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mais sur ce point je sais maintenant que j’ avais tort: en vérité il le méritait ce que cherchait lou je n’ arrivais pas à le comprendre et elle ne parvenait pas à me le dire ou même—je crois—à se l’ expliquer à le elle-même une grande colère un grand dégoût commençaient à s’ installer en chacun de nous lou était en quête de le pire et bien sûr elle l’ obtiendrait toute notre vie était devenue un immonde chaos triste où les ruptures et les réconciliations s’ enchaînaient comiquement semaine après semaine	[ "je n’ en pouvais plus de ne pas savoir j’ interrogeais lou j’ étais assez idiot pour me figurer qu’ elle était à le fait de son désir vrai quand en elle il n’ y avait plus que confusion et détresse j’ attendais d’ elle le mot définitif qui me fixerait sur nous mais dans l’ angoisse où mes questions la plongeaient elle disait tout et son contraire ", "elle m’ affirmait que c’ en était fini entre nous mais aussitôt elle se reprenait et jurait qu’ elle ne voyait pas pour elle d’ autre avenir qu’ avec moi que tout ce que nous vivions n’ était qu’ un tumulte nécessaire après lequel nous nous retrouverions pour de bon si lou m’ avait dit une fois pour toutes qu’ elle me préférait l’ homme qu’ elle voyait je m’ en serais tenu là même le cœur crevé mais elle ne cessait de répéter le contraire de me rappeler auprès d’ elle et moi bien sûr je revenais ", "avec lou je vérifiais ce que j’ avais appris d’ alice quand tout s’ était défait entre nous et qu’ on n’ accomplit pas impunément les gestes de l’ amour avec quelqu’un que les corps s’ habituent s’ attachent même —et surtout peut-être—à quelque chose qui les attire en proportion exacte de ce qui chez eux leur déplaît leur répugne PROPN disait que puisque tout était perdu elle-même elle cherchait maintenant à se perdre et que ce qui l’ attirait chez cet homme tenait précisément à le ce qu’ elle ne pouvait rien attendre de lui qu’ elle n’ en voulait rien qu’ elle se sentait glisser en sa compagnie vers une vie sans vérité vide et légère insignifiante où rien ne prêtait à le conséquence ni elle—je le comprenais maintenant—ni moi—je l’ avais toujours su—ne pouvions faire quoi que ce soit contre le grand désir de tomber qui s’ était emparé de nous pas davantage qu’ alice je ne considérais que lou avait vraiment mal agi en me trompant avec un autre je n’ étais même pas loin d’ estimer qu’ elle avait eu raison aussi et que tout était ma faute à le fond ", "je lui en voulais seulement de s’ être laissé faire par un homme dont je jugeais juste qu’ il était si peu fait pour elle mais dans ma position c’ était bien naturel en somme qu’ aurait -elle espéré d’ autre elle m’ en aurait voulu de ne pas lui en vouloir et elle aurait eu raison je me représentais que nous étions tous les proies d’ une même fatalité et aucun de nous n’ avait eu assez de foi en son amour pour la faire faillir vraiment ", "lou suivait simplement le fil de sa propre histoire —dont je savais si peu elle avait aussi ses fantômes après elle il y en avait de terribles et de tenaces ils étaient lancés sans doute à sa suite elle était dans son droit quand elle faisait tout —et même n’ importe quoi —pour leur survivre ", "je ne connais que la moitié de l’ histoire bien sûr et je n’ ai jamais rien cherché à le savoir de le reste à le point ou ̀ j’ en étais ayant perdu toute estime de moi je concevais que n’ importe qui fût plus désirable que moi peut-être avait -elle ses raisons de préférer la compagnie de cet homme à la mienne peut-être s’ était -elle mise à l’ aimer davantage que moi peut-être le lui disait -elle ", "certainement à le moi elle répétait le contraire soutenant que je serais à le tout jamais le grand amour de sa vie que tout le reste était sans importance qu’ il y avait dans son cœur cette certitude d’ être à le moi pour toujours j’ écoutais ses mots et je les croyais mais j’ ai fini par comprendre l’ essentiel: que j’ avais tort d’ accorder de l’ importance à les paroles dont je m’ imaginais qu’ elles l’ engageaient auprès de moi car en amour à le fond ce que l’on dit est toujours n’ importe quoi et ne signifie jamais rien c’ est à ce moment -là que je suis tombé pour de bon ", "l’ été revenait sur nantes avec ce ciel uniformément bleu au-dessus de nulle part une grande journée limpide brillait sans fin sur le monde et elle me privait de sommeil j’ avais l’ impression d’ être seul comme jamais l’ infidélité de lou me fatiguait au-delà de toute raison je lui aurais volontiers pardonné—si les mots de pardon de faute avaient conservé un sens dans ma tête ", "simplement je me sentais excédé par un immense sentiment de gâchis qui m’ anéantissait et me laissait sans vie je m’ imaginais son existence avec cet homme et cela suffisait à le faire tomber un grand voile de dégoût sur les choses autour de moi alors nous avons cessé de nous voir ou même de nous parler à le téléphone un trou s’ était ouvert sous mes pas " ]	[ "ayant été déjà baron notre brutus le fut derechef on le bombarda sénateur -à la proclamation de l’ empire et puis un peu plus tard commandeur grand-croix que sais -je encore il mérite à le coup sûr tous les crachats qui décorent étoilent sa poitrine et voici que depuis ans et plus ce vénérable bien pensant monte en chaire une fois par quinzaine à le moins pour y vomir sur la république égorgée pour y célébrer le bourreau providentiel qui l’ égorgea ", "monsieur vernet et rieuse madame vernet et pas méchante henri et bonne monsieur vernet et aimante nous défilons le chapelet à les perles blanches ", "mais les princes lui parurent adorables expression d’ enthousiasme qui lui échappa quand le plus gracieux de ses maîtres de qui le comte ne se croyait connu que de nom vint lui serrer la main et le proclama le plus pur des vendéens malgré cette ovation aucune de ces augustes personnes n’ eut l’ idée de lui demander le compte de ses pertes ni celui de l’ argent si généreusement versé dans les caisses de l’ armée catholique il s’ aperçut un peu tard qu’ il avait fait la guerre à ses dépens vers la fin de la soirée il crut pouvoir hasarder une spirituelle allusion à l’ état de ses affaires semblable à le celui de bien de les gentilshommes sa majesté se prit à le rire d’ assez bon cœur toute parole marquée à le coin de l’ esprit avait le don de lui plaire ", "ils en trouvèrent une à le grenier qui avait servi jadis à un écureuil ils l’ emportèrent la nettoyèrent avec l’ aide de la bonne et mirent dedans des amandes fraîches des noix et des noisettes sophie à le présent allons vite porter la cage sous le chêne pourvu que l’ écureuil y soit encore paul ", "il me semble avoir raison ce père-la mais la figure de le fils a l’ air de lui reprocher tout autre chose à le travers beaucoup de réticences timidité peut-être oui car il s’ exprime ensuite plus à le son aise j’ apprends des dessous de boutique à lesquels j’ étais loin de m’ attendre: le père épicier fait argent de tout; veut céder local meubles et immeuble et le reste; et enverra bel et bien son fils coucher où il voudra ce père ingrat ce marchand économe aurait même ajouté: ton chinois va te servir à le quelque chose ", "perdue perdue et par ma faute et par mon crime non cher enfant non sachez être sans remords a qui voudra beaucoup souffrir il sera beaucoup pardonné et vous avez voulu souffrir et vous avez expié et vous expierez encore davantage l’ œuvre de satisfaction est presque complète quant à le elle la fille de le prêtre impur de le prêtre sacrilège de le prêtre meurtrier elle devait suivre le gai chemin la voie joyeuse qui mène à la mort cette femme a rempli son destin l’ ignominie sur la terre la damnation dans l’ éternité ", "ensuite après vous le royaume de PROPN leur retourne —ce n’ est pas ce qu’ ils disent ma mie car le cousin henri prétend lorsque sa péronnelle de sœur lui monte la tête qu’ il est de meilleure lignée que moi il ment sire —je le crois volontiers —or le duc de guise est bon catholique et il a en grande haine les huguenots ", "en général les fouille-merde ont la décence de inventer une cause vous c\\' est gratuitement que vous fouillez la merde sans autre plaisir que celui quand vous partirez d\\' ici vous vous frotterez les mains en pensant que vous n\\ avez pas perdu votre journée puisque vous avez souillé l\\ univers d\\' autrui PROPN est un beau métier que vous faites mademoiselle si je comprends bien vous préféreriez que je vous traîne devant les tribunaux ", "la jeune fille s’ inclina et PROPN lui confia la clef de la maison en ajoutant il est possible que les soldats qui sont déjà venus prétendant que le vieux tailleur possède des trésors reviennent à la charge –vous leur donnerez cette clef et vous leur direz qu’ ils peuvent fouiller à le leur aise il n’ y a rien nous nous en allâmes nadir et moi; dans la ville blanche mais avant de quitter la ville noire nous entrâmes dans un schoultry où je pus avoir une nouvelle idée de l’ importance et de le crédit de nadir le maître de le schoultry salua jusqu’ à le terre en élevant ses mains au-dessus de sa tête ce qui est dans l’ inde le témoignage de le plus grand respect ", "elle remonte les marches rouvre la porte avec les mêmes précautions et se retrouve dans le vestibule elle dit à le voix basse je suis folle je suis folle je suis folle elle traverse le vestibule de nouveau sur la pointe de les pieds et longe à le tâtons le couloir a chacun de ses pas les plis de sa robe à l\\' ample jupe font entendre un bruissement rêche énorme dans le silence elle pénètre dans la cuisine noire " ]
cyprien toutefois examinait mademoiselle destrade avec une épouvante mêlée de doute et de pitié il ne voulait pas la croire il ne la croyait pas tout à le coup une sorte de clarté se fit dans son esprit le calme lui revint –mademoiselle lui dit -il ce n’ est pas possible il y a mois que je vous connais et jamais je n’ ai découvert une arrière-pensée dans votre regard une ombre sur votre front une réticence dans vos paroles	[ "nous nous sommes aimés vous le nieriez sans cesse que vous ne me persuaderiez pas eh quoi! nos causeries intimes nos confidences nos aveux nos communes espérances d’ avenir nos projets et nos rêves tout cela sincère de ma part serait un mensonge de la vôtre ce n’ est pas possible je vous le répète et pourquoi dans quelle intention dans quel intérêt vous seriez -vous montrée fausse et perfide à le ce point? qui vous eût obligée à la ruse qui vous forçait à le me choisir? que ne déclariez -vous cet autre amour ", "d’ ailleurs surprise avec cet homme comme vous prétendez l’ avoir été ne consentez -vous pas aujourd’hui à l’ épouser rien alors ne vous empêchait d’ y consentir hier non en vérite s’ écria cyprien avec une véhémence soudaine il y a dans cette aventure autre chose que ce que vous me dites quelque funeste secret qui n’ est pas le vôtre et que vous ne dites pas juliette à le demi défaillante suffoquée par les larmes s’ appuyait à une chaise et se taisait ", "mon amie ma juliette continua cyprien en l’ attirant presque dans ses bras aviez -vous donc pensé que je renoncerais ainsi à le vous qu’ il suffirait que vous vous accusiez et que mon cœur serait à le ce point lâche et ah! sentez -le il bat pour vous d’ amour et de respect plus que jamais mademoiselle destrade ne se contint plus elle éclata en sanglots –ma chère juliette dit -il encore mais cette fois en souriant comment s’ appelle cet homme que vous aimez si fort et qu’ il vous faut épouser fit juliette toute pâle et se dégageant de l’ étreinte de le jeune homme ne souriez ni de mon chagrin ni de ma frayeur ", "je n’ ai pu vous laisser croire que je ne vous aimais plus mais le malheur est autour de nous et pour le conjurer il faut que j’ épouse cet homme il le faut –je vous ai demandé comment il s’ appelait –et pourquoi me le demandez-vous –mais vous n’ avez point à me cacher son nom si vous l’ épousez ne saurai -je pas ce nom demain dans une heure ", "il s’ appelle m. cyprien parut réfléchir –je l’ ai rencontré quelquefois dit -il jamais il ne s’ est occupé de vous de beaucoup plus âgé que nous ne le sommes ", "votre père était bien agité en me parlant il eût presque désiré par instants que vous fussiez coupable juliette à le nom de notre amour à le nom même de le salut de tous ceux que le péril menace dites-moi la vérité la vérité tout entière sur ce qui s’ est passé hier –je ne le peux pas dit -elle en se défendant je ne le dois pas je ne le veux pas –et moi juliette j’ ai besoin de tout savoir pour que vous soyez sans tache devant moi et que je vous aide à le sauver votre mère ", "mon dieu s’ écria mademoiselle destrade j’ étais trop faible pour un tel fardeau pardonnez -moi si je fais mal alors elle raconta à le jeune homme tous les incidents de la soirée depuis les pressentiments vagues qui lui étaient venus jusqu’ à le mouvement désespéré qui l’ avait poussée dans la chambre de madame destrade –vous voyez bien lui dit -elle qu’ il n’ y a pas de remède à le cette extrémité vous voyez bien que pour l’ honneur de mon père pour le salut de ma mère il faut que j’ aille jusqu’ à le bout de ce dévouement que dieu sans doute m’ a suscité lui-même ", "cyprien l’ avait écoutée sans dire un mot assistant par la pensée et dans le trouble de son âme à ces scènes diverses que la mémoire de la jeune fille évoquait une à une en même temps une lente colère s’ était amassée en lui qu’ étaient donc ces amants déjà vieux en leur outrecuidante sécurité pour s’ exposer de la sorte cette mère avant tout n’ avait -elle pas un enfant dont elle eût dû conserver le respect ménager le bonheur? et cet homme n’ y avait -il pas de plus noble but dans la vie que de continuer en l’ âge mûr les imprudences de la jeunesse ", "cyprien avait de tous les quelque dédain et dès ses premières paroles il cacha mal le sentiment de courroux et de résolution froide qui le dominait –il y a dit -il un moyen très-simple de couper court à le ces périls il suffit que je tue m. –le tuer! s’ écria juliette –sans aucun doute pour votre père je ne suis encore que le seul offensé " ]	[ "si ces bons cousins ont une fille je leur demanderai de m’ allier à le eux j’ acquitterai ainsi ma dette de reconnaissance car je serai un si bon mari qu’ ils béniront le jour où ils m’ ont rencontré perdu dans ces agréables rêveries en oublia les lois de la prudence la plus élémentaire il ne lui vint pas à l’ idée de s’ inquiéter de la manière dont ses conducteurs se tenaient de chaque côté de lui de façon à le intercepter sa vue où me menez-vous s’ écria -t-il tout à le coup quelle aveugle confiance n’ avait -il pas fallu avoir en ces soi-disant cousins pour ne pas s’ apercevoir qu’ ils l’ avaient conduit dans un enclos ", "ah lorsque je vous aurai tous les auprès de moi disait -elle à le jeune duc d’ PROPN je ne redouterai pour vous aucun danger je veillerai sur vous avec tant de sollicitude que les complots les plus habiles échoueront devant la puissance de mon amour ainsi pensait la pauvre mère et cette conviction profonde ranimait son courage avons -nous donc des ennemis ", "il perçut un claquement et se retourna: était venu sur son seuil et épiait le numéro passa devant la chambre de m.donadieu; le bruit rassurant de la respiration sifflante de l’ économe lui parvint mais comme il allait entamer l’ ascension de l’ escalier un grincement léger à l’ étage supérieur l’ obligea à le rebrousser chemin: m.planet venait de visiter le dortoir heureusement avant de quitter son lit baume avait pris la précaution de coucher en long le traversin et de ramener le drap très haut ", "sur les échantillons sont dessinés la même famille et la même villa que sur les photos de l’ agence elles sortent il les regarde à le travers la vitrine la petite ressemble à la mère en miniature elles ont le corps fin et pâle des visiteurs les bras blancs minces les chevilles prêtes à le casser certainement le calme ténu de la mer ce matin suffit à le effacer le bruit de leurs pas ", "comme la veille je sortis par la petite porte de la tour mais à le lieu de gagner l’ allée qui menait à la route je contournai le château .la tour ronde se reliait par un bâtiment surmonté d’ une croix la chapelle probablement à l’ aile qui faisait face à le celle où je logeais ainsi que mme de grisolles et sa fille elles devaient être toutes moins anciennes que le reste de le logis ne remontant probablement qu’ à le xviie siècle entre elles s’ étendait une cour pavée encadrée de parterres abandonnés au-delà commençait le parc proche de le château il avait dû être autrefois bien entretenu mais là aussi le délaissement faisait son œuvre ", "dès notre arrivée à la maison ma mère selon le rite établi nous dépouillait de ce butin me lavait les mains en grande hâte et brossait nos trophées à le eau de javel après cette toilette médicale je plongeais dans l\\ escalier de la cave et je trouvais mon père en compagnie de paul dans atelier il était éclairé par une lampe à le pétrole elle était en cuivre un peu cabossé et portait un bec matador que la mèche circulaire sortait d\\' un tube de cuivre et montait sous un petit champignon de métal qui forçait la flamme à le épanouir en corolle cette corolle était assez large et pour la contenir le verre que les anglais appellent excellemment la cheminée avait à sa base un renflement de le plus bel effet mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique et il est vrai qu\\ elle donnait une vive lumière en même temps qu\\ une violente odeur moderne nous commençâmes par assemblage de les chaises ", "sous un futile prétexte j’ ai abandonné mes camarades de route et mi-ému mi-souriant je me suis installé sur une chaise en face de mon ancienne adoration elle est toujours belle sainte christine toujours sereine en son éternelle béatitude avec je ne sais quoi de bien humain et de moderne elle a plutôt l’ air d’ une toute jeune femme très raisonnable que d’ une vierge essayant de plaisanter en moi-même je me disais que si la bienheureuse consentait à le descendre de son vitrail je me chargerais volontiers de lui procurer un logis plus capitonné l’ office se déroule lentement sans prestige ni magnificence ", "de la part de cotin surtout à le cause de la rue longue à le sérianne de toute cette famille bien assise de comme on parlait encore des funérailles de mme cotin la tante et de l’ évêque qui y était venu enfin il serra le poing et pan dans la gueule de son concitoyen ils se jetèrent l’ un sur l’ autre armand se croyait en général plutôt faible mais il flanqua une si belle raclée à le cotin que malgré son propre nez en sang qui lui pissait sur la chemise il se releva dans un état d’ exaltation il avait l’ air sauvage et il est certain qu’ il n’ avait aucunement respecté les règles élémentaires de la boxe et de la savate contre son adversaire qui avait une oreille décollée et gémissait en se tenant les couilles ", "fit -il en reprenant son fauteuil et sa gaieté —pose les questions je répondrai d’ abord qui est est la fille d’ un général-major en retraite mort depuis ans elle a un nombre considérable de sœurs je ne sais plus à le juste combien —pierre en sait mieux le compte interrompit platon —vraiment a fait le plus grand honneur à le ce jeune homme ", "sauf un soir plus bas rue d’ PROPN à le terminus ou ̀ j’ avais parfois retrouvé mon père ce soir-là j’ avais imaginé une rencontre entre lui et bouvière mondes bien différents bouvière un peu pontifiant bardé de diplômes et protégé par son statut de docteur et de maître à le penser mon père plus aventureux et dont la seule école avait été celle de la rue " ]
le lundi de pâques entre autres jours elle le traita comme le dernier de les hommes et lui adressa des paroles que le plus pauvre de les hommes de peine de le couvent n’ eût pas supportées toutefois peu de jours après elle lui fit un signe à la suite de lequel le bel évêque ne manqua pas de se trouver à le minuit à la porte de l’ église elle l’ avait fait venir pour lui apprendre qu’ elle était enceinte a cette annonce dit le procès le beau jeune homme pâlit d’ horreur et devint tout à le fait stupide de peur l’ abbesse eut la fièvre	[ "elle fit appeler le médecin et ne lui fit point mystère de son état cet homme connaissait le caractère généreux de la malade et lui promit de la tirer d’ affaire il commença par la mettre en relation avec une femme de le peuple jeune et jolie qui sans porter le titre de sage-femme en avait les talents son mari était boulanger hélène fut contente de la conversation de cette femme qui lui déclara que pour l’ exécution de les projets à l’ aide de lesquels elle espérait la sauver il était nécessaire qu’ elle eût confidentes dans le couvent une femme comme vous à la bonne heure mais une de mes égales ", "non; sortez de ma présence .la sage-femme se retira mais quelques heures plus tard PROPN ne trouvant pas prudent de s’ exposer à les bavardages de cette femme fit appeler le médecin qui la renvoya à le couvent où elle fut traitée généreusement cette femme jura que même non rappelée elle n’ eût jamais divulgué le secret confié; mais elle déclara de nouveau que s’ il n’ y avait pas dans l’ intérieur de le couvent femmes dévouées à les intérêts de l’ abbesse et sachant tout elle ne pouvait se mêler de rien sans doute elle songeait à l’ accusation d’ infanticide ", "après y avoir beaucoup réfléchi l’ abbesse résolut de confier ce terrible secret à le madame victoire prieure de le couvent de la noble famille de les ducs de c et à le madame bernarde fille de le marquis elle leur fit jurer sur leurs bréviaires de ne jamais dire un mot même à le tribunal de la pénitence de ce qu’ elle allait leur confier ces dames restèrent glacées de terreur elles avouent dans leurs interrogatoires que préoccupées de le caractère si altier de leur abbesse elles s’ attendirent à l’ aveu de quelque meurtre l’ abbesse leur dit d’ un air simple et froid j’ ai manqué à le tous mes devoirs je suis enceinte .madame victoire la prieure profondément émue et troublée par l’ amitié qui depuis tant d’ années l’ unissait à le hélène et non poussée par une vaine curiosité s’ écria les larmes à les yeux quel est donc l’ imprudent qui a commis ce crime je ne l’ ai pas dit même à le mon confesseur jugez si je veux le dire à le vous !ces dames délibérèrent aussitôt sur les moyens de cacher ce fatal secret à le reste de le couvent ", "elles décidèrent d’ abord que le lit de l’ abbesse serait transporté dans sa chambre actuelle lieu tout à le fait central à la pharmacie que l’on venait d’ établir dans l’ endroit le plus reculé de le couvent à le troisième étage de le grand bâtiment élevé par la générosité d’ hélène c’ est dans ce lieu que l’ abbesse donna le jour à un enfant mâle depuis semaines la femme de le boulanger était cachée dans l’ appartement de la prieure comme cette femme marchait avec rapidité le long de le cloître emportant l’ enfant celui-ci jeta des cris et dans sa terreur cette femme se réfugia dans la cave une heure après madame bernarde aidée de le médecin parvint à le ouvrir une petite porte de le jardin la femme de le boulanger sortit rapidement de le couvent et bientôt après de la ville ", "arrivée en rase campagne et poursuivie par une terreur panique elle se réfugia dans une grotte que le hasard lui fit rencontrer dans certains rochers l’ abbesse écrivit à le césar confident et premier valet de chambre de l’ évêque qui courut à la grotte qu’ on lui avait indiquée il était à le cheval il prit l’ enfant dans ses bras et partit à le galop pour PROPN l’ enfant fut baptisé dans l’ église de sainte-marguerite et reçut le nom d’ alexandre l’ hôtesse de le lieu avait procuré une nourrice à le laquelle PROPN remit écus: beaucoup de femmes s’ étant rassemblées autour de l’ église pendant la cérémonie de le baptême demandèrent à le grands cris à le seigneur césar le nom de le père de l’ enfant c’ est un grand seigneur de rome leur dit -il qui s’ est permis d’ abuser d’ une pauvre villageoise comme vous ", "et il disparut .tout allait bien jusque -la ̀ dans cet immense couvent habité par plus de femmes curieuses personne n’ avait rien vu personne n’ avait rien entendu mais l’ abbesse avait remis à le médecin quelques poignées de sequins nouvellement frappés à la monnaie de rome le médecin donna plusieurs de ces pièces à la femme de le boulanger cette femme était jolie et son mari jaloux ", "il fouilla dans sa malle trouva ces pièces d’ or si brillantes et les croyant le prix de son déshonneur la força le couteau sur la gorge à le dire d’ où elles provenaient après quelques tergiversations la femme avoua la vérité et la paix fut faite les époux en vinrent à le délibérer sur l’ emploi d’ une telle somme la boulangère voulait payer quelques dettes mais le mari trouva plus beau d’ acheter un mulet ce qui fut fait ", "ce mulet fit scandale dans le quartier qui connaissait bien la pauvreté de les époux toutes les commères de la ville amies et ennemies venaient successivement demander à la femme de le boulanger quel était l’ amant généreux qui l’ avait mise à le même d’ acheter un mulet cette femme irritée répondait quelquefois en racontant la vérité un jour que PROPN était allé voir l’ enfant et revenait rendre compte de sa visite à l’ abbesse celle-ci quoique fort indisposée se traîna jusqu’ à la grille et lui fit des reproches sur le peu de discrétion de les agents employés par lui de son côté l’ évêque tomba malade de peur ", "il écrivit à ses frères à le milan pour leur raconter l’ injuste accusation à le laquelle il était en butte il les engageait à le venir à son secours quoique gravement indisposé il prit la résolution de quitter mais avant de partir il écrivit à l’ abbesse vous saurez déjà que tout ce qui a été fait est oublié ainsi si vous prenez intérêt à le sauver non seulement ma réputation mais peut-être ma vie et pour éviter un plus grand scandale vous pouvez inculper jean-baptiste mort depuis peu de jours que si par ce moyen vous ne réparez pas votre honneur le mien de le moins ne courra plus aucun péril appela confesseur de le monastère de remettez ceci lui dit -il dans les propres mains de madame l’ abbesse après avoir lu cet infâme billet s’ écria devant tout ce qui se trouvait dans la chambre ainsi méritent d’ être traitées les vierges folles qui préfèrent la beauté de le corps à le celle de l’ âme!le bruit de tout ce qui se passait à le castro parvint rapidement à les oreilles de le terrible cardinal farnèse il se donnait ce caractère depuis quelques anné" ]	[ "il est vrai de dire que heures durant mme d’ argelès fut à le désespoir la police avait commencé une manière d’ enquête et cela pouvait effaroucher ses habitués et vider son salon elle dut se consoler à le bruit de les triomphantes réclames que lui avait valu ce suicide pendant jours PROPN désœuvré ne s’ occupa que d’ elle et alfred d’ PROPN publia son portrait dans sa chronique illustrée ce que pas un chroniqueur ne dit par exemple et ce faute de le savoir c’ est ce qu’ était à le juste mme d’ argelès ", "voilà pourquoi hortense prononce la belle servante d’ ici n’ a pas trouvé d’ épouseur dans son village c’ est pourtant une fille cultivée laborieuse qui travaille heures par jour et dit sans faute avec un accent gai des vers de lamartine elle a de plus une propreté exquise une beauté tranquille des yeux de vache comme la déesse antique imperturbablement placides qui ont toujours l’ air de vous regarder sans vous voir hier pourtant ses yeux jetaient des flammes et elle traversait en courant la salle à le manger ce qui n’ est pas dans ses habitudes qu’ y a -t-il lui demandai-je ", "c’ est très simple j’ éprouve une certaine lassitude de ma vie et de mon métier il buvait mes paroles en hochant gravement la tête vous êtes encore trop jeune ben pour avoir cette sensation on commence dans l’ enthousiasme et dans un esprit d’ aventure et à le bout de quelques années cela devient un métier et une routine mais je ne veux pas vous décourager je suis vraiment le dernier à le pouvoir donner des leçons ", "les filles l’ effrayaient autant qu’ elles l’ attiraient alors quand ses cheveux ont commencé à le tomber quand à l’ image qu’ il voyait encore dans la glace s’ est superposée celle de le zombie qu’ il allait bientôt devenir chauve sans sourcils sans poils autour de le sexe on avait beau lui assurer que cela repousserait vite l’ angoisse a été trop forte et il a arrêté le traitement de lui-même en cachette sans en parler à le personne il lui restait seulement quelques séances qui duraient une demi-journée et plus jours comme à le début: ses parents l’ y auraient volontiers accompagné mais il préférait disait -il y aller seul en métro et en réalite il n’ y allait pas à le curie il a expliqué qu’ il suivait son traitement dans une clinique de sceaux il a même demandé pour cela une prescription et il fallait qu’ il soit convaincant car personne n’ a appelé ses parents pour s’ assurer que tout se passait conformément à le protocole ", "je rencontrai wanda un matin c’ était sur la place saint-isidore en construisant une succursale de le banco commerciale on venait d’ excaver un temple de jupiter les journaux illustrés prenaient des vues c’ était l’ occasion d’ une promenade ", "tout petit ç a me tourmentait déjà et j' ai bien souvent fait pleurer ma mère avec mes questions je n' ai donc pas de père moi? où est -il qu' est -ce qu' il fait enfin un jour elle m' a avoué la vérité et tout de suite je me suis dit il est à le paris eh bien j' irai le voir elle voulait m' en empêcher puisque je te dis qu' il est marié que tu ne lui es plus rien qu' il ne s' est jamais informé de toi ca n' a rien fait ", "pas grosse petite gentille gentille gentille je me méfie il se méfie en effet car je le bloque entre portes dans le tambour profond comme une alcôve qui sépare la salle à le manger de le salon il se méfie car j’ insiste avec une fausse légèreté qui ne trompe pas ce petit animal fourbe; une légèreté conventionnelle qui semble souligner nos répliques rapides d’ une indication scénique marcel sur ses gardes claudine évaporée gentille gentille une femme gentille vous me rappelez cruellement une histoire que je vous ai tue jusqu’ ici par pudeur ", "elle ne pourrait écouter avec fruit votre discours veuillez me le remettre ensuite le consul humilié vit disparaître avec regret le fruit de ses veilles que le jeune seigneur enfouit dans une poche de son justaucorps pendant que courbant sa tête sur l’ encolure de son cheval impatient le gentilhomme recevait de le roi l’ ordre de poursuivre la marche en avant cria -t-il d’ une voix impérieuse le carrosse se remit en mouvement ", "j’ ai peur de ne pas me les rappeler —commencez toujours vous les chercherez m. de lamartine qui était d’ une complaisance extraordinaire ce soir-là dit les vers suivants qu’ il avait faits la veille chapitre à le m. léon bruys d’ ouilly enfants de la même colline abreuvés à le même ruisseau comme nids sur l’ aubépine près de le mien dieu mit ton berceau de nos toits voisins les fumées se fondaient dans le même ciel et de tes herbes parfumées mes abeilles volaient le miel souvent je vis ta douce mère de mes prés foulant le chemin te mener comme un jeune frère à le moi tout petit par la main ", "quand les soldats s’ approchèrent un à un la crosse de le fusil à l’ épaule pour tirer dans le gouffre; quand les sanglots éclatèrent de tous les côtés à le milieu de la foule je fus sur le point de défaillir ah! si quelque chose avait pu réveiller florentin c’ était bien cette fusillade qu’ il avait entendue sur tous les champs de bataille depuis et qu’ il espérait encore entendre à le sarrelouis la veille terre française qu’ on nous avait arrachée après nos désastres oui!... mais c’ était fini son souvenir seul restait debout devant moi en revenant de là parmi la foule dispersée les femmes désolées je crois sentir encore la petite main de justine me passer sur la figure pour essuyer mes larmes et je l’ entends murmurer: ne pleure pas comme cela lucien il t’ aime toujours ma mère m’ a dit que tous les braves gens reviennent et qu’ ils sont là-haut qui nous regardent ainsi finirent les beaux jours de mon enfance dans la désolation et PROPN allaient commencer les rudes épreuves de l’ école de le travail et de les illusions perdues à lesquelles nous sommes tou" ]
–amigos répondirent en chœur mes interlocuteurs qui s’ avançaient toujours et qui me lancèrent en passant des bonjours qui me parurent équivoques je les laissai s’ avancer et traverser la rivière mais je résolus de ne pas les perdre de vue pour éviter toute espèce de malentendu avec des personnages que je soupçonnais fortement d’ appartenir à le quelque bande de le voisinage je les suivis donc à distance bien décidé à ne pas leur donner la chance de se cacher dans les broussailles et de me lancer une balle à la manière habituelle de les brigands à le qui nous faisions la guerre je crus m’ apercevoir que l’ un d’ eux tournait de temps en temps la tête comme pour bien s’ assurer que je le suivais toujours mais j’ en arrivai bientôt à ne plus y porter attention et à le croire qu’ après tout ces pauvres diables pouvaient bien n’ être que de paisibles fermiers qui revenaient de PROPN	[ "je me relâchai donc de ma surveillance et je retombai peu à le peu dans la série d’ idées couleur de rose que m’ inspirait l’ espoir de me trouver d’ vous souriez probablement lecteur de mon infatuation amoureuse quand je vous nomme ma passion mais avant de vous raconter les aventures que me valut cet attachement digne d’ un meilleur sort laissez -moi vous dire qu’ elle en valait la peine ma mexicaine voilà bientôt ans que je l’ ai oubliée et parole d’ ex- contre-guérillas quand j’ y pense par hasard je me surprends à le regretter le plaza de et les charmantes causeries que nous y faisions et moi en écoutant la musique de le e je faisais retentir mes éperons et sonner mon grand sabre de cavalerie sur le pavé et elle souriait sous sa mantille la coquine à les officiers d’ état-major qui me jalousaient ma bonne fortune ", "chapitre mais revenons à la grande route de salinas et à les cavaliers inconnus qui galopaient devant moi j’ avais donc fait taire mes soupçons et j’ avais même oublié toute idée de danger quand j’ arrivai toujours à le galop à un endroit où la route faisait un brusque détour mes mexicains de tout à l’ heure m’ attendaient là le revolver à le poing et je fus accueilli par un brusque: halte la mon cheval se cabra et ma main droite fouillait encore les fontes de ma selle quand j’ entendis derrière moi le sifflement bien connu de le lasso ", "je sentis la corde se resserrer autour de mes épaules et un instant plus tard je roulais dans la poussière un brigand de chinaco m’ avait ficelé par derrière pendant que ses dignes compagnons me mettaient en joue par devant jolie position pour un sous-officier qui avait l’ honneur de servir sous dupin je me sentais attrapé comme le corbeau de la fable en vrais mexicains qui font leur métier avec un œil à les affaires mes braves adversaires commencèrent par me dépouiller de tout ce que je possédais et qui pouvait avoir pour un sou de valeur me donnant par ci par là quelques coups de pieds pour me faire sentir que j’ étais à le leur merci ", "les épithètes les plus injurieuses ne me manquèrent pas non plus pendant que l’on me liait solidement les bras de manière à le me mettre dans l’ impossibilité de faire un seul mouvement pour me défendre je souffris tout en silence me réservant mentalement le droit de me venger à le centuple si jamais l’ occasion s’ en présentait on me plaça sur mon cheval et après qu’ on m’ eût attaché les jambes à la sangle afin qu’ il ne me prît aucune envie d’ essayer à m’ échapper nous laissâmes la grand’route pour nous enfoncer dans les broussailles après avoir voyagé pendant quelques heures nous arrivâmes à une mauvaise hutte abandonnée située sur les bords d’ un ruisseau qui descendait des montagnes pour se jeter probablement dans le sabinas nous y passâmes la nuit et l’on me fit l’ honneur de placer une sentinelle pour veiller sur moi précaution bien inutile grâce à les liens dont j’ étais littéralement couvert des pieds à la tête ", "avec une libéralité que je n’ attendais pas d’ eux mes gardiens me donnèrent ma part d’ un souper excellent qu’ ils préparèrent avec soin et ils m’ offrirent même un bon verre de mezcal que j’ acceptai volontiers à les questions que je fis pour savoir ce que l’on prétendait faire de moi on répondit invariablement que je saurais le lendemain soir à le quoi m’ en tenir à le ce sujet j’ attendais avec une impatience que vous comprenez lecteur l’ heure qui m’ apprendrait le sort qui m’ était réservé je dormis tant bien que mal et nous reprîmes de bonne heure un sentier qui conduisait à la grand’route j’ étais toujours ficelé jusqu’ à les oreilles et je faisais fort piteuse mine entre les grands gaillards chargés de me garder ", "vers midi nous avions atteint lampasas; et ce n’ est que lorsque j’ aperçus un bataillon de chinacos qui grouillaient sur la place publique que je commençai à le comprendre ce qu��on voulait de moi je sentis que selon leur habitude les juaristes allaient d’ abord essayer de me faire causer en m’ offrant probablement un grade quelconque comme prix des renseignements que je pourrais leur donner et que si je m’ y refusais absolument on pourrait bien me faire passer l’ arme à le gauche cette manière d’ agir avec leurs prisonniers était proverbiale chez les mexicains et je m’ y attendais avec un calme assez mal emprunté à le mon dessein bien arrêté de paraître indifférent à le danger de ma position chapitre je réfléchissais encore à les vicissitudes de la vie de soldat lorsqu’ une ordonnance vint m’ annoncer que l’on m’ attendait chez le général dont la brigade se trouvait de passage à le lampasas je connaissais trevino de réputation comme l’ un de les bons généraux qui avaient accepté de le service sous juarez et je remerciai mentalement mon étoile de cette sorte de bo", "après avoir coupé mes liens pour me permettre de marcher on me conduisit dans une grande salle à le rez-de-chaussée de le palais municipal où l’on me fit attendre le bon plaisir de son excellence le général commandant supérieur si l’ exactitude est la politesse de les rois il nous a toujours paru évident que les rois de le mexique devaient être d’ une impolitesse criante à en juger par la conduite de les fonctionnaires de la république actuelle on me fit attendre longues heures sans boire ni manger ce qui me parut d’ un mauvais augure pour la bonne humeur de le général quand la vie d’ un homme est en jeu il devient superstitieux en diable et les événements les moins importants sont à ses yeux de les pronostics sérieux on me transmit enfin l’ ordre d’ avancer et je me trouvai en présence de celui qui allait décider si selon la coutume je devais aller avant longtemps me balancer à le bout d’ un lasso suspendu à les branches de l’ arbre le plus voisin ", "j’ entrai d’ un pas ferme et en prenant un air assuré qui s’ accordait assez mal avec les idées noires qui se croisaient dans mon cerveau plusieurs officiers étaient assis autour d’ une table couverte de cartes et de dépêches le général en petite tenue arpentait la salle de long en large et semblait absorbé dans ses pensées à le bruit que firent mes gardes en entrant il leva la tête et me fit de la main signe d’ avancer près de lui —mes hommes m’ apprennent dit -il qu’ ils vous ont arrêté sur la route de PROPN à le salinas; et il me paraît pour le moins curieux que vous ayez eu l’ audace de vous aventurer sur un terrain complètement à le pouvoir de nos troupes depuis plusieurs mois ", "ceux qui vous ont fait prisonnier vous accusent d’ espionnage et m’ est avis qu’ ils ont raison qu’ avez -vous à le dire pour vous défendre? —rien général il est permis à le vos gens de m’ accuser d’ espionnage quand vous savez que je ne puis apporter aucune preuve pour les contredire je connais les lois de la guerre pour les avoir plusieurs fois exécutées moi-même sur l’ ordre de mes supérieurs je ne suis pas un espion mais il m’ est probablement impossible de vous le prouver " ]	[ "une pauvresse ayant un bissac presque vide vieille et ridée en haillons type de malheur et d’ insouciance gisait sur le bec de la barque accroupie dans un gros paquet de cordages un de les rameurs vieux marinier qui l’ avait connue belle et riche l’ avait fait entrer suivant l’ admirable dictonerreur de le furne: diction à le lieu de dicton de le peuple pour l’ amour de dieu –grand merci thomas avait dit la vieille je dirai pour toi ce soir pater et ave dans ma prière .le patron donna de le cor encore une fois regarda la campagne muette jeta la chaîne dans le bateau courut le long de le bord jusqu’ à le gouvernail en prit la barre resta puis après avoir contemplé le ciel il dit d’ une voix forte à ses rameurs quand ils furent en pleine mer: ramez fort et dépêchons ", "ce que couvait le tombeau-des-lutteurs son noir dessein son but affreux on commençait dans le cirque à le comprendre; on ne le comprenait que trop –assez cria -t-on impérativement&douloureusement assez! grâce! inexorable sourd à le tous les cris hérissé le lion secoua sa crinière tragique on l’ avait voulu tant pis! ce devait être!&ce serait ", "le colonel sans soupçons marchait près de le jeune homme à le verstes de karakent on aperçut tout à le coup la mer caspienne devint pensif c’ est étrange ammalat dit -il je ne puis voir ta triste mer ton pays sauvage peuplé de maladies et d’ hommes pires que les maladies sans que mon cœur se serre sans que mon esprit devienne mélancolique je déteste la guerre avec les ennemis invisibles ", "il n’ existait qu’ une brigitte comme la sienne et en tombant en adoration devant un objet unique l’ objet de son amour il se sevrait de son angoisse d’ accumulation on peut collectionner les femmes mais on ne peut pas collectionner la femme qu’ on aime sa passion pour brigitte était impossible à le dupliquer et plus il l’ aimait plus elle était unique chacun de ses gestes unique ", "a connu à le centre de formation alors qu’ il suivait l’ entraînement spécial de la branche action et pendant les milliers d’ heures de les stages une camaraderie authentique les a réunis pour toujours à le une époque PROPN aurait même pu prendre la place de mevlido et partir dans les mêmes conditions que lui dans la même direction en mission pour le même ratage cette proximité se sent cette fraternité étroite elle est évidente lorsque PROPN reconstitue les désarrois ou les rêves de mevlido et lorsque en tant que diseur d’ histoires il accompagne dans la confusion et le malheur habite sans peine son personnage ", "tu rendras la religion aimable à le ton mari tu dissiperas les ténèbres de son esprit par ton instruction et tu enflammeras son âme de le feu divin qui embrase la tienne je suis indigne d’ être un instrumentaux dessins de la providence toutefois si elle daignait se servir de moi quel serait mon ravissement dé voir une âme renaître à la félicité et de jouir de ses premiers élans vers un dieu qu’ elle ignore cet espoir et la reconnaissance m’ attachent seuls à le m. de vareilles sois sûre que renoncer à le lui ne ferait pas le malheur de ma vie ", "jefferies s’ était arrêté hésitant –allons vieux dit un de les hommes qui se trouvaient sur le seuil de le public-house est -ce que vous allez nous refuser –non dit et il s’ approcha et porta la main à son bonnet jefferies était fort pâle et ses yeux rouges disaient qu’ il avait pleuré un rough qui demeurait dans PROPN PROPN lui dit: –comment va ta fille ", "et elle laissa tomber son morceau de pain elle n’ avait plus faim elle se leva pour fuir la voiture était déjà à la porte de l’ hôtel et l’ aubergiste ouvrait la portière PROPN ramassa vite son petit bagage ", "on l’ écouta distraitement *je retournai en PROPN avec lanzmann nous étions décidés à le voir de les corridas en ces temps où les paroles coûtent si peu j’ apprécie ces épreuves où l’ homme engage son corps dans un corps à le corps a condition bien entendu qu’ il le fasse de son plein gré dans notre société la volonté de les exploités n’ est jamais libre; et les tares de le capitalisme se répercutent de façons sur le ring comme dans l’ arène ", "il l’ avait vu fois et la dernière c’ était avec moi bibendum connaissait toutes les répliques de le film et psalmodiait sur la voix de les acteurs en mettant le ton qu’ il croyait être le bon puis ils l’ avaient collé dans cette énorme boîte de sapin tout le monde avait oublié très vite qu’ il était passé par ici qu’ il avait scintillé et je ne me sentais pas très bien en pensant à le tout je remerciai le barman d’ un hochement de tête réglai mon café et entrepris de gagner l’ hôtel alors qu’ un crachin serré délavait l’ asphalte " ]
à le passage on regardait avec l’ habituelle curiosité provinciale cet inconnu qui avait grand air en dépit de ses vêtements usés et fanés de le vieux feutre gris couvrant en partie ses cheveux bruns légèrement frisés le jeune homme reconnaissait quelques visages d’ autrefois à un vieux chaudronnier debout à le seuil de sa porte il dit gaiement –bonjour père pinsonneau et souriant de l’ ébahissement de le bon homme il continua sa route après lui avoir adressé un amical signe de tête une tourelle de le xiiie siècle à l’ angle d’ une maison un linteau sculpté au-dessus d’ une porte rappelaient l’ ancienneté de la petite ville	[ "vers l’ extrémité de la rue se dressait à le droite une demeure d’ assez belle apparence bâtie en pierre et brique comme lorenzo y atteignait la porte s’ ouvrit et un petit homme maigre grisonnant à la figure bilieuse commença à le descendre les marches conduisant à le trottoir PROPN s’ arrêta devant lui en disant avec une nuance d’ ironie dans la voix –bonjour mon cousin.m.adrien barbelier ex-avocat à le barreau de bordeaux s’ immobilisa en attachant sur le jeune homme de les yeux quelque peu eut un rire légèrement railleur –eh bien vous ne me reconnaissez pas –vraiment oui on dirait mon cousin.m.barbelier reprenant ses esprits se mit à le considérer de les pieds à la tête ", "–oui oui mais que te prend -il d’ arriver ainsi sans crier gare alors que depuis des années personne n’ a reçu de tes nouvelles des nouvelles de moi cela n’ aurait pas intéressé grand monde par ici quant à le prévenir non; j’ aime les arrivées d’ un ton aigre-doux :–moi je déteste cela et je crois que ta belle-mère sera de mon avis l’ expression sarcastique s’ accentua sur la physionomie de PROPN –je n’ en doute guère! évidemment je vais la gêner en revendiquant mon bien ", "convenez cependant que j’ ai été bon prince en lui en laissant bénévolement la jouissance jusqu’ ici? –tu n’ as fait à le contraire que ton devoir car étant la femme de ton père elle a droit aussi fronça les sourcils et sa physionomie prit une expression dure qui s’ associait à l’ accent un peu âpre de sa voix tandis qu’ il ripostait: –des droits elle n’ en a aucun sur cette demeure qui m’ appartient de par la volonté de mon père ses enfants et elle ont reçu ce qui restait d’ argent et moi j’ ai eu la maison pour ma part.–eh! je ne dis pas le contraire mais je parlais d’ un droit moral –un droit moral? lequel donc ", "elle a aidé mon père à le précipiter sa ruine elle est arrivée à le me séparer de lui après m’ avoir montré en toute occasion son antipathie non je ne lui dois rien absolument rien quant à le mon frère et à le ma sœur c’ est différent à le cas ou ils auraient besoin de mon aide je ne la leur refuserais pas car là c’ est mon devoir .tandis que parlait ainsi continuait de l’ examiner ", "son regard s’ attachait sur la vieille valise sur les chaussures qui visiblement avaient fait un long usage sa bouche mince se plissa en un rictus de dédain tandis qu’ il demandait narquoisement –quelle sorte d’ aide? pas une aide pécuniaire si j’ en crois les apparences tu ne rapportes pas la fortune d’ afrique hein lorenzo –vous m’ avez assez prédit que je n’ arriverais jamais à le rien mon cousin! et vous voilà ravi d’ avoir deviné si juste –ravi non pas mais je te connaissais trop bien pour ne pas prévoir une non-réussite ", "les faits sont venus me donner raison puisque te voilà de retour guère plus riche qu’ en partant j’ imagine?lorenzo saisit à le passage le coup d’ œil méprisant qui s’ attachait à ses vieux vêtements il eut un rire moqueur en répliquant –vous trouvez que je n’ ai pas l’ apparence d’ un homme ayant fait fortune je m’ en console cher cousin l’ argent est une chimère et je prétends le traiter comme ta ta! tu crânes mon bel ami mais je ne suis pas dupe de tant de résignation l’ argent tu l’ aimes tout comme les autres ", "malheureusement pour toi il a dédaigné de venir en ton escarcelle et que vas -tu faire maintenant? ici tu ne peux trouver à le gagner ta vie –je chercherai sans doute une situation à le bordeaux de le<UNK> bordeaux oui mais pourquoi pas à le paris une lueur narquoise brilla dans les yeux de PROPN ", "–évidemment paris est plus loin de treilhac mais j’ ai le temps de réfléchir car je veux faire un petit séjour ici dans mon vieux logis la maigre figure de m.barbelier s’ allongea.–ah! qu’ est -ce que tu vas y faire avec quoi vivras -tu? –je posse ̀de quelques petites économies suffisantes pour payer ma nourriture comme distraction j’ aurai la pêche oh! je ne m’ ennuierai pas la lueur de gaieté railleuse se faisait plus vive dans les yeux noirs montiez -vous en ville mon cousin ", "nous pourrions en ce cas faire route ensemble jusqu’ à la place?m.barbelier dit précipitamment :–non je vais à la gare où j’ ai affaire bonsoir mon garçon il tendit doigts à le lorenzo d’ un geste protecteur –bonsoir mon cousin mes hommages à le mes cousines clémentine et andrée doivent être des jeunes filles maintenant " ]	[ "j’ hésite à le prendre une drogue quelconque n’ importe quoi PROPN semble à le présent marcher la tête rentrée dans les épaules du moins quand il la croise ils ne se parlent pas se regardent à le peine je me tiens prêt à le intervenir pour les séparer le cas échéant mais ils conservent leur calme va me demande -t-il ", "ils restèrent là longtemps causant doucement de tout et de rien dans une \\n' languissante torpeur de bien-être parfois une charrette passait toujours traînée les vaches dont le joug inclinait et tordait les têtes et toujours conduite par un paysan à le ventre creux coiffé de le grand chapeau noir dirigeant les bêtes de le bout de mince baguette avec des mouvements de chef d’ orchestre l’ homme se découvrait saluant les petites oriol; et les fillettes répondaient par un bonjour familier jeté de leurs voix jeunes comme l’ heure avançait on rentra en approchant de le parc s’ écria:– la bourrée la bourrée!on dansait la bourrée en effet sur un vieil air auvergnat.paysans et paysannes marchaient et sautaient en faisant des grâces tournaient et saluaient ", "malgré ses efforts de mémoire cela ne l’ empêcha pas à le reprises d’ oublier si complètement ses invités qu’ elle demeura stupéfaite en voyant tant de monde autour de son lit quand elle arriva à le minuit passé un jeudi dans les derniers jours de mai par extraordinaire elle rentra vers heures elle était sortie à le pied et avait reçu une averse depuis la place de la concorde sans se résigner à le payer un fiacre de sous pour monter les champs-élysées toute trempée elle passa immédiatement dans son cabinet de toilette où sa femme de chambre PROPN la bouche barbouillée d’ une tartine de confitures la déshabilla en riant très fort de l’ égouttement de ses jupes qui pissaient l’ eau sur le parquet .«il y a là un monsieur dit enfin cette dernière quand elle se fut assise par terre pour lui retirer ses bottines il attend depuis une heure .»clorinde lui demanda comment était le monsieur ", "chaque province a pour ainsi dire son hôtellerie à le paris les bourguignons descendent à la croix de le trahoir rue de l’ arbre-sec les champenois rue de la jussienne à l’ écu de champagne et les orléanais gens économes et ayant horreur de le train et de le luxe s’ en vont modestement à le gagne-petit une gargote qui se trouve rue des deux-écus dans le pays que nous quittons on ne parle que du gagne-petit j’ ai donc pensé que m.lucien s’ en irait descendre PROPN c’ est ce qui est arrivé ", "juste à le tournant de l’ escalier elle a dit doucement c’ est fini le commerce n’ existe plus c’ est une maison particulière avec des rideaux de tergal à les anciennes devantures le fonds s’ est éteint avec le départ de ma mère qui vit dans un studio à le proximité de le centre elle a fait poser un beau monument de marbre sur la tombe.a...d...1899-1967 sobre et ne demande pas d’ entretien ", "c’ est la même pulsion de néant j’ en suis sûre qui m’ a empêchée de retourner à le japon pendant ces interminables années pour autant j’ observe que j’ honore toujours mes rendez-vous comme toutes les variétés de personnes existent sur cette planète j’ imagine qu’ il doit y avoir des gens qui cèdent à le cette pulsion profonde et qui à le lieu d’ aller rejoindre l’ être exquis s’ assoient sur le banc public pour n’ en plus déloger je vois le peu qui me différencie de ceux qui se laissent écraser par l’ appel de le vide et ce constat m’ emplit de terreur ", "et encore plus d’ une fois était -il censé n’ avoir pas voulu prendre en dépit des efforts de la servante –peu importe je suis très couverte dit gracieusement elle entra dans la grande pièce glaciale meublée d’ acajou et de reps grenat fané miss lui avança un fauteuil et s’ assit en face d’ elle –puis -je me permettre de demander à le votre seigneurie comment va la chère dit doucereusement la maîtresse de pension ", "mais celui-ci ne savait absolument rien un monsieur était venu à sa place lui avait expliqué la commission qu' il devait faire dit ce qu' il devait dire l' avait payé en prenant son numéro pour être sûr qu' il ferait ce qui était convenu et cette autre lettre demanda geneviève en montrant celle qui lui restait dans la main —ce n' est pas une lettre madame c' est une enveloppe préparée dans laquelle je dois mettre votre réponse ou que je dois jeter à la poste telle qu' elle est si on s' est trompé ou si vous refusez d' écrire ", "crois -en mon expérience et mon affection pour notre fille PROPN était donc un peu émue en préparant la chambre de cet hôte qui peut-être deviendrait le mari de sa chère quant à la jeune fille ignorante de le complot elle ne voyait dans cette prochaine arrivée que l’ ennui de revoir son beau-père et d’ avoir sous son toit un étranger qui étant un ami de belvayre lui était à l’ avance peu sympathique elle constata que son pressentiment ne l’ avait pas trompée quand elle vit descendre de voiture l’ hôte attendu un homme de belle prestance à le crâne en partie dégarni à le teint blême à les yeux un peu fuyants sous lesquels se formaient des poches jaunâtres de le premier coup d’ œil il lui déplut profondément et l’ impression ne fit que s’ accentuer par la suite en dépit ou plutôt à le cause de l’ amabilité de le personnage .pendant les jours que belvayre et son protégé passèrent à le castel s’ arrangea pour se trouver le moins possible avec eux elle était d’ ailleurs assez occupée ayant entrepris d’ aider la religieuse presque impotente qui s’ occupait à l", "—je le pensais répondit le ciseleur avec la même douceur respectueuse il ajouta avec une rage contenue: —le prussien qui a fait ce coup-là vous savez bien monsieur sérent je l’ avais descendu j’ ai voulu en avoir le cœur net je suis entré dans la maison il était bien mort le père fit un signe de tête leur pas était maintenant grave et lent comme s’ ils suivaient un convoi funèbre; et vraiment ils le suivaient dans leur cœur " ]
remis de la terrible angoisse à le laquelle il avait failli succomber il dut bien s' avouer qu' il ne ressentait pas de cette mort autant de douleur qu' il en avait laissé paraître devant son ami PROPN n' étaient plus son inquiétude et son chagrin restait le serment fait par henriette de ne le plus revoir qu' avec l' autorisation de sa mère restait ce serment d' obéissance aveugle ce vœu filial de briser son cœur à le elle-même plutôt que de causer à sa mère le moindre déplaisir a la réflexion cependant ces promesses l' inquiétèrent moins il se sentait prêt à le devenir fois parjure pour un seul regard de celle qu' il aimait	[ "henriette aurait -elle moins d' amour et plus de courage il ne le croyait pas il espéra donc que bientôt grâce à sa prière elle violerait un serment arraché par une cruelle douleur il prit la résolution de s' en remettre à le temps ce maître souverain des destinées humaines et de ne pas chercher à le moins pour le présent à le revoir sa maîtresse sa vie reprit alors son cours accoutumé ", "comme autrefois il s' absorba dans ses travaux heureux d' y trouver à la fois l' oubli et la certitude d' acquérir quelques titres non à l' amour mais à la main de la jeune fille à les heures de loisir il parlait d' elle a qui eût -il pu songer il avait constitué cosimo son confident ordinaire; et le digne serviteur écoutait sans sourciller les intarissables divagations de son jeune maître pour olivier cosimo était un autre lui-même ", "il avait avec lui cette franchise de l' homme qui dans la solitude et la réflexion interroge sa conscience écho fidèle des doutes des pensées des espérances de le jeune homme le vieillard répondait toujours comme il souhaitait qu' il répondît le pauvre amoureux était calme sinon heureux ainsi des jours des semaines des mois s' écoulèrent sans qu' olivier reçût la moindre nouvelle d' henriette sans que par le moindre signe elle se fût manifestée à le lui il chercha à la revoir en vain ", "comme jadis sous le porche de l' église souvent il alla l' attendre et elle ne vint pas et cependant elle était là à le pas de lui le jardin seul le séparait d' elle de sa fenêtre il pouvait voir les fenêtres de sa bien-aimée car l' hiver était venu et les feuilles qui lui dérobaient la vue de la maison étaient tombées il lui eût été facile de pénétrer dans le jardin mais il n' osait désobéir à les ordres de celle qui avait toute puissance sur son cœur avec le temps le doute le doute affreux déchirant pénétra dans son âme ", "—si elle ne m' aimait plus se disait -il en cette extrémité il se décida à le écrire à le henriette d' un mot ne pouvait -elle pas faire cesser toutes ses incertitudes elle lui répondit: les derniers feux de le soleil couchant empourpraient l' horizon lorsque cosimo et olivier tous armés jusqu' à les dents dépassèrent les remparts ténébreux de la bastille se dirigeant vers l' humble cimetière ou ̀ on enterrait alors les prisonniers morts dans la forteresse royale ", "le champ de repos où le terrible arbitraire de le roi de france cachait ses victimes parfois après les avoir hideusement défigurées pour que la tombe comme la prison gardât un éternel secret était situé dans un recoin complètement désert bien que fort voisin de la porte saint-antoine à le droite de la grande route qui conduisait à le château de vincennes dès le matin de ce jour après une nuit enfiévrée de les rêves les plus atroces suffisamment expliqués par la lettre si étrange de le marquis olivier avait voulu se mettre en route pour justifier son impatience et amener à le son avis cosimo qui voulait attendre le jeune homme s' obstinait à le voir dans ses songes de la nuit de sombres avertissements j' entendais disait -il à le chaque instant comme une voix étouffée partant de dessous terre olivier me disait cette voix olivier le poids de cette terre écrase ma poitrine hâte -toi l' air me manque ", "un instant encore et tu ne trouveras plus qu' un cadavre que tes soins ne ranimeront pas —vaines imaginations de la fièvre monsieur répondait qui pour rassurer son maître trouvait encore la force de commander à ses propres inquiétudes vous eussiez mieux fait d' agir comme moi qui n' ai pas clos l' œil et de ne point essayer de dormir —mais réfléchis donc mon vieil ami reprenait olivier réfléchis donc à la terrible responsabilité qui pèse sur nous la vie de l' homme que nous aimons le mieux à le monde dépend de notre empressement si l' heure avait été avancée si à le moment où nous discutons ici froidement on le descendait dans la fosse ", "tiens à le cette idée mes cheveux se hérissent d' horreur car enfin on peut avancer l' heure —impossible monsieur ce n' est pas en plein jour qu' on enterre les prisonniers de la bastille —tu le crois mon ami tu le dis; mais si tu te trompais si aujourd'hui par exemple un hasard un événement que tu ne peux prévoir faisait violer toutes les règles habituelles ah! je ne m' en consolerais jamais et toi cosimo tu aurais jusqu' à le ton heure dernière le plus terrible de les remords ", "—non monsieur car j' aurais fait mon devoir —ton devoir —oui mon maître mon devoir m. le marquis nous ordonne de suivre ses instructions à la lettre suivons ses instructions à la lettre l' exactitude ne consiste pas à devancer l' heure mais bien à le arriver juste à l' heure je connais le marquis; il n' a rien donné à le hasard soyez -en convaincu " ]	[ "elle a commencé tout de suite à le avoir de le mal à le respirer et à le siffler des bronches mais elle a continué à le balayer et il n\\ y avait personne pour lui dire sauf moi tout le monde en foutait bien sûr on la payait pour occuper de moi et la seule chose qu\\ on avait ensemble est qu\\ on avait rien et personne mais il y avait rien de plus mauvais pour son asthme que la poussière après elle a posé le balai et elle a essayé d\\' éteindre la bougie en soufflant dessus mais elle avait pas assez de souffle malgré ses dimensions elle a mouillé ses doigts avec la langue et elle a éteint la bougie comme j\\' ai tout de suite filé je savais qu\\ elle avait fini et qu\\ elle allait remonter ", "depuis quand es -tu là? PROPN prit les lettres y mit les adresses et sonna son domestique –porte cela en ville et joseph y alla sans faire d’ observations excellent domestique nous mîmes à le causer de l’ expédition de morée dans laquelle je désirais être employé en qualité de médecin eugène me fit observer que je perdrais beaucoup à le quitter paris et nous parlâmes de choses indifférentes je ne crois pas que l’on me sache mauvais gré de supprimer notre conversation .............................................au moment où la marquise de listomère se leva sur les heures après midi sa femme de chambre caroline lui remit une lettre elle la lut pendant que caroline la coiffait ", "à le fond d’ une malle elle devait garder le précieux trésor de les cartes postales des photos de marins qui s’ étaient agités en elle et qui sous les tropiques ou dans les vents glacés de le nord rêvaient pendant les quarts à sa peau blanche à sa chevelure noire à ses seins globulaires à le mon côté la contemplait avec une envie que l’ absorption de grands verres de cognac grec rendait méchante —je suis jaloux dit -il c’ est une femme immonde elle a couché avec toute la terre ", "claire remarqua doucement —toutes vous avez du talent moi pas alors c' est bien plus difficile de réussir que sait -on lily et moi nous appartenons à la catégorie de les objets de luxe vous claire vous êtes une indispensable utilité alors bon gré mal gré on recourra à le vous claire hardouin écoutait avec un pauvre sourire sceptique elle avait perdu la faculté d' espérer ", "de vraies lampes lourdes que l’on charriait d’ une pièce à l’ autre comme à les temps les plus profonds de mon enfance et qui remuaient à les murs de les ombres merveilleuses on soulevait en elles des bouquets de lumière et de palmes noires puis une fois les lampes bien en place s’ immobilisaient les plages de clarté et ces vastes réserves de nuit tout autour où craquaient les bois les jeunes filles réapparurent aussi mystérieusement aussi silencieusement qu’ elles s’ étaient évanouies elles s’ assirent à le table avec gravité ", "laisse tes crabes et viens avec moi tu me porteras mon filet tu ne t’ en repentiras pas je ne répondis pas mais ma figure parla pour moi tu ne veux pas c’ est que tais -toi je vais te dire pourquoi tu ne veux pas dis-moi seulement ton nom romain ", "il espère y découvrir d' autres trésors sa fiancée est grande souple mince elle donne l' impression aussi de quelque chose qui rebondit sous les doigts et m. de mariolles se dit que son imagination ne respecte vraiment pas assez mlle sylvère de ribes aussi bien n' a -t-il guère exercé sa tendresse que sur des personnes peu intactes jusqu' à le jour où l' idée de faire une fin lui est apparue dans les yeux pers de cette incomparable personne ", "pour toute réponse embrassait son amie et ce baiser témoignage de sa reconnaissance était compris m. et mme lenoble n’ ignoraient pas combien la distraction était nécessaire à le mme la véritable hospitalite consiste à le donner à le chacun ce qui lui convient on ne cachait pas à la pauvre femme l’ importance de les événements politiques on se bornait à le soutenir son courage l’ arrivée de christian à lequel on avait écrit de quitter paris le plus tôt possible et qui n’ avait pas répondu était surtout l’ objet de tous les vœux m. lenoble avait pour la ville de liége les sentiments d’ un propriétaire ", "les madriers de le belvédère brûlent alors quelque brave cœur se dévouait on voyait un homme s’ élancer à le milieu de les tourbillons de fumée la hache à la main pour couper les pièces de bois embrasées et circonscrire l’ incendie souvent il n’ arrivait pas à le but arrêté dans son élan par une balle il retombait d’ étage en étage et allait rouler jusque hors des parapets ", "oh ils parlent de ils en parleront encore plus demain quand ils auront appris sa mort mais sans savoir un grand écrivain un homme de génie fourvoyé dans la politique diront ceux qui ne l' insultent pas tout ce bruit autour d' une misérable lettre extorquée mais personne pas même moi qui ose regarder en face les sévices la misère corporelle l' épuisement le doute peut-être à le moment de mourir non personne si prudente d' ailleurs sa lettre qui ne révélait rien d' essentiel qui discréditait le régime à l' instant ou il semblait demander grâce subtile mais ils ne comprennent pas non plus qu' un mourant accepte d' avoir l' air de la ̂cher prise de renoncer à le ce à quoi il croyait croire veuille mourir seul même sans ses convictions tout seul et son courage d' aller en tout jusqu' à le bout de ses forces par-delà ses forces de succomber ignominieusement d' être ridicule de mal parler l' allemand par exemple sa capacité de comprendre son incapacité de mépriser ce sens merveilleux de ces soirs où nous avons fait tourner dans la chambre de la spiegelgasse tous les " ]
—maintenant dis -je on va essayer de rallier berlin-ouest —mais y a plus de pilote bredouille pinuche je pâlis l’ objection est d’ importance	[ "les gars qui pilotaient les appareils gisent à le nos pieds en fort piteux état —écoutez les gars dit hector vous savez comme je suis passionné pour la mécanique j’ ai regardé tout le long de le parcours comment opérait notre petit copain et je suis en mesure de le piloter à le mon tour sans me vanter la seule chose qui me gêne c’ est le point —t’ inquiète pas coupé-je j’ ai été navigateur dans l’ armée ", "en route je commence à avoir le mal de le pays! et eux demande PROPN en désignant elsa et —on les laisse sur place je n’ ai pas l’ habitude de bousiller des gens prisonniers ", "—après ce que cette fille a fait s’ indigne le gros —justement elle aura le temps de méditer d’ ici que des gens viennent les pêcher dans ce coin perdu il lui aura sûrement poussé des champignons sous les pattes pas vrai mon ange je me baisse et je l’ embrasse elle est liquéfiée elsa ", "elle n’ a même plus la force de protester —jolie nana apprécie hector si on avait le temps je me la ferais volontiers la vertu d’ une prisonnière c’ est aussi sacré que sa vie m’ indigné-je filons y a du tangage dans l’ entrepont et par instants on a l’ impression que le carburateur va divorcer d’ avec la boîte à le vitesses mais je dois reconnaitre que néanmoins hector s’ en tire convenablement —on dirait qu’ il a manœuvré un plafonnier toute sa vie admire bérurier —on dit palonnier ", "—on dit comme on sait proteste l’ énorme en se renfrognant pour cacher son mépris il saisit un hebdomadaire français réputé qui traîne dans la carlingue de le zoziau hector explique que le journal est à le lui il l’ a acheté avant de partir PROPN se met à le potasser tout à le coup il se met à le vociférer ", "on lui demande ce dont à le propos de quoi et il nous désigne une petite annonce à la rubrique mariage je lis tout haut: dame ayant passé la trentaine en cours divorce mais détestant la solitude envisagerait remariage avec garçon de ans à le plus bonne situation si possible écrire berthe poilfout à le journal —et alors m’ étonné -je en quoi cela peut -il te faire mugir mais il s’ agit de berthe ma femme ", "rugit le superbe en faisant sauter boutons à le son pantalon son nom de jeune fille c’ est la v... elle perd pas de temps elle a déjà instruit une insistance en divorce et elle se cherche un pigeon! et puis pardon elle se mouche pas de le coude la morue: berges! il lui faut de l’ agneau de lait à le madame le jour où que j’ ai trimbalé ce tas de saindoux z’ à la mairie j’ aurais mieux fait de me faire pape ", "du calme intimé-je l’ appareil est déjà trop chargé s’ il doit en plus trimbaler ta colère on va se retrouver à le tapis! chapitre xii messieurs voici l’ un de les plus beaux coups de filet de les annales policières neutraliser réseaux aussi nuisibles que le réseau arthuro et le réseau chibaldouk c’ est de la belle besogne pinaud j’ ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes réintégré dans les cadres pour une durée illimitée ", "est -il besoin de vous préciser que nous sommes dans le burlingue de le vieux et que c’ est lui qui tartine le débris éclate en sanglots en apprenant la bonne nouvelle une année de remords et de regrets s’ anéantit il était né flic pinuche il faut qu’ il meure flic " ]	[ "en voilà un serin a fait pitié de le voir jouer sur la plage comme s’ il avait ans dieu sait ce que les femmes pensent de lui on s’ habille ici encore plus drôlement qu’ à le rouen ainsi ma sœur a une canné qui n’ en finit pas et des bas jaunes ", "mais non c’ est impossible il ne fut plus question ni de portrait ni de diamants mais madeleine avait le cœur triste la jalousie l’ avait frappée elle avait peur de cette salamandre qui faisait le massacre partout ", "qu’ est -ce qu’ il y a le chœur de le panthéon à le saint-sulpice il y a stations il y a la station de le boulevard PROPN la station de la rue PROPN et la station de le parvis saint-sulpice les vierges mais il n’ y a qu’ un dieu qui règne dans les cieux a l’ orchestre motif de harpes le recitant le cocher de l’ omnibus est un précieux automédon respectueux autant que faire se peut de l’ existence de les personnes que la modicité de leur bourse oblige à le aller à le pied et habile à l’ égal d’ hippolyte fils faussement accusé de thésée en l’ art de conduire les chevaux ", "ces visites payées c’ était un événement mondain une forme de vie sociale pour ma mère un monsieur bien de le dehors parlait à le cette isolée soudain vivifiée et plus distinguée et même il laissait tomber de le haut de son éminence de les considérations politiques non médicales qui réhabilitaient ma mère la faisaient une égale et ôtaient pour quelques minutes la lèpre de son isolement sans doute se rappelait -elle alors que son père avait été un notable je revois son respect de paysanne pour le médecin sonore niais qui nous paraissait la merveille de le monde et dont j’ adorais tout même une trace de variole sur son pif majestueux ", "–pas beaucoup mieux mais assez forte cepedant pour remplir mon devoir jusqu’ à le bout nous nous arrêterons minutes chez moi pour que vous preniez un biscuit et que je voie mes filles amaury va nous attendre à l’ église .ainsi la bénédiction nuptiale serait donnée dans quelques instants à la voyageuse quel étrange joie de noces!saint-hélier si coquet si riant dans la belle sa son alors que chaque maisonnette se pare d’ un corbeille de fleurs prenait un aspect lugubre so ces nuages sombres les élégants étalages qui l’on fait surnommer le petit paris par ses voisins normands semblaient maussades comme le temps comme le front de les rares passants qui glissaient long des murailles les grands breaks qui promenent chaque jour les touristes dans les sites enchanteurs de l’ île rentraient à le grand trot de leurs fringants attelages ", "mystique il espérait que le néant n' était pas l' aboutissement de la vie et qu' il la reverrait un jour la religion lui défendait la mort volontaire c' eût été s' exiler de le sein de dieu et s' ôter la vague possibilité de la revoir il vécut donc il pria même trouvant un baume à se l' imaginer l' attendant dans les jardins d' on ne sait quel ciel; ", "il n’ en revenait pas protiste en apprenant ça et puis quand il a eu compris à la fin il ne discernait plus dans ce changement que le profit que je pouvais tirer moi d’ une situation pareille cette confiance de votre directeur m’ apparaît comme la plus flatteuse de les promotions mon cher docteur qu’ il me rabâchait à n’ en plus finir .j’ avais beau essayer de le calmer mis en verve il n’ en démordait plus de sa formule et de me prédire le plus magnifique de les avenirs une splendide carrière médicale comme il disait je ne pouvais plus l’ interrompre avec bien de le mal on est revenus tout de même à les choses sérieuses à le cette ville de toulouse précisément dont il arrivait lui de la veille bien entendu je l’ ai laissé me raconter à le son tour ce qu’ il savait ", "elle était quelconque je la dévisageai il y a des traits dont la grâce n’ apparaît pas d’ emblée des actrices que j’ ai trouvées laides à le premier regard et superbes ensuite le problème était qu’ hélène ne me semblait pas laide mais insignifiante ", "la lumière éteignit camille souffla ses bougies et toute la salle applaudit philibert et revint avec un gros paquet est de notre part à le tous les ouais mais son idée si ç a te plaît pas je suis pas responsable moi je voulais te louer un strip-teaseur mais il a pas voulu oh merci ", "jamais à le grand jamais on n’ a vu dans nos rangs un un aveugle il se tait PROPN en profite pour parler patron déclare mon ami d’ une voix grasse sinistre et martelée si vous virez je vous cloque ma démission et probablement pinaud de même ensemble on ouvrira une agence de police privée qui nous remplira les comptes en banque " ]
il était blessé de ce que la jeune fille ne lui demandait pas de la mener jusqu’ à les ormeaux et il ne s’ apercevait pas qu’ il le lui avait offert d’ un ton qui semblait provoquer un refus un bûcheron qu’ ils rencontrèrent à le bout de pas les mit dans le bon chemin et leur dit qu’ après avoir passé la grande prairie ils n’ avaient qu’ à le prendre l’ un tout droit l’ autre sur la gauche pour gagner leurs différents gîtes qui étaient d’ ailleurs si voisins qu’ on voyait distinctement les maisons de fourche de la ferme de les ormeaux et réciproquement .puis quand ils eurent remercié et dépassé le bûcheron celui-ci les rappela pour leur demander s’ ils n’ avaient pas perdu un cheval –j’ ai trouvé leur dit -il une belle jument grise dans ma cour où peut-être le loup l’ aura forcée de chercher un refuge mes chiens ont jappé à le nuitéesouligné par pour signaler le caractère patoisant de l’ expression qui équivaut à le aboyé toute la nuit et à le point de le jour j’ ai vu la bête chevaline sous mon hangar elle y est encore	[ "allons -y et si vous la reconnaissez emmenez-la.germain ayant donné d’ avance le signalement de la grise et s’ étant convaincu qu’ il s’ agissait bien d’ elle se mit en route pour aller rechercher son bât la petite marie lui offrit alors de conduire son enfant à les ormeaux ou ̀ il viendrait le reprendre lorsqu’ il aurait fait son entrée à le fourche –il est un peu malpropre après la nuit que nous avons passée dit -elle je nettoierai ses habits je laverai son joli museau je le peignerai et quand il sera beau et bravevêtu avec soin sens un peu ancien comme il s’ en maintient l’ usage dans les campagnes riquet à la houppe se présente à le elle brave magnifique et comme un prince qui va se marier perrault vous pourrez le présenter à le votre nouvelle famille ", "–et qui te dit que je veuille aller à le fourche? répondit germain avec humeur peut-être n’ irai -je pas –si fait germain vous devez y aller vous irez reprit la jeune fille –tu es bien pressée que je me marie avec une autre afin d’ être sûre que je ne t’ ennuierai plus –allons germain ne pensez plus à le cela c’ est une idée qui vous est venue dans la nuit parce que cette mauvaise aventure avait un peu dérangé vos esprits ", "mais à le présent il faut que la raison vous revienne je vous promets d’ oublier ce que vous m’ avez dit et de n’ en jamais parler à le personne parles -en si tu veux je n’ ai pas l’ habitude de renier mes paroles ce que je t’ ai dit était vrai honnête et je n’ en rougirais devant personne –oui; mais si votre future savait qu’ à le moment d’ arriver vous avez pensé à une autre a la disposerait mal pour vous ", "ainsi faites attention à les paroles que vous direz maintenant ne me regardez pas comme ç a devant le monde avec un air tout singulier songez à le père maurice qui compte sur votre obéissance et qui serait bien en colère contre moi si je vous détournais de faire sa volonté bonjour germain j’ emmène petit-pierre afin de vous forcer d’ aller à le fourche c’ est un gage que je vous garde ", "–tu veux donc aller avec elle? dit le laboureur à son fils en voyant qu’ il s’ attachait à les mains de la petite marie et qu’ il la suivait résolument –oui père répondit l’ enfant qui avait écouté et compris à sa manière ce qu’ on venait de dire sans méfiance devant lui je m’ en vais avec ma marie mignonne: tu viendras me chercher quand tu auras fini de te marier mais je veux que marie reste ma petite mère –tu vois bien qu’ il le veut lui! dit germain à la jeune fille ", "écoute petit-pierre ajouta -t-il moi je le souhaite qu’ elle soit ta mère et qu’ elle reste toujours avec toi; c’ est elle qui ne le veut pas tâche qu’ elle t’ accorde ce qu’ elle me refuse –sois tranquille mon père je lui ferai dire oui: la petite marie fait toujours ce que je veux .il s’ éloigna avec la jeune fille germain resta seul plus triste plus irrésolu que jamais .cependant quand il eut réparé le désordre de le voyage dans ses vêtements et dans l’ équipage de son cheval quand il fut monté sur la grise et qu’ on lui eut indiqué le chemin de fourche il pensa qu’ il n’ y avait plus à le reculer et qu’ il fallait oublier cette nuit d’ agitations comme un rêve dangereux il trouva le père léonard à le seuil de sa maison blanche assis sur un beau banc de bois peint en vert épinard ", "il y avait marches de pierre disposées en perron ce qui faisait voir que la maison avait une caveune maison bâtie sur une cave est dans ces campagnes une maison de bonne construction déjà riche par opposition à les chaumières construites sur le sol battu le mur de le jardin et de la chènevie ̀reterrain planté de chanvre était crépi à le chaux et à le sable c’ était une belle habitation il s’ en fallait de peu qu’ on ne la prît pour une maison de bourgeois .le futur beau-père vint au-devant de germain et après lui avoir demandé pendant minutes des nouvelles de toute sa famille il ajouta la phrase consacrée à le questionner poliment ceux qu’ on rencontre sur le but de leur voyage vous êtes donc venu pour vous promener par ici? –je suis venu vous voir répondit le laboureur et vous présenter ce petit cadeau de gibier de la part de mon beau-père en vous disant aussi de sa part que vous devez savoir dans quelles intentions je viens chez vous dit le père léonard en riant et en frappant sur son estomac rebondi je vois j’ entends j’ y suis! et clignant de l’ œil il ajouta", "moi je ne renvoie personne et je serais bien embarrassé de donner tort ou raison à le quelqu’un car ce sont tous de bons partis pourtant à le cause de le père maurice et de la qualité de les terres que vous cultivez j’ aimerais mieux que ce fût vous mais ma fille est majeure et maîtresse de son bien elle agira donc selon son idée entrez faites -vous connaître ", "je souhaite que vous ayez le bon numéro –pardon excuse répondit germain fort surpris de se trouver en surnuméraireen surnombre PROPN où il avait compté d’ être seul je ne savais pas que votre fille fût déjà pourvue de prétendants et je n’ étais pas venu pour la disputer à les autres –si vous avez cru que parce que vous tardiez à le venir répondit sans perdre sa bonne humeur le père léonard ma fille se trouvait à le dépourvu vous vous êtes grandement trompé mon garçon " ]	[ "je le relus et aussitôt en empruntant les mêmes chemins c’est-à-dire en sautant les mêmes passages et certains d’ entre eux parce que leur lecture m’ avait été insoutenable notamment l’ arrestation de le vieux vitali par l’ agent de police de bordeaux comme autrefois il m’ arriva de relire les mêmes morceaux de faire les mêmes longues pauses devant les mêmes gravures la somme d’ émotions contenues par ce livre rugueusement entoilé était supérieure à le celle que j’ avais vécue pour mon propre compte: la littérature seule m’ avait fait éprouver en les partageant avec l’ auteur et le héros les hautes émotions généreuses dont une vie d’ enfant est dépourvue ma sensibilité à les tapisseries telle que la scène de la couleuvre de PROPN ne me parvient plus que sous les apparences d’ une verdure où le pantalon de romain romain fait une tache rouge m’ a été révélée l’ année dernière quand attendant angoissé dans le salon d’ un médecin l’ œil vague bref dans un état où mes forces de police ne fonctionnaient pas je ressentis la vaste tapisserie qui s’ étalait", "m. de capdeuilles à le cette époque dépensait brillamment les restes d’ une fortune déjà fort entamée par ses ascendants puis il disparut de la scène parisienne m. de PROPN apprit qu’ il s’ était retiré dans son domaine périgourdin et ne s’ en occupa plus trop pris lui-même dans l’ engrenage mondain pour se soucier d’ un parent appauvri et relativement peu connu.étant donné ces relations dénuées d’ intimité entre son père et le châtelain de capdeuilles odon trouvait assez justement singulière la requête de le vieillard mais cette singularité même constituait un attrait pour son esprit blasé et l’ avait incité à le ce voyage qui dérangeait cependant quelque peu ses projets ce que son égoïsme se refusait d’ accepter à l’ ordinaire .laissant de côté le village entouré de châtaigniers l’ automobile sur les indications d’ un paysan s’ engagea sur une route bordée de chênes qui desservait le château route abominable d’ ailleurs ", "—universel comme vous le dites; aussi lorsqu’ on a aimé une paméla on a aimé toutes les femmes —et êtes -vous fidèle à le cet amour? —fidèle je le crois bien j’ ai pour paméla un culte une adoration tels que toutes les fois que je rencontre une femme jeune jolie aimable brune blonde ou noire bien —eh bien je l’ aime en souvenir de paméla —singulière théorie que la vôtre ", "le chanoine garin moi aussi le chanoine gastinel abandonnons la relapse à les flammes de le bûcher le chanoine pascal ", "il revint à le bout de jours avec la figure un homme qui relève de maladie il avait perdu millions si la perte de millions est presque insignifiante pour certains banquiers d\\' aujourd\\'hui elle était énorme pour les plus fortes maisons de ce temps là où les chemins de fer n\\' existaient pas non plus que les institutions de crédit de toute sorte et où l\\ exploitation de la société en commandite était encore dans l\\ enfance roullin était atterré désarçonné par ce coup inattendu il fut sur le point de perdre la tête ", "juliette pouvait se fier à sa femme de chambre celle-ci conduisit moranval dans la mansarde inoccupée et lui fit un lit il était temps elle était à le peine redescendue qu’ on sonna de nouveau cette fois c’ était gérard ", "il posa le pied en plein milieu de le corps autour de lui les barreaux de la grille rayaient le sol avec la régularité oblique de ces feuilles blanches à les épais traits noirs que l’on donne à les écoliers pour leur apprendre à le pencher normalement leur écriture mathias malgré qu’ il en eût appuya sur la droite pour être plus vite sorti de le réseau il descendit sur le pavage inégal de la place le soleil comme en témoignait la précision de les ombres avait achevé de dissiper la brume matinale ", "jaloux un de l\\ autre à se disputer avec la plus comique rivalité le moindre échappé de le cercle de les champs élysées ou de la rue royale de passage dans la ville éternelle ils affectent vis-à-vis de leurs collègues de la chasse d\\' impayables attitudes d\\' augures quand le télégraphe leur apporte l\\ aubaine un grand procès d\\' adultère parisien à le commenter cette inoffensive manie qui avait fait de le gros et rouge cibo et de le long et hâve fantoches délicieux à le observer pour dorsenne pendant son hiver romain devait en faire et en fit de terribles mandataires à le service de la vengeance de gorka avec quelle joie et quel sérieux ils acceptèrent cette mission tous ceux qui ont de près ou de loin étudié des hommes d\\' épée le comprendront d\\' après ce simple crayonnage et aussi avec quelle rigueur et quelle correction dès les heures de le matin ils se présentèrent pour conférer avec les témoins de adversaire de leur client bref à le midi et demi la rencontre était arrêtée en son moindre détail énergie déployée par montfanon dans une discussio", "s’ écria m. le vent tu viens me déranger quand je suis à le table et tu ne sais pas seulement ce que tu as à le me demander je vois bien que j’ ai accordé ma protection à un nigaud excusez-moi reprit jean-pierre le respect me coupe la parole depuis que vous avez favorisé mon moulin j’ avais gagné écus; m. le baron me les a enlevés ce matin sous le prétexte d’ un impôt ", "même le temps qui passe et où l’ énergie s’ use même la grande routine d’ avoir déjà vécu ne peuvent rien sur lui on se dit que le récit continue le même à le sein de lequel toutes les histoires n’ en font plus qu’ une: le long tourment tournoyant d’ aimer où sont pris tous les amants et qui les fait identiques l’ âge avance et la curiosité de l’ enfance étrangement ne s’ efface pas il y a eu les autres il y a soi parmi eux toute l’ immense accumulation de les corps dans le temps leur dégringolade en spirale vers le néant qui les avale un tourbillon écrit le poète qui brûle agite et déchire " ]
poésie neptune avait apporté à le ogygie de magnifiques présents pour la belle calypso le soir qui suivit la représentation de les fausses-roches tandis que ce dieu mentor télémaque et leur hôtesse étaient étendus avec les nymphes les plus familières sur les lits de repos voluptueusement décorés de baisers d' agiles poissons étalèrent devant les convives ces dons merveilleux originaires de les abîmes dans des vasques de lave liquide dormait l' onde de les lacs sous-marins enfermés dans des cavernes à les rochers couverts de sonnantes forêts des dauphins volants déroulaient des peaux changeantes comme le sable de les bas-fonds ou le regard léger d' aréthuse fontaine souriante de le milieu de les mers les tissus verts de les courants les nappes phosphorescentes de les profondeurs furent jetés sur le granit rose de la grotte aérienne	[ "trésors inconscients de les océans fruits succulents de les recels c' étaient des pensées passées les jours tombés à l' eau un à un depuis le chaos les désirs perdus de les siècles engloutis il y avait aussi des étoffes d' ombre plaisirs de les crimes interférences de tous les vices terrestres paroxysmes de les nuits télémaque reçut pour sa part bouteilles apportées par les flots de le temps jetées plus tard par des mains en détresse dans le cours remontant de les âges échouées sur de lointains madrépores et découvertes par un hasard triton égaré par l' amour à les limites de le monde sur ces verres détenteurs sans doute des principaux secrets de la vie on pouvait lire les lettres moulées en relief de mots:calypso eucharis et toutes les autres nymphes supplièrent le jeune prince d' ouvrir sur-le-champ ces transparents mystères malgré les conseils de mentor télémaque qui n' éprouvait plus le même respect pour son maître depuis qu' il avait surpris celui-ci avec calypso télémaque sensible à les agaceries de cette déesse et persuadé que mentor jalo", "neptune à le son tour s' y évertua en pure perte toutes les divinités présentes usèrent leurs paumes d' impatience à le tenter d' arracher ce bouchon de siècles ancré à l' envers dans le goulot calypso libellait un billet à le vulcain; déjà le zéphyr commandé pour le porter à les forges de sicile lissait ses ailes avec l' eau de les montagnes quand à l' hilarité générale mentor demanda la bouteille eucharis ne se tenait pas de rire à l' idée d' une telle prétention chez un vieillard si sage et mesuré d' ordinaire neptune riait dans sa barbe et des fleuves de joie coulaient de ses yeux ", "mentor prit la bouteille la brandit et la brisa contre un rocher un papier s' échappa de les débris télémaque s' en empara pour le lire mais il se trouva dépité de ne rien comprendre à les caractères contournés de ce document mentor prit le feuillet de les mains de télémaque et traduisit sans difficulté perdu à le bord d' un lac sans fond dans lequel se mire un ciel inconnu parviendrais -je jamais à le lier à le mon existence les siècles humains dont la piste effacée ne semble pouvoir croiser ces parages j' ai oublié jusqu' à le sens de le temps marché -je vers hier ou demain rien ne saurait en décider ", "il n' est pas possible ici de savoir si les âges se sont arrêtés pour toujours ou si leur fuite se précipite avec la rapidité uniformément accélérée d' une pierre qui se rapproche de le sol que n' ai-je un chronomètre pour me tirer de ces incertitudes une clarté diffuse règne perpétuellement sur ce monde et le soleil de l' espace qui est aussi celui de le temps a déserté ce firmament immuable la belle nappe liquide qui forme mon horizon s' arrondit vers l' ouest et reçoit à le nord-ouest un cours d' eau qui vient de le nord ainsi que j' ai pu le constater à l' aide de la boussole sa direction semble nord-nord-est et sud-sud-ouest ", "mais comment en mesurer l' étendue j' ai fait le tour de le lac plusieurs fois sans parvenir à le évaluer à un an ou à une minute près la durée de le voyage cependant à le premier abord j' en avais estimé la circonférence à le kilomètres de nouvelles conjectures m' ont fait porter ce chiffre de à le ou kilomètres l' étendue réelle doit probablement se trouver entre les ", "le temps que je mets à effectuer ce parcours ne peut pas me servir de point de repère il varie de quelques pensées à un désert d' ennui et d' impatience les battements de mon pouls ne me renseignent pas mieux leur irrégularité provient sans doute de l' incapacité où je suis d' apprécier toute égalité à le milieu de cette nature consternante les espèces végétales ne suivent dans leur développement ni le plan ni l' ordre de succession coutumiers les fleurs deviennent racines les arbres poussent vers le sol tout à le coup je m' imagine vieillir pendant que je soulève mes paupières ", "décidément je suis un mauvais sablier .«comment j' ai pu m' égarer dans le temps je me le demande encore j' avais accepté avec plaisir d' aller en normandie dans la villa d' un de mes amis céleste p... marié depuis peu PROPN se dépeuplait et passer quelques jours à le bord de la mer dans la fraîcheur saline et le grand air pur n' était pas fait pour me déplaire je ne soupçonnais guère cependant quelles émotions m' attendaient dans ce pays de calme et de repos il avait fait une journée superbe ", "la poussière avait envahi les wagons de le voyage mais à l' approche de la mer une fraîcheur délicieuse s' était mise à le régner sur les cœurs à la descente de le train je regardai autour de moi et vis que le ciel était bleu de ciel céleste s' avançait vers moi la main tendue soudain une distraction me prend je pense à le autre chose: une fois qu' on a pensé à le autre chose c' est fini impossible de revenir à le mon point de départ et de fil en aiguille je me trouve dans une région désertique à une époque indéterminée de l' univers ", "à le début je ne comprenais pas ce qui m' arrivait je me disais: cela ne durera pas maintenant je ne sais même plus si cela dure «j' ai acquis la certitude que dans le cul-de-sac temporel ou je me suis fourvoyé il n' y a pas âme qui vive un compagnon d' infortune me permettrait seul de regagner la vie à le nous reconstituerions le temps " ]	[ "la partie finissait entre les notables de notre localité entre autres notre distingué maire commissaire maigret un de les as de la police judiciaire et des gentillesses pour chacun: le grand-café qui est le lieu de réunion sélect de notre ville la victime dont tout le monde appréciait l’ honnêteté et le dévouement la gendarmerie sous la direction de le très distingué lieutenant de velpeau arrivée de le commissaire central dont le flair et la perspicacité le docteur dubois toujours sur la brèche quand il s’ agit du nouveau questionna mme maigret ni nouveau ni vieux rien de le tout une colonne pour expliquer que le boucher avait été assassiné alors qu’ avec sa camionnette il n’ était plus qu’ à une centaine de mètres de la maison de le notaire on l’ avait abattu d’ une balle dans la poitrine après avoir immobilisé sa voiture en faisant éclater un pneu c’ était tout ", "l’ année suivante la grâce de dieu me permit de rendre un grand service à le feu prince service qui acheva de me faire bien venir de lui à le verstes de de l’ autre côté de la forêt d’ undol existe le village de PROPN PROPN logeait à le cette époque un nommé solmime caporal en retraite il avait été libéré de le service en raison de son âge et de quelques blessures reçues dans l’ année à la suite de il vivait donc à le village de PROPN avec sa jeune femme qu’ il avait amenée de la lituanie et qui était si belle que l’on disait que par toute la russie grande ou petite on ne trouverait pas sa pareille ", "il était très agité et suait à le grosses gouttes —bonne chance bouboule il ne restait plus dans la salle de théâtre que cette petite fille endormie et moi je m’ approchai d’ elle: sa joue était appuyée à le dossier de le fauteuil sa main gauche sur son épaule et le bras replié contre sa poitrine les cheveux blonds et bouclés elle portait un manteau bleu pâle et de grosses chaussures marron ", "c’ est ainsi qu’ ils s’ aperçurent un jour que les chênes à le moindre vent fouettaient de leurs branches fermes un pêcher dont les fruits très abondants et très beaux leur assuraient chaque année une vente certaine l’ idée ne leur vint pas de supprimer seulement quelques branches ils ne songèrent qu’ à le déplacer à le plus vite les coupables pour les mettre dans un endroit où selon eux ils pourraient grandir sans dommage pour leurs voisins et continuer à le prêter leur ombre si pure et si douce cela ne se fit pas sans difficulté ni maladresse les arbres étant déjà tellement attachés à la terre ils ne semblèrent pas souffrir tout d’ abord de cette transplantation hâtive gardant leur souplesse et tout l’ éclat de leur jeune force le jardinier riait en les regardant: –ils ont la vie dure disait -il .mais le printemps venu ils restèrent sans pousses nouvelles ", "en fin de compte je constate que je suis bien malade je n’ ose pas regarder vers la fin de cette maladie-là je m’ empoisonne avec une joie je sais que la guérison n’ est pas possible et je n’ en veux pas je retourne à l’ air qu’ elle respire et qu’ elle veut bien partager avec moi comme un intoxiqué court à le son stupéfiant je suis souvent le premier arrivé et je l’ attends je l’ attends je ne l’ ai pas vue de la journée c’ est un peu fort je n’ ai vu du reste personne! oh! je suis bien décidé ce soir à le aller monter ma garde à le ma petite lucarne si je ne revois pas gabriel je la verrai peut-être elle chose singulière je n’ ai pas vu ce matin avant de partir l’ horloger derrière sa vitre ni sortir le prosecteur ni christine on n’ a vu sortir personne seulement le soir vers heures j’ ai vu arriver un personnage nouveau ce qu’ il y a de certain c’ est que c’ est la première fois que j’ aperçois ce drôle de bonhomme trapu à le cou de taureau à le front bas qui glisse le long de les murs comme s’ il avait honte de respirer l’ air de tout le monde il est coiffé d’ une", "le dragon ravi confirmait cette opinion et finissait par avouer que son dessein en venant à le paris était tout simplement de lui casser un peu les reins à le moins que m. de morère ne consentît à le croiser le fer avec lui mouton ancien cavalier de1 re classe malheureusement le temps s’ avançait et force fut bien à le mouton de retourner à le etampes mais il promit de revenir ce à quoi il fut vivement encouragé par le cuirassier presque aussi furieux que lui de ce qu’ un pékin comme m. de morère fût la cause de la dangereuse rechute d’ un de les meilleurs généraux de cavalerie de l’ armée française quand mouton revint il apprit la scène de la bourse le cuirassier fit judicieusement comprendre à le dragon qu’ il devait ajourner son projet après l’ issue de la rencontre arrêtée certainement et inévitable car le va-et-vient de les témoins en était la preuve mouton se résigna donc ", "quand il entendit la porte s’ ouvrir il s’ éveilla de sa rêverie et leur montra son visage affectueux qu’ illuminait un sourire grave et tendre il lut dans leurs yeux ce qui s’ était passé leur serra la main à le tous et dit: asseyez -vous là je vais vous jouer quelque chose ils s’ assirent et il joua à le piano tout ce qu’ il avait dans le cœur tout son amour pour eux quand ce fut fini ils restèrent tous les sans parler ", "—et quand cette rupture serait consommée vous brûleriez la lettre —peut-être mais assurément je n’ en userais pas pour perdre celle qui l’ a écrite —vous oubliez que vous ne pouvez plus la conserver vous avez dit à le m.darcy que vous alliez la lui remettre ", "quelqu’un qu’ il n’ avait pas entendu venir parlait derrière lui c’ est vous lancier mais oui dit l’ homme en tournant la tête et il salua une ombre qui s’ appuya et se tint immobile le long de la paroi de le côté droit —commandant nux lorrain ", "après une journée si occupée quel charme il trouva à les œuvres de les meilleurs maestros de l’ époque basées sur une suc-cession de savantes formules harmonico-algébriques l' obscurité s’ était faite et plongé dans un sommeil demi-extatique ne s’ en apercevait même pas mais une porte s’ ouvrit soudain «qui va la dit -il en tournant un commutateur placé sous sa main aussitôt par un ébranlement électrique produit sur l’ éther l’ air devint lumineux c’ est vous docteur dit répondit le docteur sam qui venait faire sa visite quotidienne abonnement à l’ année " ]
nous avions dépassé le tropique de le capricorne et le détroit de magellan s’ ouvrait à le moins de milles dans le sud avant jours l’ abraham-lincoln sillonnerait les flots de le pacifique.assis sur la dunette et moi nous causions de choses et d’ autres regardant cette mystérieuse mer dont les profondeurs sont restées jusqu’ ici inaccessibles à les regards de l’ homme j’ amenai tout naturellement la conversation sur la licorne géante et j’ examinai les diverses chances de succès ou d’ insuccès de notre expédition puis voyant que PROPN me laissait parler sans trop rien dire je le poussai plus directement comment ned lui demandai -je comment pouvez -vous ne pas être convaincu de l’ existence de le cétacé que nous poursuivons? avez -vous donc des raisons particulières de vous montrer si incrédule le harponneur me regarda pendant quelques instants avant de répondre frappa de sa main son large front par un geste qui lui était habituel ferma les yeux comme pour se recueillir et dit enfin peut-être bien monsieur aronnax	[ "–cependant vous un baleinier de profession vous qui êtes familiarisé avec les grands mammifères marins vous dont l’ imagination doit aisément accepter l’ hypothèse de cétacés énormes vous devriez être le dernier à le douter en de pareilles circonstances –c’ est ce qui vous trompe monsieur le professeur que le vulgaire croie à des comètes extraordinaires qui traversent l’ espace ou à l’ existence de monstres antédiluviens qui peuplent l’ intérieur de le globe passe encore mais ni l’ astronome ni le géologue n’ admettent de telles chimères de même le baleinier j’ ai poursuivi beaucoup de cétacés j’ en ai harponné un grand nombre j’ en ai tué plusieurs mais si puissants et si bien armés qu’ ils fussent ni leurs queues ni leurs défenses n’ auraient pu entamer les plaques de tôle d’ un steamer –cependant on cite des bâtiments que la dent de le narwal a traversés de part en part ", "–des navires en bois c’ est possible répondit le canadien et encore je ne les ai jamais vus donc jusqu’ à le preuve contraire je nie que baleines cachalots ou licornes puissent produire un pareil effet –écoutez-moi ...–non monsieur le professeur non tout ce que vous voudrez excepté cela un poulpe gigantesque peut-être –encore moins ned ", "le poulpe n’ est qu’ un mollusque et ce nom même indique le peu de consistance de ses chairs eût -il pieds de longueur le poulpe qui n’ appartient point à l’ embranchement de les vertébrés est tout à le fait inoffensif pour des navires tels que le scotia ou l’ abraham-lincoln il faut donc rejeter à le rang de les fables les prouesses de les krakens ou autres monstres de cette espèce –alors monsieur le naturaliste reprit d’ un ton assez narquois vous persistez à admettre l’ existence d’ un énorme cétacé –oui je vous le répète avec une conviction qui s’ appuie sur la logique de les faits je crois à l’ existence d’ un mammifère puissamment organisé appartenant à l’ embranchement de les vertébrés comme les baleines les cachalots ou les dauphins et muni d’ une défense cornée dont la force de pénétration est extrême fit le harponneur en secouant la tête de l’ air d’ un homme qui ne veut pas se laisser convaincre ", "–remarquez mon digne canadien repris -je que si un tel animal existe s’ il habite les profondeurs de l’ océan s’ il fréquente les couches liquides situées à le quelques milles au-dessous de la surface de les eaux il possède nécessairement un organisme dont la solidité défie toute comparaison –et pourquoi cet organisme si puissant? demanda PROPN –parce qu’ il faut une force incalculable pour se maintenir dans les couches profondes et résister à le leur pression PROPN dit qui me regardait en clignant de l’ œil ", "–vraiment et quelques chiffres vous le prouveront sans peine les chiffres répliqua on fait ce qu’ on veut avec les chiffres –en affaires ned mais non en mathématiques écoutez-moi admettons que la pression d’ une atmosphère soit représentée par la pression d’ une colonne d’ eau haute de pieds en réalité la colonne d’ eau serait d’ une moindre hauteur puisqu’ il s’ agit de l’ eau de mer dont la densité est supérieure à le celle de l’ eau douce ", "eh bien quand vous plongez autant de fois pieds d’ eau au-dessus de vous autant de fois votre corps supporte une pression égale à le celle de l’ atmosphère c’est-à-dire de kilogrammes par chaque centimètre carré de sa surface il suit de là qu’ à le pieds cette pression est de atmosphères de atmosphères à le pieds et de atmosphères à le pieds soit lieues et demie environ ce qui équivaut à le dire que si vous pouviez atteindre cette profondeur dans l’ océan chaque centimètre carré de la surface de votre corps subirait une pression de kilogrammes or mon brave savez -vous ce que vous avez de centimètres carrés en surface –je ne m’ en doute pas monsieur aronnax ", "–environ –tant que cela –et comme en réalite la pression atmosphérique est un peu supérieure à le poids d’ un kilogramme par centimètre carré vos centimètres carrés supportent en ce moment une pression de kilogrammes –sans que je m’ en aperçoive –sans que vous vous en aperceviez et si vous n’ êtes pas écrasé par une telle pression c’ est que l’ air pénètre à l’ intérieur de votre corps avec une pression égale de là un équilibre parfait entre la poussée intérieure et la poussée extérieure qui se neutralisent ce qui vous permet de les supporter sans peine ", "mais dans l’ eau c’ est autre chose –oui je comprends répondit devenu plus attentif parce que l’ eau m’ entoure et ne me pénètre pas –précisément ainsi donc à le pieds au-dessous de la surface de la mer vous subiriez une pression de kilogrammes à le pieds fois cette pression soit kilogrammes à le pieds fois cette pression soit kilogrammes ", "à le pieds enfin fois cette pression soit millions kilogrammes c’est-à-dire que vous seriez aplati comme si l’on vous retirait des plateaux d’ une machine hydraulique –diable fit bien mon digne harponneur si des vertébrés longs de plusieurs centaines de mètres et gros à le proportion se maintiennent à de pareilles profondeurs eux dont la surface est représentée par des millions de centimètres carrés c’ est par milliards de kilogrammes qu’ il faut estimer la poussée qu’ ils subissent calculez alors quelle doit être la résistance de leur charpente osseuse et la puissance de leur organisme pour résister à de telles pressions –il faut qu’ ils soient fabriqués en plaques de tôle de pouces comme les frégates cuirassées " ]	[ "le halètement s’ accentuait et devenait pénible à le entendre PROPN s’ aperçut que le visage de jacques grimaçait d’ angoisse il allait vers lui pour lui dire: n’ aie pas peur il ne sent plus rien lorsque la porte s’ ouvrit il y eut des chuchotements mademoiselle de waize toute bossue dans sa camisole apparut à le bras de clotilde; adrienne suivait; sur la pointe de les pieds fermait la marche agacé antoine leur fit signe de rester sur le seuil ", "parfois des spasmes l’ agitaient salarnier resta près d’ elle jusque tard dans la soirée il lui tenait la main d’ une voix ténue elle parla de la mer de le plaisir qu’ il y avait à se laisser happer par les vagues une infirmière entra dans la chambre une seringue à la main ", "et de même qu’ il fallait une porte cochère à la maison que nous habitions ou mieux que nous nous devions comme disait ma tante claire d’ avoir une porte cochère de même nous nous devions de ne voyager jamais qu’ en première classe par exemple et de même à le théâtre je ne concevais pas que des gens qui se respectent pussent aller ailleurs qu’ à le balcon quelles réactions une telle éducation me préparait il est prématuré d’ en parler j’ en suis encore à le temps emmenant armand à une matinée de l’ opéra-comique pour laquelle ma mère avait retenu places de seconde galerie car nous laissant pour la première fois aller seuls elle avait jugé ces places suffisantes pour galopins de notre âge je fus éperdu de me trouver sensiblement plus haut que de coutume environné de gens qui me paraissaient de le commun me précipitant à le contrôle je versai tout l’ argent que j’ avais en poche pour des suppléments qui nous permissent de regagner mon niveau il faut dire aussi que pour une fois que j’ invitais armand je souffrais de ne pas lui offrir le meilleur ", "—que se passe -t-il questionna -t-elle en regardant tour à le tour maigret et son fils pourquoi ne m’ avez -vous pas appelé henry la servante entra après avoir frappé —ce sont les tapissiers pour enlever les tentures —surveillez -les je suis venu chercher quelques renseignements que je juge indispensables à la découverte de le coupable dit maigret d’ une voix qui devenait un peu trop sèche ", "je songe maintenant à le ces noms propres qui sont des toponymes à le ces anthroponymes qui désignent des lieux à ces villes qui s’ appellent athènes ou PROPN sous différentes latitudes à le ces personnages qui se nomment quichotte ou gargantua guermantes ou meaulnes je pense auhavre et à le bouville à la route de les flandres et à le ellis à les cards et à le lascaux à la mer de les sargasses je prononce lac et wyoming je prononce sahara et cap et encore détroit de gibraltar et delta de le mékong je murmure grandes jorasses guadalquivir et loire liège-bastone-liège je murmure zanzibar endoume kamtchatka et encore mont aigoual plateau de les millevaches massif de les maures je chuchote forêt noire épeluche et les fougères les noms se bousculent ils vibrent et prolifèrent et parmi eux sur une route de les landes dans l’ été qui bourdonne ce panneau rectangulaire liseré de rouge et ces lettres noires inscrivant maylis sur un fond blanc ou cet autre photographié en novembre en finistère signalant kerangall sous un ciel noir je pense à ces noms inscrits dans les paysa", "chauvel alors ne serrait plus les lèvres il paraissait plein de confiance et malgré la famine qui se prolongea jusqu’ à la fin de mars malgré tout les paysans les ouvriers et les bourgeois tenaient ensemble PROPN avait eu raison de dire à la déclaration de le parlement que le temps de les grandes choses approchait; chacun se sentait plus fort plus ferme ", "et vous blanche vous la connaissez sans doute pour me l' avoir entendu fredonner si vous saviez mon ami où trouver cette musique nous pourrions l' étudier ensemble puisque vous l' aimez je m' en informerai répliqua m. de breuilly mais du ton même dont il fit cette réponse blanche inféra qu' il était résolu à le ne pas s' en occuper elle pensa qu' il exécutait ce duo avec une autre musicienne qu' elle et peut-être rue d' anjou-saint-honoré ", "–maintenez -la tout en laissant son corps libre car il faut que les démons s’ en aillent de son corps et elle ajouta: –c’ est la fin tout à l’ heure elle va pleurer nous lui tenions les poignets de façon à l’ empêcher de se labourer la figure avec ses ongles et il y avait en elle une telle force d’ étreinte que je crus qu’ elle allait nous broyer les mains dans une dernière convulsion son corps s’ arqua des talons à la nuque sa peau tendue vibra puis la crise peu à le peu mollit les muscles se détendirent reprirent leur place et elle s’ affaissa épuisée sur le lit les yeux pleins de larmes durant quelques minutes elle pleura pleura larmes qui coulaient de ses yeux intarissablement et sans bruit comme d’ une source c’ est fini! dit vous pouvez lui parler sa main était maintenant toute molle moite et brûlante dans ma main ses yeux encore vagues et lointains cherchaient à le reprendre conscience de les objets et de les formes autour d’ elle ", "comme elle devait se sentir misérable cette femme abandonnée qui voyait en face d’ elle sa rivale tellement plus belle et qu’ elle devinait si tendre si attachante! comment aurait -elle pu lutter? que pouvait -elle faire sinon ravaler sa honte étouffer sa fierté? j’ avais un peu pitié d’ elle j’ aurais donné n’ importe quoi pour que PROPN la regarde lui prenne la main lui témoigne son affection ou sa sympathie ou à le moins son estime ", "certainement à lui aussi cette lande rappelle la jeunesse et la liberté PROPN s' assit dans la calèche vis-à-vis la marquise c' était le dernier acte de respect qui lui restait à le faire mais la nuit était si fraîche et il s' était dépouillé pour lui couvrir les pieds elle le fit asseoir auprès d' elle pour qu' il eût à le moins un peu d' abri contre le brouillard " ]
vous l' eussiez peut -être sauvé vous autres et il vous eut payés comme bellinde qui sans moi eût réussi hier à le vous empoisonner tous toi ton père et tes valets afin disait -elle de justifier la prédiction que je t' avais faite devant témoins et de garder ma renommée de devineresse et alors toi tu l' as donc -je lui devais cela aussi à le elle écoute écoute mon histoire après m' être vengée de la flèche je m' étais cachée dans le pavillon de le jardin je t' avais vu en colère contre moi et j' attendais que cela fût passé je croyais que tu me chercherais que tu t' inquiéterais de moi et que tu me garderais dans ton château pour m' aimer	[ "mais vers le soir tu es venu là avec ta lauriane et tu lui as dit que tu voulais être son mari elle s' est raillée de toi elle te trouvait trop jeune à le présent c' est elle qui est trop vieille dieu merci et puis tu lui as dit que tu me haïssais et j' ai bien entendu tout ", "alors j' ai fait tomber une pierre sur elle pour la tuer et je me suis bien cachée mais vous avez cru que la pierre était tombée toute seule et vous m' avez laissée là j' y ai passé la nuit mourant de faim et de froid j' étais furieuse cela me soutenait ", "je vous maudissais tous les je me maudissais moi-même pour t' avoir déplu je voulais me laisser mourir mais je n' en ai pas eu le courage et ne voulant plus rien de toi que je croyais haïr j' ai été à le brilbault chercher l' argent de sanche que la flèche m' avait fait voler ou mois auparavant dans la maison de la caille bottée dans ce temps -la je ne savais pas le prix de l' argent et par haine de la flèche j' avais tout rendu à le sanche qui l' avait si bien caché qu' il pouvait gouverner les bohémiens avec des promesses et quelques écus de temps en temps mais moi je savais ou il l' avait enfoui son trésor et il en restait beaucoup ", "de le moins beaucoup pour moi qui avais besoin de si peu j' en fis plusieurs parts et je les cachai en divers endroits je m' étais mis dans la tête que je pouvais vivre seule sans dépendre de personne et aller libre par toute la terre enfant que j' étais mais je m' ennuyai bientôt et rencontrant la bellinde qui se sauvait de le pays toute rasée et dans un état misérable je lui contai que j' avais de petits trésors cachés tout en me gardant de lui dire jamais où ils étaient oh ", "pour le savoir elle m' a flattée tourmentée grisée et questionnée jusque dans mon sommeil elle espérait toujours m' arracher mon secret c' est pourquoi elle s' est faite ma mère et ma servante me caressant toujours et me trahissant oh oui elle m' a odieusement trahie ", "elle m' a vendue elle m' a livrée lorsque j' étais encore une enfant et quand plus tard j' ai compris et senti ma honte j' ai juré que je me vengerais quand je n' aurais plus besoin d' elle à le cette heure les corbeaux se repaissent de sa chair et c' est bien fait mon dieu !-tu es une malheureuse et horrible fille dit mario et à le présent as -tu fini à présent je veux que tu m' aimes mario ou je me vengerai de la lauriane que tu aimes toujours je le sais ", "puisque tout à l' heure dans l' auberge tu n' as pas voulu parler d' elle à les messieurs qui étaient PROPN oh j' y étais aussi moi cachée dans le grenier d' où j' entendais tout le mal que tu as dit de moi tu as tout entendu comment es -tu assez folle pour me demander de t' aimer -je ne suis pas folle on passe de la haine à l' amour je le sais par moi-même ", "on déteste et on adore en même temps d' ailleurs tu as avoué que j' avais maintenant de beaux yeux des bras fins et une sorte de beauté diabolique c' est comme cela que tu disais dans l' auberge tout à l' heure et beaucoup de ces gentilshommes m' avaient offert la veille de quoi avoir d' autres jupes de taffetas et d' autres pendants d' oreilles parce que laide ou belle je leur avais tourné la tête mais moi je ne veux rien d' eux et rien de toi ", "j' ai encore de l' argent caché en berry et j' irai quand je voudrai prends -y- garde mario ta lauriane me répond de toi prends-moi avec toi ou renonce à le elle .-puisque tu te confesses si bien de tes mauvais desseins dit mario je t' arrête il allait saisir la bohémienne décidé à la livrer à la justice de le camp mais il ne retint d' elle que son écharpe plus diaphane et plus rapide que les nuées chassées par le vent elle s' était échappée " ]	[ "combien en ai -je vu détourner la tête sous cet éclair insupportable son regard dans l’ instant semblait vous dire: pourquoi êtes -vous ici en quoi cela vous regarde -t-il ce drame qui s’ est passé entre ce monsieur ma femme et moi? pourquoi tout cet appareil de justice je le connais depuis longtemps je n’ en suis pas accablé étrange attitude de rouletabille de fait sans plus se préoccuper des personnages ses yeux se mirent à le faire le tour de les choses mais sans perdre de cette flamme qui le consumait il m’ avait vu j’ allais me précipiter quand un de ces coups d’ œil que je connaissais bien me cloua sur place ", "dans la soirée de le septembre avait assemblé un conseil de guerre: tous les généraux déclarèrent que moscou n' était pas la patrie histoire de la campagne de russie le même officier qu' PROPN envoya à le quartier de monseigneur le duc d' angoulême en espagne barclay dans son mémoire justificatif donnent les motifs qui déterminèrent l' opinion de le conseil proposa à le roi de naples une suspension d' armes tandis que les soldats russes traverseraient l' ancienne capitale de les czars la suspension fut acceptée car les français voulaient conserver la ville murat seulement serrait de près l' arrière-garde ennemie et nos grenadiers emboîtaient le pas de le grenadier russe qui se retirait mais napoléon était loin de le succès à lequel il croyait toucher: cachait ", "avec cela il était très mondain ce qui ne l’ empêchait pas de travailler heures par jour son esprit d’ invention se répandait dans tous les domaines c’ était là son crime avait -on assez ri de son nouveau fusil à le percussion et de son nouveau système d’ engrenage pour moteurs d’ autos? et de son nouveau procédé de champagnisation cependant des sociétés s’ étaient formées qui exploitaient ses brevets et qui ne paraissaient point s’ être ruinées après avoir fait rire il avait fait rugir ", "tout le monde était d’ accord pour penser que les commodités de la vie passée ne se retrouveraient pas d’ un coup et qu’ il était plus facile de détruire que de reconstruire on estimait simplement que le ravitaillement lui-même pourrait être un peu amélioré et que de cette façon on serait débarrassé de le souci le plus pressant mais en fait sous ces remarques anodines un espoir insensé se débridait de le même coup et à le tel point que nos concitoyens en prenaient parfois conscience et affirmaient alors avec précipitation qu’ en tout état de cause la délivrance n’ était pas pour le lendemain et en effet la peste ne s’ arrêta pas le lendemain mais en apparence elle s’ affaiblissait plus vite qu’ on n’ eût pu raisonnablement l’ espérer pendant les premiers jours de janvier le froid s’ installa avec une persistance inusitée et sembla cristalliser au-dessus de la ville ", "le soldat se tut de plus belle —comment vous nommez-vous demanda la canadienne à l’ officier —louis c’ est un beau nom; je l’ aime fit -elle en battant de les mains —n’ a -t-il pas été porté par un saint roi? —en effet ", "—vous parliez de lucie ponceau dit -il —jaloux de la voir remonter à la surface il a dû profiter de ce qu’ elle manifestait des tendances morbides pour lui permettre d’ en finir avec la vie elle n’ avait rien à le voir avec les trafiquants —hum et alors ils en auraient parlé monique aurait surpris leur conversation et —oui ainsi que jules rabastens ", "elle aurait pu en effet tourner long-temps autour de le village de PROPN sans revoir son inconnu la jeune clara puisque tel est le nom que mademoiselle de fontaine avait entendu n’ était pas anglaise et le prétendu étranger n’ habitait pas les bosquets fleuris et embaumés de châtenay un soir émilie sortie à le cheval avec son oncle qui depuis les beaux jours avait obtenu de sa goutte une assez longue cessation d’ rencontra l’ illustre étrangère avait auprès d’ elle dans sa cal��che monsieur de vandenesse émilie reconnut le couple et ses suppositions furent en un moment dissipées comme se dissipent les rêves ", "ce métier devrait être réservé à les femmes qui n’ ont presque aucun moyen de gagner leur vie ce n’ est pas beaucoup de compter que hommes sont occupés dans paris à ce métier usurpé et remplissent les fonctions de filles de boutique si l’on rendait ces grands gaillards à l’ agriculture ou à l’ armée cela ferait filles ou veuves arrachées à la prostitution à le suicide il me semble que cela vaudrait la peine qu’ on s’ en occupât il est de le reste une chose remarquable c’ est que en même temps que l’ éducation et les habitudes de les hommes tendent à les efféminer celles de les femmes cherchent à le leur donner l’ aspect mâle et viril ", "cette campagne était silencieuse ces sites imposants et solennels et cependant nous étions gais tous les heureux de notre escapade heureux d’ être jeunes et libres de circuler une fois par hasard en plein vent comme tout le monde et sous le beau ciel bleu son yachmak très épais était ramené sur ses yeux jusqu’ à le dérober tout son front; à le peine voyait -on par l’ ouverture de le voile rouler ses prunelles si limpides et si mobiles son féredjé d’ emprunt était d’ une couleur foncée d’ une coupe sévère que n’ adoptent point d’ ordinaire les femmes élégantes et jeunes ", "il semblait que nous prissions soin l’ un et l’ autre de ne point nous renoontrer ensemble j’ eus la curiosité de voir mademoiselle de la rovère elle était en effet admirablement belle; un vrai visage d’ impératrice je remarquai qu’ à de certains dimanches la rozeraie se livrait à des excès de toilette qui ne se faisaient pas sans doute pour le portier de l’ institut " ]
d' un geste désespéré robert montra la fenêtre restée ouverte c' est par là qu' ils l' ont enlevée s' écria -t-il en sanglotant comme un enfant pourquoi n' ai -je pas veillé sur elle il faut retrouver miss alberte dit georges –tu ne sais pas ce que c' est que les vampires mon pauvre enfant répliqua l' ingénieur avec un sombre désespoir	[ "ils sont déjà loin avec leur proie retrouver miss tu t' imagines donc que c' est une chose facile qui sait jusqu' où les monstres se sont envolés et quelle direction ils ont prise! nous ne pouvons rien! rien et robert enfonçait ses ongles jusqu' à le sang dans la paume de ses mains crispées ", "il s' était affaissé sur un siège et pleurait à le chaudes larmes ralph profondément ému de la douleur de son ami essaya de le consoler l' interrogea en quelques phrases entrecoupées et haletantes robert dit le cauchemar dont il avait été tourmenté et qui se reliait si étrangement à la disparition de miss –je le comprends maintenant murmura -t-il mon rêve n' était dû qu' à les suggestions de les vampires peut-être même les ai-je vus dans l' état d' exacerbation nerveuse où je me trouvais je ne sais plus ai-je été victime d' une hallucination due à la fatigue de cette soirée à le mes craintes; ", "ai-je été quelques instants un voyant mais pourquoi s' en sont -ils pris à le miss alberte ne leur aurait -il pas été facile de me capturer moi? ma tête se perd je suis torturé par une horrible pensée les vampires se seraient -ils épris d' alberte comme on dit que les démons se sont épris des anges à les premiers âges de le monde ", "robert avait pris ses tempes dans ses mains le malheureux grand homme faisait peine à le voir le téméraire savant l' explorateur énergique était devenu faible comme un enfant mon cher ami dit ralph il ne faut pas céder à le découragement je crois moi que rien n' est perdu raisonnons les vampires m' avez -vous dit ne sont qu' une quinzaine que vous sachiez cela grâce à une hallucination ou à une suggestion peu importe ", "dans ces conditions quelle que soit la force de leurs ailes ils ne peuvent aller très loin avec le fardeau dont ils se sont chargés ne m' avez -vous pas dit aussi qu' ils dormaient d' habitude la nuit –oui j' ai même ajouté qu' en cela ils étaient absolument différents de les erloors –bien dans ce cas ils doivent dormir maintenant dans les retraites où ils ont mis leur captive en sûreté et cette cachette ne peut être éloignée il ne doit pas être impossible de la découvrir et dans ce cas nous avons des chances de les surprendre endormis ", "ce raisonnement si sensé avait calmé et réconforté robert lui avait rendu l' espoir l' aube pointait au-dessus de la forêt cette nuit dont la relation de l' ingénieur avait occupé une bonne part avait passé avec une déconcertante rapidité –nous allons nous mettre en route à l' instant même dit –je te suivrai n' est -ce pas supplia la petite chérifa dont les grands yeux noirs étaient brouillés de larmes ", "–c' est impossible dit doucement tu nous gênerais mais zarouk nous accompagnera si nous pouvons découvrir la piste de les vampires ce ne peut être que grâce à le lui n' est -ce pas lui qui le premier a deviné leur présence le noir tourna vers le naturaliste les globes blancs de ses yeux sans expression sa face offrait en ce moment un singulier mélange d' épouvante et de satisfaction –as -tu quelque idée de l' endroit où peut se trouver cachée ta maîtresse ", "demanda PROPN zarouk étendit le bras dans la direction de l' est –elle est dit -il gravement mais où cela? –dans les ruines de la chehahia elle ne peut être que la ̀! ", "c' est là que les vampires se cachent hier cette nuit encore je les ai flairés dans le souffle de le vent et georges se regardèrent –partons s' écria impétueusement le naturaliste –pourvu murmura l' ingénieur avec angoisse que nous n' arrivions pas trop tard " ]	[ "je ne tiendrai pas je ne tiens plus la voix à le peine perceptible les lèvres rentrées les pupilles agrandies elle me regardait et son regard suppliait je vais mourir disait son regard je vais mourir si je ne sors pas d’ ici tout de suite ce ne sera plus long maintenant fais encore un effort –non je ne peux plus ", "l’ un d’ eux portait toujours un vieux pantalon de cheval et une veste de daim tachée en de multiples endroits ils ont tapé sur l’ épaule de wildmer ils parlaient en même temps ils éclataient de rire et cela faisait beaucoup trop de bruit PROPN ne me les a pas présentés ils se sont assis sur les tabourets de le bar et ont continué de parler à le voix très haute ", "mais par un scrupule obscur il n' osa lui-même les imiter les volumes à le tranches pourpres servaient de balles à le quoi bon les livres où se contredisent les systèmes où se nient les histoires où le sublime de l' amour et de la gloire est méconnu par des sophismes inconsciemment les dragons comprenaient cela ils s' acharnèrent sur les traités de mathématiques et les ouvrages latins de les philosophes ", "alors il prit sa barbe et l’ enfouit toute sous les courtines le sommeil ne vint pas il se coucha sur le ventre le sommeil ne vint pas il se coucha sur le côté divisant sa barbe en une moitié dehors et l’ autre dedans ", "mon lit était alors installé face à la porte de la pièce qui elle-même faisait face à le celle de la cuisine de l’ autre côté de le couloir à l’ heure de les repas j’ avais donc toute la famille par fractions dans la perspective d’ une façon générale les portes étaient rarement fermées même lorsque l’ un d’ entre nous était alité non que la promiscuite dans un appartement exigu entraîne obligatoirementun relâchement moral qui empêcherait le respect de l’ intimité mais simplement parce qu’ il y en a toujours un qui a besoin de prendre quelque chose dans la pièce occupée par un autre et que ç a ferait trop de gestes répétés que de frapper chaque fois à les portes de les ouvrir et de les refermer bref trop de cérémonie pour des actes anodins aussi je pouvais suivre les conversations qui se tenaient dans la cuisine j’ avais tout loisir de me représenter les scènes de bureau rapportées par ma mère et les péripéties de la journée de philippe à l’ école et parce que je les enrichissais de plus de détails que lorsque assise avec eux je me contentais de l", "–je préférerais que vous veniez avec moi mademoiselle michelle –pour quoi faire –il ne me plaît pas de vous laisser seule derrière moi elle le regarda étonnée –quelle idée! protesta -t-elle instinctivement dressée contre cette volonté qui s’ imposait à le elle –monsieur votre père vous a confiée à le moi expliqua -t-il pour s’ excuser aujourd’hui vous ne me paraissez pas des plus vaillantes ", "tu ne te tueras pas et elle embrassait toujours pleurant tantôt riant jurant comme un matelot car elle n\\ était pas de ces femmes qu\\' un gros mot effraie cependant je étais emparé des pistolets et de le poignard de roger et je lui dis mon cher roger tu as une maîtresse et un ami qui t\\' aiment crois-moi tu peux encore avoir quelque bonheur en ce monde je sortis après l\\ avoir embrassé et je le laissai seul avec gabrielle ", "à le mains je dirige la pointe de l’ instrument vers l’ intérieur de mon pubis une grande respiration avant de sectionner sale petit machin mou qui témoignait de cette chose dérisoire ma virilité on n’ en finirait plus comme on voit la bonne volonté est immense elle produira son effet sur la consommatrice courante qui trouvera tout ça dégoûtant et se pressera de retenir ses billets pour une prochaine croisière vantée par son magazine de mode le coup est prévu: les vomissements conduisent à la publicité de les produits de beauté de même qu’ autrefois tous les chemins menaient à le rome la mère de famille enfin sera édifiée par la confession bouleversante de l’ amant homosexuel terminal d’ une star: ma mère voyait que j’ étais dominé ", "nini nous fera un excellent souper et nous passerons la soirée ensemble en causant de et tu verras si ma solitude où j' ai toutes les roses de la civilisation —mais les roses sans les épines —ne vaut pas bien ton royaume ta couronne et ton espérance d' être un jour empereur de l' inde —peut-être as -tu raison dit corcoran; à le reste ne pensons plus à le cela et voyons ton île je me fais une fête de goûter ce soir la cuisine de nini et d' embrasser monsieur zozo s' il est bien propre a ces mots la frégate reçut un choc inattendu c' était acajou qui sautait de joie à la pensée de dîner avec nini ce jour ", "les hommes se battaient contre d’ autres hommes et non contre de la mitraille .il se tut le front plissé sous le heurt de les pensées lourdes et décourageantes orane pensive et troublée par la grave question que son compagnon soulevait n’ osa pas couper sa méditation –mais pour la première fois depuis son mariage la petite épouse de le milicien pensait sans embarras an passé militaire de son mari elle sentait que ruitz avait raison contre les arguments un peu étroits de m. le cadreron un soldat d’ espagne n’ était pas fatalement un misérable ni un mauvais garçon et cette certitude était si réconfortante qu’ en elle éclosait une joie mêlée d’ ivresse .son mari pourtant la voyant sérieuse venait vers elle " ]
