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Cette révélation avait provoqué diverses réactions négatives, parmi lesquelles celles du député UMP, Jacques Myard, qui demandait par exexemple : « Le capitalisme est-il devenu fou ? », ou encore celle de son confrère de parti Patrick Ollier qui y voyait une « prime à l'échec », dont l'effet sera particulièrement désastreux en un temps où l'on s'interroge sur les difficultés « des plus humbles ». Un dirigeant patronal, Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des PME, s'était également déclaré « scandalisé à titre personnel », tandis que le député UMP Pascal Clément, président de la commission des lois à l'Assemblée nationale, annonçait de son côté la mise en chantier d'un amendement législatif destiné à apporter un minimum de « transparence » en la matière.
Le ministre de l'Économie, apparemment conscient des risques que cette annonce peut faire courir au gouvernement en termes de confiance, et lui-même sensibilisé à cette question par sa qualité d'ancien dirigeant de France Télécom, conscient en outre qu'une prochaine révélation des conditions financières de départ de Louis Schweitzer (P.-D. G. du Groupe Renault) ou de Jean-René Fourtou (P.-D. G. de Vivendi Universal) pourrait être dommageable, notamment en période pré-électorale (le référendum sur la constitution européenne devant se tenir dans un peu plus d'un mois), s'est donc concerté avec Pascal Clément et a pris la décision, probablement en accord avec le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le Président de la République| Jacques Chirac, de reprendre à son compte l'amendement parlementaire dès le mois de juin et d'en demander l'adoption.
Confirmation en appel de l'annulation du mariage homosexuel de Bègles
France. La cour d'appel de Bordeaux a confirmé, mardi 19 avril 2005, l'annulation du mariage homosexuel qui avait été célébré le 5 juin 2004 par Noël Mamère, maire de Bègles et député de la Gironde, entre Bertrand Charpentier, 31 ans, et Stéphane Chapin, 34 ans.
Cette union avait été précédemment annulée par la première chambre civile du Tribunal de grande instance de Bordeaux, le 27 juillet 2004, lequel, s'il condamnait les contractants aux dépens et obligeait le service de l'état civil de la mairie de Bègles à transcrire une copie de l'arrêt sur le registre des actes de mariage, n'avait toutefois pas assorti son arrêt de l'exécution provisoire, ce qui rendait inapplicable la décision en raison de l'appel interjeté par MM. Charpentier et Chapin.
Lors de l'audience du 16 mars 2005 devant la cour d'appel, le représentant du Parquet, l'avocat général Jacques Dufos du Rau, avait requis la confirmation de l'arrêt rendu en première instance.
Les juges de la cour d'appel ont souligné, dans leur arrêt, n'avoir trouvé « dans les textes fondamentaux européens et dans la jurisprudence européenne aucune contradiction avec la législation française interne relative au mariage, laquelle ne concerne que des personnes de sexe différent », concluant que la « célébration » de Bègles « ne peut être considérée comme un mariage » et que l'acte dressé à cette ocassion « n'a pas d'existence juridique » et que sa transcription « doit être annulée ».
Les deux contractants ont aussitôt fait connaître leur intention de se pourvoir en cassation et, si nécessaire, de saisir ultérieurement la Cour européenne des droits de l'homme, M. Charpentier argüant de sa volonté de voir « tout le monde [avoir] droit à l'égalité », affirmant en outre que, selon lui, « la justice a décidé que les homosexuels doivent rester dans leur coin » tandis que son compagnon affirmait sa détermination et sa patience à la perspectiver de plusieurs années de procédure afin d'avoir, selon ses dires, « la liberté d'aimer ». L'un de leurs avocats a par ailleurs fait savoir qu'il misait essentiellement sur un examen futur du dossier par la Cour européenne des droits de l'homme, puisque la Convention européenne des droits de l'homme ne dit pas expressément que les époux doivent être de sexe opposé.
