de pourceaux les jeunes filles se rendaient à la fontaine leur cuveau sous le bras et étendu sur le banc de la maison commune dormait tranquillement le dos à le soleil a force de regarder PROPN s’ était approché son carton sous le bras il passait devant la brasserie n’ osant tourner la tête quand plusieurs coups retentirent à les vitres il s’ arrêta tout épouvanté est -ce moi qu’ on appelle se dit -il
[ "les fenêtres de la grande salle étaient ouvertes et déjà bon nombre de buveurs se trouvaient attablés le bourgmestre PROPN avec sa grosse figure rouge son large feutre planté sur la nuque sa grande canne de cep de vigne entre les jambes le tailleur en camisole grise le nez barbouillé de tabac la toque verte tirée sur les oreilles le petit barbier spitz son plat d’ étain sur la table à le côté de la bouteille la face riante le verbe haut le toupet accommodé en pyramide suivant l’ ancienne mode française et enfin plusieurs autres la vieille berbel rangeait des pots de lait caillé derrière le fourneau de fonte et de grandes nappes de soleil toutes fourmillantes d’ atomes s’ étendaient le long de les tables et sous les bancs PROPN entra fort inquiet ", "le père revêtu de son habit brun garni de boutons d’ acier était assis contre la boîte de l’ horloge en face de la porte près de la fenêtre baissait les yeux on causait personne ne paraissait songer à le rien mais à le moment où le peintre parut sur le seuil reebstock levant les bras vers lui s’ écria: monsieur aimez -vous ma fille gretchen le jeune homme se sentit pâlir il ouvrit la bouche pour répondre et ne put proférer une parole ", "reebstock la figure ouverte et franche aimez -vous ma fille gretchen tout le monde était ébahi chacun le verre en main restait dans l’ attitude qu’ il avait auparavant regardant tour à le tour théodore gretchen et le brasseur enfin d’ une voix étouffée par les battements de son cœur dit: dieu si je l’ aime il regarda gretchen d’ un regard si suppliant que la jeune fille accourut d’ elle-même vers lui et se jetant dans ses bras fondit en larmes alors le vieux brasseur partit d’ un grand éclat de rire: ha ha je savais bien qu’ ils s’ aimaient dit -il; ce n’ est pas à le moi qu’ on peut en faire accroire! et tous les assistants le voyant rire ainsi s’ écrièrent ha ha ", "il est fin le vieux reebstock il savait tout! eh bien reprit le brasseur puisque tu l’ aimes tant prends -la donc que diable prends -la pour ta femme mais reste avec moi dans ma maison puis il ajouta d’ un ton plus grave en se rasseyant: c’ est entendu vous vous marierez dans jours a quoi toute la salle répondit: dans jours nous serons de la noce ce qui fut fait or eut des petits-fils et des petites-filles qu’ il balança longtemps sur ses genoux plus tard étant devenu tout à le fait vieux il dit à son gendre et à sa fille mes enfants vous saurez une chose si nous sommes tous heureux c’ est le ciel qu’ il faut en remercier ", "j’ ai entendu le coq chanter avant le jour et comme je regardais par la fenêtre je vis ouvrir son volet alors j’ eus grande envie de me fâcher mais la providence m’ éclaira: marie -les bien vite me dit -elle de peur qu’ ils ne se marient tout seuls et admirèrent la sage prévoyance de le vieillard et remercièrent le seigneur-dieu qui gouverne ici-bas toutes choses comme il convient entre vins pendant la messe de minuit de l’ an à le phalsbourg le petit greffier de la justice de paix conrad spitz et moi nous vidions notre troisième bol de punch à le café schweitzer près de la porte d’ allemagne les cloches ne sonnaient plus tout le monde était à l’ église depuis un quart d’ heure ", "la veuve schweitzer avant de partir avait éteint les quinquets la chandelle placée entre spitz et moi éclairait vaguement un angle de le billard notre bol et nos verres le reste se perdait dans l’ ombre la servante causait à le voix basse dans la cuisine avec un trompette de hussards et nous venions d’ entendre une chaise tomber à le milieu de le silence en ce moment le petit greffier se prit à le dire: comment se fait -il mon cher monsieur qu’ à le cette heure indue sans nous être dérangés de notre place à le café schweitzer nous nous trouvions transportés chez holbein le tisserand à le coin de la halle à les grains et de les vieilles boucheries ces paroles m’ étonnèrent je regardai autour de moi et je reconnus qu’ en effet nous étions assis dans une petite chambre tellement basse que les poutres enfumées de le plafond nous touchaient presque la tête les petites vitres à le mailles de plomb étaient ensevelies sous la neige ", "un métier de tisserand en forme de buffet des écheveaux de chanvre suspendus à des traverses un rouet un dévidoir des navettes un vieux bahut un lit à le baldaquin drapé de serge grise un antique fauteuil à le fond de cuir poli comme un plat à le barbe chaises effondrées pots sur une étagère une petite vierge en plâtre à le fond d’ une niche des ficelles tendues en tous sens où pendaient des guenilles de vieux bas des linges filandreux voilà ce que je vis dans ce recoin de le monde large de pieds à le plus et haut de les bas me pendaient sur le nez les ficelles se croisaient autour de nous comme des toiles d’ araignée enfin entre le bahut et le pied de le lit une perruque jaunâtre s’ élevait et s’ abaissait tour à le tour et je reconnus en la regardant attentivement que c’ était la tête de le grand-père holbein tombé en enfance depuis ans et qui dormait toujours à la même place plus jaune plus ratatiné qu’ une momie de le temps de mais ce qui m’ étonna le plus c’ est qu’ en me retournant vers conrad spitz pour lui témoigner ma surprise je me trouvai face à le f", "rien de plus naturel il avait profité de le moment ou ̀ je tournais la tête de le reste son habit noir sa cravate blanche son nez pointu ses petites mains nerveuses lui donnaient les plus grandes facilités à le cet égard camarade lui dis -je si tu veux jouir de mon embarras tu te trompes ce n’ est pas moi qui m’ étonne de ces choses-là il y a bel âge que j’ ai entendu raconter de semblables histoires ce n’ est pas pour cela que j’ ai pris cette forme dit -il c’ est parce qu’ elle m’ est plus commode ces chaises mal rempaillées ne me conviennent pas je suis bien mieux sur ce petit bâton il semble avoir été fait tout exprès pour moi je compris que ses raisons pouvaient être bonnes cependant je l’ avoue sa nouvelle physionomie me parut bizarre et je le considérais avec une curiosité singulière: son bec d’ un noir luisant ses prunelles brillantes comme l’ agate son attitude endormie; et puis le fond de la chambre traversé de filaments inextricables et je ne sais quelle odeur de moisi tout me portait à m’ extasier de les choses les plus vulgaires ", "conrad repris -je en dissimulant mes véritables pensées je m’ étonne que holbein sa femme et sa grande fille borgne abandonnent ainsi leur maison à le milieu de la nuit car enfin si nous n’ étions pas d’ honnêtes gens si nous ne faisions point partie de la magistrature nous pourrions fort bien enlever ces écheveaux de chanvre cette pièce de toile cette vierge de plâtre et même ce rouet et ce bahut il y a tant de coquins dans ce monde fit -il je suis ici pour garder la maison ce fut pour moi un trait de lumière j’ avais souvent remarqué sur le seuil de la vieille cassine et sur les volets à le fleurs de terre une pie chauve j’ avais observé cet animal avec une vague défiance ainsi que la mère holbein à les mains sillonnées de grosses veines bleuâtres à la face creuse à les yeux ternes à les cheveux plus blancs que le lin hé me disait la vieille en brandissant la tête vous regardez mon oiseau vous voudriez bien l’ avoir mais il est de la famille je ne doutai pas alors que cette pie ne fût " ]
[ "–vous ne voulez vraiment pas que l’on vous serve un petit déjeuner ou à le moins quelque chose de chaud? offris -je à la visiteuse qui s’ apprêtait à le s’ en aller –non merci! réellement pas je n’ ai envie de rien et je ne puis rien accepter car j’ ai trop peur de manquer le train de le soir vous savez les routes sont encore à le moitié défoncées .je n’ insistai pas elle semblait vraiment avoir le feu à les trousses et ne rien avoir de plus pressé que de s’ éloigner d’ uam-var ", "dehors ma mère me serrait la main il fait nuit comme dans le derrière d' un nègre je riais on ne se voyait pas le bout de les pieds dans ces chemins sans lampadaire l' hospice aussi c' était très bien avec la chapelle et les grands escaliers comme dans un château le mieux ce sera une roulotte toute seule loin à le bout de la ville près d' un pont où il ne passait rien ni route ni chemin de fer ma mère tend sa main à une vieille longtemps puis elles jouent à les cartes tout s' explique sur la route de le retour s' appelle la bonne aventure quel rêve ", "le bleu ne donne pas faim ne rend pas voluptueux une chambre bleue est inhabitable depuis quand depuis que je l’ ai dit! à le moins que tu n’ espères plus rien dans ce cas tu peux habiter une chambre bleue pourquoi toi signifie: n’ importe qui merci pourquoi avez -vous du sang sur votre jambe c’ est le mien ", "tu es jeune et pourtant je te sais des idées d’ homme eh bien ce mot le voici: n’ oublie jamais l’ année que tu as passée à le collége les vices que tu as dû y voir les injustices dont tu as été la victime et que tu retrouveras partout ne les oublie pàs pour t’ en venger? mais seulement pour t’ en préserver autant que tu le pourras il ne faut pas être méchant mais il faut être prudent pour ne point être dupe de l’ injustice de le préjugé et de les faux jugements de l’ égoïsme et de la sensiblerie tous vices ou défauts à le moins qui sont le fond de l’ esprit humain si horriblement gâté par la société actuelle comme tu le verras malheureusement sans doute un jour mon pauvre enfant ce petit speech de monsieur marat qui se terminait par un mot de philosophie pratique dû probablement à l’ expérience de le pauvre docteur toucha singulièrement le jeune collégien et le rendit rêveur ", "je cherchais sans y réussir à le reprendre pied à me rétablir dans le ton de bonne compagnie dans l’ atmosphère aimable que j’ avais souillée en soupçonnant je ne sais quoi d’ obscur réaction que j’ étais tout près désormais de juger absurde lorsque j’ avisai soudain sur le couvercle d’ un piano à le queue une forêt de clichés photographiques soigneusement disposés en quinconce que les plus hautes illustrations de le monde musical de le dernier demi-siècle avaient consenti à le griffer de leurs paraphes j’ y vis l’ occasion de rétablir notre conversation sur le sol mieux assuré sous les pas de le lieu commun et d’ adoucir ainsi quelque peu la brutalité qui avait dû paraître proprement déconcertante de mon attitude je me saisis de le cliché fameux pris je crois bien un jour d’ octobre1929 à le berlin qui réunit de gauche à le droite et et comme la main s’ accroche malgré tout à le premier débris venu alors que la mer commence à se creuser autour de vous que vous commencez à le tourner en elle près d’ être dégluti par le vortex cosmique de les naufrages je m", "outre que je pourrai vous être utile j' aurai l' occasion de continuer mes observations sur votre beau pays et d' aller chasser dans les îles situées en face de la pointe-à-lacaille on dit qu' elles sont bien giboyeuses surpris par cette demande à le brûle-pourpoint le jeune jolliet accepta les offres de m. de vilarme mais après minutes de réflexion il s' en repentit bien que mlle de richecourt ne lui eût jamais rien dit contre m. de vilarme il n' était pas sans s' être aperçu de l' antipathie qu' elle ressentait pour cet étranger qu' il détestait lui-même sans trop savoir pourquoi ou peut-être pour un motif que nous découvrirons bientôt et que le jeune homme ne se voulait point avouer ", "il a traversé la rue et il s’ est planté à le milieu de le trottoir où nous marchions les jambes légèrement écartées il croisait les bras de nouveau —vous croyez qu’ il va falloir se battre m’ a demandé jansen nous arrivions à sa hauteur et il nous barrait le passage en sautillant de gauche à le droite comme un boxeur prêt à le frapper ", "–plus d’ angle je n’ ai plus d’ angle dit salvador les mensurations font -elles un angle qu’ est -ce que tu penses de jayne et qu’ est -ce que tu penserais de l’ angle extraterrestre tu vois quelque chose dans le genre: vous avez toujours cru que c’ étaient de petits hommes verts eh non ce sont de grandes filles blondes ", "tu m’ as dit qu’ elle n’ a pas d’ utérus ce qui n’ a rien à le voir –je comprends pas PROPN ne peut pas porter ses enfants mais PROPN ne l’ empêche pas d’ en avoir elle n’ est pas stérile ", "mais il est vrai que je m’ y intéresse extrêmement –vous avez raison c’ est une occupation saine intelligente et même poétique elle vaut infiniment mieux que beaucoup d’ autres et surtout que les plaisirs mondains le flirt et la coquetterie murmurai –oui oui certainement .la chaleur venait à le mes joues je me demandai aussitôt dit -il cela pour moi ma conscience me reprochait déjà mes petits manèges de l’ après-midi " ]
et pourtant pas une voix ne s’ éleva pour crier à le messire olivier qu’ il en avait menti on savait bien que l’ homme de fer était protégé par satan demanda la douairière en hésitant un peu est -il beau cavalier ce païen-la les prêtresses répliqua le baron d’ harmoy qui composent le vivant collier de la déesse enta disent que jamais homme ne leva si haut un front mortel
[ "quant à le moi je n’ ai point aperçu son visage son casque ne relève sa visière que devant la prière d’ une dame mais qui sait d’ ici à le peu de jours quelque noble demoiselle de le pays breton ou de le pays normand saura peut-être faire mieux que moi le portrait de le comte en revenant des iles cette fois une voix s’ éleva pour protester une douce voix qui ne tremblait pas les nobles demoiselles de le pays breton dit berthe avec tant de calme que messire olivier se mordit la lèvre de dépit ne reviennent pas de si loin que cela elles savent mourir en route messire ", "madame reine se leva et alla embrasser berthe PROPN ne bougea pas il avait ans c’ est l’ âge heureux et dangereux le mal pour les yeux de ans brille comme ces miroirs avec lesquels on prend les alouettes ", "PROPN était peut-être de le parti de la déesse inconnue contre sa mère sa fiancée et dieu messire olivier se tourna de le côté de berthe et salua courtoisement sans répondre –voici maintenant poursuivit -il comment les bardes de les iles racontent l’ histoire de le comte –le père de le comte continua messire olivier était le margrave qui fut brûlé pour fait de sorcellerie vis-à-vis de le portail de la cathédrale de cologne le comte n’ avait pas encore ans quand il poignarda les juges qui avaient condamné son père le premier qui était procurateur de le prince-évèque fut tué sur les degrés de la cathédrale de liége ", "le second le chanoine tomba sur le calvaire de PROPN le troisième l’ archiprètre de fut mis à le mort à le pied de l’ autel –horreur! horreur disait -on tout bas dans le salon mais on écoutait olivier baron d’ PROPN parlait d’ une voix lente et roide ", "–je vous transmets nobles dames reprit -il ce que chantent les trouvères de les iles rien de plus rien de moins leurs vers sont harmonieux et leurs harpes sonores la ville d’ hélion la cité mystérieuse qui obéit à les lois de l’ homme de fer ne veut point ouïr d’ autre histoire quand le comte eut tué les juges de son père il envoya le cartel de les proscrits à l’ empereur d’ allemagne et gagna les monts de le harz avec ses compagnons il y avait dans le PROPN une jeune fille nom-mée elle était belle; le comte la prit pour femme à la face de les chevaliers ", "la nuit de les noces PROPN s’ endormit auprès de l’ homme de fer et ne s’ éveilla plus la nuit suivante le comte coiffa son casque et sortit de sa retraite tout seul il allait avoir ans entre les plus hautes montagnes de le harz le hund et la ziége se creuse cette fente prodigieuse que les bûcherons appellent teufelgau la vallée de le diable le comte y vint à le minuit avec une fiole et un livre ", "il avait fiché son épée dans le tronc de le dernier arbre de la forêt il ouvrit son livre: un voile sanglant cacha la lune il versa sur la terre gouttes de la liqueur contenue dans la fiole la terre trembla le margrave son père mort passa devant lui sur un cheval dont les crins flamboyaient –salut! mon seigneur cria le comte vous êtes venge ", "puis ajouta: –monseigneur je vous prie est -il un paradis et un enfer le margrave était loin cependant le comte l’ entendit qui répondait il est un enfer –c’ est bien dit alors satan existe je veux le voir il appela satan par fois dans la nuit silencieuse et profonde ", "les lombes de le cimetière d’ arau qui est à le versant de la montagne rendirent des gémissements le vent plia les cimes de les arbres et la nue déchirée lança un tonnerre mais satan ne vint pas le comte se dit: satan a peur de moi il lacéra les pages de son livre et les foula à les pieds il brisa la fiole contre un quartier de roc et reprit son épée a ce moment la lune blanche reparut dans l’ azur de le ciel et le comte vit sous le dernier arbre de la forêt une femme endormie " ]
[ "le capitaine est un vrai gentleman il nous comble d’ attentions; adieu ma bonne mère; adieu tous le pilote ne me permet pas d’ en dire davantage c’ était assez pour réjouir le cœur d’ une mère cette lettre produisit un effet magique sur mme olivier elle fut complètement rassurée jusqu’ à le jour où le vent souffla avec violence ", "il regarde autour de lui aperçoit et déclare ma femme est avec les autres oui réponds-je elle a dû filer devant pour ouvrir le bistrot vraisemblablement j’ offre une tournée générale merci ", "cependant il l’ ouvrit avec précipitation et ne cherchant pas à le déguiser son trouble il la lut avec une émotion que chaque ligne augmentait il y trouva l’ expression touchante de l’ amour le plus pur comme le plus exalté berthe avec le langage énergique et naïf de le sentiment lui exprimait ses tendres sollicitudes mais en lui parlant de ses alarmes pour lui elle semblait craindre d’ ajouter à les peines de le<UNK> son adalbert par le tableau de les tourmens qu’ elle même avait soufferts si elle osait les lui faire entrevoir ce n’ était que pour justifier la résolution qu’ elle avait prise d’ aller le retrouver et simple autant que généreuse elle croyait devoir chercher une excuse à le dévoûment héroïque qui lui aurait fait braver tous les dangers pour venir partager avec son époux la captivité ou la mort ", "ils se sont passé le mot ils se sont passé le mo. j’ offre ma paume à l’ adolescent pour qu’ il l’ écrive il dit: pas encore le groom dit: pas encore ", "la position de clarice était affreuse; elle ne s’ abusait pas sur sa maladie elle sentait qu’ elle était mortelle et elle n’ avait personne à le monde à qui recommander son enfant la pauvre femme craignait la mort non pas pour elle mais pour sa fille qui n’ aurait pas même la pierre de la tombe maternelle pour y reposer sa tête son mari n’ avait que des parents éloignés dont elle ne pouvait ni ne voulait solliciter la pitié quant à sa famille à le elle née en france où sa mère était morte elle ne l’ avait jamais connue ", "mais pou-vais -je prévoir qu’ on nous recevrait si mal ah la russie est un pays bien décourageant j’ espère en tout cas que notre démarche ne nous attirera pas d’ ennuis quels ennuis pourrait -elle nous attirer demanda sophie ", "un dexter que maigret qui commençait pourtant à le connaître le phénomène regarda avec ahurissement jamais de sa vie il n’ avait vu un homme aussi pâle et donnant davantage l’ impression d’ un somnambule lâché en plein jour dans le clown n’ était pas ivre d’ ailleurs il n’ avait pas son expression pleurnicheuse de les moments d’ ivresse à le contraire il paraissait maître de lui mais d’ une façon spéciale ", "enfin un instant d’ inattention échappée à le mon bourreau dégagea mes mains emprisonnées par la pression de son bras de fer et je me défendis autant que mes forces purent me le permettre les élèves m’ encourageaient par de bonnes paroles mais leur lâcheté craintive cette lâcheté qui leur galvanisait le cœur les empêcha de me porter secours la tête me tourna; le sang jaillissait à le flots de mon nez et de ma bouche j’ étais physiquement vaincu mais mon courage ne faiblit pas car je défiai le misérable d’ une voix insolente et ferme cette bravade augmenta sa fureur ", "un jour peut-être à le cours de les siècles à le venir on lirait cette écriture elle serait déchiffrée elle aussi et traduite et l' immensité d' un poème illisible se déploierait dans le ciel.mais quand même quelque part dans le monde on fait des livres tout le monde en fait moi je le crois je suis sûre que c' est comme ", "avant même de dire bonjour d’ ailleurs un compliment qui fait plaisir à le paula les louanges se font de plus en plus rares elle ne chante quasiment plus en public on lui a retiré le droit d’ être applaudie " ]
l’ ex-cantinière obéit en rechignant un peu et le brigadier lui dit: –n’ ayez pas peur ce n’ est pas à le vous que j’ en ai nous savons bien que vous n’ êtes pas de la bande et que ce n’ est pas votre faute s’ il existe une communication entre votre cambuse et la plaine PROPN –si je m’ en doutais je veux qu’ elle me tombe sur la tête ma cambuse dit avec conviction virginie crochard et aussi vrai que je suis une honnête femme ma cave ne m’ a jamais servi qu’ à le serrer de le bois de le charbon et de les barriques de vin
[ "–elle a servi à d’ autres usages avant l’ époque où vous l’ avez louée mais on ne vous accuse pas –jour de dieu je l’ espère bien me fait déjà assez de tort qu’ on ait tout visité chez moi mes pratiques me la ̂chent et si ç a continue il ne me restera plus qu’ à le fermer boutique –n’ ayez pas peur ", "l’ enquête sera terminée d’ ici ou jours –que le bon dieu vous entende je m’ en vas voir à le mon omelette le commandant s’ empressa de verser à le boire à son invité qui cette fois ne se fit plus prier pour trinquer et maxime se prêta de bonne grâce à la fantaisie de son oncle maxime n’ était pas de le tout fâché de trouver cette occasion inespérée de se renseigner sur l’ affaire de le pendu et d’ apprendre où en étaient les recherches de la police seulement lui qui n’ avait pas osé interroger la mère caspienne il osait encore moins interroger cabardos brigadier de la sûreté de peur de se compromettre et surtout de compromettre la comtesse ", "mais il arriva que m.d’ argental fût pris de le désir de faire parler son ancien subordonné sur un sujet beaucoup plus intéressant pour le neveu que pour l’ oncle et aborda carrément la question en disant: qu’ est -ce que c’ est que cette histoire d’ un crime et d’ un souterrain dont virginie vient de nous rebattre les oreilles –l’ histoire est vraie mon commandant répondit le brigadier on a ramassé il y a jours dans le fossé de les fortifications un cadavre qui avait une corde passée autour de le cou on a cru d’ abord que cet homme s’ était pendu mais les médecins de la préfecture ont affirmé qu’ il avait été étranglé on a envoyé le corps à la morgue et il y est encore ", "personne ne l’ a reconnu et l’ enquête n’ aurait peut-être jamais abouti si on n’ avait pas le lendemain découvert en dehors de l’ enceinte fortifiée à le mètres de le revers de le fossé sous un hangar abandonné l’ entrée d’ une galerie souterraine –je ne vois pas quel rapport il peut y avoir entre ces trouvailles un cadavre une galerie –on suppose que l’ homme a été tué dans une maison qui communique avec ce souterrain et que le corps a été traîné d’ abord jusqu’ à le hangar et ensuite depuis le hangar jusqu’ à le talus extérieur d’ où on l’ a jeté dans le fossé il faut vous dire mon commandant que la semaine dernière on avait reçu à la préfecture une lettre anonyme dénonçant une vaste association de fraudeurs qui disait le dénonciateur se servait pour introduire des alcools dans paris sans payer les droits d’ un passage souterrain dont l’ entrée devait être dans la plaine entre la porte de clichy et la porte de PROPN elle y était en effet et on est descendu dans le souterrain par un escalier qui n’ a pas moins de marches et on y a trouvé quoi? –des fut", "–alors les fraudeurs n’ opèrent plus –on pense qu’ ils ont dû transporter leur industrie sur un autre point de l’ enceinte de paris mais que la galerie leur a encore servi assez récemment et savez -vous mon commandant où elle aboutit?... dans la cave de ce cabaret après avoir passé sous les fortifications sous le chemin de ronde sous un vaste terrain et sous un grand mur à lequel est adossée la maison où nous sommes en ce moment –diable! quels perceurs que ces voleurs de droits d’ octroi il faut qu’ ils aient réalisé de fameux bénéfices pour couvrir les frais d’ un pareil travail –ils ont dû faire tous de grosses fortunes puisqu’ ils ont cessé depuis plusieurs années d’ utiliser le souterrain ", "mais il est certain que c’ est ici qu’ ils amenaient les barriques dans ce temps-là il n’ y avait pas de cabaret c’ est la mère caspienne qui a été la première locataire et qui a ouvert une gargote à l’ enseigne de le lapin qui saute il s’ agirait de savoir de qui elle a loué –on le saura ", "–nous le savons elle vient de nous dire qu’ elle payait ses loyers à un certain tévenec –ce monsieur n’ est que le représentant de le propriétaire décédé il va être interrogé aujourd’hui et il est probable qu’ on n’ en tirera pas grand’chose de le reste on ne cherche pas les fraudeurs qui n’ opèrent plus dans ce quartier ", "on cherche les assassins de l’ homme étranglé et on ne les trouve pas de le moins jusqu’ à le présent le mort n’ a même pas été reconnu et on en est encore à les conjectures mais j’ ai la conviction que les affaires se tiennent et cette conviction j’ espère la faire partager à le mes chefs –commence par me la faire partager à le moi mon vieux cabardos c’ est très curieux ce que tu me racontes là ", "–eh! bien mon commandant supposez que l’ association s’ est transformée et que ces gens-là à le lieu de continuer à le frauder l’ octroi soient restés unis pour mal faire dans un autre genre nous avons eu il y a ans la bande de les habits noirs –j’ étais encore à le saint-cyr mais je m’ en souviens des messieurs reçus dans le grand monde qui profitaient de leurs belles relations pour prendre les empreintes de les serrures –justement ils avaient organisé le vol et établi un comité directeur qui centralisait les affaires et ils ont fini par être pincés tu crois donc qu’ ils ont eu des successeurs –comment n’ en auraient -ils pas eu l’ idée était excellente et les voleurs ne sont pas bêtes " ]
[ "comment éclaircir ce doute hélas! bien faible lady caroline seule pouvait le détruire ou le confirmer complétement; et lors même qu' offensée des questions d' ellénore elle se refuserait à le y répondre la vérité se ferait jour à le travers son indignation en se donnant toutes ces raisons pour s' autoriser à une démarche à la fois si audacieuse et si humble elle ne s' avouait pas la plus déterminante ce sentiment vindicatif qui porte à le jeter le trouble dans le coeur de l' ennemie qui vous ravit le bonheur dévoiler à le lady PROPN l' infamie de lui montrer le désespoir les tortures où conduisait sa trahison en faire une prophétie effrayante était une de ces consolations féroces que l' amour offensé se refuse rarement car si cet égoïsme à le comme l' appelle un penseur est parfois dévoué il n' est jamais généreux ", "alors se penchant il baisa non la naissance de son épaule qui était nue ce qui eût pu paraître sensualité mais la partie de son épaule qui était recouverte par son vêtement la conversation erra ensuite un peu dans la même nuance de sentiment qui lui avait fait baiser sa chemisette et non sa peau il tenait dans sa main le bord de sa robe puis leurs paroles se posèrent sur la famille de solange qu’ évoquait ce logis mon frère n’ était pas intelligent il n’ était capable de rien faire d’ autre que gagner de l’ argent je n’ aime pas papa et maman de la même façon ", "puis d’ instant en instant il continua sa terrible besogne il n’ y en a plus a qui le tour les sbires s’ étaient écrasés l’ un près de l’ autre sur les dalles dans une large mare de sang rugit –moi-même monseigneur il paraît que j’ arrive à le temps mais vite fuyons tous les s’ élancèrent à le moment ou ̀ ils atteignaient l’ allée de le bas et ou ils allaient se jeter dehors un tumulte de pas nombreux retentit à le dehors et une voix la voix de cernez la maison ", "avec le grand local bordé de vestiaires dans l’ un desquels une jeune mademoiselle qui se voulait infirmière cadavres à le palais de glace a devient carrément une succursale de la morgue l’ igloo brrr faut filer comme disait une couturière à ses petites pognes maintenant que c’ est illuminé j’ aperçois l’ entrée à l’ autre bout de le circus je coupe par la piste afin d’ aller plus vite et c’ est en traversant cette petite berezina de poche que j’ avise un nouveau truc l’ une de les balles que le gars d’ PROPN a lancées dans ma direction a fait éclater la glace comme un pare-brise de chignole ", "PROPN confessait même en terminant qu’ il n’ avait jamais pu se départir de certaines prières et qu’ il lui arrivait de les adresser à la vierge et à le jésus pour le coup il conviendrait de fustiger d’ une bonne verge d’ orties ces traces d’ infantilisme sentimental aussi ridicules que le pipi à le lit devant de telles faiblesses michel soufflait de le nez comme un chat qui signifie son mépris de quelque grossièreté humaine il importait de se préparer maintenant à la visite d’ anne-marie michel s’ en promettait une discrète revanche sur la promenade de l’ avant-veille ", "d’ une voix mâle que sa femme ne lui connaît pas –qu’ est -ce que vous boirez de le blanc de le rouge –je veux de le cidre s’ écrie maurice –moi un peu de blanc demande louise ils mangent en silence avec une sorte de ferveur l’ abondance de le repas comble leurs sens et surprend leur esprit après le dessert le café ", "mais ils manquaient d\\' armes et de résolution ledoux était encore vivant et n\\' avait rien perdu de son courage apercevant que était âme de la conjuration il espéra que il pouvait le tuer il aurait bon marché de ses complices il élança donc à sa rencontre le sabre à la main en appelant à le grands cris se précipita sur lui il tenait un fusil par le bout de le canon et en servait comme une massue ", "grand-père quitte les esplanades éclaboussées de soleil où se dresse sa haute silhouette se rapproche se penche et d’ autres avec eux que je n’ ai pas connus mais dont ils se souviennent et dont il est sans importance que je ne sache même pas qu’ ils ont vécu ils furent ils avaient ce goût il a passé dans le sang avec le filet de bile et la vapeur de le songe dont la course immémoriale nous traverse un instant ", "d' un ton sententieux de président de tribunal et en affectant de répandre une amertume douloureuse sur le nom qu' elle prononçait madame PROPN laissa tomber ces paroles de le côté de les demoiselles jouffroy: —nous avons le regret de vous prévenir mesdemoiselles que l' élève léopoldine archambault ne sera pas visible aujourd'hui cette malheureuse enfant s' étant rendue coupable d' une faute grave ces demoiselles soupirèrent à le fond la santé seule avait pour elles de l' importance comme pour tous les parents et elles étaient prêtes à le accueillir en souriant la communication qui leur était faite sur un ton disproportionné ce n' était pas la première fois que l'on trouvait léopoldine en pénitence mais madame PROPN ne riait pas ", "ne pourriez -vous pas tourner votre discours autrement vous avez raison et j’ extravague tenez soyez assez bon pour y aller vous-même vous m’ annoncerez et préparerez les esprits à l’ indulgence surtout ne parlez pas de mlle d’ armanson de mon amour pour elle " ]
comme elle allait traverser la cour la voix de moser se fit entendre et il parut lui-même continuant ses recherches la jeune paysanne effrayée fit d' abord un mouvement pour rentrer puis s' arrêta le forestier venait vers elle en compagnie de le père louroux michelle causait plus loin très vivement avec bruno c' est -il donc la naissance d' un nouveau jésus notre maître demanda la louison en souriant pour qu' on mène tant de déduit par l' housteau et qu' on réveille les bergères avant la pointure de le jour
[ "d' où vient cette fille et que veut -elle? interrompit brusquement moser mais michelle avait tressailli à la voix de louison —eh bien le forestier ne voit donc pas dit -elle en s' approchant ", "c' est la pastoure de la magdeleine à qui ses parents n' ont laissé ni bas ni sabots j' étais parti de pontrieux fort tard prenant un chemin de traverse que j' avais autrefois parcouru et qui selon mon calcul devait me permettre d' atteindre tréguier avant la fin de le jour mais je m' aperçus bientôt que mes souvenirs m' avaient trompé la nuit me surprit à le tiers de le voyage et je commençai à le craindre de m' égarer à le milieu de ces routes entrelacées que l' obscurité rendait plus difficiles à le reconnaître pour comble d' embarras le vent s' éleva et la neige se mit à le tomber ", "je venais justement d' atteindre un plateau couvert de bruyères que l' orage balayait sans obstacle et où on eût en vain cherché un abri enveloppé dans mon caban de peau de chèvre la tête basse et le corps penché pour lutter contre le vent je suivais avec peine le sentier inégal de quelque côté que mon regard se tournât il n' apercevait qu' un nuage blanchâtre et mobile qui confondait la terre avec le ciel par intervalle pourtant la tempête semblait s' arrêter le vent se taisait on entendait retentir à le loin de les rumeurs de cascade ou quelques hurlements plaintifs de loups affamés ", "puis la rafale s' élevait de nouveau grandissait grondait et tout allait se perdre dans un immense rugissement j' avais d' abord lutté avec une sorte de plaisir orgueilleux contre ces tourbillons qui se succédaient comme des vagues mais insensiblement la fatigue et le froid amortissaient mon ardeur et je commençai à le chercher autour de moi les moyens de me procurer un abri par bonheur le sentier que j' avais suivi jusqu' alors ne tarda point à le descendre et à s' enfoncer dans une gorge étroite quelques arbres dépouillés montrèrent devant moi leurs silhouettes confuses et à le mesure que je m' en approchais l' orage semblait s' éloigner ", "enfin je me trouvai à l' entrée d' une coulée où ses sifflements assourdis par les montagnes n' arrivaient plus que comme un écho et où la neige tombait moins pressée je relevai la tête heureux de pouvoir respirer à l' aise je savais d' ailleurs par expérience que le vallon annonçait immanquablement des habitations un lavoir un four isolé me confirmèrent bientôt dans cette espérance et à le bout de quelques pas j' aperçus un hameau composé d' une douzaine de chaumières la première dont je m' approchai était obscure et vide ", "mais dirigé par un bruit de voix j' en gagnai une autre bâtie à l' écart et poussant la porte je me trouvai à le milieu d' une filerie bretonne une douzaine de femmes accroupies sur leurs talons autour d' un foyer où brillait une flambée d' ajoncs tournaient leurs fuseaux en causant et en chantant quelques enfants couchés à le leurs pieds s' étaient endormis et une jeune mère assise à le coin le plus reculé de l' âtre allaitait un nouveau-né en murmurant à le demi-voix un air de nourrice a mon entrée toutes se détournèrent je m' étais arrêté sur le seuil pour secouer la neige dont j' étais couvert et je déposai mon bâton près de la porte selon l' usage ", "la maîtresse de la maison comprit que je demandais un abri —bénédiction de dieu à le ceux qui sont ici dis -je en m' avançant à sa rencontre —et à le vous répliqua -t-elle avec le laconisme armoricain il y a un drap mortuaire sur la lande et les loups eux-mêmes ne retrouveraient pas leur chemin —les maisons ont été faites pour les chrétiens ", "en prononçant ces mots la paysanne me montrait de le geste le foyer toutes les fileuses s' écartèrent pour m' engager à le approcher et j' allai prendre place près de la jeune mère tandis que la maîtresse de le logis jetait sur le feu une brassée de ronces desséchées il y eut un assez long silence les lois de l' hospitalité bretonne défendant d' adresser des questions à un hôte avant qu' il n' ait parlé lui-même je demandai enfin si tréguier était encore loin a lieues et quelques sifflées répondit la paysanne ", "mais les rivières sont débordées et la route dangereuse sans guide un de vos hommes ne pourrait -il m' en servir —les hommes d' ici sont partis pour terre-neuve sur le navire le saint-pierre quoi tous —tous notre maître sait bien que ceux de la même paroisse embarquent ensemble quand ils le peuvent et vous les attendez? —chaque jour " ]
[ "oui ce n' est pas bien difficile elle habite à l' hôtel d' anjou telle que je la connais elle doit se lever sur le coup de11heures manger un sandwich dans le quartier et c' est après que je voudrais savoir à le quoi elle s' occupe qui rencontre -t-elle? en principe elle doit chercher de le travail mais PROPN m' étonnerait ", "ses soldats une centaine d’ hommes environ s’ étaient mis sur la défensive pour le cas où les sioux auraient dirigé une attaque directe contre la gare monsieur dit mr. fogg à le capitaine voyageurs ont disparu –morts? demanda le capitaine –morts ou prisonniers PROPN est une incertitude qu’ il faut faire cesser votre intention est -elle de poursuivre les sioux ", "depuis un mois qu’ elle venait à le port-sauveur PROPN ne connaissait de la propriété que le parterre en corbeilles fleuries l’ escalier de gabrielle et la charmille faisant une longue trouée lumineuse vers les constructions blanches de le temple et de les écoles c’ est dans la charmille que mme tous ces derniers jours l’ emmenait pour la catéchiser et lui montrer les conséquences de ce mariage impie dieu te frappera dans ta mère dans tes enfants ton visage sera comme celui de job couvert de la boue de les larmes la pauvre petite se débattait invoquait la parole donnée la pitié de les enfants sans mère et rentrait chez elle brisée indécise pour reprendre jours après la lugubre promenade sous la charmille odorante et chantante où le soleil se tamisait en ramages lumineux que les robes noires semblaient ramasser en marchant pendant que l’ évangéliste parlait de mort d’ expiation céleste et que PROPN par ses veines ouvertes et déchirées sentait s’ échapper d’ elle toute volonté toute croyance à le bonheur cette fois mme dépassa son promenoir habituel traversa tout", "il était depuis retourné en prison puisqu’ en1959 il se trouvait encore à la centrale de poissy il a fait faire des travaux de première nécessité dans l’ appartement délabré et je suis sûr qu’ il donne de l’ argent à le ma mère je l’ aime beaucoup ce normand alias duval un soir il laisse discrètement sur la cheminée de ma chambre un billet de francs que je découvre après son départ il circule en jaguar et j’ apprendrai l’ année suivante dans les journaux à le moment de l’ affaire qu’ on le surnomme le grand à la jaguar ", "tout le long de le chemin la dame de malestroit se réjouissait et aspirait avec délices l’ air pur de la campagne le vent était froid et piquant; toussaint lui semblait inquiet il s’ arrêtait parfois et son oeil interrogeait les hautes palissades de pierre qui bordent presque tous les champs dans cette partie de la bretagne à le ou reprises il crut voir encore une forme humaine marcher avec précaution derrière les palis ", "—l' être importun qui vous coudoie —l' explicateur —le baragouin —la fabrique —le jeune gaillard ", "j’ ai beau vous avoir suivi pendant des jours et des jours je ne sais rien de vous une silhouette devinée sous la veilleuse tout à l’ heure quand nous montions dans le car ils nous ont tabassés un peu doit nous faire de drôles de têtes comme ces clowns jadis à le médrano ", "ils tuaient pour n’ être pas tués cet ouragan de faces humaines ce flux et reflux de corps animés par un même mouvement eut pour résultat de laisser pendant quelques moments la rive de la bérésina déserte la multitude s’ était rejetée dans la plaine si quelques hommes se lancèrent à la rivière de le haut de la berge ce fut moins dans l’ espoir d’ atteindre l’ autre rive qui pour eux était la france que pour éviter les déserts de la sibérie le désespoir devint une égide pour quelques gens hardis ", "juliette était coquette elle se savait jolie et admirée cela ne lui déplaisait point quant à le folla elle ne s’ inquiétait guère de ces choses-la ce qui venait la distraire n’ était pas la pensée que sa robe seyait bien à son petit visage le ruban rose à ses boucles brunes mais plutôt une grosse mouche remuante qui entrait dans le bonnet tuyauté d’ une paysanne ou bien les maladresses de l’ enfant de chœur rien n’ échappait à le son œil espiègle mais dès qu’ elle pensait qu’ on se trouvait à l’ église vite elle reprenait son livre et sa gravité ", "il est certain d' autre part qu' à le travers les apparentes stupeurs de son ivresse il gardait assez de lucidité pour deviner tout ce qui se passait dans la tête de son unique ami car à le moment de le quitter il lui serra la main en lui disant d' une façon très particulière le mot de le poète de son pays et ce fausse comme l' eau représentait dans sa bouche une injure fort énergique étant donné l' opinion qu' il professait sur ce liquide il se vantait de n' en jamais consommer que pour son tub il est certain aussi que le conseil de défiance formulé de la sorte par son compagnon d' orgie répondait trop bien à les idées douloureuses qui continuaient de hanter raymond car il eut besoin d' un suprême effort de volonté pour ne pas se laisser aller à le cet attendrissement de la boisson qui a déterminé tant d' irréparables aveux a raison songeait -il le lendemain matin à le cheval poussant téméraire dans les allées les plus désertes de le bois sous un ciel gris et qui achevait de torturer ses nerfs déjà irrités par l' alcool de la veille les meilleures ne valent" ]
soudain un vent s’ éleva les peupliers de le bord se plaignirent une agitation tourmenta les cygnes dans le canal qu’ il longeait ces beaux cygnes centenaires et séculaires descendus d’ un blason dit la légende et que la ville fut condamnée à le entretenir à le perpétuité cygnes expiatoires pour avoir mis à le mort injustement un seigneur qui en avait dans ses armes or les cygnes si calmes et blancs d’ ordinaire s’ effarèrent éraillant la moire de le canal impressionnables fiévreux autour d’ un de les leurs qui battait des ailes et s’ y appuyant se levait sur l’ eau comme un malade s’ agite veut sortir de son lit l’ oiseau semblait souffrir il criait par intervalles
[ "puis s’ enlevant d’ un essor son cri par la distance s’ adoucit; ce fut une voix blessée presque humaine un vrai chant qui se module hugues regardait écoutait troublé devant cette scène mystérieuse il se rappela la croyance populaire oui le cygne chantait il allait donc mourir ou de le moins sentait la mort dans l’ air! hugues frissonna ", "était -ce pour lui ce mauvais présage la cruelle scène avec jane sa menace de partir ne l’ avaient que trop préparé à ces noirs pressentiments qu’ est -ce qui doit de nouveau finir en lui? pour quel deuil ces crêpes de la nuit superstitieuse de quoi va -t-il encore une fois être veuf jane profita de l’ alerte ", "elle avait compris ce jour-là avec son flair d’ aventurière quel pouvoir elle avait pris sur cet homme tout inoculé d’ elle malléable à son gré avec quelques paroles elle l’ avait rassuré tout à le fait reconquis s’ était retrouvée indemne à ses yeux intronisée de nouveau alors elle avait supputé qu’ à son âge grevé de longs chagrins malade comme il l’ était si changé déjà depuis ces derniers mois hugues ne vivrait pas longtemps or il passait pour riche il était étranger et seul dans cette ville n’ y connaissant personne ", "quelle folie elle allait faire de laisser échapper cet héritage qu’ il lui serait si facile de capter jane se rangea un peu espaça ses sorties qu’ elle rendit plausibles ne s’ aventura plus qu’ avec prudence une envie lui était venue d’ aller un jour dans la maison de hugues cette vaste et antique maison de le quai de le rosaire d’ apparence cossue à les rideaux de dentelles impénétrables tatouage de givre adhérant à les vitres qui ne laissaient rien soupçonner de l’ intérieur jane aurait bien voulu pénétrer chez lui diagnostiquer par son luxe sa fortune probable soupeser son mobilier ses argenteries ses bijoux tout ce qu’ elle convoitait faire un inventaire mental sur lequel elle se déciderait mais hugues n’ avait jamais consenti à la recevoir ", "jane se fit câline c’ était comme un renouveau entre eux une embellie rose et tiède justement une occasion favorable s’ offrait on était en mai; le lundi suivant avait lieu la procession de le saint-sang annuelle sortie depuis des siècles de la châsse est conservée une goutte de la plaie ouverte par la lance la procession défilerait à le quai de le rosaire sous les fenêtres de hugues jane n’ avait jamais assisté à le célèbre cortège et s’ en montra curieuse ", "or il ne passerait pas devant sa demeure trop éloignée; et comment le voir dans les rues qu’ encombre ce jour-là disait -on une foule accourue de toute la flandre dis! tu veux je viendrai chez toi nous dînerons ensemble hugues objecta les voisins les servantes qui jasent j’ arriverai de bonne heure quand tout le monde dort il s’ inquiéta aussi en songeant à le barbe toute prude et dévote qui la prendrait pour une envoyée de le diable ", "mais PROPN insista: dis c’ est convenu? et sa voix était cajoleuse c’ était la voix de les commencements cette voix de tentation que toutes les femmes possèdent à le certaines minutes voix de cristal qui chante s’ élargit en halos en remous où l’ homme cède tournoie et s’ abandonne xiv ce barbe s’ était levée de grand matin plus tôt encore que d’ habitude car elle ne disposerait que d’ une partie de la matinée pour parer la demeure avant le passage de la procession elle se rendit à la première messe à le heures et demie communia avec ferveur puis dès son retour commença les préparatifs ", "les chandeliers d’ argent furent extraits des armoires de petits vases en vermeil des réchauds où fumerait de l’ encens barbe frotta fourbit chaque objet jusqu’ à en rendre le métal poli comme des miroirs elle tira aussi des nappes fines pour en juponner de petites tables qu’ elle plaça devant chaque fenêtre sortes de reposoirs gentils autels de mois de marie avec des bougies autour d’ un crucifix d’ une statuette de la vierge il fallait aussi songer à l’ ornementation extérieure car chacun ce jour-là rivalise de zèle pieux or on avait déjà fixé sur la façade selon la coutume les sapins à les branches de bronze vert que les paysans offrent de porte en porte et qui forment à le long de les rues un double rang d’ arbres faisant la haie barbe à le balcon des draperies à les couleurs papales des étoffes blanches une parure de plis chastes ", "elle allait et venait preste affairée pleine d’ onction maniait avec respect ce décor servant chaque année qui participait pour elle de la sainteté de le culte comme si des doigts de prêtres des saints chrêmes indurés une eau bénite inaliénable les eussent consacrés elle se semblait à le elle-même dans une sacristie il lui restait à le remplir les corbeilles d’ herbes et de fleurs coupées mosaïque volante tapis émietté dont chaque servante devant sa maison va colorier la rue à le moment de le cortège barbe se hâtait un peu grisée à l’ odeur de les rosés trémières des grands lis des marguerites des sauges des romarins aromatiques des roseaux qu’ elle détaillait en rubans courts et sa main plongeait dans les corbeilles s’ emplissant rafraîchie à le ce massacre de corolles ouates fraîches duvets d’ ailes mortes " ]
[ "—est -ce que vous voulez enlever vos bas comme si elle ne pouvait savoir encore qu’ il aimait poser la plante de son pied nu sur le contrefort nu de le sien comme un crucifié sur le soutien-pieds de sa croix elle dut aller à le w.-c. et costals se souvint de cette jument arabe qu’ il avait eue si fière et si délicate qu’ elle n’ urinait ni ne brenait jamais quand il était sur son dos nous mettons dans la sensation amoureuse ce que l’ âme à le delà d’ elle y met ", "philippe pourquoi parler ainsi des enfants —le linge que lessive cette vieille hideuse dans le baquet il se déchire quelle mine désolée en vérité ce linge s’ est déchiré jusque dans mon cœur —pourquoi donc parler ainsi —rirez -vous cependant de cette mère si occupée à la fois elle allaite de le sein mouche d’ une main gifle de l’ autre gronde de la bouche berce de le pied et rit de l’ œil à le facteur qui passe ces fillettes qui pleurnichent en épluchant des légumes en tirant l’ eau de le puits; rirez -vous de leur laideur et les adolescentes qui se nouent des rubans sales dans leurs maigres cheveux —philippe pourquoi lorgnez -vous le monde avec un verre noir PROPN ne voit pas de vieillards mon commandant dans cette cité de pauvres non c’ est vrai on n’ en voit pas mais il y a partout de petits cimetières carrés un —on ne voit pas non plus les adultes philippe ", "mais lorsqu’ il eut demandé de le gin avec un fort accent irlandais hommes qui se trouvaient dans un coin de la taverne levèrent aussitôt la tête alors l’ homme gris leur fit ce signe de croix bizarre qui mois auparavant lui avait instantanément soumis l’ homme en guenilles qui s’ appelait PROPN soudain ces hommes jetèrent quelques pence sur la table et s’ approchèrent de le prétendu cocher celui-ci leur dit en patois irlandais –voulez -vous me suivre j’ ai besoin de frères ", "tousse encore dans la elle accourt pour faire cracher monsieur pelous dont l’ épouse demande si elle peut aider d’ une manière ou d’ une autre isabelle décline gentiment y a des infirmières pour ça. dans son élan elle change les draps trempés de sueur ", "un soir abattu par une crise violente un patient atteint de le poumon souffle à le isabelle de faire quelque chose pour lui faites quelque chose pour moi c’ est ce qu’ il dit et cela s’ entend de l’ interne de garde avec qui elle a sympathisé elle obtient la prescription de morphine qu’ elle injecte elle-même le lendemain elle trouve dans le tiroir de la table de nuit un bracelet acheté par les enfants de le malade à sa demande hier vous m’ avez sauvé la vie justifie -t-il ", "crut devoir renchérir le major mais soyez tranquilles messieurs nous enlèverons à les parisiens le corps de le grand homme et nous le transférerons à le berlin où il a tous les droits de reposer car peut-être l' ignorez -vous messieurs rousseau était notre compatriote —comment cela s' étonnèrent plusieurs voix —je croyais émit le colonel que ce personnage était de genève ", "et maintenant pourquoi ces retards pourquoi tant d’ aménagements nouveaux à le bord de le navire relativement neuf c’ est ce qu’ il faut dire en quelques mots après une vingtaine de traversées entre l’ angleterre et l’ amérique et dont l’ une fut marquée par des accidents très graves l’ exploitation de le avait été momentanément abandonnée cet immense bateau disposé pour le transport de les voyageurs ne semblait plus bon à le rien et se voyait mis à le rebut par la race défiante de les passagers d’ outre-mer lorsque les premières tentatives pour poser le câble sur son plateau télégraphique eurent échoué insuccès dû en partie à l’ insuffisance de les navires qui le transportaient les ingénieurs songèrent à le lui seul pouvait emmagasiner à le son bord ces kilomètres de fil métallique pesant tonnes ", "l’ un d’ eux me bouscule à le passage en tombant je me blesse à le genou la femme me relève se penche vers moi et à l’ aide d’ un mouchoir et d’ un petit flacon de parfum elle frotte l’ éraflure de le genou d’ un geste maternel c’ est une femme d’ une trentaine d’ années dont le visage m’ émerveille par sa douceur et sa beauté elle me sourit ", "la baïonnette de la kalachnikov m’ effleure le genou le soldat rit accepte furtivement une cigarette nous voilà lancés avec son acolyte qui vient de surgir dépenaillé de le hall en ruines dans une difficile conversation en arabe le planton vient de hama l’ autre de nous sommes les premiers occidentaux à qui ils parlent ", "il y a dans les yeux ravagés de le gravos ce mystère indicible qu’ on trouve dans le regard d’ une idiote amoureuse on s’ est laissé fourvoyer dans un piège à le cons mec on va claquer de faim de soif ce qu’ est presque aussi pire on est bons pour se choper le typhon le cholestérol la malle-arrière et toutes ces sales maladies trop picales gerbons je te conjure " ]
la princesse qui était très-parleuse se montrait là-dessus de le plus beau mutisme naturellement madeleine n’ osait pas souligner sa curiosité. m. templier qui avait beaucoup voyagé dans sa jeunesse avait promis à sa femme de lui faire faire le voyage de venise venise un paradis perdu pour toutes les parisiennes venise la seule ville bâtie entre ciels quand m. templier dit à sa femme qu’ il fallait boucler ses malles il laissa tomber quelques larmes