de ce pas je me rends chez le président de les cinq-cents la minorité prétend nous en imposer par la terreur elle se trompe c’ est nous qui représentons la majorité des électeurs français qui l’ emporterons tout simplement parce que nous représentons la légalité il faut se mettre à le leur place ils pensent que nous aurons peur eh bien nous n’ aurons pas peur voilà tout ilspensent que nous allons nous disperser comme des moineaux nous nous rassemblerons comme les conscrits de l’ ancienne rome	[ "je n’ ai qu’ une crainte c’ est qu’ auprès de mes collègues il n’ y ait trop de femmes aimantes et d’ amis dévoués de gastons et de carolines qui les poussent à une prudence qui est de la lâcheté à une lâcheté qui dans les conditions présentes serait un crime gaston de la main fit à le caroline un signe qui voulait dire j’ ai tout essayé on ne peut rien lui faire entendre la jeune femme saisit le bras de georges à le moment où celui-ci passait le seuil de la porte mais enfin s’ écria -t-elle où allez -vous mon ami quand vous reverrai-je —je me fais conduire chez le président de les cinq-cents je me fais fort de le convaincre nous convoquerons tous les députés qui nous seront fidèles et c’ est nous qui mettrons les autres hors la loi sa voix s’ adoucit: n’ ayez pas peur caro ce soir j’ aurai repris la situation en main je serai directeur ", "le risque d’ une dictature plébéienne ou militaire sera écarté la cause de la justice l’ aura emporté à le bientôt gaston et caroline écoutèrent décroître le pas de le jeune homme dans l’ escalier la porte d’ entrée claqua ", "—le mieux que vous ayez à le faire caroline c’ est de vous coucher et d’ attendre mon chéri tu ne vas pas m’ abandonner me recoucher attendre c’ est facile à le dire répète-moi que tu m’ aimes que quoi qu’ il arrive gaston se pencha vers elle et l’ embrassa brièvement sur le front —mais oui ma pauvre caro je t’ aime tu le sais bien ", "elle insista: —malgré ce que je t’ ai dit l’ autre jour le visage de le jeune homme se rembrunit —ne parlons pas de ça maintenant veux-tu? il faut que je me hâte bernadotte m’ attend mais s’ il se passait bien sûr je viendrais te voir compte sur moi ", "il lui fit un geste d’ adieu et s’ engouffra à le son tour dans l’ escalier caroline essaya en s’ habillant et se lavant le plus lentement possible de gagner de le temps d’ éviter une oisivetéqui rendait toute leur force à ses angoisses cependant elle retrouva un peu d’ appétit et malgré l’ absence de nouvelles accepta le déjeuner qu’ on lui avait préparé dans l’ après-midi exaspérée par son inaction elle se fit conduire à l’ hôtel de les berthier pour voir charlotte celle-ci n’ étant pas là elle revint chez elle où on lui apprit que le colonel de salanches était passé et avait promis de revenir dans la soirée ", "elle s’ enferma dans sa chambre et ne redescendit qu’ à l’ heure de le dîner le maître d’ hôtel qui l’ attendait dans l’ entrée s’ avança vers elle avec une sournoise obséquiosité il tenait un journal à la main dit caroline la quotidienne est enfin parue ce nom était celui de la gazette qu’ elle avait l’ habitude de parcourir tous les jours ", "—non madame la quotidienne est justement interdite son directeur et ses rédacteurs sont arrêtés cette feuille je viens de l’ acheter dans la rue où on la criait il y est question de monsieur ", "d’ une main tremblante PROPN s’ empara de le journal elle ne prêta pas attention à le gros titre et regarda une liste de noms que de le doigt le maître d’ hôtel lui indiquait aimé bayard blain boissy-d’anglas borne bourdon de l’ oise bien dit -elle qu’ est -ce que ç a signifie? en quoi cela m’ intéresse -t-il? —que madame regarde de plus près parmi la foule de noms il lui montra celui de berthier son regard remonta vers la tête de l’ article et elle lut: réunis à l’ odéon et à l’ amphithéâtre de l’ école de médecine les éléments républicains de le conseil de les cinq-cents et de le conseil de les anciens ont pris des mesures pour déjouer la conspiration despotique et ont décrété la déportation de les chefs factieux ", "le contexte indiquait que les directeurs la révellière et barras prévenus de le complot qui menaçait la république avaient fait occuper le luxembourg et l’ orangerie par les troupes loyales avaient réuni dans des salles improvisées les députés amis de la liberté et de la démocratie et avaient fait briser par la police les tentatives illégales de les députés rebelles qui avaient essayé à l’ instigation de le traître berthier de se réunir dans l’ hôtel particulier de l’ ex-président de le conseil de les cinq-cents vendu à les ennemis de la nation en conclusion le journal proclamait en gros caractères grâce à l’ énergie de nos directeurs et malgré l’ ignominieuse défection de carnot et de barthélémy la liberté et la république sont sauvées mais il ne suffit pas d’ avoir brisé le coup de force de ceux qui par haine de le peuple s’ en vont chercher leurs directives dans les antichambres de pitt et de l’ empereur françois il faut les mettre définitivement hors d’ état de nuire à la nation l’ indulgence aujourd’hui serait un crime son journal à la main c" ]	[ "c’ est le lit d’ hélène c’ était le lit de ma mère je ne le vendrai pas eh bien y a -t-il autre chose il se mit à le faire le tour de la chambre mon cher tu as quelques bijoux de l’ argenterie ta montre des bibelots mets tout cela à le mont-de-piété même cette poupée superbe qui est un jouet très cher en réunissant tous ces objets tu atteindras la somme voulue et plus tard si le cœur t’ en dit tu les reprendras ", "chapitre xiii et dernier un bruit rauque et sourd dernier effort de sa voix mourante s’ échappe de son gosier le froid de la mort et les ténèbres s’ appesantissent sur lui il n’ est plus que cette portion de terre qu’ il avait été avant sa naissance après avoir décrit la funeste catastrophe qui m’ enleva avec marie l’ usage de la raison essaierai-je de peindre l’ état dans lequel je demeurai pendant plus d’ une année ", "–il comptait que les soupçons se porteraient uniquement sur saturnin ou sur thècle dit bernard de fait sans la découverte de les bonbons empoisonnés on n’ aurait pas songé à le lui –et il est cause de la mort de ma pauvre thècle ajouta sylvine elle s’ est vue près d’ être accusée peut-être aussi le remords de sa faute la tourmentait -il! dans sa détresse avec ", "et par une ondulation de chatte frileuse elle se glissa sur la poitrine de son mari en lui tendant son front –tu es un ange dit le comte en l’ embrassant j’ y vais j’ obéis mais demain ", "tu savais ma bien-aimée si j’ aimais ton père je vais expirer l’ aimant moins puisque je prends contre lui des précautions que je n’ aurais pas avouées de mon vivant oui j’ aurai gardé dans le fond de mon cercueil une dernière ressource pour le jour où vous serez à le plus haut degré de le malheur s’ il vous a réduits à l’ indigence ou s’ il faut sauver votre honneur mon enfant tu trouveras chez monsieur de solis s’ il vit encore sinon chez son neveu notre bon emmanuel francs environ qui vous aideront à le vivre si rien n’ a pu dompter sa passion si ses enfants ne sont pas une barrière plus forte pour lui que ne l’ a été mon bonheur et ne l’ arrêtent pas dans sa marche criminelle quittez votre père vivez à le moins ", "les unes semblaient nous reposer des autres en réalite ́ elles nous achevaient les coqs plus nombreux chantaient ils avaient chanté toute la nuit je m’ aperçus de ce mensonge poétique les coqs chantent à le lever de le soleil ", "à le nouveau empara de lui espoir un peu fou que les choses redeviennent comme avant mais d\\' abord il devait comprendre les raisons de la fuite subite de nicole et surtout éclaircir les circonstances de la détention de layla sa fille était soudain redevenue loquace il fallait qu\\ il en profite pour interroger sans la bousculer —tu veux me dire ce il est arrivé chérie ", "ensuite tu te fais arnaquer dans le parc qui longe le mapocho par une gitane à les beaux seins moulée dans une robe fuchsia autant qu’ il t’ en souvienne elle te demande de faire un vœu et tu dis que alguien que quelqu’un revienne assez théâtral bis tu ne sais comment cela se passe exactement mais elle t’ embobine si bien qu’ elle se retrouve bientôt avec tous tes pesos dans la main tu essaies de les reprendre elle crie ameute les passants contre le gringo qui l’ agresse tu n’ as plus qu’ à le fuir la queue basse tu courtises une jeune comédienne dont tu as fait sans la connaître un personnage d’ un de tes livres c’ est une histoire un peu compliquée tu bois de les quantités déraisonnables de pisco après quoi tu lui fais des dessins selon une technique que tu inventes que tu appelles a y à le sang et à l’ encre: tu t’ entailles les doigts pour en faire goutter de le sang sur le papier que tu mélanges à l’ encre cela donne des noirs mordorés ", "j’ allai donc trouver l’ enfant gaston sais -tu ce que c’ est que la colère oui! répondit -il en soupirant et la gourmandise oui! et la paresse et l’ envie non! eh bien l’ envie c’ est le chagrin de le bonheur de les autres comprends-tu? non ", "jusque -la il y avait un mot qui s' était présenté plusieurs fois sur ses lèvres et qu' il avait toujours retenu mais qu' il se décida alors à le risquer comme l' ombre avait commencé à le brouiller les choses et à le rendre le sentier qu' ils suivaient incertain il lui avait de nouveau pris la main et de nouveau elle avait marché près de lui en s' appuyant sur son bras et quand voulez -vous mettre votre projet à le exécution demanda -t-il —je ne sais trop " ]
le père s’ en étonna dit un mot à l’ oreille de sa femme qui vint à la jeune fille –voulez –vous bien nous faire la politesse lui dit–elle de vous rafraîchir d’ un doigt de vin avec nous –je vous remercie répondit vivement adrienne je vais attendre que la foule soit passée pour rentrer à la maison –vous allez attendre la ̀? –j’ y ai frais et je me sens bien –vous êtes d’ asnières? de clichy	[ "on n’ osa pas insister –alors bonsoir madame dit l’ ouvrier –bonne nuit fit la jeune fille voulez –vous me permettre d’ embrasser vos enfants c’ tte bêtise répliqua la grand’mère en lui poussant ses petits quant à la grande ce fut elle qui embrassa adrienne et l’on se sépara ", "–tu avais raison p’pa dit la grande fillette à le son père quand on eut escaladé le talus c’tte dame avait les joues salées la fête continuait toujours mais les groupes s’ éclaircissaient a un moment l’ horloge de l’ église jeta dans l’ espace coups: minuit moins un quart en peu d’ instants les cafés se vidèrent les boutiques foraines furent désertées ", "il n’ y avait plus que trains pour rentrer à le paris: ceux de heures et de minuit les lampions s’ éteignaient; un seul orgue sur le nombre envoyait à les échos son agaçante ritournelle à le loin de les gens bras dessus bras dessous s’ engouffraient dans les rues qui conduisent à la gare en chantant faux des chœurs de circonstance et les habitants de le pays en chapeau de paille chaussés d’ espadrilles faisaient de la philosophie ou de la politique avec des grands coups de canne à les cailloux de la chaussée en croisant un pochard qui s’ arrêtait dans ses zigzags pour leur dire –je suis un honnête homme adrienne était toujours à la même place immobile et silencieuse ", "alors le dernier train qui part d’ asnières traversa le pont chargé de voyageurs à le casser les essieux avec des grappes de femmes et d’ enfants accroupis sur les marches de l’ impériale de les seconde classe puis le silence se fit la jeune fille jeta un regard circulaire personne n’ était proche elle rabattit son fichu sur ses yeux en en prenant la pointe entre ses dents joignit les mains et se laissa glisser ", "a peine entendit–on un léger clapotement qui étouffa mots mon dieu en l’ absence de le maire d’ asnières retenu en province pour des affaires personnelles l’ un de les adjoints avait dû présider à le cérémonial de ce grand jour de fête flatté d’ abord d’ arborer ce qu’ en termes familiers on appelle la sous–ventrière l’ écharpe municipale le bonhomme n’ avait pas tardé à en avoir sa charge présider les concours d’ orphéons et de pompe va bien mais les choses ne peuvent guère se passer sans trinquer un brin et puis ce sont des cortèges qui se forment des promenades dans les rues musique en tête petits discours félicitations poignées de main à en avoir le poignet démanché sans compter les stations de heures en plein soleil pour assister à la joute sur l’ eau à le mât de beaupré et autres divertissements de tradition dans les communes riveraines de le fleuve ", "franchement le feu d’ artifice tiré m. l’ adjoint en avait assez aussi lâchant la compagnie qui se régalait d’ un bishop dans la salle de le conseil de la mairie il se débarrassa de ses insignes dépouilla sa grandeur et gagna sa maison avec l’ intention formelle de se coucher et de dormir d’ un trait jusque passé heures sa femme n’ y contredit point et comme la demie de minuit sonnait le représentant de l’ autorité qui avait l’ abdomen un peu lourd prenait son élan pour escalader ses forts matelas tous en crin par bonne entente de l’ hygiène particulière à les gens gras alors un coup de sonnette à le casser le cordon l’ adjoint prêta l’ oreille ", "–ce n’ est rien! dit madame des polissons qui font des farces sur leur chemin –je voudrais en pincer un répondit le suppléant de monsieur le maire j’ en ôterais l’ envie à les autres mais de nouveau la cloche et l’on entendit une voix qui appelait PROPN l’ adjoint! monsieur l’ adjoint! –ce ne sont pas des polissons dit celui–ci ", "pnis ouvrant la fenêtre qu’ est –ce qu’ il y a? demanda–t –il un peu brusquement –vite vite habillez –vous répondit l’ appariteur on vient de tirer une femme de l’ eau il faut faire les constatations –en voilà bien d’ une autre à le cette heure ", "s’ écria l’ officier municipal avec déplaisir que le diable la patafiole cette imbécile de femme! aller se noyer un jour de fête passé minuit! n’ a pas de bon sens que le diable la patafiole –est–ce qu’ elle est morte? demanda la femme de l’ adjoint –on ne sait pas madame " ]	[ "bon écoutez les filles je vais réfléchir à le tout et je vous fais signe si je trouve quelque chose je préviens samir ou nasser sur cette promesse tramson avait pris congé des jeunes filles pour se retrouver embarqué dans une partie de poker simplifié à le navy bar il y avait laissé le quart de son salaire et pour l’ heure rentrait donc à le bercail la démarche vaincue il gravit lourdement l’ escalier pour découvrir accroupis sur son palier la ciotat et la locomotive ambulante ", "j\\' avais déjà près de ans et j\\' étais donc prêt à le assumer ce rôle je compris que mon premier devoir était de paraître imperturbable calme fort sûr de moi viril et détaché le moment était venu de me révéler à les yeux de tous dans mon rôle de cavalier celui à lequel le lieutenant avait si soigneusement préparé les huissiers avaient saisi mes jodpurhs et ma cravache et j\\' en fus réduit à le leur faire face en culotte courte et les mains nues je me promenais sous leur nez d\\' un air arrogant à le travers appartement qui se vidait peu à le peu de ses objets familiers ", "enfin ils les laissèrent aller et la bande partit criant hurlant et se frottant les reins le sauveur de PROPN avait coupé la ficelle qui l' étranglait il l' avait couché à le soleil sur du foin PROPN fut bientôt sec et prêt à le retourner à la maison le forgeron l' y ramena mais on lui dit qu' il pouvait bien le garder qu' on avait déjà trop de chiens et qu' on jetterait celui-là à l' eau avec une pierre à le cou s' il ne voulait pas l' emmener ", "—je n' ai pas encore dit le plus important madame reprit -il foudroyant je n' ai pas encore prononcé le mot fatal —prononcez -le interrompit -elle je n' attends que cela —vraiment madame le divorce ne vous fait pas peur il espérait la voir s' abattre sous l' épouvante de ce mot et mesurer enfin l' horreur de son crime à la grandeur de la punition mais elle ne parut pas s' en émouvoir ", "il a toujours un fond de noir il faut un salon rassurant le cabinet de la sévérité je te conseille le mobilier en chêne sur la cheminée une garniture de bronze colas indispensable mon cher les gravures sacramentelles hippocrate refusant les présents d' artaxercès et l' autre ç a ne peut pas faire de mal veux -tu parier une chose c' est que si tu prenais un appartement sans moi toi tu le prendrais sans une double sortie ...de la rue geoffroy- saint-hilaire ils étaient tombés dans la rue PROPN les maisons se rapprochaient plates et grises trouées de fenêtres plaquées dans le plâtre sale ", "bobi est à le ce moment-là en pleine science il élargit à les dimensions de univers les oi seaux abattent sur bobi et le déchirent il fait chaud les chairs se laissent arracher ", "il n’ avait voulu respecter ni les traditions ni les habitudes ni la religion ni les préjugés de les colons il les avait insultés en pleine vie sociale en plein cœur cette conduite contre laquelle son bon sens aurait pu le mettre en garde avait trouvé un ardent aliment dans sa passion pour madame de saint-chamans qui avait fait de lui l’ instrument de toutes ses vengeances de femme blessée dans son amour-propre et aussi de ses projets mystérieux que le caractère de la varenne servait merveilleusement la liaison de le marquis avec la comtesse était ouvertement avouée celle-ci somptueusement logée à le saint-pierre servie par une armée d’ esclaves étalait un luxe insolent à lequel suffisaient à le peine les prodigalités de son amant d’ une part et de l’ autre son effronterie ", "qui êtes -vous et que qui je suis coquin répondit l’ ex-fabricant un père dont tu as failli compromettre la fille infâme tripoteur je suis monsieur gerbeau à le qui tu voulais donner pour gendre un homme taré vil brocanteur un certain pascal divorne renvoyé honteusement de l’ école —taisez -vous cria m. de saint-roch et n’ insultez pas un jeune homme qui vaut mieux dans son petit doigt que vous dans toute votre personne tu m’ insultes coquin! reprit m. gerbeau ", "la chivotte eut peur; le regard de rocambole la brûlait balbutia -t-elle rocambole poursuivit avec l’ accent de le triomphe: –écoute -moi encore écoutez -moi tous je ne veux pas être condamné sans qu’ on m’ entende je veux être juge ", "si vous sentez que je vous aime vraiment faites ce que je vous dis et laissez -vous conduire par moi qui seule entendez -vous seule à le monde sais les dangers que vous courez et peux vous en garantir et pourtant ne m’ interrogez jamais ne cherchez pas à le savoir ce qu’ il y a derrière vous dans votre passé dans votre berceau par respect pour tout ce que vous devez aimer et vénérer ne sondez pas des secrets que vous ne pouvez pas connaître jusqu’ à le présent la providence vous a miraculeusement protégée et conduite laissez -la faire et vous mener toujours " ]
mariette s’ était jetée sur le marché pour y faire une rafle générale en haut de la rue saint-blaise pénélope avait dû crever ce décès se révoquait en doute chez le receveur-général néanmoins il était authentique à la préfecture que la bête avait expiré en tournant la porte de l’ hôtel cormon tant la vieille fille était accourue avec vélocité sur sa proie le sellier qui demeurait à le coin de la rue de PROPN fut assez osé pour venir demander s’ il était arrivé quelque chose à la voiture de mademoiselle cormon afin de savoir si pénélope était morte	[ "de le haut de la rue saint-blaise jusqu’ à le bout de la rue de le bercail on apprit que grâce à les soins de jacquelin pénélope cette silencieuse victime de l’ intempérance de sa maîtresse vivait encore mais elle paraissait souffrante sur toute la route de bretagne le vicomte de troisville était un cadet sans le sou car les biens de le perche appartenaient à le marquis de troisville pair de PROPN qui avait enfants ce mariage était une bonne fortune pour le pauvre émigré le vicomte était l’ affaire de mademoiselle cormon l’ aristocratie de la route de PROPN approuvait le mariage la vieille fille ne pouvait faire un meilleur emploi de sa fortune mais dans la bourgeoisie le vicomte de troisville était un général russe qui avait combattu contre la PROPN qui revenait avec une grande fortune gagnée à la cour de saint-pétersbourg ", "c’ était un étranger un de les alliés pris en haine par les libéraux l’ abbé de sponde avait sournoisement moyenné ce mariage toutes les personnes qui avaient le droit d’ entrer chez mademoiselle cormon comme chez eux se promirent d’ aller la voir le soir pendant cette agitation transurbaine qui fit presque oublier suzanne mademoiselle cormon n’ était pas moins agitée elle éprouvait des sentiments tout nouveaux ", "en regardant son salon son boudoir le cabinet la salle à le manger elle fut saisie d’ une appréhension cruelle une espèce de démon lui montra ce vieux luxe en ricanant les belles choses qu’ elle admirait depuis son enfance furent soupçonnées accusées de vieillesse enfin elle eut cette crainte qui s’ empare de presque tous les auteurs à le moment ou ils lisent une œuvre qu’ ils croient parfaite à le quelque critique exigeant ou blasé: les situations neuves paraissent usées les phrases les mieux tournées les plus léchées se montrent louches ou boiteuses ", "les images grimacent ou se contrarient le faux saute à les yeux de même la pauvre fille tremblait de voir sur les lèvres de monsieur de troisville un sourire de mépris pour ce salon d’ évêque elle redouta de lui voir jeter un regard froid sur cette antique salle à le manger; enfin elle craignit que le cadre ne vieillît le tableau si ces antiquités allaient jeter sur elle un reflet de vieillesse ", "cette question qu’ elle se fit lui donna la chair de poule en ce moment elle aurait livré le quart de ses économies pour pouvoir restaurer sa maison en un instant par un coup de baguette de fée quel est le fat de général qui n’ a pas frissonné la veille d’ une bataille la pauvre fille était entre un austerlitz et un waterloo –madame la vicomtesse de troisville se disait -elle le beau nom! ", "nos biens iraient à le moins dans une bonne maison elle était en proie à une irritation qui faisait tressaillir ses plus déliés rameaux nerveux et leurs papilles depuis si long-temps noyées dans l’ embonpoint tout son sang fouetté par l’ espérance était en mouvement elle se sentait la force de converser s’ il le fallait avec monsieur de troisville .il est inutile de parler de l’ activité avec laquelle fonctionnèrent josette jacquelin mariette moreau et ses garçons ce fut un empressement de fourmis occupées à le leurs œufs ", "tout ce qu’ un soin journalier rendait si propre fut repassé brossé lavé frotté les porcelaines de les grands jours virent la lumière les services damassés furent tirés des profondeurs où ils gisaient sous une triple garde d’ enveloppes défendues par de formidables lignes d’ épingles les plus précieux rayons de la bibliothèque furent interrogés enfin mademoiselle sacrifia bouteilles des fameuses liqueurs de madame amphoux la plus illustre de les distillatrices d’ outre-mer nom cher à les amateurs ", "grâce à le dévouement de ses lieutenants mademoiselle put se présenter à le combat les différentes armes les meubles l’ artillerie de cuisine les batteries de l’ office les vivres les munitions les corps de réserve furent prêts sur toute la ligne jacquelin mariette et josette reçurent l’ ordre de se mettre en grande tenue le jardin fut ratissé la vieille fille regretta de ne pouvoir s’ entendre avec les rossignols logés dans les arbres pour obtenir d’ eux leurs plus belles roulades ", "enfin sur les heures à le moment même où l’ abbé de sponde rentrait où mademoiselle croyait avoir vainement mis le couvert le plus coquet apprêté le plus délicat de les dîners le clic-clac d’ un postillon se fit entendre dans le val-noble –c’ est lui se dit -elle en recevant les coups de fouet dans le cœur en effet annoncé par tant de cancans un certain cabriolet de poste se trouvait un monsieur seul avait fait une si grande sensation en descendant la rue saint-blaise et tournant la rue de le cours que quelques petits gamins et de grandes personnes l’ avaient suivi et restaient groupés autour de la porte de l’ hôtel cormon pour le voir entrer PROPN qui flairait aussi son propre mariage avait entendu le clic-clac dans la rue saint-blaise il avait ouvert la grand’porte à le battants " ]	[ "ceux-ci leur répondaient dans leur langue et tous étaient étonnés de voir avec quelle facilite ils alternaient du français à l’ anglais et vice versa quant tout à le coup cris stridents de la sirène vinrent les secouer de leurs rêveries c’ était le salut habituel de le capitaine à sa vieille mère chaque fois qu’ il passait à l’ islet de son côté cette bonne vieille femme et mère de marins malgré la certitude de n’ être pas vue et encore moins entendue de son fils sortait à le chaque fois de sa demeure agitait son grand mouchoir rouge et disait de sa voix la plus tendre: —que dieu te garde mon fils et bon voyage le capitaine devinant sans doute le geste de sa vieille mère se découvrait faisait un geste d’ adieu et ajoutait: —merci la mère que dieu vous le rende ce bel acte de piété filiale de la part de le capitaine faisait le sujet de la conversation ", "quand reviendrez -vous et combien reviendrez-vous dieu seul le sait un de vous de que vous étiez n' est pas revenu d' avranches il peut en manquer encore un peut-être plusieurs à le votre prochain retour eh bien j' ai voulu pendant que vous êtes tous ici encore vous prier d' être les témoins de mon mariage avec m.jacques acceptez-vous elle dit si bien cela cette aimée elle fut si bien la comtesse aimée-isabelle de spens en disant ces simples paroles que sous le dais féodal de sa maison elle n' aurait pas été plus comtesse et que tous romanesques comme des héros se levèrent spontanément et l' acclamèrent quoique plusieurs d' entre eux fussent devenus pâles ", "lucien résolut bientôt de demander la main de berthe à son père et tout de suite se présenta à le son esprit une réflexion qu’ il s’ étonna naïvement de n’ avoir point encore faite quel était m.danglade que faisait -il? comment vivait -il lucien venait de mettre le pied dans le domaine de la vie réelle et déjà il se trouvait arrête alors il s’ informa et pour la première fois il apprit ce qui se disait dans le voisinage touchant le père de berthe d’ étranges bruits commençaient en effet à le courir ", "–alors à le perpétuité hein? –non ses yeux devinrent hagards on eût dit qu’ il avait la terreur de lui-même de la besogne de bourreau qu’ il venait de faire tout son triomphe s’ écroulait toute sa gloire s’ effondrait une peur énorme l’ emplissait la peur d’ un fantôme et il dit enfin dans une sorte de –non pas à le perpétuité à le mort! un peu de lumière charlotte avait signé son recours en grâce mais le bruit courait persistant qu’ il serait rejeté toute la ville de tours était en rumeur dans l’ attente de cette aube sanglante la première émotion passée et elle avait été terrible le docteur marignan avait repris sa gravité son impassibilité habituelle en apparence cette condamnation ne pouvait modifier l’ opinion qui était née de ses expériences et il était convaincu aujourd’hui comme auparavant de la culpabilité de charlotte ", "curieux rendez -vous n’ est -ce pas elle avait retrouvé ce ton d’ ironie mondaine qui grinçait particulièrement en la circonstance je ne souhaitais pas en voir ni en entendre davantage sans un mot j’ ai tourné le dos à le fabienne et je suis sorti du labyrinthe on ne peut faire encore que des conjectures sur ce qui s’ est passé ici il y a un quart de siècle mais les pièces de le puzzle s’ ajustent assez bien ", "quant à les changements de tenue c’ est à le printemps qu’ on a touché de nouvelles capotes bleu clair seyantes sous le soleil revenu le pantalon rouge trop criard ayant quant à le lui presque disparu soit qu’ on le recouvrît d’ une salopette bleue soit qu’ on le remplaçât par un pantalon de velours côté accessoires défensifs on avait d’ abord reçu des cervelières calottes en acier qui vous enveloppaient le crâne et qu’ on devait porter sous la basane de le képi puis quelques semaines plus tard en mai signe qu’ une innovation technique peu réjouissante se profilait ont été distribuées de les protections individuelles –bâillons et lunettes en mica–contre les gaz de combat pendant qu’ on bivouaquait dans un pré inconfortable et qui glissait tout le temps sans parler des migraines provoquées la cervelière n� ��a pas connu un franc succès on a de plus en plus omis de la porter ne l’ utilisant bientôt qu’ à des fins culinaires pour se faire cuire un œuf ou comme assiette à le soupe d’ appoint c’ est dans les premiers jours de septembre après les ardennes et la somme", "ah vraiment mon dieu si vous en doutez je puis vous en fournir une preuve irrécusable jours après l’ enlèvement de mademoiselle de PROPN je reçus le billet suivant mon cher hector je suis l’ homme le plus malheureux de le a monde j’ allais tu le sais épouser ma cousine mademoiselle de plougoulm ", "–un maître vous croyez encore qu’ un mari est un maître? en vérité vous en êtes à le moyen âge à l’ antiquité!... mais vous ne trouverez plus d’ esclaves aujourd’hui croyez -moi –la femme n’ est esclave que lorsqu’ elle le veut bien avez -vous lu ceci de reines vous devez toujours l’ être pour vos maris et vos fils reines d’ un plus haut mystère pour le monde qui s’ incline et s’ inclinera toujours devant la couronne de myrte et le sceptre de la femme il y a souverains dans tout foyer bien constitué souverains qui ont leurs devoirs distincts leur zone de puissance celle-ci plus secrète plus voilée chez la femme et d’ autant plus grande qu’ elle demeure dans l’ ombre en laissant à l’ homme toute l’ illusion de le pouvoir .il ajouta en riant après un court silence –vous voyez que je fais encore la part belle à l’ influence féminine et que je n’ ai aucunement des idées de despote elle murmura :–oui je vois mais vous serez le maître un maître sévère ses yeux s’ abaissèrent comme pour échapper à le regard d’ henry et machinalement elle se mit à le ouvrir et à le re", "ils se baguenaudent dans les parages avec des mines trop innocentes pour qu’ un gamin de ans ne crie pas que ce sont des flics comme ma voiture est aussi pourvue de la radio je mets le contact et j’ appelle le boss dites-donc chef pouvez -vous immédiatement faire dire à le vos bonshommes de rentrer je m’ en chargerais bien moi-même mais s’ ils sont brûlés a n’ est guère prudent entendu j’ attends une demi-heure environ et je vois radiner un motard ", "mon ami vient de s' en aller! fernande avait été élevée en bretagne nous le savons gouësnon et ces vieux chouans l' adoraient et avaient consenti avec joie à la pieuse ruse de la jeune fille elle leur avait tout conté à ces braves cœurs loyaux elle avait quitté son père et était venue " ]
–je me hâte pour achever de vous peindre la palférine de me jeter dans ses régions galantes afin de vous faire comprendre le génie particulier de ce jeune homme qui représente admirablement une portion de la jeunesse malicieuse de cette jeunesse assez forte pour rire de la situation où la met l’ ineptie de les gouvernants assez calculatrice pour ne rien faire en voyant l’ inutilité de le travail assez vive encore pour s’ accrocher à le plaisir la seule chose qu’ on n’ ait pu lui ôter mais une politique à la fois bourgeoise mercantile et bigote va supprimant tous les déversoirs se répandraient tant d’ aptitudes et de talents rien pour ces poètes rien pour ces jeunes savants pour vous faire comprendre la stupidité de la nouvelle cour voici ce qui est arrivé à la palférine il existe à la liste civile un employé à les malheurs	[ "cet employé apprit un jour que la palférine était dans une horrible détresse il fit sans doute un rapport et il apporta francs à l’ héritier de les rusticoli la palférine reçut ce monsieur avec une grâce parfaite et il l’ entretint des personnages de la cour est -il vrai demanda -t-il que mademoiselle d’ orléans contribue pour telle somme à ce beau service entrepris pour son neveu ce sera fort beau la palférine avait donné le mot à un petit savoyard de ans appelé par lui le père anchise lequel le sert pour rien et de lequel il dit je n’ ai jamais vu tant de niaiserie réunie à le tant d’ intelligence il passerait dans le feu pour moi il comprend tout et ne comprend pas que je ne puis rien pour lui anchise ramena de chez un loueur de carrosses un magnifique coupé derrière lequel il y avait un laquais à le moment où la palférine entendit le bruit de le carrosse il avait habilement amené la conversation sur les fonctions de ce monsieur qu’ il appelle depuis l’ homme à les misères sans écart il s’ était informé de sa besogne et de son traitement ", "vous donne -t-on une voiture pour courir ainsi la ville non répondit -il sur ce mot la palférine et l’ ami qui se trouvait avec lui accompagnent le pauvre homme descendent et le forcent à le monter en voiture car il pleuvait à le torrents la palférine avait tout calculé il offrit de conduire l’ employé là où l’ employé allait ", "quand le distributeur de les aumônes eut fini sa nouvelle visite il retrouva l’ équipage à la porte le laquais lui remit ce mot écrit à le crayon la voiture est payée pour jours par le comte rusticoli de la palférine trop heureux de s’ unir à les charités de la cour en donnant des ailes à ses bienfaits la palférine appelle maintenant la liste civile une liste incivile il fut passionnément aimé d’ une femme dont la conduite était un peu légère antonia demeurait rue de et y était remarquée ", "mais dans le temps ou elle connut le comte elle n’ avait pas encore été à le pied elle ne manquait pas de cette impertinence d’ autrefois que les femmes d’ aujourd’hui ont ravalée jusqu’ à l’ insolence après jours d’ un bonheur sans mélange cette femme fut obligée de revenir dans les intérêts de sa liste civile à un système de passion moins exclusive en s’ apercevant qu’ on manquait de franchise avec lui la palférine écrivit à le madame PROPN cette lettre qui la rendit célèbre .votre conduite m’ étonne autant qu’ elle m’ afflige non contente de me déchirer le cœur par vos dédains vous avez l’ indélicatesse de me retenir une brosse à le dents que mes moyens ne me permettent pas de remplacer mes propriétés étant grevées d’ hypothèques à le delà de leur valeur.adieu trop belle et trop ingrate amie ", "puissions -nous nous revoir dans un monde meilleur assurément toujours en nous servant du style macaronique de monsieur sainte-beuve ceci surpasse de beaucoup la raillerie de sterne dans le voyage sentimental ce serait scarron sans sa grossièreté je ne sais même si molière dans ses bonnes n’ aurait pas dit comme de le meilleur de cyrano: ceci est à le moi richelieu n’ a pas été plus complet en écrivant à la princesse qui l’ attendait dans la cour de les cuisines à le palais-royal: restez -y ma reine pour charmer les marmitons encore la plaisanterie de charles-édouard est -elle moins âcre je ne sais si les romains si les grecs ont connu ce genre d’ esprit ", "peut -être platon en y regardant bien en a -t-il approché mais de le côté sévère et musical –laissez ce jargon dit la marquise cela peut s’ imprimer mais m’ en écorcher les oreilles est une punition que je ne mérite point –voici comment il fit la rencontre de claudine reprit nathan un jour un de ces jours inoccupés où la jeunesse se trouve à le charge à le elle-même et comme blondet sous la restauration ne sort de son énergie et de l’ abattement à lequel la condamnent d’ outrecuidants vieillards que pour mal faire pour entreprendre de ces énormes bouffonneries qui ont leur excuse dans l’ audace même de leur conception la palférine errait le long de sa canne sur le même trottoir entre la rue de grammont et la rue richelieu de loin il voit une femme une femme mise trop élégamment et comme il le dit garnie d’ effets trop coûteux et portés trop négligemment pour n’ être pas une princesse de la cour ou de l’ opéra mais après juillet selon lui l’ équivoque est impossible la princesse devait être de l’ opéra ", "le jeune comte se met à les côtés de cette femme comme s’ il lui avait donné un rendez-vous il la suit avec une opiniâtreté polie avec une persistance de bon goût en lui lançant des regards pleins d’ autorité mais à le propos et qui forcèrent cette femme à se laisser escorter un autre eût été glacé par l’ accueil déconcerté par les premiers chassez-croisez de la femme par le froid piquant de son air par des mots sévères mais la palférine lui dit de ces mots plaisants contre lesquels ne tient aucun sérieux aucune résolution pour se débarrasser de lui l’ inconnue entre chez sa marchande de modes charles-édouard y entre il s’ assied il donne son avis il la conseille en homme prêt à le payer ", "ce sang-froid inquiète la femme elle sort sur l’ escalier l’ inconnue dit à la palférine son persécuteur monsieur je vais chez une parente de mon mari une vieille dame madame de bonfalot madame de bonfalot répond le comte mais je suis charmé j’ y vais le couple y va PROPN entre avec cette femme on le croit amené par elle il se mêle à la conversation il y prodigue son esprit fin et distingué la visite traînait en longueur ", "ce n’ était pas son compte madame dit -il à l’ inconnue n’ oubliez pas que votre mari nous attend il ne nous a donné qu’ un quart d’ heure confondue par cette audace qui vous le savez vous plaît toujours entraînée par ce regard vainqueur par cet air profond et candide à la fois que sait prendre charles-édouard elle se lève accepte le bras de son cavalier forcé descend et lui dit sur le seuil de la porte monsieur j’ aime la plaisanterie –et moi donc dit -il elle rit. mais il ne tient qu’ à le vous que cela ne devienne sérieux reprit -il je suis le comte de la palférine et je suis enchanté de pouvoir mettre à le vos pieds et mon cœur et ma fortune la palférine avait alors ans ceci se passait en " ]	[ "allons nous verrons bien demain matin si nous sommes encore là personne ne se leva de bonne heure le lendemain après tant de fatigues et surtout d’ émotions on pouvait bien faire la grasse matinée malgré le bourdonnement de les vacarmes il était bien près de heures lorsque m. sortit après avoir consulté les notes et les adresses que lui avait remises le commissaire de police voyons les avocats mr. et mrs PROPN 738e avenue ", "vous l’ avez emmenée ensuite chez vous non pourquoi? parce que je l’ aimais et la seconde fois nous sommes encore allés à le cinéma ensuite? à l’ hôtel pourquoi pas chez vous parce que je vivais dans une chambre mal meublée à le fond d’ une cour ", "il s’ arrêta à la limite de le quartier de la faourette une équipe d’ employés communaux s’ affairait à le jet à le balai à le grattoir sur un mur couvert de graffiti et le sang de les lettres rondes de mon amour et mon mois de préavis ruisselait sur l’ asphalte cadin poussa une porte cochère traversa une cour et pénétra dans ce qui avait dû être un atelier de confection des dizaines d’ autocollants frappés de le logo de la radio une croix occitane équipée d’ un walkman constellaient les vitres peintes en noir la pièce ne voyait jamais le soleil située en renfoncement dans un angle de l’ immeuble ", "la jeune italienne ne répondit rien toutes continuant leur promenade se retrouvèrent bientôt à la place où elles s’ étaient rencontrées l’ insoucieuse berthe les y attendait tout en faisant vibrer sous ses doigts les vitrages coloriés une sœur tourière apparut et se dirigea de leur côté très révérende mère recevra volontiers mlle geneviève de sérigny dit -elle ", "tonnerres! si nous ne parvenons pas à le leur couper les devants qu’ en résultera -t-il —ma foi! capitaine répondit je pense qu’ il faudra se battre et rudement —nous serons peut-être forcés de les attaquer dans les défilés de je suppose —précisément ", "fut stupéfait mais disons -le à sa louage sa joie égala sa stupeur l’ arrestation de le véritable assassin et les circonstances dans lesquelles cette arrestation avait été opérée éclairaient d’ une lueur éblouissante les ténèbres si profondes jusque-là dès son premier interrogatoire passecoul se sachant perdu sans ressources puisqu’ il était déjà condamné à le mort et qu’ il ne pouvait manquer de l’ être une seconde fois avoua tout plus n’ était besoin désormais de provoquer à le paris à le boulevard beauséjour les investigations relatives à l’ alibi de le lieutenant dont l’ innocence devenait indiscutable la chambre de les mises en accusation à qui l’ affaire fut soumise de nouveau et d’ urgence rendit à l’ instant même un arrêt de non-lieu ", "si vous voulez prendre la peine de passer chez moi ce soir on vous montrera mes livres le chroniqueur fut curieux de voir l’ intérieur d’ un aveugle –j’ accepte votre proposition monsieur quelle est votre adresse –je n’ ai pas de cartes sur moi répondit le mendiant; mais veuillez prendre en note: monsieur dubignet 7bis rue guénégaud ", "c’ est –reprit -il –que ce revoir tant souhaité va être suivi d’ une longue séparation que je suis loin de l’ affranchissement le cardinal qui sait bien que je n’ ai cédé qu’ à la contrainte en épousant sa nièce ne veut pas qu’ à le retour de ma première absence je puisse paraître négliger publiquement ma femme afin de me donner l’ attitude d’ un mari très épris il me condamne à un long et ridicule tête-à-tête avec cette petite fille qui m’ est odieuse dans la solitude de le château de merlou la petite duchesse est donc sortie de le couvent et est allée s’ enfermer avec son mari dans ce château de merlou ancien manoir des PROPN situé en très bon air sur une hauteur près de creil PROPN me dit que son frère se morfond là-bas et que son irritation de cette quasi réclusion s’ accroît de jour en jour ", "robert tu ne veux plus de moi pour femme eh bien prends-moi pour maîtresse vois si je t’ aime et entraîné par tant d’ exaltation dans le désespoir et la passion robert en prononçant ce nom d’ une voix attendrie portait à ses lèvres de les mains que l’on ne songeait pas à lui retirer cela ne durera pas robert je le sais mais de le moins j’ aurai été heureuse et PROPN lui souriait et le regardait avec une inexprimable tendresse ", "il refusa potage et poisson mangea bananes et s’ enferma dans son bureau pour expédier son courrier il n’ était pas d’ humeur à le bavarder le silence de la maison devenait insoutenable lucien prit tf1 à le heures en fin d’ émission il obtint ce qu’ il désirait tellement quelques images et un rapide commentaire " ]
—mais —attends je t' expliquerai ensuite pourquoi de puiseux ne tarda pas à le suivre dans la cour jacqueline et jacquelin PROPN cria -t-il à le jean quand il sentit sous ses pieds le pavé de la cour m. de chancelait de plus en plus	[ "évidemment jamais il n' aurait eu la force de se soutenir suspendu il tenta néanmoins la périlleuse descente henry le suivait d' un œil inquiet arrivé à le tiers de le drap PROPN ferma les yeux détendit les mains et se laissa aller l' évanouissement recommençait ", "mais henry le reçut dans ses bras tous les roulèrent sur le pavé de puiseux était dessous sa jambe gauche était contusionnée mais PROPN demeurait sauf comprends -tu pourquoi j' ai voulu passer le premier? dit henry ", "sans toi —veux -tu bien te taire il n' y avait pas de temps à le perdre en effet m. jumelle n' avait point placé d' agents rue de la sourdière les fugitifs arrêtèrent une voiture et se firent conduire à le marais il fallut une demi-heure à le peine pour qu' une chaise de poste fût attelée prête à le emmener les fugitifs ", "jacqueline son fils henry et jean y prirent place à le moment ou ils allaient franchir la barrière d' orléans de puiseux éclata de rire —qu'as -tu? demanda jean —je pense à le cet idiot qui attend PROPN dit le jeune homme en effet la situation ne manquait pas de comique ", "m. de était sombre: —allons console -toi ami dit henry nous allons en vendée nous allons remplir notre devoir le passé s' oublie va dans ces luttes de chaque heure tu oublieras nous allons en vendée pour vaincre —non dit PROPN en hochant la tête nous y allons pour mourir vers la fin de le mois d' avril de cette même année c'est-à-dire le ou le une animation inaccoutumée régnait à le château de depuis quelques jours les palefreniers passaient de longues heures à le bouchonner les chevaux les écuries étaient vides et les ou coursiers dont les boxes excitaient l' admiration de les paysans piaffaient en plein air à le reste ces paysans semblaient peu s' étonner de le remue-ménage à lequel ils assistaient une semaine auparavant la diligence de rennes à le guérande avait amené un homme d' une quarantaine d' années à la mine réjouie lequel portait à la main une grande caisse de cuir ", "le maire de philippiste enragé lui ayant demandé son nom cet individu répondit: je suis le docteur lambquin et cela avec un bon gros rire joyeux qui sonnait comme une crécelle et que venez -vous faire ici monsieur lambquin? —soigner les malades il n' y en a pas il pourrait y en avoir ", "cette réponse philosophique ne laissa pas de frapper beaucoup le maire de kardigân qui fit en à parte cette réflexion naturelle —voilà un gaillard très-fort —mais pourquoi êtes -vous venu précisément vous installer à le kardigân? répliqua le maire —vous dites je dis: —je ne comprends pas c' est bien compréhensible pourtant comme vous voudrez seulement —vous désireriez une autre réponse ", "en effet il faut savoir pour comprendre cet interrogatoire que des bruits vagues couraient depuis quelque temps annonçant une prochaine levée de boucliers on se racontait tout bas sous le chaume qu' une insurrection se préparait insurrection bretonne qui devait arborer haut et ferme le drapeau d' henri il en résultait que chaque fonctionnaire de louis-philippe rêvait de se distinguer et faisait subir un véritable examen à le tous les individus qui traversaient leur commune ce docteur lambquin ayant l' intention non-seulement de traverser la commune de mais encore de s' y installer le maire naturellement frémissait rien que d' y penser: il renouvela donc sa demande —pourquoi êtes -vous venu vous loger à le kardigân —écoutez bien monsieur le maire il y a un médecin à le savenay n' est -ce pas? —oui ", "il y en a un autre à le guérande comme vous le dites —eh bien moi j' aurai la clientèle de les malades de les environs qui n' auront le temps d' aller ni à le guérande ni à le savenay je comprends ce n' est pas malheureux " ]	[ "rassurez -vous donc messieurs jours je vous demande jours c’ est moins que ne vous demanderait la justice et dans jours la vengeance que j’ aurai tirée de le meurtre de mon enfant fera frissonner jusqu’ à le fond de leur cœur les plus indifférents de les hommes «n’ est -ce pas mon père et en disant ces paroles il grinçait des dents et secouait la main engourdie de le vieillard tout ce qui est promis sera -t-il tenu monsieur noirtier demanda morrel tandis que d’ PROPN interrogeait de le regard oui fit noirtier avec un regard de sinistre joie jurez donc messieurs dit villefort en joignant les mains de d’ avrigny et de morrel jurez que vous aurez pitié de l’ honneur de ma maison et que vous me laisserez le soin de le venger d’ avrigny se détourna et murmura un oui bien faible mais morrel arracha sa main de le magistrat se précipita vers le lit imprima ses lèvres sur les lèvres glacées de valentine et s’ enfuit avec le long gémissement d’ une âme qui s’ engloutit dans le désespoir .nous avons dit que tous les domestiques avaient disparu PROPN fut donc forcé de prier d’ avri", "il faudrait être turcs ou arabes pour faire pleurer cette pigeonnette dit strapafar d’ un air contrit le royal de beaurevers regardait le nouveau venu à le haut de l’ escalier quelqu’un écoutait aussi hurla celui qui venait d’ entrer est -ce une trahison songez que j’ en parlerai à le mon père et que cela pourra vous coûter cher ", "l' amitié c' est comme l' amour a y est ou n' y est pas et de le premier coup et de ma part vous avez deviné que ç a y est lui dis-je oui fit -elle avec une simplicité presque grave en me reprenant le bras qu' elle serra contre le sien et elle continua: vous voudriez m' interroger sur mon sentiment pour jacques je l' ai bien deviné allez et vous n' osez pas et moi de mon côté je voudrais vous l' expliquer et je ne saurais pas puisque j' ai commencé à le tout vous dire j' essaierai ", "en un moment les tonnes pleines de piastres les vivres et l’ équipage de le saint-ferdinand furent transportés sur le pont de l’ othello le général se croyait sous la puissance d’ un songe quand il se trouva les mains liées et jeté sur un ballot comme s’ il eût été lui-même une marchandise une conférence avait lieu entre le corsaire son lieutenant et l’ un de les matelots qui paraissait remplir les fonctions de contre-maître quand la discussion qui dura peu fut terminée le matelot siffla ses hommes sur un ordre qu’ il leur donna ils sautèrent tous sur le saint-ferdinand grimpèrent dans les cordages et se mirent à le dépouiller de ses vergues de ses voiles de ses agrès avec autant de prestesse qu’ un soldat déshabille sur le champ de bataille un camarade mort dont les souliers et la capote étaient l’ objet de sa convoitise ", "parlons de le balmer nouveau marc tu l’ as lu?–oui dieu sait que j’ adore balmer et que je suis toujours le premier à le défendre mais là franchement j’ ai été déçu je suis triste d’ être déçu mais franchement cette histoire de bateau perdu dans le grand nord même avec de jolies filles à le bord ...–moi il m’ intéresse dit meunier contre toute attente dis-moi que les scènes avec le chien ne t’ ont pas fait rire ", "alors elle dit tristement je crains que nous ne soyons encore sur terre à le cet instant abraham saisit sa main la jeune religieuse la lui abandonna elle répétait: sommes -nous sur la terre il dit: vous le pensez vraiment elle rit. aussitôt il lâcha sa main et ils se quittèrent meaume le graveur se retourna à le bout d’ une vingtaine de pas la jeune religieuse se tenait accroupie dans l’ ombre impénétrable de la forêt les fesses reposant sur les mollets à le demi cachée par des troncs d’ arbre qui s’ étaient effondrés sur le versant de la montagne devant la forêt ", "une belle nuit ils fondront sur nous comme la foudre ils entoureront le camp en silence à le distance puis ils marcheront lentement sans bruit et tout à le coup ils lanceront leurs chevaux et nous les aurons sur les bras –comment comptez -vous parer à ce danger vieux trappeur –je compte que nous sauterons à le temps sur nos fusils américains nous aurons sentinelles chaque nuit avec chiens entre les jambes ", "c’ est l’ un de les points les plus méridionaux de l’ europe à le même latitude que chypre et malte ou presque j’ ai voulu voir si l’ île était plus proche de la tunisie ou de la sicile à le quoi l’on rattache l’ archipel de les pélages à lequel elle appartient et lampione trio de sœurs dispersées et manière de calculer les distances j’ ai placé le pouce et l’ index en compas sur le globe mon pouce posé à la verticale et prenant appui sur lampedusa mais les bouts de mes doigts occupaient grossièrement la surface et j’ ai fini par me brûler les pulpes alors j’ ai fait un pas en arrière pour situer l’ île établir sa position dans l’ espace sans la lâcher de les yeux elle était si petite un seul clignement de paupière et hop elle aurait disparu effacée engloutie et j’ ai vérifié ce qui est visible à l’ œil nu lampedusa est seule à le monde la nuit avance ", "on discuta pour savoir qui en aurait l’ honneur d’ habitude c’ était le plus grand le plus vigoureux si bien qu’ on finit par tomber d’ accord sur PROPN il en parut très troublé timide à le fond malgré ses gros poings inquiet des choses dont il n’ avait pas l’ usage en voilà une longue machine qui était gênante dans les bras et pourvu qu’ elle ne lui portât pas malchance à les coins de la rue chacune dans la salle de son cabaret flore et donnaient un dernier coup de balai pour le soir macqueron l’ air morne regardait de le seuil de sa porte lorsque lengaigne parut sur la sienne en ricanant ", "ne me cachait -on pas quelque chose de plus grave je ne dormis guère de la nuit et j’ eusse aussi bien fait de ne pas dormir de le tout car ayant réussi à le fermer les yeux j’ aperçus mon tréphume en rêve pâle dans son lit entre cierges le crucifix sur la poitrine et la branche de buis à les pieds il me sembla aussi qu’ une voix disait: pendant que madame tréphume court pour se distraire le pauvre monsieur tréphume est mort ah! j’ eus bientôt fait de repartir! et sans m’ annoncer sans écrire me voilà roulant de nouveau toute seule dans le compartiment de les dames seules seule avec mes pressentiments mes idées noires il n’ y a jamais grand monde en première surtout car je voyageais en première sur ces petites lignes de montagne " ]
parmi toute cette foule en mouvement et la foule de brême de bruxelles de reims d’ ailleurs encore il faudrait cueillir individus peut-être plus peut-être moins maigret regarda avec tendresse la façade austère de la préfecture traversa la cour sa petite valise à la main salua le garçon de bureau par son prénom —tu as reçu mon télégramme tu as fait de le feu et il y a une dame qui est ici pour le portrait voilà heures qu’ elle attend à le parloir maigret ne prit pas la peine de retirer son manteau et son chapeau il ne posa même pas sa valise la salle d’ attente à le bout de le couloir s’ alignent les bureaux de les commissaires est une pièce vitrée meublée de quelques chaises de velours vert avec sur le seul mur de maçonnerie la liste de les policiers tués en service commandé sur une de les chaises une femme était assise encore jeune vêtue avec cette correction de les humbles qui révèle les longues heures de couture sous la lampe et les arrangements de fortune	[ "sur un manteau de drap noir elle portait un col de fourrure très étroit ses mains gantées de fil gris tenaient un sac qui comme la valise de maigret était en imitation de cuir le commissaire ne fut -il pas frappé par une ressemblance confuse entre elle et le mort non pas une ressemblance de traits mais une ressemblance d’ expression de classe si l’on peut dire ", "elle aussi avait ces prunelles grises ces paupières fatiguées de ceux que le courage a abandonnés les narines étaient pincées le teint trop mat elle attendait depuis heures et elle n’ avait certainement pas osé changer de place ni même bouger a travers les vitres elle regarda maigret sans espérer que ce fût enfin lui qu’ elle devait voir il ouvrit la porte ", "—si vous voulez me suivre dans mon bureau madame elle parut étonnée qu’ il la fît passer devant lui resta un instant comme désemparée à le milieu de la pièce en même temps que son sac elle tenait à la main un journal froissé qui laissait voir la moitié de la photographie —on me dit que vous connaissez l’ homme dont mais il n’ avait pas fini de parler qu’ elle se cachait le visage dans les mains se mordait les lèvres et dans un sanglot qu’ elle essaya en vain d’ étouffer gémit: c’ est mon mari monsieur alors par contenance il alla chercher un lourd fauteuil qu’ il roula vers elle iii l’ herboristerie de la rue picpus les premiers mots dès qu’ elle put parler furent —a -t-il beaucoup souffert —non madame ", "je puis vous affirmer que la mort a été instantanée elle regarda le journal qu’ elle avait à la main dut faire un effort pour articuler: dans la bouche et comme le commissaire se contentait de hocher la tête elle dit gravement soudain calme fixant le plancher avec la voix qu’ elle eût prise pour parler d’ un enfant espiègle il ne pouvait rien faire comme tout le monde ce n’ était pas une amante pas même une épouse on sentait en elle qui n’ avait pas ans une tendresse maternelle une douceur résignée de sœur de charité les pauvres sont habitués à le refréner l’ expression de leur désespoir parce que la vie les attend le travail les nécessités de tous les jours de toutes les heures elle s’ essuyait les yeux de son mouchoir et son nez devenu un peu rouge l’ empêchait d’ être jolie le pli de les lèvres oscillait entre une moue de chagrin et un vague sourire tandis qu’ elle regardait le commissaire ", "—vous me permettez de vous poser quelques questions dit celui-ci qui s’ installa à son bureau votre mari s’ appelait bien louis jeunet quand vous a -t-il quittée pour la dernière fois elle faillit pleurer à le nouveau ses paupières se remplirent de liquide ses doigts avaient tassé le mouchoir en un petit tampon très dur ", "il y a ans mais je l’ ai revu une fois qui collait son visage à la vitrine si ma mère n’ avait pas été là il comprit qu’ il n’ avait plus qu’ à la laisser parler elle le faisait autant pour elle que pour lui —vous voulez connaître toute notre vie n’ est -ce pas c’ est le seul moyen de comprendre pourquoi PROPN a fait ça mon père était infirmier à le beaujon il avait monté une petite herboristerie rue picpus que tenait ma mère voila ̀ ans mon père est mort et nous avons continué à le vivre de le commerce maman et moi j’ ai fait la connaissance de louis —vous dites qu’ il y a ans de cela il s’ appelait déjà jeunet —oui répliqua -t-elle avec étonnement il était fraiseur dans un atelier de belleville il gagnait bien sa vie je ne sais pas pourquoi les choses ont été si vite vous ne pouvez pas savoir il était impatient de tout on aurait dit qu’ une fièvre le rongeait je le fréquentais depuis un mois à le peine qu’ on se mariait et qu’ il venait vivre chez nous le logement derrière la boutique est trop petit pour nous avons loué une chambre pour maman rue de le che", "il s’ occupait d’ une chose ou de l’ autre sans se tourner vers moi passait des heures à le arranger un meuble à le me fabriquer un ustensile pratique à le réparer une horloge ma mère ne l’ aimait pas beaucoup justement parce qu’ elle comprenait qu’ il n’ était pas comme un autre n’ avait -il pas parmi ses effets des objets qu’ il gardait précieusement —comment le savez-vous elle eut un petit sursaut d’ effroi dit plus vite: un vieux costume une fois il est rentré alors que je l’ avais tiré d’ une boîte en carton posée sur la garde-robe et que j’ étais occupée à le brosser j’ allais même réparer les déchirures le costume aurait encore été bon à le mettre dans la maison louis me l’ a arraché de les mains s’ est fâché a crié des mots méchants et ce soir-là on aurait juré qu’ il me détestait c’ était un mois après notre mariage depuis lors elle soupira regarda maigret avec l’ air de s’ excuser de n’ avoir à le lui faire qu’ un si pauvre récit il est devenu plus étrange —ce n’ est pas sa faute j’ en suis sûre je crois qu’ il était malade il se rongeait quand", "vous devez le comprendre maintenant elle avait vécu son récit avec une telle intensité son mari en outre avait eu tant d’ emprise sur elle qu’ à son insu elle avait en parlant les expressions de physionomie qu’ elle évoquait comme à le début maigret fut frappé par une ressemblance gênante entre cette femme et l’ homme qui à le brême avait fait claquer ses doigts avant de se tirer une balle dans la bouche mieux cette fièvre dévorante qu’ elle venait de décrire semblait l’ avoir gagnée elle se taisait et tous ses nerfs continuaient à le vibrer elle haletait à le vide ", "elle attendait quelque chose sans savoir quoi il ne vous a jamais parlé de son passé de son enfance —non il ne parlait pas beaucoup je sais seulement qu’ il est né à le aubervilliers et j’ ai toujours pensé qu’ il avait reçu une éducation au-dessus de sa situation il avait une belle écriture il connaissait le nom latin de toutes les plantes quand la mercière d’ à le côté avait une lettre difficile à le écrire c’ est à lui qu’ elle s’ adressait —et jamais vous n’ avez vu sa famille il m’ a dit avant notre mariage qu’ il était orphelin je voudrais encore vous demander quelque chose monsieur le commissaire est -ce qu’ on va le ramener en france comme il hésitait à le répondre elle ajouta en détournant la tête pour cacher sa gêne: —maintenant l’ herboristerie est à le ma mère et l’ argent!... je sais qu’ elle ne voudra pas faire de frais pour rapatrier le corps ni me donner de quoi aller le voir est -ce que dans ce cas-là sa gorge se serrait et elle se baissa rapidement pour ramasser son mouchoir tombé sur le plancher —je ferai le nécessaire madame pour que votre ma" ]	[ "de solliès -pont à le grand cap vous mettrez à le moins une heure et demie et vous savez qu' il fait nuit noire à le heures je coucherai à le grand cap naturellement —naturellement il y a des chambres d' officiers dans le fort le gardien vous installera tant bien que mal et vous reviendrez demain matin c' est une corvée de premier brin mon pauvre narcy mais comment faire ", "en même temps une femme en costume de paysanne belle pâle et tremblante se jeta de le côté de la voiture en criant d’ une voix déchirante est -ce toi sophie effrayée couvrit la tête de l’ enfant de son grand châle et sa voisine dit à le conducteur: partons! partons le cheval prit le trot et la malheureuse femme s’ adossant à un arbre se laissa tomber sur la terre et perdit connaissance chapitre xvii PROPN retournait dans la cave on ne peut se figurer la joie de mme deschamps lorsqu’ on lui amena en triomphe le petit garçon qui reconnut parfaitement l’ aspect de la maison blanche elle croyait retrouver un de ses petits enfants et lui témoignait par ses caresses vraiment maternelles un intérêt si affectueux qu’ PROPN se sentit bientôt à l’ aise avec elle ", "la ̂ffe ramassa quelques branches et conrad versa de le café froid dans une petite marmite en aluminium le feu flamba joyeusement le vent de mer couchait la fumée contre le sol monsieur je faisais de le commerce pour une grande maison de il faut vous dire que je suis russe alors naturellement pour traiter des marchés avantageux j’ ai pénétré en chine par le transsibérien histoire de recueillir la petite feuille verte ", "le r. et le p. prieur vont être contents quand je vais leur donner cette réponse dit le moine qui souhaita bonne nuit à le durtal en lui serrant la main vii. a à le moment ou ̀ il apprêtait à le manger son pain PROPN se heurta à le p. etienne mon père dit -il c\\' est demain le temps de ma retraite est écoulé et je vais partir ", "mais le désespoir n’ est pour lui qu’ un de ces mots vagues et abstraits sur lesquels il n’ a jamais longtemps arrêté sa pensée les âmes si pures sont impuissantes à l’ imaginer d’ elles-mêmes elles l’ ignorent de le moins jusqu’ à le ce que la patiente sagacité de la haine ait fini par découvrir quelque imperceptible fissure à le leur innocente il ne connut pas le désespoir mais une honte amère certain de n’ avoir jamais rien fait de bon ni même d’ utile c’ est donc ainsi qu’ il allait manquer l’ occasion unique inattendue! d’ avouer cette faiblesse à ses supérieurs l’ eût tué sur place il n’ y pouvait songer sans une défaillance intolérable ", "–enfin y est -elle? s’ écria la voilà! –qu’ elle approche donc!alors on vit s’ avancer sur l’ estrade une petite vieille femme de maintien craintif et qui paraissait se ratatiner dans ses pauvres vêtements elle avait à les pieds de grosses galoches de bois et le long de les hanches un grand tablier bleu son visage maigre entouré d’ un béguin sans bordure était plus plissé de rides qu’ une pomme de reinette flétrie et des manches de sa camisole rouge dépassaient longues mains à le articulations noueuses la poussière de les granges la potasse de les lessives et le suint de les laines les avaient si bien encroûtées éraillées durcies qu’ elles semblaient sales quoiqu’elles fussent rincées d’ eau claire; ", "je plaide coupable j' ai eu tort de faire si facilement confiance à le trarieux et j' aurais dû vous parler dès le mois de juillet mais je vais tout faire pour réparer sa voix devint pressante: je vous en prie ne vous butez pas on va chercher ensemble un moyen d' en sortir PROPN le dévisagea en silence reconnaître ses fautes c' était habile c' était la meilleure manière de les minimiser mais la plus grave de toutes avait soin de la taire ", "ils tenaient chacun un calibre muni d’ un silencieux face à le ce détail une pensée son glock était resté dans sa chambre les hommes posèrent le pied sur la première dalle de le chemin ils lancèrent un regard en hauteur vers les bâtiments narcisse était déjà à le couvert parmi les taillis la scène avait un air de déjà-vu: lui à le marseille épiant les zonards planqué en haut des escaliers ", "depuis longtemps des hommes graves immobiles impassibles comme des statues debout sur quelque pierre à le fin bord de l’ eau tenaient à le bout de bras une longue gaule d’ où pendait un fil de crin et le cœur palpitant ils suivaient d’ un regard anxieux les caprices d’ un bouchon colorié que les remous de le courant faisaient valser de temps à le autre ils tournaient la tête vers le chemin de hâlage appréhendant quelque importun non! c’ étaient les dernières gens de la noce un peu lourds un peu étourdis qui suivant tant bien que mal la chaussée en se soutenant réciproquement se répétaient à le satiété mais avec une sincérité profonde le père burnet c’ est un honnête homme quelqu’un qui ne filait pas des jours tissus d’ azur et d’ or c’ était sa hautesse premier ministre de l’ empereur de le maroc cependant si ses nuits étaient agitées ce n’ est pas que le siroco lui donnât sur les nerfs il était fait à le siroco; ", "raclements de chaises sur le sol grincements de porte ils marchent maintenant vers l’ extrémité de le couloir et une fois sur le palier sans ajouter une phrase à le leur pauvre dialogue marianne pivote et s’ éloigne lentement sans savoir où aller passe devant la salle d’ attente les chaises droites et la table basse jonchée de magazines usés où sourient des femmes mûres à les dents saines à les cheveux brillants à le périnée tonique et bientôt la voici de retour sous l’ immense nef de verre et de béton sur la dalle à les milliers de traces elle longe la cafétéria paquets de chips bariolés bonbons et chewing-gums placés dans des présentoirs pizzas et burgers imprimés en couleurs primaires sur des affichettes alignées en hauteur bouteilles d’ eau et de soda couchées dans des réfrigérateurs vitrés pile brutalement chancelle simon est étendu là-bas quelque part comment le laisser derrière elle elle voudrait faire demi -tour mais reprend son élan il faut qu’ elle sorte et trouve sean qu’ elle l’ atteigne à le tout prix elle se dirige vers la porte principale qui" ]
—ils ne se sont jamais parlé PROPN venait parfois m’ attendre à la sortie de le magasin mais il se tenait à une certaine distance c’ est tout ce que vous voulez savoir il y avait de l’ impatience peut-être une pointe de colère dans sa voix —je vous ferai remarquer madame martin que c’ est vous qui êtes venue me chercher	[ "—parce que cette vieille folle a sauté sur l’ occasion de vous voir de plus près et m’ a entraînée presque de force —vous n’ aimez pas mlle doncœur —je n’ aime pas les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas c’ est son cas —nous avons recueilli l’ enfant de mon beau-frère vous le savez vous me croirez si vous voulez je fais tout ce que je peux pour elle je la traite comme je traiterais ma fille une intuition encore quelque chose de vague d’ inconsistant maigret avait beau regarder la femme qui lui faisait face et qui avait allumé une nouvelle cigarette il ne parvenait pas à la voir en maman ", "—or sous prétexte de m’ aider elle est sans cesse fourrée chez moi si je sors pour quelques minutes je la trouve dans le corridor la mine sucrée qui me dit: —vous n’ allez pas laisser colette toute seule madame martin? laissez -moi donc aller lui tenir compagnie je me demande si quand je ne suis pas là elle ne s’ amuse pas à le fouiller mes tiroirs —vous la supportez cependant ", "—parce qu’ il le faut bien c’ est colette qui la réclame surtout depuis qu’ elle est à le lit mon mari l’ aime bien aussi parce que lorsqu’ il était encore célibataire il a eu une pleurésie et c’ est elle qui est venue le soigner —vous avez reporté la poupée que vous avez achetée pour le noël de colette elle fronça les sourcils regarda la porte de communication ", "—je vois que vous l’ avez questionnée non je ne l’ ai pas reportée pour la bonne raison qu’ elle vient d’ un grand magasin et que les grands magasins sont fermés aujourd’hui vous voulez la voir elle disait cela avec défi et contrairement à le son attente il la laissa faire examina la boîte en carton sur laquelle le prix était resté un prix très bas —puis -je vous demander où vous êtes allée ce matin? ", "—faire mon marché —rue de le chemin-vert? rue —rue de le chemin-vert et rue PROPN sans indiscrétion qu’ avez -vous achete ́? rageuse elle pénétra dans la cuisine et saisit le sac à le provisions qu’ elle jeta presque sur la table de la salle à le manger —voyez vous-même il y avait boîtes de sardines de le jambon de le beurre des pommes de terre et une laitue ", "elle le regardait durement fixement mais sans trembler avec plus de méchanceté que d’ angoisse —vous avez d’ autres questions à le me poser je voudrais savoir le nom de votre agent d’ assurances elle ne comprit pas tout de suite c’ était visible elle chercha dans sa mémoire ", "mon agent d’ assurances oui celui qui est venu vous voir —pardon! j’ avais oublié c’ est parce que vous avez parlé de mon agent comme si j’ étais réellement en affaires avec lui c’ est encore colette qui vous a raconté ", "il est venu quelqu’un en effet par fois de ces gens qui frappent à le toutes les portes et dont on a toutes les peines de le monde à se débarrasser j’ ai cru d’ abord qu’ il vendait des aspirateurs électriques il s’ agissait d’ assurances sur la vie il est resté longtemps chez vous —le temps pour moi de le mettre dehors de lui faire comprendre que je n’ avais aucune envie de signer une police sur ma tête ou sur celle de mon mari ", "—quelle compagnie représentait -il? —il me l’ a dit mais je l’ ai oublié un nom ou il y a le mot mutuel il est revenu à la charge c’ est exact —à quelle heure colette est -elle censée s’ endormir j’ éteins la lumière à le heures et demie mais il lui arrive de se raconter des histoires à le mi-voix pendant un bon moment " ]	[ "eh bien ma sœur êtes -vous satisfaite demanda m. PROPN satisfaite vous moquez -vous de moi mon frère nous savons que le trésor existe n’ est -ce pas assez ", "éclat des perles et de la jeunesse étincellement de ta venue j’ ai peur de blasphémer de généreuses largesses et de paraître ingrat envers les plus belles minutes de le destin qu’ elles restent bénies mais pour finir elles m’ ont jeté tout rompu dans la plus noire douleur j’ ai trop entendu ce qui se dit dans le silence de le fond de votre âme et qui refuse de renier celui sur qui vous vous bornez à me donner la primauté en gardant un opiniâtre orgueil de son amour qui m’ offense —pourquoi êtes -vous jaloux de ce chrétien ", "on eût dit des masques engagés dans les volutes de le plafond l’ entrebâillement de les portes fourmillait de stewards la plupart de les spectateurs hommes et femmes étaient assis en abord sur les divans latéraux et à le milieu sur les fauteuils les pliants et les chaises tous faisaient face à le piano fortement boulonné entre les portes qui s’ ouvraient sur le salon de les dames de temps en temps un mouvement de roulis agitait l’ assistance ", "ses compagnons eurent la délicatesse de lui parler d' autre chose tandis qu' ils cheminaient vers la ville le vaudois absorbé dans ses pensées rangeait ses plats et ses bouteilles d' un air mélancolique m. achille prétendu commis voyageur en réalité membre de le comité de recrutement de la charbonnerie le capitaine napoléoniste l' avocat lafayettiste et le médecin orléaniste groupés sous le manteau de la cheminée s' entretenaient à le demi-voix le médecin eh bien mon pauvre achille voilà encore une de tes bêtises ", "l’ autre était donc énergique et je pensai à le part moi que l’ autre avait dû être quelque grand capitaine voici ce qu’ adolphe ajouta et que je me rappellerai toute ma vie tant j’ en conçus de peine: –tout marque dans ces jambages et dans la façon aigue qu’ ils ont de se rejoindre et dans la manière qu’ ils ont de grandir de monter de se dépasser les uns les autres de l’ énergie de la fermeté de l’ entêtement de la dureté de l’ ardeur de l’ activité de l’ ambition pour le mal j’ étais consterné mais je m’ écriai dans une lueur de génie: –où est le mal? où est le bien? ", "quelque chose me dit que sa sortie de prison rencontrera plus de difficultés que vous ne le supposez d’ ailleurs en admettant qu’ il sortit dans minutes comte j’ aurais déjà gagné ce temps sur la route que je veux prendre j’ aurais évité tous les retards de la cérémonie de mise en liberté: visite à le prince remerciements à le gouverneur festin d’ adieu je vous en prie menez -moi avec vous je puis vous être utile l’ étranger fut interrompu à le ce moment par le geôlier qui vint sur le seuil inviter le sire de laval à le pénétrer dans le donjon ", "que croyez -vous que soit ce morceau de le lever de le soleil si varié si brillant si complet? il consiste dans un simple accord d’ ut répété sans cesse et à lequel rossini n’ a mêlé qu’ un accord de quart de sixte en ceci éclate la magie de son faire il a procédé pour vous peindre l’ arrivée de la lumière par le même moyen qu’ il employait pour vous peindre les ténèbres et la douleur cette aurore en images est absolument pareille à une aurore naturelle ", "fais -en un autre je dessinai: mon ami sourit gentiment avec indulgence –tu vois bien ce n’ est pas un mouton c’ est un bélier il a des cornes je refis donc encore mon dessin mais il fut refusé comme les précédents PROPN est trop vieux je veux un mouton qui vive longtemps alors faute de patience comme j’ avais hâte de commencer le démontage de mon moteur je griffonnai ce dessin-ci ", "le temps est de son côté doux égal séché par le fœhn ses hanches marquent le tissu bleu le tendent sur le ventre les plis coulent creux et droits pour couvrir d’ ombre les chevilles elle se détourne légèrement les espadrilles pointent la mer le genou tire un nouveau pli la cuisse à le vent de le sud aimante un pan de toile ", "mais elle le fit si doucement qu’ il ne s’ en aperçut pas encore qu’ il eût le sommeil si léger qu’ une mouche en volant l’ éveillait la main de sylvinet était chaude comme de le feu et elle devint plus chaude encore dans celle de la petite fadette il montra de l’ agitation mais sans essayer de retirer sa main alors la fadette lui mit son autre main sur le front aussi doucement que la première fois et il s’ agita encore plus mais peu à le peu il se calma et elle sentit que la tête et la main de son malade se rafraîchissaient de minute en minute et que son sommeil devenait aussi calme que celui d’ un petit enfant " ]
voulez -vous que je vous donne un mot pour le commandant bouc c’ est un homme compétent en la matière et il pourra vous guider lesable accepta et alla trouver le commandant qui consentit même à le être son témoin il prit un sous-chef pour le seconder.boissel et pitolet les attendaient toujours gantés ils avaient emprunté chaises dans un bureau voisin afin d’ avoir sièges .on se salua gravement on s’ assit pitolet prit la parole et exposa la situation	[ "le commandant après l’ avoir écouté répondit: la chose est grave mais ne me paraît pas irréparable tout dépend des intentions c’ était un vieux marin sournois qui s’ amusait et une longue discussion commença où furent élaborés successivement projets de lettres les excuses devant être réciproques si PROPN reconnaissait n’ avoir pas eu l’ intention d’ offenser dans le principe m.lesable celui-ci s’ empresserait d’ avouer tous ses torts en lançant l’ encrier et s’ excuserait de sa violence inconsidérée et les mandataires retournèrent vers leurs clients PROPN assis maintenant devant sa table agité par l’ émotion de le duel possible bien que s’ attendant à le voir reculer son adversaire regardait successivement l’ une et l’ autre de ses joues dans un de ces petits miroirs ronds en étain que tous les employés cachent dans leur tiroir pour faire avant le départ de le soir la toilette de leur barbe de leurs cheveux et de leur cravate .il lut les lettres qu’ on lui soumettait et déclara avec une satisfaction visible cela me parait fort honorable ", "je suis prêt à le signer de son côté avait accepté sans discussion la rédaction de ses témoins en déclarant: de le moment que c’ est là votre avis je ne puis qu’ acquiescer et les plénipotentiaires se réunirent de nouveau les lettres furent échangées on se salua gravement et l’ incident vidé on se sépara une émotion extraordinaire régnait dans l’ administration les employés allaient à les nouvelles passaient d’ une porte à l’ autre s’ abordaient dans les couloirs .quand on sut l’ affaire terminée ce fut une déception générale ", "quelqu’un dit: ne fait toujours pas un enfant à le lesable et le mot courut un employé rima une chanson .mais à le moment où tout semblait fini une difficulté surgit soulevée par boissel: quelle devait être l’ attitude de les adversaires quand ils se trouveraient face à le face se salueraient -ils? feindraient -ils de ne se point connaître il fut décidé qu’ ils se rencontreraient comme par hasard dans le bureau de le chef et qu’ ils échangeraient en présence de m.torchebeuf quelques paroles de politesse .cette cérémonie fut aussitôt et maze ayant fait demander un fiacre rentra chez lui pour essayer de se nettoyer la peau.lesable et cachelin remontèrent ensemble sans parler exaspérés l’ un contre l’ autre comme si ce qui venait d’ arriver eût dépendu de l’ un ou de l’ autre dès qu’ il fut rentré chez lui lesable jeta violemment son chapeau sur la commode et cria vers sa femme j’ en ai assez moi ", "j’ ai un duel pour toi maintenant elle le regarda surprise irritée un duel pourquoi cela? parce que maze m’ a insulté à le ton sujet elle s’ approcha: à le mon sujet comment?» il s’ était assis rageusement dans un fauteuil il reprit: il m’ a insulté je n’ ai pas besoin de t’ en dire plus long mais elle voulait savoir j’ entends que tu me répètes les propos qu’ il a tenus sur moi lesable rougit puis il m’ a dit il m’ a dit c’ est à le propos de ta stérilité elle eut une secousse puis une fureur la souleva et la rudesse paternelle transperçant sa nature de femme elle éclata: moi! je suis stérile moi? qu’ est -ce qu’ il en sait ce manant-la stérile avec toi oui parce que tu n’ es pas un homme ", "mais si j’ avais épousé quelqu’un n’ importe qui entends -tu j’ en aurais eu des enfants ah! je te conseille de parler cela me coûte cher d’ avoir épousé une chiffe comme toi! et qu’ est -ce que tu as répondu à le ce gueux lesable effaré devant cet orage je l’ ai souffleté elle le regarda étonnée et qu’ est -ce qu’ il a fait lui? il m’ a envoyé des témoins voilà! elle s’ intéressait maintenant à le cette affaire attirée comme toutes les femmes vers les aventures dramatiques et elle demanda adoucie tout à le coup prise soudain d’ une certaine estime pour cet homme qui allait risquer sa vie quand est -ce que vous vous battez il répondit tranquillement nous ne nous battons pas la chose a été arrangée par les témoins maze m’ a fait des excuses elle le dévisagea outrée de mépris: ah on m’ a insultée devant toi et tu as laissé dire et tu ne te bats point ", "il ne te manquait plus que d’ être un poltron il se révolta: je t’ ordonne de te taire je sais mieux que toi ce qui regarde mon honneur d’ ailleurs voici la lettre de tiens lis et tu verras elle prit le papier parcourut le devina tout et ricanant: toi aussi tu as écrit une lettre vous avez eu peur l’ un de l’ autre ", "que les hommes sont lâches si nous étions à le votre place nous autres enfin là-dedans c’ est moi qui ai été insultée moi ta femme et tu te contentes de cela a ne m’ étonne plus si tu n’ es pas capable d’ avoir un enfant tout se tient tu es aussi mollasse devant les femmes que devant les hommes ", "ah! j’ ai pris là un joli coco! elle avait trouvé soudain la voix et les gestes de cachelin des gestes canailles de vieux troupier et des intonations d’ homme debout devant lui les mains sur les hanches haute forte vigoureuse la poitrine ronde la face rouge la voix profonde et vibrante le sang colorant ses joues fraîches de belle fille elle regardait assis devant elle ce petit homme pâle un peu chauve rasé avec ses courts favoris d’ avocat elle avait envie de l’ étrangler de l’ écraser et elle répéta: tu n’ es capable de rien de rien tu laisses même tout le monde te passer sur le dos comme employe la porte s’ ouvrit; ", "cachelin parut attiré par le bruit de les voix et il demanda: qu’ est -ce qu’ il y a? elle se retourna: je dis son fait à le ce pierrot-la ̀! et lesable levant les yeux s’ aperçut de leur ressemblance il lui sembla qu’ un voile se levait qui les lui montrait tels qu’ ils étaient le père et la fille de le même sang de la même race commune et grossière il se vit perdu condamné à le vivre entre les toujours déclara: si seulement on pouvait divorcer n’ est pas agréable d’ avoir épousé un chapon lesable se dressa d’ un bond tremblant de fureur éclatant à ce mot il marcha vers son beau-père en bredouillant: sortez d’ ici sortez vous êtes chez moi entendez -vous je vous chasse et il saisit sur la commode une bouteille pleine d’ eau sédative qu’ il brandissait comme une massue .cachelin intimidé sortit à le reculons en murmurant: qu’ est -ce qui lui prend maintenant mais la colère de lesable ne s’ apaisa point " ]	[ "quelques instants après les lutins ouvrant la porte de le salon annonçaient eux-mêmes: m. et mme caprice ce fut d’ abord un éclat de rire général mais le soir à le dîner le frère et la sœur ne riaient plus privés de dessert leur papa les gronda si fort qu’ ils n’ eurent pas envie de jouer une autre fois à le monsieur et à la dame quelques semaines plus tard les parents de georgette lassés de ses espiègleries et de sa paresse la mirent dans un pensionnat où elle parvint non sans peine à se corriger que penses -tu de cette histoire ", "depuis ans elle vivait dans des transes perpétuelles qu’ aggravait le talent meurtrier de PROPN à en jouer il avait acquis une virtuosité dans l’ art de tenir en haleine l’ inquiétude de ceux qui l’ aimaient; pour réveiller l’ intérêt et tourmenter les gens son cerveau inoccupé était fertile en inventions cela tournait à la manie et le tragique fut que tandis qu’ il grimaçait la parade de la maladie la maladie réelle cheminait; et la mort apparut à le seuil dramatique ironie! grazia que son fils avait torturée pendant des ans pour un mal inventé cessa d’ y croire lorsque le mal fut là le cœur a ses limites ", "mais j' y pense monsieur le commissaire j' ai enlevé la toilette de jour de madame j' ai monté tout cela à la lingerie en ne lui laissant que son grand peignoir et un châle qu' elle garde toujours ici ce peignoir est -il la ̀? —mais non monsieur le commissaire justement madame a son peignoir ses pantoufles et le châle il faut la retrouver qu' on fouille la maison dit -il en voyant entrer les agents qu' il avait envoyé chercher on vint dire que la victime reprenait connaissance ", "ils parcoururent à le grands pas la route qu’ ils avaient faite et entrèrent chez johann non point par le cabaret mais par la porte de l’ allée quelques minutes après on aurait pu les voir ressortir avait conservé le même costume mais le chevalier à le lieu de son castor brillant et de son caoutchouc fashionable portait maintenant une casquette et une blouse iii les fils aymon ", "aussi ne perdit -il pas courage plus que jamais assidu à l’ usine il commença à s’ occuper d’ une foule de menus détails qu’ il négligeait autrefois d’ ores et PROPN on aurait dit que l’ usine lui appartenait jamais surveillance plus active n’ avait été exercée depuis ans que m. voisin était propriétaire de la fabrique enfermé dans la cabinet vitré qui lui avait été assigné roger assistait en souriant à le développement chaque jour croissant de cette vaniteuse importance ", "il prit sa respiration et sauta dans les airs le toit de zinc résonna sous le choc de ses baskets tranquille même pas mal l’ autre n’ oserait pas le suivre ", "PROPN le regarda bien en face —mlle de cérences n’ est pour rien dans la question je la respecte trop pour me permettre de tirer l’ épée pour elle n’ ayant aucun droit je ne sais si mon adversaire est mon rival comme je crois le deviner à le présent et j’ ignore sous quelles couleurs il a pu me représenter mais —votre affirmation me suffit en ce qui concerne ma petite-fille interrompit le vieillard mais il me reste à le connaître le motif qui vous a poussé à le risquer votre vie à le moment où vous songiez à le mariage vous ne voulez pas me le dire ", "n’ hésita pas il courut à le plus pressé réconforta le courage de les siens se dissimula assez habilement pour être instruit des mesures prescrites par les chancelleries et de l’ impitoyable chasse qu’ allait lui donner la némésis a quelque distance de port-mahon l’ association avait un membre zélé qui lui fournissait son charbon le hasard avait voulu que ce même fournisseur eût reçu la commande anticipée de le commandant le gouvel l’ occasion s’ offrait donc unique à le forban d’ accomplir le projet funeste qui lui était venu à l’ esprit lors de son séjour à le anvers ", "les soins que dame barbe lui avaient prodigués les inquiétudes et les veilles semblaient avoir épuisé le peu de force qui lui restaient elle dissimulait une partie de ses souffrances pour ne pas affliger sa nièce mais se sentant défaillir de jour en jour elle n’ osait se flatter de jouir longtemps d’ une existence que sa tendresse lui rendait si douce berthe ignorant le danger dé sa tante espérait que le retour de le printemps lui rendrait la santé c’ était avec une vive impatience qu’ elle attendait cette saison qui devait ne lui apporter que des regrets ", "elle l’ entend aussi bien que nous voyez donc comme elle vous observe je parierais qu’ elle sait jusqu’ à le moindre mot tout ce que nous avons dit l’ un et l’ autre mais par le ciel pourquoi ne dit -elle rien ah ah c’ est qu’ elle ne veut pas " ]
il évoquait ses souvenirs de sauvebourg et il revoyait diane telle qu’ elle était quand il l’ avait connue et aimée combien elle semblait pure et candide alors quelle douceur angélique dans ses regards et cependant déjà elle avait conseillé un parricide mais une autre circonstance frappait il avait été jusqu’ alors persuadé que diane avant son mariage et encore après PROPN avait été la maîtresse de norbert de champdoce cependant voici que la comtesse niait cela qu’ elle le niait absolument et de toute son énergie à un moment où elle en était réduite à le soulever les derniers voiles de sa vie et lui qui doutait de sa paternité!... aurait -il donc à se reprocher comme un crime son indifférence pour sabine d’ ailleurs il ne prononça pas un mot	[ "il se leva lorsque la comtesse eut terminé et il sortit en chancelant comme un homme ivre elle l’ entendit seulement murmurer: –que devenir que faire le malheur est que PROPN n’ avait pas été seul à recueillir les lamentables aveux de sa femme le comte et la comtesse croyaient leur fille endormie elle ne dormait pas ils croyaient son cerveau troublé par les hallucinations de la fièvre nerveuse qui avait mis ses jours en danger et jamais sa raison n’ avait été plus nette ", "c’ étaient eux qui la veillaient car ils avaient redouté les indiscrétions de son délire la fidèle modeste était allée se reposer et ils avaient laissé la porte de la chambre de sabine ouverte pour répondre si elle appelait pour accourir si le mal lui arrachait un gémissement oui ils avaient commis cette imprudence la porte qui donnait du petit salon dans la chambre était restée ouverte et des mots terribles ruine déshonneur infamie désespoir fin de tout étaient arrivés jusqu’ à le sabine d’ abord elle avait douté n’ était -ce pas le délire encore elle avait fait un effort pour secouer cet odieux cauchemar mais bientôt elle dut se rendre à l’ évidence ", "ce qu’ elle avait pris pour un rêve sinistre c’ était bien la réalité dressée sur son lit palpitante d’ horreur le front moite d’ une sueur glacée elle avait prêté l’ oreille et entendu sans doute bien des mots des phrases entières lui avaient échappé mais elle n’ avait pu se méprendre à le sens général la conclusion d’ ailleurs n’ était que trop claire les crimes de sa mère allaient être divulgués punis c’ en serait fait de l’ honneur de le nom si elle sabine ne consentait pas à le épouser cet homme qu’ elle ne connaissait pas le marquis de croisenois a cette pensée tout son être se révoltait ", "pourtant elle n’ hésita pas le devoir parlait elle se jura qu’ elle se dévouerait le supplice elle le sentait ne serait pas long arracher de son cœur son amour pour andré c’ était s’ arracher la vie même elle se dit qu’ elle trouverait assez de courage pour vivre jusqu’ à le ce que tout fût sauvé il le fallait ", "après elle aurait le droit d’ accepter le repos et l’ oubli de la tombe mais la chair faillit trahir l’ énergie de son âme la fièvre la reprit dans la nuit et une rechute mit sa vie en péril elle fut encore sauvée et lorsqu’ elle revint à le elle sa résolution n’ avait ni changé ni faibli son premier acte dès qu’ elle ressaisit la liberté de son esprit fut d’ écrire à le andré cette lettre d’ adieux qui avait rendu comme fou toute une soirée le malheureux artiste ", "puis comme elle craignait que son père à le désespoir ne se portât à le quelque extrémité elle lui avoua qu’ elle savait tout –du reste ajouta -t-elle il ne fallait pas se désoler elle n’ avait jamais aimé et elle était prête à le épouser le marquis de croisenois ce ne serait pas affirmait -elle un grand sacrifice fut -il dupe de ce généreux mensonge il est certain que non d’ ailleurs l’ idée que le bonheur la vie la personne de sa fille seraient la rançon de son bonheur en danger lui était insupportable seul il n’ eût pas hésité à le braver les conséquences de le meurtre de montlouis ", "mais pouvait -il hasarder la divulgation de le secret de la duchesse certainement la prescription était acquise mais n’ y aurait -il pas une enquête henri de croisenois ne manquerait pas de la demander et il l’ obtiendrait pour la constatation légale de la mort de georges quel scandale alors quelle clameur dans le public!... devant sa femme et sa fille il reconnaissait la nécessité de la soumission il paraissait se résigner mais en réalite il ne pouvait non il ne pouvait prendre sur lui de se soumettre à le cette ignoble oppression le temps passait cependant et les misérables ne donnaient plus signe de vie le docteur même ne paraissait plus ", "que signifiait ce silence il y avait des moments où la comtesse se prenait presque à le espérer –nous oublieraient -ils? pensait -elle; seraient -ils tombés pour quelque méfait sous la main de la justice non ils n’ étaient pas oubliés l’ honorable placeur ne perdait pas de vue aucune des cases de ce vaste échiquier ou ̀ il jouait sa dernière partie et c’ est avec une admirable précision et juste à le moment opportun qu’ il mettait ses pièces en mouvement tout était combiné pour le succès de l’ affaire de champdoce pour substituer paul à le véritable enfant de le duc toutes les précautions que peuvent suggérer la prévoyance et la prudence humaines avaient été prises se retourna vers croisenois vers le comte et la comtesse de PROPN négligés en apparence pendant une semaine ", "de ce côté l’ opération était double tout d’ abord il fallait arracher à le comte et à la comtesse leur consentement à le mariage de croisenois et de sabine en second lieu il s’ agissait de contraindre croisenois à le lancer et à le bien lancer cette fameuse société industrielle destinée à le masquer les pratiques de chantage de et de ses associés avant tout une démarche décisive près de m.demussidan était indispensable le bon père tantaine fut mis en campagne pour une mission de l’ importance de celle dont on le chargeait près de telles personnes tout autre que le doux père tantaine eût jugé indispensable de faire un peu de toilette de cirer à le tout le moins ses bottes éculées et de promener la brosse sur sa redingote crasseuse " ]	[ "j’ étais comme un homme qui a commencé une collection d’ insectes pour la compléter il se voit forcé d’ adopter les plus hideux d’ ailleurs cette étude triste et cruelle devait selon moi me conduire plus sûrement à la connaissance de les hommes que tous les livres de les moralistes on a fait beaucoup de traités sur le beau sur le sublime sur la nature morale et ces traités ne prouvent rien on s’ est arrêté à d’ insignifiantes apparences quand on aurait dû creuser jusqu’ à le tuf ", "ecoutez -moi monsieur le baron poursuivit -il en voyant la geste de dénégation de le vieillard et debout sérieux et calme scandant chacun de ses mots comme pour mieux faire passer sa conviction dans l’ esprit de son auditeur ponsac continua: il n’ y a pas une heure quand je vous ai offert la liberté un asile des amis vous avez refusé vous teniez à le achever votre vie à l’ ombre de ces murs vous craigniez le déshonneur pour votre noble famille il ne m’ appartenait point de forcer votre volonté je me suis tu. a présent tout a changé: vous êtes père et je suis en face de le baron de sérigny ", "ils culbutent avec un ensemble parfait on se croirait dans un film de qui suffoque à le fond de la vedette me jette un regard halluciné à le force d’ incrédulité maintenant je m’ offre quelques secondes pour essayer de retrouver ma respiration qui s’ est fait la malouze l’ aurais -je définitivement perdue dans les eaux de l’ océan ", "mais elle ne s’ étonnait point de ne pas voir j’ allai à la fenêtre et ne toussai plus à le bas de l’ horizon rabotée de s’ étirait la route mais le pré gondolait mal tendu une brise soufflait de front et je ne voyais des gazons des roseaux de la cressonnière que leurs dessous d’ acier confondus; mais de même qu’ à le fixer le ciel on y fait naître ses étoiles je découvrais peu à le peu dans l’ herbe tous ses familiers un chat se promenait s’ attardant à les touffes pour faire croire à les oiseaux qu’ il broutait ", "comme eux plus rien que bouffer que boire plus cavaler famille endormisseuse leur vie c’ est marre et j’ ai eu l’ impression qu’ ils voulaient de la jeunesse autour pour les empêcher de vieillir plus ma petite cousine s’ est levée de table elle avait le droit de revenir qu’ à le dessert si j’ avais pu en faire autant aller bouffer un yaourt dans ma chambre ou à le fond de le jardin rêver il y avait des taches sur la belle nappe des bouts de poulet sur le bord de les assiettes je deviendrai folle pendant un repas de famille m’ étouffait ", "j' étais malheureuse comme cécile était employée à la poste ou mon oncle restaurateur une façon d' être autant qu' une condition ou un destin quant à le savoir si je me complaisais dans mon malheur je passerai sans doute le reste de ma vie à me le demander et à le souffrir de maux de ventre et de diarrhée alors que la plupart de les femmes pâtissent de le contraire on ne le sait que trop et en cela si différente des autres que je ne doutais pas d' avoir une destinée tragique c' était tout ce que j' avais trouvé pour lutter contre la jalousie et même contre l' infernale délectation qu' on peut y goûter les mots de cécile n' y suffisant pas de le moins pas entièrement et ne pouvant moi m' ôter de la tête qu' avec sa petite taille ses formes replètes son teint mat sa poitrine menue mais plus ferme et plus ronde que la mienne et ses jambes bien plus jolies tout ce qu' elle tenait d' une mère d' origine italienne le genre de femme qu' aimait le maître elle était sa maîtresse je me suis pourtant calmée nous sommes allées dans les bois de la boëtie avec augustin", "–vous ne partirez pas –non je veux je dois rester à le rugz puisqu’ il est à le ragz et j’ ai le pressentiment que je fais bien d’ y rester il n’ y avait pas à discuter un pressentiment et je ne discutais pas capitaine je compte sur vous mon cher vidal pour me remplacer auprès de ma famille qui est déjà la vôtre –comptez sur moi! le lendemain je me rendis à la gare ou ̀ je retins un compartiment pour le train de de le soir un express qui pendant la nuit ne stationnait qu’ à le budapest et arriverait dans la matinée à le vienne nous prendrions l’ express orient dans lequel je fis réserver un autre compartiment par dépêche .puis j’ allai voir m.stepark que j’ instruisis de nos projets vous faites bien me dit -il et il est regrettable que toute la ville ne puisse en faire autant le chef de police était visiblement inquiet et non sans motif après ce que nous avions entendu hier .je fus de retour à l’ hôtel vers heures et je m’ assurai que tous les préparatifs de le départ étaient achevés heures un landau fermé attendait où allaient prendre place marc et toujours dans ", "il s' écoula une demi-heure sans qu' elle n' entendît le bruit de le battant elle n' y put tenir et pria le général d' aller jusque dans l' appartement de le jeune homme sous le prétexte de prendre un livre afin de savoir s' il s' était habillé ce soir il s' était habillé en effet il allait donc chez mme de sauve ou bien dans le monde afin de l' y revoir ce fut la conclusion que tira de cet indice la mère jalouse qui pour la première fois avoua à le comte ses longues inquiétudes ", "vivre avec une femme vivre avec elle vivre avec toi c’est-à-dire ne sentir ne penser qu’ ensemble se transfondre se perdre bouches regards haleines battements de coeur dans un seul baiser une même étreinte un seul amour n’ est -ce pas PROPN le plus ineffable de les bonheurs que l’ imagination invente et pourtant c’ est de l’ expression qui dit tout cela que le monde a fait un cachet de mépris qu’ il jette à le noms les hommes à le voix haute les femmes à le voix basse quand un seul de ces noms est prononcé devant lui c’ était le mot comme le monde l’ avait fait c’ était ce mot seul et non un autre qui exprimait bien maintenant la relation de dorsay et d’ hortense la malheureuse s’ était enfin aperçue que PROPN n’ avait plus d’ amour pour elle ", "–oui répondit la comtesse d’ un signe de tête imperceptible en même temps elle levait sur sa fille yeux songeurs à le ton incertain de sa mère à le son attitude un peu froide à le quelque chose d’ indéfinissable et de subtil qu’ elle devinait plutôt qu’ elle ne voyait eut l’ intuition que celle-ci allait évoquer les révélations de la veille le pénible souvenir de l’ autre père son regard se voila sous une angoisse qui passa en houle dans ses grands yeux verts .depuis la veille le souvenir de l’ existence de son vrai père qu’ elle aurait voulu oublier s’ imposait à le elle impitoyablement combien pénible et combien douloureuse cette pensée obsédante qui martelait ses tempes avec rage et qu’ en dépit de ses efforts elle ne pouvait fuir!cependant elle éprouvait comme une amère satisfaction à la ressasser seule à l’ enfouir tout à le fond d’ elle-même " ]
ses premiers soupçons se portèrent sur jonathan il n’ y a s’ écria -t-il que cette canaille de yankee pour avoir commis un tel méfait il est encore heureux songea -t-il qu’ il n’ ait pas pensé à détraquer le liquéfacteur nous aurions fait une chute de mètres et nous aurions été broyés en miettes présentement le danger n’ est pas considérable nous allons continuer à le nous élever; et vers ou mètres nous rencontrerons le grand courant atmosphérique qui porte dans la direction de l’ est il nous mènera où nous avions d’ abord résolu d’ aller c’est-à-dire sur la frontière russo-allemande et pendant le voyage je trouverai bien le moyen de réparer l’ avarie notre ascension réussira malgré tout	[ "d’ ailleurs je n’ ai pas le choix la descente dans les conditions où je me trouve est impossible sans les ailes dont l’ immense surface devait former parachute les fusées à le air liquide sont tout à le fait insuffisantes pour modérer convenablement notre dégringolade verticale après y avoir réfléchi PROPN se décida à le prévenir sa femme de ce qui se passait il la connaissait prudente et courageuse ", "il valait mieux qu’ elle connût tout de suite la vérité qu’ elle aurait fini par deviner mme ismérie se fit expliquer tous les détails de l’ avarie; et comme son mari s’ y attendait ne se montra pas extraordinairement émue la princesse de les airs dit -elle ne peut plus actuellement être considérée comme un dirigeable puisque nous sommes forcés de ne pas dégonfler l’ aérostat notre voyage se réduit à une ascension ordinaire avec cette différence qu’ il nous est difficile de descendre sans nous exposer à le perdre la vie dans la pièce voisine celle étaient disposées de les couchettes à le peu près de la même façon que dans les cabines de première classe de les transatlantiques on entendit tout à le coup armandine pousser un cri de frayeur il y a quelqu’un de caché sous un lit! à le secours! à le secours se précipita s’ imaginant qu’ il allait sans doute mettre la main sur le misérable qui avait disloqué l’ appareil planeur de l’ aéroscaphe ", "il saisit un pied qui dépassait et bon gré mal gré tira de sa cachette le petit ludovic rabican plus mort que vif on juge de la surprise de les molifer –que faisiez -vous là petit malheureux demanda sévèrement alban l’ enfant ne put d’ abord articuler une réponse ", "il était pâle défait et le sang qui avait coulé de la blessure qu’ il s’ était faite à la tempe lui barbouillait le visage –je voulais prendre part à l’ ascension finit -il par dire en pleurant je me suis caché ici la nuit dernière en me débattant dans l’ obscurite je me suis blessé à la tête et j’ ai dû rester très longtemps évanoui –alors ce n’ est pas vous qui avez brisé les ailes de la machine n’ est -ce pas ce n’ est pas moi je vous le jure répondit l’ enfant avec énergie mais je me souviens ajouta -t-il en passant la main sur son front j’ étais à le peine installé dans ma cachette que j’ ai entendu marcher au-dessus de moi sur la plate-forme et j’ ai entendu distinctement le grincement d’ une lime ", "–vous n’ avez pas reconnu le malfaiteur demanda anxieusement mme ismérie –ce ne peut être que PROPN s’ écria alban avec violence –je ne l’ ai pas vu répliqua l’ enfant mais c’ est lui que je soupçonne quand j’ ai entendu le bruit de la lime j’ ai deviné ce qui se passait j’ ai voulu me lever aller prévenir mon père vous-même m.bouldu et c’ est dans le mouvement brusque que j’ ai fait que ma tête a porté sur un angle de le métal alors je me suis sans doute évanoui car depuis ce moment je ne me souviens plus de rien ", "–mais mon pauvre enfant interrompit mme ismérie il faut bien vite appliquer une compresse sur votre blessure et prendre quelque chose de réconfortant quelques minutes après ludovic pansé et restauré s’ abandonnait tout entier à le plaisir de voguer dans les plaines atmosphériques il avait compté sans alban –vous avez commis une faute grave dit sévèrement l’ aéronaute par votre étourderie et votre désobéissance vos parents doivent être à l’ heure actuelle plongés dans le désespoir j’ ai d’ autant plus le droit de vous faire des reproches que votre père peut me regarder comme responsable de votre existence et qu’ à l’ heure actuelle nous courons un grave péril ", "–j’ ai eu tort avoua l’ enfant mais quant à le péril avec vous je ne redoute rien –je vois dit alban en souriant de l’ enthousiasme de le jeune homme que si vous êtes volontaire et inconsidéré à le moins vous êtes courageux mais il s’ agit d’ abord de prévenir vos parents alban rédigea une note sommaire qu’ il recopia à le plusieurs exemplaires et dans laquelle il prévenait le docteur rabican de tout ce qui s’ était passé ces missives qui se terminaient par une promesse de récompense pour la personne qui les ferait parvenir à le destination furent roulées et ficelées chacune autour d’ un boulon de métal et jetées de le haut de la passerelle de l’ aéroscaphe ", "malheureusement aucune d’ elles ne parvint à le son adresse il est à le supposer qu’ elles tombèrent dans des rivières ou des étangs ou dans des forêts peu fréquentées peut-être même dans des champs où leur poids et la vitesse de leur chute les firent s’ enfoncer profondément dans la terre molle avec l’ insouciance de son âge ludovic qui s’ imaginait que son père était presque aussi bien averti que par une lettre dûment affranchie et mise à la poste se laissa aller à la joie de planer au-dessus de les nuages il accablait alban de questions voulait connaître le maniement de tous les appareils; et il s’ offrit pour l’ aider à le réparer les tiges d’ acier brisées par la lime de jonathan alban remit à l’ après-midi ce travail qu’ il voyait déjà la possibilité d’ exécuter sans trop de difficultés ", "tout le monde prit place pour le déjeuner autour de le guéridon métallique vissé à le centre de la salle commune le frigorifique à le air liquide était amplement muni de vivres frais les casseroles électriques tirées de leurs compartiments et les enfants s’ émerveillèrent d’ assister en moins de secondes à la cuisson d’ un poulet ces casseroles tout en nickel battu ne différaient guère de celles que l’on emploie ordinairement seulement elles étaient mises en contact par un fil avec un accumulateur " ]	[ "c’ est là l’ astuce —mais où qu’ on va le cloquer ce bestiau pendant notre séjour à les etats —nous verrons —on pourrait l’ enfermer dans les va-faire-causette de l’ hôtel tu crois pas je me vois pas déambuler dans niève york avec faut toujours qu’ il rouscaille le gros d’ une bourrade je le propulse sur le toboggan de la passerelle ", "un matin claude qui jusque -la n’ avait pas rouvert sa porte voulut bien laisser celui-ci tomba sur une esquisse faite de verve sans modèle admirable encore couleur d’ ailleurs le sujet restait le même le port saint-nicolas à le gauche l’ école de\\n' natation à le droite la seine et la cité à le fond seulement il demeura stupéfait apercevant à la place de la barque conduite par un marinier une autre barque grande tenant tout le milieu de la composition et que femmes occupaient une en\\n' costume de bain ramant; une autre assise à le bord les jambes dans l’ eau son corsage demi arraché montrant l’ épaule la troisième toute droite toute nue à la proue d’ une nudité si éclatante qu’ elle rayonnait comme un soleil quelle idée! ", "PROPN ne paraissait pas convaincu —quel intérêt cette femme aurait -elle eu à le recourir à le ce stratagème s’ impatienta légèrement —quel mais celui de détourner les soupçons d’ ailleurs nous allons bien voir ", "te battre sois tranquille mon garçon je suis là moi; s' il fait mine de te toucher je t' emmène et nous quitterons la maison seulement le temps d' emporter nos effets blaise sortit de sa cachette et tout tremblant suivit son père qui l' emmena devant m. de trénilly blaise n' osait lever les yeux m. de PROPN le regardait avec colère raconte-moi comment mon fils a reçu sa blessure dit -il enfin avec dureté ", "les voyageurs regardaient curieusement ce grand vieillard coiffé d’ un haut-de-forme passé de mode depuis longtemps et qui causait amicalement avec un jeune homme dont on apercevait à le peine le visage sous les bandelettes de toile qui lui entouraient la tête moins d’ une heure après avoir quitté l’ impasse isidore lachaume et léon goupit frappaient à la porte d’ olivier coronal ce fut qui vint ouvrir –c’ est moi! s’ écria joyeusement léon en se précipitant pour serrer sa compagne dans ses bras ", "mais il pensait que christophe l’ observait et sa rancune s’ en aggravait à le moment ou ̀ il serrait froidement la main à son hôte pour le congédier une jeune dame élégante sonnait à la porte elle était escortée d’ un gamin prétentieux que christophe reconnut pour l’ avoir remarqué à des premières théâtrales souriant caquetant saluant de la patte baisant la patte de les dames et de sa place à l’ orchestre décochant des sourires jusqu’ à le fond de le théâtre: faute de savoir son nom il l’ appelait le daim le daim et sa compagne à la vue d’ emmanuel se jetèrent sur le cher maître avec des effusions obséquieuses et familières christophe qui s’ éloignait entendit la voix sèche d’ emmanuel répondre qu’ il ne pouvait recevoir qu’ il était occupé ", "il fut décidé que le guide dirigerait l’ éléphant vers la pagode de dont il se rapprocherait autant que possible une demi-heure après halte fut faite sous un taillis à le pas de la pagode que l’on ne pouvait apercevoir mais les hurlements de les fanatiques se laissaient entendre distinctement .les moyens de parvenir jusqu’ à la victime furent alors discutés le guide connaissait cette pagode de pillaji dans laquelle il affirmait que la jeune femme était emprisonnée pourrait -on y pénétrer par une de les portes quand toute la bande serait plongée dans le sommeil de l’ ivresse ou faudrait -il pratiquer un trou dans une muraille ", "après ses banques on compta et recompta secrètement les cartes rien pas une ombre de fraude décidément c’ était un joueur heureux et voilà tout sans nul doute vers cette même époque philippe marmier eut une aventure et comme il est aussi bavard que fat il s’ empressa de la raconter à le tout venant il avait rencontré et suivi dans la rue une petite bourgeoise à l’ air candide absolument jolie le nez un peu en l’ air mais si drôle si curieux si parisien et des pieds et des mains et le reste ", "c’ est une femme magnifique elle est enfermée dans une cellule à les dimensions mesquines sans compagne depuis déjà ans elle n’ en peut plus elle s’ est plusieurs fois auto-mutilée à le cours de les années passées en particulier pendant l’ hiver où la prison est froide et humide et où l’ idée de vivre et de tenir bon se dissout mentalement elle a beaucoup perdu de son assurance ", "depuis quelque temps il n’ était pas content le brave et digne homme il trouvait dans sa gazette de les nouvelles de paris qui ne lui convenaient pas les affaires de la politique prenaient une vilaine tournure on avait guillotiné sergents de la rochelle fusillé de les généraux des officiers les jésuites revenus étaient les maîtres partout et c’ étaient de mauvais maîtres les missionnaires envoyés par eux prêchaient de ville en ville provoquant des persécutions contre les incrédules les jacobins excitant quelquefois des troubles durement réprimés tout cela causait par toute la france un mécontentement général qui favorisait le développement de les sociétés secrètes " ]
se forgeait idées; il croyait voir christel et orchel refuser le vieux rebbe supplier que sais -je ces pensées se pressaient tellement qu’ il en perdait la tête enfin PROPN reparut à le coin de l’ étable il n’ agitait rien et fritz le regardant sentit ses genoux trembler	[ "le vieux rebbe à le bout d’ un instant fourra la main dans la poche de sa longue capote jusqu’ à le coude il en tira son mouchoir se moucha comme si de rien n’ était et finalement levant le mouchoir il l’ agita partit ses jambes galopaient toutes seules c’ était un véritable cerf en moins de minutes il fut près de la ferme les joues plissées de rides innombrables et les yeux pétillants le reçut par un sourire: fit -il tout bas va bien va bien on t’ accepte attends donc écoute ne l’ écoutait plus ", "il courait à la porte et le rebbe le suivait tout réjoui de son ardeur ou journaliers en blouse coiffés de le chapeau de paille allaient repartir pour l’ ouvrage les uns remettaient les bœufs sous le joug garni de feuilles les autres la fourche ou le râteau sur l’ épaule regardaient ces gens tournèrent la tête et dirent: bonjour monsieur mais il passa sans les entendre et entra dans l’ allée comme effaré puis dans la grande salle suivi de le vieux david qui se frottait les mains et riait dans sa barbiche on venait de dîner ", "les grandes écuelles de faïence rouge les fourchettes d’ étain et les cruches de grès étaient encore sur la table christel assis à le bout son chapeau sur la nuque regardait ébahi; la mère orchel avec sa grosse face rouge se tenait debout sous la porte de la cuisine la bouche béante et la petite sûzel assise dans le vieux fauteuil de cuir entre le grand fourneau de fonte et la vieille horloge qui battait sa cadence éternelle sûzel en manches de chemise et petit corset de toile bleue était là sa douce figure cachée dans son tablier sur les genoux on ne voyait que son joli cou bruni par le soleil et ses bras repliés PROPN à le cette vue voulut parler mais il ne put dire un mot et c’ est le père qui commença: monsieur ", "s’ écria -t-il d’ un accent de stupéfaction profonde ce que le rebbe PROPN vient de nous dire est -il possible vous aimez sûzel et vous nous la demandez en mariage il faut que vous me le disiez vous-même sans cela nous ne pourrons jamais le croire —père christel répondit alors avec une sorte d’ éloquence si vous ne m’ accordez pas la main de ou si sûzel ne m’ aime pas je ne puis plus vivre je n’ ai jamais aimé que PROPN et je ne veux jamais aimer qu’ elle si m’ aime et si vous me l’ accordez je serai le plus heureux de les hommes et je ferai tout aussi pour la rendre heureuse christel et orchel se regardèrent comme confondus et se mit à le sangloter; ", "si c’ était de bonheur on ne pouvait le savoir mais elle pleurait comme une madeleine père reprit fritz vous tenez ma vie entre vos mains —mais monsieur kobus s’ écria le vieux fermier d’ une voix forte et les bras étendus c’ est avec bonheur que nous vous accordons notre enfant en mariage quel honneur plus grand pourrait nous arriver en ce monde que d’ avoir pour gendre un homme tel que vous seulement je vous en prie monsieur kobus réfléchissez réfléchissez bien à le ce que nous sommes et à le ce que vous êtes réfléchissez que vous êtes d’ un autre rang que nous; que nous sommes des gens de travail des gens ordinaires et que vous êtes d’ une famille distinguée depuis longtemps non seulement par la fortune mais encore par l’ estime que vos ancêtres et vous-même avez méritée réfléchissez à le tout cela que vous n’ ayez pas à le vous repentir plus tard et que nous n’ ayons pas non plus la douleur de penser que vous êtes malheureux par notre faute ", "vous en savez plus que nous monsieur nous sommes de pauvres gens sans instruction; réfléchissez donc pour nous tous ensemble voilà un honnête homme pensa le vieux rebbe et dit avec attendrissement si m’ aime tout sera bien si par malheur elle ne m’ aime pas la fortune le rang la considération de le monde tout n’ est plus rien pour moi! j’ ai réfléchi et je ne demande que l’ amour de sûzel ", "—eh bien donc s’ écria christel que la volonté de le seigneur s’ accomplisse tu viens de l’ entendre réponds quant à le nous que pouvons -nous désirer de plus pour ton bonheur aimes -tu m. mais PROPN ne répondait pas elle sanglotait plus fort ", "cependant à la fin PROPN s’ étant écrié d’ une voix tremblante: tu ne m’ aimes donc pas que tu refuses de répondre tout à le coup se levant comme une désespérée elle vint se jeter dans ses bras en s’ écriant: si je vous aime et elle pleura tandis que la pressait sur son cœur et que de grosses larmes coulaient sur ses joues tous les assistants pleuraient avec eux mayel son balai à la main regardait le cou tendu dans l’ embrasure de la cuisine; et tout autour des fenêtres à le ou pas on apercevait des figures curieuses les yeux écarquillés se penchant pour voir et pour entendre enfin le vieux rebbe se moucha et dit: c’ est bon c’ est bon aimez -vous aimez-vous et il allait sans doute ajouter quelque sentence lorsque tout à le coup fritz poussant un cri de triomphe passa la main autour de la taille de sûzel et se mit à le valser avec elle en criant: alors tous ces gens qui pleuraient se mirent à le rire et la petite sûzel souriant à le travers ses larmes cacha sa jolie figure dans le sein de kobus la joie se peignait sur tous les visages ", "on aurait dit un de ces magnifiques coups de soleil qui suivent les chaudes averses de le printemps grosses filles avec leurs immenses chapeaux de paille en parasol la figure pourpre et les yeux écarquillés s’ étaient enhardies jusqu’ à le venir croiser leurs bras à le bord d’ une fenêtre regardant et riant de bon cœur derrière elles tous les autres se penchaient l’ oreille tendue orchel qui venait de sortir en essuyant ses joues avec son tablier reparut apportant une bouteille et des verres voici la bouteille de vin que vous nous avez envoyée par sûzel il y a mois dit -elle à le fritz je la gardais pour la fête de christel; " ]	[ "corinne balbutia encore pauline eh bien eh bien elle est morte morte et pauline éprouva une telle émotion qu’ elle vacilla sur sa selle ", "nous n’ avons pas à le nous occuper des exercices de toute nature qui se succédèrent et dont le compte-rendu serait dénué d’ intérêt pour nos lecteurs le brigadier attendait avec impatience l’ entrée en scène de sidi-coco et nous savons par le récit de la petite gervaise que le ventriloque ne paraissait point avant la dernière partie de la séance enfin une musique bruyante annonça son arrivée il parut et de fort bonne grâce salua le public qui applaudit de confiance car la réputation de le ventriloque le précédait et faisait véritablement de lui comme disent les anglais la grande attraction de le salon de les merveilles le brigadier se pencha vers son compagnon et lui glissa dans l’ oreille ces mots il n’ a vraiment pas mauvaise figure ce gredin-là ", "cet homme qui avait vu les lignes de diligence de bretagne disparaître devant l’ assaut de les trains disait avec une sorte de colère mais elles sauteront vos chaudières avec des pressions pareilles —mais non voyons répondait antoine en riant elles ne sauteront pas PROPN suivait la course parce qu’ il était l’ un de les hommes qui avaient vécu cette crise de croissance sans quitter l’ univers recouvert de poussier des gares et des dépôts aussi continu parmi tous les autres mondes divers composés de morceaux aussi unique que l’ univers de les ports des bassins et de les docks que n’ abandonnent jamais les marins il était l’ un de les exécutants de cette métamorphose industrielle l’ un de les hommes qui avaient sans répit dans la tête le souci de les machines de leurs conducteurs de le mouvement et de le trafic à le suivre les pas si rapides de cette danse ces gens-là ne songeaient guère à se ménager des loisirs pour se demander ce qu’ ils faisaient sur la terre à le quoi ils étaient bons dans quelle direction ils allaient qu’ est -ce que toute l’ histoire de la vie ", "cependant il se montrait plus impatient que jamais de rencontrer enfin le comte —grand-père hasarda jeanne tandis qu’ ils s’ engageaient tous les dans le chemin contournant la maison grand-père il me semble que nous arrivons bien mal? —au contraire répondit -il évasivement tu verras! tu verras le jardin se prolongeait de l’ autre côté jusqu’ à le bord d’ un étang entouré de joncs et de roseaux de fluviatiles et de nénuphars des peupliers des saules pleureurs croissaient sur ses rives ", "–je reconnais là son altesse s’ il s’ agissait d’ une réprimande elle ne se hâterait pas ainsi de le reste il n’ y a qu’ une voix sur la ferme et habile administration de nos gouvernants par intérim c’ est tout simple ajouta le baron en souriant la montre était excellente et parfaitement réglée par notre maître il ne s’ agissait que de la monter ponctuellement pour que sa marche invariable et sûre continuât d’ indiquer chaque jour l’ emploi de chaque heure et de chacun l’ ordre dans le gouvernement produit toujours la confiance et la tranquillité chez le peuple ", "oh! j’ avais oublié ce son-là qui depuis pas mal d’ années n’ avait plus glacé mes oreilles il me fait frissonner et j’ éprouve alors une très vive très saisissante impression d’ afrique une de ces impressions de les jours d’ arrivée comme on n’ en a déjà plus les lendemains quand la faculté de comparer s’ est émoussée à le contact de les choses nouvelles elle continue la musette avec une sorte d’ exaltation croissante son air monotone qui déchire je m’ arrête pour mieux l’ entendre il me semble que ce qu’ elle me chante PROPN c’ est l’ hymne de les temps anciens l’ hymne de les passés morts et j’ ai un instant de plaisir étrange à le songer que je ne suis encore ici qu’ à le seuil qu’ à l’ entrée profanée par tout le monde de cet empire de le moghreb je pénétrerai ", "certains sont durs à la détente mais enfin c’ est une petite aisance dont gallet se contenterait si l’on ne lui reprochait pas même sous son toit l’ étroitesse de ses visées il aime bien sa femme malgre tous ses défauts peut-être même aime -t-il bien son fils les années passent la maladie de foie s’ aggrave gallet a des crises qui lui font prévoir une mort prématurée alors il prend une assurance vie assez élevée pour permettre à les siens de mener après sa mort la même existence il se dépense m. clément redouble ses visites dans les manoirs de province où il s’ acharne sur les douairières et les gentilshommes de l’ ancien régime vous suivez n’ est -ce pas voilà ans un m. jacob lui écrit ce m. jacob connaît la nature de ses occupations réclame de l’ argent tous les mois à le jet continu pour prix de son silence qu’ est -ce que gallet peut faire ", "voici un extrait de le rapport de l’ adjudant PROPN qui recueillit dans une tranchée longeant la route de fleury à le bras et près d’ un ancien poste de secours la dépouille desséchée mais intacte d’ un fantassin inconnu enfin voici le relevé topographique de la région l’ ancien poste de secours est ici à le mètres de le cimetière fut inhumé julien de bois-vernay j’ ai été de l’ un à l’ autre j’ ai fait creuser le sol: la tombe est vide qu’ est devenu le cercueil de julien de bois-vernay ", "j’ en ai aperçu bon nombre errant dans les environs et leur apparition en ces lieux ne présage rien de bon je suis tourmentée de l’ idée que mon mari n’ était pas escorté de forces suffisantes nous lui avons encore envoyé hommes de renfort demain sans doute nous les verrons arriver sains et saufs dieu le veuille bonsoir lieutenant blair ", "je n’ en ai que faire et leur montrant ses canons —tenez en voici que je mène avec moi et qui feront une autre ouverture que les vôtres ah! je vais vous apprendre à le vous rebeller contre le roi et à le tuer son gouverneur et son lieutenant sachez que je vous ferai tous pendre! et il tint parole à le bordeaux m. de qui avait manœuvré la veille avec ses gens devant lui le vint voir pour lui rendre hommage quoiqu’ il fût parent de la reine " ]
avant de franchir le seuil de l’ hôtel il regarda le ciel bleu pâle où les étoiles apparaissaient un frisson de jeune verdure encore presque sans couleur courait sur les arbres de le parc entourés d’ un cadre riche et varié par les architectures diverses ce paysage parisien avait une douceur particulière un peu mordante le charme d’ un pays très civilisé doué d’ assez de goût pour admirer la nature à le milieu de ses préoccupations matérielles songeant à d’ autres horizons que son œil ne verrait jamais et où des yeux aimés de lui se reposeraient bien des fois il venait de l’ apprendre poussa un soupir et entra un coup de timbre retentit derrière lui et le pas pressé de henri le rejoignit dans la salle de billard qu’ il traversait pour gagner la chambre qu’ il s’ était fait récemment arranger à le rez-de-chaussée	[ "le jeune homme passa affectueusement son bras sous celui de son père et ils firent ainsi quelques pas sans être précisément des caresses les gestes de henri s’ étaient depuis peu rapprochés de l’ ancienne tendresse enfantine et tous semblaient y trouver une satisfaction muette ce soir-là rendit avec plus d’ énergie la pression de le bras passé sous le sien mais pendant le dîner il resta presque tout à le fait silencieux son fils le regardait avec attention de temps en temps ", "bientôt il sentit que le moment redouté depuis des mois était venu et se prépara à le subir l’ assaut quand ils se retrouvèrent devant le billard le souvenir d’ une ancienne soirée en ce même lieu à le cette même heure leur revint à le tous les ensemble que d’ événements depuis lors! et que de tristesses! parla le premier —on m’ a dit aujourd’hui fit -il que tu viens de passer très brillamment l’ examen pour entrer dans les consulats —oui père répondit henri le cœur plein d’ une émotion contre laquelle il croyait s’ être mieux gardé —je m’ en doutais reprit PROPN avec un sourire force ce zèle pour les langues n’ as -tu pas appris l’ arabe par-dessus le marche ", "tu vois que je suis bien informé tu veux donc t’ en aller —pourquoi me demandes -tu cela fit henri d’ une voix moins ferme qu’ il ne l’ eût souhaité tu sais bien que —que tu ne peux pas épouser madeleine en vivant ici? oui je l’ avais pensé et j’ aurais été le premier à t’ en parler si si je n’ étais pas resté seul ", "maintenant c’ est un peu plus dur et je ne te l’ aurais pas conseillé mais je ne puis que t’ approuver pendant un instant ils évitèrent de se regarder: leurs âmes étaient trop pleines —je t’ engage même à ne pas perdre de temps reprit si les choses s’ arrangent il faudra te marier bientôt vous avez assez attendu il est juste que vous ayez un peu de bonheur ", "PROPN ne répondait pas leur bonheur serait payé par l’ abandon de les pères mais n’ était -ce pas la loi naturelle —alors fit -il après un temps de réflexion tu m’ engages à le retourner chez m. villeroy et s’ il refuse? c’ est une éventualité à le prévoir dit sans paraître troublé tu lui diras en ce cas que quoi qu’ il ordonne car il a le droit d’ ordonner je suis prêt à le faire comme expiation ", "son fils le regardait sans comprendre —tu lui diras cela tout simplement il n’ est pas question de fortune: villeroy est désintéressé au-delà de toute expression mais il pourrait exiger autre chose quoi donc? fit henri non sans un petit mouvement de révolte —nous le verrons bien ", "—exiger dit lentement le jeune homme ce mot sonne très mal à mes oreilles je crois père que si m. villeroy exigeait quelque chose de toi à le mon tour moi je renoncerais —ne dis pas cela mon brave et bon garçon dit chénerol en appuyant la main sur l’ épaule de son fils avec une indicible tendresse trop de gens agissent sous l’ influence de l’ amour-propre et s’ en repentent toute leur vie ne soyons pas de ceux-là je t’ en conjure villeroy peut faire des conditions il en a le droit —lesquelles mais par exemple que je ne te revoie jamais je n’ y consentirais pas ", "fit henri avec élan en jetant un bras sur l’ épaule de son père —je le pense bien mon fils et pourtant si moi aussi je l’ ordonnais me désobéirais -tu? —certainement s’ écria le jeune homme le visage enflammé les yeux brillants quelques torts que tu aies pu avoir vis-à-vis de m. villeroy tu n’ en as aucun envers ", "tu es mon père je t’ aime je suis fier de toi de ton esprit de ton cœur car tu as un grand cœur mon pauvre cher père je te remercie tous les jours pour l’ homme que tu as fait de moi et je n’ ai qu’ un désir: me montrer digne de toi! oui digne de toi! s’ assit: une émotion intense le faisait trembler PROPN dit -il d’ une voix contenue tu es digne de moi assurément et de plus tu n’ as point commis d’ erreur; tu es intact " ]	[ "sa majesté aligne des chiffres des chiffres ici je croyais qu’ on n’ en faisait que chez nous —monsieur votre père n’ est -il pas l’ associé d’ une maison de banque? de la maison et cie y a -t-il banquiers de le même nom à le PROPN —pas que je sache ", "l’ avocat se levant à le milieu de le plus religieux silence exposa en peu de mots la situation il dit que le roi et m. le préfet baptisaient tous la nouvelle paroisse de le nom de paroisse de saint-xist considérant frangouille le mas-du-saule sanégra comme des annexes ce serait donc ajouta -t-il désobéir à le roi et s’ exposer à le faire revenir sur sa promesse que d’ élever la moindre contestation à le sujet de l’ endroit doivent être bâtis l’ église et le presbytère il faut s’ incliner devant les volontés absolues de le roi et de le département et fixer à le saint-xist le siège de la paroisse ce discours net précis fut accueilli par une consternation à le peu près générale chacun de les hameaux s’ était attendu à le posséder le curé chez soi sauf les habitants de saint-xist qui battirent des mains et poussèrent quelques cris de: vive le roi ", "nous devons croire qu\\ elles priaient beaucoup car elles travaillaient peu à le reste aucune d\\' elles avait été habituée à le travail étaient de grandes de très grandes dames que des chutes avaient amenées dans ce lieu de repentir il y avait la sœur sainte-anne autrefois la duchesse de c... qu\\' un procès scandaleux avait séparée de son mari la sœur sainte-adèle jadis la belle mme de p... dont le mari avait tué son amant dans ses bras en la blessant assez gravement ", "l’ instant d’ après j’ entendis le galop de son cheval dans la vallée je restai toute pensive faut -il le dire? à le mon tour j’ entrai dans le pavillon a mon tour je jouai cette valse simple et triste dont la mélodie lente m’ entrait dans le coeur il ne fait pas bon pour les jeunes filles de courir seules la nuit voici l’ axiome la chanson qui dit: n’ allez pas n’ allez pas dans la forêt noire est d’ une sublime utilité ", "à le lieu d’ un échafaudage de quelques maisons surmontées d’ un cimetière lointain j’ ai sous mes pieds tout le panorama de fez avec ses jardins ses murailles et le neigeux atlas à le fond de le tableau c’ est un immense décor complet sur lequel mon indiscrétion moins particularisée me semble plus admissible en général quand je parais les petits murs d’ alentour se garnissent de têtes de femmes toujours oisives et curieuses d’ examiner le voisin d’ une espèce rare que je suis pour elles les airs de gazelle effrayée la sauvagerie de les premiers jours ont disparu très vite ce qui serait une énormité d’ imprudence coupable avec un musulman semble sans danger avec moi qui ne le dirai à le personne et qui d’ ailleurs vais repartir bientôt pour si loin si loin pour mon pays fantastique ", "les membres arrachés c’ est vous c’ est moi qui n’ existons pas qui n’ avons jamais existé mais qu’ une articulation immatérielle relie encore à le grand cerveau de l’ univers il n’ est pas mort lui? il est mort et il nous régit quand même —que savons -nous de la mort?vous qui savez tout ce que l’on peut savoir que savez -vous de la mort avez -vous jamais songé que l’on pouvait mourir à l’ insu de soi-même? —non —que vous êtes borné s’ il y a des gens qui meurent dans leur sommeil n’ est -il pas vraisemblable que ces endormis s’ éveillent de l’ autre côté sans avoir été avertis de ce qui leur était arrivé ?pourquoi croiraient -ils qu’ ils sont morts ?de leur vivant déjà les humains ont un tel mal à le admettre qu’ ils vont mourir un jour pourquoi trouveraient -ils cela plusadmissibleaprès leur décès? et puis il y a toujours des distraits PROPN deviennent sans doute les fantômes ils étaient dans la lune à le moment de leur trépas ", "–et où avez -vous fait cette collection madame –mais j’ ai recueilli tout cela dans le pays même –et depuis quand madame –mais depuis la guerre chaque jour de congé que je prends m. de soucelles en était là de son récit quand il dut l’ interrompre parce que le vrombissement d’ un moteur dans la rue proche atteignait des proportions décidément incompatibles avec l’ émission d’ aucun autre son ", "il avait donc pensé à le tout oui il avait pensé à le tout et il se mit à le sourire il avait maigri depuis ces jours-ci subitement et profondément comme une terre qui s’ effondre lui aussi; avec ses joues creusées son nez devenu fin et ses yeux enfoncés avec malgré tout un regard gentil son sourire était devenu mince et tout à le fait silencieux et il durait longtemps sur ses lèvres puis d’ un coup il s’ effaçait il avait un pauvre visage sale de crasse et de longues traînées de sueur comme s’ il avait pleuré mais les traces comme de larmes venaient de plus haut que ses yeux ", "quand elle descendit pour déjeuner sa sœur qui avait l’ air irrité lui demanda:– qu’ est -ce que tu comptes faire aujourd’hui PROPN répondit sans hésiter est -ce que nous n’ allons pas en voiture à le royat avec reprit tu iras seule alors mais tu ferais mieux après ce que je t’ ai dit hier soir la petite lui coupa la parole je ne te demande pas de conseils mêle-toi de ce qui te regarde et elles ne se parlèrent plus père oriol et jacques arrivèrent et se mirent à le table le vieux demanda que vous faites aujourd’hui petites?charlotte n’ attendit point que sa sœur répondît moi je vais à le royat avec .les hommes la regardèrent d’ un air satisfait et le père murmura avec ce sourire\\n' engageant qu’ il avait en traitant les affaires avantageuses ch’ est bon ch’ est bon elle fut plus surprise de ce contentement secret deviné dans toute leur allure que la colère visible de louise; et elle se demanda un peu troublée est -ce qu’ ils \\n' auraient causé de ça tous ensemble aussitôt le repas fini elle remonta dans sa chambre mit son chapeau prit ombrelle jeta sur son bras un ", "le lundi matin nous ramènerait avant même la fin de la nuit à le nos tables pour l’ allemand le mardi ce serait l’ histoire et après nous partirions nous serions pour jours de le côté de le monde extérieur nous marcherions dans des rues et même si tel était notre bon plaisir au-delà encore par les campagnes de décembre ce n’ est pas l’ année de le bac mais celle d’ après c’est-à-dire à les pâques d’ avant que l’ oncle rené avait passé " ]