Jiří Paroubek pressenti pour devenir nouveau Premier ministre tchèque
Jiří Paroubek, âgé de 52 ans, actuel vice-président du Parti social-démocrate tchèque (ČSSD, "Česká strana sociálně demokratická") et ministre du Développement régional de la République tchèque, est pressenti par son parti pour prendre la tête d'un gouvernement de coalition appelé à remplacer celui conduit actuellement par Stanislav Gross, impliqué depuis dans un scandale relatif à sa fortune personnelle.
Le comité exécutif du parti, réuni samedi 23 avril, a recommandé que son président, M. Gross, ne présente sa démission de chef du gouvernement qu'une fois qu'aura été trouvé un accord avec les autres partis de la coalition gouvernementale visant à la reconduction de l'alliance.
Pour cette raison, Stanislav Gross a laissé prévoir qu'il rencontrerait le président de la République, Václav Klaus, lundi 25 avril, tandis que des rencontres bilatérales entre les chefs du ČSSD et ceux des autres partis de la coalition, l'Union chrétienne-démocrate (KDU-ČSL, "Křesťanská a demokratická unie - Československá strana lidová") et les libéraux (US-DEU, "Unie svobody - Demokratická unie"), qui devraient survenir le même jour ou le lendemain.
L'accord avec les alliés du ČSSD ne fait guère de doute, ceux-ci ne posant comme condition à la poursuite de la coalition que le seul départ de M. Gross des affaires, départ qu'ils réclamaient depuis le début de la crise.
Hormis le changement de Premier ministre, on s'attend à peu de remaniements dans l'équipe gouvernementale qui devrait prendre le relais du cabinet actuel. M. Paroubek a déjà fait savoir, à la veille de la réunion du comité exécutif de son parti, que seuls quatre ministres devraient être remplacés sur les 18 que compte l'équipe actuelle. Outre le départ de l'actuel chef de gouvernement, on s'attend en effet au remplacement de MM. Jaroslav Palas, ministre de l'Agriculture, Jaroslav Bures, ministre des Relations avec le Parlement, et Vladimir Mlynar, ministre de l'Informatique.
Dès son entrée en fonction, le nouveau gouvernement devrait se trouver devant un choix délicat : celui du mode de ratification du Traité instituant une Constitution pour l'Europe, le principe d'une ratification par voie parlementaire ou référendaire n'ayant pas encore été décidé lorsqu'a éclaté la crise politique actuelle et étant resté en suspens depuis lors.
Les observateurs soulignent que la fragilité relative de la coalition gouvernementale (101 sièges – dont 70 pour le ČSSD – sur 200 à la Chambre des députés) devrait conduire le Premier ministre pressenti, qui n'est pas connu jusqu'ici comme une personnalité politique de premier plan, à ne pas tenter de grands bouleversements ni à lancer de grands chantiers en dehors de ceux qui sont en cours, l'équipe gouvernementale se bornant en quelque sorte à expédier les affaires courantes jusqu'aux prochaines élections générales, qui doivent survenir à la fin du mois de juin de l'année 2006.
L'élection présidentielle togolaise marquée par une forte participation
Les Togolais ont voté massivement pour élire le successeur de Eyadéma Gnassingbé, décédé cet hiver.
Trois candidats étaient en lice, un quatrième s'étant retiré vendredi : Faure Gnassingbé (Rassemblement du peuple togolais), fils d'Eyadéma Gnassingbé qui est considéré comme le grand favori de l'élection s'était installé au pouvoir après la mort de son père et avait été contraint par la communauté internationale à abidquer et à organiser des élections .
Deux candidats de l'opposition essayaient également a accéder au poste de président de la République : Harry Olympio, candidat modéré et Emmanuel Bob Akitani, le principal rivale de Gnassingbé.
Après les affrontements durant la campagne et les objections émises par le candidat de l'Union des Forces du changement (UFC), accusant notamment Faure Gnassingbé de fraudes électorales, on s'attendait à une élection troublée et marquée par des affrontements armés.