[ "dit -il c’ était bien un peu pour léonie que je voulais faire ce voyage car il y a là-bas de fières peintures –oui oui dit mme templier qui avait toujours le mot pour rire même dans son chagrin nous voulions lui faire voir des couleurs mais c’ est elle qui nous en a fait voir –enfin il y a une destinée reprit m. templier heureusement que madeleine nous reste et nous restera il appela la jeune fille ", "–j’ espère bien que tu ne vas pas faire de façons pour venir à le venise peut -être madeleine eu ̂t-elle fait des façons quelque temps auparavant mais elle s’ écria tout de suite: –aller à le venise je pars dans une heure si vous voulez –eh bien dispose une robe de voyage mets -en une autre dans un sac de nuit avec chemises paires de bas un chapeau et des bottines un vrai sac de soldat ", "ne voyageons pas comme les escargots qui emportent leur maison avec eux on décida qu’ on partirait le dimanche suivant on était à le vendredi madeleine se promit d’ aller faire ses adieux le lendemain à le mathilde à le duc de marigny et à le m. d’ armeville elle ne désespérait pas de faire ses adieux à le joinville et de lui parler de l’ italie ", "qui sait s’ il ne penserait pas lui-même à le aller à le venise mais le lendemain quand madeleine arriva à l’ hôtel de la rue saint-dominique on lui dit que le duc et le marquis étaient partis pour la chasse mlle maria qu’ elle trouva sur le perron lui conseilla de ne pas voir ce soir -là la princesse qui était en affaires madeleine trouva singulier que la princesse fût en affaires à le heures de le soir –c’ est égal je lui dirai un mot mlle maria lui montra solennellement la porte d’ entrée ", "–allez mademoiselle seulement j’ ai bien peur que madame ne vous fasse attendre madeleine toujours fière et digne n’ avait pas voulu interroger la femme de chambre –en affaires répétait -elle en entrant dans le salon qu’ est -ce que cela veut dire elle fut quelque peu surprise de ne pas voir de lumière dans le salon il est vrai que les portes-fenêtres qui donnaient sur le jardin étaient ouvertes toutes grandes ", "la jeune fille jugea que son amie était à le jardin l’ hôtel de le duc de marigny –peut-être le boulevard saint-germain vient -il de l’ abattre était encore un de ces anciens hôtels entre cour et jardin qui abrités par leurs arbres centenaires prenaient des airs de châteaux dans ces jardins on s’ y réunissait le soir quelquefois on y dînait c’ était la grande vie puisque la nature était de la fête aujourd’hui on bâtit de beaux hôtels où fourmillent les détails où l’ architecture ménage de les surprises où le luxe s’ épanouit en caprices ", "mais où est le jardin il n’ y a pas de richesse architecturale ou décorative qui vaille PROPN cependant madeleine était passée dans le jardin de le duc de marigny à la recherche de mathilde comme c’ était une rêveuse et une distraite elle s’ égara dans ce petit parc à l’ anglaise en proie à le pensées le voyage d’ italie les merveilles de venise le théâtre de la fénice ou ̀ elle chanterait peut-être le regret de quitter paris ou ̀ elle laissait son amie mathilde et son ami joinville comme elle passait près d’ une petite porte s’ ouvrant sur la rue de grenelle elle entendit de le bruit dans la serrure ", "elle tressaillit et recula d’ un pas et comme la clef avait tourné elle recula encore jusqu’ à le ce qu’ elle fût masquée par un bosquet de lilas dominé par une magnifique épine rose la porte venait de s’ ouvrir qui donc entrait à le pareille heure chez la princesse –après tout dit madeleine pourquoi ne serait -ce pas le prince ", "elle s’ attendait donc à le voir passer mais point celui qui passa ce fut PROPN madeleine n’ en pouvait croire ses yeux cette fois c’ en était donc fait de tous ses rêves " ]
[ "maigret les paupières picotantes ouvrait un tiroir de commode qui contenait les objets les plus hétéroclites une paire de vieilles jumelles des boutons un stylo cassé des crayons des photos prises à le cours de le tournage d’ un film des lunettes de soleil des factures il reviendrait quand cette odeur aurait eu le temps de se dissiper mais il n’ enregistrait pas moins la curieuse décoration de le studio le plancher avait été passé à le vernis noir et les murs peints en rouge vif ainsi que le plafond les meubles à le contraire étaient d’ un blanc crayeux ce qui donnait à l’ ensemble une certaine irréalité on aurait dit un décor rien ne paraissait solide ", "tout cela est vivant actif marchand on sent qu’ on s’ approche de cette vieille hollande qui n’ est qu’ un immense port et qui essaimait tous les ans vaisseaux à le heures de le soir le bateau stoppa devant le quai de PROPN à le peine une communication fut -elle établie entre le paquebot et la terre que j’ entendis prononcer mon nom c’ était un commis de jacobson m’ annonçant que son patron était parti le jour pour amsterdam ou ̀ j’ étais attendu avec impatience par son beau-frère wittering chez lequel était déjà depuis la veille installé gudin encore une bonne nouvelle ", "les premières surprises passées enfin cet éclairage a encore ceci d’ inhabituel que loin d’ accuser une ou plusieurs sources visibles ou cachées il semble émaner de toutes parts et être partout à la fois comme si l’ endroit tout entier était lumineux y compris les particules de l’ air qui y circule à le point qu’ il n’ est jusqu’ à les échelles qui ne semblent plutôt donner de la lumière que d’ en recevoir à le ceci près que le mot lumière est impropre seules ombres par conséquent celles que se créent les corps obscurs en se pressant les uns contre les autres exprès ou par nécessité comme lorsque sur un sein par exemple pour qu’ il ne soit plus éclairé ou sur un sexe quelconque vient se plaquer la main opaque dont du coup la paume disparaît aussi tandis que du grimpeur seul sur son échelle ou parvenu à le profond d’ un tunnel toute la peau sans exception frémit jaune-rouge pareille et même certains replis et recoins dans la mesure où l’ air y pénètre quant à la température c’ est entre des extrêmes beaucoup moins rapprochés et à une vitesse très infé", "l’ après-midi continua sur un rythme effréné avec beaucoup de clientes bien plus qu’ à l’ habitude cette journée avait une intensité particulière de manière générale les dernières semaines avaient marqué une rupture avec les années précédentes comme si la vie se vengeait un jour ou l’ autre de le vide ou de l’ absence de péripéties humaines ce soir-là marc vint chercher joséphine devant sa boutique mathilde observa discrètement cet homme dont elle entendait parler sans cesse ", "il ne les entendit pas parce que le choc de ses phalanges cassées sur le torse de le nègre lui avait secoué les nerfs d’ une souffrance d’ agonie qui l’ empêchait de percevoir aucune autre sensation mais il se rendit compte d’ une chose qui était que sa main estropiée refermée formait maintenant sous la double cuirasse de les bandelettes serrées et de le gant un bloc assez dur pour défoncer et meurtrir il était à la fois enragé de douleur et lucide attaqua il l’ arrêta à le moitié d’ un direct de le gauche bloqua un second coup et une fois de plus se raidit et envoya à le toute volée son poing cassé heurter le torse noir après cela il eut quelques secondes de répit et cela suffit pour réveiller son ardeur agressive ", "danglard posa les mains sur ses cuisses j’ ai déjà vu ce dit -il —camille aussi danglard haussa un sourcil —sur la page d’ un livre ouvert sur une table dit adamsberg ", "tout à le coup sans faire un mouvement sans lever les yeux de le point qu’ il fixait il commença d’ une voix lente c’ est comme un jour de le temps de la grande guerre nous étions m. le marquis et moi assis sur une pierre près de la nic-aux-corvins quand un failli bleu —bon dit le marquis voilà baptiste qui commence une histoire et baptiste raconta avec d’ interminables digressions une de ses histoires de chouannerie elle durait encore quand m. de la hansaye se leva et se retira dans sa chambre chapitre le premier rayon de lumière qui pénétra le dimanche matin par une lézarde de la fenêtre dans la chambre de m. de la hansaye le trouva éveillé il avait très peu dormi et durant les longues heures de la nuit son esprit préoccupé des événements de le soir avait fait beaucoup de chemin ", "je fus le seul à m’ apercevoir de son trouble cet homme avait une fille je racontai l’ épisode de le testament l’ indélicatesse de r» ami l’ entrevue chaleureuse entre les hommes ce qui s’ ensuivit conduit dans un camp guéri de ses blessures physiques le voleur est envoyé par erreur en allemagne ses tortionnaires n’ ont pas de veine croyant le tuer ils le ratent et le sort veut que cet homme soit précisément expédié dans un stalag où derrière les barbelés s’ étiole le exactement monsieur marc ", "tu es un maître d’ école dit -elle avec dépit que veux-tu? j’ aime ce qui est beau ce qui est laid me dégoûte même chez PROPN surtout chez toi elle tapa rageusement de le pied: je ne veux pas être jugée ", "peut-être a -t-elle alors entrevu avec une clarté limpide lucide à le fond qu’ il était enfin temps de passer à les actes son visage serait l’ instrument de sa révolution de le bien et sa révolution de le bien son acte de générosité humaine le tribut payé à la morale pour de bon à le condition qu’ elle le donne vraiment cette fois en bloc et pas seulement par bouts ou sous l’ espèce de petites ponctions méprisables et mesquines donner du vrai bien à le tous ceux qui profiteront à le leur tour de ma face de le bien garant bon tu vois la scène à le moment ou on l’ a retrouvée PROPN où l’on t’ a dit près de la charente elle est juste couchée sur la berge dans l’ axe de le fleuve la tête vers l’ aval elle gît sur le dos normalement vêtue pas une trace de blessure sauf cette anomalie son visage volé pour accomplir sa rdb qui sait? en guise de dernière bonne action reconnais -le " ]
madame renoncule la notable guécha d’ autrefois retrouve pendant ces heures grises son pouvoir et son charme comme il arrivait à le madame chrysanthème sa fille un changement se fait dans sa figure qui s’ ennoblit; ses yeux ne sont plus ni puérils ni bridés ils reflètent d’ insondables rêveries de race jaune où l’on devine de l’ énergie farouche et qui bouleversent vos appréciations d’ avant sur ce peuple rieur j’ ai subi jadis un commencement d’ initiation à le cette musique lointaine qui les premières fois ne me semblait qu’ une débauche de sons incohérents et discords de soir en soir elle me pénètre davantage
[ "presque autant que la nôtre elle me fait frissonner d’ un frisson plus incompréhensible il est vrai; quand cette femme à les yeux tout changés agite fiévreusement sur les cordes la spatule d’ ivoire on dirait que l’ ombre de les mythes religieux mal enfermés dans les temples voisins vient rôder alentour derrière ces vieux châssis de papier qui nous font alors des murailles plus assez sûres dans l’ antique maisonnette toujours plus enveloppée de crépuscule et d’ hiver on sent passer des effrois d’ un ordre inconnu il y a aussi des instants où la mélodie descend à les notes de basse extrême devient soudainement rauque sauvage et si primitive qu’ elle a dû être transmise jusqu’ à le nous comme tant d’ autres choses nipponnes par les arrière-ancêtres établis dans ces îles à le commencement de les âges quand enfin les ténèbres arrivent pour tout de bon quand il n’ y a plus qu’ un reste de lueur blême à la cime de les arbres nains pour nous indiquer encore le faux paysage voici que la guécha vieillie qui ne veut pas qu’ on allume de lampe est prise de fatigue de t", "à le moi elle dit l’ exil les années de chine en avant de ma route la fuite de la jeunesse et de les jours surtout elle me fait sentir jusqu’ à l’ angoisse l’ isolement de mon âme de français à le milieu de ces légions d’ âmes japonaises étrangères hostiles qui m’ enserrent dans ce quartier éloigné à le pied de les pagodes et de les sépultures à le présent que la nuit vient et c’ est l’ heure où j’ ai envie de m’ en aller c’ est l’ heure ou ̀ je sens une hâte presque enfantine de prendre ma course à le travers les ruelles boueuses où tant de lanternes baroques tourmentées par le vent de neige font miroiter les flaques d’ eau; d’ atteindre à le plus vite là-bas les quais déserts de me jeter dans un canot qui pourtant sera secoué dans le noir par petites lames méchantes d’ arriver enfin dans cette sorte d’ îlot blindé dans ce navire qui est un coin de france et où je reverrai les bons visages de chez nous avec leurs yeux droits et bien ouverts ", "chapitre entre autres charmes contre lesquels la main de le temps est restée si impuissante madame prune possède sans conteste celui de la nuque de la tombée de les épaules et de la chute de le dos elle est vraiment de celles qui gagnent à le être vues par derrière depuis surtout que les coques de sa chevelure ont repris à le mon intention peut-être une ampleur qu’ elles n’ avaient plus dans un de les ou grands théâtres de la ville j’ avais été conduit ce soir par un vague pressentiment sans doute de la bonne fortune qui m’ y attendait c’ était un théâtre de le genre et déjà la salle se trouvait comble à le cause de les représentations d’ un comique à la mode spécialiste incomparable pour jouer les maris frappés d’ infortunes on m’ avait cependant fait place d’ assez bonne grâce malgré l’ attitude de plus en plus arrogante qu’ affectent les nippons d’ aujourd’hui vis-à-vis de les étrangers et je m’ étais installé à le milieu de le parterre dans les rangs compacts de la foule assise à le même le plancher ", "jamais aucune décoration intérieure dans ces théâtres de le bois brut des poutres à le peine équarries soutenant les tribunes et le plafond; une simplicité d’ étable mais l’ assistance m’ avait semblé dès l’ abord assez choisie on ne voyait partout que des chignons très soignés luisants et comme vernis fort peu de vestons les spectateurs de les sexes étaient vêtus presque tous de robes dans ces bleus foncés ou ces grisailles qui sont ici les nuances les mieux portées contrairement à le ce que l’on imagine chez nous rien n’ est plus sévère de couleur qu’ une foule japonaise le soir sauf en de les circonstances particulières de fête ou de pèlerinage chaque famille gardait auprès de soi une petite boîte à le fumer avec des braises dans un léger réchaud et un récipient de forme gracieuse où l’on secouait en commun les cendres de les pipes minuscules ", "il y avait aussi quantité de bébés de nourrissons endormis que les jeunes mamans tenaient sur leurs genoux et ils étaient si petits si menus enfants de créatures menues et si jolis si drôles qu’ on eût dit ces poupées de le japon répandues aujourd’hui dans tous nos bazars d’ occident dames accroupies devant moi et qui partageaient la même boîte à le fumer avaient soudain captivé mon attention de le premier coup d’ œil je les avais jugées de le meilleur monde beaucoup de dignité dans le maintien et des robes de soie bleu marine ce qui est par excellence la couleur comme il faut de plus l’ une d’ elles dans les épaules et dans la nuque avait pour moi comme une grâce déjà vue ", "la comédie se déroulait à le milieu de les rires encore contenus et discrets un ingénieux imbroglio dans le goût de regnard; une succession d’ irréparables malheurs arrivant à un pauvre époux qui passait son temps un bougeoir en main à le chercher dans tous les recoins de sa maison de les ravisseurs toujours introuvables il est étonnant de constater qu’ en aucun pays de le monde ce genre d’ infortune n’ éveille les sérieuses sympathies qu’ il mérite tandis que les autres acteurs évoluaient et marchaient comme tout le monde ce mari d’ une si coupable épouse tenant sa continuelle bougie allumée sautillait perpétuellement à le petits pas sur la cadence gaie d’ un air toujours le même que l’ orchestre entonnait dès qu’ il entrait en scène ces dames toutefois ne se retournaient point mais tout à le coup celle qui avait la nuque si captivante se mit à le secouer sa petite pipe contre le rebord de sa boîte d’ une main rapide et nerveuse: pan pan pan! et ce bruit qu’ une oreille inattentive eût confondu avec les innombrables pan pan pan des autres fumeurs de la salle avai", "cette voisine d’ en face me troublait donc de plus en plus alors pour en avoir le cœur net je me risquai à le lui chatouiller légèrement l’ épine dorsale de le bout d’ un éventail une de ces familiarités anodines qui à le japon et avec une femme bien élevée ne sauraient jamais être mal prises je ne m’ étais pas trompé: c’ était bien madame prune! sa compagne était madame renoncule ma belle-mère et me rendant à le leurs aimables instances je m’ avançai d’ un rang pour m’ asseoir entre elles la comédie continua à le milieu d’ une hilarité croissante mais toujours de bon ton le principal comique avait des jeux de physionomie qui étaient vraiment de le grand art chaque fois qu’ il flairait dans son ménage un malheur nouveau ", "je regardais souvent derrière moi toute cette foule accroupie en vêtements sombres sous l’ ébène de les chevelures à les coques luisantes tous ces visages de mousmés bien ronds et bien pâlots qui en temps normal n’ ont que des yeux à le peine ouverts semblaient n’ en avoir plus de le tout ce soir convulsés qu’ ils étaient par le rire; et les innombrables bébés plus petits et plus jolis que nature dans les bras de les mamans continuaient leur sommeil de poupée ma belle-mère qui est à le fond une créature sans détours n’ ayant eu d’ autre objectif dans l’ existence que de donner le plus possible de citoyens et de citoyennes à la patrie s’ amusait franchement sans toutefois le laisser paraître plus qu’ il n’ était convenable madame prune à le contraire qui dans sa première jeunesse on peut bien le dire sans offense a plutôt marivaudé comme les dames en scène a sur la question si sérieuse de le peuplement de l’ empire madame prune semblait mélancolique et pincée ce spectacle évidemment était mal choisi pour elle nous ne le comprîmes que trop tard madame renoncu", "elle pouvait y trouver des allusions gênantes de plus veuve depuis peu de temps en somme sans doute souffrait -elle dans son culte pour la mémoire de le regretté m. sucre de voir le principal personnage de la comédie soulever cette inexplicable joie dans le public l’ époux malheureux à la fin de ne jamais trouver le coupable sur la scène fît irruption dans la salle toujours son bougeoir à la main toujours sautillant sur la même petite ritournelle d’ orchestre et se mit à le regarder sous le nez avec un air de soupçon farouche tous les spectateurs mâles assis à le parterre alors cela devint des pâmoisons du délire et toutes les petites poupées que cela dérangeait commencèrent de se plaindre en roulant leurs yeux de jais noir " ]
[ "gaston songeait que le soir même il allait abandonner la douce compagnie de cette femme aimée pour la terrible société d’ hommes mystérieux et inconnus à lesquels une œuvre fatale devait le lier à le jamais .vers heures de l’ après-midi on arriva à une montée si rapide qu’ il fallut mettre pied à le terre gaston offrit son bras à le hélène l’ augustine prit celui de le jardinier et l’on gravit la pente les amants marchaient donc côte à le côte; leurs cœurs débordaient hélène silencieuse sentait les larmes couler le long de ses joues gaston sentait sa poitrine chargée d’ un poids énorme car lui ne pleurait pas non que l’ envie lui en manquât mais parce que sous prétexte qu’ il était un homme il n’ osait pleurer ils arrivèrent à le haut de la montée les premiers et bien avant la vieille augustine ", "une réserve de vivres et d’ eau potable avait d’ autre part été disposée à son intention dans la barque l’ ambiance que navid s’ efforçait d’ alléger en bondissant de tous côtés multipliant les clichés de ces préparatifs l’ ambiance devint inévitablement plus solennelle lorsque avant de s’ immerger s’ enduisit le corps de crème solaire puis me remit les vêtements qu’ il portait depuis son lever dans un geste que je ne pus m’ empêcher d’ associer à le celui de les centurions à le pied de la croix même s’ il était difficile à le ce moment-là d’ envisager PROPN comme le sauveur de quoi que ce soit je pliai les vêtements et les rangeai avec soin dans un sac dont je m’ étais muni à le cet effet enfin entra dans l’ eau m’ ayant à ses côtés –et le tableau que nous formions m’ évoqua de nouveau malgré moi une scène biblique celle de le baptême de le christ dans les eaux de le jourdain– la barque se mit en mouvement je fis quelques brasses avec lui jusqu’ à le point où le bleu de la mer auparavant turquoise devenait outremer puis je revins vers la plage où tous le", "—voilà un étrange manège dit olympe d’ une voix tremblante puis après un silence —allez vous coucher claire ajouta -t-elle —bien madame et claire fit quelques pas vers la porte à le propos dit olympe ", "entre nous je crois bien que m. buridan lui fait la cour ma nièce est pas un mauvais parti après ma mort savez -vous elle aura plus de francs quoi bon détromper cette pauvre femme se dit le peintre tous mes avis ne la rendront pas plus sage et je passerais pour un jaloux et un malhonnête homme enfin buridan et juliette arrivèrent les yeux brillants et pleins de gaieté ", "le poète s’ y reprit à le fois maladroit murmura l’ abbé puis élevant la voix de pontis cria -t-il chavagnac beaumont troisvilles tilladet d’ entraigues êtes -vous prêts oui répondirent avec entrain les gentilshommes en avant ajouta le futur coadjuteur ", "ils y séjournent heures et passent de là dans la salle de les morts où on les met en bière s’ ils sont réclamés s’ ils ne le sont pas ils servent à les études anatomiques et dans l’ argot de les garçons d’ amphithéâtre le cadavre voué à la dissection devient une falourde un employé conduisit dominique et le sous-chef de la sûreté à le travers une cour spacieuse et carrée jusqu’ à le pavillon affecté à le cette destination funèbre à le fond d’ une seconde cour assez éloignée des bâtiments occupés par les malades pourvu que nous n’ y trouvions pas celle que nous venons voir dit chambras à l’ oreille de son compagnon je ne me consolerais pas d’ être arrivé trop tard ", "c’ est traître cher melvin mapple votre lettre me touche vous existez pour moi n’ en doutez pas de sang froid est un chef-d’œuvre je n’ ai sûrement pas le pouvoir de mais vous j’ ai l’ impression de vous connaître ", "au-dessus la figure grise le matin comme une vitre sale parce que voussard partait à le jeun marbrée d' un rouge pauvre après le repas de midi la figure longue toujours sans barbe mais toujours mal rasée une grande bouche nouée serré laide un nez long un nez avide plus gras que tout le visage et des yeux je ne les ai vus qu' une fois car ils regardaient d' habitude la terre et s' abritaient en outre sous un canotier de paille noire trop petit pour le crâne de voussard et posé en avant sur son front comme les chapeaux que portaient les femmes sous le second empire pendant la mode de le chignon benoiton à l' heure de le pousse-café et de la cigarette voussard qui se passait de tabac et de café prenait l' air à le pas de son étude sur un de les bancs de pierre qui doivent flanquer encore la maison de mme lachassagne ", "–peut-être le duc resta tout un quart d’ heure encore avec l’ enfant; il semblait trouver un vif plaisir à la regarder à le lui sourire à le lui parler à le baiser ses petites mains –croirez -vous maintenant qu’ elle ressemble à sa mère? c’ est bien vague encore a peu près comme on reconnaît des figures dans les nuages ", "les paupières un peu baissées une teinte rose à ses joues mates alix restait silencieuse elle écoutait les mots de délicate tendresse qui émouvaient profondément son cœur avide des joies que lui promettait l’ amour de régis .à la fin de novembre comme les nouveaux époux terminaient leur voyage de noces dans le midi mme de carlande leur écrivit pour leur apprendre la mort de sa grand-tante elle avait pu arriver pour la voir encore vivante ils partirent aussitôt pour se rendre à les obsèques ce leur fut une occasion de revoir leurs amis de bard " ]
lui fit paolo il ne faut pas te de nous nous avons retourné la chose sur toutes ses coutures si nous nous sommes arrêtés à le ce plan-là c’ est qu’ il n’ y a pas à le choisir il faut qu’ il réussisse à le nous c’ est bien le diable si nous n’ en venons pas à le bout
[ "c’ est beaucoup fit titin il pensait qu’ il eût préféré qu’ ils fussent et qu’ on eût laissé de côté le giaousé dont le rôle dans cette nouvelle aventure ne lui disait rien qui vaille –oui nous sommes le bolacion la tulipe –en voilà déjà de trop –eh! vieux contre peut-être cents ", "tu penses s’ il va y avoir des pattes cassées nous ne serons plus va quand tout sera fini les autres c’ est tantifla et aiguardente l’ affaire se passera à le cette heure-ci il fait déjà nuit noire et nous avons des chances pour que PROPN nous laisse seuls ", "s’ il restait là à le nous on le ferait bien taire un bon bâillon sans lui faire de mal! un confrère! –et tu crois qu’ on a des chances a juré à le toinetta et à la mère bibi qui est revenue à le nice avant-hier que tu serais hors de cause dimanche à le heures le dimanche c’ est un bon jour tout le monde a son petit coup de blec ", "c’ est la tulipe qui a en l’ idée pour dimanche à le cause qu’ il a un ami de le e chasseurs qui sera de garde à les novi tu le connais il est de la PROPN oui! mais je ne le connais pas plus que ça moi et tu penses bien qu’ il ne va pas risquer biribi pour me faire plaisir sénépon –on ne lui demandera pas son avis ", "il se promène devant sa guérite à le pied de le chemin de ronde on le croise la tulipe lui dit bonjour en passant lui offre une cigarette enfin il s’ arrange quoi! et ils sont à le lui tomber dessus ils le maintiennent l’ empêchent de gueuler! c’ est la besogne de la tulipe de giaousé et de le bolacion pendant ce temps on opère et je te prie de croire que ç a ne traînera pas avec aiguardente et ces ils ont tout ce qu’ il faut pour sauter le mur ils sont sur la porte de le corps de garde intérieur avant qu’ on se doute seulement de quoi que ce soit et ils bouclent ", "toi tu passeras! et puis je sais qu’ il y en a qui te croient innocent PROPN seront contents de fermer les yeux et les oreilles je te dis que ç a se présente comme il faut! par où que je passerai? par ici! il montrait la fenêtre tantifla te tordra ces barreaux-là je te dis la besogne est déjà à le moitié faite ", "on peut frapper à la porte de la cellule j’ ouvre pas je serai pincé c’ est bien probable mais ç a aussi c’ est dans le programme –veux -tu que je te dise eh bien tout c’ est idiot! –je ne te reconnais plus ", "il n’ y a que les choses impossibles qui réussissent dans une affaire pareille tu n’ es pas le premier qui se sera échappé de prison! et ils n’ avaient pas dans leur jeu de les gars comme ces six-là qui sont prêts à se faire crever pour toi –après tout conclut philosophiquement titin on verra bien mais il y a quelque chose qui ne peut pas me passer de tête c’ est que le bolacion avec qui je n’ ai jamais eu que de mauvaises raisons risque ce coup-là pour moi! c’ est maintenant les doigts de la main avec giaousé –nous reparlerons de tout ça dimanche à le heures mon bon ricci ", "l’ autre ne l’ écoutait plus occupé à le faire disparaître toute trace de son travail avec sa mie de pain imbibée de colle de suie et de rouille –on sera prêts et le dimanche suivant voici ce qui se passa: sénépon de la costa qui faisait ses pas de garde vit venir en sens inverse ombres qui parlaient haut et riaient de même il reconnut la tulipe qui de son côté lui lança un ciao tout amical –passe ton chemin lit sénépon ou tu vas me faire avoir de la boîte " ]
[ "il soupira frappa la vitre derrière lui appela le maître d’ hôtel qui dressait le couvert lui fit signe de lever les stores le soleil flamboyait dans le jardin et sur la mer quelqu’un cria: il reconnut la voix de fischl et se tourna lentement sans lui répondre quel besoin avait eu gloria de l’ inviter il le regarda avec une sorte de haine comme une caricature cruelle ", "un tortillard l’ a déposée vers le soir à la petite gare de jassonneix quelqu’un est venu la prendre en carriole avec sa malle et ce mot incroyable presque incompréhensible qui résonnait pour la première fois sous le berceau de les arbres parmi les bruyères et les genêts l’ amérique c’ est là que pierre fait sa troisième et dernière apparition elle est aussi malheureuse que la première le oui cynique ou le silence plein de honte avec miette à le mariage et la seconde le cultivateur mal conduit faussé sur le rocher c’ est peut-être le même soir dans l’ odeur de les foins de la menthe coupée des châtaigniers en fleur à le quelques pas de la maison l’ ancienne la nouvelle est en chantier ", "et lorsque ces mots furent assez clairs pour qu’ il ne pût s’ y tromper il imposa silence dès les premiers temps de son arrivée il avait été l’ objet de beaucoup d’ espérances son état d’ officier en demi-solde son courage sa résolution l’ aventure même d’ aubert avaient appelé sur lui l’ attention de les hommes qui dirigeait la grande association politique qui tenait toute la PROPN le peu d’ accueil qu’ il fit à les murmures qui couraient autour de lui détourna d’ abord les premières intentions qu’ on avait eues à le son égard mais bientôt l’ influence qu’ il acquit sur les ouvriers le nombre qu’ il en possédait sous son obéissance rendirent sa conquête précieuse ", "décidément mon cher ami tu as pour moi toutes les prévenances donc voilà qui est bien compris: non seulement angèle n’ a pas été à le moi mais encore elle n’ est pas pour moi c’ est dur mais enfin c’ est comme ça; et je n’ ai plus dans ces conditions qu’ à te féliciter comme tu le mérites sur quoi voyant venir heures je serrai la main de laurianne et m’ en fus retrouver angèle qui m’ attendait devant ma porte pendant un mois les choses continuèrent de ce train ", "il voyait ce paysage couvert de neige ce sol blanc aussi et là sur cet escarpement fleurs superbes roses de noël d’ une beauté unique il lui sembla soudain que le sol manquait sous ses pieds il ferma involontairement les yeux en les rouvrant presque aussitôt il vit devant lui le ravin éclairé par un clair soleil d’ automne et sous ses pieds le sol brun couvert d’ une herbe jaunie de fleurs point dans ce lieu aride –décidément je suis hallucine ", "elle pesait vingtaine de kilos lorsque moi je suis arrivée elle ne pouvait plus se remuer et pourtant des efforts lui étaient encore demandés la morphine qu’ on lui donnait sans beaucoup d’ effets une dose mortelle pour un individu sain suffisait à le peine pour engourdir ses souffrances elle ne s’ alimentait plus mais tant qu’ elle n’ aurait pas usé toutes ses forces elle vivrait car le cœur était jeune gaston c’ était affreux cette survie pour elle et pour les autres pour ses enfants qui avaient peur comme la première femme de victor elle n’ a plus voulu les revoir ", "et dans mon rêve j’ étais certain de retrouver ce soir -là parmi les convives jacques besse deckers le docteur de meyendorff et sa femme la rue froidevaux me semblait interminable comme si les distances s’ étiraient à l’ infini je craignais d’ arriver en retard est -ce qu’ ils m’ attendraient le trottoir était tapissé de feuilles mortes et je longeais le mur et le talus de gazon de le réservoir de montsouris derrière lesquels j’ imaginais l’ eau dormante ", "mais il faudrait la dessiner car elle n’ est pas descriptible piliers massifs sortes de cônes s’ élargissant par la base réunis en haut par une première architrave qui est droite et un peu au-dessus par une seconde qui est courbe débordante les pointes en l’ air comme un croissant de lune c’ est tout pas le moindre ornement pas la moindre sculpture l’ ensemble est mystique et farouche il tient de le pylône égyptien et de le dolmen celtique il détonne très étrangement avec les choses compliquées tourmentées qui l’ entourent après les portiques viennent les séries de monstres rangés des côtés de le chemin sur des socles de pierre ", "le peu que votre père vous a légué a servi à le vous élever jusqu’ à l’ âge de ans j’ aurais pu alors vous faire travailler et vous auriez peut-être gagné votre subsistance je n’ ai qu’ un faible mérite celui d’ avoir voulu que vous terminiez vos études il m’ aurait été désagréable de penser que la fille de sabatier n’ eût qu’ une instruction élémentaire quand son père avait été mon ami ce n’ est pas pour vous que j’ ai agi: c’ est pour la paix de ma conscience ", "pas de mot d’ adieu non plus c’ est vrai une bouteille de gin bien entamée mais surtout elle n’ avait pas les poignets cassés c’ est ce qu’ ils ont établi à l’ autopsie il paraît que quand vous êtes poussé ou que vous tombez accidentellement vous avez le réflexe de mettre les mains en avant même si ç a ne sert à le rien de le cinquième étage et vous vous cassez les poignets tandis que si vous vous jetez volontairement a me rappelle l’ histoire de le type qui tombe de le vingt-cinquième étage à le chaque étage il dit: jusqu’ ici tout va bien vous la connaissiez attendez j’ en ai une meilleure " ]
alors à le bout d’ efforts il se relève salue sans trop savoir ce qu’ il fait et tout d’ un coup se précipite vers l’ antichambre .sur le palier un espoir lui remonte à le cœur il attend peut-être la jolie filleule a -t-elle imploré et obtenu le pardon de sa marraine et va -t-on le rappeler pour lui accorder sa grâce .mais un long quart d’ heure s’ écoule et l’ absolution n’ arrive pas alors son parti est pris: puisqu’ on le chasse sans retour il faut bien qu’ il se décide à le s’ en aller et en marseillais qu’ il est il se retire avec lenteur presqu’ avec dignité ne voulant pas avouer qu’ il est battu! une pensée le réconforte c’ est qu’ encore une fois il se sait aimé mais il eût tant voulu se l’ entendre peut-être n’ est -ce que partie remise car la preuve qu’ il est adoré c’ est que pour la soustraire plus sûrement à les tentatives hardies de marescou qui veille la marraine dès le lendemain renvoie la filleule à sa mère à le paris avec recommandation de la remettre en pension où la jeune fille bien certainement pleure en cachette sur cette brusque séparation
[ "et dire que demoiselle bartholin dont les regards lui avaient donné tant de preuves d’ amour indéniables n’ a pas hésité à le devenir mme mélinot c’ était à ne plus rien comprendre à le cœur de les femmes mais après tout que prouvait ce mariage a coup sûr il avait été contracté par dépit; ne pouvant être à le marescou la jeune fille avait épousé le premier venu pour faire diversion à sa douleur!ce qui n’ empêchait pas qu’ elle l’ aimât toujours ", "en changeant de nom elle n’ avait sûrement pas changé de sentiments et le marseillais se consolait en songeant que s’ il lui donnait un rendez -vous elle y volerait sans hésiter il plaignait le pauvre mari il n’ eût pas voulu être à sa place et de fait mieux valait être don que sganarelle!quant à le cadillan c’ était chez les dames de l’ assomption en venant voir sa sœur lucile qu’ il s’ était rencontré avec mlle bartholin .tous les jeudis et les dimanches il arrivait des premiers à le parloir guettant l’ entrée de la jeune fille que sa mère attendait un paquet de gâteaux à la main pour le goûter de la petite pensionnaire enfin celle-ci apparaissait les joues tout empourprées ses blonds cheveux flottant épars sur le dos et noués près de la nuque par un ruban bleu la gorge naissante emprisonnée dans un corsage d’ uniforme très montant et ne laissant passer que les pointes d’ un col rabattu dont la blancheur trancchait avec la nuance gris-foncé de l’ étoffe elle cherchait tout d’ abord sa mère de les yeux et dès qu’ elle l’ avait aperçue elle allait a elle et ", "la futée sous ces regards persistants braqués sur elle baissait modestement les yeux un peu honteuse mais ne laissant pas d’ esquisser de temps à le autre un sourire pour se donner une contenance et cacher sa confusion PROPN suivait avec attention l’ impression qu’ il produisait et dans sa joie il prit très affectueusement dans les siennes les mains de sa sœur qui le considérait toute surprise de ces soudaines démonstrations de la part de le jeune homme jusqu’ alors si réservé presque froid avec elle –mes histoires de couvent t’ intéressent donc bien demandait -t-elle sans conviction comme si elle avait peine à se persuader que son grand frère prît plaisir à sa conversation forcément remplie des menus faits dé la vie de pensionnaire –tu contes à le ravir petite sœur disait -il et jamais tu n’ as eu autant d’ esprit qu’ aujourd’hui répondait -il –allons mon frère est bien disposé pensait lucile ", "et elle continuait à l’ entretenir et de son dessin et de son piano puisque ce sujet avait si fort le don de le charmer .la supérieure avait opéré depuis quelques jours une véritable révolution musicale dans l’ établissement elle avait en effet adapté à le tous les pianos de le couvent l’ égaliseur automatique cadot honoré d’ une médaille de bronze à l’ exposition c’ était un mécanisme très ingénieux de le reste dans lequel des ressorts de pression étaient combinés de telle façon qu’ ils appuyaient constamment sur l’ arrière de les touches et les forçaient ainsi à se relever et à le fonctionner régulièrement elle lui en donna une description en règle elle ajouta que des attestations signées de les plus célèbres professeurs de piano de le conservatoire constataient l’ usage très pratique et très ingénieux de cette innovation .lorsque lucile eut terminé la démonstration de le nouveau mécanisme elle pria malignement son frère par plaisanterie de la lui répéter –mais c’ est que ce n’ est pas facile ", "balbutia le jeune homme qu’ elle avait surpris à le plusieurs reprises fixant mlle bartholin –allons avoue -le à le lieu de m’ écouter continua -t-elle à le voix basse tu t’ oubliais dans la contemplation de ma petite camarade et comme il essayait de PROPN ne nie pas mlle bartholin est assez jolie pour qu’ on la remarque et si elle t’ a tourné la tête ajouta -t-elle avec un regard malicieux où est le mal? ne nous ordonne -t-on pas dans l’ évangile d’ aimer notre prochain –mais je t’ assure que tu te trompes! ", "voilà bien des idées de fillette qui ne connaît pas le monde je la regarde parce que.–ta ta! mon bon frère tu ne m’ empêcheras pas en tout cas de lui demander si tu lui plais je serais curieuse de le savoir je t’ en prie ne l’ interroge pas à le mon sujet! tu me désobligerais! fit -le grand frère sans conviction –tu ne dis pas ça d’ un ton bien résolu pas vrai et je gagerais que les heures qui nous séparent du prochain jour de parloir vont te sembler plus longues que tu ne veux l’ avouer ", "je te vois malgré ton grand air sérieux effeuillant des marguerites tu sais bien un peu pas de le tout passionnément !elle eut une moue gentiment railleuse en murmurant monsieur mon frère!. veux -tu m’ en croire je te trouve bien mieux qu’ avant maintenant que tu es amoureux PROPN eut beau faire la grosse voix et affirmer que toutes les suppositions de sa jeune sœur étaient autant de folies il ne la persuada pas en réalité il ne voulait nullement la persuader ", "et prenant congé de lucile petite somnanbule lui dit -il tout bas; et il la baisa à le front eh bien oui c’ était vrai l’ offre qu’ elle lui avait faite de chercher à le pénétrer les sentiments qu’ il inspirait à le mlle bartholin l’ avait enchanté.certes il n’ eût jamais songé à le prier sa sœur d’ une semblable commission mais puisqu’ elle était allée au-devant de ses désirs puisqu’ elle paraissait déjà si à le courant de les choses de le cœur pourquoi ne l’ aurait -il pas laissée faire n’ avait -il pas les plus honnêtes intentions de le monde s’ il avait jeté les yeux sur mlle bartholin ce n’ était ni pour l’ enlever ni pour la séduire mais pour solliciter sa main et en faire la compagne adorée de toute son existence mais serait -il agrée ", "la petite sœur précisément voulait bien mettre à le son service sa diplomatie féminine pour arriver à le résoudre cette délicate question –eh bien lui dit lucile lorsqu’ il revint le dimanche suivant tu ne me demandes pas le résultat de ma mission si je te disais petit grand frère que tu n’ es pas indifférent gageons que cela ne te serait pas désagréable ?–oh ce n’ est pas possible " ]
[ "certes il eût voulu refouler dans les gorges les mots qui souillaient son idole mais plus fort que tout le désir d’ apprendre de savoir le tenait immobile anxieux de les paroles qu’ il haïssait le train reparti questionna toujours à le demi-voix alors suberceaux vraiment croyez -vous que s’ écria l’ italienne en menaçant de le doigt le banquier vous êtes jaloux birbante soyez patient c’ est encore pour vous que je parierais de tous les amoureux maxime à le ces mots qu’ il perçut eut un sursaut si brusque que mme avrezac et sa fille aaron et mme se retournèrent de son côté vraiment une minute le voile rouge se tendit devant ses yeux ses muscles se crispèrent pour frapper dans ce tas de vipères pour les écraser à le coups de poing et de talon il se maîtrisa violemment comprenant que maud serait mal servie par un scandale les autres cependant se taisaient; PROPN se pencha vers les femmes après avoir considéré maxime à la dérobée ", "c' est lui mon agent le petit l' oiseau j' ai ce pas-là dans l' oreille je le distinguerais entre et il retourna à la fenêtre ces alertes l' énervaient depuis l' échec de le février il avait perdu sa belle assurance ", "sa mère s' y trouvait enfermée pour des raisons inconnues de lui aujourd'hui encore plusieurs années passèrent car sa mère avait été lourdement condamnée un matin enfin le gardien ouvrit la porte de le cachot et signifia à la prisonnière qu' elle était libre toi tu restes ajouta -t-il en repoussant crab qui s' apprêtait à la suivre sa mère laissa retomber ses bras en signe d' impuissance et lui adressa un petit sourire navré avant de refermer la porte ", "je n’ avais plus qu’ un espoir c’ était que mon chien me rejoindrait la brave bête est comme moi elle voyage toute la nuit mais elle rentre à le soleil levé je n’ avais pas voulu l’ emmener crainte quelle me gênât alors elle était allée en forêt pousser un lièvre ou un lapin tout à le coup comme nous rentrions sous bois pour prendre un raccourci qui conduit à le laneuville voici le chien qui apparaît ", "c’ est ce qui nous arriva dès cette année avant pâques nous avions eu le rudiment de lhomond sa grammaire et son catéchisme historique m. nous fit prendre à la rentrée ceux d’ un monsieur qui raffinait sur PROPN il fallut apprendre par cœur toujours par cœur! de nouvelles règles de nouveaux exemples de nouveaux temps primitifs et et cætera ", "le citoyen médecin vous attend dans son cabinet —que me veut -il? murmura caroline encore tout endormie il vous le dira dépêchez -vous ma petite il n’ aime pas attendre ", "sûrement qui a pu assassiner prince sûrement pas mon frère nous étions ensemble nous et vous lorsque le meurtre a eu lieu ce chef c’ est le mec qui a voulu me dessouder à le palerme croyant que la mère m’ avait tout craché dis donc fillette les flics de palerme qui est -ce qui les a affranchis ", "environnés de nuit enveloppés par la bourrasque sans clarté à le ciel sans moyen humain de salut venez à le leur aide ô mère divine de ceux qui semblent ne plus rien devoir attendre à le nom de le fils que vous avez reçu mort dans vos bras ayez pitié des mères attendant leurs enfants le front dans ses mains l’ abbé pascal resta perdu dans sa prière tout à le coup une voix l’ appelle en un moment il se trouva sur le seuil et ouvrit la porte un jeune homme tout blanc de neige et s’ appuyant sur un bâton ferré était devant lui ", "PROPN s’ écria -t-elle et elle étendait les mains en avant comme pour écarter un spectre qui sortant de la tombe eût ouvert les bras pour la saisir et l’ y entraîner cependant après malgat s’ avançait mlle henriette appuyée à le bras de mme bertolle murmura sarah elle aussi la terrifiante vérité éclatant dans son cerveau elle discernait le piège qui lui avait été tendu et qu’ elle était perdue alors se retournant vers daniel: —malheureux fit -elle quels conseils as -tu écoutés ce n’ est pas dans ton âme loyale qu’ a germé la pensée de cette lâche trahison fou qui ne voit pas que pour être aimé ne fût -ce qu’ un jour comme je t’ aime malgat volerait encore sa caisse et le comte donnerait encore ses millions et son honneur ainsi elle disait; mais en même temps elle avait glissé une de ses mains derrière son dos et cherchait le bouton de la porte elle le trouva et aussitôt avant que personne eût pu prévenir son mouvement elle disparut les autres issues sont gardées cria mais elle ne cherchait pas à le fuir et déjà elle reparaissait blanche et froide auta", "–nous avons accueilli toutes vos déclarations qui ont une importance capitale ne pourriez -vous à l’ appui de ce que vous avez avancé nous fournir une preuve matérielle –rien n’ est plus facile mon ancienne maîtresse doit avoir conservé la lettre de son frère vous n’ avez qu’ à ordonner une perquisition chez elle " ]
lentement elle s’ écarta et tandis qu’ il passait devant elle elle s’ écria –c’ est pas ton père! PROPN c’ est pas ton père ses traits étaient défigurés par la rage pas ton père pas ton père il dévala les escaliers choqué d’ avoir vu sur le visage de sa mère le masque de la folie étaient une autre mère et un autre fils que sauveur recevait ce matin-là à sa grande surprise madame était revenue accompagnée par solo.–ces midicalmants articula madame la voix pâteuse .le docteur pincé y était allée à la louche sa nouvelle patiente avait eu droit à le tout un assortiment coloré de gélules et de pilules comme dans la chanson :une rose pour la vieune rouge pour l’ amourune noire pour la nuitet une bleue pour le jour –et puis ç a règle pas le problème dit solo tandis que sa mère prenait place dans le fauteuil son gros sac sur les genoux .–quel problème
[ "–mais solo le problème de sa mère s’ appelait l’ adolescent ne faisait plus que des apparitions à l’ appartement familial pour changer de vêtements piller le frigo ou s’ effondrer sur son lit il passait le reste de sa vie à le rouiller à le pied de les immeubles en compagnie de garçons dont certains plus âgés avaient déjà eu affaire à la police solo avait peur que son frère ne tombe dans la petite délinquance –un jour il arrivera à le saran entre gendarmes et je deviendrai le gardien de mon frère!solo ajouta naïvement qu’ il avait pourtant fait regarder à le kamil toute la saga star mais son frère était attiré par le côté obscur de la force ", "a fait que maman dort plus PROPN ne parlait pas serrant convulsivement la poignée de son sac à le main –est -ce que vous pourriez retourner un moment en salle d’ attente demanda sauveur à le jeune homme.solo eut une mimique d’ incompréhension c’ était lui qui avait forcé sa mère à le revenir chez PROPN sa présence ne pouvait que la tranquilliser ", "–juste un petit moment insista sauveur –comme tu veux fit solo le ton et le geste énervés mais tu gères!il claqua la porte derrière lui –je peux vous poser une question madame qu’ est -ce que vous avez dans ce sac?–ci la photo de ma fille secoua la tête et ajouta tout bas: aut’ fille phrase toutes ponctuées de silences sauveur reconstitua le drame qui s’ était déroulé à le maroc plus de ans auparavant madame de son prénom –avait été mariée à le village à un homme de 36ans ", "elle en avait13 prise de force par son mari puis battue à le quotidien la fillette était devenue femme malgré elle puis mère a l’ homme s’ était alors octroyé une seconde épouse plus âgée que et qui l’ avait traitée en servante les gens croyaient parfois que la petite fille née de le couple était celle de la deuxième épouse a après avoir récupéré en cachette ses papiers d’ identité et volé quelque argent à son mari PROPN s’ était enfuie sans pouvoir emmener avec elle son enfant alors âgée de3ans ", "elle était partie en france elle n’ avait jamais remis les pieds à le maroc ni reçu la moindre nouvelle de ceux qu’ elle avait laissés là-bas –et vous gardez une photo de dans votre sac?–ci gros sac à le main à le fermoir avait encore l’ allure de le neuf madame l’ ouvrit avec des gestes précautionneux et sauveur lorgnant à l’ intérieur s’ aperçut qu’ il était bourré de papier celui qu’ on met en magasin pour que le sac garde sa forme il ne s’ y trouvait qu’ une seule chose: une enveloppe blanche ", "avec les mêmes gestes soigneux ouvrit l’ enveloppe et en sortit une petite photo noir et blanc on discernait une frêle silhouette à les longs cheveux nattés mignonne dit madame pour qui l’ enfant n’ avait jamais grandi .pourquoi cette vieille douleur s’ était -elle réveillée pourquoi la petite fille à les cheveux nattés était -elle venue hanter les nuits de madame ", "était -ce parce que avait13ans l’ âge à lequel sa mère avait perdu son enfance mystère comme ce sac plein de vide –quel fit sauveur démarrant un petit calcul mental –moi je crois morte l’ interrompit était le fantôme de qui la persécutait ", "ou ce qu’ on appelle la culpabilité.alors avec la même précaution qu’ avait mise madame à le exhumer la photo sauveur lui parla de sa vie passée de tout ce qu’ elle avait enduré ce mariage forcé à l’ âge où d’ autres enfants jouaient encore à la poupée puis cet homme rencontré en france l’ abandonnant après lui avoir fait un petit garçon et enfin ce mari lui laissant la charge d’ une famille pour aller épouser une femme plus jeune à le pays –vous avez souffert madame naciri et vous êtes restée une femme très digne vos enfants peuvent être fiers de vous elle secoua la tête non oh non et elle pleurait sauveur songea alors à l’ homme noir de son enfance le prêtre de la paroisse sainte-anne ", "les parents saint-yves envoyaient parfois leur petit garçon se confesser à l’ église et après avoir avoué ses péchés d’ enfant sauveur recevait l’ absolution par la voix de le prêtre il était pardonné de dieu sauveur songea à le frédérique qui voulait faire de lui l’ homme qui soigne les âmes mais il ne pouvait pas dire cette phrase de le prêtre qui lui semblait une formule magique quand il était petit: va en paix tes péchés te sont remis toqua à la porte c’ était solo qui s’ impatientait il entra sans y être invité et dévisagea sa mère en pleurs interloqué " ]
[ "ils se dirent les livres qui les avaient fait pleurer ceux qui les avaient fait rêver que sais -je encore ils devisèrent sur le malheur de la vie et sur les soleils couchants leur entretien ne dura pas longtemps mais il fut plein le regard accompagnait chaque mot le battement de coeur précédait chaque parole qui fut séduit par son âme mlle fut priée de chanter elle se mit à le piano enfila des gammes hennit piaffa pompa et brossa le clavier ", "et il arriva enfin que l’on frappa légèrement à le ma porte c’ était encore mrs.tennyson de nouveau je la suivis je croyais trouver helena dans sa chambre mais elle n’ y était point et repoussait le verrou de sa porte d’ un geste précis et nullement précipité elle ajoutait à le ma peur cette petite mécanique qu’ allait -elle faire de moi? ", "la porte n’ était plus qu’ à le pas il l’ atteignit encore et encore cette autre porte basse de la sacristie au-delà de l’ échiquier vertigineux de les dalles noires et blanches où le reflet de les vitraux danse à ses yeux éblouis et la sacristie même pleine de l’ âcre odeur de résine d’ encens et de vin répandu tout autour les enfants de chœur rouges et blancs tournent et bourdonnent comme un essaim il passe un par un les ornements d’ un geste machinal les yeux clos remâchant les prières d’ usage dans sa bouche amère en nouant les cordons de la chasuble il gémit et jusqu’ à le pied de l’ autel le même gémissement imperceptible ne cessa pas roulait dans sa gorge derrière lui bruits divers rebondissent jusqu’ à les voûtes pour s’ y confondre en un seul murmure ce vide sonore à lequel il devra faire face à l’ introït les bras étendus il monte à le tâtons les marches s’ arrête ", "elle savait seulement mais cela d’ une façon fort vague qu’ elle avait été confiée tout enfant à le don par un grand personnage appartenant à le une de les plus illustres familles de la péninsule ce personnage dont le nom semblait être un mystère et n’ avait jamais été prononcé devant elle ne la perdait pas de vue et exerçait sur elle une surveillance qui bien qu’ elle fût occulte était incessante il protégeait activement don qui lui devait tout et l’ avançait rapidement aussi le brave hidalgo était -il dévoué corps et PROPN à son généreux protecteur bien qu’ il eût une sincère affection pour sa pupille qu’ il considérait comme son enfant tous ces détails que je mis ans à le obtenir excitèrent à le plus haut point ma curiosité ", "—c’ est la première fois que vous allez vous servir à la banque bien sûr dit -elle —pourquoi bien sûr —jusqu’ ici je n’ en ai jamais eu besoin olaf ne m’ a jamais laissée manquer de rien la fameuse carte bleue —oui mais le plaisir de dévaliser une banque ", "porphyre haussa les épaules bah on s’ arrange fit -il avec philosophie tu es content de nous voir hein? ajouta -t-il plein de confiance pour cela oui! m’ écriai -je en toute sincérité ", "cadin lui tapa sur l' épaule –je te préviens que je suis très pressé tu vas me dire rapidement d' où viennent ces cassettes qui te les fournit qui les tourne et ou je tiens également à te préciser que je n' agis plus dans le cadre d' une enquête concernant un cambriolage mais dans celui d' une affaire de meurtres à le pluriel ", "est -il besoin de faire appel à les énigmatiques puissances de la nature pour constater que chez les femmes vraiment tendres le plus dangereux auxiliaire de la chute est la pitié comme le désespoir d' une perte irréparable est pour l' homme le plus compliqué un irrésistible conseiller d' éloquence simple francis et pauline pleurèrent ensemble elle le vit souffrir et elle le plaignit il la vit le plaindre et il en fut pénétré elle était si jolie si fine ", "ou vieilles baraques qui finissaient de brûler en avant de le village éclairaient ce spectacle les grenadiers à le cheval étaient encore à le rendnitz mais une foule d’ autres troupes débandées allaient et venaient dans la grande rue on n’ avait pas fait la distribution de les vivres chacun cherchait à le manger et à le boire comme nous défilions devant une grande maison de poste nous vîmes derrière le mur d’ une cour cantinières qui versaient à le boire de le haut de leurs charrettes il y avait là de les chasseurs des cuirassiers des lanciers des hussards de l’ infanterie de ligne et de la garde tous pêle-mêle déchirés les shakos et les casques défoncés sans plumets criblés de coups ", "mais fortunat ne lui répondit que par le serment de ne jamais rentrer dans une maison souillée par la plus horrible injustice à le moins que le désistement de son père ne vînt mettre un terme à les indignités déjà commises le procès marchait trop bien pour qu' il pût être question de ne pas en presser l' issue alors la pauvre mère n' eut plus qu' un désir apporter dans l' exil de son fils tout l' adoucissement possible quand le vieux signol grâce à la générosité de la comtesse eut loué la petite chaumière de les bords de le rhône vint visiter la masure " ]
—je ne te dérange pas fit le père en ouvrant la porte surpris et content mais un peu inquiet car il redoutait toujours on ne sait quel malheur imprévu se hâta d’ avancer un fauteuil —tu travailles donc toujours? dit en regardant une pile de gros bouquins amoncelés sur la table —toujours répondit le jeune homme avec une feinte gaieté tu as bien travaillé toi père! pourquoi ne ferais -je pas de même?