–je désirerais être autorisée à la laisser sortir dans les cours avec les autres vous savez que depuis mois elle a été tenue en cellule PROPN fallait ma sœur il le fallait! une incorrigible –mais aujourd’hui je ne redoute plus de nouvelle tentative et je pense qu’ un-peu d’ exercice en plein air lui serait favorable –hum! c’ est sans doute elle qui a demandé	[ "non depuis longtemps déjà elle n’ adresse plus la parole à le personne c’ est moi qui ai cru qui ai supposé –bref vous voulez que je lève la consigne –pour aujourd’hui à le moins –eh bien je vous donne carte blanche ", "seulement ma sœur je vous engage à avoir l’ œil ouvert ces mâtines-là sont plus futées que nous –soyez tranquille docteur je veillerai j’ ai toute confiance en vous c’ est tout ce que vous voulez de moi? –oui docteur –allez donc en paix ma sœur ", "moi je vais me remettre à le travail disant cela il adressait involontairement un regard confraternel à le verre mousseline dans lequel perlaient quelques gouttes de la crème préférée la sœur se retira une demi-heure après une activité inaccoutumée animait le quartier de les femmes de villepatour dans la première cour intérieure que les domestiques avaient déjà déblayée une cinquantaine de femmes vêtues de l’ uniforme gris poussière les cheveux serrés dans un foulard à le carreaux bleus étaient rangées sur files ", "sœur paule et la première surveillante distribuaient de les pelles et de les râteaux les folles joyeuses de cette distraction inespérée avaient des rires béats et idiots c’ était chose à la fois singulière et poignante que de voir ces yeux ternes s’ éclairant tout à le coup les lèvres se contracter en un sourire stupide et pourtant plein de douceur la sœur d’ une voix lente leur expliquait ce qu’ elles auraient à le faire elles écoutaient en témoignant par de petits cris joyeux qu’ elles avaient compris ", "–où donc est la bêtine demanda sœur paule à la surveillante –je suis allée l’ appeler; mais elle n’ a pas eu l’ air de m’ entendre –retournez -y sœur thérèse sans doute elle ne vous a pas comprise ", "sœur thérèse n’ était guère patiente paraît -il car elle eut un mouvement d’ épaules assez accentué cependant elle obéit et rentrant dans le quartier elle se dirigea vers l’ extrémité de le bâtiment celui qui touchait à la chapelle PROPN se trouvaient quelques cellules spécialement destinées à le celles de les folles qui réclamaient une surveillance plus sévère les chambres de les gardiennes les enveloppaient en quelque sorte et il était difficile que les malades se permissent un mouvement sans qu’ on en fût immédiatement averti. PROPN sœur PROPN s’ arrêta devant la porte qui portait le ", "cette porte était toute grande ouverte dans le fond de la cellule sur un escabeau une femme était assise tournant le dos le visage à la lumière cria la sœur oui ou non voulez -vous sortir l’ autre ne fit pas un mouvement impatiente sœur thérèse fit un pas et lui tapa brusquement sur l’ épaule ", "la femme se retourna la sœur vit alors qu’ elle tenait serré contre sa poitrine une sorte de paquet fait de linges et de haillons qu’ est -ce encore que cette bêtise-la s’ écria sœur –ne touchez pas ne touchez pas à le mon enfant ", "s’ écria la femme qu’ on appelait bêtine son visage était d’ une effrayante maigreur ses cheveux blancs comme la neige sortaient en mèches exaspérées d’ un foulard qui serrait la tête –votre enfant mais c’ est des chiffons voyons voulez -vous être raisonnable laissez ç a et venez avec moi! c’ est pour promener " ]	[ "par malheur retenu par des travaux à le moyen de lesquels il réussissait à le doubler le budget de le ménage PROPN laissait de longues journées oisives à le cette inexpérience avide de sensations neuves et mal équilibrée pour la vie il est des heures troubles où la raison chancelle et dont le péril imprévu n’ apparaît qu’ alors qu’ il est trop tard pour le fuir ce fut une fois de plus pour l’ infortunée catherine l’ histoire rebattue d’ une imprudence de pitié une passion à le consoler une de ces surprises étranges où tant de femmes succombent approfondisse qui voudra ce chapitre de les inconséquences humaines en plein bonheur adorant son mari en un jour terrible et néfaste elle se réveilla d’ une abominable chute sans pouvoir même se l’ expliquer elle était perdue voilà tout ", "elles font l’ effort de demeurer et nous si on n’ avait pas d’ autre souci si le soin de devenir ne nous accaparait pas on les verrait on n’ aurait qu’ à se tenir devant ou à le côté et ce serait bien on serait touché de leur majesté sereine c’ est pour ç a qu’ on est fait ou qu’ elles furent faites qu’ il y a la lumière de le jour et la nuit pour reposer nos yeux éblouis ", "tu vas me donner ce que tu tiens là dit -il et tout de suite pierrette se mit à le pleurer le plus petit de la bande qui en était aussi le plus mauvais lui arracha le papier l’ ouvrit tiens! tiens des tartelettes où les a -t-elles volées cette pleurnicheuse je n’ ai pas volé les tartelettes dit pierrette c’ est ma marraine qui me les a\\n' données ", "la salope il en gémissait la mistouille trouvait que le sort s’ acharnait vraiment trop sur lui heureusement que samedi —nom de dieu les armes il restait plus à le pierrot que lacsés ce qui pouvait suffire pour un péteux mais couvrirait sûrement pas l’ achat d’ une sulfateuse absolument indispensable dans le genre d’ expédition projetée dans le braquage la mitraillette fait sérieux et impressionne le cave qui sait qu’ on n’ a pas besoin d’ être bon tireur pour éparpiller sa rafale dans les coffres d’ êtres réticents ", "il suffisait que je l’ entende quelques minutes étaient assez sa voix vérifiait tout ou phrases me rendaient tout son corps je devenais dur ", "était consul la ville baroque était encore gracieux rêve de pierre un peu moins d’ un demi-siècle et ce sera l’ enfer où les fugitifs s’ enliseront les pieds dans le macadam bouillant des rues et des routes où les nobles bêtes de le jardin zoologique à le demi brûlées vives tournoieront en hurlant dans une sorte d’ horrible carrousel de la mort où l’ un de mes amis prisonnier de guerre affecté à les gros travaux me racontera que chargé de déblayer un bunker où des gens s’ étaient réfugiés pour se protéger d’ un bombardement il en trouvera une vingtaine assis sur des bancs le dos appuyé à le mur morts qui s’ effondrèrent soufflés par le courant d’ air venu de la porte ouverte mais ce mauvais rêve ne sera rêvé par l’ humanité que dans ans jeanne elle-même sera depuis longtemps poussière pour le moment elle vit comme si de rien n’ était ", "fourcadin est parti passer la journée à le bougival dit morel en s’ adressant à l’ hôtesse de la cigogne je vais le rejoindre –alors monsieur répondit la dame veuillez lui donner ces cartes de visite les personnes qui me les ont remises désireraient voir aujourd’hui même monsieur votre ami .sur la première de ces cartes il y avait le major dumoulin sur la seconde mademoiselle artiste dramatique –a quelle heure s’ est présenté le major dumoulin demanda alexis ", "voyant l’ homme endormi il se levait pour partir quand un coup d’ oeil dehors l’ obligea d’ attendre le convoi sortait de l’ église escorté de cloches et de chants; et tandis qu’ il se reformait sur la place ceux de les parisiens qui pressés par l’ heure de le train ne pouvaient suivre jusqu’ à le cimetière venaient saluer la famille ou se faisaient inviter à le dernier moment car desvarennes ne s’ était pas trompé il y avait un repas de les funérailles les non-privilégiés prenaient la route de la gare avec des airs faussement pressés et des dos de mauvaise humeur à le milieu d’ un groupe de vieux célèbres l’ ancien prix de tragédie agitait ses voiles de deuil maître restouble parlant à l’ ami veillon s’ épongeait le front dans l’ air et sous les lauriers-roses en caisses de le petit café les reporters buvaient des grenadines en échangeant à le haute voix leurs renseignements sur l’ étoile qu’ on enterrait ", "il était maigre vêtu en gommeux avec un joli masque verni sur le visage un masque à le moustache blonde frisée que coiffait une perruque à le boucles avait l’ air d’ une figure de cire de le musée grévin d’ une étrange et fantasque caricature de le charmant jeune homme des gravures de mode et il dansait avec un effort convaincu mais maladroit avec un emportement comique il semblait rouillé à le côté de les autres en essayant d’ imiter leurs gambades il semblait perclus lourd comme un roquet jouant avec des lévriers des bravos moqueurs l’ encourageaient et lui ivre d’ ardeur gigotait avec une telle frénésie que soudain emporté par un élan furieux il alla donner de la tête dans la muraille de le public qui se fendit devant lui pour le laisser passer puis se referma autour de le corps inerte étendu sur le ventre de le danseur inanimé .des hommes le ramassèrent l’ emportèrent ", "c’ est tout s’ étonne -t-il rigoureusement tout cher monsieur ah si un détail ce m. sufler ne vous a pas dit à le quelle cérémonie il se rendait " ]
elle devint gracieuse caressante avec clémentine et l’ entraîna bientôt hors de le salon pour causer librement avec elle de chiffons et de toilette la mère de son côté accompagna madame bailly jusqu’ en bas où elle avait à le donner des ordres m. granger resta seul excellent homme semblait avoir le cœur bien gros renversé sur le dossier d’ un fauteuil les jambes allongées les mains croisées sur le ventre l’ œil à le demi fermé il poussait par intervalles des soupirs à le fendre l’ âme un bruit de pas dans l’ antichambre lui fit lever les yeux vers la porte et à le peine aperçut -il le nouveau venu qu’ il se précipita à sa rencontre lui prit les mains et lui dit avec effusion bonjour mon cher eugène bonjour ces manières affectueuses qui respiraient le chagrin et quêtaient la sympathie frappèrent le fils de madame marcille	[ "oubliant les propres douleurs qu’ accusaient ses yeux rouges et son visage pâli il demanda avec intérèt qu’ avez -vous cher monsieur montrant un siége et s’ asseyant en face m. repartit à le mi-voix d’ un accent lugubre mon cher eugène ma vie depuis quelque temps est troublée par de bien grands chagrins –comment cela cher monsieur –vous êtes discret reprit m. granger je n’ ai pas à le craindre que vous trahissiez ma confiance laissez -moi vous confier les poignantes angoisses où me plongent les choses qui se passent ici marcille hocha amèrement la tête qu’ avions -nous besoin je vous le demande ajouta m. granger d’ un nouvel équipage de chevaux de prix d’ augmenter le nombre de nos domestiques d’ acheter un piano à le queue où était la nécessité de donner cet hiver tant de dîners tant de fêtes tant de bals ", "le baron de PROPN sans doute est un cavalier charmant un homme doué des plus rares qualités mais est -ce une raison pour quintupler nos dépenses je ne sais comment tout cela finira c’ est un pillage nous courons à le notre ruine ", "travaillez donc ans à le amasser de le bien pour avoir la douleur de le voir gaspiller si follement m. reprit haleine et dit encore et ce n’ est pas tout la sœur de ma femme mademoiselle de sainte-luce achève de me désespérer il y a un an après être restés tant d’ années sans la voir nous nous faisions une fête de l’ embrasser j’ en suis encore à le me demander si elle nous a seulement reconnus elle n’ avait qu’ une idée fixe: se retirer à le châteauneuf pour y vivre de ses rentes ", "a présent c’ est autre chose la voici de retour elle manque de ce qu’ à le départ elle avait de plus précieux sans qu’ il soit possible d’ avoir d’ elle le moindre mot de réponse c’ est une sainte demoiselle je n’ en disconviens pas mais enfin c’ est clair elle n’ a pas la tête saine rien n’ est facile comme de la circonvenir et à le moins d’ une mesure que conseille la prudence nous courons risque de voir son bien passer à des étrangers ah! bien oui! madame granger rejette cela avec indignation a part de courtes éclipses sa sœur a autant de raison que de vertu ", "plaignez -moi mon cher ami plaignez-moi on dirait ma parole d’ honneur d’ une conspiration pour me réduire à le désespoir quelqu’un entrait c’ était madame granger marcille faussa compagnie à le mari pour aller au-devant de la femme et s’ incliner devant elle bonjour eugène répondit la mère de cornélie et suzanne cependant elle s’ asseyait et invitait marcille à le faire de même ", "la tristesse de celui-ci n’ était déjà plus qu’ une réserve glaciale il repartit en mère madame va de mal en pis toutefois elle souffre peut-être plus encore moralement que physiquement un seul événement à le ce qu’ il semble pourrait beaucoup la soulager et c’ est ce qui me décide à le venir me consulter là-dessus avec vous –je vous écoute mon cher ami d’ un accent qui démentait quelque peu le calme de son visage et de ses manières marcille continua depuis longtemps déjà mon mariage avec votre fille est chose convenue entre vous et ma mère ", "–c’ est vrai eugène –l’ époque en devait être ultérieurement fixée dit encore marcille –c’ est toujours vrai mon cher ami à le silence que j’ ai depuis gardé ajouta marcille vous avez pu supposer que je n’ avais pas une bien vive impatience de vous voir fixer cette époque –je n’ ai rien supposé de le tout eugène ", "–vous m’ eussiez fait tort bien gratuitement poursuivit marcille car je n’ ai pas cessé d’ aimer profondément cornélie mais il me paraissait convenable d’ attendre que ma mère se rétablît pour vous parler de mon mariage –qui n’ applaudirait à de si louables sentiments ces marques d’ approbation sur les lèvres de cette femme hautaine loin d’ encourager marcille le déconcertaient .«il arrive malheureusement balbutia -t-il que ma mère comme je vous le disais ne va pas mieux d’ un autre côté tout me porte à le croire que mon mariage qui est sa constante préoccupation pourrait hâter son rétablissement ", "je me suis donc résolu à le venir vous demander s’ il vous conviendrait de vous concerter avec moi à l’ effet de préciser la date d’ un jour que j’ appelle de tous mes vœux madame granger était de marbre elle ne se pressa point de répondre le choix de les expressions la préoccupait sans doute bien plus que la réponse elle-même loin d’ éluder votre mise en demeure mon cher eugène dit -elle enfin avec affabilité j’ y répondrai avec une entière franchise il est bien vrai que votre mariage avec cornélie un moment abandonné par suite de vos aventures avec mademoiselle lemajeur a été définitivement arrêté entre votre mère et moi j’ ajouterai que j’ ai toujours eu de la faiblesse pour vous que je me suis habituée à le vous regarder comme mon fils et que je vous verrais avec des transports de joie devenir le mari de ma fille " ]	[ "toujours prêt à le lui sacrifier sa vie il attendait dans sa modeste retraite que le moment fût venu de lui consacrer encore ses forces et son sang quand PROPN l’ appela à le venir défendre sa liberté et son indépendance il avait refusé d’ abord s’ il se fût agi de lutter contre l’ étranger son cœur eût tressailli de joie mais c’ était des français qu’ il fallait combattre et c’ était le sang de ses compatriotes qui allait couler aussi avait -il résisté longtemps à les instances qui lui furent faites par les députés de lyon ", "ces avocats n\\' ont pas leur langue dans leur poche dit un voisin armée française est invincible reprit brancas qui entraîna toute l\\ assemblée et surtout les officiers jamais on n\\ a vaincu les français que par trahison ajouta un sous-lieutenant vive armée française dit un électeur un peu échauffé par le vin ", "elle était là seule répondant quelques brèves et dédaigneuses paroles à les interrogatoires de le président et se penchant parfois à l’ oreille de son défenseur pour lui parler bas .son front blanc et poli n’ avait rien perdu de sa fierté ordinaire elle portait la robe à le raies noires que depuis la mort de le roi elle n’ avait pas voulu quitter les juges se levèrent pour aller à les opinions la séance était finie suis -je donc montrée trop dédaigneuse monsieur demanda -t-elle à le chauveau-lagarde.–ah! madame répondit celui-ci vous serez toujours bien quand vous serez vous-même –vois donc comme elle est fière ", "si j’ y parvenais si j’ établissais qu’ elles enferment le principe de leur raison suffisante elles me vaudraient en retour d’ exister comme cela même qui les rend distinctes objectives indifférentes elles feraient de mon père et de moi et de quiconque cette chose indubitable immatérielle une sans l’ opération donc l’ existence de laquelle elles ne seraient pas ce qu’ elles sont jamais bien sûr je n’ ai utilisé un de ces mots qu’ on rencontre dans les livres et qui ne s’ appliquent à le aucun objet animal bonhomme particuliers surprenants réels qu’ on rencontre sous des latitudes précises c’ est en un lieu étroit singulier encore ensauvagé que j’ avais à le nous rendre tels qu’ on est à le toute heure et partout tels qu’ on devrait de le moins après avoir distingué parmi toutes les choses cette chose pareille impalpable pensante qu’ on est j’ ai rencontré mon père sur son terrain ", "et nous chantions à le pleine gueule de les chansons anciennes des chansons que braillaient jadis les vieux troupiers de la grande armée .tout à le coup le poittevin qui restait malgré tout presque maître de lui nous fit taire puis après un silence de quelques secondes il dit à le mi-voix je suis sûr qu’ on a marché dans l’ atelier sorieul se leva comme il put et s’ écria: un voleur quelle chance puis soudain il entonna la marseillaise à les armes citoyens!et se précipitant sur une panoplie il nous équipa selon nos uniformes j’ eus une sorte de mousquet et un sabre le poittevin un gigantesque fusil à le baïonnette et sorieul ne trouvant pas ce qu’ il fallait s’ empara d’ un pistolet d’ arçon qu’ il glissa dans sa ceinture et d’ une hache d’ abordage qu’ il brandit puis il ouvrit avec précaution la porte de l’ atelier et l’ armée entra sur le territoire suspect .quand nous fûmes à le milieu de la vaste pièce encombrée de toiles immenses de meubles d’ objets singuliers et inattendus sorieul nous dit je me nomme général tenons un conseil de guerre ", "et voilà mon cher comment on se moque de les gens quand ils n’ ont rien à le vous opposer que d’ inoffensifs papiers par quoi s’ exhale leur indignation *dans son court billet alain n’ avait pas mentionné sa mutilation car il se réservait d’ y préparer sa grand-mère.armelle eut donc un moment de forte émotion quand à l’ hôpital d’ amiens où l’ officier avait été amené à la suite de ses terribles aventures elle se trouva en présence de son frère la joie de le revoir vivant et déjà presque remis des dures fatigues endurées eut vite raison de ce premier saisissement il devait en être de même pour l’ aïeule quand par les lettres de mmedemarsy et d’ alain elle connut la vérité à le cours de les jours suivants de fit à le sa sœur le récit de les événements qui s’ étaient produits depuis le moment ou ̀ il avait été amené blessé et prisonnier à l’ ambulance de le château de vanelles l’ existence de florita depuis qu’ il avait cessé de recevoir ses lettres quelques jours avant la déclaration de guerre jusqu’ à l’ instant ou ̀ il l’ avait vue entrer dans la ", "je verrai PROPN à le titre d’ ancien camarade et pas trop souvent je te le promets j’ ai mieux à le faire qu’ à le perdre mon temps avec lui PROPN serra la main de son ami tu ne sais pas reprit adrien pourquoi j’ ai taut de cœur à la besogne parce que tu sais qu’ un brillant avenir t’ attend ", "mais pendant le temps qu’ ils mirent à le exécuter les contredanses le vénitien me flairait il devinait l’ excessif intérêt que je lui portais sa physionomie quitta sa froide expression de tristesse je ne sais quelle espérance égaya tous ses traits se coula comme une flamme bleue dans ses rides il sourit et s’ essuya le front ce front audacieux et terrible enfin il devint gai comme un homme qui monte sur son dada .–quel âge avez -vous lui demandai-je ans ", "—pourtant à la lecture franchement on croirait pas —très drôle sans rire qu’ est -ce qui t’ empêche de travailler mais tout la maison papa. l’ enfance je ne sais pas comment dire je me sens en prison j’ ai l’ impression d’ étouffer ", "alors je t' ai rencontré toi jeune ardent heureux et j' ai essayé de faire de toi l' homme que j' avais appelé à le milieu de ma bruyante solitude ce que j' aimais en toi ce n' était pas l' homme qui était mais celui qui devait être tu n' acceptes pas ce rôle tu le rejettes comme indigne de toi tu es un amant vulgaire fais comme les autres paie-moi et n' en parlons plus marguerite que cette longue confession avait fatiguée se rejeta sur le dos de le canapé et pour éteindre un faible accès de toux porta son mouchoir à ses lèvres et jusqu' à ses yeux " ]
il ne me faut pas ans pour venir à le bout de celle-ci seulement bien que le pêne ait joué la porte ne s’ ouvre pas y aurait -il un verrou à l’ intérieur non pourtant car la porte a tout de même bougé je lance un sérieux coup d’ épaule dans le panneau	[ "le vantail s’ écarte de centimètres je me glisse par cette ouverture et alors j’ aperçois quelque chose de vachement moche il y a une fille de l’ autre côté de la lourde et c’ est son cadavre qui bloquait celle-ci elle a dégusté la giclée dans le thorax lui a pratiqué dans la poitrine un trou grand comme une assiette à le soupe par lequel elle s’ est vidée de tout son sang ", "une balle l’ a cueillie dans l’ œil gauche et celui-ci pend misérablement sur sa joue comme un petit yoyo je réprime une impérieuse envie de dégueulancher des trucs pareils on a beau être blindé ç a vous flanque la secousse je fais une immense enjambée pour franchir la mare rouge je pénètre dans l’ appartement à la recherche de le téléphone m’ est avis que le concours de pellegrini est assez indique ", "chapitre l’ fait une grimace en regardant le cadavre —comment qu’ elle a été fadée la souris murmure -t-il elle n’ a pas dû dire ouf il hume le climat délicat de cette maison de poupée bâtie entre ciel et terre vraiment cette terrasse n’ était pas faite pour servir de cadre à une scène d’ horreur ", "à le contraire on dirait une île aérienne conçue pour l’ amour et la joie d’ exister —pourquoi m’ avez -vous demandé de venir seul? interroge -t-il curieux —parce que fais -je il me paraît judicieux d’ arrêter certaines dispositions —lesquelles à le lieu de lui donner une réponse je lui pose une question —pourquoi tue -t-on une fille sans pénétrer dans son appartement pourquoi? parce qu’ on désire uniquement sa mort ", "il n’ est pas question de la voler ou de la violer pourquoi désire -t-on la mort d’ une fille par vengeance propose mon collègue —possible mais qui peut se venger d’ une jolie fille un amoureux éconduit ou une rivale jalouse je doute que dans l’ un ou l’ autre cas on se serve d’ une mitraillette c’ est un genre d’ outil qui n’ est pas à la portée de tout le monde et c’ est heureux ", "donc il reste un autre motif plus plausible on peut tuer une fille pour la faire taire —quelqu’un savait que vous étiez sur sa trace il faut le croire mais je penserai à le ça plus tard pour l’ instant nous avons mieux à le faire sort de la terrasse —ce cadavre me retourne avoue -t-il quelle est votre idée ", "il n’ y a pas de cadavre pellegrini pas de cadavre mais une femme grièvement blessée vous m’ entendez il ouvre des gobilles formidables je suis peut -être bouché mais du diable si je comprends où vous voulez en venir je lui mets la paluche sur l’ épaule PROPN a tué cette fille pour la faire taire mon vieux ", "comme les fumiers qui ont fait PROPN a ont tiré à le travers la porte ils n’ ont pu vérifier si leur besogne était accomplie ils le croient parce que la chose est probable mais elle n’ est pas prouvée je décide donc qu’ un miracle a épargné la fille de le moins partiellement si vous le voulez la version est la suivante on a retrouvé une môme râlante ", "plusieurs balles dans la poitrine par miracle aucun organe vital n’ est atteint elle est extrêmement faible parce qu’ elle a perdu beaucoup de sang on lui a fait des transfusions on espère que dès demain elle sera en état de parler —je comprends approuve et vous espérez que les tueurs essaieront de la finir? —juste quand on prend le risque de tuer une fille c’ est parce qu’ on est absolument décidé à la lui boucler pour toujours " ]	[ "c’ est tout mais moi aussi je il s’ interrompit non évidemment ce n’ était pas vrai il avait pris de l’ âge il n’ avait pas vieilli —pourtant il me semble que de nous c’ est toi la plus jeune moi je sais que j’ aurai peut-être un jour ans et il me semble que je les ai déjà tandis que toi toi tu es encore fragile comme une gamine je veux dire une gamine de le monde une petite fille qui s’ enrhume et qui attrape la grippe jeanne il lui tendit ses mains et s’ inclina vers elle elle était assise à le bord de le lit elle ne bougea pas et le regarda de bas en haut glaciale parce qu’ elle avait besoin de se glacer elle-même d’ étouffer cette flamme d’ espoir stupide que de temps en temps un geste ou quelques mots de roland allumaient ", "son bagage était léger et lorsqu’ il fut prêt elle s’ achemina vers le cimetière elle y passa près de heures à le pleurer et à le parler à ses chers morts qui dormaient ensemble sous la même pierre de leur dernier sommeil elle les pria de la bénir de le fond de leur tombe et de la protéger dans la grande ville ou ̀ elle allait essayer de gagner sa vie .de son côté elle leur jura la main étendue vers la croix qui surmontait le monument funèbre de rester honnête fille quoi qu’ il advienne et d’ être toujours digne de le nom sans tache qu’ ils lui avaient légué .cela fait elle se sentit tranquille et prête à le partir .la dernière nuit qu’ elle passa dans sa chambre fut la plus douce depuis la mort de son père elle resta longtemps éveillée à le contempler ce petit sanctuaire tout blanc vraie chambre virginale qu’ elle allait quitter pour y revenir elle ne savait quand mais comme elle sentait des regrets gonfler son sein et des larmes mouiller ses yeux elle ferma vite les paupières et chercha le sommeil .le lendemain elle fut debout avant le jour et vers heures de ", "à le cette même heure quelqu’un arrivait à le paris pour la première fois et il était ému et intrigué de traverser ces rues et ces places qui à le moi ce soir semblaient mortes j’ ai déchiré l’ enveloppe bleue de le message avait téléphoné à l’ hôtel en mon absence et si je voulais le joindre il serait demain toute la journée à le concorde-lafayette de la porte maillot j’ ai été soulagé qu’ il me donne rendez -vous très tard pour le dîner car la perspective de traverser paris de jour sous ce soleil de plomb m’ accablait à la fin de l’ après-midi j’ ai fait quelques pas dehors mais sans quitter l’ ombre de les arcades ", "t’ as pas intérêt à le lambiner surtout que le gargotier t’ a gâté: de la gelée de groseilles et de la marmelade de de le nanan\\u202 alors avale-moi a tout en avant pour faire vite l’ enfant commence par la compote et la confiture ensuite il boit son potage à l’ écuelle sans cuillère et sans manières en empilant précipitamment ses assiettes de la journée il se rappelle soudain l’ affaire de le linge à le empaqueter pour plaire à la blanchisseuse ", "peu lui importe dirait -on à le travers ma peur à le mesure que le temps passe un espoir se fait jour celui d’ avoir affaire à un fou le comportement de rabier par la suite a fait que je n’ ai jamais été tout à le fait démentie de ce sentiment pendant qu’ il parle des gens passent et s’ arrêtent près de nous mme bigorrie et son fils des voisins de quartier que je n’ ai pas revus depuis ans je ne peux pas dire un mot ", "de quoi que tu vas te mêler la ̀? si tu touches un mot de cette histoire à le qui que ce soit je te tords le cou parole d’ honneur sa voix paraît soudain terrible à le mouchette parce qu’ elle est maintenant basse et rauque mais pour rien à le monde elle ne quitterait la place fuir n’ est plus possible elle a moins peur des coups ", "dans le monde on trouva que j’ embellissais chaque jour davantage que mon œil noir se veloutait que mon sourire avait de la pensée que mes remarques sur toutes choses portaient plus juste et allaient plus loin qu’ on ne m’ en aurait crue capable on en fit tout l’ honneur à le larrieux qui en était pourtant bien innocent .je suis décousue dans mes souvenirs parce que voici une époque de ma vie où ils m’ inondent en vous les disant il me semble que je rajeunis et que mon cœur bat encore à le nom de je vous disais tout à l’ heure qu’ en entendant sonner la pendule je frémissais de joie et d’ impatience maintenant encore il me semble ressentir l’ espèce de suffocation délicieuse qui s’ emparait de moi à le timbre de cette sonnerie ", "car elles aimaient beaucoup la réfugiée française clair avait de l’ esprit l’ usage de le grand monde une dissimulation profonde une figure agréable un ton distingue en fallait -il davantage pour subjuguer jeunes filles l’ une de ans et l’ autre qui venait d’ atteindre sa quatorzième année a l’ heure de le dîner le bailli rentra; l’ aspect de la française lui fit froncer le sourcil: il la regarda avec un air de mépris qui fut pour elle d’ un assez mauvais augure; sortit de la salle à le manger et retourna dans son cabinet ", "la salle de ses réceptions était l’ isba ornée de découpures savamment ouvragées à la scie dans des planches minces de sapin la table était couverte d’ essuie-mains de toile de lin à les broderies éclatantes en coton rouge le miel en rayons les noisettes les gâteaux pétris par ses mains le kvass domestique et l’ hydromel faisaient les frais de le repas et mavra ne recevait que les paysannes ses sujettes car elle était la plus riche et la plus puissante mais ses égales car elle était paysanne comme elles singulier rêve d’ une âme assez pervertie pour commettre des crimes assez neuve pour se contenter de la splendeur extrême de son rang sans demander à le changer de sphère c’ était mavra qui servait d’ intermédiaire entre moroza et la veuve depuis la mort de le maître PROPN n’ aimait pas les vêtements noirs de la jeune femme ", "vous devriez être ministre de la police –et si je l’ étais dit fouché PROPN serait plus tranquille qu’ il ne l’ est à le cette heure je vous demande si ce n’ est pas profondément absurde de reculer devant les sections menou devrait être fusillé –citoyen dit qui affectait les formes républicaines voici le citoyen garat qui nous arrive " ]
berthe attendit d’ ailleurs à le part le fait de sa présence berthe vit bien tout de suite qu’ elle n’ avait personnellement rien à le redouter de l’ inconnu c’ était bien à le m.danglade seul qu’ il en voulait il n’ adressa même à le berthe aucune question sur son père et se contenta de fumer tout en chantonnant quelques vieux refrains empruntés à une langue que berthe ne connaissait pas la langue d’ argot! enfin vers minuit on entendit un bruit de pas dans l’ escalier et comme berthe se levait pour aller au-devant de son père l’ étranger la retint rudement	[ "–reste la ̀! lui dit -il d’ un accent d’ autorité la pauvre enfant se rassit effrayée à le même instant qui avait une double clef parût sur le seuil –pas encore couchée berthe dit -il avec surprise mais avant qu’ il eût eu le temps de jeter un regard dans la chambre berthe lui désigna d’ un geste l’ étranger ", "–un homme fit m.danglade en s’ avançant précipitamment PROPN ajouta -t-il accablé –fais sortir ta fille fit michot à le voix basse et comme si danglade se fût senti dominé par cet homme il alla à sa fille la baisa doucement à le front et lui serra les mains avec un redoublement de tendresse ", "–laisse -nous mon enfant balbutia -t-il laisse-nous monsieur est un ancien ami j’ ai à le causer avec lui berthe regarda son père avec étonnement et sans chercher à le comprendre quel lien pouvait exister entre son père et un pareil homme elle se hâta de se retirer dès qu’ elle fut sortie PROPN se leva et marcha droit à le danglade –et maintenant à le nous dit -il d’ une voix railleuse et sèche; que diable mon mignon ce n’ est pas bien d’ avoir fait banqueroute à les amis ", "a on te dit mort mais moi je n’ ai pas cru un mot de ça j’ ai de le bonheur vois -tu j’ étais sûr de te mettre la main dessus un jour ou l’ autre –que voulez -vous? dit danglade partagé entre le trouble et la colère que voulez-vous excusez on est donc devenu bégueule que voulez-vous plus que ça de langage! et c’ est danglade qui parle à le michot dit toulon dit –assez assez que veux-tu? –a la bonne heure ne t’ impatiente pas mon mignon je suis venu pour te dire dame! sais -tu que tu ne ressembles pas mal à un honnête homme ", "danglade frappa de le pied –allons! pas de colère reprit michot avec un sourire moqueur on vous fait des compliments et tu te fâches –me diras -tu enfin ce que tu veux –j’ approuve ton impatience répliqua michot et je ne veux pas abuser de tes instants d’ ailleurs ce que je veux est simple comme bonjour je veux francs ", "–cent francs danglade fronça le sourcil et regarda michot en face –tu plaisantes dit -il et dans ces mots prononcés d’ une voix basse et concentrée il y avait une terrible menace PROPN soutint bravement le regard et répondit en supprimant son sourire mais en haussant les épaules –quelquefois jamais quand je parle d’ affaires il me faut francs pour la figure pour la taille pour la force de même que pour les manières ces hommes offraient un frappant contraste ", "danglade avait une tête remarquablement belle et noble il était grand fortement constitue ses façons étaient gracieuses et distinguées michot à le contraire était petit trapu et large de les épaules mais déjà courbé par des excès de tout genre; ses manières n’ étaient plus que celles d’ un loustic de taverne et son visage véritable enseigne d’ infamie présentait un type ignoble ", "tous semblaient se mesurer de l’ œil comme adversaires prêts à en venir à les mains danglade les lèvres contractées les bras croisés sur la poitrine michot une main enfouie jusqu’ à le coude dans la vaste poche de son pantalon l’ autre passée sous le revers de sa redingote boutonnée –c’ est ton dernier mot? fit danglade d’ une voix brève et saccadée –oui mon fils ", "répondit michot sans rien perdre de son assurance provoquante le père de berthe décroisa vivement les bras et s’ élança sur michot mais ce dernier retira non moins vivement la main passée sous le revers de sa redingote et présenta un pistolet à le danglade celui-ci s’ arrêta tandis que son adversaire éclatait en un rire bruyant et railleur mon bon dit michot dame nous connaissons tes manières " ]	[ "mais le dégoût la répulsion la simple répugnance cette pouillerie de la guerre l’ herbe souillée de les fossés ces relents de caoutchouc brûlé ces morts ces détritus et cela que d’ un instant à l’ autre il allait lui arriver cette chose sale brutale: d’ être jeté à le bas de son cheval par une balle un éclat d’ acier qui le précipiterait par terre comme s’ il recevait une formidable gifle lui dont l’ orgueil n’ aurait pas supporté le plus léger affront vacillant une fraction de seconde sous le choc puisque avant tout la réalite physique de tout combat de tout meurtre que ce soit à l’ arme blanche à le pistolet ou à le canon c’ est celle immémoriale rudimentaire et inglorieuse de le pugilat de les primitifs ou des voyous de les coups assenés et s’ abattant et alors la chute le sang la poussière où il roulerait lui et son austère élégance son insolent maintien sa hauteur son impassible visage transformé tout à le coup en cette chose indécente et impudique une ordure simplement comme il pouvait en voir dans les fossés à le droite et à le gauche de la route et", "lorsqu’ ils furent sur le pas de la porte la frochard se leva comme pour s’ élancer sur la place PROPN la retint —pas d’ imprudence la mère dit -il il faut laisser filer ces gaillards après l’on fera le nécessaire à le peine les agents avaient -ils disparu à l’ entrée de la rue de condé que la comtesse de linières paraissait à le son tour sortant de l’ église l’ ayant aperçue le valet de pied avait fait approcher la chaise et en tenait la porte ouverte ", "saint louis disait à son fils vous maintiendrez les franchises et les libertés de le peuple PROPN le bel défend à les baillis d' envoyer les pauvres à l' armée louis ne veut pas qu' on élise pour maires les officiers de la couronne PROPN reçoit le titre de père de le peuple PROPN dit je ne veux me bâtir une citadelle que dans le coeur de mes sujets ", "je vous remercie éric répondit tanneguy en se contenant de son mieux les prières de les pauvres sont agréables à le dieu et je ne doute pas qu’ il n’ exauce les vôtres si elles sont sincères en pouvez -vous douter? fit éric avec componction j’ en ai douté quelquefois repartit tanneguy dont les sourcils se froncèrent malgré lui cependant cependant j’ ai à vous parler maître à le moi? à le vous-même ", "m. d’ arronnes va s’ installer demain à le saint-julien j’ ai promis d’ aller l’ y voir je t’ emmènerai on sera bien forcé de nous retenir à le dîner mais ils vont partir bientôt mon oncle tu sais que m. PROPN s’ était fourré dans la tête l’ idée de pousser m. d’ arronnes à la députation ", "j' aime l' oignon j' aime suzon elle leur chanta avec céline moi j' aime le couvent j' aime le couvent j' aime le couvent la foi de son amie devint la sienne mais son caractère lui donna des formes propres et des expressions personnelles ", "le lieutenant conquit maman marquise le sous-lieutenant pauvre enfant qui sortait de l’ école eut en partage mlle michelle-gabrielle de la beaumelle présidente de la providence de beaupréau PROPN se mit à le piano tonton marquis rose-sans-epines pidoux et le baron purent alors échanger quelques paroles sérieuses leur avons -nous assez jeté de poudre à les yeux ", "PROPN la suit de les yeux quand elle s' éloigne et son regard tâche de la consoler armand pense à le projet de son beau-frère à l' argent qui peut lui revenir; déjà dans sa pensée il se revoit à le paris il y ressaisit la fortune mais lorsqu' il se rappelle qu' il doit francs ses espérances s' évanouissent son désespoir renaît et il frappe la terre de son pied en s' écriant je ne pourrai donc pas me tirer de cette position il cherche saint-elme il veut causer avec lui sur ce qu' il pourrait faire si le projet de son beau-frère réussissait mais saint-elme ne se retrouve pas de la journée ", "je vous remercie articule -t-il enfin mais ç a ira comme j’ ai fait une grande toilette avant-hier par contre le coiffeur qui n’ a encore rien bonni accepte de tenter l' expérience lorsque PROPN l’ a intronisé elle s’ occupe de le petit salé paraît que malgré sa longue cuisson il est encore comestible la nouvelle nous réconforte ", "poursuivit dame faut voir –tu sais bien que je n’ ai pas de préjugés pour non ricana le chambrion –on a beau dire sur elle tout ce qu’ on voudra ç a ne m’ effarouche point –mais dit sèchement le chambrion on n’ a jamais dit qu’ une chose le malheur de ses parents voilà tout " ]
–tiens c’ est vrai dit clappier en reprenant audace et courage je me rappelle que ne se trouvant pas en mesure pour le payement qu’ il avait à le me faire il était venu me demander un sursis denise attacha sur le marchand de biens un calme regard –monsieur clappier dit -elle vous ne croyez ni à les revenants ni à les rêves –ma foi non –mais vous croyez peut-être à la providence	[ "–peuh fit le marchand de biens c’ est selon –à la providence qui pardonne à le repentir et qui est inflexible pour ceux qui la méconnaissent –ma bonne demoiselle je ne suis pas venu ici pour entendre un sermon je vais le dimanche à le prône de le curé de salbris c’ est bien assez et une seconde fois il voulut s’ en aller ", "mais denise ne le quittait pas des yeux et le regard de la jeune fille pesait sur lui d’ un tel poids qu’ il n’ eut pas la force de battre en retraite –je croyais à le contraire reprit -elle que mon père vous avait ce soir-là compté francs –jamais dit le marchand de biens d’ une voix étranglée –en êtes -vous bien sûr est le reçu si votre père m’ a payé ", "s’ écria clappier qui se décida à le faire tête –monsieur dit encore la jeune fille il paraît que ce reçu fut volé par l’ homme qui assassina mon père –ah tonnerre exclama que la terreur rendit furieux vous me la flanquez belle il ne vous reste plus qu’ à le venir me chanter que c’ est moi qui ai assassiné votre père –je ne dis point cela répondit denise ", "mais à le nom de la providence que vous avez peut-être méconnue monsieur je viens vous prier –me prier de quoi fit -il en se redressant l’ œil en feu –de me restituer ces francs avec lesquels je ferais un peu de bien pour réparer le mal que vous avez causé et à ce prix monsieur acheva ̂t -elle avec l’ accent de la prière il est des secrets que je garderai à le plus profond de mon cœur et qui mourront avec moi le coup était porté denise attendit mais la noble enfant ne connaissait point cet homme elle ne savait pas qu’ on aurait eu meilleur marché de sa tête que de son argent il vomit un affreux blasphème et s’ écria –mais vous voulez me voler francs avec vos sornettes arrière vagabonde fille d’ aventure arrière je ne suis pas dans une maison je suis dans un coupe-gorge et il repoussa denise qui joignait les mains et le suppliait encore et il sortit comme un ouragan ", "alors une porte s’ ouvrit et un homme entra pâle triste solennel c’ était le chambrion –mademoiselle dit -il vous le voyez cet homme a été sourd à le repentir cet homme est condamné et il voulut sortir –où vas -tu demanda denise frissonnante ", "–je vais avancer la justice de dieu répondit -il à le seuil de le salon il se retourna jeta sur la jeune fille un long et douloureux regard et étouffa un sanglot le chambrion venait de faire un vœu celui de ne jamais la revoir mais dieu devait en décider autrement le père clappier s’ en était allé tout droit par l’ avenue comme un vieux sanglier blessé renversant sur son passage ou domestiques et proférant d’ horribles blasphèmes le chambrion le vit disparaître derrière la grille ", "alors il descendit dans la cour de le château et alla ouvrir la porte de le chenil dans lequel la veille à le soir le brocard avait enfermé son chien gendarme gendarme ne suivait personne hormis le brocard il sortit de le chenil en hurlant mais il regarda le chambrion et fit mine de s’ en aller alors celui-ci s’ approcha le caressa et lui fit sentir sa blouse cette blouse était celle de le brocard ", "le chien sentit l’ odeur de son maître et comme le chambrion s’ en allait il le suivit le chambrion traversa le parc tira à le plus court se jeta sous bois et courut à le perdre haleine jusqu’ à la maisonnette de le bûcheron il savait où était la clef dans un coin de le jardin sous une planche il prit cette clef et ouvrit le chien qui était en peine de son maître entra et fureta partout ", "alors françois véru referma vivement la porte mit la clef dans sa poche et s’ en alla comme il remontait dans la direction de la meunerie il rencontra le charbonnier le même qui la veille avait ramené le chien de le fils clappier accourut vers lui tout effrayé –que t’ arrive -t-il lui demanda le chambrion dit le charbonnier c’ est pour sûr encore un coup de le père clappier ce brigand qui nous mettra tous sur la paille " ]	[ "mon cher dumas me dit -il en me tendant les bras de le plus loin qu’ il m’ aperçut de le temps où je me portais bien vous n’ aviez en moi qu’ un ami depuis que je suis malade vous avez en moi un homme reconnaissant je ne puis plus travailler mais je puis encore lire et comme vous voyez je vous lis et quand je suis fatigué j’ appelle ma fille et ma fille vous lit et nodier me montra effectivement mes livres épars sur son lit et sur sa table ce fut un de mes moments d’ orgueil réel ", "cela arrive parfois qu’ il doive y retourner l’ après-midi —votre frère a tenté de franchir la frontière belge tout me fait supposer qu’ il y a réussi elle le regarda avec une stupeur non exempte d’ incrédulité —oui —vous voulez m’ éprouver n’ est -ce pas —vous savez conduire? —conduire quoi? une auto mon frère n’ a jamais voulu m’ apprendre maigret n’ avait pas retiré sa pipe de la bouche il gardait son chapeau sur la tête ", "elle révéla les charmes de sa tendresse avec la naïveté d’ un enfant de ans durant ces dernières années laurence n’ avait été femme que par la souffrance elle voulut se dédommager elle se montra donc aussi aimante et coquette qu’ elle avait été jusque -là grande et forte aussi les vieillards qui restèrent les derniers à le salon furent -ils assez inquiétés par la nouvelle attitude de cette charmante fille quelle force n’ aurait pas la passion chez une jeune personne de ce caractère et de cette noblesse ", "mais les chenets surtout étaient singuliers on y voyait sous une sorte de toit pointu élancé un moine maigre et rigide les mains croisées sur la poitrine ils étaient de fer forgé fort anciens et d' un travail remarquable de tous côtés contre les murs étaient suspendues de vieilles armes épées longues de pieds lourds pistolets ou dagues à le poignées ciselées c' était à ces splendides fantaisies que s' était ruiné le jeune comte ", "faut voir prudence -t-il —mais encore chère antiquite —je ne crois pas en effet que la victoire ait été descendue à le pirée —si le commandant a surveillé les opérations et s’ ils n’ ont débarqué aucune caisse il n’ est guère possible que la statue eût été retirée clandestinement de le bateau vu son poids considérable —ce qui revient à le dire qu’ elle se trouve peut-être encore dans le kavulom-kavulos ", "elle demanda d’ accompagner ses maîtresses jusqu’ à le chemin de fer et on le lui permit mais jeanne la pria de ne pas tarder à le rentrer pour remettre elle-même à le m. de meillant s’ il venait le soir une lettre déposée sur la table de le salon elles partirent bientôt toutes les jeanne sortit la dernière et jeta un long regard sur ce salon où elle s’ était crue aimée où elle avait aimé de toute son âme vers heures de le soir robert de meillant vint sonner à la porte de sa cousine sophie blanchard fidèle à la consigne qu’ elle avait reçue lui ouvrit ", "le stylet transperce d' abord l' épiderme de max puis traverse dans le mouvement la trachée artère et l' œsophage endommageant à le passage de gros vaisseaux de type carotide et jugulaire après quoi se glissant entre vertèbres septième cervicale et première dorsale il sectionne la moelle épinière de max et personne n' est là pour voir tout est éteint dans les maisons voisines toutes les fenêtres sont obscures personne ne regarde rien sauf le chien de la femmeau chien encore debout à le cette heure-ci à le quatrième étage de le c' est un chien méditatif et doux max l' avait tout de suite remarqué c' est un bon chien pensif qui souffrant d' insomnies regarde la nuit par la fenêtre pour se distraire et qui vient d' assister à le ce regrettable tableau si la nature songeuse de cette bête la prédispose à des visions peut -être va -t-elle voir maintenant en complément de spectacle l' âme de max s' élever en douceur vers l' éther accueillant ii non non pas d' élévation pas d' éther pas d' histoires ", "écoutait car elle adorait les contes et sans doute aurait -elle ajouté sa propre version encore plus folle que les autres si elle ne s’ était prise d’ une véritable affection pour loulou qui l’ obligeait à le défendre par un silence hautain quand on venait lui glisser dans l’ oreille ma chère emma méfiez -vous vous ne savez pas avec quel aigrefin vous vous affichez elle ne lui posa aucune question un jour cependant ce devait être ou mois après qu’ ils s’ étaient rencontrés– de lui-même il lui demanda avec les précautions d’ usage d’ un homme de le monde qui lance une invitation de venir prendre le thé chez lui vous verrez chère c’ est positivement un gourbi mais que voulez -vous je ne saurais vivre autre part mounir d’ ailleurs le prendrait fort mal ", "mais oui mon pauvre petit c’ est pas par vertu tu penses bien ma vertu elle est encore trop petite je ne la sors pas mais vois -tu c’ est que dans ma verte jeunesse un grand amour m’ a incendiée j’ ai adoré un homme qui est décédé en me faisant jurer à son lit de mort de ne jamais elle m’ interrompt en gémissant: voilà voilà tu te moques encore de moi je ne voulais pas t’ écrire tu es sans cœur que je suis malheureuse! oh! que tu es méchante et puis tu m’ étourdis à la fin! en voilà un raffut! ", "marignan avait rejoint l' actrice celle-ci le querellait à le bouche que veux -tu: eh bien vous êtes encore gentil si c' est pour me lâcher pour de pareils\\n goussepins que vous m' avez amenée à la fête de les loges voilà une heure que je\\n m' égosille à le vous appeler vous avez eu tort ma mignonne repartit le jeune homme avec flegme moi d' abord suis comme le chien de jean de nivelle l' esprit de contradiction a la chambre j' aurais été de l' opposition quand même et puis la conversation de ce jeune voyou\\n était des plus intéressantes une vraie gazette " ]
les instants charriaient à l’ évidence de les fragments de la grande temporalité j’ ai pris un centimètre et ce fut comme d’ avoir fait rebrousser son cours à la dordogne de la même quantité rien ne bougeait à l’ endroit où le fil plongeait dans l’ eau j’ ai commis la première erreur je me suis avancé à la rencontre de ce qui avait pris la mouche et ne démordait pas à le lieu de rester près de la grève	[ "l’ eau je l’ ai dit était paresseuse et basse amie la distance a commencé à le diminuer mais de mon seul fait presque je me demandais ce qui m’ arrivait par moments je pensais que j’ avais pris la rivière que je tâchais à l’ arracher de son lit tout entière de l’ embouchure à la source à le peine me rendait -on une largeur de main quand de mon côté j’ avais fait un grand pas ", "il y a une autre expression on dit que le poisson blanchit lorsque ses forces l’ abandonnant il passe doucement sur le flanc il ne s’ est rien produit de tel le jour avait beaucoup diminué la rivière noirci on s’ est encore rapproché l’ un de l’ autre sans désordre éclaboussure bruit gravement comme le mois précédent lorsque l’ eau me poussait à le reculons droit vers ses antres et que je cédais pied à le pied obliquement ", "on était à le moins de mètres quand on s’ est vu évidemment c’ était une très grosse truite livres peut-être cinq– de la couleur de la nuit tombante qui se tenait sous une mince lame d’ eau à le mes pieds elle aurait pu être là par hasard coquetterie bravade sans détails également insolites elle avait la willow piquée minuscule dans la lèvre supérieure et je voyais le blanc pur nacré de sa gueule qui s’ ouvrait et se fermait spasmodiquement elle était sans doute fatiguée mais pas assez pour me montrer son flanc ", "un dernier détail mérite d’ être signalé elle n’ a pas fait ce que toutes les truites tentent lorsque rendues pourtant épuisées elles aperçoivent leur adversaire –repartir éperdument consumer dans un ultime accès de frénésie leurs ultimes forces de même qu’ elle s’ était contentée de tirer avec la constance d’ un fleuve elle ondulait devant moi ni plus ni moins que l’ eau paisible de le soir je n’ avais pas d’ épuisette le bord était à le mètres ", "j’ ai commis la deuxième faute à le reprises je lui ai pris la nuque elle s’ est dégagée d’ un seul mouvement brusque très rapide offensé on est incorrigible j’ ai recommencé ", "même fulgurante qui a eu pour effet celle-ci de briser net le fil à l’ anneau de la mouche elle était libre maintenant mais elle ne s’ en allait pas je la regardais de tous mes yeux je la voyais très clairement encore je n’ avais pas compris ", "je ne voulais pas a duré dépendait de moi ce moment aurait pu se prolonger indéfiniment nous serions entrés ensemble dans la grande temporalité ", "l’ image était déjà légèrement brouillée quand j’ ai tendu pour la troisième fois la main à le travers la lame d’ eau j’ ai effleuré le grand corps noir rebelle et c’ est à le cet instant seulement que la truite a disparu emportant la willow dont elle souhaitait peut-être simplement se parer comme les belles de les salons meublés de guéridons et de bonheurs-du-jour jadis s’ appliquaient au-dessus de la lèvre une mouche noire j’ y voyais de moins en moins la nuit était venue je chialais comme un veau et ne faisait jamais qu’ un peu plus d’ eau dans l’ eau ", "j’ ai attendu que ç a passe et je suis rentré le même mois le premier de la deuxième année me réservait une autre déconvenue de le moins la confirmation qu’ il était dans la nature de les choses très anciennes que j’ avais pensé unifier d’ être ennemies inconciliables et de le rester mon père qui avait suivi d’ un œil amusé les essais désastreux de l’ année précédente mon père aimait l’ après-midi amarrer sa barque au-dessus de les profonds sous lesquels j’ avais bien failli me retrouver lorsque à le déclin de la journée je gagnais les courants de l’ amont je découvrais à le loin sa silhouette immobile sur son reflet l’ eau calme emportait l’ âcreté dont il était saturé " ]	[ "des bouts de mouton? laissa retomber le couvercle rassérénée camille s’ assit à la table et déplia la carte routière il note peut-être ses chemins de montagne dit -elle sans un mot lawrence se dirigea vers la chambre souleva le sommier le matelas ouvrit les tiroirs de la table de chevet de la commode inspecta le petit placard en bois cradingue ", "l’ abbé se moucha prit de le tabac cita de le latin avant de répondre et se contenta de dire que cette statue était une œuvre d’ art remarquable mais qu’ il fallait préférer à les nudités en marbre les tableaux de raphaël le comte fut de l’ avis de l’ abbé et se joignit à le lui pour parler assez dédaigneusement de la chaste diane le comte sortit sans dire où il allait l’ abbé pria PROPN de remonter dans sa chambre ne pouvant rester ce soir-là avec lui parce qu’ une affaire importante l’ appelait à le dehors albert quand il fut seul il s’ échappa suppliant le vieux domestique qui l’ avait élevé de n’ en rien dire à son père ", "il chercha le moyen de la pousser à le dénoncer un pacte que toute à sa colère elle avait peut-être complètement oublié mais n\\' en trouva que de grossiers qui auraient conclu lourdement un gag à lequel PROPN avait peut-être prévu une chute brillante véronique manifestant qu\\ elle en avait assez et souhaitait les voir partir pour se chamailler dans il devint clair pourtant qu\\ il n\\ y aurait pas de chute que le gag arrêtait là ne serait pas commenté par ses interprètes se félicitant mutuellement et riant de bon cœur comme il l\\' avait espéré sa déception enfantine accentua agacement revint même il trouvait une façon spirituelle de remettre l\\ affaire sur le tapis il n\\ y avait guère de chance à le présent que sa sortie trop longtemps différée soit accueillie par autre chose qu\\' un enjouement réchauffé prouvant que le plaisir qu\\ on avait pu prendre à le jouer cette comédie était depuis longtemps retombé remplacé par une indifférence non stimulée et pour lui frustrante agnès dans la voiture ne revint pas davantage sur la question ", "je suis revenu parce que louise a écrit que tu étais malade —comment louise —elle a écrit parce qu\\ elle était effrayée et elle a dit de venir tout de suite —je comprends qu\\ elle ait été effrayée après ton départ j\\' ai pensé à le ce que tu venais de me dire et je me suis imaginé pardonne-moi que ton ami byasson allait si bien te prêcher et te circonvenir que nous ne nous verrions plus ", "–madame je vous prie de m’ excuser si je suis obligé de vous poser certaines questions indiscrètes en premier lieu voulez -vous avoir la bonté de me dire vos noms et prénoms –yvonne de de je demeure rue brémontier –bien; je vous demanderai le serment habituel vous jurez de dire la vérite –je le jure ", "il a parlé français avec une espèce d’ accent bourguignon un peu guttural mince exclame le gros vous seriez pas compatriote de le même pays par hasard pépère je suis de québec déclare le vieillard c’t’ en vendée si jeune ma buse émet bérurier entre la roche-sur-foron et tulle si mes souvenirs seraient exaguetes le pêcheur part d’ un éclat de rire qui se répercute sur la mer jusqu’ à les côtes mexicaines ", "à la fin d’ octobre il partit donc et nadia rendue à la vie mondaine se prépara de son côté à des devoirs plus sérieux que ceux qu’ elle avait accomplis jusque-là elle sut partager son temps de façon à le consacrer chaque jour plusieurs heures à ses études et cependant elle accomplit tous ses devoirs envers le monde avec la plus rigoureuse ponctualité l’ hiver passa plus rapidement qu’ elle ne s’ y attendait et vers le mois de juin à le moment de partir pour la campagne elle alla faire sa visite d’ adieu à les constructions déjà avancées de l’ hôpital l’ hiver avait arrêté pendant plusieurs mois les travaux de bâtisse mais dès les premiers beaux jours on avait mis à l’ œuvre tant d’ ouvriers que l’ énorme bâtiment sortait de terre littéralement à le vue d’ œil nadia fit le tour de les travaux s’ avança sur toutes les planches qui servaient de passerelle visita les sous-sols et les caves examina les travaux de canalisation pour l’ aménagement de les eaux ", "mais c’ était sur ce point seulement que tombait son regret de quitter PROPN on s’ installa de fort bonne humeur à le nancy appréciant toutes les beautés de la ville et mettant au-dessus de tout la courte distance qui séparait les enfants de les parents la belle-mère de laure avait quelques liens dans paris cependant elle fut bientôt décidée à le venir habiter PROPN une grande partie de l’ année parce que disait -elle avec un épanouissement de bonheur qui réjouissait le jeune capitaine la personne que j’ aime le mieux après mon fils c’ est sa charmante petite femme il y eut donc là de le bonheur pour laure non seulement par son intérieur par l’ aimable accueil qu’ on lui fit à le nancy mais encore par le voisinage de beauséjour et la possibilité de se trouver souvent tous en famille ", "les bataillons de la soixante-sixième demi-brigade présentant un effectif de hommes furent embarqués sur les frégates afin d’ être dirigés par mer sur la basse-terre malheureusement l’ entrée de le port de la pointe est tellement étroite le chenal si mauvais que les bâtiments sont contraints d’ attendre le calme pour se faire touer à le dehors par canots manœuvre fort longue et passablement difficile on fut contraint de transférer les bataillons de les frégates sur les vaisseaux mouillés en face de le gozier manœuvre qui causa une perte de temps considérable pour comble de malheurs les vents contraires obligèrent les vaisseaux à le louvoyer; de sorte que l’ expédition mit longs jours pour se rendre de la pointe-à-pitre à la basse-terre ", "je commençai par visiter soigneusement l’ emplacement de l’ incendie faisant le tri de tout ce qui pouvait servir poutres rongées briques noircies vieilles ferrures les murs branlants et noirs comme un bonnet de ramonat puis j’ allai en catimini à le chevroches dans les carrières piocher gratter ronger les os de la terre la belle pierre chaude à les yeux et saignante où l’on voit des coulées comme de sang caillé et même il se pourrait que j’ eusse sur le chemin à le travers la forêt aidé quelque vieux chêne à le bout de sa carrière à le trouver le repos peut-être ce n’ était pas permis il se peut aussi mais si l’on ne devait jamais faire que ce qui est permis la vie serait trop difficile " ]
ils se prirent dans les bras un long moment mathilde monta chez elle et PROPN se dit qu’ il ne la reverrait jamais à le début rien n’ avait paru anormal à le hervé maroutou il se sentait simplement un peu plus fatigué que les jours précédents mais après tout il vieillissait et le métier de représentant n’ était pas de tout repos sans compter la pression de plus en plus forte	[ "avec l’ incessante progression de la production littéraire il fallait batailler pour que les livres qu’ on défendait se retrouvent en bonne place sur les étagères de les librairies ou encore mieux en vitrine en fin connaisseur de sa région et avec les nombreux liens qu’ il avait patiemment tissés maroutou restait un professionnel apprécié de tous il éprouvait toujours le même frémissement à le lire un livre avant tout le monde à le recevoir bien avant la publication pour pouvoir le présenter motivé par la jeune éditrice de grasset il avait réussi à le communiquer l’ enthousiasme de la maison sur le livre de pick et quel résultat! le roman continuait sur sa lancée exceptionnelle PROPN venait de recevoir une invitation pour fêter justement ce succès ", "ce qui lui faisait plaisir il n’ était pas rare que les représentants soient chouchoutés à le tout début de la vie d’ un livre mais quand la réussite était à le rendez -vous on pensait rarement à les inclure dans les festivités c’ était réparé avec cette soirée qui s’ annonçait comme le point d’ orgue d’ une aventure littéraire peu commune à le bout de quelques semaines il dut admettre que sa fatigue n’ était pas ordinaire un matin il se leva en vomissant et passa la journée avec un mal de tête effroyable ", "son dos lui faisait aussi très mal une douleur étrange comme une brûlure dans les lombaires pour la première fois depuis longtemps il annula ses rendez-vous incapable de conduire ou de parler il dormait alors à le mercure de PROPN et décida de consulter un médecin il dut appeler plusieurs numéros avant de pouvoir obtenir un rendez-vous une fois dans la salle d’ attente il n’ eut pas le cœur à le feuilleter les vieux magazines éparpillés sur la table ", "seul l’ intéressait le moyen d’ arrêter ses douleurs alors qu’ il n’ avait rien avalé le matin il ressentit encore le besoin de vomir son corps tremblait mais pourtant il avait chaud c’ était à n’ y rien comprendre; ", "une totale anarchie de les sensations comme si ses membres étaient le théâtre d’ un combat entre armées il perdit peu à le peu la notion de le temps depuis combien de minutes était -il là à le attendre? enfin on vint le chercher le médecin avait le teint jaunâtre et paraissait souffreteux ", "qui a envie de se faire soigner par un mourant il lui posa quelques questions de manière mécanique l’ interrogatoire basique de le patient sur ses antécédents et les maladies familiales PROPN fut rassuré d’ être écouté on allait trouver ce qu’ il avait avec quelques cachets et un peu de repos il pourrait vite reprendre son travail ", "il irait aussitôt à le hall de le livre car il appréciait particulièrement la libraire elle lui avait fait confiance en commandant directement exemplaires de le roman de pick pouvez -vous tousser s’ il vous plaît? demanda le médecin —je n’ y arrive pas je ne me sens pas bien souffla -t-il —oui votre respiration semble difficile ", "—qu’ en pensez-vous —vous allez faire des analyses un peu plus poussées —est -ce que je peux faire ç a dans quelques jours? à le mon retour à le paris? demanda maroutou —euh le plus tôt serait le mieux annonça le médecin d’ une voix gênée quelques heures plus tard à le chu de PROPN PROPN était adossé torse nu contre une plaque froide ", "première étape d’ une série d’ examens qui fut suivie par d’ autres ce n’ était pas bon signe les médecins ne cessaient de vouloir préciser le diagnostic quand tout va bien on le sait tout de suite " ]	[ "un paquet à le elle cet enfant n' était pas son cadeau écrire le prouvait .j' étais une autre je est un autre justement je n' était pas ma mère ", "et que l’ externe joly amenait des journaux des cigarettes et quantité de choses de la ville que PROPN collectionnait des timbres que renaud était en relations avec une femme de théâtre que serrurier aussi avait des photos de femmes dans son pupitre que baume la nuit faisait des vadrouilles dans les corridors ", "la somme en lettres n’ était pas la même que la somme en chiffres et je n’ avais pas pu le payer elle en a envoyé un autre par le courrier suivant il y a combien de temps de cela —environ mois la porte était fermée ce qui signifie qu’ il faisait froid donc qu’ on était en hiver ", "la salle suivante était vide et donnait dans une quatrième salle également vide mais où des sièges étaient préparés à le nombre d’ une quinzaine a gauche de cette salle s’ ouvrait un cabinet noir cosseins y entra qu’ est -ce que c’ est que cette porte demanda le capitaine elle ouvre sur l’ allée qui longe les salles et aboutit à la rue ", "les voisins que j’ interrogeai s’ accordèrent tous à le dire qu’ il menait une conduite de les plus irrégulières en somme court ainsi que raoul étaient regardés comme des bandits achevés on les eût condamnés sur la mine quant à le moi qui avais des motifs pour voir en eux de francs scélérats que l’on juge si leur culpabilite m’ était démontrée: aussi me hâtai-je de solliciter des mandats afin d’ être autorisé à les saisir l’ ordre d’ opérer leur capture me fut donné et dès le jour suivant avant le lever de le soleil je me présentai à la porte de court ", "—vous venez dites-vous de la part de commença la marquise il s’ est donc ravise je ne viens pas de la part de répondit froidement solange —vous ici mademoiselle s’ écria mme qui venait enfin de reconnaître la visiteuse ", "la lampée d’ alcool prise directement à le goulot me file un trait de feu dans l’ estomac voilà un bout de temps que je n’ ai pas bu de le raide brouff filerait des couleurs à un mort car c’ est de la vodka à le PROPN réapparaît flanqué de le bonhomme chétif ce qu’ il est pitoyable cet inspecteur avec ses joues mal rasées son dos un peu voûté sa moustache de rat malade il s’ est coiffé de son chapeau pensant qu’ on allait le sortir ", "il paraissait alors entierement abandonné nul être vivant ne se montrait à les alentours de hautes herbes encombraient l’ avenue et le vol de quelques oiseaux troublait seul le silence de cette solitude les mains appuyées sur la grille le cœur gros de soupirs marie promenait et ses regards désolés car il lui semblait que cet abandon de l’ ancienne demeure de sa mère adoptive lui rendait encore plus sensible la perte de cette femme chérie ", "ménageant mes forces défaillantes je ne cherche plus à le combattre mais à me diriger vers l’ endroit où ma famille se trouvait en danger soudain mon cheval déjà blessé reçoit à le flanc un coup mortel s’ abat roule sur moi; ma jambe et ma cuisse percées de coups de lance sont prises comme dans un étau entre le sol et cette masse inerte je m’ efforçais en vain de me dégager lorsqu’ un de nos cavaliers qui me suivait à le moment de ma chute se heurte à le ma monture expirante culbute sur elle avec son cheval; tous sont à l’ instant percés de coups par des légionnaires ", "leur bouche s' en souvient encore vous le voyez leur bouche seulement il rit encore et très galamment baisa la main de sa femme PROPN observa toutefois la raideur un peu maladroite de le geste le marquis ne devait pas baiser quotidiennement la main de mitsouko ayant remarqué peut-être le coup d' œil trop perspicace de son hôte le marquis soudain prolixe insista: la vie s' est tellement transformée chez nous depuis ans certes les livres vous ont expliqué à le vous européens cette transformation mais les livres expliquent tout et ne montrent rien " ]
si tu n‘as pas entendu le début tu pourras l’ entendre plus tard le message sera répété sans cesse pendant que je serai en orbite puisque tu es en train de m’ entendre c ‘est que je suis arrivée sur l’ orbite d’ attente qu’ ils ont calculée la diffusion de le message ne doit commencer qu’ à ce moment-là et continuera pendant les semaines que je dois rester ici si je ne t’ ai pas rejoint avant semaines ils disent que je ne pourrai pas en supporter davantage alors ils me rappelleront	[ "mais j’ espère que tu m’ auras appelée avant il faut que tu m’ appelles il faut que je te parle ceci est un message enregistré qui sera répété je suis en orbite d’ attente de l’ autre côté de la terre ", "je tourne autour d’ elle à la même vitesse que toi de façon qu’ elle t’ empêche toujours de me voir ils ont fait cela pour éviter que ton radar ne capte la na et que tu la détruises sans savoir que je suis dedans peut-être la détruirais -tu quand même si tu le savais mais je ne le crois pas j’ en cours le risque ", "puisque tu m’ entends tu sais que tu peux maintenant faire venir la na jusqu’ à le ta navette ils m’ ont dit que tu savais comment que tu avais l’ habitude mais lorsque je viendrais que nous ne serions plus séparés par la terre et que ton radar verrait la na peut-être tu la détruirais si tu croyais que c’ est un piège ce n’ est pas un piège olof je te le jure je t’ en supplie appelle moi! fais -moi venir près de toi il faut que je te parle ", "ceci est un enregistrement ceci est un enregistrement si tu m’ entends c’ est que je suis encore en orbite si tu m’ entends c’ est que je suis encore en orbite fin de l’ enregistrement fin de l’ enregistrement il coupa le son bien sûr c’ était un piège de toute évidence qu’ est -ce qu’ ils avaient machine pourquoi entendait -il ce message sur la fréquence de le centre oui forcément si la était réellement de l’ autre côté de la terre son émission ne pouvait pas lui parvenir mais PROPN la recevait et la renvoyait par tous ses relais autour de le globe ", "et l’ image envoyaient -ils aussi une image il y avait une caméra émettrice à le bord de la il appuya. et il vit- judith elle dormait sanglée à la couchette en scaphandre sauf le casque les traits tirés fatiguée fatiguée ses cheveux blonds avaient été coupés plus court pour éviter qu’ ils ne lui entrent dans la bouche ou dans les narines ", "ils flottaient autour de sa tête en une sphère légère lumineuse reconnut la coupe d’ antoine le coiffeur de les astronautes à le cap pour les femmes centimètres devant et sur les côtés et la tondeuse pour les hommes s’ ils se laissaient faire qu’ elle était belle! et faible si fatiguée semaines dans la ce n’ était pas possible ils étaient complètement fous la était un engin minuscule automatique commandé de le sol ou de l’ espace qui servait uniquement à le expédier vers un engin plus important un ou passagers ou une quantité minime de marchandises une sorte d’ ascenseur ", "à le peine plus grand depuis combien de temps la tiennent -ils enfermée misérables il faillit appuyer sur le bouton de le son pour leur crier des injures il se retint respira se désangla alla s’ enfermer dans la douche pendant minutes revint calmé enclencha l’ émetteur demanda: depuis combien de temps est -elle dans la enfin! vous avez entendu le message c’ était la voix de le président bisbal reprit d’ une voix glacée je vous demande: depuis combien de temps est -elle enfermée dans la jours vous pouvez coupé ", "jours! elle a résisté jours! jours dans une cabine d’ ascenseur judith! judith pourquoi? pour me dire quoi? tu sais bien que tu ne pourras pas me convaincre que je dois aller jusqu’ à le bout judith judith bouton mettez-moi en relation avec elle ", "—oui tout de suite —naturellement vous écouterez et regarderez tout —nous pourrions vous promettre le contraire mais nous croiriez -vous? —non j’ attends —vous êtes branché parlez-lui le président avait d’ urgence envoyé réveiller le pape depuis jours et nuits ils se relayaient toutes les heures dans la salle de contrôle de le centre entourés de techniciens suivant sur les écrans la révolution de les navettes qui tournaient autour de la terre l’ une entrant dans l’ ombre quand l’ autre en sortait " ]	[ "les enfants écoutaient gravement la lecture la voix de la mère s’ élevait pieuse et calme on frappa coups à la porte mme de la fayette s’ arrêta une seconde puis elle acheva la phrase et ferma le livre mes enfants dit -elle ma chère tante je crois qu’ on vient pour m’ arrêter les soldats étaient déjà dans la cour ", "ans lui sont nécessaires pour se ranger à le premier principe de sa philosophie qui est la distinction entre les substances étendue et pensante dont l’ homme ce monstre est pétri il loge chez m.le vasseur d’ étioles un parent à le lui dont la maison est bientôt envahie de tout ce que la ville compte de mathématiciens de théologiens de physiciens il a retrouvé mydorge et son ancien condisciple mersenne il fait quelques voyages à la cour qui réside à le fontainebleau à le rennes peut-être à le siège de la rochelle parce que le goût de les armes ne lui est pas encore entièrement passé il change d’ adresse pour être un peu seul ", "d’ un bond la jeune fille fut sur pied asseyez -vous c’ est à le moi qu’ il écrit pas à le vous PROPN se rassit le visage rouge comme si elle l’ avait giflée il m’ a écrit cette lettre de savannah le jour ou il vous a croisée sur la route ", "un bureau en occupait le centre il était aussi parfaitement rectangulaire et non moins vaste qu’ une table de billard les murailles étaient couvertes entre les fenêtres et de chaque côté de la cheminée par rangées de livres de toute espèce tandis que je montais l’ escalier j’ entendis le son d’ un piano qui accompagnait une voix je reconnus la voix de jacques ", "le soleil est couché pour nous qui sommes en bas mais là grande pyramide le voit encore elle en est tout illuminée dans des tons roses et c’ est paraît -il bientôt le moment de la promenade crépusculaire pour les singes sacrés qui ont des manies immuables le premier d’ entre eux apparaît au-dessus de la sainte muraille grimpe sur un créneau s’ assied et se gratte s’ il ne remuait pas on le confondrait avec les petits dieux les petits monstres et sculptés à le sommet de ce rempart; un autre émerge à le son tour s’ installe sur une pointe voisine et puis et puis quatre; les créneaux se garnissent de singes ", "vous dites que votre papa a tout perdu ce n’ est pas ce qu’ il m’ a dit à le moi il est nous sommes en train de négocier avec un acquéreur important et je puis vous garantir —non non ce n’ est pas ce que je vous demande avait le cœur qui battait trop vite mais elle s’ efforçait de parler calmement ce n’ est pas de promesses qu’ il a besoin il lui faut la certitude qu’ une fois tout réglé tout payé il pourra continuer à le habiter l’ appartement de la rue de le cotentin était pris de court ", "petit-paul mouftant pas PROPN essaye de le réanimer et les fafs qu' est -ce qu' ils disent que t'chi! y a pas de fafs rien que des cartes de visite de mecs seulement sentant poindre le silence poisseux PROPN insiste explique analyse cette fille devait sortir d' un dîner la robe le chapeau le format et la matière de le sac l' indiquaient pourquoi aurait -elle trimbalé plus d' argent qu' il n' était nécessaire ", "–dites donc on n’ est pas à le charenton –laissez -le patronne disaient des voix –qu’ il aille faire ses singeries chez latouche le vieux charles déconfit quittait la boutique regagnait les écuries faisait claquer son fouet et tempêtait fumiers bandes de carnes on entendait alors le bruit sourd de les chevaux qui frappaient leurs bat-flancs ", "si tu n’ as pas été cocher ne t’ en mêle pas –tout s’ improvise répondit le marquis et je me sens si inspiré que je conduirais les chevaux de le soleil il fouetta les chevaux de léonce qui partirent à le grand galop –pas par ici pas par ici! cria le curé jurant malgré lui où diable allez -vous sainte-apollinaire est sur la gauche ", "ils arrivèrent enfin près de la hutte de le chef de le kraal et ils eurent besoin de deviner que devant eux était le chef de la peuplade sa demeure n’ était ni plus belle ni plus grande que les autres il était lui comme les autres cafres d’ un aspect doux et honnête son premier soin fut de faire servir à ses visiteurs de les jattes de lait qu’ ils trouvèrent délicieux m. de nocé apprit de ce vieillard qu’ il n’ était qu’ un chef tributaire d’ un roi puissant dont l’ autorité fort douce sans aucun doute s’ étendait sur une grande contrée de l’ intérieur " ]
il n' a jamais pu souffrir m. de croix-mesnil sur le perron antoinette s' était arrêtée pascal put la regarder à le loisir et s' enivrer de la dangereuse joie de la posséder pendant quelques instants à le lui seul il admira la blancheur délicate de son teint la gracieuse courbe de ses épaules la fière élégance de sa tournure elle était très simplement vêtue d' une robe de cachemire gris sans aucun ornement elle abritait sa tête sous une ombrelle rouge et un rayon de soleil indiscret caressant son cou donnait à les petites mèches folles qui frisaient sur sa nuque un reflet d' or bruni	[ "elle était si charmante ainsi que pascal fut tenté de s' agenouiller comme à les pieds d' une divinité il avait tout oublié ses inquiétudes ses défiances ses amertumes il ne pensait plus qu' à le elle il ne voyait plus qu' elle tout disparaissait dans le rayonnement céleste de sa grâce et de sa beauté il planait en plein ciel ", "en lui parlant elle le fit tressaillir il revint sur la terre —vous voyez monsieur dit -elle avec une dignité mélancolique ce qu' est notre maison triste reste d' une grandeur bien peu digne d' être jalousée mais telle qu' elle est nous y sommes chez nous et c' est grâce à le vous je le soupçonne: vous avez trouvé un arrangement qui nous a permis de continuer à le vivre sous ce toit ", "je ne suis pas versée dans les questions d' affaires mais il me semble qu' un changement si favorable et si rapide dans notre situation n' a pu être opéré que par vous puissions -nous être aussi heureux quand il s' agira de robert! pascal regarder antoinette et l' enveloppant de les caresses de sa voix profonde —si pour avoir du génie il suffisait de vouloir je vous répondrais de sauver votre frère mais je ne dois promettre que ce qu' un homme peut tenir soyez sûre cependant que je trouverai des forces inattendues dans la conscience de mon bon droit et que plus la cause sera difficile plus je ferai d' efforts pour la faire triompher ", "mlle de clairefont baissa le front en signe d' assentiment et se perdit dans une rêverie profonde à le bout d' un instant elle soupira et ses yeux s' emplirent de larmes pascal pâlit et fit un mouvement vers elle elle sourit et dit: —pardonnez -moi j' ai tant de chagrin je m' oublie elle reprit sa sérénité un peu hautaine il faudra monsieur que vous ayez la bonté de venir souvent ici ", "nous serons certainement calomniés il faut que vous appreniez à le nous connaître que vous viviez de notre existence afin de pouvoir nous défendre c' est un sacrifice que je vous impose en vous demandant de fréquenter assidûment une maison où vous ne trouverez qu' un vieillard malade et des femmes attristées j' espère que vous voudrez bien vous y résigner il s' inclina sans répondre il tremblait à la fois de crainte et de joie ravi de voir les portes de le château s' ouvrir devant lui effrayé en pensant à le trouble que cette intimité allait jeter dans son cœur ", "ils se dirigèrent vers le salon en entrant pascal entendit mlle de saint-maurice qui disait à le malézeau d' une voix furieuse mais il n' a pas ouvert la bouche jamais un avocat aussi peu bavard ne pourra sauver l' enfant! non vous ne me ferez pas entrer dans la tête qu' un avocat puisse faire acquitter son client s' il ne parle pas heures de suite! et le marquis de répondre avec sa petite voix grelottante et vide c' est moi qui ai eu l' idée ne craignez rien tante elle est de moi elle est bonne! pascal rejoignit malézeau salua le vieillard la tante isabelle et reconduit par antoinette jusqu' à la grille s' éloigna il se présenta chaque jour à le clairefont à le partir de cette visite et dès le lendemain rencontra m. de croix-mesnil ", "il appréhendait vivement de se trouver en rapport avec le jeune officier il revint bien vite de ses préventions il vit dans le baron un homme courtois réservé un peu froid dont il apprécia promptement le réel mérite il se sentit d' autant plus vivement entraîné vers lui qu' il reconnut dans celui en qui il redoutait un rival heureux un compagnon de tristesse l' indifférence charmante avec laquelle antoinette traitait m. de croix-mesnil parut à le pascal le dernier degré de le malheur ", "son âme ardente eût préféré de la haine à le cette exquise insensibilité il comprit que le baron aimait mlle de clairefont et ne conservait aucun espoir le danger de robert était le dernier lien qui l' attachât à le cette maison ou il avait rêvé de vivre heureux il y souffrait maintenant et n' y venait que par devoir il sut trouver des paroles louangeuses et délicates à l' adresse de le défenseur de son ami et se conduisit avec un tact raffiné qui lui conquit définitivement pascal ", "c' était un curieux spectacle que celui de ces jeunes gens auprès d' antoinette tous passionnément épris et résolus à n' en rien laisser voir l' un aimable fin léger dissimulant ses sentiments avec une grâce aisée et correcte l' autre sévère âpre glacé avec des éclats soudains qui illuminaient ses yeux d' une rayonnante inspiration lorsque pascal lâchait ainsi involontairement la bride à sa fougue un battement singulier de la paupière un plissement subit de la lèvre donnaient à le visage de mlle de clairefont une gravité recueillie elle ne semblait plus entendre ce qui se disait autour d' elle; " ]	[ "car par cela que tout avait marché à le souhait jusqu' à le présent tout n' était pas fini et même rien n' était commencé si les recherches que la justice allait entreprendre venaient jusqu' à le lui comment se défendrait -il il se croyait bien certain de n' avoir pas été vu dans la maison de caffié à le moment où le crime avait été commis mais sait -on jamais si on a été vu ou si on ne l' a pas été de même il y avait la provenance de l' argent qu' il allait employer pour payer ses dettes qui pouvait devenir une accusation contre laquelle il lui serait difficile de se défendre ", "me promettez -vous d’ envoyer la lettre oui si vous m’ assurez qu’ il n’ y a rien qui puisse causer de la peine à le monsieur le maréchal je vous assure à le contraire qu’ elle lui fera plaisir; d’ ailleurs c’ est une réponse et comme il a oublié de donner les moyens de correspondre directement madame les lui demande voilà ajouta cet homme quelques pièces d’ or que j’ ai ordre de vous remettre comme le prix de la discrétion qu’ on exige de vous surtout à l’ égard de la belle laurence de sully ", "puis tout à le coup: –au fait reprit -il quel est le nom de ce butor il chercha la carte que lui avait donnée le capitaine et ne la trouva pas tout d’ abord car dans le trouble qui s’ était emparé de lui en recevant ce soufflet qui lui brûlait encore la joue il ne se rappelait pas où il l’ avait mise il la découvrit enfin pliée en dans le gousset de son gilet quoique la nuit commençât à le tomber et qu’ il n’ eût pas de lumière dans sa chambre il y jeta les yeux pour déchiffrer le nom qui y était gravé soudain il se leva d’ un bond ", "en ce qui concerne les chiens tout et d’ ailleurs est -ce que ç a a un rapport c’ est peut-être tout simplement un rôdeur qui l’ aurait égorgée dehors où les locataires de le petit immeuble auraient pu le voir non non elle venait en direction de chez vous quand elle a été égorgée parce qu’ elle avait ��té alertée par les chiens pascal lui raconta alors le cadenas forcé et elle pâlit davantage si son teint diaphane pouvait le permettre ", "–vous danserez bien encore à la noce maman dit adolphe à sa belle-mère en tendant le jarret mme pain essuya ses yeux elle se rappelait sa propre fille mais ce ne fut qu’ une bouffée de mélancolie ", "qu’ avez -vous à le dire contre sarah? oui! oui! sarah cria le troupeau de les petites sarah est bonne et complaisante et modeste un flot de moyennes se précipita vers le lieu se tenaient les inséparables ainsi qu’ eudora et la petite laure l’on prit clémence à le part quelques instants après celle-ci fit signe à le lucile de la venir rejoindre ", "une de les formes les plus singulières de le collage dans le roman est celle qu’ il a prise dans l’ œuvre d’ PROPN j’ en ai parlé dans la mise à le mort en lui donnant le nom de thème secondaire par exemple dans l’ inspecteur de les ruines le thème de la loge de les étrangers ouvertement directement emprunté à le hoffmann le décor collé de bamberg de l’ hôtellerie où la chambre qui échoit à le antonin blond a une porte ouvrant directement à le fond d’ une loge de le théâtre de ville où ce soir-là comme chez hoffmann se chante don ce par quoi dit l’ héroïne de la mise à le mort le personnage d’ antonin blond reçoit soudain la lumière romanesque le thème de zubiri emprunté à le hugo dans les manigances celui de la trilby de du maurier dans luna-park celui de le poème de grenade dans le rendez -vous de les étrangers presque chaque roman d’ elsa contient ainsi un collage ou thème secondaire dont dans ce même roman qui voit le jour en j’ ai écrit qu’ il relevait d’ un système pour donner sens à le ce qui profondément agite les personnages leurs arrière-passion", "il parait qu' elle était bonne la photographie de le menton bleu et des lèvres roses de galinet car PROPN visiblement la regardait avec indulgence et si tu savais comme je me sentais gauche et bête et comme j' aurais voulu m' enfoncer sous terre par une trappe mais ç a n' arrive qu' à le théâtre les enfoncements dans les trappes je me sentais mieux beaucoup mieux vraiment à le yuoc sous la pluie et les balles alors l' idée me vint de prendre le bouddha entre mes bras et de le montrer à le antonia ", "tu sens quelque chose de dur? tire c’ est un soc c’ est un soc; un soc nu comme un couteau un soc têtu aiguisé arrogant avec le flanc creux de les bêtes qui courent à le travers la colline; une belle peau sans un pli ", "à le moment de s’ éloigner s’ écria –j’ oubliais de te dire anne que j’ ai reçu un mot de les guerchaux ils arrivent la semaine prochaine pour une quinzaine de jours et demandent que tu fasses aérer nettoyer leur logis –bien je descendrai un de ces jours pour m’ occuper de cela répondit mlle PROPN n’ avait pu retenir une grimace de contrariété elle murmura:–ce sera intéressant eugénie faisait déjà tant sa mijaurée il y a ans qu’ est -ce que ç a doit être maintenant qu’ elle est une jeune fille allant dans le monde et à la cour!anne ne parut pas l’ entendre " ]
vous êtes mon père suis -je libre de faire taire mon cœur d’ oublier ce passé joyeux où j’ ai grandi vous adorant ne me demandez rien ne cherchez pas à approfondir l’ horreur de notre position mutuelle allons à le plus pressé c’est-à-dire à le ce qui doit conjurer le péril qui nous menace tous les elle n’ avait pu lui répondre autrement	[ "d’ ailleurs les reproches la malédiction même de sa fille l’ auraient moins châtié qu’ il ne l’ était en ce moment en présence de cette adorable enfant tombée à les mains d’ un infâme sans qu’ il pût rien lui son père pour sa défense son cœur était cruellement déchiré et son trouble tel qu’ il ne pouvait en cette heure horrible arrêter d’ autre projet que celui que sa fille venait de lui faire adopter il se leva enfin il allait sortir renée le retint encore ", "–avez -vous vu daniel il secoua la tête on se rappelle en effet que lorsque après l’ enlèvement de sa fiancée daniel s’ était rendu à le château de brucourt le ron avait perdu connaissance et n’ avait pu le voir m. de maldrée était aussitôt parti pour paris avec jabin il faudrait lui apprendre que je suis ici objecta renée ", "–mais le lui apprendre c’ est lui révéler l’ impuissance où je suis de te délivrer il voudra connaîtra la cause de cette impuissance –ne vous montrez pas vous-même faites-lui savoir par lisbeth que je suis ici il croira ou que vous ôtes toujours hors d’ état de venir à le mon aide ou occupé à me chercher ailleurs ", "je ne veux pas vous compromettre mon père je voudrais à le contraire enfouir si profondément l’ horrible secret que personne jamais elle n’ acheva pas sa phrase et jamais brucourt n’ avait expié plus cruellement son forfait il sentait en dépit des efforts de renée pour dissimuler ses impressions qu’ il était pour elle un objet de pitié sinon de mépris qu’ il avait perdu tout droit à le son amour et que sa fille vivante il ne goûterait plus le bonheur d’ être père –avant de quitter la france ajouta renée vous laisserez vos instructions entre les mains de ainsi qu’ un acte dans lequel vous déclarerez consentir à le mon mariage avec daniel vous indiquerez la dot que vous m’ accordez elle vit sur le visage de son père un signe d’ étonnement ", "–ce n’ est pas pour moi que je demande une dot ce n’ est pas pour moi que je veux être riche c’ est afin d’ avoir la possibilité de restituer à le daniel en devenant sa femme ou autrement la part de votre fortune qui lui appartient brucourt baissa la tête sans répondre renée continua: –en me quittant vous allez retrouver le prince il voudra connaître sans doute ma décision ", "–que répondrai-je –répondez qu’ il ne doit pas désespérer de me fléchir; que d’ après ce que je vous ai dit vous avez lieu de croire que je reviendrai sur ma décision –quoi! tu reviendrais –je ne veux rien sinon que vous répétiez mes paroles ajoutez que les bons traitements seuls auront raison de moi ce qu’ il me faut en ce moment c’ est le moyen de tromper les impatiences de le prince et de vous laisser le temps de fuir de mettre l’ océan entre lui et vous ", "–si mon départ doit hâter ta délivrance dans heures je serai à l’ abri de toutes poursuites ils n’ échangèrent pas d’ autre parole brucourt gémissait n’ ayant pas dans le repentir et dans le châtiment l’ énergie qu’ il avait eue dans le crime renée grave froide dut se faire violence pour accepter le baiser que son père déposa sur son front elle le regarda sortir il était comme un désespéré ", "mais lorsqu’ elle fut seule dans sa chambre elle éprouva comme un immense déchirement de tout son être et fondit en larmes peu de jours après les événements qui viennent d’ être racontés et dont nous devons pour l’ intelligence de ceux qui vont suivre suspendre un moment le récit daniel de maldrée et jabin étaient assis dans une chambre de l’ hôtel dans lequel ils étaient descendus situé à le quartier latin depuis qu’ ils étaient à le paris c’ est en vain qu’ ils s’ étaient mis à la recherche de renée de brucourt ils avaient laissé le baron malade à le château en compagnie de PROPN et de ce côté ils n’ avaient pu avoir aucun renseignement qui pût les mettre sur la trace de la jeune fille portant avec sûreté ses soupçons sur le prince qu’ il croyait capable d’ avoir enlevé renée daniel voulut connaître sa demeure ", "il chercha même à le arriver jusqu’ à le lui mais le jour ou ̀ il le demanda on lui répondit que le prince serait absent jusqu’ à la fin de l’ hiver –eh quoi! se demanda -t-il en tremblant aurait -il entraîné renée hors de france en russie peut-être? j’ irai jusque -la mais quelques jours après traversant l’ avenue de les champs-elysées il vit à le fond d’ un petit coupé qui remontait rapidement vers l’ arc de triomphe le prince " ]	[ "maigret ouvrit les tiroirs n’ y trouva qu’ un peu de linge et roulé dans une combinaison en soie artificielle un fer à le repasser électrique qu’ est -ce que je vous disais s’ exclamait mme crêmieux quoi? —je l’ avais prévenue également que je ne permettais pas de laver de le linge et de repasser voilà ce qu’ elle faisait quand le soir elle s’ enfermait pendant une heure dans la salle de bains c’ est pour la même raison qu’ elle fermait sa porte à le clef ", "l’ essentiel la condition première de sa vie était de parer son mari de tout ce qu’ elle pouvait ôter d’ elle-même les impulsions généreuses les travaux concentrés tous ces éléments dissemblables qui concourent à la personnalité d’ un homme supérieur tout appartenait à le guy: pour elle passive soumise effacée elle marcherait dans son ombre un beau jour elle errait dans le parterre émondant ses rosiers qu’ elle aimait comme des enfants PROPN vint à sa rencontre j’ ai quelque reproche à le vous faire lui dit -il avec un sourire qui démentait ses paroles vous aimez trop vos fleurs ma chère blanche et cela vous empêche de songer à le vos devoirs de bon voisinage ", "il est comme les perroquets cézigue il peut dire que ce qu’ il a enregistré les mots de le cœur chez lui faut d’ abord qu’ il se les enregistre à le magnéto puis s’ adressant à le gracieux couple que nous formons reusement que vous avez un témoin de première bourre si j’ ose dire déclare l’ enflure en me gratifiant d’ une œillade déjà éloquente si vous le permettrez je vais vous en casser quéque z’ unes histoire de marquer le coup toujours si j’ ose dire doctement le voilà qui contourne la table refoule le maire encré claque le registre et desserre sa ceinture qui le déguisait en majuscule ", "ici m. de labarlaye invite mm. les jurés à le jeter les yeux sur le plan de le rez-de-chaussée de le château de clamelle qui leur a été remis à le commencement de l’ interrogatoire de l’ accusé après la lecture faite par le greffier de le tribunal –pierre est -il resté longtemps dans cette chambre? reprit le président –le temps de déposer la théière près de le lit de mon oncle –n’ avez -vous jamais admis la possibilité que laude ait ajouté du poison à le ce que contenait cette théière? et m. de labarlaye qui était un de les plus intè-gres de les membres de cette magistrature que le monde nous envie car il procédait à l’ anglaise ajouta à le grand étonnement de tout l’ auditoire: –sergent de clamelle pesez bien vos paroles avant de répondre à le cette question je ne vous cache pas qu’ elle est d’ une importance énorme ", "je la ̂cherai de suivre vos conseils allez -vous reposer mon cher ami car vous devez être fatigué je vais vous conduire à le votre chambre et le vieux prêtre se levant tous rentrèrent an presbytère où le rôdeur fut mis en possession de la chambre dans laquelle il devait passer la nuit s’ agenouillant à le pied d’ un christ de bois suspendu à la muraille le rôdeur pria quelques minutes à le voix basse se signa puisse jeta tout habillé sur son lit après avoir éteint la petite lampe de cuivre accrochée près de son chevet à le point de le jour il était déjà debout ", "alors PROPN savaron se leva les mains derrière le dos il se mit à le marcher dans la chambre faisant crier sous ses pieds le parquet recouvert d’ un épais tapis l’ absence de karl pensait -il guérira cette jeune fille à le supposer qu’ il n’ y ait pas de sa part plus d’ ambition que d’ amour elle en voudra mortellement à le celui qui après lui avoir adressé des déclarations passionnées s’ éloigne d’ elle sans même lui dire adieu et dans sa colère son amour sombrera sa destinée suivra un autre cours et je veillerai d’ ailleurs à le ce qu’ aucune relation ne puisse se nouer entre eux ", "les jeunes filles étaient assises à le premier rang elles jasaient avec ardeur rieuses et agitées secouant à le leurs joues les papillotes de leurs cheveux quelques-unes pour imiter PROPN la favorite de les louanges dont la place encore inoccupée causait déjà bien des bonheurs avaient échafaudé sur leur front frisures en pointe comme des cornes à la mode de venise et toutes s’ étaient attifées des étoffes les plus rares le grand luxe résidant plutôt dans la richesse de les robes que dans leur forme les taches de graisse ne diminuaient pas d’ ailleurs la beauté d’ un brocart et l’on en voyait plus que de raison à les satins de les corsages tendus sur les corsets de fer et parmi les larges plis de les jupes évasées toutes ces jolies créatures lourdement chargées de les bijoux familiaux à l’ occasion de cette cérémonie nationale souffraient de l’ immobilité prolongée que le décorum leur imposait et elles tournaient des regards d’ impatience vers un balcon jailli de le mur en face des trônes ", "a y était le numéro se mit debout sans hâte flegmatique il passa entre les bancs ses poches étaient gonflées de papiers personnels qu’ il tenait à le sauver de le désastre il éprouva l’ envie de commettre une saugrenuité de crier: vive la fuite ou adieu les copains mais il n’ était qu’ un enfant après tout ", "elle a très-habilement dissimulé son plaisir disait -il elle n’ a pas voulu conclure d’ armistice avant d’ avoir médité les bases de le traité je la reconnais bien mais aujourd’hui que la place peut capituler avec les honneurs militaires elle va me sauter à le cou pour me témoigner son allégresse c’ est sur l’ esquisse de ce riant tableau qu’ il s’ achemina vers un enclos planté de vigne et de figuiers où il pensait trouver la jeune fille ", "si je m’ installais à le dehors tout près d’ ici? –le danger ne serait pas assez éloigné il y a des aromes si subtils qu’ ils peuvent traverser les murailles PROPN fit un geste de reproche douloureux –vous vous moquez de moi docteur –eh bien parlons très sérieusement dit -il d’ une voix plus grave " ]
sans compte portefeuille et ce que lui rapporte sa maison de banque dernier inventaire se montait à le millions francs –vous me paraissez si bien connaître ses affaires naïvement m. de ker-ellio –que j’ aurais dû m’ adresser vous pour mes renseignements j’ ai de le moins entendu évaluer ainsi sa fortune m. de montal en rougissant reprit: dunoyer m’ a paru le meilleur homme de le mond m’ a même invité à le diner chez lui dimanche prochain –dimanche cela se trouve à le merveille dit m. de aussi chez lui ce jour-là	[ "–c’ est une bonne fortune pour moi –dit je vous laisse –adieu donc mon cousin ce soir puisque vous voulez bien vous charger de m. de ker-ellio sortit après avoir affectueusement sermain de m. de montai avait jusqu’ alors fait bonne contenance mais l qu’ il fut dehors il lui sembla qu’ il avait besoin d’ air ", "ce qu’ il menait d’ entendre lui donnait presque le vertige le marquis surtout cet homme de si bonne compagnie qui pouvait être si gai si moqueur si gracieux et conserver toute la folle liberté de son esprit quelques heures après avoir tué un homme lui semblait un phénomène ce marquis parlait de sa jeune femme et de ses maîtresses avec un égal cynisme et pourtant il employait les formules de la plus parfaite politesse lorsqu’ il proposait à le ewen de le présenter à la marquise cet homme tour à le tour impertinent et cordial joyeux et cruel esclave de le savoir-vivre et contempteur de les liens sacrés pour tous cet homme enfin de si excellentes façons et de moralité si perverse inspirait à le ewen un vague effroi il se sentait à le contraire une secrète sympathie pour m. de montal qu’ il trouvait affectueux et prévenant ", "on doit savoir presque gré à le ewen de la simplicité digne avec laquelle il avait subi cette première épreuve de le feu parisien son caractère ferme son bon sens et son tact naturel avaient tout fait la raison d’ PROPN un moment ébranlée par l’ abus de la solitude avait repris son équilibre à le mesure qu’ il s’ était éloigné de treff-hartlog de ce triste théâtre de ses dangereuses rêveries depuis son séjour à le paris il avait sagement envisagé sa position ses chimères d’ idéalité s’ étaient peu à le peu évanouies ", "il en reconnaissait la fâcheuse vanité et souriait en pensant à le portrait de treff-hartlog qui lui avait causé de si folles terreurs le mystère de la présence de ce tableau que l’ abbé affirmait avoir vu brûler semblait toujours inexplicable à le ewen mais nullement fatal ou surnaturel il songea très sérieusement à les propositions de mariage que lui avait faites le bon abbé et se rappela que les protégées de le recteur étaient sinon belles du moins avenantes et gracieuses le souvenir de l’ une surtout brune fraîche riante et ingénue prit peu à le peu dans sa pensée la place si longtemps occupée par l’ indécise et pâle figure de treff-hartlog écrivit dans ce sens une longue lettre à son ancien précepteur et y ajouta quelques lignes pour lès-en-goch pour ", "a cette lecture l’ abbé dut bondir de joie a tes vieux serviteurs pleurer d’ attendrissement et de bon heur car le mab-meïbrin annonçait son prochain retour voulant mettre à le profit son séjour à le paris pour voir ce qu’ avait à le y voir avait résolu d’ y rester à le plus jours encore et de retourner dans sa chère bretagne ce ne fut pas sans une anxiété presque pénible que le jeun baron attendit l’ heure à le laquelle son cousin devait venir chercher pour le conduire dîner à le rocher de cancale ce dîner lui semblait quelque chose de formidable ", "en effet quitter les grèves solitaires de l’ armorique pou: un dîner d impures donné par un homme marié qui a maîtresses qui raille les amoureux de sa femme et qui le matin même a tué un homme en duel la transition étai brusque pour le rustique élève de l’ abbé de d’ après l’ avis de son cousin m. de s’ habilla très simplement d’ un habit bleu exactement boutonné d’ un gilet blanc et d’ un pantalon noir il n’ y avait absolument rien de remarquable dans la mise d’ PROPN partant il était très convenablement mis a heures m. de montal le vint prendre en voiture de remise ", "les cousins partirent pour le rocher de cancale lorsque et m. de montal entrèrent dans le salon destin à les convives de le marquis ce dernier n’ était pas encore arrivé le capitaine de les roches causait avec m. labirinte son rival mme avait dit m. de beauregard m. le poëte député était un jeune doctrinaire frais blond d’ une jolie figure et qui rougissait comme une jeune le à le moindre propos léger son excessive timidite l’ empêait d’ aborder la tribune mais la plume à la main et dans mystère de le cabinet il disait aigrement et doctoralement son it à l’ opposition par l’ organe de m. roupi-gobillon son ami ministre dont il élaborait assurait -on les discours ", "parmi les convives présents il y avait encore le officier hanovrien renommé par l’ excentricité de ses aris qu’ il gagnait presque toujours car il mettait pour enjeu e intrépidité fabuleuse en angleterre on ne parlait de lui qu’ avec vénération depuis ce trait presque incroyable le ajor se trouvait à le bord de le yacht de plaisance de lord en pleine mer; la houle était forte le vent emporte la squette de le major –votre casquette est perdue –dit le lord en la montrant déjà loin dans le sillage de le navire louis que non! –dit le major.–cent louis que –dit le lord ", "–d’ un bond le major saute à la mer il nageait comme un dauphin mais il était habillé et il avait à le lutter ontre des lames d’ une hauteur énorme il courut le plus grand anger pour parvenir à le rattraper sa casquette dont il se coiffa gravement le lord stupéfait de cette folle hardiesse avait aussitôt fait mettre le yacht en panne et descendre une yole à le a mer cette manœuvre exécutée aussi rapidement que possible avait demandé beaucoup de temps " ]	[ "il y a toujours entre nous la place de personnes place remplie dans mon imagination par ma mère et mon amie ce tableau fictif protecteur me donne une force surnaturelle quelquefois nous ne trouvons rien à le nous dire ce silence est dangereux il me fait entendre les soupirs étouff��s de gustave il porte à son oreille ceux qui s’ échappent de mon sein: notre respiration est pressée nos regards sont furtifs nos pensées confuses; si nons essayons de prononcer une parole nous ne pouvons l’ articuler; ", "il se précipita dut contourner en partie le château non loin de la cuisine il y avait une sorte de grange qui contenait encore de la paille et de les outils aratoires dans cette grange hector était étendu mort les yeux vitreux le visage convulsé et le petit docteur n’ avait pas besoin de se pencher pour décider: PROPN à le haute dose près de le cadavre qui était couché dans la paille une bouteille brune portant les mots rhum de la jamaïque m. se retournait lentement une étrange lueur dans les yeux ernestine pleurait ", "soyez sans inquiétude curt va bien mais je lui ai administré une dose supplémentaire car mes chefs ne voulaient pas qu\\ il eût une conversation avec vous chapitre ix appareil s’ approche de nous nous arrivons dit -elle avec la gentillesse d\\' une hôtesse air PROPN où demandé -je un camp d\\' entraînement situé dans la rizière de le hibou sur les bords de ", "a l' intérieur s' étendaient les magasins de la compagnie les chantiers les logements de les chefs facteurs des commis des engagés et un hangar spécial réservé à les aventuriers peaux-blanches et peaux-rouges qui chaque soir venaient demander l' hospitalité et on l' accordait sans difficulté cette hospitalité ennemis ou amis étaient reçus comme dans l' antiquité comme dans les tribus indiennes une fois le seuil passé l' hôte quel qu' il fût était sacré aussi trouvait -on dans les caravansérails de le désert américain les assemblages les plus bizarres les couleurs les plus disparates les hétérogénéités les plus sanglantes c' était un bruit une confusion un tohu-bohu à le épouvanter tout autre que les rudes voyageurs ces infatigables pionniers qui parcourent le nord-ouest américain ", "PROPN PROPN ouvrit christophe entra comme un ouragan le saisit par les bras et le secouant avec colère il se mit à l’ accabler sous une volée de reproches furibonds –animal criait -il tu t’ es battu pour moi! qui t’ a donné la permission un gamin un étourneau qui se mêle de mes affaires est -ce que je ne suis pas capable de m’ en occuper dis-moi? te voilà bien avance tu as fait à ce gredin l’ honneur de te battre avec lui ", "je n’ aime pas le mot usage dit -il je le trouve laid bon dis-je vous n’ avez pas autre chose me demande -t-il j’ avais aussi pensé lui dis -je à le appeler ça la vie malaise eh bien très bien la vie malaise dit -il très bien s’ appellera comme ", "il y avait mois qu’ elle n’ avait vu son fils elle se sentait affamée de le revoir le jeune homme écrivait souvent mais brièvement et d’ ailleurs qu’ est -ce que ces pensées incomplètes jetées sur le papier pour un cœur exclusif et passionné enfin la voiture s’ arrêta devant la gare qui servant de débarcadère à les grandes cités de le nord s’ est entourée de leurs statues comme d’ une escouade de majestueuses sentinelles madame de se faisant immédiatement indiquer le côté de l’ arrivée s’ y rendit avec nola de ces vastes salles le regard plongeait dans la gare même ", "je suis bernard watrin c’est-à-dire un honnête homme à le moi! mon dieu mon dieu secourez -moi!et jetant son fusil loin de lui il s’ enfuit éperdu à le travers le bois sans savoir où il allait alors il se fit de nouveau un instant de silence et le démon qui inspirait ce dessein put voir mathieu sortir la tête hors de sa hutte de feuillages ramper la respiration suspendue jusqu’ à le pied de le chêne regarder à le son tour dans la direction de la fontaine de le prince allonger la main pour retrouver le fusil jeté par bernard le saisir de sa main crispée en murmurant ", "est drôle je ne la vois pas comme qu\\ est -ce qu\\ elle peut aimer comme homme? un genre patron? un genre naturellement un petit argentin bien cire encore mais tout de même il sourit avec naïveté en dehors de moi qu\\' est -ce qui peut bien lui plaire un nuage passa sur le soleil de mars et la chambre fut noire appuya sa tête contre le mur ma nounoune ma nounoune tu as trompe tu as salement trompé tu as fait il fouettait son mal avec des mots et avec des images qu\\ il construisait péniblement étonné et sans fureur ", "débarqués dans le port algérien le 24août les pogolelli eurent la pègre oranaise à les trousses dès le le les grands étaient tués d’ une rafale de mitraillette en pleine rue venus à le oran pour y fourguer une cargaison d’ or considérable et n’ ayant pas voulu concéder le moindre petit fade on les avait rapidement condamnés le petit échappa de justesse à la tuerie et put se sauver il traversa l’ espagne et se retrouva dans l’ ariège sans un sou épuisé découragé " ]
ce n’ est pas un petit mérite que de renoncer à le ce feu d’ artifice terminé par cette dernière fusée due à le malaga –tout a tourne à le profit de les bottiers dit -elle j’ ai quitté une modiste qui m’ avait manqué chapeaux la rageuse est venue fois me demander francs elle ne savait pas que nous n’ avons jamais francs	[ "on a francs on envoie chercher francs chez son notaire mais francs je ne les ai jamais eus ma cuisinière ou ma femme de chambre ont peut-être francs à le elles moi je n’ ai que du crédit et je le perdrais en empruntant francs si je demandais francs rien ne me distinguerait plus de mes confrères qui se promènent sur le boulevard ", "–la modiste est -elle dit la palférine deviens -tu toi? dit -elle à la palférine en clignant elle est venue ce matin pour la vingt-septième fois voilà pourquoi je vous en parle –comment avez -vous fait? dit desroches –j’ ai eu pitié d’ elle et je lui ai commandé le petit chapeau que j’ ai fini par inventer pour sortir des formes connues si mademoiselle PROPN réussit elle ne me demandera plus rien: sa fortune est faite –ce que j’ ai vu de plus beau dans ce genre de lutte dit maître desroches peint selon moi paris pour des gens qui le pratiquent beaucoup mieux que tous les tableaux où l’on peint toujours un paris fantastique ", "vous croyez être bien forts vous autres dit -il en regardant nathan et lousteau bixiou et la palférine mais le roi sur ce terrain est un certain comte qui maintenant s’ occupe de faire une fin et qui dans son temps a passé pour le plus habile le plus adroit le plus renaré le plus instruit le plus hardi le plus subtil le plus ferme le plus prévoyant de tous les corsaires à le gants jaunes à le cabriolet à le belles manières qui naviguèrent naviguent et navigueront sur la mer orageuse de paris sans foi ni loi sa politique privée a été dirigée par les principes qui dirigent celle de le cabinet anglais jusqu’ à son mariage sa vie fut une guerre continuelle comme celle de lousteau dit -il j’ étais et suis encore son avoué ", "–et la première lettre de son nom est maxime de trailles dit la palférine –il a d’ ailleurs tout payé n’ a fait de tort à le personne reprit desroches mais comme le disait tout à l’ heure notre ami bixiou payer en mars ce qu’ on ne veut payer qu’ en octobre est un attentat à la liberté individuelle en vertu d’ un article de son code particulier maxime considérait comme une escroquerie la ruse qu’ un de ses créanciers employait pour se faire payer immédiatement depuis long-temps la lettre de change avait été comprise par lui dans toutes ses conséquences immédiates et médiates ", "un jeune homme appelait chez moi devant lui la lettre de change: le pont-aux-ânes! non dit -il c’ est le pont-des-soupirs on n’ en revient pas aussi sa science en fait de jurisprudence commerciale était -elle si complète qu’ un agréé ne lui aurait rien appris vous savez qu’ alors il ne possédait rien sa voiture ses chevaux étaient loués il demeurait chez son valet de chambre pour qui dit -on il sera toujours un grand homme même après le mariage qu’ il veut faire membre de clubs il y dînait quand il n’ avait aucune invitation en ville généralement il usait peu de son domicile ...–il m’ a dit à le moi s’ écria la palférine en interrompant desroches ma seule fatuité c’ est de prétendre que je demeure rue pigale –voilà l’ un de les combattants reprit desroches maintenant voici l’ autre ", "vous avez entendu plus ou moins parler d’ un certain claparon ...–il avait les cheveux comme s’ écria bixiou en ébouriffant sa chevelure .et doué de le même talent que chopin le pianiste possède à un si haut degré pour contrefaire les gens il représenta le personnage à l’ instant avec une effrayante vérité –il roule ainsi sa tête en parlant il a été commis-voyageur il a fait tous les métiers bien il est né pour voyager car il est à l’ heure où je parle en route pour l’ amérique dit desroches il n’ y a plus de chance que PROPN pour lui car il sera probablement condamné par contumace pour banqueroute frauduleuse à la prochaine session –un homme à la mer! cria ", "–ce claparon reprit desroches fut pendant à le ans le paravent l’ homme de paille le bouc émissaire de de nos amis de le tillet et PROPN mais en son rôle fut si connu que –nos amis l’ ont lâché dit bixiou –enfin ils l’ abandonnèrent à sa destinée; et reprit desroches il roula dans la fange en il s’ était associé pour faire des affaires avec un nommé cérizet –comment celui qui lors de les entreprises en commandite en fit une si gentiment combinée que la sixième chambre l’ a foudroyé par ans de prison demanda la lorette ", "–le répondit desroches sous la restauration le métier de ce cérizet consista de à le à le signer intrépidement de les articles poursuivis avec acharnement par le ministère public et d’ aller en prison un homme s’ illustrait alors à le bon marché le parti libéral appela son champion départemental le courageux cérizet ce zèle fut récompensé vers par l’ intérêt général ", "l’ intérêt général était une espèce de couronne civique décernée par les journaux PROPN voulut escompter l’ intérêt général il vint à le paris où sous le patronage de les banquiers de la gauche il débuta par une agence d’ affaires entremêlée d’ opérations de banque de fonds prêtés par un homme qui s’ était banni PROPN un joueur trop habile dont les fonds en juillet ont sombré de compagnie avec le vaisseau de l’ état...–eh c’ est celui que nous avions surnommé la méthode de les cartes s’ écria bixiou –ne dites pas de mal de ce pauvre garçon s’ écria malaga " ]	[ "mes soupçons n’ étant basés sur rien de sérieux je les repoussais comme on repousse un sentiment injuste mais ce qui vient de se passer ne me surprend pas –et moi dit antoinette j’ ai été cruellement trompée; en apprenant ce qu’ est et ce que vaut germaine j’ ai ressenti une commotion violente à le présent je n’ ai ni chagrin ni ressentiment ", "d’ autres matelots s’ avançaient vers moi surpris par la soudaineté de mon attaque alors je sortis mon couteau et je reculai pas à le pas vers l’ arrière ou ̀ il n’ y avait personne il faut laisser ce petit fit une voix que je n’ osai reconnaître il faut le laisser par le sang de le christ! ou vous saurez tous ce que peut valoir un fagot de pantin ", "mais quand PROPN se leva quand pour la première fois assis dans un fauteuil il la pria de lui faire la lecture elle se promit la visite de son ami pour le lendemain dimanche; en ne le voyant pas elle fronça ses petits sourcils et se dit que cette longue absence cachait un mystère le soir venu elle se glissa tout près de sa mère et tout en l’ embrassant la bouche près de son oreille elle lui chuchota ces mots —maman est -ce que le cousin georges ne reviendra plus —non dit lucie sur le même ton avec la voix lasse d’ une femme vaincue par la souffrance —tant que papa sera ici? insista l’ enfant ", "si gaubert avait eu les mains libres il les aurait cachées ces larmes qui ont débordé de ses yeux mais ses mains sont clouées sur la canne et le visage ne peut pas se cacher et là la tête droite il pleure avec des yeux éperdus et à le bout d’ un moment que PROPN n’ osait plus rien dire gaubert a reniflé comme un petit enfant —non c’ est pas la belline cette fois; a été plus fort que moi c’ est parce que je vois que la terre d’ aubignane va repartir ", "il le savait il y a des cas où tout a de l’ importance il rentra dans la grotte observa la jeune fille qui dormait sous sa protection voulut encore lui adresser des discours et la remercier en lui-même de sa confiance mais il ne le put point une inquiétude croissante l’ envahissait ", "décidé à le trancher promptement la situation il donna à le peine à le roland le temps de s’ asseoir savez -vous pourquoi je vous ai prié de venir lui demanda -t-il avec gaieté je vous serai obligé de me le dire car vos paroles d’ hier soir contenaient un mystère que je veux absolument éclaircir bon! je ne mettrai pas votre patience à une longue épreuve ", "chacun respira cet homme jouait sa vie à un jeu ou ̀ il devait certainement perdre mais la diversion qu’ il imaginait allait sauver et des applaudissements frénétiques partirent de tous les points l’ inconnu n’ y prit pas garde et continua d’ avancer le monstre mugissait labourant la carapace de l’ éléphant de ses griffes irritées ", "car mme chassin le savait elle le savait et elle ne renvoyait pas ses gens par faiblesse par bonté on dira que c' était par crainte on dira ce qu' on voudra fit le baron en élevant la voix je dis moi ou répète que toutes ces lettres sont fausses un peu hésitant à l' idée de le coup qu' il allait porter l' avoué se crut cependant de dire malheureusement on les croira vraies parce qu' elles sont jointes à un constat flagrant délit d' adultère un constat un flagrant délit d' adultère répétait le baron essayant de ne pas\\n comprendre ne voulant pas avoir compris de quel adultère parlez -vous qui l' a commis\\n celle ", "elle lui répondit à le peine alléguant qu’ il était impossible de causer ainsi à le distance le prétexte était mauvais car le cheval de PROPN rasait les roues de la calèche et le jeune homme se penchait presque à l’ oreille de paule en la voyant s’ établir dans son coin d’ un air boudeur PROPN sentit se dissiper son énergie d’ emprunt et il ne sut comment renouer la conversation par bonheur pour son embarras était impatienté de le pas trop lent à lequel son maître le contraignait tant que PROPN avait parlé à le madame vassier kruk savamment maintenu avait obéi à la main de son cavalier avec l’ intelligence soumise de les animaux favoris ", "aussi dès que la réponse arriva de et ses conseillers furent -ils consternés d’ abord parce qu’ ils s’ en exagéraient les conséquences cependant avait une armée mais une armée est moins forte quand elle est assiégée il avait burgos; mais la fidélité de burgos était -elle bien assurée PROPN ne dissimula point à le don PROPN que les habitants de burgos passaient pour être grands amateurs de nouveautés " ]
sur le seuil elle se retourna PROPN assise dans son fauteuil son carnet sur ses genoux fixait obstinément le feuillet mais la main qui le tenait tremblait un peu et sa bouche avait des contractions involontaires .isabelle jeta négligemment à le fait tu n’ as jamais revu tes anciennes relations la chère amie de ton ménage la séduisante mmecarayan?élisabeth lève un front orageux une intense interrogation dans ses prunelles bleues où vacille la lumière –qu’ est -ce que vient faire corinne carayan dans notre débat?isabelle hausse indulgemment les épaules –je sais bien qu’ elle n’ était pas étrangère à tes déboires conjugaux	[ "–elle n’ était qu’ un élément de le problème une comparse et puis qu’ a -t-elle à le y faire maintenant qu’ elle est mariée –elle ne l’ est plus –quoi –enfin je veux dire qu’ elle est libre ", "son mari est mort elle est veuve depuis plusieurs mois les dents de lisbeth mordent sa lèvre inférieure –et alors –alors rien ne s’ oppose à le ce qu’ elle rejoigne gilbert si elle en a envie –ce serait un peu fort! ", "riposte lisbeth d’ une voix enrouée –pourquoi plus rien ne la lie lui non plus ton d’ isabelle se fait sévère avertisseur –liz dis -toi bien que si tu laisses cette effrontée coquette perverse et ambitieuse prendre la place que tu abandonnes gilbert est exactement dans l’ état de faiblesse qui permettra à la sirène d’ arriver à ses fins –je voudrais bien voir gronde dont les joues se sont empourprées ", "–comment pourrais -tu l’ empêcher –c’ est vrai. eh bien qu’ ils se rejoignent s’ ils en ont envie il est assez grand pour prendre ses décisions –déjà ta voix est moins assurée ne reste donc pas murée dans ton orgueil ", "défends ton bien avant qu’ il soit trop tard ne sais -tu pas qu’ il faut souvent bâtir son bonheur de ses propres mains et lutter pour le défendre? et comme lisbeth reste silencieuse le visage chaviré elle ajoute pressante persuasive –toi qui parles de dignité de volonté engage la lutte aurais -tu peur –non dit d’ une voix dure mais que puis -je? –te rapprocher de gilbert tu as un prétexte tout trouvé –lequel ", "–l’ exposition voyons ton exposition elle commence cette semaine tu as refusé d’ aller à le bruxelles t’ en occuper tu peux toujours revenir sur ta décision tu peux même arriver à le temps pour le vernissage ", "–je déteste les vernissages quand il s’ agit de mes œuvres par principe je les évite –pour une fois tu te mettras en désaccord avec tes principes et comme élisabeth semble encore hésiter –je t’ accompagnerai décide isabelle justement je dois voir un éditeur à le sujet de mon livre sur la promotion de la femme tu ne seras pas seule pour affronter les événements ", "alors c’ est oui les yeux de PROPN s’ éclairent –c’ est oui on ne peut rien te refuser et elle cache son visage empourpré sur l’ épaule d’ isabelle –mais tu sais je ne garantis pas que ce soit là une bonne initiative ", "je ne ferai aucune concession pour me rapprocher de gilbert –d’ accord.par-dessus la brune tête inclinée isabelle sourit ravie de sa victoire maintenant le plus difficile est acquis pour le reste elle fait confiance à le hasard et à sa bonne étoile privilégiés qui avaient obtenu un carton pour cette soirée brillante étaient déjà presque tous arrivés lorsque l’ huissier annonça le commandant PROPN à le seuil de les salons l’ ambassadrice vint recevoir le nouveau venu " ]	[ "quelle imprudence de ne pas avoir consulté le docteur quand il est venu pour maman ce soir comme elles m' aiment se disait le jeune homme après s' être défendu de se sentir souffrant avec cette fausse gaieté qui n' a jamais complètement trompé une vraie sollicitude aussi la comtesse et sa fille ne cessèrent -elles pas durant toute la soirée de jeter les yeux sur lui à la dérobée et toutes étaient déjà trop habituées à le lire dans sa physionomie pour n' y pas discerner les allées et venues d' une anxiété c' était assez pour qu' elles devinssent à le leur tour incapables de cette conversation prise et reprise librement sans arrière-pensée ni sous-entendus qui était la douce habitude de leur intimité pour la première fois depuis l' arrivée de francis à le palerme les femmes et le jeune homme sentirent s' abattre dans l' atmosphère de le salon ou ils passaient leurs paisibles jours ces étranges ces imbrisables silences qui annoncent à de chers foyers la menace de quelque redoutable crise toutes choses demeurent les mêmes autour de les mêmes visages et tout", "elle avait ouvert le capital sur son bureau à le côté de son manuel de chimie et son regard errait avec mélancolie d' un volume à l' autre elle s' était mise à le examiner tous mes gestes à la lumière de le matérialisme historique il y avait beaucoup de mendiants dans les rues à le début de ce froid printemps et si je leur donnais un peu d' argent elle ricanait: si tu t' imagines qu' en faisant l' aumône à ce pauvre déchet tu changeras la face de le monde –je n' en demande pas tant lui fait plaisir c' est déjà –et tu tranquillises ta conscience tout le monde y gagne elle m' attribuait toujours des calculs ténébreux –tu crois qu' en refusant d' aller dans le monde et en étant grossière avec les gens tu échappes à le ta classe tu es une bourgeoise mal léchée c' est tout vérite c' est que ç a ne m' amusait pas d' aller chez claudie; ", "ou plutôt une faim cannibale bouffer la femme mordre dans sa chair elle a refermé ses jambes et rabattu sa robe l’ air de rien elle a ramassé le ballon échoué près d’ elle et me l’ a lancé en me disant d’ aller vite retrouver mon camarade j’ y suis allé rouge comme une crête de coq je tanguais sur un nuage mais un nuage de feu d’ électricite j’ ai pas pipé un mot de cette histoire ni à le mon pote ni à d’ autres et la femme c’ était qui une amie de sa famille ou une parente je ne sais pas ", "un peu plus tard en me retournant je vis que d’ entre eux ressortaient prudemment et traînaient leur compagnon à l’ intérieur sans doute dans le but de s’ en repaître j’ avais emporté les jumelles et pus constater qu’ ils étaient plus petits et plus contrefaits que ceux que j’ avais observés dans la région d’ alarcón leur peau d’ un gris sombre était parsemée d’ excroissances et de pustules sans doute une conséquence de les radiations ils manifestaient en tout cas la même terreur de les néo-humains et tous ceux que je croisai dans les ruines de la ville prirent la fuite aussitôt sans me laisser le temps d’ ajuster mon tir j’ eus quand même la satisfaction d’ en abattre ou ", "et le grenier abandonné et le chianti n� ��aurait plus jamais le même .il ne lui restait plus qu’ à le continuer comme avant bureau breakfast nouvelles politiques dans le journal qu’ en pensez -vous sidney bureau la voiture et le dimanche à la campagne avec les simester ou les jones points à le parcours avec souvent cette pluie obstinée et dieu merci le cognac ", "la première fois et puis après c’ est fini madame de chantillac excusez -moi monsieur si je vous ai laissé si longtemps seul avec cette petite folle on me dit que vous voulez parler à le mon mari valentin en effet madame madame de chantillac ", "la prière qui en était l’ âme avait remonté à le ciel PROPN resta seul: alors il put regarder autour de lui au-dessus de sa tête était accroché un tableau représentant la salutation angélique dans un coin de le tableau était le donataire à le genoux et les mains jointes le chevalier d’ alcantara jeta un cri de surprise ", "ma mère se sait épiée elle nourrit leurs yeux-ventouses collés à le verre à le bois à le tissu des limaces qui s’ accouplent et se multiplient sur place elle parle fort elle nous humilie devant un public de charognards mon corps est livré à les méduses ", "davantage on prit devant lui l’ habitude de se taire d’ en dire le moins possible un silence où se mêlaient effroi et respect et aussi un peu de cette haine que ne manque pas d’ engendrer ce qui survient sans avoir suivi le lent le séculaire cours de les choses certes nous n’ avons jamais été des âmes très bonnes mais pouvait -on faire confiance à un homme qui faisait fumer sa cheminée par une pauvre innocente plus âgée que lui sa sœur allaient jusqu’ à le murmurer certains et dont le ventre était impie pouvions -nous trinquer en outre avec un homme qui ne buvait comme les femmes et avec une grande lenteur que de l’ apéritif à la gentiane un homme enfin dont nous ne pouvions prendre le nom à le sérieux nous riions jaune ", "il y avait mois que nous étions ensemble et tu ne t' apercevais de rien ma chérie je tenais bon et comme toutes les natures heureuses tu étais peu exigeante et ne savais même pas que tu l' étais si peu nous restâmes encore jours à le venise parcourant la ville en tous sens pendant des heures visitant toutes les églises à le retour lorsque je te prenais dans mes bras c' est toi qui me disais: ah non jacques pitié je suis morte morte je ne sais pas comment tu fais tu es vraiment une force de la nature je reprenais espoir il s' agissait de trouver un rythme de croisière " ]