Les files d'attente étaient longues, car le taux de participation atteignait 51% à quatre heures de la fin du scrutin. Peu d'incidents ont troublé le l'élection qui se déroulait dans un calme relatif. Certaines villes et villages acquis à l'opposition ont néanmoins connu des retards pour l'arrivée des urnes.
La principale crainte des observateurs internationaux est l'autoproclamation des deux candidats qui ménerait à des troubles prolongés et même à une guerre civile. "« Si, comme par le passé, le régime annonce sa victoire, cela va très mal se passer »" a par exemple annoncé Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l'UFC. La tension reste donc palpable au Togo.
Composition des jurys du 58e Festival de Cannes
La composition des jurys du 58 Festival de Cannes, qui doit se dérouler du 11 au 22 mai 2005, a été annoncée vendredi 22 avril 2005.
Note.
La composition des jurys a été simultanément retranscrite sur Wikipédia, dans l'article Festival de Cannes 2005, qui a vocation à être complété par la liste des films en compétition, puis par les différents palmarès.
Bilan sanitaire des essais nucléaires américains de 1946-1958
L'Institut national du cancer (NCI, "National Cancer Institute") a remis en septembre 2004 au Sénat américain un rapport, rendu public en avril 2005, sur une réévaluation à la hausse du bilan sanitaire des essais nucléaires américains de 1946-1958 aux îles Marshall.
Cette étude a été réalisée à la demande de Peter V. Domenici (sénateur républicain du Nouveau-Mexique depuis 1973) et de Jeff Bingaman (sénateur démocrate du même État depuis 1982), respectivement président et simple membre de la commission sénatoriale sur l'Énergie et les Ressources naturelles ("U.S. Senate Committee on Energy and Natural Resources"). La commission sénatoriale a en effet prévu de procéder à de nouvelles auditions dans le cadre d'une éventuelle réévaluation des indemnisations accordées aux habitants des îles Marshall liée aux irradiations subies entre 1946 et 1958.
Selon cette étude, on devrait compter au moins 530 nouveaux cas de cancers dans l'archipel en supplément des pathologies déjà observées depuis les années 1950, soit un surcroît de 9 % par rapport aux proportions habituellement observées dans les échantillons de population n'ayant pas été exposés aux effets proches ou lointains d'essais nucléaires aériens.
Plus de 85 % des cas d'irradiation relevés par l'étude concernent des personnes ayant été exposées par leur séjour, en 1954, dans les atolls de Rongelap, Ailinginae, Ailuk, Mejit, Likiep, Wotho, Wotje et, mais de façon hypothétique, Ujelang. Cette exposition était liée à l'explosion de la bombe BRAVO sur l'atoll de Bikini. Outre cette explosion, 66 essais nucléaires aériens furent menés entre 1946 et 1958 par les États-Unis dans les atolls de Bikini et d'Enewetak, faisant partie de l'archipel, formellement indépendant depuis 1990.
Se basant sur le recensement de 1958, le rapport estime qu'environ 13 940 personnes ont été exposées lors de l'essai BRAVO en 1954 et que, en l'absence de toute exposition, le nombre de cancers observés depuis lors aurait dû se limiter à environ 5 600, mais que l'on peut craindre, dans les années à venir, au moins 530 nouveaux cas concernant pour une grande part des personnes encore très jeunes au moment du test de 1954.
Deux sondages donnent le « non » gagnant au référendum néerlandais
Pour la première fois depuis qu'a été fixé au 1 juin 2005 le référendum consultatif néerlandais sur la ratification du Traité instituant une Constitution pour l'Europe, deux sondages consécutifs annoncent une possible victoire du « non » lors de la consultation.
Premier sondage.
Le premier sondage, réalisé par l'institut Maurice de Hond pour le compte de la chaîne de télévision publique NOS et publié samedi 23 avril, indique que, sur 32 % des personnes certaines d'aller voter, 52 % auraient l'intention de voter « non » tandis que 48 % opteraient pour le « oui ».