[ "moi ce n’ était pas la même chose j’ édifiais ma fortune et la tienne est faite —je cultive mon intelligence répliqua évasivement henri tu me veux quelque chose chez son fils n’ allait -il pas réveiller aussi un souvenir douloureux peut-être endormi? cependant il ne pouvait interroger nul autre sais -tu comment on va chez villeroy ", "demanda -t-il en prononçant ce nom avec une sorte de honte PROPN va bien autant que je puis le supposer fit henri de plus en plus surpris —tu ne les vois pas la voix de chénerol avait des inflexions humbles et pleines de confusion j’ ai rencontré madeleine chez ma sœur une fois il y a environ semaines elle était bien? —très bien ", "un silence se fit; chénerol ne savait quoi dire —alors reprit -il tu penses qu’ elle et son père vont bien —mais oui; pourquoi? leur est -il arrivé quelque chose? —non prenant son parti il ajouta brusquement —quelqu’un a mis dans la tête de ma femme de revoir sa fille par exemple non! s’ écria henri en se levant avec violence il se rassit aussitôt —je te demande pardon père mais tu m’ as pris par surprise ", "je suis venu te dire précisément que je ne le souhaite pas pas plus que toi je comprends très bien tes motifs je les ai expliqués à le ma femme mais elle tient à le son idée il ne faut pas que ce soit déclara je suis bien aise de voir que c’ est aussi ton opinion il y eut un nouveau silence mais tous respiraient pourtant plus librement —je crains que madeleine ne reçoive une lettre ou des lettres pour l’ amener à une entrevue reprit ", "je vais être obligé de m’ absenter pour les élections et pendant mon absence PROPN regarda son père mme dit -il c’ est le seul moyen —mais elle va s’ ennuyer horriblement —tant pis! répliqua brièvement le jeune homme son père réfléchit un instant puis se décida: —tu as raison c’ est le seul moyen en effet je l’ emmènerai ", "—elle te gagnera des électeurs fit henri avec un faible sourire PROPN répondit par un geste indifférent et parla d’ autre chose peu à le peu ils tombèrent dans une de leurs longues conversations d’ autrefois qui leur semblaient si courtes ils avaient allumé des cigares et causaient tantôt assis tantôt en parcourant lentement l’ un et l’ autre le vaste cabinet de travail la pendule sonna minuit ", "fit en regardant à sa montre ce n’ est pas possible mais si! eh bien PROPN j’ espère que nous avons taillé une bavette c’ était bien bon répondit le fils tu t’ en vas? reste encore un peu —non il est trop tard et je t’ ai empêché de travailler —oh! cela ne fait rien de le tout ", "quelle bonne soirée dis? il faudra recommencer: nous ne nous voyons pas assez —oui oui nous recommencerons dit chénerol en serrant la main de son fils tout à le coup il se rappela que clotilde était restée seule là-haut et qu’ elle l’ avait probablement attendu pendant tout ce temps —ma foi tant pis! se dit -il en congédiant son petit remords avec une extrême facilité emmena sa femme la semaine suivante ", "elle protesta un peu; mais il lui fit entendre qu’ il était bien décidé et comme elle n’ aimait pas la lutte ouverte elle se résigna la résignation lui fut d’ ailleurs grandement facilitée par la remarque de chénerol que ce voyage coupait court à les difficultés présentes en ce qui concernait madeleine d’ autre part aller régner en dame suzeraine dans un château ou il s’ agissait de conquérir des votes d’ électeurs n’ était pas une perspective désagréable clotilde aimait à le tourner les têtes pour le plaisir et elle fut servie à le souhait la circonscription électorale tout entière n’ eut qu’ une voix pour louanger la belle mme donner des dîners était assez amusant; gagner à la fois le préfet et l’ évêque aurait été une tâche digne d’ " ]
[ "si vous faites un mouvement je vous tuerai avant de m’ en apercevoir elle remue je crois s’ écria -t-il en entendant un léger froissement sur la neige prompt comme l’ éclair il jeta la poignée de petit bois qu’ il tenait et bondit vers elle ", "il n’ y a que des fringues usagées les fringues d’ un même personnage celles de le père très certainement à le bas de l’ armoire il y a des paires de pompes j’ en avise des nu-pieds d’ une pointure nettement supérieure à les autres sans doute un oubli de le pensionnaire mystérieux je les enveloppe dans un morceau de papelard à la traîne et les colle sous mon bras m’ apprendra à le moins la pointure de si c’ était PROPN qui logeait céans ", "il arbore un large sourire il félicite le sculpteur PROPN directement et va même chose rarissime jusqu\\ à le remercier en langue franque les ambassadeurs de venise ou de le roi de PROPN ne sont pas aussi bien reçus donne solennellement l\\ ordre à le mohendesbashi de débuter les travaux le plus tôt possible puis ombre de dieu sur terre fait approcher le florentin et lui remet un parchemin roulé revêtu de son toghra son sceau calligraphié ", "ils étaient venus pourtant les peigne-culs; pas le premier jour mais le second oui le deuxième jour un groupe était apparu à les yeux de tigibus chef de patrouille ils avaient soigneusement épié lui et ses hommes les faits et gestes de ces niguedouilles mais les autres avaient disparu mystérieusement le lendemain ou guerriers de velrans vinrent encore passifs se poster à la lisière et firent face continuellement à les sentinelles de longeverne il se passait quelque chose de pas ordinaire à le camp de l’ aztec! ", "elles approchaient grandissaient et à le mesure qu’ on reconnaissait les visages d’ autres vociférations partaient un canot couvert d’ une tente et monté par femmes descendait lentement le courant celle qui ramait était petite maigre fanée vêtue d’ un costume de mousse avec ses cheveux relevés sous un chapeau ciré en face d’ elle une grosse blonde habillée en homme avec un veston de flanelle blanche se tenait couchée sur le dos à le fond de le bateau les jambes en l’ air sur le banc de les côtés de la rameuse et elle fumait une cigarette tandis qu’ à le chaque effort des avirons sa poitrine et son ventre frémissaient ballottés par la secousse tout à l’ arrière sous la tente belles filles grandes et minces l’ une brune et l’ autre blonde se tenaient par la taille en regardant sans cesse leurs compagnes ", "à le secret de leur identité mais tu changeras les noms et tu omettras tout ce qui peut les faire reconnaître ce ne sont pas des confessions écrites tout sera transcrit de ta main d’ ailleurs toi seul sais ce que tu as entendu ", "la conversation roulait sur la maladresse de ces hommes qui ne prévenaient point des défauts de leurs bêtes on plaignait la victime on criait contre cette mauvaise mule qui était partie rapidement et s’ était arrêtée tout à le coup en glissant sur le bord d’ un ravin c’ est bien dommage disait un monsieur de la société cette dame sera encore retardée dans ce voyage qu’ elle trouve si long et si ennuyeux ah bon dieu répond une dame ", "son père lui présentait -il quelque prétendant elle l’ accueillait gracieusement elle se parait pour lui de toutes ses séductions mais dès qu’ il avait tourné les talons d’ un seul mot qu’ elle laissait tomber de la hauteur de ses dédains elle l’ écartait il est trop petit disait -elle ou trop gros il n’ est pas assez noble je le crois fat il est sot son nez est mal fait et à ces jugements sommaires pas d’ appel on eût vainement insisté ou discuté l’ homme condamné n’ existait plus ", "mademoiselle était trop accoutumée voir les hommes empressés autour d’ elle pour qu’ elle ci osé malgré son caprice et le sans-gêne de ses habitude de théâtre prendre l’ initiative par des coquette lies significatives elle se contentait d’ être elle-même belle spirtuelle enjouée et elle attendait que le chevalier fût éclairé et mieux avisé il y avait peu de jours seulement que son secret lui étai échappé à la suite de confidences réciproques entre elle e la marquise quand le romanesque incident de l’ agraf était venu placer aussi la marquise dans des rapports aussi étranges qu’ inattendus avec le chevalier de l’ epône l marquise de son côté avait confié à sa jeune camarade s vive affection pour PROPN et il y avait dans ce doubl amour une coïncidence qui ne leur échappa point ces que l’ une et l’ autre avaient donné leur sympathie à de hommes qui jusque-là ne leur avaient pas encore parlé de leurs sentiments mutuels la singularité de cette position excitait quelquefois de curieuses observations de la part de le<UNK> ces jeunes femmes dont le caractèr", "elle s’ étonnait elle-même de n’ y pouvoir songer sans soupirer elle s’ effrayait de la longueur de ses jours et de l’ ennui de ses soirées évidemment il manquait à sa vie quelque chose d’ important et qui touchait à le peine à sa dix-huitième année s’ interrogeait naïvement à le cet égard sans oser se répondre mais dans tous ses rêves la blonde et noble tête de le jeune valentin se montrait parmi des buissons chargés de fleurs sur l’ herbe de les prairies elle croyait courir poursuivie par lui " ]
il le dit à le wolff qui s’ empressa de le répéter à ses camarades l’ affolement s’ empara des prisonniers un autre commandant à le pétrovsk cela signifiait pour eux à le coup sûr le renforcement de la discipline pénitentiaire PROPN leur proposa de se rendre immédiatement en délégation auprès de le général il les reçut assis dans son lit une veste militaire jetée sur ses épaules
[ "jamais il ne leur avait paru plus vieux ni plus comme il n’ était pas rasé depuis quelques jours sa face hérissée de poils blancs semblait prise dans le givre il tenait une main appuyée sur son cœur et respirait difficilement il est impossible que vous nous quittiez votre excellence nicolas que deviendrons -nous après votre départ ", "personne ne nous comprendra ne nous aidera comme vous il le faut nous ferons régner nous-mêmes la discipline que vous avez prescrite à le condition simplement que vous restiez ce discours émut dont toutes les rides se mirent à le bouger comme si son visage allait partir en morceaux des larmes séniles gonflèrent ses paupières il bafouilla vous êtes de bons garçons merci mais est au-dessus de mes forces d\\' ailleurs dans quelques jours l’ empereur me signifiera son mécontentement qu’ en savez -vous je l’ ai deviné en observant ", "il ne me disait rien mais je lisais son rapport dans ses yeux peut-être à le l\\'heure il est mon remplaçant est -il déjà désigné attendez à le moins d\\' en être avisé officiellement votre excellence je préfère prendre les devants par fierté oui le wolff qui assistait à la discussion intervint avec autorité ", "vous n\\' êtes pas en état de trancher une question aussi importante guérissez d\\' abord vous déciderez ensuite et tourné vers ses camarades il ajouta je vous prie de vous retirer messieurs son excellence a besoin de repos pendant un mois encore les prisonniers vécurent dans l’ angoisse ", "PROPN ne quittait pas sa chambre chaque jour il parlait de donner sa démission et chaque jour le wolff l’ en dissuadait dans cette lutte quotidienne les forces de le malade déclinaient rapidement à le degré de nervosité ou il était parvenu les médicaments habituels n\\' agissaient plus guère le racontait que souvent le général se faisait apporter d\\' anciens dossiers des témoignages de satisfaction datant des règnes de catherine la grande de paul d’ alexandre er des cartes militaires à les plis déchirés par l\\ usage les étalait sur son lit et les considérait un air hébété durant des heures ", "il revivait sa carrière en silence un dimanche matin les prisonniers assemblés dans la cour pour la distribution de le courrier virent paraître un revenant PROPN avançait vers eux en appuyant légèrement à le bras de le dr wolff le général était en grand uniforme avec toutes ses décorations sur la poitrine et l’ écharpe de parade nouée autour de le ventre sa figure était pâle encore mais reposée ", "son regard brillait d\\' une nouvelle jeunesse messieurs dit -il je tiens à le vous faire savoir que empereur sur le rapport de le général a adressé une lettre personnelle pour me féliciter de organisation matérielle de le pénitencier et de votre tenue à le cours de inspection il autorise la construction de à le condition que les plans lui soient d\\' abord envoyés pour accord hourra ", "tous le soutinrent de leurs vivats PROPN souriait espère que vous ne pensez plus à le nous quitter votre excellence dit nicolas on va essayer de faire encore un petit bout de chemin ensemble grommela en clignant des yeux ", "après son départ le confia à les prisonniers je n\\' y comprends rien il était à le plus mal le cœur irrégulier les jambes enflées il a reçu la lettre et comme par enchantement a diminué je l\\' ai vu de mes yeux son vrai médecin ce n\\ est pas moi c\\' est le tsar " ]
[ "la comtesse encore fatiguée des secousses de la voiture devait attendre son retour pour visiter avec lui la ville une fois l’ énorme cahier des doléances de sa province remis à le qui de droit le comte se faisait lui-même une fête d’ accompagner sa femme dans les rues et les promenades et de la présenter dans quelques maisons la comtesse attendit avec impatience pendant toute la journée puis jusqu’ à le lendemain matin dans les plus vives inquiétudes un billet alors seulement vint lui apprendre que son mari était enfermé à la bastille se désoler outre mesure c’ est sans doute ce qu’ elle fit d’ abord ", "après un déjeûner splendide les dames montèrent sur leurs haquenées les chevaliers s’ élancèrent sur leurs chevaux et à le bruit de les fanfares on entra dans la forêt le margrave servait d’ écuyer à le berthe la promesse qu’ elle venait de donner à la princesse de l’ accompagner à le prague le comblait de joie et lui donnait un rayon d’ espoir berthe ne voyait en lui que l’ ami de hochberg et par l’ intérêt qu’ elle témoignait à le prince elle avait sans s’ en douter nourri l’ illusion qui le flattait trop peu habituée encore à l’ empire que ses charmes devaient exercer sur les cœurs elle n’ aimait à le monde que son adalbert et croyait n’ être aimée que de lui ses bontés encourageant le margrave les hommages qu’ il lui rendait devinrent ce jour-là plus empressés ", "—à toi! que vas -tu faire? savoir la vérité d’ abord faire ce qu’ on pourra ou ce qu’ on devra ensuite PROPN regardait sa sœur d’ un air de doute —tu m’ as parfois appelée sagesse continua -t-elle avec un triste sourire ", "il se risque à le faire pour le petit garçon ce que a fait pour son aînée après tout c’ est une affaire de justice et presque de politique le principe d’ égalité n’ exige -t-il pas qu’ on traite pareillement tous les enfants d’ une même famille dans la petite tour où les enfants ont habité autrefois le tapissier a retrouvé un vieux bilboquet et un baguenaudier de ces jeux qu’ on appelle comme tels parfaitement adaptés à la situation d’ ailleurs le règlement n’ interdit pas les bilboquets ", "je jure par le tombeau de mes ancêtres par les sabres de mes fils par l’ honneur de ma fille que tu ne seras jamais ni mon gendre ni mon hôte sors de ma maison poussa un cri. ajouta la veuve j’ ai des fils que tu peux égorger en les embrassant j’ ai une fille que tu peux empoisonner en la regardant cache-toi dans les cavernes de nos montagnes ", "nous nous sentions seulement très poreuses face à le tant d’ agonie et pour ne pas être emportées par ce fleuve de trépas nous nous accrochions chacune à le notre livre sœur marie-paule nettoyait une plaie purulente dansait à le bal avec une femme était en train de perdre la connexion avec les terminaisons nerveuses de ses mains pétrone expliquait à le néron que de tels vers étaient indignes de son génie ", "madame de mortsauf est morte: votre pauvre frère est sans doute à le clochegourde –savez -vous monsieur reprit la marquise en se tournant vers eugène que vous venez de dire une impertinence –si je ne connaissais pas la rigueur de vos principes répondit -il naïvement je croirais que vous voulez ou me donner des idées de lesquelles je me défends ou m’ arracher mon secret peut-être encore voulez -vous vous amuser de moi la marquise sourit ", "la révolution les a trouvées femmes médiocres elles se sont résignées à le vivre en femmes médiocres elles ont fait sans répugnance de le filet pour vivre nous qui savons imparfaitement l’ anglais le dessin et la musique nous qui faisons des peintures en laque des écrans à l’ aquarelle des fleurs en velours et autres futilités ruineuses que les mœurs somptuaires d’ une république repousseraient de la consommation que ferions-nous? ", "si c’ était vrai pourtant c’ est qu’ elle tenait beaucoup à le rattraper ses francs qui à le cas de restitution lui constitueraient un fort joli bénéfice PROPN reprenait la corde en une minute avec volubilité il lui expliqua comment tout était sauvé la visite de le marquis prouvait que le mariage tenait toujours et alors il redevenait riche à le millions ", "mais dit -il à une mignonne femme s’ avançant pour le servir baesine rafraîchie que fis-tu de tes rides anciennes ta bouche a toutes ses dents blanches et jeunettes et les lèvres en sont rouges comme cerises est -il pour moi ce doux et malicieux sourire nenni dit -elle mais que te faut -il bailler toi dit -il " ]
PROPN attendit un instant; puis faisant quelques pas vers elle il lui dit d’ une voix compatissante ne viens -tu pas ma fille mon père dit acté n’ osant avouer à le vieillard les sentiments qui la retenaient hier j’ ai quitté néron avec agrippine sa mère le bâtiment que nous montions a fait naufrage nous nous sommes sauvées en nageant toutes et je l’ ai perdue à le moment qu’ une barque la recueillait je voudrais bien ne pas abandonner cette plage sans savoir ce qu’ elle est devenue PROPN étendit la main dans la direction de la villa de et montrant à le acté une grande lueur qui s’ élevait entre ce bâtiment et le chemin de misène vois -tu cette flamme lui dit -il je la vois répondit eh bien
[ "continua le vieillard cette flamme est celle de son bûcher et comme s’ il eût compris que ce peu de mots répondaient à le toutes les pensées de la jeune femme il se remit en route en effet acté le suivit aussitôt sans prononcer une parole sans pousser un soupir ils côtoyèrent la mer pendant quelque temps traversèrent pouzzoles puis ils prirent le chemin de naples arrivés à une demi-lieue de la ville ils la laissèrent à le droite et allèrent par un sentier rejoindre la route de capoue ", "vers une heure de le matin ils aperçurent atella et bientôt sur la route un homme debout qui semblait les attendre: c’ était silas l’ envoyé de paul le vieillard échangea avec lui quelques mots silas prit à le travers champs paul et acté le suivirent et ils arrivèrent à une petite maison isolée où ils étaient attendus car à le premier coup que frappa silas la porte s’ ouvrit .toute la famille y compris les serviteurs était rassemblée dans un atrium élégant et paraissait attendre aussi à le peine le vieillard eut -il paru sur le seuil que chacun s’ agenouilla PROPN étendit les mains sur eux et les bénit; ", "puis la maîtresse de la maison le conduisit à le triclinium et avant le souper qui était servi et qui attendait elle voulut elle-même laver les pieds de le voyageur quant à le acté étrangère à le cette religion nouvelle tout entière à les pensées qui lui brisaient le cœur elle demanda à se retirer aussitôt une belle jeune fille de ou ans voilée comme une vestale marcha devant elle et la conduisit à sa propre chambre où un instant après elle revint lui apportant sa part de le repas de la famille .tout était un sujet d’ étonnement pour acté; elle n’ avait jamais entendu parler des chrétiens chez son père que comme d’ une secte d’ idéologues insensés qui venait augmenter le nombre de toutes ces petites écoles systématiques où se discutaient le dogme de pythagore la morale de socrate la philosophie d’ épicure ou les théories de platon; et à la cour de césar que comme d’ une race impie livrée à les plus affreuses superstitions et à les plus infâmes débauches bonne à le jeter à le peuple lorsque le peuple demandait une expiation bonne à le jeter à les lions l", "il n’ y avait qu’ un jour qu’ elle avait été secourue par paul il n’ y avait qu’ un jour qu’ elle voyait des chrétiens et cependant ce peu d’ heures avait suffi pour détruire toute cette fausse opinion que la philosophie grecque et la haine impériale avaient pu lui donner ce qu’ elle avait surtout compris dans la secte nouvelle c’ était le dévouement car le dévouement est presque toujours quelles que soient sa croyance et sa foi la vertu dominante de la femme qui aime; de sorte qu’ elle s’ était laissé prendre d’ une sympathie instinctive à le cette religion qui commandait à les puissants la protection envers les faibles à les riches la charité envers les pauvres et à les martyrs la prière pour leurs bourreaux .le soir à la même heure qu’ elle était partie la veille elle se remit en chemin cette fois la route fut plus longue les voyageurs laissèrent à le leur droite capoue qu’ une faute d’ annibal a illustrée à l’ égal d’ une victoire ", "puis ils s’ arrêtèrent sur les rives de le volturne à le peine y étaient -ils qu’ une barque sortit d’ une petite anse conduite par un batelier et s’ approcha d’ eux arrivés sur le bord paul et l’ inconnu échangèrent un signe de reconnaissance le vieillard et acté descendirent dans la barque .déposé sur l’ autre rive paul tendit une pièce de monnaie à le batelier mais celui-ci tombant à le genoux baisa en silence le bas de le manteau de l’ apôtre et resta humilié et priant dans cette posture encore longtemps après que celui à lequel il venait de donner cette marque de respect se fut éloigné de lui vers les heures un homme assis sur une de ces pierres que les romains plaçaient à les revers de les routes pour aider les voyageurs à le remonter sur leurs chevaux se leva à le leur approche c’ était leur silencieux et vigilant courrier qui les attendait comme la veille pour les guider vers leur asile de le soir ", "cette fois ce n’ était plus une maison élégante comme celle de la veille qui les attendait c’ était une pauvre chaumière ce n’ était pas un souper splendide servi dans un triclinium de marbre c’ était la moitié d’ un pain trempé de larmes c’ était le nécessaire de le pauvre offert avec le même respect que le superflu de le riche .un homme les reçut: il avait à le front le stigmate de les esclaves un collier de fer à le cou cercles de fer à les jambes c’ était le berger d’ une riche villa il menait paître des milliers de les brebis appartenant à un maître dur et avare et il n’ avait pas une peau de mouton à le jeter sur ses épaules il avait placé sur une table un pain près de ce pain un de ces vases de grès à la matière commune mais à la forme charmante ", "puis il avait étendu dans un coin de la chambre un lit de fougères et de roseaux et en faisant cela sans doute cet homme avait fait plus à les yeux de le seigneur que n’ aurait pu faire le riche avec la plus splendide hospitalité.paul s’ assit à le table et acté près de lui puis leur hôte ayant fait ce qu’ il avait pu pour eux entra dans une chambre à le côté et bientôt ils entendirent à le travers la porte mal fermée de les plaintes et de les sanglots acté posa sa main sur le bras de paul n’ entendez -vous pas mon père? lui dit -elle.– oui ma fille répondit le vieillard on pleure ici des larmes amères mais celui qui afflige peut consoler un instant après leur hôte rentra et alla s’ asseoir sans dire un mot dans un coin de la chambre ", "puis appuyant ses coudes sur ses genoux il laissa tomber sa tête entre ses mains le voyant si triste et si accablé alla s’ agenouiller près de lui esclave lui dit -elle tout bas pourquoi ne t’ adresses -tu pas à le cet homme peut-être aurait -il quelque remède à le ton affliction quelque consolation à le ta douleur merci lui répondit l’ esclave mais notre affliction et notre douleur ne sont pas de celles qu’ on guérit avec des paroles homme de peu de foi dit paul en se levant pourquoi doutes -tu? ne sais tu pas les miracles de le christ?– oui mais le christ est mort s’ écria l’ esclave en secouant la tête les juifs lui ont mis les bras en croix et il est maintenant à le ciel à la droite de son père PROPN soit son nom! ne sais -tu pas reprit paul qu’ il a légué son pouvoir à ses apôtres mon enfant mon pauvre enfant! dit le père éclatant en sanglots et sans répondre à le vieillard un gémissement sourd qui se fit entendre dans la chambre à le côté s’ éveilla comme un écho à le cette explosion de douleur mon père ", "dit acté en revenant vers paul si vous pouvez quelque chose pour ces malheureux faites ce que vous pouvez je vous en supplie car quoique j’ ignore la cause de leur désespoir il me déchire l’ âme; demandez -lui donc ce qu’ il a peut-être vous répondra -t-il à le vous ce qu’ il a je le sais dit le vieillard il manque de foi.– et comment voulez -vous que je croie dit l’ afflige comment voulez vous que j’ espère? toute ma vie jusqu’ aujourd’hui n’ a été qu’ une douleur: esclave et fils d’ esclave je n’ ai jamais eu une heure de joie; enfant je n’ étais pas même libre à le sein de ma mère " ]
[ "les générations se disent héritières de les grandeurs qui les ont précédées les barbares méprisaient souverainement ces romains qui prétendent descendre des légions de l’ empire parce qu’ ils traversaient les voies romaines que ces légions avaient construites et foulées la reine de la grande-bretagne visita à le son tour la solitude l’ aumônier de m. écrivit le juin à le rancé: vous avez entièrement gagé le cœur de la reine par les saintes impressions que dieu a faites par votre ministère sur le cœur de le roi son époux car elle m’ a fait l’ honneur de me dire plus d’ une fois qu’ elle ne pouvait assez louer dieu des grâces qu’ il avait reçues à la trappe il n’ en fallait pas moins pour le soutenir dans les grandes et presque continuelles disgrâces qu’ il a essuyées depuis si longtemps et qui semblaient augmenter à un point de mettre toute sa vertu à l’ épreuve le roi d’ angleterre revint à la trappe avec le maréchal de bellefonds introducteur à les ruines ", "mais souviens -toi bien de ce que tu me promets à le cette heure et si tu y manques je ferai savoir à le tout le monde qu’ il n’ y a pas de confiance à le avoir dans la parole de le besson landry je te dis adieu ici et n’ oublie point que je ne te réclamerai rien jusqu’ à le jour ou ̀ je me serai décidée à t’ aller trouver pour te requérir d’ une chose qui sera à le mon commandement et que tu feras sans retard ni regret.– à la bonne heure fadette c’ est promis c’ est signé dit landry en lui tapant dans la main –allons! dit -elle d’ un air tout fier et tout content retourne de ce pas à le bord de la rivière ", "mais auraient -ils eu tout le temps nécessaire pour poser des questions qu’ ils se seraient bien gardé de le faire eux avouer qu’ ils y ignoraient quelque chose en matière de chasse eux des trappeurs allons donc de le reste ils allaient voir et ils se rendraient compte en cachant leur ignorance il fut convenu que la rosée et la futaie seraient accompagnés par les trappeurs-guides et que langue-de-fer francœur et l’ indien suivraient la feuille pour aller faire le bois le bois pauvre bois des pins rabougris des peupliers qui avaient bien de le mal à le pousser dans un sol pareil jamais dégelé à le plus de centimètres de profondeur en plein cœur d’ été les piqueurs passèrent la bricole à le leurs limiers et partirent dans directions différentes chacun tenant son chien à la main ", "oui très souvent —alors vous ne croyez pas à les maux insupportables et qu' on rejette comme un fardeau qui nous pèse trop mon cher monsieur norton répondit le docteur je ne crois qu' à le choses insupportables la misère la maladie et la mort et pourtant l' humanité passe son temps à le avaler celles-ci et à le supporter celle-là sans suicide peste! si l'on se tuait pour tout ce qui nous agace ou nous navre le monde finirait vite ", "c' est régulus boulard qui m' a tout appris —mais quoi? répéta le malheureux jacques qui s' affolait —que tu avais été l' amant de mademoiselle de frémilly —je te répète que c' est faux que c' est un infâme mensonge —laisse-moi parler à le moins! ", "mariette se douterait -elle de mon dessein heures et demie j’ en reviens malgré moi à le mon idée fixe à le celle qui me poursuit depuis ans c’ est que si j’ eusse embrassé toute autre carrière que celle de les emplois je m’ y serais fait une bien plus belle place une place digne honorée brillante dans les professions libres un homme peut donner la mesure de sa force et le succès est en raison de ce qu’ il vaut dans le service de l’ état un homme doit se contenir sous peine de se perdre il ne doit faire que ce que l’on fait à le côté de lui ", "la châtaigneraie!je savais que le grand château avait appartenu à le ma famille et que nous avions cessé de l’ habiter depuis la mort de mon père .le sujet était triste mais déjà fort lointain le temps avait passé amenant de nouvelles images à le mon cerveau d’ enfant bref une sorte d’ oubli volontaire noyait d’ ombre le souvenir de mon père et celui de le domaine qui nous avait appartenu .mais la fatalite nous mène la main de le hasard se posa lourdement sur mon épaule et me fit tressaillir à ce nom presque oublié et plutôt sans saveur pour moi: la châtaigneraie de le fond de mon enfance toute une foule de réminiscences remontèrent soudain à la surface faisant naître un impulsif et inattendu besoin de parler d’ elles .ce fut plus fort que moi de me tourner vers mon compagnon et de l’ interroger sans me douter que mes questions inusitées allaient déchaîner une tempête dans mon existence jusqu’ ici si calme de jeune fille douillettement élevée par une mère très bonne –vous avez connu mon père vous bernard ", "–j’ avais imaginé qu’ étant chez le comte PROPN elle avait eu quelque attachement et que c’ était là le motif de cette tristesse qui influait si fâcheusement sur sa santé.luigi sourit à le demi avec une ironie légère –non jeune personne romanesque bianca n’ a eu aucun attachement son changement physique et sa tristesse venaient d’ une autre cause et celle-ci disparue elle a repris son complet équilibre PROPN remarquait avec plaisir qu’ il témoignait maintenant un peu plus d’ intérêt à sa sœur de son côté perdait peu à le peu son air de crainte et de gêne devant néanmoins elle frissonnait encore parfois quand elle rencontrait son regard ou qu’ elle jetait les yeux sur la pierre à les reflets de feu qui ornait le doigt de son frère l’ existence était donc unie et paisible entre ces personnes qui s’ entendaient fort bien le comte mancelli continuait de garder le silence à le sujet de la partie secrète de son existence ", "hifi fait brailler son poste à le à l’ heure c’ est la croisière la liberté quelquefois je me demande avec angoisse: qu’ est -ce qu’ on ferait sans nos machines non c’ est vrai qu’ est -ce qu’ on ferait ", "pour que je m’ écroule moi c’ était facile j’ étais couché je me suis vu rentrer en effet sans elle congédié réexpédié c’ était la fin de l’ histoire qui n’ avait pas commencé formidable me suis -je dit ce week-end j’ ai même encore le temps d’ honorer mon rendez -vous avec serge si je ne traîne pas trop je ferais bien de commencer tout de suite à le chercher mes chaussettes que j’ ai laissées dans l’ autre chambre la mienne oui rassembler mes petites affaires et à le revoir c’ était juste un entracte un moment comme ç a dans la vie qui va reprendre ce sera pour une autre fois avec une autre dommage que je l’ aime elle que je persiste à l’ aimer si seulement elle pouvait partir maintenant me laisser foutre le camp très vite et on n’ en parlerait plus et puis je ne sais pas pourquoi j’ ai eu un réflexe un sursaut sans bouger de le lit j’ ai lancé pourquoi vous me demandez quand je pars vous avez l’ intention de m’ appeler c’ était de l’ espoir on dit qu’ il y en a toujours c’ est peut-être vrai chez tout le monde " ]
c’ était ordinairement de minuit à le heures de le matin que les ruines de l’ ancien couvent se peuplaient: PROPN accouraient de toutes parts de les gens de toutes sortes pris parmi la plus basse classe de le peuple des vagabonds des mendians des gens sans feu ni lieu y cherchaient un asile mais c’ était principalement à des chiffonniers qui se trouvaient dans l’ impossibilité de se procurer un grenier un trou pour se loger que ce lieu servait de refuge ils en étaient pour ainsi dire les propriétaires et c’ était à le eux que la police en était confiée une espèce de prévôt s’ en était constitué le chef: ses volontés étaient des lois à lesquelles personne ne se serait avisé de s’ opposer: une rude correction et une expulsion impitoyable en eussent été le résultat immédiat aussi le prévôt était -il autant craint et respecté de ses administrés qu’ un honorable préfet de police de nos jours peut l’ être de les estimables badauds de la ville par excellence pour ne pas s’ embrouiller dans sa comptabilité le prévôt de ce champ d’ asile en avait distribué les
[ "la troisième classe la moins nombreuse il faut le dire pour l’ honneur de cette estimable réunion et celle qui se renouvelait le plus souvent se composait de jeunes filous d’ apprentis voleurs de mendians suspects d’ échappés des prisons et de gens sans aveu sur lesquels la police avait continuellement ses limiers en arrêt et qui étaient obligés de chercher un refuge dans les endroits les plus retirés encore n’ y pouvaient -ils séjourner que fort peu de temps car les argus de le lieutenant criminel filtraient jusques dans ces repaires et souvent les balayaient pitoyablement ce qui n’ empêchait pas que le lendemain la chambrée ne fût aussi complète que la veille mais il y avait long-temps que les ruines n’ avaient présenté un coup-d’œil aussi animé une réunion aussi nombreuse que pendant la nuit de le elles étaient encombrées d ’ hommes de femmes et d’ entans: dans les différens coins affectés ordinairement à le service culinaire étaient dressés des fourneaux des grils et des réchauds sur lesquels se préparaient diverses sortes de ragoûts et de rôtis: une as", "pas sans raison: rentré depuis ou heures de l’ expédition de les célestins avec la portion de butin dévolue à sa bande granut l’ avait fait entasser dans le meilleur caveau de le vieux cellier et il avait promis à le tous ceux qui y avaient droit qu’ une juste répartition allait en être faite à le chacun aussitôt la rentrée de binoche son factotum mais celui-ci tardant trop le prévôt craignait que ses subordonnés ne voulussent se faire justice eux-mêmes et il connaissait les conséquences d’ une pareille opération un désordre effroyable s’ en serait suivi: binoche seul depuis assez long-temps orateur de la société conseil de chacun en particulier et considéré par tous comme un homme très-profond attendu qu’ un discours de heures ne l’ embarrassait pas plus qu’ un oui ou un non tout seul; binoche seul pouvait opérer une distribution paisible de les objets déposés dans les ruines et granut qui prévoyait que la journée de le lendemain présenterait encore des scènes tumultueuses où lui et ses gens pourraient de nouveau travailler avec fruit; granut tenait esse", "il maudissait donc de toute son âme son confrère pierre binoche lorsque tout-à-coup les aboiemens de le caniche et des cris de joie poussés par le fidèle animal annoncèrent l’ arrivée d’ un habitué en effet binoche parut suivi d’ un homme enveloppé d’ une mauvaise capote granut le saisit à le collet: –comment scélérat gueusard tu n’ arriveras pas faut que tu me paies –eh bien prévôt quoi donc -t-es-ce qui n’ y a finissez donc vous me serrez la respiration que j’ en serais incapable de porter la parole toute la journée tu n’ es bon que pour ça toi pour la parole mais quand il s’ agit d’ action tu fouines comme un mauvais rat qu’ est -ce que tu fais dehors tu bavardes tu fais ton homme à le coin de les rues tandis qu’ y a ici d’ louvrage d’ la distribution à le faire –et prévôt j’ vas m’ ristoller un peu ma petit estomac qu’ est très-fatigué d’ mon dernier discours et puis après nous voirons la chose administrative de quoi qu’ il s’ agit à le reste –de distribuer également à les enfans de la société et sans réplique l’ approvisionnement qui a -t-été fait hier ", "–chacun son département prévôt je suis pour la parole vous êtes pour le geste on n’ peut pas -t-avoir toutes les capacités réunies –allons que d’ discours occupe-toi de le principal mais à le propos qu’ est -ce que c’ est donc que c’ t’ espèce de physique qui est PROPN derrière toi avec son houplande dégalonnée c’ est -z-une acquisition fortuite que j’ ai faite aujourd’hui un citoyen qu’ a éprouvé des infortunes terribles et qui ayant été singulièrement maltraité par la société de les hommes veut s’ en séparer -z-immédiatement et se jeter philosophiquement dans l’ chiffon sauf votre agrément et vot’respect prévôt –si l’ homme est capable -n-y a qu’ à le voir eh l’ ami? zacharie qui s’ était assis sur un bloc de pierre la tête appuyée sur ses mains leva les yeux sur le prévôt sans se déranger est -ce que tu n’ peux pas t’ lever quand j’te parle est -ce que tu n’ sais pas qui j’ suis –allons va je t’ écoute je t’ entendrai aussi bien assis que debout je n’ ai pas l’ habitude de me gêner tu fais l’ aristocrate c’ est tout d’ même farce pour un particulier", "–si j’ y étai un peu mon sournois –as -tu vu l’ homme que des religieux avaient enterré tout vivant et qu’ on a tiré de sa fosse –si je l’ ai vu.....jour de dieu et –c’ est moi –toi! ici le prévôt ouvrit de toute leur grandeur ses yeux bordés d’ écarlatte et fut sur le point de se signer bien que ç a ne fût guère dans ses habitudes –toi répéta -t-il mais tu es donc le diable car on m’ a dit que tu t’ étais envolé dans les airs et emportant sous ton bras le prieur de le couvent comme un parapluie –on t’ a dit une bêtise –merci la vérité est que j’ ai fait disparaître le prieur mais ce n’ est pas en l’ enlevant dans les airs à le surplus je vous raconterai mon histoire quand vous aurez le temps de m’ écouter et quand je verrai si vous en valez la peine vois si tu veux me recevoir ici j’ ai de bons bras je veux vivre indépendant aussi éloigné des hommes que je pourrai le faire je veux vivre à le milieu d��êtres misérables et dégradés comme moi et je crois être bien tombé il jeta autour de lui un regard de mépris et de dédain ", "donc binoche parle presque aussi bien que toi –c’ est un défroqué suffit il me faut une hotte et une veste peux -tu me les donner –écoute l’ ami.. tu m’ as l’ air capable et dans la circonstance tu peux -t-être utile à les affaires reste avec nous binoche qui remue pas trop mal la parole te fera un discours catalogue à le tes devoirs dont à lequel le premier c’ est un souverain respect pour le prévôt qui est moi riffard granut à le présent viens te mettre à le table et déguster le rogôme de la fraternité et le prévôt s’ avance majestueusement vers un groupe d’ hommes à le figures rébarbaratives qui buvaient en attendant le souper eh bien dit l’ un d’ eux y aura -t-il de l’ ouvragé aujourd’hui l’ occasion d’ hier m’ a tout d’meme mis en goût –oui répliqua granut avec une importance mystérieuse il y a une commande pour la journée la bourgeoisie en sera et les gardes françaises aussi –alors c’ est donc sur la noblesse qu’ on s’ portera s’ y a queuque loque de butin est -ce qui faudra partager avec le bourgeois –eh non ", "le bourgeois est là pour l’ honneur il est patriote le bourgeois c’ est comme ces sauvages d’ amérique d’ ousque d’ vient lafayette –suffit on laissera l’ honneur à les bourgeois mais peut -on savoir l’ endroit ousque le travail aura lieu –c’ est encore une considération mystérieuse dans la politique de la chose mais à le heures rendez -vous général à l’ entrée de le faubdurg saint-antoine et je recevrai le mot d’ ordre –en attendant soignons l’ coffre faut jamais s’ présenter l’ ventre creux dans les affaires de conséquence un coup de sifflet rassembla les convives les plus huppés de la bande ils se rangèrent circulairement auprès d’ une énorme gamelle remplie de viande et de légumes pains de livres et plusieurs brocs de vin flanquaient la gamelle les uns et les autres furent bientôt vigoureusement attaqués autour de la réunion présidée par le prévôt s’ étaient aussi établis plusieurs groupes non moins bien disposés que le premier et composés d’ hommes de femmes et d’ enfans chacun buvait mangeait riait ou chantait de toutes ses forces bientôt les têtes s", "mais enfin tous ces êtres abrutis lassés d’ excès surchargés de nourriture et de vin se jetaient les uns sur les autres dans le premier coin venu et PROPN s’ endormaient à le milieu de les débris de leur ignoble festin le prévôt qui n’ avait pas tout-à-fait perdu la raison se leva et frappant sur l’ épaule de zacharie lui dit: –camarade je suis content de toi tu es modéré dans la consommation de les subsistances tu dois avoir une bonne caboche dans la grande affaire d’ aujourd’hui tu n’me quitteras pas je compte sur toi vas faire un somme t’ en as besoin et moi aussi granut alla s’ étendre sur un monceau de feuilles sèches et ne tarda pas à s’ endormir mais zacharie dans la tête de lequel fermentaient projets de vengeance ne put fermer l’ œil et lorsque la troupe de les chiffonniers éveillée par les soins de binoche et de granut se mit en marche pour voler à de nouveaux exploits le récipiendaire de la nuit était encore debout appuyé contre un vieux pilier et méditant comme un génie de destruction granut l’ entraîna le temps d’ alors était si fertile en évén", "voici comment la chose avait eu lieu tandis que les pillards de le couvent revenus de la frayeur que leur avait causée l’ apparition de zacharie sortaient processionnellement de la sainte maison avec les voitures de le butin qu’ ils avaient amassé et les captifs qui faisaient assez piteuse mine sur ces chars de triomphe d’ une nouvelle espèce zacharie qui croyait encore sentir sur ses épaules l’ étouffant et lugubre manteau que forment les murs d’ un cachot zacharie parcourait les rues environnantes comme un sanglier qui vient d’ échapper à une meute nombreuse –où vais -je? se dit -il enfin je n’ ai point d’ asile point d’ habits le jour paraîtra bientôt mon étrange accoutrement me fera reconnaître on m’ arrêtera de nouveau on me plongera une seconde fois dans l’ affreux sépulcre dont un miracle vient de me tirer mais non on ne m’ y jettera pas une seconde fois ils n’ auraient que mon cadavre et alors peu m’ importe zacharie était encore tellement troublé tellement abasourdi qu’ il ne remarquait pas que personne ne lui prêtait la moindre attention et que bien que l’o" ]
[ "et pendant ce temps les larrons sur leurs instruments de supplice agonisent le bon résigné en pouvant plus se meurt le mauvais un hercule barbu à les chairs couleur de brique se tord une jambe repliée derrière la croix il est lourd tassé fourbu et un petit diable noir et cornu la queue en trompette fond sur lui les griffes tendues pour saisir à la sortie de la bouche et l\\ emporter si PROPN ajoute à le cette description succincte une ville à le pignons et à le châteaux- forts dans le lointain ", "il était publié sans nom d’ auteur ni d’ éditeur apparemment par une association appelée inquisition sous couvert de dénonciation de le tourisme sexuel ils donnaient toutes les adresses pays par pays –chaque chapitre informatif étant précédé d’ un bref paragraphe véhément appelant à le respect de le plan divin et à le rétablissement de la peine de mort pour les délinquants sexuels sur la question de la pédophilie le était clair ils déconseillaient formellement la thaïlande qui n’ avait plus d’ intérêt si même elle en avait jamais eu il était bien préférable d’ aller à les philippines ou mieux encore à le cambodge –le voyage pouvait être dangereux mais il en valait la peine l’ apogée de le royaume khmer se situe à le xii e siècle époque de la construction d’ PROPN ", "–veuillez me suivre messieurs leur dit le commissaire je regrette infiniment de vous déranger mais il faut que je dresse mon procès-verbal et j’ ai besoin de votre concours PROPN s’ inclina et s’ empressa de le suivre germain eut un mouvement d’ hésitation mais tous les regards étaient braqués sur lui il fut obligé de s’ exécuter ", "c’ est à le ça que nous servons nous autres à le nous faire plaindre de vivre avec de pareils imbéciles et à les faire huer parce qu’ ils fréquentent de semblables drôlesses quand ils sont las de notre accoutrement bonsoir trouves -en un autre ma fille et l’on nous reproche de saccager des fortunes mais c’ est la guerre après tout l’on ravage et l’on pille tiens tu me parlais autrefois d’ une femme je n’ ai pu retenir son nom je ne suis pas savante d’ abord qui était une statue ", "il fut enchanté de la complaisance et surtout de la vaste érudition de les hommes de lettres qui les dirigent et dont la mémoire est elle-même une encyclopédie vivante cependant une réforme y est indispensable le moment finissent les classes de l' université semble exiger impérieusement que les anciens usages soient maintenus pour l' ouverture de les bibliothèques situées près de le pays latin toutefois les changemens opérés insensiblement dans les mœurs et les habitudes de la société doivent nécessairement introduire une innovation dans les heures de lecture à le moins à la bibliothèque royale et je crois qu' à ce sujet on ne peut mieux faire que de suivre l' exemple donné par le sage directeur de la bibliothèque de la ville où les portes s' ouvrent à le midi et se ferment à le heures on avait eu l' attention de communiquer à le jeune grec les livres les plus rares et les plus curieux ", "la bonne volonté fit le reste mme PROPN ne dit point de mal de le pays qu’ elle habitait à le contre-cœur elle fit l’ éloge de les femmes de la société mes chers amis disait -elle l’ hospitalite belge ne peut être comparée qu’ à la vôtre un jour marthe pria sa tante de demander à la propriétaire la permission de les laisser tous passer une journée à le vieux château croyez -vous qu’ elle vienne aujourd’hui peut-être ", "père lui dis -je vous vous êtes trompé vous n’ avez acheté que miroirs et vous m’ en avez payé trois; voilà vos sous de trop reprenez -les ou bien prenez un miroir de plus il me regarda de la tête à les pieds avec un fin rire que je ne comprenais pas et qui me fit honte parceque je crus qu’ il se moquait de moi eh bien mademoiselle qu’ il me dit ce n’ est pas de cela qu’ il s’ agit; vous êtes une jolie fille ma foi! aussi honnête que brave mon fils n’ a pas menti vous ne tromperiez pas un enfant pas encore sevré a me fait plaisir votre fils lui répondis je en rougissant jusqu’ à le blanc de les yeux parce qu’ à la ressemblance et à le son de voix je me doutai tout de suite de quelque chose; ", "nous avons su danser rire et nous laisser tourner la tête mais pas à le point d’ oublier ce que nous nous devons à le nous-même nous sommes de le côté de la terre des saisons des cycles et de le sang nous savons ce que parler veut dire et donc nous taire oui nous taire plus que parler le temps nous l’ a appris le temps et la compagnie de les hommes qui eux aussi pour beaucoup ont fini par se taire même quand ils sont entre eux comme présentement devant chez chave à le songer ensemble à le ce qui s’ est perdu la jeunesse les années la terre les bêtes et bien sûr les autres proches ou lointains devenus tout à la fois lointains et proches oui c’ est a toujours été comme le jeune lauve en ce mois de juillet devant nous dans le pré sur lequel commençaient à s’ allonger nos ombres avec ses lèvres frémissantes ses yeux trop clairs et ses histoires à le dormir debout ses états d’ âme cette douleur qu’ il ne parvenait plus à le cacher et que nous ne pouvions pas encore prendre à le sérieux et nous le lui faisions sentir il n’ en tenait pas compte ", "je l' écoutais avec mon coeur et ce souvenir sera pour moi ineffaçable c' était vous sa seule douleur pour vous seule elle regrettait la vie c' est là qu' est le sacrifice disait -elle pauvre adèle quand je songe qu' elle sera seule demain sa vue me fait mal ", "m. longuet s’ en empara et avant que m. PROPN ait eu le temps d’ opposer la moindre résistance il était ficelé comme une andouille à le lampadaire de l’ escalier puis il se précipita sur une panoplie en détacha un grand sabre recourbé et aussitôt marceline cria à le m. —prends garde à le tes oreilles la généreuse femme elle ne pensait en cette heure tragique qu’ à les oreilles de m. elle eût mieux fait de songer à sa tête secondes plus tard m. longuet la lui coupait comme on coupe une tête de veau sans revenir dans la blessure " ]
on s’ aperçut un matin qu’ il s’ était barricadé chez lui; et des cris effroyables s’ élevaient derrière les portes closes des hurlements où l’on croyait reconnaître les voix de lise et de ses enfants le voisinage en fut révolutionné on tint conseil un vieux paysan finit par se dévouer en appliquant une échelle à une fenêtre pour monter voir mais la fenêtre s’ ouvrit buteau renversa l’ échelle et le vieux qui faillit avoir les jambes rompues est -ce qu’ on n’ était pas libre chez soi il brandissait les poings il gueulait qu’ il aurait leur peau à le tous s’ ils le dérangeaient encore
[ "le pis fut que lise se montra elle aussi avec les mioches la ̂chant de les injures accusant le monde de mettre le nez ou il n’ avait que faire on n’ osa plus s’ en mêler seulement les transes grandirent à le chaque nouveau vacarme on venait écouter en frémissant les abominations qu’ on entendait de la rue les malins croyaient qu’ il avait son idée d’ autres juraient qu’ il perdait la boule et que ç a finirait par un malheur ", "jamais on ne sut à le juste vendredi la veille de le jour où l’on attendait l’ expulsion une scène surtout émotionna buteau ayant rencontré son père près de l’ église se mit à le pleurer comme un veau et s’ agenouilla par terre devant lui en demandant pardon d’ avoir fait la mauvaise tête anciennement c’ était peut-être bien a qui lui portait malheur il le suppliait de revenir loger chez eux il semblait croire que ce retour seul pouvait y ramener la chance fouan ennuyé de ce qu’ il braillait étonné de son apparent repentir lui promit d’ accepter un jour quand tous les embêtements de la famille seraient terminés ", "enfin le samedi arriva l’ agitation de buteau était allée en croissant il attelait et dételait de le matin à le soir sans raison; et les gens se sauvaient devant cet encagement de courses en voiture qui ahurissait par son inutilité le samedi dès heures il attela une fois encore mais il ne sortit point il se planta sur sa porte appelant les voisins qui passaient ricanant sanglotant hurlant son affaire en termes crus hein? c’ était rigolo tout de même d’ être emmerdé par une petite garce qu’ on avait eue pour traînée pendant ans! ", "oui une putain! et sa femme aussi fières putains les sœurs qui se battaient à le qui y passerait la première il revenait à ce mensonge avec des détails ignobles pour se venger lise étant sortie une querelle atroce s’ engagea il la rossa devant le monde la renvoya détendue et soulagée contenté lui aussi d’ avoir tapé fort et il restait sur la porte à le guetter la justice il goguenardait l’ insultait: est -ce qu’ elle se faisait foutre en chemin la justice il ne l’ attendait plus il triomphait .ce fut seulement à le heures que vimeux parut avec gendarmes ", "buteau pâlit ferma précipitamment la porte de la cour peut-être n’ avait -il jamais cru qu’ on irait jusqu’ à le bout la maison tomba à un silence de mort insolent cette fois sous la protection de la force armée vimeux frappa des poings rien ne répondait ", "les gendarmes durent s’ en mêler ébranlèrent la vieille porte à le coups de crosse toute une queue d’ hommes de femmes et d’ enfants les avait suivis rognes entier était là dans l’ attente de le siège annoncé et brusquement la porte se rouvrit on aperçut buteau debout à l’ avant de sa voiture fouettant son cheval sortant à le galop et poussant droit à la foule il clamait à le milieu de les cris d’ effroi: –je vas me noyer je vas me noyer ", "c’ était foutu il parlait d’ en finir de se jeter dans l’ aigre avec sa voiture son cheval tout! –gare donc je vas me noyer une épouvante avait dispersé les curieux devant les coups de fouet et le train emporté de la carriole mais comme il la lançait sur la pente à le fracasser les roues des hommes coururent pour l’ arrêter cette sacrée tête de pioche était bien capable de faire le plongeon histoire d’ embêter les autres on le rattrapa il fallut batailler sauter à la tête de le cheval monter dans la voiture ", "quand on le ramena il ne soufflait plus un mot les dents serrées tout le corps raidi laissant s’ accomplir le destin dans la muette protestation de sa rage impuissante ce moment la grande amenait françoise et jean pour qu’ ils prissent possession de la maison et buteau se contenta de les regarder en face de le regard noir dont il suivait maintenant la fin de son malheur mais c’ était le tour de lise à le crier à se débattre ainsi qu’ une folle les gendarmes étaient là qui lui répétaient de faire ses paquets et de filer fallait bien obéir puisque son homme était assez lâche pour ne pas la défendre en tapant dessus ", "les poings à les hanches elle tombait sur lui –jean-foutre qui nous laisse flanquer à la rue t’ as pas de cœur dis? que tu ne cognes pas sur ces cochons-là va donc lâche lâche t’ es plus un homme !comme elle lui criait dans la face exaspérée de son immobilité il finit par la repousser si rudement qu’ elle en hurla " ]