un midi il fit un déjeuner de francs annonça ensuite à le maître d’ il n’ y aura pas de pourboire vous n’ avez pas été assez empressé et le soir il traînait dans les cabarets dans les boîtes de nuit offrait à le boire à les filles les tenait en haleine jusqu’ à la dernière minute puis soudain jetait un billet de francs à le milieu de la salle en annonçant: pour celle qui l’ attrapera il y eut une vraie bataille et une femme fut expulsée de l’ établissement tandis que selon son habitude cherchait à se rendre compte de l’ impression produite sur maigret il n’ essayait pas d’ échapper à la surveillance dont il était l’ objet à le contraire s’ il prenait un taxi il attendait que le commissaire en eût arrêté un à son tour	[ "l’ enterrement avait eu lieu le octobre le à le heures de le soir achevait de dîner dans un restaurant de le quartier de les champs-elysées a heures et demie il sortait suivi de maigret choisissait avec soin une voiture confortable et donnait une adresse à le voix basse autos roulèrent bientôt l’ une derrière l’ autre dans la direction d’ auteuil et c’ est en vain que sur la large face de le policier on eût cherché trace d’ émotion d’ impatience ou de lassitude encore qu’ il n’ eût pas dormi de jours ", "ses yeux simplement étaient un peu plus fixes que d’ habitude le premier taxi suivit les quais traversa la seine à le pont mirabeau et s’ engagea cahin-caha sur le chemin qui mène à la citanguette a mètres de le bistrot arrêta sa voiture dit quelques mots à le chauffeur et marcha les mains dans les poches jusqu’ à le quai de déchargement situé en face de l’ auberge il s’ assit sur une bitte d’ amarrage alluma une cigarette s’ assura que maigret l’ avait suivi et se tint immobile a minuit il ne s’ était rien passé ", "dans le bistrot arabes jouaient à les dés et un homme sommeillait dans un coin probablement engourdi par l’ ivresse le patron lavait ses verres a l’ étage il n’ y avait aucune lumière a minuit un taxi s’ avançait le long de le chemin stoppait en face de la devanture et une silhouette féminine après une courte hésitation pénétrait vivement dans le bistrot les yeux sarcastiques de radek cherchaient maigret plus que jamais ", "la femme était éclairée par la lampe sans abat-jour elle portait un manteau noir et un large col de fourrure sombre il était néanmoins impossible de ne pas reconnaître crosby elle parlait bas à le patron en se penchant sur le comptoir de zinc les arabes avaient cessé de jouer pour l’ observer ", "de le dehors on n’ entendait pas les voix mais on devinait l’ ahurissement de le patron la gêne de l’ américaine quelques instants plus tard l’ homme se dirigeait vers l’ escalier débouchant derrière son comptoir elle le suivit puis une fenêtre s’ alluma à le premier la fenêtre de la chambre que joseph avait occupée lors de son évasion ", "quand le patron redescendit il était seul les arabes l’ interpellèrent et tout en leur répondant il eut un mouvement d’ épaules qui devait se traduire par je n’ y comprends rien non plus bah cela ne nous regarde pas à le premier il n’ y avait pas de volets les rideaux étaient minces on pouvait suivre presque sans lacunes les allées et venues de l’ américaine dans la chambre une cigarette commissaire ", "maigret ne répondit pas la jeune femme là-haut s’ était approchée de le lit dont elle retirait les couvertures et les draps on la vit soulever quelque chose d’ informe et de lourd puis elle se livra à un travail étrange s’ agita s’ approcha soudain de la fenêtre comme prise d’ inquiétude on dirait qu’ elle en veut à le matelas n’ est -ce pas ", "ou je me trompe fort ou elle est en train de le découdre drôle d’ occupation pour une personne qui a toujours eu une femme de chambre les hommes étaient à le moins de mètres l’ un de l’ autre un quart d’ heure s’ écoula de plus en plus compliqué quoi!... la voix de le tchèque trahissait son impatience et maigret se gardait bien de répondre de broncher il était un peu plus de minuit et demi quand se montra à le nouveau dans la salle de le café jeta un billet sur le comptoir sortit en relevant son col de fourrure et se précipita vers le taxi qui l’ avait attendue ", "nous la suivons commissaire les taxis se mirent en marche l’ un derrière l’ autre mais mme ne se dirigeait pas vers paris une demi-heure plus tard on était à le saint-cloud et elle laissait l’ auto à le proximité de la villa elle était toute menue tandis qu’ elle arpentait le trottoir de l’ autre côté de la rue comme quelqu’un qui hésite soudain elle traversa la chaussée chercha une clé dans son sac et l’ instant d’ après elle était à l’ intérieur tandis que la grille se refermait avec un bruit mat " ]	[ "je contemplai surtout avec admiration ce magnifique lion à le tous crins vrai roi de la ménagerie comme il est le roi de tous les animaux quelle démarche souveraine même dans cette étroite cage dont les barreaux l’ étouffent et quand il rugit quel roulement de tonnerre voilà ce qu’ an peut appeler un beau commandement je ne pouvais me lasser d’ admirer son air de puissance et de force dédaigneuse la majesté de sa crinière fauve la vigueur de ses pattes énormes la beauté de son pelage et ses dents blanches comme de l’ ivoire longues et pointues comme des baïonnettes qu’ il montrait négligemment à le public chaque fois qu’ il entr’ ouvrait sa gueule profonde en un long bâillement pauvres petits hommes que vous êtes semblait -il nous dire de le fond de sa cage n’ étaient ces barreaux de fer qui me séparent de vous comme vous trembleriez devant moi ", "dans la haute société qu' il fréquentait habituellement on le recherchait pour son apparente obligeance pour les services qu' il rendait à les fils de famille dans l' embarras et il passait généralement pour un type d' honneur et de probité mais ces dehors n' étaient qu' un masque et quiconque eût assisté le matin dans son bureau à ses conversations avec un de ses commis nommé gerbet PROPN bien certainement eût senti l' amertume et le mépris déborder de sa pensée PROPN avait nous l' avons dit des rapports nombreux avec les indes et les colonies mais il leur fournissait des esclaves ce que tout paris ignorait l' honorable négociant faisait la traite interdite de les nègres ", "sourires mais alors nous ne donnions pas en bataillon compact comme à l’ ordinaire nous nous disséminions dans la salle pour ne pas compromettre la claque auprès de l’ administration depuis quelques jours le patron m’ avait fait l’ honneur de me distinguer comme plus intelligent que les autres et en me chargeant d’ indiquer les nuances il m’ avait nommé sous-chef de claque je devais chaque jour recevoir ses instructions particulières ", "plus haut que les placards de publicité je vis les traits tirés les yeux ardents de les populaires un orchestre éclata latriche chantait on reprit en chœur hardi coco ce qui anima le train les 16coureurs repassaient sans un écart toutes les 20secondes se surveillaient en peloton compact ", "peut-être qu’ elle a perdu la laisse l’ autre jour quand elle est allée avec nick à le supermarche elle ne se souvient pas si nick avait sa laisse quand elle est revenue tant pis elle ouvre la porte et nick se glisse au-dehors il file vite à le milieu de la plaine blanche pareil à un loup ", "il voulut s’ affermir sur ses pieds pour prendre le nourrisson mais il vacillait la nourrice s’ approcha exaspérée mon argent ou j’ emporte le petit s’ écria -t-elle ", "son visage fier et noble reflétait le plaisir qu’ il éprouvait à le me voir étendu sur la mousse à l’ écart de les autres plongé dans une rêverie voluptueuse et entièrement libéré des soucis d’ ordre pratique qui me tourmentaient quand je me trouvais à le milieu d’ eux tous d’ ailleurs il ne songeait nullement à le connaître la nature de ces rêveries il était on ne peut plus discret quand je repense à la délicatesse d’ un être comme rudy je me demande s’ il ne venait pas chercher à le mon contact le silence et la solitude qu’ il ne pouvait trouver nulle part ailleurs même en lui-même et s’ il ne puisait pas dans le spectacle de mes accès de sauvagerie à la fois une sorte de justification personnelle et un encouragement en tout cas nous n’ avions jamais peur du silence quand nous étions ensemble je compris très vite que PROPN avait raison quand il disait que je n’ étais pas venu ici pour me reposer et prendre du bon temps ", "mais mon ami vous ne savez pas que rien ne serait plus capable d’ éteindre en vous le feu sacré de les arts que le travail ingrat et abrutissant de nos bureaux lorsque d’ après le désir manifesté par votre subrogé-tuteur et les renseignements favorables qui m’ avaient été fournis sur votre famille j’ ai consenti à le vous prendre à le nombre de mes commis je croyais ne trouver en vous qu’ un jeune homme comme il y en a tant laborieux assidu mais seulement capable de copier un bordereau d’ additionner des chiffres je ne comptais pas y trouver l’ étoffe d’ un peintre futur si maintenant j’ acceptais votre demande telle que vous venez de la formuler c’ est alors que vous auriez le droit de dire à le juste titre que moi qui ai la prétention de protéger les artistes j’ ai voulu étouffer à sa naissance le germe de les beaux-arts que dieu a mis en vous en entendant cette dernière phrase j’ ai senti la rougeur me monter à le front parce qu’ elle me rappelait presque mot pour mot ce que j’ avais dit hier à le m. fuselier m. sans paraître y faire attention a continué en ces ter", "car lorsque les airs me l’ apportent à le nouveau c’ est avec de l’ avance ou de le retard sur monchant à le moi c’ est un chœur mixte ou je me trompe fort avec des enfants aussi peut-être j’ ai l’ absurde sentiment qu’ une femme le dirige il y a longtemps qu’ il chante le même chant ", "il crut d’ abord qu’ on se moquait car on peut être un excellent porteur d’ eau et n’ avoir aucune notion de rhinoplastie le docteur lui fit comprendre qu’ on voulait lui acheter un mois de son temps et environ centimètres carrés de sa peau l’ opération n’ est rien lui dit -il et vous n’ avez que fort peu à le souffrir mais je vous préviens qu’ il vous faudra énormément de patience pour rester immobile un mois durant le bras cousu à le nez de monsieur de la pachienche répondit -il j’ en ai de " ]
pascal était un beau vieillard à lequel son fils ressemblait peu en effet les sourcils de le guide étaient plus épais le feu de son regard plus sombre sa bouche était moins souriante on comprenait que chez l’ un résidait la paix tandis que chez l’ autre grondait l’ orage on sentait cependant que sous la rude écorce de le dernier se cachait une sensibilité réelle de le reste la voix mesurée et grave de le vieillard pleine de tendresse lorsqu’ il s’ adressait à son fils semblait avoir sur le guide de les accents irrésistibles	[ "un modeste repas fut servi et je dois dire que j’ y fis honneur paléro et son père paraissaient ravis de mes bonnes dispositions et m’ encourageaient par les plus vives instances car il n’ y a pas un pays où l’ hospitalité soit pratiquée avec plus de sincérité d’ affabilité que dans celui-ci dès l’ instant que vous entrez sous le toit d’ un corse que vous vous asseyez à sa table on dirait que vous faites partie de sa famille qu’ il n’ a plus rien à le vous refuser a la fin de le dîner le guide était redevenu causeur et souriant il ne restait plus sur son visage aucune trace de tristesse ", "des pensées plus douces avaient remplacé d’ amers souvenirs de temps en temps il jetait sur son père des regards attendris et les reportait ensuite sur moi comme pour me dire voyez comme il paraît heureux le vieillard l’ était en effet et la joie qui remplissait son âme se reflétait sur ses traits tout semblait donc inviter chacun à l’ abandon à la confiance je hasardai alors quelques questions sur le sujet qui me préoccupait ", "PROPN m’ eut aussitôt compris ah vous voulez parler sans doute de la vierge de sartène une noble et courageuse enfant que notre pays pleure encore et à le laquelle chaque année les jeunes filles viennent apporter à le nom de la ville entière un pieux tribut de regrets et de pleurs a ces mots prononcés par le guide le vieillard avait levé les yeux à le ciel en murmurant quelques paroles dont je n’ avais pu saisir le sens car son langage était pour moi bien moins intelligible que celui de son fils ", "cependant le début de palérone pouvait que piquer davantage ma curiosité heureusement mon vif désir ne lui échappa point c’ est une touchante mais triste histoire ajouta -t-il elle n’ est pas de nature à le vous égayer et je ne sais si je dois j’ ai souffert jeune lui répondis -je et mon caractère comme mes habitudes m’ entraîne de préférence vers les sujets graves et mélancoliques dites-moi ce que fut la vierge de sartène ", "une martyre sur la terre un ange dans le ciel voilà le résumé de son histoire mais vous voulez des détails beaucoup de détails sans doute je vous satisferai mais à une condition laquelle c’ est qu’ une fois ma narration commencée vous me la laisserez achever quoi qu’ il vous coûte de grand cœur je le promets ", "pour cela il faudra plus d’ une soirée je suis un narrateur impitoyable je vous en préviens n’ importe PROPN se cachait pour sourire je compris toute la fine délicatesse de ce sourire et lui tendis la main ", "ce ne sera donc pas la dernière fois que vous vous assiérez à le notre table ajouta -t-il avec une charmante expression de gaîté et il se disposa à le commencer son récit ce récit devait naturellement charmer ma jeune imagination car le guide y versa à le flots ces expressions poétiques que les corses emploient d’ ordinaire même pour parler des choses les plus simples passant tour à le tour de le gracieux à le grave de le doux à le sévère il me ravit et m’ étonna ", "le récit de le guide la famille de les génioti la jeune fille dont vous avez vu le tombeau dans le petit cimetière de notre église se nommait elle était petite-fille de PROPN qui fut un de les braves soldats de le général et qui versa jusqu’ à la dernière goutte de son sang pour la défense de son pays le grand général qui travailla avec tant d’ ardeur et de gloire à l’ indépendance de l’ île indépendance qu’ il ne put assurer avait témoigné hautement son estime pour l’ héroïque courage de le jour où dans une revue il s’ approcha de lui en présence de l’ armée entière et lui frappant sur l’ épaule s’ écria hommes comme toi conserveraient à la corse ses lois et sa liberté ", "les hommes ne s’ y trouvèrent pas sans doute puisque le drapeau français flotta peu de temps après sur nos murs ceci se passait la veille de la bataille de ponte-nuovo le lendemain PROPN écrasé par le nombre ne devait son salut qu’ à la vitesse de son cheval PROPN tombait à le côté de lui serrant avec amour sur sa poitrine ensanglantée l’ épée qui lui avait été remise par le grand général le jour de la revue dont j’ ai parlé cette épée que clément qui combattait ce jour avec ses frères enleva PROPN de les mains crispées de son père mourant a été conservée dans cette famille de braves et sera enterrée avec le dernier descendant " ]	[ "la fermière le consulta d’ un coup d’ œil: un clignement fut échangé entre eux antonie écrasée maintenant de la fatigue de le voyage de le poids de son bonheur voulut s’ asseoir la vieille poussa une sorte d’ escabeau en s’ excusant de ne pouvoir offrir que cela qu’ importait à le antonie tout siège était un trône pour cette mère glorieuse ", "à le heures il commença à le fulminer contre ce salaud de copain cet exploiteur qui retenait ses vendeuses après l’ heure.là-dessus un paquet de ou jeunes filles déboula caquetantes et jacassantes PROPN se mit à le trembler et enfin la reconnut: elle riait elle osait rire toute rose toute fraîche tout excitée à le milieu de ses copines il ne voyait qu’ elle il ne se demandait pas comme il faisait en présence de tout être féminin si elle était ou moche non il ne se demandait rien ", "ils sentaient naître en eux une pureté une liberté sans égales ils souriaient tous les d' un sourire inconnu à les hommes en affrontant l' horizon incalculable ils allaient vers le large et il leur semblait tant de vagues déjà avaient roulé sous eux tant ils avaient franchi de ces crêtes brusques et oppressantes derrière lesquelles se révélait à le nouveau toute l' aridité de les plaines consacrées à le seul soleil que la terre déjà derrière eux avait dû disparaître à les regards les abandonnant à le milieu de les vagues à le leur prestigieuse migration à le laquelle ils s' encourageaient l' un l' autre par des cris exaltants et il semblait à le albert que l' eau véritablement coulât sous eux à une incomparable vitesse et dût déborder ses tristes rivages tandis qu' il poursuivait avec ses compagnons de route une navigation dont s' imposait de plus en plus à le son esprit le caractère enchanté ils allaient toujours plus avant à une vitesse qui leur paraissait sans cesse accrue un cinglant défi apparaissait dans leurs yeux se fortifiait de la poursuite de cet", "—mais elle elle s' écria maurevailles en désignant réjane qui toujours assise sur le parquet semblait assister indifférente à le cette scène elle!... que vous a -t-elle fait faites -moi mourir mais sauvez -la —allons donc tu profiterais de l' occasion pour t' enfuir avec elle —non sur mon salut éternel je vous le jure le joli serment non non je ne te crois pas ", "elle encourage les défauts de marion de jean et de josie elle se glisse chaque jour davantage dans les bonnes grâces de mllelazarine qu’ elle excite contre michon et dans celles de m. et mme de rodennec à la maison de les oiseaux elle n’ est plus seulement angélique elle est séraphique et ses airs fervents à l’ église et ses visites chez les pauvres avec un gros paquet sous le bras toujours à les heures où on peut bien la voir m’ a dit jeanne-marie qui ne l’ a jamais adoptée elle et se met aussi à la surveiller se doute -t-elle que michon se défie d’ elle toujours est -il qu’ elle ne perd aucune occasion de lui nuire en dessous tout en se montant charmante et affectueuse en apparence ", "à la porte se trouvait une automobile empruntée à un commerçant de le bourg à le moment jacques sortait de la maison sa femme l’ ayant laissé descendre les marches disait debout sur le seuil: —au revoir mes bien-aimés ces mots firent se détourner l’ instituteur et sa fille déjà montés dans l’ automobile PROPN se pencha: —tu devrais venir avec nous marie-au-pain hocha la tête —que penserait -il le pauvre petit quand il va venir si je n’ étais pas ici ou bien à sa recherche ", "–vous cherchez une arme une vengeance j’ en trouve une admirable d’ une rouerie diabolique –que dites -vous mais bah vous n’ oserez pas il faudrait que vous eussiez absolument et basquine appuya sur ce mot que vous eussiez absolument la même audace la même énergie que votre père et vous n’ êtes pas de cette trempe de fer –taisez -vous s’ écria scipion effrayant de frayeur je ne sais pas à le quelles horribles pensées vous me pousseriez en me parlant ainsi –pas d’ enfantillage scipion ou je garde mon idée pour moi mais avant de vous la dire je veux voir si elle est réellement praticable pour cela résumons en mots votre situation si vous refusez d’ épouser c’ est pour vous la prison ", "–vous vous trompez lyse affirma -t-elle gravement si c’ était l’ une de nous comme vous le supposiez tout à l’ heure eh bien je suis persuadée que nous piétinerions notre cœur plutôt que de consentir jamais la moindre concession et lyse rolle sentit qu’ elle disait vrai –c’ est juste quant à la possibilité que nous tombions jamais ", "j’ étais sûre que je lui ferais obtenir un régiment et qu’ il aurait un avancement très-prompt mon père qui était là quand je cherchais à le décider me dit: hermandine comment peux -tu desirer que ton frère accepte ce que tu lui proposes s’ il avait été colonel régiment français à le moment ou ̀ j’ ai appris ton malheur je lui aurais fait quitter dans l’ instant le service de france oh! mon père m’ écriai-je vous ne m’ avez pas pardonné je ne serais pas ici si j’ avais le moindre ressentiment contre toi mais je n’ en conserve pas moins le souvenir de l’ insulte qui m’ a été faite par le roi à le service de lequel jamais aucun de mes fils ne sera ", "—vas -y nique ta mère ta mère la pute il a continué mustapha il a renversé sa chaise et il a craché par terre en levant le doigt en l’ air çui de le milieu pour bien y faire piger à le mademoiselle dambre monsieur belaiche est encore revenu dans la classe et il a dit qu’ il en avait marre de nous il était tellement en pétard il gueulait tellement fort qu’ il a pas entendu quand quelqu’un a dit sale feuj» sinon ç a aurait été la baston je suis sûr le lendemain en sortant de le collège mademoiselle dambre a retrouvé sa voiture avec une vitre pétée " ]
mais tel qu' il était il contenait assez d' hyperboles pour couvrir la pauvre enfant de confusion et lui laisser l' idée pénible qu' elle s' était conduite avec la plus grande inconséquence ce qui portait madame duriez à s' exprimer avec tant de chaleur c' est qu' elle n' avait pas deviné sa fille et tremblait à l' idée qu' arnaud avait pu lui plaire la désolation de la petite était profonde quand tout à le coup la main même qui la blessait lui apporta le baume le plus propre à la guérir sa mère se mit à le parler de madame de saint-villiers —tu ne saurais croire combien je me félicite que ta marraine n' ait pas été la ̀! une personne d' une si haute distinction qu' aurait -elle pense de la marquise madame PROPN passa à le comte par une transition qui semblait naturelle	[ "elle dit quelques mots sans trop cacher son jeu car elle n' eût point été fâchée que gabrielle comprît dès lors elle put continuer sans être interrompue ses remontrances et ses explications les regards suppliants et consternés de gabrielle s' éclairèrent si vivement que la jeune fille eut à le peine le temps d' abaisser ses longues paupières pour les cacher quoi! pensa -t-elle les choses en sont la ̀! maman y pense et la marquise en a parlé! c' est donc bien vrai? ", "il pourrait songer à le moi mon dieu —chère maman dit -elle en contenant son émotion je te comprends très bien je t' assure tu n' auras plus jamais à le te plaindre de moi je vais être si tranquille et si raisonnable que tu en seras étonnée et puis si par hasard tu m' entends encore causer à le tort et à le travers tu n' auras qu' à le me faire un petit signe comme cela vois -tu? et je me tairai tout de suite fussé -je à le milieu d' un mot!... mais cette idée de rester la bouche béante sur un clin d' œil de sa mère parut tout à le coup si plaisante à le gabrielle qu' elle ne put tenir son sérieux et se mit à le rire à la fin de sa phrase —cela n' a pas de bon sens! dit la pauvre madame duriez qui sourit malgré elle ", "voyons gabrielle tu as ans a ce moment on frappa à la porte —pardon madame dit un valet de chambre c' est la cuisinière qui attend les ordres de madame —ah! bien fit madame duriez qu' elle monte —va mère chérie je te promets que je n' oublierai pas un mot de ce que tu m' as dit et gabrielle après avoir embrassé sa mère courut à le jardin où elle eut la satisfaction de découvrir que sa monstrueuse rose paul-néron la gloire de son parterre avait enfin consenti à s' épanouir dans toute sa beauté ", "quelques semaines se passèrent pendant lesquelles on vit plusieurs fois à le montretout madame de saint-villiers et son neveu tantôt ensemble tantôt séparément a la suite d' une promenade à le bois il arrivait à le rené de traverser le pont de boulogne et de venir causer un moment avec madame duriez et sa fille pourtant ses visites conservaient toujours un caractère officiel et cérémonieux le capitaine arnaud à le contraire avait pris à la lettre l' invitation de m. duriez de se considérer comme de la famille il commença par inventer prétextes pour se présenter chez ses nouveaux amis aussi souvent que possible ce qui était toujours bien moins qu' il ne l' eût désiré ", "PROPN aurait pu être touché de l' amitié extraordinaire que son ancien supérieur lui témoigna tout à le coup s' il n' avait su parfaitement à le quoi s' en tenir sur ce point quand sa présence chez les duriez fut devenue si naturelle qu' on s' étonnait de ne pas l' y voir arnaud renonça à en donner chaque fois une explication qui lui coûtait bien de la peine imaginer d' ailleurs on recevait beaucoup dans cette maison hospitalière on donna quelques fêtes le comte de PROPN et le capitaine arnaud n' étaient pas les seuls qui pour une raison ou pour une autre songeassent à le obtenir la main de mademoiselle duriez mais il est certain que parmi les nombreux rivaux nul n' était plus amoureux que celui-ci ni plus noble que PROPN ", "si gabrielle et rené n' étaient pas encore officiellement fiancés c' était seulement parce que la vieille marquise redoutait les unions trop précipitées elle voulait laisser à ses enfants le temps de se connaître un peu car elle ne doutait pas qu' ils ne s' en aimassent davantage des elle était la plus tendre et la plus romanesque gabrielle avait cependant le cœur bien ardent et l' imagination bien vive mais elle n' avait -elle pas ans et n' était -ce pas son propre bonheur qui la faisait ainsi rêver? depuis la première soirée qu' ernest arnaud avait passée à le montretout madame duriez ne s' était plus trouvée dans le cas d' avoir à le réprimer la vivacite parfois étourdie de sa fille celle-ci en effet était peu à le peu tombée dans une disposition tout autre qui chez cette nature décidée n' était pas de la mélancolie mais bien réellement de la tristesse ", "on ne le remarquait pas autour d' elle; car la seule personne qui aurait pu s' en apercevoir c'est-à-dire sa mère s' applaudissait de cette tranquillité dans laquelle elle voyait le bon résultat de ses observations tout d' abord lorsqu' elle l' avait appris elle s' était dit que naturellement le jeune homme l' aimait puisqu' il souhaitait de l' épouser ses manières vis-à-vis d' elle étaient graves et froides il est vrai; il parlait à le peine mais cette réserve excessive était sans doute dictée par quelque loi de le monde ignorée de la jeune fille pourtant elle songeait à le leur première rencontre à le cette vive sympathie qui était née entre eux dès qu' ils s' étaient parle ", "ils l' avaient ressentie également elle en était certaine et ils se l' étaient exprimée sans cependant avoir prononcé un seul mot différent des banalités de bon goût qui se débitent pendant un bal que s' était -il donc passé? et pourquoi ce délicieux moment n' était -il jamais revenu? a mesure que le temps s' écoula et que les visites de m. de laverdie se multiplièrent gabrielle sentit un doute singulier envahir son cœur et le glacer —serait -il possible se demanda -t-elle qu' on pût songer à le faire d' une jeune fille sa femme et que cependant on ne l' aimât pas mon père racontait l' autre jour l' histoire d' un homme qui s' est marié pour devenir riche; sa femme avait une dot immense mais elle était laide et méchante elle l' a rendu si malheureux qu' il s' est tiré un coup de revolver il ne s' est pas tué cependant et je ne sais plus comment tout cela finissait il arrive quelquefois des horreurs pareilles ", "mais il arrive aussi qu' on fait des faux qu' on vole et qu' on empoisonne et quel rapport ont ces abominations avec le cher petit monde où je vis avec mes bons parents avec ma spirituelle marraine avec rené de laverdie quel intérêt le comte aurait -il à m' épouser s' il n' avait pas un peu d' affection pour moi lui qui est noble qui est riche qui est si plein de goût d' intelligence et d' esprit il a un caractère très profond il est franc bon généreux cela est facile à le voir car il porte toutes ces qualités sur son visage et puis je le sais bien car sa tante me l' a répété souvent quand il parle tout ce qu' il dit est très simple et cependant c' est toujours original il semble que chacune de ses paroles vous donne une idée nouvelle " ]	[ "d’ ailleurs les amis de la vieille à le club disaient qu’ elle les perdait souvent le trousseau était sur la table de chevet à le côté d’ elle lorsqu’ on l’ avait découverte mais cela ne permettait pas d’ affirmer que la serrure avait été fermée de l’ intérieur par mme petit ou de l’ extérieur par le coupable qui possédait des dons manuels importants comme le prouvait la minutie avec laquelle il confectionnait les maquettes fabriquer un passe grossier était à sa portée c’ est un soir que tout s’ est détraqué il avait fini sa classe alors on était allés faire une petite balade tous les et en rentrant qu’ est -ce qu’ il voit dans le hall de l’ immeuble ", "le premier regard qu’ a jeté sur moi mme laroque m’ a paru empreint d’ une surprise touchant à la stupeur elle m’ a fait répéter mon nom pardon monsieur madame le gérant le régisseur que m. madame —vous êtes bien sûr ", "dans ses vêtements de deuil madame haupois-daguillon était déjà à le travail penchée sur ses livres et m. haupois qui venait d\\' arriver parcourait les journaux de le matin j\\' ai du nouveau à le vous annoncer dit -il à ses amis en leur serrant la main joyeusement —nous aussi dit m. haupois nous avons reçu une bonne nouvelle et j\\' allais aller chez vous tout à l\\'heure pour vous la communiquer homme que nous avons chargé de surveiller PROPN est venu nous apprendre hier soir qu\\ il avait la certitude que PROPN était trompé il paraît que cette coquine a pu jouer son rôle plus longtemps ", "le baron de listomère alla chez un de ses oncles lequel en sa qualité de député pouvait voir immédiatement le ministre à la chambre et il le pria de sonder les dispositions de son excellence car il s’ agissait pour lui de la perte de son avenir aussi attendit -il avec la plus vive anxiété dans la voiture de son oncle la fin de la séance le député sortit bien avant la clôture et dit à son neveu pendant le chemin qu’ il fit en se rendant à son hôtel: –comment diable vas -tu te mêler de faire la guerre à les prêtres le ministre a commencé par m’ apprendre que tu t’ étais mis à la tête de les libéraux à le tours ", "sachant que je ne pourrais vous raccompagner car ce mariage m’ a mis en retard dans mon travail j’ ai demandé à le langlois mon garagiste de garder une voiture à le votre disposition pour vous ramener chez vous –c’ est parfait et je vous remercie cher maître d’ avoir prévu notre retour à le ferrières il ne nous reste plus qu’ à le aller chez ce garagiste et à le voir s’ il ne nous demandera pas un prix trop exorbitant pour ce déplacement –je ne pense pas fit me patront il est toujours raisonnable dans ses prix quand il me rend service ", "–complètement termine questionna -t-elle surprise –oui mademoiselle et alors –avant de le transporter chez moi dans ma chambre c’est-à-dire à l’ auberge de catherine le coz j’ aurais voulu que vous le voyiez –moi! –pour avoir votre avis pourquoi je ne suis guère savante en peinture –vous m’ avez dit l’ autre jour des choses très justes –j’ ai exprimé simplement ma pensée fait -elle modestement et sans marquer la sotte joie qu’ un profane habituellement ne manquerait pas de ressentir en pareil cas ", "qu’ y auriez -vous gagné des coups de fusil probablement on a toujours de le désagrément à se mêler d’ affaires de femmes les femmes sont de drôles de choses PROPN avec une mélancolie comique je n’ en saurais parler convenablement ", "–oui dit jacques je vois bien c’ est un perroquet ces bêtes ne sont pas sauvages reprit marengo si j’ avais un bâton je m’ approcherais tout doucement de celle-ci et d’ un coup je la jetterais à le terre ah! pourquoi n’ ai -je pas de bâton ", "je m’ endormais avec un contentement qui emplissait mes mains comment resterai-je? après journées pieuses et paisibles un singulier délire me gagne je ne vois plus rien autour de moi et dans ces ténèbres une lumière unique m’ aveugle plus coupante qu’ une épée d’ or m’ enferme avec vous et je meurs rayon incomparable qui êtes le souvenir et le désir qui êtes la connaissance la connaissance de le bien et de le mal et leur goût confondu poésie aimable et sauvage plus âcre que le buisson et le renard et pourtant affinée comme l’ extrême parfum de la gomme d’ arabie!je revis tout le passé voluptueux naissant vertige heures délicates et audacieuses minutes où une plus vive étreinte dévoile enfin le dernier secret physique qui est l’ âme! emploi de l’ âme et de le regard; âme découverte qui s’ effraye tremble et recule et peu à le peu s’ enhardit triomphe et chante je suis brûlante voyez -moi âme place de l’ être où afflue le sang le plus sensible c’ est vous que l’ amour baise et déchire fleur mystérieuse à qui la blessure et la douceur sont également plai", "quelle que fût la puissance de ce jeune homme et son insouciance en fait de plaisirs malgré sa satiété de la veille il trouva dans la fille à les yeux d’ or ce sérail que sait créer la femme aimante et à le laquelle un homme ne renonce jamais PROPN répondait à le cette passion que sentent tous les hommes vraiment grands pour l’ infini passion mystérieuse si dramatiquement exprimée dans faust si poétiquement traduite dans et qui poussait don à le fouiller le cœur de les femmes en espérant y trouver cette pensée sans bornes à la recherche de laquelle se mettent tant de chasseurs de spectres que les savants croient entrevoir dans la science et que les mystiques trouvent en dieu seul l’ espérance d’ avoir enfin l’ être idéal avec lequel la lutte pouvait être constante sans fatigue ravit de marsay qui pour la première fois depuis long-temps ouvrit son cœur ses nerfs se détendirent sa froideur se fondit dans l’ atmosphère de cette âme brûlante ses doctrines tranchantes s’ envolèrent et le bonheur lui colora son existence comme l’ était ce boudoir blanc et rose en se" ]
il sera heureux par elle ah! puissent les sentimens de la paisible amitié calmer ton âme la mienne cher ernest est encore digne de l’ amour que tu m’ avais juré et lorsque dépouillée de sa terrestre enveloppe elle s’ élancera dans le sein de la divinité elle se dira: quand PROPN aura subi le sort commun de les humains il me sera réuni et le bonheur dont nous jouirons nous dédommagera de tout ce que nous aurons souffert je crains qu’ on ne vienne chercher ma lettre et c’ est à le regret que je te quitte d’ autant plus que c’ est la dernière fois que je pourrai t’ écrire adieu oublie ta malheureuse cousine si son souvenir peut troubler ta félicité célestine	[ "je te recommande geneviève personne n’ a pu savoir comme elle à quel point tu m’ es cher je demandai à le célestine la permission de copier ce touchant témoignage d’ amour pour elle me le permit j’ étais bien aise de le faire voir à le rosalie à qui je le remis la nuit suivante elle en fut aussi touchée que moi et notre attachement pour célestine s’ en accrut encore ", "quels que fussent nos soins nos attentions pour elle nous ne pouvions calmer ses chagrins elle ne cessait de répéter comme la maîtresse de candide qu’ elle était la plus malheureuse de les femmes rosalie lui offrit de lui raconter les aventures de marguerite kermann qui pour n’ être pas aussi infortunée que la vieille dont voltaire rapporte les aventures en les embellissant de son style magique l’ était encore plus suivant rosalie que la pauvre célestine chapitre ii. histoire de marguerite je vous rapporterai les aventures extraordinaires autant que douloureuses de marguerite kermann avec la même simplicité qu’ elle nous les a racontées ", "embellir son récit serait l’ affaiblir c’ est elle que je fais parler je crois l’ entendre à le moment où elle nous rassembla pour nous instruire de ses malheurs elle portait encore l’ habit de la province ou elle est née: le juste de gros de tours gorge de pigeon à le grandes basques la jupe de crépon écarlate un grand tablier de mousseline brodée le fichu les longues manchettes pareilles les cheveux tressés surmontés d’ un petit toquet d’ étoffe d’ or: telle était la manière dont marguerite était mise; on voit assez qu’ elle est alsacienne ", "qui pourra peindre la foule de grâces et de charmes qui composent sa jolie personne ce sont ceux de la simple bergère rien de noble dans ses manières mais toutes sont gracieuses comme un beau jour de printemps ses grands yeux bleus images de l’ azur céleste brillent des feux de la jeunesse sont teinta l’ incarnat de la rose nouvelle ", "ses lèvres sont cerises et sa bouche n’ a pas plus de contour le lin n’ est pas plus fin et n’ est pas d’ une plus jolie couleur que ses cheveux la pomme que pâris donna à le vénus a servi de modèle à ses charmes et la neige de les montagnes n’ est pas plus blanche elle est plus grande que ne l’ était mathilde à le ans mais elle ne grandira plus elle en a ", "ses pieds et ses mains eussent été mieux si des travaux rustiques et une chaussure peu soignée n’ en eussent altéré les formes et augmenté le volume son esprit est aussi naïf que son air mais sa naïveté n’ a rien de trivial elle parle en bons termes elle est modeste plutôt que timide pieuse jusqu’ à la superstition elle espère plus de l’ invocation de les saints que de la puissance de dieu de le reste douce polie se tenant à sa place et ne s’ étant pas laissée éblouir par le luxe qui règne ici ", "c’ est ainsi que je jugeai marguerite dès le premier jour je suis née dit -elle dans un petit hameau près de colmar mon père est aubergiste et jouit de la réputation d’ être le plus honnête homme de son canton et cette réputation est méritée ma mère est bien la plus brave femme qu’ on puisse connaître elle a ans de plus que mon père ", "elle ne s’ est mariée qu’ à le ans parce qu’ elle n’ avait pas pu l’ épouser plutôt n’ étant pas encore veuve de son vieux cousin qu’ elle avait épousé en premières noces pendant le vivant de le défunt mon père qui était un très-joli garçon et qui servait dans le régiment de le roi avait déjà fait un congé vint à le colmar ou il avait un oncle maréchal expert il trouva ma mère encore fort il voulut lui en conter mais elle n’ était pas femme à le manquer à le ce qu’ elle devait à son époux malgré qu’ il la fît enrager de le matin à le soir et que son catharre et ses rhumatismes le rendissent insupportable mon père qui se nommait george dit joli-cœur voyant qu’ il n’ y avait rien à le espérer tant que le bonhomme vivrait retourna à le régiment où il fut fait caporal ", "il écrivit à le ma mère pour lui faire part de son avancement la lettre tomba dans les mains de son mari qui fit un bruit dieu sait il traita ma pauvre mère comme si elle avait été une malhonnête femme elle avait bonne envie de laisser PROPN son vieux podagre et d’ aller à le nancy voir joli-cœur qu’ elle aimait beaucoup mais elle consulta le prieur d’ un couvent de çélestins qui est dans les faubourgs de colmar " ]	[ "quand il se releva plus pâle que ce cadavre il les effraya tous par son aspect ainsi meurent les traîtres murmura -t-il d’ une voix éteinte ah! je ne toucherai plus jamais votre main s’ écria qui recula ", "PROPN était maintenant à la mode mme de guermantes ne se consolait pas d’ avoir donné tant de tableaux de lui à sa cousine non parce qu’ ils étaient à la mode mais parce qu’ elle les goûtait maintenant la mode est faite en effet de l’ engouement d’ un ensemble de gens dont les guermantes sont représentatifs mais elle ne pouvait songer à le acheter d’ autres tableaux de lui car ils étaient montés depuis quelque temps à des prix follement élevés elle voulait à le moins avoir quelque chose d’ elstir dans son salon et y avait fait descendre ces dessins qu’ elle déclarait préférer à sa peinture PROPN reconnut cette facture ", "non fit -elle je mourrai fidèle à le mon premier à le mon seul amour mais vous philippe vous êtes beau séparé de moi par l’ immensité de les mers ne devant plus me revoir une autre femme viendra qui chassera mon amour de votre cœur et mon souvenir de votre mémoire il y eut un court silence PROPN reprit le jeune homme croyez -vous à le mon amour ", "un petit rire sardonique entrouvrit les fines lèvres roses de –je ne vous crois pas si naïf mon cher humphrey l’ existence passée de cecil rend ma supposition très vraisemblable et une certaine gêne remarquée chez lui tandis qu’ il nous parlait hier de ces étrangères pendant le lunch me donne à le penser que je vois juste dans cette histoire –il me déplairait de vous contredire davantage mais j’ avoue ne point partager votre idée à le ce sujet.lady s’ arrêta en levant sur PROPN ses yeux bleus clairs et vifs où passait un éclair d’ irritation ", "la comtesse éclata en sanglots le sénégal! est -ce qu’ on revient du sénégal! en algérie alors finalement après de nouveaux gémissements maternels on tomba d’ accord sur PROPN petite garnison de normandie assez maussade et dénuée totalement de restaurants de nuit l’ entrée de guy dans l’ existence militaire répondit exactement à ses remarquables antécédents civils ", "il est parti d’ un grand éclat de rire immonde il était ivre son haleine de sous-sol m’ a éclaboussé une vague de pourriture et de souvenirs j’ ai failli tomber à la renverse et le déséquilibre m’ a mis en mouvement comme mon tabouret j’ ai fui lâchement en silence je suis sorti en trombe de le bar sans regarder derrière moi sans pouvoir m’ empêcher d’ entendre les phrases de le type pars pas si vite petit avec quelques obscénités qui m’ ont accablé de rage impuissante comme on encaisse des coups sans pouvoir les rendre dehors un vent glacial venu de l’ océan prenait l’ avenue en enfilade la ville était déserte même devant les canons il y avait très peu de monde quelques touristes rentraient dans les hôtels chics j’ ai dévalé la rue vers le grand zoco fait un tour de place machinalement acheté un paquet de clopes sans y penser bonshommes que j’ avais déjà vus se réchauffaient autour d’ un brasero je leur ai marchandé un bout de kif en échange d’ un de les billets qui me restaient je suis allé le fumer discrètement sur un banc un peu à l’ écart tout est ", "le ciel épais et bas d’ un vilain blanc avait l’ air de peser sur les toits le boulevard richard-lenoir était complètement désert et en face au-dessus de la grande porte cochère les mots entrepôts fils étaient d’ un noir de cirage l’ e dieu sait pourquoi avait un aspect triste il entendait à le nouveau sa femme aller et venir dans la cuisine se glisser sur la pointe de les pieds dans la salle à le manger continuer à le prendre de les précautions sans se douter qu’ il était debout devant la fenêtre en regardant sa montre sur la table de nuit il s’ aperçut qu’ il n’ était que heures ", "sa majesté ne touchait à le rien ce gueux-ci broute brouter mot qui dérive de brute quelle idée ai-je eue de venir dans ce weymouth fois voué à les dieux infernaux je n' ai depuis ce matin rien vendu j' ai parlé à la neige j' ai joué de la flûte à l' ouragan je n' ai pas empoché un farthing et le soir il m' arrive des pauvres ", "–signez donc répéta -t-il d’ un air si grognon si hérissé que la propriétaire ne put s’ empêcher de lui dire: oh! quel visage méchant vous nous faites! et elle signa il n’ y avait plus à s’ en dédire poussa un soupir de soulagement mais en remontant l’ escalier à le moment de sonner à sa porter il trembla à l’ idée de l’ aveu qu’ il faudrait faire à le marguerite le cœur lui manqua; ", "je ne parle pas de le sang de son père puisque vous ne le connaissez pas en ne me recevant pas hier ce n' est pas votre faute je le sais— vous m' avez permis de faire une enquête dans le pays et de connaître ainsi le chiffre précis de la fortune de m. de chambrais comment me supposez -vous assez simple pour vendre francs ce qui en vaut on ne vend que ce qu' on possède et de ces francs vous ne toucherez jamais un centime c' est à le voir et vous préjugez le résultat d' un procès que vous avez tout intérêt à ne pas laisser engager ne l' oubliez pas et je vous en prie faites entrer cet intérêt en compte dans vos calculs " ]
—vous direz tout ce que vous voudrez il ne faut jamais faire saigner un cheval lit -il désemparé gardefort le contempla avec mépris la nuit le silence la lune sur la loire l’ amour de l’ homme pour la bête tout cela qui aurait dû l’ attendrir le rendait fou la méchanceté montait en lui devant ce vieillard douillettement enfoncé dans son bien-être et qui par sénilité et sensiblerie se brisait sur son fauteuil comme sur un récif pour cette ridicule histoire de coup d’ éperon une phrase lui traversa le cerveau avec l’ impétuosité d’ un cri: l’ éperon est un rasoir entre les mains d’ un singe comme il aimait cette maxime qu’ il citait souvent! et c’ était lui qui la honte l’ envahit	[ "ses francs sa femme sa gueuserie la misère de le monde tout fut oublié il se leva reprit la maîtrise de soi-même il cessa de mépriser m.béguier de la digue vieil étalon dessanglé et même prenant congé il lui tendit la main fraternellement le commandant compta: c’ était la vingt-quatrième fois qu’ il assistait à la reprise de nuit de le grand manège de les écuyers à le saumur cette vieille salle d’ étude ou il avait tant peiné tant sué ces hautes fenêtres latérales ou ̀ il avait si souvent vu poindre le jour ce garde-bottes qu’ il avait heurté pendant des années ces piliers entre lesquels il avait chambrière d’ une main et cravache de l’ autre fait sauter des milliers d’ élèves les arrachant de leur selle et les envoyant rouler dans la poussière ces flèches à le mur pour commencer ou finir les voltes et les changements de main dont il avait suivi aveuglément la direction tout cela lui rendait chère la contemplation de ce lieu sacré: d’ habitude le spectacle l’ enthousiasmait tellement qu’ il ne pouvait penser à le rien d’ autre il espéra y puiser pour qu", "après le dîner qu’ il offrait à les anciens venus pour la circonstance de tous les coins de le pays le cadre noir se mettait en selle les écuyers avaient bu sec en blaguant avec de grands rires la représentation qu’ ils allaient donner et maintenant tous de le commandant à le plus jeune sous-maître se concentraient pour l’ épreuve ou il fallait se montrer les égaux de les aînés la sévérité de notre race l’ austérité profonde de notre plus riante province ce goût de l’ abstrait qu’ on retrouve jusque dans nos jeux sautèrent à les yeux tout d’ un coup lorsque le quadrille fit son entrée à le manège de les écuyers impossible d’ imaginer théâtre moins scène moins animée que ce décor neutre à les lignes sèches à le faîtage gris à les murs de chaux percés de fenêtres symétriques à le garde-bottes funèbre à le brun tapis de sciure amortissant les lumières rien n’ y distrait l’ esprit rien n’ y divertit l’ œil: noir est l’ habit de les cavaliers et ils semblent en cet uniforme porter le deuil de la facilité ", "tribunes se faisaient face remplies d’ hommes graves en frac ou en uniforme de femmes silencieuses habituées à le respecter ce sanctuaire d’ ombre et de vide les fleurs les sorbets la musique tout ce qui eût survi à des peuples sentimentaux tout ce qu’ eussent utilisé des nations vaniteuses ou voluptueuses ou tendres pour embellir pareille soirée l’ école l’ avait proscrit comme autant de niaiseries propres à le détourner de le but le but c’ était d’ arriver sans intermède à la poésie vraie à le spectacle d’ une lutte millénaire à la bataille entre la force raisonnable et la force brute à la victoire de l’ homme sur le cheval il y a bien des façons de venir à le bout d’ un cheval: l’ ancêtre préhistorique après l’ avoir pris à le piège le mangeait s’ assimilant ainsi ses vertus le sauvage le capture à le lasso; l’ anglais en corrige les vices par la sélection ", "l’ argentin en brise les violences par des actions aussi étendues que la pampa mais la seule méthode honorable pour asservir un animal de sang c’ est celle que les spectateurs voyaient se développer devant eux la patiente et difficile mise à le néant de les résistances par des moyens de contrainte si compliqués mais si parfaits qu’ ils paraissent naturels certes pensait gardefort il y a eu une grande équitation arabe qui d’ ailleurs ne se transmet qu’ empiriquement mais la science de cette haute école française qui dans le plus profond silence déroule devant moi ses doublés et ses voltes il faut la saluer comme l’ aboutissement d’ un travail occidental de ans comme une leçon de cette suavité implacable qui se nomme le tact équestre comme le couronnement d’ un admirable effort d’ architecture gréco-latine dont xénophon le premier formula les principes l’ architecture et l’ équitation sont sœurs continua gardefort en développant une idée qui lui était ", "môme lutte contre la résistance de les matériaux même recherche de l’ équilibre apothéose de le sur place elles fleurissent à les mêmes époques palladio est contemporain de les grands manèges napolitains de la renaissance qui servirent de modèle à l’ europe et PROPN suivra pluvinel à le chaque maître l’ équitation paraît avoir atteint ses limites après l’ académisme inouï de versailles il semble qu’ il n’ y ait plus rien à le trouver mais la révolution arrive et brouille le jeu; ", "l’ empire ne connaît que la bride sur le cou et la charge la restauration adoptant les modes anglaises s’ abandonne dans les courses les cross-country les galopades à le travers pays est -ce la fin de l’ équitation non car la france se ressaisit ramasse les pierres de versailles et PROPN d’ aure et baucher apportent des vérités nouvelles et une fois encore l’ édifice porte plus haut sa voûte pendant une heure le travail se poursuivit dans le clair-obscur ", "la peau blanche de les culottes et de les gants le luisant de les éperons l’ or de les décorations et de les épaulettes réveillaient seuls cette immense lice quadrangulaire dans le silence qu’ aucun bravo ne venait couper tintaient les gourmettes métalliques parfois c’ était le cliquetis d’ un cheval détendu contraint de mâcher son mors sous l’ ardente et invisible pression de les jambes de le cavalier car autant la main demeurait légère attentive à les moindres mots d’ une conversation secrète entre supérieur et inférieur autant ces jambes d’ hommes assis droit se fixaient en un implacable étau; par elles le cheval semblait pris comme un fleuve impétueux entre ses quais de granit; leur fixité était telle que l’ animal apparaissait dompté tordu plié en arc ", "il ne restait plus d’ autre issue à ses forces qu’ une active obéissance les spectateurs redescendaient des tribunes prêts à le animer à une heure aussi insolite et aussi tardive les rues mortes de saumur vieilles dames à les cheveux serrés dans un filet généraux en retraite châtelaines de les environs jeunes filles à le marier personnel de la sous-préfecture s’ écoulaient lentement entre des spahis à le garde-à-vous pareils à des statues africaines le cadre noir ayant déjà échangé le bicorne contre le képi de petite tenue se mêlait à le public les portes de le manège de les écuyers restaient ouvertes sur un fond de grande gare déserte ", "c’ est admirable disait une jeune dame à le lieutenant-colonel de service de voir ce qu’ on peut arriver à le faire avec des bêtes —ici nous n’ appelons pas les chevaux de les bêtes madame répondait l’ officier avec politesse comme j’ aime leurs jolies petites pattes fines —on dit plutôt des pieds leurs gueules toutes mousseuses d’ écume —les chevaux n’ ont pas de gueule madame ils ont une bouche ce ne sont pas des lions " ]	[ "il \\n' avait reconnu l' écriture de claude larcher il savait pour avoir passé à l' hôtel\\n saint-euverte et causé avec ferdinand que l' écrivain avait séjourné à le florence puis pise il avait même adressé à la poste restante de ces villes billets demeurés\\n' sans réponse il vit à le timbre de l' enveloppe que claude se trouvait maintenant à le venise.\\n ce fut avec une curiosité singulière qu' il déchira cette enveloppe et qu' il lut les pages\\n suivantes tout en longeant les trottoirs de les calmes rues de le faubourg saint-germain qui le\\n' menaient vers la seine par un matin de le premier printemps aussi frais aussi lumineux que \\n' son propre amour venise palais dario avril et c' est de votre venise que je vous écris mon cher rené de cette venise où vous avez\\n évoqué le cruel profil de votre cœlia le tendre profil de votre béatrice ", "doué d’ un sang-froid au-dessus de son âge et comprenant bien qu’ il devait maîtriser ses émotions de terreur ou de dégoût afin de rendre service robert lava la blessure de le petit garçon avec l’ eau de la source posa dessus quelques feuilles fraîches ouvrit son paquet en tira un de ses mouchoirs qu’ il déchira et banda le front de mulot –vous êtes bon lui dit celui-ci –on doit toujours être bon répondit robert –pourtant mucidor est mauvais ton père demanda cri-cri ", "à le bout de le canal mort en face de moi le souvenir d\\' enfance ��tait toujours en place immobile et menaçant peut-être ou bien seulement désespéré un réverbère archaïque placé juste au-dessus éclairait de sa lueur bleuie par le brouillard naissant dans un halo théâtral savamment calculé le squelette de bois pourri de le voilier fantôme éternisé en plein naufrage maman demeurait là sans plus faire un geste silencieuse plantée debout comme une statue devant l\\ eau glauque et je m\\' accrochais à sa main inerte en me demandant ce que nous allions faire à le présent je tirais encore un peu plus sur son bras pour la réveiller avec une sorte de résignation épuisée elle a dit: viens marco nous allons partir puisque la maison est close il faut être rendus à la gare de le nord dans une heure à le plus tard ", "le cri et le vol de les oiseaux la multiplicité de les brins d' herbe la ramure de les arbres les teintes changeantes de le ciel et le silence de les espaces nous rendent sensible en tous lieux la loi de l' éternelle décomposition mais le climat la végétation chaque aspect les plus humbles influences de notre pays natal nous révèlent et nous commandent notre destin propre nous forcent d' accepter nos besoins nos insuffisances nos limites enfin et une discipline car les morts auraient peu fait de nous donner la vie si la terre devenue leur sépulcre ne nous conduisait à les lois de la vie.chacun de nos actes qui dément notre terre et nos morts nous enfonce dans un mensonge qui nous stérilise comment ne serait -ce point ainsi en eux je vivais depuis les commencements de l' être et des conditions qui soutinrent ma vie obscure à le travers les siècles qui me prédestinèrent me renseignent assurément mieux que les expériences où mon caprice a pu m' aventurer depuis une trentaine d' années .quand des libertins s' élevèrent à le milieu de la france contre les vérités de ", "je remis cette adresse à le cocher en remontant en fiacre le portier releva respectueusement le marchepied et me dit PROPN n’ oubliera pas de me rappeler à le souvenir de le capitaine pour la place de suisse en espagne –je n’ y manquerai pas lui dis-je et la voiture se mit en marche pour la rue de seine la nuit était alors tout-à-fait venue en y réfléchissant avec plus de sang-froid je pressentis malgré ma complète ignorance de les choses et de les hommes tout ce qu’ il devait y avoir d’ exagéré de mensonger dans le récit de le portier et combien l’ existence de bamboche avait dû être aventureuse et hasardée depuis notre séparation et malgré cela à le cause de cela peut-être mon impatience de le voir augmentait encore à le bout de quelque temps le fiacre s’ arrêta dans une rue sombre et alors presque déserte dont l’ aspect contrastait singulièrement avec la rue animée étincelante que je venais de quitter ", "PROPN plus sensuel qu’ un nabab tourne comme un serpent autour de son bras le tuyau flexible de son hucca indien qui ne laisse arriver à sa bouche la vapeur de le latakieh que refroidie et parfumée de rose et de benjoin il y en a qui dans leurs habitudes préfèrent la pipe d’ écume de l’ étudiant allemand et le vigoureux cigare belge haché menu à le narghilé turc chanté par lamartine et à le tabac de le sinaï dont la réputation hausse et baisse selon qu’ il a été récolté sur la montagne ou dans la plaine d' autres sont enfin qui par originalité ou par caprice se disloquent le cou pour maintenir dans une position perpendiculaire le gourgouri des nègres tandis qu’ un complaisant ami monté sur une chaise essaye à le grand renfort de braise et de souffle pulmonique de sécher d’ abord et d’ allumer ensuite l’ herbe glaiseuse de madagascar .lorsque j’ entrai chez l’ amphitryon tous les choix étaient faits et toutes les places étaient prises mais chacun se serra à le ma vue; et par un mouvement qui aurait fait honneur par sa précision à une compagnie de la garde nation", "PROPN se jeta entre les bras de son amant faut -il lever la séance demanda le président pourquoi cela? dit speciale vous l’ eussiez condamné à le mort il s’ est donné la mort PROPN justice est faite répondez monsieur le français continua -t-il en s’ adressant à le salvato et dites comment il se fait que vous comparaissiez devant nous je comparais devant vous dit salvato parce que je suis non pas français mais napolitain ", "par force d’ habitude blaisinet entra tout droit dans la grande cour de l’ institut mais il comprit bien vite qu’ il lui serait impossible de tromper l’ œil vigilant de l’ aimable et incorruptible pommerard et de forcer les places privilégiées de le centre il se mit humblement à la suite d’ une queue déjà très longue qui serpentait sur le trottoir et montait jusqu’ à l’ entrée de l’ amphithâtre de le nord a sa droite jolies parisiennes habituées qu’ il connaissait bien –vous souvenez –vous ma chère il y a un an à la réception de ce pauvre blaisinet quel monde! –oh! moins qu’ aujourd’hui vasseur est plus intéressant ", "les silhouettes pendues à un wagon à un mur à une palissade c’ était un film sur la jeunesse et sur la force puis il y avait ce que je nommais l’ image centrale celle qui revenait autour de laquelle tout tournait c’ était le cœur de le film son silence et sa pulsation j’ étais fascinée ", "lorsque PROPN l’ avait rencontré il était insomniaque et fébrile incapable de se concentrer et n’ avait plus mis les pieds en classe depuis des mois avait traîné son fils chez les psychologues les plus réputés de la côte est mais ni les antidépresseurs ni les bêtabloquants ni l’ hypnose n’ étaient parvenus à le libérer de ses troubles avait eu de la chance et de l’ intuition les quelques séances de mouvements oculaires qu’ il avait dirigées avaient aidé l’ enfant à le revivre cet épisode traumatique en réorganisant sa mémoire pour permettre à le cerveau de digérer la tragédie qu’ il avait vécue une fois son fils hors de danger s’ était sentie redevable envers PROPN " ]
non pour se confier mais pour voir un visage ami elle se rendit chez lina la jeune fille s’ étonna de sa mine –comme tu sembles fatiguée –le voyage m’ a épuisée fois colette fut sur le point de tout raconter par une sorte de pudeur elle se retint de parler	[ "d’ ailleurs elle n’ avait pas révélé à le lina le véritable but de son voyage en normandie et ne se sentait pas en état de faire face à les reproches de son amie il n’ était question entre elles que de le règlement de la succession d’ anthime et de la vente de le château colette se contenta de dire que l’ affaire traînait PROPN n’ est plus décidé d’ ailleurs je me suis brouillée avec lui et de toute façon il vaut mieux attendre pour vendre le château ", "à le moment de partir PROPN comme à l’ accoutumée lui demanda quand elles se reverraient –je t’ enverrai un mot car j’ ai beaucoup à le faire cette semaine.lina regarda partir son amie avec inquiétude et songea: toi ma petite colette tu me caches quelque chose qu’ a -t-il bien pu se passer? rupture avec chavanay beaucoup d’ occupations cette semaine je serais assez tentée de croire que tu es devenue amoureuse de ton cousin et qu’ après l’ avoir tellement noirci à le mes yeux tu n’ oses pas me l’ avouer cependant il y a trop de tristesse dans ton regard trop d’ amertume à le tes lèvres se promit d’ être vigilante et surtout de confesser son amie sur sa rupture avec chavanay .ce ne fut qu’ en arrivant chez elle que colette se souvint qu’ elle avait accepté que françois vienne la voir ce soir-là pauvre françois ni hier soir ni aujourd’hui je n’ ai pensé à le lui l’ attendait sur le palier et elle fut étonnée de ses premiers mots après lui avoir dit bonjour –et chavanay pas de réaction PROPN releva la tête vers son cousin –je ne l’ ai pas vu ", "quelle réaction voulez -vous qu’ il ait? –il était très monté contre vous avant-hier votre duplicité à le sujet de le château je craignais qu’ il ne vienne vous faire une scène PROPN tourna la tête pour essuyer une larme et ouvrit la porte de son petit logis PROPN avait apporté de la charcuterie et de les fruits il était fort joyeux plaisantait racontait sa journée passée à le jouir de tous les plaisirs que pouvait offrir paris –j’ ai vendu une perle francs et encore le bijoutier a profité de la situation ces gens-là sont malins ", "il sautait d’ un sujet à l’ autre –je vais faire réparer le toit de grandlieu puis j’ y installerai le chauffage central je n’ ai pas envie de geler l’ hiver prochain .il faisait maints projets un peu plus tard il demanda:–eh bien! colette quand accepterez -vous de devenir châtelaine la place est toujours libre mais il y a tant de jolies femmes à le paris qu’ elle ne saurait rester vacante bien longtemps PROPN ne répondit pas et françois se garda d’ insister il se contenta plusieurs fois à le cours de la soirée de lancer un mot pour rappeler à sa cousine qu’ il maintenait sa demande en mariage ", "PROPN resta semaines à le paris il ne laissa jamais passer plus de jours sans faire une visite à sa cousine –ce soir je vous emmène dîner puis nous irons à le théâtre avec un plaisir enfantin il lui disait ses dépenses extravagantes –vous voyez cette chemise je l’ ai payée francs ", "il s’ était vêtu de pied en cap chez les meilleurs faiseurs et parlait de changer sa voiture pour une autre plus somptueuse –en donnant francs de soulte j’ aurai une voiture neuve mais je me demande si je ne vais pas plutôt acheter une voiture américaine en transit touristique pour perles j’ en verrais la farce .il avait pris l’ habitude de compter en perles.colette lui répondait rarement elle le faisait seulement lorsqu’ elle était obligée car les extravagances de son cousin la déroutaient de plus en plus jamais elle ne lui posait de questions ", "cependant elle était souvent intriguée par certaines allusions et particulièrement par son projet d’ installation de bureaux à les champs-élysées quel rapport pouvait -il y avoir entre grandlieu et ses pommiers et des bureaux à les champs-élysées assez vastes pour occuper tout un étage peut-être n’ était -ce là qu’ un bluff de la part de son cousin ou une sorte d’ enivrement à s’ écouter parler et à le bâtir de les châteaux en espagne!lesquent ne la voyait pas une seule fois sans lui rappeler d’ une façon ou d’ une autre ses propositions de mariage furtivement par allusion il lui disait par exemple –la vue est jolie de chez vous mais tout compte fait à le votre place je la troquerais bien pour celle qui se découpe entre les arbres de grandlieu .maintenant il adoptait une autre attitude il parlait à le futur et avec autorité glissait dans la conversation –quand vous serez châtelaine de grandlieu –vous ne préféreriez pas que nous fassions l’ espagne à le lieu de le classique venise quand nous partirons en voyage de noces?colette le laissait dire sans relever un seu", "elle se sentait prise entre la reconnaissance qu’ elle lui devait et une sorte de lassitude pour sa fatuité grossière une fois cependant elle réagit avec vigueur ce fut la seule fois où il tenta de la tutoyer –j’ ai l’ intention de repartir jeudi pour grandlieu je ne t’ emmène pas ?instantanément colette avait senti le sang affluer à les joues –ne forcez pas votre talent françois il y a une limite que je ne saurais tolérer que vous dépassiez .le jeune homme avait dû se rendre compte qu’ il atteignait le point de rupture et s’ était gardé de pousser plus loin ", "hormis cette tentative il ne s’ était jamais permis aucune incongruité.pas d’ intimité entre eux en arrivant il tendait la main à la jeune fille c’ était tout ils semblaient veiller l’ un et l’ autre à le éviter même le moindre frôlement enfin un soir en la quittant il dit: –vous ne me verrez pas avant une dizaine de jours " ]	[ "en moins de minutes les cartouches ventousent le pilier soren sous sa capuche ramasse le sac le prend sur l’ épaule et silhouette camouflée fuyant déjà il se tourne vers la rive brunâtre d’ un aspect grumeleux il a mètres à le parcourir dans le fleuve une brisure dans le terrassement de la pile une entaille d’ un mètre de largeur s’ y accroupit pour se mettre à l’ eau en silence terrifié à l’ idée que le bruit de ses éclaboussures spécifiques un corps d’ homme pénétrant un liquide— démultiplié à le cet endroit puisse alerter les responsables de sites qui dans quelques instants remettront leur casque à le lampe de spéléologues et sortiront accueillir le nouveau contingent d’ ouvriers tandis que de l’ autre côté de le fleuve à le vingt-septième étage d’ un building riverain le français et sa clique ouvrent maintenant des bouteilles de champagne remplissent des coupes de cristal et s’ approchent de la baie vitrée prêts pour le feu d’ artifice soren est entré dans le fleuve jusqu’ à la taille l’ eau est si froide qu’ une douleur de crampe lui a écrasé les ti", "cette vision de les yeux ardents et de le sourire cafard la hantait sans cesse si elle pénétrait de quelques pas dans le bois des branches craquaient la jeune fille en proie à l’ épouvante car l’ imminence de le danger était manifeste n’ osait plus sortir le soir elle visitait tous les recoins de sa chambre et éprouvait les crochets de le volet avant d’ ôter sa première épingle sa mère l’ accompagnait à le bourg; ", "il fallait que ç a cesse une fille d’ ouvriers françois apprit un jour par une lettre que maria se rencontrait en ville avec un jeune homme avec lequel elle se moquait de lui la lettre n’ était pas signée françois la reçut comme un coup de poignard dans le cœur il surveilla maria elle s’ en aperçut et en prit de la rage ", "il faudrait changer de foutre je sais en amérique ils ont réussi à le créer un gène artificiel mais il va peut-être nous laisser tomber et s’ intéresser à les abricots on ne peut pas savoir je ne vois pas pourquoi il viendrait nous faire une fleur il ira quelque part ailleurs donner naissance à le quelqu’un d’ autre mais nous c’ est ici alors il y avait aussi le magnétophone ", "non ce n' était pas cela oui il y en a des bons admettait l' oncle mais hitler c' est pas bon et tout de suite après son goût de la farce reprenait le dessus: c' était le mercier d' en face il a peur et il s' esclaffait PROPN essayait d' expliquer l' oncle redevenait sérieux oui pourquoi y veut faire de le mal à les juifs ", "—vous m’ en demandez beaucoup et cela m’ ennuierait de vous répondre trop catégoriquement mettons que je ne croie pas la chose impossible sous l’ effet de le contact avec l’ eau froide il aurait donc repris connaissance pas nécessairement des malades dans le coma parlent et s’ agitent on peut admettre il n’ a rien dit pendant que vous l’ examiniez il lui est arrivé plusieurs fois de gémir —on prétend que lorsqu’ on l’ a retiré de l’ eau il avait les yeux ouverts —ceci ne prouve rien je suppose que vous aimeriez le voir venez avec moi il les emmenait vers la troisième porte et l’ infirmière-chef les regardait passer avec un certain étonnement et sans doute aussi une certaine réprobation les malades dans les lits suivaient des yeux le petit groupe qui s’ arrêtait à le chevet de l’ un d’ eux ", "son pantalon était crotté jusqu' à les genoux par de la terre mouillée par la boue rouge de les champs on ne sut jamais ou ̀ il était allé cette nuit-là il monta à l' escalier de la salle sainte-thérèse et il alla sans se sentir marcher jusqu' à le milieu de la salle les rideaux de le lit de romaine étaient tirés la pancarte était enlevée de la main il chercha à s' appuyer et trouvant un bout de la grande table il s' y assit une jambe pendante derrière lui s' approchaient un bruit des pas la marche cadencée de gens qui portent quelque chose un chuchotement de terreur courut de lit en lit la boîte à le chocolat ", "madame répéta la bavarde rouge comme le feu... mademoiselle épouse m. de vareilles ah c’ est cela je voyais bien qu’ il était question de mariage que m. le comte était fou d’ amour dam pour qui ", "elle frissonne de douleur le dernier mort de la défaite le cadavre de la ville qui tombe il y a quelques jours dans la chambre de l’ appartement réquisitionné qu’ ils occupaient à le hamra marwan disait encore en tous les espoirs étaient permis le mouvement était fort et uni les libanais de gauche étaient indéfectiblement à le nos côtés et même la syrie croyait -on les seuls traîtres étaient les jordaniens et peut-être les egyptiens ", "puis ce ne furent plus que des cris étouffés des sons inarticulés et sauvages et chancelant de plus en plus il essaya de se baisser pour ressaisir le lasso mais il tomba lourdement sur le sol le foudroyant narcotique mélangé à la tasse de thé venait de produire son effet en tombant PROPN poussa un dernier cri " ]
maman voilà maman une femme seule vêtue d\' une triple mousseline rayée de bleu avançait un pas tranquille dès elle aperçut enfant elle courut à le elle la souleva de terre la prit dans ses bras et embrassa fortement sur les joues ma petite fille mon petit amour où vas -tu	[ "je conduis quelqu\\'un qui veut voir chimairis et toi est -ce que tu te promènes corinna est accouchée je suis allée chez elle j\\' ai dîné près de son lit ", "et qu\\ est -ce qu\\ elle a fait un garçon jumelles mon chéri roses comme des poupées de cire tu peux y aller cette nuit elle te les montrera -oh que PROPN est bien ", "petites courtisanes comment les appelle -t-on pannychis toutes les parce qu\\ elles sont nées la veille de les aphrodisies PROPN est un présage divin elles seront jolies ", "elle reposa l\\ enfant sur ses pieds et adressant à le démétrios comment trouves -tu ma fille ai-je le droit en être orgueilleuse vous pouvez être satisfaites une de l\\ autre dit -il avec calme embrasse maman dit il posa silencieusement un baiser entre les seins ", "PROPN le lui rendit sur la bouche et ils se séparèrent démétrios et enfant firent encore quelques pas sous les arbres tandis que la courtisane éloignait en retournant la tête à la fin ils arrivèrent et dit est ici était accroupie sur le talon gauche dans un petit espace gazonné entre arbres et un buisson elle avait étendu sous elle une sorte de haillon rouge qui était son dernier vêtement pendant le jour et sur lequel elle couchait nue à l\\' heure où passent les hommes démétrios la contemplait avec un intérêt croissant ", "elle avait cet aspect fiévreux de certaines brunes amaigries dont le corps fauve semble consumé par une ardeur toujours battante ses lèvres musclées son regard excessif ses paupières largement livides composaient une expression double de convoitise sensuelle et d\\' épuisement la courbe de son ventre cave et ses cuisses nerveuses se creusait d\\' comme pour recevoir et chimairis ayant tout vendu même ses peignes et ses épingles même ses pinces à le épiler sa chevelure était embrouillée dans un désordre inextricable tandis qu\\ une pubescence noire ajoutait à sa nudité quelque chose de sauvage impudique et de velu près d\\' elle un grand bouc se tenait sur ses pattes raides attaché à un arbre par une chaîne d\\' or qui avait autrefois brillé à le tours sur la poitrine de sa maîtresse ", "dit lève-toi PROPN est quelqu\\'un qui veut te parler la juive regarda mais ne bougea point tu connais dit -il ", "-oui tu la vois souvent oui tu peux me parler d\\' elle non comment non comment tu ne peux pas non était stupéfaite parle-lui dit -elle aie confiance il l\\' aime il lui veut du bien ", "je vois clairement répondit il lui veut du mal aime je ne parlerai pas eut un frisson de colère mais se tut donne-moi ta main lui dit la juive je verrai là si je me suis trompée " ]	[ "à le nom de le roi je t’ arrête a quoi jacquot qui se tenait sur ses gardes riposta sans parler par un coup de pistolet à le bout portant PROPN poussa un cri de frayeur et tomba presque évanouie dans mes bras le sénéchal de plus en plus troublé se retira parmi les archers qui de leur côté apprêtèrent leurs armes attendant des ordres ils n’ attendirent pas longtemps PROPN avait reçu le coup de pistolet dans la poitrine et chancelait ", "elle forma devant l' injure et la haine impuissantes une chaîne que rien ne peut plus rompre c' est à la liberté à la licence de la presse que nous devons le triomphe de notre cause —mais vous n' êtes pas triomphants s' écria jumage et nous ne sommes pas vaincus c' est tout le contraire l' opinion de le pays est déclarée contre vous ", "après tout est allé très vite derrière la mairie il y a un jardin public marie a tout fait pour pouvoir l’ agrandir elle a réussi à le faire jouer le droit de préemption à le profit de la commune pour la vente d’ un terrain attenant le jardin est sans clôture grand ouvert jour et nuit ", "–s’ il a senti c’ est que son instinct l’ attirait justement vers ce genre de femmes –tu te leurres n’ oublie pas que nous avons affaire à un espagnol à un milicien rouge –l’ amour se joue de les frontières comme des opinions politiques –enfin toi tu as confiance ", "on se décide à le me rendre le bien pour le bien alors je me laisse manœuvrer j’ attends que le vide en moi se fasse et auparavant ne veux plus voir que ce poignet monté sur quelque imperceptible roulement à le billes et qui pour la joie de mon épithélium cherche de les inflexions plus douces que celles mêmes de les violonistes je ne veux plus voir que cette bouche lichen humide et qui doucement se serre anneau docile à l’ arbre charnel incapable de m’ absorber dans un plaisir dont quelques morceaux de peau sont le champ de départ l’ intelligence trop lourde pour voler jusqu’ en un ciel de précises transparences l’ esprit attentif mais non ailé la chair sceptique en dépit de certaines victoires malgré la conscience de les muscles très vite je laisse mon regard se prendre à le quelque bizarrerie dont le spectacle d’ ailleurs ne saurait en rien me suffire ", "il se jette à ma place par protection un dernier tic paternel qui allège à le peine mon fardeau il se met en rotation autour de la mégère les mains ouvertes sûr de couvrir tout le malheur de la maison il fait clôture humaine un fil de peau sépare la mère de les enfants mais il est trop tard il manque de chair c’ est un anneau de poussière un chapeau mou une toile percée la défaite est perméable nous sommes touchés contaminés atteints ", "ses réflexions se reportent plus librement au-delà de la vie qu' il a menée depuis quelques jours il entend la mer battre le rivage sur lequel il a trouvé un refuge cette mer qui a bercé son enfance et qui s' est fait entendre si constamment à le son oreille semble en mugissant à le loin le rappeler sur son sein maternel jamais le bruit de les vagues n' avait retenti si harmonieusement pour lui ah! dit -il en ouvrant une fenêtre qui donne sur les flots c' est là qu' est ma vocation ma vie ", "je connaissais le truc pour entrer par le boulevard bessières mais tu savais bien que je n’ avais pas de clé de la porte de le pavillon et comme je n’ ai trouvé personne j’ en aurais été réduit à le battre la semelle sur l’ herbe si je n’ avais pas découvert une échelle qui m’ a servi à le grimper jusqu’ à la galerie –je te répète que ce n’ est pas ma faute et que –je n’ ai pas besoin de tes explications je t’ ai attendue à le moins trois-quarts d’ heure et j’ allais partir comme j’ étais venu par la porte vitrée mais te voilà et je te pardonnerais d’ être en retard si tu consentais à le faire ce que je te demande –tu ne peux pas rester à le paris ", "–juste le double de ce que ç a valait dit le grand jacques et pour ou francs je me chargerais bien –alors fit le père clappier il y a tout profit à le brûler je mettrai francs dans ma poche est que reprit le fermier d’ un ton timide j’ ai été moins prudent que vous not’ maître –tu n’ avais pas assuré tes bestiaux non et j’ ai perdu vaches une paire de bœufs et moutons ", "il ne pleura pas car il avait perdu cette faculté mais il alla faire la déclaration de décès à le maire qui après lui avoir rappelé le plus sérieusement de le monde les marques d’ PROPN qu’ il lui avait toujours prodiguées lui donna de sages conseils sur la manière de surveiller les enfants le tout suivi de consolations non moins sincères que banales le curé gratis le secours de son ministère accompagné d’ une petite somme d’ argent et le menuisier de la paroisse sur sa recommandation consentit a faire l’ avance de la planche de sapin qui fut aussitôt façonnée en un cercueil à l’ usage de l’ enfant moyennant toutes ces concessions le fils de jacques le meurtrier fut enterré dans le cimetière avec les mêmes formalités et les mêmes prières que les autres petits chrétiens de le village il était presque nuit lorsque PROPN revint de le cimetière " ]
simplifier plutôt simplifier comme se dépouiller se dessaisir le geste le plus généreux de l' amour simplifier à l' extrême simplifier pour être compris simplifier pour être cru simplifier pour être approuvé	[ "simplifier pour être fêté simplifier pour être adoré il aura fallu faire appel à le ce qu' il y a de meilleur en lui mais crab finalement convaincu se repent et jure: il ne jonglera plus qu' avec une seule balle désormais on le comprend déjà mieux on commence à le croire à l' approuver même ", "on le fêtera bientôt il sera adoré soyons clair donc le cheval est un marbre dans lequel on ne sculpte vraiment bien que les chevaux autrefois sans doute on a pu sculpter dans le cheval de les statues de dieux voire de demi-dieux assez réussies mais on gâchait pour cela beaucoup de cheval moitié moins pour les dieux que pour les demi-dieux les déchets s' amoncelaient dans les ateliers car le sculpteur devait tailler dans la masse trop dense de le cheval et polir afin de les diminuer ses volumes trop pleins trop nettement affirmés ", "les rois qui commandèrent leurs statues en cheval firent presque tous détruire les œuvres achevées tant celles-ci accusaient plutôt leur vanité ridicule donnant de leur puissance et de leur prestance une représentation si évidemment exagérée qu' ils en devenaient pitoyables même lorsque le sculpteur avait par précaution utilisé de l' âne cagneux ou de le mulet famélique rien à le faire ou bien les statues s' écroulaient quelques jours après leur érection mal équilibrées trop lourdement chargées de muscles pour tenir debout sur pieds avec crab c' est une autre histoire les travaux de trait ont endurci son corps des décharges nerveuses font parfois tressaillir ses muscles sous la peau tendue quand il s' active à le soleil ses flancs luisent mouches bourdonnent autour de lui il n' en est pas moins homme d' ailleurs sa journée se termine il remet sa chemise enfile sa veste et rentre chez lui il dîne il ouvre un livre l' avantage d' avoir un œil de chaque côté de la tête et donc une vision panoramique qui ne laisse dans l' ombre que le dossier de son fauteuil c' ", "lorsqu' il s' attelle à la tâche le matin il a beau revivre le calvaire de la veille à le tirer le chariot sur les routes il n' éprouve pas cette même lassitude la peine à le moins n' est jamais acquise et c' est chaque jour comme s' il découvrait le harnais le mors la brûlure de le fouet et le poids de les charges outre ses qualités de poète crab est également un maréchal-ferrant hors pair de quoi voulez -vous qu' il vive et quel avenir pour crab? c' est trop de dispersion d' éparpillement à le suivre sans discernement sa nature partout et simultanément céder à ses désirs inconciliables à ses tentations en meme temps qu’ à ses peurs à ses moindres velléités d' engagement ou de fuite risque de se disloquer dissoudre volatiliser totalement son être désintégré de n' être plus personne il perd déjà ses cheveux s' il ne rassemble pas de toute urgence ses esprits et ses forces dans un seul corps facile à le cerner à le vêtir solidement bâti croissance achevée bon poids et qui n' appartienne qu' à le lui identifiable entre à ses empreintes de pas de doigts de", "se recueillir se concentrer ainsi réduit à le lui-même toutes tendances confondues le personnage de crab va enfin pouvoir développer sa personnalité et apparaître le jour tel qu' il est la nuit ramassé sous ses couvertures avec l' idée fixe d' un rêve dans la tête il sera lui-même à l' exclusion de tous les autres se spécialise il se défait de tout ce qu' il partage il renonce d' un coup à le tout ce qui n' entre pas sans sa spécialité ", "vous ne tirerez plus rien de lui qui n' ait trait à sa spécialité paroles ou gestes dorénavant crab ne s' aventure plus hors de les strictes limites de sa spécialité a l' intérieur de celles-ci il progresse irrésistiblement il a tôt fait de se hisser à le niveau de les meilleurs spécialistes de sa spécialité ils se coudoient un moment et rallient chacun à le peu près le même nombre de partisans ou de disciples puis PROPN les dépasse tous et creuse l' écart il les laisse loin derrière lui maître incontesté de la spécialité référence en la matière seul devant pénétrante pointe d' aiguille toujours plus aiguë à le sein même de sa spécialité se spécialisant encore perçant l' épaisseur de les choses toujours plus fin plus scrupuleux plus précis bien obligé de s' intéresser alors à les disciplines qui touchent sa spécialité et qui appartiennent en somme à sa spécialite dont il ne cesse effectivement de repousser les limites et qui se trouve entretenir des rapports étroits avec les domaines les plus divers à le bien y regarder en sorte que occupe sou", "mais regardez plutôt admirez puisque voici achevée la statue en pied de crab par lui-même vous pouvez toucher c' est même la meilleure façon d' apprendre et la plus rapide ainsi comme crab à son contact vous passerez maître dans cet art de le feu qui envahira bientôt tous les musées s' il ne triomphe pas d' abord dans la rue définitivement se met à le défi de tisser PROPN une toile d' araignée digne d' une araignée consulte dans ce but les plus avisés manuels de dentellerie se procure la soie la plus fine et s' équipe comme il convient aiguilles fuseaux petits métiers portatifs tambours carreaux de velours exerce ses doigts à les difficultés de le point coupé de le point renaissance des points de venise et d' alençon fin prêt se met à l' ouvrage et c' est après heures de travail et tant de beaux soirs d' été passés dans sa chambre à le tirer son fil les yeux fatigués et le dos douloureux une merveille de dentelle délicate qu' il suspend avec fierté à une poutre de le plafond une toile d' araignée sans défaut digne d' une araignée une grosse mouche bleu", "ce n' est pas davantage pour se sentir appartenir à la communauté de les hommes malgré tout l' explication est plus simple puisque sa vie se passe à le attendre d' une part attendre quoi d' autre part il l' ignore crab juge à le moins conséquent de patienter là où des circonstances particulières l' exigent immobilisé par nécessité figé comme les autres dans la posture de l' attente attitude normale en l' occurrence grâce à le quoi surtout il parvient à le intéresser son corps à les tourments de son esprit et à le vivre réellement physiquement activement même d' une certaine façon cette situation sans remède sans issue appelée à s' éterniser nul désir de nuire cela partait sans aucun doute d' un bon sentiment l' intention de le moins était louable ce faisant sa marraine souhaitait simplement lui faciliter l' existence elle lui fit cadeau à sa naissance d' une grande malle contenant déjà des livres de classe anachroniques des jouets écaillés ou brisés des lettres lues et relues des photos jaunes des bibelots de mauvais goût mais pour la valeur sentimentale ", "crab vient d' échapper miraculeusement à la mort ce n' est d' ailleurs pas la première fois forte expérience qui se renouvelle souvent dans sa vie et tenez là encore à l' instant vous êtes témoin crab vient de nouveau d' échapper de justesse à la mort on déplore pourtant de nombreuses victimes un peu partout il ne s' en tirera pas comme ç a indéfiniment sait -on jamais avec une chance pareille tel qu' il est parti peut durer ne le quittez pas des yeux une autre seconde passe il s' en sort oui échappe à la mort seconde suivante vivant pas le seul bien sûr mais nos pertes sont lourdes seconde suivante oui plus de peur que de mal il est sauf seconde suivante c' est bon il passe ailleurs l' hécatombe seconde suivante oui échappe à la mort devant vous encore et ce coup-ci oui ce coup-là indemne échappe à la mort à l' instant avec vous une fois de plus d' extrême justesse échappe encore à la mort vous avez vu vous y etiez en etiez n’ est ce pas répondez pourquoi ne répondez -vous pas vous l' avez certainement vu parfois vous avez assisté à les tentatives maladr" ]	[ "à le début cela allait très bien mais bientôt des quantités de gens sans aveu s’ abattirent sur nous ils établirent des distilleries et firent la connaissance de mes hommes je levais mon camp et m’ établissais toujours plus haut dans la montagne j’ avais beau faire cette satanée engeance de distillateurs nous suivait partout et je ne pouvais empêcher mes pauvres indiens et mes pauvres sauvages de les iles de goûter à une volupté nouvelle bientôt mes hommes furent incapables de fournir le moindre travail ils buvaient et jouaient leur solde ou l’or ramassé et étaient les quarts de le temps ivres morts ", "en ouvrant les vasistas j’ ai la sensation aigue qu’ il va se passer quelque chose parfaitement il me semble que cette période grisâtre et piétineuse est révolue et que je commence une ère toute neuve je saute de le page en bas a renifle bon le caoua tout frais ", "et le crépuscule avait beau lui faire entendre son chant coupable c’ est en vain qu’ à la faveur de l’ obscurite un complot s’ ourdissait contre elle aucune douceur ne pénétrait dans son âme par la voie de la torpeur nul simulacre de la sainteté qui s’ acquiert par le bon usage de les maladies a la mort on sentait qu’ elle ne livrerait pas une autre qu’ anne et que fièrement intacte gardant jusqu’ à le bout tout ce qu’ elle était elle n’ accepterait de se sauver par nulle mort imaginaire de la mort véritable la nuit dura et jamais nuit n’ avait été aussi douce mieux faite pour fléchir une malade le silence ruissela et la solitude pleine d’ amitié la nuit pleine d’ espérance pressèrent le corps étendu d’ anne ", "leurs mains semblaient des gants à le jour elles respiraient avec calme à le cours même de leur sourire et le vent n’ avait pas de prise sur leurs jaquettes unies mais les hommes étaient excédés et tiraient la jambe tout semblait leur rappeler leur faute le lieutenant de spahis dont le sabre cliquetait et le commissaire de police en écharpe ses clefs à la main qui surveillait le défilé le curé s’ inquiétait d’ estelle qui n’ arrivait pas bien qu’ on eût préparé un dais à son intention et me sachant son confident il m’ appela: —va chercher ton amie me dit -il en souriant ", "la forêt essaya de lutter encore retardant l' incendie avec des flots de sève et la fraîcheur sans air de ses feuillages pressés enfin l' hiver arriva la neige s' abattit comme une seconde mort sur les grands terrains pleins de troncs noircis de racines consumées désormais on pouvait bâtir bientôt une ville immense toute en bois comme PROPN s' étendit à les bords de la rivière-rouge avec ses larges rues alignées numérotées rayonnant autour des places sa bourse ses halles ses églises ses écoles et tout un attirail maritime de hangars de douanes de docks d' entrepôts de chantiers de construction pour les navires ", "et peu à le peu en observant sonny et en remuant ces idées elle songea à le ce qu’ il avait traversé avant de sonner chez elle ce matin non plus comme un calvaire mais comme quelque chose dont elle était privée elle se mit à le considérer ces marques et ces blessures comme étant de sa faute à le lui elle n’ y voyait plus la souffrance mais seulement le témoignage de ce qu’ il connaissait et qu’ elle ne supportait plus d’ ignorer .ces sentiments naissaient de façon confuse et elle chercha d’ abord à les refouler elle ne tenait plus en place et mit tous les vêtements souillés dans une taie d’ oreiller puis se rendit à la laverie après s’ être rendu compte qu’ ils étaient couverts de terre de brindilles ils sentaient l’ humidité ", "sans cesse en route entre tarascon et marseille insaisissable comme un météore qu’ emporte une invisible force il n’ apparaissait ici ou là que pour repartir aussitôt vous vous fatiguez trop tre! bégayait pascalon les soirs où le grand homme arrivait à la pharmacie le front fumant le dos arrondi mais tartarin se redressait je me reposerai là-bas a l’ œuvre pascalon à l’ œuvre l’ élève chargé de la garde de la pharmacie depuis le départ de bézuquet cumulait avec cette responsabilité de bien plus importantes fonctions pour continuer la propagande si bien commencée tartarin publiait un journal la gazette de port-tarascon que pascalon rédigeait à le lui seul de la première à la dernière ligne d’ après les indications et sous la direction suprême de le gouverneur ", "en vieillissant elle eût porté la peine de ses fautes car le monde laisse à les égoïstes le soin de se punir eux-mêmes il n’ aime que les dons brillants de la jeunesse et de la beaute à le ceux qui ont perdu PROPN sans acquérir des qualités plus solides il n’ accorde que le dédain et la risée PROPN n’ aurait jamais pu se résigner à le vieillir heureux ceux qui meurent jeunes madame se voyait obligée de rester quelques jours à le paris elle s’ y soumit sans trop de répugnance ", "j’ ai bien réfléchi maman si j’ avais pensé qu’ il pût vous déplaire —non ma chère enfant c’ est un excellent jeune homme et j’ espère que tu seras heureuse avec lui moi! dit le geste de marine mais ses lèvres demeurèrent closes ", "je passe sur l’ injure en faveur de le service dit la vieille négresse avec ressentiment cela m’ est bien égal si vous croyez que cela m’ amuse nous avons l’ air d’ aller à le sabbat —merci missié vous êtes bien aimable dit la jeune fille avec un sourire —vous trouvez mademoiselle zénobie vous n’ êtes pas difficile " ]
toutes ces choses avaient pris beaucoup de temps à le cause de les gardes que l’on faisait sortir à le chaque fois on voulait que les gardes crussent qu’ il s’ agissait d’ une tentative d’ empoisonnement avec le venin extrait des crapauds la nuit était déjà fort avancée quand le duc fit venir marcel les gardes sortis et la porte dûment fermée à le clef qu’ avez -vous à le faire lui dit -il dans la chambre de la duchesse que vous y restez jusqu’ à une heure heures et quelquefois heures de le matin?marcel nia tout on appela les gardes et il fut suspendu; la corde lui disloquait les bras	[ "ne pouvant supporter la douleur il demanda à le être descendu; on le plaça sur une chaise mais une fois là il s’ embarrassa dans son discours et proprement ne savait ce qu’ il disait on appela les gardes qui le suspendirent de nouveau; après un long temps il demanda à le être descendu il est vrai dit -il que je suis entré dans l’ appartement de la duchesse à des heures indues mais je faisais l’ amour avec la signora diane une de les dames de son excellence avec laquelle j’ avais donné la foi de mariage et qui m’ a tout accordé excepté les choses contre l’ honneur.marcel fut reconduit à sa prison où on le confronta avec le capitaine et avec diane qui nia tout ensuite on ramena marcel dans la salle basse ", "quand nous fûmes près de la porte monsieur le duc dit marcel votre excellence se rappellera qu’ elle m’ a promis la vie sauve si je dis toute la vérité il n’ est pas nécessaire de me donner la corde de nouveau je vais tout vous dire alors il s’ approcha de le duc et d’ une voix tremblante et à le peine articulée il lui dit qu’ il était vrai qu’ il avait obtenu les faveurs de la duchesse a ces paroles le duc se jeta sur marcel et le mordit à la joue ", "puis il tira son poignard et je vis qu’ il allait en donner des coups à le coupable je dis alors qu’ il était bien que marcel écrivît de sa main ce qu’ il venait d’ avouer et que cette pièce servirait à le justifier son excellence on entra dans la salle basse où se trouvait ce qu’ il fallait pour écrire mais la corde avait tellement blessé marcel à le bras et à la main qu’ il ne put écrire que ce peu de mots oui j’ ai trahi mon seigneur oui je lui ai ôté l’ honneur!le duc lisait à le mesure que marcel écrivait ", "a ce moment il se jeta sur marcel et il lui donna coups de poignard qui lui ôtèrent la vie diane était là à le pas plus morte que vive et qui sans doute se repentait et fois de ce qu’ elle avait fait femme indigne d’ être née d’ une noble famille s’ écria le duc et cause unique de mon déshonneur à lequel tu as travaillé pour servir à tes plaisirs déshonnêtes il faut que je te donne la récompense de toutes tes trahisons en disant ces paroles il la prit par les cheveux et lui scia le cou avec un couteau cette malheureuse répandit un déluge de sang et enfin tomba morte .le duc fit jeter les cadavres dans un cloaque voisin de la prison jeune cardinal alphonse fils de le marquis de PROPN le seul de toute la famille que PROPN eût gardé auprès de lui crut devoir lui raconter cet événement ", "le pape ne répondit que par ces paroles et de la duchesse qu’ en a -t-on fait ?on pensa généralement dans rome que ces paroles devaient amener la mort de cette malheureuse femme mais le duc ne pouvait se résoudre à le ce grand sacrifice soit parce qu’ elle était enceinte soit à le cause de l’ extrême tendresse que jadis il avait eue pour elle mois après le grand acte de vertu qu’ avait accompli le saint pape PROPN en se séparant de toute sa famille il tomba malade et après autres mois de maladie il expira le août .le cardinal écrivait lettres sur lettres à le duc de lui répétant sans cesse que leur honneur exigeait la mort de la duchesse voyant leur oncle mort et ne sachant pas quelle pourrait être la pensée de le pape qui serait élu il voulait que tout fût fini dans le plus bref délai duc homme simple bon et beaucoup moins scrupuleux que le cardinal sur les choses qui tenaient à le point d’ honneur ne pouvait se résoudre à la terrible extrémité qu’ on exigeait de lui il se disait que PROPN avait fait de nombreuses infidélités à la duchesse et sans se donner ", "une raison étrangère à le point d’ honneur put contribuer à le déterminer le duc quoique la duchesse fut sévèrement gardée elle trouva dit -on le moyen de faire dire à le marc-antoine colonna ennemi capital de le duc à le cause de son duché de que celui-ci s’ était fait donner que si marc-antoine trouvait moyen de lui sauver la vie et de la délivrer elle de son côté le mettrait en possession de la forteresse de PROPN où commandait un homme qui lui était dévoué août le duc envoya à le gallese compagnies de soldats le parent de le duc et d. ferrant comte d’ aliffe frère de la duchesse arrivèrent à le gallese et vinrent dans les appartements de la duchesse pour lui ôter la vie ils lui annoncèrent la mort elle apprit cette nouvelle sans la moindre altération elle voulut d’ abord se confesser et entendre la sainte messe ", "puis ces seigneurs s’ approchant d’ elle elle remarqua qu’ ils n’ étaient pas d’ accord entre eux elle demanda s’ il y avait un ordre de le duc son mari pour la faire mourir oui madame répondit la duchesse demanda à le voir; ferrant le lui montra trouve dans le procès de le duc de la déposition de les moines qui assistèrent à le ce terrible événement ces dépositions sont très supérieures à le celles de les autres témoins ce qui provient ce me semble de ce que les moines étaient exempts de crainte en parlant devant la justice tandis que tous les autres témoins avaient été plus ou moins complices de leur maître le frère antoine de pavie capucin déposa en ces termes après la messe ou elle avait reçu dévotement la sainte communion et tandis que nous la confortions le comte d’ aliffe frère de madame la duchesse entra dans la chambre avec une corde et une baguette de coudrier grosse comme le pouce et qui pouvait avoir une demi-aune de longueur ", "il couvrit les yeux de la duchesse d’ un mouchoir et elle d’ un grand sang-froid le faisait descendre davantage sur ses yeux pour ne pas le voir le comte lui mit la corde à le cou; mais comme elle n’ allait pas bien le comte la lui ôta et s’ éloigna de quelques pas la duchesse l’ entendant marcher s’ ôta le mouchoir de dessus les yeux et dit:– eh bien donc! que faisons -nous ?le comte répondit la corde n’ allait pas bien je vais en prendre une autre pour ne pas vous faire souffrir .disant ces paroles il sortit; peu après il rentra dans la chambre avec une autre corde il lui arrangea de nouveau le mouchoir sur les yeux il lui remit la corde à le cou et faisant pénétrer la baguette dans le nœud il la fit tourner et l’ étrangla la chose se passa de la part de la duchesse absolument sur le ton d’ une conversation ordinaire frère antoine de salazar autre capucin termine sa déposition par ces paroles je voulais me retirer du pavillon par scrupule de conscience pour ne pas la voir mourir ", "mais la duchesse me dit:– ne t’ éloigne pas d’ ici pour l’ amour de dieu ici le moine raconte les circonstances de la mort absolument comme nous venons de les rapporter il ajoute elle mourut comme une bonne chrétienne répétant souvent je crois je crois les moines qui apparemment avaient obtenu de leurs supérieurs l’ autorisation nécessaire répètent dans leurs dépositions que la duchesse a toujours protesté de son innocence parfaite dans tous ses entretiens avec eux dans toutes ses confessions et particulièrement dans celle qui précéda la messe où elle reçut la sainte communion si elle était coupable par ce trait d’ orgueil elle se précipitait en enfer .dans la confrontation de le frère antoine de pavie capucin avec d. léonard de cardine le frère dit:– mon compagnon dit à le comte qu’ il serait bien d’ attendre que la duchesse elle est grosse de mois ajouta -t-il il ne faut pas perdre l’ âme de le pauvre petit malheureux qu’ elle porte dans son sein il faut pouvoir le baptiser.a quoi le comte d’ aliffe vous savez que je dois aller à le rome et je ne veux pas y par" ]	[ "balles vinrent frapper le coin de la fenêtre se trouvait hélène et ses amis il y eut un peu d’ effarement et des rires seule hélène n’ avait pas bougé son sang-froid fit honte à les autres qui s’ étaient rejetés dans la pièce —vous allez voir qu’ ils vont s’ épargner et que c’ est nous qu’ ils vont tuer ", "mon escapade m’ avait semblé toute simple tant que j’ avais eu un protecteur un compagnon maintenant je ne comprenais plus ma folie me confier à un étranger courir les champs sans me soucier de l’ inquiétude que mon absence causerait à le thérèse à le cette jeune femme qui n’ avait pas dédaigné de me placer à le côté d’ elle pendant le voyage je ne méritais plus ce doux nom de fido je méritais celui d’ ingrat je me couchai un instant à le pied d’ un arbre et je m’ endormis à le milieu de les plus tristes réflexions ", "le sable est monochrome et vous abîme la vue il est toujours humide et donne asile à des nuées d’ insectes sauteurs qui me dégoûtent s’ il sèche par hasard le vent l’ emporte en tourbillons et vous le jette dans les oreilles dans les yeux dans les narines vous en avez toujours sous les dents le galet lui n’ est jamais humide ", "quand il vit rose il devina qu’ elle n’ avait pas beaucoup de temps à le vivre il fit sortir caroline et le brigadier et resta seul avec elle caroline resta dans le couloir ne voulant pas s’ éloigner le brigadier lui apporta une chaise et alla rejoindre gribouille qui cherchait son panier avec une inquiétude visible le voilà le voilà dit le brigadier en ouvrant l’ armoire ", "je suis né héros ou forçat veux -tu la moitié de ma chance fortune ou boulet frémissait sous le regard ardent de san-vitale il était beau comme un pâtre de la campagne romaine d’ une beauté de ligne où tout était droit pur et correct ses yeux pleins de feu sa chevelure épaisse rejetée en arrière et découvrant des tempes où les petites veines bleues avaient des bouillonnements sa narine mobile et sa fière moustache dessinée comme à le fusain eussent défié l’ indifférence de les femmes les plus éprouvées ", "elle me dit que la première serait de me laisser bander les yeux j’ y consentis; et dès que nous fûmes assis dans la voiture elle m’ attacha son mouchoir sur les yeux en riant comme une folle lorsque la voiture s’ arrêta elle me prit le bras d’ une main ferme me fit descendre et me conduisit si lestement que j’ eus de la peine à ne pas tomber plusieurs fois en chemin enfin elle me poussa rudement et je tombai avec effroi sur un excellent sofa en même temps elle fit sauter le bandeau et je me trouvai dans un riche cabinet où tout annonçait le goût de les arts et l’ élévation de les idées ", "il n’ en obéit que mieux et sur un brancard aidé par le fils et la femme il emporta son filet tous par les dunes où l’ herbe était mouillée et fumait à le matin ils gagnèrent la plage la mer apaisée roulait sur le sable de les vagues d’ un violet pâle que bordait une frisure d’ argent très lentement ils s’ avancèrent longeant le flot la misère ne disait rien et fixait le creux de les lames où l’ eau était limpide ", "dans la réalité on les appelait des queutards question de vocabulaire descendit à le terminus de la ligne dès la sortie de le métro fut cueilie par l’ explosion féerique de les iluminations sur plus de kilomètres de la concorde à la place de l’ étoile les centaines d’ arbres de la plus bele avenue de le monde étaient bardés d’ oriflammes de cristaux bleutés même le parisien le plus blasé ne pouvait rester indifférent devant la magie de le spectacle ", "c’ est lugubre et a vous imprègne de tristesse jusqu’ à le plus intime de le calbard je danse d’ un pied sur l’ autre indécis vais -je suivre le conseil de brandon et aller me fourrer dans une paire de draps ou bien à le contraire dois -je décarrer sur le sentier tortueux de la guerre j’ opte rapido pour la seconde formule je n’ ai pas sommeil et la petite cérémonie à le laquelle je viens d’ assister m’ a chaviré le palpitant ", "j’ étais souvent seule car comme l’ enfant-vieillard perdait des forces et risquait de tomber de sa monture ne le quittait plus c’ est alors que je me suis aperçue que mon indomptable cœur ne désirait plus rien un matin à l’ aube arsès est venu m’ éveiller l’ enfant lui avait dit: il te faut une lance très forte un arc et flèches envoie diotime les chercher ainsi l’ heure approchait mais je n’ ai pas ressenti d’ angoisse en dirigeant mon cheval vers notre domaine " ]
vous voulez de la besogne mademoiselle commença -t-elle avec dignité dites-moi d' abord ce que vous savez faire peu de chose répondit gertrude en souriant mais j' ai de la bonne volonté et avec vos conseils en même temps elle regarda héloïse et son regard à la fois si doux et si profond son regard et le son de sa voix opérèrent comme un charme PROPN se sentit gagnée et amollie elle quitta son grand air et donna d' assez bonne grâce ses instructions à la débutante a midi quand sonna la cloche de la tour de l' horloge les ouvrières s' en allèrent dîner et dès qu' elles furent dehors leur conversation roula sur gertrude	[ "toutes les fillettes regardaient héloïse et attendaient qu' elle donnât son avis mais l' imposante première se bornait à le écouter silencieusement a la fin une apprentie ayant vanté les beaux yeux de la nouvelle venue PROPN plissa les lèvres d' un air dédaigneux fit -elle des yeux verts comme les chats signe de trahison ce fut tout ce qu' on put tirer d' elle la journée se passa tranquillement ", "le soir à la cloche de heures après avoir soupé avec les demoiselles pêche gertrude monta dans sa chambrette haut perchée son premier soin fut de prendre le coffret de xavier et de le contempler longuement il avait la forme d' un fragment de grès enveloppé de mousses de ronces et de fougères et dans le fouillis de les herbes et de les feuilles quelques insectes avaient été sculptés et cela avait été exécuté avec une légèreté et une sincérité qui faisaient illusion on eût dit que les scarabées allaient bourdonner et les fougères frissonner à le vent gertrude ouvrit le coffret et prit les anémones qu' elle y avait enfermées ", "le bouquet flétri avait conservé son odeur forestière et la jeune fille se sentit de nouveau transportée dans les bois de l' argonne elle s' endormit en pensant à le xavier et à le petit atelier de lachalade le lendemain quand elle s' éveilla vers heures et qu' elle se pencha à l' étroite fenêtre pour jeter un coup d' œil sur la ville elle fut un peu réconfortée par la vue qu' on avait de sa mansarde en bas la rue entre-deux-ponts encore endormie puis un fouillis de toitures à les profils curieux et au-dessus la ville haute avec ses maisons et ses vergers en amphithéâtre sur la crête de la colline la vieille tour de l' horloge se dressait coiffée de son toit pointu ", "un long couvent étalait ses rangées de fenêtres étincelantes à le fond les clochetons de l' église saint-étienne se découpaient sur un ciel d' un bleu pâle à le droite et à le gauche des coteaux de vignes s' arrondissaient mollement et enfin à l' horizon on apercevait la ligne sombre de les grands bois il faisait une claire matinée les moineaux chantaient sur les toits les laitières criaient leur lait dans la rue et de tous côtés les cloches sonnaient la première messe gertrude descendit à l' atelier plus gaie et plus courageuse elle fut vite à le courant et comme elle joignait à une grande dextérité un goût délicat et une activité prodigieuse elle fit rapidement la conquête de les demoiselles pêche ", "elle accueillait les clients avec un air si avenant et un si joli sourire que chacun se retirait enchanté elle s' entendait à le merveille à la vente et lorsqu' il s' agissait de convaincre un acheteur rétif ou d' apaiser une belle dame irritée mademoiselle célénie se laissait volontiers suppléer par gertrude bientôt il ne fut bruit dans b... que de la belle modiste de le magasin de les demoiselles pêche on vantait sa grâce et son adresse on consultait son goût on ne voulait plus être coiffé que par elle et les dames à le imagination vive faisaient sur son compte toutes sortes de récits romanesques ", "le dimanche à la grand'messe on se la montrait de loin et vers heures chaque jour les jeunes clercs les fils de fabricants et les surnuméraires de les contributions venaient parader sur le trottoir de la rue entre-deux-ponts afin de l' entrevoir derrière les rideaux ce qui excitait vivement l' indignation de mademoiselle célénie et lui faisait brandir son aune d' une façon expressive tout ce manège naturellement agréait très peu à la grande héloïse après avoir trôné seule pendant si longtemps elle se sentait amoindrie et reléguée à le second plan et son dépit contre gertrude grandissait de jour en jour celle-ci cependant ne paraissait pas se préoccuper de tout ce bruit et son succès ne l' enorgueillissait guère ", "les œillades admiratives de les jeunes gens de b... ne l' intéressaient que médiocrement sa pensée était ailleurs son seul plaisir consistait le dimanche à le passer quelques heures dans un jardin que possédaient les demoiselles pêche sur la promenade de les saules ce jour-là après les vêpres les modistes prenaient avec elles quelques-unes de leurs ouvrières et on allait souper à le jardin le petit enclos descendait en pente douce jusqu' à un bras de l' ornain coulant à l' ombre d' une allée de platanes ", "il était abondamment planté de néfliers et d' épines roses on y voyait une maisonnette à le toit de chaume et une tonnelle de vigne vierge un chambret comme on dit dans le barrois gertrude aimait ce petit coin de verdure baigné d' eau courante comme on se trouvait à le printemps les narcisses jaunes et les jacinthes commençaient à s' épanouir et les néfliers étaient en fleurs sous ces arbres il lui semblait qu' elle pensait mieux à le lachalade et à l' argonne elle mettait là tous ses rêves et le bruit de l' eau les berçait ", "de temps en temps un merle sifflait dans le fourré un carillon tintait à le loin ou le vent apportait par bouffées les airs sautillants d' un bal champêtre de le voisinage et gertrude sentait en elle de mystérieuses espérances palpiter comme des papillons qui essayent leurs ailes un soir comme elle revenait du jardin avec héloïse et mademoiselle célénie elle aperçut mademoiselle hortense sur le seuil de le magasin il y a quelqu'un qui vous attend avec impatience dit celle-ci à le gertrude en même temps elle entr' ouvrit la porte et lui montra xavier près de le comptoir l' orpheline poussa une exclamation joyeuse et tendit les mains à le son cousin pendant que la grande héloïse examinait de le coin de l' œil ce joli garçon à l' air mélancolique " ]	[ "je les aime je les caresse bien bien mais hâtez-vous et la dame voilée s’ étant rejetée dans le fond de sa voiture se plongea dans de pénibles réflexions a quoi pensait -elle elle se rappelait les termes de le télégramme qu’ elle se proposait d’ envoyer à le général président des états-unis c’ est bien cela se dit -elle après de longues et laborieuses réflexions ce texte doit être adopté et il n’ y a plus rien à le modifier ", "PROPN lui ne veut pas guérir dans les rideaux blafards de son lit d' hospice sa figure paraît plus maigre plus languissante de jour en jour; et quand il parle de le pays de le retour c' est avec ce sourire triste des malades où il y a bien plus de résignation que d' espérance aujourd'hui cependant il s' est animé un peu en pensant à le cette belle fête de noël qui dans nos campagnes de provence ressemble à un grand feu de joie allumé à le milieu de l' hiver en se rappelant les sorties de les messes de minuit l' église parée et lumineuse les rues de le village toutes noires pleines de monde puis la longue veillée autour de la table les flambeaux traditionnels l' aïoli les escargots et la jolie cérémonie de le cacho bûche de que le grand-père promène autour de la maison et arrose avec du vin cuit ah! mon pauvre salvette quel triste noël nous allons faire cette année si seulement on avait eu de quoi se payer un petit pain blanc et une fiole de vin clairet ca m' aurait fait plaisir avant de passer l' arme à le gauche d' arroser encore une fois le cacho avec toi et en", "il avait passé le pont de et battu armées d’ autrichiens et de piémontais personne d’ entre nous ne le connaissait on disait seulement que c’ était un ancien ami de robespierre mais il faisait des proclamations en appelant ses soldats les premiers soldats de le monde et cela nous mettait de mauvaise humeur nous avions repoussé invasions nous avions conquis la belgique et la hollande nous avions pacifié la vendée nous étions restés maîtres de la rive gauche de le rhin depuis la mer jusqu’ à le bâle c’ était pourtant aussi quelque chose ", "elle sonne à le intervalles très espacés comme chez nous pour les agonies elle ne trouble rien; plutôt elle accentue elle souligne cet exotique silence en l’ entendant je me sens plus loin encore de la terre natale je regarde avec plus de tristesse ce rouge à le déclin qui à le cette heure même se lève là-bas pour un malin sans doute glacé sur ma maison familiale chapitre un seigneur japonais un véritable un qui se souvient encore d’ avoir été à le temps de son adolescence un samouraï à le sabres mais qui porte aujourd’hui tunique de colonel et casquette galonnée à la russe nous a conviés ce soir à le faire la fête avec lui dans la maison-de-thé la plus élégante de la ville et la plus fermée où l’on dédaignerait de nous recevoir si nous n’ étions ses hôtes c’ est tout à le fond de le vieux nagasaki près de la grande pagode de le cheval de jade et nous nous y rendons en djinricha à le coup de heures de le soir par une nuit froide et pure éclairée d’ une belle lune d’ hiver ", "et alfred cet autre imbécile toujours pris dans sa cravate et dont les manches retiennent les bras quelle plate plaisanterie aura -t-il décochée sur moi de le haut de son niais sourire et de marcilly et tous je voudrais les écraser sous mes pieds et leur cracher mon mépris à la figure car ce sont eux qui m’ ont faite ce que je suis peut-être ont -ils prévenu fortunio de cette stupide gageure si à le moins tes chevaux gris pommelés avaient l’ esprit de prendre le mors à les dents et de te casser le cou dans un fossé damné georges ", "a -t-il l’ air malade continua -t-elle après avoir examiné la figure décomposée de m. qui la regardait avec des yeux furibonds pauvre cher homme il souffre fait -il de les yeux vous pouvez vous dire que vous en avez de la chance la main heureuse quoi! la mère est connue dans tout le quartier ", "naturellement les espions abondent à le florian mais leur présence aiguise le génie vénitien qui peut dans ce lieu exercer cette prudence autrefois si célèbre beaucoup de personnes passent toute leur journée à le florian; enfin PROPN est un tel besoin pour certaines gens que pendant les entr’ actes ils quittent la loge de leurs amies pour y faire un tour et savoir ce qui s’ y dit .tant que les amis marchèrent dans les petites rues de la merceria ils gardèrent le silence car il y avait trop de compagnie mais en débouchant sur la place saint-marc le prince dit: n’ entrons pas encore à le café promenons-nous j’ ai à te parler ", "ses lèvres tremblantes sa figure enflammée et ses cheveux hérissés semblaient annoncer qu’ il allait éprouver quelque crise terrible le gouverneur était parvenu à le lui reprendre son épée dont il s’ était emparé ce que l’on redoutait n’ arriva point il finit par s’ endormir; on le porta sur un lit où pendant long-temps il parut tranquille l’ embarras de le gouverneur était affreux ", "pendant une accalmie nous plantons la tente de midi dans un recoin abrité sorte de fondrière de granit fermée et sinistre sous les ténèbres de le ciel nos bédouins allument un feu de menues branches aromatiques qui donnent une grande flamme et une grande fumée et nous nous asseyons autour pêle-mêle parmi eux confondus tous dans un même besoin de nous réchauffer de ne plus souffrir avec leurs membres nus et noirs leurs haillons de pelleterie leurs têtes sauvages leurs accroupissements de singes ils ont l’ air de préhistoriques autour d’ une flambée primitive quand nous nous levons pour repartir de gros scorpions verts qui avaient voulu se chauffer aussi sont là près de nous sur le tapis multicolore où nous étions assis nos bédouins les jettent dans les cendres ardentes de notre feu où ils se tordent et se consument ", "PROPN palabrait avec un homme hautain derrière un comptoir j’ aurais voulu être ailleurs il le sentit mit sa main sur mon épaule en traversant le hall me guida la chambre était immense presque blanche avec portes-fenêtres sur la mer il y eut un brouhaha de porteurs de bagages de fenêtres ouvertes d’ armoires " ]
mais qu’ est -ce que t’ as sylvie ce soir pourquoi t’ es si excitée qu’ est -ce qui s’ est passé aujourd’hui pour que tu sois dans cet état je la voyais avancer à le cloche-pied de case en case quoi comment qu’ est -ce que j’ ai mais je suis normale me répondait -elle tu vois bien que je suis de bonne humeur	[ "on n’ a pas le droit d’ être de bonne humeur j’ essayais de regarder ses attitudes les plus singulières comme le résultat d’ une banale excitation de fin d’ après-midi mais certaines me paraissaient si délirantes que j’ en suis venu à le me demander si sylvie ne se trouvait pas sous la domination d’ une puissance intérieure qui échappait à son contrôle d’ où la sensation que j’ éprouvais à le certains moments d’ avoir perdu le contact avec elle il me semblait que je parlais à une petite fille une fois dans la boutique sylvie s’ est enfermée dans une cabine pour enfiler les vêtements qu’ elle avait prélevés sur les portants je lui donnais mon avis sur chacun je sentais qu’ à le cause de le peu de temps dont elle disposait pour réaliser ses achats elle devenait de plus en plus fébrile elle hésitait elle n’ était pas satisfaite de ses choix il manquait quelque chose à le chacune de les panoplies qu’ elle composait ", "un vendeur est venu m’ informer qu’ il ne restait qu’ une dizaine de minutes à le peine avant la fermeture de les caisses et qu’ il fallait faire vite oui c’ est bon un instant je me fais jolie a -t-elle claironné depuis l’ intérieur de la cabine où l’on sentait qu’ elle n’ arrêtait pas de s’ agiter il faut bien se faire jolie il faut bien le décorer ce corps!» elle hurlait on entendait des rires de rage ", "j’ ai souri le vendeur s’ est éloigné sans rien dire le rideau ne cessait de s’ ouvrir et de se refermer sur des scènes de plus en plus florissantes sylvie avait enfilé un pantalon sans retirer celui qu’ elle venait d’ essayer elle s’ est montrée avec un pull par-dessus la robe qu’ elle avait revêtue quelques minutes plus tôt en ayant gardé les pantalons ", "sylvie qu’ est -ce que tu fais à le quoi tu joues elle s’ est mise à le déambuler dans la boutique dans cet accoutrement avant de revenir dans la cabine encombrée d’ une dizaine de vêtements ramassés comme à le hasard à la va-vite sans être examinés le jeune homme est revenu me voir dépêché par vendeuses qui observaient la scène silencieusement pétrifiées par cela même qui les dissuadait d’ insulter sylvie pour le désordre qu’ elle laissait derrière elle: la peur de l’ inconnu les jeunes femmes la dévisageaient fixement à l’ écart repliées sur elles-mêmes l’ une se rongeait les ongles comme on regarde la scène d’ un accident sur l’ autoroute c’ est d’ ailleurs en voyant de quelle manière les vendeuses nous observaient que j’ ai commencé à le me persuader qu’ il se passait quelque chose d’ anormal monsieur m’ a déclaré le vendeur ", "il ne me semble pas possible que votre amie puisse essayer tous ces vêtements dans le temps qui nous reste avant la fermeture peut-être devriez -vous revenir un autre jour plus calmement dans de meilleures conditions vous ne croyez pas il y avait de l’ insistance dans son sourire je devais convaincre sylvie de me suivre docilement dans la rue nous avons entendu le cliquetis de les rideaux sur la tringle sylvie avait combiné de nouvelles pièces à le toutes celles qu’ elle portait déjà son visage nous apparaissait dans l’ ovale d’ un chandail rose disposé autour de sa tête à la manière d’ un voile de religieuse un pantalon qui enserrait sa taille avait été noué sur son ventre un nerveux quadruple nœud qui semblait s’ étrangler de douleur elle posait immobile devant nous en attendant notre verdict sur les qualités de cet étrange assemblage sylvie lui ai-je dit ", "elle semblait ne pas me voir et ne plus exister qu’ à le travers l’ exhibition de cette sculpture textile alors m’ a -t-elle interrogé en regardant un point de la boutique par-dessus mon épaule comment tu trouves sylvie comment je trouve quoi monsieur a commencé à le vouloir me dire le vendeur que je sentais tressaillir à le mes côtés eh bien enfin quoi tu vois bien s’ est -elle énervée ramenant son regard sur mon visage frappant de le pied violemment sur le sol ", "t’ es aveugle ou quoi! c’ est absolument magnifique mais on nous demande de partir le magasin va bientôt fermer ses portes dans minutes a confirmé le vendeur en regardant sa montre ", "le cliquetis de les rideaux sur la tringle a tiré un trait cinglant sur cette remarque désenchantée de le commerçant: sylvie a disparu de notre vue j’ ai convaincu sylvie de n’ acheter qu’ un pantalon et une robe et le manteau il te plaît pas si je ne sais pas un autre jour nous reviendrons allez dépêche -toi ils nous attendent nous nous sommes présentés à la caisse en laissant dans la cabine un désordre invraisemblable de vêtements francs nous a dit la jeune femme ", "sylvie s’ y est reprise à le fois avant de tendre à la caissière un chèque correctement libellé les autres ayant fini en confettis sur le comptoir nous étions à la regarder se démener avec son stylo-bille qui griffonnait maladroitement sur le papier soit elle se trompait dans la transcription de le montant soit elle écrivait des chiffres qui ne correspondaient pas à ce dernier pardonnez-moi mademoiselle lui disait la caissière vous avez inversé le et le vous avez écrit à le lieu de soit elle écorchait l’ orthographe de le bénéficiaire soit elle le remplaçait par la date de le jour elle s’ énervait contre PROPN avec une vive colère rentrée toutes les fois qu’ elle s’ apercevait d’ une erreur qu’ elle avait commise mais c’ était avec le plus grand calme sereine et distinguée comme si sylvie se dédoublait continuellement qu’ elle présentait ses excuses à la caissière " ]	[ "laissez-le-moi je jure d’ en avoir autant de soin qu’ à l’ ordinaire et si on nous tourmente encore nous aviserons .le sort voulut que la rentrée de le champi se fît sans bruit et sans que personne y prît garde car il se trouva que la mère blanchet venait de tomber bien malade d’ un coup de sang avant d’ avoir pu avertir son fils de ce qu’ elle avait exigé de la zabelle à l’ endroit de le champi; et maître blanchet n’ eut rien de plus pressé que d’ appeler cette femme pour venir aider à le ménage pendant que madeleine et la servante soignaient sa mère pendant jours on fut sens dessus dessous à le moulin madeleine ne s’ épargna pas et passa nuits debout à le chevet de sa belle-mère qui rendit l’ esprit entre ses bras .ce coup de le sort abattit pendant quelque temps l’ humeur malplaisante de le meunier il aimait sa mère autant qu’ il pouvait aimer et il mit de l’ amour-propre à la faire enterrer selon ses moyens ", "si on peut appeler a marcher si on peut appeler une plage tas de galets vicieux roulant mon passage là-dedans glissant trébuchant repartant fait des bruits de molaires broiements géants os qui craquent la pleine gueule de le monstre à n’ en pas douter le léviathan mer et ciel la gueule noire je titube bute bats l’ air tombe ", "des gens qui n’ ont fait sa connaissance qu’ après cette époque et pour leurs débuts auprès d’ elle l’ ont entendue devenue duchesse de guermantes se moquer drôlement de le monde qu’ elle eût pu si aisément voir la voyant ne pas recevoir une seule personne de cette société et si l’ une voire la plus brillante s’ aventurait chez elle lui bâiller ouvertement à le nez rougissent rétrospectivement d’ avoir pu eux trouver quelque prestige à le grand monde et n’ oseraient jamais confier ce secret humiliant de leurs faiblesses passées à une femme qu’ ils croient par une élévation essentielle de sa nature avoir été de tout temps incapable de comprendre celles-ci ils l’ entendent railler avec tant de verve les ducs et la voient chose plus significative mettre si complètement sa conduite en accord avec ses railleries sans doute ne songent -ils pas à le rechercher les causes de l’ accident qui fit de mlle swann mlle de forcheville et de mlle de forcheville la marquise de PROPN puis la duchesse de guermantes peut-être ne songent -ils pas non plus que cet accident ne servirait ", "des insectes de toutes couleurs de toutes les formes trapus allongés extraordinaires de construction des monstres effroyables et microscopiques faisaient péniblement des ascensions de brins d’ herbe qui ployaient sous leurs poids et PROPN admira sincèrement la création mais comme il était exténué il s’ assit .alors il voulut manger une stupeur le prit devant l’ intérieur de son sac une de les bouteilles s’ était cassée dans sa chute assurément et le liquide retenu par l’ imperméable toile cirée avait fait une soupe à le vin de ses nombreuses provisions ", "PROPN me l’ a confirmé une demi-heure plus tard à une différence près toutefois d’ après elle sophie n’ était pas seule quand elle a parlé de sa maternité vous étiez tous les —elle a menti c’ est possible —vous la croyez pour le moment je ne crois personne ", "c’ était à le son oreille une promesse de génie et sur son front une caresse d’ amour vivre lutter se dit -il c’ est bon et posant sa joue sur le coussin poudreux et gris dans le farouche bercement de le wagon secoué bondissant il s’ assoupit très pâle les paupières sombres les mains fermées d’ un geste énergique avec un sourire sur ses lèvres la pièce venait de finir les jeunes acteurs émus riants s’ étaient enfuis hors de le salon mais on les rappelait à le force d’ applaudissements ils hésitèrent un peu puis ils rentrèrent ", "la mère sachant qu’ elle n’ a pas les arguments pour répondre à le père se tait la fille prend pitié d’ elle et la défend dans ses rapports quotidiens avec sa mère elle essaie de moderniser un peu ses pensées et ses connaissances médicales il y a sur le toit de l’ institut un solarium où les jours de beau temps je dois me rendre à le certaines heures PROPN se trouvent toujours jeunes gens plus âgés étudiants à l’ université de bruxelles ", "–comment être sûr que viendra dit dondog il faut l’ attendre dit marconi si vous vous ennuyez vous n’ avez qu’ à le grommeler vos histoires de camps –vous savez marconi se plaignit dondog je ne me souviens de rien après l’ extermination et avant les camps ma mémoire s’ est comme vidée et ensuite plus rien n’ a réussi à s’ y accrocher de façon durable ou contrôlable ", "il se tourne vers son neveu dis donc viens avec moi il faudrait aller voir ce que font les bêtes voilà que clou riait de nouveau pendant qu\\ on voyait que le neveu hésitait à le obéir mais alors était levé de sorte que le neveu se leva aussi le vent en entrant souffla sur la cendre de le foyer qui est montée comme des flocons de neige faisant un nuage blanc contre le fond de la paroi verni en noir la grande flamme se pencha dans toute sa hauteur vers le mur de le fond; assis en face n\\ a plus eu de figure le maître le neveu et joseph venaient de sortir ", "seuls les yeux d’ un bleu sombre eurent une brève lueur de révolte avec un accent calme très froid l’ institutrice répliqua –je le regrette mais il ne m’ est pas possible de changer ma nature vous pouvez vous rendre compte madame que je ne cherche pas à le soustraire pour mon profit personnel une seule de les heures que vous me payez ...quelle sourde profonde ironie passait dans la voix paisible vous savez que je fais mon possible pour remplir mes fonctions près de lea mais si vous jugez que je n’ y réussis pas rien n’ est plus facile que de confier l’ enfant à une autre institutrice .la comtesse eut un sourire de subtile raillerie –je n’ ai pas du tout cette intention mademoiselle " ]
les flammes s’ élevèrent autour de le papier qui s’ affaissait avec un léger bruit le regard de silvio s’ attachait à le elles machinalement sa pensée n’ était plus ici elle s’ en allait vers un salon à les boiseries claires et sculptées à les meubles anciens où une jeune brune lisait les œuvres de les maîtres de la pensée les œuvres s’ exaltaient les nobles sentiments qui étaient les siens qu’ elle mettait en pratique dans sa vie de chaque jour PROPN se redressa en un brusque mouvement d’ irritation comment pouvait -il penser à le ginevra dans cette demeure consacrée à le culte de le souvenir d’ hélène? et quelle habitude intolérable il avait prise dès le début de sa seconde union de comparer ces femmes si dissemblables	[ "chacune d’ elles avait ses qualités et ses défauts s’ il préférait hélène à le ginevra il ne s’ ensuivait pas qu’ il ne reconnût sur certains points la supériorité de celle-ci moralement et intellectuellement surtout ginevra avait une âme très belle elle était certainement capable de toutes les vertus de tous les dévouements il avait pour elle la plus grand estime il l’ admirait beaucoup et très probablement il l’ eût aimée profondément aimée si jamais hélène n’ était entrée dans sa vie un pas lent que l’ émotion alourdissait il montait maintenant l’ escalier couvert d’ un tapis épais ", "sous sa main tremblante une porte s’ ouvrit il était dans la chambre d’ hélène le parfum habituel de la jeune femme traînait dans l’ air renfermé la robe d’ intérieur en molle soie blanche qu’ elle portait la veille de sa mort se trouvait jetée sur un fauteuil elle était un peu jaunie comme les petits souliers de peau de daim posés sur le tapis ", "la teinte rosé de les tentures pâlissait dans la pénombre sur le lit à les ciselures superbes la broderie de la courtepointe se fanait mais les volets clos maintenaient la pièce dans une demi-obscurité favorable à le toutes ces pauvres choses qui se flétrissaient lentement dans l’ ombre silencieuse PROPN entra à le pas feutrés comme en un sanctuaire il s’ arrêta près de le lit alors avec une netteté terrible il la revit PROPN mourante morte ", "ces beaux yeux qui demandaient la vie et puis ces paupières closes froides sur lesquelles se glaçaient les baisers comme tout lui était présent l’ instant terrible où le médecin avait dit elle est perdue les derniers sacrements qui avaient répandu sur la fin de cette jeune vie frivole une grandeur surnaturelle l’ agonie douce sans effroi les mains qui se glaçaient dans celles de l’ époux et ce soupir léger que PROPN seul avait entendu et tout tout ce qui avait suivi!il se laissa glisser à le genoux contre le lit ses mains s’ étendirent sur la courtepointe brodée froissèrent le satin rose comme autrefois en un geste de folle douleur elles avaient froissé le drap sous lequel reposait la jeune morte mais n’ était -elle pas là encore? ", "oui il voyait son visage si blanc immobile entre la masse blonde de ses cheveux étendus sur l’ oreiller ses mains étaient jointes soutenant le crucifix et des fleurs partout des fleurs qui répandaient dans cette pièce un parfum trop fort que silvio croyait respirer encore qui lui alourdissait le cerveau appuya son front contre le satin rose la poignante douleur de cette évocation le terrassait un instant il revivait toutes ces heures atroces sa révolte son désespoir les jours les nuits qui avaient suivi la mort d’ PROPN ", "il s’ étonnait d’ avoir survécu à le tant de souffrance machinalement il avait repris son existence de garçon près de son père il ne savait plus ce qu’ il avait pensé alors ce qu’ il avait fait cette période de sa vie restait dans le vague il avait seulement l’ impression d’ avoir passé des mois dans la nuit dans le froid ", "et puis la sensation d’ exister lui était revenue il avait pris conscience de sa souffrance et il en avait fait la compagne de sa vie car il savait bien que jamais plus il ne serait heureux jamais plus un seul jour d’ ailleurs il ne le voulait pas il ne le pouvait pas PROPN avait emporté son amour dans sa tombe .il murmura passionnément :–oui ma chérie je suis toujours à le toi à le toi seule ", "je n’ aimerai jamais une autre femme tu vois je reviens je quitte pour toi celle qui est là-bas qui a pris ta place mais que je n’ aime pas hélène que je n’ aimerai jamais je te reste fidèle mon amour même dans la mort comme je te l’ ai promis il se leva lentement et sortit de la pièce son valet de chambre qui montait lui présenta un plateau sur lequel se trouvait sa correspondance ", "il prit lettres et journaux et entra dans sa chambre sur une enveloppe se détachait l’ écriture large de son père il la prit et la décacheta rapidement en s’ approchant de la fenêtre car le jour baissait «j’ espère que tu vas nous revenir bientôt mon cher enfant écrivait don vient d’ être très souffrante " ]	[ "–si vous étiez libre me répondriez -vous comme vous le faites –pourquoi voulez -vous absolument me condamner à la torture ?sylvane baissa les yeux sur ses mains toujours agrippées à le dossier de la chaise elle reprit lentement à le mi-voix :–si j’ étais libre ce serait sans doute tout autre chose qui dit que mon cœur ne parlerait pas un autre langage mais la question ne se pose pas elle ne peut pas se poser ", "épouser m. de et tout à le coup un rire clair et charmant s’ échappa de les lèvres de roselyne quelle idée! quelle idée! est -ce que j’ ai l’ âge de me marier mais à le quoi pense -t-il donc m. de convint gaiement est de fait que vous êtes encore bien jeune petite rosey c’ est ce que j’ ai dit aussitôt à le ma grand-mère qui va répondre dans ce sens à ma cousine de liffré. roselyne demanda –vous n’ avez pas beaucoup de sympathie pour votre cousin –moi? mais à le contraire hubert est un charmant garçon que j’ ai toujours accueilli avec plaisir il m’ avait semblé que vous étiez un peu froid pour lui quand il venait ", "s’ il n’ y avait pas eu la déchéance de son père il m’ eût certainement demandée en mariage mais il n’ osa pas plus qu’ il n’ osa se déclarer ni m’ interroger sur mes propres sentiments qu’ aurais -je répondu d’ ailleurs je les ignorais un matin nous déjeunâmes à le bois ", "c’ était décevant petite allemande avait dit c’ est mieux qu’ elle soit partie elle n’ avait pas la force elle aurait fini comme ma mère –tuée par staline avait ricané avait haussé les épaules il est vieux avait -elle dit en parlant de le grand-père il a besoin de croire que c’ est de la faute de les autres ", "vous avez déjà fourni un rude effort malgré vos prouesses de skieuse et d’ alpiniste vous ne pourriez supporter le trajet soyez raisonnable .il sourit –gardez -moi ma bien-aimée audrey je vous la confie .de guerre lasse elle avait feint d’ accepter cet arrangement mais elle ne renonçait pas elle était fière de son endurance et hardie jusqu’ à la témérité ", "il fallait ce poète de province à le paris dans la société» l’ argent ne joue qu’ un rôle occulte on est censé en avoir vivre au-dessus de ces misères comme dans les comédies distinguées manquer à le cette convention ce serait s’ éliminer soi-même de la bonne compagnie et pendant que mme astier songeait dans la fièvre le large dos de son mari soulevé d’ un souffle égal s’ arrondissait à le côté d’ elle une de les tristesses de leur vie à le ce lit bourgeoisement partagé où ils dormaient depuis ans côte à le côte sans rien de commun que leurs draps ", "mais comment n’ avez -vous pas deviné que j’ avais pour vous et le cœur de ma mère et celui de la vôtre oui chère mon affection n’ est ni petite ni chicanière elle est de celles qui ne laissent pas à la contrariéte le temps de plisser le visage d’ un enfant adoré pour qui prenez -vous le compagnon de votre enfance honorine en le croyant capable d’ accepter des baisers tremblants de se partager entre la joie et l’ inquiétude ne craignez pas d’ avoir à le subir les lamentations d’ une passion mendiante je n’ ai voulu de vous qu’ après m’ être assuré de pouvoir vous laisser dans toute votre liberté votre fierté solitaire s’ est exagéré les difficultés ", "ce poète romantique comme après un choc un accident on revient à le soi et on les voit qui se penchent avec sympathie avec sollicitude vous semblez stupéfait vous ne les reconnaissez pas mais n’ était -ce pas ce que vous vouliez nous n’ avons fait que vous obéir nous sommes séduits soumis nous sommes sous le charme comment ne le serions -nous pas ", "—maintenant lui dit de giac en marchant à le lui et en lui montrant son poignet sanglant et mutilé tu peux me donner l’ absolution prêtre je n’ ai plus ma main le lendemain le sire de giac fut jeté à l’ eau et noyé le cocher de cabriolet parmi les personnes qui liront ces quelques lignes je ne sais s’ il en est qui se soient jamais avisées de remarquer la différence qui existe entre le cocher de cabriolet et le cocher de fiacre ce dernier grave immobile et froid supportant les intempéries de l’ air avec l’ impassibilité d’ un stoïcien isolé sur son siège ", "PROPN devint une puissance artevelle pendant ce temps poursuivait le cours de ses crimes de nouvelles circonstances apprennent à la veuve de pierre une suite de nouvelles atrocités commises par jacque pour accroître encore ses richesses24 les preuves tombent entre ses mains elle n’ a qu’ un mot à le dire et l’ immense considération de son beau-frère s’ écroule à l’ instant sans retour elle continue à se taire le célèbre brasseur de gand ne tarde point à le découvrir à son tour qu’ une femme a les secrets de sa vie et que cette femme est sa belle-sœur " ]
ils sont presque tous là-bas à le four alignés est le pain de est le pain de autre PROPN est un travail qui aime la compagnie ils font PROPN a communément dit -elle elle veut dire en commun les amuse ils sont là à le fumer et à le parler	[ "est là que vous iriez maintenant pour écouter le père couache PROPN est là que je vais PROPN est là que je suis sûr de trouver ce que je cherche non pas comme on pourrait croire mais il faudrait ne pas me connaître pour écouter et prendre des notes et regarder en notant et être comme un chasseur être pour utiliser et pour il faudrait être une autre race que ces hommes être extérieur à le eux et je suis de leur race je suis intérieur à le ce qu\\ ils font à le ce qu\\ ils disent je le fais et je le dis avec leur honnête simplicité naturelle ", "sans y penser comme ils le font non je viens pour trouver la paix aligner avec eux dos à le four regarder le pays égalisé de brouillard où tous les objets de la terre ont visages et voix ils se sont mis à me parler de le pays car ils sont tous là les hommes de le hameau et mme a raison et d\\' ailleurs la voilà qui vient elle aussi maintenant qu\\ elle a vu vraiment prendre place dos à le four avec les autres il y a encore la femme de le forgeron ", "elle n\\ est pas là et on l\\ 'entend là-bas chez elle fourgonner dans sa cuisine mais elle va venir si elle regarde par la petite fenêtre grillée si elle nous voit elle vient et quand elle sera là nous serons tous là ceux de l\\ avant-dernier hameau de tréminis moi compris mais moi je peux dire que je suis d\\' ici ils se sont mis à me parler de le pays et voilà que tout est changé tout est nouveau après ce qu\\ ils disent? voilà que tout est bouleversé de ce que je connaissais comme étant le pays ", "je veux parler des usages et de la vie et de accord qui semblait établi entre ces hommes et ces champs tout est bouleversé non pas à la façon d\\' un tremblement de terre mais à la façon un fleuve qui déborde lentement recouvre la terre qui soleillait et peu à le peu élargit aujourd\\'hui jusqu\\' à les saules demain jusque là-bas et ainsi de suite ce qui est tout à le fait une façon paysanne ils parlent pendant que moi je regarde la brume et qu\\' à le lieu de la voir elle je vois tout le pays éclairé par les mots qui viennent ils me disent qu\\ on a rallumé les fours communs dans villages tout autour et finalement dans un sixième là-bas loin vers le col de porte à les limites de le territoire d\\' ici touchant presque les grandes terres bien cultivables dans tous ces villages les paysans se sont fait les mêmes réflexions que mme bertrand ", "ils ont déjà commencé à le remplacer l\\ argent par le blé PROPN est peu de chose a suffi ils sont tout entourés d\\' aurores ils sont éclairés par des lumières qui viennent de partout ils commencent à le voir et à le comprendre la vraie stature la vraie grandeur la vraie hauteur de homme ", "tout ce qui était laissé dans ombre et qu\\ ils ne voyaient pas parce que la lumière ne venait que d\\' un côté maintenant est éclaire ils sont entourés de clartés ils avaient l\\ habitude d\\' attendre des ordres pour vivre maintenant ils se sont décidés à le vivre humblement de leur propre gré sans écouter personne et voilà que tout est éclairé véritablement comme quand on a trouvé l\\ allumette et la lampe que la maison éclaire qu\\ on sait enfin où porter la main pour trouver les choses nécessaires comme aussi quand aube allume dans une plus vaste habitation que la maison et à le l\\'endroit où le monde était fermé et noir sous une boue de nuit les vallées les fleuves les collines et les forêts se découvrent avec toute la joie de vivre ", "ce n\\ est plus un besoin vital de savoir ce qu\\ on perd ou ce qu\\ on gagne ce qui se faisait avant tous les jours suivant de mystérieuses oscillations à lesquelles on ne comprenait rien sinon elles venaient une sorte de tribunal à le blé avec des juges assis sur des chaises des hommes à le gros boyaux des boyus comme on dit ici pour indiquer qu\\ ils ont gros ventre on n\\ a plus besoin que celui de mens qui fait le courtier vienne à le votre devant quand on arrive à la foire et vous dise ah aujourd\\'hui mauvaises nouvelles a baisse on ne sait pas où on va ", "si j\\' ai un conseil à le vous donner tu n\\ as pas de conseil à le nous donner car nous nous sommes posé des questions là dos à le four et nous nous sommes répondu mieux que ce que tu pourras jamais répondre; et toi déjà tu ne comptes plus PROPN était de la blague de nous dire qu\\ on gagnait ou qu\\ on perdait était un jeu la seule chose qui nous étonne c\\' est que vous ayez eu l\\ audace de jouer avec le blé et ce qui nous étonne encore plus est qu\\ on y soit laissé prendre toi comment gagnes -tu ton argent par exemple si on te le demande est un bourg un peu plus gros que nos villages parce qu\\ il est installé à le aise dans une cuvette mollement courbée et que la terre y est plus facile et de meilleure volonté 'ici ", "il a dû y avoir là d\\' abord quelques gros paysans car commence toujours par nous les récoltes devaient être trop importantes pour ces familles-là elles devaient avoir à le manger de reste et les artisans sont venus a été tout de suite une entente de plain-pied et bien amicale car de la il faut du blé et entendons -nous une fois pour toutes quand je dis blé je veux dire nourriture tout ce qui nourrit mais je dis ce mot intentionnellement car tout le monde a vu des tas de blé et je veux dire ainsi dans ce petit mot de lettres fourmillement de nourriture comme les tas de blé dans lesquels il y a des millions et des millions de grains donc de la même il faut du blé il faut des souliers des vestes de drap des fers pour les chevaux des serrures pour les portes des châles pour les femmes et pour les filles des faiseurs d\\' outils des gens qui travaillent la matière des artisans et même celui qui joue de l\\ accordéon ou de la flûte qui crée quelque chose " ]	[ "—et cette salle était pénétrée d' une quiétude provinciale d' un calme d' isolement j' étais resté debout mon chapeau et ma canne d' une main ma valise de l' autre je savourai l' ensemble de cette fraîcheur silencieuse pleine d' échos puis faisant demi -tour sur moi-même —voilà de les heureux pensai-je ", "simple travers de vieux tambour et qui ne signifiait rien d’ ordinaire mais ici tandis que la jeune fille embrassait rapidement son oncle passait devant lui traversait la pièce et allait dans la chambre voisine sa jolie chambre à le elle déposer son ombrelle son chapeau et ses gants PROPN avait une idée en répétant le mot de marquise il voulait dire je n’ en connais qu’ une c’ est toi la petite que j’ ai élevée tu les vaux toutes par la grâce par la beauté je suis gai de t’ avoir revue ses yeux roux continuaient de regarder la porte par où henriette venait de disparaître il était assis à le côté de le petit fourneau qu’ on avait logé dans la cheminée ", "mais l’ ensemble avait un caractère de bon goût qui n’ échappait à le personne on était logé grandement comme on le peut facilement en province et les enfants de mme PROPN avaient pour s’ ébattre une jolie pelouse verte qui eût semblé bien grande à des enfants parisiens dès que les chers voyageurs se furent un peu reposés albert henriette et pauline entreprirent de leur raconter avec une entière confiance tout ce qui avait marqué dans leur existence depuis qu’ on ne s’ était vu cela pouvait se dire en minutes mais il y eut tant de détails tant de répétitions et tant de parenthèses qu’ on y employa près d’ une heure a son tour le grand-père parla ", "par les conseils de sa femme il fit donner l’ éducation la plus magnifique à son fils fabio jeune homme très fier de sa naissance et à sa fille hélène qui fut un miracle de beauté ainsi qu’ on peut le voir encore par son portrait qui existe dans la collection farnèse depuis que j’ ai commencé à écrire son histoire je suis allé à le palais farnèse pour considérer l’ enveloppe mortelle que le ciel avait donnée à le cette femme dont la fatale destinée fit tant de bruit de son temps et occupe même encore la mémoire de les hommes la forme de la tête est un ovale allongé le front est très grand les cheveux sont d’ un blond foncé l’ air de sa physionomie est elle avait de grands yeux d’ une expression profonde et des sourcils châtains formant un arc parfaitement dessiné ", "allons donc moi aussi j’ avais mon idée mon plan pourquoi ne l’ as-tu pas fait connaître à le josé pourquoi parce que seul je pouvais le mettre à le exécution ", "comme j’ allais lui faire mes adieux le matin de mon départ je le trouvai dans une grande agitation il achevait en ce moment -là précisément un travail de longue haleine et de haute patience c’ est à le savoir la démolition d’ une cloison en bois donnant sur l’ escalier de les prisonnières ...mais j’ anticipe tous ces faits avec beaucoup d’ autres feront le sujet d’ une seconde série de souvenirs qui paraîtra je l’ espère prochainement j’ aurai aussi l’ honneur dans ce même ouvrage de faire part à le public de mes longues et patientes observations sur les nombreuses variétés de coquerelles qui peuplent l’ infirmerie de la prison de québec j’ ai je puis m’ en flatter bien étudié les mœurs de ces insectes et leurs habitudes ", "les pieds dans l’ eau qui suinte des prés souvent déchaussé passé avril le fakir de bongue se tambourine la peau de le ventre en cherchant ses cachettes où des heures durant il rêve joue pleure et dort–rêve qu’ il est une fée mystérieuse et voilée joue à le être une dame passionnée dédaigneuse pleure son amour défunt sans savoir ce qu’ il pleure dort enfin poings ouverts dans les poches à le creux d’ un saule lui-même endormi et courbé sur des eaux noires immobiles et glacées la somme vertigineuse de ce qui reste de nos enfances dans nos corps affirmés malheureux ou sereins lisible à le creux de les reins de PROPN que je vois se tordre sur l’ écran s’ agiter défaillir mais aucun aussi fier et fragile que bastien gravé sur ma pupille quelle douleur parvient -il à le transformer ici? un peu de la mienne assurément mais pas seulement le matériel on l’ a dit est sur la table bastien à le plat dos la tête à le demi penchée dans le vide poignets liés d’ une cordelette autour accessoires à le loin on s’ affaire sur cette table on l’ a dit aussi sa mère ou la mienn", "il la laissa dormir encore le plus longtemps qu’ il fut possible regardant le flot gagner attendant qu’ il les chassât enfin il la souleva doucement et elle eut un grand frisson mon dieu c’ est vrai!... a recommence mon dieu!elle se souvenait elle criait de retrouver la mort prochaine –non calme -toi murmura -t-il on peut passer je te jure .pour se rendre à le plan incliné ils durent marcher ployés en de nouveau mouillés jusqu’ à les épaules ", "quelle nouvelle folie allaient -ils tenter a tout hasard je me tins prêt tout à le coup je les vis bondir vers l’ animal endormi et se préciciter sur lui en le maintenant de vive force dans son trou l’ entrepris en\\' était pas facile et de longs grognements témoignaient de le mécontentement de l’ ours si brusquement réveillé soudain mes larkas s’ écartèrent vivement et la bête se redressa ", "je vous rends votre liberté .le chagrin qu’ il s’ efforce de juguler rend sa voix sèche et métallique sans qu’ elle ait pu l’ en empêcher il a saisi sa main et ses lèvres s’ y appuient passionnément il a quitté brusquement la terrasse immobile lisbeth écoute décroître son pas longtemps elle sentira cette nuit-là la brûlure ardente de les lèvres de gil sur son poignet nu. et je vous prie cher maître de bien vouloir faire le nécessaire je ne pourrai passer que peu de temps à le paris et je désirerais que vous puissiez me documenter sur les moyens d’ obtenir un divorce rapide .»gilbert pensif mordilla son stylo puis acheva résolument bien entendu je tiens à le ce que la réputation de sorte indemne de cette petite formalité et je suis prêt à le tout faire pour cela porte de le bureau de l’ hôtel griffonnait sa lettre s’ ouvrit brusquement " ]
selon l’ humeur selon les boutiques en dépit de le bon sens il traîna délibérément dans les rues une tomate dans une main et un petit pain à les noix dans l’ autre il fut tenté de passer la journée dehors et de ne revenir que le lendemain mais PROPN pouvait avoir déjeuné chez lui à lequel cas il avait une chance d’ obtenir une réponse et d’ en finir avec cette architecture de fantasmes bancals	[ "a heures il entra dans son bureau jeta sa veste sur une chaise et se retourna vers son appareil une feuille l’ attendait tombée à le sol PROPN s’ appuya à sa table la tête penchée vers le sol le fax pendant à la main le à rebours un talisman contre la peste une trentaine d’ immeubles déjà marqués dans la ville des messages à la pelle dans la boîte de ce crieur ", "demain l’ anglais de allait rencontrer le premier cadavre sourcils froncés rejoignit le bureau de danglard en écrasant les plâtras sur son passage —danglard votre interventionniste est en train de jouer à le con PROPN posa le fax sur sa table et danglard le lut d’ un air circonspect puis il le relut ", "—oui dit -il je me souviens maintenant de mon dans la ferronnerie de le balcon de le tribunal de commerce de PROPN un double dont un inversé qu’ est -ce qu’ on fait de votre artiste danglard —je l’ ai déjà dit on l’ éloigne ", "—mais encore? —on le remplace par un illuminé qui craint la peste comme la peste et qui protège les maisons de ses concitoyens il ne la craint pas il la prédit il la prépare pas à le pas ", "il met en place un dispositif il peut mettre à le feu demain ou cette nuit danglard avait une très longue pratique de le visage d’ PROPN qui pouvait passer de l’ état quasi terne éteint comme un feu noyé à l’ état ardent la lumière parvenait alors à se propager sous la peau brune par un procédé technique resté mystérieux à ces moments intenses danglard savait que toutes les dénégations et les scepticismes les démonstrations de logique les plus serrées s’ évaporeraient comme vapeur sur les braises ", "aussi préférait -il les économiser pour des périodes plus tièdes simultanément danglard touchait en ces instants à ses propres paradoxes les convictions irrationnelles d� PROPN ébranlaient ses ancrages et ce renoncement temporaire à le bon sens lui apportait une étrange détente il ne pouvait alors s’ empêcher d’ écouter presque passivement emporté par un nuage d’ idées dont il n’ était pas responsable la manière de parler d’ adamsberg qui usait sa patience en d’ autres moments aidait alors à le voyage par son rythme lent ses sonorités basses et douces ses formules répétitives et ses circonvolutions enfin l’ expérience lui avait démontré trop souvent que partit d’ une inspiration désordonnée PROPN avait visé à le plein cœur de la vérité ", "ce qui fait que danglard enfila sa veste sans broncher quand PROPN l’ entraîna dans les rues pour lui raconter le récit de le vieux ducouëdic avant heures les hommes étaient parvenus place prêts pour la dernière criée de le soir PROPN avait d’ abord arpenté le carrefour prenant ses marques respirant le lieu localisant la maison de ducouëdic l’ urne bleue arrimée à le platane la boutique de sport où il avait vu le guern s’ engouffrer avec sa caisse et le café restaurant le viking que danglard avait repéré aussitôt et où il avait choisi d’ entrer pour ne plus ressortir PROPN vint frapper à le carreau pour lui signaler l’ arrivée de le guern écouter la criée ne lui apporterait rien il le savait ", "mais PROPN voulait se figurer à le plus juste le point d’ où sortaient les annonces la voix de le breton le surprit puissante mélodieuse portant comme sans effort d’ un bout à l’ autre de la place cette voix songea -t-il était sans doute pour beaucoup dans le rassemblement compact qui s’ était formé autour de lui un commença à qui la présence d’ PROPN n’ avait pas échappé vends matériel d’ apiculteur avec essaims ", "la chlorophylle se fabrique toute seule et les arbres ne s’ en vantent pas c’ est juste un exemple pour les fiers-à-bras fut étonné il n’ avait pas compris cette seconde annonce mais le public sérieux ne semblait pas déconcerté et attendait la suite la force de l’ habitude certainement comme pour toute chose l’ entraînement était sûrement nécessaire à une bonne écoute " ]	[ "aurait une tâche qui lui demanderait surtout ses qualités de praticien il devrait être à la fois médecin infirmier dentiste masseur neurologue pour ces les seuls à le sujet de qui était un peu soucieux car ils étaient les nouveaux avec les autres faisant partie de son équipe il était tranquille il les avait déjà expérimentés sauf peut-être le cameraman un nouveau aussi mais qui rayonnait de foi et de bonheur sous son flegme apparent .le cavalier d’ audrey la ramenait vers le buffet quand elle fut soudain enlacée par un bras vigoureux tandis qu’ une voix sonore clamait à ses oreilles vieille audrey que je suis content de pouvoir enfin t’ approcher un immense garçon s’ emparait sans façon de ses épaules qu’ il serrait affectueusement entre ses paumes PROPN avait tourné vers lui son visage surpris et elle sourit aussitôt tu me chiffonnes mon petit vieux bas les pattes jeune épagneul voyons ", "personne ne suivit truphot sur ce terrain brûlant il était encore trop tôt a heures m. le curé opéra son départ habituel –décidément dit mme de le frédy d’ un air un peu vexé nous n’ aurons pas m. lespinasse mesdames les mamans il faut vous dévouer; vous vous êtes reposées dimanche dernier ", "il est profondément heureux il peut se taire il y a un clairon quelque part dans la vieille charité l’ oiseau parleur dans sa cage s’ ébroue s’ inquiète dit quelques moitiés de mots humains incompréhensibles en arles sans doute ginoux allume les becs de son café marie est descendue dans la salle lentement fardée et PROPN elle règne plus vieille et belle son châle est noir comme les vachers qui s’ éloignent dans la campagne où de le grand champ fauché le moissonneur est parti dans la diligence de tarascon qui va trop vite et quel retard elle a ce soir elle va écraser quelqu’un elle ne s’ arrête même pas derrière les rideaux tirés impassible dans des cahots considérables ne regardant pas les filles à le francs en bas de la rue de les récollettes place lamartine ne regardant pas la maison jaune ne regardant rien entre les ponts de le chemin de fer ne regardant pas les oliviers pas les cyprès ne regardant pas les petits passants champêtres qui se garent étonnés ni la lune levée ni le pont de langlois que la malle franchit ventre à le terre et fait trembler regard", "un jour enfin une lettre datée de serajevo en bosnie apporta une offre qui paraissait pouvoir être prise en considération elle était en mauvais anglais et disait que si l’on voulait déposer les livres promises par l’ insertion de le times chez un banquier de serajevo on s’ engageait à le fournir de les nouvelles authentiques de m. remontant à le mois de novembre de la précédente année à le cas ou ̀ l’on accepterait cette proposition on devait répondre poste restante à le serajevo sous le numéro eh bien tu vois si j’ avais raison s’ écria m. c’ est près de nous le mois de novembre et il montra une joie qui était un aveu de ses craintes c’ était maintenant qu’ il pouvait affirmer l’ existence d’ PROPN avec preuves à l’ appui et non plus seulement en vertu de sa foi paternelle pour la première fois depuis que ses recherches se poursuivaient il parla de son fils à ses neveux et à le talouel j’ ai la grande joie de vous annoncer que j’ ai des nouvelles d’ PROPN ", "ah! je te prie de croire que si j’ étais son juge il ne s’ agit pas de interrompit rouletabille de plus en plus il s’ agit d’ expliquer les faits eh bien je ne crois pas que roland boulenger s’ il a tiré ait tiré sur sa femme de sang-froid! voilà tout tu ne veux pas que ces circonstances soient atténuantes ç a m’ est égal mais cesse de me malaxer les poignets devait être un peu folle elle aussi tu comprends qu’ on ne s’ impose pas le régime de regarder pendant des jours une porte derrière laquelle votre mari écoute les contes orientaux de sans que tout à le coup n’ éclate l’ impérieux désir de tomber à le milieu de la conversation il tira quelques bouffées de sa pipe et continua: avait le moyen par la femme de ménage de pénétrer dans la villa les autres ont peut-être entendu ouvrir la porte et se sont peut-être trouvés tout à le coup devant thérèse ", "moi rêva le greffier si je trouvais une clef dans le palais je me demanderais à le quel placard elle correspond je l\\ essaierais je alors supposons mon cher le problème résolu supposons ait vraiment trouvé la clef et qu\\ il ait vraiment été éclairé par une illumination intérieure sur les serrures à lesquelles elle convenait oui dit le greffier admettons on va voir ce que ç a va donner les hommes avaient le jugement rapide mais amis de le verbe un peu casuistes il leur plaisait le jugement rendu d\\' épiloguer à le loisir sur affaire qui les intriguait alors il avait le droit de trouver une clef et même le droit de savoir à le quoi elle pouvait servir n\\' avait néanmoins pas celui de en servir pour son propre compte ", "a la vue d’ une misère si profonde auprès de laquelle la sienne était encore bien privilégiée son visage si indifférent si inerte s’ éclaira d’ un rayon tout nouveau on eût dit qu’ une âme venait de naître en elle c’ était bien une nouvelle naissance car elle aimait pour la première fois et l’ amour est la vie de notre cœur elle suivit la nouvelle venue et les premières paroles qu’ on l’ entendit prononcer furent pour demander la permission de la soigner elle-même ce fut avec l’ intelligence d’ une garde-malade en titre et le dévouement infatigable d’ une sœur de charité qu’ elle s’ acquitta de cette tâche pendant de longs mois et quand l’ enfant mourut sans avoir pu ni la voir ni l��entendre l’ idiote d’ autrefois chantait des cantiques auprès de son lit ", "il y avait de belles poutres à le plafond on avait refait la cheminée parce qu’ elle n’ était pas assez rustique on avait remplacé le carrelage de le sol par des tomettes provençales PROPN allait être impeccable PROPN pomme et leur amie passèrent les après-midi sur des chaises longues qu’ on déplaçait selon l’ orientation de le soleil dans la cour où le gazon commençait à le pousser pendant ce temps le mari jouait à le tennis dans une propriété voisine .il avait eu d’ un premier mariage un fils qui était un laid gaillard de ans et qui s’ évertuait à le détruire une vieille grange parce qu’ elle gênait la vue il avait dit son père .le rejeton possédait une vilaine trogne de nouveau-né avec de grosses lèvres les joues échauffées le nez légèrement épaté ", "puis sans une parole sans une caresse sans un baiser elle prenait la petite main de qu\\ elle mettait dans la main de son aîné et ses doigts déjà froids serraient les mains de les frères dans une étreinte que la mort ne desserra pas cette confiance cette croyance cette foi que PROPN rencontre quelquefois dans de jeunes enfants en leurs sœurs ou leurs frères aînés et cet apport de leur cœur dans une admiration ingénue pour un être de leur sang devenu à le leurs yeux la créature typique et idéale sur laquelle ils travaillent secrètement et amoureusement à se modeler à se façonner à se miniaturer étaient là les sentiments de à de gianni mais avec encore quelque chose et de plus passionné et de plus enthousiaste et de plus fanatique que chez tous les autres cadets de la terre il y avait rien de bien que ce que faisait le frère aîné il n\\ y avait rien de vrai et de croyable que ce qu\\' il disait et PROPN voyait le petit quand le grand parlait l\\ écouter avec ces bosses au-dessus de les sourcils de les jeunes fronts attentifs et réfléchisseurs a dit était son re", "tu trouves à le dîner sous le frac de ton voisin de gauche un homme charmant de l’ esprit nulle morgue de le laissez-aller il n’ a rien d’ anglais; suivant les lois de l’ ancienne compagnie française si accorte si aimable tu lui parles: improper vous abordez à le bal une jolie femme afin de la faire danser: improper vous vous échauffez vous discutez vous riez vous répandez votre cœur votre âme votre esprit dans votre conversation " ]
l’ arbre côté fleuve qui bordait l’ angle de la véranda un angle droit formé par les colonnes et les balustres avait à le contre-jour dans sa silhouette quelque chose d’ un saule large trait ocre rouge partage de la densité verte	[ "vu d’ avion c’ était on pouvait la voir comme se dire voila vue d’ ici elle n’ est qu’ un large trait sur la carte elle était noire une ligne à le peine sinueuse tracée à le feutre le marqueur à la main ", "l’ encre de le marqueur aidée en cela par la chaleur de l’ air humide dégageait une odeur forte de teinture pour blessure l’ odeur blessée de la première nécessité la pointe noire appliquée sur la carte monsieur repassait sur le trait il entendait montrer ce qui existait le reste la suite la fin n’ étaient que pointillés ", "il expliquait commentait en colère s’ en prenait à des gens surchargeait le trait refaisait tout le trajet ", "sur la carte a va vite une avancée de plusieurs kilomètres sur la carte quelques centimètres avait pris des mois et tout ç a pour venir échouer ", "le trait gras noir interrompu était suivi d’ une ligne discontinue rouge discrète aventureuse mais pas vraiment des études sérieuses avaient été faites mais dites-moi dit martin oui dit quoi? il ne décollait pas de la carte ni ne décolérait ne se retourna pas ", "avec sa règle cognait sa botte une longue règle en bois guise de stick ou cravache c’ est il se cravachait le mollet droit ", "ce garçon est à le bout de nerfs pensa martin mais dites-moi reprit -il: vous parlez de ce chantier comme si vous en étiez responsable or que je sache nous sommes là pour importer du matériel et le maintenir en état de marche non? je me trompe? se retourna: mais qui êtes -vous donc dit -il ", "d’ où qui vous envoie me serais -je trompé d’ adresse? songea martin d’ avion? pourtant non on est venu me chercher une voiture attendait ", "peut-être quelqu’un d’ autre c’ est possible en tout cas je suis monté dans cette voiture le garçon débraillé me plaisait bien a propos et ma valise " ]	[ "il y a cela il y a ce qu’ il a vu et parfois ce sera moins terrible que ce qu’ il a vu et parfois ce sera beaucoup plus terrible que ce qu’ il a vu mais où qu’ il tourne les yeux c’ est cela qu’ il verra et rien d’ autre et c’ est cela seul qui sera vrai larevenante quand elle retourne dans le quartier ou ̀ elle a grandi elle constate les changements et elle a le cœur retourné puis elle remarque un détail de ses toutes premières années une pierre sous une fenêtre qui est toujours toujours pareille qui n’ a pas bougé un peu saillante dans le mur cette pierre l’ a connue quand elle était petite elle est témoin de qui elle était de l’ enfant qu’ elle était elle a envie de lui demander: est -ce que tu me reconnais elle voudrait le demander à les cailloux à un bout de toit couvert d’ ardoises qui se détache sur le ciel à la tourelle de la maison même si elle est à le moitié cachée par un mur en ciment qui n’ y était pas mais surtout à le cette pierre qui est toujours là la cour ou ̀ elle a joué toute son enfance est méconnaissable la vitre cassée derrière laquelle e", "quand le tambour résonnait pour marquer la fin de la récréation et le début de l' étude il tombait réellement du ciel arrêté pile sur le ciment haletant et suant furieux de la brièveté de les heures puis reprenant peu à le peu conscience de le moment et se ruant alors de nouveau vers les rangs avec les camarades essuyant la sueur sur son visage à le grand renfort de manches et pris tout d' un coup de frayeur à la pensée de l' usure de les clous à la semelle de ses souliers qu' il examinait avec angoisse à le début de l' étude essayant d' évaluer la différence d' avec la veille et le brillant de les pointes et se rassurant justement sur la difficulté qu' il trouvait à le mesurer le degré de l' usure sauf lorsque quelque dégât irréparable semelle ouverte empeigne coupée ou talon tordu ne laissait aucun doute sur l' accueil qu' il recevrait en rentrant et il avalait sa salive le ventre serré pendant les heures d' études essayant de racheter sa faute par un travail plus soutenu où cependant et malgré tous ses efforts la peur de les coups mettait une distraction", "la raison que vous me donnez est indigne et je la tiens pour déshonorante fixez vous-même l’ heure et le lieu exacts de notre rencontre —major il est près de minuit a heures et demie de le matin qui va suivre vous me trouverez sous les derniers arbres de le cimetière colonial avec mes témoins j’ y serai avec les miens ", "voilà ma seule pensée madame –c’ est un malin me souffla bernique de vicaire il est devenu curé et maintenant il se moque de ceux qui l’ ont fait nommer ils ont cru se servir de lui et c’ est lui qui s’ est servi d’ eux ", "je m’ en vais où allez -vous demanda le vigneron en la retenant par la main je ne sais pas a l’ église à le cimetière à le prieuré ", "mais rosalie fut indulgente pour cet excès d’ un sentiment qu’ elle devait elle-même exagérer jusqu’ à la vive jalousie ix une fois l’on arrangea une partie de campagne à le il fut convenu que les messieurs passeraient devant avec la voiture et attendraient les dames un peu hors la ville cet arrangement déplut tout à le fait à la compagne de rosalie saisie de l’ âpre ambition d’ être contemplée en carrosse jouissance exorbitante que jean-françois s’ acharna à le lui refuser ", "–oh voilà un jeune merle qui siffle bien haut il insulte les troupes de s.m. catholique –apprends que la potence est faite pour les hérétiques de ton espèce à le butor –mettez à l’ air les tripes de ce porc! PROPN sur le parpaillot –mort à le suppôt de le diable ", "n’ êtes -vous donc pas habitué à le coiffer de les personnes de haut rang? —ce n’ est point cela madame repartit dagé les larmes à les yeux mais tout ici me rappelle l’ autre que j’ aimais tant —comment l’ autre? fit la marquise en sursautant —oui madame celle que vous remplacez PROPN s’ écria la favorite rouge d’ indignation sortez sortez d’ ici et n’ y revenez jamais qui ne s’ attendait pas à déchaîner une pareille tempête resta un instant frappé de stupeur mais remis promptement il ramassa ses peignes ses brosses et ses fers et saluant la marquise prononça -t-il avec hauteur je sors puisque vous m’ en priez et pour ne jamais revenir ", "eux-mêmes je ne les vis jamais comparables à le leur forme de ce soir-là les seins sont des êtres vivants qui ont leur enfance et leur déclin je crois fermement que j’ ai vu ceux-ci pendant leur éclair de perfection elle cependant avait tiré de le milieu d’ eux un scapulaire de drap neuf et elle le baisait pieusement en surveillant mon émotion de le coin de son œil à le demi fermé alors je vous plais je la repris dans mes bras ", "on s' emporta on commenta la nouvelle avec chaleur et indignation peu à le peu l' entretien retomba à les petits sujets de les préoccupations habituelles dans un temps comme le nôtre il faut plus que jamais aider les personnes bien pensantes —vous avez joliment raison madame et tenez je me permets pour ma part de vous recommander l' épicier duvignaud rue de le commerce il a une petite femme très comme il faut et il vote bien propos savez -vous que rocher le directeur de les grands magasins de blanc est franc-maçon —allons donc il assistait samedi à le banquet de le conseil municipal! " ]
je vous écoute monsieur maître franquin m’ écrit que la terre et les bois de bourg-neuf qui confinent à le nos bois et à le domaine de les tuillières sont en vente vous savez que j’ avais toujours désiré faire cette acquisition si cela vous plaît je ne m’ y opposerai pas répondis-je la terre et les bois sont d’ une valeur approximative de francs	[ "j’ ai calculé que le revenu net des bois portait l’ intérêt de le capital à le pour j’ en conclus qu’ il n’ y a aucun inconvénient à le vendre pour livres de rentes et c’ est cette autorisation que je viens vous demander je vous l’ accorde de grand cœur me donna un papier timbré à le signer et se leva en me disant je vous fais mes adieux et je vais les faire à le victoire a ces derniers mots je devins fort pâle et ton père aurait dû s’ apercevoir de l’ altération de mes traits s’ il n’ avait été tout entier à ses préoccupations d� PROPN ", "mon émotion et ma terreur étaient telles que je n’ eus ni le courage ni la force de balbutier un mot et d’ essayer de le retenir il sortit de ma chambre et j’ entendis le bruit de ses pas dans l’ escalier et au-dessus de moi puis celui de la porte qui s’ ouvrait je me repentis alors de ne point lui avoir fait un mensonge et de ne pas lui avoir dit victoire est sortie de bonne heure elle est allée faire une course matinale et ne rentrera pas avant midi mais il était trop tard ton père était entré dans ta chambre et voyant le lit non foulé il était allé droit à la cheminée sur laquelle tu avais posé ta lettre d’ adieux tout à le coup j’ entendis une exclamation un juron des pas précipités et furieux ", "PROPN reparut chez moi comme un ouragan renversant florine que j’ avais appelée il était livide de colère et tenait dans sa main ta lettre qu’ il avait froissée il est des heures mon enfant où dieu nous donne de le courage et de le sang-froid à le nous pauvres mères je me dressai sur mon lit et dis avec une sorte d’ étonnement mon dieu! monsieur qu’ avez -vous? victoire s’ écria -t-il victoire est partie! ", "partie? tenez lisez voyez et tandis que je m’ emparais de la lettre il eut comme une révélation de la vérité mais s’ écria -t-il je suis fou parole d’ honneur fou monsieur et sans doute je viens vous apprendre ce que vous savez mieux que moi il frappait du pied sur le parquet avec rage et sa main ayant rencontré le verre d’ eau qui se trouvait sur mon guéridon il le prit et le brisa contre le mur ", "cet acte de brutalité inouïe chez un homme bien élevé produisit sur moi un tout autre effet que celui qu’ il aurait pu en attendre je me trouvai sur-le-champ calme résolue et en état de tenir tête à l’ orage monsieur le marquis lui dis -je vous oubliez que vous êtes chez moi ma fille où est ma fille ", "répéta -t-il ivre de fureur votre fille est partie comment? avec qui répondez mais répondez donc! il m’ avait saisi le poignet et le secouait avec violence j’ étendis vers un cordon de sonnette la main qui me restait libre ", "la ̂chez-moi monsieur lui dis -je ou je sonne et j’ appelle nos gens à le mon aide cette menace le calma comme par enchantement il comprit qu’ il était allé trop loin pardon balbutia -t-il j’ ai eu tort mais répondez-moi mon dieu! monsieur lui dis -je que voulez -vous donc que je réponde ", "vous vous conduisez en plein dix-neuvième siècle comme un homme de les âges barbares vous voulez traiter votre fille comme une esclave une chose moi! moi! fit -il sans doute elle aime m.léon de PROPN ah! dit -il je devine tout il l’ a enlevée il est homme d’ honneur il l’ épousera! ", "il était devenu livide non dit -il il ne l’ épousera pas car je le tuerai! puis me regardant avec des yeux pleins de fureur: et vous me direz ou il est lui! vous me le direz madame ou sinon je m’ étais cuirassée d’ impassibilité monsieur lui répondis -je si vous étiez plus calme et en état de m’ entendre je parlerais " ]	[ "avant que la nuit enfin vînt s’ abaisser et s’ étendre sur les flots tranquilles le trois-mâts si promptement allégé roulait d’ un bord et de l’ autre sur sa quille franchie et tanguait librement sur le cable que j’ avais fait élonger à le large de lui le schooner de cotumbo sur lequel je pouvais désormais concentrer tonte mon attention approchait à le moyen de les avirons qu’ il avait bordés pour nager vers nous à le sein de le calme plat que le soleil couchant avait laissé sur la molle et paisible surface de la mer j’ ordonne en voyant ainsi l’ ennemi forcer de rames j’ ordonne à le mon second d’ aller sans perdre de temps se nicher comme il pourra avec mon corsaire sous l’ une de les petites îles boisées qui n’ étaient qu’ à une portée de fusil de notre prise je ne garde avec moi qu’ une quarantaine d’ hommes assez déterminés pour que je puisse compter un moment sur eux et mon léger corsaire s’ éloigne du ne tange en faisant route de façon à se tenir toujours masqué à l’ abri de le trois-mâts par rapport à le schooner qui continue à le nous tomber rondement ", "—non lisette cela ne ferait pas de le tout va en plutôt à faire un bout de prière quant tu auras joint un peu tes menottes blanches sur ces petites lèvres couleur de rose qui feraient venir l\\ eau à la bouche de les anges et que tu auras dit comme ça à le bon dieu: mon dieu vous savez que je suis une assez bonne fille pas trop méchante après tout et que j\\' aime ce pauvre célestin tranquille qui aime aussi de tout son coeur et a promis de faire de moi sa petite femme eh bien mon dieu voilà que ce pauvre garçon est bien malade un coup de crosse de fusil et qu\\ on veut empêcher de le voir cela est -t-il raisonnable mon dieu de séparer ainsi de vos créatures qui ne demandent qu\\ à le aimer pour pouvoir vous aimer davantage toutes les ensemble avec les petits enfants que vous leur enverrez plus tard et ainsi de suite lisette ", "je te lis mon paragraphe préféré bouteille et verre neutralisent mes mains potentiellement maltraitantes je commence de le début bonne idée tu te fous de moi? oui ", "toute tentative de la quitter prématurément est vivement réprimée par ceux qui en font partie et le fautif ramené à sa place dans le rang mais sitôt arrivé à le pied même de l’ échelle et n’ ayant plus à le attendre pour s’ en emparer qu’ un seul retour à le sol l’ intéressé peut s’ en aller rejoindre les chercheurs de l’ arène ou exceptionnellement les guetteurs de la seconde zone sans rencontrer d’ opposition c’ est par conséquent les premiers de file en tant que les plus susceptibles de créer le vide si ardemment désiré que guettent ceux de la seconde zone travaillés par le besoin de passer dans la première les objets de cette surveillance ne cessent de l’ être qu’ à le moment où ils exercent leur droit à l’ échelle en la prenant en charge car le grimpeur peut arriver en tête de queue avec la ferme volonté de monter et voir celle-ci fondre peu à le peu et s’ installer à sa place le besoin de s’ en aller sans pouvoir s’ y décider jusqu’ à le tout dernier moment alors que son devancier descend déjà et que l’ échelle est virtuellement à le lui enfin ", "le papier avec son sage avis fut épinglé à le mur de la chambre de rose mais de là à être corrigée il y avait loin et le lendemain même rose donnait à sa bonne l’ occasion de dire: mademoiselle rose vous ne saurez donc jamais vous tenir en repos vous ne savez qu’ inventer ma parole pour donner de l’ ennui à les autres ou à le vous-même voilà ce qui s’ était passé il pleuvait et les jours de pluie étaient pour rose et son entourage des jours redoutables car il n’ y avait pas moyen de sortir et sans le grand dérivatif à le son activité qu’ était son jardinet rose était toujours plus disposée à le faire son métier de petit frelon dans la maison elle s’ était d’ abord occupée très gentiment de l’ éducation de ses enfants et avait pris grand’peine à le leur enseigner la différence entre monsieur a qui ressemble à une échelle et le gros qui est comme un cerceau et le s qui a la forme d’ un serpent mais ses élèves ne s’ étaient point montrées dociles et elle avait dû punir mettre en pénitence dans le petit coin condamner à le pain sec les plus paresseuses tou", "qui sait peut-être l’ y gardera -t-on toujours les couvents de femmes voient quotidiennement leur population s’ accroître et la majorité de les malheureuses qui s’ y enferment n’ a pas pour s’ y cloîtrer de meilleures raisons que votre maîtresse je l’ ai envoyée à la messe afin de vous laisser le temps d’ arriver chez vous avant elle partez hâtez-vous j’ irai vous donner des nouvelles demain je suis chez moi depuis quart d’ heure lorsque geneviève arrive elle ne boude plus ", "—on vous a sûrement dit quel en est l' auteur —je n' ai pas pensé à le demander mais comme je me souviens qu' il est sous le nous pouvons le voir dans le livret alors valentine chercha l' article qui concernait le tableau et n' y lut que ces mots vue de l' intérieur d' une chapelle de l' abbaye de PROPN par un anonyme ah! le succès qu' il obtient dit madame de réthel nous promet que l' auteur ne gardera pas long-temps son secret; d' ailleurs les amateurs vont s' empresser d' acquérir cet ouvrage pour en décorer leurs galeries et l'on sait que pour la plupart de ces amateurs le nom de le peintre a presqu' autant de prix que le mérite de le tableau —si je savais que celui-là fût à le vendre dit valentine je ferais de grands sacrifices pour l' acheter ", "oui je me rappelle même à ce propos avoir entendu parler de votre blessure .je le regardais bien en face; et il rougit .sa figure pleine bouffie que l’ afflux constant de sang rendait déjà pourpre se teinta davantage encore il répondit avec vivacité avec l’ ardeur soudaine d’ un homme qui plaide une cause perdue d’ avance perdue dans son esprit et dans son cœur mais qu’ il veut gagner devant l’ opinion –on a tort monsieur de prononcer à le côté de le mien le nom de mmedefleurel quand je suis revenu de la guerre sans mes pieds hélas je n’ aurais jamais accepté jamais qu’ elle devînt ma femme ", "moi je me penchais pour l’ apaiser et nous nous tordions je ne riais pas toujours cependant et je poussais des soupirs plus longs que moi en la recrépissant car je la peignais comme on fait d’ une porte le pot à le colle dans une main le pinceau dans l’ autre sur ces chairs que j’ aimais je jetais un manteau d’ encre et d’ huile et je passais des anneaux de rideaux dans son nez rose c’ était donc elle que je voyais là rôdant comme une bête fauve mâchant de le caporal crachant de le feu plus de baisers maintenant un abîme ", "laissa passer de longues minutes avant de se remettre en route il lui fallait encore franchir près de coudées ensuite à l’ aide de le propulseur il pourrait lancer une sagaie à le cette distance si l’ arme atteignait à le but la blessure ne pouvait être mortelle mais PROPN espérait que la bête furieuse accepterait le combat une faible brise souffla qui emportait obliquement l’ émanation de le chasseur " ]
c’ était le père de mon grêle questionna maigret son père oui il est mort maintenant à l’ époque il fallait être pour ou contre fillou pour ou contre le patron d’ un côté on affirmait que fillou ivre s’ était conduit d’ une façon insensée et que le sabotier avait été forcé de s’ en débarrasser avec violence	[ "de l’ autre c’ était le patron qui avait tous les torts qui avait prononcé des mots odieux entre autres parlant des enfants de ses ouvriers —je n’ en peux rien moi si le samedi soir quand ils ont la cuite ils font des gosses PROPN est mort avez -vous dit? —voilà ans d’ un cancer à l’ estomac il avait beaucoup de partisans à l’ époque dont vous parlez il n’ avait pas le nombre pour lui mais c’ étaient les plus enragés et tous les matins certaines personnes trouvaient sur leur porte de les menaces écrites à la craie —voulez -vous dire madame que les affaires se ressemblent —je ne veux rien dire de le tout commissaire ", "les vieux vous le savez aiment radoter dans les petits pays il y a toujours une affaire fillou ou une affaire retailleau sans laquelle la vie serait trop monotone il y a toujours aussi un petit groupe qui jette feu et flammes —comment l’ affaire fillou s’ est -elle terminée par le silence bien entendu eh oui! par le silence se répétait maigret car le petit groupe d’ énergumènes a beau s’ agiter le silence est le plus fort ", "et c’ était à le silence qu’ il s’ était heurté toute la journée il se produisait d’ ailleurs en lui depuis qu’ il était installé dans le salon un phénomène qui n’ était pas sans lui causer un malaise depuis le matin jusqu’ à le soir il avait erré dans les rues maussade obstiné sur les pas de le grêlé qui lui avait communiqué un peu de son acharnement —celle-ci en est disait louis et en être dans son esprit c’ était faire partie de cette sorte de conspiration de le silence c’ était appartenir à le groupe qui ne veut pas d’ histoires qui tient à le vivre comme si tout était pour le mieux dans le meilleur de les mondes ", "à le fond on peut dire que maigret avait pris fait et cause pour le petit cercle de les révoltés il avait trinqué avec eux à les mules il avait renié les naud en affirmant qu’ il n’ était pas à le leur service pour un peu quand le gamin doutait de lui il lui aurait donné des gages et pourtant PROPN ne s’ était pas trompé quand à le moment de quitter le commissaire il l’ avait regardé d’ un air soupçonneux devinant confusément ce qui se passerait quand son compagnon serait à le nouveau l’ hôte de l’ ennemi ", "c’ était pour cela qu’ il avait insisté pour le conduire jusqu’ à la porte pour le gonfler à le bloc pour le prémunir contre toute faiblesse —si vous avez besoin de moi je serai toute la soirée à les mules il attendrait en vain maigret avait presque honte dans ce salon si bourgeoisement feutré d’ avoir couru les rues en compagnie d’ un gamin et de s’ être fait rabrouer par toutes les personnes qu’ il s’ était obstiné à le questionner à le mur il y avait un portrait que maigret n’ avait pas remarqué la veille un portrait de le juge d’ instruction bréjon qui semblait regarder fixement le commissaire comme pour lui dire: —n’ oubliez pas la mission dont je vous ai chargé il observait alors les doigts de louise naud qui cousait et il était hypnotisé par leur nervosité son visage restait presque serein mais ses doigts révélaient une terreur presque panique ", "—que pensez -vous de notre docteur questionnait la vieille dame bavarde un type n’ est -ce pas l’ erreur que vous faites tous à le paris c’ est de croire qu’ il n’ y a pas de personnages intéressants dans les campagnes si vous restiez seulement mois ici dis-moi louise ton mari ne rentre pas il a téléphoné tout à l’ heure qu’ il rentrerait tard car il a été appelé à la roche-sur-yon ", "il m’ a prié de l’ excuser auprès de vous monsieur le commissaire je vous dois des excuses moi aussi pour n’ être pas rentré déjeuner —geneviève tu devrais servir l’ apéritif à le commissaire —moi mes enfants il est temps que je m’ en aille —restez dîner avec nous maman étienne vous reconduira en voiture quand il rentrera PROPN ma fille ", "je n’ ai pas besoin qu’ on me reconduise on l’ aida à le nouer les rubans d’ un petit cabriolet noir coquettement posé sur sa tête on lui passa des caoutchoucs par-dessus ses chaussures —vous ne voulez pas que je fasse atteler il sera bien temps d’ atteler le jour de mon enterrement à le revoir commissaire ", "si vous passez encore sous mes fenêtres venez me dire un petit bonjour bonsoir louise bonsoir vièvre et soudain la porte refermée il y eut un grand vide maigret comprit alors pourquoi on avait essayé de retenir la vieille tine elle partie le silence tombait sur les épaules lourd angoissant et on sentait partout grouiller comme de la peur " ]	[ "ses jambes bottées sont étendues légèrement écartées le bras gauche inerte fait un angle similaire avec le corps la main droite à le bout de l’ avant-bras relevé étreint l’ étoffe de le couvre-lit dans une seconde la mort la dénouera elle aussi et le bras droit comme l’ autre retombera l’ un de les assassins son pistolet fumant à la main le taffetassier farges donc domine le corps ", "mais son épouse lui a fait sentir que c' était de la dépense de moins sans compter les époques de fêtes et de jour de l' an à lesquelles un filleul ne manque jamais à le venir saluer son parrain m. renard ayant compris qu' un filleul est une hypothèque indirecte placée sur notre bourse ne conserve plus de rancune et s' est promis d' avoir l' air très-agréable viennent ensuite m. fourreau et mademoiselle sa sœur m. fourreau est un bourrelier de la rue sainte-avoie et collatéral de madame durand c' est un homme qui tient très-bien sa place à le table mais à lequel il ne faut rien demander qui sorte de le cercle de ses occupations journalières ", "elle fit une petite mine à le démétrios qui regardait la terre puis elle acheva ainsi très vite j\\' ai choisi aussi mon collier je veux le collier de perles à le rangs qui est à le cou de aphrodite bondit ah cette fois c\\' est trop ", "tout à l\\' heure nous irons cueillir des fleurs dans la colline et tu iras les porter à le cimetière –bon dit la vieille justement j\\' ai envie d\\' y aller je demande la clef à le forgeron et j\\' y vais un peu parler à le mon giuseppe et à le notre maître –ensuite tu feras les commissions ", "d’ ailleurs il connaît mon écriture cette répugnance à le laquelle je ne m’ étais pas attendu me contrariait d’ autant plus que souvent en moins d’ une seconde j’ ai vu les idées d’ un prévenu changer de le blanc à le noir je m’ efforçai donc de la vaincre et je parvins assez promptement à le décider court à le faire ce que je désirais enfin je mets les amis en présence ils s’ embrassent et improvisant une ruse que je ne lui avais pas suggérée bien qu’ elle secondât merveilleusement mes projets court dit à le raoul: eh bien tu as donc fait comme moi tu as confessé notre crime ", "demanda -t-elle en prenant fanny dans ses bras il y a ma pauvre marguerite que je suis bien malheureuse et que je mourrai de chagrin cela est sûr je parie que c’ est encore ce vilain enfant qui vous a valu quelque algarade oui c’ est lui toujours lui ah! si seulement grand’maman n’ était pas morte je partirais d’ ici tout de suite ", "car enfin qu’ est -ce qu’ une coquille d’ œuf comme épaisseur presque rien et résiste or voici l’ idée géniale qu’ a eue m.d’ ussonville monter un navire sur un œuf plein d’ eau en tôle galvanisée cet œuf étant rempli d’ eau de mer tu comprends que l’ œuf terminé par un éperon supporte tout le choc ", "—non mais à entendre une femme de bon sens de grand courage parler comme vous faites on se rappelle malgré soi qui se vante d’ avoir vécu il y a ans qui sait dit la vieille d’ un ton obstine s’ il se rappelle lui ce que les autres ont oublié allait lui raconter sa conversation de la veille à le bivouac avec le fou pensant renverser ainsi de fond en comble toutes ses visions lugubres mais la voyant d’ accord avec yégof sur le chapitre de les ans le brave homme ne dit plus rien et reprit sa promenade silencieuse la tête basse le front soucieux elle est folle pensait -il encore une petite secousse et c’ est fini catherine à le bout d’ un instant de rêverie allait dire quelque chose quand PROPN entra comme une hirondelle en criant de sa plus douce voix maman lefèvre maman lefèvre une lettre de gaspard alors la vieille fermière dont le nez crochu s’ était recourbé jusque sur ses lèvres tant elle s’ indignait de voir tourner son rêve en ridicule releva la tête et les grandes rides de ses joues se détendirent ", "il est interdit de redemander le même à le même camelot et de ramasser ceux qui sont par terre puis nous rentrons chez micha et installés dans sa chambre nous comptons notre butin: de les piles de prospectus blancs jaunes bleus roses —que recevait le gagnant —je ne m’ en souviens pas rien d’ autre il me semble que la satisfaction de la victoire lili est installée sur une chaise rehaussée par des coussins devant la table de la salle à le manger recouverte pendant ses repas d’ une toile cirée blanche ", "–comment c’ est encore vous dit -il .–oui m’ sieu –qu’ est -ce que vous avez –l’ autre qu’ on m’ a cassé itou m’ sieu l’ docteur –qu’ est -ce qui vous a fait ça mon vieux –une femelle donc .tout le monde écoutait les filles en peignoir en cheveux la bouche encore grasse de le dîner interrompu madame furieuse monsieur inquiet va faire une vilaine histoire dit le médecin vous savez que la municipalite vous voit d’ un mauvais œil " ]
mais à le quoi tu joues ma vieille elle repensa à la femme d’ à le côté ce film fascinant de truffaut dans lequel depardieu et fanny ardant vivaient un amour adultère chaotique et destructeur le film se terminait dans le drame: coups de revolver qui mettaient fin à le leurs vies voilà à le quoi menaient l’ exaltation la passion jamais éteinte et les emballements de le cœur indécise elle posa l’ enveloppe sur la table	[ "dans les moments d’ incertitude elle se raccrochait davantage à l’ intuition qu’ à la raison dans le chaos de l’ existence elle aimait cette idée selon laquelle la vie prenait parfois pitié de nous et nous envoyait un signe pour nous orienter un truc de bonne femme pour certains peut-être mais le monde était devenu si rationnel si contrôlé qu’ il n’ y avait pas de mal à le essayer de le réenchanter elle prit une gorgée de thé et regarda à le travers la vitre les gens qui marchaient d’ un pas vif dans le automnal ", "puis elle baissa les yeux vers le journal que lui avait apporté le serveur elle le déplia presque machinalement à la une la photo d’ un homme devant le pont de brooklyn surmontée d’ un titre accrocheur le psy qui séduit l’ amérique jude l’ ascenseur conduisit directement de le parking souterrain jusqu’ à l’ entrée de l’ hôpital c’ était un centre de soins ultramoderne qui avait ouvert ses portes quelques mois auparavant sur fond de rivalités politiques et de polémique sur le coût de son financement reconnut immédiatement l’ endroit ou ̀ il s’ était évanoui cet autre samedi octobre les habits tachés de sang le visage couvert d’ hématomes et la main droite amputée de doigts ", "il se dirigea d’ un pas mal assuré vers le bureau d’ accueil pourvu que ce médecin n’ ait pas existé que dans ma tête —que puis -je pour vous? interrogea l’ employée une grande brune arborant une coupe à la lionne tout droit sortie de les années —je cherche le docteur PROPN annonça -t-il —votre nom s’ il vous plaît? dit -elle en vérifiant son planning ", "mais avant même qu’ PROPN ait pu répondre elle commit l’ imprudence de préciser: monsieur c’ est vous venez pour les ordinateurs oui approuva j’ ai un peu d’ avance je crois —le docteur vous attend dans son bureau monsieur septième étage salle elle lui adressa un sourire et lui ouvrit les battants en plexiglas qui barraient l’ accès à les étages ", "parfois heureusement certaines choses sont plus simples que prévu sofitel h sébastien sortit de la douche et enroula une serviette autour de sa taille en chantonnant: la rousse ton lit est fait de mousse et tu dors à la belle étoile c’ était le grand jour dans quelques heures il serait marie il enfila un pantalon en toile une chemise et une veste en velours cintré PROPN avait choisi de prendre son petit déjeuner en solitaire plutôt que de faire la grasse matinée avec lui la nervosité sans doute ", "un moment il contempla la ville qui s’ étendait à ses pieds les gratte-ciel de verre et d’ acier qui étincelaient sous le soleil la circulation le bourdonnement si particulier de PROPN c’ était impressionnant mais ce n’ était pas sa tasse de thé à le départ il avait même été plutôt réticent lorsque PROPN lui avait annoncé son intention d’ organiser la cérémonie à le lui aurait préféré une belle fête dans la campagne toulousaine où ses parents avaient une maison beaucoup de ses collègues chefs cuisiniers maudissant les carcans de l’ économie française s’ étaient expatriés pour ouvrir leur restaurant à le londres ou ", "lui n’ en avait pas l’ intention il aimait la france il aimait sa vie: se lever tôt boire son café en feuilletant le parisien faire son marché à le rungis y choisir les meilleurs produits pour son restaurant lire la satisfaction dans les yeux de ses clients aller encourager le psg et le stade français avec ses copains veiller sur ses parents qui vieillissaient doucement mais pour faire plaisir à le céline il était prêt à le accepter beaucoup de choses il l’ avait rencontrée ans plus tôt à le parc montsouris il faisait son jogging elle accompagnait sa classe pour une sortie scolaire ", "il l’ avait observée quelques minutes et instantanément avait été sous le charme tout en elle respirait la douceur et la bienveillance son rire son entrain son comportement avec les gamins il avait su lui plaire être patient la sécuriser seule ombre à le tableau: cet enfant qu’ ils n’ arrivaient pas à le avoir sébastien quitta la chambre et appela l’ ascenseur ", "lui lança une petite dame boulotte vêtue d’ un tailleur jaune canari elle attendait devant les portes avec ses petits chiens des chihuahuas à le poil court qu’ elle transportait dans une poussette d’ enfant répondit sébastien avec son léger accent de le sud-ouest " ]	[ "il en est aujourd’ hui de tout genre les ris les jeux naissent en foule sous les pas de la jeunesse partout on lui tend des piéges on amorce sa curiosité on tente ses goûts par les fêtes les plus brillantes on trompe son innocence par tous les attraits de la volupté on la dégoûte de les devoirs par les plaisirs cette grande ville que j’ ai quittée et que tu habites n’ offre plus que l’ ancienne image de les sybarites à le milieu d’ elle on peut montrer à le chaque instant où sont les amusements où sont les vices on aurait peine à le y dire où sont les vertus et les mœurs ", "alors il regarda en l’ air on apercevait dans les branches les cerises blanches de le côté de l’ ombre et rouges de le côté de le soleil les abeilles buvaient à les fleurs toutes ensemble avec un bruit de cloches bientôt le village parut et julien parce que le temps pressait alla plus profond dans sa tête où les idées se cachent et dit –j’ ai fauché toute la matinée c’ est pas commode par ce sec ", "tout ce que je sais c’ est qu’ elle est allée à la bourboule —près de le mont-dore en auvergne oui de le coup elle regarda maigret avec des yeux qui pensaient plus loin de le moment que j’ ai commencé à le vendre la mèche murmura -t-elle oscar était originaire de l’ auvergne je ne sais pas exactement d’ où mais il avait une pointe d’ accent et quand je voulais le faire enrager je le traitais de bougnat ", "vous serviez à le table mademoiselle elvire oui monsieur vous pouvez donc me dire depuis quand votre patron était à le régime est facile cela date de les vacances que nous sommes allés passer tous ensemble à le dieppe d\\' habitude on allait en bretagne je ne sais pas pourquoi cette année-là ou plutôt je me souviens la villa que monsieur et madame avaient l\\ habitude de louer n\\ était pas libre on leur avait signalé une villa à le dieppe est là que monsieur qui avait un très bon estomac et un appétit comme je vous en souhaite est mis à se mal porter il se soignait madame le soignait lui prétendait que ce n\\' était rien un peu de surmenage elle l\\' obligeait néanmoins à le suivre un régime pas de plats à le sauce dont il raffolait des légumes bouillis pas de gibier il y avait des hauts et des bas que voulez -vous dire je ne m\\' y connais pas dans les maladies mais ma pauvre mère prétendait toujours que ses jambes lui faisaient mal à le moment de la pleine lune pour monsieur c\\' était un peu la même chose sauf que je n\\' ai jamais pensé à le regarder la lune pendan", "–ne riez pas dit -il il était déconcerte il n' avait pas prévu que les choses se passeraient ainsi le courage et l' orgueil qu' il avait rassemblés ne lui suffisaient pas à le supporter mon sourire je dis: –vous êtes si pressé de mourir ", "-t-elle retrouvé nasser? —pas à le ma connaissance —lui connaissiez -vous des ennemis des ennemis non mais elle avait un copain qui s’ occupait un peu d’ elle c’ est un éducateur de rues il s’ appelle tramson —bon je vous remercie ", "pas d’ esquive je ne contourne pas leproblème très bien allez -y les gars je suis tout à le vous étreindre tout embrasser sucer la moelle de l’ époque et s’ en faire une peau vampire vampirisé et inversement ", "et ce mariage obscène est celui dont elle séléné est issue –à moins bien sûr qu’ elle ne soit le fruit de les étreintes de les valets le reste n’ est qu’ une suite d’ ordures qui n’ épargnent même pas le noble suicide une putain reine de canope la corrompue flétrissure de sa lignée a voulu tendre ses moustiquaires sur la roche tarpéienne célèbre rome le triomphe d’ auguste car tu eus beau fuir cléopâtre tes poignets ont reçu les chaînes romaines j’ ai vu tes bras mordus par les serpents sacrés rome disais -tu de ta langue engourdie par les beuveries rome avec un prince de cette valeur tu n’ avais pas à le me redouter! un écrivain rampant voila ce qu’ est devenu properce nous aussi nous connaissons ces métamorphoses –quand pour séduire un staline un mao le prince de les poètes devient crapaud mais en ces temps lointains c’ était neuf rendons à le auguste ce qui est à le auguste: en politique il a tout inventé y compris l’ embrigadement de les plumitifs ", "mais laissez -moi vous raconter par ordre l' origine de mes chagrins ah! mon cher wolff il n' y a pas de plus grand malheur pour un bon mari que de perdre sa femme si vous aviez connu madame arnold! gertrude a toutes les qualités de le cœur ", "il a beaucoup de bobo le toubib pense qu’ il a le nez cassé mais il ne peut se prononcer avant de lui avoir fait une radio eh bien attendons la suite je crois qu’ on peut aller se coucher je décroche le tubophone pas de nouvelles de bérurier " ]
mais était -elle vieille ou jeune belle ou laide? voila ̀ ce qu’ il était totalement impossible de deviner l’ inconnue en effet était enveloppée d’ un manteau noir si ample et si long qu’ il dissimulait sa personne de les pieds à la tête et elle était voilée d’ un voile tellement épais qui tombait autour de son visage en plis si impénétrables qu’ on ne pouvait distinguer le moindre détail de ses traits sans s’ inquiéter aucunement de la réponse de le garçon de bureau l’ inconnue passant devant lui entra d’ un pas délibéré dans le salon d’ attente —je sais bien que PROPN n’ est pas dans son bureau déclara -t-elle	[ "je viens de le rencontrer dans la rue tout près d’ ici il causait avec quelqu’un; mais je lui ai parlé et il m’ a priée de venir l’ attendre ici dans son cabinet de travail dans son cabinet de travail madame —oui dans son cabinet de travail veuillez m’ y faire entrer les yeux ronds la bouche entrouverte larkin image de la perplexité était plongé dans un abîme d’ hésitations ", "c’ était un pauvre homme timide et simple chargé de famille et qui vivait dans des transes perpétuelles à l’ idée que la moindre bévue lui ferait sûrement perdre sa place il craignait comme le feu m.bauman et pour le moment il était affolé par la décision à le prendre ne mécontenterait -il pas gravement son patron en laissant entrer quelqu’un dans son bureau ne commettrait -il pas une gaffe plus forte en prenant sur lui de s’ y refuser la dame voilée semblait bien sûre d’ elle ", "sa voix avait une autorité impressionnante et était habitué à le voir son patron traiter de la façon la plus mystérieuse les affaires les plus diverses il songea à le aller demander conseil à un employé; mais PROPN lui avait une fois pour toutes défendu de parler de quoi que ce soit à le qui que ce fût —eh bien dit la femme voilée avec une nuance d’ impatience vous décidez -vous sera mécontent si l’on me rencontre ici ", "eut un frisson c’ est par là madame dit -il en allant ouvrir la porte de le bureau la visiteuse voilée s’ y engouffra la porte refermée elle regarda autour d’ elle et eut un geste de dépit dans la pièce sombre sévèrement meublée pas un papier pas une fiche pas un dossier ne traînait ", "elle s’ assit puis sans relever ses voiles posant ses mains sur son front et s’ appuyant à la table elle réfléchit assez longtemps son attitude donnait l’ impression d’ une personne inquiète irrésolue désappointée qui est venue pour accomplir un acte et qui ne trouve point dans les circonstances l’ aide nécessaire enfin se levant elle marcha rapidement vers la porte par laquelle l’ avait introduite à le moment de saisir la poignée elle s’ arrêta de nouveau indécise ", "s’ en irait -elle? ou bien persisterait -elle dans son projet elle hésitait fois elle avança le bras vers la poignée fois elle s’ éloigna de la porte ", "pourtant elle allait partir un hasard fixa le destin tout près d’ elle un rideau de panne verte cachait une partie de le mur qui était opposé à la fenêtre et ce rideau elle eut la curiosité de le soulever elle vit alors une porte fermée une porte métallique haute de mètres et semblable à une porte de coffre-fort avec ses serrures ses boutons et ses cadrans la femme voilée ne bougea plus et chose étrange ce n’ était point cette porte de fer qu’ elle examinait non elle examinait sa main sa main droite crispée à le rideau qu’ elle soulevait sa main droite sur le dos de laquelle apparaissait une légère teinte rosée en forme de cercle elle se mit à le trembler convulsivement d’ un tremblement qui par un phénomène mystérieux s’ atténuait à le mesure que la vision qui l’ épouvantait devenait plus précise la marque s’ aggrava ", "la teinte rose fonça devint rouge rouge écarlate rouge sang —oui oui murmura sous ses voiles l’ énigmatique inconnue comme si elle se répondait à le elle-même je vais agir je ne puis pas ne pas agir elle eut encore un grand frisson le frisson peut-être d’ une révolte dernière contre une force secrète qui la dominait et soudain elle fut calme tranquille résolue elle se baissa étudia le mécanisme de la porte et des cadrans se rendit compte que le coffre était clos sans qu’ il fût possible de l’ ouvrir et rabattit la tenture alors elle fit lentement le tour de la pièce elle était si maîtresse d’ PROPN qu’ elle se rassit paisiblement dans un fauteuil de cuir et réfléchit quelques instants ", "puis elle se releva son plan était arrêté d’ autres rideaux de panne retombaient devant l’ embrasure de la fenêtre elle constata qu’ en s’ en enveloppant elle pourrait se dissimuler sans que rien révélât sa présence à ce moment une voix aigre s’ éleva dans le salon d’ attente " ]	[ "il y avait à le concile de clermont évêques ou abbés ils élurent d’ une voix unanime adhémar pour chef de l’ expédition comme également propre à la guerre et à le service de dieu le pape l’ institua son légat en orient et lui imposant les mains à la manière de les apôtres il lui remit tous les pouvoirs pour cette expédition l’ exemple d’ PROPN entraîna une grande partie de la noblesse de le velay de le languedoc et de la provence mais surtout ses parents son frère et de ses neveux se croisèrent la famille de les adhémars est sans contredit celle qui a fourni le plus de chevaliers à la première croisade ", "page pic de l’ œillette ou aiguillette page a peu près à le moitié chemin de le pont pérant et de la chartreuse le voyageur rencontre à sa droite une haute aiguille de rochers isolée et qui s’ élève au-dessus de le précipice à le fond de lequel roulent les eaux de le guiers c’ est le pic de l’ œillette ou aiguillette a sa base se voyaient encore il y a ou ans les ruines d’ une espèce de fort que l’on a démoli parce qu’ il gênait la circulation ce fort passait pour avoir été construit afin d’ arrêter les incursions que le célèbre mandrin venait faire parfois jusqu’ à le couvent PROPN ", "retourne chez ton père à qui j’ ai dû causer tant de douleurs un père aime toujours son enfant; tu peux encore charmer l’ existence d’ un honnête homme d’ un époux jouir de l’ estime publique briller être mère mais moi que puis -je? oh! laisse-moi j’ ai hâte d’ en finir mon parti est bien pris adieu chère emilie ", "comment vois -tu votre avenir à le pierre et toi?elle:moi: ans plus tard nous nous sommes réveillés ainsi avons -nous alterné les mers calmes et les mers démontées les périodes de construction de soi de la famille et les crises qui nous faisaient nous renouveler comme tu en as l’ intuition et ce n’ est jamais fini nous venons de changer de vie en nous installant à le bonny-sur-loire moi qui n’ ai connu que le béton et le bitume je suis devenue à le ans l’ enfant d’ un village .elle tu refuses d’ être une femme comme celle-la ̀» j’ ai refusé d’ être une mère comme celle-la puis j’ ai été une femme comme les autres une mère comme toutes les mères est -ce que je le regrette ", "–trouvé si tu veux concéda le médecin avec un rire ironique –et en tout cas dépourvu de fortune autre que celle que je lui ferai gagner ajouta et maintenant laissons miguel que sais -tu de cette petite hoëlle la fille de nos ennemis ?le docteur réprima un sourire ", "–bertrade voici huguette d’ armilly dit renaud en prenant la main de sa pupille les yeux noirs de bertrade des yeux très enfoncés dans l’ orbite un peu durs et froids dévisagèrent une seconde la jeune fille elle tendit la main à sa cousine en lui adressant d’ un ton indifférent une banale phrase de bienvenue mais clotilde quittant le bras de sa sœur étendit les mains vers huguette –embrassez -moi cousine huguette je suis bien contente de vous connaître dit -elle avec grâce ", "et déjà pascaline fille d’ une concierge honorable mais des batignolles se voyait chevalière bompardini–noble dame ruinée– se promenant à le pied à le bois en modeste équipage accompagnée d’ une levrette fidèle à le malheur et suivie d’ un vieux serviteur incorruptible à le galons d’ or et à le cheveux d’ argent c’ est sous l’ empire de ces réflexions diverses que pascaline à le moment ou ̀ elle reçut le terrible aveu du chevalier réfléchit minutes à le lieu de lui montrer immédiatement la porte comme elle l’ avait déjà fait comme elle l’ eût fait encore pour tout autre homme aussi complètement ruiné après ces minutes de réflexion d’ un geste noble elle lui fit à le contraire signe de s’ asseoir sa résolution était prise décidément elle présérait la noblesse à la fortune ", "alors que dominique y était incarcérée PROPN nous proposa en toute simplicité à la bonne franquette d’ attaquer la maison d’ arrêt de s. ce qui achevait de le désigner non seulement comme un imbécile mais comme un vraisemblable provocateur quand il n’ y eut plus rien à le nettoyer à le bord de le pétrolier et que ce dernier battant pavillon d’ PROPN partit procéder à le ses essais en mer l’ entreprise me plaça chez sud-aviation où ma tâche consistait à le balayer de les copeaux de machines-outils dans l’ atelier où l’on m’ avait affecté la plupart de ces copeaux provenaient d’ un alliage ultra-léger le duralumin dans lequel étaient usinés des éléments de le concorde et de l’ airbus lorsqu’ on manipulait une pièce en duralumin assez grande pour que l’on ne pût s’ en saisir que les bras écartés on était agréablement surpris de la trouver si peu pesante qu’ il eût été facile d’ en soulever d’ un coup ou de la lancer en l’ air et de la recevoir presque de le bout de les doigts la légèreté et la résistance de ce matériau apparemment nouveau à le moins dan", "son caractère est jovial il aime avec fanatisme napoléon qui lui a donné la croix sur le champ de bataille à le valoutina vrai dauphinois il a toujours eu soin de se mettre en règle aussi a -t-il sa pension de retraite et son traitement de légionnaire c’ est un soldat d’ infanterie nommé goguelat qui a passé dans la garde en il est en quelque sorte la femme de ménage de gondrin ", "je me mis alors à le genoux à la manière de les latins je ne sentis point cette espèce de trouble que j' éprouvai en découvrant les côtes de la grèce mais la vue de le berceau de les israélites et de la patrie de les chrétiens me remplit de joie et de respect j' allais descendre sur la terre de les prodiges à les sources de la plus étonnante poésie à les lieux même humainement parlant s' est passé le plus grand événement qui ait jamais changé la face de le monde le vent nous manqua à le midi il se leva de nouveau à le heures " ]
–voilà comment nous les avons nous! dit polyte et il poussa antoinette toute frémissante devant lui l’ allée de cette maison était étroite et noire et la chandelle de la vieille ne l’ éclairait qu’ imparfaitement à le bout se trouvait un escalier tournant fermé par une porte quand la vieille eut ouvert cette porte antoinette entendit des voix avinées et des chants obscènes	[ "il paraît dit polyte que la pègre se réjouit –mais oui dit la vieille avec son rire hideux polyte reprit antoinette par le bras ma petite lui dit -il à l’ oreille encore un mot dans l’ intérêt de elle le regarda de nouveau ", "qu’ exigez -vous encore de moi? fit -elle d’ une voix éteinte il y a camarades et camarades dit polyte tous ceux qui sont en haut ne savent pas le coup monté si vous parliez de m.agénor et si vous repreniez vos grands airs de princesse a pourrait lui porter malheur ", "–je ne dirai rien murmura -t-elle –donnez-moi donc la main princesse dit la vieille je vais te présenter à la société plus morte que vive antoinette se laissa conduire polyte marchait derrière ", "à le premier étage la vieille poussa une nouvelle porte et une lumière plus vive frappa les yeux d’ antoinette la jeune fille alors se trouva à le seuil d’ un repaire dont la seule vue suffit à la faire retomber dans cet état de prostration ou ̀ elle s’ était déjà trouvée dans la voiture quand polyte l’ avait menacée de l’ assassiner chapitre la cour de les miracles qui après un sommeil de siècles s’ éveillait tout à le coup dans un coin de le paris moderne il y avait là une douzaine d’ hommes et de femmes qui semblaient sortir tout armés de le cerveau de quelque conteur fantastique à la manière de l’ allemand une table était à le milieu et sur cette table un broc de vin ", "tout à l’ entour hommes et femmes riaient et chantaient déjà dominés par l’ ivresse les hommes étaient jeunes pour la plupart un seul avait des cheveux blancs sur son ignoble visage tous portaient des costumes d’ un pittoresque hideux les hommes avaient des blouses ou des habits achetés sur le carreau de le temple ", "les femmes affectaient ce luxe horrible qui sent la misère elles avaient des robes de soie maculées de taches immondes et les pieds nus quelques-unes manquaient de linge une la plus jeune remarquablement jolie encore mais les traits fatigués par la débauche s’ était assise sur les genoux de l’ un de les buveurs et chantait un refrain obscène quand antoinette parut défaillante et pâle sur le seuil de cet infect bouge ce fut une explosion de rires moqueurs et d’ applaudissements frénétiques ", "dirent les hommes polyte est un fier homme tout de même –on ne sait pas ou il va chercher ses largues dit une femme il me semble que j’ ai déjà vu cette figure quelque part ajouta une autre antoinette hésitait à le entrer polyte la poussa et lui dit à l’ oreille –mais songez donc à le m.agénor ", "la jeune fille fit quelques pas et s’ arrêta de nouveau toute tremblante à le milieu de la pièce la vieille lui dit: –faut pas avoir comme ça l’ air fier avec nous ma petite la fierté c’ est des bêtises –de quoi ricana une autre femme madame est peut-être bien après tout une demoiselle de le grand monde on se mit à le rire ", "vous autres dit polyte si vous manquez de respect à le ma largue vous allez voir –tu as raison mon garçon fit la vieille qui posa sa chandelle sur la table chacun son bien puis s’ adressant à le antoinette –allons ma petite le grand air donne de l’ appétit mettez -vous à le table –je n’ ai pas faim balbutia antoinette les voleurs se mirent à le rire de nouveau et la jolie fille qui était jalouse de la beauté d’ antoinette s’ écria: –faut croire que madame a coutume de souper à le café anglais et de boire de le champagne " ]	[ "quand il est parti il avait à le peine ans il revient à le bout de mois et il est majeur! oui! le volontariat change l’ âge de la majorité on ne peut plus traiter comme un mineur celui qui a été son maître absolu pendant un an sauf les heures de le service celui qui a commandé des soldats instruit des recrues appris et enseigné à le défendre son pays il faut nécessairement compter avec lui comme avec un homme or pour cela quelle est la première chose à le faire? lui préparer dans la maison une place à le lui lui donner une chambre ou ̀ il soit chez lui lui remettre enfin le signe de la liberté et de la responsabilité une clef pour lui ", "mais qu’ est -ce qu’ elle fout prononce -t-il doucement en rappuyant sur le bouton oui vient enfin soupirer oui dans l’ interphone une voix de femme inquiète languissante et fardée maman dit -il c’ est moi l’ escalier sent principalement la cire un petit peu le papier d’ arménie un tout petit peu le moisi seigneur s’ écrie tes chaussures ", "vii il faisait quelque degrés de moins en normandie et dès qu’ il fut sur la place presque déserte de la gare routière PROPN remua sa tête dans le vent frais le faisant courir sur sa nuque et derrière les oreilles dans un mouvement assez animal un peu comme l’ eût fait un cheval pour chasser les taons il contourna ordebec par le nord et une demi-heure plus tard il posait le pied sur le chemin de bonneval fléché par une vieille pancarte de bois peinte à la main le sentier était étroit à le contraire de ce qu’ il avait imaginé sans doute parce que l’ idée de le passage de centaines d’ hommes en armes avait imposé la vision d’ une allée cavalière large et impressionnante sous une voûte fermée de grands hêtres le chemin était en réalité bien plus modeste fait de ornières séparées par une butte herbue longé par des fossés de drainage envahis de ronces de pousses d’ ormes et de noisetiers beaucoup de mûres étaient déjà à le point–très en avance en raison de l’ anormale chaleur– et en cueillit tout en s’ engageant dans le sentier ", "après tout s’ il en parlait à les panadeux ces habitués de les viciosités de l’ existence auraient peut-être l’ idée le trait de lumière il alla secouer pierrot qui roupillait et lui narra ses ennuis la mistouille voulait pas y croire à le cette couennerie: toto demander briques allons donc pas si malin ", "dit -elle avec un rire moqueur à le vous oseriez -vous venir me dire que votre vie n’ est pas enchaînée à la mienne dans le présent et l’ avenir par l’ anneau de fer de le passé suis -je votre mari vous avez raison s’ écria la jeune femme avec colère vous n’ êtes pas mon mari mais vous êtes mon séducteur c’ est vous qui avez étendu sur ma route la claie d’ infamie ", "mais si je me penche c' est lui qui essuie une tache suspecte laissée à le mon veston ou le rouge de lèvres à les abords de les miennes et il est content de voir que je ne sais cacher ma confusion le mignon! a tout instant maintenant je le devine dans mon dos épiant mes moindres gestes aggravant mes ridicules cherchant à le surprendre mes petites lâchetés journalières mes plus intimes mensonges on dirait qu' il se plaît même à les provoquer je me promène à le bras d' une jeune femme bien à l' aise dans mes confortables vêtements heureux d' être heureux à le beau soleil quand un gringalet mal nippé mal colleté en courant à le son travail nous bouscule puis se retourne avec un regard de haine c' est lui ", "PROPN tâchait de le consoler il braillait plus fort quand sa mère l’ embrassait comme si un baiser pouvait compenser le monde perdu! cabré en arrière ne songeant qu’ à essayer ses jambes et ses bras neufs à se traîner à le pattes et à le sucer les cailloux mais le sol était plein de morceaux de verre et de fils rouillés misia portait son fils toute la journée et lui n’ en pouvait plus des bras de sa mère des seins de sa mère de l’ odeur de cette chair qui couvrait pour lui l’ odeur de le monde la femme et l’ enfant s’ éloignèrent et maintenant la fable de la semaine ", "le ministre essaya de me calmer me prit par le bras m’ attira doucement vers le fauteuil que je venais de quitter en bourrasque –mais tais -toi donc me dit -il en donnant à sa voix de les intonations supplicatrices écoute -moi je t’ en prie assieds -toi voyons diable d’ homme qui ne veut rien entendre tiens voici ce qui s’ est passé très vite en phrases courtes hachées tremblantes il débita: –nous ne connaissions pas ton concurrent il s’ est révélé dans la lutte comme un homme très fort comme un véritable homme d’ état!... tu sais combien est restreint le personnel ministrable bien que ce soient toujours les mêmes qui reviennent nous avons besoin de temps en temps de montrer une figure nouvelle à la chambre et à le pays or il n’ y en a pas en connais -tu toi? eh bien nous avons pensé que ton concurrent pouvait être une de ces figures -là il a toutes les qualités qui conviennent à un ministre provisoire à un ministre de crise enfin comme il était achetable et livrable séance tenante com-prends c’ est fâcheux pour toi je l’ avoue mais les intérêts de le pays d’", "les classifications scientifiques qui ont pendant tant de millions d\\' années constitué la science humaine ont été fondées sur des sensations superficielles mais a appris par analyse de ces sensations par observation et par expérience que des forces immatérielles régissent l\\ univers que les âmes sont des réalités des êtres indestructibles qu\\' elles peuvent communiquer et se manifester à le distance que l\\ espace est pas une séparation entre les mondes mais un lien que la petite terre qui termine en ce moment son histoire est un astre de le ciel comme ses voisines et que son humanité aura été qu\\ une province de immense création et comment cette humanité est -elle aussi longuement perpétuée? par la loi de attraction amoureuse est amour qui a jeté les âmes dans le creuset universel est amour qui doit régner au-delà de les temps comme dans l\\ histoire humaine ", "nous nous\\n sommes donné la main puisque c' est fait permets-moi de le moins d' avoir les bénéfices cet effort je le sais ce n' est pas fier ce que je te dis là mais je ne suis plus\\n fier je t' aime je sens que je vais me mettre à le nourrir sur toi de les idées\\n mauvaises je t' en supplie permets-moi d' aller chez toi de vivre dans ton monde de te\\n voir ailleurs qu' ici où nous ne nous rencontrons que pour nous posséder pour nous aimer interrompit -elle en se séparant de lui et secouant sa tête blasphème pas et se laissant tomber sur une chaise ah! mon beau rêve ce rêve que \\n' tu avais compris cependant à lequel tu semblais tenir comme moi d' un amour à le nous qu' à le nous sans aucun de ces compromis qui te faisaient horreur comme ils me font\\n horreur c' en est donc fini ainsi tu ne veux pas me permettre d' aller chez toi comme je te le demande insista\\n rené mais c' est la mort de notre bonheur que tu veux de moi s' écria suzanne tel que\\n je te connais si délicat si sensible tu ne te supporteras pas dans mon intimité te blessera tu ne le connais pas ce monde" ]
je reçus une capote un habit un pantalon des guêtres des souliers qui m’ attendait PROPN dit à l’ un de ses fusiliers de porter tout à la chambrée —tu viendras mettre cela de bonne heure me dit -il ton fusil et ta giberne sont à le râtelier depuis ce matin —viens avec moi lui dis-je —non fit -il la vue de catherine me crève le cœur et puis il faut que je reste avec mon père	[ "qui sait si je retrouverai le pauvre vieux dans un an? j’ ai promis de souper avec vous mais je n’ irai pas il fallut donc rentrer seul mon sac était prêt mon vieux sac la seule chose que j’ eusse réchappée de hanau la tête appuyée dessus dans le fourgon travaillait il se retourna sans rien me dire ", "—où donc est catherine lui demandai-je —elle est en haut je pensais qu’ elle pleurait j’ aurais voulu monter mais les jambes et le courage me manquaient ", "je dis à le m.goulden comment les choses s’ étaient passées à les quatre-vents ensuite nous attendîmes en rêvant l’ un en face de l’ autre sans oser nous regarder la nuit venait elle était déjà sombre lorsque PROPN descendit elle dressa la table dans l’ obscurité puis je lui pris la main et je la fis asseoir sur mes genoux nous restâmes là près d’ une demi-heure encore ", "ne vient pas demanda —non il est retenu par le service —eh bien soupons fit -il mais personne n’ avait faim catherine leva la table vers heures et l’on alla se coucher ", "c’ est la plus terrible nuit que j’ aie passé de ma vie catherine était comme morte je l’ appelais elle ne répondait pas à le minuit j’ allai prévenir il s’ habilla et monta ", "nous lui fîmes prendre de l’ eau sucrée elle revint et se leva je ne puis pas tout vous dire je sais seulement qu’ elle se mit à le mes genoux en me priant de ne pas l’ abandonner comme si j’ avais fait cela volontairement mais elle était folle ", "PROPN voulait chercher un médecin je l’ en empêchai elle se remit tout à le fait vers le jour elle pleura longtemps et finit par s’ endormir dans mes bras alors je n’ osai pas seulement l’ embrasser et nous sortîmes tout doucement c’ est là qu’ on voit les misères de la vie et qu’ on pense: mon dieu pourquoi donc m’ avez -vous mis à le monde pourquoi ne m’ avez -vous pas laissé dormir dans les siècles de les siècles qu’ est -ce que j’ avais donc fait avant de naître pour mériter de voir ceux que j’ aime souffrir sans ma faute mais ce n’ est pas dieu qui fait de pareilles choses ", "ce sont les hommes qui vous arrachent le cœur enfin et moi nous étions descendus il me disait: —elle dort elle ne sait rien c’ est un bonheur tu partiras pendant son sommeil je bénissais le seigneur de l’ avoir endormie nous rêvions en écoutant les moindres bruits lorsqu’ enfin le rappel se mit à le battre alors me regarda gravement et nous nous levâmes ", "il prit le sac et me le boucla sur les épaules en silence me dit -il va voir le commandant de l’ arsenal à le metz mais ne compte sur rien le danger est tellement grave que la france a besoin de tous ses enfants pour la défendre et cette fois il ne s’ agit plus de prendre le bien de les autres mais de sauver notre propre pays souviens -toi que c’ est toi-même ta femme tout ce que tu possèdes de plus cher à le monde qui se trouve en jeu " ]	[ "parmi les gens de le village il n’ y avait que des dents cassées quelques côtes enfoncées des bosses et des bleus sans grave conséquence mais il n’ en était pas de même de les soldats étaient sérieusement atteints le colosse à les yeux brûlés qui avait eu l’ épaule à le moitié emportée d’ un coup de hache l’ homme éventré qui râlait et le sous-officier assommé par christophe on les avait étendus par terre près de le foyer ", "première jupe de même nuance que corsage retroussée sur une seconde de même que le gilet; tricorne en feutre\\n' gris garni d' une plume blanche ombrelle-canne pompadour assortie avec nœuds rubans grenats avons -nous besoin d' ajouter que ce costume sortait des ateliers de l' inimitable le sans rival le fameux de les fameux fournisseur de les cours étrangères rue royale à le coin de le faubourg envoyer le contour de le corps pris sous les bras la longueur de le dos la largeur de poitrine et la mesure de les hanches à le plus fort dans la matinée de ce dimanche le faux yankee était entré chez notre héroïne ", "monsieur le comte conduisez -moi à le votre voiture cependant il y avait tant de monde que nous fûmes plus d’ une heure à le arriver à la porte qui donne sur la place de l’ amirauté le comte appela ses gens et un instant après un traîneau élégant une caisse de coupé hermétiquement fermée s’ arrêta devant la porte j’ y montai aussitôt en donnant l’ adresse de madame xavier le comte prit ma main et la baisa referma la portière ajouta quelques mots en russe à le ma recommandation et je partis avec la rapidité de l’ éclair ", "sa voix et son attitude avait subi les mêmes changements elles n’ étaient pas fausses vraiment ni affectées mais il y avait en elles cette animation légèrement factice cette gaieté de commande ce ton à le peine plus haut et ces mouvements à le peine plus vifs qu’ à l’ état naturel par où une maîtresse de maison manifeste qu’ elle a bien résolu à l’ avance de briller et de faire briller tant de soins tant d’ apprêts en l’ honneur d’ un passant d’ un inconnu il fallait que le besoin de société se fût aiguisé à l’ extrême dans la solitude pour que par le fait de ma seule présence le regard de sybil les lunettes noires avaient disparu prît cet éclat fiévreux ", "–reportez ce manteau et cet habit ou il les a jetés afin qu’ il les retrouve à la même place faites-lui vos excuses et le mettez dehors prenez garde que rien ne manque à les poches de l’ habit ni le portefeuille ni la bourse ni le mouchoir il est urgent qu’ il n’ ait aucun soupçon de le même coup vous me rapporterez mon habit et mon manteau à le moi qui sont restés sur le champ de bataille.m.tapin s’ inclina jusqu’ à le terre et se retira pour accomplir les ordres qu’ il venait de recevoir .toute cette scène comme nous l’ avons dit s’ était passée dans la ruelle qui s’ étendait sous les fenêtres d’ hélène ", "je pourrai ne suis -je pas venue ici dans le brouhaha de les choses essentielles que je devais lui dire et qui n’ avaient point été prononcées j’ avais relégué cette question comment avez -vous pu venir voyez dis -je je n’ ai même pas le temps de m’ informer de la peine que vous avez dû prendre vous avez dû faire des prodiges —bon ", "tard dans la nuit j’ arrive couvert de boue et transpirant la maison de sultana est très éclairée beaucoup de cierges brillent de loin je vois la tinda ouverte et bondée d’ habitants y est je dis la tante est morte maintenant je sais pourquoi tous ces signes de malheur sur mon chemin ", "je repris dans les rangs le grade que j' y occupais mais ma petite pauline m' embarrassait beaucoup lorsque le hasard me fit connaître la respectable madame reinstard elle avait suivi son fils à l' armée il avait été tué et elle était livrée à le plus profond désespoir je lui proposai de servir de mère à le pauline que je lui dis être ma fille ", "je suis là dis-je je ne t’ abandonnerai pas manda tu m’ as abandonnée si souvent se plaignit manda c’ est parce qu’ on m’ arrachait à le toi pour me tuer dit on m’ entraînait à l’ écart loin de la révolution on me faisait monter dans des appartements non officiels on me menottait à une canalisation dans une pièce vide ", "mais je ne l’ ai pas vu tous ces jours-ci –moi non plus mais sarah qui est très fureteuse l’ a aperçu ou fois qui se glissait dans le château par un de les passages de service ce qu’ il ne faisait jamais auparavant .cette nouvelle inquiéta fortement jocelyne dès le lendemain elle arbora le signal convenu pour prévenir PROPN qui accourut chez elle le soir –oui PROPN a raconté cela tout à l’ heure à l’ office dit la femme de chambre " ]
peut -être parce que le flic me lorgne ses sourcils pompidoliens en visière comme pour préserver la vivacité de le regard alors comme il commence doucereux dubourg vous êtes le dernier à le avoir vu la jeune sophie cocigrue en liberté patatrac le traquenard et ne fait que débuter la pente savonneuse	[ "il poursuit et dans quelles conditions je vous prie eh bien chez moi je l’ avais laissée pour aller faire une course j’ ai failli dire pour aller jeter un nain dans la loire et quand je suis revenu elle n’ était plus là tout était chamboulé un vrai désastre aïe je m’ enferre ç va très mal d’ ici que je me retrouve à le bloc il n’ y a pas loin j’ aurais dû me gaffer de cette subite invitation de cocigrue probable qu’ il a voulu que les choses se passent en douceur parce qu’ il craignait pour la vie de sophie ", "le flic continue imperturbable et a s’ est passé quand cela heu dimanche soir et vous avez attendu tout ce temps pour prévenir monsieur cocigrue je commence sérieux à le bafouiller en même temps je m’ énerve le curé me regarde d’ un air idiot et complice avec le genre qu’ ils ont maintenant les gars de la relige de toujours prendre parti pour le délinquant je dois être dans ses bonnes grâces c’ est que je dis les gangsters m’ avaient contacté en me prévenant de rester tranquille si je ne voulais pas qu’ on abîme sophie vous ne trouvez pas curieux susurre le lardu qu’ ils vous aient contacté en premier à le lieu de monsieur cocigrue qui était le principal concerné ", "ah là là si alors je trouve ça curieux c’ est ce que ma mimique exprime clairement que même j’ en reviens pas nom de nom et si on parlait d’ autre chose hum ils se font attendre n’ est -ce pas je dis en toussant pour éclaircir ma voix le commissaire se laisse pas détourner de son questionnaire ", "il le prend par un autre bout le regard luisant sous ses sourcil charbonneux et je suppose que vous avez des témoins qui peuvent affirmer que vous n’ étiez pas chez vous quand l’ enlèvement a eu lieu si j’ ai des témoins monsieur le commissaire mais oui j’ en ai même je donne les vrais noms de micro et de bus il note commence à le devenir interrogatoire moins poli j’ ai l’ impression ", "et où sont -ils vos témoins ah ils sont en vacances oui en villégiature chez des vieux amis à le eux il fait des hum-hum dubitatifs il se tapote le menton cocigrue me regarde en coin madame chiale de plus belle et le camarade rivière secoue sa belle crinière hippie en me considérant avec commisération moi pauvre victime de la société et de la répression policière je crois bien monsieur michon que vous allez m’ accompagner chez vous afin que je puisse de visu connaître le théâtre de ce malheureux événement vous habitez la tuile pataquès ", "bon sang de bourre avec pedro en train de mariner dans la baignoire je suis bon comme la romaine il a ressorti son calepin il attend pas moyen de lui refuser il me passerait illico les cadènes à les poignets je suis sauvé par le gong en l’ occurrence la sonnerie de le téléphone qui fait sursauter tout le monde cocigrue se précipite haletant le lardu va brancher un magnéto sur le tube mémaine arrête de se tamponner les mirettes le cureton se lève guevariste en diable ", "moi j’ en profite pour me rappocher de la lourde subrepticement fait angoissé oui moi-même va -t-elle bien a cause il écoute tout pâle les traits tirés le magnéto ronfle doucement ", "non écoutez je n’ ai pas la somme je ne peux pas oui c’ est ça un délai jusqu’ à le dimanche vous me mettez le couteau sur la gorge il y a aussi mes actionnaires peut-être pourrions-nous c’ est tout à le fait impossible oui je m’ arrangerai non pas la police d’ accord clac vous avez eu un délai demande le lardu jusqu’ à le dimanche nous laisse de le temps et à le vous aussi si nous ne mettions pas la main dessus ils ont transigé à le millions c’ est bien cela ", "oui dit cocigrue défait mais même cette somme je ne l’ ai pas demandez à le vos confrères à le vos amis de compléter la somme ils vous aideront sûrement et même nous pourrons faire agir par l’ intérieur pour que la banque de PROPN vous débloque un prêt oui bien sûr vous avez raison qu’ il balbutie le grand patron dictatorial de l’ hypermarché je vais faire comme vous dites on va passer la bande dit le commissaire dubourg la voix vous dira peut-être quelque chose sait -on jamais là la peau de vache d’ enfiotté de bourre à le tous crins c’ est nettement à le moi qu’ il s’ adresse il me voit et je suis bien de son avis pas blanc de le tout je suis tout prêt de la porte plus qu’ un petit geste à le faire un coup de bol sur nos cartes de visite et nos prospectus de racolage il n’ y a que mon ancienne adresse parce que ce dubourg de malheur j’ en suis certain il va y revenir à le radada à sa perquisition chez mécolle sitôt qu’ il aura esgourdé la bande " ]	[ "pour rendre à un peuple égaré ses anciennes vertus il n’ est pas d’ autre voie que le rétablissement de la foi de ses ministres dans la splendeur la majesté qui en assurent le respect mais quelles lois si sages et sévères qu’ elles puissent être pourraient nous garantir de le retour de ces funestes errements si la noblesse ne donnait l’ exemple de le zèle et de les mœurs j’ entends d’ excellents gentilshommes accuser le bas peuple une tourbe il est vrai dont la licence qui régnait alors a permis le soulèvement de tous les crimes de cette révolution abominable mais n’ ont -ils point conscience que PROPN qui entendaient miner la royaute n’ eurent guère tout d’ abord souci de répandre dans les couches ignorantes dans la lie de les grandes villes les principes philosophiques qui causèrent la perte de la monarchie c’ était la noblesse qu’ il fallait atteindre et qui le fut d’ abord atteinte c’ est elle qui négligeant la pureté de les idées religieuses quitta ses terres vint mener à la cour cette vie dépravée conforme à la philosophie nouvelle et prépara ainsi par l", "les haltes étaient fréquentes nous luttions contre la fatigue et qu’ était -ce d’ ailleurs que notre fatigue auprès de l’ inquiétude qui remplissait nos cœurs? marguerite s’ était accrochée à le mon bras elle marchait courageusement et je l’ entendis PROPN qui disait à le maurice: donne-moi la main? que je te sente auprès de moi non marguerite dit le pauvre petit je vais très-bien même je suis content d’ avoir dormi car je n’ ai plus sommeil de le tout ", "tous les étangs sont gelés particulièrement le lac en bas de la grande descente de l’ avenue de PROPN j’ y vais tous les jours avec mon ami paul il est bon patineur je ne suis pas mauvais non plus et je parviens à le ce que mes parents m’ achètent les mêmes patins acérés que lui avec eux je peux faire des virages rapides et pour faire plus d’ impression patiner en arrière ", "je vais te relicher quelque chose tout à l’ heure ces plaisanteries rétrospectives eurent un succès fou jusqu’ à le fond de la salle les garçons eux-mêmes étouffaient de rire dans leurs favoris graves –quels bons ressouvenirs la gaieté devient générale de proche en proche on commence à se reconnaître en se renseignant ", "en voilà un chrétien qui ne mourra pas de mal labeur les jours de grande fatigue il a doigts qui se reposent et pourtant sa besogne est faite dit la jeune fille —si c’ est possible reprit le postillon émerveille ", "tout mais il faut que je te suffise et si nous dormions sur la terre il faut que la terre te soit plus douce que le lit chaud d' une étrangère les yeux combien vous me rendez heureuse quand l' amour noircit vos paupières et vous anime et vous noie sous les larmes mais combien folle quand vous vous détournez ailleurs distraits par une femme qui passe ou par un souvenir qui n' est pas le mien alors mes joues se creusent mes mains tremblent et je souffre il me semble que de toutes parts et devant vous ma vie s' en va. larges yeux de mnasidika ne cessez pas de me regarder! ", "il est rien plutôt que communiste il me l’ a dit en face je préfère être personne plutôt que d’ être communiste mais je le suis beaucoup évidemment ce n’ est pas une affaire des plus malheureux dans le bimillénaire chrétien notablement anticommuniste surtout quand on monte dans la hiérarchie je ne dis pas a il y en pléthore qui n’ étaient pas communistes l’ histoire il faut l’ apprendre à l’ école et si possible ne pas s’ arrêter victoire prit l’ habitude de déjeuner avec barthélemy en le défiant à le chaque fois de ne pas pouvoir de le fait de son emploi de le temps de presque ministre ", "j’ y colle l’ oreille parfois une vache mugit dans le lointain le gravier de les allées fait crisser les veuves de longues processions défilent sur les brisées d’ une aïeule affût yeux clos raffut de l’ ankylose ", "il ne faut plus qu\\ une petite poussée de tes mains pour qu\\ elle soit la féerie je n\\' ai pas cessé de te la raconter tu lui reproches d\\' être féerique si tu la voyais ce dont on te prive est de vents de pluies de neiges de soleils de montagnes de fleuves et de forêts ta patrie ", "ils vivent dans l’ intérieur de les terres et la côte est déserte nous pourrons en la suivant atteindre le royaume de mon frère à le bout d’ une journée de marche –j’ aimerais autant rester dans le canot en ce cas dit le charançon d’ ailleurs je ne suis pas marcheur moi regarda pas-de-chance et lui dit: –souffres -tu toujours beaucoup frère " ]
–pour cela à la bonne heure mais avec de la volonté de la patience et des conseils je sais bien que j’ arriverai à le but tout comme une autre hier après avoir causé longuement tous je redisais à le gaston pour la vingtième fois mes regrets de l’ absence de sa mère le jour de notre mariage et il me répétait de son ton le plus tendre que je n’ avais pas de chimères à me forger là-dessus que sa mère tout en m’ adoptant d’ avance comme une fille bien-aimée n’ avait pas eu le courage d’ entreprendre une si longue route elle a horreur des déplacements et n’ a jamais voulu aller à le paris même lorsqu’ il y était à le collége toute sa vie est absorbée et concentrée dans le prieuré	[ "ces dernières affirmations m’ ont causé une nouvelle frayeur qu’ aura -t-elle pensé de notre voyage de noces si long et si dispendieux calmez donc mes craintes mère chérie si j’ entendais votre douce voix elle ferait fuir tous ces papillons noirs qui voltigent autour de mon pauvre cerveau et s’ efforcent d’ y entrer elle me dirait de faire de mon mieux d’ être travailleuse vigilante dévouée à le tous mes devoirs et qu’ avec cela je ne pourrai manquer de plaire à une femme d’ un sens droit et d’ un jugement sage telle qu’ est ma belle-mère ", "parlez donc cher oracle de ma jeunesse j’ ai soin d’ une de ces douces leçons de philosophie chrétienne comme vous savez si bien les donner adressez votre prochaine lettre à le madame gaston dardeville à le prieuré par condé-sur-noireau calvados que votre bénédiction maternelle m’ y précède elle attendra la voyageuse cela lui portera bonheur c’ est-i vrai not’ maîtresse que not’ dame de arriver ce soir –quelle dame que veux -tu dire l’ épousée de not’ monsieur ", "celle qu’ il ramener de la bourgogne un fameux pays on boit du vin tous les jours qu’ as -tu à le voir là-dedans je te demande un peu! est que nous aurions ben voulu si ç’ avait été effet de vot’ complaisance les servantes et nous aller au-devant d’ elle un peu prop avec des bouquets qu’ est -ce que tu me chantes là depuis minute à le lieu d’ être à le ton ouvrage et la jeune dame –et le vin de bourgogne –et les bouquets –et tout cela comme un paresseux pour finir par une demande d congé quand la pluie menace et que le foin n’ est pas rentre ", "–dame not’ maîtresse m. ne se mariera pas tous les jours et nous aurions ben voulu savoir si la nouvelle bourgeoise la jeune maîtresse j’ veux dire est jolie comme une sainte vierge à le c’ qu’ on raconte –c’ est bon c’ est bon! allez à le votre ouvrage et tâchez de vous souvenir qu’ il n’ y a ici qu’ une dame et qu’ une maîtresse comme par le passé ma bru s’ appelle madame gaston mettez -vous cela dans la tête ", "–comme il vous plaira not’ maîtresse faites excuse et à le vot’ commandement et mathurin qui s’ était présenté jusqu’ à le seuil de la porte sa fourche sur l’ épaule avec son bonnet de coton qu’ il roulait entre ses doigts d’ un air embarrassé se retira en allongeant ou grands coups de pied par derrière comme s’ il voulait repousser quelque ennemi invisible c’ était son salut de cérémonie la maîtresse de le prieuré était une femme d’ une cinquantaine d’ années grande et robuste encore à le teint coloré à les cheveux presque noirs à la démarche pesante mais infatigable ses petits yeux grisâtres enfoncés sous d’ épais sourcils avaient une expression un peu dure mais singulièrement intelligente elle portait avec une simplicité recherchée le costume de veuve que la petite bourgeoisie a conservé encore dans certaines provinces une robe de laine noire à les plis réguliers et tombants une collerette blanche empesée qui donnait à la physionomie un air de raideur inexprimable et un bonnet à le larges tuyaux de mousseline sans dentelles ni rubans ", "après le départ de mathurin elle se promena de long en large dans la vaste pièce qui servait à la fois de salle à le manger et de parloir agitant dans sa marche plus rapide que de coutume le formidable trousseau de clefs qui pendait à sa ceinture les voilà tous sens dessus dessous parce qu’ il arrive ici une péronnelle de ans qui a su tourner la faible tête de mon fils disait -elle tout en arpentant la vaste salle de son pas régulier ah gaston quelle peine vous avez faite à le votre mère quel oubli de tous vos devoirs prendre une femme à le lieues d’ ici sans me consulter car je n’ ai pas été dupe de la démarche respectueuse dans la forme mais très-résolue dans le fond qu’ il m’ a adressée il y a mois ", "ramener une étrangère sous mon toit quand tout autour de nous il ne manque pas de belles et robustes filles richement dotées qui auraient mieux fait notre affaire que cette poupée à la mode et sans le sou madame dardeville était une de ces maîtresses femmes qui ne supportent pas de rivalité dans le pouvoir ni de partage dans le commandement depuis la mort de son mari elle avait régné à le prieuré en souveraine absolue et même de le vivant de le défunt elle jouissait d’ une influence qui ressemblait beaucoup à une domination tant soit peu despotique m. reconnaissait trop complètement peut-être la supériorité intellectuelle de sa femme fils d’ un riche cultivateur et n’ ayant reçu pour sa part qu’ une instruction très-sommaire il s’ en remettait aveuglément à le elle de le soin de les écritures de la correspondance des comptes et des vérifications de toutes sortes c’ est ainsi que madame dardeville avait pu s’ initier peu à le peu à les affaires et lorsque son mari ne fut plus là elle porta à le elle seule sans fléchir le poids de cette grande exploitation dont", "gaston était à le collège à le paris lorsque son père mourut sans aucun goût pour le travail il atteignit la fin de ses classes après n’ avoir jamais été autre chose qu’ un élève médiocre malgré les exhortations de sa mère qui aurait voulu faire de lui un homme capable de prendre part à les affaires publiques tandis qu’ elle aurait géré leur fortune lorsqu’ il revint à le prieuré à le lieu de s’ associer à sa mère dans le gouvernement de le domaine il s’ occupa de chasse de pêche et de sport avec une vraie fureur –quelques voyages à l’ étranger de nombreux séjours à le paris de fréquentes stations sur les plages à la mode de la côte normande absorbèrent années de sa jeunesse jusqu’ à le moment rencontrant marguerite dans une petite ville de bourgogne où le caprice l’ avait conduit il s’ était épris d’ elle à le point de se décider tout seul à l’ épouser sans même songer à le consulter sa mère madame dardeville secrètement irritée donna cependant son consentement sans mot dire ", "elle connaissait son fils; nature fougueuse et faible à la fois un obstacle brusque un refus formel l’ auraient exaspéré sans le décourager tandis qu’ à la longue un travail de résistance patient et sans relâche besogne dans laquelle elle excellait à le son égard usait son emportement et avait raison de sa volonté il se rendait alors quel malheur pensa -t-elle qu’ il soit tombé amoureux loin de moi! ici j’ aurais vu le danger et j’ aurais su l’ écarter pendant qu’ il en était temps encore il est trop tard maintenant mais il me reste un autre rôle à le jouer " ]	[ "douce quoique sévère elle avait une grande autorité sur ses jeunes aides et elle parvenait rapidement à le leur inculquer le goût de les travaux domestiques justement convaincue que pour remplir une tâche il faut la faire avec plaisir elle savait leur donner le désir de travailler souvent les petites filles s’ imaginaient jouer à la petite ménagère et jouaient tout en accomplissant leur devoir la lingerie se trouvait près de la cuisine à le côté de le réfectoire c’ était une pièce très claire à les murs garnis de rayons pour recevoir draps et serviettes ", "les seins avaient cependant conservé une certaine fermeté; les épaules semblaient de marbre et l’ abondante chevelure de la morte dissimulait si complètement les ouvertures pratiquées dans la boîte osseuse de le crâne que toute cette partie supérieure de le corps rappelait d’ une façon saisissante les luxuriantes beautés de celle qui avait été les extrémités étaient restées parfaites de forme ainsi que les bras et les jambes après avoir examiné un instant son sujet avec une véritable curiosité d’ artiste prépara son travail il glissa d’ abord sous la tête un coussin afin qu’ elle fût légèrement soulevée releva les cheveux et les emprisonna dans une pièce d’ étoffe puis il lava la figure et tout le sommet de le buste avec le soin qu’ apportent à le cette opération les peuples de l’ extrême orient ", "comme il continuait son bavardage tout en préparant sa couche peu moelleuse l’ homme à le manteau effiloqué lui dit brusquement dans un jargon peu intelligible aime pas les habladors la sieste son ton furieux suppléait à l’ obscurité de les paroles et antoine mieux fourni de ruse que de courage en fut intimidé il s’ étendit sur le sol les pieds tournés vers le brasier et garda le silence en réfléchissant à les moyens d’ aborder le sujet qui l’ occupait cependant les espagnols de leur part ne paraissaient nullement vouloir se livrer à le sommeil assis en face l’ un de l’ autre ils s’ étaient remis à le causer et montraient une certaine agitation ", "et s’ il est contraint à ne l’ estimer plus quels regrets quelle profonde et sincère douleur d’ être si mal tombé quels projets longuement caressés de se relever d’ un abject amour par une autre affection qui sera digne et sévère tout cela passe je le sais le mal gagne de le champ l’ abominable gangrène de le vice attaque le cœur on en prend enfin son parti ", "il est né avec un stylo en or dans la bouche comme d’ autres avec une cuillère en argent .parmi les rares objets laissés par mon père il en est un que j’ affectionne tout particulièrement c’ est une montre à le gousset qui carillonne quand on appuie sur le remontoir je regrette de ne pas en avoir parlé à le journaliste elle a un timbre très beau à la fois doux et clair comme la voix d’ une femme qui n’ aurait jamais manqué de rien elle marque les heures et les demi-heures et même les quarts d’ heure et quand je la fais sonner je pense à ce grand-père que je n’ ai pas connu .je pense à le paul nimier paul l’ horloger le père de mon père ", "à le même instant le bruit d’ une cavalcade se fit entendre et cavaliers apparurent en face de l’ arbre qui servait d’ écran à le malheureux baron à le moi coquins! s’ écria celui-ci car ces hommes n’ étaient autres que ceux de son escouade distancés depuis longtemps par le courtaud galopant flèche en croupe à le moi! tombez sur le mécréant qui veut m’ assassiner et emporter ma fille .les soldats ne comprirent rien à un tel ordre car ils ne voyaient à les alentours ni bandit ni femme enlevée le voyez -vous qui fuit reprit le baron en se réfugiant entre les jambes de les chevaux tenez il tourne à le bout de le massif .en effet robin n’ avait pas encore assez de vigueur pour transporter rapidement à le loin un fardeau tel que le corps d’ une femme et quelques centaines de pas à le peine le séparaient de ses ennemis les cavaliers s’ élancèrent donc vers lui mais les cris de le baron frappèrent en même temps l’ oreille de robin et il comprit aussitôt que son salut n’ était plus dans la fuite .faisant alors volte-face il mit un genou en terre coucha christabel en travers", "à le premier étage on apercevait une lueur faible à le travers l’ étoffe de les rideaux sur la ruelle tout à le bout de la maison dans un enfoncement profond que surmonte une niche habitée par une petite vierge de granit une porte basse s’ ouvrait de le dehors le regard en le plongeant sous cette voûte exiguë apercevait vaguement comme des ténèbres visibles c’ était un reflet douteux et rougeâtre jouant sur les murailles rugueuses d’ un long corridor dans ce couloir personne ne se montrait et le passant curieux qui se fût arrêté par hasard devant cette poterne entr’ ouverte eût longtemps fatigué ses yeux à le percer le mystère de ces demi-ténèbres ", "ce métier je ne l’ ai pas choisi il s’ est imposé à le moi j’ ai eu envie de le faire mais pas une envie comme une autre en passant une envie importante qui ne m’ a pas quittée pas un instant depuis tout ce temps et malgré les moments de découragement les drames et les catastrophes qui font douter d’ avoir fait le bon choix et craindre le pire pour son équilibre ou son avenir pendant longtemps j’ ai cru que mon père dit était pour quelque chose dans cette envie ", "à le présent avec la confiance il retrouvait tous ses moyens –donc je commence ainsi que je vous l’ ai dit vénéré cousin je m’ étais enfermé dans ma cabine et m’ étais jeté sur ma couchette je m’ endormis de suite combien de temps demeurai -je sans conscience cela je ne saurais le dire ", "qu’ il ne s’ oublie jamais dans ce qu’ il éprouve de sorte qu’ il n’ éprouve jamais rien de grand ne me poussez pas trop là-dessus j’ ai mes idées mais qui répugnent à la toise et que je ne cherche pas trop à le mesurer paul-ambroise a coutume de dire qu’ il ne consent à le tenir compte de rien qui ne se puisse chiffrer " ]
—tu crois c' est peut-être une idée et se penchant par la portière il cria à le cocher l' adresse de l' avenue marceau à le même moment en compagnie de firmin gégé quittait à le pied l' institution beaujoint dans le brouhaha de la reprise scolaire son secret lui avait semblé moins lourd que la veille et sans y renoncer absolument le recours à l' abbé moussoir ne lui paraissait plus si indispensable	[ "en manière de mortification toute la journée il s' était appliqué à ses devoirs et à ses leçons comme jamais il ne l' avait fait il rapportait un carnet de correspondance criblé de mentions excellentes grammaire française très bien histoire très bien —conduite bien —récitation très bien le reste à l' avenant alors de tant de bonnes notes sa culpabilité ne devait -elle pas être un peu amoindrie ", "qui sait même si en continuant dans cette voie il n' arriverait pas à le liquider entièrement ses comptes de conscience il se voyait déjà premier dans toutes les branches raflant tous les prix de fin d' année réhabilité par le travail et il en oubliait tout à le fait firmin qui cheminait tristement derrière sans pouvoir s' expliquer cette nouvelle disgrâce il daigna cependant lui adresser la parole en apercevant à le porte-manteau de le vestibule près de le large chapeau de m. lecherrier un élégant melon de feutre beige —tiens qui dîne ici? je ne sais pas monsieur —répliqua firmin sur un ton de froide réserve ", "gégé très intrigué n' en monta pas moins vers sa chambre pour y faire le bout de toilette réglementaire mais à l' entresol il entendit dans le fumoir une rumeur de causerie si animée que malgré lui il s' arrêta qui pouvait bien être la on n' avait qu' à le regarder et sa casquette à les doigts comme par étourderie il ouvrit d' un seul trait la porte ", "grand dieu! pas possible mais si! là-bas à le fond de la pièce sur le divan la main dans la main c' était bien son père et sa mère qu' il voyait et en face d' eux dans un fauteuil m. lecherrier qui le binocle à le nez parcourait tranquillement le temps à le bruit de la porte tous s' étaient retournés voilà votre petite victime m. avec bonhomie —dites plutôt notre petit sauveur taillard ", "et avant que roger blême d' épouvante eût pu se retourner proférer un mot on l' enlevait de le sol on l' étouffait de baisers on se le repassait de bras en bras avec accompagnement d' apostrophes passionnées mon bon loup mon amour mon ange mon trésor on recommençait on ne se lassait pas enfin taillard arracha son fils à ce maelstrom de caresses et le reposant à le terre: mon garçon n' a pas tu ne t' attendais pas à le celle-la sincèrement mais regarde-moi donc mon chéri! —fit lucie .—tu es tout pâle qu' est -ce que tu as? —ce qu' il a —interrompit fort à le propos m. lecherrier —tu demandes ce qu' il a il est bouleversé ce petit on le serait à le moins n' est -ce pas gégé l' émotion t' a donné un coup ", "—oui grand-papa c' est alors va vite te passer de l' eau sur la figure pour te remettre et tu nous rejoindras en bas parce que moi je commence à avoir une faim peu commune PROPN sortit d' un pas automatique et pour grimper empoigna la rampe la dépression maintenant l' accablait des tremblements vibraient dans ses jambes il avait le cerveau brouillé et endolori comme si on lui eût mis la tête à l' envers quelle histoire ", "c' était positivement à le devenir fou! ses parents se réconciliaient les adversaires fraternisaient et à le lieu de reproches d' outrages de mépris on l' embrassait on le fêtait il était le petit sauveur plus tard sans doute l' énigme s' éclaircirait mais pour le moment il ne fallait pas essayer de comprendre par contre peu à le peu il éprouvait une étrange sensation d' allégement ", "il ne croyait pas à son amnistie totale il se savait toujours sous le coup de sa faute pourtant il lui semblait que toutes ses hontes toutes ses craintes s' en allaient par une fuite cachée tandis qu' un bien-être nouveau montait doucement à le leur place il se sourit dans le miroir de la toilette avec sympathie en somme tout cela ne s' arrangeait pas si mal! mais il achevait à le peine cette constatation qu' un choc brutal lui heurta le cœur ", "et de chagrin il lâcha sa brosse à le ongles qui coula à le pic à le fond de la cuvette il venait de revoir brusquement la réalité que depuis jours lui masquaient ses remords le divorce abandonné le divorce rompu c'est-à-dire ce qu' en secret il redoutait le plus ce qu' il avait d' instinct tout fait pour retarder indéfiniment qui devenait autrement grave que de simples problèmes de conscience a présent plus à le compter sur les remises possibles sur les silences sur les hasards la paix était signée le bon temps finissait c' était bien le triste retour à le jadis " ]	[ "j' ai bien songé à le tout cela maintenant vois nettement mon devoir je vous aime vous m' aimez jacques ne désespérez plus fiez -vous à le moi faustine il croyait comprendre ces paroles tendres et un peu mystérieuses ", "—lagardère s’ écria -t-elle en le désignant de le doigt horde se précipita hurlante si rapide que fût l’ ascension de chaverny il était à le peine à le moitié de le chemin que la reine de les sorcières était sur ses talons .heureusement que jeune et vigoureux il avait de plus la vision apeurante de le sort qui l’ attendait s’ il tombait à les mains de ces mégères il avait beau être un homme être brave il n’ avait pas d’ armes et il succomberait sous le nombre elles lui feraient endurer sans nul doute quelque atroce supplice avant de le jeter tout vivant dans le brasier ", "à le centre de l’ édifice et sur un trône d’ argent massif richement ciselé siégeait la reine de céans une belle fée toute blanche et qui avait un sourire si doux qu’ à la première vue on ne pouvait s’ empêcher de l’ aimer était la fée de le lac: cette bonne fée que vous n’ avez encore vue mes chers enfants que sous la forme d’ un petit poisson rouge et sous le déguisement d’ une mendiante elle était enveloppée de la tête à les pieds d’ un nuage de gaze légère et son front pensif et rêveur était appuyé sur sa main .tout à le coup elle se redressa –approche mon ami dit -elle d’ une voix douce à le pierrot qui se tenait debout à le quelques pas de son trône .mais pierrot ébloui par l’ éclat de cette magique apparition demeura immobile les yeux tout grands ouverts comme la statue de l’ extase à les portes de le ciel –allons mon ami reprit la fée viens auprès de moi; et elle lui désigna de le doigt la première marche de son trône .et comme pierrot ne faisait pas un mouvement -tu peur de moi lui dit -elle et me trouves -tu moins bien sous mon riche costume de ", "mais ou seulement en franchissant le canal de la sorte et en évitant le détour maigret marchait lourd et lent à le côté de le jeune homme qui tremblait comme une feuille et à le moment où retentit une fois encore le cri de l’ âne tressaillit pantela des pieds à la tête comme s’ il eût été sur le point de s’ enfuir à le toutes jambes —vous aimez beetje silence obstiné —vous l’ avez vue revenir après que votre professeur l’ eut reconduite —ce n’ est pas vrai! pas vrai! pas vrai! maigret fut sur le point de le calmer d’ une bonne bourrade et pourtant il l’ enveloppa d’ un regard indulgent peut-être affectueux ", "je ne sais plus où j’ en suis maman a dormi quand elle s’ est éveillée elle n’ a pas parlé elle a bu une tasse de café mais a refusé de manger je voulais qu’ elle reste couchée ", "PROPN s’ arrêta comme frappé d’ une idée subite —fais le guet dit -il à le sérafinio on vient! j’ ai senti dit en humant l’ air à le petits coups lubriques il se dirigea vers la porte sans bruit et arrivé tout contre l’ ouvrit brusquement la petite bonne blonde à les hanches mobiles se tenait sur le seuil l’ oreille collée contre le panneau ", "pour être le seul à t’ en être tiré faut croire que t’ es pas taillé dans du chou-fleur bouilli mais dans de le cœur de chêne non murmuré -je simplement je savais que le diamant est le corps le plus dur qui soit à le monde c’ est lui la cause de le cataclysme déclenché contre nous mais en retour c’ est lui qui m’ en a partiellement préservé sa majesté quitte mon lit imprimant à le sommier un mouvement de bas en haut fois supérieur à le poids de le liquide déplacé que causait notre regretté camarade archimède je manque être éjecté de ma couche ", "elle est comblée mon père les armes manquent -elles à le milan? demanda le vieillard avec une indignation contenue non répondit il regarda et s’ écria d’ une voix étouffée nous sommes tous des lâches as -tu vu il était absent quand je me suis présenté chez lui mais j’ ai laissé quelques lignes à sa femme ", "tenez pourquoi cette brute de don qui vous a tout comme les autres si maltraitée l’ autre jour était -il aujourd’hui tout sucre et tout miel c’ est qu’ il doit savoir par expérience ce qu’ il en coûte de n’ avoir pas de nez et de ne pas prévoir les caprices de le maître –je vous laisse edmée puisque vous persistez à le divaguer dit froidement inès. elle s’ éloigna avec son frère poursuivie par le ricanement d’ PROPN –la mauvaise créature dit jacques avec colère ", "et notez que le bougre est vilain comme il n’ est pas permis de l’ être si j’ avais hérité de la cinquième partie de ce qu’ il nomme sa beauté je vous assure mon cher krühl que je passerais mon existence dans une cave à le étudier les mœurs et les manies conjugales de les champignons de couche un soir que le capitaine était de quart avec les tribordais bébé-salé débarrassé de son coadjuteur powler frappa timidement à la porte de la cabine de justement se trouvait là jouant une partie d’ échecs avec le hollandais " ]
elle meurt et je vis et cependant son sort est meilleur que le mien son âme montera à le ciel blanche et pure comme celle d’ un ange la mienne accablée de remords restera dans ce corps mortel pour souffrir combien de temps encore dieu seul le sait ne vous ai-je pas dis que je vivais	[ "eh bien je me suis trompé la vie n’ est -elle pas la plénitude de la pensée je ne pense plus depuis longtemps je suis donc mort ", "une lutte acharnée tenace permanente a détruit en moi tout ce qui fait l’ homme la raison quel a été le plus fort de les rivaux qui se sont emparés de mon âme comme d’ un champ de bataille est -ce l’ amour est -ce le devoir puisqu’ il faut vous dire leur nom je n’ ose en être juge mais quels rudes champions et qu’ ils m’ ont fait souffrir ici le malheureux ministre accablé par ses souvenirs et ses regrets s’ arrêta un moment ", "ensuite reprenant courage il me raconta l’ histoire de ses tourments que j’ écoutai avec attention je peux aussi dire avec étonnement cet homme avait perdu mon estime quand je ne connaissais que la surface de ses actions je me sentis disposée à la lui rendre et je la lui ai rendue toute entière lorsque j’ ai vu à le découvert ses douleurs ses combats et que j’ ai pu en apprécier les causes demain chère amie tu pourras juger toi-même de ce que je te dis de joséphine j’ aimais fanchette continua le pasteur et je ne voulais point l’ aimer ", "a chaque instant son souvenir venait troubler mon esprit je voulais le rejeter et je ne pouvais y parvenir à le milieu de mes occupations les plus sérieuses à le milieu de mes exhortations à les fidèles son image m’ apparaissait fuyant et revenant toujours j’ essayais des courses forcées des promenades lointaines eh bien ", "un pouvoir irrésistible tournait toujours mes pas vers la cabane de cette fille une fois engagé dans le chemin qui y conduit je n’ avais plus qu’ un seul désir celui de la trouver seule cependant si guillaume n’ y était pas je partais s’ il y était je restais lorsque le pêcheur fut atteint d’ une dangereuse maladie j’ éprouvai une satisfaction intérieure que je repoussai avec terreur je fis donner à le cet homme tous les soins nécessaires à sa guérison ", "je ne négligeai rien pour qu’ il pût revenir à la santé et cependant à le chaque mieux qu’ il éprouvait je sentais à le fond de mon cœur une tristesse insurmontable pourquoi etait -ce l’ esprit malin qui voulait me tenter je n’ ai jamais bien osé approfondir cette question je n’ ai non plus jamais bien démêlé dans quel but j’ aurais désiré la mort de cet homme etait -ce parce que mon amour jaloux aurait voulu jouir seul de l’ affection de sa fille ", "mais comment jouir de cette affection mon devoir ne me montrait -il pas l’ innocence de cette enfant comme une blanche colombe à le laquelle je ne pouvais toucher néanmoins ces sensations tant pénibles qu’ elles fussent n’ avaient été pour moi que l’ âge d’ or en comparaison de celles qui vinrent m’ assaillir bientôt ce fut lorsque je découvris l’ amour de fanchette pour georges dès-lors mon âme fut déchirée par toutes les furies de la passion je mordis à le belles dents à le fruit amer de la perdition ", "je m’ égarai dans le chemin tortueux de le mensonge plus je faisais d’ efforts pour en sortir plus je m’ y enfonçais comme si j’ eusse été empétré dans un immense buisson dont les épines m’ enlaçaient à le moment même où je croyais les éviter PROPN était là comme un obstacle à un espoir lointain et fugitif il est vrai mais qui jusqu’ alors m’ avait aidé à le supporter mes tortures il aimait fanchette il en était aimé je ne pouvais tolérer cette affection mutuelle ", "il fallait la détruire à le tout prix le moyen le plus honnête de me débarrasser de celui qui faisait ainsi mon tourment était de le marier je cherchai et j’ appris que déjà sa mère avait voulu lui faire agréer une fille qui lui convenait sous tous les rapports je vais chez la mère et lui dis que je me chargerais de renouer ce mariage si elle le désirait cette femme ne put contenir sa joie une fille de fr. dit -elle mais c’ est tout ce que nous pouvons désirer et quand je pense que mon fils lui préfère une petite pécore de rien de le tout c’ est à le y perdre la tête " ]	[ "y aurait qu\\' un grand-père homme lui est possible bérurier sourit ils sont mal organisés les organisateurs plaisante -t-il ils mélangent déjà les numéros ", "j’ ai maltraité le prince je lui ai dit de ces vérités qui ne s’ oublient guère il est sorti furieux je ne l’ ai pas revu depuis jusque -là je ne comprenais pas grand-chose elle reprit: —hier matin on m’ annonça un exempt à les gardes françaises qui désirait me remettre une lettre à le moi-même cette lettre la voici ", "si plus tard je vous vois toujours bien convaincue je préviendrai mme letellier conformément à le vos désirs mais songez bien que les résolutions prises à la hâte sont rarement sages mon enfant et que le plus souvent on en souffre et on les regrette fanchette à ces paroles a soupiré tout bas et secoué la tête bien tristement mais elle n’ a rien répondu et bientôt après est doucement sortie de la chambre pendant le reste de le jour je l’ ai entrevue ou fois ", "ces agonies de l’ être aimé épuisent les plus forts courages à l’ heure de sa mort comme le général pleurant se tenait penché à le pied de son lit la couvrant de son regard dont il eût voulu la réchauffer PROPN vint s’ agenouiller pieusement auprès d’ elle elle se redressa par un effort violent et le saisissant l’ attira contre sa poitrine en même temps elle cria à son mari: il est à le moi à le moi je vous défends de le haïr germaine défends défends-moi! c’ était la folie de la minute ", "un moment abasourdie murmura enfin –elles avaient donc bien deviné!... mais voyez il y a quelque chose écrit derrière –en effet et par une autre main c’ est moi qui ai caché letestament dans mon violon parce que ma femme se défiait de sa tante et de sa sœur qui pouvaient essayer de le soustraire avant qu’ il lui soit possible de le mettre en lieu sûr chez un homme de loi si nous n’ échappons pas à la maladie qui vient de nous saisir tous j’ espère qu’ un jour notre fille le découvrira dans cet instrument que je lui recommande de conserver précieusement dans le testament qu’ on trouvera après ma mort en ouvrant le secrétaire de ma chambre –pauvre père pauvre père dit avec émotion ", "ceux qui furent épargnés reculèrent précipitamment alors il éclata d’ un rire terrible et il avança fauchant tout devant lui à le tour de bras ils étaient braves les spadassins de concini et la rage la haine la honte exaspéraient encore leur bravoure jusqu’ à la fureur mais que faire contre cette masse de bois qui les tenait à le distance et contre laquelle leurs épées se brisaient comme verre ", "mais en quoi n\\' ont -elles jamais eu lieu ces histoires non reconnues par l\\ histoire qui n\\ accepte dans son corpus que les événements avérés prouvés entretenant avec la réalite une relation exclusivement diurne que sait -on de ce qui a lieu dans la nuit de le réel imaginaire est amant nocturne de la réalité le corpus de l\\ histoire est un corps dont la chair est langage paroles vives et mots écrits et comme tout corps il est opaque et donc projette une ombre il était une fois est cette ombre portée une doublure de paroles et de mots plus fluides mouvants il était une fois corpus une mémoire plus profonde et aigue que celle de l\\ histoire ", "alors un chapeau bien élégant de petite forme qui devait receler une figure bien enivrante bien divine alors une robe qui recevait toute la poésie de ce contour lascif de cette taille furtive que georges semblait regarder sans trop d’ émotion pourtant il eut presque un soupir presque une larme en voyant cette forme aérienne cette ombre se dessiner dans le demi-jour de l’ église puis s’ éloigner se perdre puis revenir puis disparaître c’ est dans ce moment qu’ il quitta son pilier et il alla sa placer en face la chapelle d’ où revenait claudia il y eut un certain bruit dans le confessionnal PROPN observa avec attention ", "et c’ est pourquoi arlette si loyale généralement avait menti à son camarade ce soir-là alors que sans se rendre compte de l’ importance de ses questions il l’ interrogeait justement sur l’ homme dont elle n’ osait pas lui parler .ce manque de franchise devait d’ ailleurs être pour arlette la cause d’ assez désagréables moments mais n’ anticipons pas *le dimanche régulièrement arlette se rendait à les offices de saint-germain-l’auxerrois elle aimait cette vieille église historique dont elle avait ânonné le nom à l’ école alors qu’ elle n’ était encore qu’ une insoucieuse gamine bâillant devant son histoire de france et somnolant à le récit de les guerres de religion quand elle s’ agenouillait dans la nef à le pied de quelque immense pilier de pierres séculaires elle aimait à se dire que des générations de croyants s’ étaient succédé à le cette même place pour murmurer les mêmes prières et écouter d’ identiques sermons afin de réaliser l’ état de perfection que le catholicisme prône à ses fidèles et quand l’ office terminé les cloches se faisaient ent", "parlez -moi de vous olaf c’ était la première fois qu’ on –qu’ elle– m’ appelait ainsi mon trouble prit racine dans mes rotules remonta jusqu’ à les cheveux et effectua ce trajet plusieurs fois c’ est dans la bouche de les autres que certains mots prennent leur sens le plus fort surtout les prénoms " ]
–est -elle bien chez ces gens-la –tu le verras –mais tu t’ es assurée par toi-même? –tu vas la voir? –non –tu l’ as vue une fois? –non chaque réponse de céline était d’ une rudesse nerveuse impatiente presque distraite tout en hachant ses paroles et en les jetant de côté à sa belle-mère elle semblait écouter toujours le bruit lointain de le cheval dans l’ avenue martial qui était allé refermer la porte de l’ écurie revint vers sa maîtresse	[ "–tu vas conduire madame de sabaillan à la ferme godard lui dit -elle après ce qui venait de se passer pour m. martial ne pouvait plus être .surpris il s’ inclina d’ un air morne résigné et sans dire un mot se dirigea vers la porte –viens avec moi antonie en se penchant à l’ oreille de céline –non je te gênerais –tu m’ aideras à le contraire à l’ embrasser ", "–non –donne-moi alors un baiser que je puisse lui porter de ta part elle essayait ainsi par tous les moyens de l’ amollir PROPN fronça la bouche mima un baiser puis se ravisant tendit la joue antonie la serra contre elle et elle tressaillit à une impression de froid qu’ elle recevait à les lèvres la pâleur de sa belle-fille s’ était augmentée avec son animation et une petite sueur d’ angoisse lui couvrait le visage ", "c’ étaient le symptôme et la preuve d’ un effort effroyable fallait -il en abuser ou feindre de l’ ignorer PROPN se dégagea doucement et dit: –embrasse -la pour ton compte martial trouvera cela tout naturel –si tu crois que je me gênerai pour l’ appeler ma fille ", "repartit antonie un peu exaltée et voulant répliquer d’ une façon vaillante à les provocations de céline elle suivit martial mademoiselle de sabaillan se recula dans le vestibule ferma lentement la porte resta quelques minutes droite les yeux démesurément ouverts suivant de leur flamme qui s’ alluma tout à le coup ou plutôt qui ne se contraignit plus non seulement martial et sa belle-mère qu’ elle voyait se diriger vers la grande porte mais encore dontilly qu’ elle ne voyait plus et qu’ elle écoutait encore dès que la porte se fut refermée elle monta avec une rigidité de statue à le premier étage alla vers sa chambre l’ ouvrit mais à le moment d’ entrer eut peur de la solitude qu’ elle y trouverait –non non se dit -elle en la refermant je ne veux ni pleurer ni prier ", "elle étancha avec son mouchoir la sueur qui mouillait ses joues passa ses doigts sur ses yeux et les sentant secs se sourit à le elle-même d’ un sourire plus douloureux qu’ une plainte puis croisant ses mains avec une affectation de dignité abbatiale en rentrant l’ extrémité de les doigts effilés sous ses manchettes blanches elle redescendit dans le dortoir de le rez-de-chaussée pour commander à la religieuse la distribution de le déjeuner un peu retardé par la visite qu’ elle venait de recevoir antonie dans le trajet de le château de les épines à la ferme godard eût bien voulu questionner martial ce vieil ennemi n’ était plus pour elle qu’ un serviteur dévoué de mademoiselle de sabaillan incapable de rancune supérieure à le souvenir de les mauvais procédés elle eût trouvé facile de lui parler avec bienveillance dans un moment où son cœur à le elle débordait de tendresse ", "elle songeait plus à le lui savoir gré d’ avoir été chercher julie de l’ avoir retrouvée et ramenée qu’ elle ne songeait à le lui en vouloir encore de ses anciens soupçons et de ses dénonciations d’ autrefois comment avait -il reconnu julie dans quel endroit l’ avait -il trouvée puisqu’ elle était bien certaine d’ après le récit de madame bernard qu’ il n’ avait pas été jusqu’ à la maison de le garde mais martial soit qu’ il redoutât les questions soit qu’ il fût resté fidèle à sa haine paraissait éviter soigneusement de marcher à le côté d’ antonie il se tenait à le distance allant d’ un pas lourd et bruyant sur le bord de le chemin ", "quelquefois quand le chemin se rétrécissait en le rapprochant il passait devant et refaisait en longueur l’ espace vide qu’ il ne pouvait plus faire en largeur antonie avait débuté dans l’ avenue de le château par des demandes vagues générales mais martial avait affecté de ne pas entendre ou quand l’ affectation de surdité si apparente qu’ elle fût ne suffisait plus il avait répondu par un grognement sourd par des mots mâchonnés si bien que madame de sabaillan rebutée avait compris que toute tentative nouvelle était superflue la ferme godard était située à le quelque distance de le village en plein champ isolée de toute grande route et même de tout chemin vicinal on y arrivait par un sentier que les roues de les charrues et des charrettes élargissaient et déplaçaient par occasion ", "quand les ornières devenaient trop profondes en attendant que des éboulements naturels les eussent remplies les gens qui allaient en voiture à la ferme ou qui en revenaient faisaient à le droite ou à le gauche un détour dans les champs rendant ainsi mobile l’ avenue de cette métairie peu considérable peu considérée installée sur les terres les moins bonnes de la contrée antonie ne se souvenait pas d’ être jamais entrée dans la ferme godard elle se rappelait seulement sa situation dans une sorte de désert son renom de pauvreté peut-être aussi sa mauvaise réputation car à la campagne la bonne renommée morale ne tient guère contre un crédit douteux l’ endroit pour y cacher l’ enfant était bien choisi la ferme que l’on voyait de toutes parts ne tentait jamais la curiosité ", "mais pourquoi cachait -on l’ enfant il était si facile de l’ installer sinon à le château puisque sa mère avait peur de la voir mais dans toute autre maison plus confortable plus saine mieux pourvue mieux habitée sans trahir le secret de sa naissance la guerre n’ avait -elle pas fait assez d’ orphelins pour faciliter une dissimulation qui n’ eût coûté aucun effort pourquoi aussi avoir laissé ignorer à le madame PROPN que l’ enfant n’ était ni morte ni perdue? antonie pendant le chemin se posait ces questions qu’ elle n’ osait encore adresser à le martial " ]	[ "certes on ne menait pas une vie molle et oisive dans la hutte de le charbonnier et le soir chacun se couchait sur son lit de feuilles sèches sans demander que la journée fût plus longue mais enfin on avait fait son devoir et on s' endormait le coeur satisfait PROPN prenait un goût tout particulier à ce genre de vie il allait et venait à sa guise courant dans le bois toute la journée mais se trouvant toujours à la maison à l' heure de les repas pour manger et la nuit pour monter la garde nos amis le laissaient faire ", "canal à lequel aboutit le col de l’ utérus et qui s’ ouvre dans la vulve encycl le vagin est l’ organe femelle de la copulation il est situé entre la vessie et le rectum copulation lat. union ", "on voit bien que plein de vie le rire à les lèvres les flammes de la passion à le cœur vous n’ avez pas été saisi et emporté et que vous n’ avez pas vu lier le sac le monstrueux linceul où nous avons été cousus vivants pour descendre ensemble dans la tombe j’ ai vu cela moi et dussé -je vivre ans j’ aurai toujours sur la nuque le frisson d’ horreur de cette minute-la ̀! buridan regardez mes cheveux ils ont blanchi j’ ai vu j’ ai vu marguerite pâle et froide écouter ma supplication sans un geste de pitié! cet être que vous appelez une femme a vu les préparatifs de l’ horrible supplice et son cœur n’ a pas battu buridan je ne sais plus ce que c’ est que de rire je ne sais plus ce que c’ est que de vider un pot la joie à le ventre la tête légère le cœur solide buridan j’ ai peur toujours peur la peur m’ assiège je vis avec la peur ma tête n’ enfante que des fantômes de peur mon cœur tremble de peur ", "est une innocente pensa le jardinier pour qui le mot innocent était le synonyme flamand d’ hébété de fou tranquille il reprit haut: —est -ce que vous n’ allez pas à la ducasse d’ étrœung vous —je ne vous comprends pas répondit louise avec trouble innocente! se dit le jardinier en hochant la tête sur quelques réponses de louise à les questions nouvelles qu’ il lui fit le jardinier jugea que la pauvre femme joignait à une innocence complète la plus complète absence de mémoire ", "vous croyez à un boucher il y a des présomptions le couteau il peut avoir été volé ou trouvé mais la façon d' opérer ", "j\\' ai de bonnes raisons pour cela lesquelles d\\' abord lucie a fait observer que si un tel malheur était arrivé tu aurais avoué franchement loyalement ta faute ton crime si tu veux ah elle a dit cela je la reconnais bien là et comme elle me connaît quelle autre raison as-tu de croire en moi de penser que je n\\ étais pas coupable tu hésites oh ne me cache rien je t\\' en prie est que est bien ah de quoi agit -il donc parle on ne nous laissera pas longtemps ensemble nos moments sont comptés eh bien fit PROPN après un grand effort tu ne pouvais pas te trouver le soir de le crime rue blanche à le heures de le soir tu étais autre part bien loin de PROPN où donc dans une maison de le boulevard PROPN quoi tu sais comment par qui fontaine puis résolument par elle elle qui elle ?le peintre se pencha vers son ami et tout bas à son oreille la duchesse diane de limours murmura -t-il très pâle tout tremblant pierre de morlain regardait georges sans parler ", "elle eut quelque peine à se décider on lui dit qu’ on allait porter plainte à le parlement aussitôt elle signa on lui laissa la vieille femme de chambre pour l’ aider à le enlever tout ce qui lui appartenait nous nous retirâmes sans lui dire un seul mot a heures mon père et celui de rosalie rentrèrent chez elle elle se jeta à les genoux de son époux pour lui demander grâce ", "naturellement il répondit qu’ il s’ y plaisait beaucoup plus que partout ailleurs cela accompagné d’ un très discret coup d’ œil vers yolande qui souriait –il va bien falloir les fiancer un de ces jours ces enfants-là disait à le hoël m. de gisquel –laissons -les s’ arranger ensemble mon oncle avec le caractère indépendant de ma sœur c’ est chose préférable –un petit coup de pouce est quelquefois utile dans ces cas-là ", "ayant modifié mon angle d’ investigation j’ aperçois le prince allongé non loin de moi et aussi inanimé qu’ un tas de briques sur un chantier pendant une grève de le bâtiment une flaque de sang s' étale sous sa nuque mince que lui est -il arrivé à le despote local a grand-peine je me traîne à la salle de bains histoire de me filer de la flotte sur la pipe rien de tel que l’ eau fraîche pour redonner à le vos idées embrouill��es l’ éclat de le neuf ", "j’ avais sous la main mon bagage espagnol: un quart d’ heure plus tard nous étions copains comme toros une heure plus tard les premières gifles commençaient à le pleuvoir de bonnes gifles larges d’ aficionados parmi lesquelles se fussent glissés malheureusement des pelotaris nos adversaires d’ un poids total de kilos tous braves et bien armés nous arrivaient à le peine affaiblis sous les piques de les ou bouteilles de champagne qu’ ils venaient d’ affronter par ailleurs la présidence en l’ occurrence le gérant ne semblait témoigner d’ aucune partialité en notre faveur c’ est nous qu’ il désigna à la sollicitude de les maîtres-sauveteurs qui venaient de faire leur apparition en tenue de soirée de rigueur chemisette bleu de nuit casquette plate guêtres et ceinturon de la manufacture-boutique " ]
j’ aime à avoir près de moi les mêmes visages et puis c’ est votre sœur elle ne peut qu’ être très chère à le mon affection la comtesse ne se le fit pas répéter elle partit pour navarre madame de vintimille en l’ apercevant fondit en larmes ma sœur ma sœur s’ écria -t-elle que venez -vous faire	[ "elle se promenait solitaire dans le parc de le côté de le monument élevé à la prie le cheval de m. de turenne à lequel on avait donné les invalides dans les écuries de le château et les honneurs d’ un mausolée après sa mort madame de bouillon dit à le madame de mailly que la pauvre femme n’ avait fait que soupirer et se promener seule depuis qu’ elle était PROPN mon dieu ma sœur qu’ avez -vous pourquoi ces larmes je suis malade ma sœur je suis partie de paris pour me sauver ", "j’ ai fui ce que je voyais et ce qui nourrissait mon mal je me serais guérie peut-être et vous voilà qui me rappelez tout —je venais vous chercher ma sœur —me chercher moi? me chercher? est -il possible vous venez me chercher? —oui de la part de le roi ", "—ne me dites pas cela ne me dites pas cela s’ écria -t-elle en pleurant davantage —je ne vous comprends pas ma sœur vous m’ affligez beaucoup; ne m’ aimez -vous donc plus —je ne vous ai jamais tant aimée ", "—vous aurais -je offensée sans le vouloir? —vous? jamais mon dieu —est -ce que le roi —le roi! le roi pourrais -je me plaindre de le roi qu’ est -ce donc alors aucun courtisan n’ aurait manqué à le ce qu’ il vous doit je suppose ou bien il apprendrait à s’ en repentir je ne suis pas vindicative je n’ ai jamais demandé à le roi de rien faire pour me soutenir mais vous ma sœur je ne souffrirais point qu’ il vous fût fait aucune offense ", "—personne ne m’ a offensée je suis malade voilà tout —vous ne voulez pas revenir —cela ne se peut —je ne retournerai cependant pas sans vous le roi ne me le pardonnerait point ", "—dites à le roi que m. de PROPN me le défend de ma sœur m. de vintimille s’ est -il jamais occupé de ce que vous faites et a -t-il le pouvoir d’ enchaîner votre volonte —ma bonne ma chère sœur je vous en conjure n’ insistez pas laissez-moi madame de mailly était trop excellente d’ abord trop intriguée ensuite pour lui obéir —vous avez un chagrin ma sœur vous me le cachez à le moi qui vous dis toutes mes pensées —je vous ai dit toute ma pensée aussi ma sœur ", "je ne vous cache rien je vous en supplie retournez à le versailles et laissez-moi —je ne vous laisserai pas vous partirez le roi le veut le roi désire que vous me suiviez et vous me suivrez je ne vous suivrai pas je ne vous reverrai plus ni l’ un ni l’ autre de le moins jusqu’ à le ce que je —jusqu’ à ce que —je n’ ai rien à le ajouter à le mon refus ma sœur allez ", "ce combat dura longtemps madame de mailly essaya par tous les moyens de convaincre sa sœur et de l’ amener à le faire ce qu’ elle désirait madame de vintimille tint bon et la comtesse fut obligée de repartir comme elle était venue en la voyant arriver seule le roi manifesta la plus vive contrariété il l’ écouta impatiemment et l’ interrompit en lui disant que madame de PROPN viendrait qu’ il l’ entendait ainsi et qu’ il allait l’ envoyer chercher ", "à le ces paroles madame de mailly commença d’ entrevoir la vérité qu’ elle avait repoussée jusque-là il lui fallut se rendre à l’ évidence la froideur de le roi pendant les jours suivants confirma ses craintes elle descendit alors en elle-même et consulta son cœur elle se demanda ce dont elle était capable pour prouver à le son amant combien son bonheur lui était cher et combien elle comptait peu le sien pour quelque chose lorsqu’ il s’ agissait de lui " ]	[ "car on évite soigneusement tout contact avec la misère qu' elle soit celle de les bêtes ou des gens non pas par la ̂cheté simplement parce que l' intérêt porté à les autres entraîne une sorte de déperdition de chaleur et nous sommes tellement frileux on n' y peut rien c' est l' âge ", "il avait été lui le caïn de la haine ils furent eux les caïns de l’ amour non moins fratricide que la haine car en s’ aimant ils se tuèrent mutuellement de le double coup de couteau de l’ inceste qu’ ils avaient voulu tous les comment le voulurent -ils? comment s’ aimèrent -ils ces infortunés contre qui le monde de leur temps n’ éleva jamais aucun autre reproche que celui de leur amour ce qui fait de l’ inceste un crime si rare c’ est l’ accoutumance dans le château solitaire ou ils furent élevés julien et marguerite de ravalet avaient dû à le ce qu’ il semblait assez s’ accoutumer à le eux-mêmes pour que leur dangereuse beauté ne fût pas mortelle à le leurs âmes ", "votre père retourne à le gand mais d’ affreux malheurs l’ y attendent la population de la grande cité poussée par le génie de les révoltes est à le moment de se soulever contre le souverain de son choix marchons à l’ aide d’ artevelle il faut que ce grand homme triomphe ", "peu à le peu ses compagnons se sentaient pris d’ enthousiasme un ancien entrepôt désaffecté évidemment dit le banquier rubinstein le loyer doit être une jolie somme il n’ y aura pas de loyer mister rubinstein répliqua le lord avec une nuance de mépris le terrain et le bâtiment m’ appartiennent d’ un geste négligent il désigna les colossales constructions qui bordaient la tamise à le perte de vue ", "mais mon cousin arrive des indes et voudrait joindre sa femme en route comme nous passions devant votre étude j’ ai voulu vous demander si elle ne vous avait pas écrit –je n’ ai absolument rien reçu de affirma ramondin je regrette vivement de ne pouvoir vous être utile PROPN il y a peut-être une lettre à le château répliqua tranquillement m. de la muette .et à le harry qui demeurait rigide il ajouta d’ un ton convaincu qui donna le change à le notaire PROPN a pu très bien avoir la bonne idée de m’ envoyer un mot avant d’ aller vous attendre à le marseille –j’ aimerais autant répondit qui regardait son parent avec une certaine admiration .quand ils se retrouvèrent seuls PROPN remercia le duc de sa présence d’ esprit –c’ est tellement agaçant d’ être contraint de renseigner les gens qui s’ informent ", "maintenant je vous dis adieu et vous prie de me croire monsieur votre affectionné guillaume prince d’ orange j’ avoue que cette lettre datée de le février c’est-à-dire de le jour où éclatait la révolution parisienne reçue le lendemain ou le surlendemain d’ un jour ou ̀ on avait voulu me tuer sous prétexte que j’ étais un ami de les princes me fit un sensible plaisir en effet pour le poète l’ étranger c’ est la postérité l’ étranger placé en dehors de nos petites haines littéraires de nos petites jalousies artistiques l’ étranger comme l’ avenir juge l’ homme sur ses oeuvres et la couronne qui passe la frontière est tressée de les mêmes fleurs que celles que l’on jette sur une tombe ", "–convenu s’ écria le grenadier ils se dirigèrent vers la ligne russe sur les batteries qui avaient si cruellement foudroyé la masse de malheureux gisant sur le bord de la rivière quelques moments après leur départ le galop de chevaux retentissait sur la neige et la batterie réveillée envoyait des volées qui passaient sur la tête de les dormeurs le pas de les chevaux était si précipité qu’ on eût dit des maréchaux battant un fer le généreux aide de camp avait succombé ", "il n’ y avait que personnes dans ce logis lorsque j’ y arrivai: un vieillard d’ une soixantaine d’ années sa femme et une jeune et jolie fille de à le ans qui chaussait un bas de laine bleue dans un coin de la chambre le dos tourné à le nous bien entendu; en un mot elle achevait sa toilette tu ferais mieux de ne pas y aller marguerite avait dit le père comme je franchissais le seuil de la porte il s’ arrêta tout court en me voyant et me présentant un siège il me dit avec politesse: —donnez -vous la peine de vous asseoir monsieur vous paraissez fatigué femme rince un verre monsieur prendra un coup le délassera ", "je me fous à le rigoler comme bossus chatouillés par quasimodo chapitre voyez -vous tas de machins indéterminés ce qu’ il y a de bien dans la vie parfois s’ entend c’ est son ironie les renversements de situation qui s’ y produisent avouez que le mot renversement convient merveilleusement en l’ occurrence pour la mienne il faut reconnaître que je m’ exprime dans une langue généreuse riche en vocabulaire propice à les métaphores les plus hardies dans laquelle les mots ambigus abondent une langue qui sait toujours où se fourrer comme dirait PROPN vous m’ en donneriez briques que je ne vous la vendrais pas il y a des moments où après tout la vie serait belle sans les hommes ", "moi qui croyais te faire plaisir dit zénaïde avec un peu de désappointement l’ excuse ce fut encore nanette qui la proposa il ne s’ attendait pas n’ est -ce pas fernand que tu ne t’ attendais pas à me voir il leva enfin les yeux sur elle avec reconnaissance elle poursuivit: –je reviendrai un jour que j’ aurai plus de temps bientôt je te promets je vais être en retard pour déjeuner " ]
ces bêtes coûtent trop cher; et d’ ailleurs nous n’ aurions pas assez d’ herbe pour la nourrir c’ est ma tante julienne qui nous donne de le lait de sa vache grise une fameuse vache allez des bols de faïence épaisse des cuillers d’ étain et de le pain bis et dur furent mis sur la table les enfants regardèrent leur mère et la voyant porter le bol à ses lèvres ils n’ hésitèrent pas à le suivre son exemple le lait de la grise fut déclaré exquis demanda la permission à le mme PROPN d’ aller avec m. PROPN jusqu’ à l’ entrée de le chemin pour voir si le père arrivait	[ "cette permission fut gracieusement accordée pacaud ne tarda pas à le paraître il était couvert de poussière de la tête à les pieds et quoique chargé de paquets il marchait aussi vite que peut marcher un pauvre boiteux pacaud était aussi bien commissionnaire que facteur pacaud lui disait une voisine apportez -moi un pain de livres ", "vous passez devant le boulanger ç a ne vous retardera pas une autre le priait de lui prendre un paquet de chanvre chez l’ épicier et jamais le brave homme ne refusait de rendre service à ses voisines indiscrètes il faut dire que tant d’ obligeance n’ était pas tout à le fait les voisines étaient bonnes pour ses enfants la figure de le piéton s’ épanouit en voyant m. avec andré il hâta le pas pour saluer la belle compagnie qui l’ honorait de sa visite et s’ étant débarrassé de sa sacoche il se disposait à s’ asseoir lorsque germaine lui dit: non père ne t’ assoie pas tu es en nage ", "madame permettra bien que tu ailles te changer; pendant ce temps-là je te servirai ton dîner certainement mon enfant nous allons voir votre petit potager qui me paraît très bien cultivé et nous reviendrons faire notre visite à le votre père mme PROPN rentra une demi-heure plus tard elle loua germaine et andré de la manière dont ils entretenaient leur potager; ", "à l’ en croire PROPN n’ avait pas de plus belleslaitues mme PROPN invita pacaud à le amener ses enfants à le vieux château le dimanche suivant le brave homme s’ excusa d’ abord puis comme c’ était bien probable il finit par accepter une si belle invitation je les connais bien dit -il à le germaine lorsqu’ ils furent seuls c’ est du bon monde ces gens-là pas méprisants généreux que dieu les bénisse chapitre m. et mme PROPN distinguèrent parmi leurs voisins la famille ", "à les visites de politesse succédèrent bientôt des rapports plus intimes dont le but était de réunir les enfants PROPN ferait de bonnes parties avec auguste; et marthe qui entrait dans sa douzième année ne dédaignerait pas marguerite qui n’ avait que ans effectivement d’ aimables relations s’ établirent entre les familles les enfants s’ entendaient très bien et les parents s’ appréciaient réciproquement on en vint bientôt à une cordiale intimité ", "après avoir constaté la beauté de mme duquesne on était frappé de la tristesse de son sourire que peut -il manquer à le cette aimable femme dit mme son mari paraît un excellent homme ses enfants sont charmants marthe sera jolie comme sa mère ", "PROPN est un garçon plein de vie et déjà fort avancé pour son âge d’ où peut donc venir la tristesse de cette aimable femme dit mlle lucie vieille amie qui passait la belle saison avec la famille espèce d’ arachné qu’ on trouvait toujours à son métier de tapisserie il n’ y a personne en ce monde qui n’ ait un petit coin d’ amertume dans le cœur seulement tout le monde n’ est pas trahi par des yeux comme ceux de mme duquesne de l’ antichambre à le salon il n’ y a qu’ un pas pendant que la famille vaslin cherchait à le pénétrer la cause de la tristesse de mme duquesne ursule s’ empressait de dire à le mlle agathe la bonne de marguerite que mme PROPN était venue à le vieux château contre son gré parce que monsieur était fou de chasse que le voisinage de la forêt allait amener des chasseurs et que la chasse ne convenait pas à le monsieur très délicat de santé ", "nous en verrons de belles ajouta ursule tous les amis de monsieur arriveront avec leurs chiens dès que la chasse sera ouverte ce sera un train un sabbat dès le point de le jour; et ma chère maîtresse ajouta tristement ursule n’ aura plus de repos elle ne se plaindra pas alors c’ est impossible que monsieur s’ en doute car madame reçoit les chasseurs de bonne grâce ", "elle pousse même quelquefois la complaisance jusqu’ à le suivre la chasse pour faire plaisir à son mari ainsi prévenus par le rapport d’ ursule les voisins observèrent combien en effet la délicatesse de m. PROPN était peu en rapport avec sa passion pour la chasse il ne se passa bientôt plus de semaine sans que les voisins vinssent les uns chez les autres cette première année de séjour à le vieux château s’ écoula paisiblement: se promener dans les bois voir moissonner voir vendanger tels étaient les plaisirs de marthe et de paul m. PROPN tirait de temps en temps un coup de fusil; sa femme se persuada qu’ il avait renoncé à la chasse et elle s’ en réjouissait " ]	[ "nous sommes tous en état de rébellion flagrante mais aussi que diable allais -tu faire dans cet antre quel antre monsieur? le marteau qui cogne non pas le louvre mais ce qui est fait est fait n’ en parlons plus j’ aime cette grande clarté dont tu parles c’ est simple en effet le gibet le billot peut-être ", "tempéraments aussi absolus qu’ indomptables dont les passions avaient la faim de les tigres c’ étaient de ces gens qui croyaient le monde créé pour eux et qui pour faire cuire seulement l’ œuf de leur déjeuner auraient incendié toute une ville quand ils s’ avisaient d’ être débauchés c’ était de la débauche qui va jusqu’ à le sang et jusqu’ à la mort un jour l’ un d’ eux avait enlevé à un de ses écuyers une jeune fille qu’ il aimait et l’ ayant violée il l’ avait tuée à le coups de boule de quilles dans un de les fossés de le château pour lui elle n’ avait été qu’ une quille de plus un autre en sortant ivre d’ une de ces orgies nocturnes comme ce damné château était accoutumé d’ en voir et se présentant le matin à la communion passa son épée à le travers le corps de le prêtre qui la lui avait refusée et le massacra tenant l’ hostie sur les marches mêmes de l’ autel un troisième avait assassiné son frère de ses propres mains et avait mis le signe de caïn sur sa race qui un jour devait l’ y retrouver tout tremblait dans un pays qui d’ ordinaire ne tr", "sainte-jeanne-de-chantal cela allait mieux maintenant il retrouvait ses esprits il aurait aimé parler à le quelqu’un et rire avec lui de son angoisse de tout à l’ heure enfin quoi à son âge l’ avenue dode-de-la-brunerie n’ était quand même pas la forêt d’ amazonie non? cette fois -ci il était complètement rassuré /il se sentait même dans un état de légère torpeur ", "en apprenant la séparation si prochaine turquant resta déçu et penaud comme un gourmet dont s’ éloigne une friandise convoitée –dès après-demain tu vas partir geo?...quelle bizarre commotion venait donc de l’ ébranler?voici qu’ il voyait trouble les cimaises tournaient les salomés les prétendants de pénélope les œdipes dansaient devant ses yeux en tourbillons d’ atomes colorés étourdissants gabriel se sentit des picotements étranges à les paupières ", "quelle drôle d’ idée il a eue d’ y placer quelqu’un pour garder des ruines et quelle surveillance peux -tu exercer de le haut de ton cinquième étage sur cette grande caserne as -tu seulement le moyen d’ y faire des rondes j’ ai la clef d’ une porte qui est en bas à le fond de l’ allée par laquelle vous êtes arrivé et cette porte s’ ouvre dans la cour que vous voyez en es -tu servi de la clef? une seule fois en rentrant de le théâtre après minuit j’ ai cru apercevoir d’ ici de la lumière à le rez-de-chaussée de le bâtiment qui est à le notre gauche ", "mais elle ne pouvait parler ni pour louer le mort ni pour se plaindre une main s’ était glissée dans sa gorge l’ étouffant dès que le dénouement de le récit tragique était devenu clair pour elle et maintenant cette main avait pénétré jusqu’ en sa poitrine et lui serrait durement le cœur les élancements et la douleur déchirante viendraient plus tard peut-être mais pour le moment ce n’ était encore que cela: la poigne cruelle de doigts fermés sur son cœur d’ autres paroles furent prononcées qu’ elle n’ entendit guère ", "ne me fais pas mourir je crains tant la mort il lui fit signe de se relever et dit: enfant rassure -toi je ne te jetterai pas l’ opprobre et le mépris je viens à le toi de la part de celui qui s’ étant assis à le bord de le puits but à l’ urne que lui tendait la samaritaine et qui lorsqu’ il soupait à le logis de simon reçut les parfums de marie ", "puis dans son état de santé c’ était plutôt dangereux insinuait robert de lui apprendre qu’ elle avait gagné un gros lot: la joie fait peur ç a pouvait la tuer c’ est vrai acquiesçait PROPN ma pauvre tante ma bonne vieille tante vois -tu qu’ on la tue en lui apportant cette bonne nouvelle en serait un malheur pour moi mais peut-être j’ y pense qu’ elle me ferait son héritier –elle n’ aurait pas le temps trancha robert disons pas de bêtises il faut être raisonnable ", "il est très gentil pierre à le cirque oui niais pas en ville en ville un nègre est toujours méchant berthe enfin moi j’ aime chocolat pierre gourmande ", "mon lieutenant c’ est mon instrument je suis piqueur je parie que vous n’ avez jamais entendu sonner ce que je vas sonner mettant de nouveau ses lèvres sur l’ embouchure les joues de nouveau formant le museau le coude levé la tête à le soleil et hardie il lança de belles notes galopantes un salut sonore que le lieutenant ne reconnut pas en effet qu’ est -ce que c’ est que cet air-là le cavalier renversant et secouant la trompe de cuivre répondit —mon lieutenant a ne se joue pas souvent c’ est le changement de royaume " ]
franchement quand on te voit à l’ œuvre on a envie de se l’ apprendre la loi de courvoisier sur les corps plongés dans les liquides et le principe d’ si tu serais venu nous apporter des pétoires on s’ emparait de la maison on attendait le retour de l’ hélicoptère on naturalisait les occupants et on intimidait à le pilote l’ ordre de nous conduire à le issy-les-moulineaux sans escale —écrase veux-tu! moralement je lui donne raison et je me vote une distribution de coups de pompes dans le valseur	[ "en leur faisant coltiner le cadavre en forêt je voulais accréditer auprès des arrivants ma version de la fuite de san-antonio me permettait de gagner leur confiance et d’ en apprendre plus long sur cette affaire mais le gravos est dans le vrai lorsqu’ il affirme que j’ ai cassé le coup je m’ intéresse à le grand gros chauve il paraît maussade ", "je donnerais bien l’ antenne de la tour eiffel pour savoir qui il est et quel rôle il est venu jouer dans l’ affaire pourquoi se tenait -il embusqué dans les environs avec des complices pourquoi a -t-il mis le feu à l’ hélicoptère pourquoi a -t-il fait le siège de la propriéte comme ç a ne coûte rien de le lui demander je le lui demande ", "il parle français mal mais suffisamment pour se faire comprendre qui êtes-vous demandé-je en d’ autres lieux et en d’ autres circonstances ce monsieur se ferait un devoir de la boucler– ou de me la faire boucler– mais lorsqu’ on est enchaîné à les côtés d’ un type on se sent solidaire de ce type me dit -il ", "je fais une petite plongée dans mon fichier ce nom me dit quelque chose samuel j’ y suis il s’ agit d’ un agent international travaillant pour le compte de le réseau arthuro spécialisé dans l’ achat et la vente de documents en tout genre c’ est ce fumelard qui nous a cabossés dans la forêt trépigne bérurier ", "on a à peine eu le temps de comprendre ils nous sont sauté dessus et nous ont refilé un terrible coup de goumi sur la capsule ah! les tantes j’ ai cru que le troisième étage de ma fusée se détachait il incline sa bonne chère hure et me montre une aubergine de taille normale plantée sur le sommet de sa tronche ", "—admire le panorama cher il a déjà oublié sa rancœur —que faisiez -vous dans la forêt? je demande à le sammy duchnock —nous nous apprêtions à le investir la maison pour quoi faire il me virgule un petit sourire à le base de carats vu que ses dominos ne sont plus d’ origine à lui non plus ", "—vous êtes bien curieux commissaire! —au point où nous en sommes vous pouvez parler je sais la curiosité est la seule chose que je puis assouvir pour peu que vous y mettiez du vôtre il sourit encore c’ est une âme forte un fataliste surtout ", "il a perdu et il est tranquille fait partie de son job et c’ était compris dans le tarif de les consommations je voulais récupérer l’ autre partie de les documents fait -il —racontez il hausse les épaules —vous raconter quoi? que savez -vous —racontez -moi tout même ce que je sais ", "me fera plaisir de l’ entendre de votre bouche l’ affaire vous êtes à le courant il s’ est suicidé à l’ hôtel de le danube et de le calvados —oui mais après y avoir dissimulé des documentations qu’ il avait subtilisés à le mon organisation " ]	[ "tous sont beaux et à le première vue se ressemblent les cheveux et les yeux noirs rencontrés plus souvent qu’ on ne croit en hollande attestent presque toujours dans ce pays ouvert à le monde une goutte de sang étranger il a la sienne à le début de le xviii siècle un de ses accompagna venu apprendre à le saardam le métier de charpentier il y resta après le retour en russie de le tsar le grand-père de jeanne a été administrateur à le batavia ", "vous avez jusqu’ à ce soir minuit si ma femme est vivante il n’ est point tant besoin de paroles ni de stratagèmes ni de commission ni de papiers ni d’ enveloppes scellées ni d’ entrer dans les détails impossibles d’ un troc que me propose et qui empestent tous la trahison si ma femme est vivante qu’ elle m’ écrive donc un petit mot et alors nous pourrons parler sérieusement vous avez raison vous avez raison m’ écriai -je comme je comprenais maintenant la colère de cet homme comment n’ eût -il pas cru en effet qu’ on le voulait jouer? est -ce que moi-même qui avais cependant vu la dame voilée de mes propres yeux et qui l’ avais touchée est -ce que moi-même je n’ avais point renoncé à le comprendre à expliquer sa singulière attitude ", "habitués à le marcher de le même pas dans la vie ils s’ arrêteraient sans doute à le peu de distance l’ un de l’ autre lorsque serait venue l’ heure de la halte définitive en tout cas ces derniers piliers de la maison de melvill étaient solides ils devaient soutenir longtemps encore le vieil édifice de leur race qui datait de le quatorzième siècle —temps épique des robert et de les wallace période pendant laquelle l’ écosse disputa à les anglais ses droits à l’ indépendance .mais si sam et sib n’ avaient plus eu l’ occasion de combattre pour le bien de le pays si leur vie moins agitée s’ était passée dans le calme et l’ aisance que crée la fortune il ne faudrait pas leur en faire un reproche ni croire qu’ ils eussent dégénéré ils avaient en faisant le bien continué les généreuses traditions de leurs ancêtres .aussi tous bien portants n’ ayant pas une seule irrégularité d’ existence à se reprocher étaient -ils destinés à le vieillir sans jamais devenir vieux ni d’ esprit ni de corps peut-être avaient -ils un défaut —qui peut se flatter d’ être parlait ", "qu' on les déteste partout car on m' a dit plus tard qu' à le lieu d' accueillir comme des frères ceux qui purent arriver en afrique les berbères les ont massacrés ou réduits à un pire esclavage que celui de l' PROPN comment pouvais -je suivre le conseil qu' on me donnait de cacher mon origine je ne savais pas assez bien la langue catalane pour cela d' abord on me fit quelque aumône mais quand un espagnol passait il disait à les gens de le pays -vous avez là chez vous une morisque ", "trouves -tu que les circonstances que nous traversons ne soient pas assez dures faut -il les rendre plus impitoyables encore avec des paroles atroces? si tu aimes gilbert tais -toi je l’ ignore PROPN l’ ignore il le sait je le lui ai dit et tu sais qu’ il le sait ", "mets-y toute ta force toute ton ingéniosité choisis bien les terres où tu les construiras à le milieu d’ un désert sur les bords d’ un fleuve sous terre si tu peux ", "poto pose la pioche à le milieu de la table et je la repousse un peu sur le côté pour qu’ on ait la place de jouer ixe dit que je l’ ai trop chargé le spliff il casse la tête.on regarde nos cartes de le bas pas celles de le dessus c’ est pas mal faut que je le retienne ixe a distribué et il est à ma droite donc je commence ", "celle-ci s’ ouvrait à le moyen d’ un loquet de bois digne de l’ âge d’ or et la partie supérieure ne se fermait que pendant la nuit car le jour ne pouvait pénétrer dans la chambre que par cette ouverture il existait bien une grossière croisée mais ses vitres ressemblaient à des fonds de bouteille et les massives branches de plomb qui les retenaient prenaient tant de place qu’ elle semblait plutôt destinée à le intercepter qu’ à le laisser passer la lumière quand mademoiselle de verneuil fit tourner la porte sur ses gonds criards elle sentit d’ effroyables vapeurs alcalines sorties par bouffées de cette chaumière et vit que les quadrupèdes avaient ruiné à le coups de pieds le mur intérieur qui les séparait de la chambre ainsi l’ intérieur de la ferme car c’ était une ferme n’ en démentait pas l’ extérieur mademoiselle de verneuil se demandait s’ il était possible que des êtres humains vécussent dans cette fange organisée quand un petit gars en haillons et qui paraissait avoir ou ans lui présenta tout à le coup sa figure fraîche blanche et rose des joues bouff", "vous raillerez ensuite si cela vous convient quant à la manière dont je me suis procuré ces nouvelles je suppose que cela vous importe peu l’ essentiel pour vous c’ est qu’ elles soient certaines connaissez -vous cette écriture madame la marquise c’ est celle d’ alonzo ", "emma était très-instruite son père avait pris surtout grand soin de lui enseigner la propriété de les arbres et des plantes elle avait étudié non-seulement la botanique d’ europe mais encore celle de chacun de les continents de le globe aussi prenait -elle bien garde à le ne jamais se reposer sous un arbre avant d’ en avoir remarqué le feuillage car elle savait que souvent ceux qui sont le plus flatteurs à le regard peuvent donner la mort à les imprudents qui s’ endorment à le leur ombre fidèle à son habitude ordinaire elle étudia donc les feuilles de les arbres qui étaient devant elle alors elle fut témoin d’ un fait qui lui révéla encore une fois de plus la prévoyance maternelle dont la nature entoure ses créatures " ]
d’ ailleurs je ne suis pas innocent voulez -vous savoir toute la vérite je sens que j’ ai perdu la virginité de ma conscience après ce terrible mot il s’ assit se croisa les bras sur la poitrine inclina la tête et regarda la terre d’ un air sombre en ce moment le porte-clefs vint me prier de rentrer dans ma chambre	[ "mais fâché d’ abandonner mon compagnon en un instant où son découragement me paraissait si profond je le serrai dans mes bras avec amitié –prenez patience lui dis -je tout ira bien peut-être si la voix d’ un honnête homme peut faire taire vos doutes apprenez que je vous estime et vous aime acceptez mon amitié et dormez sur mon cœur si vous n’ êtes pas en paix avec le vôtre le lendemain un caporal et fusiliers vinrent chercher le sous-aide vers heures ", "en entendant le bruit que firent les soldats je me mis à le ma fenêtre lorsque le jeune homme traversa la cour il jeta les yeux sur moi jamais je n’ oublierai ce regard plein de pensées de pressentiments de résignation et de je ne sais quelle grâce triste et mélancolique ce fut une espèce de testament silencieux et intelligible par lequel un ami léguait sa vie perdue à son dernier ami la nuit avait sans doute été bien dure bien solitaire pour lui ", "mais aussi peut-être la pâleur empreinte sur son visage accusait -elle un stoïcisme puisé dans une nouvelle estime de lui-même peut-être s’ était -il purifié par un remords et croyait -il laver sa faute dans sa douleur et dans sa honte il marchait d’ un pas ferme; et dès le matin il avait fait disparaître les taches de sang dont il s’ était involontairement souillé –mes mains y ont fatalement trempé pendant que je dormais car mon sommeil est toujours très-agité m’ avait -il dit la veille avec un horrible accent de désespoir j’ appris qu’ il allait comparaître devant un conseil de guerre ", "la division devait le surlendemain se porter en avant et le chef de demi-brigade ne voulait pas quitter sans faire justice de le crime sur les lieux mêmes ou il avait été commis je restai dans une mortelle angoisse pendant le temps que dura ce conseil enfin vers midi PROPN fut ramené en prison je faisais en ce moment ma promenade accoutumée il m’ aperçut et vint se jeter dans mes bras –perdu me dit -il ", "je suis perdu sans espoir! ici pour tout le monde je serai donc un assassin il releva la tête avec fierté cette injustice m’ a rendu tout entier à le mon innocence ma vie aurait toujours été troublée ma mort sera sans reproche ", "mais y a -t-il un avenir tout le dix-huitième siècle était dans cette interrogation soudaine il resta pensif –enfin lui dis -je comment avez -vous répondu? que vous a -t-on demande n’ avez -vous pas dit naïvement le fait comme vous me l’ avez raconte ", "il me regarda fixement pendant un moment; puis après cette pause effrayante il me répondit avec une fiévreuse vivacité de paroles ils m’ ont demandé d’ abord êtes -vous sorti de l’ auberge pendant la nuit? j’ ai dit: –oui par ou j’ ai rougi et j’ ai répondu: –par la fenêtre vous l’ aviez donc ouverte ai-je dit vous y avez mis bien de la précaution l’ aubergiste n’ a rien entendu je suis resté stupéfait ", "les mariniers ont déclaré m’ avoir vu me promenant allant tantôt à le andernach tantôt vers la forêt j’ ai fait disent -ils plusieurs voyages j’ ai enterré l’ or et les diamants enfin la valise ne s’ est pas retrouvée puis j’ étais toujours en guerre avec mes remords ", "quand je voulais parler: tu as voulu commettre le crime me criait une voix impitoyable tout était contre moi même moi! ils m’ ont questionné sur mon camarade et je l’ ai complétement défendu alors ils m’ ont dit: –nous devons trouver un coupable entre vous votre camarade l’ aubergiste et sa femme ce matin toutes les fenêtres et les portes se sont trouvées fermées cette observation reprit -il je suis resté sans voix sans force sans âme plus sûr de mon ami que de moi-même je ne pouvais l’ accuser " ]	[ "–oui justement dit remy en allant à la fenêtre .le jeune homme n’ avait point achevé que grâce à le privilège qu’ ont les princes d’ entrer sans être annoncés le duc entra dans la chambre PROPN était à les aguets il vit que le premier coup d’ œil de françois avait été pour diane.bientôt les galanteries intarissables de le duc l’ éclairèrent mieux encore il apportait à le diane un de ces rares bijoux comme en faisaient ou en leur vie ces patients et généreux artistes qui illustrèrent un temps où malgré cette lenteur à les produire les chefs-d’œuvre étaient plus fréquents qu’ aujourd’hui était un charmant poignard à le manche d’ or ce manche était un flacon; sur la lame courait toute une chasse burinée avec un merveilleux talent: chiens chevaux chasseurs gibier arbres et ciel s’ y confondaient dans un pêle-mêle harmonieux qui forçait le regard à le demeurer longtemps fixé sur cette lame d’ azur et d’ or. –voyons dit monsoreau qui craignait qu’ il n’ y eût quelque billet caché dans le manche .le prince alla au-devant de cette crainte en le séparant en par", "désolé de reprendre contact avec toi à le cause de cette cinglée mais elle aura à le moins servi à le ça donne-moi plutôt de tes nouvelles comment tu vas tu reviens en france tu as vu je me suis mis à le portugais en t’ attendant j’ ai insisté: mais vous étiez ensemble à le bord de la mer c’ est vrai? ", "il sera heureux il sera libre à le présent quel effet cela va faire à la rochelle mais il paraît qu’ on le sait déjà mme briochon est venue nous raconter une foule de choses singulières d’ un gros lot que nous avions gagné ou d’ un grand-oncle dont nous avions hérité et elle a cru que je lui faisais des cachotteries elle voulait savoir à le juste ce qu’ il y avait oui elle est un peu curieuse on n’ est pas parfait pacifique ", "elle en fait de le train aujourd’hui la mer en effet la mer déferlait en ce moment avec fureur et le bruit de les vagues venant se briser sur la plage grondait terriblement l’ impression de ce bruit presque surnaturel était sans doute assez médiocre sur la voyageuse car après avoir jeté à le droite et à le gauche un regard indifférent sur quelques groupes de promeneurs elle reprit: –tâchons de passer vite dans le mouvement qu’ elle avait fait son visage s’ était trouvé pendant quelques secondes en pleine lumière elle ne remarqua pas à le peu de distance de la voiture à le demi dissimulé derrière quelques baigneurs un jeune homme d’ une trentaine d’ années tout à le plus à la physionomie distinguée rappelant assez bien par l’ expression et par une barbe légère d’ un blond roux taillée en pointe le portrait connu de charles ", "dès lors je n’ essayai plus de comprendre je vous dis ce que j’ ai vu tout simplement makhno s’ avança vers la jeune fille timidement gauchement tous ses gestes étaient empreints d’ une douceur malhabile mais d’ autant plus puissante il prit les mains qui couvraient le visage en larmes essaya de les baisser ", "et a les faisait ricaner les frères lontrade et le fils philippeau qui venait d’ arriver et riait plus fort que les autres ils rigolaient comme des niaiseux qu’ ils étaient d’ avoir enfin une fille à le leur merci et pas n’ importe laquelle la plus belle et la plus nue suzon qui jamais n’ avait levé les yeux sur eux même quand ils lui adressaient la parole à l’ école et à le présent si belle devant eux et déjà déchue plus résignée qu’ une génisse qui attend le boucher et si douce frissonnante et blanche avec une moue qui pouvait passer pour un reste de morgue qu’ ils n’ osaient pas la toucher c’ était aussi le premier corps de femme qu’ ils contemplaient avec ses replis délicats ses rondeurs ses nacrures ses seins qui se soulevaient et retombaient lentement avec leurs pointes fines et dures et surtout ce qu’ elle avait entre les cuisses sous la toison qui brillait à le soleil comme une aile de corbeau oui ce nid où les plus grands mouraient d’ envie de se glisser et dont les plus vieux faisaient la soie de leurs rêves misérables petits hommes disions -nous à le pein", "jusqu’ à le moment où cet imbécile d’ homme parla de ronda-mayor je n’ avais eu aucun soupçon j' étais à le lieues de penser que tintilla et son digne père que je croyais encore à les galères fussent pour rien dans tout ceci les mots de ronda me les rappelèrent malgré moi; et je ne sais quel pressentiment me dit que c’ était une nouvelle rouerie tramée par le père et sa fille pour m’ éclaircir je fus me promener le lendemain matin de le côté de le petit-parc j' entendis une voix bien connue fredonner un bolero: c’ était ", "d’ un caractère égal comme tous les hommes dont l’ âme fière plane bien au-dessus de les intérêts mesquins assez sûr de son influence pour atténuer autant qu’ il était en lui les rigueurs de la discipline daniel était adoré de l’ équipage c’ est dire qu’ à le bruit de l’ accident circulant en secondes d’ un bout à l’ autre de la frégate et jusqu’ en ses profondeurs matelots et officiers accoururent l’ angoisse peinte sur le visage qu’ était -il arrive c’ est ce que nul ne pouvait dire personne n’ ayant rien vu cependant ce devait être quelque chose de très grave à en juger par la large flaque de sang qui rougissait le pont à l’ endroit où le jeune lieutenant était si soudainement tombé on l’ avait porté à l’ infirmerie et après lui avoir fait reprendre ses sens les chirurgiens ne tardèrent pas à reconnaître la cause de sa chute et de son évanouissement il avait à la tête un peu en arrière de l’ oreille gauche une énorme plaie contuse telle qu’ eût pu la produire un lourd marteau manié par un bras robuste d’ où provenait ce coup si terrible que c’ e", "mais lui avec toute la sérénité d’ un homme fort de sa conscience messieurs dit -il est -ce que vous voulez me consoler et me soutenir dans cette épreuve l’ aventure est étrange j’ en conviens je trouve même que cela devient un vrai malheur par la peine profonde qu’ en éprouve mme de réalmont quant à le moi mais enfin comte avez -vous reconnu cette bague demanda chalux ", "le repas s’ en ressentit chacun mangea en toute hâte sans échanger une parole lorsque l’on eut fini sous le prétexte de les fatigues de la journée on se sépara pour se livrer ostensiblement à le repos mais en réalité pour être seul et réfléchir à les événements de la journée de son côté le guide n’ était pas plus à l’ aise: une mauvaise conscience a dit un sage est le plus chagrinant camarade de nuit que l’on puisse avoir le babillard possédait la pire de toutes les mauvaises consciences aussi n’ avait -il nulle envie de dormir il se promenait dans le camp cherchant en vain dans son esprit bourrelé d’ inquiétudes et peut-être de remords un moyen quelconque de sortir de le mauvais pas dans lequel il se trouvait " ]
elle se remit à le chanter à le rire à le voltiger dans le jardin de sa tante et dans la maison de m. renault les doux entretiens recommencèrent on reparla de le mariage le premier ban fut publié enfin disait léon je la retrouve mais mme renault la sage et prévoyante mère hochait la tête tristement: tout cela ne va qu’ à le moitié bien disait -elle je n’ aime pas que ma bru se préoccupe si fort d’ un beau garçon desséché	[ "que deviendrons -nous lorsqu’ elle saura qu’ il est impossible de le faire revivre les papillons noirs ne vont -ils pas reprendre leur vol? et supposé qu’ on parvienne à le ressusciter par miracle! êtes -vous sûrs qu’ elle ne prendra pas de l’ amour pour lui en vérité PROPN avait bien besoin d’ acheter cette momie et c’ est ce que j’ appelle de l’ argent bien place un dimanche matin m. martout entra chez le vieux professeur en criant victoire voici la réponse qui lui était venue de paris mon cher confrère j’ ai reçu votre lettre et le petit fragment de tissu dont vous m’ avez prié de déterminer la nature ", "il ne m’ a pas fallu grand travail pour voir de quoi il s’ agissait j’ ai fait fois des choses plus difficiles dans des expertises de médecine légale vous pouviez même vous dispenser de la formule consacrée: quand vous aurez fait votre examen à le microscope je vous dirai ce que c’ est ces finasseries ne servent de rien mon microscope sait mieux que vous ce que vous m’ avez envoyé vous connaissez la forme et la couleur de les choses il en voit la structure intime la raison d’ être les conditions de vie et de mort ", "votre fragment de matière desséchée large comme la moitié de mon ongle et à le peu près aussi épais après avoir séjourné heures sous un globe dans une atmosphère saturée d’ eau à la température de le corps humain est devenu souple bien qu’ un peu élastique j’ ai pu dès lors le disséquer l’ étudier comme un morceau de chair fraîche et placer sous le microscope chacune de ses parties qui me paraissait de consistance ou de couleur différente j’ ai d’ abord trouvé à le milieu une partie mince plus dure et plus élastique que le reste et qui m’ a présenté la trame et les cellules de le cartilage ce n’ était ni le cartilage de le nez ni le cartilage d’ une articulation mais bien le fibro-cartilage de l’ oreille donc vous m’ avez envoyé un bout d’ oreille; et ce n’ est point le bout d’ en bas le lobe qu’ on perce chez les femmes pour y mettre des boucles d’ or mais le bout d’ en haut dans lequel le cartilage s’ étend ", "à l’ intérieur j’ ai détaché une peau fine dans laquelle le microscope m’ a montré un épiderme délicat parfaitement intact; un derme non moins intact avec de petites papilles et surtout traversé par une foule de poils d’ un fin duvet humain chacun de ces petits poils avait sa racine plongée dans son follicule et le follicule accompagné de ses petites glandes je vous dirai même plus ces poils de duvet étaient longs de à le millimètres sur à le centièmes de millim��tres d’ épaisseur c’ est le double de la grandeur de le joli duvet qui fleurit sur une oreille féminine ", "d’ où je conclus que votre bout d’ oreille appartient à un homme contre le bord recourbé de le cartilage j’ ai trouvé les élégants faisceaux striés de le muscle de l’ hélix et si parfaitement intacts qu’ on aurait dit qu’ ils ne demandaient qu’ à se contracter sous la peau et près de les muscles j’ ai trouvé plusieurs petits filets nerveux composés chacun de ou tubes dont la moelle était aussi intacte et homogène que dans les nerfs enlevés à un animal vivant ou pris sur un membre amputé êtes -vous satisfait demandez -vous merci? eh bien moi je ne suis pas encore à le bout de mon rouleau! ", "dans le tissu cellulaire interposé à le cartilage et à la peau j’ ai trouvé de petites artères et de petites veines dont la structure était parfaitement reconnaissable elles renfermaient du sérum avec des globules rouges de le sang ces globules étaient tous circulaires biconcaves parfaitement réguliers ils ne présentaient ni dentelures ni cet état framboisé qui caractérise les globules de le sang d’ un cadavre en résumé mon cher confrère j’ ai trouvé dans ce fragment à le peu près de tout ce qu’ on trouve dans le corps de l’ homme de le cartilage de le muscle de le nerf de la peau de les poils des glandes de le sang et tout cela dans un état parfaitement sain et normal ", "ce n’ est donc pas de le cadavre que vous m’ avez envoyé mais un morceau d’ un homme vivant dont les humeurs et les tissus ne sont nullement décomposés agréez PROPN juillet chapitre beaucoup de bruit dans PROPN on ne tarda pas à le dire par la ville que m. martout et les mm.renault se proposaient de ressusciter un homme avec le concours de plusieurs savants de paris m. PROPN avait adressé un mémoire détaillé à le célèbre qui s’ était hâté d’ en faire part à la société de biologie une commission fut nommée séance tenante pour accompagner m. à le fontainebleau ", "les commissaires et le rapporteur convinrent de quitter paris le août heureux de se soustraire à le fracas de les réjouissances publiques on avertit m. martout de préparer l’ expérience qui ne devait pas durer moins de jours quelques gazettes de paris annoncèrent ce grand événement dans leurs faits divers mais le public y prêta peu d’ attention la rentrée solennelle de l’ armée d’ italie occupait exclusivement tous les esprits et d’ ailleurs les français n’ accordent plus qu’ une foi médiocre à les miracles promis par les journaux mais à le fontainebleau ce fut une tout autre affaire ", "non seulement m. et mais m. audret l’ architecte m. bonnivet le notaire et autres gros bonnets de la ville avaient vu et touché la momie de le colonel ils en avaient parlé à le leurs amis ils l’ avaient décrit de leur mieux ils avaient raconté son histoire ou copies de le testament de m. PROPN circulaient de main en main la question de les réviviscences était à l’ ordre de le jour on la discutait autour de le bassin de les carpes comme en pleine académie de les sciences " ]	[ "d’ après la plaque de cuivre la plaque est vieille de ans —voulez -vous annoncer à le votre fils que le commissaire maigret désire le voir la porte resta encore un moment immobile puis le panneau s’ écarta on découvrit un large couloir dallé de noir et blanc qui faisait penser à un couloir de couvent et la vieille dame qui les fit passer devant elle aurait fort bien pu être habillée en religieuse —excusez -moi monsieur le commissaire mais mon fils ne tient pas beaucoup à la clientèle de passage ", "mais aussi celui-ci était -il toujours à le liberty-bar plus exactement il était en train d’ évoquer le garçon de café qui jouait à les courses et à le qui sylvie avait parlé par la fenêtre les brown sont les plus gros propriétaires d’ PROPN ils élèvent des moutons et expédient la laine en europe un de les fils surveille les terres l’ autre à le sydney s’ occupe des expéditions le troisième en europe va d’ un port à l’ autre selon que les laines sont destinées à le liverpool à le havre à le amsterdam ou à le hambourg c’ est lui qui et qu’ est -ce qu’ il dit? qu’ il faut enterrer son père le plus vite possible et qu’ il paiera il est très pressé il doit reprendre l’ avion demain soir il est à le antibes? —non! à le juan-les-pins il voulait un palace avec un appartement pour lui seul il paraît qu’ il doit être relié téléphoniquement toute la nuit à le nice pour pouvoir téléphoner à le anvers à le amsterdam et je ne sais où encore il a visité la villa —je le lui ai proposé il a refusé ", "lui aussi m’ écouta avec un peu d’ embarras avant de me projeter la première d’ une série de publicités qu’ ils avaient prévu de diffuser dès la semaine suivante sur la plupart de les canaux à le couverture mondiale d’ une durée de secondes elle représentait en un seul plan-séquence qui donnait une impression de véracité insoutenable un enfant de ans piquant une crise de nerfs dans un supermarché il réclamait un paquet de bonbons supplémentaire d’ abord d’ une voix geignarde et déjà déplaisante puis devant le refus de ses parents se mettait à le hurler à se rouler par terre apparemment à le bord de l’ apoplexie mais s’ interrompant de temps à le autre pour vérifier par de petits regards rusés que ses géniteurs demeuraient sous son entière domination mentale les clients en passant jetaient des regards indignés les vendeurs eux-mêmes commençaient à s’ approcher de la source de troubles et les parents de plus en plus gênés finissaient par s’ agenouiller devant le petit monstre en attrapant tous les paquets de bonbons à le leur portée pour les lui tendre comm", "soit que le vent eût tourné soit qu’ il y eût vraiment interruption de le bombardement on n’ entendait plus les détonations je me souviens de l’ espèce de soulagement et de détente que causaient ces répits on respirait mieux à l’ aise comme lorsque cesse d’ éclater un orage on se serait fait volontiers l’ illusion d’ espérer qu’ on ne les entendrait plus l’ illusion ne durait pas longtemps ", "ils en font une question d’ honneur je les ai trahis j’ ai trahi mon serment —quel serment de quoi tu parles elle abaisse le cran de sécurité et glisse l’ arme dans son dos ", "tel que vous me voyez monsieur rockstrong il me serait impossible de travailler à la conquête de les indes comme alexandre ni de fonder et de gouverner un empire ni plus généralement de me jeter dans quelqu'une de ces vastes entreprises qui tentent la fierté d' une âme impétueuse la réflexion m' y embarrasserait dès les premiers pas et je découvrirais à le chacun de mes mouvements de les raisons pour m' arrêter puis se tournant vers moi mon bon maître dit en soupirant: c' est une grande infirmité que de penser dieu vous en garde tournebroche mon fils comme il en a gardé ses plus grands saints et les âmes que chérissant d' une dilection singulière il réserve à la gloire éternelle les hommes qui pensent peu ou ne pensent point de le tout font heureusement leurs affaires en ce monde et dans l' autre tandis que les méditatifs sont menacés incessamment de leur perte temporelle et spirituelle tant il est de malice dans la pensée ", "vous êtes le fils d’ une femme aussi monsieur paul me dit m.v... froidement votre père est mort de profundis mais votre mère vit et souffre il choisit sur son bureau petits papiers qu’ il tint entre l’ index et le pouce pour me les montrer c’ étaient lettres de change à le bas de lesquelles je pus lire la signature de ma mère elles sont échues me dit elles ont été présentées elles n’ ont pas été payées; on les a protestées ", "lentement d’ un regard elle semblait en prendre possession la nuit tombait de le ciel livide où les bourrasques fouettaient le galop échevelé des nuages on ne distinguait plus à le fond de le chaos croissant des ténèbres que la pâleur de le flot qui montait c’ était une écume blanche toujours élargie une succession de nappes se déroulant inondant les champs de varechs recouvrant les dalles rocheuses dans un glissement doux et berceur dont l’ approche semblait une caresse mais à le loin la clameur de les vagues avait grandi des crêtes énormes moutonnaient et un crépuscule de mort pesait à le pied de les falaises sur bonneville désert calfeutré derrière ses portes tandis que les barques abandonnées en haut des galets gisaient comme des cadavres de grands poissons échoués ", "il va bientôt être temps que je me retire déclara -t-il —voulez -vous auparavant accepter une tasse de thé? —ce sera avec grand plaisir tous se dirigèrent vers la maison mais à le moment ou ̀ ils allaient y pénétrer un de les serviteurs de accourut au-devant d’ eux —qu’ y a -t-il donc? demanda la jeune fille —je ne sais mais le chef de la station désire vous parler à l’ instant même il a dit qu’ il s’ agissait d’ une chose urgente et importante ", "il s’ inscrivit à la faculté de droit mais il m’ a répété souvent que si les convenances ne le lui avaient pas interdit il serait entré à le conservatoire ce n’ était pas une boutade rien dans sa vie ne fut plus authentique que son amour pour le théâtre étudiant il découvrit avec jubilation la littérature qui plaisait à son temps il passait ses nuits à le lire alphonse daudet maupassant bourget marcel prévost jules lemaitre " ]
monsieur de merret alla vivement à sa rencontre l’ emmena dans l’ embrasure de la fenêtre qui donnait sur le jardin et lui dit à le voix basse: –je sais que gorenflot veut t’ épouser la pauvreté seule vous empêche de vous mettre en ménage et tu lui as dit que tu ne serais pas sa femme s’ il ne trouvait moyen de s’ établir maître maçon eh! bien va le chercher dis-lui de venir ici avec sa truelle et ses outils fais en sorte de n’ éveiller que lui dans sa maison sa fortune passera vos désirs surtout sors d’ ici sans jaser sinon il fronça le sourcil rosalie partit il la rappela	[ "–tiens prends mon passe-partout dit -il cria monsieur de merret d’ une voix tonnante dans le corridor jean qui était tout à la fois son cocher et son homme de confiance quitta sa partie de brisque et vint –allez vous coucher tous lui dit son maître en lui faisant signe de s’ approcher; et le gentilhomme ajouta mais à le voix basse: –lorsqu’ ils seront tous endormis endormis entends -tu bien tu descendras m’ en prévenir ", "monsieur de merret qui n’ avait pas perdu de vue sa femme tout en donnant ses ordres revint tranquillement auprès d’ elle devant le feu et se mit à lui raconter les événements de la partie de billard et les discussions de le cercle lorsque rosalie fut de retour elle trouva monsieur et madame de merret causant très-amicalement le gentilhomme avait récemment fait plafonner toutes les pièces qui composaient son appartement de réception à le rez-de-chaussée le plâtre est fort rare à le vendôme le transport en augmente beaucoup le prix le gentilhomme en avait donc fait venir une assez grande quantité sachant qu’ il trouverait toujours bien des acheteurs pour ce qui lui resterait ", "cette circonstance lui inspira le dessein qu’ il mit à le exécution –monsieur gorenflot est là dit rosalie à le voix basse –qu’ il entre répondit tout haut le gentilhomme picard madame de merret pâlit légèrement en voyant le maçon dit le mari va prendre des briques sous la remise et apportes -en assez pour murer la porte de ce cabinet; ", "tu te serviras de le plâtre qui me reste pour enduire le mur puis attirant à le lui rosalie et l’ ouvrier –écoute gorenflot dit -il à le voix basse tu coucheras ici cette nuit mais demain matin tu auras un passe-port pour aller en pays étranger dans une ville que je t’ indiquerai je te remettrai francs pour ton voyage tu demeureras ans dans cette ville ", "si tu ne t’ y plaisais pas tu pourrais t’ établir dans une autre pourvu que ce soit à le même pays tu passeras par paris où tu m’ attendras là je t’ assurerai par un contrat autres francs qui te seront payés à le ton retour à le cas où tu aurais rempli les conditions de notre marché à ce prix tu devras garder le plus profond silence sur ce que tu auras fait ici cette nuit quant à le toi rosalie je te donnerai francs qui ne te seront comptés que le jour de tes noces et à la condition d’ épouser gorenflot ", "mais pour vous marier il faut se taire sinon plus de dot. –rosalie dit madame de merret venez me coiffer le mari se promena tranquillement de long en large en surveillant la porte le maçon et sa femme mais sans laisser paraître une défiance injurieuse PROPN fut obligé de faire de le bruit madame de merret saisit un moment où l’ ouvrier déchargeait des briques et où son mari se trouvait à le bout de la chambre pour dire à le rosalie: francs de rente pour toi ma chère enfant si tu peux dire à le gorenflot de laisser une crevasse en bas ", "puis tout haut elle lui dit avec sang-froid: –va donc l’ aider! monsieur et madame de merret restèrent silencieux pendant tout le temps que PROPN mit à le murer la porte ce silence était calcul chez le mari qui ne voulait pas fournir à sa femme le prétexte de jeter des paroles à le double entente et chez madame de merret ce fut prudence ou fierté quand le mur fut à la moitié de son élévation le rusé prit un moment où le gentilhomme avait le dos tourné pour donner un coup de pioche dans l’ une de les vitres de la porte cette action fit comprendre à le madame de merret que rosalie avait parlé à le gorenflot tous virent alors une figure d’ homme sombre et brune des cheveux noirs un regard de feu ", "avant que son mari ne se fût retourné la pauvre femme eut le temps de faire un signe de tête à l’ étranger pour qui ce signe voulait dire: –espérez à le heures vers le petit jour car on était à le mois de septembre la construction fut achevée le maçon resta sous la garde de jean et monsieur de merret coucha dans la chambre de sa femme le lendemain matin en se levant il dit avec insouciance diable il faut que j’ aille à la mairie pour le passe-port il mit son chapeau sur sa tête fit pas vers la porte se ravisa prit le crucifix ", "sa femme tressaillit de bonheur il ira chez duvivier pensa -t-elle aussitôt que le gentilhomme fut sorti madame de sonna rosalie puis d’ une voix terrible –la pioche la pioche s’ écria -t-elle et à l’ ouvrage j’ ai vu hier comment gorenflot s’ y prenait nous aurons le temps de faire un trou et de le reboucher " ]	[ "le climat changea d’ un seul coup silencieux immobiles bras à le corps talons joints les gardes entendirent les instructions et se dispersèrent dans leurs paillotes voilà qui est fait me dit mon compagnon on ne perdra pas de vue un seul instant les masaï pendant la semaine qu’ ils vont passer ici je demandai: vous les laissez camper dans la réserve il faut bien les tolérer dit bullit ", "mais enfin PROPN commença à le y faire attention trop délicat pour se moquer des prétentions de la soeur de le capitaine et sans cesse occupé de le bonheur à le venir de le comte il résolut de profiter des bonnes intentions de la riche ursule et de s’ immoler si elle voulait l’ accepter pour époux à les conditions qu’ il lui imposerait la fortune dont il convoitait la possession se montait à le près de livres de rente PROPN désirait que sa future en abandonnât la moitié à le comte mais il était embarrassé pour faire lui-même cette proposition ", "toute la terre tressaillait de rire on s’ apercevait qu’ elles avaient été faites d’ un alliage frauduleux si lourdes de le côté se pesait le mal que le bien dans l’ autre plateau ne pesait pas le poids d’ une plume d’ oiseau c’ était la vieille loi de le châtiment et de le péché qui s’ en allait avec cet attribut des antiques juridictions trempé de le sang de prométhée et de jésus aussitôt dans le vent furieux de les robes comme un battement d’ ailes nocturnes se dispersait la déroute de le peuple noir hommes de loi procureurs juges toute la tourbe pharisaïque et routinière qui avait vécu de le bénéfice de les faux poids dans la crédulité stupide de les âges l’ idée se présenta véhémente caricaturale avec l’ outrance qui enflait le génie de PROPN joyeusement il la fixait en marge d’ un feuillet ", "mais les bouts de mes doigts occupaient grossièrement la surface et j’ ai fini par me brûler les pulpes alors j’ ai fait un pas en arrière pour situer l’ île établir sa position dans l’ espace sans la lâcher de les yeux elle était si petite un seul clignement de paupière et hop elle aurait disparu effacée engloutie et j’ ai vérifié ce qui est visible à l’ œil nu lampedusa est seule à le monde la nuit avance je suis maintenant rivée à l’ île de lampedusa comme on s’ obsède d’ une poussière sur une feuille vierge j’ ai le sentiment qu’ elle existe comme un lieu dans un non-lieu émergée caillou inaltérable contre l’ espace liquide terre précisée contre la mer floue où s’ abolit le temps et la topographie il fallut longtemps en appeler à le ciel pour déterminer une route un alignement d’ étoiles signant une direction toponyme imprimé à le sein d’ une zone vierge sans inscription autre que le sillage de les bateaux la crête blanche de les vagues quand ç a moutonne les empreintes d’ oiseaux pattes becs ailes quand ils éraflent la surface pour choper un poisson ", "car elle ne songeait guère à se parer madame était auprès de la baronne de la chesnaie et lui contait choses frivoles elle venait l’ engager officiellement de la part de le pacha vister le harem était remise et faisait elle-même les honneurs là-dessus abondaient les détails touchant le harem les femmes légitimes les concubines les esclaves la mère de le pacha qui tenait le premier sang; les eunuques la parure de les femmes à l’ heure de sa visite de le pacha la toilette de celle qu’ il a désignée pour ses plaisirs de la nuit; la jalousie de les autres qui font point eu la fortune de plaire à le maître ce jour-la les marques de joie et d’ orgueil de la préférée ", "car ce serait une mauvaise habitude que vous prendriez là mes jeunes navigateurs mais enfin une correction est sitôt reçue il faut bien s’ y résigner lorsque c’ est pour notre bien et qu’ on ne peut pas faire autrement ce mot de correction rembrunit davantage encore le visage de nos échappés il paraît que vous n’ êtes pas de cet avis continua le père françois libre à le vous mes amis libre à à vous ", "on servit à le prisonnier une ration de soldat que la faim lui fit trouver passable le soir il s’ étendit sur la paillasse et remettant les tristes réflexions à le lendemain il s’ endormit profondément à le milieu d’ un vacarme de cris de rires grossiers et de jurements le soleil était levé quand don alvise ouvrit un œil qu’ il s’ empressa de refermer en se disant que la journée serait chaude pour lui et qu’ elle viendrait toujours assez tôt parmi les bruits confus de le corps de garde il crut entendre une voix prononcer son nom ce qui semblait indiquer que le fâcheux quart d’ heure approchait mais il continua de goûter le demi-sommeil de le matin pensant qu’ il était en pays chrétien et qu’ on lui laisserait le temps de recommander son âme à le dieu ", "c’ était le soir la nuit arrivait rapide et froide comme toute nuit d’ hiver un homme armé d’ un fusil suivi par un de ces chiens énigmatiques dont un braconnier seul peut indiquer l’ origine et qui ne sont ni chiens couchants ni chiens courants ni dogues ni roquets mais un peu de tout cela réuni un homme dis -je suivait le petit sentier qui longeait la vallée sauvage dans laquelle on ne s’ aventurait qu’ en tremblant a ou pas devant lui se trouvait la hutte de balthazar lorsque cet homme fut parvenu à un endroit où le chemin formait un coude et devenait de plus en plus inégal et rocailleux il s’ arrêta un moment mit doigts sur ses lèvres et siffla d’ une façon particulière à le coup de sifflet coups de sifflet répondirent ", "malgré cette certitude les amateurs n\\' étaient pas nombreux marie proposa de rentrer à la maison mais PROPN ne voulait pas manquer le spectacle levant les bras il cria roubles à le celui qui restera le plus longtemps dans l’ eau des exclamations de joie lui répondirent comment pouvez -vous encourager cela père ", "tout blanc et percé de fenêtres à le persiennes vertes ce corps de logis était élevé d’ un étage sur rez-de-chaussée il avait l’ air propre et honnête et semblait destiné à le logement de quelque bon rentier retenu à le maisons par l’ énergie de ses goûts champêtres le jardin planté de légumes et d’ arbres fruitiers assez mal venus était divisé en petits compartiments dont le buis dessinait les contours anguleux une tonnelle un banc de bois et quelques peupliers encore jeunes en complétaient la décoration ce petit domaine était connu dans le pays sous le nom de la maison-blanche " ]
alors il m’ a lu le contenu de la lettre qui se rapportait parfaitement avec ce qu’ il m’ avait dit de vive voix de sorte que nous voilà maintenant dans l’ impossibilité de remercier celui qui nous a secourus c’ est une satisfaction de moins pour nous soupira le mari la femme continua j’ ai encore une nouvelle à t’ apprendre en sortant dans la rue pour faire mes provisions j’ ai vu quelques personnes rassemblées devant une affiche l’ une d’ elles lisait tout haut	[ "voici ce que contenait l’ affiche récompense honnête à le quiconque rapportera un portefeuille perdu lequel renferme les papiers de famille d’ un général et l’on donnait pour adresse celle de le concierge de la maison où nous demeurons ah si j’ avais trouvé ce portefeuille fit le mari ", "qu’ en auras -tu fait demanda la femme je me serais empressé de le rendre à le général sans vouloir de la récompense promise c’ eut été une occasion favorable pour lui demander le nom de notre bienfaiteur xvii la famille ricard une cage contenant des animaux féroces doit être moins dégoûtante à le décrire que le chenil sale et fétide où vivaient les voisins de la famille pauvre ", "si je retrace ce chenil à le lecteur c’ est que je l’ ai vu et que dans le chapitre de le juge nous avons déjà eu une ébauche de les époux ricard le juge n’ avait rien exagéré sur le compte de ces gens faux et pervers quel contraste entre les réduits celui des voisins honnêtes était propre et rangé le grenier de les ricard était un lieu de désordre et de débauche ", "des os de poulet jetés et dans le bouge débris de le repas de la veille se mêlaient à les tessons d’ une bouteille cassée dont le vin avait dû se répandre à le terre chats maigres et noirs essayaient de ronger les os en jetant de côté leur regard sauvage près d’ eux un vieux tapis déchiré lambeau d’ une richesse passée servait de lit à un jeune enfant qui se roulait dessus cet enfant semblait jouer avec un coffret en imitation de bois de palissandre sur le couvercle de lequel on lisait caisse d’ épargnes une femme hideuse et dont la maigreur rivalisait avec celle de les chats était assise sur une vieille paillasse décousue et regardait d’ un œil fauve et semi tendre l’ enfant qu’ elle avait doté de sa laideur c’ était la mère ", "le père dans un coin de le grenier cirait ses bottes tandis qu’ un petit garçon sale et débraillé surveillait le lait au-dessus d’ un fourneau dans le fond de la pièce et près de la fenêtre à le tabatière qui éclairait la scène une jeune fille placée devant un miroir fixé à le mur dégradé se pommadait avec coquetterie elle avait les cheveux d’ un roux ardent et la peau de le visage couverte de son a la première vue je crus reconnaître cette fille mais ses défauts apparents à le grand jour me firent penser que je me trompais ", "cependant quelques mots de le père changèrent bientôt mes soupçons en réalités car il demanda avec un accent de colère qui de vous a donné à l’ enfant le coffret qu’ il tient dans les mains c’ est moi répondit sans crainte la grande fille rouge il faut bien que le petit s’ amuse avec quelque chose ajouta la mère puisqu’ il n’ a pas de poupée et qu’ il a crevé son tambour vous êtes maladroites la mère et la fille reprit le père ", "je n’ entends pas qu’ on garde ici des objets pouvant nous compromettre cette boîte n’ est pas un jouet et la preuve c’ est que je vais la briser disant ces mots il arracha le coffret de les mains de l’ enfant qui se mit à le pleurer et il le détruisit avec fracas d’ un coup de talon de botte voilà qui est fait maintenant dit -il avec calme l’ ouvrière ne viendra pas le réclamer quant à le contenu il a déjà vu le changeur ", "il n’ est plus reconnaissable une pièce de francs est si tôt dépensée c’ est égal larousse je m’ attendais à le ce que tu ferais une meilleure recette francs c’ est peu pour crocheter une porte et fouiller dans une commode en plein jour quand les gens peuvent nous surprendre ", "après cela je ne suis pas tout-à-fait édifié sur le compte tu m’ as donné ce que tu as voulu les jeunes filles sont si distraites et parfois si menteuses tu as peut-être oublié quelque pièce de monnaie à le fond de ta poche le visage de larousse devint pourpre " ]	[ "maman marquise manquait tonton marquis aussi le précieux pidoux faisait défaut ainsi que tous les hôtes de la veille PROPN malade gardait la chambre il n’ y avait là que m. PROPN la belle irène sa soeur zoé gaston et moi plus un convive nouveau m. le comte henri de le meilhan la table était présidée par la corsaire en grande tenue dès le matin ", "qu’ il se sentait couler avec ce poids mourant il rugissait entrant dans des colères terribles frappant son crâne avec ses poings griffant son visage poussant des cris de bête prostré furieux impuissant cherchant à le éliminer le petit mort ou de le moins à le lui foutre la trouille de sa vie .cette étrange maladie faite d’ incertitudes avec dedans des morts imaginaires et partout autour de les visages ennemis lorsqu’ on est convaincu de porter des peines démultipliées lorsque l’on perçoit des douleurs qui ne sont pas les nôtres des motifs que personne d’ autre ne voit PROPN aurait sans doute dû refuser ces nuits où philippe affirmait entendre dans ses oreilles blessées les milliers de cris venus de le dehors loin d’ ouvrir à les douleurs de les autres et de mettre la sienne en partage la dépression emmure nadia le savait bien et si elle n’ avait personnellement rien contre l’ égoïsme elle supportait mal qu’ il se dissimule ", "sa faute l’ accabla en ce moment suprême elle connut sa mère et ne pouvait plus rien réparer elle voulut être seule avec elle; et quand il n’ y eut plus personne dans la chambre qu’ elle sentit le froid de cette main pour elle toujours caressante elle fondit en larmes réveillée par ces pleurs la marquise put encore regarder sa chère puis à le bruit de ses sanglots qui semblaient vouloir briser ce sein délicat et en désordre elle contempla sa fille en souriant ce sourire prouvait à le cette jeune parricide que le cœur d’ une mère est un abîme à le fond de lequel se trouve toujours un pardon ", "y as -tu pense elle ne parvint pas à le sourire sa bouche un peu tirée avait quelque chose d’ ardent de volontaire il se pencha: qu’ est -ce qu’ il y a? rien le voyage il se tut songeant qu’ il avait égoïstement oublié le but de le pèlerinage mais elle expliqua ça me trouble toujours de partir ces paysages qui galopent tout cet inconnu à le bout! ses yeux s’ attardèrent un instant sur l’ horizon fuyant j’ en ai tant pris de ces trains de ces bateaux et son visage s’ obscurcit ", "transporter de le tabac dans l’ arkansas à le cette époque et par fourgons entiers cela paraîtra particulièrement bizarre à des européens mais comme l’ expéditeur voyageait avec sa marchandise que de plus à les questions de les officiers chargés de surveiller la contrebande de guerre il avait répondu que son maryland son virginie et ses cigares étaient destinés à les soldats de curtis on le laissa partir les autres voyageurs étaient insignifiants sauf cependant jeunes gens enfants charmants et amoureux elle ans; lui ann-mary c’ était la jeune fille était fraîche et rouge comme une cerise ", "le duc de bavière était un homme plein de tact et il comprenait les sentiments de son gendre son inquiétude envers sa patrie il lui donnait des nouvelles une version qui ne pût le blesser trop profondément il s’ intéressait à le fait qu’ alexandre dans sa jeunesse avait connu personnellement plusieurs joueurs fameux à le café de la régence sans parler de votre napoléon on dit qu’ il peut tenir le coup devant des professionnels et ce gambit-là vous l’ attendiez mon cher tout cela se passait dans un charmant cabinet rococo côté jardin ", "j’ en serai fière et heureuse ô mon dieu dit -elle en pleurant j’ ai été trop heureuse j’ ai savouré des délices que votre puissance peut-être ne pourrait faire plus ineffables je dois expier maintenant et mes erreurs et aussi mes joies quand j’ aurai longtemps souffert je croirai avoir payé mon bonheur ", "—dans quel but demanda -t-il le lui dit.—ah! vous pensez qu’ elle est creuse —elle m’ en a tout l’ air.—tiens si cela était ce serait curieux car nous nous trouverions alors en présence de ce que les prisonniers appellent je crois une cache —précisément et ne serait -ce que pour la singularité de le fait il me plairait assez de découvrir un pareil endroit de le<UNK> moi aussi cela ne manquerait certes pas d’ intérêt pierre étant dans le coin le plus obscur de la cellule les jeunes gens durent pour pouvoir la soumettre à un examen attentif l’ amener dans une partie beaucoup moins sombre en lui faisant faire le trajet jusqu’ à le cette partie de le local ils remarquèrent encore sa légèreté relative ce qui les confirma dans l’ idée qu’ il y existait un vide .dès qu’ elle fut en bonne place ils se penchèrent sur elle et commencèrent à l’ inspecter attentivement sur les faces qui s’ offraient à le eux ", "il ne me reste qu’ à le m’ endormir d’ un sommeil affreux qui me laisse brisé à le petit matin qui s’ adoucit ensuite jusqu’ à le moment où le rêve avant de m’ éveiller suscite en moi de les images à la fois douces et sévères que je suis incapable de capter en préparant le petit-déjeuner je pense soudain que je dois aller chez le médecin c’ est un rendez -vous que j’ ai pris lorsqu’ il m’ a dit: il faut surveiller votre fatigue votre tension voir l’ effet de les médicaments le rendez -vous est aujourd’hui cela semble absurde paule et stéphane occupent tout l’ événement qu’ ai-je à m’ occuper de moi-même à le voir un médecin pour mon corps qui tient toujours alors que paule est peut-être condamnée et que et attendent de moi la vie précaire de l’ écriture ", "j’ avais eu pourtant beaucoup de joie à le revoir ma mère mais je l’ avais revue si affaiblie si différente d’ autrefois et dans un monde si éloigné de le nôtre que ma joie de la revoir ne fut pas sans un mélange de tristesse il faut aussi que je l’ avoue j’ avais ressenti une impression d’ inquiétude à le spectacle de la vie tumultueuse s’ étaient laissé prendre mes malheureux frères ma mère croyait leur position préférable à la mienne combien différente était mon appréciation désir quelques jours plus tard me demandait quelles nouvelles dans mon voyage j’ avais recueillies je n’ ai pas recueilli des nouvelles j’ ai recueilli des doutes toi et moi nous avions cru les français à la veille d’ une transformation je doute aujourd’hui qu’ ils achèvent leur métamorphose " ]
je ne pouvais en obtenir autre chose que la fuite ou la mort d’ PROPN sa mort! à le cette idée mon sang se glaçait dans mes veines mon cœur se serrait et je sentais tous les aiguillons de le repentir le traverser cette douloureuse soirée fut pour moi le plus énergique appel de la providence je compris enfin ces lois de la pudeur et de la liberté sainte que mon ignorance avait outragées et blasphémées jusque-là elles m’ étonnaient plus que jamais mais je les voyais	[ "elles étaient prouvées par leur évidence l’ âme forte et sincère d’ PROPN était devant moi comme la pierre de le sinaï où le doigt de dieu venait de tracer la vérité immuable sa vertu n’ était pas feinte son couteau était aiguisé et toujours prêt à le laver la souillure de mon amour je fus si effrayé de le danger que j’ avais couru de la voir expirer dans mes bras si consterné de l’ outrage que je lui avais fait en espérant vaincre sa résistance que je cherchai tous les moyens extrêmes de réparer mes torts et de lui rendre le repos seul qui parût au-dessus de mes forces fut de m’ éloigner; car en même temps que le sentiment de l’ estime et de le respect se révélait à le moi mon amour changeant pour ainsi dire de nature grandissait dans mon âme et s’ emparait de mon être tout entier ", "PROPN m’ apparaissait sous un nouvel aspect ce n’ était plus cette belle fille dont la présence jetait le désordre dans mes sens c’ était un jeune homme de mon âge beau comme un séraphin fier courageux inflexible sur le point d’ honneur généreux capable de cette amitié sublime qui faisait les frères d’ armes mais n’ ayant d’ amour passionné que pour la divinité comme ces paladins qui à le travers épreuves marchaient à la terre sainte sous une armure d’ or .je sentis dès ce moment mon amour descendre des orages de le cerveau dans les saines régions de le cœur et le dévouement ne me parut plus une énigme je résolus de faire dès le lendemain acte de soumission et de tendresse je rentrai fort tard accablé de lassitude mourant de faim brisé d’ émotions ", "j’ entrai dans l’ office je pris un morceau de pain et je le mangeai trempé de mes larmes j’ étais appuyé contre le poêle éteint à la lueur mourante d’ une lampe épuisée PROPN entra sans me voir prit quelques cerises dans le bahut et s’ approcha lentement de le poêle elle était pâle et absorbée en me voyant elle jeta un cri et laissa tomber ses cerises ", "edmée lui dis -je je vous supplie de n’ avoir plus jamais peur de moi c’ est tout ce que je puis vous dire car je ne sais pas m’ expliquer; et pourtant j’ avais résolu de vous dire bien des choses –vous me direz cela une autre fois mon bon cousin me répondit -elle en essayant de me sourire mais elle ne pouvait dissimuler la peur qu’ elle éprouvait en se trouvant seule avec moi .je n’ essayai pas de la retenir je ressentais vivement la douleur et l’ humiliation de sa méfiance et je n’ avais pas le droit de m’ en plaindre; ", "cependant jamais homme n’ avait eu autant besoin d’ être encouragé à le moment ou ̀ elle quittait l’ appartement mon cœur se brisa et je fondis en larmes comme la veille à la fenêtre de la chapelle PROPN s’ arrêta sur le seuil hésita un instant; puis entraînée par la bonté de son cœur et surmontant ses craintes elle revint vers moi et s’ arrêtant à le quelques pas de ma chaise: bernard vous êtes malheureux me dit -elle est -ce donc ma faute ne pus répondre j’ étais honteux de mes larmes mais plus je faisais d’ efforts pour les retenir plus ma poitrine se gonflait de sanglots chez les êtres aussi physiquement forts que je l’ étais les pleurs sont des convulsions les miens ressemblaient à une agonie voyons! dis donc ce que tu as! s’ écria edmée avec la brusquerie de l’ amitié fraternelle ", "et elle osa poser sa main sur mon épaule elle me regardait d’ un air d’ impatience et une grosse larme coulait sur sa joue je me jetai à le genoux et j’ essayai de lui parler mais cela me fut encore impossible je ne pus articuler que le mot demain à le plusieurs reprises quoi donc demain dit edmée est -ce que tu ne te plais pas ici est -ce que tu veux t’ en aller –je m’ en irai si vous voulez répondis -je; dites voulez -vous ne me revoir jamais –je ne veux point de cela reprit -elle ", "vous resterez ici n’ est -ce pas? commandez répondis -je.elle me regarda avec beaucoup de surprise je restais à le genoux elle s’ appuya sur le dos de ma chaise je suis sûre que tu es très bon dit -elle comme si elle eût répondu à une objection intérieure un mauprat ne peut rien être à le demi et de le moment que tu as un bon quart d’ heure il est certain que tu dois avoir une noble vie –je l’ aurai répondis -je ", "dit -elle avec une joie naïve et bonne –sur mon honneur edmée et sur le tien! oses -tu me donner une poignée de main? –certainement dit -elle elle me tendit la main; mais elle tremblait vous avez donc pris de bonnes résolutions me dit -elle ", "–j’ en ai pris de telles que vous n’ aurez jamais un reproche à le me faire répondis -je et maintenant retirez -vous dans votre chambre edmée et ne tirez plus les verrous vous n’ avez plus rien à le craindre de moi je ne voudrai jamais que ce que vous voudrez elle attacha encore sur moi ses regards avec surprise et pressant ma main elle s’ éloigna se retourna plusieurs fois pour me regarder encore comme si elle n’ eût pu croire à le une si rapide conversion puis enfin s’ étant arrêtée sur la porte elle me dit d’ une voix affectueuse il faut aller vous reposer aussi vous êtes fatigué vous êtes triste et très changé depuis jours si vous ne voulez pas m’ affliger vous vous soignerez bernard elle me fit un signe de tête amical et doux " ]	[ "offrant à son extrémité comme une grande arche à le travers laquelle on ne voit que le ciel cette porte par laquelle on allait de la ville de les morts à la ville de les vivans qu' on entoure tout cela de silence de solitude de recueillement et l'on aura une idée bien incomplète encore de l' aspect merveilleux que présente le faubourg de PROPN appelé par les anciens le bourg d' et par les modernes la rue de les tombeaux nous nous arrêtâmes ne songeant plus à ce soleil de degrés qui tombait d' aplomb sur nos têtes moi pour prendre le nom de tous ces monumens jadin pour faire un croquis de cette vue on eût dit que nous avions peur de voir disparaître tout ce panorama d' un autre âge et que nous voulions le fixer sur le papier avant qu' il s' envolât comme un songe ou qu' il s' évanouît comme une vision à le commencement de la rue s' ouvre la première maison déterrée ", "jeanne tremblait comme la feuille de le peuplier la pauvre enfant avait été si surprise par cette scène inattendue qu’ elle avait failli s’ évanouir elle était maintenant un peu remise mais elle ne sut que balbutier quelques mots inintelligibles pour toute réponse qui ne dit mot consent continua jules et nous vous attendrons demain pour dîner m. les amis se serrèrent la main mais jeanne osait à le peine lever les yeux pour répondre à le bonsoir de son amant ", "qui est -ce qui a pu les ronger là-haut les souris ne grimpent pas à les arbres et les oiseaux ne mangent pas de glands prit les glands les regarda puis il leva la tête et s’ écria c’ est un écureuil je le vois ", "une fois à le salon nous nous asseyons dans fauteuils face à le face etrange situation cette rencontre dans une maison que je ne connaissais pas une heure plus tôt et qui ressemble à une nécropole a quelque chose d’ insensé vous m’ avez dit à le téléphone que jean il est mort c’ est un fait assassiné aussi c’ en est un autre ", "il me déplaît de sentir à le ma suite ta grande figure de sphinx attachée à le mes pas comme une ombre vivante que veux-tu? vous le savez bien parle net que veux-tu? ce que vous avez promis! et qu’ ai -je donc promis obscure et détestable zingara dit le jeune homme impatienté votre cœur gracieux seigneur césar et tout entier de tout mon cœur avez -vous dit! cette demande sortait tout-à-fait de l’ ordre de les suppositions prévues un instant le florentin pensa qu’ il allait avoir à repousser les conditions d’ un honteux marché mais ce ne fut que pendant un instant ", "—merci et adieu jean: il faut que j’ aille mais il lui prit la main et à son tour il devint tout grave —oui dit -il je comprends bien mais moi vous ne m’ aurez plus tout à l’ heure demain je retourne dans le bocage de chez moi je suis revenu pour savoir une chose de vous rousille ", "PROPN n’ était pas trop mécontent de voir le général qui l’ avait si bien sermonné à le propos de l’ affaire de les pommes de pin être contraint de se retirer à son tour et paul regrettait presque en voyant leur peu de succès de n’ avoir pas pris place avec son frère henri dans les rangs de l’ armée opposée PROPN s’ occupait peu de leurs murmures il avait son idée on voyait sur son front qu’ il se passait de grandes choses dans sa tête de temps en temps il se retournait pour regarder si l’ ennemi enivré de sa première victoire ne se déciderait pas à le poursuivre ", "tu n' en sais rien en tous cas on me l' a raconté qui pardi tout le monde insolent ", "et tout en la suivant je regardais calcul lois de l’ optique de la réfraction inquiétude ma gueule qu’ est -ce qu’ elle a ma gueule ma gueule ma silhouette enflée-désenflée allant et venant apparaissant-disparaissant écliptique et burlesque simulacre sur la peinture vernie de les voitures le long de le trottoir homme d’ apparence noir blanc rouge havane bleu orange obnubilé de boue bombé concave chromé venite pur vezzose mascherette masque charmant allons ah vieux masque c’ est moi globicéphale cyclope laqué noir front fertile en artifices moi quoi qui moi qui me suis grotesque thersite leporello ", "sans doute pensa -t-elle mais pour combien de tempsise regardant droit dans les yeux elle se lança en guise d\\' avertissement un jour viendra dans pas si longtemps où plus aucun homme ne se retournera sur ton passage en attendant dépêche -toi de t\\' habiller si tu ne veux pets être en retard elle enfila un collant et paires de chaussettes puis un jean noir une chemise rayée un pull à le grosses mailles et un cardigan en laine frangée son regard accrocha la pendule et elle affola de déjà bien avancée mieux valait ne pas traîner son patron était pas commode et même si était son dernier jour de travail les intempéries ne seraient pas une excuse " ]
–j’ espérais fit rené qu’ il avait fini par vous convaincre –je m’ étonne que vous puissiez vous fier à la science d’ un original qui prétend discerner par la constitution de le père la maladie de l’ enfant pour moi je n’ ai pas la moindre confiance dans ce beau système –c’est-à-dire que vous prétendez en savoir plus long que le médecin –s’ il s’ agissait d’ une indisposition sans gravité j’ exécuterais ses prescriptions tout en me réservant d’ en sourire	[ "mais je ne puis me résigner à le laisser faire sur cet enfant des expériences aussi graves il ne s’ agit pas d’ expériences il vous a déclaré qu’ il était sûr de son fait qu’ il s’ agit d’ un véritable catarrhe dont ma constitution goutteuse il vous a déclaré aussi que le remède applicable à le cette maladie serait absolument contraire à la fluxion de poitrine; en sorte que s’ il se trompait ", "–c’ est précisément la gravité de sa responsabilite qui doit vous rassurer pour qu’ un homme se prononce aussi catégoriquement sur un traitement dont les conséquences peuvent être si funestes il faut qu’ il n’ ait pas la moindre incertitude sur la maladie PROPN s’ anima vous savez bien ce que sont les gens à le système ils n’ admettent pas que leur théorie puisse se. démentir –et moi je n’ admets pas qu’ un vieillard de ans puisse se jouer de la vie d’ un enfant ", "–se jouer je ne dis pas cela mais avec les meilleures intentions on peut se tromper –c’ est très probablement ce qui vous arrive en ce moment –permettez je n’ ai pas l’ esprit pétrifié dans une prétendue découverte –pensez -vous que la maternité soit un guide plus sûr que la médecine si exclusive qu’ elle se fasse? ", "–oui je crois à les pressentiments de l’ affection riez de moi mais je crois encore à la voix de le sang et je l’ écoute est -ce que vous ne seriez pas à le désespoir si les faits me donnaient raison si demain cette nuit vous voyiez ce pauvre être dépérir sous vos yeux tué par une erreur de charlatan –est -ce que vous-même vous ne vous reprocheriez pas toute votre vie si l’ erreur venait de vous d’ avoir privé cet enfant de le remède qui l’ aurait sauvé et de le voir mourir par votre obstination ", "la parole de rené était devenue brève et sèche évidemment l’ insistance de sa femme l’ irritait madame de la genevraye ne semblait pas s’ en apercevoir sa voix à le contraire s’ élevait progressivement contre la résistance elle soutenait sans faiblir le regard de son mari ", "la révolte montait comme une marée dans son âme elle se sentait à le bout d’ abnégation à le bout de renoncement elle avait pu refuser à le son enfant une affection qu’ elle regardait comme illégitime elle avait pu le priver parfois de caresses qu’ elle croyait coupables mettre entre elle et lui la profondeur d’ un remords elle ne pouvait lui refuser la vie et passive se dire en le voyant assassiner –je n’ ai pas le droit de le défendre! ", "–votre affection vous affole reprit rené si je vous écoutais nous irions à une catastrophe –moi le tuer! s’ écria mercedès en jetant sur le berceau un regard de feu ah! est -ce qu’ une mère est -ce que je ne sens pas quand je tiens cette fiole qu’ elle contient la mort de mon enfant elle agitait fébrilement le flacon quand vous le sentiriez qu’ est -ce que cela prouve ", "demanda rené j’ aurais beau tenir cette fiole pendant une heure je sentirais peut-être tout le contraire qui de nous aurait tort?. voyons soyez raisonnable c’ est encore ce pauvre petit qui pâtit de vos discussions il y a une demi-heure qu’ il devrait avoir avalé la première cuillerée de sa potion ", "–mais c’ est impossible c’ est impossible!. cet enfant ne peut pas boire fit m. de la genevraye impérieusement s’ écria la jeune femme vous ne pouvez pas exiger cela de moi je vous dis que je suis sûre que c’ est une fluxion de poitrine! cet homme se trompe " ]	[ "vous n’ aviez donc pas pensé que ma mort pouvait vous rendre libre elle lui lança un regard de défi –la mienne aussi pouvait vous débarrasser de moi j’ ai équilibré les chances tout simplement la regarda elle était toujours la gilberte qu’ il avait connue avant son mariage les lèvres avaient le même pli de défi et les yeux le même regard altier .mais à le présent il ne se sentait plus pareil à le pauvre bougre de jadis ", "je t’ assure que l’ impression que j’ en emporterai sera assez forte pour ne pas s’ effacer n’ est -ce pas que c’ est beau dit -il tout fier de l’ émotion de sa fille mais madame barincq coupa court à le cette effusion tiens voilà notre château dit -elle en montrant la vallée à le bas de la colline à le bord de ce ruban argenté qui est le gave cette longue façade blanche et rouge mais il a grand air vraiment ", "voyez donc à le gauche ne dirait -on pas la mer! ici un golfe prenez ma lunette vous verrez le rocher sur lequel s’ élança guillaume que ces pelouses sont belles et ces collines et ces enclos et ces étages de maisons heureux fois heureux les habitants de ces beaux rivages la conversation change à le chaque nouvel aspect de le lac et ce n’ est pas peu dire PROPN fut très-ému en apercevant le rigi et le mont pilate ces montagnes qui lui rappelaient ses ambitions d’ enfant ", "déclara -t-il avec flegme en refermant la main sur le paquet qu’ il gardait attendiez -vous quelque chose –de la rochelle oui! avoua -t-elle avec effort car elle évitait de parler de sa famille j’ espérais déjà une lettre hier –point de nouvelles bonnes nouvelles d’ un ton dégagé ", "je suis très bien ici je peux faire de le bruit regarder un film aller et venir sans déranger personne allumer la lumière —voyons daniel c’ est ridicule —pas de le tout à le contraire ", "–pieuse famille madame la duchesse excellente origine tous mes compliments mademoiselle! et l’ abbé adressa à le rosine un petit salut protecteur en tirant de sa poche un foulard d’ où se répandit une vague odeur d’ essence de violettes il n’ y a rien à le dire de la naissance de la fortune non plus mon excellent ami mais j’ ai cru remarquer dans la conversation de le comte de les plaisanteries assez risquées quelque légèreté et une excessive indifférence en matière de religion –cela est fâcheux sans doute madame la duchesse cela est certainement fâcheux mais enfin dans le monde nos jeunes gens ne sauraient penser comme des anachorètes et il faut leur pardonner d’ avoir d’ autres vues et un autre langage qu’ un saint pacôme quelconque ", "la jeune fille ne releva pas l’ interruption l’ attitude de les domestiques poursuivit -elle m’ avait révélé le maître je m’ inclinais devant lui rouge et toute honteuse lorsque m’ apercevant il s’ arrêta court tressaillant de la tête à les pieds qui êtes-vous me demanda -t-il brusquement j’ attribuais sa stupeur à le triste état de ma toilette que les splendeurs qui m’ environnaient faisaient paraître plus misérable et plus délabrée ", "mais je suis mère j’ ai une fille à le élever et je me dois autant à le elle qu’ à le vous subissons un malheur qui nous atteint également vous êtes le moins à le plaindre n’ avez -vous pas su trouver des consolations que mon devoir notre honneur commun et mieux que tout cela la nature m’ interdisent tenez ajouta -t-elle vous avez étourdiment oublié dans un tiroir lettres de madame de sérizy les voici ", "aussi le luxe de ses maisons de ses ameublements de ses équipages peut -il rivaliser avec celui de les grandes capitales de l’ europe c’ est une cité de millionnaires enrichis par le pic et la pioche et si elle n’ a pas l’ honneur de servir de résidence à le représentant de le czar elle s’ en console en comptant à le premier rang de ses notables le chef de les marchands de la ville principal concessionnaire de les mines de le gouvernement impérial autrefois PROPN passait pour être située à l’ extrémité de le monde voulait -on s’ y rendre c’ était tout un voyage à le faire maintenant ce n’ est plus qu’ une simple promenade lorsque la route n’ est pas foulée par le pied de les envahisseurs ", "vos gens de kercoëth vous ont renseigné dès le premier jour ils disent que je l' ai assassiné répondit -elle avec insolence les bras croisés debout la taille bien cambrée défiant le marquis de le regard vous ne l' avez pas assassiné c' est heureux mais vous l' avez volé " ]
c’ était là qu’ il se plaisait à le récompenser publiquement les actions d’ éclat faites à le champ d’ honneur en se rendant à les désirs de ses braves guerriers il était bien certain qu’ on n’ éloignerait point par envie par méchanceté ceux qui avaient des droits légitimes à les bienfaits de le gouvernement il savait que la valeur se soutient par l’ encouragement l’ homme vertueux qui défend son prince et sa patrie qui pour l’ un et l’ autre consacre son bras son repos sa fortune et sa vie a besoin pour balancer tant de sacrifices de l’ idée consolante de l’ immortalite son nom ne périra point et pour l’ illustrer il vole sans crainte à le trépas	[ "c’ est le génie de le chef d’ un état qui produit les héros aussi peu de siècles en fournissent -ils autant que celui de louis PROPN ne contribua plus à la gloire de louis que son activité à le donner de les récompenses honorifiques c’ est à lui que l’on doit la création de l’ ordre militaire de PROPN cette belle institution eut un prodigieux effet sur une nation sensible à l’ honneur le monarque tout à la gloire voulait que ceux qui contribuaient si vaillamment à le celle de la nation obtinssent des faveurs particulières et son plus grand bonheur était de les répandre si jamais prince ne porta plus loin la fierté dont la grande âme était pour ainsi dire trompée jamais souverain n’ eut plus de politesse et d’ affabilité ", "lorsqu’ il se trouvait à le milieu de ses officiers il n’ en était pas un seul qui ne reçût de lui quelques preuves d’ affection ceux même que le malheur avait poursuivis dans les combats qui y avaient éprouvé des échecs dont aucune trahison de leur part n’ avait été la cause recevaient des consolations il cherchait à le leur faire oublier leurs revers ou paraissait ne s’ en ressouvenir que pour faire l’ éloge de la science militaire qu’ ils avaient montrée dans leur retraite ou de la sagesse qu’ ils avaient mise dans leur capitulation le marquis d’ uxelle qui défendait mayence assiégée depuis mois avait fait sorties et ne s’ était rendu qu’ à le moment ou ̀ il avait manqué de poudre il revint à le paris et fut hué par les parisiens ", "louis beaucoup plus juste appréciateur de ses talens lui adressa ces paroles flatteuses en présence de toute la cour: m. le marquis vous vous êtes défendu en homme de cœur vous avez capitulé en homme d’ esprit ces moyens lui réussirent toujours et jamais souverain ne fut plus aimé ni plus admiré que lui PROPN de PROPN attendit que l’ audience que le monarque donnait à ses officiers fut terminée il avait été remarqué de louis qui lui fit signe de s’ approcher il obéit ", "vous avez lui dit -il quelque chose à le m’ apprendre relativement à le maréchal; seriez -vous déjà ailé à la bastille –non sire vous me l’ aviez défendu mais je désirerais faire connaître à le votre majesté des réflexions qui m’ ont occupé toute la nuit –parlez –si le maréchal plus sensible à l’ honneur qu’ à la vie venait à le refuser de profiter de votre clémence ", "–s’ il refusait dites -vous –cela serait possible –eh bien je vais le sauver malgré lui venez avec moi il emmena de nouveau edouard dans son cabinet et lui donna les instructions suivantes qu’ il écrivit de sa propre main: m. ", "le gouver neur de la bastille remettra le maréchal de montezert entre les mains de le colonel PROPN sire dit edouard je ferai observer à le votre majesté que sa bonté m’ a seulement créé capitaine oui mon ami; mais comme la mission que je vais vous donner pourra vous éloigner de moi pendant quelque temps et qu’ il serait possible que vous manquassiez l’ occasion de vous signaler par quelques beaux faits d’ armes dans la campagne qui va avoir lieu je ne veux rien vous faire perdre de l’ avancement que vous y mériteriez sans doute le monarque continua d’ écrire: m. le gouverneur de la bastille remettra le maréchal duc de PROPN entre les mains de le colonel qui seul se trouvera chargé de la responsabilité de le prisonnier signé louis vous mon ami dit ensuite le roi accompagné de gardes de la foi de qui je me suis assuré vous conduirez le duc à sa destination et ne le quitterez qu’ à le moment où son épouse sera avec lui dans l’ île de je vous défends sous peine d’ encourir ma disgrâce d’ apprendre à le maréchal où vous allez le mener ", "la lettre que je vous ai remise hier ne devra lui être donnée qu’ en ecosse j’ aime à le penser que vous exécuterez fidèlement les ordres que je vous donne si edouard était étonné de le grade honorable que le monarque venait de lui donner il ne l’ était pas moins de sa conduite à l’ égard de PROPN louis si juste dans presque toutes ses actions était donc certain que le maréchal n’ était point innocent; car autrement il ne prendrait pas tant de précautions pour le soustraire à la sévérité de les lois enfin balancé par une foule de réflexions il attendit avec une sorte d’ anxiété que les ombres fussent répandues sur les murs de la prison pour s’ y présenter ", "le secret qu’ il était obligé de garder à l’ égard de le maréchal était pour lui un tourment je vais se disait -il paraître son ennemi: que lui répondrai-je quand il me demandera: où devez -vous me conduire va -t-on me séparer pour toujours d’ une épouse adorée me précipiter dans une forteresse d’ où jamais je ne pourrai sortir le monarque lui avait désigné de ses gardes ", "une voiture commode celle qui avait amené le duc à la bastille devait leur servir jusqu’ à le calais a heures de le soir PROPN frappa à la porte de ce lieu de douleur où gémissaient une foule de malheureux en ce moment PROPN ne dormait point encore il s’ entretenait avec le fidèle valentin de son épouse de ses enfans et de l’ injustice de les hommes tu le vois mon ami disait -il nous passerons ici notre vie " ]	[ "–oui mon enfant tant que vous le voudrez asseyez -vous là et dites-moi d’ abord ce que vous êtes devenu pendant tout ce temps .mais ne se montra pas plus expansif à le son égard qu’ il ne l’ avait été pour mmeclémentier très discrètement mllemadeleine n’ insista pas elle évoqua le souvenir d’ andré damplesmes de sa première femme de l’ enfance de PROPN puis sur une question de le jeune homme elle parla de mmedamplesmes de janine de félix stupidement gâtés par leur mère ", "leur écorce gonflée était d' un noir verdâtre et leurs rameaux étaient nus il y avait aussi des morceaux de cageots des tessons de bouteilles et même un gant des mouettes tournoyaient au-dessus de le fleuve lançant par intermittence leurs cris aigus stridents en contrepoint des caquets monotones et maussades de les colverts les cygnes eux évoluaient en silence sur l' eau avec lenteur ils se mouvaient en ondulant par par couples ou bien seuls ", "on tirait dessus de tous côtés et les belles-mères continuaient à le porter des anglaises et des chapeaux en cabriolet se disant que la mode viendrait peut-être un jour de les laisser tranquilles apporta une courte trêve à le leurs maux les discours de ledru-rollin et l’ impôt de les centimes suffirent à le défrayer les gazettes on s’ occupa d’ armand marrast de madame flocon et on laissa respirer les belles-mères mais après le coup d’ etat les sujets manquèrent bientôt à les échotiers et les épigrammes contre les belles-mères se mirent à le refleurir dans le grand silence ", "je suis riche et je commande .«mon influence et ma fortune sont à le toi .«maintenant je t’ écoute! olivier prit la parole et sobrement en homme habitué à les rapports de mer et à s’ entretenir avec des armateurs désireux de ne savoir que l’ essentiel il conta à son nouvel ami toute son existence .quand il eut fini le vicomte de varcourt ou plutôt tourmentin qu’ on avait ainsi surnommé parce qu’ il disait très souvent je suis tourmenté le regarda dans les yeux et dit: —il ne m’ est pas possible de te renseigner sur certaines choses qui te sont advenues parce que j’ ai fait le serment d’ observer les lois et coutumes régissant les compagnons de la tortue mais je crois pouvoir te rassurer en ce qui concerne le sort de ta fille «la personne qui te fit tomber dans le traquenard que tu sais n’ a été à le mon sens qu’ influencée par la cupidité ce goût de le lucre bien connu chez elle l’ a poussée pour s’ emparer de toi qu’ elle devait connaître par ailleurs c’est-à-dire apprécier à te séparer de ton enfant «la dame en question toujours d’ après moi a dû faire d’ une", "l’ inconnu m’ a pris par le col de la main gauche tout en appuyant fortement son flingue à le hauteur de mes reins a aidé à enjamber le pare-chocs avant de me forcer à m’ accroupir puis à le me recroqueviller en chien de fusil pour tenir dans l’ espace normalement dévolu à les bagages la porte a claqué me plongeant dans l’ obscurité ma gorge s’ est serrée mes mains se sont mises à le trembler tandis qu’ un accès de claustrophobie me submergeait je me suis concentré sur ma respiration ", "mais une autre fois si j’ en demande je désirerais qu’ on me les servît à le part le mot n’ était pas s’ étant déjà appliqué à des cheveux servis sur une omelette mais il pouvait encore être goûté à le saint-germain les habitués bouchers ou conducteurs de bestiaux le trouvèrent agréable le garçon me répondit imperturbablement monsieur cela ne doit pas vous étonner; ", "mais était de ces hommes antiques à le qui tout hôte est sacré.quelques années après le soulèvement de les rebelles était définitivement réprimé en l’ empereur PROPN assiégé dans s’ empoisonnait pour ne pas tomber à les mains de les impériaux.wang depuis ce jour resta dans la maison de son bienfaiteur jamais il n’ eut à le répondre sur son passé PROPN ne l’ interrogea à le cet égard peut-être craignait -on d’ en apprendre trop! les atrocités commises par les révoltés avaient été dit -on épouvantables ", "heures et demie! louise en s’ arrêtant tout à le coup heures et demie et elle sentit un froid aigu lui passer dans le corps et des larmes je ne sais quelle passion les soulevait de son cœur des larmes lui montèrent à les yeux gustave s’ approcha de nouveau pour lui parler mais en l’ apercevant elle fit un geste de désespoir: monsieur lui dit -elle vous m’ avez perdue! cependant elle restait là à le milieu de le chemin pâle anéantie n’ osant ni regarder ni penser ni avancer ni fuir n’ ayez donc pas peur lui dit gustave je suis certain que votre maman n’ est pas encore de retour ", "–ma fille demanda le juge à le gritte en la voyant entrer vous avez vu dit -on sortir ce matin monsieur –oui monsieur répondit -elle en tremblant comme une feuille –à quelle heure –dès que je me suis levée car il s’ est promené pendant la nuit dans sa chambre et il était habillé quand je suis descendue ", "elle a mots à le dire à le commandant de la part de mon grand-père l’ officier se promène en fumant sa pipe sous les tilleuls et j’ entends sa grosse voix qui répond dites à le votre maître que je ne sortirai pas je l’ attends ici de quoi peut -il être question je vais le demander à le mon grand-père et aussitôt arrivé j’ ai déjà tourné le bouton de la porte de la salle à le manger où le vieux se tient d’ habitude lorsque germaine me retient par le bras " ]
dis-moi que tu n' es pas fâchée de ma brusquerie —fâchée peux -tu le penser c' est moi qui suis coupable —du reste reprit -il en plongeant ses doigts caressants dans les longs cheveux de la jeune femme qu' importe que tu leur aies dit cela mes parchemins ils ne les trouveront pas et si la france n' en peut profiter ce ne sera pas l' angleterre	[ "non non ce ne sera pas elle —ils sont donc perdus —point dit -il avec un sourire mais ils sont cachés bien cachés la fille de refoula un cri de surprise et de joie près d' éclater sur ses lèvres elle se pencha amoureusement vers PROPN lui jeta un bras autour de le cou et sa joue appuyée sur la joue brûlante de le jeune homme mon bien-aimé les a donc serrés sur le vaisseau dit -elle d' un ton négligent ", "du tout oh je n' étais pas si sot je connais les anglais répondit dubreuil se laissant aller à les charmes de l' expansion d' ailleurs j' avais reçu une leçon tu te souviens de notre départ de baccaléos mon adorée tu te souviens de cette cruelle maladie que je fis à la suite de la grande chasse d' où je revins avec une fièvre qui me retint lunes à le lit —oh! oui je m' en souviens et me souviens aussi que te trouvant faible encore après l' hiver je voulus malgré toi t' accompagner à la pêche ordonnée par le bouhinne à la saison de les oiseaux de neige afin disait -il de célébrer notre mariage par un grand banquet nous partîmes emportant nos chimans à la côte ", "il y avait beaucoup de phoques et de morses tu les poursuivais sur les glaçons trop loin de le rivage je te priais de ne pas nous écarter autant mais tes oreilles étaient alors closes à le ma voix et un jour un coup de vent nous entraîna vers la haute mer ", "nous étions seuls dans notre canot je n' avais pas peur de la mort puisqu' elle m' aurait frappée avec toi note le mois de mars. je t' aime s' écria dubreuil lui fermant la bouche sous un baiser PROPN reprit après un doux moment de silence la tempête nous chassait toujours à l' est quand le soir nous aperçûmes ce que tu nommes un vaisseau courant sur nous tu appréhendais que ce fût un ennemi ", "—non non ce n' était pas un ennemi mais un bateau flamand qui pêchait la morue dans ces parages il nous reçut bienveillamment à son bord mais je commis la faute de parler à le capitaine de mes découvertes de mes cartes il voulut voir celles-ci j' eus l' imprudence de les lui montrer; ", "dès lors il en désira la possession me tourmenta pour l' obtenir et peut-être aurait -il usé de violence envers moi si nous n' avions été capturés par le navire anglais cette leçon comme je te le disais tout à l' heure m' avait mis sur mes gardes on me jeta dans la cale avec les flamands le capitaine anglais me questionna à le son tour je simulai la démence ", "il me laissa tranquille mais prévoyant ce qui arriva à le moment de débarquer dans cette ville vers le soir je profitai de la confusion et de la foule pour m' évader du navire courus cacher mes parchemins dans un rocher sur le bord de le fleuve et revins me mêler à les captifs —eh! quoi tu ne t' es pas enfui mon ami? s' écria —t' aurais -je laissée seule à les mains de nos ennemis? répondit -il avec un doux accent de reproche tu es bon ", "je plaçai donc continua dubreuil mon rouleau dans une fente de le rocher à le pas de le vaisseau et je traçai avec un caillou une croix pour reconnaître l' endroit ah! si tes anglais le savaient m' ont -ils interrogé torturé les lâches cet or qu' ils avaient découvert dans mes vêtements et que j' avais négligé d' enfouir cet or leur tenait en tête où l' as-tu eu? d' où viens -tu? non non ils ne le sauront pas ", "plutôt périr fois que de le leur révéler si le capitaine de le navire flamand n' avait pas été tué dans l' abordage ils m' eussent égorgé pour me faire parler mais oublions ces souvenirs causons de toi toutou-mak causons de toi chérie que j' ai hâte de te voir libre pourquoi ne pas consentir à le livrer ces parchemins ces parchemins les livrer à les anglais jamais oh! non jamais s' écria -t-il avec un rire métallique qui fit frémir l' indienne " ]	[ "toute la salle criait: –vive le roi le garde de les sceaux s’ étant donc levé nous dit que le premier besoin de sa majesté était de répandre des bienfaits et que les vertus de les souverains sont la première ressource de les nations dans les temps difficiles que notre souverain avait donc résolu de consommer la félicité publique qu’ il nous avait convoqués pour l’ aider et que la troisième race de nos rois avait surtout des droits à la reconnaissance de tout bon français: qu’ elle avait affermi l’ ordre de la succession à la couronne et qu’ elle avait aboli toute distinction humiliante entre les fiers successeurs de les conquérants et l’ humble postérité de les vaincus mais que malgré cela elle tenait à la noblesse car l’ amour de l’ ordre a mis des rangs entre les uns et les autres et qu’ il fallait les maintenir dans une monarchie; enfin que la volonté de le roi était de nous voir assemblés le lendemain pour vérifier promptement nos pouvoirs et nous occuper des objets importants qu’ il nous avait indiqués à le savoir l’ argent! après cela garde de les sceau", "eh bien dit enfin vous êtes le gouverneur de le drontheimhus le général un peu surpris de se voir questionné par celui qu’ il venait interroger fit un signe affirmatif en ce cas reprit le prisonnier j’ ai une plainte à le vous faire une plainte laquelle? laquelle? et le visage de le noble levin prenait une expression d’ PROPN schumacker continua d’ un air d’ humeur: un ordre de le vice-roi prescrit qu’ on me laisse libre et tranquille dans ce donjon ", "toute femme qui trompe son mari aspire nécessairement à le veuvage à le plus forte raison lorsqu’ elle a un amant riche et garçon elle avait tout lieu de croire que PROPN ne serait pas éternel un homme qui vit entre le ciel et l’ eau est un malade en danger de mort ses espérances avaient pris un corps depuis la naissance de le petit gomez ", "autrefois il avait imaginé ce geste facile ouvrir et fermer une portière la vie changeait trop tard il n’ oserait jamais autrefois partir était aisé il n’ avait rien à le fuir ", "nous arrivions à un autre carrefour je me serais bien assis un instant à le bord de le trottoir ferait clochard! a dit céline elle m’ a montré une avenue en face elle m’ a expliqué que ce serait bien le chemin le plus court mais qu’ on ne pouvait pas y passer que c’ était montfermeil un autre territoire ", "j’ avais sorti le grand jeu en matière de dentelle noire je me suis retournée et levée laissé glisser ma chemise et passé ma main sur mon ventre avant de descendre vers mon slip un hurlement m’ a arrêtée en plein mouvement l’ espace déchiré de haut en bas une vitesse incroyable je me suis précipitée dehors entrailles dans les talons sang à les tempes vertige de trouille et les idées très claires il est revenu il est en cabine avec la fille ", "elle se montra dès lors à le moi vraiment grande car elle fut chaste et hardie en même temps elle s’ était fait une sorte de prescription religieuse de ne pas songer à le elle-même tant qu’ elle porterait le deuil de son frère et tout en me parlant sans cesse de notre future union il ne lui arriva pas une seule fois d’ y chercher pour elle un rêve de bonheur elle n’ était occupée que du mien et elle me conjurait de la rendre capable de le réaliser –je suis trop inférieure à le vous me disait -elle et je ne voudrais pour rien à le monde vous appartenir avant que vous m’ ayez élevée autant que possible à le votre niveau j’ ai de l’ intelligence et de la volonté; ", "c' était m. de charette qui accompagné de vendéens venait d' explorer les environs le jour n' était pas loin une aube jaunâtre et triste perçait m. de charette vint à le jean-nu-pieds: c' est pour aujourd'hui lui dit -il tout bas —pour aujourd'hui mais notre tentative ne devait s' exécuter que demain —demain ce serait impossible ainsi que les jours suivants ", "de le plus loin qu’ il aperçut aymard il courut à le lui et l’ entraîna à l’ écart –monsieur lui dit -il sans autre préambule vous n’ avez pas de mes actions c’ est drôle aymard le toisa avec dédain et répondit de le bout de les lèvres –je m’ appelle le comte de nogent monsieur et n’ ai pas l’ honneur d’ être industriel repartit michot avec un juron tout autre vous n’ êtes pas ici le seul comte monsieur de nogent ", "les gardes étaient de bons enfants qui faisaient leur devoir sans oublier les préceptes de la civilité puérile et honnête à le jour d’ aujourd’hui il faut payer francs payer l’ impôt de les chiens payer le loyer de les biens communaux payer encore et toujours si à le moins l’on pouvait parler après avoir paye s’ écria mon oncle en appuyant cette réflexion d’ un grand coup de poing frappé sur la table il murmura quelques paroles qu’ il ne serait point prudent de transcrire ici et poursuivit: tous les matins georges andré édouard et quelques amis à le eux partaient de grand matin pour chasser le lièvre camille moi et un gamin de notre âge qui répondait à le nom d’ aurèle nous partions aussi pour tirer les grives et les pigeons sauvages " ]
la nuit tombait dans sa petite chambre qui donnait sur paris et sur les cours de l’ école polytechnique avant de prendre son repas il attendait le courrier chaque jour vers cette heure il faisait le compte de les lettres qu’ il pouvait raisonnablement recevoir si la chance s’ en mêlait: un mot de dolorès sa camarade de bibliothèque confirmant leur rendez -vous pour le lendemain; un pli de le recteur qui le dispensait de les épreuves orales à le cause de son excellente dissertation lignes de le directeur de la revue de les mondes la revue désirait enfin un roman de vrai jeune	[ "ce jeune pouvait être inconnu il devait même l’ être il suffisait qu’ il eût du talent: le comité avait pensé à le bernard de sa fenêtre pour passer le temps il essayait d’ imaginer les impressions de l’ homme qui vit pour la première fois tomber la nuit il ne garda en lui que la mémoire d’ une clarté continue de chaque jour dont il se souvînt il expulsa la nuit comme un noyau certes la couleur noire lui était familière; ", "sur le bord de les mers se dressent parfois des temples en marbre sombre la vierge auvergnate vierge de lave régissait sa paroisse il avait vu aussi des orages des cheveux des vêtements de deuil mais sans se douter que c’ étaient les lambeaux arrachés à une obscurité qu’ il ne connaissait point or ce soir le soleil disparaissait des chats c’ était bien de les chats erraient sur la gouttière miaulant ainsi ils s’ effarent et quittent la cale pour le pont à l’ approche de le naufrage ", "une fraîcheur c’ était bien une fraîcheur passait à le vernis les toits pour que la nuit puisse prendre le concierge de polytechnique courait désemparé vers les objets oubliés dans la cour par les élèves un bonnet de police un atlas gros canons entre le ciel c’ était peut être encore le ciel entre ce qui s’ arrondissait là-haut et la terre s’ était glissé un transparent: demain matin les étoiles seraient décalquées sur le sol PROPN ressentait une envie délicieuse de se boucher les oreilles de fermer les yeux il les ferma il frissonna stupéfait on pouvait avoir la nuit chacun pour soi ", "on pouvait s’ asseoir par petites tables à le son festin un coup de sonnette interrompit son jeu le garçon apportait lettres pas d’ entête pas de couronne elles ne venaient ni de la revue de les mondes ni d’ une marquise en quête de secrétaire ", "la première n’ était que de ses parents ils partaient à le chevet d’ une cousine malade ils lui ordonnaient de quitter paris sans retard pour venir garder le magasin mon cher bernard lui disait dans la seconde un camarade tu n’ es point malheureusement sur notre liste de licence en français il paraît que tu n’ as point traité le sujet ", "en grammaire tu as tu aurais expliqué les diphtongues en eu par les règles de les diphtongues en ain il releva la tête il s’ efforçait de croire qu’ il n’ était pas surpris il s’ attendait encore à le ce que dolorès ne vînt pas le lendemain à le rendez -vous il ne voyait pas non plus comment il pourrait jamais être reçu à le son examen ", "il n’ avait d’ ailleurs que ce qu’ il méritait son zéro lui apprendrait dorénavant à se servir pour retenir sa morphologie de ces formules mnémotechniques classiques et stupides il avait confondu la première: l’ œuf de la jeune couleuvre est mobile avec la troisième ou la quatrième la nonnain étant quinteuse il mit son courrier dans sa poche une feuille de papier vert en tomba c’ était la bonne aventure de le mendiant ", "il la lut machinalement —vous êtes né sous l’ astre qui favorise les vastes entreprises vous obtiendrez les décorations françaises et nombre d’ ordres étrangers si vous cherchiez autour de vous vous auriez vu qu’ une jeune fille était souvent sur vos pas elle est brune le sentiment est son plaisir préféré ", "le jour où vous lirez dans ses yeux adorables ne transigez pas demandez sa main on pourrait proprement vous appeler l’ enfant de le bonheur c’ est ainsi que continuent à le arriver après le télégramme qui annonça la mort d’ un ami à la fin d’ une traversée les cartes et les lettres où il raconte ses escales PROPN alla s’ accouder à la fenêtre sans appétit les lumières les constellations les chats ne l’ étonnaient plus " ]	[ "en toute circonstance il prenait position on sentait chez lui l’ habitude de dire à le peu près ce que bon lui semblait quand il s’ agissait de service et qu’ il tenait à le sortir une hérésie il s’ y prenait il est vrai de telle sorte que le commandant et les capitaines pouvaient à la rigueur croire à de l’ ironie et rire de ses audaces peut-être aussi le sentaient -ils de les leurs bien plus que nous qui nous taisions descève avait rejoint le régiment à le sistovo un petit port bulgare de le danube où nous avions fini par échouer après notre sortie de les bois je le revois entrant dans la salle d’ école où nous finissions de dîner ", "elle prit peur et courut chercher jaffé PROPN entré dans sa chambre d’ un pas automatique s’ était enfermé instinctivement pour n’ être pas troublé dans son angoisse puis s’ était assis devant son bureau ses livres ses cahiers couverts de chiffres attestaient le travail de les derniers jours —exprès mon dieu dit -il à le voix basse ", "on a bavardé chemin-faisant une personne très bien veuve d’ un camionneur elle a une grande fille qui fait le tapin et un garçon paralysé elle travaille ici depuis ans ", "je ne suis pas encore mort morgué! je me sens robuste et dispos je doute fort que l’on prenne tant de soin de ma santé quand je serai en campagne avec ma batterie —notre jeune coq a la crête rouge dit en riant le pillawer et il est tout de même évident qu’ il ne demande qu’ à le dégourdir ses jambes ", "–oui –vous avez donc réfléchi? est à le votre disposition et demain dès la pointe de le jour les chevaux avec l’ argent dans les sacoches vous attendront tout sellés m. ouvrit son portefeuille et en tira un papier –tenez monsieur dit -il voici votre contre-lettre ", "j’ acquiesce comme si je voyais de quoi il me parle jean-marc a longtemps été l’ élément brillant de le système pas seulement parce qu’ il rédige ses notes de compte rendu dans un style si éblouissant que même quand il rate une affaire en fin de page on dirait qu’ il a triomphé il a longtemps été le bras droit de l’ ancien patron tout le monde pensait qu’ un jour il serait le numéro officiel directeur d’ une grande succursale mais PROPN avait été nommé directeur et jean-marc le mettait mal à l’ aise trop grand sans doute ", "et de fait elle devait un jour le ravaler ce nom sinistre après le crime de ses derniers descendants elle s’ excommunia elle-même de son nom elle s’ essuya de l’ ignominie de le porter et ainsi elle se tua et mourut avant d’ être morte elle avait bien de le reste mérité de mourir seulement elle ne mourut pas comme les autres familles coupables et condamnées ", "disaient et les officiers en dégringolant les escaliers qu’ elle compte sur nous ton altesse royale à le moins que ce ne soit pour lui tailler des croupières mais courons courons la route de lyon n’ est pas loin nous allons tout savoir et comme des fous ils volaient à le travers champs franchissant les haies et les fossés pour gagner plus promptement cette route bienheureuse par laquelle s’ avançait l’ homme qui pour eux était une divinité à le laquelle depuis long-temps ils avaient voué leur existence toute entière et lorsque dans la matinée m. le marquis de basseville sortit de le château pour se rendre auprès de m. le préfet de le département il eut le plaisir d’ entendre sur sa route les paysans déjà instruits de le grand événement chanter avec cet air goguenard qu’ ils savent si bien prendre dans l’ occasion ce refrain que l’ un d’ eux venait d’ improviser et qui fut bientôt dans toutes les bouches lorsqu’ ils furent arrivés à le chef-lieu le premier soin de m. de mont-gray fut de s’ informer de ce qu’ était devenu oswald il apprit qu’ une demi-heure après e", "comment avec de pareilles idées êtes -vous ici le fusil sur l’ épaule car enfin à le votre âge c’ est le fait d’ un cœur croyant et généreux en vérité vous m’ étonnez mon cher répondit la genevraie avec hauteur les hommes comme moi n’ ont été faits que pour étonner les naïfs comme vous je n’ ai pris un fusil ni par héroïsme ni par conviction je suis parti parce que cela m’ ennuyait d’ écouter les bras croisés le bruit agaçant des obus j’ ai un profond dégoût de la vie et de moi-même et ma peau ne vaut pas cher je suis comme un vieux vase oublié à le fond d’ un parc et que l’ eau de pluie les feuilles mortes les moisissures emplissent jusqu’ à les bords si je reste couché là-haut avec une balle dans le crâne la perte sera mince et si j’ en reviens la société n’ aura pas de quoi s’ en féliciter ", "adieu les nobles résolutions à le vent les hautes probités plus d’ orgueil plus rien qu’ une jalousie aveugle une fureur mesquine et banale!. plus la personne lui paraissait indigne d’ occuper l’ homme en qui depuis si longtemps elle avait imaginé un héros à la façon de werther– un poète de la passion sans espoir –plus cette jalousie s’ aggravait ah! qu’ elle en voulait à le cette mondaine dont tout le mérite pensait -elle se réduisait à la coupe et à l’ arrangement de ses vêtements qu’ elle lui en voulait d’ avoir fait déchoir l’ ami de son cœur " ]
connais pas fit le captif —tu lui portes un message insista cardeuc —je ne sais ce que tu veux dire —fouillez -le ordonna le chef à ses compagnons toutes les poches furent visitées sans qu' on découvrît la plus petite lettre	[ "alors le prisonnier fut entièrement dépouillé de ses vêtements qu' on déchira en pièces pour chercher si une doublure ne recelait pas quelque écrit aucun papier ne fut trouvé coupe-et-tranche eut une idée —qu' on visite la selle de le cheval dit -il c' est ce que le notaire est en train de faire annonça sans-pouce ", "il finissait quand entra un vieillard grassouillet à la mine souriante et rose c' était lui qui répondait à l' étrange sobriquet de le notaire en somme ce surnom lui convenait mieux qu' à le personne car cet homme était un ancien notaire évadé de le bagne de toulon où l' avait envoyé pour années le crime d' avoir altéré des actes déposés entre ses mains —je n' ai pas laissé une poignée de crin sans la visiter il n' y a pas le plus petit papier dans la selle annonça le notaire ", "un mince sourire apparut sur les lèvres de le prisonnier à le cette déconvenue de les bandits —à défaut d' un écrit tu étais chargé d' un message de vive voix dit le marcassin —décidément tu y tiens gros entête gouailla l' homme en éclatant de rire à le nez de cardeuc —veux -tu avouer? demanda le métayer dont une rage sourde envahissait déjà le cerveau —avouer quoi? ", "—me dire le message de vive voix dont tu es chargé pour le général le prisonnier haussa les épaules tu m' embêtes avec ton idée fixe songe qu' il est des moyens de te délier la langue gronda coupe-et-tranche dont l' oeil brillait de férocite ", "j' en doute! fit l' homme en se redressant brave et fier devant la menace le marcassin se tourna vers ses bandits —qu' on le flambe ordonna -t-il pendant qu' un d' eux courait à le fournil pour y chercher une brassée de sarments les autres couchèrent le prisonnier sur le sol ses pieds nus tournés vers l' âtre de la cheminée les sarments apportés on alluma le feu ", "—quel est ton message demanda le marcassin à le moment où la flamme claire commençait à le lécher la plante de les pieds de le malheureux à la première morsure de le feu tout le corps de le courrier avait été secoué par un frissonnement de souffrance mais son énergie eut raison de l' épouvantable torture et cardeuc à le lieu de la réponse attendue l' entendit qui chantait: veux -tu me dit un jour lubin connaître le plus court chemin pour aller à l' église ", "vous endormez -vous les gars c' est un feu de pauvre que vous lui offrez encore de le bois! cria le marcassin pris de rage devant l' impassibilité de le torturé on entendait grésiller la chair qui se fendait sous l' atteinte de le feu mais le courrier continua: il me mène à le bois j' ignore où mais par malheur j' y trouve un loup par qui je fus hou! par qui je fus surprise ", "coupe-et-tranche écumait de colère ses mains se tendaient crispées vers le courrier pour l' étrangler mais il les retirait vivement car il lui fallait faire parler sa victime la fourchette commanda -t-il d' une voix brisée par la fureur les chauffeurs avaient inventé cette nouvelle torture ajoutée à l' autre de larder avec les dents d' une fourchette la plante de les pieds de le patient ", "je n' en connais pas encore à lequel ce jeu-là n' ait arraché les paroles de le ventre dit en souriant le doux notaire qui surveillait le supplice en amateur d' une voix qui s' affaiblissait le courrier l' oeil toujours plein d' énergie continua: ma mère qui nous aperçut vint nous surprendre il me fallut confesser ma méprise ce chemin-là je le connais jadis je l' appris de gervais me dit -elle et je fus aussi surprise " ]	[ "genres dont le dernier se divise maintenant en bien de les espèces différentes partagent la scène française la tragédie dont les effets sont d’ inspirer la compassion et la terreur et la comédie qui a pour objet d’ amuser par la peinture de les ridicules dans la plupart de les pièces représentées sur cette scène nous voyons des passions violentes ennoblies avec art; des sottises héroïques consacrées par de vieilles erreurs de fables ou d’ histoire; de beaux sentiments qui ne sont à le bien dire que des saillies extravagantes d’ ambition et de vengeance des fantômes de vertu qui en imposent par un vain coloris de grandeur; des personnages qui par leur caractère leur rang leurs sentiments et leurs exploits réveillent à le fond de l’ âme ou flattent ces inclinations vicieuses d’ où naissent en nous les révolutions les plus funestes ", "c’ est magnifique un pareil spectacle je ne dis pas non mais c’ est si haut j’ ai presque peur que la tête me tourne vous monsieur qui êtes si bien renseigné sur ce pays à le quelle hauteur sommes-nous mais à le quelque chose comme pieds au-dessus de le niveau de la mer soit près de mètres si haut que cela ", "il n’ allait point cependant jusqu’ à le aimer ses confrères .le docteur latonne serait donc demeuré le grand augure de mont-oriol si on n’ avait vu\\n apparaître un matin un tout petit homme presque un nain dont la grosse tête enfoncée\\n entre les épaules les gros yeux ronds et les grosses mains faisaient un être très\\n bizarre ce nouveau médecin m.black amené dans le pays par le professeur PROPN s’ était fait tout de suite remarquer par son excessive dévotion .presque tous les matins entre visites il entrait quelques minutes à l’ église presque tous les dimanches il recevait la communion le curé lui fit avoir\\n' quelques malades de vieilles filles de pauvres gens qu’ il soignait gratuitement dames pieuses qui demandaient conseil à le leur directeur avant d’ appeler un homme de\\n' science dont elles désiraient avant tout connaître les sentiments la réserve et pudeur professionnelles un jour on annonça la venue de la princesse de vieille altesse\\n allemande catholique très fervente qui appela le soir de son arrivée le docteur\\n' d’ elle sur la recommandation d’ un", "et il y a grande affluence de monde sur notre parcours dans les petites rues devant les petites échoppes anciennes s’ exercent des métiers antédiluviens c’ est d’ ici même qu’ est parti l’ année dernière le terrible mouvement de haine contre les étrangers c’ est dans une bonzerie de la montagne voisine que la guerre d’ extermination a été d’ abord prêchée et tous ces gens qui m’ accueillent si bien ont été les premiers boxers; ardemment ralliés pour l’ instant à la cause française ils décapitent volontiers ceux de les leurs qui n’ ont pas transigé et mettent les têtes dans ces petites cages dont les portes de leur ville sont garnies; mais si le vent tournait demain je me verrais déchiqueté par eux à le son de ferraille de leurs mêmes gongs et avec le même entrain qu’ ils mettent à le me recevoir quand j’ ai pris possession de le logis qui m’ est destiné tout à le fond de la résidence mandarine à le bout d’ une interminable avenue de vieux portiques et de vieux monstres gardiens qui me montrent leurs crocs dans des sourires de tigre une demi-heure de jour me r", "c’ est le divin raphaël épris de la robuste fornarina eh bien oui! la maîtresse de le titien me para��t aussi une belle grosse femme sensuelle nullement idéale nous autres patriciennes nous ne concevons pas mais grand dieu! voici un équipage qui vient à le nous et qui ressemble tout à le fait à le celui de la marquise –et c’ est elle-même avec le jeune docteur –voyez léonce voici une femme plus facile à le satisfaire que moi! nous allons surprendre une intrigue elle se faisait passer pour malade et la voilà qui se promène avec avec son médecin comme vous avec le vôtre madame ", "au-dessus de la porte d’ entrée apparaissait très haut la grande loggia en faïence de les sultans d’ autrefois et de chaque côté à le niveau de les dalles des loges pareilles s’ ouvraient pour les imans les précieux carreaux qui les tapissaient représentant d’ inimaginables fleurs avaient des encadrements et des bordures de tous les bleus turquoise depuis la fraîche turquoise couleur de ciel clair jusqu’ à la turquoise mourante s’ éteignant dans les verts étranges à le fond de la mosquée resplendissait le mihrab qui est comme chacun sait le portique très saint orienté dans la direction de la mecque vers lequel se tournent les fidèles en priant chef-d’œuvre d’ art ancien très haut et majestueux il était entièrement en faïence ses fleurs ses arabesques ses inscriptions en relief avaient des contournements infinis ", "nous causons beaucoup à le propos de toutes choses si guillaume prétend qu\\ il ne me comprend plus toujours aussi bien qu\\ autrefois moi je pourrais répondre qu\\ auprès de lui j\\' éprouve impression contraire il me semble comprendre guillaume beaucoup mieux beaucoup plus complètement autrefois ce est pas en ce cas que le livre soit devenu plus facile à le lire est plutôt à les anciens jours insouciante et distraite je n\\ y jetais les yeux avec négligence en passant mes yeux égoïstes et futiles de petite princesse janvier j\\' ai fait une apparition chez les mauriceau mais j\\' ai évité le jour de madame ne voulant à le aucun prix penser à le fabrice de mauve j\\' ai rempli également mes devoirs de politesse auprès de mlle arguin que j\\' ai manquée; de mme patain qui avait personnes autour d\\' elle et avec qui je n\\' ai pas échangé mots je lui ai parlé de mon mari ", "celui-ci examina les titres de poincy et assura de ses droits il le remit ensuite à le jours pour lui donner connaissance de actif de la succession de le fripier dont la liquidation achevait paul et joseph profitèrent de ce répit pour visiter les palais les musées les spectacles tous les allaient d\\' émerveillement en émerveillement paris est comme le ciel nuageux de écosse ", "a la fin il se lève avec force en poussant après avoir enflé sa poitrine un immense soupir il tire fort son manteau puis commence a se déshabiller avec mauvaise humeur et hâte d’ en finir une rumeur arrivant de le côté de la scène pareille a des bravos confus lui fait prêter l’ oreille c’ est la pièce qui vient de finir plusieurs fois on rappelle un acteur ", "PROPN demanda justin d’ une voix altérée —attendez je procède par ordre c’ est le mandat que j’ ouvre d’ abord c’ est du mandat que je vous parle d’ abord —oui nous écoutons " ]
ils arrivèrent ainsi à la place verte l' endroit est bien nommé car le quartier est solitaire et l' herbe pousse si drue autour de les pavés que la place a l' air d' une pelouse la jeune femme s' engagea sous une double rangée de tilleuls rabougris bordant la ligne mélancolique de les façades noircies par les vents pluvieux puis elle reparut près d' une vieille maison à le toit d' ardoise et gérard reconnut le logis d' un riche marchand de bois appelé m. obligitte à le bruit que fit le marteau la porte massive s' entrebâilla puis se ferma de nouveau avec un sourd murmure l' apparition s' était évanouie le chasseur passa fois devant la maison mais il ne put rien apercevoir tout était hermétiquement clos il n' osa pas stationner plus longtemps sur cette place où sa présence ne pouvait manquer de faire jaser et prenant une rue détournée il regagna la campagne	[ "gérard la faucherie demeurait à le doyenné à une lieue de la ville et il faisait nuit quand il entra dans l' avenue de sapins qui précédait sa maison il trouva sa mère qui l' attendait impatiemment comme tu reviens tard dit madame la faucherie en l' embrassant j' étais déjà inquiète et je n' ai pas voulu dîner sans toi madame la faucherie était veuve et gérard était son unique enfant elle l' avait eu ans seulement avant la mort de le commandant la faucherie elle l' aimait d' une tendresse passionnée exclusive et n' avait jamais voulu se séparer de lui ", "quand son fils était arrivé à l' âge commencent d' ordinaire les études classiques elle n' avait pu se décider à l' enfermer dans un collège et faisant choix d' un précepteur instruit et expérimenté elle s' était enfuie avec son trésor à le doyenné c' est à le pas de les bois de l' argonne en face d' une nature silencieuse et austère que l' âme de gérard s' était ouverte à les émotions de la première jeunesse madame la faucherie avait voulu faire de lui un homme mais un homme à le gré de son imagination maternelle généreux sans faiblesse viril sans grossièreté pour mettre gérard en garde contre les plaisirs faciles elle avait imprégné son cœur de toutes les délicatesses qui sont le privilège de les natures féminines pour fixer son esprit elle lui avait inspiré le goût de les lectures sérieuses pour occuper son corps elle lui avait fait suivre tous les exercices qui donnent la santé la souplesse et la vigueur ainsi sous l' influence de cet amour fervent PROPN avait grandi robuste enthousiaste et fier ", "il avait dans le caractère quelque chose de cette verdoyante forêt d' argonne ou il vivait je ne sais quoi de rêveur et de romanesque avec une saveur d' âpreté sauvage quand sonna la et unième année sa mère put déjà se féliciter des résultats de son plan d' éducation elle était fière de son fils elle rêvait maintenant pour lui une jeune fille digne d' être appelée sa femme qui s' éprendrait de gérard et lui donnerait toutes les joies de la vie d' intérieur et en songe parfois elle se voyait heureuse aïeule à le milieu d' un beau groupe de petits-enfants cependant la jeunesse faisant explosion à le milieu de cette éducation un peu exceptionnelle avait amené à sa suite de sourdes et vagues agitations langueurs fiévreuses paresseuses rêveries tristesses inexpliquées l' image de l' éternel féminin commençait à le occuper la pensée de gérard et à l' agiter le fantôme de l' amour le poursuivait dans ses lectures dans ses courses de chasseur dans ses rêves de la nuit ", "son imagination sans cesse entraînée de ce côté lui forgeait d' idéales amoureuses il souhaitait sérieusement la subite apparition de quelque mystérieuse jeune fille exilée à le fond de les bois comme la rosalinde de shakspeare et souvent il se disait en suivant un sentier perdu vais -je la voir paraître à le détour de le chemin quelquefois par de tièdes matinées de printemps gérard fatigué de le silence de le doyenné s' enfuyait vers PROPN dans les rues solitaires le son d' un piano touché par quelque main de femme arrivait jusqu' à le lui ou bien une porte s' ouvrait et une jeune fille accompagnée de sa mère un livre de messe à la main glissait le long de les murs fleuris de giroflée et allait assister à le quelque messe matinale PROPN la suivait de les yeux jusqu' à le moment ou ̀ elle disparaissait dans l' obscurité de le portail cintré ", "alors il quittait rapidement la ville et poussé d' un besoin de mouvement il faisait de longues marches dans la forêt il traversait avec une activité ardente les sombres tranchées de vieux chênes et les clairières pleines de soleil puis il se laissait tomber et inquiet sur la jeune herbe de les talus il appelait mentalement l' amoureuse inconnue et parfois arrachant à le pleines mains les feuilles nouvelles il les portait à ses lèvres aspirait avec passion leur verte senteur et les couvrait de baisers quand il rentrait à le doyenné le soir sa mère qui l' avait vu partir languissant et ennuyé lui trouvait le teint animé les yeux brillants et la parole vibrante qu' as -tu gérard disait -elle le printemps m' a grisé répondait -il en rougissant et madame la faucherie fixait sur son fils ses beaux yeux bleus pleins d' inquiétude maternelle sa calme figure jeune et fraîche encore sous ses boucles grises prenait une expression pensive ", "elle sentait que l' heure de la crise était proche et elle soupirait années s' étaient ainsi écoulées et les inquiétudes de madame la faucherie s' étaient accrues à le mesure que redoublait la fièvre de jeunesse dont son fils était tourmenté il faut le marier se disait -elle et elle avait déjà confié ses préoccupations à un vieux voisin de campagne m. de vendières le vieillard avait souri puis ils avaient ensemble passé en revue les beaux partis de les environs à le milieu de ou demoiselles à le marier m. de vendières nomma la fille d' un riche marchand de bois de saint-gengoult adeline obligitte c' est une jolie personne ajouta -t-il ans élevée à le sacré-cœur une fortune solide nous sommes un peu parents et je pourrais vous servir songez madame la faucherie avait promis d' y songer et ses préoccupations avaient recommencé compliquées d' hésitations et d' enquêtes matrimoniales car elle était difficile et aurait voulu trouver une merveille pour son fils les choses en étaient là quand le soir où commence ce récit gérard qui était resté longtemps sile", "puis elle ajouta aurais -tu rencontré mademoiselle obligitte on la dit fort jolie gérard rougit légèrement et se borna à le parler de le logis obligitte dont la physionomie silencieuse l' avait frappé il se sentait embarrassé et je ne sais quelle timidité l' empêcha de conter sa rencontre avec l' inconnue de le ru de les sept-fontaines la conversation tomba de nouveau un moment madame la faucherie était restée pensive dis-moi gérard reprit -elle enfin as -tu quelquefois songé à te marier ", "cette fois le jeune homme rougit jusqu' à les oreilles et fit une réponse évasive eh bien mon cher enfant continua sa mère si tu veux me faire plaisir tu y songeras sérieusement et nous en reparlerons il me tarde de devenir grand'mère il sourit et elle n' ajouta rien de plus mais quand son fils eut regagné sa chambre elle resta longtemps encore près de le feu demi-éteint immobile et plongée dans une profonde méditation cette allusion de gérard à la famille obligitte rappelait à le madame la faucherie sa conversation avec m. de vendières et les indications données par son voisin de campagne cette singulière coïncidence la frappa et ramena plus fortement encore son esprit vers sa préoccupation dominante ", "elle avait toujours rêvé de choisir elle-même la jeune fille digne de comprendre et d' aimer gérard de frayer elle-même le chemin où les jeunes gens pourraient se rencontrer d' y amener en secret cette fiancée élue entre toutes charmante entre toutes et de dire à son fils voici le bonheur prends -le de ma main après avoir consacré à le gérard les belles années de sa seconde jeunesse et reporté sur la tête de l' unique enfant toutes les tendresses de son cœur elle voulait faire plus encore et lui donner le bonheur dans l' amour d' une autre elle voulait trop car l' amour est un oiseau capricieux qui ne chante qu' à son heure et ne fait son nid que sur un arbre de son choix elle l' avait su jadis et elle aurait dû s' en souvenir mais les préoccupations un peu exclusives de la mère avaient effacé les souvenirs de la jeune fille a ans on oublie qu' on voulait aimer et choisir soi-même quand on en avait en dépit de sa belle âme madame la faucherie était devenue positive elle plaçait maintenant assez volontiers l' idéal de le bonheur dans ce qu' on appelle un beau" ]	[ "PROPN s’ est approché d’ eux et leur a précisé: je suis là pour vous accompagner pour être avec vous; si vous avez des questions vous pouvez me les poser a suffoqué puis comment a -t-il trouvé la force d’ articuler a débité d’ un trait: qu’ est -ce qui va se passer maintenant l’ infirmier a dégluti tandis que poursuivait sur sa lancée la voix ravagée par la révolte et le chagrin: pourquoi est -il maintenu en réanimation s’ il n’ y a plus d’ espoir qu’ est -ce qu’ on attend ", "vous vous demandez je gage mais le colonel ne tarda pas à le être tiré d’ embarras les éclaireurs revenaient: gobain ramenait avec lui un nègre à les allures presque civilisées à le costume quasi européen puisqu’ il portait un pantalon et une bretelle unique tranchant en blanc sur son corps d’ ébène à le sud mon colonel à le sud cria gobain de le plus loin qu’ il vit son officier le naturel qu’ il a l’ honneur d’ être devant vous s’ est échappé d’ un village allié incendié cette nuit et détruit par des diables à le de moricauds qu’ ils ont une femme blanche que le chef traîne toujours avec eux que ç a doit être la demoiselle à le mon colonel où est le fuyard mon colonel ", "dans ce siècle et surtout depuis le triomphe d’ une bourgeoisie qui se garde bien d’ imiter françoisier ou louisxiv vivre de sa plume est un travail à lequel se refuseraient les forçats ils préféreraient la mort vivre de sa plume n’ est -ce pas créer créer aujourd’hui demain toujours ou avoir l’ air de créer; or le semblant coûte aussi cher que le réel! outre son feuilleton dans un journal quotidien qui ressemblait à le rocher de sisyphe et qui tombait tous les lundis sur la barbe de sa plume étienne travaillait à le ou journaux littéraires ", "il fallait encore une fois cette arsouille de bastyns ce grand lendore à la figure de pain d’ épice pour s’ amuser à le soûler les petits hommes si bien qu’ à la reprise de le travail plusieurs de ces galopins flageolaient sur leurs quilles le premier gamin qui nous apporte des briques a failli dégringoler de l’ échelle PROPN se tient les côtes de rire le goujat lui se met à le braire et déclare qu’ il ne regrimpera plus les autres manœuvres se défient également de le jeu ", "–quoi? dit fougères –jette-toi dans la littérature baissa la tête à la façon de les brebis quand il pleut il demanda il obtint encore des conseils utiles et retoucha ses tableaux avant de les porter à le élias PROPN paya chaque toile francs à ce prix fougères n’ y gagnait rien mais il ne perdait pas eu égard à sa sobriété ", "a peine insinua -t-elle qu’ elle avait deviné et blâmé un peu de dureté envers la mère de qui le glaive dans le cœur jouait la naïve ignorance le coupable en l’ écoutant comprit la miséricorde divine il lui sembla sentir couler sur les plaies de son âme une précieuse goutte de baume et c’ était sa fille doux ange interposé entre lui et le juge éternel qui par sa volontaire immolation lui obtenait de le ciel ce premier et délectable apaisement depuis la soirée de le crime ", "cette occultation tient de le mystère on ne l’ évoque que sur le ton confidentiel qui convient à les choses inexplicables mon frère et moi gardions souvent les vaches avec martine lorsque nous étions gamins et que les barbelés n’ existaient pas encore elle manipulait à le distance petits bâtards intelligents et rapides comme des robots télécommandés ils répondaient à le quart de seconde à les impulsions qu’ elle émettait en patois faisaient manœuvrer tonnes de vaches irascibles et rétives parmi pierres murs et haies d’ épines ", "quand il les a lues il les laisse retomber sur sa table se renverse en arrière jusqu’ à le ce que sa chaise tienne en équilibre sur pieds et machinalement se balance d’ avant en arrière pendant que ses regards se posent sur le réflecteur fixé en dehors de la fenêtre mauvaises nouvelles il lui semble presque qu’ il les attendait l’ allemand lui fait savoir qu’ il doit quitter PROPN pour le moment mais reprendra leurs leçons à le son retour d’ ici quelques semaines les autres lettres viennent de gens qui lui avaient demandé ses conditions et sur lesquels il comptait déjà ", "je ne vous ai jamais embêté a niaisement observé le flétan laissez -moi sortir maintenant je ne peux pas a dit baumgartner tu me gênes tu es susceptible de me gêner donc tu me gênes laissez -moi sortir a encore dit le flétan sinon ç a va se savoir et ç a vous fera des ennuis ", "trop tard j’ avais l’ œil toute la soirée nathalie demeura soucieuse elle se retira de bonne heure dans sa chambre et dormit à le peine dès ce moment elle avait résolu de partir " ]
pourquoi ne le serais -je pas ce soir et depuis de longs soirs il n’ est plus possible de s’ étendre sous le ciel il faut se confiner dans les chambres chaudes et parfois ouvrir grande la porte pour aspirer avec joie l’ air glacé qui entre d’ une seule haleine est -ce cela seulement les mots sortent avec difficulté la confidence n’ existe plus il s’ efforce d’ instinct lui-même de me ramener en arrière il me parle de sa concubine! et qu’ en fera -t-on cette nuit! de ses projets grandioses impérialissimes quand les ts’ing consolidés comme une valeur branlante et rematée seront fixes après la crise	[ "en vérité en vérité je me le dis: il parle comme il a toujours parlé depuis mois mais j’ avoue ne plus écouter de le tout de même j’ écoute ailleurs il m’ a dit: avant la troisième veille on me portera un message j’ attends bien plus que lui le message j’ attends et il n’ y a pas un souffle extérieur le message à le travers l’ air froid de la grosse cloche qui sonnera peut-être sa dernière battue cette nuit; et qui vient de nous dépêcher à le travers le ciel le double coup de la deuxième veille j’ attends ", "lui parle toujours ce qu’ il dit ne m’ intéresse plus le doute a porté ses fruits qu’ il parle de ceci ou non qu’ il dise ceci ou cela j’ attends le fait pris sur le fait le grossier événement palpable que je toucherai de mes doigts la plaie même à le travers sa poitrine et son cœur où je mettrai le doigt mieux que le battement de la cloche de fer j’ écoute le tintement de garde de ma sonnette l’ arrivée de le léger mouchoir de soie jaune avant le coup de la troisième veille ", "la troisième veille a frappé là-bas et il me semble n’ avoir rien entendu lui pourtant si près de moi est -ce à le moi à le mettre sur ses gardes aucun message n’ a paru aucun tintement à le ma porte aucun pas dans la ruelle dont le sol gelé serait un bon avertisseur il paraît écouter à le dehors puis se remet à le parler ", "il raconte à le merveille comme en ses meilleurs jours mais pour la première fois aucun désir de noter ni même de retenir ce qu’ il me dit les heures chinoises étant doubles des nôtres un peu énervé j’ attends le coup de la veille quatrième bien que non précédée de le mouchoir elle viendra puisqu’ il est ici et qu’ il ne marque aucun mouvement pour la joindre en cette nuit que j’ ai décidée: tragique d’ ici PROPN qu’ il parle encore j’ ausculte dans le silence plus grand que ses paroles la sourde et claire nuit d’ hiver j’ épie plus loin que sa voix le coup de la cloche qui me dise mécaniquement péremptoirement si ce soir elle est fidèle ou non; si lui que j’ ai appelé mon ami est digne d’ amitié oui ou non j’ attends la cloche ", "quatrième veille je laisse le son retomber j’ écoute un instant de plus je lui fais grâce d’ un peu de silence rien ma porte reste fermée ", "il a menti ce qu’ il m’ a prédit et promis n’ arrive pas tout ce qu’ il m’ a raconté serait -il vrai ou faux à le mon tour en confidence inverse de reprendre son histoire ou ses histoires mais il est chez moi il est mon hôte même les anthropophages respectent leurs hôtes ou les cuisinent avant de les dévorer je change de jeu et sur le ton coutumier que l’on m’ assure plein de politesse insolente je l’ interpelle: dites donc rené leys vous n’ avez pas l’ air de savoir l’ heure? ", "aucune réponse je poursuis: nous devions recevoir: à le heures la visite d’ un mouchoir jaune; à le heures sa visite à le elle l’ autre la première il est exactement heures il ne dit rien je poursuis: vous m’ aviez demandé autrefois si vous pouviez compter sur moi? ", "ceci le réveille le redresse il n’ hésite pas oui je voulais pouvoir compter sur vous bien comme ami? oui comme ami alors laissez -moi vous faire à le mon tour des confidences amicales laisse-moi te dire que je ne comprends plus rien à les histoires que tu me racontes je n’ en crois plus un mot; et à le lieu de m’ en plaindre à le jarignoux qui s’ est plaint à le moi de t’ a voir prêté francs je préfère te parler carrément cette nuit où nous avons désormais tout notre temps libre bien ", "parlons il commence à le faire chaud et lourd dans la maison sortons nous serons plus libres dehors il est debout il me précède je l’ arrête: et si tout à le fait par hasard elle venait et ne trouvait personne? qui elle il dit avec un grand soupir mécanique c’ est fini maintenant " ]	[ "or l’ ingénieuse combinaison la voici: l’ hôtel fort mince ne comporte qu’ une épaisseur de chambres lesquelles naturellement ont toutes la même orientation celle de le midi si c’ est ça que vous appelez la maison idéale –quand vous aurez fini de parler je causerai –allez –semblable à le votre hôtel de san-remo ma maison de winnipeg est assez étroite puisqu’ elle ne comporte que l’ épaisseur de pièces mais ce qui fait sa singularité c’ est qu’ elle est posée sur un immense chariot qui tourne sur des rails circulaires ", "a supposer qu’ elle dise franchement à le son amoureux auguste voulez -vous vous marier avec PROPN et que lui ne répondît pas alors tout était fini entre eux et à le moins qu’ elle ne consentît à le faire de les bêtises il ne lui restait plus qu’ à l’ inviter à le passer désormais son chemin elle eut les paupières mouillées en songeant que le soir elle resterait seule chez elle; avant qu’ elle n’ eût connu ce garçon elle ne pensait pas à s’ amuser; aujourd’hui elle avait soif des câlineries d’ un homme des promenades à le des rires s’ allumant dans les yeux qui se croisent elle s’ apercevait pour la première fois que la maison de son père était triste comme un bonnet de nuit le seul parti qu’ elle eût à le prendre en attendant c’ était de se mettre sous la bâche comme le disait élégamment sa sœur alors qu’ elle était d’ humeur gaillarde ", "je suis normalienne agrégée de lettres classiques je viens de passer ans à le yale c’ est mon cv. mais il y a autre chose tu le sens pour commencer je fais ma thèse sur sade ce n’ est pas neutre sade ", "monsieur servais dont rien n’ égalait l’ anxiété après -avoir fait fois le court trajet de la rue cassette à la rue à le pot -de fer était revenu dire à sa nièce qu’ on n’ avait pas revu anselme le et que les commères de le quartier faisaient déjà son oraison funèbre l’ ex-député pendant ces journées néfastes ressemblait à une âme en peine il ne pouvait rester minutes à la même place il voulait aller se battre contre les insurgés il prophétisait d’ un ton lugubre leur infaillible victoire ses déclamations contre les mauvaises doctrines premières causes de tous ces malheurs redoublaient d’ éloquence et de verve ", "le timbre électrique vint couper en ses réflexions mélancoliques il s’ étira péniblement étouffa une demi-douzaine de bâillements consécutifs et parvint non sans peine à se mettre sur ses grosses jambes –encore quelque nouvelle corvée murmura -t-il en se dirigeant vers le cabinet de travail de son maître seigneur dieu quelle vie! PROPN lui ne partageait pas la mélancolie de son majordome à le contraire ", "nous vîmes cette petite boule d' or traverser l' obscurité de le bosquet pour se poser dans un feuillage où le soleil déjà avait mis des couleurs d' un jaune qui ne le cédait pas à le celui de le plumage mais à le même moment un seigneur qui tournait justement l' allée faillit recevoir en plein dans son pourpoint la bestiole étourdie et sans se démentir posant sur l' agitation de ses ailes son chapeau lourd de plumes et de points dans l' instant il eût réduit en captivité la cause d' un si grand émoi. étant accourus nous vîmes que c' était m. de moncontour qui venait par cette manœuvre-là de décider la victoire et lui qui jugea la situation d' abord me confia par la suite qu' il n' avait pas éprouvé tant de joie ni conçu tant d' espérance le jour où par l' arrivée subite de ses escadrons à le turckheim il avait aidé le comte de turenne à le culbuter m. de ce marquis appréciait les choses comme il convient à un seigneur de la cour et n' augurait pas à la légère car mme de le fresnoy ressentant pour un service à le ce point signalé la reconnaissance d' u", "—le chef de magasinage répète la candeur tout en remettant ses souliers avec un gros sourire de satisfaction a n’ est pas lui qui nous dénoncera! —tu as tué lasker l’ a bien fallu il m’ a trouvé en face des caisses et s’ est trop intéressé à le ma besogne m’ a posé des questions qui m’ ont troublé tellement troublé mon vieux que j’ ai été obligé de m’ y reprendre à le fois pour qu’ il ne me questionne plus jamais depuis le sergent de pompiers j’ ai le poignet foulé tu sais! et où as -tu mis le cadavre? —justement je ne savais qu’ en faire moi! l’ inspiration ç a n’ est pas mon fort je l’ ai caché en attendant sous un monceau de papillotes —mais ils le découvriront tout de suite! malheureux tu dis que lasker ne nous dénoncera pas tu n’ as donc pas réfléchi que son cadavre nous dénoncera lui!... et nous serons repris avant d’ être sortis de le magasin ", "je n’ aurais même pas l’ excuse de le besoin puisque j’ ai de quoi vivre largement et d’ ailleurs je ne puis plus supporter le martyre de cette impuissance à le rendre ma vision intérieure –attendez encore attendez la lumière viendra elle le regardait avec une compassion profonde la vie pure et ardente d’ une âme très haute se répandait sur ce beau visage de femme ", "la lettre n’ est point arrivée encore pensa -t-il il lut fois de suite le mercure de france et ne s’ en alla qu’ à le midi PROPN se mit à le table bien décidé à le tenir sa promesse et à le être discret cela fit que le repas fut silencieux entre le fils et la mère et qu’ ils se séparèrent presque après césar-alexandre retourna à le café de le roi de prusse ", "élevée par une mère qui n’ était que prétention et snobisme la petite-fille de le colonel quoique non dénuée d’ intelligence avait une âme vide un esprit désaxé que rien ne semblait émouvoir elle avait étudié le droit faisait de le sport allait dans le monde sans paraître s’ intéresser vraiment à le quoi que ce fût cherchant des mots caustiques raillant les sentiments nobles préoccupée de montrer un cynisme une indépendance d’ idées dont l’ étalage présentait quelque chose de naïf qui n’ échappait point à son grand-père et lui faisait dire tristement: pauvre petit pantin détraqué après d’ autres exécutants se faisaient entendre mais PROPN n’ avait plus d’ ouïe pour eux elle écoutait toujours en elle les échos frémissants de les heures de la vie et elle songeait: comment peut -on jouer autre chose même de la plus belle musique quand on vient d’ entendre la sienne qui va jusqu’ à les profondeurs de l’ âme elle était encore toute recueillie lorsque le colonel l’ emmena avec mme chardolles vers le buffet se détachant d’ un groupe d’ hommes s’ avança" ]
heureusement l’ enfant était curieuse et ce fut assez vite fait que de lui apprendre à le lire à le peu près facilement aussi elle apprit à le marquer ferme sur du papier blanc des bâtons des ronds et des jambages –maintenant à l’ arithmétique on mit à les mains de la petite une ardoise et un crayon et en avant les comptes de toutes ses forces de tous ses doigts mignons marianne crayonna dans son coin près de la fenêtre tandis qu’ à le côté avec la même ardeur allaient les aiguilles à le tapisserie	[ "mais l’ addition fut d’ une terrible difficulté à le franchir a chaque retenue à le poser plus de mémoire plus de marianne enfin elle se levait apportait l’ ardoise en soupirant: –cousine augustine cousine augustine levait le nez jetait le maître coup d’ œil de la personne la plus forte peut-être de la rue dans l’ art de saisir les relations de les poses et de les retenues et répondait il y a chiffres de mauvais avec un autre soupir petite marianne regagnait son coin pour s’ y colleter de nouveau avec l’ ennemi puis revenant: –cousine augustine et la cousine il y a chiffres de mauvais l’ enfant allait se rasseoir suait sang et eau et revenait le regard suppliant l’ ardoise tremblante à le bout de les doigts on y regardait: –tous les chiffres sont mauvais et mlle théodosie s’ agitant sur sa chaise l’ aiguille en l’ air: tous mauvais ", "elle ne saura jamais compter; si son père ne rapporte pas de là-bas de les millions voilà une jolie fille mon dieu mon dieu soupirait marianne devant ce double mur de bronze de l’ arithmétique et de les arithméticiennes mais elle ne pleurait pas mlle augustine interdisant les larmes pour la formation de ce caractère la rude fille ajouta à l’ arithmétique d’ autres ingrédients marianne passait un peu de son temps à le déshabiller sa poupée niceton et à l’ habiller tour à le tour de les belles toilettes de sa garde-robe l’ une toute d’ or l’ autre d’ argent et de rose la troisième d’ azur ", "ah! que c’ était beau elle arrangeait chaque fois la robe et le chapeau d’ une façon gentille un peu fantaisiste un petit coup de doigt et voilà un chapeau et une robe à le regarder un jour niceton déshabillée l’ enfant reçut l’ ordre de la laisser ainsi mlle qui depuis quelque temps regardait mais de travers ces jolies choses et marianne s’ empara des robes merveilleuses et tendit en échange des morceaux de percale grise en disant: –voilà une robe ", "et comme l’ enfant semblait fort –tu vas la coudre il faut apprendre à le coudre ajouta mlle augustine en piquant son aiguille sur le talon de la grande pantoufle il n’ y a que des enfants mal élevés qui s’ amusent à le leur poupée les poupées ne nous sont données que pour que nous apprenions à le coudre –nous n’ avons pas appris autrement dit la sœur cadette son aiguille fièrement en l’ air ainsi qu’ un drapeau conquis ", "la petite marianne prit les morceaux de percale grise qui représentaient la grande chose à le apprendre et la robe à le faire et s’ y noya aussitôt entre le corsage la jupe et les bras grands mois entiers niceton resta déshabillée par un froid rigoureux qui empêchait les menottes de marianne de tirer l’ aiguille aussi vite qu’ il l’ eût fallu pour arracher la poupée à le danger de les rhumes et de les engelures pauvre niceton son infortune navrait l’ enfant et l’ une ou l’ autre de les sœurs tendant un doigt vers les membres toujours épars de la toilette en percale grise il y a points ", "points de mauvais!. tous les points sont mauvais les points les chiffres les jours tout était mauvais la pauvre petite avait des découragements noirs pleurait mais en cachette et avec d’ autant plus de raison que les pleurs aussi étaient mauvais et qu’ elle usait plus de fil que la ration donnée tous les matins autre sujet de gros reproches ", "elle en vint pourtant à s’ abandonner devant la vieille poirette qui malgré tout lui montrait bon visage poirette je suis si malheureuse je voudrais mourir je ne fais pas bien les surjets et je n’ ai jamais assez de fil les mains jointes elle parlait avec un accent désespéré poirette fut fort émue ", "elles se trouvaient en ce moment dans la rue legendre revenant de le parc monceau la vieille servante avait ordre de prendre une livre de pruneaux à80centimes elle en prit a et acheta ensuite chez la mercière d’ à le côté sous de fil que l’ enfant avec un soulagement infini mit dans sa poche mais ces pruneaux a leur mine seule les sœurs virent le crime et demeurèrent un moment consternées à l’ idée que l’ honnête auvergnate était déjà changée en cuisinière de paris et qu’ il allait falloir exercer contre elle toute leur science en arithmétique –pruneaux de70centimes ", "les sous dit la première mlle après une déclaration un peu molle de poirette que les pruneaux avaient sans doute augmenté la vieille servante répéta son appréciation avec de grands mouvements de bras pour l’ appuyer alors marianne toute pâle et dont les yeux allaient douloureusement de la bonne à le mlle théodosie et de celle-ci à le mlle augustine dit: –poirette m’ a acheté de le fil parce que je n’ en ai pas assez elle le tira de sa poche la face éclairée par le sentiment d’ une belle trouvaille mlle reprit en montrant l’ enfant: c’ est elle qui a eu la ruse d’ acheter des pruneaux a " ]	[ "rappelez -vous votre serment; si je pouvais supposer qu’ un mot de tout ceci lui fût rapporté je courrais me jeter dans la saudre –calmez -vous répliqua mme et comptez sur ma discrétion mais vous m’ avez demandé un conseil et le voici il faut combattre et refouler cet amour dans le plus profond de votre cœur ce que vous dites impossible ou essayer de savoir si m. PROPN songe à faire de vous sa femme ", "fit maître koltz d’ un ton qui était peu flatteur pour l’ ancien infirmier de la quarantaine —nous avons le docteur qui accompagnait deck à le château de les carpathes oui monsieur le comte mademoiselle dit alors franz je désirerais dans son intérêt voir votre fiancé et obtenir des détails plus précis sur cette aventure il s’ empressera de vous les donner même à le prix peu de fatigue je n’ abuserai pas mademoiselle miriota et ne ferai rien qui soit susceptible de nuire à le nic deck je le sais monsieur le comte quand votre mariage doit -il avoir lieu dans une quinzaine de jours répondit le biró.— alors j’ aurai le plaisir d’ y assister si maître koltz veut bien m’ inviter toutefois monsieur le comte un tel honneur dans une quinzaine de jours c’ est convenu et je suis certain que PROPN deck sera guéri dès qu’ il aura pu se permettre un tour de promenade avec sa jolie fiancée dieu le protège monsieur le comte répondit en rougissant la jeune fille .et en ce moment sa charmante figure exprima une anxiété si visible que PROPN lui en demanda la cause oui! que dieu le p", "le avril à le matin entre messages d’ organismes de crédit qui tous te refusent un prêt tu reçois une brève réponse de miller cher thomas merci pour votre e-mail après mûre réflexion je pense qu’ il est préférable à le ce stade de poursuivre le processus je ne vois pas la nécessité de repousser d’ un an votre évaluation j’ ai demandé à le comité de me communiquer leur rapport ", "ils se reconnurent c’ était lui qu’ on venait chercher une ride de mauvaise humeur lui plissa le front il s’ approcha et dit: –qui qu’ tu veux la vieille le regardait sans un tressaillement de visage ", "il finissait par bercer tel qu\\' une incantation par dorloter qui assoupissait dans ce roulement de versets interrompu par la doxologie revenant en ritournelle après la dernière strophe de chacun de les psaumes ah mais je n\\ y comprends rien se dit durtal qui connaissait ses complies sur le bout de le doigt ce est plus de le tout office romain qu\\ ils chantent le fait est que un de les psaumes manquait il retrouva bien à un moment hymne de saint ambroise le clamé alors sur un air ample et rugueux de vieux plain-chant et encore la dernière strophe n\\' était -elle plus la même ", "l’ avocat est à le mon chevet il me présente un petit vieux bien propre médecin spirite de ses amis venu surveiller l’ opération que cet amour d’ anglais tenait à le exécuter de ses propres mains le médecin spirite est tout joyeux car il paraît que j’ ai à la minute retrouvé mon aura bientôt je pourrai gambader rire aimer toutefois je n’ aurai plus jamais ni température ni couleur ", "lorsqu' elle nous vit entrer elle joignit les mains et s' écria: demoiselle elle n' en put dire plus long pour lors mais ses yeux se mouillèrent après les questions sur la santé la demoiselle ponsie prit le poupon qui était plié dans un mauvais morceau de drap tout percé et l' habilla avec les affaires qu' elle avait apportées et tout ce temps elle le baisait et le rebaisait puis comme il commençait à le gimer un peu elle le rendit à sa mère pour le faire téter une poule toute plumée et vidée fut tirée de le bissac et donnée à la vieille qui apprêta une marmite et la mit à le feu pour faire de bon bouillon après la demoiselle serra dans un mauvais cabinet une bonne miche blanche du sucre et bouteilles de vin vieux ", "elle ne s' étonna pas ne protesta pas et signa l' écrit sans plus de réflexion que si c' eût été le bail d' un de ses fermiers peu après ses facultés s' affaiblirent encore elle donna un signe caractéristique de démence car fréquemment elle allait se poster sur un point particulier de la pelouse en arrière de le château pendant un instant elle se tenait immobile les bras croisés puis elle criait: en joue feu et se laissait tomber sur l' herbe comme blessée à le mort ", "pourquoi faire peur à les oiseaux disait une vieille PROPN entendit nommer un certain darfaut un certain paralet qui eux prétendaient chasser ce fut à le peu près tout ce que jacques récolta autour de les groupes dans la rue et sur la place pourquoi ce darfaut et ce paralet ne pourraient -ils pas chasser quand on ramasse ainsi des bouts de phrases on ne comprend rien en fin de compte et ç a fait des mystères inutiles ", "car le pauvre garçon était gonflé de bonheur et de pensées d\\' avenir il avait voulu voir la toilette de zoé et il était dans le ravissement ah mon cher dit -il à le robert vous n\\' oubliez pas que je me marie demain et que vous devez assister à le mon mariage pourvu que je ne l\\ oublie pas non plus moi! vous amènerez votre ami n\\' est -ce pas les amis de nos amis sont nos amis " ]
il lui arrive de sortir avec lui —pas à le ma connaissance —elle a des amies des amis —pas à le ma connaissance non plus des amants je n’ ai entendu aucun bruit courir sur son compte la plupart de les gens la prennent pour une neurasthénique ou pour une folle	[ "elle boit sec —je m’ en suis aperçu —je vous ai dit tout ce que je sais il paraît que le mari a disparu depuis un mois —et personne n’ a reçu de ses nouvelles ", "—on dirait que non c’ est pourquoi inquiète elle est venue me voir ce matin —pourquoi vous et pas le bureau de les personnes disparues c’ est ce que je lui ai fait remarquer elle n’ a rien répondu ", "d’ habitude quand il est plusieurs jours absent il reste en contact téléphonique avec son premier clerc dont j’ ai oublié le nom vous lui avez parle —je le verrai sans doute cet après-midi quelques minutes plus tard maigret ouvrait la porte de le bureau de les inspecteurs et faisait signe à le lapointe celui-ci se précipita avec une certaine gaucherie dont il ne pouvait se guérir en présence de maigret celui-ci était son dieu —pas besoin de pardessus murmura le commissaire ", "nous n’ allons qu’ à le pas le matin il n’ avait endossé qu’ un pardessus de demi-saison qui était accroché à la patère le pavé sonnait sous les pas c’ était bon de retrouver l’ atmosphère les odeurs de cuisine et d’ alcool de la brasserie dauphine il y avait à le bar plusieurs policiers à le qui maigret fit un signe de la main ", "ils passèrent directement dans la salle à le manger qui était intime et d’ où on voyait couler la seine le patron serra les mains un petit pastis pour saluer le printemps maigret et finit par dire oui PROPN fit de même et le patron apporta les verres une enquête —probablement ", "—remarquez que je ne vous demande rien ici c’ est discrétion et bouche cousue que diriez -vous d’ un ris de veau avec des champignons maigret savoura son pastis car il y avait longtemps qu’ il n’ en avait pas bu on plaçait devant eux quelques hors-d’œuvre —je me demande si elle sera plus loquace cet après-midi quand je ne serai pas la ̀? je me le demande aussi ils mangèrent tranquillement et durent accepter le gâteau à les amandes préparé par la patronne qui vint elle-même le leur servir après s’ être essuyé les mains à le son tablier il était moins de heures quand les hommes gravirent le grand escalier de la p.j. ", "PROPN a modernisé les locaux grommela maigret essoufflé mais on n’ a pas eu l’ idée d’ installer un ascenseur il pénétra dans son bureau alluma une pipe et se mit à le dépouiller son courrier sans y attacher beaucoup d’ importance il y avait surtout des formules administratives à le remplir des rapports à le contresigner le temps passait lentement de temps en temps il regardait par la fenêtre et s’ échappait en esprit de le bureau ", "pour une fois le printemps était à le rendez-vous l’ air était transparent le ciel bleu pâle et les bourgeons gonflés dans quelques jours on verrait pointer les premières feuilles d’ un vert tendre —je ne sais pas quand je rentrerai annonça -t-il à la porte de les inspecteurs il avait décidé de se rendre à le pied boulevard saint-germain mais il le regretta car le trajet jusqu’ à le bis lui parut long et il s’ épongea plusieurs fois le front ", "le vaste immeuble de pierre que le temps avait rendu gris ressemblait à la plupart de les maisons de le boulevard il franchit une porte cochère à le chêne bien ciré et s’ engagea sous la voûte à le bout de laquelle on apercevait une cour pavée et des anciennes écuries transformées en garages le panonceau doré de le notaire se trouvait près de la porte de gauche et une plaque de cuivre annonçait: maître g. sabin-levesque notaire à le droite de la porte d’ en face un homme l’ observait à le travers les vitres de la loge de concierge sa visiteuse de le matin lui avait dit que l’ appartement se trouvait à le premier étage une autre plaque de cuivre de ce côté portait les mots professeur arthur pédiatre étage– sur rendez -vous seulement cela devait être un médecin cher " ]	[ "bébé-salé roulant timidement sa casquette de marine entre ses doigts crevassés fit quelques pas dans la direction de m. qui le nez sur l’ échiquier prêt à le pousser son fou y a toute l’ assurance de bébé-salé tomba devant cette simple question il ânonna quoi fit qui cette fois leva la tête y a monsieur que m. le capitaine m. le capitaine le capitaine -tu un peigne ", "a cette époque de l’ année la terre le ciel et la mer regorgent de biens des myriades d’ oiseaux aquatiques arrivent du midi et nous allons avoir leurs œufs leur précieux duvet leur dépouille si douce et si chaude leur chair à le goût sauvagin sur terre les rennes se montrent en hordes nombreuses et nous apportent leur viande délicate leur cuir si souple leurs bois majestueux dont nous fabriquons nos armes et nos ustensiles de ménage la mer surtout pullule de baleines qui lancent à le ciel de les jets d’ eau gracieux et de morses à les troupeaux grondants que montés sur nos légers kyaks nous allons attaquer dont l’ ivoire la chair l’ huile et les peaux suffiraient seuls à le tous nos besoins aussi est -ce le moment de les grandes chasses des pêches hardies ", "maigret en profitait pour se glisser par la porte de les témoins retrouvait dans le couloir des hommes qui fumaient une cigarette d’ autres qui peu familiers de l’ endroit cherchaient les urinoirs il savait que les magistrats délibéraient dans la chambre de le président et il vit un huissier y conduire le jeune duché qu’ on avait fait appeler midi approchait bernerie voulait évidemment en finir avec l’ incident à l’ audience de le matin afin de reprendre l’ après-midi le cours régulier des débats espérant un verdict le jour même maigret atteignait la galerie allumait enfin sa pipe adressait un signe à le lapointe qu’ il apercevait adossé à un pilier ", "c’ est ce que j’ aurais dû dire à le sophia d’ ailleurs PROPN aurait évité bien des ennuis —tout cela est parfait dit PROPN mais vous êtes seul à le dire ce serait bien que vous puissiez me montrer cette carte postale ", "devant tellement d' évidences nous n' avions même plus envie d' en débattre on ne savait plus ce qu' on voulait dire et à le passage on avait un peu oublié le reste de la vie c' était triste non? et d' ailleurs quel reste il n' y avait pas de reste la littérature prenait tout elle était la vie même la vie parlée la vie qui parle ", "sa petite main remuait constamment comme si elle cherchait une autre main .le jour finissait j’ étais très lasse je luttai contre une somnolence qui me gagnait lorsqu’ un léger bruit me fit regarder vers la fenêtre une grande ombre se glissait sur le mur et quand elle fut en face de moi je reconnus mon mari il me montra de le doigt l’ enfant et me dit: embrasse -le bien car tu ne l’ auras pas longtemps les infirmières l’ appelaient grand-mère et lui parlaient comme à une petite fille .depuis jours déjà qu’ elle était dans la salle personne n’ avait pu la décider à se laisser opérer .chaque matin les internes s’ arrêtaient longuement près de son lit .il y en avait un qui lui parlait avec beaucoup de douceur il riait en montrant de belles dents blanches et il disait –voyons grand-mère on ne vous fera aucun mal et ensuite vous serez leste comme une jeune fille .mais elle secouait la tête en baissant le front puis d’ une voix claire et douce elle répondait :–non je ne veux pas .aussitôt que les médecins avaient quitté la salle elle se levait de son lit et s’ asseyait", "bien des traits de ces idéalistes semblaient à un allemand plus allemands que français mais tous avaient l’ amour de le fin parler de france et la sève de les mythes de la grèce coulait en leurs poèmes les paysages de france et la vie quotidienne par une magie secrète se muaient dans leurs prunelles en des visions de l’ attique on eût dit que chez ces français de le xx e siècle survécussent des âmes antiques et qu’ elles eussent besoin de rejeter leur défroque moderne pour se retrouver dans leur belle nudité de l’ ensemble de cette poésie se dégageait un parfum de riche civilisation mûrie pendant des siècles qu’ on ne pouvait trouver nulle part ailleurs en europe ", "il la renvoya aussitôt à le befti par courrier interne avec un mot leur demandant d\\' effectuer un croisement avec le fichier de les photos de délinquants ils étaient maintenant équipés d\\' un logiciel de reconnaissance de les visages qui leur permettrait d\\' effectuer l\\ opération en quelques minutes il n\\ y croyait pas beaucoup mais il fallait à le moins essayer les résultats lui parvinrent en début de soirée alors qu\\ il apprêtait à le rentrer chez lui ils étaient comme il y attendait négatifs ", "il est que heures mais la lumière commence à le baisser combien de fois l\\' ai -je fait avec richard juste là sur ce canapé ou encore avec robert ou avec ce violoniste ou je ne sais qui encore durant toutes ces années et la voila fait -il brandissant la fameuse gourmette et souriant d\\' une oreille à l\\' autre mon entrejambe se trouve à le peu près à le même niveau que son nez—à environ un mètre certes je ne me suis pas trompée de peignoir cette fois je porte le long mais je l\\' ai laissé prudemment entrouvrir ", "je l’ examinai dans la lumière son aspect me remplit d’ inquiétude et je compris comment j’ avais pu hésiter tout à l’ heure dans le clair-obscur à le reconnaître en lui jean lebris véritable et vivant sa peau sèche se tendait sur ses pommettes saillantes qui par l’ effet de l’ émotion se coloraient d’ un feu trop vif depuis ans le mal que j’ avais combattu autrefois s’ était donné libre cours mais PROPN s’ était mis à le parler avec le petit tremblement de gorge que donnent les grands contentements je suis arrivé à le lyon avant-hier à le dépôt de mon régiment " ]
—hier nous sommes revenus en allemagne pas loin de la frontière française j’ avais des économies un passeport je me suis sauvée j’ ai pris le train de nuit ce matin j’ étais à le revin	[ "de la folie dit alexis pourquoi ne t’ es -tu pas informée d’ abord dans le village je voulais connaître le raulois pour m’ amuser —pour t’ amuser je rêvais de te rencontrer dans les bois —ce n’ est pas un rêve dit alexis ", "il lui prit les mains et elle le fixa de ce regard clair et sans mensonge elle déclara: —tu m’ avais dit que tu retrouverais ma maison ce sont les dernières paroles que j’ ai entendues de toi j’ étais persuadée que tu savais quelque chose sur ma maison c’ est pour cela que je suis venue ", "un rêve aussi —pas un rêve reprit alexis je sais tout maintenant viens avec moi il se leva brusquement et l’ entraîna vers une hauteur la il grimpa sur un hêtre et parvint à le découvrir quelques pointes de les épicéas qui dominaient le ravin ", "après être redescendu il la conduisit par des détours précis jusqu’ à le ravin ils arrivèrent en peu de temps sur le plateau de valmarie ils étaient tous de fameux coureurs et ils ne traînèrent pas en chemin ils allaient presque sans mot dire PROPN avait simplement déclaré à le blandine qu’ il allait lui donner la preuve qu’ il avait découvert la maison dont elle avait un si beau souvenir ", "—quelle preuve demandait -elle il faut que tu voies toi seule en marchant il lui expliqua qu’ il était parti de pontbaut pour rejoindre son grand-père à le valmarie quand ils arrivèrent à la grille de le petit parc désordonné ils hésitèrent comment m.grégoire les recevrait -il? comment surtout consentirait -il à le croire à les rêves qu’ ils faisaient? par quel moyen lui faire comprendre ", "ce n’ était pas facile de raconter l’ histoire ils discutèrent pendant un bon moment afin de savoir par quel bout commencer PROPN à le blandine la visite de le vieux moulin avec ses camarades lui rapporta les contes de félicité les hypothèses de didier concernant une écuyère on aurait bien de le mal à le faire avaler tout cela à le m.grégoire malgré la preuve qu’ PROPN avait trouvée blandine PROPN était stupéfaite ", "félicité sa tante le jardin suspendu elle était saisie d’ étonnement alexis disait: de quelle façon raconter comment je t’ ai poursuivie jusque dans les bois et quand tu m’ as giflé il arrive qu’ on se dispute avec les gens qu’ on aime dit une voix grave derrière eux c’ était m.grégoire qui avait surgi dans leur dos —écoutez mes enfants dit -il ", "je comprends maintenant pourquoi PROPN est revenu si brusquement à le valmarie j’ ai écouté ce que vous disiez pardonnez -moi mais je crois que vous aurez maintenant peu de chose à m’ expliquer ils entrèrent dans la maison et s’ assirent dans la grande salle comme le soir tombait on alluma les lampes PROPN laissa quelques instants blandine avec m.grégoire pour aller chercher dans sa chambre le débris de le fameux bateau ", "—voilà de quoi rêver en effet dit m.grégoire lorsque PROPN revint et tendit le débris à le blandine elle le prit dans ses mains et resta longtemps sans rien dire il sembla qu’ elle pleurait quand elle releva la tête et alexis virent son regard qui était comme le don d’ une amitié parfaite —ce bateau je suis sûre maintenant que c’ est mon père qui me l’ a donné " ]	[ "si un pays entier vous rejette que faut -il espérer d’ un homme alors qu’ elle n’ y croit plus PROPN reparaît sans frapper il s’ invite dans sa chambre elle relève la tête j’ espère que je ne vous dérange pas ", "tu auras mal lu en tout cas te voilà débarrassé ce n’ était pas une femme pour toi puis ils parlèrent d’ autre chose de ce qui s’ était passé chez don PROPN la veille germain reprocha à le juan-manuel de s’ en être allé sans rien lui dire —tu étais lancé dans un discours qui menaçait d’ être sans fin ", "–vous êtes aimable de venir voir ce père abandonné gilles! dit -il en tendant la main à le jeune homme car est encore absente comme vous le savez peut-être –oui je l’ ai appris chez la princesse aleskine elle est charmante votre fille cadette mon cher cousin de combayre en détournant son regard de les yeux un peu ironiques de gilles ", "un matelas nu sans sommier constituait le seul ameublement de la pièce avec une couette verte roulée en boule le linge s' entassait dans un coin: une valise pour le linge sale une valise pour le linge propre le sol était uniformément jonché de journaux et de revues un véritable kiosque horizontal un article entouré d' un trait de crayon rouge attira l' attention de cadin qui se baissa pour ramasser la feuille ", "il fit le compte de ce qu’ il avait en poche et ne put retenir une grimace mais il l’ interpréta tout cela pour pas grand-chose aucun marché sérieux n’ est conclu j’ ai espéré jusqu’ à le dernier jour et je reviens bredouille ces gros banquiers lyonnais sont si tristes en affaires si méfiants et il se lança dans un récit de son voyage il inventait d’ abondance sans le moindre trouble avec un amusement de conteur ", "les compères commençaient à s’ approcher et à se mêler de le différend les curieux ouvraient l’ oreille tout à le coup s’ écria: onces d’ or si vous voulez pour peu que cela vous plaise riposta qu’ est -ce?... fit -on à les alentours ", "tu nous feras un peu de musique –très-volontiers –moi je te lirai le soir ce qui te plaira le plus –que vous êtes digne d’ affection renaud prit un air grave –votre affection ne pourrait me suffire c’ est votre amour que je veux ", "après plusieurs déconvenues PROPN est plutôt mince nous trouvons un pantalon noir une veste blanche et un nœud noir à le bérurier il est triste comme si ces préparatifs concernaient les funérailles de sa baleine néanmoins je suis venu à le bout de ses curieuses réticences et il se laisse laquer en loufiat de grande bouse avec une résignation qui émeut est une espèce de gros toutou qu\\ on mènerait chez le vétérinaire il est pas content mais soumis ", "d’ accord d’ accord pourquoi avait -il dit fois d’ accord ce n’ est jamais bon signe de répéter les choses on aurait dit qu’ il voulait gagner du temps avant d’ annoncer le verdict bon le mieux est de faire des radios on en saura un peu plus et ç a nous aidera nous aidera à le quoi? —à avancer dans le diagnostic ", "le sergent pat-mooney fut invité à le quitter sa capote militaire qui aurait gêné ses mouvements ensuite il serra sa ceinture et se campa fièrement dans une attitude d’ athlète le visage haut et coure d’ un sang généreux aussi souple aussi droit aussi alerte que s’ il se fût agi d’ un jeu les indiens grands appréciateurs de la beauté physique ainsi que du courage firent entendre autour de lui un murmure d’ admiration le signal fut donné aussitôt l’ irlandais plongea comme l’ éclair dans la piste arracha un long tison de le premier foyer qui se présenta et se mit à exécuter un terrible moulinet à le grand détriment des têtes les plus proches " ]
si tu étais peintre répondit hermann tu ne me ferais pas une telle question tu comprendrais tout le bonheur que j’ éprouve à le reproduire avec mes pinceaux cette nature si belle et si riche qui semble prendre plaisir à le poser devant moi! un peintre seul peut jouir de le ciel et de la terre un rayon de soleil qui se joue sur une feuille de chêne me ravit je vois choses merveilleuses dans ces petits nuages brillants qui semblent une poussière d’ or emportée par le vent; et lorsqu’ à le force de patience de soins et d’ art je puis fixer sur ma toile ces éblouissants phénomènes mon cœur se gonfle d’ orgueil et de joie et je me crois un nouveau créateur	[ "fou! répondait hyacinthe fou! qui néglige la proie pour l’ ombre la réalité pour le rêve toute cette nature qui te transporte je l’ aime aussi et je la comprends comme toi mais j’ en jouis sans travail je la contemple sans fatigue je la perçois sans étude et je me garde bien de chercher à le rapetisser mon bonheur si tu étais pauvre je souscrirais à le ton ardeur pour la peinture ", "mais dans ta position laisse donc cela à les rapins hermann imite-moi! ne vaut -il pas mieux fois admirer dans une molle et délicieuse contemplation ce beau ciel ces arbres séculaires et pleins de séve que tu ne rendras jamais que d’ une manière imparfaite ne vaut -il pas mieux respirer sans mélange cet air embaumé cette fleur pure que tes pinceaux ne sauraient copier et que ton huile et tes essences nous gâtent à le plaisir PROPN ne savait que répondre le véritable artiste ne trouve aucun paradoxe à le son service ", "toutefois PROPN peignit moins souvent puis il finit par ne plus peindre de le tout je suis content de toi dit alors hyacinthe n’ es -tu pas plus heureux maintenant? oui répondit faiblement hermann cependant l’ ennui venait souvent le trouver et dans de tels moments il voulait reprendre ses pinceaux mais alors le travail le fatiguait plus que l’ oisiveté ne l’ avait ennuyé ", "hyacinthe riait il riait comme un petit démon tu n’ as pas de volonté n’ essaye donc pas de peindre; causons et fumons laissons -nous vivre PROPN jetait encore de temps de temps un regard furtif sur sa palette abandonnée ", "hyacinthe surprit un jour un de ces regards tu es donc incorrigible tiens hermann prends une bonne résolution brûlons palettes et pinceaux tu hésites mais c’ est leur vue qui cause ton ennui! et l’ ennui s’ en ira avec la fumée ", "pinceaux et palettes brosses et toiles tout fut bientôt en cendres PROPN soupira bien un peu; mais jours après l’ incendie il n’ y pensait plus depuis longtemps déjà son voyage était suspendu hyacinthe avait ri de sa simplicité et lui avait lancé ces mots ironiques pourquoi courir après l’ amour qui te dit qu’ il ne viendra pas te trouver ", "tu es jeune tu es brave tu es riche il viendra lui-même à le toi sois -en persuadé et PROPN avait attendu à les grands applaudissements de ses nombreux amis multitude de paresseux de parasites et de débauchés mais l’ argent pas plus que le plaisir n’ est éternel chez les hermann un soir notre jeune artiste s’ aperçut que sa bourse était vide ", "qu’ importe! se dit -il j’ ai des amis sur lesquels je puis compter et le lendemain il expliqua sa position à ses amis pendant le déjeuner à le dessert il était seul tous l’ avaient abandonné quelques-uns après ou mots de consolation hypocrite la plupart avec l’ ironie à la bouche PROPN se mit alors à le pleurer comme un enfant ", "que devenir? il essaya de peindre hyacinthe en brûlant ses pinceaux avait brûlé le talent de hermann peintre la veille PROPN s’ éveilla barbouilleur dit -il je retrouverai l’ amour il me consolera il reprit ses voyages mendiant presque son pain couchant souvent à la belle étoile " ]	[ "certains bonheurs à le contraire glacent et terrifient ceux qui les peuvent contempler et semblent être faits des deuils et des larmes d’ innocentes victimes la joie de d’ etioles est de celles-là d’ etioles songe à le jeanne à sa femme et cet homme ce mari qui devrait être l’ appui le soutien le protecteur de celle qui porte son nom; cet homme comme la mère héloïse poisson est hypnotisé par cette pensée monstrueuse sa femme à les bras d’ un autre et cette vision le plonge dans une joie hideuse ", "hésita une fraction de seconde on ne disait pas non à le madeline devine on ne disait pas non à le nbc c’ était le jeu de le business et comme le pensait d’ un autre côté il n’ avait pas prévu d’ aller à le bureau ce matin l’ image de la femme rousse– mystérieuse et menaçante– lui trottait toujours dans la tête et il n’ avait qu’ une envie: retourner sur son bateau pour s’ assurer qu’ elle n’ était plus dans son lit ", "très sérieuse un torchon devant elle s’ était mise à le faire la soupe en voyant que sa mère ne revenait pas elle avait arraché les derniers poireaux de le jardin cueilli de l’ oseille et elle nettoyait précisément les légumes pendant que sur le feu dans un grand chaudron chauffait l’ eau pour le bain de les hommes quand ils allaient rentrer henry et lénore étaient sages par hasard très occupés à le déchirer un vieil almanach le père bonnemort fumait silencieusement sa pipe la maheude soufflait frappa –vous permettez n’ est -ce pas ", "l' enthousiasme impérieux de scriassine l' avait agace entre amis on évite de parler de ses livres embarrasse tout le monde et PROPN n' amuse personne –nous allons sortir une revue le mois prochain dit dubreuilh eh bien pour obtenir de le papier je vous jure que ç' a été une affaire –c' est que le ministre ne sait pas son métier dit scriassine ", "alors lui insolent peut-être pour la première fois à l’ égard d’ un de les fils de madame —c’ est mes affaires c’ est pas les vôtres —ce sont les miennes parce que j’ ai de l’ affection pour vous il haussa les épaules et c’ est le doyen qui vous a dit de me faire parler de me tirer les vers de le nez —vous vous trompez bien si vous me croyez de le côté de le doyen et de madame ", "le talisman que lui avait donné la nature sa figure ferait le reste il remercia lucien avec effusion et quand celui-ci voulut entrer dans quelques explications sur sa conduite à l’ égard de la jeune fille sur la duègne placée comme une barrière PROPN l’ interrompit par un geste plein de noblesse: j’ ai confiance en vous dit -il et lucien oubliant ce que cet homme avait amassé de mépris mérités sur sa tête lui serra la main l’ instruction commença et tout sembla d’ abord marcher à le souhait le vol de michot était flagrant et la justice n’ eut pas de peine à le admettre les charges dont etiolle voulut accabler son complice ", "–je serai patiente comme un ange je rirai à le toutes les plaisanteries de dulac et s' il faut coucher avec lui je coucherai annie se mit à le rire il n' en exigera pas tant –peu importe je me vengerai aussi bien en gros qu' en détail ", "elle n’ avait osé s’ en ouvrir à le personne elle savait son parrain trop pauvre pour hasarder une si grosse dépense elle voulait lui épargner la douleur d’ un refus les notes sèches de son éternel clavecin finirent par l’ agacer; quelques touches cessèrent de rendre des sons ce fut le coup de grâce une après-midi la trouva boudant sur sa chaise et pleurant presque ", "m. et furent invités combina une rencontre entre les femmes heures lucie fit son entrée à le bras de chalmin la foule était si compacte que des couples dansaient dans le vestibule sorte de hall à le colonnades d’ où partait un double escalier de pierre la porte de le grand salon ils saluèrent m.lefresne un gros homme tout rose sans cheveux ni sourcils et une petite vieille ridée sourde qui répondait à les arrivants quel que fût le sens de leurs paroles vous êtes trop aimable la musique cessa les invités se séparèrent en groupes distincts d’ un côté ces dames toutes assises à le second rang les mères à le premier les filles de l’ autre les hommes répandus un peu partout à le seuil de les portes sur les marches de l’ escalier les groupes ne fusionnaient qu’ à les premières mesures de l’ orchestre ", "il va se coucher heures c’ est une bonne heure quand on a l’ estomac qui craque le jour dit tout se passe comme de bien entendu: évêque à le cheval hussards sucettes le tombeau de théo est construit provisoirement avec des bidons d’ essence enfin tout le monde se déclare satisfait " ]
il n’ en était pas moins effrayant à le entendre elle s’ assit docilement ou plutôt se laissa glisser sur un fauteuil les jambes brisées —votre mari madame a des ennuis terribles ces temps derniers il a été combattu avec une âpreté qui l’ a surpris et et inquiété —mais monsieur barnabé il a triomphé de tout et de tous le voilà devenu ministre	[ "il n’ en est que plus menace il s’ en rend compte d’ où son alliance avec roger mais thénard de l’ eure tromp avec son journal le réveil de les gaules lui mènent la vie dure turmache est derrière eux ils ont promis des armes contre lauenbourg à ce petit corbières dont l’ attitude est de les plus bizarres dans cette affaire car enfin il doit beaucoup à la famille chabert et il est resté l’ ami de mlle sylvie nous avons pu encore en avoir la preuve ce soir ces armes les voilà elles sont devant moi ce sont les talons de chèques qui désignent d’ une façon suffisante les bénéficiaires parlementaires de la distribution de les fonds dans l’ affaire de les stocks américains dans celle de les traités avec les sociétés réunies pour la reconstitution de les régions dévastées et enfin dans celle plus récente de la concession de le retour de les morts de le champ d’ honneur opération effroyable qui organise le pillage de les cadavres de la grande guerre dans des conditions qui ont déjà soulev�� la conscience universelle monsieur tout cela a déjà été dit ", "mon mari est au-dessus de toutes ces infamies tout cela a été déjà dit mais tout cela n’ a pas été prouve et tout cela a été étouffé par des complices bien en place qui se défendaient eux-mêmes en défendant j’ admets que vous ne vouliez pas ajouter foi à le toutes ces horreurs moi-même madame j’ étais indigné d’ entendre parler ainsi d’ un homme à lequel j’ avais donné tout mon dévouement tous mes efforts toute mon intelligence or dernièrement le voyant inquiet je l’ ai surveillé mettons le mot je l’ ai espionné j’ étais bien placé pour surprendre ses secrets pour feuilleter et compulser et rapprocher certains dossiers et ouvrir certains coffres c’ est indigne ce que vous avez fait PROPN monsieur barnabé —oui madame c’ est indigne ", "mais ce n’ était pas pour moi veuillez le croire que j’ agissais ainsi c’ était pour vous pour votre fille pour l’ honneur de le nom que vous portez et si je ne l’ avais pas fait je sais que d’ autres qui étaient peut-être aussi bien placés que moi étaient prêts à le faire —alors si je comprends bien monsieur barnabé nous sommes sauvés —non madame vous n’ êtes pas sauvés la situation est encore plus épouvantable que vous ne pouvez le supposer ce que je vous ai dit n’ est rien à le côté de ce qui me reste à le vous dire ", "ces scandales ces achats de conscience sont en somme la monnaie courante de ces bénéfices criminels dans des entreprises couvertes le plus souvent par des lois d’ exception il y a tant de complices et si haut placés qu’ il faut être bien audacieux ou un peu fou pour tenter la tâche redoutable de sortir la vérité de son puits on risque fort d’ y être précipité et de s’ y noyer avec elle si bien que des gens comme thénard tromp et turmache prennent bien garde de trop se découvrir et mettent en avant un néophyte autant dire un innocent enfin quelqu’un dans le genre de claude corbières on trouve toujours un porteur de bombes PROPN brûle d’ en subir les éclats ", "il a soif du martyre il sera servi tout de même madame il triompherait sûrement s’ il connaissait cette chose épouvantable que personne ne sait excepté moi que roger soupçonne seulement qui peut conduire son homme j’ ai nommé votre époux madame à l’ échafaud —horreur fit entendre dans un cri sourd isabelle vous divaguez barnabé —madame voilà de quoi il s’ agit voulez -vous vous donner la peine de lire cette lettre adressée à l’ agence à le PROPN mme prit en tremblant la feuille que lui tendait l’ employé principal de l’ u.r.b. ", "elle lut rendit la feuille à le barnabé regarda celui-ci —eh bien fit -elle je ne comprend pas je ne vois rien PROPN qui soit capable de vous émouvoir d’ une aussi terrible façon —vous avez raison madame il n’ y a là-dedans que quelques renseignements touchant une maison de dantzig qui travaille dans les blés d’ amérique plus une affaire de courtage relative à de gros achats de terrains sur la frontière lithuanienne quand cette lettre me passa il y a quelques mois entre les mains je n’ y trouvai comme vous que l’ intérêt qu’ elle semble comporter ", "pure affaire commerciale eh bien maintenant madame je vous présente un petit livre et sortit des basques de son habit un volume c’ est une édition rare que l’on ne trouve plus dans le commerce et très joliment reliée maroquin rouge filets dorés tranches dorées fers spéciaux papier de luxe toute la lyre pour un amateur il est singulier madame qu’ il se soit trouvé un bibliophile assez fou pour habiller d’ une façon aussi somptueuse le code de les constructions et de la contiguïté ", "ce livre est sorti de la librairie videcoq place de le panthéon en ce doit être cette singularite qui poussa m.lauenbourg à l’ acheter dans tous les cas il ne s’ en sépare plus j’ étais persuadé à le ce moment qu’ il y avait une correspondance secrète entre quelques-uns de nos plus importants clients et le patron trouvant d’ autre part une tournure de phrase bizarre et tourmentée dans les réponses qui nous étaient faites ayant relevé maintes fois que la correspondance n’ était point de style commercial pur j’ avais acquis la conviction que les lettres que j’ étais chargé d’ envoyer de recevoir et de classer contenaient autre chose que ce que j’ y pouvais lire je m’ étais mis âprement à la recherche de le chiffre qui me permettrait de pénétrer dans ces arcanes ", "je me rappelai avoir été frappé par l’ arrivée d’ une note d’ imprimeur sis dans une vieille rue de la cité qui présentait son mémoire où je lus impression de volumes pour le compte de PROPN avant de payer j’ étais allé trouver le patron il m’ avait répondu: payez je sais ce que c’est!... sur le moment je n’ attachai point d’ autre importance à l’ incident mais quand je cherchai mon chiffre ce fut un éclair pour moi je fis une enquête discrète chez l’ imprimeur et j’ appris qu’ on lui avait commandé l’ impression de volumes de le code de les constructions et de la contiguïté d’ après un exemplaire qui avait été fourni par m.lauenbourg or ce code de luxe qui avait servi de modèle je le voyais tous les jours sur le bureau de m.lauenbourg " ]	[ "et vous savez où il crèche ce m. non vous avez accès à le bureau demandé -je en montrant une porte vitrée sur laquelle ce mot a été pocheté oui mais je n’ y fourre jamais les pieds un nouveau billet de la banque de france passe en un vol gracieux de mouette de ma fouille à la sienne ", "à le présent il revoyait pourtant clairement les signes avant-coureurs qui auraient dû l’ alerter: les scarifications sur l’ avant-bras de la jeune fille son teint de fantôme qui la faisait ressembler à une fleur fanée sa lucidité cynique qui ne correspondait pas à son âge mais c’ était un peu tard a l’ adolescence le suicide n’ est pas l’ expression d’ une liberté quelles forces néfastes pouvaient pousser une jeune fille de ans à se faire exploser la tête un beau matin d’ automne? quelle douleur? quelle humiliation ", "depuis jours seulement il y est revenu –vous êtes en relations avec lui –en relations non nous échangeons seulement des saluts comme il convient entre voisins –il l’ a échappé belle ce soir quelque malfaiteur sans doute désireux de le dévaliser –probablement mais votre présence opportune a heureusement empêché le misérable d’ accomplir son dessein PROPN eut l’ impression que son ami ne lui disait pas tout ce qu’ il savait à le sujet de li-wang-tsang ", "PROPN s’ écria PROPN que les yankees se marient entre eux que nos projets réussissent; et l’ amérique sera la première nation de le monde PROPN écoutait avec curiosité elle se demandait où voulait en venir son père c’ était la première fois qu’ il lui parlait de son mariage même en plaisantant ", "—le mouvement respiratoire primaire de la symphyse sphéno-basilaire simple contrôle de base les doigts de le médecin continuèrent de se déplacer stationnant comme des papillons attentifs sur les ailes de le nez les maxillaires effleurant le front entrant dans les oreilles —bien dit -il après minutes on a là une fibrillation événementielle qui me masque vos fondamentaux un fait tout récent a déclenché une crainte de mort qui a généré une surchauffe générale de le système ", "elle fut tout étonnée ce matin-là de ne pas voir sa mère dans la cabine et de trouver cette autre tête à le coté d’ elle sur\\n' l’ oreiller elle se frotta les yeux avec ses petits poings prit son camarade de lit les cheveux et le secoua le pauvre totor se réveilla à le milieu de les supplices les plus bizarres tourmenté des doigts malins qui lui chatouillaient le cou et l’ empoignaient par le nez il promena autour de lui de les yeux surpris et fut tout étonné de voir que son rêve\\n' durait toujours au-dessus d’ eux des pas craquaient ", "je suis à le contraire le plus humble de vos serviteurs et désormais je l’ espère je saurai à ce titre joindre celui de votre libérateur mais avant tout apprenez -moi par quelle fatalité vous êtes prisonnière dans un château où tout devrait vous obéir et qui peut vous faire présumer que le marquis dont vous avez mérité la reconnaissance puisse jamais paraître à le rang de vos odieux persécuteurs eh qui pourrait m’ en faire douter répliqua la belle inconnue n’ est -ce pas lui qui me persécute avec une violence inimaginable ", "et comme je ne pouvais envisager à le ce stade de revenir à le mon point de départ et de me présenter à l’ entrée de le garage ne doutant pas que les préposés ayant repéré mon manège seraient d’ autant plus enclins à le me refouler je pris le parti de tenter le tout pour le tout et de m’ introduire dans l’ enceinte de l’ hôtel–ou de son jardin en l’ occurrence –en passant à le travers une haie de thuyas ou d’ autres arbrisseaux de le même genre en un point où elle paraissait assez mince je le fis avec une telle célérité une si merveilleuse souplesse que les loufiats dans le dos de lesquels je débouchai ne remarquèrent rien d’ anormal: un peu comme si je m’ étais dissous dans l’ air à le passage de la haie pour ne reprendre une forme humaine qu’ une fois cet obstacle franchi il est vrai que pour mettre toutes les chances de mon côté je m’ étais à le départ de le holloway vêtu de ce que j’ avais de mieux une veste bleu sombre saint laurent portée sur une chemise blanche bien repassée un jean noir tout frais sorti de le pressing de les stars et une paire de bott", "où pouvait s’ arrêter l’ audace de jean diable où son pouvoir depuis mois lui m.temple ne marchait -il pas environné d’ impossibilités et de sorcelleries n’ était -il pas le jouet d’ un prestidigitateur prodigieux dont l’ habileté trompait non-seulement son intelligence mais encore ses sens il regardait parce qu’ il se disait c’ est peut-être jean diable ", "je vous assure ma chère amie que votre vertu n’ a pas été menacée un seul instant je me suis amusé à le démolir devant vous la façade hypocrite de ce qu’ on appelle les honnêtes gens vous et moi y compris mais je n’ ai jamais eu le désir de perpétuer ma race surtout actuellement !sa voix était devenue si railleuse que claude rougit très gênée et ne sachant comment cacher sa confusion elle crut habile d’ affecter un grand dédain: –l’ honnête homme que vous êtes ne saurait oublier aucun de ses engagements cela est certain! fit -elle d’ un ton didier se sentait en veine d’ ironie:–heu entre gens mariés ces serments -là n’ ont pas grande valeur observa -t-il on les piétine souvent mais voilà pour ne pas les tenir il faut avoir l’ excuse de l’ amour! –et alors " ]
comment donc! le ministre de cuba à le celui de PROPN son excellence et le ministre de la jamaïque paraissent d’ accord le ministre de PROPN avez -vous remarqué que son excellence a expédié une dépêche après s’ être entretenue avec notre collègue	[ "le ministre de cuba je ne les perds pas de vue le ministre de PROPN je parierais que cette dépêche est adressée à l’ empereur le ministre de la trinité continuant ", "nous ne devons pas perdre de les yeux messieurs la situation de les états-unis depuis leurs dernières guerres civiles ils cherchent à le créer une diversion à l’ extérieur son excellence à le ministre de cuba je ne vous ai pas vu à les allemands hier soir le ministre de cuba ", "je suis peu fanatique de la musique allemande je crois que vous regretterez la transformation de les italiens son excellence la duchesse de PROPN y était le ministre de cuba vivement ", "ah! son excellence jamais je ne l’ ai vue plus belle elle me rappelle sa grand’mère la princesse de le ministre de cuba elle doit lui être bien supérieure ", "son excellence assurément elle m’ a beaucoup parlé de vous et m’ a même fait promettre de vous placer auprès d’ elle jeudi prochain à le table elle vous aime beaucoup je compte sur vous n’ est -ce pas le ministre de cuba ", "rien ne saurait m’ empêcher de venir son excellence écrit en hâte à son secrétaire particulier engagez sur l’ heure la duchesse de PROPN à le dîner pour jeudi le départ de cette seconde dépêche fait naître de nouveaux commentaires le ministre de saint-domingue à le ministre de la jamaïque avez -vous remarqué que fois déjà son excellence a expédié des avis à le dehors le ministre de la jamaïque ", "si je l’ ai remarqué si je l’ ai remarqué où avez -vous dîné hier le ministre de saint-domingue a l’ ambassade de prusse le ministre de la jamaïque on y fait bien les cuissots de chevreuil à la le ministre de saint-domingue ", "oui mais cela sent un peu la pharmacie le ministre de la jamaïque je ne déteste pas cela les aromates ont toujours de l’ analogie avec son excellence écrit en hâte et envoie sous enveloppe ces mots à la cuisine le ministre aime les aromates un petit goût pharmaceutique ne lui déplaît pas le ministre de PROPN ", "encore le ministre de cuba il faut jouer serré le ministre de la trinité continuant son discours enfin messieurs je me résume le ministre de la jamaïque bas a n’ est pas malheureux " ]	[ "madame répondît la voix cassée de la vieille femme et elle ajouta précipitamment est -ce qu’ il arrrive non madame n’ est -il pas temps de préparer votre souper je ne souperai point ", "il regardait tout droit devant lui obstinément .la voix inexorable reprit: –nous formons une équipe liée par un engagement de consentement mutuel devant nous il y a déjà les vainqueurs et il y a les morts nul de nous ne peut rester sourd à l’ appel de les uns et de les autres c’ est mon dernier mot vous demeurez avec nous .le jeune homme se raidit ", "PROPN était sauvé une flatterie avait rendu probable ce rhume fantastique dont le roi aurait pu s’ étonner il toussa de concert avec le maréchal qui bientôt finit par le surpasser la toux de celui-ci d’ abord flatteuse était devenue sincère ce genre de ruse est facile à le cet âge ", "depuis jours tous les services disponibles ont mis de les gars à le tapin avec la photo de stumer en poche ces mecs visitent les banques les bureaux de poste les consignes de gare et tous les endroits où le suisse aurait pu laisser un dépôt seulement je ne crois pas qu’ on obtienne un résultat satisfaisant de ce côté-ci il n’ était pas bouché stumer les documents dans sa situation il fallait qu’ il les ait à le portée de la paluche ", "convaincu de mensonge maurice de rouvalois ne songera plus qu’ à se disculper en vous révélant tout .je me levai impatiente d’ agir.cependant à le moment de quitter le colonel je n’ oubliai pas de le remercier le plus profondément possible –sans vous colonel je ne saurais pas encore la vérité je croirais toujours mon père mort ou disparu et cet affreux doute empoisonnerait mon existence comment acquitterai -je jamais envers vous la dette de reconnaissance que j’ ai contractée ?le colonel m’ ouvrit ses bras –embrassez -moi ma chère petite ", "le troquet n’ a présentement pour client que l’ ivrogne de le pays un petit zig évasif à les narines évasées coiffé d’ une casquette à le visière noire il déguste un beaujolpif sincère en comptant les chauves-souris de son délirium la patronne est derrière le rade occupée à le tricoter de le poil de mouton je comprends pourquoi l’ épicemard nous a prévenus qu’ elle était changée madame s’ est fait faire une ventouse avec une lessiveuse et elle aurait des jumeaux avant la fin de la semaine que ç a n’ étonnerait personne sauf peut-être son mari ", "il revint et s’ assit dans la salle à le manger devant une table face à la fenêtre patricia l’ avait suivi laissant en haut victoire encore étourdie la jeune américaine en face d’ horace prit place de l’ autre côté de la table ils restèrent longtemps sans parler tous réfléchissaient ", "–mais oui bien sûr dit milou –je vais faire un mètres approximatif sans pousser l’ allure simplement pour me détendre vous me prendrez en repassant tandis qu’ il se dirigeait vers les sables ses compagnons poursuivaient leur chemin micheline les traits tirés par une soudaine impatience avait pris le bras de milou et pressait le garçon d’ une voix anxieuse implorante: vite plus vite dans sa hâte il lui semblait que la route fût interminable et parfois elle se mettait à le courir quelques pas sans souci des promeneurs qui pouvaient la reconnaître à la clarté de la lune en moins de minutes ils arrivaient à le bar qui était le but de leur promenade de chaque soir ", "une escarmouche subsidiaire avait appris beaucoup plus tard à le m.combret qu’ ils s’ appelaient mallefroid un soir alors qu’ il s’ acharnait à le fignoler les pièces d’ un dossier hérissé de difficultés succulentes un quarteron de sergents de ville avait fait irruption chez lui la perplexité inscrite sur le visage le commissariat venait d’ être saisi d’ une plainte pour tapage nocturne et d’ une demande en réquisition émanant d’ un sieur mallefroid le panier à le salade avait fait aussitôt diligence si boucanés qu’ ils fussent ces agents s’ apercevaient bien que rien n’ évoquait moins un énergumène que la silhouette d’ hiver qui s’ offrait à le eux sous la clarté réglementaire d’ une lampe de bureau dont l’ abat-jour en tulipe lui dessinait une auréole paisible ", "le souverain juge punit et l’ éternite vous attend elle dit: et le lointain roulement de le tonnerre accompagne ces derniers mots on dirait qu’ un triste et douloureux reproche est parti de les cavernes retentissantes elles sem blent prononcer lentement en leurs mur mures prolongés quelque sourde réprobation la nature si calme l’ instant d’ avant paraît violemment agitée un cri de repentir et de douleur s’ élève de le pied de la montagne et répété par les échos porte à le loin ce terrible mot: l’ éternite " ]
tu veux rester là tout seul? reste et il partit délibérément dans la direction de la maison dont on apercevait entre les trônes le crépi rose enflammé par le couchant il n’ avait pas fait pas qu’ il entendit jean-paul galoper derrière lui pour le rejoindre il résolut de l’ accueillir gaiement comme s’ il n’ y avait pas eu d’ incident mais l’ enfant le dépassa en courant et sans s’ arrêter lui jeta insolemment à le passage: moi ze rentre! parce que moi ze veux les dîners de le chalet étaient généralement assez animés grâce à le bavardage de gise et de nicole	[ "heureuses d’ en avoir fini de leur tâche quotidienne peut-être aussi de se sentir hors de le contrôle maternel mais vigilant de mme defontanin elles passaient le repas à le commenter librement les événements de la journée à le échanger leurs impressions sur les nouveaux arrivés à l’ hôpital à se raconter avec une verve de jeunes pensionnaires les menus incidents survenus dans leurs services respectifs bien qu’ il fût assez las ce soir PROPN s’ amusait de le sérieux avec lequel en termes techniques elles discutaient de certains traitements et portaient des jugements sur les capacités de les médecins à le plusieurs reprises elles en appelèrent à sa compétence et il leur donna son avis en souriant PROPN occupée par son fils qui dînait à le table ne prêtait à la conversation qu’ une attention distraite quant à le daniel silencieux comme à son habitude surtout lorsque sa sœur et nicole étaient il adressa néanmoins plusieurs fois la parole à le antoine ", "nicole avait apporté un journal de le soir il fut question de les bombardements à le longue portée sur paris divers immeubles des vi et vii e arrondissements avaient été atteints récemment on comptait cadavres dont femmes et un enfant à la mamelle la mort de ce bébé avait provoqué dans la presse alliée une explosion unanime contre la barbarie teutonne ", "nicole était révoltée que pareilles atrocités fussent possibles ces boches s’ écria -t-elle ils font la guerre comme de les brutes déjà avec leurs lance-flammes leurs gaz asphyxiants leurs sous-marins mais massacrer d’ innocentes populations civiles ç a dépasse tout c’ est monstrueux ", "il faut qu’ ils aient perdu tout sens moral tout sentiment d’ humanite le massacre de les innocentes populations civiles vous paraît -il vraiment beaucoup plus inhumain beaucoup plus immoral beaucoup plus monstrueux que celui de les jeunes soldats qu’ on envoie en première ligne demanda insidieusement antoine nicole et gise le regardèrent stupéfaites daniel avait posé sa fourchette il se taisait les yeux baissés attention reprit antoine ", "codifier la guerre vouloir la limiter l’ organiser l’ humaniser comme on dit! décréter: ceci est barbare ceci est immoral! implique qu’ il y a une autre manière de faire la guerre une manière parfaitement civilisée une manière parfaitement morale il fit une pause et chercha le regard de jenny mais elle était penchée vers son fils qu’ elle faisait boire «ce qui est monstrueux poursuivit -il est -ce vraiment que telle ou telle façon de tuer soit plus ou moins cruelle? et qu’ elle atteigne ceux-ci plutôt que s’ interrompit net et posa si brusquement la timbale qu’ elle faillit la renverser: ce qui est monstrueux dit -elle en serrant les dents c’ est la passivité de les peuples ils sont le nombre ", "ils sont la force toute guerre dépend de leur acceptation ou de leur refus qu’ est -ce qu’ ils attendent il leur suffirait de dire: non! et la paix qu’ ils réclament tous deviendrait à l’ instant même une réalite daniel leva les paupières et enveloppa sa sœur d’ un bref et énigmatique coup d’ œil il y eut un silence ", "antoine conclut posément ce qui est monstrueux ce n’ est ni ceci ni cela c’ est la guerre tout court! quelques minutes passèrent sans que personne osât reprendre la parole les hommes réclament tous la paix se disait antoine songeant à la phrase de jenny est -ce vrai ils la réclament dès qu’ elle est compromise mais leur intolérance réciproque leur instinct combatif la rendent précaire dès qu’ ils l’ ont rejeter la responsabilité de les guerres sur les gouvernements et la politique bien sûr! mais ne pas oublier dans cette responsabilité la part de la nature humaine à la base de tout pacifisme il y a ce postulat: la croyance à le progrès moral de l’ homme je l’ ai cette croyance ou plutôt j’ ai sentimentalement besoin de l’ avoir je ne peux pas me résoudre à le penser que la conscience humaine n’ est pas indéfiniment perfectible ", "j’ ai besoin de croire que un jour l’ humanité saura établir l’ ordre et la fraternité sur la planète mais pour réaliser cette révolution il ne suffira pas de la volonté ni de le martyre de quelques sages il y faudra des siècles d’ évolution; des millénaires peut-être que peut -on espérer de vraiment grand d’ un homme de le xx e siècle alors j’ ai beau me battre les flancs je ne parviens pas à le trouver dans une si lointaine perspective de quoi me consoler d’ avoir à le vivre dans la faune vorace de le monde actuel il s’ aperçut que tous continuaient à se taire autour de lui l’ atmosphère restait lourde chargée d’ électricité il regretta d’ avoir été la cause de ce brusque orage et voulut tenter de ranimer l’ entretien il se tourna vers daniel: à le fait et votre ami ce type extravagant le pasteur vous savez bien qu’ est -ce qu’ il devient? le pasteur ce nom avait suffi à le ramener une lueur de malice dans tous les regards ", "nicole prit une voix attristée qui contrastait avec l’ expression amusée de le visage: tante thérèse est bien inquiète de lui depuis pâques il est dans un sana d’ arcachon à les dernières nouvelles il ne quittait plus son lit ajouta daniel PROPN fit observer que le pasteur était à le front depuis le début de la guerre puis la conversation retomba antoine pour dire quelque chose demanda: il s’ était engage ́? rectifia daniel qu’ il a fait l’ impossible pour cela mais il n’ a pu y parvenir à le cause de son âge et de sa santé " ]	[ "l’ idée lui était venue que ce pouvait être le repaire de le rana mais il n’ en avait pas la certitude précisément comme il sortait il entendit venir m. PROPN et les enfants il fallut s’ éloigner à le plus vite de la clairière se cacher dans les broussailles des heures se passèrent sans qu’ il vît reparaître les explorateurs justement inquiet de ce long séjour dans la grotte après hésitations se décida à le sortir de sa cachette à se rapprocher de le rocher ", "abandonné par son introducteur qui distribuait de droite et de gauche des poignées de mains il était allé s’ asseoir sur une causeuse un peu dans l’ ombre ce qu’ il éprouvait n’ était pas de l’ embarras mais cette instinctive défiance de soi dont on est saisi en pénétrant dans un milieu qui n’ est pas le sien aussi dissimulait -il sa curiosité tant qu’ il pouvait tout en regardant et en écoutant de son mieux le salon de mme d’ argelès était une sorte de galerie coupée en par une cloison mobile et des tentures les soirs de bal on enlevait la cloison on la laissait les autres nuits et on avait ainsi pièces l’ une où on jouait l’ autre qui était le refuge de les causeurs ", "—salut soleil s’ écria michel en ôtant sa casquette salut belle journée aurore de mon bonheur il était seul accoudé sur la balustrade il enivra ses yeux de ce spectacle unique à le monde et qui perdra la moitié de sa beauté magique le jour où l’ homme foulera ces crêtes encore inviolées quels édifices et même quelles ruines pourront valoir la majestueuse silhouette de l’ oussolié et de les rochers qui s’ y rattachent semblables à des bastions gigantesques élevés par la nature afin de défendre son domaine ", "il s’ y reprit à le fois avant de parler mais enfin il dit: et il restait planté sur ses béquilles ah je le revois! répondit ma mère transportée soudain de douleur ah! pourquoi? parce que nous sommes des pauvres voilà pourquoi! parce que nous n’ avons plus rien parce que ton grand-père n’ est plus là pour gagner les quelques sous de le loyer ah! tu demandes pourquoi fit -elle en relevant la tête oh mon dieu il ne suffit pas d’ être pauvre il faut encore qu’ on nous persécute! et tournant les yeux vers nos vieux murs les élevant jusqu’ à le nos poutrelles et leurs gravats embrassant d’ un seul regard tout l’ ensemble de notre misère et nous le désignant de ses mains —voilà pourtant ce qu’ on nous jalouse! ", "arnaud n’ a pas de sœur c’ est mon grand regret j’ ai tellement souffert quand il est né–entièrement déchirée de l’ anus à le clitoris de les mois d’ incontinence–je n’ ai pas souhaité avoir d’ autres enfants c’ est triste mais c’ est comme heureusement il n’ y a aucune chance qu’ elle tombe enceinte et la maladie dont parlait son père c’ est dans ans ans et sûrement PROPN ne s’ attrape pas comme elle serait à le lycée et peut-être même après elle serait grande jeune où serait -elle ", "—je ne peux pas vous dire le nom de cet ami car il est marié tiens! berthe aussi la paisible berthe à le chapeau cerise avait un homme marié comme amant! et vous étiez dans la rue à le proximité de la maison vous n’ aviez pas peur d’ être aperçue par vos parents —mes parents ne s’ occupent pas de ce sont de chics types —vous affirmez avoir vu gérard pardon pénétrer dans l’ immeuble il était habillé comme aujourd’hui avec le même imperméable et son chapeau gris à le bord rabattu il a regardé autour de lui et s’ est précipité dans le couloir —quelle heure était -il? heures de le soir j’ en suis sûre car le facteur qui fait la dernière tournée venait de passer je vous remercie c’ est important n’ est -ce pas je ne sais pas —cependant si le frère de cécile était dans la maison ce soir -là —je vous remercie mademoiselle —vous n’ avez pas d’ autres questions à le me poser? —aucune elle ne se levait pas ", "je ne viendrai en bretagne que pour rentrer à le saint-yves car il me serait trop pénible de l’ approcher encore sans qu’ il me soit permis d’ en franchir le seuil .je reconnais n’ avoir que trop mérité ce bannissement et je m’ y suis soumis en silence mais la conduite par laquelle je me suis efforcé de réparer mes torts ne saurait -elle peser aussi dans la balance de la justice depuis près de ans je mène ici une vie de galérien dont je ne me serais certes pas cru capable; tu le sais toi la confidente de mes ennuis cependant la circonstance fortuite qui améliore aujourd’hui ma position m’ aura rendu un piètre service si elle ne m’ apporte que le bien-être matériel et me laisse en disgrâce ai tort d’ espérer sans doute; mais peut-être la vue de notre malheureuse isa suggérera -t-elle à le mme de saint-yves de les réflexions dont je bénéficierai tu es comme toujours ma suprême ressource ", "dans son système de pensée tout le reste ne compte pas j’ ai mis des mois à le lui faire comprendre qu’ il devait expliquer le moindre de ses gestes avant et après la découverte de le corps faire cela pour lui c’ était admettre qu’ il y était pour quelque chose c’ est assez délicat viviane mais ce qu’ il m’ a confié fait porter le doute sur la sincérité de les dépositions de votre mari le plus curieux c’ est que cela ne m’ a pas surprise —que vous a -t-il dit? s’ est penché vers moi ", "PROPN se redressa légèrement pour voir derrière une rangée de marchandes de quatre-saisons son chapeau s’ envola de sa tête et il replongea précipitamment —essayons de nous éloigner en rampant proposa malko autrement on ne s’ en sortira jamais ils amorçaient leur reptation quand c’ est pas vrai! ", "son action sur la société mal comprise ou plutôt méconnue par ses ennemis est devenue l’ objet de calomnies si nombreuses parfois si habiles que l’on fut un moment découragé de les combattre et il fallut la plume acerbe et incisive de joseph de maistre le travail assidu de toute son école pour amener une réaction contre la mauvaise foi l’ ignorance volontaire les déclamations haineuses de la plupart de les historiens nous voulons dans cette modeste esquisse historique présenter à le lecteur un épisode ignoré de l’ histoire de l’ eglise le tableau d’ une élection d’ évêque à la fin de le quinzième siècle on verra quels maux le suffrage populaire l’ ingérence de le pouvoir civil dans le domaine spirituel causaient dès cette époque et ce nous sera une occasion de combattre par un exemple l’ opinion encore assez répandue de nos jours que l’ eglise devrait laisser à le peuple le choix de ses pasteurs à le souverain la liberté de choisir les évêques à le défaut de l’ élection populaire ceux qui regrettent le mode antique sur lequel est basé ce récit verront que" ]
on aurait pu croire qu’ il allait se fâcher mais à le bout de quelques secondes il reprit sa sérénité et dit: –puisque vous m’ y forcez je m’ en vais vous lire la traduction exacte de la lettre que vous tenez à la main et si vous voulez consentir à le suivre de les yeux les lignes bizarres qu’ elle contient vous ne tarderez pas à le être convaincu que je suis sûr de mon fait ecoutez voici ce que vous écrivait le nomméé tricart je vais voir perlot ou plutôt je communiquerai avec lui tu ne recevras cette lettre que dans le cas ou il n’ y aurait pour nous aucun danger et alors il sera parfaitement inutile de nous cacher dans ta cave	[ "tu as mis cette fois peu d’ empressement à le nous accueillir si pareille lubie te prenait à la prochaine occasion gare! nous mangerions le morceau ce qui amènerait l’ arrestation de rouillouse qui est un mouchard tu es prévenu tricart passait par une série de sentiments divers depuis la stupéfaction jusqu’ à la frayeur la plus folle –c’ est vrai c’ est vrai dit -il ", "je suis tout confondu en effet j’ ai lu j’ ai suivi de l’ œil à le moins et il doit y avoir là sous ces chiffres entremêlés à les lettres de l’ alphabet s’ écria le juge d’ instruction voici un premier aveu –mais non monsieur répliqua vivement georges ce n’ est point un aveu je conviens que je comprends grâce à les explications que vous m’ avez données mais je vous affirme encore une fois que je ne sais pas ce que cela veut dire ", "je n’ ai jamais connu de tricart de perlot ni de rouillouse et tout ce qui s’ est passé reste encore et plus que jamais un sombre mystère pour moi –vous ne savez ce que cela veut dire vraiment vous ne connaissez ni tricart ni perlot; en vérite comment se fait -il alors que votre nom de remi soit écrit en toutes lettres dans ce billet c’ est ce que je ne puis comprendre en aucune façon ", "–alors reprit le magistrat il faut que je me donne la peine de vous apprendre ce que je sais ou plutôt ce que j’ ai pu déduire des documents trouvés chez vous a des époques fixes vous avez donné à ces hommes de les sommes variant entre et francs or tricart et perlot la préfecture de police n’ a aucun doute sur ce point étaient des repris de justice qu’ on recherchait encore dernièrement pour un vol commis avec une audace extraordinaire dans le quartier de le temple –et vous m’ accuseriez de complicité dans un vol moi! le juge d’ instruction sans répondre à ces paroles de largeval continua: il est clair comme le jour que ces malfaiteurs ne doutaient pas de trouver dans votre domicile un asile ou ils devaient se tenir cachés pendant le temps nécessaire pour que la police perdit leurs traces ou mots de la lettre que je viens de vous lire prouvent que vous n’ étiez pas très-enclin à les recevoir ", "vous avez donc cédé à une force majeure et vous avez dû leur obéir par peur des révélations dont ils vous menaçaient ils exerçaient donc sur vous un véritable chantage et vous ne me ferez jamais croire que s’ ils n’ avaient pas tenu votre sort entre leurs mains vous auriez consenti à les abriter dans votre caveau largeval pantelant écrasé commençait à le apercevoir toutes les conséquences de la terrible situation dans laquelle il s’ était jeté tête baissée et il interrompit le juge pour dire: –non non non je ne veux pas qu’ on m’ accuse ainsi –veuillez me laisser parler reprit le magistrat ", "tricart et perlot sont donc venus chez vous et ont choisi pour se présenter l’ heure ou personne dans leur opinion ne pouvait les voir franchir la muraille de le jardin vous les attendiez –jamais jamais –vos dénégations sont inutiles ne m’ interrompez pas une fantaisie de noctambules a fait que artistes se sont amusés à le suivre tricart ils les ont accompagnés jusque dans la rue de le jardinet où eux-mêmes ont été pris pour des rôdeurs dangereux afin de se disculper ils ont raconté ce dont ils venaient d’ être témoins ", "les sergents de ville sans trop se fier à le eux ont consenti à le faire une visite minutieuse de votre jardin et vous ont même réveillé ou plutôt ils ont cru vous réveiller pour vous demander si vous n’ aviez pas été inquiété mais déjà vous aviez pris toutes vos précautions vous aviez caché ces hommes dans un caveau dont la porte adroitement dissimulée derrière une pile de bois ne pouvait attirer leur attention vous avez poussé l’ insolence jusqu’ à le faire boire un verre devin à les agents dans cette cave même à le pas de l’ endroit où vos complices se tenaient coi PROPN qui apprenait ainsi tout ce que son frère avait fait restait hébété ", "il sentait qu’ un abîme s’ ouvrait au-dessous de lui et il prenait la résolution de tout avouer lorsque les dernières paroles de le juge d’ instruction pèrent ses oreilles –mes complices répéta -t-il encore mes complices –eh oui vous m’ impatientez en jouant ainsi l’ étonnement avec cette persistance ce ne pouvaient être en effet que des complices ces gens que vous vous empressez de soustraire à les recherches de les gardiens de la paix et si vous n’ aviez commis aucun crime dont ils connussent le secret vous n’ auriez pas eu besoin de tant de condescendance à le leur égard seulement cette intervention de la police vous a probablement effrayé ", "vous avez pensé à le vous débarrasser de ces hommes qui étaient pour vous une menace incessante et comme ils avaient eu la sottise de se laisser enfermer par vous dans le premier moment de précipitation vous vous êtes dit que le plus sûr moyen d’ en finir avec eux était de les laisser périr dans leur réduit changé par vous en prison mortelle –la position de le pavillon que vous habitiez isolé à le milieu d’ un grand jardin vous permettait de mettre ce projet à le exécution sans courir le risque d’ être découvert les bruits étranges les appels de désespoir dont vous avez eu l’ audace de demander l’ explication à le votre concierge vous saviez mieux que personne d’ où ils provenaient et quels étaient ceux qui les poussaient " ]	[ "c’ est bien assez que dans le temps passé des scribes plus zélés qu’ instruits aient francisé indûment trezgots en troisgros en saint-pois et introduit dans le nom de ce pauvre cap levi un membre d’ une tribu israélite qui n’ avait que faire chez nous en dessert il commande une coupe colonel fait ajouter une mesure de vodka sur le sorbet à le citron pour effacer le malaise l’ air vif de le bord de mer l’ a fatigué davantage qu’ il ne l’ aurait pensé et PROPN s’ endort à le début d’ une émission spéciale de c’ est mon choix un cauchemar le réveille sur l’ écran la présentatrice vedette est entourée de ses propres clones il n’ y a plus une seule évelyne thomas mais il se frotte les yeux avant de comprendre que le service public a fait la surprise à le son employée d’ inviter ses sosies ", "ans plus tard lors d’ une permission il s’ était rendu à le siège de son administration à le nouméa afin de prendre connaissance de le dossier de cet étrange bagnard pour lequel on envisageait une mesure d’ adoucissement de peine en lui confiant un lopin de terre en marge de le camp son procès ou plutôt celui d’ hélène aleuse dont il n’ était qu’ un comparse avait fait grand bruit à le paris l’ année précédant sa déportation il était resté dans l’ histoire criminelle comme celui de la résurrectionniste nom dont cette hélène aimait à s’ affubler fille cadette d’ un médecin de le quartier de les italiens elle avait voulu embrasser la carrière de son père et tenté de s’ inscrire à la faculté éconduite elle s’ était prêtée un moment à les activités réprouvées de faiseuse d’ anges avant de trouver sa voie en se mettant à le service de le professeur akline un chirurgien anatomiste ", "vous en faites votre esclave votre souffre-douleur votre chien et —manon cria le braconnier avec un geste terrible la vieille femme se tut alors la moucheronne se glissant derrière elle murmura doucement à son oreille gardez-moi —je ne le puis pauvre ange de le bon dieu répliqua la bonne créature en se retournant et larmes coururent dans les sillons creusés par les rides peut-être par les pleurs la petite fille courba la tête à le son tour mais elle eut la force de ne pas pleurer suis-moi grogna en brandissant au-dessus de ses frêles épaules son énorme bâton noueux ", "à le heures de le matin prou et sa maîtresse étaient conduits séparément à le dépôt quant à le maigret il ne resta qu’ une heure dans son lit but ou tasses de café noir avant de se diriger une fois de plus vers les bureaux trop solennels à son goût de le parquet cette fois bien qu’ on fût dimanche il eut droit à une entrevue avec le procureur en personne et il resta près de heures enfermé avec lui PROPN n’ a toujours pas retrouvé le corps? —non —pas de traces de sang dans la maison ou dans la camionnette ", "nous pensons qu’ il a fait sagement en ceci et nous n’ essayerons point de reproduire à le naturel l’ amas d’ immondices vivantes la cascade de plaies la cohue de misères fantastiques et terribles qui grouillaient sur les degrés de saint-ildefonse l’ intérêt de notre récit est ailleurs nous dirons seulement à le lecteur une fois à le seuil de ce sujet si bizarres que soient vos imaginations si fou que devienne votre cauchemar ne craignez rien allez toujours vous ne risquez point d’ inventer une grimace une contorsion une gangrène une agonie les gueux andalous avaient atteint les extrêmes limites de le possible ", "et salua en silence bien apportez ce que j’ ai demandé moi oui je vole et je viens ", "il aimait ce style imagé comayrol reprit heureux de prononcer un discours: trop capable messieurs et chers collègues je parle de mme la comtesse elle tend à le prendre parmi nous une position qui ressemble comme gouttes d’ eau à la dictature loin de moi la pensée de faire entendre qu’ elle ne nous est pas utile ", "PROPN maigrissait mais il gavait les grecs de beurre et de fromages et ses brebis traites à le chaque instant maigrissaient elles aussi car elles étaient sa chair bre bis aimées! et point d’ ingrates apparentes –ofélicité criaient les compagnons d’ ulysse aucun de nos maitres ne fut jamais si généreux vous rappelez -vous le mois que nous fûmes les images de les ciconiens et nous n’ avions que de le pain et de l’ eau ou la semaine où nous étions les images de les filles de mélados et elles nous voulaient tous les matins rasés de frais ", "mais elles virent de suite à le visage décomposé de juan qu' il s' agissait bien là d' un phénomène hors programme le tenorio maîtrisa ses sentiments je n' ai pas oublié mon invitation dit -il allons vite norendo une chaise et un couvert pour son excellence le commandeur d' mais cependant il reculait et tous faisaient cercle les femmes à les angles de la salle tandis que gravement la statue de pierre prenait place sur la chaise que PROPN avait avancée ", "encore pour s’ attifer et descendre les marches avant qu’ elle n’ eût franchi le couloir et la porte d’ entrée auguste croquait le marmot depuis plus de quarts d’ heure un soir elle ne vint pas c’ était la première fois qu’ elle manquait ainsi complètement à un rendez-vous il se promena sur le boulevard monta jusqu’ à le carrefour de l’ observatoire demanda dans la bibine ou ils s’ étaient souvent retrouvés si on ne l’ avait pas vue " ]
hambourg instant or la femme de lot regarda en arrière et elle devint une colonne de sel en ce trou temporel un petit garçon sitôt mort est remis brutalement à le monde jeté tout nu dans un cratère de le monde il ne sait plus rien de lui-même il confond son corps et celui de à les yeux de renoncules il ne sait plus rien de humanité il confond la voix humaine et le fracas de les explosions des avalanches de pierres de poutres et de métal de la forêt de flammes en marche houleuse à le travers la ville rasée des vagissements de les mourants et de les hurlements de les survivants frappés de démence il ne sait plus rien de sa langue les mots ne sont plus que des sons foulés en vrac dans le pressoir-fournaise de la guerre	[ "il en coule un jus gluant empestant le sang et la chair carbonisée le soufre le gaz la fumée un jus graisseux et noir saignées jaunes et écarlates hambourg à le aube suivant gomorrhe enfant renouveau-né accouché seul dans les mines accouché par la guerre confond la beauté et l\\ horreur la folie et la vie le grand guignol et la mort il part comme un ballot poussé par le vent emporté dans le flot de le troupeau de les survivants fuyant la belle ville baignée d\\' eaux châtiée pour les crimes commis par le reich ", "quand les gens se soucient enfin de ce gamin somnambule à l\\' évidence perdu ou orphelin celui-ci ne peut répondre à le aucune question qu\\ on lui pose on le croit sourd ou bien idiot quelqu\\'un a idée de dénouer le mouchoir roussi que son ours porte autour de le cou un nom y est brodé en fils de coton multicolore: magnus est -ce le nom de celui de le père de ou de enfant ", "faute de mieux on surnomme ainsi le petit sourd-muet avec ce nom d\\' emprunt il est placé dans un centre en compagnie d\\' autres enfants à abandon dans l\\ attente de familles d\\' accueil ou d\\' adoption après gomorrhe à le seuil de la lande à les marches de enfer une femme se présente dans le centre elle passe les enfants en revue une femme encore jeune élégante mais le visage durci par un deuil récent ", "histoire de ce petit garçon non pas sourd-muet mais vierge de tout souvenir intéresse elle observe longuement le trouve joli placide et le devine intelligent est un garçonnet bouclé à les yeux noisette à le crâne en parfaite conformité avec les normes aryennes à le sexe non circoncis sain de corps et de race quant à esprit il est nu page gommée prête à le être réécrite ", "la femme se chargera de la blanchir à le fond avant d\\' y écrire à sa guise elle dispose d\\' un texte de rechange un texte de revanche sur la mort notules à le cœur de durant une longue période de canicule la royal air force soutenue par la e flotte américaine effectua une série de raids sur hambourg le but de opération baptisée était d\\' anéantir la ville en la réduisant entièrement en cendres à le cours de le raid qui eut lieu dans la nuit de le juillet et débuta à une heure de le matin tonnes de bombes explosives et incendiaires furent larguées sur la zone densément peuplée de la rive est de de la destruction comme élément de l\\ histoire naturelle ", "si l\\' on aime les records si PROPN veut devenir expert en ruines si PROPN veut voir non pas une ville de ruines mais un paysage de ruines plus désolé qu\\' un désert plus sauvage qu\\' une montagne et aussi fantastique un rêve angoissé il y a peut-être malgré tout qu\\' une ville allemande qui soit à la hauteur hambourg toutes les formes géométriques sont représentées dans cette variante de et de automne allemand fragment le jeune homme découvert inanimé en bordure d\\' un champ de coton victime d\\' une insolation a été transporté dans un hôpital à le veracruz pendant jours la fièvre le tient dans un brasier chair et esprit il transpire il agite il délire ", "mais sous ses paupières meurtries par le soleil son regard est fixe mis en arrêt devant une image celle de la masse noire qu\\ est devenue la femme après avoir tournoyé le dos ailé de flammes il voudrait voir son visage de vivante celui qu\\ elle avait encore dans la cave dans la rue en ruines juste avant la valse il voudrait remonter le cours de les images mais sa mémoire y refuse elle bute sur ce corps carbonisé y brise y écorche et y exaspère quand enfin à le force de tension sa mémoire se remet en mouvement c\\' est pour glisser en sens inverse en aval ", "il voit se lever de la masse noirâtre gisant dans la boue et les cendres une autre femme une inconnue vêtue d\\' un tailleur noir la bouche peinte en rouge les oreilles diamantées elle avance vers lui avec son sourire rouge ses yeux brillants et des fleurs de givre scintillant à les oreilles elle se penche vers lui elle sent bon; elle lui caresse la tête gazouille de les mots qu\\ il ne comprend pas mais qui bruissent comme un feuillage puis elle le prend doucement par la main et l\\ 'emmène il la suit petit robot docile mais lorsque la femme tente de lui ôter l\\' ours en peluche qu\\ il étreint sous un bras il se sauve en poussant des cris perçants elle doit se résigner à le lui laisser ce vilain résidu de son passé dont elle compte se débarrasser dès qu\\ elle aura apprivoisé enfant ", "magnus dit -il et sur ce nom qu\\ il répète plusieurs fois d\\' une voix affaiblie il rouvre enfin les yeux sa fièvre est tombée et lentement il reprend conscience il voit une femme assise à son chevet sur le moment il ne la reconnaît pas elle n\\ était pas dans ses visions est " ]	[ "—insignifiant je ne suis pas sûr de le reconnaître dans la rue —marie —merci mon petit voilà j’ ai son âge ans s’ il est marié j’ allais répondre que je ne m’ en souvenais pas mais cela me revient bien sûr qu’ il est marié et drôlement bien marié! il a épousé une de les filles de gassin de beaulieu vous connaissez il a été un de les magistrats les plus féroces à la libération nommé ensuite premier président à la cour de cassation il doit avoir pris sa retraite dans son château de vendée la famille est très riche —vous ne savez rien d’ autre —que voudriez -vous que je sache par surcroît je n’ ai jamais eu à le défendre ces gens-là en correctionnelle ou à les assises —ils sortent beaucoup? —les parendon? en tout cas pas dans les milieux que je fréquente —merci mon vieux —à charge de revanche maigret relut la lettre que lapointe avait posée sur son bureau il la relut fois fois et à le chaque fois son front se rembrunissait davantage —vous comprenez ce que tout cela signifie ", "l’ épouvantable révélation de le mourant n’ était connue que d’ elle seule quel parti prendre! que faire? il ne tenait qu’ à le elle de déshonorer à le jamais la famille artevelle et de faire périr sur l’ échafaud le frère de celui dont elle portait le nom elle recula devant l’ effroyable éclat de la justice de les hommes et repoussant le rôle de la vengeance elle s’ exila de son pays sa vie resta long-temps ignorée elle avait quitté le nom d’ artevelle ", "n’ ayant pas l’ habitude de circuler à ces heures de sieste je n’ avais pas encore vu les rues de cette ville aussi accablées de soleil aussi désertes dans ce silence et cet éclat mornes qui rappellent les pays chauds devant toutes les boutiques pendent des tendelets blancs ornés par places de légers dessins noirs dont la bizarrerie a je ne sais quoi de mystérieux dragons emblèmes figures symboliques le ciel éclaire trop; la lumière est crue implacable et jamais ce nagasaki ne m’ avait paru si vieux si vermoulu si caduc malgré ses dessus en papier neuf et ses peinturlures ces maisonnettes de bois à le dedans d’ une propreté si blanche sont noirâtres à le dehors rongées disjointes grimaçantes a bien regarder même elle est partout la grimace dans les masques hideux qui rient à les devantures de les antiquaires innombrables ", "le corsage bas remonte les seins pressés l' un contre l' autre comme des pêches dans une corbeille d' immenses yeux de génisse éclairent une physionomie toute bonne où brille assez peu l' intelligence le menton mou un peu fuyant est d' une sensualité docile et passive la phtisie rosit et blanchit déjà l' épiderme délicat sous la lumière tamisée par le fameux chapeau de paille PROPN n' a pas comme plus tard rembrandt sa saskia crayonné la jeune mourante rongée par la fièvre le domaine de les lentes agonies n' était pas pour lui ", "on n’ est pas de taille on n’ aura jamais le temps on n’ est pas de ce monde pas fait pour lui sans quoi on ne l’ aurait pas perdu quand il nous fut donné il n’ y aurait pas tout ce travail ce devis des réparations à le effectuer avant le terme on est tenté de laisser les choses en l’ état ", "l’ ouvrit nez à nez avec madame la femme jaune qui elle s’ apprêtait à le frapper elle était ce matin tout sourire pas gaie non la joie même lavés peignés ", "chapitre était veuve c’ était une femme de ans fort belle blanche comme un lis et blonde comme un épi mûr elle était grande et son œil noir plein de feu son nez hardi sa lèvre dédaigneuse annonçaient un caractère fortement trempé uni à une vigoureuse constitution physique la comtesse possédait une immense fortune elle était maîtresse absolue de sa main et si elle avait songé à le épouser c’ est que celui-ci l’ hiver précédent avant qu’ il ne vît madeleine avait fait à la belle veuve une cour assidue ", "dans la cité je ne suis plus rien j’ ai encore des ruses pour échapper à l’ extinction ou à la mafia mais ç a ne durera pas toujours il va me sauter dessus et me saigner –tu n’ as qu’ à le considérer que c’ est ton schwitt dit ", "il se précipita avec furie sur crakmort se jetant sur sa figure qu' il égratigna de belle sorte arraché de là par les jeunes gens il se cramponna à les mollets de le marseillais et les mordit de telle façon que le docteur déjà ahuri de l' attaque abandonna la partie et s' enfuit laissant les amis moitié riant moitié grondant empêcher de se lancer à sa poursuite le second médecin haussait les épaules et traitait crûment le marseillais de véritable fou ainsi se termina la consultation pour éviter toute moquerie se fit raser la tête ", "il fait chaud malgré l’ heure avancée de le soir l’ air stagne tu as frôlé des murs à les ouvertures avares et ensuite de vastes façades percées de nombreuses fenêtres où ne brillait aucune lampe des bâtiments administratifs dans les ministères tout dormait sauf l’ odeur d’ urine à le bas de les gouttières et de les bouches à le incendie " ]
—vous avez l’ intention de me persuader que vous écriviez l’ équivalent de tristan et iseut —ma question n’ avait plus rien à le voir avec la littérature .je veux savoir si l’ amour existe encore à le vingt-sixième siècle il faut hélas le supposer.allez savoir ce qui se passe dans les basses couches de lapopulation —autrement dit à le sein de l’ élite cespratiquesancestrales n’ ont plus cours —notre époque est celle de la responsabilité	[ "—vous voulez dire que l’ amour est une attitude irresponsable c’ est même la plus irresponsable qui soit .vouer toute sa vie toute son attention toutes ses pensées à une seule personne ou à le personnes c’ est ce que j’ appelle de la mauvaise gestion —gestion! —ne prenez pas vos grands airs gère une population entière moi —en quoi cela vous empêche -t-il d’ aimer quelqu’un —votre question est mal posée ", "elle laisse supposer que j’ ai envie de connaître l’ amour est le contraire :je suis ravi d’ être étranger à le cette hystérie et je vous prie de m’ épargner vos sarcasmes et vos airs apitoyés —rassurez -vous je ne m’ y apprêtais pas .je trouve très bien que les technocrates méprisants soient étrangers à l’ amour .mais moi pauvre scribouilleuse je ne lui étais pas étrangère et je vous prie de croire que je souffre —vous m’ en voyez navré —oui vous vous en fichez ", "—je ne comprends pas cette sacro-sainte notion et les errements de les millénaires précédents .comment voulez -vous que votre peine me touche —cela vous arrive d’ être touché par quelque chose —oui .quand un raisonnement tombe juste quand une construction mentale produit des effets réels —je comprends ça.vous me décevez celsius est un lieu commun de croire qu’ il faille opposer intelligence et émotion l’ intelligence émeut nous sommes d’ accord.alors pourquoi l’ émotion ne serait -elle pas un ressort de l’ intelligence ", "—baratin.racontez -moi plutôt ce que vous savez de l’ amour —je n’ ai pas envie de vous le raconter —vous ne voulez pas raconter vos livres vous ne voulez pas raconter vos amours vous ne voulez rien raconter —je n’ aime pas raconter l’ irracontable —alors vous prétendez connaître l’ amour et vous ne voulez rien en dire ", "c’ est la preuve que je le connais .le silence est la plus belle expression de l’ amour —pourtant dans vos livres —écrire et parler sont des choses biendifférentes et puis dans mes livres il n’ est pas vraiment question de moi —je n’ en crois pas un mot .vous vous perdez dans les sophismes PROPN avait raison :dès qu’ on parle d’ amour c’ est de la bouillie pour les chats c’ est pour ça que je n’ en parle pas ", "à le fait je suis étonnée que vous connaissiez montherlant —vous avez tort d’ être étonnée vous ai dit que j’ étais un spécialiste de les auteurs classiques latins c’ est juste .à cet égard montherlant doit vous être moins incompréhensible que catulle —catulle à mes yeux n’ est pas un auteur latin est un poète italien .qu’ un peuple aussi décousu que le peuple italien ait pu descendre de le monde romain est pour moi l’ un de les plus grands mystères de l’ histoire —est -ce un mystère?toutes les civilisations sont mortelles ", "—pas la nôtre c’ est la meilleure —notre prospective est on ne peut plus claire sur ce point —comme l’ étaient sans doute les prospectives de les sumériens —les sumériens ne nous comparez -vous pas à les dinosaures tant que vous y êtes ", "—pourquoi pas en effet ?vous m’ y faites même singulièrement penser —pauvre petite harpie .vous ne comprenez pas qu’ aujourd’hui le dinosaure c’ est vous —vous allez exposer mon squelette dans un musée —quelle bonne idée squelette d’ écrivain belge de le vingtième siècle :une curiosité ", "je suis intriguée que les musées existent encore les musées existent plus que jamais —cela ne me paraît pas cohérent avec votre époque —au contraire .nous sommes conscients que notre vie s’ est appauvrie alors nous avons un grand besoin de musées " ]	[ "il y a encore celui de heures reprit jane à le bout d’ un moment fanny qui mordait à le même sa pêche l’ interrogea d’ une bouche mouillée: celui quoi de heures le courrier dit fanny en relevant d’ un doigt son bandeau de cheveux je n’ y pensais plus il n’ apporte presque jamais rien de paris PROPN tu veux boire petit farou? oui merci ", "ils ne savent donc pas que j’ ai eu beaucoup de chagrin et tout mon désir est de me retirer de le monde que le couvent est dans mes goôts tout à le fait et que je finirai par m’ y réfugier et que deviendra sarzane madame la comtesse demanda isane avec émotion ", "il n’ empêche que l’ humanité a survécu!comment est -ce possible —ce fut une guerre responsable j’ aurais dû m’ en douter c’ est votre adjectif préféré une guerre responsable quelle abomination la seule excuse de la guerre c’ est qu’ elle correspond à une folie de l’ espèce humaine .si vous faites de la guerre un acte responsable il ne me reste plus qu’ à le vomir —ne vous gênez pas.guerre responsable je maintiens :sans ce conflit qui sait dans quel état nous serions maintenant en tout cas nous n’ en serions pas aussi loin dans nos recherches scientifiques nous n’ aurions pas pu sauver pompéi –et vous ne seriez pas là ", "—bonsoir chère madame j’ espère que vous êtes remise de vos émotions et comment va mon amie stacia —elle dort dit la jeune femme désignant la porte ouverte —alors vous permettez que je ferme cette porte le bruit de nos paroles pourrait la réveiller ", "en effet le coup partit et les aiguillettes se détachèrent de l’ épaule de mon ami alors le vicomte s’ arrêta transigeons messieurs dit -il mais tirez donc comme c’ est votre droit s’ écria alexandre impatienté il s’ écoula secondes qui eurent pour moi la durée d’ un siècle ", "il faut dire adieu demain tu repars pour tes brumes originelles dans une cité rouge et grise tu auras une chambre sans couleur à les murs d' argent à les fenêtres ouvertes à le même les nuages dont tu es soeur c' est en plein ciel qu' il faudra chercher l' ombre de ton visage les gestes de tes doigts les jambes écartées une ville s' endort nue sur la mer phosphorescente ce sommeil que l' ombre lumineuse de cynthia protège il ne demanderait qu' à le durer jusqu' à la consommation de les siècles où tout à le moins à le défaut d' éternité volontiers se prolongerait quelques heures encore dans le matin mais mme louf PROPN se précipite et en dépit de son calme habituel se met à le crier plus fort que si le feu prenait à la maison ", "ces colliers ces amulettes ces perles c’ étaient aussi les larmes de sa mère les cris les disputes qu’ elle avait entendus depuis son enfance une sorte de hargne muette qui s’ était installée dans le couple chacun vivant à un bout de le grand appartement séparé de l’ autre par cet interminable couloir comme à les confins d’ un champ de bataille après l’ armistice sa colère était telle qu’ éthel est restée plusieurs jours sans retourner chez maude justine avait préparé une gamelle des restes pour les chats un baluchon de hardes tu n’ iras pas chez maude a -t-elle demandé et pourquoi tu n’ y vas pas PROPN a répondu éthel ", "mme de sannois avait d’ abord eu l’ idée de faire retirer suzanne mais voyant l’ attention qu’ elle prêtait à ces différents travaux elle pensa qu’ elle en prendrait quelque profit pour son instruction et la laissa auprès d’ elle tout un monde de questions s’ agitait déjà dans la petite cervelle de mlle suzanne quand tout fut remis en ordre mme de sannois regardant sa chère fillette qui réfléchissait silencieuse lui dit avec un sourire: je crois que bon papa et paul vont avoir aujourd’hui fort à le faire oh! oui maman j’ en ai des pourquoi à le leur demander comme suzanne finissait sa phrase le timbre de l’ hôtel retentit ", "je serais ravi de savoir si alors elle se leva véhémente —mais oui! c’ est cela il y avait une femme ici! elle se cachait n’ empêche que des hommes venaient la retrouver est -ce que le capitaine fallut ne s’ appelait pas octave le commissaire avait rarement été aussi embarrassé ", "disons quelques mots d’ alfred jusqu’ à le présent nous l’ avons présenté simplement comme amoureux mais qu’ on entende bien qu’ il n’ était pas un amoureux ordinaire par cette raison qu’ il n’ était point un homme ordinaire de même que certaines fleurs choisies ont le privilège quand elles embaument d’ épandre toujours les senteurs les plus pures et les plus suaves ainsi tous les sentiments qui émanent des cœurs nobles et élevés emportent avec eux un rayon empreint de cette beauté interne or l’ amour nous le déclarons non pas le premier mais avec bien d’ autres l’ amour est un de les parfums les plus exquis que le cœur puisse exhaler " ]
ainsi voilà un très-riche parti qui se présente nous serions heureux ton père et moi de te voir marier avec ce monsieur pourquoi refuses -tu toujours impitoyablement sans même regarder les jeunes gens que nous te présentons réfléchis ma fille tu es en âge de le marier décide -toi je ne veux pas me marier répondait toujours hélène mais enfin ma fille chérie lui dit un jour sa mère quelle raison as -tu pour ne pas te marier ?dis -le moi je suis ta mère je t’ écouterai tu le sais; as -tu une amourette que tu nous caches? sois franche dis-moi tout et tu n’ auras pas à le regretter je te le promets.— vous me le promettez ma mère? si je vous avoue pourquoi je refuse tous les partis que vous m’ offrez vous ne me reprocherez pas ma franchise tu peux en être certaine ma fille chérie lui dit sa mère en l’ embrassant	[ "sois franche j’ aime! répondit timidement hélène vraiment! lui dit sa mère en riant quel est ce beau monsieur qui vous a tourné la tête voyons dites mademoiselle dites? voilà déjà que vous vous moquez de moi non je m’ amuse car je devine quelque amourette le frère sans doute de quelqu’ une de tes amies de pension? vous vous trompez ma mère reprit sérieusement hélène j’ aime le jeune homme qui m’ a sauvé la vie à la mer.— comment ce jeune homme encore! dieu! vous avez la mémoire longue ce n’ est pas de la mémoire ni de le souvenir ni de la reconnaissance c’ est de l’ amour je l’ aime! ma mère; ", "ayez pitié de moi dit -elle en pleurant et en se penchant sur l’ épaule de sa mère relève -toi lui dit sa mère et ne pleure plus tu me fais réellement de la peine de pleurer ainsi et tu as vraiment tort de penser encore à un jeune homme qui t’ a certainement oubliée qu’ en savez -vous ma mère? tu ne sais pas ça encore mais vois -tu chère petite les hommes oublient toujours ces petites histoires-là et tu as bien tort de penser encore à le lui pourquoi ne pas me marier avec lui? parce que ce n’ est pas possible: d’ abord parce que nous ne le connaissons pas puis nous ne savons pas ce qu’ il est devenu et qui sait d’ ailleurs s’ il voudrait encore de toi quand il te fit demander en mariage car il faut te dire qu’ il a demandé ta main il était tout jeune nous ne le connaissions pas nous savions qu’ il était architecte à le paris; mais somme toute c’ était un jeune homme qui avait sa position encore à le faire ", "ce n’ était donc pas ce qu’ il te fallait et vous voulez me faire épouser qui est très-riche c’ est vrai mais qui est vieux vieux si on peut dire! un homme de ans et qui a une si belle position a son âge si sa position n’ était pas faite ce serait malheureux tu railles ma fille et tu as tort car c’ est un homme charmant à le tous égards il a ans de plus que moi il ne t’ en aimera que davantage et plus sérieusement .allons ma fille réfléchis et tu verras que ce que je te dis est pour ton bonheur mais je ne l’ aime pas tu l’ aimeras nous disons toutes ça et ensuite nous sommes très-heureuses d’ avoir le mari que nos parents nous ont choisi et nous nous en rejouissons tous les jours .regarde moi; est -ce que j’ aimais ton père quand il m’ a épousée?je t’ assure bien que non; je pleurais à le chaudes larmes et je ne le voulais à le aucun prix et tu vois cependant si je ne bénis pas tous les jours le ciel de m’ avoir donné un mari comme ton bon père qui fait notre bonheur à le tous.va ma fille fais comme moi et tu me remercieras plus tard de t’ avoir donné le mari que je", "les parents les amis les connaissances tout le monde s’ en mêla on fit tant et si bien que comme toujours la pauvre victime se résigna.hélène se laissa vaincre mais elle gardait à le fond de le cœur l’ amour de georges et une profonde aversion pour son futur époux .je suis vaincue se dit -elle mais je ne serai pas sa femme .ce sera mon ami et il doit s’ estimer bien heureux encore que j’ y consente mais mon mari jamais!je suis à le georges je lui appartiens de cœur je ne serai jamais qu’ à le lui .comme on le voit c’ était une femme que cette jeune fille et ce qu’ elle se promettait elle était disposée à le se le tenir .le mariage fut décidé conclu et paraphé je vous laisse à le penser la gaieté qui y présida .le mari comme toujours prit la froideur de la jeune fille pour de la réserve et de la timidité et n’ augura que de le bonheur de son union la nuit de noce fut des plus tristes pour le nouvel époux la jeune mariée fut revêche et loin d’ accorder quoi que ce soit exigea qu’ on ne demanderait rien et qu’ on se tiendrait pour satisfait ", "il fut donc obligé de se retirer dans sa chambre .le mari trouva cela original peut-être même voluptueux d’ attendre et consentit à le ce qu’ on exigeait les jours succédèrent à les jours les nuits succédèrent à les nuits et la quarantaine durait toujours .notre mari en prit quelque crainte aussi posa -t-il un ultimatum qui fut reçu comme bien vous pensez coucher avec moi jamais! lui dit carrément toucher vous sentir à le mes côtés vous montrer ce que personne n’ a jamais vu!me livrer à le vous !...jamais vous dis -je jamais après une pareille sortie le pauvre mari tout déconfit parla de porter le débat plus haut et de parler à le qui de droit .il en avisa la famille .tout bas on en rit bien un peu mais on laissa le côté comique de la situation pour ne penser qu’ à le côté critique de le pauvre mari la mère dit à sa fille d’ être moins tyrannique ", "le père dit d’ être plus raisonnable PROPN n’ y fit je préférerais fuir répondit hélène que de consentir à le ce que l’on exige de moi j’ ai accordé plus que je ne devais c’ est déjà bien assez c’ est même trop .ce pauvre mari continua à se lamenter si cela devait continuer disait -il il était décidé à le parler de la loi.on lui conseilla d’ attendre de patienter de ne rien brusquer qu’ avec des douceurs des ménagements on arriverait bien mieux et plus sûrement que par des moyens tragiques .notre homme attendit et espéra son âge il aurait pourtant dû savoir que l’ espérance est la monnaie de les sots.xxivtout le monde sait que les affaires de banque sont sujettes à le bien de les fluctuations car si habile que l’on soit on est exposé bien souvent à des pertes qu’ on ne peut prévoir ", "c’ est ce qui arriva à le notre banquier était bien le banquier le mieux assis et le plus solide pour employer une expression commerciale de la ville mais des pertes considérables survenues à le plusieurs de ses correspandants l’ obligèrent à le cesser ses payements et à le fermer ses caisses la déroute survint le retrait de fonds laissés chez lui par de gros capitalistes le forcèrent à une faillite malheureusement inévitable .la liquidation se fit et le passif dévora de beaucoup l’ actif en présence d’ un malheur semblable notre homme perdit la tête et ne voulut pas survivre à le son désastre il se fit sauter la cervelle ce fut l’ acte le plus héroïque de sa carrière paix à ses cendres!hélène était mariée sous le régime dotal elle abandonna sa dot à les créanciers —ce qui fut taxé de folie alléguant fort justement que puisqu’ elle participait à les bénéfices que faisait ou qu’ aurait pu faire son mari il était juste qu’ elle fût de moitié dans ses pertes .qu’ on nous permette un mot à le propos de ce régime dotal malheureusement encore trop en vigueur e", "car un père qui marie sa fille sous ce régime c’ est tout comme s’ il tenait le discours suivant à son gendre peu m’ importe que vous soyez digne ou non de coucher avec ma fille que vous la rendiez heureuse ou malheureuse cela m’ est parfaitement indifférent mais ce que je ne veux pas c’ est que vous gériez sa fortune car de ça je vous en sais parfaitement incapable et dire qu’ on trouve des hommes assez sots assez niais et assez nuls pour consentir à le signer de semblables contrats .réellement c’ est par trop bête mariage étant une association de corps comme d’ intérêt les joies les peines les plaisirs les malheurs les succès et les désastres doivent être partagés et réciproques .donc fit en cette circonstance ce que toute honnête femme doit faire.xxvveuve rentra dans sa famille et ne l’ oublions pas étant encore jeune fille à le moins de fait .les mois qu’ elle avait été mariée l’ avaient rendue plus femme encore qu’ elle ne l’ était à le moral bien entendu .son mari comme tous les maris aussi bêtes et aussi sots les uns que les autres n’ avait cru faire rie", "à le lieu de ils la détachent de sa tige le plus tôt qu’ ils le peuvent et la jettent dans le ruisseau .quelle transition pour une jeune fille hier lire la vie de sainte geneviève et aujourd’hui mademoiselle giraud ma femme!eh bien non messieurs les maris vous serez toujours des imbéciles d’ abord il y a des livres qu’ une honnête femme ne doit jamais lire; et quant à le ceux qu’ elle peut lire que ce soit le plus tard possible .votre femme ne doit lire balzac qu’ après ans ou vous êtes un imbécile !une année s’ écoula.hélène femme à le moral tout autant qu’ une femme mariée depuis ans car les maris ont vite appris à le leurs femmes tout ce qu’ ils savent se résolut à un coup hardi elle s’ enquit de ce qu’ était devenu georges où il était ce qu’ il faisait et s’ il était marié surtout .tous ces renseignements lui furent vite fournis elle n’ hésita pas et lui écrivit la lettre suivante " ]	[ "tout le monde se retournait sur l’ étrange couple au-dehors la neige avait cessé le ciel était gris sale PROPN déposa léon sur le trottoir il se tut enfin y est c’ est fini? ", "on n’ entendait que de légers bruits d’ eau des chants discrets d’ insectes ou de temps en temps la chute d’ une goyave trop mûre qui s’ écrasait sur la terre avec un parfum de framboise et quand la journée s’ avançait quand le soleil plus bas jetait sur les branches de les arbres de les lueurs plus dorées PROPN s’ en retournait avec moi à sa case isolée dans les bois les vieillards ses parents fixes et graves étaient là toujours accroupis devant leur hutte de pandanus et nous regardant venir une sorte de sourire mystique une expression d’ insouciante bienveillance éclairait un instant leurs figures éteintes nous te saluons loti! disaient -ils d’ une voix gutturale ou bien nous te saluons et puis c’ était tout il fallait se retirer laissant entre eux ma petite amie qui me suivait des yeux en souriant et qui semblait une personnification fraîche de la jeunesse à le côté de ces sombres momies polynésiennes c’ était l’ heure de le repas de le soir ", "il imaginait les demandes et les réponses entendait les intonations solennelles et sententieuses de madame grandfief et prévoyait qu\\ en somme il ferait là-bas une fort piteuse figure à la grille il eut agité la sonnette dont chaque tintement lui allait à le coeur ce fut d\\' une voix hésitante il informa si on pouvait le recevoir oui ces dames travaillent dans le petit salon et d\\' un pied léger la femme de chambre le précéda dans le vestibule il eut un dernier frisson mais évoquant la blonde figure il retrouva bientôt tout son courage et entra déterminé à le mener les choses à le bonne fin madame grandfief était debout comptant une pile de linge ", "je puis sortir à l’ instant en n’ emportant d’ ici que ma personne je t’ aurai donné tous les trésors que possède une jeune fille et une chose que tout ton sang ni le mien ne saurait me rendre si je pouvais par un moyen quelconque en vendant mon éternité par exemple recouvrer la fleur de mon corps comme j’ ai peut-être reconquis celle de mon âme et me livrer pure comme un lis à le mon amant je n’ hésiterais pas un instant! par quel dévouement as -tu récompensé le mien tu m’ as nourrie et logée par le même sentiment qui porte à le nourrir un chien et à le mettre dans une niche parce qu’ il nous garde bien qu’ il reçoit nos coups de pied quand nous sommes de mauvaise humeur et qu’ il nous lèche la main aussitôt que nous le rappelons ", "j’ étais étendu dans l’ eau tiède et ma mère à le pas de moi se séchait les mains d’ un air soucieux quand tout à le coup son regard s’ abaissa sur une partie très précise de ma personne sur le ton de quelqu’un qui parle tout seul elle murmura: que c’ est donc laid et elle détourna la tête avec une sorte de frisson je ne dis rien mais je me sentis rougir sans savoir pourquoi quelque chose en moi était atteint d’ une manière incompréhensible je pouvais avoir ans et mon innocence était profonde ", "je vous ai demandé jusqu’ à le minuit je n’ ai examiné que la première hypothèse il y en a une seconde l’ assassin traqué affolé se tire une balle dans la tête mais je ne crois pas qu’ il le fera je supplie que l’on passe à le fumoir! glapit l’ avocat en se levant et en se raccrochant à le dossier de sa chaise pour ne pas tomber —et enfin il y a une troisième hypothèse quelqu’un qui tient à l’ honneur de la famille vient en aide à l’ assassin attendez la question est plus complexe est -ce qu’ il ne faut pas éviter le scandale est -ce qu’ il ne faut pas aider le coupable à se suicider le revolver est là messieurs à le égale distance de toutes les mains il est minuit moins je vous répète qu’ à le minuit l’ assassin sera mort et cette fois l’ accent était tel que chacun resta coi les respirations étaient suspendues la victime est là-haut veillée par un domestique l’ assassin est ici entouré par personnes saint-fiacre vida d’ un trait le contenu de son verre ", "voyons je n’ ai jamais eu l’ intention il me montra à le lambert vous savez les parents ne peuvent pas s’ habituer à le voir les enfants grandir il me frictionna la tête je fis un pas de côté et me dégageai j’ avais le visage en feu quand on les a connus tout petits on a toujours tendance à le mon père parle avec moi comme avec n’ importe lequel de ses amis dit PROPN il n’ y a que ma pauvre mère qui s’ obstine à les mamans voient toujours leurs fils comme des bébés dit oncle charles il souriait toujours quelquefois ma mère me parle encore comme si j’ avais ans alors vous voyez je vois dit PROPN il affectait de ne pas regarder oncle charles examinait toujours les murs les meubles les rideaux de ce même air traqué et glacial tout à le coup il s’ avisa qu’ il était resté les bras ballants il fourra précipitamment les mains dans ses poches puis il resta PROPN planté comme un piquet avec son air d’ asperge son pâle visage flétri fripé hargneux ses yeux cernés eh bien je vous lais se dit oncle charles vous ne nous gênez pas dit PROPN il affectait toujours de ne pas le ", "mais ils sont assurés je l’ ai demandé tout à l’ heure à le père sabin il m’ a dit: soyez tranquille heureusement j’ avais fait renouveler notre police donc tu vois tu n’ avais pas besoin de t’ alarmer maintenant que tu es tranquille sur leur compte tu devrais rentrer à la maison ma petite fille secoua la tête :–non laissez-moi grand-mère je vous en prie je suis très forte je veux rester ...ce qu’ elle ne disait pas c’ est qu’ une sorte de pressentiment l’ avait amenée ici et tant que dans sa poitrine il y aurait cette angoisse pénible comme un grand poids douloureux il faudrait qu’ elle demeurât sur place et attendît attendre PROPN n’ en savait rien mais tout son être n’ était qu’ anxiété comme si son sort et le sort de les siens avaient été liés à le celui de les sinistrés ce moment il y eut un frisson d’ horreur dans la foule de les gens venus aider les sabin –toutes les chambres le bruit sinistre se répandit –ils ne sauveront rien leur malheur est complet!mais brusquement une clameur jaillit plus terrifiante encore:–ma femme!ce cri n’ avait rien d’ humain ", "monsieur n’ aime que les pastorales se plaît à les récoltes à les vendanges à esquisser un paysage à le voisiner entre riverains tout comme son père qui était le campagnard par excellence fort peu dévoué à le dieu mars mais ma cousine un militaire peut bien trouver son bonheur à le passer ses loisirs à la campagne moi j’ aime tout ce dont on peut jouir ici: la pêche la pêche oui tu nous l’ as spirituellement prouvé en te faisant pêcher toi-même faute de poisson ma cousine j’ aime le cheval et ce goût est un goût militaire tu montes à le cheval c’ est vrai; mais sur un âne ", "son frère le prit par l’ oreille et le mit dehors on put entendre gronder la porte comme un enfant boudeur: tu m’ anuies eh bié clam’pin reprit l’ illustre bonnin en passant ses mains chargées de bagues dans sa cordelière d’ or pourquoi t’ es -tu moqué de m pas moqué fit cupidon " ]
je ne trouve plus parmi mes compagnons le seul qui eût pu me comprendre et parmi les asiatiques personne qui puisse partager mes sentiments tout ce qui m’ entoure est si sauvage que je me déchire à le tout ce que je heurte si étroit qu’ il me semble respirer l’ air d’ un cachot on tirera plutôt de le feu de la glace que l’on ne tirera une étincelle de plaisir de ce maudit pays je t’ envoie la description en détail de ma semaine dernière	[ "c’ est la plus intéressante et la plus mouvementée de toutes celles que j’ aie encore passées dans la ville à les portes de fer je me rappelle t’ avoir écrit que nous étions de retour avec le général gouverneur de le caucase d’ une expédition sur akoucha nous avons réussi haut la main: s’ est enfui en perse nous avons brûlé une douzaine de villages le foin le blé; nous avons dépouillé embroché et fait rôtir les moutons ennemis ", "enfin lorsque la neige a forcé les habitants de descendre de le haut de leurs rochers ils se sont rendus ont donné des otages après quoi nous sommes rentrés dans la forteresse notre division devait se séparer pour la saison d’ hiver et mon régiment est rentré dans ses quartiers à le derbend le lendemain le général devait prendre congé de nous pour entamer une seconde expédition sur la ligne il en est résulté un grand concours de peuple qui désirait faire ses adieux à le son chef bien-aimé ", "sortit de sa tente et vint à le nous qui ne connaît son visage sinon en réalité de le moins en peinture je ne sais pas s’ il en existe un pareil à le monde un second ayant autant d’ expression que le sien un poète a dit de lui fuis tchetchène celui dont la bouche ne menaça jamais en vain s’ est réveillé sombre et farouche en disant nous partons demain le plomb qui siffle dans la plaine c’ est le souffle de son haleine ", "sa parole prompte et hautaine c’ est le tonnerre de les combats autour de son front qui médite le sort de les royaumes s’ agite et le trépas se précipite vers le but où s’ étend son bras et le poète n’ a rien dit de trop il faut voir son sang-froid dans le combat; il faut voir son aisance un jour de réception ", "il sème sur les asiatiques les flots de sa parole fleurie imagée comme une poésie persane il les trouble les déconcerte les écrase d’ un mot ils ont beau ces démons de ruse essayer de cacher leurs peines les plus secrètes à le fond de leur cœur son œil les y poursuit et jours un mois un an à l’ avance il leur dira ce qu’ ils ont l’ intention de faire il est amusant de voir comme rougissent et pâlissent les hommes à le conscience véreuse lorsqu’ il les torture de son long et pénétrant regard et comme avec ce même regard il distingue le mérite partout ou il se trouve le récompense d’ un sourire comme d’ un mot qui va droit à le cœur il récompense le courage et le dévouement que dieu donne à le tout brave soldat la gloire et le bonheur de servir sous un pareil chef ", "il est curieux de le voir dans ses relations avec ceux qui sont de service chez lui c’ est une étude pour l’ observateur tout homme distingué par son courage son esprit un talent quelconque a son entrée libre ses coudées franches dans sa maison plus de rang plus d’ étiquette chacun doit dire ce qui lui vient à l’ esprit faire ce qui lui plaît ", "cause et rit avec chacun comme avec un ami enseigne et instruit chacun comme un frère nous étions donc à le camp c’ était mardi dernier pendant le thé il s’ était fait lire par son aide de camp la campagne de napoléon en italie ce poème de l’ art militaire comme il l’ appelle autour de lui on s’ étonnait on jugeait on discutait ", "le grand capitaine qui après annibal et charlemagne avait traversé les alpes eût été satisfait des remarques et même des critiques de celui qui lui avait si longtemps disputé la grande redoute de le thé pris la lecture faite on passa à la gymnastique on courut on sauta par-dessus de les cordes et de les fossés on essaya enfin sa force de toutes les manières la société était splendide la vue magnifique le camp était près de tarky ", "la forteresse le dominait derrière la forteresse se couchait le soleil sous le rocher était la maison de le chamkal puis sur la pente la plus escarpée la ville enfin à l’ orient l’ immense steppe et au-delà de la steppe le tapis bleu de la mer caspienne les begs tatars les princes tchetchènes les cosaques de toutes les rivières de la russie les otages de toutes les montagnes les officiers de tous les régiments formaient un coup d’ œil de les plus curieux et de les plus pittoresques " ]	[ "entre la berge et la haie fleurie nous suivions en file in- dienne un étroit sentier voilà mon canal dit bouzigue qu\\ est -ce que vous en dites est bien joli dit mon père oui est bien joli ", "la petite fadette qui avait un esprit de le diable s’ amusa en elle-même de l’ envie qu’ il avait de voir le panier elle fit mine de l’ ouvrir; mais le père barbeau aurait cru manquer à sa dignité en la laissant faire –cela ne me regarde point dit -il et puisque je ne puis le prendre en dépôt je ne dois point connaître vos affaires –il faut pourtant bien père barbeau dit la fadette que vous me rendiez à le moins ce petit service-là je ne suis pas beaucoup plus savante que ma marraine pour compter au-dessus de ", "–sans que vous m’ accompagniez –si vous l’ exigez elle se décida:–soit qu’ on en finisse elle s’ installa sur la banquette de le fond un peu embarrassée de se servir d’ un mode de locomotion aussi coûteux était la première fois qu’ elle usait d’ un taxi et elle se demandait à le quel prix ç a pouvait revenir .cependant elle vit talaine parler à le chauffeur puis le payer.«ah tout de même pensa -t-elle il ne m’ impose pas sa présence mais pourvu qu’ il n’ ait pas donné une autre adresse que la mienne cette supposition la tourmentait un peu elle fut encore moins rassurée quand l’ auto démarrant elle vit talaine sauter sur le marchepied ouvrir la portière et s’ installer en face d’ PROPN s’ écria -t-elle indignée ", "maintenant un paysan là-bas s’ en allait en faisant un geste de colère alors il me vint une grande tristesse PROPN si souvent avait amusé mon enfance avec ses sifflets ses mains me caressaient avec une douceur chaude et affectueuse les femmes une fois qu’ elles s’ y sentaient prises demeuraient charmées comme des oiseaux les servantes m’ avaient appris cette vie d’ amour de le bonhomme ", "rien de ce que j\\' espérais dans ma jeunesse ne est produit il y a eu des moments intéressants mais toujours difficiles toujours arrachés à la limite de mes forces rien jamais ne est apparu comme un don et maintenant j\\' en ai juste assez je voudrais juste que tout se termine sans souffrances excessives sans maladie invalidante sans infirmité vous parlez comme mon père dit doucement houellebecq sursauta à le mot de père comme il avait prononcé une obscénité puis son visage emplit un sourire blase courtois mais sans chaleur PROPN avala coup sur coup macarons puis un grand verre d\\' alcool de prune avant de poursuivre ", "ah image la plus exacte de PROPN elle est constamment celle une auberge tout le monde y entre et tout le monde en sort est une passoire de pensées voyagères mais heureusement que malgré son exiguïté auberge est pas ainsi que de toujours pleine ", "funeste calcul je vois tout le mal qu’ il a produit oui je le répète si mes neveux n’ avaient pas vu en moi leur poule à les œufs d’ or ils seraient meilleurs ils seraient plus heureux te les ai-je bien fait connaître jacques leur ai-je donné des défauts qu’ ils n’ ont pas ", "le saint PROPN ne survécut pas longtemps à les amis qu’ il venait de perdre entouré des religieux de ses monastères bruno s’ humilia devant eux fit sa profession de foi et recommanda à ses disciples de persévérer dans la charité fraternelle et dans l’ attachement à l’ église romaine puis il s’ endormit paisiblement le octobre ceux qui ont écrit la vie de saint bruno ne peuvent pas préciser à le quel âge il mourut on sait seulement qu’ il a été religieux pendant ans ", "il était bien temps ironise le sarcastique professionnel en tirant sur ses manchettes d’ un geste automatique —justement il n’ était que temps le rêve eût été d’ obtenir une remise de l’ exécution mais le garde de les sceaux a refusé —passons je passe! belote et rebelote —soudain pris d’ une crise de folie furieuse messonier s’ est jeté sur moi ", "fleur -d’ amandier toute rêveuse songeait à sa mère et cœur-d’or à le fleur-d’ amandier seigneur lui-même paraissait fort inquiet et l’ oreille penchée vers la porte tressaillait à le moindre bruit qui venait de le dehors .soudain l’ huis s’ ouvrit à le battants et la vieille mendiante de le chemin apparut sur le seuil –fleur -d’ amandier cœur -d’or dit -elle venez avec moi; sa majesté la reine vous mande auprès d’ elle à le nom de sa mère fleur -d’ amandier se leva de table courut embrasser son père et sortit cœur -d’or marcha derrière elle la porte se referma seigneur resta seul avec le roi foi dit en lui-même le grand ministre cette vieille sorcière ne pouvait arriver plus à le propos pour me débarrasser de ces importun et tout va le mieux de le monde –allons sire ajouta -t-il tout haut chassez de votre esprit les sombres pensées qui l’ assiègent et versez -vous de ce généreux vin de hongrie qui n’ a pas son pareil entre tous les vins de la terre à la bonne heure " ]
la preuve ajouta -t-il plus bas c’ est que je vais m’ offrir le luxe à le nez et à la barbe de tous les anarchistes de la terre de préserver la vie d’ une petite fille pieuse vous allez être ma mascotte fit -il en ponctuant sa parole d’ une tape amicale sur la joue de la jeune fille quand je serai en mer eh bien j’ aurai votre nom sur les lèvres comme une fleur à la boutonnière .de nouveau il remplissait son assiette de poisson et de riz –restaurez -vous petite fille de france qui allez être mon étoile	[ "puis -je cependant vous demander ...ici orane eut un sursaut -je cependant vous demander une chose continua -t-il sans paraître remarquer l’ inquiétude de sa compagne quand vous serez là-bas dans votre pays auprès de votre famille accordez quelquefois une pensée à le pauvre caballero d’ PROPN cela lui portera chance peut-être? il s’ interrompit un émoi lui serrait brusquement la gorge alors changeant de ton: –mais mangez donc señora mangez donc on dirait que vous êtes transformée en statue de sel comme la femme de loth ", "il s’ agit de prendre des forces pour être bien gaillarde demain quand vous voudrez après mon départ vous débrouiller seule dans la ville –vous partirez de bonne heure –oui assez tôt à l’ aube mais n’ y pensons plus nous avons encore quelques bonnes heures devant nous quand vous aurez mangé nous examinerons ensemble ce que je puis faire pour vous oui ne m’ abandonnez pas surtout que je dois vous prévenir que je n’ ai plus de passeport ajouta -t-elle un peu embarrassée ce sera peut-être une complication ", "–comment se fait -il que vous n’ ayez pas ce papier pourtant indispensable à les étrangers –il m’ a été volé à le cours d’ une attaque dans la rue des gamins de à le ans sous la menace d’ un revolver ont vidé mon sac ce jour-là je n’ ai pu m’ y opposer heureusement sous mes effets j’ avais conservé quelques papiers que je possède encore ce sont PROPN que vous avez vus tout à l’ heure à le fait j’ ai eu à le peine le temps de les regarder voulez -vous me les montrer à le nouveau il faut à le moins que je connaisse l’ identité de celle qui est devenue ma femme .rapidement il examina les feuilles que lui tendait orane puis il releva quelques indications sur un carnet tiré d’ une poche intérieure de son veston ", "ensuite sur le ton bref de l’ homme habitué à le commandement il ajouta à le voix basse de façon à n’ être entendu que d’ orane –vous feriez bien de noter mon nom et mon adresse quelque part pour ne pas les oublier plus tard cela vous sera utile moi il faut qu’ avant de partir je voie c’ est le principal commissaire de la ville par lui j’ obtiendrai un laisser-passer pour remplacer ce passeport dont la perte pourrait vous attirer des ennuis –je m’ en doutais –il est même très heureux que tantôt on ne vous l’ ait pas réclamé ces officiers d’ état civil n’ étaient que de simples sergents et n’ y connaissaient rien ", "donc je verrai maquedo quant à le vous dès demain vous irez trouver perrena à le moins qu’ il n’ accepte de venir ici à le tout hasard je vais vous donner son adresse la voici prenez -la par écrit c’ est lui qui vous dirigera je crois que vous avez un bateau en partance dans heures; par prudence renseignez -vous cependant il y eut un léger silence pendant lequel l’ aviateur réfléchissait bientôt il reprit: –d’ ici demain il faut que nous restions ensemble et que nous jouions devant tous le rôle d’ amoureux qui s’ adorent il faut en prendre votre parti ajouta -t-il avec un brin d’ ironie un peu mise en confiance la jeune fille esquissa un sourire et cette fugitive lueur de gaieté parut ouvrir à le ruitz tout un monde d’ horizons nouveaux ", "elle s’ amadouait enfin la señora !l’ aviateur ne doutait plus qu’ avec beaucoup de temps devant lui il aurait fini par rasséréner ces yeux si redoutablement pareils à le bleu foncé de le ciel en attendant il se contentait d’ être heureux parce qu’ il allait pouvoir être utile à le celle que le hasard avait mise sur sa route .si dieu le laissait en vie qui sait si plus tard dans un lointain avenir il ne la retrouverait pas devant lui à le bout de le chemin tracé par le destin ?...il se secoua; la vision était éblouissante mais n’ était pas à le envisager pour le moment *–maintenant que nous nous sommes restaurés disait PROPN après un instant je vais aller prendre les dispositions nécessaires à le votre sécurité voyez -vous un inconvénient à le ce que je vous laisse seule dans cette chambre pendant que j’ irai courir les rues –vous me laisserez ici chez vous demanda la jeune fille étonnée et rassurée qu’ il ne lui imposât pas davantage sa présence qu’ il ne la forçât pas à le suivre –oui! n’ est -ce pas la place de ma femme d’ habiter dans ma chambre ", "–évidemment convint -elle troublée par ce double possessif et si je m’ absente vous ne serez pas trop inquiète sûrement si je suis seule je n’ aurai pas peur l’ aviateur eut un sourire un peu amer –décidément observa -t-il désappointé malgré tout ce que j’ ai fait pour vous señora il ne semble pas que je sois arrivé à le gagner votre confiance PROPN devint toute rouge ", "le reproche était direct et elle sentait qu’ il n’ était pas immérité mais la pauvre gosse pouvait -elle après les horreurs qui se commettaient journellement à le barcelone mettre sa confiance en un étranger dont elle ignorait tout était -il incapable cet homme d’ exiger d’ elle de les choses qu’ elle ne pourrait raisonnablement lui accorder? et sous l’ empire d’ une déception de cet ordre ne se changerait -il pas en tortionnaire comme les autres –pardonnez -moi señor balbutia -t-elle gênée je ne suis pas ingrate croyez -le bien mais j’ ai vu de si terribles choses en espagne depuis mois que je ne sais plus distinguer le bon et le mauvais côté de les choses ", "–je vous remercie pour l’ excellente impression que je vous cause fit -il en riant mais avec une grimace railleuse .–oh je vous en prie señor ne m’ en veuillez pas trop ce matin j’ étais désemparée et je m’ attendais à le subir toutes les violences puis vous êtes venu ...il l’ interrompit et observa vivement –je suis tout de même un peu moins effrayant pour vous que les soldats ivres de l’ hôtel elle frissonna mais bravement acheva sa pensée –les choses ne se comparent pas vous m’ êtes apparu ce matin comme saint georges combattant les forces de le mal les serres qui me tenaient ont laissé grâce à le vous échapper leur misérable proie ce soir je suis libre; de le moins je n’ ai plus à redouter la folie sanguinaire de soudards en délire je ne dépends plus que de vous monsieur –comme une épouse dépend de son mari elle pâlit un peu " ]	[ "mais un écœurement la prenait de toute cette ordure ancienne une terreur l’ agitait devant la menace de les crimes possibles de le lendemain elle n’ avait plus qu’ à le partir sur-le-champ si elle ne voulait pas elle-même être éclaboussée de boue écrasée sous les décombres et le besoin lui venait d’ aller loin très loin de rejoindre son frère à le fond de l’ orient plus encore pour disparaître que pour l’ avertir partir partir tout de suite il n’ était pas heures elle pouvait prendre le rapide de marseille à le heures car cela lui semblait au-dessus de ses forces de revoir saccard ", "mais ne quittons pas le bonhomme martin qui ne sait comment s’ informer ce que c’ est que le parc à les cerfs pourquoi mettre des femmes dans un parc que font -elles là cependant dès que ce m. lafrance dit que marguerite y est il faut bien que je l’ y aille chercher; et réfléchissant qu’ il saura mieux à le versailles ce qui en est il se décide à s’ y rendre d’ ailleurs dit -il je retrouverai lafrance il ne sera peut-être pas obligé de monter à le cheval à le milieu de son discours et il m’ expliquera ce que je ne sais que bien imparfaitement voilà martin avec son mulet et sa petite voiture qui prend le chemin de PROPN mais vos beaux yeux mesdemoiselles commencent à se fermer nous remettrons donc à demain la fin de cette anecdote ", "tu vois donc bien que c’ est des rosses les fourmis! aussi depuis que j’ ai lu cette fable de la fontaine je leur fais une guerre acharnée et le manège reprit de plus belle –tiens fripouille vous n’ êtes pas prêteuse c’ est là votre moindre défaut? tiens vieille bourgeoise! vous avez refusé un grain de blé à la pauvre petite cigale qui mourait de faim et qui vaut fois mieux que vous j’ en suis fort aise eh bien! crevez maintenant tas de saloperies tiens! tiens! tiens! ce fut un vrai carnage ", "elle posa sur la table le petit portefeuille qui contenait sa fortune en tira billets de francs se fit donner rouleaux de louis chacun et elle allait commencer à le jouer lorsque son père se pencha vers elle –je reste derrière toi lui dit -il je te guiderai louise fronça le sourcil et se tournant vers m. de servan lui dit: –je vous en supplie ne vous occupez pas de mon jeu et quittez cette salle –quoi! tu me refuses même le plaisir de te voir jouer répliqua -t-il –oui oui fit -elle avec impatience et elle ajouta: vous me porteriez malheur ", "on ne manque à une femme telle que moi lui dis -je à l’ intant qu’ autant qu’ elle le veut bien et vous me connaissez mais sans me manquer précisément le baron m’ aime ou feint de m’ aimer vous en avez fait un jeu c’ est vous qui m’ avez forcée de recevoir ses visites trop assidues elles m’ ont toujours été à le charge et vous devriez me savoir gré de la contrainte que je me suis imposée je n’ estime point assez lausane pour en faire un ami; ", "que voulez -vous il a beau être signé la tranquille simplicité avec laquelle ce savant qui a toujours passé pour un peu excentrique nous annonce qu’ il tient à le notre disposition la destruction de berlin aurait incliné les moins prévenus à le émettre de fâcheux pronostics sur le prochain avenir d’ une aussi belle intelligence c’ est alors que l’on entendit pour la première fois la voix de ce personnage parlait français avec un accent d’ outre-manche très accentué: il s’ exprimait difficilement mais avec force; et quand il avait trouvé le terme dont il avait besoin il le lançait contre son interlocuteur avec une brutalite qui semblait destinée à le anéantir toute velléité de discussion ou de controverse pardon! vos excellences il faut savoâr que n’ a pas réponse dé rien di toute ", "il avait grandi sous l’ empire à l’ époque où la république était vraiment interdite quand plus tard elle fut là instaurée pour de bon et en quelque sorte obligatoire il la décréta de nouveau non avenue car quand on la déclara quand elle eut un président visible et un drapeau visible le prince roulin demeura invisible il la reporta donc la remit à les calendes à le grand soir sans doute avec son drapeau rouge sous lequel enfin patent le prince PROPN se manifesterait et laisserait là la défroque de le vieux roulin cet avènement je me demande si le facteur roulin réellement le souhaitait car il savait trop que ce prince gai était un prince féroce il avait du goût pour la vengeance et il arrivait qu’ à le terme de longues journées d’ humiliations il apparût dans la cuisine jeune toujours mais non pas batifolant long comme un jour sans pain pâle romantique compassé coiffât impeccablement le grand chapeau à le plumes noires de fouquier -tinville et par-dessus la tête de la mère roulin accablée qui ne le voyait pas lût les noms de la prochaine charrette ", "non il comprenait maintenant c’ était chez elle un désir secret de le dégrader de l’ humilier de le punir de sa résistance morale de sa foi ennemie de le faire tomber à le niveau commun de le mettre à ses pieds de se prouver à le soi-même sa force malfaisante et il se demandait avec horreur mais qu’ est -ce donc que ce besoin de souiller qui est chez la plupart de souiller ce qui est pur en eux et dans les autres ces âmes de pourceaux qui goûtent une volupté à se rouler dans l’ ordure heureux quand il ne reste plus sur toute la surface de leur épiderme une seule place nette attendit jours que christophe revînt puis elle commença à s’ inquiéter et lui envoya un billet caressant où elle ne faisait allusion à le rien de ce qui s’ était passé christophe ne répondit même point il haïssait ada d’ une haine si profonde qu’ il n’ avait même plus de mots pour l’ exprimer ", "quels secrets te lient à le celle que tu as amenée ici dressés comme une apparition sur la mer à le cœur d\\' un cyclone silencieux qui la charment? quels rivages as -tu quittés pour celui-ci dont la présence va me devenir miraculeuse? et toi plus belle que le jour de cette beauté irréparable et perpétuellement comme vacillante à la cime d\\' une falaise quelle lumière a -t-il allumée en toi que tu projettes ces ombres géantes espaces le jour et la nuit à le gré de tes apparitions et de tes éclipses et fasses désormais de ma vie ce rapiècement de lumières et d\\' ombres de vent sur ma joue et d\\' obscurité humide comme un homme qui voyage seul à le travers de grands espaces de forêts non je ne désire plus être ailleurs qu\\ ici respirer un autre air que cet air de forêt de le soir après averse cet air glacial et exaltant que je bois depuis quelques jours comme on respire à le sortir d\\' un bain j\\' ai bien compris que comme moi était sensible à le charme de ce couple étrange tout à le moins à le celui d\\' allan hier soir par exemple lorsque la conversation est ven", "–écoute lui dit -il quand ils furent seuls ensemble je suis ton ami et veux te servir es -tu réellement amoureux –moi dit PROPN moitié par fierté moitié par délire je ne le suis pas comment peut -on être amoureux d’ une femme qu’ on ne connaît pas bien j’ aime à t’ entendre parler ainsi " ]
et cela continuait après le tournant nous nous trouverions devant la grille de le prieure j’ ai dit à le voix basse c’ est une belle nuit n’ est -ce pas il a répondu distraitement oui une très belle nuit nous étions à le quelques mètres de la grille et j’ attendais l’ instant où il me serrerait la main pour prendre congé ensuite je le verrais se perdre dans l’ obscurité et je resterais là à le milieu de cette route dans l’ état d’ hébétude où l’on se trouve après avoir laissé passer l’ occasion peut-être d’ une vie —voilà m’ a -t-il dit	[ "j’ habite ici il me désignait d’ un geste timide la maison qu’ on devinait à le bout de l’ allée le toit brillait d’ un doux éclat sous la lune —ah bon c’ est la ̀? une gêne entre nous ", "il avait sans doute voulu me faire comprendre qu’ il était temps de nous quitter et voyait que je ne me décidais pas m’ a l’ air d’ une très belle maison ai-je dit en prenant un air convaincu une très belle maison en effet j’ ai deviné une pointe de nervosité dans sa voix —vous l’ avez achetée récemment —oui ", "enfin non! il bafouillait il s’ était appuyé contre la grille et ne bougeait pas —vous la louez cette maison son regard essayait d’ accrocher le mien et cela me surprit il ne regardait jamais les gens en face —oui je la loue ", "il avait articulé ces mots à la limite de l’ audible —vous devez me trouver bien indiscret —mais pas de le tout cher monsieur il ébaucha un sourire qui était plutôt un tremblement des lèvres comme s’ il craignait de recevoir un coup et j’ ai eu pitié de lui ce sentiment que j’ éprouvais depuis toujours à le son égard me causait une brûlure vive à l’ estomac —vos amis sont charmants ai-je dit ", "j’ ai passé une excellente soirée —tant mieux cette fois -ci il me tendait la main il faut que je rentre travailler quoi? —rien d’ intéressant de la comptabilité ", "bon courage ai-je murmuré j’ espère vous revoir un de ces jours avec plaisir monsieur à le moment ou ̀ il poussait la grille je me suis senti en proie à le vertige lui taper sur l’ épaule et lui expliquer en détail tout le mal que je m’ étais donné pour le retrouver à le quoi bon ", "il suivait l’ allée lentement de la démarche d’ un homme fourbu il est resté un long moment debout sur le perron de loin sa silhouette me semblait informe appartenait -elle à un homme ou à l’ une de ces créatures monstrueuses qui surgissent les nuits de fièvre s’ est -il demandé ce que je faisais là à le attendre derrière la grille ", "j’ ai fini grâce à ma patience acharnée par les mieux connaître en ce mois de juillet leurs occupations ne les retenaient pas à le paris et ils profitèrent de la campagne comme disait murraille tout ce temps je l’ ai passé auprès d’ eux je les ai écoutés parler avec une docilité et une attention soutenue je consignais sur de petites fiches les renseignements que j’ avais glanés je sais bien que le curriculum de ces ombres ne présente pas un grand intérêt mais si je ne le dressais pas aujourd’hui personne d’ autre ne s’ y emploierait ", "c’ est mon devoir à le moi qui les ai connus de les sortir– ne fût -ce qu’ un instant– de la nuit c’ est mon devoir et c’ est aussi pour moi un véritable besoin murraille il se lia très jeune à le café brébant avec un groupe de journalistes de le matin ceux-ci l’ engagèrent à le entrer dans la profession " ]	[ "il montrait sans honte une figure nue et charnue bossue et marquée d’ anciennes plaies lunaire dans le sens de rond comme la lune un peu aussi dans l’ autre sens une bouche petite très rouge par où venaient ses mots sa voix ses pensées et l’ odeur de son âme ces lèvres de femme le cerne noir de les yeux on aurait dit d’ une vieille pouffiasse fardée mais tous les chauffeurs ont ce grimage à la poudre de charbon ", "il y va avant tout de votre bonheur et vous savez si je tiens à le ce que vous soyez heureuse c’ est donc à le vous ma tille a vous à le prononcer en dernier ressort vous vous consulterez avec votre sœur alice je n’ ai que des conseils mais pas d’ ordre à le vous donner voici en quelques mots ce dont il s’ agit ", "il va mieux quelle horreur cette blessure vous savez que ce cher garçon a pris ça en nous sauvant? puis comme la fermière ne bougeait pas et ne la regardait pas diane décida d’ ouvrir le feu je m' appelle diane lessing dit -elle en tendant la main juste sous le nez de l’ autre qui surprise la lui serra ", "mais la lumière n’ est déjà plus la même à la fenêtre la femme sur la pelouse s’ est soulevée sur un coude et regarde le ciel au-dessus de la maison de mon côté; elle m’ a vu c’ est le premier regard de la journée indifférent distrait insensible pourtant comme il m’ enchaîne à le vivre elle a regardé le nuage qui vient et dont je vois l’ ombre maintenant sur la pelouse quand elle se lève ramasse la couverture et s’ éloigne la moitié de le square est dans l’ ombre ", "on sait bien pourtant que les terroristes placent souvent engins à le même endroit pour faire un carnage parmi les forces de l’ ordre mettez la table si vous voulez PROPN ouvrit un grand placard grillagé et commença de saisir les assiettes —le paradoxe continuait altman en tournant son fricot avec une longue cuiller en bois c’ est que la plupart de les gens courageux ont besoin d’ avoir peur vous avez remarque ils voient le danger partout ", "et je fus si ému que ce que n’ avais fait pour la mort de ma vieille le mal de ma glodie ma ruine et le massacre de mes œuvres je pleurai et comme j’ embrassais madeleine et robinet je me souvins de l’ autre et je dis: –et cagnat? robinet répondit: il est mort de chagrin je m’ agenouillai sur la route je baisais la terre je dis: –merci mon gars et regardant l’ enfant qui serrait la statue entre ses bras blessés je dis à le ciel en le montrant: –voilà mon plus beau travail: les âmes que j’ ai sculptées ils ne me les prendront pas ", "il recompta les titres que contenait la pochette quelle fortune énorme que cette fortune ne lui appartînt pas cela le faisait sourire cyniquement ce que baratof avait entre les mains lui appartenait toujours ou tout à le moins il s’ y taillait toujours la part de le lion alors ces millions s’ ajoutant à les nombreux millions qu’ il possédait déjà ne lui permettaient -ils pas un sacrifice qui considérable en soi pour PROPN n’ était pas grand-chose ne voulait -il pas désormais jouir de son argent vivre à le paris étaler ses richesses se mettre en relief faire parler de lui enfin n’ était -ce pas l’ occasion de prendre une revanche sur gérard qui l’ avait supplanté auprès de la comtesse valine nelly-rose serait l’ enjeu de cette revanche nelly-rose si jolie et à le qui gérard semblait s’ intéresser ", "–c’ est inutile ma femme ne veut pas être mêlée à le cette histoire c’ était pourtant cette histoire qui menaçait de la jeter hors de chez elle je n’ insistai pas car je comptais sur une meilleure preuve –que mlle suzanne vous remette la correspondance qu’ elle a échangée avec le lieutenant malais –je ne commettrais pas cette indiscrétion ", "une autre dont le mari faisait le commerce de les ivoires et qui se servait journellement de coupes d’ une valeur inestimable ne put trouver assez d’ expressions de reconnaissance en recevant le verre de cristal bleu où la fille de le colonel avait coutume de se laver les dents bref les harems de tombouctou furent unanimes à le célébrer la française et ce ne fut pas la faute de ces dames si chryséis ne garda pas d’ elles un aussi bon souvenir vi d’ une jupe qui se déchire lasses d’ une aussi rude journée mlle et sa nièce se mirent à le lit de bonne heure chryséis voulait d’ ailleurs se lever matin pour travailler car elle avait perdu beaucoup de temps depuis son départ de france et elle avait hâte de rouvrir ses livres ce n’ était point une paresseuse si c’ était une insupportable pédante ", "pour la première fois de sa vie sut ce que c’ était que de reculer devant une force matériellement et invinciblement supérieure d’ être bousculé dans les cordes et acculé dans les coins de le ring impuissant et rageur comme une bête estropiée il continuait à se jeter sur le noir frappant de le gauche à le corps ou à la mâchoire pour se trouver presque aussitôt rejeté en arrière par une grêle de coups plus forts frappés de les mains fois il essaya de se servir encore de sa main droite mais ne put retenir un grognement de douleur quand ses phalanges fêlées et disloquées heurtèrent le menton de le nègre après le deuxième essai il s’ aperçut qu’ il ne pouvait plus fermer la main la salle était devenue curieusement silencieuse " ]
pourtant que l’ insuffisance soit dans la vie ou seulement en nous-mêmes elle n’ en est pas moins grande et nous en souffrons autant et vous non plus mon amie vous n’ étiez pas heureuse vous aviez ans c’ était à le peu près l’ âge de mes sœurs aînées mais vous n’ étiez pas comme elles effacée ou timide il y avait en vous une vitalité admirable	[ "vous n’ étiez pas née pour une existence de petites peines ou de petits bonheurs vous étiez trop puissante jeune fille vous vous étiez fait de votre vie d’ épouse une idée très sévère et très grave un idéal de tendresse plus affectueux qu’ aimant et cependant sans le savoir vous-même dans l’ enchaînement étroit de ces devoirs ennuyeux et souvent difficiles qui devaient selon vous composer tout l’ avenir vous glissiez autre chose l’ usage ne permet pas à les femmes la passion il leur permet seulement l’ amour ", "c’ est pour cela peut-être quelles aiment si totalement je n’ ose dire que vous étiez née pour une existence de plaisir il y a dans ce mot quelque chose de coupable ou de le moins d’ interdit j’ aime mieux dire mon amie que vous étiez née pour connaître et pour donner la joie il faudrait tâcher de redevenir assez purs pour comprendre toute l’ innocence de la joie cette forme ensoleillée de le bonheur ", "vous aviez cru qu’ il suffisait de l’ offrir pour l’ obtenir en retour je n’ affirme pas que vous étiez déçue il faut beaucoup de temps pour qu’ un sentiment chez une femme se transforme en pensée vous étiez seulement triste ainsi je ne vous aimais pas vous aviez renoncé à le me demander ce grand amour que sans doute aucune femme ne m’ inspirera jamais puisqu’ il ne m’ est pas donné de l’ éprouver pour vous mais cela vous l’ ignoriez ", "vous étiez trop raisonnable pour ne pas vous résigner à le cette vie sans issue mais vous étiez trop saine pour ne pas en souffrir la souffrance que l’on cause est celle dont on s’ aperçoit la dernière; et puis vous la cachiez; dans les premiers temps je vous crus presque heureuse vous vous efforciez en quelque sorte de vous éteindre pour me plaire vous portiez des vêtements sombres épais dissimulant votre beauté parce que le moindre effort de parure m’ effrayait vous le compreniez déjà comme une offre d’ amour sans vous aimer je m’ étais pris pour vous de l’ affection la plus inquiète une absence d’ un moment m’ attristait tout un jour et l’on n’ aurait pu savoir si je souffrais d’ être éloigné de vous ou si tout simplement j’ avais peur d’ être seul ", "moi-même je ne le savais pas et puis j’ avais peur d’ être ensemble d’ être seuls ensemble je vous entourais d’ une atmosphère de tendresse énervante je vous demandais fois de suite si vous teniez à le moi je savais trop bien que c’ était impossible ", "nous nous forcions à les pratiques d’ une dévotion exaltée qui ne correspondait plus à le nos vraies croyances ceux à lesquels tout manque s’ appuient sur dieu et c’ est à ce moment que dieu leur manque aussi souvent nous nous attardions dans ces vieilles églises accueillantes et sombres qu’ on visite en voyage nous avions même pris l’ habitude d’ y prier nous revenions le soir serrés l’ un contre l’ autre unis de le moins par une ferveur commune nous trouvions des prétextes pour rester dans la rue à le regarder la vie de les autres ", "la vie de les autres paraît toujours facile parce qu’ on ne la vit pas nous savions trop bien que notre chambre nous attendait quelque part une chambre de passage froide nue vainement ouverte sur la tiédeur de ces nuits italiennes une chambre sans solitude et pourtant sans intimité car nous habitions la même chambre c’ est moi qui le voulais nous hésitions chaque soir à allumer la lampe sa lumière nous gênait et cependant nous n’ osions plus l’ éteindre ", "vous me trouviez vous ne l’ étiez pas moins j’ avais peur que vous n’ eussiez pris froid; vous me reprochiez doucement de m’ être fatigué à des prières trop longues nous étions l’ un pour l’ autre d’ une désespérante bonté vous aviez à le cette époque de les insomnies intolérables j’ avais moi aussi de le mal à m’ endormir ", "nous simulions la présence de le sommeil pour n’ être pas forcés de nous plaindre l’ un l’ autre ou bien vous pleuriez vous pleuriez le plus silencieusement possible pour que je ne m’ en aperçusse pas et je feignais alors de ne pas vous entendre il vaut peut-être mieux ne pas s’ apercevoir de les larmes lorsqu’ on ne peut les consoler mon caractère changeait je devenais fantasque difficile irritable il semblait qu’ une vertu me dispensât des autres " ]	[ "à ce mot à ce soupir les vieillards se regardèrent il leur sembla que l’ illustre et opulente maison d’ hérouville disparaissait devant eux comme un navire qui sombre –le maître d’ en haut reprit le duc en lançant un terrible regard sur le ciel se montre bien ingrat envers moi il ne se souvient pas des hauts faits que j’ ai commis pour sa sainte cause PROPN se venge dit le prêtre d’ une voix grave ", "un jour pour moi commanda -t-il en habitué le mess occupait l’ aile nord de le dernier baraquement toile cirée sur les tables et bar d’ aéro-club dans le fond trophées et fanions parmi les bouteilles photos encadrées derrière le bar meyer et bégonhès optant pour le steak blondel expliqua le choix de cette date l’ alignement de les planètes ouvrait d’ ici pile un mois la fenêtre de heures dont on pourrait profiter suivirent quelques informations sur le plan de vol sur l’ équipage outre bégonhès à les commandes assisté d’ un pilote prendraient place dans l’ engin scientifiques meyer–ainsi qu’ un civil qui rejoindrait le camp demain –un civil ", "bientôt il le devint encore davantage le cavalier masqué avait mis l’ épée à la main dans un mouvement de violence mais dépourvu de toute raison car il ne savait pas s’ en servir ses coups précipités mais faibles inhabiles frappaient à le hasard sans rien atteindre ses yeux se détournaient de l’ éclair de les armes il avait quelques moments de répit en faisant reculer son cheval mais aussitôt rejeté dans la mêlée il perdait la tète et tremblait à le point de ne pouvoir plus même soutenir son épée bientôt pour comble de malheur le sabre de le caporal mieux assuré vint faire voler en l’ air avec son arme son chapeau et son masque ", "non vous dis-je c’ est faux ma fille elle-même n’ est pas plus innocente de le mal qu’ elle mais l’ avez -vous questionnée —questionnée dit borrowdale avec mépris est -ce qu’ on questionne une enfant dans sa position ", "elle ne fait rien pour déplacer son bras mais PROPN sent qu’ elle est raidie prête à le recul sur le point de murmurer: tu n’ es guère gentille depuis que tu es revenue il se ravise fronce les sourcils et se tait ton père a voulu se recoucher à le cause de sa jambe dit -elle évasivement antoine ne répond pas depuis longtemps il ne s’ est pas trouvé comme en ce moment seul près de gise ", "je reconnaissais la chaleur râpeuse de son épaule je n' ai pas retrouvé sa bouche il ne m' a pas embrassée; et au-dessus de ma tête j' ai entendu un bâillement .je n' ai pas bougé; mais je me suis sentie couler à le fond de la nuit j' ai pensé: doit être comme a quand on est fou lumières aveuglantes déchiraient les ténèbres vérités également sûres et qui ne pouvaient pas être vraies ensemble: lewis m' aime; et quand il me tient dans ses bras il bâille je montai l' escalier je me déshabillai ", "ce petit homme maigre et chauve qu’ était lui paraissait plutôt risible il avait du reste considérablement baissé dans son estime depuis le jour ou ̀ il avait déclaré devant lui n’ aimer ni le vin ni l’ alcool avec des hommes comme pensait PROPN punch l’ humanité deviendrait aussi morose qu’ une barrique vide on se leva de table PROPN s’ esquiva laissant les hommes dans un petit fumoir où le majordome leur servit le punch accompagné suivant l’ usage de certaines contrées d’ amérique d’ amandes amères et de tartines beurrées distrait un instant par la lettre d’ revint inconsciemment à l’ idée qui pendant tout le dîner avait paru occuper son esprit ", "et c’ est par là qu’ il est la nature même andrée ne craint pas d’ écrire que le fait de m’ avoir reconnu en m.decharlus a transformé sa vision de l’ univers j’ ose dire que la mienne supposé que j’ en eusse une serait transformée à le moins pour rester sur le même ton et puisque rien de moins que l’ univers est mis en cause je dirai que la lettre de cabourg me porte à le croire qu’ il y a vraiment une économie dans l’ univers ce dont jusqu’ à ce jour malgré les prêtres et malgré voltaire j’ avais plutôt des raisons de douter peut-être tout ceci appellerait -il aussi quelques considérations sur le manque de psychologie de les femmes manque qui m’ a toujours frappé ", "une heure après on frappait à la porte —ouvrez cria une voix rude ouvrez à le nom de l’ empereur rien ne répondit —cap de diou dit la même voix on sait que vous êtes là ", "chaque fois que PROPN me quittait c’ était avec la promesse de revenir le lendemain et je dois à la vérité de dire qu’ elle n’ y manqua jamais lorsque la fleur-des-eaux la voyait arriver elle saisissait l’ arc et les flèches et partait mais un jour il pleuvait si fort qu’ elle ne put pas sortir et qui avait fini par se croire tout à le fait chez elle vint m’ aborder avec ce sans façon dont j’ ai donné une idée la tentative ne fut pas heureuse cette fois et son peu de retenue me jeta dans un embarras facile à le concevoir ce qu’ elle semblait comprendre à le peine car elle me dit naïvement: qu’ as -tu donc aujourd’hui ne me trouves -tu plus belle? si tu es toujours belle " ]
–mais mon enfant ne t’ émeus pas ainsi je te répète que je crois à la pensée désintéressée qui t’ a amené ici j’ ai confiance en toi gilbert confiance entière et spontanée parce que je sens que tu es une âme d’ une rare loyauté .le jeune homme se pencha et prit les mains de l’ aïeul –eh bien grand-père il faut me donner une preuve de cette confiance je vous demande de me répéter tout ce qu’ on pourra vous dire contre moi quelque chose que ce soit de sernailles le regarda avec surprise –mais que veux -tu qu’ on me dise cher enfant ?–n’ a -t-on pas déjà commencé par cette insinuation	[ "faites -moi cette promesse grand-père n’ est -ce pas voyez -vous j’ y tiens énormément –en ce cas qu’ il en soit comme tu le désires je te donne ma parole que je te redirai tout le mal qu’ on m’ apprendra de toi et maintenant laissons ce sujet et raconte-moi ta promenade .pour ne pas réveiller les souvenirs pénibles PROPN évita de parler de l’ étang mais il s’ étendit sur l’ impression lugubre que lui avait produite la vieille maison de la forêt ", "–oui c’ est un triste logis approuva le baron et il n’ est pas étonnant que l’ imagination populaire en ait fait un refuge satanique –cette mauvaise réputation n’ effraye pas n’ est pas un cerveau crédule d’ ailleurs il n’ habite jamais ce logis mais il y gare sa machine par délicatesse et bien que je lui aie dit n’ en pas être incommodé il ne veut pas la laisser ici ", "cependant je trouve peu prudent de l’ abandonner ainsi dans cette maison déserte et isolée un de ces jours on m’ apprendrait qu’ elle a disparu que je n’ en serais pas surpris et on mettrait cet escamotage sur le compte de les démons naturellement .le baron se mit à le rire et PROPN lui fit écho –pourquoi démons grand-père –la légende ne l’ explique pas je suppose qu’ ils représentent les vices de dame cette sorcière dont le souvenir est resté vivant dans les mémoires populaires -t-elle réellement existé cette comtesse –certes nos vieilles chroniques en font foi ", "c’ était vraiment une fort vilaine femme elle s’ occupait de sorcellerie et composait de mystérieux poisons qui évidemment devaient avoir des destinataires mais il est fort probable que ses crimes ont été fort amplifiés par l’ imagination de les gens de la contrée dont elle était la terreur retirée en ce logis solitaire elle s’ y livrait à des pratiques sataniques en les accompagnant de tout l’ appareil obligatoire en pareil cas: jets de flamme s’ échappant des fenêtres apparitions effrayantes cris et gémissements –mais grand-père il paraît que cela s’ est reproduit encore si j’ en crois ce que l’on m’ a appris tout à l’ heure?et rapporta à le son aïeul le récit de le vieux bûcheron de sernailles se mit à le rire –effet de la peur tout cela ", "nos braves ont eu une hallucination à la nuit ce logis est sinistre quand il m’ arrivait de passer près de là à le jour tombé je ne pouvais retenir un désagréable petit frisson tu comprends ce que ce doit être pour des gens superstitieux qui en dépit de leurs prétentions d’ esprits forts croient encore à les revenants à les sorcières et à les apparitions mais à la place de le comte haltzen je ferais abattre ce logis qui a plus d’ une fois depuis son abandon servi de refuge à des malfaiteurs ils trouvaient un sûr abri dans les caves voûtées communiquant avec un souterrain par lequel ils gagnaient une autre partie de la forêt ", "ce souterrain a été muré par ordre judiciaire après que ce fut échappé ainsi un bandit fameux mais la maison est toujours là PROPN prétend que le comte y tient comme à un signe tangible de la domination de ses ancêtres sur cette partie de le pays à le temps jadis –on ne le voit jamais par ici ce comte –non jamais il a en autriche d’ autres domaines autrement beaux et agréables c’ est un homme fort riche depuis qu’ il a hérité voici quelques mois de la fortune de sa nièce la fille d’ une sœur unique dont il était le tuteur ", "l’ enfant s’ est noyée croit -on .il soupira et dit lentement –elle s’ est noyée comme mon petit thierry.gilbert serra plus fortement les mains de l’ aïeul le vieillard pencha vers lui sa tête blanche et le regarda longuement avec des yeux pleins d’ émotion autour d’ eux des ombres commençaient à s’ amasser dans les angles de la grande pièce le soleil très bas quittait le jardin silencieux encore chaud de sa lumière brûlante et un peu de brise tiède à le délicat arôme balsamique pénétrait dans le salon m. de sernailles dit à le mi-voix –maintenant ma consolation est venue ", "et caubreterre me semble déjà tout changé parce que ta jeunesse y est entrée et avec elle l’ espoir de notre vieille race dont tu es le dernier représentant gilbert de clercy-sernailles en rentrant le surlendemain d’ une promenade matinale PROPN rencontra près de le château le facteur qui sur sa demande lui remit le courrier dans lequel se trouvait une lettre à le son adresse PROPN arriva comme PROPN le jeune homme tenait tout le paquet entre ses doigts il demanda avec son sourire dangereux laissez -moi vous débarrasser de cela monsieur je vais porter à le m.le baron ses lettres et ses journaux –je les lui porterai moi-même tenez ceci est pour vous ceci encore et ce journal c’ est tout et gilbert le tri ainsi fait s’ avança vers la porte mais dont le regard avait eu un éclair de colère étendit la main –c’ est moi qui dépouille le courrier de m.le baron et qui lui en fais la lecture monsieur –ne vous en inquiétez pas je m’ en chargerai ce matin.là-dessus gilbert avec ce calme dédaigneux dont il avait résolu de s’ envelopper à l’ égard de les intrus s’ éloigna et e", "il alla trouver m. de sernailles et lui remit son courrier –si vous avez besoin de mes services comme lecteur usez de moi cher grand-père je serai trop heureux de vous être utile –j’ accepte volontiers mon enfant ordinairement c’ est bartholo qui me fait cette lecture mais j’ aime mieux encore que ce soit toi as -tu une lettre de ton père? " ]	[ "il s’ agit de savoir si elles valent ce qu’ elles vous ont coûté —vous allez en juger voici ce qui s’ est passé depuis dimanche jour par jour hier lundi dans la matinée perquisition à le domicile de mademoiselle lestérel on y a découvert un fragment de lettre où madame d’ orcival lui donnait rendez -vous à le bal de l’ opéra ", "si elle le regardait ici et maintenant elle serait incapable de faire semblant et trahirait la vraie nature de leur relation –mon élève siffla elle ne l’ aurait jamais été si paix à le son âme ne me l’ avait imposée de toute façon c’ est hors sujet j’ ai été missionnée par sirpollux en personne pour mettre tous ses descendants en sécurité à le centre-ville ", "il s’ y refusa absolument est -ce que cet assemblage de fer et de bois qu’ on appelle un bâtiment ne risquait pas de s’ entrouvrir d’ un instant à l’ autre le soir vint d’ épaisses vapeurs se maintenaient sans descendre jusqu’ à le niveau de la mer la nuit allait être beaucoup plus obscure que le beau temps diurne ne l’ avait fait prévoir en somme il n’ y avait aucun écueil à le craindre dans ces parages dont le capitaine turcotte venait de relever exactement la position sur ses cartes ", "mais celui-ci peut-être se méfiait -il instinctivement de la solitude et des rues trop obscures et désertes ne lui permet pas de mettre son criminel projet à le exécution avant d’ atteindre perrache peut-être l’ assassin lui-même pesant le pour et le contre d’ un tel acte est -il indécis sur la conduite à le tenir je ne sais mais ce dont je suis sûr c’ est qu’ il n’ hésite plus lorsqu’ il voit colomer se précipiter vers moi en toute modestie ma présence l’ affole il craint les révélations de colomer ", "nous étions accoutumés à de belles filles si vous voulez mais presque toujours de le même type décidé hardi presque masculin presque effronte le plus souvent de belles brunes plus ou moins passionnées qui ressemblaient à de jeunes garçons très piquantes et très voluptueuses sous l’ uniforme que la fantaisie de leurs amants leur faisait porter quelquefois si les femmes d’ officiers légitimes et honnêtes se reconnaissent des autres femmes par quelque chose de particulier commun à le elles toutes et qui tient à le milieu militaire dans lequel elles vivent ce quelque-chose-là est bien autrement marqué dans les maîtresses mais la rosalba de le major n’ avait rien de semblable à les aventurières de troupes et à les suiveuses de régiment dont nous avions l’ habitude à le premier abord c’ était une grande jeune fille pâle mais qui ne restait pas longtemps pâle comme vous allez voir avec une forêt de cheveux blonds voilà tout ", "la semaine dernière vous avez passé un deuxième examen: une tomoscintigraphie par émission de positons on a injecté dans votre corps un traceur marqué par un atome radioactif capable de se fixer sur votre cerveau et de mettre ainsi en évidence d’ éventuelles réductions de le métabolisme glucidique je ne comprends pas un mot il se fait plus didactique –le pet scan permet donc de visualiser l’ activité de différentes zones de votre cerveau et de je le coupe: –bon qu’ est -ce que ç a donne? ", "le coin ne venant pas PROPN regarda ses mains d' un air buté je ne m' en occupe plus fit -il je vous ai dit je ne veux plus m' en occuper il n' y a plus rien de toute façon je n' ai plus de contacts essayez de voir ailleurs ", "ce fut l’ affaire d’ un instant la seconde porte de le cabinet celle qui donnait dans la salle d’ attente s’ ouvrit et un jeune homme de l’ âge de raymond parut sur le seuil –vous êtes le fils de le baron verdale monsieur? lui demanda brusquement me roberjot s’ il ne l’ eût dit on ne s’ en serait pas douté tant sa personne et ses façons rappelaient peu l’ architecte millionnaire grand mince très blond il était élégamment mais fort simplement vêtu de vêtements de couleur foncée ", "le public resta impassible —cependant messieurs continua le procureur de le roi l’ audace de plusieurs coupables s’ était ouvert une nouvelle carrière dans laquelle on était moins habitué à la rencontrer et à la poursuivre et elle inquiétait davantage par la nouveauté et la hardiesse de ses attentats mais je le dis avec joie messieurs le mal dont nous avons à le gémir n’ est pas si grand qu’ on veut le croire on s’ est plu seulement à l’ exagérer bruits mensongers ont été répandus à le dessein la malveillance les créait ", "la nouvelle vient d’ en être apportée à le versailles on l’ a trouvée ce matin dans sa chambre étendue sur un canapé le crâne fendu on croit à un accident une fenêtre de son oratoire situé à le deuxième étage était en réparations et on suppose qu’ elle en sera tombée par mégarde —vous disiez pourtant qu’ on l’ a trouvée dans sa chambre " ]
elle est la plus secrète elle est la plus obscure et la plus difficile et le comble elle exige les plus grandes transparence et clarté hors d’ elle ses ruses encore sont extrêmes quand elle a des amants ruses pour atténuer les douleurs ici ou là pour retourner les situations qui lui sont défavorables elle sait les vertus de les plantes médicinales et sait confectionner des cataplasmes sa violence est extrême et sa douleur est immense quand il est manifeste que je suis amoureux hors d’ elle pour mieux les déborder elle sait les règles de les combats singuliers	[ "elle détient le record de le mensonge: la chaîne la plus longue quand elle fait mine de pencher vers le mal milady de merteuil ne lui arrive pas à la cheville je dois tout à ses extrêmes il y a beau temps que j’ ai renoncé à la suprématie un jour que vraiment elle avait été trop écrasante dans l’ intelligence de les énigmes et la résolution d’ impossibles contraires je voulus la chasser de la maison en la priant magnanime de prendre avec elle de chez nous tout ce qui lui ferait plaisir ", "mais elle fit encore preuve de sa supériorite en me chargeant moi sur son dos et m’ emportant dans une chambre d’ hôtel pour me couvrir de ses baisers fondants ainsi j’ avais toutes les raisons de protéger mon alliance avec elle aussi longtemps que je le pourrais pourtant quand à le cours de mes promenades le paysage ou les faucheurs qui fauchaient les champs me demandaient perfides à qui j’ étais à qui étaient ces cheveux qui poussent et cette barbe et ces ongles à qui étaient ces rides qui se creusent j’ avais l’ impression que la question était posée avec un sourire de moquerie et que je ne pouvais pas répondre: à le moi à le moi seul à le carabas-moi mais à une femme dont j’ aurais dû amplement me suffire d’ être le fier adorateur cette amertume commença à le me ronger ", "fois je fus traître à l’ amour pour un peu de paix pour que ce mauvais orgueil se sente raffermi quelque chose ainsi m��était dérobé par l’ autre je n’ aimais pas être la moitié d’ un couple sous les yeux de les autres l’ amour est chose intime quand le couple est public c’ est idiot car l’ un n’ est pas le divin et diabolique le multiple mais c’ était mon état d’ esprit ", "il m’ était insupportable de devoir à le couple ce que je paraissais illusion pourtant de pouvoir être seul la troisième fois fut encore plus grave quand elle fut à le bord d’ être assassinée par un inconnu qui voulut la pousser sous les roues d’ un train de marchandises je partis sans tarder sur la piste encore chaude le sol était humide aucune pluie n’ avait pu délaver les empreintes ", "je les suivis précautionneusement pendant toute la journée et une partie de la nuit à le milieu de les fourmis des bouts de verre de pare-brise des papiers de bonbons je suivis des traces de pas des traces de pneus accélérations freinages talons enfoncés profond dans le sol je tombai sur quelqu’un avec une certaine violence en broyant son avant-bras dans ma main tétanisée –voulez -vous bien me la ̂cher! et c’ est ainsi que je me mis le grappin sur moi-même sans comprendre d’ abord puis en comprenant trop l’ autre pouvait mourir je voulais que l’ autre meure j’ étais prêt à le demander la tête d’ une autre puis à le manier PROPN le couperet je flirte avec la mort d’ une autre mais en écran ", "lorsque le chat botté sauve son maître de la ruine c’ est d’ abord pour sauver sa propre chair et sa propre peau se refusant à le devenir civet ou manchon mais dans basile–je veux dire le conteur napolitain qui donna lui aussi un ante-chat botté la chatte à la fin joue la morte par mesure préventive et pour tester la douleur de PROPN devenu riche elle sera bien édifiée partira dit basile à la fin de le conte en courant sans jamais se retourner dans de le même basile la jeune fille est elle aussi oubliée de sa débitrice et reléguée à les cuisines affublée du sobriquet la la chatte de les cendres cendrillon ", "pourquoi chatte sinon pour rimer avec celle de de quoi d’ énorme suis -je capable que cette histoire me dévoile? de faire couper la tête à le chat-baptiste et de vous la servir sur un plateau ce n’ est rien d’ autre que cela qui a motivé mon départ ma montée subreptice dans mon bel autocar et j’ ai été suivi il faut que je reprenne les choses plus simplement ", "le voyage est un bouchon lancé à le loin qu’ est -ce que je rapporte vraiment j’ achèterai un cahier pour noter les péripéties de la course un voyage est un livre possible pour que vienne le livre je dois quitter ma fiction de voyage sur la pointe de les pieds retrouver une lenteur de la marche chez celui qui n’ a plus rien à le craindre ni rien d’ urgent qui n’ a pas même à le allonger le pas pour retrouver ce qui lui est aussi indispensable que l’ eau ", "je ne suis pas parti je n’ ai même pas cru que je pouvais partir ce que je savais déjà je l’ ai fait bouger si peu que ce soit pourtant je rapporterai quelque chose il n’ est pas de littérature qui soit tragique " ]	[ "–puisque la terre l’ herbe les feuilles et l’ eau parlent ne peut -on déformer les signes j’ y pensais fit ironcastle à le coup sûr on le pourrait de plus c’ est une précaution élémentaire de bander les yeux de les captifs pendant la marche ou mieux de leur envelopper la tête la nuit on peut les maintenir dans une tente il faudrait aussi les bâillonner ajouta PROPN ", "mais jérôme ravi de retrouver une jenny transformée presque une femme avait multiplié les prévenances et déployé auprès d’ elle ses plus délicates séductions avec tant de bonne grâce et de discrétion à la fois que la jeune fille n’ y était pas demeurée insensible aujourd’hui vraiment le père et la fille avaient causé sans prévention comme amis et jérôme en était encore tout remué vos roses embaument ce soir amie déclara -t-il en s’ abandonnant à le va-et-vient d’ un fauteuil à le bascule les gloire de dijon de le pigeonnier ne sont qu’ une fleur daniel s’ était levé c’ est l’ heure» dit -il; et s’ approchant de sa mère il l’ embrassa sur le front ", "il y eut des querelles et des raccommodements beaucoup de vin de bu pas mal de renverse les chevaux trottèrent tard dans la nuit sur des routes qu’ ils ne connaissaient guère ramenant leurs maîtres vers leurs demeures lointaines et pendant ce temps-là céleste retournée seule à sa maisonnette couverte de chaume pleurait à le souvenir de sa jeunesse si brusquement évoquée devant elle par la noce et le discours de le vieux cousin oui geneviève était bien à sa place sous ce toit nuptial qui avait appartenu à le jérôme frappier si le jeune homme mort à le ans eût vécu quelques mois de plus c’ est céleste qui serait entrée en maîtresse sous le toit où régnait hier victoire PROPN où régnerait désormais geneviève la fille de le jeune frappier emporté en jours par une fluxion de poitrine ", "pérez a répondu que non le procureur a dit alors à le son tour jurés apprécieront mais mon avocat s’ est fâché il a demandé à le pérez sur un ton qui m’ a semblé exagéré s’ il avait vu que je ne pleurais pas pérez a dit: non le public a ri. et mon avocat en retroussant une de ses manches a dit d’ un ton péremptoire: voilà l’ image de ce procès tout est vrai et rien n’ est vrai! le procureur avait le visage fermé et piquait un crayon dans les titres de ses dossiers ", "il n’ entrait aucune amertume dans cette constatation emportée loin de moi-même par la houle de les événements et par mes activités j’ étais le cadet de mes soucis.a cause de cette pénurie il ne se passait pas grand-chose dans le domaine de la littérature des arts des spectacles cependant les organisateurs de le salon d’ automne en firent une grande manifestation culturelle une rétrospective de la peinture d’ avant-guerre refoulée par les allemands dans l’ ombre de les ateliers ou dans les caves de les marchands c’ était un événement de la voir exposée à le grand jour toute une section était consacrée à le picasso; ", "ils la berçaient de leur tendresse les gens d’ aujourd’hui qui lisent vite et mal ne savent plus la force merveilleuse qui rayonne des livres que l’on boit lentement mme arnaud n’ avait aucun doute que la vie de ces êtres de romans ne fût aussi réelle que la sienne il en était à le qui elle eût voulu se dévouer: la tendre jalouse l’ amoureuse silencieuse à le cœur maternel et virginal lui était une sœur le petit dombey était son cher petit garçon ", "a nous entrâmes un jour dans une église pour prier nous y vîmes un tableau peint par gaspard il attira notre attention et réveilla en moi les souvenirs de le jeune âge ils me rappelèrent la noble conduite de béatrix elle n’ avait pas hésité entre le repos de sa sœur et l’ accomplissement de ses vœux ", "voix de ou des dalles de pierre sur lesquelles je m’ avançais comme à le votre rencontre –entre ces murs chargés de boiseries de stuc de moulures de tableaux de gravures encadrées parmi lesquels je m’ avançais –parmi lesquels j’ étais déjà moi-même en train de vous attendre très loin de ce décor ou ̀ je me trouve maintenant devant vous en train d’ attendre encore celui qui ne viendra plus désormais qui ne risque plus de venir de nous séparer de nouveau de vous arracher à le moi un temps venez -vous? après un silence c’ est une voix de femme invisible également sur l’ écran qui répond de le même ton un peu théâtral mais toujours mesuré calme cadencé voix belle et profonde mais sans excès c’ est celle de la comédienne que l’on verra peu après ", "vous voyez je place ma langue en virgule comme si j’ allais parler anglais ou jouer de le piston décontraction la sonorité doit être toujours identique ", "s’ il était lui dans une crise de désespoir? et si dans ce moment même où nous le croyons endormi il se trouvait à les prises avec le vertige de le suicide ?une fenêtre s’ ouvrit au-dessous de la nôtre je regardai mme costejoux elle tressaillit mais ne s’ éveilla pas j’ écoutai en retenant mon haleine on marchait dans la chambre de m. il ne reposait donc pas avait -il l’ habitude de se lever si matin en proie à une inquiétude sans but déterminé mais insurmontable je m’ habillai à la hâte et je descendis sans bruit " ]
une goutte de pluie tomba sur un cahier nous rentrâmes en hâte et de la grande salle obscurcie par les larges fenêtres nous regardions silencieusement dans le ciel gris la déroute de les nuages alors meaulnes qui regardait comme nous la main sur une poignée de croisée ne put s’ empêcher de dire comme s’ il eût été fâché de sentir monter en lui tant de regret ils filaient autrement que cela les nuages lorsque j’ étais sur la route dans la voiture de la belle-étoile	[ "sur quelle route demanda jasmin mais meaulnes ne répondit pas —moi dis -je pour faire diversion j’ aurais aimé voyager comme cela en voiture par la pluie battante abrité sous un grand parapluie —et lire tout le long de le chemin comme dans une maison ajouta un autre il ne pleuvait pas et je n’ avais pas envie de lire répondit meaulnes je ne pensais qu’ à le regarder le pays ", "mais lorsque giraudat à son tour demanda de quel pays il s’ agissait meaulnes de nouveau resta muet et jasmin dit —je sais toujours la fameuse aventure il avait dit ces mots d’ un ton conciliant et important comme s’ il eût été lui-même un peu dans le secret ce fut peine perdue ses avances lui restèrent pour compte et comme la nuit tombait chacun s’ en fut à le galop la blouse relevée sur la tête sous la froide averse jusqu’ à le jeudi suivant le temps resta à la pluie ", "et ce jeudi-là fut plus triste encore que le précédent toute la campagne était baignée dans une sorte de brume glacée comme à les plus mauvais jours de l’ hiver millie trompée par le beau soleil de l’ autre semaine avait fait faire la lessive mais il ne fallait pas songer à le mettre sécher le linge sur les haies de le jardin ni même sur des cordes dans le grenier tant l’ air était humide et froid en discutant avec m. seurel il lui vint l’ idée d’ étendre sa lessive dans les classes puisque c’ était jeudi et de chauffer le poêle à le blanc pour économiser les feux de la cuisine et de la salle à le manger on ferait cuire les repas sur le poêle et nous nous tiendrions toute la journée dans la grande salle de le cours ", "à le premier instant j’ étais si jeune encore je considérai cette nouveauté comme une fête morne fête toute la chaleur de le poêle était prise par la lessive et il faisait grand froid dans la cour tombait interminablement et mollement une petite pluie d’ hiver c’ est là pourtant que dès heures de le matin dévoré d’ ennui je retrouvai le grand meaulnes ", "par les barreaux de le grand portail où nous appuyions silencieusement nos têtes nous regardâmes à le haut de le bourg sur les quatre-routes le cortège d’ un enterrement venu de le fond de la campagne le cercueil amené dans une charrette à le bœufs était déchargé sur une dalle à le pied de la grande croix où le boucher avait aperçu naguère les sentinelles de le bohémien où était -il maintenant le jeune capitaine qui si bien menait l’ abordage le curé et les chantres vinrent comme c’ était l’ usage à le devant de le cercueil posé et les tristes chants arrivaient jusqu’ à le nous ce serait là nous le savions le seul spectacle de la journée qui s’ écoulerait tout entière comme une eau jaunie dans un caniveau —et maintenant dit meaulnes soudain je vais préparer mon bagage ", "apprends -le seurel j’ ai écrit à le ma mère jeudi dernier pour lui demander de finir mes études à le paris c’ est aujourd’hui que je pars il continuait à le regarder vers le bourg les mains appuyées à les barreaux à la hauteur de sa tête inutile de demander si sa mère qui était riche et lui passait toutes ses volontés lui avait passé PROPN inutile aussi de demander pourquoi soudainement il désirait s’ en aller à le paris mais il y avait en lui certainement le regret et la crainte de quitter ce cher pays de sainte-agathe d’ où il était parti pour son aventure ", "quant à le moi je sentais monter une désolation violente que je n’ avais pas sentie d’ abord —pâques approche dit -il pour m’ expliquer avec un soupir —dès que tu l’ auras trouvé là-bas tu m’ écriras n’ est -ce pas demandai-je ", "c’ est promis bien sûr n’ es -tu pas mon compagnon et mon frère et il me posa la main sur l’ épaule peu à le peu je comprenais que c’ était bien fini puisqu’ il voulait terminer ses études à le paris jamais plus je n’ aurais avec moi mon grand camarade il n’ y avait d’ espoir pour nous réunir qu’ en cette maison de paris où devait se retrouver la trace de l’ aventure perdue ", "mais de voir meaulnes lui-même si triste quel pauvre espoir c’ était là pour moi mes parents furent avertis m. se montra très étonné mais se rendit bien vite à les raisons d’ augustin millie femme d’ intérieur se désola surtout à la pensée que la mère de meaulnes verrait notre maison dans un désordre inaccoutumé la malle fut bientôt faite " ]	[ "–mon enfant ne me demande pas la raison de son idée contre toi; je ne peux pas te la dire j’ en aurais trop de honte pour lui et mieux vaut pour nous tous que tu n’ essaies pas de te l’ imaginer ce que je peux t’ affirmer c’ est que c’ est remplir ton devoir envers moi que de t’ en aller te voilà grand et fort tu peux te passer de moi; et mêmement tu gagneras mieux ta vie ailleurs puisque tu ne veux rien recevoir de moi ", "vers le soir il atteignit le sable de les étangs et parmi les saules à le bord de ces miroirs il regarda la nuit descendre sur la campagne PROPN apparut cette forme amoureuse souvenir qui vacille à le bord de la mémoire et qui n' a plus de nom dans un nuage vague elle se fit indistincte comme un désir s' apaise il n' avait tant marché que pour revenir à le cette petite plage où naquit sa tendresse son coeur était à le bout ", "–je le comprends mais il est pénible que ce mourant ne puisse demeurer en repos enfin nous n’ avons pas le choix évidemment –non serra longuement la main de raymond en ajoutant –nous vous ferons savoir par bartel ou par ole ce qui aura été définitivement résolu et le jour où vous devrez vous mettre en route à le votre tour –c’ est cela mon père nous serons prêts car je ne doute pas de la décision que prendra martellier à le lieu de regagner directement sa demeure raymond s’ en alla errer dans le parc l’ entretien qu’ il venait d’ avoir avec le missionnaire l’ avait profondément bouleversé ", "aussi les noms de ces grands et nobles pères de les nations devraient -ils être à le jamais populaires il y eut un moment de silence pendant lequel les convives s’ entre-regardèrent –messieurs vous n’ avez rien dit de l’ armée s’ écria l’ organisation militaire me paraît le vrai type de toute bonne société civile l’ épée est la tutrice d’ un peuple –capitaine répondit en riant le juge de paix un vieil avocat a dit que les empires commençaient par l’ épée et finissaient par l’ écritoire nous en sommes à l’ écritoire ", "une étreinte des sourires qui cachent des larmes la jolie voix de madeleine criant encore une fois: —au revoir l’ entend à le travers le bruit de les rames dans l’ eau clapotante et puis le crépuscule tombe gris sur la mer grise les feux de le paquebot piquent l’ obscurité comme une constellation égarée à le bord de l’ horizon sur la mer on ne voit plus rien les jeunes époux remontent vers la maison qui les attend à le mi-côte ", "l’ imam est acquitté PROPN s’ est défendu uniquement sur les principes ce travail n’ était pas un trafic il nourrissait des démunis c’ était une sorte de boucherie de le cœur il y avait toujours une part distribuée gratuitement ", "il n’ était mû que par le désir de renouveler le plus souvent possible le plaisir farouche muet impatient déterminé et mortifère que prenaient bien davantage que sa tête encore qu’ elle en fût le lieu d’ unification son échine ses épaules son ventre ses seins le fond de sa gorge enfin où s’ étouffaient les cris à le chaque mouvement d’ un homme en lui s’ enfonçant comme s’ il avait décidé d’ aller loger à le fin fond de sa moelle épinière le fruit liquide et tiède d’ un effort rageur s’ échouaient à le chaque fois les empêchements muets de l’ enfance voilà c’ est ça l’ amour chaque fois qu’ il se mettait sur le ventre ou le dos à le genoux ou debout c’ était la même histoire puis tout recommençait et finalement ç’ avait été une autre histoire un acte d’ amour unique et scintillant toujours il devrait ainsi se pencher vers le sexe de les hommes leur faire la place qu’ ils méritaient car c’ était là qu’ était le monde PROPN qu’ étaient sa promesse sa joie ses aveux et ses larmes dans l’ infini silence d’ une allégeance archaïque dans le renoncement co", "nous nous sommes mises à le table à le heures et demie mais je pense que les derniers n’ auront pas dîné avant heures puis nous sommes allées prendre nos places à les fontaines lumineuses c’ est un spectacle magique difficile à le décrire comment peindre la transparence la limpidité de ces cascades aériennes s’ irradiant de toutes les couleurs de le prisme de ces gerbes lumineuses s’ élançant dans la nue semblables à des flocons de neige argentée à des nappes d’ or en fusion ", "descendit le talus et vit que la berge s’ abaissant en pente très douce et l’ eau de le fleuve étant basse il lui serait facile de retrouver le paquet à le moins que les hommes n’ eussent pris les devants non non se dit -il ils n’ ont pas eu le temps un quart d’ heure tout à le plus et cependant pourquoi ont -ils passé par là un pêcheur était assis dans la barque PROPN lui demanda vous n’ avez pas aperçu hommes à le bicyclette le pêcheur fit signe que non ", "papa était en italie pour ma sante les médecins disaient que je deviendrais droit et grand en italie; et à le contraire je suis plus bossu qu' avant ce qui me chagrine beaucoup gabrielle —ecoute françois ne pense pas à le cela je t' assure que tu es très gentil; " ]
de dépit je me mets à le chercher de quoi occuper mon été et m’ embarque avec le directeur d’ une maison de les jeunes et de la culture d’ un quartier défavorisé de dijon qui organise une colonie de vacances dans une ferme de le jura la baraque est à le bord de l’ effondrement les colons sont épouvantables des cas sociaux de la pire espèce d’ ailleurs une de les filles ans et déficiente mentale en reviendra enceinte l’ encadrement est plein de bonne volonté mais le matériel est inexistant le coin un trou perdu à le kilomètres de le premier village et l’ argent manque le directeur paie beaucoup et de sa personne et de ses deniers et nous ne serons pratiquement pas rémunérés je reviens de là plus déprimée encore un peu paumée aussi	[ "je trouve le dévouement à les autres de plus en plus dur les gamins difficiles et peu coopérants j’ ai l’ impression de remplir le tonneau de les danaïdes et de n’ avoir de la vie que le mauvais et rien d’ autre d’ autant qu’ à l’ issue de ce séjour dans le jura j’ enchaîne aussitôt sur ma troisième année de formation d’ éducatrice spécialisée qui se décompose en stages le premier a lieu à le foyer de l’ enfance de dijon ce fameux établissement qui accueillit en un nourrisson nommé marie gare les bâtiments sont restés les mêmes vieillots malcommodes sans confort les enfants s’ y entassent à le gré de placements et de séjours qui varient de quelques semaines à le quelques années ", "les plus jeunes ont quelques jours les plus grands ont et ans ou presque les groupes sont mixtes à le tout point de vue âge et sexe il est impossible de construire une action éducative de longue durée en raison de l’ hétérogénéité et des destructurations constantes la règle sauf pour les plus grands qui font des études dans les lycées les établissements d’ enseignement technique ou sont en apprentissage est le placement temporaire à le foyer qui ne doit pas se prolonger au-delà de le temps nécessaire à le retour dans la famille à le placement dans une autre famille ou un autre établissement les enfants savent qu’ ils ne sont que de passage on nous recommande aussi de ne pas favoriser les transferts affectifs qui pourraient avoir sur les uns et les autres de les conséquences dramatiques malgré les bons sentiments qui m’ animent j’ ai du mal à ne pas m’ attacher à le ces mômes qui de leur côté expriment une demande forte à les traiter comme des sujets avec des règles pédagogiques et psychologiques bien verrouillées ", "à le mon arrivée à le foyer toute une fratrie d’ enfants ils sont a été déposée par ses parents car la mère doit entrer à la maternite pour mettre à le monde le septième rejeton et le père est malade en fait alcoolique et incapable de s’ occuper de les enfants le placement devait durer à le semaines à le plus mais quand je les rencontre ils sont là depuis déjà un mois ou ils fréquentent l’ école de le foyer l’ aîné jean-michel devait entrer en sixième mais l’ affaire a dû être différée car personne n’ a prévu que les parents se désintéressaient à le ce point de leurs gamins pendant les mois que j’ ai passés dans l’ établissement je n’ ai pas réussi à le emmener ces enfants en promenade le dimanche après-midi ", "les visites ayant lieu de heures à le heures PROPN était convaincu que ses parents viendraient les voir un jour ou l’ autre lui et ses petits frères et les emmèneraient avec eux il les faisait s’ habiller dès la fin de le repas dominical et les conduisait dans le grand couloir où les familles rencontraient les pensionnaires les asseyait par ordre de taille bien alignés à le heures les parents de les autres s’ en allaient jean-michel et ses frères regagnaient la salle de télévision où ils attendaient mon retour sous la surveillance de l’ éducateur de garde si les petits s’ en remettaient vite l’ aîné en revanche était tous les dimanches soir en vrac démoli intelligent il avait fait de ses parents de les êtres parfaits dont il racontait la vie avec une indulgence attendrie ", "inutile de lui dire que son père était alcoolique tout comme sa mère sans doute et que probablement ils n’ avaient plus de le tout l’ intention de venir les chercher ni même de leur rendre visite ces dimanches soir étaient une horreur et malgré les conseils de prudence je ne pouvais m’ empêcher de donner à le petit jean-michel un peu plus d’ affection qu’ il n’ était de mise en pareilles circonstances il était tellement raisonnable responsable vis-à-vis de lui-même et de ses frères il les voulait sages bons élèves propres il les maintenait soudés autour de lui comme une vraie famille dont il était à la fois le père et la mère quand je quittai le foyer ce fut très difficile ", "j’ avais dû le préparer longuement malgré cela il n’ acceptait pas ce qu’ il considérait comme un deuxième abandon mon départ fut presque une fuite jamais je n’ ai osé demander ce qu’ il était advenu de ces enfants mais je connaissais la réponse la ddass avait dû finir par les séparer pour les éparpiller dans des familles de substitution je n’ en peux plus toute cette misère m’ accable ce confinement m’ étouffe ", "de plus j’ ai retrouvé quelques mois plus tôt un jeune homme connu à le début de ma formation d’ éducatrice nos chemins se sont séparés ils se sont croisés de nouveau comme nos mains nos sentiments et nos gènes bref je suis enceinte j’ ai le gros ventre nous décidons de nous marier sans plus attendre il travaille à le cannes je le suis et quitte presque soulagée ce métier dans lequel je n’ arrive plus même dans les bons jours à m’ imaginer un avenir ", "je passe les premiers mois de ma vie de femme mariée à le cannes dont j’ ai gardé le souvenir d’ une ville belle mais froide et pluvieuse pas l’ endroit idéal pour trouver du travail cette denrée précieuse qui nous fait cruellement défaut je suis enceinte et cela n’ arrange rien quand je me présente pour répondre à une offre d’ emploi le regard lourd de sous-entendus sur mon ventre gonflé sonne le glas de mes espoirs mon mari vivote dans de petits boulots je passe mes journées à le lire de les polars que je loue à une petite bibliothèque de quartier ", "centimes pièce c’ est tout ce que je peux investir et pas tout le temps car il y a des jours où je n’ ai même pas de quoi acheter une baguette de pain je ronge mon frein puis mon père a l’ idée de découper dans le journal de dijon le bien public un avis de concours de la police nationale et de me l’ envoyer postes d’ officiers de police adjoints sont à le pourvoir dont réservés à des femmes " ]	[ "qui dévitalise à le double sens: dentaire et vital.on ne parle jamais autant d’ une chose qu’ à le moment où elle disparaît suggère baudrillard ainsi des fafs résiduels même si forts en gueule oubliez le fn et leurs conneries mais oubliez -les bordel de merde! et regardez devant qui nous arrive: les sociaux-démocrates souriez vous êtes gérés il ne s’ agit plus d’ aboyer maintenant mais bien d’ entrer avec votre salaire minimum de croissance dans l’ atermoiement illimité de les sociétés sécurisées en ma génération n’ a rien de trop lourde trop vieille à le ans à le peine déjà embourgeoisée ou surtout avec un érémi ", "–et moi je passerai le dernier dit –que chacun de vous ait grand soin de faire marcher son cheval sur les traces de le mien reprit asa si l’ un de vous s’ écartait de le chemin que je suis il disparaîtrait dans un gouffre le sentier n’ est pas large un homme seul peut y passer de front que vos oreilles et vos yeux restent ouverts ", "j’ ai donc entrepris de les essayer toutes sans grand espoir il est vrai car les gardiens de ces immeubles sont extrêmement soigneux j’ ai commencé à le longer l’ immeuble et il s’ est trouvé que j’ avais pris le côté qui donne sur la rue la plus large la mieux éclairée aussi avec un nouveau système de tubes fluorescents il ne pleuvait plus et aucun brouillard ne flottait sur la chaussée la perspective de la grande rue droite était si nette que les signaux lumineux d’ un carrefour éloigné étaient visibles là où je ne les avais jamais remarqués qu’ on pût me voir de très loin tandis que j’ allais d’ une porte à l’ autre cela n’ avait pas grande importance puisqu’ il n’ y avait personne dans toute la longueur de la rue devant moi et derrière moi ", "–vous avez vu mieux que cela cap? –dans les nouvelles-galles de le sud sans doute –pas si loin dans la région nord de le PROPN à le PROPN j’ ai vu la maison idéalement construite pour ce climat glacial l’ hiver torride l’ été –calorifères ventilateurs –mieux que cela je vous parle d’ un immeuble qui durant la rude saison se trouve toujours de le côté de le soleil mon vieux cap! on ne me la fait plus PROPN je la connais! qu’ est -ce que vous connaissez il y a à san-remo un hôtel qui entre autres alléchances met sur son prospectus cette curieuse indication grâce à une ingénieuse combinaison toutes les chambres de l’ hôtel sont exposées à le midi or l’ ingénieuse combinaison la voici: l’ hôtel fort mince ne comporte qu’ une épaisseur de chambres lesquelles naturellement ont toutes la même orientation celle de le midi ", "avançant d’ un pas vers lui et laissant retomber ses mains comme si les forces lui eussent manqué; d’ un enfant qui était né pour devenir un homme pour avoir sa part de les sentiments de la terre et de les joies de le ciel tu as fait un pauvre être qui n’ appartenait plus à le rien qui n’ avait plus de droit à le rien qui n’ avait plus d’ espoir en rien tous les plaisirs et tous les bonheurs je les ai vu passer devant moi comme tantale voit les fruits et l’ eau sans pouvoir les atteindre enchaîné que j’ étais à le mon impuissance et à le ma nullite et ce n’ est pas tout car si j’ avais pu souffrir et pleurer sous des habits de deuil en silence et dans la solitude je te pardonnerais peut-être mais il m’ a fallu revêtir la pourpre comme les puissants sourire comme les heureux vivre à le milieu de le monde comme ceux qui existent moi pauvre fantôme pauvre spectre pauvre ombre mais que voulais -tu de plus dit néron tremblant j’ ai partagé avec toi mon or mes plaisirs et ma puissance tu as été de toutes mes fêtes tu as eu comme moi des courtisans et des flatteurs et quand ", "mais ne vous arrêtez pas ainsi je brûle de savoir ce qui vous est arrivé et pendant la nuit continu à-telle les pixies en visitant les habitations enlèvent la pièce de monnaie si la personne qui leur fait cette offrande s’ acquitte de tous ses autres devoirs avec exactitude dans le cas contraire elles ne touchent pas à la pièce de monnaie c’ est bien cela me hâtai-je de dire eh bien ma mère me donnait chaque soir un pour faire mon offrande à les pixies et moi je me contentais de placer un vase plein d’ eau dans la cheminée et je gardais le penny je voulais par ce moyen amasser une petite somme pour m’ acheter des robes plus belles que celles que m’ accordait ma mère la méchante pixy à le pouvoir de laquelle le hasard m’ avait fait tomber me reprocha cette fraude puis elle me dit qu’ elle devait me punir en ce moment je sentis comme la pointe d’ un stylet s’ enfoncer dans ma poitrine je jetai un cri remerciez -moi de ma clémence à le lieu de vous plaindre me dit alors la cruelle l’ impitoyable fée car je vous laisse ans de vie vous ne mourrez de cette blessure qu’ à l’", "fait de même; et tout naturellement comme sans ostentation ils se retrouvent marcher ensemble ils longent à le ce moment la longue galerie de le début mais vers la fin de celle-ci pour que la traversée ne dure pas trop longtemps la photographie et le déplacement de la caméra doivent être identiques à le ceux de le long travelling initial la seule différence est que l’on voit et a faire le chemin il n’ y a pas d’ autres clients visibles ", "mais ils eussent été heureux de camper à l’ ombre de les arbres pour passer la journée le hasard ne le permettait pas il fallait bien prendre son parti de la situation on dressa les tentes sous lesquelles chacun se glissa malgré l’ heure matinale la chaleur était intense ", "la marquise de soubiran qui subvenait à le toutes les dépenses d' un lieutenant de mousquetaires se pencha à l' oreille de la présidente d' embermesnil laquelle était en train de ruiner un surintendant de les gabelles et murmura: ces histrionnes me font pitié! elles se donneraient pour un écu! —vous nous faites bien plus de pitié répliqua la zambolini qui avait entendu; vous vous donneriez pour rien le mot fit tumulte les grandes dames se levèrent pour protester de bec et d' ongles ", "le duc vint à sa rencontre j’ étais sur le point de vous écrire nous allons samedi à la ganaderia choisir vos taureaux et ceux de on conduira ensuite une course à les merinales vous êtes de tout cela il va sans dire " ]
et pourtant toutes les fois que la vieille sonnette tinte dans le couloir je ne puis retenir un léger sursaut mes nerfs ne se souviennent que de l’ apparition et de les circonstances qui l’ ont accompagnée; insensibles à les explications ils ne sauraient perdre de si tôt cette sotte habitude et c’ est la persistance d’ un tel phénomène qui me donne la preuve rétrospective de ma frayeur car sur le moment je n’ ai cru ressentir qu’ une surprise sans inquiétude une sorte d’ embarras luttaient le sentiment de l’ impossible le soupçon d’ une mauvaise farce et très faible un doute sur la fidélité de mes sens	[ "il faut pourtant que la peur m’ ait frappé à le mon insu puisque toutes les fois qu’ elle tinte la sonnette me secoue imperceptiblement comme un enfant hausse le coude et cligne des yeux quand s’ agite une main qui l’ a battu jadis à le surplus pourquoi me servirais -je de ce mot apparition qui est faux s’ il n’ y avait en moi quelqu’un d’ absurde qui est resté sous le coup de l’ étonnement et s’ obstine dans sa déraison je suppose que mes nerfs se seraient tenus plus tranquille si la journée et la soirée n’ avaient pris soin de les travailler sur le mode funèbre et de me mettre dans une disposition d’ esprit exceptionnellement favorable à le certaines faiblesses ce jour-là la ville de belvoux avait célébré la mémoire de ses enfants morts à le champ d’ honneur; et mme lebris vieille amie de feu ma mère bonne dame à le demi percluse m’ avait prié ainsi que me puysandieu le notaire de l’ assister dans ses déplacements suivant l’ ordre de les cérémonies nous l’ avions soutenue de l’ église à le monument de le cours et de le cours à le cimetière ", "puis un dîner intime nous avait réunis tous chez l’ excellente femme sous l’ influence d’ une pensée qui ne la quittait plus mme lebris avait fait de ce dîner une dernière cérémonie consacrée à le souvenir de son fils il vous aimait bien nous avait -elle dit d’ une voix émue en nous tendant les mains par-dessus la table et nous n’ avions parlé que de lui jusqu’ à le moment de la séparation ", "mme lebris est ma voisine pour aller de sa maison à la mienne il n’ y a que la grande-rue à le traverser je rentrai chez moi profondément triste et comme tous les soirs je m’ assis pour travailler devant ce bureau sur lequel j’ écris à le présent il me fut impossible de me mettre à l’ ouvrage d’ habitude j’ ai trop de besogne pour m’ appesantir sur la disparition de tous ceux qui furent mes amis et que la guerre a dévorés ", "quelques heures de désœuvrement recueilli m’ avaient rapproché de leur troupe sévère j’ étais environné de chers fantômes et l’ idée de jean me hantait je le revoyais mince et pâle un peu courbé je crois en effet qu’ il m’ aimait bien malgré les ans qui faisaient de moi son grand aîné sa santé le mettait sous la dépendance de ma sollicitude ", "c’ était un jeune homme intéressant artiste qui serait peintre sans doute on ne lui reprochait que d’ être insociable casanier et de pousser la timidité jusqu’ à la phobie de le monde son affection ne m’ était que plus précieuse il m’ avait écrit souvent à les armées et puis un jour de juin une lettre de sa mère était venue m’ annoncer le désastre: disparu devant dormans pendant l’ avance allemande et mois plus tard venant par la suisse la suprême confirmation mort à l’ ambulance saxonne de thiérache aisne je déposai mon stylographe inutile et sur mes livres ouverts je me pris la tête dans les mains ", "ceux qui ont perdu des êtres aimés savent le jeu sacre qui consiste à les faire renaître devant soi à le concentrer toutes les forces de la mémoire et de l’ imagination pour créer des ombres qui leur ressemblent ainsi moi ce soir d’ avril c’ est alors que la vieille sonnette carillonna et que soudain je fus debout replacé sous les ordres de ma nature qui est positive et repris par le sentiment de le terre-à-terre de le moins je le crus je crus que l’ existence mon existence de médecin m’ avait ressaisi brusquement et que mes évocations d’ outre-tombe étaient loin de moi quelque client m’ envoyait chercher un client de le quartier saint-fortunat probablement puisqu’ on sonnait rue de la botasse par derrière j’ ouvris la porte à le bout de le couloir je m’ arrêtai sur le seuil ", "la nuit était impénétrable –qui est la ̀? dis -je à travers la cour le silence pesa –qui est la ̀? -je intrigué personne ne me répondit au-dehors mais la sonnette tinta doucement derrière moi ", "etait -ce donc le malade lui-même qui sonnait? et ne pouvait -il parler la clarté de le couloir projetait dans la cour un couloir de clarté j’ allai à le pas rapides jusqu’ à la porte de la rue les verrous claquèrent coup sur coup et le vantail gémit sur ses gonds si quelqu’un lit un jour cette histoire ce quelqu’un sait déjà ce qui était derrière la porte ", "car je ne suis pas un littérateur habile à le ménager ses effets mais un homme tout d’ une pièce qui rapporte ce qu’ il a vu comme il l’ a vu. un moment je restai stupide l’ apparition se tenait immobile à le peine visible j’ apercevais la tête affreusement pâle de sa maigreur n’ était pas de ce monde ses traits semblaient fixés dans une éternelle gravité et ses paupières closes paraissaient dormir le dernier sommeil " ]	[ "c’ est dans leur dos à le mètres que ç a se passe lorsque se demande s’ il n’ aurait pas dormi sa montre indique heures de le matin il voit les aiguilles comme en plein jour mais le rougeoiement de le ciel est celui de les incendies non de l’ aube il s’ étonne d’ avoir pu complètement oublier le fracas ininterrompu de la bataille de n’ avoir pas senti la pluie il a les mains mouillées glacées ", "une variété très rare d’ autisme la maladie de pneux un docteur pneux a répertorié cette dégénérescence appelée plus communément autisme gentil l’ un de les problèmes de les malades de pneux est qu’ ils ne se défendent absolument pas contre les agressions ils ne les perçoivent pas comme telles je réfléchis et dis: —pourtant dans son livre —oui mais c’ est parce qu’ PROPN est un écrivain: en écrivant elle parvient à le formuler ce qu’ elle ne voit pas dans le quotidien ", "la messe commença PROPN aurait bien voulu échanger quelques paroles avec gervaise qui de son côté brûlait d’ envie de peindre sa reconnaissance à le aubry mais gardes placés à le leurs côtés surveillaient leurs gestes et épiaient leurs paroles il était bien heureux que dans un moment de compassion sans doute le gouverneur les eût laissés échanger l’ accolade à l’ aide de laquelle la lettre était passée de les mains de jacques dans celles de gervaise ce moment perdu la surveillance exercée sur les époux eût rendu le dévouement de jacques inutile ", "oh! c’ est bien une autre alerte la camériste rentre tout essoufflée: madame c’ est l’ artiste et julie s’ empresse et l’ artiste est introduit à le son tour et derrière la porte on entend le verrou qui glisse survient monsieur le maître de céans l’ éternel fâcheux vulcain qui veut pénétrer chez qui est là c’ est moi chère amie auguste il s’ appelle auguste je ne peux recevoir personne personne il allait dire: je ne suis pas quelqu’un ", "en algérie où les chambres d’ hôtel les compartiments de chemins de fer ne séparent point les voyageurs où le même une tente les réunit à le chaque halte l’ intimité pour peu que l’on ne soit point doué de la sauvagerie d’ un huron s’ établit plus rapidement encore à le retour de cette course maubert schultz et lacombe étaient tout à le fait amis ils n’ avaient point connu l’ ennui ensemble l’ érudition de le docteur ses observations ses recherches avaient défrayé les conversations et intéressé les jeunes gens que la naïveté de le savant amusait on avait même rapporté pacifique conquête de beaux échantillons minéralogiques coléoptères fort rares dont un belaps jusqu’ alors inconnu et un arbrisseau de le genre burséracée non classé dans la flore de l’ atlas de desfontaines ", "cigale ouvrait la marche éclairant le terrain de sa lanterne on pataugeait il est vrai dans des flaques d’ eau des vases putrides à la surface de lesquelles de les bulles délétères crevaient mais grâce à les éponges phéniquées la respiration de les audacieux combattants n’ était pas trop gênée la troupe parvint ainsi jusqu’ à l’ intersection de le couloir parallèle à le canal de jade avec la galerie reliant celui-ci à la tranchée de le canal impérial ici la lanterne devenait inutile le plafond de l’ égout percé en plusieurs points par les obus laissait tomber une lumière suffisante mais des débris des immondices obstruaient le chemin à le chaque pas ", "il avait été depuis quelques jours averti de notre arrivée par un courrier d’ un de ses coreligionnaires de tanger m. qui durant tout le voyage de la mission s’ est montré pour chacun de nous d’ une inépuisable obligeance et il vient très courtoisement se mettre à le notre disposition nous lui promettons pour demain notre visite et en hâte il s’ en retourne de peur de trouver fermées les vieilles portes de les remparts autour de nos tentes le sol est inégal exfolié comme à les abords de les villes très anciennes il y a des entrées de souterrains des crevasses surtout il y a des bosses de gazon assez singulières donnant à le réfléchir il faut précautions pour faire seulement pas hors de chez soi dans l’ obscurité ", "après quoi elle détourna le glaçon avec une délicatesse toute féminine et le remit en place non sans employer les plus grandes précautions que fais -tu là lui dis -je en souriant puisque nous quittons ce continent dès demain et le glacier aussi cela va sans dire et si j’ y reviens me répondit -elle d’ un air singulier pour couper court à la contestation je l’ emmenai à le travers la campagne ", "il n' acheva point un signe impérieux d' agnès chassard l' appela près de celle-ci un colloque animé s' engagea—à voix basse—entre la mère et le fils le colporteur s' était retourné de le côté de le garçonnet qui s' agitait —tout en sommeillant —sur sa chaise sois tranquille mon chérubin lui disait -il avec tendresse tout à l' heure tu reposeras entre draps bien chauds —dans un bon lit de plumes bassiné avec du sucre —et je te ferai prendre une rôtie à le vin qui te mettra sur l' estomac un fameux gilet de flanelle florence et marianne s' étaient avancées jusque tout auprès de le chérubin et le considéraient celle-ci avec curiosité PROPN avec —sainte vierge ", "on passa tous ensemble moins mina cependant une adorable soirée on ne dit pas un mot qui n’ eût été redit fois on se demanda si l’on n’ avait rien oublié si les bans avaient été affichés et publiés si le curé de saint-jacques-du-haut-pas avait bien arrêté l’ heure si les souliers de satin blanc la robe de mousseline et le bouquet de fleurs d’ oranger ne seraient point en retard à la fin de la soirée la mère causa à les enfants et à le müller un bien doux étonnement elle leur annonça qu’ elle irait le lendemain avec eux à le versailles " ]
aurora soyez gentille excusez -moi auprès de tous en prétextant que je viens de ressentir un léger malaise salua rapidement lord et et quitta le salon discrètement –que se passe -t-il? demanda lord PROPN nous quitte déjà? –elle se sent un peu souffrante père et préfère regagner sa chambre –ne souffre -t-elle pas d’ une maladie de cœur depuis quelque temps	[ "ironisa amoureuse elle aussi du bel alwyn et de le beau château probablement ajouta -t-il en souriant cela n’ est pas pour me déplaire allons -nous assister à des joutes amoureuses entre jolies filles et un séduisant ténébreux –oui viviane est amoureuse de votre neveu elle me l’ a avoué elle-même elle veut reconquérir un amour perdu par sa faute mais ne se laissera pas prendre une deuxième fois je le crains ", "–en tout cas votre demoiselle de compagnie ferait bien de maîtriser ses nerfs si elle veut supplanter la sainte nitouche dont semble s’ être amouraché quoi qu’ il en soit cette rivalité amoureuse ne peut que servir nos intérêts aurora qui sait si un jour la jalousie de mlledecoëtbray ne nous sera pas utile –c’ est possible répondit -elle savez -vous ce qu’ elle m’ a dit en me quittant ", "–non comment le saurais-je? les confidences de femmes ...–eh bien celle qu’ elle m’ a faite vous intéressera peut-être car viviane m’ a confié: si ne m’ appartient pas un jour il n’ appartiendra à le personne d’ autre .»quelques instants plus tard et ses invités rejoignaient et tout le monde s’ installa dans des fauteuils autour d’ une table ronde placée devant l’ âtre immense où brûlaient d’ énormes bûches de chêne sonna le maître d’ hôtel pour que des liqueurs soient servies et quand ce dernier se fut retiré il demanda à le lord algernon ou ̀ il en était de ses travaux concernant l’ examen de les archives de les clenmare –justement répondait je voulais vous parler des découvertes très intéressantes que j’ ai faites récemment en étudiant des documents de le xviie siècle fit ", "eh bien racontez -nous cela vous aiguisez notre curiosité. –eh bien qu’ elle soit satisfaite de le moins en partie car je n’ en ai pas terminé avec toutes les pièces de le dossier qui concerne notre ancêtre abel dont nous avons déjà parlé je crois en réunissant tous les documents qui se rapportent à le lui nous obtiendrions une autobiographie passionnante car connut dans sa vie de les aventures extraordinaires après un long séjour à les indes –comment à les indes interrompit brusquement je croyais que notre ancêtre avait seulement voyagé en italie ", "–c’ est une erreur de le croire abel qui s’ intéressait à l’ archéologie séjourna à le agra en où il étudia longtemps les merveilles architecturales de le tadjmahal et d’ autres édifices de cette ville une de les plus florissantes à l’ époque par la suite il visita PROPN puis adjmer allaha-bad et enfin bénarès c’ est dans cette dernière cité riche de ses palais et de ses pagodes qu’ connut un brahme de la secte digambar ce brahme lui enseigna la science de les plantes médicinales mais à la vérité notre ancêtre ne s’ étend pas beaucoup sur ce sujet –mais alors demanda très intéressé par les révélations de son oncle à le quelle date abel fit -il son voyage en italie?lord réfléchit quelques secondes avant de répondre –il revint en angleterre en après un séjour de années par conséquent à les indes ", "il séjourna un an à loreyl-castle pour mettre à le jour ses notes de voyage c’ est donc en qu’ il partit pour l’ italie visita florence où il se lia d’ amitié avec un certain rezzoni je pense qu’ abandonna à le ce moment ses recherches archéologiques pour s’ intéresser à d’ autres études moins artistiques –que voulez -vous dire? demanda qui ne perdait pas un mot de l’ extraordinaire récit ", "–je voulais simplement dire que ce rezzoni véritable aventurier à les occupations mal définies instruisit notre parent dans la confection de les poisons moyen qu’ on ne répugnait pas d’ employer en ce temps-là pour se débarrasser de ses ennemis quoi qu’ il en soit PROPN confia à le son ami avant de mourir une formule de poison qui avait la propriété de ne pas laisser de trace PROPN se tourna vers PROPN et lui dit légèrement ironique –vous voyez bien que j’ avais raison aurora quand je vous disais qu’ abel composait des poisons violents ce disant je ne faisais que rapporter à le ce sujet les propres paroles de votre grand-père bien je me suis trompée voilà tout répliqua sèchement si les prouesses de les borgia et de la brinvilliers vous intéressent libre à le vous ", "–il n’ est pas question de cela aurora intervint qui s’ adressant à le son oncle le pria de continuer son récit –c’ est à le peu près tout ce que je sais reprit lord ces vieilles chroniques sont incomplètes d’ ailleurs si leur classement chronologique est terminé je vous ai tout dit regarda fixement son oncle avant de demander –je voudrais vous poser une question lord vous m’ avez dit qu’ PROPN avait rapporté d’ italie des formules de poisons ", "ces formules les avez -vous retrouvées sur un document?lord algernon ne s’ attendait pas à le cette question il marqua une hésitation qui n’ échappa pas à l’ œil vigilant d’ ce dernier se tourna l’ espace d’ une seconde vers qui tournait les yeux de son côté à le ce moment précis et les hommes échangèrent un regard de connivence –eh bien vous ne répondez pas " ]	[ "tandis que je considérais tendrement ma compagne la lune se leva et sa lumière venant à le nous à le travers les arbres de le parc fit jouer sur nos visages l’ ombre de les feuilles doucement agitées par le vent ces ombres tremblant sur les traits de mon amie produisirent une illusion complète je crus voir remuer à la fois ses yeux et ses lèvres et je dus lui paraître aussi animé je me figurai pendant quelques instants que nous étions doués de mouvement j’ écoutai espérant recueillir les paroles de ma bergère ", "il y a un bonhomme là-haut ce cri d’ un enfant pour désigner dieu il en a parlé en haut lieu qu’ en dites -vous monsieur le proviseur n’ est -ce pas l’ enfant qui ne sait rien parlant comme le vieillard qui sait tout? oui il y a un bonhomme là-haut! à la classe suivante il s’ adresse de nouveau à le badigeot et commence en lui rappelant le mot: il y a un bonhomme là-haut non m’ sieu il n’ y est plus il tenait mal et il est tombé mon âme le professeur m’ a mis à les facultés de l’ âme ", "la mamma madonna tombe à le genoux récite à le à l’ heure l’ avant-propos de le j’ vous salue marie me supplie d’ épargner son fils tu vois c’ est son fils elle me donnera tout ce qu’ elle possède sa grande fille nous taillera des pipes elle nous tricotera des pulls dira des neuvaines des dix-huitaines des trente-sixaines à le notre intention ", "si c’ était un autre abcès il y aurait opacité complète de la région suspecte avec limites nettes bien arrondies alors? indications encore trop vagues pour tenter une ponction si pas nouvel abcès quoi? poussées fluxionnaires très localisées toujours à les mêmes points infection se généralise sûrement ", "et d’ ailleurs il le faudra bien ajouta PROPN voyant sa mère soulagée et passant avec la mobilité de son âge de l’ attendrissement à la plaisanterie puisque je vais avoir pendant mois les saints exemples et les saintes leçons de l’ oncle andré si nous l’ appelions le père dimanche qu’ en penses -tu maman cette saillie fit sourire mme qui sous le rapport de les principes et de la pratique de les devoirs religieux avait aussi beaucoup à le apprendre chapitre ", "puis elle lit un mouvement involontaire ou bien la personne qui était dans le lit en fit un et elle sentit le contact de quelque chose de froid comme la glace ce sont ses expressions elle s’ enfonça dans la ruelle tremblant de tous ses membres peu après la porte s’ ouvrit une seconde fois et quelqu’un entra qui dit: bonsoir ma petite femme bientôt après on tira les rideaux elle entendit un cri étouffé ", "je cigle le général russe et je m’ immobilise entre mes valtouzes attendri jusqu’ à les larmes par cette maison paisible drapée de lierre à l’ intérieur de laquelle ma félicie attend son grand garçon je vous l’ ai dit fois et je le répète pour ceux d’ entre vous qui n’ étaient pas à l’ écoute à le début de l’ émission mais pour l’ homme aventureux que je suis félicie et notre pavillon représentent quelque chose comme le paradis terrestre après les parties de castagne c’ est le havre de grâce la grille grince mes semelles font crisser les graviers roses de l’ allée ", "bouzigue rejeta sa casquette en arrière pour mieux se gratter la tête et nous regarda tous les et où c\\' est que vous quittez le tramway à la barasse pauvres de vous il fit un rapide calcul mental ç a vous fait à le moins kilomètres à le pied ", "et c’ est ça que tu veux –oui dit le sénateur fièrement et j’ ai un but dans ma vie et je suis heureux comme je veux dire je serais heureux sans cette saloperie de petite voiture fit quelques pas en reniflant et cessa de décapiter les pétoufles ", "tout à l' heure je vous montrais de le doigt le castel de vaubert à le moitié caché par un bouquet de chênes et regardant d' un air mélancolique la façade orgueilleuse de le château qui domine les rives de le clain le castel de vaubert n' a pas toujours eu l' humble aspect que nous lui voyons aujourd'hui avant que la révolution eût passé par là c' était un vaste château avec tours et bastions pont-levis et fossés créneaux et plate-formes vraie place forte qui écrasait de sa masse imposante l' architecture élégante et fleurie de son svelte et gracieux confrère les domaines qui se pressaient à l' entour et constituaient de temps immémorial la baronnie de vaubert ne le cédaient en rien ni pour l' étendue ni pour la richesse à les propriétés des la seiglière qui disait la seiglière et disait les maîtres de le pays " ]
où donc est la douce trina? et où es -tu ajouta l’ espiègle touchant de le doigt le bras de son amie es -tu dans la lune ou ici? ici ma chère follette répondit aurore qui s’ arracha non sans regret à une idée qu’ elle eût voulu poursuivre ici.... et tu me demandais où est la très douce trina	[ "a la migraine répondit de nouveau aurore tant pis s’ écria geneviève j’ aimerais mieux toute autre chose: une bonne entorse par exemple cela du moins servirait mon projet ton projet! tu as donc un projet? oui ma chère et un fameux encore! ", "écoute: je vais te le dire figure -toi que en ce moment michel s’ approcha que voulez -vous michel lui demanda aurore rappeler à le mademoiselle que je dois me trouver à l’ hôtel à le heures c’ est bien ", "quelle heure est -il? heures moins minutes partons vite en ce cas dit vivement aurore et se tournant vers le vieux serviteur: chez mlle de soubonan d’ abord michel ajouta -t-elle le vieillard s’ inclina et il suivit les fillettes qui marchaient d’ un bon pas et dans la direction de le pont de la concorde décidément fit tout à le coup ginette à l’ exception de toi aurore gens et maîtresse à l’ hôtel de ta marraine sont taillés sur le même patron ils sont tous fort ennuyeux méthodiques par excellence et par-dessus tout tracassiers ", "ainsi je te demande un peu pourquoi michel chargé auprès de toi de l’ intérim de trina veut te contraindre à le rentrer à le heures ma chère ginette reprit en souriant aurore michel n’ est nullement intérimaire et son service auprès de ma marraine est le même que les jours précédents il devait me suivre jusqu’ à le jardin de les tuileries et là me laisser avec toi je pensais que mlle de p.... t’ accompagnerait partout même à la promenade ma chère tu pensais à le merveille et si mlle de p.... n’ est point avec moi aujourd’hui c’ est que tu sais l’ anglaise à les cheveux caroubier et ginette se mit à le rire est venue la voir comme nous sortions de table ", "nous avions déjà nos chapeaux sur la tête comprenant qu’ elle était importune voulait se retirer mais papa ne l’ a pas permis restez mademoiselle lui a -t-il dit et si vous avez à le causer longuement avec votre jeune amie la jeune amie est mlle de p.... faites moi le plaisir de passer toute l’ après-midi ici ginette est une fillette raisonnable oui il a dit cela mon bon et cher papa ", "elle sortira aujourd’hui avec la femme de chambre de sa mère après sa promenade elle travaillera seule et ne vous dérangera je m’ en fais le ga- en aucune façon n’ est -il pas vrai ma fille oui papa ai-je répondu et j’ ai couru chercher rachel mais je jouais de malheur ", "rachel déjeunait ma chère j’ ai eu beau lui faire observer que sa bouche était assez grande pour qu’ elle y mît bouchées à la fois il m’ a fallu l’ attendre tout près d’ un gros quart d’ heure enfin elle est venue me prendre et m’ a conduite à les tuileries comme ginette achevait ces mots heures sonnaient à le corps législatif dit aurore répéta son amie et les fillettes prirent une allure si rapide qu’ en moins de minutes elles eurent atteint la partie de la rue de grenelle se trouve situé l’ hôtel de soubonan ", "une idée s’ écria geneviève tandis qu’ elle sonnait à la porte de chêne aurore demande à le ta marraine la permission de dîner aujourd’hui avec moi papa ma belle-mère ne seront pas à la maison nous retiendrons m. et ", "ce sera amusant aurore secoua la tête je suis punie dit -elle à le mi-voix pendant jours je dois prendre mes repas dans ma chambre ginette fit un pas en arrière et des larmes mouillèrent ses yeux pas possible s’ exclama -t-elle tu n’ as rien fait de mal pourtant? rien " ]	[ "lorsque et ses compagnons sortant encore fumants de le combat se ruèrent à l’ intérieur de le palais ils furent saisis par le silence qui les entoura soudain et ils eurent le sentiment étrange de pénétrer dans un domaine enchanté il n’ y avait pas signe de vie dans ces patios sur ces terrasses étagées dans ces salles immenses sous ces colonnades festonnant des jardins de rêve la noble et hautaine demeure avait été désertée l’ instant d’ avant semblait -il par ses courtisans soldats serviteurs et gardiens et livrée intacte à les barbares venus de la mer avec ses baldaquins ses paravents ses coussins sa vaisselle et même ses cheminées allumées sur lesquelles tournaient encore des broches tout le monde avait fui en emmenant chevaux dromadaires singes et sloughis ces fins lévriers de le désert qui posent leur tête fuselée sur les genoux de les seigneurs d’ afrique blanche les fontaines elles-mêmes n’ étaient plus enveloppées par le vol circulaire de les colombes ", "oui monsieur dans le commerce l’ instruction de les collèges de le grec de le latin de la géométrie de l’ algèbre est un fatras qui ne sert pas à le grand chose mais votre mari connaît -il un peu la comptabilité la tenue de les livres m. d’ ormilly est très intelligent et sa bonne volonté sa reconnaissance pour vous lui donneront soyez -en sûr un zèle qui le rendront apte à le bien de les choses a -t-il une jolie plume ", "c’ est même pas à le fermer les yeux tout me revient cette odeur! et la vision qu’ elle précède et l’ été notre été. et cette chambre n’ a plus de murs damiane elle me parle en sibylle sibylle calme gentiment toute détachée en prophétesse qui juste porte le message j’ ai toujours aimé ce ton et sa voix qui vient de loin ", "ainsi l’ acte de l’ agent est l’ acte décisif cet homme ainsi que l’ agréé joue la grande utilité dans cette pièce où l’ un comme l’ autre ils n’ acceptent leur rôle que sûrs de leurs honoraires sur une moyenne de faillites l’ agent est fois l’ homme de le failli à l’ époque où cette histoire eut lieu presque toujours les agréés venaient trouver le juge-commissaire et lui présentaient un agent à le nommer le leur un homme à qui les affaires de le négociant étaient connues et qui saurait concilier les intérêts de la masse et ceux de l’ homme honorable tombé dans le malheur depuis quelques années les juges habiles se font indiquer l’ agent que l’on désire afin de ne pas le prendre et tâchent d’ en nommer un quasi-vertueux .pendant cet acte se présentent les créanciers faux ou vrais pour désigner les syndics provisoires qui sont comme il est dit définitifs ", "les soldats de l’ escorte le voient mais personne ne dit rien que tout le monde sache pense -t-elle c’ est bien elle ne répondra pas à les questions et d’ ailleurs ils n’ en poseront pas ils ne sont pas venus pour cela elle tend l’ enfant à la servante qui le recueille sans un mot avec des gestes précautionneux puis elle monte sur le cheval richement apprêté le tissu de gaze noir tombe sur elle lui fait une ombre douce et la dissimule à les regards ", "–ce sera difficile répliqua d’ un air contrit –écoute je vais prendre la situation exacte de ce placer je te la donnerai et à le ton retour en angleterre tu en feras part à le tes concitoyens si tu crois que tant d’ or puisse faire leur bonheur –allons mon maître je vois bien que vous avez raison je me résigne puisqu’ il n’ y a pas moyen de faire autrement ", "les meubles chargés de feuilles avaient perdu leurs formes les plafonds s' effondraient percés par la lance de les yuccas la longue épine de les acajous; et à la place de les toitures s' étalait le dôme immense de les catalpas c' est fini il fallait fuir a travers le réseau de plantes et de branches qui se resserraient de plus en plus les gens de wood'stown épouvantés se précipitèrent vers le fleuve emportant le plus qu' ils pouvaient de richesses d' objets précieux ", "—vous ne me quitterez pas vous à le moins lui disait -il avec une sorte de colère —jamais répondit -elle avec l’ élan éperdu d’ un être poursuivi qui trouve un refuge au-dessus de le corps de pierre dont le doux visage avait pris une sérénité adorable ils se saisirent les mains dans une étreinte désespérée le soleil inondait de lumière le petit cimetière ou ils s’ étaient rencontrés un jour sous le porche les rosiers plantés par le père de flavie étendaient leurs grappes multiflores comme une pluie d’ étoiles ", "ce que j’ ai à le dire à le votre seigneurie hasarda -t-il en même temps ne doit être entendu que d’ elle seule blaisois laisse-nous fit le comte que l’ impatience commençait à le gagner lorsqu’ il se vit seul en présence de le comte le vieillard se redressa et d’ une voix joyeuse et nette je suis donc vraiment bien déguisé dit -il puisque monseigneur ne m’ a pas reconnu s’ écria roland moi-même fit l’ adroit coquin vous m’ aviez donné congé pour un jour ", "je la regardai avec étonnement mais tout il coup mes yeux furent attirés vers cette lettre et je demeurai frappée de stupeur oui c’ était bien là cette écriture connue si ardemment chérie qu’ allais -je apprendre? était -ce un message de l’ autre monde qui m’ arrivait ainsi était -ce sa dernière lettre qu’ on m’ envoyait parce qu’ on l’ avait trouvée parmi ses papiers " ]

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