Parmi les motivations des personnes ayant l'intention de voter « non », 61 % estiment que « l'Europe apporte aux Pays-Bas plus d'inconvénients que d'avantages » ("De EU geeft Nederland meer nadelen dan voordelen"), 47 % désapprouvent l'élargissement de l'Union européenne en général ("Omdat ik tegen de uitbreiding van de UE ben tot 25 of meer landen") et 41 % désapprouvent la perspective d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union ("Omdat ik tegen de toetreding van Turkije ben tot de EU").
La répartition des intentions de vote par préférence partisane (se basant sur les dernières élections de 2003) est intéressante en ce qu'elle montre un éventail d'opinions négatives très large :
Cette répartition est toutefois incomplète.
Second sondage.
Le second sondage indiquant un possible victoire du « non » prévoit quant à lui un score encore plus large pour le « non ». En effet, selon ce sondage, réalisé par l'institut IPP auprès d'un large échantillon de 7 500 personnes, le « non » pourrait atteindre le score de 58,2 %, devançant largement le « oui » crédité de seulement 41,2 %.
Enquêtes précédentes.
Cette tendance est d'autant plus surprenante, à première vue, qu'un précédent sondage publié le 22 avril et réalisé par l'institut Interview-NSS pour le compte de NOVA pronostiquait encore, comme tous les sondages précédents, une large victoire du « oui », de l'ordre de 64 %, face au « non » crédité de 36 % seulement.
Conséquences possibles.
Les deux principaux partis néerlandais, les chrétiens-démocrates (CDA, "Christen-Democratisch Appèl") principal parti de la coalition de centre-droit au pouvoir, et les travaillistes (PvdA, "Partij van de Arbeid"), principal parti de l'opposition de centre-gauche, ont fait savoir que, si la participation au référendum du 1 juin dépassait les 30 % et se soldait par une victoire du « non », ils entendaient tenir compte du résultat du vote consultatif du 1 juin et voter dans le même sens lors du vote de ratification par voie parlementaire.
Note.
Les électeurs néerlandais, lors de la consultation du 1 juin, devront répondre à la question suivante : "Bent U voor of tegen instemming door Nederland met het verdrag tot vaststelling van een grondwet voor Europa?", soit à peu près « Êtes-vous pour ou contre la ratification par les Pays-Bas du Traité instituant une Constitution pour l'Europe ? »
Mehmet Ali Talat élu président de la République turque de Chypre du Nord
Mehmet Ali Talat, jusque-là Premier ministre de la République turque de Chypre du Nord, État non reconnu par la communauté internationale et fortement dépendant de la Turquie, a été élu président de la République dès le premier tour de scrutin, organisé le dimanche 17 avril 2005, pour pourvoir à la succession de Rauf Denktaş, leader de la zone occupée par la Turquie à partir 1976 puis président de cet État sécessionniste depuis 1983, qui avait choisi de ne pas se représenter.
M. Talat, jusqu'à son élection, était par ailleurs leader, depuis 1996, du Parti républicain turc [de Chypre] (CTP, "Cumhuriyetçi Türk Partisi", te tendance centre-gauche), formation très engagée en faveur d'une réunification rapide de l'île, partagée depuis 1974 entre la zone Sud, majoritairement peuplée de Chypriotes de langue gracque, qui forme la République de Chypre ("Κυπριακή Δημοκρατία"), laquelle est membre de l'Union européenne depuis le 1 mai 2004.
Avant son accession à la tête du gouvernement en 2004, M. Talat avait occupé divers postes ministériels dans des gouvernements de coialition : ministre de l'Enseignement, puis ministre de la Culture et enfin vice-premier ministre.
M. Talat était également, depuis 1998, député à la Chambre des représentants ("Temsilciler Meclisi"), obtenant le 20 février 2005 une large victoire lors des élections législatives anticipées, son parti remportant 44.5 % des suffrages et frôlant la majorité absolue avec 24 sièges sur 50. Il était considéré depuis lors comme le grand favori pour l'élection présidentielle à venir.