[ "il est encore chez albouy me disait -elle ce nom auvergnat a longtemps représenté pour moi ce qu’ il pouvait y avoir de plus horrible à le monde il y a un enfer même pour les enfants élevés dans des principes laïques et anticléricaux mais que se passait -il chez albouy je l’ ai su plus tard lorsque à le mon tour j’ ai été pris dans les embarras de la vie vers ", "—comment cela camille —vigoureux nous conduira chez zig-zag quoi! ce vilain bouledogue il est mâtiné de braque et il n’ a pas son pareil pour suivre une piste on l’ emmènerait à le lieues qu’ il retrouverait le chemin de sa niche ", "elle était vraiment à sa place dans ce beau landau et la fortune ne se trompait pas en lui apportant ses faveurs le théâtre fit une vive impression sur elle mme de saint-alban oubliait les beautés d’ othello et de la gazza pour suivre ce qui se passait dans l’ esprit de la jolie fiancée m. de vrières n’ était à le contraire jamais plus sérieux qu’ à le théâtre le lendemain d’ une représentation à le grand opéra il parla de l’ impatience que lui témoignait sa mère et de son désir de faire connaissance avec celle dont la présence ferait le charme ", "mais où le petit voyage veut savoir pognel loin résume objat je vous expliquerai en temps utile bon juste une chose s’ inquiète pognel en se levant malaisément est -ce que je pourrai emmener mon chien ", "allons lève -toi mon vieux dit -il en descendant et en flattant de la main le muffle de le fauve le soir même il pouvait donner sa première représentation néanmoins et en dépit de ses efforts quand la ménagerie atteignit enfin paris chausserouge à le bout d' expédients avait épuisé son fonds de réserve pour vivre et éteindre son passif il était désormais réduit à les seules ressources que comportait son travail il retrouva louise PROPN vieillie enlaidie et rendue acariâtre par son persistant insuccès ", "c’ était lui mon voisin c’ était ce gros veau libidineux qui se permettait d’ occuper en compagnie de femmes légères un appartement séparé de le mien que par l’ épaisseur d’ une pelure d’ oignon à le peine et je me fis sur mon propre autel le serment que ce justicier départemental ne dormirait pas cette nuit ou qu’ il dormirait mal ce qui est plus terrible que de ne pas dormir de le tout à le peine fus -je entré dans ma chambre que mon oreille se colla sur la cloison mon voisin n’ avait pas perdu de temps ", "ii je rentrai chez moi fiévreux presque irrité pour la première fois qu’ on faisait appel à le ce qu’ il me plaisait d’ appeler ma science je me heurtais à un cas désespéré: brutalement la mort me barrait le passage et il me semblait l’ entendre murmurer à le mon oreille le mot de la suprême désespérance tu n’ iras pas plus loin mais je ne souffrais pas seulement de ce sentiment égoïste et l’ angoisse qui me poignait tout à l’ heure augmentait pour m’ y soustraire j’ essayais de classer mes idées de grouper les faits remarqués et d’ obtenir d’ eux une réponse à les doutes qui m’ irritaient l’ état de cette enfant ne répondait à le aucune de les observations connues ", "parce qu’ ils en veulent à le mlle aurore et à le moi aussi –oh non monsieur le comte dit vivement benoît pas à le vous je vous jure et pourquoi en veut -on à ma cousine –parce qu’ elle est dure à le pauvre monde ", "il trouva PROPN de argent liquide aurait pas dû négliger ces détails c\\' est ainsi pensa -t-il avec satisfaction que capotent les plans les mieux organisés il voulut laisser un mot sarcastique je vous ai bien eus ou quelque chose de ce genre mais n\\ en trouva pas la formulation près de le téléphone il avisa interrogateur à le distance de le répondeur et le fourra dans sa poche puis il quitta appartement avant même d\\' atteindre le carrefour il trouva un taxi et demanda qu\\ le conduise à de ", "pour que l' homme d' affaires n' eût pas de trop grosses exigences il n' accusa que francs de rente; de même pour la mère il arrangea la réalité elle devint la femme d' un commerçant cependant par ses questions qui toutes portaient caffié le força à le préciser plusieurs points qu' il aurait préféré laisser dans une obscurité protectrice qu' est -ce que vous voulez demanda caffié quand fut arrivé à le bout de son récit " ]
ai -je besoin de te dire que si je ne l’ ai pas copiée c’ est que je l’ ai sue tout de suite sur le bout de le doigt comme nous disions quand nous étions petites baisers jeanne que je suis j’ oubliais de te dire le plus important ma tante louise m’ a écrit hier qu’ elle viendrait me chercher à le premier jour pour aller passer un mois avec elle
[ "elle ne peut se consoler de l’ absence de sa fille mariée depuis quelques semaines seulement à un officier qui l’ a emmenée dans une garnison fort éloignée et elle a obtenu de mon oncle et tuteur la permission de m’ emmener chez elle jusqu’ à les vacances ma jeunesse et ma gaieté m’ écrit -elle animeront sa triste solitude tu vois sérieuse madeleine que la gaieté est parfois bonne à le quelque chose adresse-moi dorénavant tes lettres chez madame gavardie à le lussac charente-inférieure jeanne ma chère amie me voici fidèle à le venir te trouver à le rendez -vous que tu m’ as assigné je connais depuis longtemps par tes récits ce bon petit pays de lussac et la riante habitation qu’ il te plaît de décorer de le nom de ferme ", "ce compte-là tout le monde voudrait être fermière et moi particulièrement je m’ en arrangerais assez ce matin surtout le château de sancey et ses alentours se présentent à le moi sous des couleurs particulièrement sombres et cependant notre isolement a cessé je crois t’ avoir dit que mon père m’ avait prévenue que nous vivrions absolument retirés cette année pour des raisons qu’ il n’ avait pas cru devoir me donner –aussi juge de mon étonnement lorsque avant-hier à la fin de le déjeûner qui avait été encore plus silencieux que de coutume il m’ annonça qu’ il attendait pour le lendemain un de ses meilleurs amis d’ enfance avec lequel il avait servi longtemps ", "PROPN veut bien venir passer quelques semaines avec nous ajouta -t-il je compte ma fille que vous le recevrez de votre mieux faites préparer la chambre rouge veillez à le ce que rien n’ y manque et donnez vos instructions les plus précises à le cuisinier PROPN est un fin connaisseur ", "je veux que ma table ne lui fasse pas trop regretter la sienne me voici donc composant des menus en tête à le tête avec le baron brisse un petit volume que je te recommande pour quand tu seras maîtresse de maison m’ escrimant à le décorer de mon mieux la sévère chambre rouge cueillant des fagots de fleurs parant les consoles les tables les cheminées et jusqu’ à les moindres encoignures enfin tout est prêt.– je quitte ma robe de chambre je renatte mes cheveux je passe une robe de percale blanche et lilas et je pars pour l’ église à le retour je rencontre mon père qui fumait son cigare dans l’ allée de les marronniers dépêchez -vous d’ aller faire votre toilette mon enfant me dit -il pour toute réponse à le mon respectueux bonjour il est heures ", "–préval sera ici à le heures et demie heure militaire et à le heures précises nous nous mettrons à le table je regardai mon père d’ un air étonné je suis toute habillée lui dis -je il haussa les épaules vous êtes vêtue mais non pas habillée reprit -il en appuyant fortement sur ce dernier mot –mais mon père je n’ ai pas coutume il ne s’ agit pas de vos habitudes de tous les jours ", "ne vous ai-je pas dit madeleine que je comptais pour préval sur une réception particulièrement aimable de votre part je ne connais rien à les frivolités qui composent une toilette de femme mais je suppose que vous avez dans votre garde-robe quelque chose de mieux que ce modeste costume il me fallut obéir appeler yvonne et me hâter de composer une grande tenue a la campagne cette grande tenue ne peut être que la mousseline –je désignai donc une robe de mousseline blanche avec par-dessous rose ce qui fit ouvrir de grands yeux à le yvonne habituée qu’ elle est d’ ordinaire à le mon excessive simplicité je mis un médaillon à le mon cou un nœud dans mes cheveux et ainsi parée je me rendis à le salon ", "m. de préval y était déjà arrivé –il vint à le moi avec un empressement affectueux me demanda la permission de baiser ma main et adressa à le mon père quelques compliments de le meilleur goût sur ta modeste amie a table il se montra plein de prévenances et beaucoup plus occupé de la maîtresse de la maison que des friandises de haut goût qu’ elle avait imaginées à le son intention veux -tu te régaler de mon premier menu longue ment discuté avec notre brave godard: turbans d’ alose à la sauce magnonaise côtelettes d’ agneaux en papillotes crépinettes de lapereaux à les champignons galantine de volaille salade russe fromage à la crème dessert mon père ne m’ avait pas confié le choix de les vins ", "c’ était prudent de sa part car en fait de liquide celui que je mets au-dessus de tous c’ est l’ eau limpide qu’ on va puiser pour moi chaque matin à la fontaine à le madame une humble petite source qui distille son frais cristal à le milieu de les violettes et de la mousse je me garderais bien de rougir avec un vin quelconque ce délicieux nectar fabriqué par le bon dieu sans que le soleil ni les hommes s’ en mêlent comment mademoiselle me dit m. de préval qui dégustait en connaisseur un certain sauterne dont mon père faisait le plus grand cas vous tenez rigueur à le cette topaze en bouteille –madeleine est comme pindare d’ antique mémoire répondit mon père elle proclame que l’ eau est ce qu’ il y a de meilleur et je suis convaincu que le déluge ne l’ aurait pas fort épouvantée ", "–parce que mademoiselle madeleine sait bien qu’ elle aurait trouvé grâce devant la justice divine reprit m. de préval en souriant l’ arche lui aurait ouvert sa porte à le battants pendant tout le temps que dura le déjeuner la conversation se prolongea sur ce ton de plaisanterie m. de préval mangea peu; en revanche il loua beaucoup l’ ordonnance de le festin dont mon père voulut me laisser tout l’ honneur de temps à le autre il me regardait à la dérobée et échangeait avec mon père de singuliers coups d’ œil qu’ est -ce que tout cela signifie " ]
[ "elle épargne à l’ épouse et à les enfants tout ce que les derniers moments ont de trop dur ferdinande avait reconquis devant ce lit de mort toutes les délicatesses de la femme et quoique plongées dans la douleur celles qui étaient l’ objet de tous ses soins s’ étonnaient de la trouver si semblable à le elles-mêmes PROPN s’ agenouille et contemple en silence ce front calme d’ où ne sont pas encore effacées l’ intelligence et la bonté il repasse dans sa mémoire tout ce qu’ il sait de cette noble vie et s’ effraye de les devoirs que lui impose cette mort prématurée saura -t-il marcher seul dans la route que lui a tracée son père ", "PROPN avait conseillé un séjour en provence PROPN s’ y décida et eût tout de suite repris sa fille à la maison sans le climat de pont -l’ évêque elle fit un arrangement avec un loueur de voitures qui la menait à le couvent chaque mardi il y a dans le jardin une terrasse d’ où l’on découvre la seine virginie s’ y promenait à son bras sur les feuilles de pampre tombées ", "mon eulalie dit -il pourquoi donc as -tu voulu me suivre? fille adorée reviens à la vie je vais dit la trombe vous aider à la porter à la première maison d’ un village qui n’ est pas éloigné d’ ici ah! qui que vous soyez prenez pitié de le plus malheureux de les pères ", "on la suppliait de prendre un parti de ne pas lutter plus longtemps de ne pas sacrifier un amour véritable à une amitié d’ enfance respectable sans doute mais insuffisante à la rendre heureuse on lui faisait encore serments passionnés et on lui disait que tout était préparé pour un départ immédiat s’ écria robert c’ est cette lettre qui l’ a décidée il ne voulut ni la terminer ni lire les autres et passant devant sophie blanchard qui l’ attendait sur le seuil de la porte –adieu fit -il adieu je ne reviendrai jamais ici! dans la rue robert de meillant prit à le gauche et se mit à le marcher à le grands pas sans se retourner sans voir il ne s’ éloignait pas de la maison de sa fiancée ", "années de véritable esclavage pour un peu plus que le smic dans les plus sales coins de les mines chaudes d’ alsace le premier jour quand je suis remonté j’ étais complètement vidé je ne pensais pas avoir le courage d’ y retourner le lendemain aujourd’hui il est mineur sous statut et vit à le rythme de les la semaine de le matin il mange à le heures avec christiane sa mère une ancienne ouvrière employée dans les conserveries et qui a dû abandonner son travail après la mort d’ isabelle minée par la maladie dans une lettre jointe à l’ ordonnance de non-lieu en le procureur de la république de mulhouse écrivait j’ ai l’ honneur de vous assurer en m’ inclinant devant votre douleur qui vous conduit à ne pouvoir accepter la dure réalité que toutes les diligences possibles ont été effectuées afin de retrouver trace de l’ assassin ne pas pouvoir accepter la dure réalité tout ce qui sépare la famille d’ une certaine pratique de la justice tient justement dans cette formule de tout temps les fisch de soultz ont refusé de s’ accommoder des réalités toutes faites des d", "tu viens de la plage alors tié menteur articulait l' oncle mais la grand-mère passait derrière lui prenait derrière la porte de la salle la cravache grossière dite nerf de bœuf qui y pendait et lui cinglait les jambes et les fesses de ou coups qui le brûlaient à le hurler un peu plus tard la bouche et la gorge pleines de larmes devant son assiette de soupe que l' oncle apitoyé lui avait servie il se tendait tout entier pour empêcher les larmes de déborder et sa mère après un rapide regard à la grand-mère tournait vers lui le visage qu' il aimait tant: mange ta soupe disait -elle c' est fini ", "les arbres de les quinconces et de le bois jaunissent par nombreuses places et le vent emporte déjà les feuilles le vent aussi pleure dans les corridors à le certains jours et les courants d’ air toujours mauvais commencent à le devenir dangéreux ainsi que me le fait observer un parisien pulmonique envoyé ici par erreur indubitablement fraîches et plus les fins de nuit et l’on se met à le inaugurer le système d’ hiver qui consiste à le plier en sur la longueur l’ assez mince couverture qu’ on s’ était contenté de déployer jusqu’ à ce temps exceptionnellement rigoureux la nourriture qui comparée à le celle d’ ailleurs suffisante et saine quoique monotone des hôpitaux proprement dits était réellement si bonne si variée contracte maintenant un goût à la fois de trop peu dans le sens strict de le mot et de par trop d’ aucuns parmi les convalescents attribuent ce changement pour un mal à le départ imminent de les sœurs ", "en aurez -vous c’ est cela que vous venez me demander monsieur s’ écria le connétable c’ est pour me prier de faire ce que je dois que vous me dérangez monseigneur ", "je me rejetais d’ autant plus passionnément vers ce que j’ appelais la musique pure» c’est-à-dire celle qui ne prétend rien signifier; et par protestation contre la polyphonie wagnérienne je le préfère encore le quatuor à l’ orchestre la sonate à la symphonie mais déjà la musique m’ occupait à l’ excès; j’ en oignais mon style non l’ ami qu’ il m’ eût peut -être fallu c’ est quelqu’un qui m’ eût appris à m’ intéresser à le autrui et qui m’ eût sorti de moi-même un romancier mais en ce temps je n’ avais de regards que pour l’ âme de goût que pour la poésie certes je m’ indignais d’ entendre pierre nommer guez de balzac balzac le grand par mépris pour l’ auteur de la comédie humaine ", "sois bonne et oublie sa froideur à le ton égard quand il te retrouvera belle et bonne il t’ aimera autant que moi gabrielle d’ PROPN a sa grand’mère vous me priez de vous donner quelques détails sur les troubles qui s’ élèvent ici et je m’ empresse de vous satisfaire autant que je le puis ce sont de bien tristes circonstances que j’ aurai à le étaler sous vos yeux et ces faits influent sur toute la cour en général et sur chacun en particulier " ]
en de rares moments de répit où je me sentais comme avant où je pensais à le autre chose brusquement l’ image de cette femme me traversait j’ avais l’ impression que ce n’ était pas mon cerveau qui produisait cette image elle faisait irruption de l’ extérieur on aurait dit que cette femme entrait et sortait de ma tête à sa guise dans le film intérieur que je me déroule habituellement la figuration de moments agréables à le venir une sortie des vacances un dîner d’ anniversaire toute cette autofiction permanente anticipant le plaisir dans une vie normale était remplacée par des images jaillies de le dehors qui me vrillaient la poitrine je n’ étais plus libre de mes rêveries
[ "je n’ étais même plus le sujet de mes représentations j’ étais le squat d’ une femme que je n’ avais jamais vue ou comme m’ avait dit un jour un sénégalais à le propos de la possession dont il se croyait l’ objet de la part d’ un ennemi j’ étais maraboutée je ne me sentais délivrée de cette emprise qu’ en essayant la robe ou le pantalon que je venais d’ acheter en prévision de ma prochaine rencontre avec w. son regard imaginaire me rendait à le moi-même j’ ai commencé à le souffrir de ma séparation avec lui ", "quand je n’ étais pas occupée par l’ autre femme j’ étais en butte à les attaques d’ un monde extérieur s’ acharnant à me rappeler notre passé commun qui avait maintenant le sens d’ une perte irrémédiable soudainement apparaissaient dans ma mémoire sans relâche et à une vitesse vertigineuse des images de notre histoire telles de les séquences de cinéma qui se chevauchent et s’ empilent sans disparaître rues cafés chambres d’ hôtel trains de nuit et plages tournoyaient et se télescopaient une avalanche de scènes et de paysages dont la réalité était à le ce moment-là effrayante j’ y étais j’ avais l’ impression que mon cerveau se libérait à le jets continus de toutes les images engrangées dans le temps de ma relation avec w. sans que je puisse rien faire pour stopper l’ écoulement ", "comme si le monde de ces années-là parce que je n’ en avais pas apprécié la saveur unique se vengeait et revenait résolu à m’ engloutir parfois il me semblait devenir folle de douleur mais la douleur était le signe même que je ne l’ étais pas folle pour faire cesser ce carrousel atroce je savais que je pouvais me verser un grand verre d’ alcool ou avaler un comprimé d’ imovane pour la première fois je percevais avec clarté la nature matérielle de les sentiments et de les émotions dont j’ éprouvais physiquement la consistance la forme mais aussi l’ indépendance la parfaite liberté d’ action par rapport à le ma conscience ", "ces états intérieurs avaient leur équivalent dans la nature: déferlement des vagues effondrements de falaises gouffres prolifération d’ algues je comprenais la nécessité des comparaisons et des métaphores avec l’ eau et le feu même les plus usées avaient d’ abord été vécues un jour par quelqu’un continuellement des chansons ou des reportages à la radio des pubs me replongeaient dans le temps de ma relation avec w. entendre juste quelqu’un de bien ou une interview d’ dont nous avions vu ensemble les statues colossales sur le pont de les arts me serrait aussitôt la gorge n’ importe quelle évocation de séparation ou de départ un dimanche une animatrice quittant fip la radio où elle avait parlé durant ans suffisait à le me bouleverser ", "comme les gens fragilisés par la maladie ou la dépression j’ étais une caisse de résonance de toutes les douleurs un soir sur le quai de le rer j’ ai pensé à le anna à l’ instant où elle va se jeter sous le train avec son petit sac rouge je me rappelais par-dessus tout les premiers temps de notre histoire l’ usage de la magnificence de son sexe ainsi que je l’ avais écrit dans mon journal intime ce n’ était pas l’ autre femme finalement que je voyais à le ma place c’ était surtout moi telle que je ne serais plus jamais amoureuse et sûre de son amour à le lui à le bord de tout ce qui n’ avait pas encore eu lieu entre nous je voulais le ravoir ", "j’ avais absolument besoin de voir un film à la télé sous prétexte que je l’ avais raté à sa sortie en salle il me fallait bien admettre ensuite que ce n’ était nullement pour cette raison il y avait des quantités de films qui m’ avaient échappé et dont le passage à la télévision quelques années après m’ indifférait si je désirais regarder l’ école de la chair c’ était à le cause de le rapport entre ce que je savais de l’ histoire de le film un garçon jeune impécunieux avec une femme plus vieille gagnant bien sa vie et celle que j’ avais eue avec w. que l’ autre femme avait maintenant avec lui quel que soit le scénario si l’ héroïne était dans la souffrance c’ était la mienne qui était représentée portée par le corps de l’ actrice dans un redoublement accablant ", "si bien que j’ étais presque soulagée quand le film se terminait un soir j’ ai cru descendre à le fond de la désolation avec un film japonais en noir et blanc qui se passait dans l’ après-guerre où il pleuvait sans arrêt je me disais que mois avant j’ aurais vu le même film avec plaisir trouvant dans le spectacle d’ une douleur que je n’ éprouvais pas une profonde satisfaction de fait la catharsis ne profite qu’ à le ceux qui sont indemnes de passion entendre par hasard cette chanson sur laquelle bien avant qu’ elle soit braillée dans les vestiaires de la coupe de le monde de football je me déchaînais certains soirs en dansant dans l’ appartement de w. me pétrifiait ", "a l’ époque ou ̀ je virevoltais devant lui seuls comptaient le rythme de la musique et la voix âpre de que je ressentais comme la victoire de l’ amour contre le temps dans le supermarché ou ̀ je l’ entendais entre annonces publicitaires le leitmotiv de la chanteuse prenait un sens nouveau désespéré: moi aussi il le faudrait il n’ avait pas voulu me dire son nom ni son prénom ce nom absent était un trou un vide autour de lequel je tournais lors de les rencontres que nous continuions d’ avoir dans des cafés ou chez moi à mes questions réitérées présentées parfois sous forme de jeu dis -moi la première lettre de son prénom il opposait un refus de il disait se laisser tirer les vers de le nez accompagné d’ un qu’ est -ce que ç a t’ apporterait de savoir ", "pourtant prête à le arguer vigoureusement que désirer savoir est la forme même de la vie et de l’ intelligence je convenais: rien et je pensais: tout enfant à l’ école je cherchais absolument à le connaître le nom de telle ou telle fille d’ une autre classe que j’ aimais à le regarder en cour de récréation adolescente c’ était le nom d’ un garçon que je croisais souvent dans la rue et dont je gravais en classe les initiales dans le bois de le pupitre il me semblait que mettre un nom sur cette femme m’ aurait permis de me figurer d’ après ce qu’ éveillent toujours un mot et des sonorités un type de personnalité de posséder intérieurement fût -elle complètement fausse une image d’ elle connaître le nom de l’ autre femme c’ était dans le manque d’ être qui était le mien accaparer un petit quelque chose d’ elle je traduisais son refus obstiné de me donner son nom ainsi que de la décrire si peu que ce soit comme une crainte que je ne m’ en prenne à le elle de façon violente ou retorse que je fasse un esclandre me supposant donc idée révoltante qui accroissait ma" ]
[ "on devrait les fusiller admets-je alors vous prenez le bus oui quelquefois un taxi mais je n’ aime pas me faire remarquer et votre amant il venait comment par le bus aussi il doit bien y avoir un jardinier chargé de l’ entretien de le parc oui mais il ne travaille ici que pendant ses week-ends je regarde l’ allée qui mène à le perron puis les abords de le portail ", "la sarclette s’ échappa des mains contractées de la jeune fille une insupportable souffrance pendant quelques secondes la serra à le cœur et ses tempes se mouillèrent d’ un peu de sueur en ce cas que venait -il faire ici? pourquoi après années reparaissait -il en ayant l’ air de rechercher en ces lieux et près de celles qui avaient connu enriqueta le souvenir de la petite morte?mais après tout claudia avait peut-être parlé faussement le mensonge ne lui coûtait guère et elle devait en vouloir à le don de l’ attitude offensante qu’ il gardait à le son égard et puis enfin il pouvait conserver un souvenir attendri à la jeune femme près de laquelle il avait vécu si peu de temps tout en donnant son affection à une autre ", "—vous ne pouvez pas parler sérieusement dit -il; une semblable détermination serait votre ruine vous n’ avez pas de fortune chère norine de quoi vivrez -vous? —eh bien et vous? firent les yeux éloquents de celle qui avait été l’ ingénue par excellence l’ architecte ne répondit pas à le cette question muette et serra plus fort les mains qu’ il tenait —voyez -vous dit -il la première considération dans la vie c’ est de ne manquer de rien je comprends que vous soyez malheureuse dans votre intérieur ", "j’ en ai assez de tes stupidités –voulez -vous m’ écouter –non! j’ aime mieux lâcher la fille et rentrer chez moi elle retournera à le chalet \\n' elle te dénoncera et tu seras pincé comme un imbécile que tu es tandis que je me\\n' tirerai toujours d’ affaire quand je devrais quitter paris en ballon –personne ne sera pincé si vous me laissez faire je n’ ai qu’ un tour dans mon sac \\n' mais il est bon et je ne vous demande que minutes pour vous l’ expliquer ", "adolphe veut francs par mois il a mis quelqu’un dans l’ avant-scène l’ orchestre de la gaîté est ordinairement émaillé de très vilaines femmes qui vont là pleurer dans; des mouchoirs de la veille elles sont chez elles il y en a qui font un léger goûter pendant les entr’ actes les regards terribles de ces habituées se tournèrent vers moi avec sévérité ", "il doit être aussi avare qu’ émile celui-ci comme cela arrive presque toujours entre jumeaux a pris un terrible ascendant sur lui et oscar n’ ose pas secouer le joug françoise a peur de ses frères elle est le souffre-douleur sur qui retombent les colères de la maison et les fautes de ses enfants éliane elle plutôt que de faire front à les orages et de souffrir de toutes ces mesquineries mène sa vie à sa guise égoïstement ", "thomate ", "je voulais n’ être que tarnac et non pas ce que représentait ce nom un paysage ma lignée paternelle un incertain patronyme gallo-romain mais la pure minéralité de ces syllabes n’ étant rien socialement je désirais accéder à un nom plus fort plus éclatant que celui de l’ état civil mais sans le souci d’ être autre que je ne suis aurais -je pu dire si j’ avais été un écrivain des écrivains j’ étais amené à en fréquenter à le présent car les listages sur lesquels je figurais me conviaient quelquefois à des lancements de livres à des lectures à des débats la plupart de le temps ennuyeux et ils ne me semblaient pas ces écrivains plus dignes d’ estime que les peintres les plasticiens et leurs critiques affidés seuls les sculpteurs trouvant grâce à le mes yeux à le cause de la matière à le laquelle ils se mesurent encore que je ne fasse que reprendre là un propos de ma sœur cadette qui m’ avait traîné un jour à le musée bourdelle et s’ était pâmée devant les bustes de beethoven il ne me coûtait guère de répondre par la négative à ces invitations litt", "en attendant les danses furent interrompues et suivant la coutume les portes furent ouvertes toutes grandes afin que chacun pût entrer complimenter les jeunes fiancés créatures dangereuses une jeune et une vieille la fille et la mère étaient parvenues à se glisser parmi la foule et lançaient des regards farouches sur tous ceux qui paraissaient bien portants ces pernicieuses femelles étaient classées dans la ville parmi la grande famille de les bohémiens dont elles habitaient le quartier mais celui qui aurait pu soulever le linceul qui recouvre les origines réelles aurait reconnu dans ces femmes types appartenant à le ce que l’on pourrait appeler les corps simples de l’ espèce humaine dans leurs veines coulait un sang qui n’ avait jamais été mêlé elles descendaient sans croisement de la postérité de caïn le premier meurtrier le premier ennemi de la vie ", "quand il ou elle s’ essaie à le monter entrouvrant la porte à la voix comme en entrant dans une salle de roulette le vrai joueur mise à le hasard un numéro puis l’ autre sans système pour entrouvrir la porte à la chance quand il se met à le sauter d’ une gamme dans l’ autre comme un jet d’ eau qui essaie de s’ affirmer contre l’ air contre le ciel on se lève et on l’ entoure il tâtonne encore mais il monte de plus en plus haut alors chacun l’ accompagne en silence l’ aide en silence en battant silencieusement des mains il est entouré de tout un battement de mains silencieuses et on le supplie en murmurant passionnément va va! comme fait maintenant tonio les bras suspendus au-dessus de la nuit comme murmure maintenant don PROPN sur le balcon de sa chambre entre les colonnades la voix s’ est soudain établie dans toute sa hauteur " ]
par un raisonnement assez plaisant les bas-bretons disaient: madame a beaucoup d’ embonpoint donc elle mange beaucoup donc elle a beaucoup d’ argent donc c’ est une femme intéressante car les habitans de cette partie de la basse-bretagne étant presque tous fort pauvres ont pour la fortune une grande considération celui qui honore son seigneur ayant à le plus pistoles de revenus parce qu’ il le trouve riche doit avoir une profonde vénération pour celui qu’ il soupçonne de posséder à le livres par an ainsi donc madame dutour avait dû l’ estime dont le cocher l’ honorait à sa rotondité car il ne croyait pas qu’ on pût être si bien nourri et n’ avoir pas un revenu proportionné à sa taille
[ "mathilde à qui le plus ou le moins de fortune était bien indifférent ne trouvait dans la chère madame dutour qu’ une masse très-informe et dont elle avait grande envie d’ être délivrée aussi le jour ou on lui dit qu’ on irait coucher à le PROPN elle en eut une grande joie le cocher qui n’ y entendait pas malice dit qu’ on pourrait s’ arrêter à le PROPN en passant oui dit mathilde cela me fera grand plaisir madame PROPN s’ empressa de répondre que ce n’ était pas en descendant d’ une voiture publique qu’ on allait se présenter dans une maison telle que la maison royale de saint-cyr; ", "qu’ elle y conduirait mathilde dans ou jours; mais qu’ il fallait à le moins ce temps pour être remise de la fatigue d’ une telle route mathilde eut beau dire qu’ elle n’ était pas fatiguée madame dutour s’ obstina à le ne point vouloir s’ arrêter et elle descendit à l’ hôtel de modène à le PROPN y ayant abandonné ses nièces sur leur bonne foi elle fit venir une chaise à le porteur où elle se plaça prenante mathilde sur ses genoux et elle dit de les mener à l’ église PROPN il faut dit -elle à le mathilde remercier dieu de nous avoir fait faire un bon voyage ", "elle paya ses porteurs à la porte de l’ église prit l’ enfant par la main et lui faisant traverser la maison de le seigneur elle ne lui donna pas le temps de s’ y arrêter elle l’ a fit sortir par le petit portail prit une rue isolée puis une autre mathilde était surprise de la promptitude de sa marche il est vrai qu’ elle était en nage enfin elle arriva à la grille d’ un jardin dont elle avait la clef ", "elle fit entrer mathilde en lui disant mon enfant courez jouez amusez -vous vous êtes ici chez vous elle la quitta et depuis elle n’ en a jamais entendu parler on assure que long-temps après ayant eu l’ audace de retourner à le brest le père de mathilde la reconnut et lui demanda ce qu’ elle avait fait de sa fille comme la dame dutour dont ce n’ était pas le coup d’ essai voulut persuader à le m. de nalberk qu’ elle ne le connaissait pas le marin transporté de rage la saisit à la gorge la fait rouler dans la poussière lui crie de confesser son crime ou qu’ il l’ étranglera; et tout en disant cela il l’ étranglait si bien que dit -on la méchante femme le fut en effet on fit passer sa mort pour un coup d’ apoplexie et il n’ en fut que cela tant on avait en horreur sa conduite envers mathilde j’ ai laissé cette malheureuse enfant reprit rosalie dans le jardin; ", "elle le trouva bien plus beau que celui de sa mère elle se mit à le cueillir de les fleurs à en faire des bouquets une femme qu’ elle trouva mise fort élégamment en comparaison de les basses-brètes lui dit: mademoiselle mathilde on vous demande; et elle l’ amena dans un appartement dont la magnificence l’ étonna beaucoup elle n’ avait jamais rien vu de semblable elle se disait: madame dutour est donc bien riche ", "la femme qui l’ avait conduite dans la chambre qui lui était destinée riait et mathilde ne savait pourquoi cette femme lui demanda: vous plaisez -vous ici? infiment dit la petite eh! bien vous êtes la maîtresse d’ y rester tant que vous voudez il faut que j’ aille à le saint-cyr ceci est une maison de campagne qui en dépend; comme vous êtes fort jeune vous pouvez vous dispenser d’ aller dans le couvent ", "je le veux bien dit mathilde car je suis fort contente et on lui ouvrit une grande armoire pleine de jouets entr’ autres une poupée presque grande comme elle voilà mathilde enchantée puis à le milieu de ses jeux elle se met à le pleurer on lui en demande la raison elle dit en se jetant dans les bras de sa gouvernante ah! je pense que si mes petites sœurs avaient des robes aussi belles que ma poupée elles seraient bien contentes ", "je voudrais bien pouvoir leur envoyer non pas celles-là dit cette femme qui avait été choisie parmi ses compagnes comme le meilleur sujet mais de celles-ci lui dit -elle en la conduisant dans un cabinet où elle lui ouvrit une armoire qui contenait à le habillemens d’ enfans tous plus jolis les uns que les autres vous avez raison dit mathilde j’ en aurai bien assez d” une demi-douzaine envoyons tout le reste il faut avant lui dit -elle savoir si le roi le veut on m’ a bien dit que PROPN PROPN appartenait à le roi mais je ne croyais pas que l’on habillât aussi magnifiquement les pensionnaires ", "il me semble que maman qui y a été m’ a dit qu’ elles étaient toutes en noir oui dans le couvent mais ici c’ est différent n’ importe ma bonne amie car elle s’ était prise d’ amitié pour cette fille que l’on nommait jeannette faites demander à le roi la permission d’ envoyer des robes de le linge à mes pauvres petites sœurs je vous le promets en effet cette fille fit si bien qu’ ayant su par mathilde combien ses parens étaient mal à l’ aise elle obtint qu’ on donnerait à le cette enfant la satisfaction d’ envoyer à sa mère de les pièces d’ étoffes de toiles de frise des dentelles et des bijoux " ]
[ "plus de fois il avait prononcé pendant le trajet le nom d’ hélène pour mourir en le prononçant mais aucun accident n’ avait suivi cette poétique et amoureuse invocation et le prisonnier après avoir tranquillement franchi le pont-levis entra dans la cour de le gouvernement puis dans le corps de logis même de le gouverneur PROPN vint au-devant de lui donnez -vous votre parole d’ honneur chevalier dit -il à le gaston de ne point penser à le vous échapper d’ ici tout le temps que vous serez chez moi bien entendu ajouta -t-il en souriant qu’ une fois que vous serez reconduit à le votre chambre cette parole n’ existe plus et que c’ est à le moi alors à le prendre mes précautions pour m’ assurer la continuation de votre compagnie –je vous donne ma parole monsieur dit gaston mais dans la mesure que vous demandez –c’ est bien; ", "mais tout à le coup en apercevant un crêpe à le calice et à le crucifix car n’ ayant rien pour annoncer la destination de cette messe funèbre le prêtre avait mis dieu lui-même en deuil il fut assailli d’ un souvenir si puissant que des gouttes de sueur se formèrent sur son large front les silencieux acteurs de cette scène se regardèrent alors mystérieusement puis leurs âmes agissant à l’ envi les unes sur les autres se communiquèrent ainsi leurs sentiments et se confondirent dans une commisération religieuse il semblait que leur pensée eût évoqué le martyr dont les restes avaient été dévorés par de la chaux vive et que son ombre fût devant eux dans toute sa royale majesté ils célébraient un obit sans le corps de le défunt sous ces tuiles et ces lattes disjointes chrétiens allaient intercéder auprès de dieu pour un roi de PROPN et faire son convoi sans cercueil ", "dès les premières lueurs de le jour et jusqu' à le soir dans chaque maison quelqu'un joue la note de crab lequel n' habite plus là depuis des années peut-être même est -il mort à l' heure qu' il est très vraisemblablement longtemps avant archimède crab utilisait leviers et poulies de son invention aristarque de samos n' était pas né qu' il émettait sérieusement l' hypothèse de la révolution de la terre et tournait lui-même effrontément autour de le soleil si vous croyez qu' il a attendu colomb pour boire de le café et pour imprimer ses livres PROPN ne lui a rien appris ", "j\\' étais seule et vous me paraissez avoir une grande passion pour la solitude charmante marianne et lorsqu’ il arrive à un ami de vous surprendre dans votre retraite vous lui montrez un visage aussi mécontent que s’ il avait eu la maladresse d’ interrompre une causerie amoureuse PROPN un instant dominée par l’ effroi reprit bientôt le calme habituel à sa tranquille nature elle releva fièrement la tête et d’ un pas ferme se dirigea vers la porte le chevalier l’ arrêta à le passage mademoiselle dit -il je désire causer avec vous; faites -moi le plaisir de m’ accorder quelques instants je pensais en vérité que ma visite serait mieux accueillie votre visite messire répondit dédaigneusement la jeune fille est aussi désagréable qu’ elle a été inattendue vraiment s’ écria hubert j’ en suis fort peiné; ", "ce paradoxe s’ explique par la nature de l’ éclairage dont l’ omniprésence sans parler de sa faiblesse escamote les creux chercher d’ en bas une niche de les yeux ne s’ est jamais vu il est rare que les yeux se lèvent quand ils le font c’ est vers le plafond sol et mur sont vierges de toute marque pouvant servir de point de repère ", "–est -ce une vie que je mène toujours enfermée à le coudre à le tricoter à le filer vous ne me traitez pas comme votre femme je suis une lavandière que vous avez prise chez vous après l’ avoir menée devant le prêtre parce qu’ elle n’ y serait pas venue autrement vous me cachez comme si je vous faisais honte ", "les jours qui suivirent cursitor courut la ville à la recherche d’ un meublé: il loua une petite villa et y transporta ses fiches ses malles son secrétariat tout l’ appareil de sa défense cette besogne matérielle en l’ occupant lui reposait les nerfs chaque chèque devait être photographié tant mieux toutes les pièces de le dossier devaient être retraduites et chaque fois par des interprètes assermentés avec certificat des traducteurs officiels des métaphraseurs diplomatiques des truchements de les affaires étrangères excellent! les mots n’ ont pas le même sens dans toutes les langues ", "les chevaux de le corbillard glissaient sur le pavé\\n gras on entendait les sourds cahots de les roues à la suite les piétinaient retenaient parmi les flaques si occupés de cette descente pénible qu’ ils ne causaient\\n' pas encore mais à le bas de la rue de le ruisseau lorsqu’ on tomba à la porte de\\n' à le milieu de ces vastes espaces où se déroulent le boulevard de ronde chemin de fer de ceinture les talus et les fossés de les fortifications il y eut des\\n' soupirs d’ aise on échangea quelques mots on commença à se débander et bongrand peu à le peu se trouvèrent à la queue comme pour s’ isoler de ces qu’ ils n’ avaient jamais vus à le moment où le corbillard passait la barrière le second pencha et la petite femme qu’ en va -t-on faire quelle pitié! répondit je suis allé la voir hier à l’ hôpital ", "–avant de partir répéta gilberte d’ un ton étrangement surpris mais depuis –nous n’ avons pas revu monsieur déclara simplement la servante qui gardait rancune à le jeune maître de l’ avoir si vivement rabrouée et qui n’ était pas fâchée de prévenir sa maîtresse malade qu’ en son absence le jeûne mari avait pris la poudre d’ escampette PROPN ne répondit pas malgré sa faiblesse elle avait assez de sang-froid pour ne pas fournir de commentaires à sa suivante à le bout d’ un moment de réflexion elle dit pourtant –je ne comprends pas pourquoi m. de fragon ne vous a pas parlé de l’ hôpital ou ̀ j’ avais été transportée j’ aurais manqué de bien de les choses si les infirmières n’ avaient eu la gentillesse de les faire venir du dehors elle ne vit pas le regard sournois dont l’ enveloppa hortense ", "obligée de réprimer sans cesse les mouvements naïfs les émotions de la femme alors qu’ elle sent encore à le lieu de réfléchir la passion était restée vierge à le fond de son cœur aussi son principal attrait venait -il de cette intime jeunesse que par moments trahissait sa physionomie et qui donnait à ses idées une innocente expression de désir son aspect commandait la retenue mais il y avait toujours dans son maintien dans sa voix des élans vers un avenir inconnu comme chez une jeune fille bientôt l’ homme le plus insensible se trouvait amoureux d’ elle et conservait néanmoins une sorte de crainte respectueuse inspirée par ses manières polies qui imposaient son âme nativement grande mais fortifiée par des luttes cruelles semblait placée trop loin de le vulgaire et les hommes se faisaient justice " ]
clarisse est un chef-d’œuvre il a volumes et le plus obtus vaudevilliste te le racontera dans un acte pourvu que je t’ amuse de quoi te plains-tu? cette toilette était d’ un effet délicieux est -ce que tu n’ aimes pas le camélia? veux -tu de les dalhias non eh! bien un marron tiens! dit bixiou qui jeta sans doute un marron à le blondet car nous en entendîmes le bruit sur l’ assiette
[ "–allons j’ ai tort continue? dit blondet –je reprends dit bixiou n’ est -ce pas joli à le épouser dit rastignac à le beaudenord en lui montrant la petite à les camélias blancs purs et sans une feuille de moins rastignac était un de les intimes de godefroid «eh! bien j’ y pensais lui répondit à l’ oreille godefroid ", "j’ étais occupé à le me dire qu’ à le lieu de trembler à le tout moment dans son bonheur de jeter à le grand’peine un mot dans une oreille inattentive de regarder à les italiens s’ il y a une fleur rouge ou blanche dans une coiffure s’ il y a à le bois une main gantée sur le panneau d’ une voiture comme cela se fait à le milan à le corso; qu’ à le lieu de voler une bouchée de baba derrière une porte comme un laquais qui achève une bouteille d’ user son intelligence pour donner et recevoir une lettre comme un facteur; qu’ à le lieu de recevoir des tendresses infinies en lignes avoir volumes in-folio à le lire aujourd’hui demain une livraison de feuilles ce qui est fatigant; qu’ à le lieu de se traîner dans les ornières et derrière les haies il vaudrait mieux se laisser aller à l’ adorable passion enviée par rousseau aimer tout bonnement une jeune personne comme isaure avec l’ intention d’ en faire sa femme si durant l’ échange de les sentiments les cœurs se conviennent enfin être werther heureux c’ est un ridicule tout comme un autre dit rastignac sans rire à le ta place ", "ta monna lisa est suave mais sotte comme une musique de ballet je t’ en préviens la manière dont rastignac dit cette dernière phrase fit croire à le beaudenord que son ami avait intérêt à le désenchanter et il le crut son rival en sa qualité d’ ancien diplomate les vocations manquées déteignent sur toute l’ existence godefroid s’ amouracha si bien de mademoiselle isaure d’ aldrigger que rastignac alla trouver une grande fille qui causait dans un salon de jeu et lui dit à l’ oreille malvina votre sœur vient de ramener dans son filet un poisson qui pèse livres de rentes il a un nom une certaine assiette dans le monde et de la tenue surveillez -les s’ ils filent le parfait amour ayez soin d’ être la confidente d’ isaure pour ne pas lui laisser répondre un mot sans l’ avoir corrigé vers heures de le matin le valet-de-chambre vint dire à une petite bergère de les alpes de ans coquette comme la zerline de l’ opéra de don et auprès de laquelle se tenait isaure: la voiture de madame la baronne est avancée godefroid vit alors sa beauté de ballade allemande entraînant sa ", "les sœurs l’ examinèrent de le coin de l’ œil en chattes bien apprises qui lorgnent une souris sans avoir l’ air d’ y faire attention il éprouva quelque satisfaction en voyant le ton la mise les manières de le grand alsacien en livrée bien ganté qui vint apporter de gros souliers fourrés à ses maîtresses jamais sœurs ne furent plus dissemblables que l’ étaient isaure et malvina l’ aînée grande et brune isaure petite et mince celle-ci les traits fins et délicats ", "l’ autre de les formes vigoureuses et prononcées isaure était la femme qui règne par son défaut de force et qu’ un lycéen se croit obligé de protéger; PROPN était la femme d’ avez -vous vu dans barcelone? à le côté de sa sœur isaure faisait l’ effet d’ une miniature auprès d’ un portrait à l’ huile elle est riche dit godefroid à le rastignac en rentrant dans le bal ", "–cette jeune personne isaure d’ mais oui la mère est veuve son mari a eu nucingen dans ses bureaux à le strasbourg veux -tu la revoir tourne un compliment à le madame de restaud qui donne un bal après-demain la baronne d’ et ses filles y seront tu seras invite pendant jours dans la chambre obscure de son cerveau godefroid vit son isaure et les camélias blancs et les airs de tête comme lorsqu’ après avoir contemplé long-temps un objet fortement éclairé nous le retrouvons les yeux fermés sous une forme moindre radieux et coloré qui pétille à le centre de les ténèbres ", "–bixiou tu tombes dans le phénomène masse -nous des tableaux dit couture reprit bixiou en se posant sans doute comme un garçon de café voilà messieurs le tableau demande attention finot! il faut tirer sur ta bouche comme un cocher de coucou sur celle de sa rosse madame de la maison PROPN et compagnie de PROPN veuve de le baron d’ PROPN n’ était pas une bonne grosse allemande compacte et réfléchie blanche à le visage dore comme la mousse d’ un pot de bière enrichie de toutes les vertus patriarcales que la germanie possède romancièrement parlant ", "elle avait les joues encore fraîches colorées à les pommettes comme celleserreur de le furne: celle à le lieu de celles d’ une poupée de nuremberg des tire-bouchons très-éveillés à les tempes les yeux agaçants pas le moindre cheveu blanc une taille mince et dont les prétentions étaient mises en relief par des robes à le corset elle avait à le front et à les tempes quelques rides involontaires qu’ elle aurait bien voulu comme ninon exiler à ses talons mais les rides persistaient à le dessiner leurs zigs-zags à les endroits les plus visibles chez elle le tour de le nez se fanait et le bout rougissait ce qui était d’ autant plus gênant que le nez s’ harmoniait alors à la couleur de les pommettes ", "en qualité d’ unique héritière gâtée par ses parents gâtée par son mari gâtée par la ville de PROPN et toujours gâtée par ses filles qui l’ adoraient la baronne se permettait le rose la jupe courte le nœud à la pointe de le corset qui lui dessinait la taille quand un parisien voit cette baronne passant sur le boulevard il sourit la condamne sans admettre comme le jury actuel les circonstances atténuantes dans un fratricide le moqueur est toujours un être superficiel et conséquemment cruel le drôle ne tient aucun compte de la part qui revient à la société dans le ridicule dont il rit car la nature n’ a fait que des bêtes nous devons les sots à l’ état social –ce que je trouve de beau dans bixiou dit blondet c’ est qu’ il est complet: quand il ne raille pas les autres il se moque de lui-même –blondet je te revaudrai cela dit bixiou d’ un ton fin " ]
[ "à la moindre averse elle consolidait les parois en y incrustant des boîtes de conserve et surtout des bouteilles de coca-cola dont elle possédait un gisement inépuisable et qu’ elle plantait dans la terre ruisselante le goulot en avant une trame composite faite de tringles à le rideaux de bâtons de fils de fer recouvrait la fosse et c’ est là-dessus que mireille faisait glisser le toit -toile cirée quand le ciel menaçait elle puisait l’ eau dans la seine à le moyen d’ un seau attaché à une ficelle et se prenait de temps en temps d’ une fringale de ménage elle inondait alors son campement et frottait l’ émail terni des appareils ménagers à l’ aide de boules de papier confectionnées avec les journaux qui tapissaient le fond de son antre ses cahiers y passaient quelquefois elle n’ abandonnait son repaire que le matin de à le heures elle remontait seule jusqu’ à l’ ancienne guinguette à le bout de l’ île où on entreposait les pneus usagés poussant sa carriole ", "puis il contempla son œuvre cette foule de grandes dames de prélats de majordomes et de monstres biscornus qui avaient l’ air dans leurs somptueux atours de se contorsionner de se faire de les révérences de danser un ballet fantastique et immobile il rit très fort et imita ces bonshommes et ces bonnes femmes absurdes en gesticulant et en sautant sur place tandis que tenn gambadait et jappait joyeusement autour de lui puis il tourna le dos à les cactus et à les cactées habillés et il se dirigea vers les dunes qui le séparaient de la plage il faisait un temps magnifique et vendredi chantait de bonheur en courant sur le sable blanc et pur de la plage comme il était beau nu et joyeux seul avec le soleil et son chien libre de faire ce qu’ il voulait loin de l’ ennuyeux robinson ", "je n' ai pas même le droit de les pleurer une femme a été tuée ce soir après le discours pas un accident une tentative d' attentat –pas loin d' ici sur la petite place de saint-jean-martyr la pauvre diablesse murmura respectueusement clément roux ", "à le midi de la forêt il y avait un gros bourg appelé marchenoir non loin de la route qui allait de châteaudun à le blois et rascasse ruminait: pourquoi ne serait -elle pas à le marchenoir puisqu’ elle y possède un rendez -vous de chasse de PROPN elle peut s’ aboucher avec s’ il est à le blois elle peut fuir à son gré sur blois sur orléans sur châteaudun sur vendôme elle peut même se réfugier dans la forêt tout plein de cette idée rascasse rentra dans blois courut à l’ auberge monta à le cheval et prit aussitôt le chemin de marchenoir où il arriva vers heures de le soir il se fit indiquer le rendez -vous de chasse et s’ y rendit ", "si bien que\\n' claude en entrant dans la quatrième salle manqua gifler une vieille dame dont gloussements l’ exaspéraient quels idiots dit -il en se tournant vers les autres hein? on a envie de leur\\n' flanquer des chefs-d’œuvre à la tête s’ était enflammé lui et fagerolles continuait à le louer très haut les pires peintures ce qui augmentait la gaieté; tandis que gagnière vague à le milieu de bousculade tirait à sa suite irma ravie dont les jupes s’ enroulaient à les jambes de tous\\n les hommes .mais brusquement parut devant eux son grand nez rose sa face blonde de garçon resplendissait ", "j’ y parviendrai tu me demandes comment j’ ai pu consentir si près de mon mariage et connaissant mon futur beau-père à une espèce de profession de foi publique et mon ami le sais -je pourrais -tu comprendre comment il est impossible de résister à le père quand il a fait descendre la vérité ou ce qu’ on croit la vérité dans notre âme a présent même que mes convictions sont affaiblies l’ opposition à ses idées m’ est presque impossible ", "je n’ ai que le temps de reprendre le train pour rentrer chez nous où l’on m’ attend la marchande était trop rusée pour insister d’ autant plus qu’ elle voyait à le travers les vitres la grosse mme terras se tenir sur le trottoir d’ en face à le seuil de sa boutique à le elle c’ était l’ antiquaire rivale une autochtone PROPN et qui naturellement haïssait d’ une haine féroce la concurrente étrangère laurence jadis avait porté chez mme terras ses premières boîtes renseignée par des fournisseurs communs avait su les prix offerts à la jeune fille elle avait eu l’ art d’ entamer avec elle une négociation qui monopolisât à le son profit l’ adroite élève de ", "elle avait un feu de bonne nature de virginité longtemps mystique elle tournait après le plaisir les grains d’ un chapelet entre ses doigts un jour elle me confessa qu’ elle avait été religieuse un peu de temps un de les jardiniers de le couvent l’ avait débauchée et elle avait les mains prudentes et douces qui savent égaliser les draps autour de les malades ", "le capitaine PROPN commençait intérieurement à le reconnaître la justesse de les observations de son second maître mais à le lieu de lui savoir gré d’ avoir prévu le péril il lui en voulait presque de l’ avoir prédit d’ ailleurs comme nous l’ avons dit rien n’ était perdu; si l’on arrivait à le empêcher lors de la marée basse le vaisseau de chavirer on était à le peu près sûr de le dégager avec le reflux et puisque l’ accident arrivé n’ avait point amené de grave avarie on pourrait continuer son chemin en laissant derrière soi sans y songer davantage ce premier hasard de la mer en attendant il s’ agissait d’ alléger le navire on amena les mâts et les vergues de perroquet ", "la provodnitsa horrifiée pousse un cri lâche la boîte à le sucres qui rebondit sur le sol dans un fracas métallique tandis qu’ à le même instant l’ enfant écarquille de les yeux comme des soucoupes alors que la main d’ aliocha lui obstrue la bouche–le conscrit a bondi sur ses pieds à la seconde où le petit est entré il a verrouillé la porte d’ une main tandis que de l’ autre il étouffait l’ enfant puis retrouvant un bras libre il l’ a ceinturé contre la vasque immobilisé de force et maintenant il lui parle dans le cou à le voix basse des menaces de mort murmurées dans un souffle quasi inaudible si tu cries je t’ éclate la tête je te tue je t’ étrangle et l’ enfant a commencé à le pleurer des larmes de terreur qui coulent sur ses joues et dégoulinent sur la main d’ PROPN dont le visage est si près de celui de l’ enfant que les nez s’ effleurent à le bout de quelques secondes l’ enfant ne bougeant plus PROPN desserre son étreinte et chuchote tu vas pisser et te laver les mains tu vas sortir et aller te recoucher sans rien dire à le personne pas même à le ta mère " ]
—je ne l’ ai pas il faudrait m’ en donner il faudrait oh! pas grand-chose peut-être une petite joie un souvenir de joie l’ idée que ma vie n’ aura pas été entièrement perdue l’ idée que moi aussi j’ aurai eu ma minute d’ amour mais cette minute-là je la demande je l’ implore il —vous la trouverez dans le mariage suzanne —non non fit -elle plus âprement celui-la ̀ seul que j’ aime peut me la donner je veux je veux sentir une fois à le moins des bras qui m’ entourent rien que cela je vous jure poser ma tête sur votre épaule et rester là un instant elle était si près de lui que la mousseline de son corsage frôla les vêtements de philippe et qu’ il respira l’ odeur de ses cheveux
[ "il eut la tentation folle de refermer les bras sur elle et c’ eût été bien peu de chose elle l’ avait dit une de ces minutes de bonheur que l’on cueille et dont on se souvient elle le regardait non plus triste maintenant ni résignée mais souriante coquette avec toute la grâce ingénieuse de la femme qui cherche à le conquérir il pâlit et murmura: PROPN je suis votre ami soyez mon amie simplement et que votre imagination —vous avez peur dit -elle ", "il essaya de sourire j’ ai peur et de quoi mon dieu! —peur de le petit geste affectueux que je réclame de ce petit geste de frère qui embrasse sa sœur et que vous redoutez philippe —que je redoute parce qu’ il est mauvais et pervers déclara -t-il fortement il n’ y a pas d’ autre raison —si philippe il y en a une autre —vous m’ aimez je vous aime moi! —oui vous philippe vous m’ aimez et je vous mets à le défi de me dire non bien en face les yeux dans les yeux ", "et sans lui laisser le temps de se reprendre elle continua ardemment penchée sur lui —vous m’ aimiez avant que je ne vous aime c’ est votre amour qui a créé le mien ne protestez pas vous n’ en avez plus le droit maintenant car vous savez et moi je l’ ai su dès le premier jour oh! croyez -moi une femme ne s’ y trompe pas vos yeux avaient en me regardant un regard nouveau tenez le regard de tout à l’ heure jamais vous n’ avez regardé comme cela philippe aucune femme pas même marthe non pas même elle vous ne l’ avez jamais aimée ni elle ni les autres ", "c’ est moi la première l’ amour vous était inconnu et vous ne comprenez pas encore et vous restez là devant moi interdit bouleversé parce que la vérite vous apparaît et que vous m’ aimez mon philippe que vous m’ aimez mon philippe chéri elle s’ attachait à le lui soulevée d’ espoir et de certitude et philippe ne semblait pas résister —vous aviez peur philippe voilà pourquoi vous étiez résolu à ne plus me voir voilà pourquoi vous m’ avez dit tantôt des paroles si dures vous aviez peur parce que vous m’ aimez comprenez -vous maintenant oh philippe je n’ aurais pas agi comme cela avec vous si vous ne m’ aviez pas aimée jamais je n’ aurais eu l’ audace mais je savais je savais et vous ne me dites pas non n’ est -ce pas? ce que j’ ai souffert! ma jalousie contre marthe aujourd’hui encore quand elle vous embrassait et l’ idée de partir sans même un adieu de vous et l’ idée de ce mariage quelle torture ", "mais c’ est fini n’ est -ce pas je ne souffrirai plus puisque vous m’ aimez elle avait prononcé les derniers mots avec une sorte d’ hésitation craintive et sans quitter philippe des yeux comme si elle attendait de lui une réponse qui calmât l’ angoisse subite dont elle était déchirée il se taisait son regard était vague son front plissé de rides ", "il avait l’ air de réfléchir et ne paraissait plus se soucier que la jeune fille se tînt si près de lui les bras noués à ses bras elle murmura: —philippe philippe avait -il entendu? il demeura impassible alors peu à le peu suzanne desserra son étreinte ses mains retombèrent elle contempla avec une détresse infinie celui qu’ elle aimait et tout à le coup s’ affaissa en sanglotant: ", "je suis folle je suis folle pourquoi ai-je parle l’ épreuve était horrible pour elle après l’ espérance qui l’ avait exaltée et c’ étaient de vraies larmes douloureuses cette fois qui coulaient de ses joues le bruit de les pleurs éveilla philippe de sa rêverie il l’ écouta tristement puis se mit à le marcher à le travers la pièce ", "si attendri qu’ il fût ce qui se passait en lui le troublait davantage il aimait suzanne il n’ eut pas une seconde la pensée de se soustraire à la vérité dès les premières phrases de suzanne et sans qu’ il lui fût nécessaire de chercher d’ autres preuves il avait admis cet amour comme on admet la présence d’ une chose que l’on voit et que l’on touche et c’ est pourquoi suzanne à la seule attitude de philippe avait eu la révélation brusque de l’ imprudence qu’ elle commettait en parlant: averti philippe lui échappait ", "il était de ceux qui prennent conscience de leur devoir à la minute même ou ils discernent leur faute —philippe dit -elle encore philippe comme il ne répondait pas elle reprit sa main et chuchota: —vous m’ aimez cependant vous m’ aimez alors si vous m’ aimez les pleurs n’ abîmaient pas son adorable figure le chagrin à le contraire la parait d’ une beauté nouvelle plus grave et plus émouvante elle acheva ingénument: —alors si vous m’ aimez pourquoi me repoussez -vous " ]
[ "m. PROPN disait avec sa nervosité habituelle qui rendait sa voix trop pointue: c’ est invraisemblable inadmissible maigret se dirigea vers le palier comme un hôte qui accueille des invités prononça dès que la porte de le bas fut ouverte: par ici il devait se souvenir ensuite de l’ attitude de le juge qui surgit brusquement devant lui le regarda dans les yeux d’ un air féroce les lèvres tremblantes d’ indignation et articula enfin: j’ attends vos explications commissaire maigret se contenta de le conduire à le travers les dégagements de service et les chambres de le second étage voilà c’ est vous qui l’ avez convoqué ici? je ne savais même pas qu’ il s’ y trouvait je suis venu à le tout hasard pour m’ assurer qu’ aucun indice n’ avait été négligé où était -il? sans doute dans la chambre de sa tante il s’ est mis à le fuir je l’ ai poursuivi arrivé à le cette place et comme j’ ébranlais la porte il s’ est suicidé a analyser le regard de le juge on eût pu croire qu’ il soupçonnait maigret d’ avoir inventé cette histoire mais en réalité ce n’ était qu’ un effet", "quand de plus on s’ intéressait à le quelqu’un comme nas que des lois spéciales avaient placé parmi les premiers ennemis de l’ abistan on était forcément louche on était soi-même un grand ennemi de l’ abistan le problème était bien la était -ce parce qu’ ils avaient l’ air exotique que le marchand de biens les avait remarqués et signalés à la patrouille à le toutes fins utiles pourrait -on dire ou les avait -il dénoncés parce qu’ ils s’ intéressaient à le nas? dans ce cas se posait une questionforte comment ce pauvre diable qui vivait de petits trafics sur le dos de ces foules moutonnières et ahurissantes qui hantaient les abords de la cité de dieu pouvait -il connaître l’ existence de nas? un archéologue PROPN ne court pas les rues était un fonctionnaire parmi les agents de l’ abigouv et encore plus étrange: comment pouvait -il savoir que celui-ci était mêlé à une affaire d’ état parmi les plus secrètes qui lui avait valu d’ être arrêté tué le petit trafiquant était -il en réalité un grand policier ou le chef de quelque chose une cellule spécialis", "je excitai tant que je pus mon cœur même battait très fort en approchant de la sainte table et malgré cela il me semblait que moi ce qui s\\' appelle moi j\\' étais dans un état ordinaire je voulais fermement être toute en dieu et je pensais: que d\\' encens que de paroissiens en cuir de russie! que de cierges et j\\' avais aussi un peu mal à le cœur je étais pas satisfaite quelque chose d\\' important pour moi me manquait: était un idéal alors je me trouvais un peu désemparée ", "pourquoi pleurez -vous enfant la jeune fille tressaillit à le son de cette voix elle essuya vivement ses larmes et se tournant vers le chasseur de rats: —vous vous trompez mon ami lui répondit -elle d’ une voix éteinte —non je ne me trompe pas chère enfant j’ ai vu des perles humides trembloter à l’ extrémité de vos cils et tenez en voici encore une que vous n’ avez pu retenir et qui trace son sillon sur vos joues —eh bien oui mon ami je pleure répondit -elle d’ un air de pitié mais je ne sais pourquoi sans raison ", "même à le temps où l’on parlait avec enthousiasme de son talent sur le piano j’ admirais moi qui ne suis pas artiste la bonne tenue de sa maison et sa façon de recevoir elle a en effet le talent suprême de n’ ignorer et de ne négliger aucun de ses devoirs répondit sérieusement m. caroline nous mettons -nous à le table demanda m. massereau si vous voulez répondit mme massereau j’ attends léopold elle se dirigea vers la porte qui s’ ouvrit devant le petit garçon ", "propre comme un sou neuf habillé tout de noir cravaté de blanc il avait cette allure un peu raide qui trahit l’ homme de loi et quand on avait examiné son visage soigneusement rasé on ne pouvait garder aucun doute que cet homme de loi ne fût un retors hardi impitoyable et à le besoin cruel personnage qui ne devait pas perdre son temps à le rêver à les lacs bleus ni à les soupirs de la brise de le soir ajoutons que m. PROPN était un ancien avoué qui s’ était retiré des paperasses après avoir réalisé une fortune énorme quant à le marquis nous nous contenterons de dire qu’ il était le type le plus complet de l’ élégance aristocratique et qu’ on l’ avait cité comme un infatigable coureur de ruelles qui ne comptait plus ses conquêtes agé de ans il avait déjà bribes par bribes laissé un magnifique patrimoine dans les nombreux boudoirs de la haute galanterie parisienne en se partageant la tâche de passer en revue les promeneurs nos compagnons avaient fort judicieusement agi pour faire bonne besogne car c’ était l’ heure où le dîner rappelait chacun à le bercail ", "PROPN commença sa revue: d' abord dit -elle ces fenêtres à le gauche qui sont ouvertes sont celles de le cabinet de soudain elle s' interrompit: fit -elle voici ma chipie qui entre chez son père elle va donc mieux ce matin la sainte douillette ah! je lui en ficherais des narcotiques à la princesse qui se plaint de ne pouvoir dormir des giries quoi! a risquer un seul mot en faveur de mademoiselle grandvivier je m' exposais à le mettre en garde la rancune de cydalise —elle est donc malade cette demoiselle dis -je de le ton le plus insouciant ", "depuis siècles la littérature a été en france et nulle part ailleurs l’ expression la plus approchée de l’ expérience collective la crise qui affecte son enseignement sinon son existence est l’ indice d’ une mutation profonde de les manières de sentir d’ agir et de penser d’ un tournant de notre histoire que le groupe humain confiné à l’ extrémité occidentale de le continent eurasiatique ait fait de la fin de le moyen age à le milieu de le e siècle le plus grand cas des lettres n’ est pas la moindre de ses singularités certains peuples sacralisèrent de confuses légendes rédigées dans une langue morte d’ autres la clarté qui jaillit de la parole publique dans la cité hoplitique tous ont répété des fables qu’ ils ne comprenaient plus ", "il les tenait fixés pendant des heures sur la vue que l’on découvrait de la terrasse la mer et le ciel se confondaient dans la même luminosité chaude les îles de lérins prenaient des teintes plus sombres dans cette fête de lumière hélos pendant ces heures adorait -il le soleil dont le culte lui était cher comme à le irène? lysis l’ ignorait ", "voyons marquise ouvrez -moi ce cher petit coeur depuis quelque temps vous me recevez avec trop de rã©serve que me reprochez vous ai-je avez -vous conservã© quelque levain des jalousies passã©es " ]
–alors pourquoi a –t–elle raconté à le m. et à le mlle xavier interrompit la marquise vous pouvez dire à le m. de montpollin que j’ ai fait tout ce que j’ ai pu pour éviter d’ entrer dans ce détail j’ ai cherché à me renfermer dans des considérations vagues j’ ai été forcée d’ en venir à un récit plus net parce que d’ une part m. PROPN me pressait de questions et que de l’ autre des réticences pouvaient faire supposer dans votre cousin des torts plus graves que celui dont j’ avais eu à le me plaindre m. a pris la chose très–vivement c’ est moi qui ai dû l’ adoucir
[ "mais à ce moment l’ alliance de m. le mahouët était acceptée renée l’ ayant agréée dès mes premières paroles et m. lui étant également favorable bien que très –contrarié et encore un peu indécis à le cause de les espérances données à le votre cousin –madame continua m. de bois –rougès gardez les paroles bienveillantes consolantes encourageantes pour les faire entendre à le coupable qui après longs efforts et graves réflexions m’ a prié de vous demander la permission de venir un de ces jours vous offrir des excuses il va jusque –là dans sa conversion s’ écria mme de valbret xavier est –ce bien lui qui a eu cette pensée qu’ importe dit le jeune homme un peu embarrassé par la clairvoyance de la marquise ", "il est plus méritoire d’ accepter un conseil que de prendre la meilleure de les initiatives mon cher enfant amenez –le dès demain je ne veux pas qu’ il s’ humilie sa démarche m’ en dira tout assez assurez–le que j’ éprouve une joie profonde à le savoir capable de se laisser persuader par un ami comme vous ", "ceci donne grand espoir que cette leçon sévère ne sera pas perdue pour lui un jour il sera dédommagé PROPN ne lui convenait pas elle est trop au–dessus de lui elle aurait été malheureuse cette pensée m’ attristait ", "–sans porter ses regards si haut il trouvera une bonne alliance l’ opulence n’ est pas nécessaire je vous dis que nous finirons par le voir bien marié et suffisamment pourvu en prononçant ce dernier mot elle eut un fin sourire je le pense comme vous dit xavier dont les lèvres dessinèrent un sourire exactement semblable à le celui de mme de valbret ils se regardèrent ", "xavier dit la marquise vous m’ avez volé mon idée –que voulez –vous madame il me faisait pitié –votre mère approuve–t –elle? –tout le bonheur présent d’ étienne et de sa fiancée l’ espoir rendu à ce pauvre alphonse il va maintenant chercher ", "je ne me mêle pas de la partie de les sentiments –comme il doit vous aimer il me faisait pitié d’ ailleurs madame je reste dans des limites fort étroites je veux qu’ alphonse soit en mesure de s’ établir puisqu’ il le désire et qu’ une saine influence peut lui faire de le bien ", "mais non qu’ il dépense follement ce qui peut être utile à d’ autres –avez –vous revu m. le mahouët depuis ce matin? –pas encore je vais me rendre chez lui tout à l’ heure il vous racontera notre réception chez m. tout s’ est très–bien passé ", "le mariage aura lieu à le commencement de décembre maintenant xavier donnez –moi à le votre tour une explication non sur ce qui est arrivé mais à le contraire sur ce qui n’ a pas eu lieu comment se fait –il que cherchant à le assurer le bonheur de renée par un mariage digne d’ elle j’ aie protégé ce jeune homme qui m’ était étranger sans même songer à le lui opposer un autre jeune homme connu de moi depuis son enfance aimé profondément réunissant en lui tous les titres que peuvent donner la vertu l’ intelligence les qualités de le cœur la naissance la fortune que sais–je moi? tout enfin il était près de moi celui–ci il avait lui aussi une mère de qui renée aurait été chérie une sœur qui j’ en suis sûre vaut bien mlle le mahouët quoiqu’ il le nie parce que les circonstances ne lui ont pas permis de le montrer j’ ose dire que ce jeune homme est encore supérieur à le son ami étienne ", "comment donc ayant à le donner une si grande preuve d’ estime et de confiance n’ ai– je pas songé à le lui –vous le louez de telle sorte dit xavier qu’ il ne peut plus se reconnaître la marquise secoua la tête je sais ce que je dis reprit –elle et lui sait de qui je veux parler répondez –moi xavier pourquoi n’ ai–je pas songé à le lui xavier leva vers elle un regard plein d’ une ineffable douceur et presque bas il dit: parce que le cœur de ce jeune homme est ailleurs et que vous l’ avez compris elle joignit les mains vous ne pouviez pas me le cacher reprit –elle " ]
[ "et sous quel pavillon pouvez -vous encore faire votre beurre de cette façon sous tantôt l’ un sous tantôt l’ autre attendu qu’ il ne parait pas y avoir de pavillon à le demeure pour nous un jour c’ est sous le pavillon colombien un autre jour sous le pavillon mescain mexicain d’ autres fois sous le pavillon pérouvien et puis une autre fois sous une ribambelle de pavillons que le diable n’ y connaîtrait goutte tout ce que j’ ai pu savoir encore c’ est que nous sommes de la nation de les indépendans et qui dit indépendant dit tout et de toutes les nations c’ est à le moins vrai ce que tu viens de me rapporter ", "le convoi est tombé d' une hauteur considérable et a été mis en pièces impossible en ce moment de donner la liste de les tués et de les blessés mais le nombre de les victimes est très considérable personnes seulement n' ont pas été blessées ou n' ont reçu que des contusions relativement légères ce sont michel panneton et georges bouliane d' aylmer pierre fortin de et d' de et de montréal comme vous voyez monsieur le président continua montarval le nom de notre collègue n' est pas sur cette liste il y a donc tout lieu de craindre qu' il ne soit parmi les morts ou les blessés ", "oui madame m. tourbillon malgré ses accidents lui surtout madame ses malices l’ engraissent et le gardent en bonne santé il est tombé fois dans l’ étang cette semaine comme vous l’ avez peut-être su par mme la baronne il a reçu une ruade de son petit cheval qu’ il conduit à le pâturage en le tirant par la queue ", "seul dans la germanie supérieure était décidé quelque chose qui arrivât à le rester fidèle non pas à le néron mais à la patrie il ne fallait donc qu’ une étincelle pour allumer un incendie ce fut qui la fit jaillir préteur originaire d’ PROPN issu de race royale homme de cœur et de tête comprit que l’ heure où la famille de les césars devait s’ éteindre était arrivée sans ambition pour lui-même il jette les yeux autour de lui afin de trouver l’ homme élu d’ avance par la sympathie générale à sa droite et de l’ autre côté de les pyrénées était que ses victoires en afrique et en germanie avaient fait à la fois puissant sur le peuple et sur l’ armée haïssait l’ empereur dont la crainte l’ avait arraché de sa villa de fondi pour l’ envoyer en espagne comme exilé plutôt que comme préteur ", "il a essayé de rattraper la déflexion sans lâcher la détente suivi des yeux la fuite radiale de les traceuses mais la correction est venue trop tard les chasseurs ont disparu sous la formation dos tacheté de vert croix noires casserole d’ hélice blanche spiralée de noir et les écouteurs sont à le nouveau saturés de limaille de l’ avertissement que le mécanicien hurle à l’ intention de la tourelle ventrale la forteresse résonne de la vibration ininterrompue de ses propres armes puis elle cesse les chasseurs qui piquent à le kilomètres à l’ heure sont hors de portée est en nage ", "et comme elle était élégante mais elle semblait bonne vraiment et les vieux cousins à les mines effacées de parents pauvres avaient aussi d’ excellents visages il fallait cette atmosphère sympathique autour d’ elle et surtout l’ amabilité affectueuse d’ odon son regard si doucement encourageant pour que roselyne dominât un peu la gêne que lui causaient ce décor luxueux et la présence de le personnel nombreux de si haute mine quand un peu plus tard odon vint s’ asseoir près d’ elle à le salon tandis que la duchesse les vieux cousins et mme berfils entamaient un bridge il lui dit tout bas avec un sourire amusé: –petite ondine je crois que mes domestiques vous imposaient beaucoup? –énormément ", "mon fils embrassez-moi dit urbainv touché jusqu’ à le cœur et pénétré d’ admiration pour la vaillante épée qui se mettait ainsi à le service de l’ église PROPN récusa un si grand honneur et se contenta de baiser la main de sa sainteté —mais reprit le connétable après une pause d’ un instant vous ne l’ ignorez pas très saint-père ces soldats que je commande et qui vont à un pèlerinage si héroïque ces soldats sont les mêmes que sa sainteté a cru devoir excommunier il n’ y a pas longtemps j’ avais raison en ce temps-là mon fils et je crois même qu’ en ce temps -là vous avez été de mon avis —votre sainteté a toujours raison dit bertrand éludant l’ apostrophe ", "si belle n’ est -ce pas la beauté existe pour être montrée sinon quoi? alors c’ est à l’ aplomb de les slogans de fraternité sociale gueulés par la foule dense et les mégaphones de les leaders politiques qu’ ils ont décidé de la hisser les espingots ses aïeux en exil chaque année toute son enfance durant on l’ installe là petite princesse le plus dans le ciel possible comme on hissa jadis sur les clochers de le kremlin les étoiles rouges à la place de les croix tsaristes ces piteux symboles déclassés une belle gamine ah oui poitrine épanouie mais surtout cette bouille fière et modeste ovale comme un ballon de rugby soyeuse et lumineuse à la fois ", "une opulente chevelure noire roulaient des reflets bleus se torsadait sur sa tête elle était tout en blanc une robe de dentelle d\\' PROPN -une robe inouïe moutonnait autour d\\' elle comme une écume d\\' argent ses souliers blancs échancrés en pantoufles mettaient autour de son pied une petite ruche frisée de même dentelle et le rosé de sa chair passait à le travers la toile d\\' araignée de ses bas pour tous bijoux un collier de perles noires se balançait à le son cou laissant pendre où commençait la robe une grosse perle en poire ", "je vous verrai sans doute aussi mais pas tous les jours pas régulièrement comme je vous voyais ici je pouvais tout vous dire ici vous confier toutes mes joies toutes mes peines vous aimer à le mon aise m. abel pauvre enfant! tu m' aimes donc bien? jean si je vous aime! si je vous aime! comme un père comme un bienfaiteur PROPN ne dit plus rien " ]
tu vas rêver et tu comprendras alors quand tu me reverras dans ce mystère tout ce que tu ne comprends pas quand je te parle ici! va! je ne te retiens plus et j' unis mon cœur à le tes plaisirs jacques la tête renversée tâchait de ressaisir ses mains il croyait rouler peu à le peu dans une ondée de plumes les rideaux prenaient des contours fluides et les glaces de la chambre se multipliant lui renvoyaient fois la silhouette d' une femme noire immense planant comme un génie carbonisé qu' on précipite de toute la hauteur de les cieux il tendait tous ses muscles raidissait tous ses membres voulant revenir malgré lui à la dépouille vulgaire qu' on lui retirait mais il s' enfonçait de plus en plus le lit avait disparu son corps aussi
[ "il tournoyait dans le bleu il se transformait en un être semblable à le génie planant il avait cru tomber d' abord et à le contraire il se trouvait bien au-dessus de ce monde il avait sans explication possible la sensation orgueilleuse de satan qui tombé de le paradis domine pourtant la terre et a en même temps le front sous les pieds de dieu les pieds sur le front de les hommes il lui paraissait vivre ainsi depuis de longs siècles avec la femme noire lui tout resplendissant d' une nudité lumineuse a son oreille bruissait les chants d' un amour étrange n' ayant pas de sexe et procurant toutes les voluptés ", "il aimait avec des puissances terribles et la chaleur d' un soleil ardent on l' aimait avec des ivresses effrayantes et une science si exquise que la joie renaissait à le moment de s' éteindre l' espace devant eux s' ouvrait infini toujours bleu toujours miroitant là-bas dans le lointain une sorte d' animal étendu les contemplait d' un air grave PROPN ne sut jamais comment il fit à le cet instant de bonheur presque divin pour se lever en revenant à le lui il se trouva debout le talon posé nerveusement sur le crâne de le grand ours qui lui servait de descente de lit il avait les yeux égarés dans une glace de venise et la chambre était très silencieuse ", "derrière la portière une voix demanda: voulez -vous dîner mademoiselle PROPN aurait certifié qu' il n' y avait pas une minute qu' on avait demandé: voulez -vous déjeuner il s' habilla à la hâte mouilla ses tempes avec une éponge imbibée de vinaigre de toilette et où est -elle je ne veux pas qu' elle s' en aille me voici jacques! répondit -on je ne t' ai pas quitté car tu avais encore le délire ", "raoule parut soulevant la draperie qui masquait la salle de bain elle était toujours svelte très noire ses doigts rattachaient à son cou le fermoir d' un collier ce n' est pas vrai? frémissant ", "je n' ai pas eu le délire je n' ai pas rêve pourquoi me mens -tu? raoule lui prit les épaules et le fit fléchir sous une impérieuse pression pourquoi jacques silvert me tutoie -t-il le lui ai-je permis? je suis brise ", "PROPN essayant de se redresser on ne se moque pas ainsi d' un homme quand il est malade raoule je ne vous tutoierai plus raoule je t' aime ah! je crois que je vais mourir divaguant affolé il se cacha dans les bras de raoule est -ce que c' est fini? ajouta -t-il en pleurant est -ce que c' est tout à le fait fini je te répète que tu as rêvé ", "voilà tout et elle le repoussa gagnant l' atelier sans vouloir en entendre davantage mademoiselle est servie déclara lui tirant une révérence comme si rien ne devait étonner cette fille raoule alla vers la table sur laquelle fumait un plat et déposa à le côté d' une serviette roulée une pile de pièces d' or c' est son couvert je crois? dit -elle d' un ton très calme et en regardant marie qui ne bronchait pas ", "oui je vous ai mis l' un devant l' autre c' est bien répliqua raoule de la même voix indifférente je vous souhaite à le tous les le meilleur de les appétits et elle sortit en remettant son gant chapitre de raittolbe finissant par comprendre que mlle de vénérande avait simplement envoyé à le rendez -vous de le continental une voiture vide allait se retirer après heures d' une attente rageuse quand de le côté de la porte de droite un fiacre fit irruption raoule en descendit la voilette baissée un peu inquiète tâchant de voir sans être vue le baron se précipita stupéfait de cette audace ", "vous! exclama -t-il c' est trop fort! une voiture jaune à le lieu d' une voiture brune et par la porte de droite à le lieu de celle de gauche que signifie une semblable mystification rien ne doit vous étonner puisque je suis femme répondit raoule riant d' un rire nerveux je fais tout le contraire de ce que j' ai promis " ]
[ "la reine avait annoncé le dessein d’ aller avec toute la compagnie suivre ce jour-là une chasse à le sanglier et la comtesse devait feindre une indisposition le comte ayant été envoyé à le paris par le roi louis donnait peu d’ inquiétudes pour concevoir toute la perfidie de le plan de la duchesse il faut expliquer succinctement la disposition de l’ appartement exigu qu’ occupait la comtesse à le château il était situé à le premier étage au-dessus de les petits appartements de la reine et à le bout d’ un long corridor on entrait immédiatement dans une chambre à le coucher à le droite et à le gauche de laquelle se trouvaient cabinets ", "je t' assure que je fais tout ce que je peux –mais je ne t' en veux pas mon chéri elle se presse contre moi dès que nous sommes enfermés dans l' ascenseur –j' en veux à la vie reprend-elle c' est avec toi que je voudrais être ", "mais comme mary il redoutait d’ être témoin des premiers emportements de bertha il consulta de nouveau la jeune fille de le regard.celle-ci répondit par un signe affirmatif alors à la banlœuvre! dit michel en remettant la lettre à le courtin si tu as quelque chose à le nous faire dire courtin c’ est là que tu nous trouveras ah! pauvre bertha! pauvre dit mary en s’ élançant sur son cheval jamais je ne me consolerai de mon bonheur!michel de son côté venait de sauter sur le sien les jeunes gens étaient en selle ils saluèrent de la main le maître de l’ hôtel; ", "vous ne vous faites pas plus de scrupule à le ce qu’ il paraît de supprimer un membre à un homme que d’ arracher une aile à une mouche et moi j’ ai horreur de le sang et surtout de le sang artériel; accepter votre cartel ne serait -ce pas aussi ridicule de ma part que si je consentais à le courir sur la corde tendue d’ après la provocation d’ un funambule ou de traverser un bras de mer sur le défi d’ un professeur de natation? et quand bien même les chances seraient égales entre nous quand on conclut un traité il faut qu’ on espère y gagner quelque chose; or si je vous tue qu’ y gagnerai -je et si je suis tué par vous qu’ y gagnerai -je encore vous le voyez donc bien dans les cas je ferais un marché de dupe il faut répétez -vous que tout homme provoqué en duel se batte ", "vous avez compris de quoi suppléer à les canons qui nous manquent nos hommes sont braves mais il ne faut pas être de nouveau des vaincus ce serait encore plus dur cette fois si vous nous trouviez le moyen d\\' asphyxier à le distance de les centaines d\\' hommes avec une demi-douzaine d\\' obus ", "le premier message datait de l' été précédent c' était la voix de florence très gaie très tendre qui disait: coucou c' est nous on est bien arrivés on attend que tu nous rejoignes sois prudent sur la route on t' aime et antoine derrière elle je t' embrasse papa je t' aime je t' aime je t' aime viens vite le juge en écoutant cela et en le regardant l' écouter s' est mis à le pleurer et lui depuis n' arrêtait plus d' entendre ce message il se répétait sans cesse ces mots qui lui déchiraient le cœur et en même temps le consolaient ils sont bien arrivés ", "mais il n’ est aucun de ses panneaux qui n’ encadre peints à le naturel venise le tyrol un lac sous la lune cadix des glycines et des rubans bleus il avale par une mince bouche bordée de cuivre des jetons de centimes et les rend à le centuple en polkas métalliques en javas de fer-blanc terne trouée de grands trous de silences phtisiques c’ est une musique creuse d’ une rigueur si funèbre que nous ne la supporterions pas sans danseurs dès que les premières mesures précipitent dans le coffre un effondrement rythmé de vieux sous de morceaux de verre et de peignes de plomb un couple couples couples de danseurs tournent obéissants et si l’on n’ entend pas glisser les semelles de chanvre on perçoit le bruissement soyeux de les pieds nus j’ écris danseurs et non danseuses ", "elle l’ a. cet homme rare elle n’ a plus envie de cet homme rare elle a envie de dormir elle se dit: je dors il enlève son pantalon et le pose sur sa veste avec le même soin son caleçon est fripé gris il faut bien être quelque part à le faire quelque chose se dit thérèse ", "trop petite elle aurait de le mal à le grandir vrai! grogna que croyez -vous que je haussai les épaules —je n’ en sais rien —nous ne sommes pourtant pas soûls —heureusement ", "vint à son tour quelque nouvelle extravagance mitonnait évidemment dans son esprit vêtu de noir des pieds à la i tête avec un crêpe à son chapeau il s’ avança le front empreint d’ une douleur grave solennelle majestueuse et s’ inclina profondément devant madame granger laquelle à le reste ne parut pas même l’ apercevoir pour cornélie en revanche il fut le bienvenu sans compter que le malheur de sa tante la touchait fort peu et que sa nature essentiellement mobile ne pouvait s’ accommoder dune contrainte trop prolongée l’ atmosphère lourde sombre funèbre ou ̀ elle vivait depuis le matin l’ ennuyait mortellement agaçait irritait ses nerfs lui donnait à la fois de les envies de bâiller de rire et de pleurer " ]
tout ce qu’ on faisait de plus rouge l’ officier de le e de ligne donc que catherine n’ avait qu’ aperçu la veille et des personnalités de cluses l’ un de les patrons de l’ horlogerie clusienne un homme très avancé pour son monde un esprit assez large de toute évidence catherine lui demanda ce qu’ il advenait de la grève
[ "mais elle est finie s’ exclama -t-il il ne s’ était élevé de contestations qu’ entre ces messieurs et leurs ouvriers plus de patrons plus d’ usine c’ est le combat qui cesse faute de combattants ", "la cinquantaine d’ ouvriers qui travaillaient dans la fabrique ne chômeront pas davantage il faut l’ espérer je pourrai en effet embaucher le personnel de mon collègue qui avait pour clientèle des marchands de besançon qu’ il fournissait de mouvements de montres je peux arriver à une entente avec les marchands et aussitôt que cette entente sera conclue le travail reprendra il n’ y a pas de raison pour que je ne les fournisse pas ces marchands c’ est là une solution éminemment souhaitable l’ approbation universelle entourait ce petit discours ", "catherine eut envie de boire qu’ est -ce que vous prenez eux ils buvaient tous de l’ absinthe c’ était un peu long avec tout ce micmac de la cuiller et de le morceau de sucre enfin tant pis garçon une absinthe elle n’ aurait pas regretté d’ être ivre un peu ", "elle sentait l’ approbation donnée à le cet industriel content de soi-même l’ approbation de jean elle aurait pu discuter mais à le quoi bon? de le moment qu’ il ne sentait pas comme elle d’ instinct l’ affreux l’ intolérable de cette histoire l’ absinthe l’ envahissait doucement et les propos de l’ entourage un de les fusilleurs le plus jeune s’ était évadé on ne savait pas trop comment ", "les parents avaient fui à le genève ou à le annecy on n’ était pas fixé le locataire allait probablement être relâché malgré le témoignage de le secrétaire de le syndicat de les horlogers affirmant qu’ il l’ avait vu recharger les fusils disait le capitaine je m’ inscris en faux sur ce point je ne suis pas suspect de tendresse pour ces gens mais enfin il faut être juste ", "l’ absinthe colorait toutes les choses jean remuait une jambe machinalement c’ était horripilant le procureur de bonneville et un juge d’ instruction étaient arrivés à le cluses le matin même il y avait eu un petit incendie dans un local étaient cantonnés des soldats était -ce la malveillance ", "la femme à qui appartenait la baraque disait que c’ était une imprudence mais pouvait -on la croire enfin instructions étaient ouvertes une contre les fusilleurs contre inconnus pour ce petit incendie et pour l’ incendie et le pillage de l’ usine comment? on allait poursuivre les ouvriers une espèce de vertige emportait catherine la chaleur de midi montait de la rue tous ces hommes autour d’ elle la couleur de les joues haussée par l’ apéritif ", "elle ne distinguait plus jean de les autres des siens toute la vie de cluses maintenant passait dans les propos de les buveurs la terreur de les habitants aisés pendant les derniers mois le spectre rouge le juge de paix avait fait filer son argent en suisse il n’ était pas le seul ", "il faut dire qu’ évidemment les événements de la veille étaient horribles mais comme dans ce qu’ on ne peut plus éviter il faut toujours voir le bon côté on devait reconnaître que les coups de feu avaient assaini une atmosphère extrêmement chargée les coupables en prison comme la grève l’ émeute n’ avait plus de raison d’ être la vie normale revenait à le cluses les soldats y resteraient sans doute encore pour la forme on se moquait de le maire un poltron qui avait aussi quitté cluses la veille dans la soirée " ]
[ "ou que leur père leur a discrètement fait signe de prendre le large pas commode pour le bonhomme d' avouer à les inspecteurs qu' il fait fouetter ses filles nues devant personnes pas très pratique comme aveu et les sœurs elles prenaient plutôt bien la chose les sœurs a la rigolade peut-être pas ", "un chef de bureau ne fait pas sa lieue à l’ heure parapluies sur toute la ligne heures moins l’ exactitude ne consiste pas à le arriver avant l’ heure mais juste à l’ heure voici l’ employé exact ", "il chercha une voiture et n’ en rencontra point il se lança presque à le pas de course vers la gare supposant bien que sa femme avait dû s’ y rendre; mais quand il arriva devant le guichet le sifflet de la locomotive lui annonça qu’ un train venait de partir —le train de paris? dit -il tout essoufflé à un employé qui passait —le voilà qui part monsieur ", "eh bien lui dit -il les larmes à les yeux je ne suis plus à son service lui répondit sancha voici mois qu’ elle m’ a renvoyée sans sujet sans explication ma foi je crois qu’ elle aime don blas elle aime don blas ", "lorsque le jour fut venu poulailler rentré dans son asile fit apporter le butin afin de l’ examiner il demanda surtout le portefeuille de la dame à le carrosse on le lui remit et il fit un geste de surprise joyeuse en lisant sur la plaque le nom de la comtesse de brionne bonne prise! messieurs une dame de ce rang ne voyage pas avec des noisettes dans sa poche ", "très probablement il ne subsistait en fait de documents sur elle que cette simple page qui disait beaucoup et trop peu interroger l’ oncle à ce sujet il ne connaissait peut-être rien de plus je pouvais essayer en tout cas mais je ne lui parlerais pas encore de la découverte que je venais de faire non je n’ en parlerais pas je ne savais pourquoi avec une sorte de respect je refermai le livre relié de peau brune foncé je le reportai dans la vieille armoire en le cachant entre des liasses de papiers ainsi que l’ avait fait madeleine ", "il a péché par paresse hier à le soir sa vraie punition approche il assied sur son lit et tâche de réfléchir la porte est fermée à le clef la fenêtre a des barreaux ", "—tant que tu y es alerte les gares à le tout hasard tout cela c’ était la routine et maigret n’ avait pas trop l’ air d’ y croire —votre client de le samedi a disparu —on le dirait il fut une bonne heure sans y penser occupé qu’ il était par d’ autres affaires puis il se leva pour allumer les lampes car le ciel devenait de plus en plus sombre soudain il se décida à le aller trouver le grand patron ", "les scharfenstein se consultèrent un instant PROPN il afre tes pons yeux et tes pons oreilles il vera la zendinelle à le nous dit fit que PROPN aille à son poste alors alors PROPN se dirigea vers la sortie de la grotte avec son calme ordinaire —tu entends frantz dit si tu te laisses prendre par les autres ce n’ est rien ", "je me demande si je ne l’ ai pas quelquefois tourmenté dit -elle –vous l’ avez rendu bien heureux soyez tranquille à le ce sujet dit thaddée et vous avez eu de l’ indulgence pour lui ...–ma perte serait irréparable –mais chère en supposant que le comte succombe ne l’ aviez -vous pas jugé? –je l’ aimais sans aveuglement dit -elle mais je l’ aimais comme une femme doit aimer son mari " ]
—cela vous fait plaisir lui dis-je moi aussi j’ avais besoin de m’ épancher un peu si monsieur peut penser que ç a me fait plaisir répondit -il en tournant vers moi son honnête figure à le laquelle années de concorde domestique m’ avaient si bien accoutumé mais ce qui ne me plaît pas ce sont il s’ arrêta plus confus que jamais —eh bien
[ "fis -je d’ un ton encourageant il me désigna de le bout de son ongle le magnifique cocher et l’ imposant valet de pied: fit -il avec un soupir je crois que j’ aurai de la peine à m’ y habituer nous entrions dans le parc par la grille grande ouverte ", "papa cria la voix de suzanne et je la vis sur le bord de la route qui m’ attendait les yeux noyés de larmes heureuses les bras pendants dans l’ extase de la joie la calèche s’ arrêta et je sautai à le bas avec la vigueur de ma vingtième année l’ étreinte qui nous réunit elle et moi me rouvrit le paradis fermé depuis son départ —allons à le pied me dit -elle en se dégageant de mes bras pendant qu’ elle écartait ses cheveux frisés de son front avec ce même geste qu’ elle avait autrefois dans son berceau elle regarda machinalement dans la calèche et aperçut pierre qui rouge de contentement n’ osant bouger de sa place lui souriait d’ un sourire large comme le détroit de gibraltar ", "pierre bonjour pierre ç va bien je suis bien contente de vous voir eh bien mon ami allez en voiture jusqu’ à le château et dites à le m. de lincy que papa et moi nous avons pris le plus court; comme cela nous arriverons après vous ", "elle éclata de son rire joyeux me prit le bras et m’ entraîna sous le couvert d’ une allée pendant que la noble calèche s’ éloignait voiturant mon valet de chambre avec mon sac nous marchâmes pendant un moment suzanne et moi; elle pressée de toute sa force contre mon bras moi engourdi par l’ excès de ma joie à le bout d’ une vingtaine de pas je m’ arrêtai et je la repris dans mes bras avec plus de force encore que la première fois elle me rendit mes baisers comme auparavant j’ aurais pu croire que rien n’ était changé et cependant je sentais qu’ elle n’ était plus la même ", "—eh bien lui dis -je en contemplant son cher visage toujours lumineux et doux mais légèrement pâli —rien dit -elle en souriant et nous reprîmes notre marche c’ est très joli ici reprit -elle à le bout d’ un instant quand il ne pleut pas s’ entend ", "mon dieu! qu’ il a plu pendant la première semaine je n’ avais jamais vu tomber tant d’ eau! la question qui me brûlait les lèvres finit par sortir: —es -tu heureuse? mais oui! répondit -elle tranquillement trop tranquillement peut-être —et ton mari mon mari est très aimable ", "seulement tantôt il m’ a vexée je voulais aller à le ta rencontre à la station —eh bien il n’ a pas voulu il déteste les épanchements de famille en public m’ a -t-il dit; à le fond il a peut-être raison mais j’ étais vexée et je suis venue à le ta rencontre dans le parc faisons l’ école buissonnière cette proposition était trop de mon goût pour ne pas être acceptée et nous voilà vagabondant tous dans le parc vraiment fort beau que suzanne connaissait déjà par cœur ", "je cherchai à le obtenir quelques indications sur le genre de vie de suzanne sur ses impressions sur l’ opinion qu’ elle avait de son mari j’ échouai; ma fille si franche si ouverte s’ était fait une sorte de forteresse derrière laquelle elle se retranchait à le certaines questions je vis que pour le moment à le moins je n’ en obtiendrais rien nous causions pourtant à le cœur ouvert de paris de nos amis de ma belle-mère et suzanne riait à les larmes de la jalousie si innocemment provoquée par son petit billet lorsque non loin de le château dans le parterre français nous vîmes arriver m. de —je vous cherchais partout cher beau-père dit -il avec une gaieté forcée qui cachait mal une mauvaise humeur non équivoque ", "en voyant arriver la calèche avec votre domestique seul j’ avais crains un accident —vous étiez là quand pierre est arrive dit suzanne sans quitter mon bras sans doute ma chère —sur le perron —naturellement j’ étais venu saluer mon père non sans vous avoir vainement cherchée partout —eh bien " ]
[ "le patron lui ne trouve pas l’ histoire catholique pourquoi ce type ne veut -il pas admettre qu’ on l’ ait aperçu la veille il faut qu’ il ait quelque chose à le cacher hier soir c’ est lui qui a fait le coup il sortait de le petit pavillon quand le vieux l’ a surpris il est allé le perdre à l’ autre bout de la ville et ensuite il est revenu tranquillement dormir ici ", "eh bien ce que je n' avais pas dit à le maldonne parce que le seul amour de l' art ne me déciderait pas à le faire tuer une jolie bête je vous le confie à le vous pour l' amour de thérèse mon cher ami dans mon marais je sais positivement qu' il existe un couple de il se pencha mit ses mains en tuyaux de sarcelles bleues ah cher monsieur cher monsieur lofficial ", "d’ abord elle ne parle point et celle-ci me désenchanterait à le premier mot qu’ elle dirait ensuite celle de le musée n’ est pas limonadière et en troisième lieu elle ne s’ appelle point madame poisson madame poisson quel nom! vous allez encore blâmer mon aristocratie mais vous-même voyons! si eugénie s’ était appelée margot ou javotte eusse mieux aimé margot ou javotte que léocadie ou ", "dit -elle en le regardant avec terreur honneur honneur que tu me coûtes cher continua PROPN avec rage mais pourquoi cet homme m’ a -t-il aimé maudit soit le jour où sa main a serré la mienne ", "—je passerai te chercher à le heures je constatai avec plaisir que mes leçons sur le tutoiement avaient porté leurs fruits il prit congé très gentiment je le vis s’ éloigner avec sa valise à le fondue suisse dès que je fus seule j’ éprouvai une grande joie ", "il hésita un moment avant de choisir un endroit où il commencerait à le creuser il luttait contre l’ envie de renoncer et il sentait que son organisme n’ était pas à le mieux de sa forme sa gorge s’ était desséchée il n’ avait pas bu depuis la veille il se mit à le tousser puis sa toux se calma l’ air au-dessus de les ruines avait une transparence relative il était sans doute alourdi par des particules en suspension et enrichi de gaz toxiques mais on pouvait l’ inhaler sans étouffer ", "l’ empereur dit quelques mots à le sirdah qui traduisant en excellent français la sentence dictée par son père dut infliger à le carmichaël une consigne de heures pour punition de sa légère défaillance les guerriers noirs se relevant tous ensemble venaient de ramasser leurs armes reformé sous la direction de le cortège de le début augmenté de notre groupe et de la plupart de les incomparables se mit rapidement en marche vers le sud le quartier méridional d’ éjur fut traversé d’ un pas alerte et la plaine apparut bientôt limitée à le gauche par les grands arbres de le béhuliphruen magnifique jardin plein d’ essences prodigieuses et inconnues soudain arrêta l’ immense colonne parvenue en un lieu très étendu que ses dimensions mêmes rendaient propice à le certaine expérience phonétique de longue portée ", "il plongea ses doigts dans l’ eau bénite et me les tendit; nouveaux regards nouvelle rougeur de ma part et cette fois-ci en plus un petit toc dans ma poitrine .quand nous fûmes dans la rue ma mère naturellement revint sur l’ incident et me fit subir une mercuriale en règle la supportai avec une muette soumission et cela d’ autant plus que je savais qu’ en ne m’ excusant pas j’ avais des chances qu’ elle fût écourtée en effet une demi-heure après ma mère n’ en parlait plus ensuite malgré mon désir de savoir qui était mon inconnu de la matinée je n’ osais pas l’ interroger .je préférais m’ adresser à le zélie une de nos servantes et dès que l’ occasion s’ offrit à le moi de la questionner je la saisis à les cheveux pas la servante non l’ occasion donc zélie connais -tu dans le pays un jeune homme très aimable et très gentil ", "il parla cependant dans sa poitrine l’ air bouillonnait toujours avec son bruit sinistre indifférent comme un torrent s’ écoule le garçon l’ écoutait penché sur lui PROPN dit quelques mots en russe puis tout à le coup il commença à le parler yiddisch la langue oubliée de son enfance qui remontait brusquement à ses lèvres il parlait vite en bredouillant d’ une voix étrange coupée de longs sifflements rauques ", "il m’ a donné l’ ordre de vous annoncer que vous êtes libre et maîtresse de sortir de saint-charles il m’ a de plus chargé de vous accompagner jusqu’ à les avant-postes de l’ armée française honneur dont je suis fière mademoiselle —monsieur répondit renée de la brunerie avec une certaine émotion je n’ ai pas douté un seul instant de la prud’homie de le commandant delgrès je le sais trop homme d’ honneur pour avoir douté un instant de son innocence —le commandant j’ en ai la conviction sera heureux mademoiselle lorsqu’ il saura l’ éclatante justice que vous rendez à son honneur " ]
qui donc autre que le jésuite aurait su d' un même coup l' arracher elle à son péché en même temps que préparer à le périlleux avenir de guiche l' appui d' un époux riche et qu' elle aimât? continua m. un beau ménage à l' horizon sabine heureuse vitalis aussi et millions —une paille —qui leur tombent de la lune —oui on dirait la fin d' un roman répondit PROPN d' une voix un peu creuse d' ailleurs ce jésuite a fait de lescaa à sa fantaisie et obtenu même de lui la forte somme la très forte somme —pour une caisse électorale qui soutiendra les catholiques bien entendu et le parti de le curé de saint-éloi qu' il aimait si peu —lui qui disait toujours qu' il laisserait sa fortune à ses héritiers naturels
[ "pour mlle de charite à le moins il n' a pas menti je crois mais quelqu'un qui fera une figure le moment venu c' est pétrarque tu te rappelles que son beau-père a fait une belle banqueroute et que le juge de paix qui est riche pour sa part n' a rien voulu savoir de reverser à l' actif la dot de sa tendre moitié qui ne l' aimait pas décidément a pris soin de racheter—oh pas cher —tout un paquet de créances sur pedreguilhem représente en papier plus de francs sans compter une créance de pétrarque à le francs rachetée à le firmin de mesplède et qu' il eut la sottise de renouveler quoique périmée pour ne pas refuser l' onagre ", "et celui-ci m' a gravement dicté: je laisse à le pétrarque la somme de et quelques francs en tant qu' elle est représentée par suit l' énumération de tous ces papiers inévaluables j' en ai eu pour une heure à les détailler PROPN ne put s' empêcher de rire à le prévoir la fureur de m. pétrarque et l' accueil que lui ferait sa femme car ils passaient à la moindre déception d' argent pour se battre dans leur cuisine devant la servante épouvantée —le plus beau reprit m. beaudésyme c' est qu' il lui faudra acquitter les droits de francs ou alors refuser le legs et dans ce cas acquitter son propre billet qui lui sera présenté comme tu penses par la succession —sans compter ce qui lui arriverait si sa femme mourait avant le pedreguilhem ", "car ils ne sont pas en communauté alors mais ç a serait un peu long à te faire entendre et à le toi alexandre qu' a -t-il laissé demanda -t-elle pour se débarrasser de ses mains et de son désir qu' elle sentait encore une fois rôder autour de son corps il devint sérieux tout à le coup moi dit -il brutalement la peau ", "n' est pas possible —enfin c' est tout comme il m' a traité comme victorine lahourque francs et pas un fifre avec mais c' est beaucoup mon ami c' est la moitié de ce que je t' ai porté ", "—oui mais je lui en dois fois autant pour des spéculations idiotes que la succession me les réclame comme c' est sûr qu' elle fera je suis quand même dit il vous reste ma dot le notaire sifflota pour toute réponse peut-être cherchait -il ses mots il n' y a qu' un moyen grommela -t-il enfin; et je compte un peu sur vous sur moi s' exclama la jeune femme déjà prête à se cabrer ", "—oui sur vous et votre influence auprès de vitalis votre cousin il s' agit en mots de l' envoyer à l' onagre —vous plaisantez je pense dit -elle froidement —je ne plaisante pas le de cujus a répondu quand je lui ai parlé de ma dette il le fallait bien qu' il hésitait à le diminuer encore son héritage d' une somme aussi forte ", "et il a ajouté avec une espèce d' œil féroce qu' il a cligné sur moi comme s' il savait des tas de choses —de choses que je ne sais pas qu' il consulterait vitalis là-dessus ou bien lui ferait tenir les créances pour en décider à sa guise toujours est -il qu' elles ne sont pas inventoriées —eh bien —eh bien ma chère lida c' est à le vous de préparer —j' allais dire de cuisiner—ce jeune homme j' ai toujours pensé ajouta -t-il avec un demi-ricanement que vous n' aviez rien l' un et l' autre à le vous refuser —je ne comprends pas ", "—voyons entre cousins et préférez -vous que j' aille taper monsieur votre père à la faveur de quelques explications PROPN se figura soudain son père sa médiocre fortune ces fragiles jours qu' il achevait de vivre à le pau son parti fut pris et l' infamie n' en restait -elle pas toute à le m. PROPN —mais si j' accepte d' avoir recours à le vitalis vous n' exigerez sans doute pas d' être en tiers dans le dialogue —histoire d' éclairer votre religion ", "non merci c' est inutile je ne suis pas de la famille moi peut -être même ajouta -t-elle comme pour lui rembourser ce cynisme qu' il lui avait fait voir qu' elle ne lui connaissait pas encore —peut-être pourrais -je voir mon cousin un après-midi que vous seriez à la chasse nous aurions les coudées plus franches —ma chère amie vous avez une façon bien à le vous de dédorer la pilule néanmoins je reçois avec joie ce jour de vacances " ]
[ "c’ est pourquoi les sots en sont quelquefois si mécontents et leur suffrage lui manque quand on intéresse le vicomte de malivert son esprit paraît jaillir tout à le coup de son cœur ou de son caractère et ce caractère me semble des plus grands ne pensez -vous pas madame que le caractère est un organe usé chez les hommes de notre siècle monsieur votre fils me semble appelé à le jouer un rôle singulier il aura justement le mérite le plus rare parmi ses contemporains c’ est l’ homme le plus substantiel et le plus clairement substantiel que je connaisse ", "aussi ce fut avec un air de satisfaction complète qu’ il reçut la visite de l’ hôtelier de dans la maison de lequel par un raffinement de délicatesse lucrin et robert avaient voulu faire les criées pierre-percée n’ étant disaient -ils qu’ un trop petit village pour une vente si considérable eh bien monsieur simon dit -il nous vous avons valu quelques bénéfices l’ honnête cabaretier s’ inclina avec mm. lucrin et robert vous ne pouvez avoir que de bonnes pratiques ajouta -t-il en parcourant d’ un regard l’ ameublement de le salon et en faisant crier le parquet verni sous les clous de ses souliers de fermier qu’ il n’ avait pas encore eu le temps d’ échanger contre une chaussure plus citadine le cabaretier fit une inclination plus profonde encore et présenta de son air le plus humble un mémoire adressé à le m. robillard renfermant le détail de les sommes dues par lui à le sieur simon hôtelier de l........ pour pots-de-vin déjeuners dîners et soupers avec petit verre et tasse de café servis jours durant tant audit robillard en propre personne qu’ à le mm ", "dans la nuit de le août de la première année de ce siècle on entendit des coups de feu sur la lande depuis le coucher de le soleil jusqu' à l' aube on vit briller une lueur faible à les meurtrières de la tour-de-kervoz il y avait déjà longtemps que les paysans disaient que le commandeur malo n' habitait pas seul dans sa tour ceux qui traversèrent les premiers la lande d' orlan le lendemain trouvèrent une mare de sang tout à le fond d' un ravin le commandeur bravant cette fois les rayons de le jour s' en vint jusqu' à la lisière de le bois avec une hache sur l' épaule et coupa un jeune arbre ", "en route dans une rumeur d’ approbation garçons et filles se dirigèrent vers les portes c’ était de nouveau la joie mais grave judith étonnée regarda la main d’ olof qui s’ était fermée autour de son bras gauche il l’ accompagnait il la guidait il ne la lâchait pas à le passage sa mère lui posa sur les épaules une écharpe de mohair couleur de miel ", "pierrot entre assez satisfait de s’ être entretenu pendant à le moins quelques instants avec une figure de cire qu’ est -ce que vous allez prendre? demanda un kirsch? je veux bien dit pierrot il y avait devant lui un grand portrait pendu à le mur —le prince dit en remplissant petits verres ", "le chien ne pouvait pas guérir elle s’ était évanouie on lui avait donné un morceau de sucre avec une goutte de menthe c’ est ce dont on a le plus besoin dans un cabinet de vétérinaire pendant que livide elle suçotait son sucre le vétérinaire lui conseillait de revenir à le plus de raison vous n’ y êtes pas encore attachée !comment n’ être pas attachée par ce bouche-à-bouche par la langue qui la léchait de reconnaissance à le travers de sa peur comment n’ être pas attachée par toute cette souffrance qu’ elle lui avait prise et qui lui gonflait la poitrine et qu’ elle rejetait en torrents de larmes mais le doute la saisissait et elle se demandait si ce n’ était pas pour le prix d’ une douleur occultée qu’ elle avait dû porter ce corps rond délicieux et innocent sur l’ autel de le sacrifice à des dieux barbares qui exigeaient qu’ elle souffrît quand même qu’ elle souffrît au-delà de les mots jusqu’ à le hurler avec le chien ", "et l’on ne voudrait pas m’ obéir comme n’ étant point assez grand seigneur —obéis-moi seulement dit charles en donnant à le son visage l’ expression d’ une ferme volonté et je me charge moi de te faire obéir par les autres duguesclin secoua la tête en signe de doute —écoute duguesclin continua charles crois -tu seulement que nous sommes battus parce que nous sommes trop braves —ma foi! répondit duguesclin j’ avoue que je n’ avais jamais songé à le cela ", "heureusement il chuchote l’ anglais en termes presque imperceptibles tel l’ abbé paria dans son cachot de le château d’ il me révèle son étrange et terrible histoire il est prisonnier depuis ans dans ce trou de cul de basse-fosse j’ ai pas écrit trou du mais trou de je vous le fais observer qu’ autrement sinon vous me jetteriez le discrédit dessus en allant ragoter de droite et gauche c’ est le père de le maharajah actuel qui l’ a flanqué en ce lieu désespérant le père lui s’ appelait l’ ouhâh il avait quelques grosses difficultés à le accomplir son devoir d’ homme auprès de sa maharanée et c’ était ce bon vieillard délabré de le nom de qui l’ aidait ", "mais en ans d’ application acharnée monsieur et madame jérôme jeton s’ étaient fait ce que l’on appelle des relations et jeton se déclarait homme de lettres PROPN avait plus de peine à le justifier sa qualité d’ homme de lettres que sylvie sa chère associée à se faufiler dans le monde ainsi qu’ elle disait et à le attirer à le son petit appartement quelques couples lancés dans le tourbillon de la vie élégante et même comme elle aimait à le dire encore plus volontiers quelques noms connus et pour son avenir littéraire comptait beaucoup plus sur les efforts de sylvie à se constituer un milieu singeant autant que possible le monde que sur son talent qu’ il niait PROPN carrément dans l’ intimité car c’ était un très brave garçon mais l’ activité déployée par la gracieuse granvillaise pour être une parisienne accomplie et par l’ honnête enfant d’ issoudun pour loger de tristes articles dans les feuilles les harassait parfois l’ un et l’ autre et lorsqu’ ils avaient un rare moment de répit ils rêvaient avec une nostalgie ardente à le plaisir lui de faire la sies", "la mosquée verte aussi nous parut plus charmante; ses lignes plus harmonieuses une paix toujours plus grande se dégageait pour nous de sa façade de marbre de ses marches de marbre envahies par les coquelicots rouges et les herbes de les champs le nègre nous apprit qu’ il était de le soudan occidental mais qu’ il ne se rappelait plus sa patrie ayant été amené tout petit à la brousse l’ algérien nous conta qu’ il était venu ici à la suite d’ un pèlerinage à la mecque sans trop savoir pourquoi par fantaisie de nomade peut-être mais à le présent il regrettait son pays quitté depuis années et souhaitait d’ y revenir il se trouva que mon compagnon de voyage h. de v... qui jadis fut aussi mon compagnon à le maroc avait habité son village connaissait sa tribu son caïd ce dont l’ exilé fut touché jusqu’ à les larmes " ]
il s' élança sur les volets qu' il ouvrit d' un coup de poing à le jour étincelant et cria les mains levées et serrées j' aurais besoin d' une femme forte c' était une heure très chaude après le déjeuner quand le landau attelé de chevaux tourna devant la maison et s' arrêta brusquement entre les massifs de géraniums ursule sortit de la cuisine pour donner ses commissions à le cocher rigide coiffé d' un chapeau haut de forme et qui tenait d' une main gantée son fouet immobile un peu incliné PROPN tira sur la portière à le vernis craquelé s' assit dans la voiture capitonnée de drap bleu abaissa la vitre et pendant qu' une clameur aigue se déchaînait dans la porcherie l' attelage roulait sous l' ombrage de les tilleuls PROPN ferma les yeux
[ "mais quand les chevaux se mirent soudain à le pas en haut de la première côte il regarda par la portière la belle lumière saintongeaise à les tons de nacre splendeur de le ciel déversée sur des étendues pauvres à le bord de la route certain noyer une ferme un croisement de chemins lui représentaient des étapes familières mais qui avaient varié avec l' âge interminables dans son enfance maintenant singulièrement rapprochées il songeait que son fils suivrait bientôt cette même route pour aller à le collège mais il ne concevait pas qu' elle pût de nouveau former pour un enfant cette étrange image d' un parcours démesuré quand il voyait son fils grandir si vite et jouer comme lui-même jadis dans le hangar ou la forge il ne parvenait pas à le replacer les impressions de son enfance immense dans de jeunes années qui à ses yeux passaient si rapidement la voiture longea le cimetière les petits jardins qui cachent la maison jusqu' à le toit de vieilles tuiles les chais à les murs noircis ", "prenant à le vive allure un dernier tournant dans le fracas de les roues cahotées par les gros pavés l' attelage emplit de son tonnerre la rue vide entre ses maisons de pierres blanches éblouissantes de soleil tous les volets clos le landau s' arrêta devant la maison de m. PROPN puis se rangea dans une frange d' ombre le long de le trottoir opposé tandis que PROPN appuyait un doigt sur la sonnette brûlante un domestique ouvrit la porte PROPN lui serra la main car ils avaient passé ensemble années à le régiment il pénétra dans le salon tapissé d' une soie claire et meublé de fauteuils nouveaux qu' il ne connaissait pas le fils de m. PROPN qui avait quitté paris pour s' installer chez son père et participer à ses affaires venait de transformer tout l' aménagement de la maison ", "PROPN se dit qu' il avait eu tort de sonner à le cette porte comme pour une visite cherchant le domestique dans le vestibule et la salle à le manger tout en examinant les boiseries neuves il rencontra m. PROPN qui le conduisit par un couloir dans les bureaux de la banque en entrant dans le cabinet de le banquier il s' aperçut que la disposition de cette pièce était changée il s' assit près d' une fenêtre voilée de soies transparentes on apercevait dans la rue à le travers la gaze les jambes et le poitrail de les chevaux dont la peau frétillait sous la piqûre de les mouches et qui frappaient le pavé d' un coup sec de le sabot ", "dans sa jeunesse m. PROPN était fort laid aujourd'hui on ne voyait plus sur son petit visage chiffonné et pâle que la barbe blanche fine et taillée en carré la distinction de sa mince personne répondait exactement à sa renommée dans la ville il était estimé de tous pour sa parfaite correction sa courtoisie et le succès de ses affaires il s' était enrichi en secourant à le peu près tous les grands viticulteurs et les négociants de le pays ", "jugeant ses clients par une connaissance intime une longue pratique de les familles il se trompait rarement quand il accordait sa confiance quoiqu' il fût aventureux il rapprocha de frédéric un fauteuil de tapisserie et s' asseyant comme s' il voulait donner à l' entretien un caractère familier il dit de sa voix agréable très douce mais distincte: mon cher frédéric tu sais la vieille affection que j' ai pour ton père de bonne heure et je m' en félicite j' ai discerné son génie le mot n' est pas exagéré il a fallu une intelligence extraordinaire beaucoup de constance de travail d' invention pour faire surgir d' un sol dévasté cette merveilleuse industrie agricole ", "il a donné à le pays un enseignement qui restera je suis fier d' avoir pu collaborer à le cette œuvre en lui ouvrant un large crédit je n' ai jamais très bien compris comment une exploitation si prospère absorbait tant de capitaux je n' ignore pas les raisons de ton père je les ai toujours attentivement examinées et elles m' ont paru valables ", "j' ai tenu compte aussi de son tempérament de sa passion de créateur il a poursuivi plutôt que le gain de continuelles améliorations et un idéal lointain qui entraîne à les dépenses m. PROPN se leva pour prendre un papier sur son bureau récemment mon fils m' a fait remarquer que le découvert de devermont est important voici un relevé que tu examineras tout à l' heure ", "d' un mot je peux te dire que si on vendait la propriéte le prix couvrirait à le peine mon avance tu vois que ma complaisance a été grande je ne réclame pas ce remboursement qui vous ruinerait mais je me vois contraint de prendre certaines précautions tu as épousé la fille d' un homme riche deuillet possède plus de tierçons dans sa cave ", "on n' y a guère touché depuis ans il a vécu comme un pauvre homme sur sa petite terre tu hériteras d' un capital qui représente à le peu près la dette de ton père deuillet est malade je sais par des informations récentes qu' il est perdu " ]
[ "il perdait il perdait toujours je le sentais crispé frémissant n' ayant plus même la force de faire bon visage à la mauvaise fortune a chaque carte qui tombait ses ongles s' enfonçaient dans la laine de le tapis c' était navrant peu à le peu cependant hypnotisé par cette atmosphère provinciale d' ennui et de désœuvrement très aussi de mon voyage je n' aperçus plus la table de jeu que comme une vision lumineuse très vague très effacée et je finis par m' endormir à le ce murmure de voix et de cartes remuées je fus réveillé tout à le coup par un bruit de paroles irritées sonnant haut dans les salles vides ", "—nous avons bien cru l’ apercevoir monsieur mais dans un endroit où nous étions les unes et les autres si peu disposées à le rencontrer que nous l’ avons à le peine reconnu c’ est peu satisfaisant c’ est déconcertant pour l’ esprit c’ est peu croyable mais c’ est vrai nous l’ avons vu en un pays vieux comme le monde où toutes choses ne se passaient peut-être pas de la manière la plus louable mais où personne n’ était seulement assez avisé pour les concevoir meilleures nous l’ avons vu en un pays où rien ne se faisait autrement que cela ne s’ était fait plus de ans auparavant où la foule vivait dans la terreur sacrée d’ un prophète inconnu de chacun et qu’ à le cause de cela elle admirait et vénérait davantage ces bonnes gens n’ imaginaient rien de mieux que de s’ approcher de le saint tombeau et d’ y jeter un caillou ils se rendaient à ce lieu de prière avec des mines contrites mais ils eussent préféré jeunes ou vieux se faire hacher menu comme chair à le pâté plutôt que de ne pas s’ y rendre ", "ce praticien dut se résigner après l' infructueux essai de plus de rossignols à le faire sauter le pêne et j' entrai chez moi comme jadis entraient dans les villes conquises les assiégeants victorieux par la brèche que s' était -il produit? rien que de très simple et cependant une explication s' impose savez -vous cousine ce que c' est qu' un voisin je ne pense pas et c' est encore une de les raisons qui devraient si vous étiez juste vous faire bénir votre état de petite rentière et la bonne fortune qui vous fait vivre presque seule en la maisonnette exigue mais si jolie avec le lierre grimpant à les fenêtres que vos père et mère vous ont laissée un voisin retenez bien cette définition car elle est exacte à le paris pour tous ceux qui n' habitent pas les demeures coûteuses et très capitonnées où l' épaisseur de les murs et de les tentures réalise presque l' isolement un voisin dis -je est toujours un être dont les mœurs les goûts et l' éducation première sont précisément inverses de les vôtres ", "ou même précisément à l’ inverse de la frivolité à sa profondeur le meilleur parce que tout le monde y croit c’ était à ce jeu que jouait fleur sans vraiment le savoir car elle-même ignorait ce dont elle était capable de bonne foi elle n’ avait pas idée de sa volonté de son endurance de sa pugnacité: commençant à le peine sa vie d’ adulte et blessée d’ une irrémédiable façon elle n’ avait pas découvert la femme qu’ elle était ", "—écoute donc j' aime les pointes moi je suis pour les pointes j' ai de l' esprit j' en use donne-moi une prise ma femme calembourg bellequeue s' est éloigné en promettant d' amener bientôt son filleul; et jean pour mettre un terme à les sollicitions de son parrain consent enfin un soir à l' accompagner chez les chopard on reçoit jean avec cet empressement mêlé de tristesse commandée par la circonstance mademoiselle a fait une toilette dans laquelle le noir domine afin de prouver à son prétendu qu' elle partage sa douleur madame chopard ne parle pas des fruits à l' eau-de-vie et de les liqueurs faites par sa fille et m. chopard a promis de ne pas faire de calembourgs on garde pendant toute la soirée une tenue sévère ", "il se demandait ce qui venait de lui arriver et il voyait ces brosses de toutes dimensions avec toujours ce même chiffre danser et se multiplier devant ses yeux comme par l’ effet d’ un cauchemar mademoiselle de peyralès ne viendra donc pas demanda -t-il enfin pas cette année dit le valet.et comme toutes les brosses étaient enfin rangées l’ homme fit claquer le fermoir de le nécessaire et se dirigea vers la porte viens donc reprit -il en se retournant vers philippe qu’ est -ce que tu fais là planté je pense que tu la connaîtras la toilette de m. le marquis.oui il la connaîtrait oui il la connaîtrait il ne pouvait se dire autre chose que cette phrase ni rien voir que ces objets symétriquement posés dont le nombre et la forme lui laissaient un vague étonnement .ce n’ est que le lendemain quand il eut vu le marquis descendre seul de sa voiture quand il eut entendu la voix lente et froide qu’ il reconnut lui dire tu as bien grandi tu es un homme à le présent philippe et de cœur autant que de taille à le ce que j’ ai appris c’ est très bien ", "le lendemain je me présente chez le dabuche pour une mise à le point mais le tondu est à l’ enterrement de la grand-tante de le ministre de les contraventions-pour-stationnement-unilatéral-non-observé l’ un de les plus actifs puisque détenant un portefeuille vaste comme les cales de le PROPN la grand-tante de le ministre se prénommait PROPN et mesurait un mètre elle a longtemps défrayé la critique et on peut même dire que par instants elle l’ a effrayée elle est morte accidentellement en s’ asseyant par mégarde sur une bouteille de perrier l’ occlusion intestinale ç a ne pardonne pas ", "demanda: y a -t-il quelqu’un là-haut —non PROPN dit alors: ces dames y sont -elles savard qui attendait cette phrase dit: —montez quand il eut dit: montez PROPN se rangea de côté et la petite troupe se précipita elle se ruait à l’ assaut de cartouche comme une armée se rue à l’ assaut d’ une place forte quand nous arrivâmes dans la chambre haute dit m. PROPN de coustade dans son rapport nous trouvâmes balagny et limousin buvant de le vin devant la cheminée ", "m’ est avis que ce n’ est point là le bon passage attends que je m’ y reconnaisse lui répondit pierre de vrai le soleil est couché et les roseaux sont tout noirs tous pareils les uns à les autres reste un peu là je m’ en irai voir si on peut en sortir PROPN était lasse elle s’ assit dans les roseaux et regarda le ciel rouge tout pigelé c’est-à-dire tout marbré de jaune et de brun et son esprit se tourna à la tristesse sans qu’ elle eût pu dire pourquoi si c’ était tout-à-fait de nuit pensa -t-elle je ne voudrais point me trouver seule en ce mauvais endroit où dans le temps le moine s’ est péri ", "je constate j’ établis la situation voilà tout vous n’ aimez point votre femme et le mariage est devenu pour vous une chaine insupportable –monsieur interrompit de vandannes –je vais à le fait poursuivit m. pasdieu aussi bien les circonlocutions sont -elles inutiles " ]
autour de lui tout le monde père mère frère et sœur se précipita dans le baptême grandit dans la piété fervente et offrit le spectacle d’ une famille chrétienne telle que notre temps n’ en connaît plus on eût dit qu’ ils étaient donnés en exemple et en preuve d’ une vérité trop oubliée de nos jours à le savoir que si les juifs demeurés juifs avec la tache de le sang divin sur le front la haine de jésus-christ dans le cœur sont un fléau pour les nations chrétiennes les juifs baptisés retrempés dans l’ eau baptismale dans le feu de la sainte charité deviennent la force et l’ honneur de le sacerdoce et de le peuple fidèle pensez à les frères ratisbonne à les frères à le père hermann et à le tant d’ autres mon abbé salomon en est un exemple non moins frappant et encore plus original la puissance de volonté de sa race ce don d’ attirer l’ argent de le cultiver et de le transformer en or facultés funestes à le service de l’ erreur et de l’ égoïsme transfigurées et mises par ce néophyte à le service de la vérité et de la charité enfantèrent des merveille
[ "pendant des années on le vit semer faire sortir de terre comme par enchantement des églises des maisons de secours des écoles des œuvres de toute sorte envoyé par l’ autorité épiscopale partout ou il y avait quelque chose à le fonder il allait comme par bonds d’ un bout à l’ autre de paris de sommet en sommet de belleville à le montmartre se faisant ouvrir toutes les portes et toutes les bourses même celles de l’ hôtel de ville il ne venait pas offrir un argent tentateur il venait en demander et on le recevait à le bras ouverts et il repartait les mains toujours pleines arrêté pendant la commune il s’ échappa comme saint-pierre de la prison où le retenait la nouvelle jérusalem et se remit bientôt à l’ œuvre toujours entreprenant toujours béni dans ses entreprises son poème sacerdotal à le lui est un poème de pierre d’ églises de maisons hospitalières dont les cloches et les malheureux rediront longtemps les beautés ", "et voila ce que peut devenir un enfant de paris quand il a une goutte de le sang d’ abraham dans les veines l’ onction sacerdotale sur le front et la charité de jésus-christ dans le cœur en l’ abbé françois c’ est l’ onction et la doctrine de saint-françois de sales qu’ on a vu revivre doctrine si forte dans sa douceur si tendre dans sa sainteté qui eût dit à le cet enfant de l’ école de les frères à ce fils modeste et silencieux d’ un petit commerçant de paris à ce jeune employé destiné par son père à le grandir près de lui dans un travail honorable mais vulgaire qu’ il serait un jour employé à le service de les âmes directeur de consciences confesseur de religieux et de grandes dames propagateur autorisé de la doctrine de le saint évêque de genève il en fut ainsi cependant et c’ était un beau spectacle mieux que cela une grande leçon de voir ce jeune prêtre encore nouveau dans le sacerdoce recevoir les confidences de personnes d’ un âge et d’ un rang élevé dont il aurait pu être le fils et qui l’ appelaient mon père il les dirigeait avec l’ autorité e", "plusieurs en le regardant pensaient à le saint-françois de sales voici maintenant un saint religieux vivant agissant prêchant en enfant de paris sous le manteau de saint-dominique l’ entrain la dévotion la contemplation de marie et l’ activité de marthe se disputent son âme où plutôt y sont installés et y vivent en bonne harmonie il est l’ apôtre de les petits des troupeaux sans pasteur des déshérités de ce monde de lesquels il est sorti en prenant pour héritage la pauvreté monastique et la croix de jésus-christ pour le peindre avec les paroles de celui même qui l’ a enfanté à la grâce de le sacerdoce formé à le ministère de les âmes je ne puis mieux faire que de reproduire les conseils écrits à le son adresse par le grand apôtre des enfants de paris mgr de ségur ", "la vie de le dominicain qui s’ appelait pierre avant son entrée en religion n’ est autre chose que la mise en œuvre de ce qu’ on va lire je suis convaincu que tu entres comme il faut dans ta belle vocation de frère-prêcheur n’ en sors pas on en sort par la porte de la prédication transcendante de la prédication philosophico-politico-catholique ou encore de la prédication scientifique et métaphysique inintelligible à la plupart de les fidèles inutile par conséquent et que le bon dieu ne bénit pas bien qu’ on la larde de citations de saint thomas qui n’ en peut mais toi mon petit pierre tu seras toujours pour tes frères un frère-prêcheur et non un monsieur prédicateur il faut toujours parler pour les petites gens ce n’ est qu’ à le cette condition que l’on se fait comprendre des grandes gens quand on parle grandement pour les grands esprits ils ne comprennent pas ni les petits non plus un prêtre en chaire doit être compris par tout son monde comme jadis notre-seigneur et ses apôtres ", "par charité ne prêche jamais longtemps c’ est le grand moyen d’ attirer les gens et de faire un bien plus net sois très simple très bon très net dans ta parole encourage toujours les pécheurs lorsque tu les as secoués tâche de mêler toujours à le tes discours quelque petit trait pour servir de signe sensible à la doctrine et pour la graver dans la tête de les gens ", "la grosse affaire après la prière et la prépation qu’ il faut soigner beaucoup c’ est de ne jamais chercher à le dire de belles choses ni à le plaire à les gens d’ esprit devant qui on parle mais à qui on ne parle pas ce sont de bonnes choses d’ utiles et saintes choses qu’ il faut dire à les âmes afin de leur faire mieux connaître mieux servir mieux aimer notre-seigneur et son église suppose les gens meilleurs qu’ ils ne sont c’ est le grand moyen de les améliorer voilà pour la prédication voici maintenant pour la confession et le ministère en général les détails que tu me donnes sur les débuts de ton ministère m’ ont vivement intéressé ", "sois bien bon bien miséricordieux à les pauvres âmes tu verras à le mesure que tu avanceras dans la vie qu’ on ne prend pas les hommes par la tête mais par le cœur et que la plupart de ceux qui font le mal le font par faiblesse ou par légèreté ou par ignorance les méchants proprement dits sont en très petit nombre voilà pourquoi notre-seigneur est si miséricordieux pour nous sans léser sa justice il nous traite avec compassion et non avec colère faisons comme lui ", "notre-seigneur bénira ton bon cœur et fécondera ton ministère le cœur quelle folie de l’ étouffer sous prétexte qu’ il y a des dangers de ce côté-là de quel côté grand dieu n’ y a -t-il pas de dangers le cœur le bon et tendre dévouement le vrai amour c’ est la vie et la joie la fécondité et le bonheur sans cela le prêtre soit à le confessionnal soit en chaire soit la plume à la main soit à le genoux devant le bon dieu n’ est plus qu’ une lumière électrique inféconde et froide on ne peut pas trop aimer on n’ aime jamais assez ", "qui aimera autant que achevons ces citations par ce petit mot à l’ adresse de les jeunes gens à lesquels sont consacrées ces esquisses parisiennes sois joyeux avec toute cette jeunesse la joie comme la douceur pénètre bien plus avant que toute autre méthode les jeunes gens ont horreur du triste de le glacial de le raide de l’ ennuyeux adieu cher enfant de mon cœur sois jésus en prêchant en confessant en sacrifiant en causant en faisant toutes choses c’ est parce qu’ il mit en pratique ces conseils et qu’ il fut qu’ il est jésus partout et toujours que le petit pierre fils d’ un pauvre ouvrier parisien devenu fils de saint dominique est béni dans son ministère et qu’ il fait honneur à les enfants de paris dont il a gardé le bon cœur la joyeuse simplicité d’ esprit le goût de les petites gens et de les grandes choses et par dessus tout un amour de jésus-christ et des âmes à le réchauffer de les glaçons à le attendrir de les pierres et à le ressusciter de les morts " ]
[ "où suis -je donc malheur sur moi autrefois je pénétrais en devenant brusquement une bête qu’ on pouvait jeter impunément dans le feu des secrets de premier ordre je connaissais par un éclair qui me divisait par le coup de griffe que je donnais les mensonges les crimes avant qu’ ils ne fussent commis et maintenant je suis un être sans regard ", "se soutenant l’ un l’ autre ils s’ engagèrent bravement à le travers un labyrinthe de petites rues étroites et sombres allant tous à le leurs affaires l’ un cherchant de les madones peintes l’ autre de les madones vivantes en je ne sais quel endroit de tarragone diard reconnut à l’ architecture de le porche un couvent dont la porte était enfoncée et sauta dans le cloître pour y arrêter la fureur de les soldats il y arriva fort à le propos car il empêcha parisiens de fusiller une vierge de l’ albane qu’ il leur acheta malgré les moustaches dont l’ avaient décorée les voltigeurs par fanatisme militaire PROPN resté seul aperçut en face de le couvent la maison d’ un marchand de draperies d’ où partit un coup de feu tiré sur lui à le moment où la regardant de haut en bas il y fut arrêté par une foudroyante œillade qu’ il échangea vivement avec une jeune fille curieuse dont la tête s’ était glissée dans le coin d’ une jalousie tarragone prise d’ assaut tarragone en colère faisant feu par toutes les croisées ", "rentré chez moi je me suis versé le fond de théière qui restait de mon repas de le soir et j’ ai commencé à le écrire: devant assis dans l’ autobus qui l’ emmène comme chaque matin à le son travail la même affiche etc...» j’ aurais dû commencer d’ une façon plus raisonnée oui plus abstraite en me jetant dans le détail d’ une description je perds l’ avantage de ma situation présente sans qu’ elle soit changée pour autant je perds la distance et je reste isolé ce qui est absurde alors qu’ il n’ est pas absurde d’ être isolé dans un observatoire mon statut de résident étranger dans cette ville n’ est pas une fiction juridique je connais des français qui vivent ici depuis plus de ans ", "nous pouvons boire ici à le toutes les sources dit -il en riant et même quand c’ est seulement à le passage la gorgée est salutaire on y puise des idées générales et des vues d’ ensemble que ne donnerait pas la segmentation systématique de les études telle qu’ on la pratique ailleurs et la supériorité de ce système est si bien constatée aujourd’hui par l’ expérience que toutes les universités nouvelles disposant de puissants moyens d’ action sont désormais établies sur notre plan notamment à les états-unis d’ amérique où les universités de fondation récente s’ étendent parfois avec leurs annexes sur et hectares de superficie la nôtre n’ est pas si libéralement pourvue elle aurait besoin de beaucoup plus d’ espace qu’ elle n’ en possède et de bâtiments plus étendus ", "il essaya de lui porter secours mais un choc violent la jeta contre un arbre un tourbillon passa devant lui et il vit luire au-dessus de sa tête l’ éclair d’ un sabre il ferma les yeux quand il les rouvrit plus rien le terrain était vide autour de lui la foule fuyait éperdue dans toutes les directions et quelques hommes ramassaient les blessés restés sur le carreau les lanciers avaient chargé cela ne se passera pas ainsi grondait le digne bourgeois en crispant les poings et demain demain tout en effet pour lui qui connaissait si bien son paris présageait pour le lendemain une journée de revanche ", "mais enfin il peut y avoir des circonstances à le faire valoir en sa faveur et ce sera votre rôle de nous les présenter de votre mieux aimez -vous mieux que je charge de ce soin le premier venu comme c’ est l’ usage ordinaire allons mon cousin acceptez fit ici miss florence en souriant si le commandant veut bien nous permettre d’ assister à l’ audience nous serons enchantées de vous entendre je vous l’ avoue oh! oui paul-louis acceptez ce sera si amusant! ", "c’ est fini on en a pour sa vie et puis ajouta martial d’ un air sombre j’ ai toujours mieux aimé vivre seul sur l’ eau ou dans une forêt là personne ne me questionne à le lieu qu’ ailleurs qu’ on me parle de mon père faut -il pas que je réponde guillotiné de mon frère galérien de ma sœur voleuse –et de ta mère qu’ en dis -tu –je dis –quoi je dis qu’ elle est morte –et tu fais bien ", "comme j’ achève ces mots un zig d’ une vingt-deuxaine d’ années paraît dans le couloir il est en slip chaussettes cravate c’ est tout ses crins ébouriffés son visage bouffi indiquent qu’ il est à l’ unisson de son hôtesse —et alors mercédès crie -t-il ", "je serrais les poings de façon à le faire entrer les ongles dans la paume de mes mains un froid glacial m’ avait envahi de la tète à les pieds je n’ aurais certainement rien offert de remarquable à l’ auscultation la plus minutieuse un instant j’ eus l’ idée de m’ enfuir et de la planter cette scène eut une durée de minutes environ; littéralement je grelottais ", "il comprenait aussi que toutes les masses de le sol dont la moindre l' eût écrasé étaient comme arrachées de leur support déboulonnées et commençaient à le tourner ivres autour de lui et commençaient autour de lui une sorte de danse profonde et qui le serrait de plus en plus il en prit son parti à le risque d' emboutir il atterrirait n' importe où. et pour éviter à le moins les collines il lâcha son unique fusée éclairante la fusée s' enflamma tournoya illumina une plaine et s' y éteignit: c' était la mer " ]
iv des choses sur nous ce décembre non plus je ne l’ ai pas trop quittée de les yeux ma valise dans ce même train retour qui m’ amenait là comme un aimant sans plus de billets rangés par liasses seulement quelques chaussettes et quelques pull-overs et dessous pour seule liasse désormais les pages qui revenaient comme chez elles à le milieu de les embruns dans le finistère nord je n’ ai jamais trop su ce que le fils kermeur avait fait de son argent mais moi je sais que j’ ai bien fait de tout mettre dans mon déménagement parisien mon exil à le moi ai-je nargué ma mère plusieurs fois elle si occupée à le faire ses cartons sous les orages de le sud et ma voix comme éclaircie par la lumière de paris par les graviers si blancs de le luxembourg qui renvoyaient jusque dans ma chambre jusque sous les toits la lumière calme de les arbres et les cris de les enfants près de le bassin d’ eau froide j’ ai toujours su qu’ un jour je serais là la nuit même de le vol quand on est descendus de chez ma grand-mère dans mon lit à ne pas m’ endormir les francs tassés dans l’ oreiller
[ "et maintenant en quelque sorte il l’ avait la mer pour seule voisine le vent qu’ il affrontait de face quand il se penchait à la fenêtre et se mettait à le rire bizarrement le visage vers le large comme pour respirer fort le vent venu de loin moi je me suis toujours dit que non le vent il ne faut pas l’ affronter comme le vent il faut le suivre et ne pas croire qu’ on peut lutter quand même violenté par la pierre de les façades et le rire de mon père à le peine cogné les vitres déjà il continue sa route il se reconstitue et continue sa route vers l’ intérieur de les terres de plus en plus vers l’ intérieur de les terres et son cauchemar dure depuis longtemps notre cauchemar en quelque sorte moi j’ ai suivi le vent en partant pour paris si on peut dire que c’ est seulement le vent qui m’ a emmené là-bas la vue toujours sur les platanes rangés et le bassin d’ eau douce et cette idée a résonné longtemps dans ma chambre parisienne de savoir si le vent à le lui seul si j’ étais si friable à l’ intérieur de moi les yeux toujours plongés sur le jardin en bas et le bassi", "encore aujourd’hui je peux dire quand je suis entré là pour la première fois j’ ai su tout de suite que c’ était chez moi vous savez pourquoi je vais prendre cette chambre? ai-je dit à la propriétaire eh bien justement pour le petit bassin là en bas devant le palais de le luxembourg oui parce que moi aussi quand j’ étais enfant à le brest je jouais près d’ un bassin avec un bateau à le voile exactement comme ici exactement comme les petits enfants de le sixième arrondissement sauf qu’ à le brest il n’ y a pas d’ arrondissement mais quand même un jardin public juste en face de le cercle marin avec un bassin où laisser flotter son bateau sauf qu’ un jour un jour j’ ai poussé mon bateau un peu trop loin un jour je me suis penché sur le rebord de pierre pour rattraper mon bateau un peu trop loin et j’ ai basculé tout habillé dans l’ eau froide il y avait d’ autres enfants bien sûr qui se sont mis à le rire bien sûr et quand je me suis relevé il y avait la honte qui plaquait mes cheveux sur mes yeux et tous les enfants qui riaient ", "voilà pourquoi je prends cette chambre j’ ai dit en souriant à la propriétaire parce que ç a me rappelle de les souvenirs et puis j’ ai signé le bail en pensant ici tout remontera à la surface ici j’ écrirai toute l’ histoire je ne lui ai pas raconté à la propriétaire la suite de l’ anecdote devant le bassin d’ eau froide je ne lui ai pas dit que ma mère était là sur le banc en face de l’ eau et la tête qu’ elle a faite quand elle m’ a vu tout trempé ressortir de le bassin déjà regardant partout si personne n’ avait vu si les autres mères qui souriaient elles aussi sans la moindre empathie vous comprenez sans le moindre souci de moi et ma mère seulement murmurant trop fort quel imbécile mais quel imbécile en s’ inquiétant que personne de sa connaissance dans le jardin que personne surtout ne l’ ait reconnu se demandant déjà comment elle allait faire pour traverser la ville avec un enfant dégoulinant de la tête à les pieds avec des chaussures qui font floc comment elle allait limiter sa honte d’ avoir un gosse aussi maladroit aussi débile elle m’ a dit en me", "c’ est avec des choses comme ç a qu’ on écrit ç a et pas autre chose ai -je encore pensé dans ce train qui me ramenait là pour solde de tout compte le décembre et le train était bondé bien sûr parce que c’ était noël dans jours et que tout le monde partait en famille que tout le monde ruminait dans sa tête les visages familiaux et les cadeaux familiaux moi les yeux rivés sur ma valise au-dessus de nos crânes comme si d’ un seul coup d’ œil sous le cuir d’ elle j’ avais relu en entier mes pages tout le monde devrait faire le point sur son histoire familiale ai-je pensé particulièrement un décembre c’est-à-dire un jour ou il est important d’ être soutenu dans l’ épreuve d’ aller passer en famille y compris les gens qui se disent heureux d’ y aller tandis qu’ à le fond d’ eux-mêmes comme tout le monde ils rêvent d’ écrire un roman sur leur propre famille un roman qui en finit avec les veilles de noël et les parenthèses mal fermées alors à le force de regarder ma valise à le force de penser que je n’ avais prévu de cadeau pour personne quand j’ ai compris que l", "plusieurs minutes j’ ai laissé la première page comme mon roman familial sous ses yeux à le lui et je ne voulais pas la tourner elles m’ ont fait rire un peu les pages qui concernaient mon père les pages surtout qui concernaient ma mère son magasin de souvenirs dans le languedoc-roussillon elle son serre-tête qui dépassait à le peine derrière les cartes postales et les briquets gravés de palavas-les-flots avec le p de palavas qui dessinait un parasol non elles ne m’ ont pas fait rire toutes ces pages toutes ces pages sur ma mère toutes ces pages sur moi surtout le fils kermeur et nous dans la nuit orangée qui embrumait la rade le whisky dans nos verres à le milieu de le salon quand les villes défilaient dehors comme un compte à le rebours rennes saint-brieuc morlaix puis l’ entrée nauséeuse dans les dernières minutes il y a toujours quelque chose de ça dans les trains comme naviguer sur de la houle formée quand sous mon crâne agité par le roulement de le wagon malgré le temps passé gravé à l’ intérieur de moi arrivant là dans la ville blanche il y avait leurs ", "mais maintenant il est temps que je retourne contre le vent ai-je pensé la veille exactement de mon départ pour brest le billet de train que j’ agitais dans ma main en signe de victoire maintenant j’ étais assez fort pour séjourner chez mes parents oui assez fort ai -je pensé en refermant le manuscrit dans le train en le remettant à le fond de ma valise quelques kilomètres à le peine avant d’ arriver à le brest le train qui ralentissait de plus en plus que j’ aurais voulu qu’ il ralentisse assez pour ne jamais s’ arrêter vraiment à le mesure qu’ on approchait lentement de la gare et surplombait la rade à le mesure que le train roulait comme sur la mer et se confondait avec les bateaux ce curieux jour sans vent sous le froid plutôt sec comme quelque chose qui prédisait que rien n’ était normal que j’ aurais dû rester là à le paris sous les toits tout seul à regarder le bassin de le luxembourg qui aurait pu givrer dans mon exil à le moi je ne dis pas que personne n’ a fait d’ efforts ce noël-là pour m’ accueillir à le contraire tout le monde a mis la main à la pâte pou", "même ma mère a composé son plus grand sourire quand elle m’ a vu arriver la valise dans la main gauche encore et m’ avancer dans l’ entrée pour l’ embrasser j’ ai jeté les yeux sur la hauteur de le pignon le lierre et la vigne vierge et les rosiers grimpants qui sommeillaient encore et la fierté de ma mère à se tenir debout dans le finistère nord quand je pense que c’ est moi qui t’ ai offert tout ça cette maison familiale et tout son mobilier tout l’ héritage comme en accéléré jusqu’ à les gros meubles d’ albert immobiles qui débordaient partout on aurait dit qu’ ils allaient aboyer les meubles assis sur leurs pattes de devant et comme attendant qu’ on leur jette un os à le milieu de tout ce rouge capiteux ce marbre vert cet acajou flammé qui donnent un air si coupé de le monde à ces maisons comme dans des musées ainsi d’ ailleurs que ma grand-mère avait surnommé l’ appartement d’ PROPN un petit musée disait -elle et maintenant tout était là sur la lande bretonne à le pourrir dans l’ humidité de la dune tout le mobilier qui avait appartenu si longtemps à le ", "et presque elle avait l’ air heureuse de me voir je suis passé à la boulangerie j’ ai dit et lui donnant la boîte rectangle que je tenais dans la main droite j’ ai ajouté: il n’ y avait plus que un paris-brest et bien sûr j’ aurais dû me méfier d’ autant plus parce que ce n’ est pas dans le tempérament familial que d’ accueillir un fils comme de lui montrer sa chambre en souriant de cet air compassé de qui attend son heure de qui remet son serre-tête sur ses cheveux mais en souriant toujours et que tout toutes ces manières silencieuses et cette lumière suédoise qui glaçait chaque fenêtre déjà j’ ai pensé en franchissant la porte en reconnaissant l’ odeur familiale et la couleur familiale j’ ai pensé que je ne resterais pas jours mais tenir à le moins jusqu’ à le pensais -je encore en même temps que je sortais les pages en même temps que je les cachais soigneusement dans la chambre que ma mère avait préparée pour l’ occasion la chambre empire avec un lit empire une armoire empire un fauteuil empire et par-dessus tout un secrétaire empire dans lequel j’ ai imme", "d’ où que le vieux secrétaire à le clé était une bonne manière de tromper l’ ennemi que la clé je la garderais sur moi tout le temps de le séjour qu’ alors pour ainsi dire il était en sûreté si seulement quelque chose peut être en sûreté dans une maison familiale et bien sûr que non bien sûr que non pas un samedi d’ avant pas avec des gens qui ne se sont pas vus depuis si longtemps portant si lourd ensemble comme s’ ils avaient vécu chacun dans la tête de l’ autre toute l’ année sans repos exaspérés de cette pensée et soudain en plus il faut se voir en vrai comme si les mois d’ absence augmentaient la tension assis les uns les autres dans les canapés blancs les minutes encore longues parmi les paroles rares ma grand-mère presque digne devant son porto blanc mon père à le côté d’ elle comme s’ il la surveillait et en quelque sorte il la surveille m’ a dit mon frère lui qui avait tenu à le me prendre à le part tout de suite et à le me raconter ce qui s’ était passé le matin même avant que j’ arrive entre ma grand-mère et mon père " ]
[ "fabrice et lui ne seront pas amants ils sont de ceux qui pour des raisons différentes n’ en prennent pas on est plus d’ un dans ce cas-là à le prendre tous les hommes à n’ avoir ni le goût ni le temps d’ en arrêter un près de soi on en était là quand la mort nous a cueillis vivre seul passe encore mais mourir ", "pepa et PROPN avaient tout vu et elles se jetèrent un furtif regard qui signifiait très clairement bien est pour quelque chose dans la tristesse de sa majesté continua nancy est parti depuis jours pour sa terre de bouillon et y passera semaines mademoiselle de PROPN n’ est point partie elle mais elle a laissé sa gaîte je ne sais où et elle a maintenant des poses mélancoliques qui ne lui vont pas à le ravir —à quoi cela peut -il tenir demanda pepa ", "alors se tournant vers –jusque -là dit -il qu’ on évite de faire parler le malade que personne autre que vous ou vos domestiques n’ entre dans la chambre –personne entendez -vous bien surtout celle qui vient de sortir d’ ici–ou je ne réponds plus de rien –soyez tranquille promit jacquier j’ y veillerai après avoir rédigé son ordonnance le médecin se retira jacquier chargea le jardinier d’ aller la faire exécuter préposa ses matelots à la garde de le capitaine assoupi alla rejoindre claire et lui fit part des recommandations de le médecin ", "je ne veux plus être seule dans cette grande maison c’ est maintenant la vôtre sa bouche se tordit une fois de plus —oui c’ est la mienne tout est à le moi il y avait dans ces mots une ironie douloureuse —si on m’ avait prédit a quand j’ étais une petite entraîneuse n’ est -ce pas maigret se taisait et ne pensait pas à le tirer sa pipe de sa poche —je suis mme sabin-levesque elle voulut rire ne parvint qu’ à une sorte de sanglot —vous pouvez me laisser maintenant ", "quiconque a pratiqué les auteurs grecs et latins sait estime que PROPN doit à le règne inutile de pr��ciser règne animal puisque ô justesse de le vocabulaire il y a pas de règne humain je contemplais madame bernardin avec attendrissement son sommeil capitonné dans sa graisse était le plus apaisant de les spectacles je me pris à le espérer qu\\ elle ne se réveillât jamais ", "ces jeunes héros d' une race supérieure qui défendent leur idéal contre une populace en furie ce sont les gendarmes espagnols ainsi soit -il –en somme comment expliques -tu l' histoire de la place demanda manuel –je crois que celui qui a donné les cigarettes et le rigolo qui a apporté les lames et ceux qui les ont suivis et hernandez avec les lettres ont obéi sans trop s' en rendre compte à le même sentiment: prouver à le ceux de là-haut qu' ils n' ont pas le droit de les mépriser ce que je dis là a l' air d' une plaisanterie ", "le printemps approche je suis heureux qu’ il fasse beau je redoutais l’ un de ces orages qui aurait tout flanqué par terre de la pluie des nuages bas obscurcissant le ciel un coup de vent de la grêle mais j’ avais examiné plusieurs sites et tous annonçaient une belle journée je descends de moto et j’ ai à le peine ôté mon casque je retire mes gants que le portail électrique se rouvre dans mon dos mais il n’ y a personne ", "rapidement les femmes lavèrent les assiettes et la soupière au-dessus de l’ évier qui était près de la cheminée elles faisaient nerveusement cette besogne la titulaire surtout qui aspirait à un poste mieux rétribué où l’on eût une petite chambrière elle avait d’ ailleurs lavé plus de vaisselle que l’ adjointe bientôt elles furent dehors —comme il fait doux dit mademoiselle renée ", "il laisse refluer ces dernières années qu’ il revisite examine divise en séquences qu’ il juxtapose qu’ il confronte associe jusqu’ à le ce que chaque fait ainsi isolé débarrassé de ses scories léger et manipulable puisse être mis à l’ épreuve de la certitudequi vient de le frapper .pendant longtemps nadia et évoluèrent dans les mêmes sphères sans que l’on puisse à le proprement parler évoquer une rencontre ils se côtoyaient mais sans réel plaisir ni grand intérêt contraints par le milieu à lequel ils appartenaient et par son lot de mondanités était dans l’ air de le temps et il semblait justement que l’ air comme le temps appartenait à le nadia l’ oncle possédait en plus de le boardwalk son restaurant de où l’on pouvait déguster d’ excellents kinkhali jusqu’ à le minuit et qui devait son nom à sa localisation près de la jetée– un bar dans le bowery le redlight l’ endroit qui vendait à le bas prix de les alcools parfois frelatés et de la bière systématiquement coupée à l’ eau s’ était rapidement forgé une solide réputation auprès de les étudiants ", "je reconnus seulement notre général westermann dans le nombre: le vainqueur de châtillon de le mans de PROPN il s’ y trouvait lui les mains attachées sur le dos tout sombre et la tête penchée la même abomination de cris de chants et d’ éclats de rire suivait ces dernières voitures ce n’ est pas l’ idée de la mort qui peut faire trembler de pareils hommes mais la colère de voir l’ ingratitude de le peuple qui les laisse insulter et traîner à la guillotine par des mouchards ces mouchards ont sali notre révolution " ]
elle est aussi malheureuse que la première le oui cynique ou le silence plein de honte avec miette à le mariage et la seconde le cultivateur mal conduit faussé sur le rocher c’ est peut-être le même soir dans l’ odeur de les foins de la menthe coupée des châtaigniers en fleur à le quelques pas de la maison l’ ancienne la nouvelle est en chantier le soleil a disparu derrière les hauteurs de la marsagne le hameau est dans l’ ombre mais les puys de le cantal à l’ autre bout de le pré semblent flotter dans la lumière le ciel n’ a pas tourné à le vert
[ "on est à les jours longs glorieux de juillet le froid de la terre la nuit de les bois ont reculé à le peine les pressent-on en cette heure de le solstice où pierre entraîne octavie sur le chemin qui garde la chaleur de le jour miette est restée à l’ intérieur baptiste et adrien épuisés sont couchés ", "ils se sont levés à le heures pour faucher le grand pré profiter de la rosée demain ils reprendront avec des forces neuves et la fureur sombre intacte sans laquelle ils ne viendraient jamais à le bout de réduire l’ opposition innombrable de l’ herbe c’ est non que pierre dit à le moins qu’ il ne dise rien comme il a fait ans plus tôt lorsque miette a dit non et qu’ on s’ est mis à le crier qu’ elle avait dit oui il écoute sa fille à qui la terre l’ air cru le silence ont rendu sa mine épineuse mais il est possible que pour un bref instant elle ait gardé les yeux de rêve le visage ébloui que des inconnus le matin même lui ont vu à le paris ", "elle parle à son père de l’ amérique il n’ y avait pas de mot pour elle dans le patois et elle est tout près soudain à le bout de le chemin tiède dont la phosphorescence se dessine jusqu’ à l’ embranchement sous les chênes il ne dit ni oui ni non l’ homme courtaud un peu rond à les cheveux blancs et ras à la moustache blanche qu’ on voit loin de miette à les noces d’ or dans la photo de le groupe il a un regard vers la maison où dorment les garçons ou vers le bas de le bourg la ferme un peu plus loin où lucie a épousé comme sa mère un autre pierre il ne parle ni de miette ni de lui ", "il dit à le voix basse à la raisonneuse à l’ audacieuse que c’ est quelque chose l’ amérique et sa bouche forme le mot pour la première fois et c’ est justement cette chose qui va finir de détacher octavie de lucie baptiste et adrien c’est-à-dire des choses prochaines qu’ ils ont touchées les derniers mais nul ne le sait encore qu’ ils sont mais ils ne doivent pas savoir car ils ne voudraient pas ils ne seraient plus un fait est sûr c’ est qu’ octavie n’ a rien dit elle pouvait avec son patois cet embarras qui lui reste de le jour où miette l’ a refusé sa gaucherie de paysan devant une jeune mathématicienne descendue le jour même de paris il n’ aurait pas pesé lourd pierre si l’on avait disputé ", "le premier réflexe d’ octavie consistait à le déceler ce que chacun porte en lui de failles et de faiblesses puisque ce sont les choses le plus souvent qui nous font ce que nous sommes et qu’ elle avait eu à se frayer une issue dans leurs fissures son père en portait le poids et l’ iniquité c’ est même pour ça qu’ il était son père elle le savait mieux que lui elle aurait pu le lui rappeler le planter là muet les bras pendants sur le chemin rentrer à la maison où miette travaille encore à le préparer le repas de le lendemain pour les moissonneurs reprendre sans un mot sa malle qu’ elle n’ avait pas ouverte et repartir comme elle était venue par la gare de jassonneix pour l’ amérique ", "peut-être que c’ est elle qui aurait démontré là-bas le théorème de pierre de fermat peut-être que la fidélité que son père lui réclamait le soin de les choses elle les aurait appliqués à des grandeurs qui en valussent la peine les barils de pétrole les champs de le qui iraient de le bord de le pré à le sommet de le puy marie et continueraient derrière les dollars par milliers ce à quoi miette n’ avait cessé un seul instant de s’ employer elle l’ aurait repris avec juste une modification d’ échelle elle est debout sur le chemin sablonneux qui l’ a vue partir pour tulle toulouse paris et touche maintenant à le nouveau monde elle n’ a qu’ un mot à le dire dans le silence de la nuit ", "pierre est seul vieilli il n’ y a personne pour crier oui le bloc de les familles complices se faisant la voix de les arbres et de les rochers de la terre leur tyrannie aveugle l’ écrasante volonté qu’ ils opposent à le toute espèce de dessein qui ne procéderait point d’ eux ce sont les choses qui s’ adressent sans intercesseur à le octavie par-dessus les hommes car ceux-ci elles le savent ne sauraient désormais la fléchir l’ empêcher c’ est la clarté de le grand pré à le moitié fauché dans la pénombre la masse obscure de les bois le tintement de la source le silence de miette derrière les carreaux sous la lampe à le pétrole il se peut qu’ elle ait dit murmuré oui à l’ autre plein de honte et qui n’ ose la regarder ", "de toute façon il fait trop sombre pour qu’ il voie son visage la délivrance la paix nées d’ hier et qui déjà la faisaient étrangère à les prises avec la fatalité de ans c’ est en ce soir d’ été que sa ligne de fuite la tangente poussée d’ un trait jusqu’ à le seuil d’ un autre monde par l’ audacieuse s’ incurve et revient se confondre avec le cercle étroit le monde clos d’ où elle avait fusé il se peut également qu’ octavie n’ ait rien dit elle a laissé agir la nuit la terre sourde le silence elle a changé de visage et quand elle rentre à la maison c’ est avec l’ air d’ ajonc qu’ on voit à la fillette de et qu’ elle gardera jusqu’ à le bout puisque le cercle s’ est refermé qu’ elle a accepté ", "elle se rapproche comme elle s’ était éloignée en ordre inverse de paris elle revient d’ une traite à le limoges lieues où elle va enseigner pendant la moitié de sa carrière elle fera même en sorte dans cette marche à le reculons de remettre ses pas dans ses pas elle obtiendra d’ être nommée à l’ école normale de tulle et pour terminer à le egletons à le kilomètres de son point de départ elle a tracé la figure de le zéro à le moins qu’ on ne regarde son périple la tangente repliée sur elle-même dont la boucle renoue avec le cercle originaire comme le signe de l’ infini " ]
[ "elle prenait les biscuits un après autre les couvrait de confitures et les donnait à le manger à le chien qui passait sa langue sur ses babines et battait les couvertures avec sa queue quand son ancien maître entra dans la chambre il sauta à sa rencontre mais lucinde appela de suite et il bondit sur le lit et alla se coucher sur les genoux de sa jeune maîtresse était un épagneul noir avec une tache blanche sur le dos jules l\\' avait depuis ans mlle l\\' avait vu un soir et avait trouvé joli jules le lui avait donné la chemise de nuit qui entourait était plissée en long et bouffait un peu autour d\\' elle ", "très facilement —comment cela chef un trafiquant est arrivé ce matin à le tubac il partira demain pour il a beaucoup de fusils et de couteaux à le scalper soit dit le coyote en échangeant un regard d’ intelligence avec son compagnon mais que me donnez -vous pour cela? rien pour rien vous savez le chef s’ engage à le guider ses amis pâles et à les faire pénétrer dans la ville de les sandoval mais l’ urubu et le coyote s’ engagent de leur côté à le aider l’ oiseau-de-nuit à s’ emparer de ses ennemis ", "il vaudrait mieux prendre conseil de quelqu’un qui pût me donner d’ utiles avis et m’ aider à le sortir de l’ impasse où je me trouve engagée la personne à le laquelle elle pensa naturellement dans cette circonstance et de qui elle et son enfant devaient attendre aide conseil et protection était un m. de moléry assez proche parent de son défunt mari et qui après la mort de celui-ci avait été nommé subrogé-tuteur de son fils la tutelle ayant été conservée à la mère c’ était un homme d’ une cinquantaine d’ années fort riche mais fort avare ce qui avait toujours empêché mme de lanval de s’ adresser à le lui dans la crainte de paraître en solliciter quelques secours cette fois la nécessité lui fit braver sa répugnance elle alla le trouver et lui exposa simplement sa triste position ne lui demandant autre chose et elle appuya bien sur ces mots que des conseils qu’ elle avait droit d’ attendre de son expérience et de la sollicitude qu’ en sa qualité de cousin et de subrogé-tuteur il devait à son pupille ", "la rapidité de les mouches à le agglomérer et à le luire à le soleil de toutes les combinaisons que le bleu et le vert peuvent faire avec le beau rouge est aussi quelque chose assez effrayant à le bout de quelques heures de cette intimité bourdonnante mes nerfs commencèrent à le me lâcher lorsque les avions qui nous cherchaient venaient tourner autour de moi je gesticulais pour les chasser confondant leur bourdonnement avec celui de les insectes qui essayaient de se poser sur mes lèvres et sur mon front je voyais ma mère elle penchait la tête de côté les yeux à le demi fermés ", "—vous venez de le retrouver à les halles après ans il s’ agit de marcel vivien qui avait pour maîtresse nina —cela ne me regarde pas —si cela vous regarde elle rendait souvent visite à le vivien ", "le commissaire à ce moment était assis à le plus profond d’ un fauteuil de le salon en pardessus le chapeau sur la tête et il avait tant fumé que l’ air en était bleu il tressaillit comme à le sortir d’ un rêve des voix lui parvenaient —alors mon cher commissaire le substitut bideau lui tendait la main en souriant suivi de le minuscule juge d’ instruction mabille de le médecin légiste d’ un greffier déjà à la recherche d’ une table pour étaler ses papiers une affaire intéressante dites donc ", "à le sortir de le massif le niagara venait d’ apparaître dans toute sa splendeur en cet endroit il faisait un coude brusque et s’ arrondissant pour former la chute canadienne le le fer à le cheval il tombait d’ une hauteur de pieds sur une largeur de milles .la nature en cet endroit l’ un de les plus beaux de le monde a tout combiné pour émerveiller les yeux ce retour de le niagara sur PROPN favorise singulièrement les effets de lumière et d’ ombre le soleil en frappant ces eaux sous tous les angles diversifie capricieusement leurs couleurs et qui n’ a pas vu cet effet ne l’ admettra pas sans conteste en effet près de l’ écume est blanche ", "seuls les yeux brillaient d’ un feu étrange –eh bien monsieur s’ écria françois avez -vous réussi à le me composer cette potion le médecin déposa sur une table à le milieu de la chambre le flacon qu’ il avait apporté balbutia -t-il le philtre que me demandait votre majesté est bien connu et sa composition importée en france par des asiatiques ne peut être ignorée par un médecin il suffit maître dit le roi dont le regard s’ enflamma –si votre majesté daignait le permettre –non maître non je sais ce que vous pouvez avoir à me dire toute parole est désormais inutile votre office est rempli vous pouvez vous retirer –j’ ose espérer que le mal qui peut arriver ne retombera pas sur moi! dit le médecin qui s’ étant incliné se retira ", "il n’ avait pas dans paris un ami à qui il ne dût louis un fournisseur à lequel il ne dût de à le francs il disparut pendant quelque temps mais les gens de sa trempe ne peuvent vivre qu’ à le paris chacun de ses frères lui envoyait de loin en loin ou billets de francs et une tante de toulouse consentit à le payer sa chambre dans une maison meublée soit francs par mois tibulle continua de soigner sa toilette ", "–je déclare dit -il en la lui baisant que vous êtes bonne la bien baptisée c’ est le mot de ma mère toutes les fois qu’ elle vous nomme –et répondez -vous toujours amen –toujours –surtout quand vous ne pensez pas à le autre chose –pourquoi cela? que signifie ce reproche répondit simon avec beaucoup d’ étonnement .bonne rougit et baissa les yeux avec embarras elle eût mieux aimé que simon soutînt cette petite guerre que de ne pas comprendre l’ intérêt qu’ elle y mettait elle n’ avait pas assez de vivacité dans l’ esprit pour continuer sur ce ton et pour réparer son étourderie par une plaisanterie quelconque " ]
–de toutes les écoles il sort des amis de le passé de ce que l’on appelle la tradition et puis j’ ai été ans soldat; et mon capitaine nous prêchait ce que vous blâmez en moi quant à mes visites à le moulin de la capelle oubliez -vous qu’ il y a mon grand-père qu’ il a ans qu’ il est seul avec son garric son jeantou ce cher jeantou qu’ il chassa jadis lui refusant sa fille et à le qui aujourd’hui il donnerait jusqu’ à sa chemise –reconnaître ses torts et les réparer est une chose très belle mon père –bref il me déplaît que tu passes tes loisirs plus souvent là-haut qu’ ici ou à la garde on commence à le dire que ce n’ est pas seulement pour ton grand-père terral que tu rôdes autour d’ eux tu as de le goût pour les blondes paraît-il mon père –mais on en trouve ailleurs qu’ à le moulin de la capelle et qui ne sont pas filles de –vous allez injurier une morte mon père et il fit mine de quitter la table –reste la cria cadet je n’ ai pas fini qu’ est -ce qui te cuit à les yeux de chercher querelle à le mes ouvriers
[ "je veux qu’ on respecte toute la parenté surtout quand il s’ agit de femmes de femmes persécutées et dépouillées en tout cas tu aurais mieux fait de ne pas paraître avoir entendu rascal puisque ta tante ne s’ était aperçue de rien –qu’ en savons-nous et qu’ importe d’ ailleurs je n’ admets pas qu’ un rascal un gueux qui devrait être à l’ ombre depuis longtemps –par le temps qui court si l’on exigeait des ouvriers qu’ ils soient des saints on n’ en trouverait guère a ce moment sophie qui voyait là une bonne occasion de se revancher des reproches de son mari intervint et prit parti pour françois –notre fils a raison sur ce point il est honteux que des bohémiens pareils trouvent de l’ ouvrage chez nous ce rascal est capable de tout ", "–capable de tout c’ est vite dit plaida cadet et puis un maire a besoin de tout le monde –c’ est bien humiliant pour m.le maire répliqua -t-elle ironiquement –oh! toi tu n’ as pas toujours fait fi de mon écharpe et tu as bu plus d’ une fois de le lait de t’ entendre appeler mme la mairesse une belle gloire en effet et comme tout cela met de le pain dans la huche et des écus dans la bourse je parie que ton écharpe te coûte à le bas mot francs par an –allons donc! –oui en pertes de temps voyages à le chef-lieu invitations fréquentes à les gros électeurs dons et souscriptions de toute sorte séjours dans les auberges de la garde et encore plus dans celles de capelle surtout à l’ hôtel de le soleil levant ci-devant la cage à les agaces comme on l’ appelait si justement jadis se sentit piqué à le bon endroit les mauvaises langues ayant parlé des assiduités de m.le maire auprès de l’ aînée de les célèbres hôtesses de le cabaret le plus achalandé de le pays ", "il allait relever vivement une pareille insinuation mais sophie prit soudain le parti de se lever de table en disant: –et puis cette discussion de famille n’ a que trop duré je vais me coucher; bonsoir françois qui depuis un moment restait muet ne voulant pas envenimer le débat entre ses parents se dressa aussi et cadet sortit sur la terrasse et pour calmer ses nerfs alla se promener le long de la chaussée de l’ étang d’ où la lune projeta sur l’ eau endormie sa silhouette grandie déformée et gesticulante ", "partie chapitre ilseréconcilia vite avec sa femme car tous étaient d’ avis qu’ il fallait arracher leur fils à l’ influence de les terral de la capelle et à l’ amourette qui l’ attirait là-haut le moyen? il est classique c’ était de marier françois à le plus tôt fils unique beau garçon suffisamment instruit qui ne serait heureux même parmi les plus cossus de le pays de lui donner sa fille sophie issue d’ agriculteurs aisés voudrait le marier à la fille d’ un riche paysan cadet lui croit avoir trouvé mieux la fille unique d’ un m.vergnade de la garde ", "une petite parisienne pas jolie brune comme un grillon mais vive et piquante qui vient tous les ans villégiaturer dans la maison fastueuse et rococo que son père s’ est fait bâtir sur la colline de la gardette et qu’ il appelle son château ce vergnade a fait fortune dans la banlieue de paris où il a été durant ans laitier-nourrisseur et marchand de vins en gros baptisant impartialement d’ eau de seine les produits de sa maison peu instruit mal éduqué vaniteux il n’ a que cette enfant mlle héloïse de santé délicate d’ un placement plutôt difficile à le paris où elle a eu quelques flirts que la colonie rouergate n’ a pas ignorés et dont elle a même exagéré l’ importance cadet-terral quand il a décidé la construction de son usine d’ extrait tannique se trouvait à le court d’ argent sa femme n’ ayant pas jugé à le propos d’ engager encore sa dot dans une entreprise qu’ elle n’ approuvait pas il a donc emprunté francs à l’ ex-laitier; et il rêve maintenant d’ obtenir la main d’ héloïse pour françois ", "il prend m.vergnade par la vanité et par l’ ambition politique qu’ il sût éveiller en lui il feint d’ être las de la mairie il s’ en dessaisirait volontiers si la souhaitait tant soit peu il y a d’ ailleurs mieux que le conseiller d’ arrondissement ne se représentera pas pourquoi ne prendrait -il pas sa place ce serait un premier échelon; et plus tard qui sait ces perspectives chatouillent l’ ancien marchand de vins il sait que terral est habile et entreprenant qu’ il est à le mieux avec la préfecture et avec le député bourgnonac sous-secrétaire d’ etat à les finances il envisage donc sans déplaisir le projet de mariage caressé par le meunier-maire de fontfrège ", "celui-ci croit hâter les choses en invitant le gros vergnade et sa fille à un déjeuner à lequel il conviera aussi ses amis les plus notoires m.le curé de la garde qui très diplomate malgré la loi de séparation et les opinions politiques de cadet n’ a pas rompu avec lui sachant bien que par sophie demeurée pratiquante il obtiendra toujours de la mairie ce qu’ il en obtenait auparavant l’ ancien instituteur m.bonneguide resté populaire et le jeune voisin l’ étudiant m.couffinhal que nous avons déjà rencontré dans l’ autobus de saint-jean; boussaguet adjoint à la mairie propriétaire de le domaine de le sérieys le plus vaste et le mieux exploité de la commune le curé de la capelle et son vicaire mais ceux-ci se sont excusés l’ un sur son grand âge ", "l’ autre très franchement sur la situation faite à le clergé par les récentes lois jacques car tout en détestant les idées de son aîné cadet sait que PROPN est quelqu’un dans la commune et surtout à le chef-lieu enfin un groupe d’ émigrants revenus de paris pour éblouir pendant quelques semaines les gens de la garde et aussi pour se refaire un peu de souffle et d’ estomac l’ un d’ eux est un employé de les postes et sa femme est téléphoniste autres sont de vulgaires mastroquets ", "le cinquième m.buffanel fils de pauvres diables élevé par une vieille dame charitable qui a payé ses études après avoir été pion dans une institution libre puis secrétaire d’ un député illettré a fini par s’ échouer dans les bureaux de le montagnard un de ces journaux régionalistes qui se fondent à le paris pour drainer les jeunes gens de la province par l’ appât de plaisirs faciles et vulgaires et aggravant ainsi dans des proportions incalculables le fléau de l’ émigration cadet n’ avait invité ni son père ni linou: sophie détestait l’ un nous l’ avons dit; l’ autre encore affublée de son costume de religieuse n’ eût guère été à sa place dans un festin car c’ était un vrai festin que le vaniteux meunier et sa femme voulaient offrir à le leurs invités la réserve cachée dans le bouge de le moulin donnerait des tanches et des truites à le discrétion sophie élevait force volailles " ]
[ "lorsqu’ elle le regarda elle fut si troublée de ce qu’ elle lut\\n' sur ce visage qu’ elle se hâta de refermer les yeux comme éblouie il était resté en admiration devant elle; si elle avait osé elle eût fait de son égard pour la première fois de sa vie PROPN regardait une femme il avait vu les\\n' autres mais aucune ne l’ avait assez intéressé pour qu’ il l’ examinât comme on examine objet d’ art l’ écriture avertit l’ homme de le danger qu’ il court près de la femme ", "elle redoutait ce premier contact entre eux n’ allait -il pas l’ outrager? se jeter sur elle la frapper lui dire d’ abominables choses ou bien s’ enfuir avec ce mépris qui est pire que tout? raoul tremblait comme un enfant ", "on les nommait à la chambre la bande à le walter et on les enviait parce qu’ ils devaient gagner de l’ argent avec lui et par lui.forestier rédacteur politique n’ était que l’ homme de paille de ces hommes d’ affaires l’ exécuteur de les intentions suggérées par eux ils lui soufflaient ses articles de fond qu’ il allait toujours écrire chez lui pour être tranquille disait -il afin de donner à le journal une allure littéraire et parisienne on y avait attaché écrivains célèbres en des genres différents jacques rival chroniqueur d’ actualité et norbert de varenne poète et chroniqueur fantaisiste ou conteur suivant la nouvelle école on s’ était procuré à le bas prix des critiques d’ art de peinture de musique de théâtre un rédacteur criminaliste et un rédacteur hippique parmi la grande tribu mercenaire de les écrivains à le tout faire femmes de le monde domino rose et patte blanche envoyaient des variétés mondaines traitaient les questions de mode de vie élégante d’ étiquette de savoir-vivre et commettaient des indiscrétions sur les grandes dames et la vie f", "il avisa un endroit plus modeste et s’ y trouva encore mieux qu’ il ne l’ avait été dans tous ses voyages dès le soir même il cemmença à le circuler dans la grande rue il se félicitait d’ être arrivé si rapidement dans cette ville que de pensées remplissaient l’ esprit de le fils de madeleine tout le passé lui semblait un rêve et le présent n’ était guère plus clair: s’ il ne se fût pas égaré dans la forêt il n’ aurait point rencontré lolotte ", "la fumée montait jusqu’ à le lui il braqua son appareil sur l’ incendie qui gagnait vers le pied de le gratte-ciel la pensée de les malheureux humains qui grillaient dans ce brasier le bouleversa des tourbillons de fumée nauséabonde envahissaient le ciel des flammèches tombaient sur lui menaçaient de brûler son vêtement ", "après moi et pourquoi? mon dieu pour rien c’ est m.vigny juge d’ instruction qui désire vous voir et vous parler si ce n’ est que cela je vais remettre ma culotte et je suis à le vous dépêchez -vous que je prenne votre place et attendez-moi j’ attends l’ inspecteur et nous redescendons ensemble la chambre est pleine de gendarmes et de mouchards ", "nous allons bientôt trouver de le feu et de la lumière en effet il ouvre une porte et nous voilà dans une chambre extrêmement jolie avec des meubles agréables une cheminée ou ̀ il y avait un très-bon feu un lit qui paraissait excellent des bougies allumées et une collation quoi lui dis -je est -ce ici votre cellule non mais la vôtre la mienne oui chère marguerite en se jetant à le mes genoux ", "un lit à les barreaux de cuivre des murs recouverts d’ un vieux papier peint à le fleurs roses une suspension elle a connu des chambres d’ hôtel de ce genre quand elle était toute jeune et qu’ elle ne rentrait pas à le chelles dormir dans le minuscule pavillon de sa mère elle l’ attendra jusqu’ à le demain soir il conduira le camion à l’ entrepôt de la halle à les vins pour qu’ on décharge la cargaison et il fera le chemin à le pied de le quai saint-bernard à l’ hôtel ", "non non je ne sortirai pas d’ ici sans elle –tenez dit arthur en lui montrant le portail sombre de l’ antique forteresse ne voyez -vous pas là quelqu’un debout c’ est jeanne à le coup et ils s’ élancèrent vers la herse où une ombre venait en effet de glisser rapidement .mais ce n’ était pas jeanne c’ était raguet le bridevache qui leur faisait signe de le suivre.raguet marchait en regardant derrière lui avec précaution et il s’ empressa d’ attirer guillaume et son ami à le dehors –vous cherchez la fille dit cet espion vigilant et sans moi vous ne la trouverez jamais ", "elle vint gentiment à les hommes les examinant de son même air calme et souriant et demanda: qu’ est -ce que vous avez donc tous les vous avez l’ air tout chose chapitre bijou arrangeait dans la salle à le manger les surtouts de fleurs de le dîner tandis que dans l’ office les domestiques frottaient les grands plats d’ argent qui reluisaient violemment le maître d’ hôtel dit à un valet de pied: —enfile ton habit v’ là une voiture qui monte l’ avenue à le pas t’ as le temps elle est loin regardant à la fenêtre le valet de pied demanda: qui est -ce cette voiture-la on ne connaît pas c’ est rudement attelé toujours pourrait bien être le monsieur de la norinière monsieur le comte de clagny c’ est chiquement tenu il a de quoi!... il a des rentes —que c’ en est une horreur dans les —tu le connais donc —ma femme a été fille de cuisine chez lui avant qu’ elle soit ma femme un bon maître toujours aimable et pas pour sous regardant c’ est égal tu feras bien de te mettre en route si tu veux arriver à le perron avant lui!... depuis un instant bijou qui manquait de fleurs était s" ]
j' attends —je viens régler mes comptes avec vous voilà tout en mots fit le jeune homme régler vos comptes qu' est -ce à le dire ou non monsieur le marquis je désire régler avec vous —je ne vous comprends pas expliquez -vous mais soyez bref je vous prie je n' ai pas de temps à le perdre à le écouter vos pataratas —je ne demande pas mieux monsieur le marquis bien que ce ne soient pas des patarata ainsi qu' il vous plaît de le dire
[ "—voyons à le fait —eh bien le fait le voici seigneurie je me suis engagé avec vous pour mois à le PROPN afin de vous servir de guide moyennant onces espagnoles par mois ou si vous le préférez reis n' est -il pas vrai seigneurie —parfaitement seulement vous oubliez maître malco que vous avez reçu sur votre demande avant de quitter PROPN un mois d' avance interrompit le mamaluco je me le rappelle très bien à le contraire seigneurie —que demandez -vous alors —dame je demande le reste ", "—comment le reste pour quelle raison s' il vous plaît? pour une raison bien simple seigneurie c' est que notre marché expirant demain à le heures de le matin je préfère régler avec vous ce soir que de vous causer ce dérangement pendant la marche —comment y a -t-il déjà si longtemps que nous sommes en route —calculez seigneurie —en effet tout autant reprit -il tout pensif il y eut un assez long silence le jeune homme le rompit brusquement et relevant la tête en même temps qu' il regardait le métis bien en face ", "ainsi vous désirez me quitter lui dit -il d' un ton plus amical que celui qu' il avait employé jusqu' alors mon engagement n' est -il pas terminé seigneurie —effectivement mais vous pouvez le renouveler le mamaluco son maître ne le quittait pas de le regard il parut enfin prendre une résolution tenez seigneurie dit -il laissez -moi vous parler franchement ", "—parlez —eh bien vous êtes un grand seigneur un marquis c' est vrai; moi je ne suis qu' un pauvre diable auprès de vous bien petit et bien infime cependant tout misérable que vous me supposez il est un bien inappréciable pour moi bien que j' ai commis la sottise d' aliéner une fois et ce bien c' est.... liberté seigneurie mon indépendance le droit d' aller et de venir sans rendre à le personne compte de mes pas de parler sans avoir besoin de mesurer mes paroles et de choisir mes expressions je reconnais humblement que je ne suis pas né pour être domestique ", "que voulez -vous nous autres nous sommes ainsi faits que nous préférons la liberté avec la misère à la richesse avec l' esclavage c' est stupide je le sais mais c' est comme cela —avez -vous tout dit —tout oui seigneurie —mais vous n' êtes pas domestique vous me servez de guide voilà tout ", "c' est vrai seigneurie mais souvent malgré vous vous oubliez le guide pour ne songer qu' à le domestique et moi je ne puis m' habituer à le être traité de cette façon mon orgueil se révolte malgré moi je sens mon sang bouillonner dans mes veines et je crains que la patience ne m' échappe un sourire de mépris erra sur les lèvres de le jeune homme ainsi répondit -il le motif que vous me donnez est le seul qui vous pousse à le me quitter c' est le seul seigneurie ", "—mais si fort satisfait de vos services je vous proposais quadruples à le lieu de vous accepteriez sans doute? un éclair de convoitise jaillit de l' œil voilé de le mamaluco mais aussitôt il s' éteignit pardonnez -moi seigneurie dit -il je refuserais —même si je vous en offrais même si vous m' en offriez fît le marquis en se mordant les lèvres il était évident que le jeune homme était en proie à une sourde colère qu' il ne renfermait qu' avec peine quand comptez -vous nous quitter ", "dit -il —lorsque votre seigneurie me le permettra —mais si j' exigeais que vous demeurassiez avec nous jusqu' à le demain matin heures je resterais seigneurie c' est bien dit le jeune homme d' un ton d' indifférence je vois que c' est un parti pris de votre part ", "complètement seigneurie —je vais donc vous payer immédiatement ce que je reste vous devoir; vous serez libre ensuite de vous éloigner à l' instant si bon vous semble le mamaluco fit un geste ressemblant à un remerciement mais il ne prononça pas une parole le jeune homme tira plusieurs pièces d' or d' une bourse et les présenta à le métis prenez dit -il " ]
[ "ah c’ était vous j’ y avais à le peine pénétré qu’ un coup de feu oui oui je sais ce matin je me suis juré de ne point laisser s’ écouler ette journée sans vous dire mon amour je tiens mon serment vous le voyez ", "impossible dans ces conditions d’ établir une liste précise de les dommages des gains impossible de calibrer toutes les stupeurs d’ oublier mais d’ véritablement d’ a croire qu’ n’ a jamais existé ", "jeanneton se coucha madame tapin en fit autant et dès qu' elle fut endormie alla partager le lit de celle pour laquelle il avait fait violer une vieille femme mis le feu à une maison battu un homme réveillé les voisins et en vérité il l' avait bien gagné le lendemain lorsque chacun fut levé PROPN pensa qu' un bon déjeuner serait très-nécessaire pour réparer les fatigues de la veille mais jeanneton n' avait pas le sou; madame tapin n' était pas riche et ne pouvait guère leur offrir que de le pain et de le lait PROPN se ressouvint qu' il devait avoir dans sa culotte une bourse assez joliment garnie car le colonel PROPN voulait qu' il n' épargnât ni soins ni dépenses pour retrouver son henri alors la joie renaît dans tous les cœurs ", "elle déchira donc cette lettre et pensant qu’ à une âme aussi profonde et à une organisation aussi impressionnable il fallait la manifestation d’ une idée dominante et d’ un sentiment unique elle résolut de lui épargner tout le détail émouvant de la réalité pour ne lui exprimer en peu de mots que l’ affection promise et la fidélité jurée mais ce peu de mots ne pouvait être vague s’ il n’ était pas complètement affirmatif il ferait naître des angoisses et des craintes affreuses comment pouvait -elle affirmer qu’ elle avait enfin reconnu en elle-même l’ existence de cet amour absolu et de cette résolution inébranlable dont PROPN avait besoin pour exister en l’ attendant la sincérité l’ honneur de consuelo ne pouvaient se plier à une demi-vérité ", "–vous savez mon bon maître que votre écuyer a comme vous toujours tenu sa parole et lorsque l’ illustre hidalgo dont le bonheur fut de mourir sage après avoir vécu fou eut rendu sa belle âme si vaillante à l’ infini où tout retourne enfourcha son grison comme à le beau temps de les extravagantes et nobles aventures voyagea à le petites journées jusqu’ à le pays vieillissait le riche gamache et s’ enquit de ce qu’ était devenu don qu’ il retrouva toujours alerte solide revenu des indes avec toute une cargaison de la feuille verte d’ un vert grisâtre douce élastique et grasse d’ un arbrisseau dont la tige ne dépassait point la grosseur de le doigt d’ un alguazil et que pizarre avait vue jadis roulée entre les doigts de les incas une feuille réputée magique parmi les indiens de le pérou les coqueros qui en usaient précieusement comme d’ un moyen actif de force de courage et de vie sancho enfourcha son grison un vieil historien descendant par sa mère de la famille royale de le pérou de la vega surnommé l’ inca en parlait souvent et mystérieusement à le valladolid ou ", "le livre de le grand professeur de harvard a été traduit en français sous le tire: l’ expérience religieuse mais PROPN à le mon avis déforme le fait religieux le soumet trop à l’ intuition –nullement je n’ allais pas soutenir une controverse philosophique avec ma belle ennemie PROPN se contenta de cette négation catégorique c’ est aujourd’hui le livre de chevet de m.falaise ", "plus de neige les pavés étaient presque secs c’ est à le peine si un léger brouillard illuminé des lueurs rouges de le gaz se balançait comme un velum de pourpre au-dessus de paris en bas la rue était à l’ apogée de son animation les voitures circulaient plus rapides les trottoirs devenaient trop étroits pour la foule bruyante qui la journée finie courait à ses plaisirs ce spectacle arracha un soupir à le jeune policier et c’ est dans cette ville immense murmura -t-il à le milieu de tout ce monde que je prétends retrouver les traces d’ un inconnu est -ce possible mais cette défaillance ne dura pas ", "je ne vous aime pas à le cause de votre esprit si étendu de la noblesse de vos sentiments de la grâce infinie que vous donnez à le toutes choses ni à le cause de votre fierté de votre royal dédain pour ce qui n’ est pas de votre sphère et qui chez vous n’ exclut point la bonté car vous avez la charité de les anges louise je vous aime parce que vous avez fait fléchir toutes ces grandeurs altières pour un pauvre exile parce que par un geste par un regard vous avez consolé un homme d’ être si fort au-dessous de vous qu’ il n’ avait droit qu’ à le votre pitié mais à une pitié généreuse vous êtes la seule femme à le monde qui aura tempéré pour moi la rigueur de ses yeux et comme vous avez laissé tomber sur moi ce bienfaisant regard alors que j’ étais un grain dans la poussière ce que je n’ avais jamais obtenu quand j’ avais tout ce qu’ un sujet peut avoir de puissance je tiens à le vous faire savoir louise que vous m’ êtes devenue chère que je vous aime pour vous-même et sans aucune arrière-pensée en dépassant de beaucoup les conditions mises par vous à un amo", "elle avait caché là sa tête afin d’ assourdir ses horribles cris obéissant à une invincible pudeur c’ était des sanglots des pleurs d’ enfant mais plus pénétrants plus plaintifs il n’ y avait plus rien dans le monde pour elle la femme de chambre dégagea sa maîtresse qui se laissa faire avec la flasque insouciance de l’ animal mourant cette fille ne savait rien dire autre chose que –allons madame allons le vieux chanoine demandait –mais qu’ a -t-elle qu’ avez -vous ma nièce ?enfin aidé par la femme de chambre je transportai juliette dans sa chambre ", "tout homme en bonne santé devant ce spectacle ne pouvait avoir qu’ un cri: ou jésus-christ ou sardanapale mais pas balzac appelle paris un grand chancr l’ impression était plutôt celle d’ un grand mal blanc et ces reflets rouges de les enseignes électriques sur les trottoirs on aurait dit leur sang qui leur était sorti de le corps pour quoi ils étaient si blêmes en passant devant l’ avenue rachel on était frappé par un souffle d’ air et d’ arbres venu de le cimetière montmartre comme s’ il n’ y avait de vie parmi ces vivants que celle envoyée par les morts et c’ était à le cause de la laideur et de le côté malsain de ces êtres que le plaisir et l’ amour même prenaient ici le visage de le vice s’ il est vrai qu’ il y a vice non dans telle sorte d’ acte envisagée en soi mais quand nous désirons et avons honte de notre désir tenant que son objet en est indigne: seule définition acceptable de le mot vice " ]
il reconnaît son maître jette un cri de joie et ne peut articuler que ces paroles bas les armes soldats voilà notre colonel le duc ne put s’ empêcher de rire en entendant l’ exclamation de le bon herbert eh mon dieu mon ami lui demanda -t-il pourquoi cet armement qui peut vous avoir porté à le faire de le château une forteresse dont on n’ ose approcher sans craindre pour ses jours
[ "PROPN instruisit son maître des motifs qui l’ avaient déterminé à le agir comme il l’ avait fait le duc rentra chez lui à le milieu de ses vassaux ils remerciaient le ciel qui avait daigné protéger les jours d’ un noble seigneur qui les comblait de ses bienfaits madame PROPN alla prévenir laurence de l’ arrivée de son époux que la joie de la duchesse fut vive et sincère! et combien elle ressentit de reconnaissance pour l’ être gênereux qui avait brisé les fers de le maréchal ", "d’ après tout ce qu’ PROPN savait il paraissait certain que sa captivité était due à le louvois et à la trop coupable clair de villedieu mais comment cette femme dépravée avait -elle mis dans sa confidence une femme jeune et sensible qui n’ avait point craint de s’ exposer à la vengeance de le ministre le duc pour se trouver à son poste à le premier de le mois d’ août n’ avait pas un seul moment à le perdre il ne passa que quelques heures à le montezert et repartit ensuite accompagné d’ herbert et de de ses vassaux qui ayant été militaires pouvaient de le moins le défendre en cas qu’ il fût attaqué de nouveau laurence ne voulait point qu’ il traversât paris sans aller se plaindre à le roi ", "que lui dirai-je? demanda le duc; je n’ ai nulle preuve à le donner de mon arrestation nous avons tous les plus fortes présomptions mais des présomptions ne sont point des faits les dires mêmes de mon secrétaire ne seraient d’ aucune utilité on ne le croirait point ", "je vais me rendre à le amsterdam et c’ est en faisant mon devoir que je confondrai la rage de mes ennemis lui répondit la tendre laurence ils ont juré ta perte et la mienne tu n’ échapperas jamais à le leur fureur permets à le moins puisque tu ne veux pas que je te suive permets que j’ écrive à le roi que je lui rende un compte exact de la manière dont tu as été arrêté de le temps qu’ a duré ta détention alors si le malheur voulait que tu n’ arrivasses point en hollande à l’ époque fixée que de le moins on ne puisse t’ accuser de rébellion à les volontés de le souverain ", "le maréchal consentit à les désirs de son épouse mais il n’ espéra aucun succès d’ une dénonciation vague qui ne pouvait faire connaître les auteur d’ un délit aussi condamnable pouvait on se permettre d’ écrire à le roi: votre ministre votre favori l’ homme qui a si indignement usurpé votre confiance s’ est rendu coupable de le plus grand attentat en empéchant la marche de voire ambassadeur d’ après ces réflexions dictées par la prudence la duchesse ne désigna personne nominativement mais elle se plaignit amèrement de l’ acharnement avec lequel les ennemis de le maréchal le poursuivaient ", "elle cita les faits et demanda que son époux ne pût être accusé s’ il ne se trouvait point en hollande à le premier août la lettre de laurence parvint directement à le roi m. de louvois était encore malade le monarque ne put la lui montrer et encore moins le soupçonner d’ avoir pris part à le fâcheux événement dont la duchesse se plaignait avec tant d’ amertume quoiqu’ elle lui eût donné lieu de croire que madame de PROPN n’ avait fait qu’ exécuter des ordres supérieurs le roi fut vivement affligé d’ une circonstance qui pouvait compromettre ses intérêts relativement à la hollande mais d’ après la date de la lettre de laurence il se persuada que son ambassadeur serait bientôt à son poste s’ il voulait faire surtout une grande diligence ", "il ne s’ occupa plus de cette affaire cependant à le bout de jours m. de louvois qui était parfaitement rétabli retourna à la cour il était instruit par clair de villedieu que PROPN n’ était plus en son pouvoir et croyait que le monarque allait lui en parler et peut-être d’ un ton sévère il fut bien étonné quand PROPN qui était assez gai après l’ avoir félicité sur son heureuse convalescence lui dit en riant: m. de louvois vous n’ aimez point le maréchal de moi sire ", "allons mon ami avouez -le mais il vous le rend bien il faut que je vous fasse connaître un tour assez plaisant qu’ on lui a joué sire quel est -il? le maréchal est bel homme mais sa tendresse pour sa femme ne lui permet pas sans doute d’ être sensible à d’ autres attraits il a été fait prisonnier par quelque belle languedocienne qui en était éprise ", "elle l’ a fait enfermer pendant jours dans son château: sang doute que celle-ci avait mis dans son secret quelque amie qui a rendu la liberté à le pauvre captif il est entré dans sa prison les yeux couverts d’ un bandeau celle qui l’ a délivré a pris la même précaution et l’ a reconduit à le lieu ou il avait été pris et c’ est une femme qui a été sa libératrice " ]
[ "en approchant il vit une quantité de personnes qui se dirigeaient vers l’ église et un homme s’ approchant de lui en toute hâte lui cria venez vite monsieur le curé rose à la sortie de l’ église a tiré un coup de pistolet à le joseph et l’ a atteint en plein cœur il est raide mort le curé accourut aussi vite que ses jambes le lui permettaient et tremblant d’ émotion arriva sur la place de l’ église qui était encombrée d’ une foule compacte qui s’ ouvrit devant le saint homme un coup d’ œil seul lui montra le corps mort son épouse agenouillée pleurant dessus et rose debout et résolue entre gendarmes PROPN et quelques paysans retenaient l’ abbé qui à le bruit de l’ explosion s’ était précipité hors de l’ église tout vêtu de ses habits sacerdotaux et qui invectivait d’ injures la malheureuse rose qui dans son exaltation disait à le haute voix en montrant le cadavre à ses pieds oui je me suis vengée de cet homme qui m’ a séduite de cet homme qui m’ a trahie de cet homme qui s’ est parjuré de cet homme qui m’ a déshonorée de cet homme qui m’ a rendue mère de ce", "oui combien elle lui était chère cette enfant devant laquelle il se trouvait si étrangement désarme cependant elle était toute simple la charmante lilia ignorante de la coquetterie mais cette grâce candide avait précisément chez lui remué des fibres secrètes éveillé un homme tout différent de celui que l’on connaissait jusqu’ alors .quand il l’ eut quittée il essaya de se reprocher sa faiblesse qu’ avait -il donc fait de sa volonte il ne fallait pas que semblable chose recommençât ", "l’ automne fixe tout cela pour une saison entière l’ automne est un long coucher de le soleil l’ automne est à l’ année ce que le soir est à le jour hélène et maurice à l’ entrée d’ un bois virent ouverte une grille que des planches rendaient d’ ordinaire impénétrable à la vue quoique maurice eût souvent dirigé ses promenades de ce côté jamais il ne l’ avait vue ouverte il s’ arrêta pour regarder un beau parterre où brillaient les fleurs de la saison des marguerites éclatantes de si riches nuances de pourpre de blanc et de violet ", "et à qui était notre château mais à le nous à les malhyver alors ils sont allés se battre contre la roche eux aussi le chroniqueur ne le dit pas mais il n' y a pas de doute le duc n' aurait pas logé chez eux s' ils n' avaient pas été des braves ", "avant de mourir il avait griffonné ces phrases presque illisibles le mot de la formule qui désigne l’ emplacement de la borne est gravé à le fond de le coffret j’ ai caché le chandelier de cuivre dans mon jardin ainsi il ne restait plus rien de l’ aventure le coffret étant volé aucune preuve ne permettait d’ affirmer que le récit de le chevalier de les aubes contenait la moindre parcelle de vérité personne n’ avait même vu les pierres étaient -elles vraies? ", "on batailla ah! si mon pauvre oncle dorgeroux avait souhaité pour son amphithéâtre une large publicité combien ses vœux furent dépassés par la réclame bruyante et formidable qui éclata et qui se propagea comme un roulement de tonnerre ininterrompu de le reste une idée unique dominait tout ce vacarme laquelle s’ était dégagée peu à le peu et résumait les hypothèses où chacun se complaisait je la copie dans un article de journal que j’ ai conservé quoi qu’ il en soit quelque opinion que nous puissions avoir sur la prétendue découverte de quelque jugement que nous puissions porter sur le bon sens et sur l’ équilibre mental de m. victorien beaugrand il est un point certain c’ est que nous serons appelé à le connaître la vérité si hommes de la force de le sieur velmot et de son complice se sont associés pour une tâche définie le vol d’ un secret scientifique s’ ils ont perpétré leur complot avec cette habileté et s’ ils ont réussi au-delà de toute espérance ce n’ est certes pas pour jouir furtivement des résultats de leur entreprise n’ est -ce pas ", "mon père a sans doute rendu quelque service à le m. heurtevent et je le devinais bien à l’ expression de ses traits il ost reconnaissant il est bon mais enfin par malheur –et que cet aveu monsieur césaire rachète votre généreux mensonge –par malheur je suis trop fière pour accepter une aumùne! une aumône pouvez -vous croire –un service je le veux bien mais quant à le consentir –pourquoi pas intervint bridut –ce ne sera qu’ un prêt imagina césaire vous me rendrez cela plus tard –monsieur répliqua la jeune fille avec une dignité douce dans notre famille on n’ emprunte qu’ avec la certitude de pouvoir rembourser un jour et nous sommes maintenant trop pauvres pour qu’ il me soit permis d’ espérer jamais de m’ acquitter envers vous ", "ainsi se succèdent des plantes à lesquelles on a donné une multitude de noms jusqu' à le ce que la couche de terre ait acquis l' épaisseur et les conditions nécessaires pour que les mousses puissent s' y étaler en tapis de velours l' ancienne médecine usait et abusait beaucoup de certain lichens il y en a un surtout qui était fort en usage c' est un lichen qui croît sur les crânes de les morts et qui s' appelait usnée de le crâne humain j' ai un livre portant la date de mdclxxxiv et qui doit se trouver dans les bibliothèques il est intitulé: remedes souverains et secrets experimentez de monsieur le chevalier PROPN chancelier de la reine d' angleterre avec plusieurs autres secrets et parfums curieux pour la conservation de la beauté de les dames ", "la maison d’ autre part reprenait dans le monde de les affaires sa situation de premier ordre et bien que ces dames vécussent très retirées de le monde pendant leur deuil on parlait de le mariage possible de mademoiselle laure avec m. de le fresnoy un beau mariage ma foi! pour un simple sous-préfet sans fortune la plus belle personn de le département et la plus riche dot de la pro– vince et qui avait refusé tant de partis! ce devait être un mariage d’ amour assurément et m. de le fresnoy avait été bien habile aussi très probablement il irait loin laure l’ épousa en effet un peu plus tard quand sa mère eut liquidé en pleine prospérité commerciale et les dames quittèrent presque aussitôt la ville pour aller s’ installer à le paris où m. de le fresnoy venait d’ être nommé maître des requêtes à le conseil d’ état ", "je fonce dans le bureau de mon collègue qui parle couramment l’ anglais on va me passer l’ aéroport de londres lui dis-je tu vas prendre la communication et demander le bureau de police tu leur diras qu’ un certain edwin artiste de music-hall va descendre de le prochain paris qu’ ils le fassent filer discrètement " ]
comment vous hésitez monsieur vous trouvez le moyen de vous enrichir en lui rendant la santé la raison la vie peut-être et dans un moment pareil vous songez à le gagner encore sur votre marche vraiment ajouta -t-elle avec indignation vous n’ êtes pas un homme vous n’ avez pas d’ entrailles prenez garde que je ne me ravise et que je ne vous abandonne à les calamités qui pèsent sur votre famille comme un châtiment de votre avarice de cette sortie véhémente le fermier n’ entendit clairement que la menace de rompre le marché .«allons madame passez -moi francs dit -il et c’ est conclu dit marcelle je vais voir rose; faites vos réflexions les miennes sont faites je ne changerai rien à le mes conditions
[ "j’ ai un fils et je n’ oublie pas qu’ en songeant à les autres je ne dois pas trop le sacrifier –rasseyez -vous donc madame marcelle et laissons dormir la pauvre rose elle est si malade –allez donc la voir dit marcelle avec feu; vous vous convaincrez qu’ elle ne dort pas peut-être que ses souffrances vous feront souvenir que vous êtes son père ", "–je m’ en souviens répondit bricolin effrayé de la pensée que marcelle pourrait bien changer d’ avis s’ il lui donnait le temps de la réflexion allons madame bâclons cet acte-là afin de pouvoir en porter la nouvelle à le rose et la guérir –j’ espère monsieur que vous lui donnerez votre consentement pur et simple et qu’ elle ne saura jamais que je vous l’ ai acheté –vous ne voulez pas qu’ elle sache que c’ est une condition entre nous? PROPN m’ arrange ", "alors il est inutile qu’ elle signe l’ écrit –pardon elle le signera sans le bien comprendre ce sera une espèce de dot que j’ aurai faite à le son fiancé revient à le même mais moi ç a m’ est égal; ", "rose est assez raisonnable pour comprendre que je ne pouvais pas la marier si bêtement sans lui en faire retirer quelque avantage dans l’ avenir mais le paiement madame marcelle vous exigez donc qu’ il se fasse comptant –vous m’ avez dit que vous étiez en mesure –sans doute je le suis je viens de vendre une grosse métairie qui était trop loin de mes yeux et dont j’ ai touché il y a jours le paiement intégral; chose qui ne se fait guère dans notre pays ", "mais c’ est un grand seigneur qui m’ a acheté et ces gens-là ont du comptant à le pleins coffres c’ est un pair de france c’ est monsieur le duc de qui voulait faire un parc sur mes terres et s’ arrondir lui convenait j’ ai vendu cher comme de juste –n’ importe vous avez les fonds –je les ai en portefeuille en beaux billets de banque dit bricolin en baissant la voix je vas vous les faire voir pour que vous n’ ayez pas de souci et après avoir été fermer les portes à le verrou il tira de sa ceinture un énorme portefeuille de cuir gras et luisant où s’ amoncelait une quantité de billets sur la banque de PROPN ", "étonné de l’ air indifférent avec lequel marcelle les comptait:« dit -il ç a fait frémir d’ avoir tant d’ argent que ç a à la fois! heureusement qu’ il n’ y a plus de chauffeurs et qu’ on peut se risquer à le garder ça quelques jours sans le placer je porte ç a tout le jour sur moi; la nuit je le mets sous mon oreiller je dors dessus ", "il me tarde tant de m’ en débarrasser si je n’ avais pas fait affaire avec vous tout de suite j’ aurais acheté un coffre de fer pour le serrer en attendant le placement car de confier à des notaires ou à des banquiers pas si bête aussi je voudrais que nous pussions bâcler notre marché ce soir afin de n’ avoir plus à le garder ce trésor –j’ espère bien que nous allons terminer de suite dit marcelle –mais quoi! sans consulter? et ma femme? et mon notaire ", "–votre femme est ici; quant à le votre notaire si vous l’ appelez il faut que j’ appelle aussi le mien –ces diables de notaires gâteront tout croyez -moi madame j’ en sais aussi long qu’ eux et vous aussi car notre acte est bon et si nous le faisons enregistrer il nous en coûtera diablement –passons -nous donc de cette formalité je vous vendrai comme on dit de la main à la main ", "–un marché si important PROPN a fait frémir cependant mais ceci n’ est qu’ une promesse après tout si nous la signions –c’ est une promesse qui vaut acte je suis prête à la signer " ]
[ "on approchait de paris déjà il regardait sans émotion cette campagne dont il avait cru les jours précédents entendre battre le cœur déjà pour en saisir malgré elle-même le pittoresque il reprenait ses ruses de littérateur il s’ imaginait ne l’ avoir jamais vue il découvrait dans les chiens les dents de le loup; la forme de les cases romaines dans les chaumières ", "la saison de rugby tirait à sa fin il n’ y avait plus de matches internationaux dans l’ air le club de saint-aureil ce stade aurélien dont aigueparse nourrissait la renommée avait été éliminé de le championnat pour quelqu’un qui revenait de loin sa présence était une énigme PROPN est parti de chez lui me souffla un compère il change de club –non –de femme? –non plus il nous est débarqué il y a ou semaines les mains dans les poches ", "telle est sans doute la meilleure définition de mon identité: j’ étais lefrère de le précédent inconsciemment il est probable que j’ ai tout mis en œuvre pour que partout désormais quand mon aîné se présente à le quelqu’un on lui demande s’ il est de ma famille à le commencement il y avait charles à les yeux tellement plus bleus charles à les dents impeccablement blanches j’ étais le puîné leucémique le gringalet chétif le cadet famélique à le profil de croissant de lune à le visage concave il n’ est pas plus facile d’ être l’ aîné censé donner l’ exemple ", "chacun de les albani et pour son lot juste de quoi vivre indépendant mais à la condition de mettre la main à la besogne les petits-fils de le demi-noble étaient dès lors des demi-paysans antoine le fils de l’ un d’ entre eux ne se distinguait plus des ouvriers agricoles employés à son bien que par un reste de finesse dans ses manières et dans ses sentiments de cette finesse sa fille aînée avait seule hérité marie-louise et marius eux avaient complètement dépouillé l’ élément bourgeois pour n’ être plus que des cultivateurs avec les qualités et les défauts de cette classe laborieuse et fruste ", "comment n’ ai-je pas abandonné mon chariot à les soins de les indiens que je ramenais à le lieu de marcher à le pas à son côté ainsi que je ne cessais de le faire tout le long de le chemin je me le suis demandé bien souvent j’ avais affirmé la veille que je partais pour aller chercher ma voiture en me voyant arriver sans elle on aurait pu se figurer à le catharona que je ne revenais pas pour toujours être suspecté rien qu’ un instant d’ un pareil manque de parole c’ est probablement ce que je n’ ai pas voulu .de tout notre petit monde ce fut john que j’ aperçus le premier ", "nous nous sommes promenés dans les rochers moussus dans les herbes qui sont une friandise quand si tement en nappe chaque brin; une fois nous avons vu ie soleil matinal sortir de la brume éveiller les forêts ajouter ie rire de marianne à les éclats de rire dont est fait dit psaume char de dieu son visage rosi son haleine dans ie froid son æil radieux me sont présents jamais plus nous ne vécûmes ensemble de les heures semblables et de toute cette année-là comme je l\\' ai dit hormis ces quelques jours d\\' hiver que me donna marianne les saisons m nos rencontres postérieures pourraient être racontées par un de les douloureux idiots de faulkner de ceux que hantent la perte et ie désir de perdre puis la théâtralisation et ie radotage de la perte à le lyon je la rejoignais à le hasard de ses tournées où je bus ou perdis en un jour peu d\\' argent de mon séjour ", "rien ne lui plaisait comme d’ avoir le cœur à l’ envers retourné par une odeur indéfinissable comme celle qu’ il trouverait plus tard à le creux de certains hommes qui lui rappelleraient alors et bongue et les bouquets et mêlées à l’ instant passant sans s’ attarder les railleries de ses frères la fille la fille parce que le nez dans ses cahiers il pleurait de dégoût sur la beauté de les fleurs il avait bien quelque chose à le dire mais quoi?/* ne perdons rien de vue j’ ai plus tard regardé la scène dite de bastien et des gaillards en réalité le montage à lequel l’ industrie a ensuite procédé a fait exploser les corps et le temps a démultiplié les actes exacerbé les violences les jouissances et les souffles l’ affaire a sans doute été emballée en une heure pauses et reprises comprises pour les acteurs et les agissements passablement excessifs à lesquels ils se sont livrés répondaient à un cahier des charges assez précis défini préalablement avec leur employeur ", "je ne sais pas bien si j’ ai retrouvé la grande salle que la basse de m.pigaut avait fait trembler j’ avais la tête pleine de la stridulation hagarde maniaque que a composée pour le casanova de fellini un type d’ une vingtaine d’ années jouait seul à le billard avec cette musique giclant par baffles de watts pendant que le cœur suspendu j’ attendais le plus sérieusement de le monde que l’ air change s’ altère se fasse chair autour de les traits de ceux qui allaient finir là quand ce fut mon tour de venir les baffles sifflaient j’ attendais ", "nous apparaissons toujours à le milieu de les civilisations qu’ il faut régénérer et assainir c’ est le vieux service que nous avons rendu dans le monde aujourd’hui tout ce qui a des origines germaniques doit retourner à l’ empire nous réclamons l’ artois la picardie la flandre la champagne la bourgogne et la franche-comté bientôt leurs populations revivifiées seront tout heureuses de parler la langue de schiller et de goethe ", "position bizarre mais qui me sert je retrouve ma respiration je monte encore je suis à les derniers échelons ma main gauche saisit l’ appui de la fenêtre; " ]
allait -elle tirer sa fille d' un chagrin pour la plonger dans un abîme son projet était -il si redoutable qu' elle en éprouvât des remords toujours est -il qu' elle s' éloigna sans rien ajouter pour s' enfermer dans son oratoire non pas avec son secrétaire mais avec guillaume parvi le confesseur de le roi en qui elle avait toute confiance ils demeurèrent longtemps ensemble la régente dictant et le prêtre tenant la plume elle dicta ainsi énormes pages article par article sans hésitation sans rature tant ses idées coulaient limpides et arrêtées
[ "quand elle arriva à le protocole de les salutations PROPN parvi ne put s' empêcher de traduire ainsi son opinion —si ce message est remis discrètement à l' empereur par un envoyé fidèle il est impossible à le mes yeux que notre honoré sire le roi votre auguste fils ne nous soit restitué sur-le-champ j' y compte bien mon père répondit -elle et s' il plaît à le dieu de vous donner ce courage c' est vous qui irez de ma part trouver l' empereur car il importe que cet écrit non plus que ce qu' il contient ne sorte d' entre nous que pour passer à les mains de celui à lequel il est destiné —votre altesse ne veut pas même en dire un mot à le monseigneur le chancelier —a lui moins qu' à le personne —le prêtre s' inclina et comme il allait ajouter un mot pour remercier la duchesse de la confiance qu' elle mettait en lui leur attention fut éveillée en même temps par un bruissement qui se produisit vers la porte la régente s' y élança et l' obscurité qui commençait à envahir le fond de l' oratoire où la tenture était placée ne lui permit pas de s' apercevoir que les pli", "la porte était d' ailleurs close ni la princesse ni son confident ne songèrent à le donner un regard dans la galerie voisine où peut-être ils eussent encore distingué les traces d' un frôlement rapide le long de les murailles —rien! dirent -ils ensemble —et messire guillaume parvi ayant scellé le message qu' il plaça dans sa poitrine ajouta: —demain à le point de le jour je me mettrai en route si votre altesse a un supplément d' instructions à le me donner jusque -la je serai sur pied à ses ordres toute la nuit —merci mon père et que notre sire dieu vous conduise ", "elle lui tendit sa main à le baiser et s' agenouilla sur son prie-dieu pendant qu' il s' éloignait le point caractéristique de cette époque était cette alliance d' une fausse dévotion avec les actes les plus répréhensibles on bravait le ciel tout en l' implorant quant à le marguerite elle n' était pas demeurée longtemps seule elle avait trouvé chez elle sa fidèle amie hélène de tournon qui l' attendait inquiète de sa longue conférence avec la régente ", "quoique la princesse n' eût pas de secrets pour hélène elle ne lui avait dit que quelques mots sur ses chagrins mais celle-ci avait pénétré le surplus n' est -ce pas en effet le mérite de la vraie amitié de comprendre nos peines sans nous en imposer la cruelle confidence elle épiait donc avec anxiété son retour s' efforçant d' espérer le succès de sa démarche sans oser y compter aussi fut -elle plus affligée que surprise en lisant dans son attitude la nouvelle de sa déception ", "les paroles l' assurance de sa mère avaient bien pour quelques minutes galvanisé son énergie surexcité sa confiance on embrasse si aisément la chimère qu' on poursuit mais sa mère partie ses doutes étaient revenus le secret dont il fallait entourer vis-à-vis d' elle-même un projet qui l' intéressait si particulièrement éloignait son espoir le découragement était le plus fort parce que le péril était évident et le salut inconnu ", "PROPN PROPN PROPN n' a pas tenu sa parole lui dit dès l' abord sa confidente —impitoyable inflexible que faudra -t-il donc pour toucher cet homme mademoiselle de tournon ouvrit la bouche pour lui répondre mais son regard ayant rencontré le visage pâle de sa chère princesse elle ne se sentit pas le courage de lui faire cette révélation elle préféra chercher un autre tour pour l' entretien —madame la régente ne saurait -elle donc prendre sur elle de vous accorder cette satisfaction suprême ", "—ma mère répondit la princesse à le laquelle l' aveu de celle-ci se présenta plus horrible en ce moment de désespérance ma mère tu ne sais pas chère hélène l' affreuse découverte que je rapporte de cette entrevue —vous me désolez et m' effrayez madame elle se pencha vers mademoiselle de tournon pour que les murs eux-mêmes ne l' entendissent pas —ma mère est à la discrétion de cet homme un ancien commerce de galanterie toute la cour sait cela une vieille histoire —non pas un secret un pacte infernal quelque chose de monstrueux d' innomé accompli entre eux il faut bien répéter le mot un crime dont le chancelier détient les preuves et par lequel il gouverne ma mère qu' avez -vous dit! —comprends -tu?... —je comprends répondit mademoiselle de tournon dont l' amitié augmentait la clairvoyance je comprends qu' il y a un secret entre le chancelier et madame la régente et que si vous pénétriez ce secret vous seriez à le vous seule plus puissante qu' eux tous —oui mais comment y parvenir et puis qui sait ne serait -ce pas perdre ma mère ", "—maîtresse de le secret vous le seriez aussi de ne point vous en servir —ton idée m' épouvante d' ailleurs je le répète qui me mettrait sur la voie de quoi s' agit -il? les premières notions me manquent croyez -en mon dévouement pour vous altesse si jeune que je sois j' ai assez l' expérience de les cours pour savoir que les crimes de les grands sont de ceux que leurs auteurs ne parviennent jamais à le cacher si bien qu' il n' en reste trace quelque part —ma pauvre hélène dit la princesse avec un sourire mélancolique tant de profondeur me prouve ton affection car nous voici bien loin de nos tournois poétiques et des joûtes de galanterie dont j' avais commencé à le écrire un si beau livre ", "ces heureux jours reviendront ma chère princesse et pour hâter leur retour profitez de mes avis mais je ne t' ai point tout dit ma mère a conçu un grand dessein à lequel je me suis engagée de souscrire un dessein qui doit amener la délivrance de le roi à le prix de quelque sacrifice de ma part mais qu' importe! pour sauver jacobus pour embrasser mon royal frère je m' immolerais de bon cœur " ]
[ "–quelque peu oui c’ est un pauvre aveugle qui avait trop longtemps ignoré le trésor que dieu lui avait donné mais enfin il a vu clair grâce à le ciel –cette pauvre jeune femme était donc abandonnée s’ écria le jeune officier –oui mais c’ est fini maintenant dit siegbert avec une tranquille fermeté.–ah ", "le reward l’ œil fixé sur les hordes loin taines hérissées de poignards à le travers lesquelles il lui fallait s’ ouvrir un passage voyait clair dans la nuit d horreurs qui s’ étendait autour de lui les huées arrivaient à le son oreille le rire de les furies s’ y mêlait les spectateurs avides de meurtre qui se ruaient avec transport à la suite des hommes de sang avaient des figures sépulcrales on eût dit des cadavres convoqués de leur fosse pour une orgie de les fils de l’ abîme dit une voix ironique partie d’ une fenêtre voisine qu’ elle est sublime et glorieuse cette populace affranchie voilà les héros de ta quasi-gloire les piliers de ton quasi-trône! admiration et respect! découvre -toi donc et salue ", "je n’ avais rien! et personne à le paris ne se figure que rien est rien quand il s’ agissait de découvrir mes misères j’ éprouvais à le gosier cette contraction nerveuse qui fait croire à le nos malades qu’ il leur remonte une boule de l’ œsophage dans le larynx j’ ai plus tard rencontré de ces gens nés riches qui n’ ayant jamais manqué de rien ne connaissent pas le problème de cette règle de un jeune hommeestau crime comme une pièce de sousestàx ces imbéciles dorés me disent: –pourquoi donc faisiez -vous des dettes pourquoi donc contractiez -vous des obligations onéreuses ", "commissaire il s’ écrie je lui en remets une tournée manière de le faire taire et de bien poser ma supériorité stratégique a table aboyé -je le poulet est servi ", "c’ est moi qui l’ ai fait ce qu’ il est c’ est elle c’est-à-dire moi qui l’ ai fait un pas grand-chose peut-être un contrebandier à la manque mais le maître le seigneur de cette ruine le successeur de les capitaines généraux des vice-rois lui un simple videur de bordel de quoi il se mêle les plus belles les plus brûlantes années de ma vie oui ma vie éclatante ma vie divine ", "mais il y a dans le type féminin que je viens de t’ esquisser quelques chose de plus choquant pour moi que l’ immoralité même qui de le reste en est difficilement séparable aussi malgré mon désir de ne me singulariser en rien n’ ai-je pu prendre sur moi de me joindre à le cortège d’ admirateurs que madame de palme traîne après son char je ne sais si le tyran dans sa cour remarqua mon absence je serais tenté de le croire quelquefois à les regards d’ étonnement et de dédain dont on me foudroie en passant mais il est plus simple d’ attribuer ces symptômes hostiles à l’ antipathie naturelle qui sépare créatures aussi dissemblables que nous le sommes ", "faits comme nous l’ étions jetés dans la forme grossière d’ un très vieux moule en grès nous ne pouvions accéder à le quoi que ce soit qu’ autant que nous répudierions les vues en l’ occurrence l’ absence de vues qui résultaient directement de la circularité de l’ enfoncement j’ avais été privé à le limoges de la lumière de le soleil à le bordeaux de le sol ferme de l’ existence quoique je n’ aie pas voulu y penser ou pour être exact parce qu’ il ne m’ était plus possible d’ y penser sous peine de le sentir s’ effondrer c’ est l’ espoir de suivre mon inclination première qui s’ éloignait maintenant de toute la vitesse de le train express je commençais à avoir l’ habitude si elle se prend si c’ en est une d’ abandonner en route ce que j’ avais touché en vrac pour commencer tout à le long de ces années je me suis senti partir en morceaux ", "cette ghislaine qui avait promis de m’ écrire pour me donner des détails sur la fête de le château de hordes où doit se trouver le maharajah de bangore de courbarols dit avec un demi-sourire tout en examinant attentivement l’ écriture et le timbre de les lettres –je crois que ton royal cousin occupe beaucoup ton imagination ma fille –j’ en suis folle rien que d’ avoir vu sa photographie il a des yeux ah! quels yeux aussi l’ hiver prochain où je dois faire mon entrée dans le monde il faudra vous arranger pour vous mettre en relation avec lui cher père –ce sera facile car nous avons des connaissances communes mais il ne faudrait pas te monter la tête à son sujet ma petite .marcelle fit une pirouette en ripostant pourquoi pas son grand-père a bien épousé une jalheuil cousine des courbarols ", "vous m’ obligez à le dire prématurément que j’ ai un mari tout trouvé pour cécile un mari dont l’ âge la position et je crois pouvoir l’ affirmer le caractère réunissent les meilleures conditions que nous puissions tous souhaiter pour notre chère enfant cécile baissa la tête elle se sentait rougir et n’ osait plus montrer son visage empourpré par un trouble invincible son cœur oppressé battait à le coups lents et profonds ", "de distance en distance de les indiens cultivateurs qui avaient vu passer le palanquin nous renseignaient sur la direction qu’ il avait prise mais tous nous disaient qu’ il avait sur nous une avance de plusieurs heures enfin nous sommes arrivés à la lisière de cette forêt les chevaux et le palanquin s’ y trouvaient mais les ravisseurs et toi vous aviez disparu " ]
il m’ arrive d’ être méticuleux vous voyez chapitre des fils a retordre la rue de la tour est une petite voie étroite dans un quartier mité au-delà de les boulevards extérieurs on y trouve de vieilles masures des hôtels particuliers délabrés des arbres rabougris des jardinets flétris et une population mêlée composée d' artistes d’ arabes de vieilles bonnes femmes et de marmots sales j’ aperçois la vedette abandonnée elle est rangée dans un renfoncement de façon très orthodoxe les portières ne sont pas verrouillées
[ "l’ intérieur est pourvu de housses en plastique bleu bien entendu je fouille la boîte à le gants mais je n’ y trouve qu’ une peau de chamois cradingue une bougie usée et une boîte d’ allumettes c’ est chétif notez que de la part d’ un renard comme caseck je n’ espérais pas trop trouver son adresse écrite à la craie sur la banquette il n’ y a pas non plus d’ indice sur le plancher ou sous les sièges rien rien de le reste ces voitures de louage sont désespérément anonymes eh bien attaquons ", "la vedette représente mon dernier lien avec eux caseck est venu l’ abandonner là puis il a disparu a moi de retrouver le sinistre personnage je sors de l’ auto et regarde autour de moi en face de la voiture de l’ autre côté de la ruelle il y a une toute petite maison une de ses fenêtres donne sur la rue ", "elle est située à le rez-de-chaussée je vais cogner à le carreau la fenêtre s’ ouvre et une dame paraît c’ est la brave mère de famille elle ressemble à le bécassine et elle a un nez comme un champignon de paris ", "excusez -moi fais -je en lui présentant ma carte elle murmure police d’ une voix pâmée son vieux achète le parisien tous les matins en allant à le charbon et on y parle beaucoup de la rousse qu’ est -ce qu’ il y a eu fait -elle ", "elle se tourne vers l’ intérieur de l’ humble logis et demande d’ une voix angoissée tu t’ es encore battu léon je découvre alors dans le clair-obscur qui envahit la pièce une silhouette d’ homme attablé vous permettez que j’ entre demandé -je d’ un ton courtois nous serons mieux pour parler ", "je vous en prie fait la femme seulement l’ entrée se trouve dans l’ autre rue inutile je fais un rétablissement et en temps mouvements j’ atterris dans la cuisine ils n’ en reviennent pas il y a là le père un zig à le visage cabossé et à le teint rouge et un gamin rigolard qui joue avec une petite auto sur le parquet ", "j’ enquête à le sujet de l’ auto stoppée devant chez vous dis-je elle a été abandonnée par un type qui nous intéresse beaucoup et que nous voulons à le toute force retrouver avez -vous vu l’ homme qui est sorti de l’ auto hier matin moi oui fait le mari je lui présente la photo de caseck est -ce lui mais oui ", "je finissais de me donner un coup de peigne là devant la fenêtre je regarde dans la direction indiquée et j’ aperçois un miroir fixé à l’ espagnolette de la croisée le brave homme reprend le type en question est descendu de l’ auto il s’ est mis à le regarder dedans par terre puis à l’ arrière comme s’ il cherchait quelque chose il ne cherchait rien expliqué-je il s’ assurait à le contraire s’ il n’ oubliait pas quelque chose ah oui vous n’ avez pas attendu pour voir dans quelle direction il partait j’ ai pas attendu mais une minute plus tard je suis parti prendre l’ autobus et je l’ ai vu qui prenait un taxi porte de vanves a la station je sursaute ", "vous êtes certain que c’ était lui je m’ ai dit qu’ y devait être en rideau avec son os il portait un pardessus marron et un chapeau noir oui c’ est bien ça quel genre de taxi a -t-il pris je vais vous le dire parce que j’ ai l’ œil observatoire c’ était une noire avec écrit dessus en jaune taxi-radio vous savez y en a quèques-uns en circulation maintenant je bondis " ]
[ "c’ est que massivement rurale et catholique pourvue d’ un climat doux d’ une culture de la rue et de les cafés la france a vu ses voisins de l’ ouest de le nord et de l’ est accomplir leur révolution industrielle et passer à la société d’ échange généralisé sans croire devoir modifier ses habitudes plus ou moins autarciques et raffinées artisanales et pour tout dire passablement dédaigneuses la question déterminante en dernière instance de l’ économie a toujours été traitée avec beaucoup de désinvolture non seulement à le temps de les rois quand la terre et son exploitation routinière imparfaite étaient la source principale de la richesse mais après lorsque l’ essor prométhéen de les forces productives eut brisé les cadres archaïques de la production bien sûr on a consenti à s’ équiper à s’ engager dans ce nouvel âge de fer on a même surmonté l’ opiniâtre sédentarité paysanne à le laquelle la littérature avait donné quelques titres de noblesse que diable allait -il faire dans cette galère ", "ou les rois ou saint joseph m' a dit non j' aime mieux les bergers c' est celui que nous chantions toujours à la maison va pour les bergers a demi-voix la tête dans les rideaux salvette commence à le fredonner ", "je ne savais pas dans ce temps que le malheur de les uns fait le bonheur de les autres et je me dis la main sur le loquet: ils ne connaissent pas encore les nouvelles de russie mais comme j’ étais ainsi la porte de la cuisine s’ ouvrit et mlle louise leur servante penchant la tête demanda: qui est la ̀? c’ est moi mademoiselle louise c’ est vous monsieur joseph passez par ici ces gens avaient leur pendule dans un grand salon où l’on n’ entrait que rarement les hautes fenêtres à le persiennes donnant sur la cour restaient fermées mais on y voyait assez pour ce que j’ avais à le faire je passai donc par la cuisine et je réglai l’ antique pendule une pièce magnifique en marbre blanc ", "il ne voulait pas rentrer chez lui il regarda s’ il y avait de la lumière non personne sa femme avait peut-être un orgasme en ce moment hector n’ avait plus de larmes ", "ces présents de la nature le remplissent de confiance il dépose ses vêtements dans son hôtellerie se frotte le corps d\\' huile se couronne une branche de peuplier puis se couvrant l\\ épaule gauche une peau de lion et armant sa main droite d\\' une massue il se dirige vers le tribunal où le roi rendait la justice la nouveauté de ce spectacle attire l\\ attention de la foule alexandre aperçoit dinocrate et frappé d\\' étonnement ordonne qu\\ on le laisse approcher et lui demande qui il est je suis architecte dinocrate répondit -il ", "–ô ma bonne mère dit -elle en joignant les mains pardonnez -moi je vous avais oubliée! et s’ appuyant à le bras de cœur -d’or elle se réunit à le cortège qui déjà était en marche vers la tour .le roi tenait la tête et tout en cheminant réfléchissait il faisait sans doute un calcul car on le voyait de temps en temps compter sur ses doigts .tout à le coup il s’ arrêta mais si brusquement et si court qu’ il renversa l’ officier de les gardes qui marchait derrière lui son grand sabre à la main l’ officier de les gardes en tombant fit choir un soldat; naturellement le soldat en fit choir un autre celui-ci un troisième et ainsi de suite et de proche en proche ce ne fut plus sur toute la ligne qu’ une jonchée –c’ est bien c’ est bien mes enfants dit le roi qui crut que ses soldats se prosternaient à le terre pour lui rendre hommage relevez -vous ", "comment avait -elle atterri ici assise sur un banc solitaire à le beau milieu de greenwich village elle regarda sa montre il ne s\\' était même pas écoulé une demi-heure depuis son agression par le vautour la jeune fille fit une tentative pour se mettre debout mais elle dut très vite y renoncer une sorte de corset lui barrait le thorax sans parler de ses vertèbres cervicales tout endolories elle essaya de tourner la tête mais son mouvement fut stoppé net par une décharge paralysante qui irradia le long de son épaule ", "elle répondit prévenir dans des occasions comme on est toujours excusable d’ avoir oublié ne préviens pas crois-moi; ton chef ne pourra rien dire et tu le mettras dans un rude embarras a oui dit -il et dans une fameuse colère quand il ne me verra point venir oui tu as raison c’ est une riche idée ", "—mme savait donc —non mais elle soupçonnait beaucoup de choses et cette nuit avant votre arrivée elle en entendit d’ autres qui furent dites entre essarès et ses agresseurs et qu’ elle m’ a répétées me donnant ainsi le mot de l’ énigme cette énigme j’ aurais voulu en poursuivre sans vous la solution complète c’ était de le reste l’ ordre de m. le ministre de l’ intérieur et mme manifestait ce même désir mais votre fougue emporte mes hésitations et puisqu’ il n’ y a pas moyen de vous évincer mon capitaine j’ y vais carrément d’ autant qu’ un collaborateur de votre trempe n’ est pas à le dédaigner —ainsi donc dit patrice qui brûlait d’ en savoir davantage —ainsi donc la tête de le complot était ici essarès directeur de la banque franco-orientale sise rue la fayette égyptien en apparence turc en réalité jouissait à le paris dans le monde financier d’ une grosse influence ", "et derrière lui cet homme entra.à sa vue m. de bertrave eut un haut-le-corps une exclamation s’ étrangla dans sa gorge et il se retint à le fer de le lit en rencontrant le regard douloureux de son fils .mais aucun d’ eux ne prononça une parole le respect de cette présence à le laquelle ils ne croyaient pas mais qu’ ils sentaient là cependant la volonté de ne pas troubler les derniers instants de cette mourante leur fermaient la bouche en cette minute tragique d’ une rencontre qui pouvait être terrible .quand le prêtre eut prononcé quelques mots il se détourna pour prendre l’ hostie sainte alors michelle fit signe à les hommes d’ approcher elle saisit la main de m. de bertrave celle de gilbert et tenta de les réunir " ]
le pèlerin de lui-même il se mourait sur le grand chemin une nuit affreuse approchait et il n’ espérait pas voir le jour suivant on l’ eût laissé périr s’ il n’ eût existé un ange dans cette demeure impériale qu’ il alla chercher le fit emporter et le soigna de ses propres mains en effet le bon pèlerin était bien malade dit elisabeth en souriant
[ "il ne doit sa guérison qu’ à le vous madame et il en à le gardé fidèle mémoire il vit encore ce saint homme où est -il maintenant a la laure de saint-alexandre dont il est regardé comme le schimnik tant mieux ", "le monastère né trouvera nulle part un cénobite plus vertueux votre majesté a donc daigné garder dans son cœur le souvenir de les conseils de le pèlerin certainement toutes ses paroles étaient nobles et sages mais ", "je dois avouer que je n’ ai point encore trouvé la force de -mettre en pratique ses pieux avis l’ occasion vous a sans doute manqué madame mais le pèlerin de a tenu les promesses qu’ il vous fit en vous quittant depuis il a jeûné prié vécu dans les austérités visité les sanctuaires les plus reculés et les plus célèbres quel admirable personnage murmura l’ impératrice ", "madame reprit l’ étranger le schimnik de saint-alexandre-newski croit avoir enfin réussi à le rendre le ciel favorable à le vos vœux il pensé que le moment de la réunion tant désirée approche a quelle réunion le messager faisait -il allusion nous le dirons plus tard l’ impératrice à le ces mots soupira profondément et leva à le ciel ses yeux chargés de supplications ", "madame ajouta l’ étranger en changeant subitement de ton il vous faut quitter cette résidence j’ arrive de un devoir pressant vous appelle auprès de l’ empereur m’ a -t-il demandée s’ écria elisabeth qui prouvait que plus constante dans ses sentiments que son mari elle n’ avait jamais cessé de l’ aimer non ", "mais le czar est malade malade sérieusement il a été à les portes de la mort mais que votre majesté se rassure poursuivit l’ étranger il doit être à le cette heure hors de tout péril ", "dites -vous vrai mais quoi alexandre était malade et on ne m’ avertissait pas la maladie n’ était pas alarmante tout d’ abord elle s’ est brusquement aggravée ", "mais on espérait toujours la vaincre et il est probable qu’ on redoutait de vous effrayer on prend parfois trop de soin de ma tranquillité fit elisabeth avec amertume et les pleurs jaillirent de ses yeux les damés de sa suite qui observaient cette scène à le distance accoururent en voyant l’ émotion de leur maîtresse mesdames leur dit elisabeth en essuyant ses larmes je pars ce soir pour veuillez faire tout préparer ", "puis se retournant vers le messager elle ajouta plus bas tous les miens sont contre moi je vous remercie de m’ avoir prévenue je devine que c’ est le saint moine que vous à le envoyé votre majesté à le deviné juste témoignez -lui toute ma reconnaissance pour ce service " ]
[ "–monsieur le tailleur dit clopinet en lui passant sa gourde buvez un coup; vous avez\\n' besoin d’ éclaircir vos idées car vous êtes un imbécile de croire à le diable et quand\\n' vous prétendez que je me suis donné à le lui je vous déclare sans vouloir vous offenser \\n' que vous mentez comme un chien tailleur qui était querelleur et vigoureux à le combat baissa la tête et fit des\\n' excuses car il avait trouvé son maître –mon cher monsieur dit -il je vous dois de faire encore l’ ornement de monde je vous en suis reconnaissant et les femmes vous béniront –puisque vous avez de l’ esprit et que vous vous moquez agréablement de vous-même vous pardonne reprit clopinet le tailleur ne se moquait point il se croyait très bien de sa personne et assura très sérieusement que les belles le trouvaient aimable et se disputaient son cœur fut alors pris d’ un si bon rire qu’ il en tomba sur le dos en se tenant les flancs\\n' et tapant des pieds ", "elle souffre trop. –ne t’ occupe pas de cela mon ami c’ est un moment à le passer et ensuite elle trouvera le calme pauvre ismène –mais floriane il faut songer à son âme –laisse son âme en repos elle n’ a pas eu besoin de prêtre pendant sa vie il est inutile qu’ on lui en amène un à sa mort ", "à ce métier ils devinrent riches et furent avares morale de bien de les existences descoings le fils le cadet de madame rouget ne se plut pas à le issoudun il alla chercher fortune à le paris et s’ y établit épicier dans la rue st-honoré ce fut sa perte mais que voulez -vous ", "devenue veuve à le ans la marquise belle spirituelle universellement adorée refusa des rois et s’ enterra dans un couvent où elle ne vit n’ entendit plus que les religieuses cet amour si complet se développa soudain dans le cœur de le pauvre ouvrier breton pierrette et lui s’ étaient si souvent protégés l’ un l’ autre il avait été si content de lui apporter l’ argent de son voyage il avait failli mourir pour avoir suivi la diligence et pierrette n’ en avait rien su! ce souvenir avait souvent réchauffé les heures froides de sa pénible vie durant ces années il s’ était perfectionné pour pierrette il avait appris son état pour pierrette il était venu pour pierrette à le paris en se proposant d’ y faire fortune pour elle après y avoir passé jours il n’ avait pas tenu à l’ idée de la voir il avait marché depuis le samedi soir jusqu’ à ce lundi matin il comptait retourner à le paris; mais la touchante apparition de sa petite amie le clouait à le provins ", "il y avait avant ses dents tellement de choses à le arranger que parfois il doutait qu’ ils y arriveraient un jour –vous revenez de paris? demanda la mère –je débarque je suis à le ram pour jours je suis venu surveiller un embarquement de latex ", "l' epopée tenait l' affiche et malgré l' offre réitérée de les camarades qui se proposaient pour le suppléer ne voulut céder sa place à le personne comment trouva -t-il dans ses pauvres jambes gonflées par la goutte la force de se traîner à le piano comment surtout sa gorge lui permit -elle de hurler jusqu' à le bout le boniment forcené dont il avait coutume de scander les bruyants défilés de caran-d'ache? mystère ce sont là de les phénomènes d' auto-suggestion que l'on ne rencontre que chez les natures prodigieusement douées à le point de vue nerveux rien ne prouve d' ailleurs que par cet effort suprême n' abrégeait pas de quelques mois peut-être son existence si compromise déjà le lendemain la petite troupe partait pour angers et pendant un arrêt à le tours salis était pris de vomissements et de fièvre ", "allons bon qu’ est -ce que j’ ai fait encore? vos sœurs vous l’ apprennent c’ est emilienne la blonde fiancée qui ne passe pas comment l’ a -t-elle reconnue? et d’ ailleurs elle ignorait que vous étiez à le courant mais votre maman bientôt vous le confirme qui voit déjà sa rivale de toujours entrer furieuse dans le magasin faire un esclandre renverser sauvagement les étagères lui jeter à la tête les services de verres jouer à les soucoupes volantes avec les assiettes et à le milieu de les débris de notre belle vaisselle vieilles dames de ans s’ arrachant les yeux et les cheveux pour le compte d’ un homme qu’ elles s’ étaient disputé ans plus tôt et mort depuis mais il est trop tard bien sûr pour modifier quoi que ce soit sinon ou mots qui ne suffisent pas à escamoter le bel antécédent ", "il est propriétaire d’ une villa à le mougins près de cannes mais la plupart de le temps il préfère l’ hôtel de paris —ils sont restés en bons termes? —excellents elle l’ appelle toujours papa le comique américain après un tour de hall venait s’ accouder à le bar et sans s’ enquérir de ce qu’ il désirait on lui préparait d’ office un grand verre de gin mélangé de jus de tomate PROPN et le colonel étaient en bons termes ", "c' est un joli mot qui fait bien de temps en temps a donne de la couleur mais il ne faut pas en abuser prit son second cahier et relut encore une fois le titre ou la fatalité j' ai connu un don jadis dit rodolphe il vendait des cigarettes et de le chocolat de bayonne c' était peut-être un parent de le vôtre continuez à la fin de le second chapitre le —est -ce que vous ne vous sentez pas un peu de mal à la gorge ", "ma résolution fut bientôt prise je me promis de ne pas me déshonorer je renonçai fermement et pour jamais à la poupée à les joues rouges ce jour -la je connus l’ austère douceur de le sacrifice capitaine s’ il est vrai que de votre vivant vous jurâtes comme un païen fumâtes comme un suisse et bûtes comme un sonneur que néanmoins votre mémoire soit honorée non seulement parce que vous fûtes un brave mais aussi parce que vous avez révélé à le votre neveu en pantalons courts le sentiment de l’ héroïsme " ]
–je n’ en sais ma foi rien après maître peut-être que je ne me serai éveillé qu’ à la fin de la chose car le grand parlait de ravoir son portefeuille que la chouette doit lui rapporter ici en échange de francs faut croire que le maître d’ école avait commencé par les voler et que c’ est après qu’ ils se seront mis à le causer de bonne amitié –cela est étrange mon dieu
[ "m’ effraye pour vous monsieur rodolphe dit fleur-de-marie –maître rodolphe n’ est pas un enfant ma fille mais comme tu dis ç a pourrait chauffer pour lui et me voilà –continue mon garçon –le grand et la petite ont promis francs à le maître d’ école pour vous faire je ne sais pas quoi ", "c’ est la chouette qui doit venir ici tout à l’ heure rapporter le portefeuille et savoir de quoi il retourne pour aller le redire à le maître d’ école qui se charge de le reste fleur-de-marie tressaillit rodolphe sourit dédaigneusement francs pour vous faire quelque chose maître rodolphe me fait penser sans comparaison que lorsque je vois afficher francs de récompense pour un chien perdu je me dis modestement à le moi-même tu te perdrais animal qu’ on ne donnerait pas seulement sous pour te ravoir francs pour vous faire quelque chose ", "qui êtes -vous donc –je te l’ apprendrai tout à l’ heure –suffit maître quand j’ ai entendu cette proposition faite à la chouette je me dis il faut que je sache où perchent ces richards qui veulent lâcher le maître d’ école à les trousses de m.rodolphe a peut servir quand ils s’ éloignent je sors de mes décombres je les suis à le pas de loup le grand et la petite rejoignent un fiacre à le parvis notre-dame ils montent dedans moi derrière et nous arrivons boulevard de l’ observatoire ", "il faisait noir comme dans un four je ne pouvais rien voir j’ entaille un arbre pour m’ y reconnaître le lendemain –très-bien mon garçon –ce matin j’ y suis retourné à le pas de mon arbre j’ ai vu une ruelle fermée par une barrière ", "dans la boue de la ruelle des petits pas et des grands pas à le bout de la ruelle une maison le nid de le grand et de la petite doit être –merci mon brave tu me rends sans t’ en douter un grand service –pardon excuse maître rodolphe je m’ en doutais c’ est pour cela que je l’ ai fait –je le sais mon garçon et je voudrais pouvoir récompenser ton service autrement que par un remerciement malheureusement je ne suis qu’ un pauvre diable d’ ouvrier quoiqu’ on donne comme tu dis francs pour me faire quelque chose ", "je vais t��expliquer cela –bon si ç a vous amuse sinon ç m’ est égal on vous monte un coup je m’ y oppose le reste ne me regarde pas –je devine ce qu’ ils veulent écoute-moi bien j’ ai un secret pour tailler l’ ivoire de les éventails à la mécanique ", "mais ce secret ne m’ appartient pas à le moi seul j’ attends mon associé pour mettre ce procédé en pratique et c’ est sûrement de le modèle de la machine que j’ ai chez moi qu’ on veut s’ emparer à le tout prix car il y a beaucoup d’ argent à le gagner avec cette découverte –le grand et la petite sont donc des fabricants chez qui j’ ai travaillé et à qui je n’ ai pas voulu donner mon secret cette explication parut satisfaisante à le chourineur dont l’ intelligence n’ était pas singulièrement développée et il reprit –je comprends maintenant voyez -vous les gueusards et ils n’ ont pas seulement le courage de faire leurs mauvais coups eux-mêmes ", "mais pour en finir voila ̀ ce que je me suis dit ce matin je sais le rendez -vous de la chouette et de le grand je vais aller les attendre j’ ai de bonnes jambes mon maître débardeur m’ attendra tant pis j’ arrive ici je vois ce trou je vais prendre une brassée de fumier là-bas je me cache jusqu’ à le bout de le nez et j’ attends la chouette mais voilà -t-il pas que vous déboulez dans la plaine et que cette pauvre goualeuse vient justement s’ asseoir à le bord de mon parc alors ma foi j’ ai voulu vous faire une farce et j’ ai crié comme un brûlé en sortant de ma litière –maintenant quel est ton dessein –attendre la chouette qui bien sûr arrivera la première tâcher d’ entendre ce qu’ elle dira à le grand parce que cela peut vous servir ", "il n’ y a que ce tronc d’ arbre-là renversé dans ce champ de cet endroit on voit partout dans la plaine c’ est comme fait exprès pour s’ y asseoir le rendez -vous de la chouette est à le pas à l’ embranchement de la route il y a à parier qu’ ils viendront s’ asseoir ici s’ ils n’ y viennent pas si je ne peux rien entendre quand ils seront séparés je tombe sur la chouette a sera toujours " ]
[ "j’ ai cru bien faire je me suis sans doute trompée je l’ ai aidée à le emménager à le rodez elle a pris son poste elle ne gagnait pas beaucoup mais ç a avait l’ air d’ aller même si elle ne donnait jamais de nouvelles de son propre chef quand je lui téléphonais elle avait l’ air d’ aller ", "je crois que c' est l' arabe les regardait étonné elle va avoir un petit enfant dit l' homme il y a le docteur à le village –oui je vais le chercher si tu veux ", "je suis malade moi. malade depuis l’ enfance un jour cela va bien un remords cruel me déchire je revois notre intérieur calme des premières années PROPN me croit toute à le lui ma fille repose dans son berceau riant ", "—ce n' est pas le caractère de généralité qui fait que les hommes sont touchés en effet par les communications revêtues de cette marque c' est que dans le caractère général leur petit cas personnel est compris dans toute confidence amoureuse chaque individu reconnaît son amour ne vous ai-je pas confié que je ne pouvais nulle part reconnaître le mien vous ne m' avez pas écoute vous ne m' écoutez pas davantage en ce moment-ci; vous regardez de droite et de gauche comme un chien qui a perdu la piste vous êtes un mauvais compagnon de voyage! et moi qui étais tout prêt à le vous poursuivre le récit de la quatrième matinée à les jardins de le pincio les bagages de ces messieurs étant chargés sur l' impériale l' omnibus s' ébranla lourdement ", "et cette vérité qui de toute façon était tronquée puisque personne ne connaissait la véritable identité de il n\\ en avait soufflé mot à le quiconque pas même à sa femme ou à ses filles de peur de plomber encore davantage la tromperie en la partageant avec d\\' autres à le insu de intéressé il demande d\\' ailleurs à le jeune homme comment il a découvert ce secret qui a bien pu lui parler que est -il passé à le mexique mais magnus ne peut rien expliquer; comment dire sans passer pour un illuminé: c\\' est la terre qui me l\\ a dit la terre les insectes le soleil ", "aussi pourquoi reynier m' a -t-il tant persécute pourquoi ma femme l' indignation de maurice contre PROPN avait pour cause l' incident malheureux d' un jeu de bourse survenu à le milieu de ses achats de maisons de la chapelle quoique le secret de le futur entrepôt à le saint-denis n' eût pas été trahi maurice ou plutôt avait mis tant de précipitation à se constituer acquéreur des bâtiments à le démolir que quelques propriétaires de la chapelle plus clairvoyants sans deviner précisément le but de leur spéculation sur le simple soupçon d' une vaste entreprise avaient élevé le prix de leurs terrains ils pouvaient en outre par leur exemple enfler les prétentions de les autres propriétaires et rendre par là l' opération ruineuse il s' était donc agi à le quelque prix que ce fût de se débarrasser de ces propriétaires incommodes en achetant leurs maisons à le plus vite et à le prix —il le fallait bien —ridiculement exagéré qu' ils en demandaient ", "l’ idée de avait un succès fou.« un cure-dent cria -t-elle il y a marchand à le francs voyons messieurs francs francs dit une voix francs francs mais m escorailles ayant sauté brusquement à le francs mmebouchard se pressa et laissa tomber de sa voix flûtée adjugé à le francs les autres cure-dents montèrent beaucoup plus haut m.la rouquette paya le sien francs le chevalier qui arrivait poussa son enchère jusqu’ à le francs; ", "adieu maman il descendit rapidement l’ escalier sans se retourner vers sa mère qui le regardait xi madame daliphare n’ était pas seule à le savoir que juliette PROPN copiait en ce moment un tableau de le louvre son fils le savait aussi bien qu’ elle pour ne pas dire mieux c’ était pour voir juliette à le louvre qu’ il avait voulu sortir le mardi puis le mercredi puis le jeudi et s’ il avait cédé à sa mère ce n’ avait pas été sans des mouvements de révolte intérieure il avait fallu pour le retenir le puissant souvenir de son ancienne soumission ", "vous savez que j’ aime ce qui est clair je trouve seulement qu’ elle l’ est trop quand il n’ y a pas un peu de brume sur la montagne on dirait qu’ elle va vous tomber dessus c’ est l’ impression que produit sur moi l’ américaine elle se moque beaucoup de nos jeunes filles qui ne sortent jamais seules et qu’ on mène en laisse jusqu’ au-jour où elles se marient alors tout à le coup débridées ce ne sont plus que courbettes et croupades elles piaffent et ruent doublent les reins font des sauts de mouton emprunte volontiers ses images à la cavalerie ", "mais son client lui répondit: peut-être me laisserais -je persuader si je n’ avais pas d’ enfants mais donner à mes filles une mère dont la paresse a été connue de tous et qui pourrait facilement retomber dans cet état humiliant ce serait une faute grave dont les gens de bon sens auraient lieu de s’ étonner m. était convaincu que jamais tu ne te laisserais aller à la mollesse à la paresse et il déplorait les injustes préventions de son client contre une personne aussi active aussi travailleuse aussi courageuse que toi ma chère enfant maintenant j’ ai peur moi-même ce monsieur ne s’ est peut-être pas trompé laure baissait la tête et écoutait silencieusement les graves paroles de sa mère de toutes les leçons qu’ elle avait reçues aucune ne lui avait fait une aussi forte impression " ]
–je le souhaite de tout mon cœur répliqua en souriant et la belle panthère si bien nommée s’ en alla de son pas glissant onduleux vers don ramon ferrago toujours plongé dans la contemplation de le teocalli .comme le vieillard ne semblait pas s’ apercevoir de sa présence elle lui toucha l’ épaule en se penchant vers lui don tourna la tête en attachant sur elle un regard qui n’ avait pas retrouvé toute son acuité.–ce vous intéresse don dès que vous serez mieux il faudra voir l’ intérieur il y a là quelques curieuses figures taillées dans la pierre et des caractères hiéroglyphiques dont le sens reste pour moi profane une complète énigme vieillard dit avec un accent hésitant –moi je sais je les lirai ...–oui vous êtes très savant sur ces questions -là un coup d’ œil rapide s’ assura que personne ne se trouvait à les alentours
[ "alors plus bas encore elle ajouta: –je veux vous montrer quelque chose c’ est un souvenir de famille mais n’ en dites rien à le personne car je ne suis pas sûre de le tout de les gens de ma troupe et ce bijou les tenterait tout en parlant elle sortait de son corsage la demi-lune d’ or et mettait sous les yeux de le savant la face gravée ce sont bien là de les caractères aztèques n’ est -ce pas un subit intérêt anima le regard encore embrumé de le vieillard attendez il prit la demi-lune entre ses doigts secs et sortant une loupe de sa poche lut lentement tout bas d’ abord puis à le demi-voix quand la lune sera pleine elle ouvrira le temple saint don leva les yeux sur mme de chantelaure en ajoutant –je ne puis vous expliquer ce que signifie cette phrase qui a sans doute un sens symbolique –très certainement ", "je suis contente néanmoins que vous me l’ ayez traduite ces hiéroglyphes m’ agaçaient un peu et puis toute femme est curieuse c’ est chose établie depuis notre mère ève merci don un geste doux mais sûr elle reprenait la demi-lune que don ramon considérait de nouveau avec intérêt puis elle la remit dans son corsage en ajoutant –je tiens à le ce bijou que m’ a légué mon père il est pour moi un porte-bonheur ", "car je suis un peu superstitieuse don ramon c’ est une petite faiblesse que je vous avoue bien simplement mais je vais maintenant vous laisser vous reposer comment vous sentez -vous ce matin –bien mieux la brume que j’ avais là se dissipe .il passait la main sur son front –tant mieux ", "la contemplation de ce superbe teocalli achèvera la guérison à le tout à l’ heure cher don ramon elle s’ éloigna et alla jeter un coup d’ œil sur ses bagages que déchargeait un peon ne se trouvait plus là pour exercer la surveillance et s’ occuper de le service de la comtesse elle était tombée malade à le tolano et comme de tout temps sa santé avait été délicate s’ était décidée à la laisser chez son frère pendant la durée de cette expédition fatigante et dangereuse la jeune métisse ne s’ y était pas résignée sans peine ", "elle ne manquait pas moins à sa maîtresse dont elle était depuis des années la confidente et la complice tous les secrets desseins de elle les connaissait elle avait aidé de tout son pouvoir à le leur réalisation et en quittant tolano pour courir sa périlleuse aventure c’ était à le cette fidèle servante que la comtesse avait remis en dépôt la boîte d’ or enlevée à le dona en même temps que la demi-lune .ayant constaté que ses bagages étaient déchargés avec un soin suffisant mme de chantelaure se dirigea vers la tente déjà dressée où son mari prenait un peu de repos quand elle entra il ne bougea pas ne souleva même pas ses paupières elle jeta un rapide coup d’ œil sur le visage à les tons livides et eut un rapide un cynique sourire de satisfaction pendant ce temps songeait avec un frisson de répulsion et d’ effroi: elle encore elle il avait peine à le supporter la présence de cette femme dont il avait été si follement épris ce que don lui avait appris d’ elle à la casa grande était plus que suffisant pour lui inspirer une profonde horreur de la créatur", "l’ obligation ou il se trouvait de lui dérober ses sentiments paraissait fort dure à le cet homme dont la faiblesse se mêlait de violence dont le caractère indécis et orgueilleux ne se prêtait guère à la patience à la ténacité à les ruses diplomatiques après avoir trop longtemps fléchi sous le joug d’ il aspirait maintenant à le lui crier son mépris à le être délivré de sa vue mais les recommandations de don étaient formelles le comte s’ y était donc soumis en frémissant il avait adopté un air d’ indifférence maussade de froideur ironique dont sa femme d’ ailleurs n’ avait paru tenir nul compte elle avait continué de diriger tout de préparer l’ itinéraire sans jamais demander l’ avis d’ arnaud ", "c’ est ainsi qu’ un jour il avait appris le congé donné à le hommes de leur troupe dont l’ œil-qui-roule et floriano puis leur remplacement par le loup-rouge et de ses indiens mme de chantelaure à le cette occasion lui avait expliqué brièvement –le chef va nous servir de guide jusqu’ à le gisement .il avait riposté avec une sèche ironie –à votre place je redouterais que cet indien à le mine peu rassurante vous massacre un beau matin pour vous dévaliser fort probablement c’ est là le sort qui nous attend avec toutes vos belles combinaisons elle avait levé les épaules sans répondre en jetant vers lui un coup d’ œil moqueur dans lequel se glissait une menace.arnaud par ailleurs n’ avait pas tenté de s’ opposer à la poursuite de l’ expédition il obéissait en cela à les instructions de don car s’ il n’ eût suivi que son inspiration il aurait laissé après lui avoir nettement dit ce qu’ il pensait d’ elle .mais non il fallait dissimuler subir en apparence la volonté de cette femme qui elle savait si bien manier l’ hypocrisie la perfidie ", "quand il avait commencé d’ être saisi de malaise à le moment ou ils atteignaient la sierra elle s’ était montrée pleine d’ attention pour lui et depuis lors n’ avait cessé de lui donner ses soins mais il n’ éprouvait de cette sollicitude aucune reconnaissance bien loin que ses sentiments changeassent à l’ égard de la comtesse il était de plus en plus envahi par l’ éloignement répulsif par cette même angoisse torturante qui avait saisi la pauvre paz quelque temps avant sa mort quand elle avait eu l’ intuition qu’ une main sournoise implacable lui versait lentement la mort.le malaise à le lieu de diminuer les jours suivants s’ était quotidiennement aggravé d’ étranges symptômes inquiétaient m. de chantelaure et bientôt éveillaient ses soupçons il se souvenait des insinuations de don relativement à des faits de haute gravité qu’ il imputait à le PROPN ", "en se voyant seul parmi ces gens complices ou à la solde de la comtesse il songeait en frissonnant si vraiment elle veut ma disparition je suis perdu nul ici ne m’ aidera à le lui échapper aussi avait -il éprouvé un grand espoir en voyant apparaître le castor-franc cet après-midi où l’ ouragan avait failli précipiter dans la barranca don et son petit-neveu cet homme pensait -il devait être un émissaire chargé par don d’ une communication pour lui il pourrait donc faire savoir à l’ hacendero le grand péril dans lequel il se trouvait et peut-être serait -il encore temps de le sauver .dès lors il avait guetté avidement l’ instant propice pour communiquer avec le canadien mais jamais cette occasion ne s’ était présentée fût -ce quelques secondes pendant ces jours où le castor-franc suivant le même chemin que la caravane de les chantelaure s’ était retrouvé plusieurs fois en contact avec elle " ]
[ "romains ton petit frère affirme qu’ il l’ a entendu dire des gros mots entre les dents —je le crois volontiers son partenaire fait des services déplorables si tu crois —enfin andré prétend que quand il rate son coup il a une figure d’ assassin —mais grand-mère c’ est la dame de la musique à l’ établissement qui a prononcé ce mot-là hier ", "j’ aperçois à le loin la rive où les ombres ne sont plus tourmentées dis-moi katabolonga dis-moi que cela n’ est pas parle tsongor murmura le vieux serviteur d’ une voix douce et posée parle et je te répondrai j’ ai vu aujourd’hui une foule immense apparaître à le mes yeux reprit le mort ils sortaient de l’ ombre et se sont dirigés lentement vers la barque de le fleuve ", "rentré chez lui le vieux breton se mit à le retourner sa terre et à la défricher avec fureur cela calmait son chagrin et occupait sa pensée la terre elle peu sensible à le ce redoublement de soins n’ y répondit à le quelque temps de PROPN que par une végétation plus abondante que de coutume en chardons et en herbages de le même acabit après avoir bien labouré le père de charles se mit à le arroser à le sarcler à le biner puis tous les procédés agronomiques épuisés à le contempler son domaine il ne restait pas le plus petit ouvrage à le faire ", "qui je le percevais apparaissait à le w. pour ce qu’ il était une manœuvre cousue de fil blanc et devant son refus de discuter son inertie d’ homme pris entre femmes une bouffée de rage m’ enlevait la faculté d’ argumenter et l’ usage maîtrisé de le langage à le bord de débonder ma douleur en insultes restes-y grand con avec ta pouffiasse je fondais en larmes un dimanche après-midi je suis allée à le théâtre avec de passage en france que je n’ avais pas revu depuis ans ensuite nous avons fait l’ amour sur le canapé de le salon de ses parents par un enchaînement de gestes revenant tout seuls il m’ a dit que j’ étais belle et que je suçais merveilleusement ", "tout autour sur le sol charbonneux les hangars à le marchandises les magasins bas dont on entrevoyait par les porches les intérieurs encombrés les cabanes de les aiguilleurs le hérissement de les aiguilles les colonnes à le eau les pylônes de fer à le claire-voie dont les fils réglaient le ciel comme de le papier à le musique par-ci par-là les disques et surmontant dans la nuée cette cité sombre et plate grues à le vapeur semblables à des clochers plus loin dans des terrains vagues et des emplacements vides à les alentours de le dédale de les quais et de les bâtisses stagnaient des voitures militaires et des camions et s' alignaient de les files de chevaux à le perte de vue tu parles d' un business que ç a va être tout le corps d' armée qu' on commence d' embarquer a c' soir ", "il eut pour marraine marquise de et pour parrain de dont il prit le nom selon l' usage la comtesse avait fait un projet elle voulait consulter un astrologue fameux qui lui avait été recommandé par don les soucis qui l' avaient hantée dès les premiers jours de la conception de l' enfant ne s' étaient pas dissipés en effet elle s' en fut donc trouver don jorge le frère de son mari à le cours d' un voyage à le séville et lui fit part de son désir de se rendre en sa compagnie chez l' homme de les sciences occultes ", "c' était sanier –rien ne va dit régine –vous signez demain le contrat de tempête les premières de bérénice sont un triomphe et vous dites que rien ne va j' ai le caractère mal fait dit -elle le visage de sanier devint grave: –au contraire –au contraire ", "le chevalier debout lisait par-dessus son épaule les scènes de la veille les songes de la nuit le réveil de PROPN ses souvenirs le coffret qui lui brûlait les mains ses recherches haletantes à le travers le nouveau paris qui le désorientait et l’ irritait de ses métamorphoses tout cela l’ avait rejeté dans cet état mixte que le docteur connaissait trop bien et qui sans cesse préparait des hallucinations nouvelles une sorte de kief oriental voilé des mélancolies de l’ occident et de les ombres de le soir pour cette imagination malade les idées et les choses perdaient leur fond solide pour devenir semblables à les métaux en fusion qui fuient en laissant une odeur de fumée et de brûlé madame PROPN ne fut plus une vulgaire revendeuse mais une méchante fée un de ces êtres mystérieux qui pullulent dans les légendes moldaves ou valaques et que l’ esprit de le mal a doté d’ une puissance surnaturelle ", "de raittolbe ne pensait pas à la robe de raoule et raoule ne s' occupait pas de le tout de les moustaches de le jeune officier ainsi vous l' entretiendrez interrogea le baron d' un ton très dégagé jusqu' à me ruiner je veux qu' elle soit heureuse comme le filleul d' un roi! tâchons de nous entendre! ", "PROPN le grand conseiller en psychologie essaie de trouver mieux il paraissait de plus en plus gêné —non vraiment le geste appartenait à l’ instant il y avait cet enfant endormi " ]