M. Talat a remporté 55,6 % des suffrages exprimés, contre 22,7 % qui se sont portés sur son principal adversaire, Dervis Eroglu, dirigeant du Parti de l'unité nationale (UBP, "Ulusal Birlik Partisi", de tendance nationaliste) et sept autres candidats.
S'exprimant devant la presse peu après l'annonce des résultats, M. Talat a déclaré, ce qui ne constitue pas une surprise compte tenu de ses engagements précédents, qu'il « tendait la main à l'administration chypriote grecque », soulignant une nouvelle fois, dans la droite ligne du référendum de 2004, que ses concitoyens étaient favoralbles à la paix, à un règlement politique du problème chypriote et à une intégration rapide dans l'Union européenne via la réunification souhaitée des deux parties de l'île.
Résultats détaillés.
Le nombre des électeurs inscrits, ainsi que les proportions d'abstentionnistes et de bulletins blancs ou nuls restent à préciser.
Jiří Paroubek est nommé Premier ministre de la République tchèque
Le remplacement de l'ancien Premier ministre de la République tchèque, Stanislav Gross, par son successeur pressenti Jiří Paroubek, jusque-là vice-premier ministre, est allée plus vite que prévu initialement.
Le Premier ministre sortant a en effet remis sa démission au président de la République, Václav Klaus lors de l'entretien qu'ils ont eu dans la matinée du lundi 25 avril 2005, à partir de 9 h 00, alors que l'on pensait que la démission formelle n'interviendrait qu'après la conclusion d'un nouvel accord de gouvernement entre les partenaires de la coalition sortante.
Le président Klaus a attendu l'annonce officielle, dans la journée, de l'accord formel entre le Parti social-démocrate tchèque (ČSSD, Česká strana sociálně demokratická) et ses partenaires de l'Union chrétienne-démocrate (KDU-ČSL, "Křesťanská a demokratická unie - Československá strana lidová") et les libéraux (US-DEU, "Unie svobody - Demokratická unie") pour rendre publique, à 14 h 30, la nomination – qui était une certitude depuis samedi 23 avril – de M. Paroubek comme chef du gouvernement.
La composition du nouveau cabinet devrait être connue dans les heures qui suivent. On sait d'ores et déjà que le gouvernement devrait comprendre 12 membres du parti social-démocrate, 3 chrétiens-démocrates et 3 libéraux, l'annonce officielle de la composition butant encore sur l'identité d'un ministre chrétien-démocrate, qui pourrait être chargé du portefeuille de l'Informatique, et dont la nomination pourrait éventuellement survenir après la nomination formelle du nouveau cabinet.
Le nouveau gouvernement devra rapidement engager sa responsabilité devant la Chambre des députés ("Poslanecká sněmovna"), où sa majorité parlementaire n'est que de 101 députés sur 200. Un éventuel vote de défiance contraindrait le président de la République à dissoudre la Chambre, dont le mandat vient normalement à échéance à la fin du mois de juin 2006.
Plusieurs observateurs de la vie politique tchèque font toutefois remarquer qu'outre des règles constitutionnelles compliquées pour interrompre une législature avant son terme, un vote de défiance paraît peu probable, d'autant que le principal parti d'opposition, le Parti civique démocratique (ODS, "Občanská demokratická strana", droite eurosceptique), s'il a apparemment le « vent en poupe » (il a remporté une large victoire l'an dernier lors des élections régionales et européennes et est actuellement crédité de 35 % d'intentions de vote dans les sondages, tandis que le ČSSD, très gêné par le scandale de l'appartement de M. Gross et par une conjoncture de méfiance croissante à l'égard de l'Union européenne, ne serait plus crédité que de 10 % d'intentions de vote), ne semblerait toutefois pas en mesure de réunir autour de lui une majorité absolue de sièges, et pourrait préférer attendre le terme normal de la législature.
Cérémonie de signature du traité d'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne